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LVTPDAA : La Vie Trop Passionnante D'un Adolescent Amoureux
LVTPDAA : La Vie Trop Passionnante D'un Adolescent Amoureux
« le: Novembre 15, 2009, 03:12:02 pm »
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Bon, je me risque.
Il y a quelques années, je me suis lancé dans un essai de roman, que je n'ai toujours pas fini d'ailleurs, mais qui est très avancé. A vrai dire, il me manque un chapitre, et une bonne relecture, surtout du début. Mais mon style d'écriture n'est pas très bon, j'essaie de m'appliquer, mais il n'est pas terrible. Comme j'ai vu que beaucoup de personnes sur le forum écrivaient des Fanfics de qualité, j'espère trouver des bonnes âmes charitables qui me feront des remarques et m'aideront à améliorer mon style.
Donc surtout, n'hésitez pas sur les commentaires, j'accepte toutes les remarques, du moment qu'elles sont constructives.


LVTDAA: LA VIE TROP PASSIONNANTE D'UN ADOLESCENT AMOUREUX

SAISON I : COMMENCEMENT

EPISODE 1
Présentation

    Cette histoire commence en 1998, en novembre. Anthony est alors en classe de 5ème, dans un collège de la région parisienne. Il se sentait seul. Depuis peu, il s'était fâché avec son meilleur ami Jabrane, et il se retrouvait encore plus seul. Son autre ami, Fabien, traînait plus souvent avec la "Bande à Germain " qu'avec lui. La "Bande à Germain" c'était ce groupe de garçons qui s'amusaient en se défoulant sur les plus faibles, et qu'Anthony détestait : et pour cause, depuis son arrivée au collège, il en était le souffre douleur. Faible, il l'était, et ça, tout le monde l'avait bien remarqué. De plus, à cause de sa réputation, il n'avait que  très peu d'amis, donc il était une cible facile pour les groupes de racailles, puisqu'il n'avait personne pour l'aider. Au moins la moitié des élèves du collège le connaissait, rien que de réputation. Et pas seulement les élèves, mais aussi les surveillants, les pions comme on les appelle au collège. En fait, le fait même de persécuter ce genre d'élèves était bien vu de manière générale au collège : ils sont fait pour ça, pourquoi ne pas en profiter ? Ses plus grands bourreaux constituaient la "Bande à Germain". Combien étaient-ils ? Il y avait tout d'abord Nicolas, le petit gymnaste, très apprécié des filles en général, puis Alexis et Christophe, qui l’accompagnaient la plupart du temps. Celui qu’Anthony considérait comme étant le chef de la bande, s’appelait Germain. Il était plus jeune que lui d'un an, mais qui se sentait plus intelligent parce qu'il avait sauté deux classes au cours des années de primaire. Enfin, le dernier, dont Anthony n’a jamais su le prénom, était le plus âgé de la bande, et il suivait Germain comme son chien. Pour Anthony, il était "le petit ami de Germain", faute d'autre désignation. Cette expression avait été trouvée quelque temps auparavant par son ami Jabrane. Mais désormais, ils ne se parlaient plus, à cause d'une réflexion d'Anthony que son ami avait mal prise. Il faut dire que Jabrane, bien que très bon ami d'Anthony depuis l'année précédente, était de nature emportée et surtout très susceptible.
    C'était à la rentrée des vacances de la Toussaint que Anthony avait fait cette réflexion, et désormais, quelques jours plus tard, il se retrouvait seul, à chercher une place pour s'installer à la cantine.

EPISODE 2
Premier contact

    Il était 13 heures et quelques, Anthony errait entre les réfectoires de la can-tine. Il cherchait une place où s'asseoir pour manger, avec des personnes qu'il ne connaissait pas, et surtout qui ne le connaissaient pas, pour pouvoir manger quelque chose. A la cantine, la nourriture était souvent proche de l'immangeable, mais, le pire, c'est que souvent, Anthony ne pouvait même pas y goûter, car il se retrouvait en bout de table, et lorsque le plat lui arrivait, il était vide. Il chercha donc une place dans le réfectoire des 3ème, ayant ainsi plus de chance de tomber à une table où il serait tranquille pour manger. Anthony scruta des yeux le réfectoire à la recherche d'une place. Il vit deux tables où il y avait une place libre (en fait, ce n'était pas la place vide qu'il avait repéré en premier, mais deux jolies filles qui étaient à chacune de ces tables). Il hésita, puis se dirigea vers la première, et s'adressa au jeune garçon assis du coté de l'allée pour savoir si il y avait un place de libre pour lui. Le garçon lui désigna la place libre, à coté de la jeune fille qu’Anthony avait remarquée quelques minutes auparavant. Il s'installa donc à cette place. La table était presque pleine, il y avait 4 filles et 3 garçons (dont Anthony). Timide, ce dernier osait à peine demander le plat, ou l'eau. Il restait seul dans son coin, n'adressant la parole à personne. Ce fut une fille qui la première lui adressa la parole. Elle lui demanda son nom, puis en quelle classe il était. Lorsqu'il répondit qu'il était en 5ème, les filles furent étonnées, comme si elles avaient cru qu'il était plus vieux. Puis la discussion s'installa, il fit connaissance avec les quatre filles qui l'entouraient. La première qui lui avait adressé la parole s'appelait Sophie, elle était brune, et assez grande pour une fille. La seconde s'appelait Barbara, elle était blonde, aux yeux bleus, et portait des lunettes, comme Anthony. La troisième s'appelait Jeanne, elle était brune et elle avait des origines asiatiques. Enfin la dernière, celle à côté de laquelle Anthony était assis, avait des cheveux blonds châtains et de magnifiques yeux bleus. Anthony la trouvait très belle, mais jamais il n'aurait osé le lui dire. Elles avaient toutes les quatre un an de plus que lui, et elles étaient par conséquent en 4ème. Quant aux deux garçons, l'un s'appelait Alexandre, il était grand et blond, l'autre s'appelait Michael, il était plus trapu, même légèrement enveloppé. Ils étaient eux aussi plus âgés qu'Anthony.
    Le repas se passa donc très bien ce jour là pour Anthony, il put manger correctement. Mais au fond de lui, il ressentait une sensation étrange, qu'il n'avait jamais ressentit auparavant, sans doute à cause de la présence à coté de lui de la jolie jeune fille. Lorsqu'il la regardait, il sentait son cœur battre comme il n'avait jamais battu auparavant. Etait-il amoureux ?  Il ne le savait pas. Serait-ce ça, un coup de foudre ? Probablement, mais pour le moment, Anthony n'y pensait pas. Il se contentait de rester le plus discret possible, et s'il venait à parler, il s'efforçait d'être le plus poli et le plus aimable possible. Il sentait bien qu'il devait se montrer sous son meilleur jour s'il voulait avoir une chance de rester à cette table où il se sentait si bien, où personne ne le connaissait et n'avait de préjugés sur lui. Malheureusement pour lui, la fin du repas arriva trop vite. Lorsqu'il se leva de la table, il remercia les personnes qui l'avaient accepté, puis il s'en alla.
    Le jour suivant, Anthony arriva dans le réfectoire, à la même heure, et se dirigea une fois de plus vers le grand réfectoire, et vit qu'il y avait une nouvelle fois de la place où il avait mangé la veille. Mais il n'osa pas aller demander. Il resta là, devant le réfectoire, avec quelques autres élèves aussi paumés que lui. Il n'attendit pas longtemps, car deux minutes à peine après son arrivée dans le réfectoire, les filles de la table le virent, et l'une d'elles vint le chercher. Et pas n'importe laquelle : c'était celle à coté de laquelle était assis Anthony la veille. Elle se leva, puis se dirigea vers lui, et lui demanda s'il avait une table. Il répondit que non, la jeune fille l'invita à la suivre, et il se retrouva une fois de plus à coté d'elle pour le repas.
    " Elle est gentille, et à la fois si belle." Se disait-il au fond de lui. Il commençait vraiment à ressentir des sentiments forts pour elle. Mais il préférait garder ça pour lui, il ne voulait pas s'attirer des ennuis. Toujours aussi timide, il se montra très discret, il répondait aux questions qu'on lui posait, il se rendait utile quand on lui demandait, il faisait tout pour être apprécié. Vers la fin du repas, elle lui adressa la parole :
-   Tu n'as pas de table où manger le midi d'habitude ? lui demanda-t-elle.
-   Non, je n'ai pas de table. Répondit-il.
-   Alors tu n'as qu’à rester ici, on a toujours une place vide.
    Anthony était heureux : elle lui demandait de rester à la table. Il accepta et la remercia. Et comme le repas se finissait, il débarrassa sa table, l'aida même à débarrasser la sienne, puis il s'en alla.
    Le jour suivant, pourtant, lorsqu'il arriva au réfectoire, il n'osa pas s'installer directement à la table. Quand il arriva, les autres étaient déjà installés. Il s'approcha de la table et demanda s'il pouvait s'installer. Et elle lui répondit :
-   Bien sûr. Tu n'as pas besoin de demander.




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Sephyra n'est pas plate !

Et si tu veux vérifier, demande Dieu au 8 200 200 !
 
 
Re : LVTPDAA : La Vie Trop Passionnante D'un Adolescent Amoureux
« Répondre #1 le: Novembre 15, 2009, 04:25:38 pm »
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  • Donfy
Il y a pas mal de répétitions. Germain par-ci, Bande par-là, tables, place...
Non, en fait, je dirais que le plus gros défaut de ton texte, c'est qu'il manque de profondeur. Tu vois, quand je lis, c'est comme si je lisais quelque chose de fade, de froid. Sans âme. Juste des mots emboîtés les un avec les autres pour former des phrases. Et c'est tout.
Ce n'est pas pour te décourager, au contraire ! Mais il faut que tu images ce que je dis =)
Ce qu'il manque à ton texte c'est une âme. On dirait que tu as écris ça à la va-vite, même que tu n'aimais pas ce que tu as écris, que tu étais forcé. C'était peut-être difficile, aussi. Ou bien ça faisait remonter des souvenirs pas très commodes. Écrire en "je" n'est pas souvent facile.
Donc voilà. Donne une conscience à ton texte. Donne-lui une âme, une existence. Si ce sont des mauvais sentiments qui habitent ton "je" quand tu écris, fait tout pour souligner cette mauvaise ambiance. Là ton récit est juste... Impersonnel. J'ai du mal à m'identifier à "je".

