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Fan fic : l'envers du décor
Fan fic : l'envers du décor
« le: Juin 23, 2006, 06:46:42 pm »
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On se demande toujours pourquoi ceux qui écrivent des fans fics mettent du temps à poster une suite. Il y a souvent plusieurs raisons, et c’est ce qui constitue la difficulté d’écriture d’une fan fic. Les exemples que je vais prendre ci-dessous s’octroient à un fan quelconque qui poste ses fictions sur un forum, et l’univers pris sera en l’occurrence celui de Sonic le hérisson.

1-   L’inspiration.

Il faut savoir qu’écrire une fan fic, ce n’est pas comme faire un dessin : il y a avant tout une bonne recherche de ce que l’on va faire, du genre quels personnages seront présents, va-t-on inventer de nouveaux personnages et si oui, comment les inclure, où ça se passera, à quelle époque, etc… cette réflexion est très importante si l’on souhaite faire une vraie fan fic. Puis, l’histoire commence, on la poste sur un forum de Sonic (de préférence). D’un coup, alors que pendant deux semaines on pouvait voir un nouveau passage tous les jours, il n’y a plus de suite pendant un moment indéterminé.  Naturellement, tout ceux qui lisent la fic et qui poste éventuellement des commentaires se demandent ce qu’il se passe : peut être que la personne (que l’on va nommer Y)  a arrêté sans prévenir, peut être a-t-il décidé de ne plus poster la suite pour telle ou telle raison. C’est ce genre de question que l’on se pose. Alors, pourquoi Y ne poste-t-il plus ? Eh bien c’est très simple, la principale raison c’est qu’il n’a plus d’inspiration. On pense souvent que écrire est une chose simple qui vient rapidement, c’est du moins ce que pense les personnes qui n’ont jamais écrit quoi que se soit de leur vie. Mais non, Y lui n’arrive plus à trouver de l’inspiration, et plusieurs facteurs peuvent faire qu’il n’y arrive pas. Les plus courants sont les suivants : problème de santé important qui monopolise une bonne partie du cerveau, des problèmes scolaires dû souvent aux examens, des problèmes de famille, des problèmes personnels généralement liés aux états d’âme de Y. Il y a des milliers de raisons qui font qu’un écrivain n’a plus d’inspiration, mais ce sont souvent celles là  qui reviennent le plus souvent. Très souvent, ceux qui lisent ne pensent qu’à eux et finalement se disent « Bah Y a laissé tomber, tant pis on passe à autre chose ». Celui qui fera vraiment attention ira demander à l’écrivain ce qui lui arrive et s’il le peut, il l’aidera. C’est souvent ce qui sort un écrivain de sa panne d’inspiration : c’est de savoir qu’il fera plaisir aux autres, autant qu’il s’en est fait d’avoir écrit. A présent, si vous suivez une fic de près et que l’auteur s’arrête, vous pourrez au moins penser à la panne d’inspiration.

2-   La motivation

Voici un problème plus délicat : celui de la motivation.Y qui retrouve l’inspiration et qui reprend sa fic peut à nouveau décider de l’arrêter. Pourquoi donc cette fois ci ? On s’interroge, on lui demande et bien Y vous répondra ceci : il n’a plus la motivation d’écrire. C’est une chose très importante qu’il faut absolument avoir en tête quand on écrit une fic : c’est d’être motivé, et ici motivé ne signifie pas avoir envie, mais se faire plaisir en écrivant. C’est un point assez important, car ne pas se faire plaisir signifie s’ennuyer et il n’y a rien de pire que de faire quelque chose juste parce qu’on se sent obligé de le faire. J’entends par là que si Y se sent obligé d’écrire, c’est parce qu’il sait que des personnes attendent la suite avec plus ou moins d’impatience. Dans le cas d’absence de motivation, il vaut mieux abandonner et reprendre plus tard. Après il peut y avoir un problème de ne plus aimer l’univers dans lequel on écrit, mais ceci est une autre histoire.