Bon, c'est tout ce que je peux dire, c'était assez court. Puisque ce n'est que le début, peut-être que le défaut s'efface plus tard dans le texte ! En tout cas l'ortho est assez bonne aussi, j'ai pas vu de fautes flagrantes. Bref, je suis curieux de lire la suite, voir si tu vas arriver à comprendre ce que j'ai voulu te dire =)
En tout cas bon courage !

PS : J'me suis gouré, c'est pas écris en "je", mais en "il". Pourtant j'avais vraiment l'impression après la lecture d'avoir lu du "je" ._.
Drôle d'impression...
« Dernière édition: Novembre 15, 2009, 05:03:57 pm par Blackdoom »
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Donf : Vous êtes folles.
Rekkua : Je me demande ce que ça peut être, d'être folle, quand c'est toi qui qualifie la personne...

Niark! :] :
*ND ça veut dire glauque en fait? ok
Niark! :] :
*"putain ce château il est ND o_o
 
 
Re : LVTPDAA : La Vie Trop Passionnante D'un Adolescent Amoureux
« Répondre #2 le: Novembre 15, 2009, 04:38:48 pm »
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Oh mon premier commentaire.
Bon tout d'abord, je te remercie pour ces critiques. Je sais que ce début n'est pas très glorieux, et j'ai beaucoup de mal à le formuler comme je le souhaiterais, mais je vais essayer de l'améliorer, et de corriger ça par la suite. Enfin, comme je l'ai dis en introduction, 99% de l'histoire sont déjà écrit, mais il faut que j'améliore le style.
Je vais essayez de corriger ça au fur et à mesure (mais ça ne se verra pas forcément tout de suite).
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Sephyra n'est pas plate !

Et si tu veux vérifier, demande Dieu au 8 200 200 !
 
 
Re : LVTPDAA : La Vie Trop Passionnante D'un Adolescent Amoureux
« Répondre #3 le: Novembre 15, 2009, 06:16:02 pm »
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  • Attention : risque de chute de pavé !
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Et ton deuxième commentaire, maintenant, si personne ne passe avant moi!

Ca m'embête parce que Blackdoom a déjà relevé certains détails qui allaient pas... Mais y en a d'autres! Premièrement, ton personnage, je me demande si c'est un simple personnage, et pas un self-insert... Il s'appelle Anthony, oh, quel hasard! Il est en 5e en 1998 et il est dans la région parisienne. Et du coup, pendant toute ma lecture, je me suis demandée si tout ça, c'était du vécu, et si ce n'était pas le cas, qu'elle était la part qui appartient à ta vie.
Autre détail qui fait penser à un self-insert, c'est que tu ne décris rien. Pas le perso principal (euh toi?), ni les lieux, un peu comme si pour toi ils étaient tellement évidents que c'était inutile de les dépeindre. Et c'est d'ailleurs ce qui accorde un défaut à cette nouvelle histoire. On ne s'est rien de ce à quoi ressemble les choses et les gens. Sauf quelques personnes, vu que tu leur donnes une couleur de cheveux et de yeux...
Comme l'a dit Donf, tout va très vite... Trop vite! Tu as à peine posé quelques morceaux que l'on a déjà l'impression que tu abordes le thème important de l'histoire (que l'on déduit en lisant le titre du topic) en faisant craquer le perso dès le début pour une fille.
Comme l'a dit Donf (bis), on a aussi l'impression que si l'enchaînement est aussi rapide, c'est parce que le début ne t'intéresse pas et que tu veux très vite passer à l'intrigue pour pouvoir causer de ce qui te plait. En l'ocurrence, je suppose que la suite parlera des relations entre le perso et la fille, et des sentiments qui en découleront... P'tet que j'ai tort, mais pour l'impression, on a l'impression que c'est ce qui va se passer.
Ceci dit, ton histoire a deux points forts. L'orthographe. J'pense que si je veux trouver des fautes, je dois les chercher, car en abordant un rythme de lecture normale (celui qui me permet de m'immerger dans un scénario), je n'ai rien détecté (sinon ça m'aurait arrêté en pleine lecture, et à partir de là, mon rythme aurait considérablement diminué en faveur d'une recherche d'autres fautes).
Et puis y a la mise en page, agréable à l'oeil. Des paragraphes, des titres mis en valeurs... Et d'ailleurs, ce dernier point fait rendre compte d'un dernier point, négatif. Par cette mise en page, on voit immédiatement que tes épisodes (pourquoi épisodes et non chapitres?) sont très courts. Je doûte que ton texte fasse lourd sous word. A vue de nez, je juge qu'il doit faire deux pages incomplètes. Ce qui fait que tes... épisodes font moins d'une page. Ce qui n'est pas beaucoup. A la limite, imbrique tes épisodes les uns dans les autres pour en faire moins, mais plus longs.
Hum, j'vais essayer de te donner quelques conseils concernant ce que tu as écrit, pour bien que tu vois ce qui ne va pas. J'm'en vais donc faire de ce pas une relecture, lente cette fois (du coup ça me confirmera si oui ou non y a des fautes :p).
On va commence par le titre!

Citation
LVTDAA: LA VIE TROP PASSIONNANTE D'UN ADOLESCENT AMOUREUX
En lisant ça, on pense que l'histoire sera en fait une parodie, ou en tout cas un texte humoristique. Pour l'instant, ce n'est pas le cas. Alors la seconde impression que j'ai concernant à ce choix de titre, c'est qu'il y a là de l'ironie, comme pour banaliser le scénario, afin qu'on ne prenne pas ce que tu fais trop au sérieux. Ou comme si par là tu te rabaissais pour dire "c'est de la merde, mais c'est normal, c'est de la romance!".

Et maintenant, décorticage du texte, les autres titres me paraissent figuratifs donc je n'ai aucun commentaire à faire sur eux.

Citation
Cette histoire commence en 1998, en novembre. Anthony est alors en classe de 5ème, dans un collège de la région parisienne. Il se sentait seul.
Les deux premières phrases semblent être liées, mais dès la troisième, on sent que tu passes à autre chose. Tu es allé trop vite. Tu aurais dû décrire le perso (euh, toi-même? je sais pas à quoi tu ressemblais à cette époque :p), tu aurais pu nommer le collège (quitte à inventer un nom si tu veux pas mettre celui de ton collège, comme on pourrait penser que tu l'aurais fait), et tu aurais dû décrire l'architecture de l'établissement (ou tout du moins la structure, pour qu'on se représente où sont les bâtiments de langue, de sciences, etc... pour l'instant j'imagine mon propre collège à la place, faute de mieux).

Citation
Depuis peu, il s'était fâché avec son meilleur ami Jabrane, et il se retrouvait encore plus seul.
fâché à propos de quoi?

Ta description qui suit concernant la situation du perso principal dans le collège est bonne, par contre. Et au passage, j'ai trouvé une faute d'accord :p Ah, et puis aussi, t'aurais dû expliquer qui étaient Fabien et Jabrane.

Citation
La "Bande à Germain" c'était ce groupe de garçons qui s'amusaient en se défoulant sur les plus faibles
qui s'amusait ^^ Ca s'accorde avec groupe, et non garçons.

Citation
De plus, à cause de sa réputation, il n'avait que  très peu d'amis
Réputation? Laquelle? Celle de pas être aimé par la bande? Celle d'être un intello (ou un fayot, y en a qui considère cela comme synonyme)? Ou l'inverse (bien que je pense pas que ce soit le cas ici)? Celle d'être un mec bizarre? Celle de pas bien se fringuer? Celle d'avoir un hygiène dégueux? Celle d'être simplement sans amis? Ou celle d'avoir un caractère merdique?

Citation
En fait, le fait même de persécuter ce genre d'élèves était bien vu de manière générale au collège : ils sont fait pour ça, pourquoi ne pas en profiter ?
Ca j'veux bien le croire!

Citation
Il était plus jeune que lui d'un an, mais qui se sentait plus intelligent parce qu'il avait sauté deux classes au cours des années de primaire.
D'un an. Donc même en ayant sauté une classe, il a trouvé le temps de redoubler.
Ceci dit, je vais pointer une formulation mal faite. "mais qui se sentait plus intelligent" pourrait être plus léger si on écrivait à la place "mais il se sentait plus intelligent". Faut pas trop abuser des "que", "qui" et tous ces trucs comme le fait le Jonhy Halliday des Guignols :p

Citation
Enfin, le dernier, dont Anthony n’a jamais su le prénom, était le plus âgé de la bande, et il suivait Germain comme son chien.
T'as pas besoin de mettre "son" à la fin, surtout qu'on commence par se demander à qui est le "son". Germain est-il le chien de Monsieur-pas-de-nom où est-ce l'inverse? M'enfin, on finit par déduire ça, mais la construction porte à confusion (ah oui, je suis chiante sur ces petits détails... Et en plus quand c'est à moi d'écrire, j'fais comme toi :D)

Citation
Pour Anthony, il était "le petit ami de Germain", faute d'autre désignation.
Ouch... Si ça c'est pas de la rancoeur :]

Citation
Mais désormais, ils ne se parlaient plus, à cause d'une réflexion d'Anthony que son ami avait mal prise. Il faut dire que Jabrane, bien que très bon ami d'Anthony depuis l'année précédente, était de nature emportée et surtout très susceptible.
Bah voilà, on l'a l'explication! Mais il aurait été mieux de la mettre avant, quand tu as commencé à parler de la brouille!

Citation
Anthony errait entre les réfectoires de la can-tine.
Oh! Un trait d'union impromptu s'est infiltré dans l'histoire x_x

Citation
Il cherchait une place où s'asseoir pour manger, avec des personnes qu'il ne connaissait pas, et surtout qui ne le connaissaient pas, pour pouvoir manger quelque chose.
En lisant ça, on en déduit que d'habitude les voisins de table piochent dans l'assiette d'Anthony. Et pourtant par la suite, on comprend que ta cantine s'appelle cantine parce que c'est pas un self >.> Alors qu'on appelle parfois self par cantine par abus de langage.

Citation
Anthony ne pouvait même pas y goûter, car il se retrouvait en bout de table, et lorsque le plat lui arrivait, il était vide.
Et c'est là qu'on comprend que c'est pas un self <.< Donc... Un description de la cantine et de son fonctionnement n'aurait pas été de refus. Pourquoi pas de son ambiance aussi, genre "c'est bruyant, c'est sâle, ça pue, et y a la bande à ducon qui squatte la table du milieu, celle des racailles kwa!".

Citation
Il chercha donc une place dans le réfectoire des 3ème
Là, on se demande si y a en fait 5 réfectoires (un pour les profs, et un pour chaque niveau), et donc que le perso squatte le réfectoire réservé aux 3èmes, ou si il cherche des 3èmes dans le réfectoire. Bref, formulation un peu mal fichue.

Citation
ayant ainsi plus de chance de tomber à une table où il serait tranquille pour manger.
Faute d'accord. "Chances" et non "chance".

Citation
Il vit deux tables où il y avait une place libre (en fait, ce n'était pas la place vide qu'il avait repéré en premier, mais deux jolies filles qui étaient à chacune de ces tables).
Précoce... En 5e il fantasme déjà sur les filles de 3e o.o

Citation
Il hésita, puis se dirigea vers la première, et s'adressa au jeune garçon assis du coté de l'allée pour savoir si il y avait un place de libre pour lui. Le garçon lui désigna la place libre
Répétition, répétitioooooooon >_< Cherche un synonyme, c'pas beau les répétitions.

Citation
à coté de la jeune fille qu’Anthony avait remarquée quelques minutes auparavant.
Sauf qu'auparavant, t'avais dit qu'il avait repéré deux filles, pas une :p

Citation
Il s'installa donc à cette place.
Réutilisation du mot place, triple-répétition donc.

Citation
il y avait 4 filles et 3 garçons (dont Anthony).
Histoire d'emmerder le monde, il est mieux vu d'écrire les nombres en lettres.

Citation
La première qui lui avait adressé la parole s'appelait Sophie, elle était brune, et assez grande pour une fille. La seconde s'appelait Barbara, elle était blonde, aux yeux bleus, et portait des lunettes, comme Anthony. La troisième s'appelait Jeanne, elle était brune et elle avait des origines asiatiques. Enfin la dernière, celle à côté de laquelle Anthony était assis, avait des cheveux blonds châtains et de magnifiques yeux bleus. Anthony la trouvait très belle, mais jamais il n'aurait osé le lui dire. Elles avaient toutes les quatre un an de plus que lui, et elles étaient par conséquent en 4ème.
Description trop courte. Pour l'instant, des filles, on ne connait que quelques spécifités physiques. Comment s'habillent-elles? A quel degré l'achnée les atteint-elles? Quels sont les préjugés à avoir sur les persos (genre "celle-là à l'air d'une pouffe, vu son rire")? Et euh... Blond châtain, c'quoi ça o_o un blond plus foncé, ou un châtain clair?

Citation
Quant aux deux garçons, l'un s'appelait Alexandre, il était grand et blond, l'autre s'appelait Michael, il était plus trapu, même légèrement enveloppé. Ils étaient eux aussi plus âgés qu'Anthony.
Même remarque que pour les filles, et même tu les sautes encore plus (pas de sous-entendus, nan nan) niveau description... Ce qui laisse présager que le perso en a rien à foutre d'eux et que ce qui l'intéresse, ce sont les filles :p Mais c'est p'tet vraiment le cas ^^ Et dans ce cas-là, faut le dire, avec un truc du genre "il ne s'attarda pas vraiment sur les deux garçons, ayant plus d'affinité (note de moi: enfin j'sais pas!) avec la gente féminine".

Citation
Mais au fond de lui, il ressentait une sensation étrange, qu'il n'avait jamais ressentit auparavant
ressentie, pas ressentit :] Oui les participe-passé, c'est chiant.

Citation
Probablement, mais pour le moment, Anthony n'y pensait pas.
Ah ouais? Pourtant, à voir les phrases qui précédaient on pourrait penser que si! Contradiction, donc.

Citation
où personne ne le connaissait et n'avait de préjugés sur lui. Malheureusement pour lui, la fin du repas arriva trop vite.
Répétition du "lui". A la limite, tu peux mettre seulement "malheureusement" à la place de "malheureusement pour lui", c'est moins lourd.

Citation
Le jour suivant, Anthony arriva dans le réfectoire, à la même heure, et se dirigea une fois de plus vers le grand réfectoire
Gneh? Le grand réfectoire? Y a un p'tit et un grand réfectoire? (et au passage, répétition :o)

Citation
Il resta là, devant le réfectoire
Pitié, un synonyme x_x

Citation
Il n'attendit pas longtemps, car deux minutes à peine après son arrivée dans le réfectoire, les filles de la table le virent, et l'une d'elles vint le chercher.
La classe *o*

Citation
Et pas n'importe laquelle : c'était celle à coté de laquelle était assis Anthony la veille. Elle se leva, puis se dirigea vers lui, et lui demanda s'il avait une table. Il répondit que non, la jeune fille l'invita à la suivre, et il se retrouva une fois de plus à coté d'elle pour le repas.

Pourquoi tu l'appelles encore la fille, alors qu'on connaît son nom? *remonte un peu dans l'histoire* Ah nan, on connaît pas son nom. C'est bizarre d'ailleurs. On connait le nom des trois autres, mais celui de cette fille?



Ca s'enchaîne vraiment, vraiment trop vite. Et les cours dans tout ça? Vu que la scène se déroule dans un collège, j'aurais bien aimé être au courant des profs du perso principal, de comment il se débrouille. Et la famille? Et la maison? Il prend le bus ou pas? Il a des loisirs en dehors des cours? Ca fait pas mal de chose que l'on ne connait pas...

Et vouala, maintenant tu vois que je suis pas si grosse comparée à mes pavés >_< J'espère que j't'ai pas trop assomé ^.^ Ah, et j'espère que mon message t'auras pas découragé, car malgré les apparences, je veux lire la suite, même si pour l'instant c'est pas tout à fait passionnant. J'espère au contraire que les remarques que j'ai faites serviront à t'améliorer. Bonne chance pour la suite!
Journalisée


L'héritier:
3e partie en cours d'écriture
 
 
Re : LVTPDAA : La Vie Trop Passionnante D'un Adolescent Amoureux
« Répondre #4 le: Novembre 15, 2009, 07:02:59 pm »
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*se relève du gros pavé rekkuesque qui vient de lui tomber dessus !*

Tu me fais l'honneur d'un de tes célèbres pavés, j'en suis flatté. Merci beaucoup, tu as mis beaucoup de commentaires très utiles, je sens que je vais beaucoup progresser si tu fais ça pour chaque chapitre ! (Il y en a 45, alors accroche toi... et plus ça va, plus ils sont long...)

Bon maintenant, je vais te répondre un peu :

En ce qui concerne le titre, c'est vrai que le passage présenté ici n'est pas très représentatif, mais je pense que par la suite, tu comprendras pourquoi j'ai choisis ce titre (si tu as le courage de lire la suite). Pour te donner une idée, ça aurait pu être pire, le premier titre de l'histoire était "Amour, Déprime et Lycée"...

Citation
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La "Bande à Germain" c'était ce groupe de garçons qui s'amusaient en se défoulant sur les plus faibles
qui s'amusait ^^ Ca s'accorde avec groupe, et non garçons.
J'aurais plutôt dis que ce sont les garçons qui s'amusent, c'est pour ça que j'ai accordé avec garçons, enfin je peux me tromper.

Citation
Réputation? Laquelle? Celle de pas être aimé par la bande? Celle d'être un intello (ou un fayot, y en a qui considère cela comme synonyme)? Ou l'inverse (bien que je pense pas que ce soit le cas ici)? Celle d'être un mec bizarre? Celle de pas bien se fringuer? Celle d'avoir un hygiène dégueux? Celle d'être simplement sans amis? Ou celle d'avoir un caractère merdique?
Euh, c'est des remarques personnelles ça ? (caractère merdique...)

Citation
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Il était plus jeune que lui d'un an, mais qui se sentait plus intelligent parce qu'il avait sauté deux classes au cours des années de primaire.
D'un an. Donc même en ayant sauté une classe, il a trouvé le temps de redoubler.
En fait non, mais j'ai mal expliqué, j'ai omis de préciser qu'il était en 4ème...

Citation
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Anthony errait entre les réfectoires de la can-tine.
Oh! Un trait d'union impromptu s'est infiltré dans l'histoire x_x
Copier/Coller de Word, petite erreur qui m'a échappée ! Merci.

Citation
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à coté de la jeune fille qu’Anthony avait remarquée quelques minutes auparavant.
Sauf qu'auparavant, t'avais dit qu'il avait repéré deux filles, pas une :p
Deux, à deux tables différentes.
Citation
Il hésita, puis se dirigea vers la première,
Bon d'accord, c'est pas clair...

Citation
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Mais au fond de lui, il ressentait une sensation étrange, qu'il n'avait jamais ressentit auparavant
ressentie, pas ressentit :] Oui les participe-passé, c'est chiant.
Arf il m'avait échappé celui-là. En général, je ne me plante pas trop là dessus.

Citation
Citation
Il n'attendit pas longtemps, car deux minutes à peine après son arrivée dans le réfectoire, les filles de la table le virent, et l'une d'elles vint le chercher.
La classe *o*
Et oui, déjà à cette époque...  Wink

Citation
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Et pas n'importe laquelle : c'était celle à coté de laquelle était assis Anthony la veille. Elle se leva, puis se dirigea vers lui, et lui demanda s'il avait une table. Il répondit que non, la jeune fille l'invita à la suivre, et il se retrouva une fois de plus à coté d'elle pour le repas.
Pourquoi tu l'appelles encore la fille, alors qu'on connaît son nom? *remonte un peu dans l'histoire* Ah nan, on connaît pas son nom. C'est bizarre d'ailleurs. On connait le nom des trois autres, mais celui de cette fille?
Ben non, on ne connait pas son prénom, c'est comme ça. Il y a une raison, mais tu verras plus tard. (En fait elle n'existe pas, c'est un fantôme, elle est morte depuis des années.... Non je déconne !)

Bon en tout cas, je vais tenir compte de tes remarques, et celles de Donf pour remettre ça en meilleur état.
Je pense que je vais fonctionner de la manière suivante : Je poste un ou deux "Episodes", j'attends les commentaires, je corrige, et je poste la version corrigée et la suite en même temps.