3-   L’univers pour lequel on écrit

Il y a une chose très difficile lorsqu’on écrit une fan fiction : c’est respecter au mieux l’univers dans lequel on se situe, en particulier quand on reprend quelque chose qui a déjà été inventé depuis très longtemps. Sonic existe à présent depuis quinze ans, et les fans connaissent par cœur l’univers, du caractère désireux de liberté de Sonic au caractère loyal, droit et fidèle de Knuckles. Qui est ami avec qui, où habite les personnages, quelles sont leurs relations entre eux : sont ils amis, ennemis, frère-sœur, parent, et bien d’autres critères. Y n’a pas d’autre choix que de respecter cet univers. Un jour, il décide d’inclure un personnage qu’il a inventé, que nous appellerons Andréa l’échidnée. Il a déjà fait son passé, qu’est ce qui a fait que cette fille se retrouve à ce moment et pas à un autre, cependant une question tracasse Y : est ce que oui ou non l’apparition de son personnage « choquera » les lecteurs ? Ce que j’entends par choquer, c’est est ce que Andréa est adaptable à l’univers de Sonic ? Est-ce que ce nouveau personnage correspond en tout trait à quoi on s’attend d’un personnage de Sega ? Si jamais son comportement ne rentre pas avec l’univers, alors les lecteurs se plaindront. Prenons un exemple : enfant, nous avons tous cru en la magie (du moins pour la plupart) et Y justement qui a beau être adolescent en est passionné. Il décide donc qu’André l’échidnée sera magicienne. Cependant, y’a-t-il un phénomène similaire dans Sonic, un personnage qui se bat uniquement au moyen de la magie ? Pas que l’on sache. Peut être que les lecteurs joueront les « sympas » et diront « Ton nouveau personnage est super génial ! », d’autres diront tout simplement que ça ne correspond pas à l’univers de Sonic, des fois ça ne gênera pas certains lecteurs. Cependant, je crois que le respect de l’univers est la chose la plus difficile pour quelqu’un qui écrit, car les lecteurs grands fans qui ont grandi avec Sonic le connaissent par cœur, et ils sauront si quelque chose diverge de façon flagrante. Y qui reprend l’univers de Sonic ne peut pas jouer à sa guise avec : il est presque dans l’obligation de créer des copies conformes de ce qui existe déjà, essayant de lui donner un peu d’originalité. Parfois, Y va se dire « C’est tout de même mon histoire, alors pourquoi je ne ferais pas ce que je veux ? ». A cette réflexion, je pense pouvoir aider Y : il a tout simplement peur que ses lecteurs soient déçus du résultat, car pour lui, il n’y a rien de pire que de décevoir, alors il décide de rester dans la  « banalité » et de suivre les mêmes personnages et la même trame qui a souvent été reprise. Puis, il décide tout de même de prendre un risque : il invente un nouveau personnage, appelé Claire la lapine, et il fait entre ses deux personnages le même type de relation qu’entre Knuckles et Sonic : Y invente une rivalité un peu similaire. Puis, ses lecteurs aiment, pour quelle raison ? Parce que ça rentre parfaitement dans l’univers de Sonic. Bien sûr, Y n’a pas fait exactement la même relation, mais il inclut le même type de détail, par exemple Claire est avide de liberté est jalouse d’Andréa parce qu’elle peut faire ce qu’elle veut. D’un certain point de vue, Y a réussit à inclure ses personnages, mais d’un autre, il est triste car ses personnages reprennent des caractéristiques déjà vue… et donc d’un autre côté ses personnages sont presque une copie conforme de ce qui a été fait. Y n’a donc pas avancé et il est obligé de suivre cette optique s’il veut continuer à plaire. D’un certain côté, il sera content d’avoir pu mettre ses personnages, mais se qui le rendra le plus triste, c’est de ne pas avoir pu les inclure comme il aurait souhaité, avec toutes leurs caractéristiques de base.