Tiens, autre remarque d'ailleurs : Pourquoi "épisodes" et non pas "chapitres" ? En fait, le but ici était un peu de faire un genre de Sitcom, du type Les feux de l'Amour. D'où les "Saisons" et "Episodes". Je sais, c'est bizarre, mais c'est comme ça ::p:


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Re : LVTPDAA : La Vie Trop Passionnante D'un Adolescent Amoureux
« Répondre #5 le: Novembre 21, 2009, 06:12:10 pm »
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Bon, j'ai commencé la réécriture des premiers chapitres, mais pour le moment, je vais poster juste les épisodes qui suivent, en espérant avoir des critiques comme sur les premiers pour pouvoir les réécrire en mieux. J'espère que vous n'allez pas les trouver trop insupportables, la première saison est assez *chiante*, parce que très mal écrite (en vrai, elle est intéressante hein :p), mais je vous promets que la suite est mieux :D

EPISODE 3
Révélations

   Anthony commençait à faire un peu plus connaissance avec les filles de la table, et jour après jour, il se sentait de moins en moins gêné, et il commençait à discuter avec elles. Parmi les discussions, il apprit entre autre que les filles avaient choisis comme seconde langue allemand, alors qu'Anthony pensait prendre espagnol. Comme lui elles faisaient du latin, sauf Jeanne, et elles avaient la même prof que lui. Parfois il se sentait gêné, lorsque les discussions s'orientaient sur lui, et en particulier sur le genre de filles qu'il aimait bien, sujet souvent lancé par Sophie. Une fois, on lui fit croire qu'une fille qu'il ne connaissait pas voulait sortir avec lui. Mais il n'y crut pas, et de toute façon même si ce fut vrai, cela ne l'intéressait pas. Il en aimait déjà une, et pour lui les autres ne comptaient pas. Cette fille, c'était bien évidemment celle qui se trouvait souvent à sa gauche à table, mais il n'osait pas en parler, ni même sous-entendre quoi que ce soit. A son sujet, il apprit tout d'abord que contrairement à ce qu'il pensait, elle ne sortait pas avec Alexandre, le grand garçon blond de la table. D'ailleurs cette idée avait fait l'objet d'une bonne rigolade, tellement elle paraissait absurde pour les autres personnes de la table. Mais ce ne fut pas tout ce qu'il apprit au sujet de la jeune fille. Il apprit une chose importante pour une éventuelle invitation à sortir avec lui : son plat préféré était la choucroute. Anthony n'était pas spécialement friand de ce plat, il en mangeait à l'occasion mais sans plus. Les filles lui posaient aussi beaucoup de question sur lui, elles semblaient très curieuses, il y répondait volontiers, mais il y avait cependant certains côté qu'il préférait cacher. Cependant, il fut obligé de dévoiler un de ses secrets, qui, contrairement à ce qu'il pensait, le fit monter dans l'estime des filles.
   Anthony mangeait à la table depuis plus d'un mois lorsque ceci se produisit. C'était un jour comme les autres, sans doute un mardi, Anthony était arrivé le premier à la table, et comme de coutume lorsqu'il était le premier, il mit les couverts pour manger. Les serveurs de la cantine étaient en effet trop fainéants pour préparer la table, ils se contentaient de poser les couverts en bout de table. Une fois la table mise, Anthony s'installa à la place qui était désormais sienne, et, en attendant le reste de la table, il sortit la feuille sur laquelle il avait commencé à rédiger quelques vers durant le cours précédent. Le thème choisi par Anthony cette fois-ci était la nuit. C'était le titre du poème. Depuis 3 ans, Anthony écrivait des poèmes. Ce n'était pas quelque chose d'extraordinaire, mais il aimait faire ça, quand il avait de l'inspiration. Ses poèmes n'étaient pas fameux, mais pour son âge, on considérait souvent qu'ils étaient bons, ce qui l'encourageait à continuer. Les deux plus récents avaient pour thème principal l'amour, mais vu de deux manières différentes. Le premier, "L'amour est un fléau", présentait l'amour comme une chose mauvaise, une maladie. L'idée de ce poème n'était pas de lui, mais de son copain Jabrane, qui lui avait donné ce titre, vers la fin de l'année précédente, à l'époque où ils se parlaient encore. L'autre ne datait que du début de cette année, Anthony l'avait rédigé comme ça sans raison précise. Il s'appelait "Mon cœur s'en va" et s'adressait à une fille qui aurait fait chavirer son cœur. A l'époque où il l'avait écrit, Anthony ne savait pas à qui il adressait ce poème, maintenant, il le savait. Ce nouveau poème, "La nuit", devait montrer le côté romantique de la nuit, en l'opposant au jour. Anthony avait presque finit d'écrire lorsque les filles arrivèrent à la table. Elles s'installèrent, et ce fut Sophie la première qui remarqua ce qu’Anthony faisait. Elle insista pour qu'il montre la feuille, et elle lut. Elle allait la passer à Barbara lorsqu'elle remarqua qu'il y avait un autre poème au verso. Elle le lut, le fit lire aux autres filles et elle demanda :
-   C'est toi qui les as écrits ?
   Il répondit que oui, mais que celui au recto n'était pas fini, qu'il était en train de l'écrire. Le problème d'Anthony c'était qu'il écrivait très mal, et certains mots se transformaient à la lecture, et le poème perdait tout son sens. Par exemple, la phrase "Ô nuit, don du ciel " fut lu "Ô nuit, dan du ciel", ce qui porta à confusion sur le sens mais aussi sur l'orthographe. Anthony se sentait très gêné, surtout en ce qui concernait le poème "Mon cœur s'en va" qui s'adressait à une fille. Naturellement, la question fatale arriva :
-   C'est qui la fille ? demanda l'une de filles.
-   Quelle fille ? demanda Anthony
-   Celle dont tu parles dans ton poème ? répondit-elle
-   Euh… hésita-t-il, c'est personne. C'était une fille de mon imagination.
   La réponse parut satisfaire puisque personne n'insista. Finalement, ses poèmes faisaient bon effet devant les filles. Elles lui demandèrent s'il en avait d'autre, et elles voulurent les voir. Mais il ne put les montrer car il ne les avait pas avec lui. Après le repas, Sophie vint lui parler en tête-à-tête. Anthony était dans la cour de récréation, seul, et il finissait son poème. Sophie l'aida d'abord un peu à finir, puis elle lui demanda si l'autre poème était réellement destiné à une fille imaginaire. Anthony répondit que lorsqu'il l'avait écrit, c'était le cas, mais que désormais, il s'adressait à une fille. Elle demanda qui était cette fille, si elle la connaissait. Elle promit de garder le secret. C'est ainsi qu'Anthony avoua son amour à l'une des proches copines de celle qu'il aimait.

EPISODE 4
Amour

   Les vacances de Noël approchaient. Anthony était heureux, tout allait bien. Il s'était réconcilié avec son ami Jabrane, et à la table tout allait pour le mieux, même s'il ne se sentait pas à l'aise à cause de Sophie, qui connaissait son secret. Allait-elle en parler ? Pour le moment, elle n'avait rien dit, mais ses allusions de plus en plus fréquentes faisaient craindre à Anthony un éventuel débordement. Elle essayait de l'aider à faire sa déclaration, mais il n'y arrivait pas. Lorsque la question du type de fille d'Anthony se posait, elle s'amusait tout bêtement à décrire celle qu'il aimait, et qui se trouvait à coté de lui. Parfois même, elle faisait des allusions très précises, ou encore la prenait comme exemple. Dans ce genre de situation, Anthony ne savait trop quoi faire: il ne pouvait pas esquiver la question, cela aurait paru louche, et aurait entraîné les soupçons, mais il ne pouvait pas non plus répondre clairement que c'était le cas, ni dire que non. Il n'aurait pas osé lui mentir. Il s'en sortait généralement avec des "un peu" ou des  "peut-être". Mais cela ne convenait pas à Sophie, qui continuait à insister, afin qu'il déclare sa flamme. Mais Anthony ne se sentait pas capable de le faire. Il préférait garder ses sentiments secrets, pour le moment.  Ses sentiments, il les sentait devenir chaque jour un peu plus forts, plus il la voyait, plus belle elle était. Son sourire illuminait son visage d'une beauté rayonnante. C'était le soleil de ses jours, l'étoile de ses nuits, le clair de lune qui éclairait son chemin lorsqu'il se retrouvait seul, perdu dans le noir. Bref, il sentait au fond de lui que c'était l'amour de sa vie, et qu'il ne pourrait plus vivre sans elle. Malheureusement, il ne pouvait le lui dire, il avait peur de la blesser. Pourquoi se sentirait-elle blessée ? Il ne le savait pas, mais il ne voulait pas se risquer de la perdre.
   Même s'il était bien intégré au groupe des filles, il ne parlait que très peu. Il répondait seulement aux questions qu'on lui posait, et de temps en temps il en posait. Mais il avait peur de dire une bêtise, quelque chose qui puisse blesser celle qu'il aimait. Donc il  restait à l'écart, il écoutait les discussions et se gardait bien souvent d'y participer. C'est ainsi qu'il apprit qu'elle fêtait son anniversaire pendant les vacances de Noël, le 23 décembre. Malheureusement, il ne pourrait pas lui souhaiter, puisqu'il ne pourrait la voir ce jour là.
   Les vacances arrivèrent très vite. Anthony aimait beaucoup les vacances de Noël, parce qu'il partait souvent à la montagne pour skier, et il adorait ça. Mais cette année, il était un peu moins enthousiaste que d'habitude : en effet, la séparation de deux semaines était très longue pour lui. Sur les pistes de ski, lorsqu'il attendait ses parents, ou dans les télésièges, ses pensées se dirigeaient toutes vers elle. Parfois, il y pensait même pendant qu'il skiait, ce qui entraînait bien souvent des chutes, ou des collisions avec d'autres personnes. Il avait fini son poème sur la nuit, et il essayait d'en écrire un autre, sur elle, en la décrivant, sa beauté, son regard, son sourire, sa gentillesse, sa sensibilité, sa douceur. Mais il n'y arrivait pas. Impossible d'écrire plus de 4 ou 5 lignes. Pourquoi ? Il l'ignorait. Il y consacrait la majeure partie de son temps libre pendant ses vacances, mais à la rentrée, il n'avait toujours pas plus que 6 lignes. Il abandonna.
   A la rentrée, les choses reprirent leur cours normal. Anthony retrouva les filles à la table, et les discussions tournaient principalement autour des vacances, ce qui arrangeait Anthony. Il ne se sentait toujours pas prêt à avouer son amour, même s'il se sentait de plus en plus proche de celle qu'il aimait. Il faudrait bien un jour qu'il le lui dise, et Anthony commençait à y songer sérieusement. Mais après tout, ça ne faisait que deux mois à peine qu'ils se connaissaient. Il valait mieux attendre encore un peu. Tant qu'il pouvait la voir, lui parler, être auprès d'elle, Anthony était content. La seule chose de plus qu'il aurait souhaité aurait été de pouvoir la prendre dans ses bras, mais peu importait. Il était heureux comme ça.
   Pour lui tout allait bien. Depuis 2 mois, Anthony s'était réconcilié avec son ami Jabrane. Mais au début du mois de février, celui-ci se retrouva sans table à la cantine. Comme il y avait de la place à la table où il était installé depuis 3 mois désormais, Anthony fit venir son ami avec lui. Contrairement à Anthony lors de son arrivée, Jabrane ne se montra pas timide du tout, il parlait sans problème, librement. Naturellement, les filles se mirent à l'interroger, lui poser plein de questions auxquelles Jabrane répondait volontiers. Jabrane n'était pas comme Anthony, il n'était pas du genre à tomber amoureux. Il n'avait donc rien à cacher. Il était tellement grand que les filles crurent au début qu'il était en 3ème ou qu'il avait redoublé, ce qui n'était pas le cas. Il était grand, tout simplement. Jabrane s'entendit vite bien avec les filles, et particulièrement avec Sophie. D'ailleurs, elle lui plaisait assez, confia-t-il à son ami. Ils étaient faits pour s'entendre : ils étaient tous les deux grands, bruns, et ils n'étaient pas timides. Sophie n'était pas non plus indifférente au charme de Jabrane, mais elle ne l'avoua pas. Bref, en un mois, toutes les discussions s'étaient tournées vers le nouvel arrivant et Anthony avait de plus en plus de mal à pouvoir parler, et parfois même se retrouvait en dehors des conversations. Un jour, il expliqua à Jabrane que depuis son arrivée, il se sentait presque exclu de la table. Son ami lui répondit que s'il lui faisait de l'ombre, il préférait partir. Mais finalement Anthony retrouva sa place à la table, et Jabrane resta.
   Malgré la présence de Jabrane, Anthony continuait finalement à parler avec celle qu'il aimait. Mais un jour, les filles annoncèrent à Jabrane que celle-ci l'aimait. Anthony, qui était présent, se sentit perdu. Même si elle niait, il craignait que ce soit la vérité. Il l'aimait, et il serait triste si elle aimait son meilleur ami. Mais il fit comme si de rien n'était, il encouragea même Jabrane à accepter de sortir avec elle. Celui-ci refusa, il dit qu'elle n'était pas son genre de fille. Anthony en fut soulagé. Malgré tout, il lui restait la crainte qu'elle l'aime vraiment. Jabrane ignorait encore qu’Anthony l'aimait, et il pouvait encore changer d'avis. Anthony décida donc d'avouer à Jabrane ses sentiments pour cette fille. Ce dernier fut étonné car il ne voyait pas ce qui pouvait plaire à ce point à son ami chez la jeune fille. Il le lui demanda mais Anthony ne répondit pas. Lorsqu'il sut que la jeune fille ne plaisait pas du tout à son ami, et qu'il préférait largement Sophie, Anthony se sentit rassuré.

EPISODE 5
Premiers regrets

   La fin de l'année scolaire arrivait. Le soleil s'installait ainsi que la chaleur. Les arbres étaient en fleur, les oiseaux chantaient. La nature était heureuse, et Anthony l'était aussi. Ses résultats scolaires allaient en croissant, et dans sa classe il se faisait de plus en plus d'amis. Il se lia même d'amitié avec deux grandes racailles de sa classe, Pascal et Farid, qui lui proposèrent de l'aider si d'autres élèves venaient l'embêter.
   Au début, Anthony pensait qu'ils plaisantaient. Mais un jour, la "Bande à Germain" vint une fois de plus s'en prendre à lui. Ils s'amusèrent à jouer avec ses affaires, vidèrent son sac et l'insultèrent. Anthony s'énerva et se jeta sur l'un d'entre eux. Comme il ne savait pas se battre, Anthony griffait et mordait, comme une petite fille. Mais c'était son seul moyen de se défendre. A ce moment, toute la bande se jeta sur lui pour le frapper, et comme Anthony partait, ils lui crachèrent dessus. Anthony retenait ses larmes; il était humilié. A ce moment, il vit Pascal, entouré de quelques-uns de ses amis, qui arrivait vers lui. Il lui demanda ce qu'il s'était passé. Anthony expliqua et Pascal se dirigea vers la "Bande à Germain". Pascal avait sa réputation dans le collège, mais contrairement à Anthony, c'était une bonne réputation qui faisait de lui quelqu'un avec qui on préfère ne pas avoir de différends. Lorsqu'ils virent Pascal arrivé vers eux, Germain et ses amis comprirent qu'ils allaient avoir des ennuis et ils préférèrent prendre la fuite.
   Pascal ne fut pas le seul à prendre la défense d'Anthony. Farid aussi lui vint en aide une fois. Ce jour-là, il fut question de lui à table. Il semblait en effet qu'il plaisait à Jeanne, l'une des quatre filles. Comme Anthony était dans sa classe, les filles lui posèrent plein de question pour obtenir un maximum d'information sur le jeune homme. Farid était un redoublant, il avait donc le même âge que les filles. Comme Pascal, il avait une réputation de racaille, mais dans le fond il n'était pas méchant. La discussion portant sur les "sentiments" de Jeanne pour Farid, il fut une nouvelle fois question de ceux d'Anthony, et une fois encore Anthony du subir l'interrogatoire de Sophie sans laisser entendre quoi que ce soit sur ses sentiments.
   Comme chaque année à la même époque, le collège organisait un tournoi de football. Beaucoup de jeunes collégiens aimaient y participer, mais Anthony n'était pas trop intéressé. Les matchs se déroulaient à la récréation juste après la cantine, aux alentours de 13h30. Beaucoup de monde venait y assister. Les filles de la table venaient voir les matchs. De temps en temps, Anthony se joignait à elles, plus pour être auprès de celle qu'il aimait que pour regarder les matchs. Il commençait vraiment à songer à avouer ses sentiments, surtout qu'il se sentait de plus en plus proche d'elle au point qu'il voyait de plus en plus probable la possibilité que ses sentiments soient réciproques. Cette idée fut très vite renforcée dans la tête d'Anthony.
   Un jour où il finissait à 14h, il mangea à la cantine comme tous les midis puis il sortit directement du collège pour se diriger vers chez lui. Pour aller au collège ou rentrer chez lui, Anthony empruntait un petit chemin qui longeait le collège, du coté des terrains de football. Ce midi, lorsqu'il passa sur le chemin, il regarda en marchant les matchs qui se déroulaient quand soudain, une main levée attira son attention. C'était la fille qu'il aimait, qui l'avait vu passer et qui lui adressait un signe de la main auquel il répondit. Anthony se sentait joyeux. Elle l'avait vu, elle lui avait fait un signe. Certes, cela ne voulait rien dire de particulier, mais Anthony interpréta cela comme une preuve des sentiments de la jeune fille pour lui. Il était désormais décidé à avouer ses sentiments.
   Malheureusement pour Anthony, la fin de l'année approchait très vite. De plus Anthony était terriblement timide, à tel point que chaque fois qu'il se retrouvait près d'elle, et qu'il pensait avouer ses sentiments, son cœur se mettait à battre fort, et ses membres refusaient de bouger. Il pensa alors qu'il pouvait toujours demander de l'aide auprès de Jabrane. Mais ce n'était pas à lui de le faire. Son ami lui dit juste qu'il devrait demander à Sophie, car son aide serait plus appropriée. Il avait raison. Sophie était une de ses meilleures amies, elle aurait donc plus de facilité à lui parler des sentiments d'Anthony. Mais Anthony préférait se débrouiller seul. Il ne voulait de l'aide de personne. Il était résolu à lui parler de ses sentiments avant la fin de l'année scolaire. Mais sa timidité était trop forte, et il n'arrivait même pas à se retrouver seul avec elle. A plusieurs reprises, il essaya à la sortie du réfectoire de lui parler pour l'emmener à part. Là, il aurait pu (peut-être) lui faire sa déclaration. Malheureusement, il ne parvint jamais à avoir une telle occasion. Les grandes vacances arrivèrent, et Anthony ne put rien tenter. Il quitta le collège à la fin de cette année avec le regret de ne pas avoir put lui parler.
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Re : Re : LVTPDAA : La Vie Trop Passionnante D'un Adolescent Amoureux
« Répondre #6 le: Novembre 22, 2009, 03:00:34 pm »
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Tu me fais l'honneur d'un de tes célèbres pavés, j'en suis flatté.
Masochiste, va!

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Pour te donner une idée, ça aurait pu être pire, le premier titre de l'histoire était "Amour, Déprime et Lycée"...
T'aurais mieux fait de me le cacher, c'est en effet ridicule >.>" Ca fait penser à "Amour, gloire et beauté", et j'imagine que c'est pas un hasard!

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La "Bande à Germain" c'était ce groupe de garçons qui s'amusaient en se défoulant sur les plus faibles
qui s'amusait ^^ Ca s'accorde avec groupe, et non garçons.
J'aurais plutôt dis que ce sont les garçons qui s'amusent, c'est pour ça que j'ai accordé avec garçons, enfin je peux me tromper.
Tu te trompes! Les garçons s'amusent p'tet, mais le sujet c'est le "groupe de garçons", et "de garçons" ne fait que donner une informations sur le groupe. Ca s'accorderait si au lieu d'avoir mis "ce groupe de garçons" t'avais mit "ces garçons".

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Réputation? Laquelle? Celle de pas être aimé par la bande? Celle d'être un intello (ou un fayot, y en a qui considère cela comme synonyme)? Ou l'inverse (bien que je pense pas que ce soit le cas ici)? Celle d'être un mec bizarre? Celle de pas bien se fringuer? Celle d'avoir un hygiène dégueux? Celle d'être simplement sans amis? Ou celle d'avoir un caractère merdique?
Euh, c'est des remarques personnelles ça ? (caractère merdique...)
?
Tu penses que c'était des remarques personnelles te concernant? Ou me correspondant?

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à coté de la jeune fille qu’Anthony avait remarquée quelques minutes auparavant.
Sauf qu'auparavant, t'avais dit qu'il avait repéré deux filles, pas une :p
Deux, à deux tables différentes.
Citation
Il hésita, puis se dirigea vers la première,
Bon d'accord, c'est pas clair...
J'croyais à ce moment-là qu'il se dirigeait vers la première table qu'il avait aperçue. On voit pas que tu fais référence aux occupantes!

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Mais au fond de lui, il ressentait une sensation étrange, qu'il n'avait jamais ressentit auparavant
ressentie, pas ressentit :] Oui les participe-passé, c'est chiant.
Arf il m'avait échappé celui-là. En général, je ne me plante pas trop là dessus.
Et au passage, je me suis moi même plantée: ressenti et non ressentie. En plus y a une répétition.