4-   Pour conclure

Les trois points évoqués ci-dessus sont les plus fréquents chez un écrivain qui reprend un univers connu depuis un certain temps. Le manque d’inspiration et de motivation sont les plus importants, mais le plus dur pour eux réside dans l’effort de respecter au mieux l’univers dont on est fan. Pour mieux le faire comprendre, il valait mieux prendre la personne de Y, qui a rencontré tout ces problèmes. Pour lui, le plus dur quand il décide de respecter l’univers, ce n’est pas d’inclure ses personnages, mais d’en faire une copie conforme de ce que l’on a déjà vu car il n’aura pas le loisir de le faire évoluer comme il l’entendait. Ainsi, pour vous qui lisez des fans fics, soyez indulgents envers celui qui l’écrit, car chaque auteur veut « signer » son travail par un caractère ou un personnage qu’il a inventé.
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Sephyra n'est pas plate, ça suffit ! Le 8 200 200 le confirmera pour vous !
 
 
Fan fic : l'envers du décor
« Répondre #1 le: Juin 23, 2006, 06:59:39 pm »
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Voici un développement assez intéressant !

Cela va permettre aux lecteurs de comprendre les difficultés que rencontre généralement les auteurs de fic.
Et aussi d'essayer de montrer la volonté et le temps que cela implique d'écrire ce genre de texte.

J'espère aussi avoir les expériences ou les points que nous avons omis par les autres auteurs de fan fic.
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Fan fic : l'envers du décor
« Répondre #2 le: Juin 25, 2006, 12:16:33 pm »
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Voilà un topic intéressant, expliquer ce qu’il se passe derrière l’écran.

 Tout le monde à déjà connu au cours de sa scolarité le syndrome de la page blanche. Combien d’entre nous n’ont jamais séché devant un sujet ? Bien sûr un exercice de cours n’a rein à voir avec une fic, car la fic est écrite par plaisir, c’est rarement le cas des devoirs. Mais le symptôme est le même, être devant son écran, le curseur qui clignote obstinément et là, rien ne sort, pas une phrase, pas un mot, rien ne vient sortir de son imagination. Le meilleur remède étant sûrement de laisser tomber et y revenir par la suite, lorsque l’inspiration refait surface. Ceci peut prendre quelques jours et le lecteur ne s’en apercevra même pas, mais le manque d’inspiration peut également durer plus longtemps, surtout si plusieurs facteurs extérieurs viennent se greffer.

La motivation est donnée par soit même. On ne le répétera jamais assez, mais, l’écriture doit être un plaisir pour l’auteur et non une obligation pour le lecteur. Donc logiquement, s’il n’y a plus de plaisir, alors il n’y a plus d’écritures.

Pour faire une comparaison avec le dessin, faire une esquisse est relativement simple (talentueuse ou pas). Il suffit de prendre un crayon, une page blanche, éventuellement une gomme et des couleurs. Une fois fini, on le poste et point final. Pour une fic, on écrit une histoire de plusieurs chapitres, une fois le premier posté, il faudra écrire le suivant, puis encore un autre, difficile de s’arrêter avant la fin. Une fic demande peut-être plus d’attention. Je n’ai aucune expérience dans les fics, Legend étant mon premier texte, mais je dessine beaucoup et depuis longtemps, c’est sûrement pour cela que le dessin me paraît plus simple.

Les descriptions :
Il y a souvent que des dialogues dans certaines fics, sans ou avec très peu de descriptions. Pourtant, elles permettent au lecteur de se repérer dans l’histoire. Je pense que ce sont les descriptions qui font une bonne fic, mais c’est également le plus difficile à faire.
Décrire les personnages : Leurs aspects, leurs caractères, leurs sentiments, plus simple pour les personnages officiels, tout le monde les connaît, mais il faut bien respecter leurs caractères. Toujours se demander comment ils réagiraient dans une situation donnée. Pour les protagonistes inventés par l’auteur, il y a plus de liberté, mais il faut faire attention qu’il n’y ait pas trop de changement fréquent de caractère ou d’aspect, pour que le lecteur ne soit pas perdu.
Décrire les lieux : Où se passe l’action, dans quelles conditions, si tous ces détails ne sont pas précisés alors le lecteur a du mal à se représenter ce que l’auteur a imaginé.
Décrire les objets, les appareils : Tous ce que les protagonistes peuvent utiliser.
Décrire les actions : Que ce soit les déplacements, les attitudes, les réactions ou encore les combats, l’action est primordiale dans une fic, Sans action, l’histoire n’a aucun intérêt. Difficile de visualiser une scène, telle que se l’imagine l’auteur, si celui-ci ne l’explique pas de façon claire et précise.