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Citation
Il n'attendit pas longtemps, car deux minutes à peine après son arrivée dans le réfectoire, les filles de la table le virent, et l'une d'elles vint le chercher.
La classe *o*
Et oui, déjà à cette époque...  Wink
Comment ça "déjà à cette époque"? C'est pas comme si tu l'avais maintenant :p

Maintenant, passons à la fic.


Episode 3:

Citation
il apprit entre autre que les filles avaient choisis comme seconde langue allemand
choisi

Citation
Comme lui elles faisaient du latin
Ah, c'est chiant le latin... J'étais pas mauvaise, mais bon, ça n'empêchait que c'était enmerdant.

Citation
qu'il apprit au sujet de la jeune fille. Il apprit une chose importante pour une éventuelle invitation à sortir avec lui : son plat préféré était la choucroute.
1) Répétition du verbe apprendre.
2) De la choucroute, beuuurk!

Citation
il y avait cependant certains côté qu'il préférait cacher.
Côtés

Citation
C'était un jour comme les autres, sans doute un mardi
Pourquoi "sans doute"? On aimerait savoir ce qui fait que tu es quasi sûr que ce soit un mardi. Et si ce n'est pas le cas, utilise autre chose que "sans doute", comme "peut-être", qui abaisse la certitude.

Citation
il sortit la feuille sur laquelle il avait commencé à rédiger quelques vers durant le cours précédent.

Original... Même si pour ma part je n'aime que très moyennement la poésie :]

Citation
C'était le titre du poème. Depuis 3 ans, Anthony écrivait des poèmes.
Cette répététion peut faire un effet de style, mais ça m'étonnerait beaucoup que c'était dans ton intention xD Ton écriture n'étant pas assez fluide, ben ta répétition fait plus l'effet de grumeau que de coupure cinglante que peut parfois faire une répétion volontaire.

Citation
Anthony avait presque finit d'écrire
fini

Citation
Elle le lut, le fit lire aux autres filles

Répétition du verbe "lire".

Citation
Par exemple, la phrase "Ô nuit, don du ciel " fut lu "Ô nuit, dan du ciel"
lue

Citation
Finalement, ses poèmes faisaient bon effet devant les filles.
Etonnant, n'est-ce pas? Beaucoup de filles réagiraient comme ça, et pas que pour les poèmes. La plupart d'entre nous s'intéresse immédiatement à quelqu'un si la personne en face sait écrire, jouer de la musique ou dessiner. P'tet parce que le domaine de la créativité relève aussi du ressenti et qu'on a toutes l'impression qu'un mec n'est pas capable d'éprouver autant d'émotions que nous :p Et puis en plus, avec la capacité des filles à tout scénariser de manière exagérée, on s'imagine alors être en présence d'un artiste futur xD

Citation
il finissait son poème. Sophie l'aida d'abord un peu à finir
Répétition du verbe finir :x

Ceci dit, faisons une critique plus générale de ce chapitre. Y a pas beaucoup de descriptions, mais ça, c'est normal, t'aurais déjà dû les faire dans les épisodes précédents, alors à moins qu'il y ait eu un changement, il n'y a aucune raison que tu fasses de descriptions! Y a certains mots utiliser à peu près judicieusement. Mais sinon, ton écriture, comme l'avait dit Donf, elle a un aspect impersonnel, sans doute parce qu'on a l'impression que tu cites des faits, puis parfois des émotions, mais sans plonger suffisamment dedans. On voit des énumérations, et là où ton récit est linéaire, tu pourrais essayer de faire sortir nos trippes (beurk ^^?) en parlant aussi du ressenti physique du personnage (euh p'tet pas des "Anthony bandait" non plus >_<). Parce que les émotions, bah ça a aussi un impact physique, hein! Les poids dans l'estomac, l'impression d'une hausse de chaleur, tout ces trucs sont à mettre. On connait pas ton histoire, alors que tu en rajoutes ou non concernant ta mémoire, on s'en fout, on pourra pas vérifier :] Et aussi, on a pas beaucoup accès au chemin que prennent les pensées du perso. Serait-il stupide? Parce que du coup, on a l'impression que tout ce qu'il fait, c'est penser à l'instant présent. Pas d'instants philosophiques, pas de fantasmes en plein milieu d'un repas... On sait même pas comment il agit par rapport aux autres filles! On sait qu'il leur parle parfois, et c'est tout. Et à cause de l'absence de description de la gestuelle et tout ça, on a l'impression que le perso ne fait ni attention à comment agissent les autres, ni qu'il fasse attention à ses mouvements. Et tu ne parles pas non plus des regards! En fait, tout ça donne l'impression que le perso ne s'attache pas vraiment aux aspects du monde autour de lui. Ce qui n'est peut-être pas le cas. Mais dans ce cas, tu dois nous prouver le contraire ^^


Episode 4:

Ce chapitre-là est un peu plus profond du point de vue psychologique.

Citation
Impossible d'écrire plus de 4 ou 5 lignes. Pourquoi ? Il l'ignorait. Il y consacrait la majeure partie de son temps libre pendant ses vacances, mais à la rentrée, il n'avait toujours pas plus que 6 lignes.
Les chiffres en lettres, merci! On écrit pas 4 mais quatre :p


Citation
Depuis 2 mois
Nan, deux >_<

Citation
Comme il y avait de la place à la table où il était installé depuis 3 mois désormais
Trois x_x

Citation
Naturellement, les filles se mirent à l'interroger, lui poser plein de questions auxquelles Jabrane répondait volontiers.
volontier

Citation
Il était tellement grand que les filles crurent au début qu'il était en 3ème ou qu'il avait redoublé, ce qui n'était pas le cas. Il était grand, tout simplement.
Répétition :/

Moins de fautes aussi, ou en tout cas, j'en ai moins trouvé!

Episode 5:

Déjà la fin de l'année? Eh bah dis donc, on aura pas du tout su comment se passaient les cours :/

Citation
Les arbres étaient en fleur, les oiseaux chantaient. La nature était heureuse
Nan... Nan! NAAAAAAAAAAAAAN!
Ca c'est l'horrible cliché x_x Le truc gnan-gnan par excellence... Chais pas, dit que y a des bonnes odeurs, que le soleil réchauffe les carcasse, que tout est coloré, mais pas d'oiseaux qui pioupioutent, de ciel tout bleu etc...

Citation
Pascal avait sa réputation dans le collège, mais contrairement à Anthony, c'était une bonne réputation qui faisait de lui quelqu'un avec qui on préfère ne pas avoir de différends.
différents

Citation
Il commençait vraiment à songer à avouer ses sentiments, surtout qu'il se sentait de plus en plus proche d'elle au point qu'il voyait de plus en plus probable la possibilité que ses sentiments soient réciproques. Cette idée fut très vite renforcée dans la tête d'Anthony.
Ca, c'est bien un truc de mec... Toujours à voir des sentiments amoureux là où y en a pas! Sûre qu'on accorde pas la même signification aux gestes et aux paroles...

Citation
il sortit directement du collège pour se diriger vers chez lui. Pour aller au collège ou rentrer chez lui, Anthony empruntait un petit chemin qui longeait le collège, du coté des terrains de football.
3x collège et 2x chez lui dans ces deux phrases.

Citation
Certes, cela ne voulait rien dire de particulier, mais Anthony interpréta cela comme une preuve des sentiments de la jeune fille pour lui.
C'est dingue un mec >.>"

Citation
Il quitta le collège à la fin de cette année avec le regret de ne pas avoir put lui parler.
pu
Bon. C'est pas grave, il a encore un an pour se déclarer, si quelqu'un vend pas la mèche avant lui :p


Et c'est tout, donc. J'ai déjà fait mes commentaires au fûr et à mesure. Je suis surprise que tu le prennes bien, car ce que je dis, c'est quand même assez dur. Y en a qui se démoralisent pour moins que ça (je pense à Light ou Wolfgang, que j'ai maltraités, mais eux ils l'ont vraiment mériter, s'tu veux j'te renvoie vers leurs fics pour que tu comprennes... Quoique j'crois que Wolfgang a supprimé la sienne)! Allez, bon courage! J'ai hâte de voir ce que donne la correction. A la limite, va pa trop vite pour publier tes épisodes, car en corrigeant, tu prendras un meilleur style d'écriture, et donc les prochains épisodes, dès que tu les taperas à l'ordi, ils seront mieux écrits, vu que tu les modifieras en même temps que tu recopieras. Vouala, j'espère que t'arriveras à appliquer mes conseils, et qu'ils ne te paraîtrons ni trop insurmontables, ni trop prétencieux. Chalut!
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Re : Re : Re : LVTPDAA : La Vie Trop Passionnante D'un Adolescent Amoureux
« Répondre #7 le: Novembre 22, 2009, 05:34:29 pm »
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Tu me fais l'honneur d'un de tes célèbres pavés, j'en suis flatté.
Masochiste, va!
Oh oui, j'aime comme tu me mets des pavés !
*fuit*

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La "Bande à Germain" c'était ce groupe de garçons qui s'amusaient en se défoulant sur les plus faibles
qui s'amusait ^^ Ca s'accorde avec groupe, et non garçons.
J'aurais plutôt dis que ce sont les garçons qui s'amusent, c'est pour ça que j'ai accordé avec garçons, enfin je peux me tromper.
Tu te trompes! Les garçons s'amusent p'tet, mais le sujet c'est le "groupe de garçons", et "de garçons" ne fait que donner une informations sur le groupe. Ca s'accorderait si au lieu d'avoir mis "ce groupe de garçons" t'avais mit "ces garçons".
Autant pour moi. Effectivement, expliqué comme ça, c'est totalement logique. Merci.

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Réputation? Laquelle? Celle de pas être aimé par la bande? Celle d'être un intello (ou un fayot, y en a qui considère cela comme synonyme)? Ou l'inverse (bien que je pense pas que ce soit le cas ici)? Celle d'être un mec bizarre? Celle de pas bien se fringuer? Celle d'avoir un hygiène dégueux? Celle d'être simplement sans amis? Ou celle d'avoir un caractère merdique?
Euh, c'est des remarques personnelles ça ? (caractère merdique...)
?
Tu penses que c'était des remarques personnelles te concernant? Ou me correspondant?
Me concernant, en référence au "mais il est chiant" Tongue Enfin, c'est valable pour toi aussi remarque ::p:

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Il n'attendit pas longtemps, car deux minutes à peine après son arrivée dans le réfectoire, les filles de la table le virent, et l'une d'elles vint le chercher.
La classe *o*
Et oui, déjà à cette époque...  Wink
Comment ça "déjà à cette époque"? C'est pas comme si tu l'avais maintenant :p
Of course j'ai toujours la classe ! Même toi tu ne peux y résister.
*s'enterre très profondément pour ne pas être retrouvé par rekkua.