La rédaction :
C’est elle qui fera le corps de la fic. La façon de le présenter, pour les dialogues notamment, est très importante. Choisir, soit de préciser qui parle avant chaque phrase un peu à la manière d’une pièce de théâtre, soit comme dans un roman en choisissant un style narratif.
Enrichir son vocabulaire pour éviter les répétitions, faire attention à la construction des phrases, ni trop longues, ni trop courtes. Vérifier la compréhension du texte, on écrit souvent comme on le pense, il faut toujours avoir à l’esprit que le lecteur n’est pas dans la tête du rédacteur et ne peut donc pas deviner ce à quoi il pense.

Qui a dit qu’écrire une fic était facile et rapide ? Et encore je ne parle pas des heures de relecture pour vérifier l’orthographe.

Je me demandais, s’il ne serait pas intéressant d’expliquer notre façon d’écrire une fic. Cela permettrait de mieux comprendre la difficulté du travail et pourrait aider les nouveaux ?
Personnellement, lorsque j’ai eu envie d’écrire Legend, j’ai commencé par me faire une idée de l’ensemble de l’histoire, du début à la fin, une sorte de trame retraçant les principaux événements. J’ai découpé cette trame en parties et rédigé le prologue et l’épilogue, un peu à la manière d’une dissertation, plan, intro, conclusion.
J’ai ensuite choisi mon style narratif, inventé mes personnages, fait une sorte de fiche technique pour chacun, officiel ou non, pour pouvoir coller le plus possible à leur caractère. Puis j’ai enfin entamé la rédaction des chapitres, je vous avoue que lorsque j’ai posté le prologue sur le forum, j’avais déjà rédigé plus de la moitié de la fic, soit environ quinze chapitres. Avoir de l’avance me permettait de revenir en arrière, modifier des choses, en ajouter ou en retirer, toujours en suivant mon plan de départ.
D’avoir fait un plan de l’histoire m’a également permis de conserver une certaine logique des événements, notamment aux niveaux des périodes de la journée, d’imbriquer les chapitres les uns dans les autres, mettant des éléments qui serviront plus tard. C’est ce qui à mon avis permet de garder un certain suspense.

Voilà, maintenant si un autre auteur veut nous expliquer sa méthode, je pense que cela serait enrichissant pour tout le monde.
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Fan fic : l'envers du décor
« Répondre #3 le: Juin 25, 2006, 01:03:39 pm »
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L'inspiration ne vient que très rarement au moment où on aimerai l'avoir, et de plus, dans mon cas en tout cas, l'inspiration qui arrive ne concerne pas toujours le passage que je suis en train d'écrire.
Personnelement, l'inspiration n'arrive que trop souvent pendant les cours, et de plus, j'ai des idées pour ce qui va se passer dans le milieu de l'histoire, voir la fin, et je n'en suis qu'au début.
Ecrire une fiction, cela demande volonté, imagination et patience, que ce soit envers nous-même et aussi patience des lecteurs, qui se doivent de comprendre les difficultés que le fait d'écrire quelque chose comporte.