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qu'il apprit au sujet de la jeune fille. Il apprit une chose importante pour une éventuelle invitation à sortir avec lui : son plat préféré était la choucroute.
1) Répétition du verbe apprendre.
2) De la choucroute, beuuurk!
Choucroute ROXXXX ! (D'après toi, depuis quand j'adore la choucroute mdr)

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C'était un jour comme les autres, sans doute un mardi
Pourquoi "sans doute"? On aimerait savoir ce qui fait que tu es quasi sûr que ce soit un mardi. Et si ce n'est pas le cas, utilise autre chose que "sans doute", comme "peut-être", qui abaisse la certitude.
Effectivement, le sans doute n'a aucun intérêt ici.

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il sortit la feuille sur laquelle il avait commencé à rédiger quelques vers durant le cours précédent.

Original... Même si pour ma part je n'aime que très moyennement la poésie :]
C'est parce que tu n'as pas lu mes poêmes :p
*s'envoie sur la Lune pour se protéger de la folle aux pavés très dangereux!

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C'était le titre du poème. Depuis 3 ans, Anthony écrivait des poèmes.
Cette répététion peut faire un effet de style, mais ça m'étonnerait beaucoup que c'était dans ton intention xD Ton écriture n'étant pas assez fluide, ben ta répétition fait plus l'effet de grumeau que de coupure cinglante que peut parfois faire une répétion volontaire.
Effectivement, ce n'est pas volontaire, je n'avais pas cette capacité il y a 5ans de faire des effets de styles...

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Finalement, ses poèmes faisaient bon effet devant les filles.
Etonnant, n'est-ce pas? Beaucoup de filles réagiraient comme ça, et pas que pour les poèmes. La plupart d'entre nous s'intéresse immédiatement à quelqu'un si la personne en face sait écrire, jouer de la musique ou dessiner. P'tet parce que le domaine de la créativité relève aussi du ressenti et qu'on a toutes l'impression qu'un mec n'est pas capable d'éprouver autant d'émotions que nous :p Et puis en plus, avec la capacité des filles à tout scénariser de manière exagérée, on s'imagine alors être en présence d'un artiste futur xD
J'aurais aimé te connaître avant pour que tu m'apprennes tout ça sur les filles ! Bon, même si je ne sais pas dessiner, ni jouer de la musique (et surtout pas chanter), et que j'écris moyennement bien...

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Ceci dit, faisons une critique plus générale de ce chapitre. Y a pas beaucoup de descriptions, mais ça, c'est normal, t'aurais déjà dû les faire dans les épisodes précédents, alors à moins qu'il y ait eu un changement, il n'y a aucune raison que tu fasses de descriptions! Y a certains mots utiliser à peu près judicieusement. Mais sinon, ton écriture, comme l'avait dit Donf, elle a un aspect impersonnel, sans doute parce qu'on a l'impression que tu cites des faits, puis parfois des émotions, mais sans plonger suffisamment dedans. On voit des énumérations, et là où ton récit est linéaire, tu pourrais essayer de faire sortir nos trippes (beurk ^^?) en parlant aussi du ressenti physique du personnage (euh p'tet pas des "Anthony bandait" non plus >_<). Parce que les émotions, bah ça a aussi un impact physique, hein! Les poids dans l'estomac, l'impression d'une hausse de chaleur, tout ces trucs sont à mettre. On connait pas ton histoire, alors que tu en rajoutes ou non concernant ta mémoire, on s'en fout, on pourra pas vérifier :] Et aussi, on a pas beaucoup accès au chemin que prennent les pensées du perso. Serait-il stupide? Parce que du coup, on a l'impression que tout ce qu'il fait, c'est penser à l'instant présent. Pas d'instants philosophiques, pas de fantasmes en plein milieu d'un repas... On sait même pas comment il agit par rapport aux autres filles! On sait qu'il leur parle parfois, et c'est tout. Et à cause de l'absence de description de la gestuelle et tout ça, on a l'impression que le perso ne fait ni attention à comment agissent les autres, ni qu'il fasse attention à ses mouvements. Et tu ne parles pas non plus des regards! En fait, tout ça donne l'impression que le perso ne s'attache pas vraiment aux aspects du monde autour de lui. Ce qui n'est peut-être pas le cas. Mais dans ce cas, tu dois nous prouver le contraire ^^
Je vais essayer de plus le faire dans la version réécrite des chapitres. J'ai bientôt fini le 2ème épisode, et je me suis beaucoup plus attardé sur les descriptions de la vie au collège. Ma plus grosse difficulté est la description physique des personnages, j'ai beaucoup de mal à trouver des choses à dire, du coup, ça reste très basique. Quand au "serait-il stupide ?" , la réponse est oui. C'est une des choses que j'essaie de faire ressortir de l'histoire, mais je ne sais pas si ça marche... SI tu as des conseils là dessus. Enfin, il faut en effet que j'essaie de décrire plus l'attitude d'Anthony...

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Episode 4:

Ce chapitre-là est un peu plus profond du point de vue psychologique.
Ca s'améliore au fur et à mesure ... ou pas.

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Episode 5:

Déjà la fin de l'année? Eh bah dis donc, on aura pas du tout su comment se passaient les cours :/
C'est parce que je n'allais pas en cours, j'allais juste manger ! XD
*ne trouve plus d'endroit où se cacher.... oups*

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Les arbres étaient en fleur, les oiseaux chantaient. La nature était heureuse
Nan... Nan! NAAAAAAAAAAAAAN!
Ca c'est l'horrible cliché x_x Le truc gnan-gnan par excellence... Chais pas, dit que y a des bonnes odeurs, que le soleil réchauffe les carcasse, que tout est coloré, mais pas d'oiseaux qui pioupioutent, de ciel tout bleu etc...
Oups, j'ai vraiment écrit ça ? Effectivement c'est grave !

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Il commençait vraiment à songer à avouer ses sentiments, surtout qu'il se sentait de plus en plus proche d'elle au point qu'il voyait de plus en plus probable la possibilité que ses sentiments soient réciproques. Cette idée fut très vite renforcée dans la tête d'Anthony.
Ca, c'est bien un truc de mec... Toujours à voir des sentiments amoureux là où y en a pas! Sûre qu'on accorde pas la même signification aux gestes et aux paroles...
Beuh, si vous n'étiez pas si compliquée aussi ! C'est chiant les filles quand même !

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Certes, cela ne voulait rien dire de particulier, mais Anthony interpréta cela comme une preuve des sentiments de la jeune fille pour lui.
C'est dingue un mec >.>"
Non, Anthony est dingue, c'est pas la même chose. Et encore, tu n'as rien vu !

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Il quitta le collège à la fin de cette année avec le regret de ne pas avoir put lui parler.
pu
Bon. C'est pas grave, il a encore un an pour se déclarer, si quelqu'un vend pas la mèche avant lui :p
Un an ? XD Ma pauvre, tu ne sais pas ce qu'il t'attend après cette première saison !

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Et c'est tout, donc. J'ai déjà fait mes commentaires au fûr et à mesure. Je suis surprise que tu le prennes bien, car ce que je dis, c'est quand même assez dur. Y en a qui se démoralisent pour moins que ça (je pense à Light ou Wolfgang, que j'ai maltraités, mais eux ils l'ont vraiment mériter, s'tu veux j'te renvoie vers leurs fics pour que tu comprennes... Quoique j'crois que Wolfgang a supprimé la sienne)! Allez, bon courage! J'ai hâte de voir ce que donne la correction. A la limite, va pa trop vite pour publier tes épisodes, car en corrigeant, tu prendras un meilleur style d'écriture, et donc les prochains épisodes, dès que tu les taperas à l'ordi, ils seront mieux écrits, vu que tu les modifieras en même temps que tu recopieras. Vouala, j'espère que t'arriveras à appliquer mes conseils, et qu'ils ne te paraîtrons ni trop insurmontables, ni trop prétencieux. Chalut!
Moi je suis surpris que tu aies le courage de me lire et de me corriger, mais c'est très motivant. Si tu prends le temps de faire ça (alors que je sais que tu n'as pas beaucoup de temps), c'est que mon histoire a un minimum de potentiel pour plaire aux gens, c'est déjà un bon départ. J'espère que tu réussiras à tenir jusqu'au bout (45 épisodes... c'est long hein :p) Encore merci pour ton commentaire.
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Re : LVTPDAA : La Vie Trop Passionnante D'un Adolescent Amoureux
« Répondre #8 le: Novembre 29, 2009, 11:32:17 pm »
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Arf un double post. Zut, je vais me faire modérer. Bref, j'ai enfin finit la réécriture des deux premiers chapites, avec en plus une première correction de Rekkua,sauf pour la fin de l'épisode 2, que je viens d'achever. D'ailleurs à ce sujet, je ne suis pas très satisfait des deux dernières phrases, mais je n'ai pas réussi à formuler autrement, si tu passes par là rekkua, j'espère que tu pourras m'aider !
Bref, sans plus attendre, voici les épisodes 0,1 et 2, en nouvelle version :

SAISON 0
UN MAUVAIS REVE

   Anthony se réveilla subitement en plein milieu de la nuit. Il avait les larmes aux yeux, et tous ses membres tremblaient. Lentement, il se redressa, et s’assit sur le bord du lit. « Ce n’était qu’un rêve. » se dit-il. D’un revers de la main, il essuya ses yeux et ses joues. « Juste un mauvais rêve. » Il souffla encore un peu, puis il se rallongea. Ce rêve lui avait paru si réel qu’il se sentit vraiment soulagé de se retrouver dans son lit. Il ferma les yeux, et tenta de se rendormir. Mais il n’y arrivait pas. Un sentiment de panique s’empara de lui, comme si le mauvais rêve n’était pas encore terminé. Il se releva, descendit de son lit, et se dirigea vers la fenêtre. Il l’ouvrit et mit sa tête dehors pour prendre un peu d’air. Il faisait froid, l’hiver s’annonçait rude. L’hiver… Pour Anthony, ce mot était synonyme de neige, de montagne et surtout de ski. Dans trois jours, il était en vacances, et il allait retrouver la joie des sports d’hiver. Mais pour le moment, il lui restait une semaine de cours à finir, et il avait besoin de dormir pour être en forme au moment du départ. Il ferma la fenêtre, puis se dirigea vers son lit.
   En s’allongeant, Anthony se demandait quelle heure il pouvait être. Il s’empara de son téléphone portable et le mit en route. Au moment d’entrer son code PIN, un doute s’empara de lui. Il composa les quatre chiffres de sa date de naissance, mais son téléphone refusa. Comme il était fatigué, il se dit qu’il l’avait sans doute mal tapé, et il entra de nouveau son code, en faisant plus attention. Mais de nouveau, le téléphone refusa. A ce moment, un passage de son rêve lui revint en mémoire, le passage où il changeait de code PIN. « 1712. C’était hier… » Il composa les quatre chiffres, et valida. Le téléphone se mit en route. « Ce n’était pas un rêve… ». Anthony commençait à réaliser que ce cauchemar qui l’avait empêché de dormir cette nuit là était en fait la journée de la veille, qu’il revivait en boucle. Il se mit à pleurer.
   « C’est fini », se disait-il. Cette journée du 17 décembre 2002 était la fin à toute cette histoire, qui n’avait que trop duré. D’un coté, il savait que c’était une bonne chose, qu’il devait avancer, et laisser tout ça derrière lui. Mais en même temps, il avait tellement espéré, et tous ses espoirs venaient de voler en éclat. Après quelques instants à se laisser pleurer, il reprit ses esprits, et se mit sur le dos. « Comment tout cela a-t-il commencé ? » Anthony fouilla dans ses souvenirs pour se remémorer le début de l’histoire…