En ce qui concerne les personnages, il y a deux solution: les inventer, ou se servir de personnages déjà existants. A mon gouts, les deux solutions sont toutes deux aussi difficiles.
-Personnage existants: c'est déjà décrit, pas besoin de rappel.
-Personnage crées: Déjà décrit, mais je tiens à rajouter quelque chose. Certes, on a plus de libertés, mais on a aussi, paradoxalement, plus de contrainte. Il faut inventer comportement, personnalité, et histoire (j'entend par là son passé), puis ensuite les respecter. Il ne faut pas oublier que de plus, ces comportements peuvent créer des tensions avec les différents personnages existants. Je prend un exemple que tout le monde connait: Rouge. Quand les créateurs de SEGA l'ont créer telle qu'elle est (voleuse, secrète et amatrice de bijoux), cela ne faisait aucun doute qu'il y allait avoir conflit avec Knuckles (Gardien farouche de l'Emeraude mère, magnifique pierre que Rouge aimerait bien avoir, tout aussi secret qu'elle). De plus, il faut savoir POURQUOI créer un personnage: Est-ce pour avoir personnification de nous-même dans notre histoire, ou bien pour créer quelque chose qui va intervenir avec les autres personnages? Se poser cette question, c'est également très important à mon gout.

Voilà mon point de vue. Après ça, j'espère ne pas avoir décourager de futurs écrivains.
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Shkeil:
Dingue des jeux de sonic de très longue date.

Ma propre Fanfic (tout le monde parle de la sienne, alors pourquoi pas moi?): Recherche mémorielle
 
 
Fan fic : l'envers du décor
« Répondre #4 le: Juin 25, 2006, 08:13:52 pm »
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Je suis d'accord avec vous, il est clair qu'écrire une fan-fiction demande beaucoup de motivation et de volonté.

  La meilleure solution pour réussir son histoire, d'après moi, c'est d'avoir déjà tout le déroulement et les détails en tête. Il ne faut pas écrire une idée et improviser la suite ; mieux vaut avoir tout structuré à l'avance.
  Personnellement, j'ai écrit cinq fics. Ma toute première était entièrement improvisée, et petit à petit, avec l'inévitable manque d'idées qui arrivait, j'ai commencé à m'inspirer très fortement d'autres choses comme des livres, des films. Mais il faut justement s'inspirer le moins possible. Écrire une histoire, c'est aussi exposer aux autres ses propres idées et sa propre imagination.
  Il faut aussi savoir que personne ne naît avec un véritable don pour l'écriture -du moins je crois- ; donc il ne faut pas perdre espoir si son histoire ne plaît pas. Les réclamations des lecteurs, le stress dû à l'impatience de ces derniers, peu effectivement dégoûter des histoires. Mais aussi le manque de lecteurs. Si on manque de public, il faut continuer à s'entraîner, surveiller son orthographe et lire des livres ; ce qui peut aider. L'un des critères les plus importants d'une fic est l'orthographe.
 
  On peut aussi se servir d'un brouillon. Je vais prendre comme exemple une fic que j'ai déjà écrite sur un autre site, portant le nom de "The Black Spies II". Et cette histoire, avec ses trente-neuf chapitres d'environ cinq pages chacun, je l'ai entièrement écrite sur papier avant de la réécrire sur un logiciel d'écriture, puis de la poster sur le site. Cela m'a demandé un travail énorme, vous vous en doutez, mais il a été très utile pour corriger mes fautes et m'améliorer dans les phrases et les mots que j'employais. ( Je dois dire aussi que cela m'a demandé une grande quantité de motivation. ) Bon, je vais vous avouer que j'ai négligé certains morceaux de chapitre, que j'avais jugé trop ennuyeux à écrire. Malgré tout, réécrire ses histoires peut s'avérer utile afin de l'améliorer. Vous écrivez votre histoire avec vos doutes et votre manque de talent, par exemple, puis quand vous avez acquis plus d'expérience, vous réécrivez votre histoire qui se retrouve bien meilleure qu'avant. Pour vous donner un exemple concret, c'est exactement ce que j'ai fait avec The Black Spies, mon histoire que j'ai mise dans ce forum. Ce n'est pas la première version : j'ai changé pas mal de choses et amélioré les événements à mon goût.

  Ce qui peut par ailleurs jouer dans une fic est les mots employés, ainsi que les expressions. On peut être brillant en français et utiliser des mots très recherchés, ou utiliser un vocabulaire courant, voire un peu trop courant pour susiter aux yeux des lecteurs un moindre d'intérêt. Certains écrivains se retrouvent ainsi pénalisés. Dans ce cas-là, il faut encore appeler au secours les livres, rechercher les mots inconnus dans un dictionnaire, et même demander des conseils aux fan-ficeurs professionnels -ce que je devrais faire plus souvent...-.

  Pour parler des personnages, il ne faut pas les priver de leur caractère, ni de leur manière d'agir. On peut prendre compte des remarques des lecteurs, sans pour autant que ses personnages s'en retrouvent entièrement changés. On a le droit d'ignorer le regard des autres et de faire selon ses envies.

Mais, un mot cette fois aux fan-ficeurs : ignorer les lecteurs est une mauvaise chose également. Je pense qu'il serait juste de les remercier à chaque fois qu'ils prennent la peine de poster des critiques ( si celles-ci sont construites, bien évidemment. ).

Pour finir, les trois critères d'une fic digne de ce nom sont :
- Une orthographe correcte
- Des description bien construites et variées
- Des dialogues encrés dans une bonne organisation de texte.

Et ne pas oublier de varier! On peut très bien utiliser parfois du discours indirect, ou des phrases nominales, qui retournent à la ligne pour un effet d'impact, etc. Et si la fluidité du texte est quelque chose d'important, il faut tout de même veiller à la richesse des descriptions, qui est l'outil pour se repérer dans l'imagination de l'écrivain.

Je sais, c'est plus facile à dire qu'à faire, mais le mieux est d'essayer. Pour les futurs écrivains, n'oubliez pas qu'écrire est d'abord quelque chose qui doit vous faire plaisir, sous peine de se lasser très vite de ses histoires. Alors ayez une imagination débordante et une motivation exemplaire !

Sur ce, je souhaite bonne chance à tous ceux qui souhaitent se lancer dans l'univers merveilleux de la fan-fiction.
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Citation
Niark! :] dit :
*tu me choques ._.
Cae-La ~ Télépathie Elric ! Connecte-moi ! dit :
*Désolée.
*('tain pour une fois que c'est moi qui te choque... )
 
 
Fan fic : l'envers du décor
« Répondre #5 le: Août 02, 2006, 10:34:04 am »
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Je trouve vos précédents post parfaitement digne d'intérêt, et votre avis sur les fics sont très utiles. Moi, je me permettrais juste d'ajouter quelques petites choses et d'en résumer d'autres :

1- La cohérence du récit.

  Tout d'abord, cohérence veut dire que tout s'emboîtent sans accroc. Pas de faute de temps qui donne le tournis, mais surtout pas de ficeur qui se mélange les pinceaux ou se contredit lui même. C'est parfois imperceptible pour le ficeur, mais toujours flagrant chez le lecteur. Je vais utiliser un exemple :
 " Le chat part attraper la souris. Le chat boit du lait. "
C'est très simpliste, mais la plupart des erreurs commises le sont aussi. C'est un vrai piège puisque celui qui écrit à grande peine à les détecter et qu'elles sont pourtant graves. Il suffit de se relire quelques fois avec attention pour toutes les éliminer.
   Ceci, encore, n'est que le premier type d'erreurs. Le second, bien plus important, est tout bonnement impardonable.
 En ne faisant pas particulièrement attention, on se prend à modifier la trame même de l'histoire. C'est une faute qui se déroule sur plusieurs chapîtres, que les lecteurs font souvent savoir au moment, malheureusement où cela est trop tard. Pour empêcher cela, il y a bien des manières de faire, toutes concernant la manière de construire la base de son histoire, point sur lequel je reviendrais.

2- L'écriture.

   Ce point là est vaste, puisqu'il regroupe syntaxe et vocabulaire. Je vais commencer par les décrire. Il y a plusieurs types de syntaxe, mais je vais aller directement à celles qui nous intéresse.
 Syntaxe ( définition du dictionnaire ) : Partie de la grammaire traditionnelle qui étudie les relations entre les mots constituant une proposition ou une phrase, leurs combinaisons, et les règles qui président à ces relations, à ces combinaisons.

 Ce qu'il faut en comprendre, c'est ceci : La syntaxe regroupe tout ce qui touche à l'utilisation de coordinations, prépositions, ponctuation et tous les moyens de changer une phrase simple *
Pour améliorer cette même syntaxe, il suffit de faire un effort à la complexité de ces phrases, et d'essayer de les faire plus longues, tout en faisant attention aux fautes de syntaxe **.

  Voici pour elle, je passe au vocabulaire. Lui, il n'y a pas cinquante moyens. On peut reprocher un vocabulaire vulgaire, trop familier ou répétitif. Mais on ne peut pas reprocher un vocabulaire courant.  J'entends pas là un vocabulaire qu'à n'importe personne se débrouillant un tant soi peu en français, qui ne comporte pas de " beaux mots ", ou de mots complexe et peut être plus précis. Quelqu'un qui lit, retiendra forcément de sa lecture outre le livre, mais également la façon d'écrire de l'auteur et son vocabulaire. Lire des bon livres bien écrits est surement la meilleure façon, et la plus facile pour le faire. Evidemment, il faut avoir du temps. Si toutefois on n'en manque, il reste de lire peu, ou de faire un effort, de chercher des synonimes à tel ou tel mot. Là où vous trouverez 2 synonimes pour un mot, le dictionnaire en trouvera 6. C'est dire. Un vocabulaire correct est appréciable, c'est un plus, mais un vocabulaire assez mauvais n'est pas un moins. Je tiens à le préciser.

A retenir : N'en mettez pas trop car il ne faut pas oublier que tout le monde ne s'appele pas Balzac... Au moins je crois :) Quelqu'un sait t'il ce qu'est une efflorescence Xd

* Phrase simple : Phrase constitué d'une seule proposition ( sans surbordonnées, conjonctives ou juxtaposés )
** Fautes de syntaxe : Faute de construction de phrase. Par ex, un mauvais placement d'une conjonction ou d'une virgule.

3- L'histoire

 Là, c'est du domaine de l'inspiration. Pour trouver une histoire, la meilleure chose que je puisse conseiller c'est d'observer autour de soi. La nature est inspiratrice. D'autres fics le sont également. Bref, là, c'est une pichenette divine que l'inspiration ; très aléatoire.
  Là dessus, personnelement je suis très mauvais. J'ai des tas d'idées, que je distille un peu partout. Je pense que c'est ce qu'il ne faut pas faire. Il faut un plan, un shéma de l'histoire peut être. A mon avis, il ne faut pas partir à l'aveuglette, et s'aventurer sans rien. Mais une chose est sure, il faut être motivé, comme l'ont dit les autres post avant moi.
  Sur ce dernier point, chaque écrivain a sa technique, il n'y a pas de technique ultime ( Shadow ? qui a dit Shadow ? )

4- Choses à savoir

 Je ne devais pas conclure sur le 3 ème point car il me restait au moins une chose à aborder.

La description, précedemment on l'a conseillé. Je ne suis pas d'accord. La description, C'EST  la fiction. On décrit une histoire, c'est de la description. Il faut imaginer la scène sur laquelle on travaille, et la décrire comme si on la voyez. Parce que c'est, je pense, le meilleur moyen de captiver.
  Quant on lit quelque chose de bien, on ne lit pas, on VOIT. C'est tellement bien décrit qu'on l'imagine. Et cela, c'est magique. C'est le but de ceux qui écrivent des histoires. Faire rêver...

La vie n'est qu'un immense rêve que nous partageons tous.
Journalisée
Et pourquoi pas ?
 
 
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