SAISON I
AU COMMENCEMENT

EPISODE 1
Bienvenue au Collège

   Tout avait commencé en Novembre 1998. Anthony était alors en classe de 5ème au collège public de la ville d’Antony. C’était un collège de banlieue parisienne classique et sans histoire, malgré quelques racailles et délinquants venant des cités avoisinant l’établissement. Il se composait de deux bâtiments pour les cours, plus un réfectoire et des salles de sport qu’il partageait avec le lycée qui lui était accolé. Le premier bâtiment était désigné sous le nom de B1, et comportait quatre étages. Le rez-de-chaussée ne se composait que d’un hall et du bureau des surveillants, des « pions » comme les appelaient les élèves. Le reste constituait le préau de la cour de récréation. Au premier étage, se trouvaient toutes les salles administratives du collège, ainsi que la salle des professeurs et les bureaux du principal et de son adjoint. Les deux autres étages étaient réservés aux cours des matières littéraires : le français, les langues, l’histoire et la géographie. Tous les cours des matières scientifiques avaient lieu dans le deuxième bâtiment : le P7. Ce dernier était plus petit que le B1, puisqu’il n’avait pas d’étage administratif. Il accueillait les cours de physique et chimie, de SVT et de mathématiques, mais également les salles de Musique, d’Arts Plastiques et le laboratoire de Technologie.
   Anthony fréquentait cet établissement depuis un an. Son année de sixième, sa première dans ces locaux, avait été un grand changement pour lui. Venant d’une petite école de son village, où il connaissait tout le monde, il s’était retrouvé propulsé au milieu de huit cent élèves, dont la plupart étaient plus âgés que lui. Dans sa classe, il n’avait retrouvé que très peu de ses camarades de primaires. Et malheureusement pour lui, parmi eux, il y avait Stéphanie. Cette peste l’avait pris en grippe depuis le primaire, sans raison apparente. Dès le début de l’année, elle s’était liée d’amitié avec une majorité des élèves de la classe, et s’était arrangée pour faire passer Anthony pour une fillette. Ce dernier avait en effet pour principe de ne jamais lever la main sur une fille, et Stéphanie le savait. Elle s’était donc amusée à le provoquer, voire même à le frapper, sans que le jeune garçon ne puisse se défendre. Puis elle était allée raconter à toute sa classe qu’Anthony s’était fait battre par une fille, qu’il avait pleuré comme un bébé, et d’autres mensonges de ce type pour le décrédibiliser. Le pauvre avait essayé de se défendre, mais personne ne l’avait écouté. D’une part, il était faible, et les collégiens de son âge n’écoutaient pas les faibles comme lui, et d’autre part, il faisait parti de cette catégorie d’élèves qu’on nommait les « Intellos ». Les « Intellos » étaient des élèves brillants, sérieux, généralement premiers de la classe, que la plupart des collégiens méprisaient, sans doute par pure jalousie. Anthony était l’un d’entre eux. Ca, combiné avec les rumeurs qu’avait répandues Stéphanie à travers tout le collège, firent de lui une des victimes les plus célèbres du collège. Au moins tous les élèves de sixième le connaissaient de réputation. Même certains surveillants, au lieu de le défendre, le laissait volontairement se faire martyriser par les autres élèves, et se moquaient de lui.
   Anthony était donc dès son entrée au collège maltraité par les autres collégiens. Ses plus grands bourreaux étaient Germain et sa bande. Germain était un de ses anciens camarades du primaire. Ils avaient été dans la même classe pendant une année. Anthony avait un an de plus que lui, mais ce dernier avait sauté deux classes. Au final, il se retrouvait en 4ème au lieu d’être en 6ème, et de ce fait, il se sentait supérieurement intelligent aux autres. Pourtant, il n’était pas considéré comme un « Intello », car il avait su s’entourer d’amis plutôt populaires, en particulier auprès de la gente féminine. Nicolas par exemple, était un de ses amis gymnastes qui avait un visage angélique à faire craquer toutes les jeunes filles superficielles du collège. Il était plutôt petit, mais pratiquant du sport à haut niveau, il était bien musclé. Alexis également était gymnaste, mais il n’avait pas le visage gracieux de son copain. Il compensait en se forgeant une réputation de bagarreur, ce que les filles appréciaient particulièrement. Christophe était du même genre qu’Alexis : bagarreur, il aimait provoquer les autres dans le seul but de se battre. Le dernier de la bande était un grand garçon brun, mince, et pas très musclé comparé aux gymnastes. Alors que Nicolas, Alexis et Christophe avaient le même âge qu’Anthony, lui avait un an de plus, et était dans la même classe que Germain. Anthony ignorait tout de lui, jusqu’à son prénom, mais il semblait très proche de Germain, qu’il suivait comme un chien. Pour cette raison, Anthony le surnommait « Le petit copain de Germain ». Il était moins agressif que les autres, sans doute parce qu’il était moins fort qu’eux, mais il n’hésitait pas à insulter Anthony dès qu’il le croisait. Alexis et Christophe préféraient au contraire venir frapper Anthony, souvent dans le dos. Quand à  Nicolas et Germain, ils se contentaient d’attaques plus basses, comme par exemple, lui jeter des projectiles ou lui cracher dessus.
   La plus grosse faiblesse d’Anthony face à ses bourreaux n’était pas, comme il le pensait, son manque de force physique, mais son entourage qui se limitait à un seul véritable ami : Jabrane. Il l’avait rencontré l’année précédente dans sa classe et ils étaient très rapidement devenus bons amis. Jabrane était assez grand pour son âge, mince mais à l’apparence musclée, avait des cheveux bruns assez courts, et des yeux foncés. D’origine Tunisienne, il avait un teint halé qui lui permettait de se faire passer pour un Musulman. En réalité, Jabrane était athée, et ne pratiquait absolument pas la religion musulmane. Bien qu’il fût intelligent, il n’avait pas un excellent niveau scolaire, et il stagnait dans la moyenne de la classe. Tout comme Anthony, il détestait Germain et sa bande qui venaient souvent l’importuner, ce qui était surprenant, d’une part parce que sa carrure était assez imposante, et d’autre part parce qu’il faisait du Karaté depuis plusieurs années. Mais, en dépit de sa pratique régulière de cet art martial, le jeune homme était contre la violence, et il préférait éviter de se battre. La passivité de Jabrane face à Germain et ses comparses agaçait Anthony, car il savait que s’il se décidait à utiliser ses compétences en Karaté sur eux, ils arrêteraient de les insulter.
   Mais le plus gros défaut de Jabrane selon Anthony était en réalité sa susceptibilité. Il s’emportait très rapidement pour de petites réflexions taquines. C’était au début du mois de Novembre 1998 que les deux amis s’étaient disputés pour la première fois, et ce à cause d’une réflexion qu’Anthony avait faite à son ami. Pourtant, il n’y avait rien de méchant dans sa phrase, c’était juste une taquinerie. Pendant les vacances de Toussaint, Jabrane avait été se faire arracher les dents de sagesse, et à la rentrée, il avait les joues encore un peu enflées, à cause de l’opération. Anthony lui avait alors dit :
-   Tu as une tête de hamster comme ça !
   Son ami s’était alors emporté, et avait décidé de ne plus lui parler. Anthony se retrouvait donc encore plus seul que d’habitude, et c’était donc tout seul qu’il alla manger à la cantine ce jour là.

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Re : LVTPDAA : La Vie Trop Passionnante D'un Adolescent Amoureux
« Répondre #9 le: Novembre 29, 2009, 11:33:57 pm »
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Mince, un triple poste ! Mais le deuxième épisode ne rentrait pas dans le premier message.

EPISODE 2
La Rencontre

   A treize heures, la sonnerie retentit. Tous les élèves se dépêchaient de ranger leurs affaires pour courir à la cantine. Anthony pris le temps de finir de noter son cours, puis il se hâta pour aller manger lui aussi. Chaque jour, c’était la même galère pour le repas. Il fallait dans un premier temps se précipiter à travers les escaliers qui descendaient au sous-sol commun des deux bâtiments, puis se faufiler dans la foule des élèves affamés pour passer entre les deux petites portes qui menaient au réfectoire, avant de sprinter vers les tables pour trouver une place avec ses amis. La première étape n’était pas trop pénible, les élèves étaient en général assez prudents. En revanche, le passage de la porte était à lui seul un véritable parcours du combattant. En effet, les escaliers débouchaient sur une pièce rectangulaire assez grande, dans laquelle s’entassaient tous les affamés. La faible ouverture de la sortie provoquait une bousculade monstrueuse entre les élèves, et il était parfois délicat de rester debout. Pour couronner le tout, juste au milieu de la salle, il y avait trois marches à descendre. Trois petites marches, qui pouvaient être responsables d’accidents dramatiques. En effet, il n’était pas rare que, dans la précipitation, les élèves ne les vissent pas et qu’ils trébuchassent au milieu de la foule. Et pour ces malheureux, le calvaire commençait, car une fois par terre, il leur fallait se relever, ce qui était rendu difficile, voire impossible, par le flot de morfales qui se précipitaient vers leur déjeuner. Il y avait différentes stratégies pour s’en sortir : certains, les plus valeureux, tentaient l’impossible pour se remettre sur leurs jambes avec leur sac de dix kilos, d’autres, les plus faibles, attendaient que toute la foule soit passée, en restant sagement allongé sur le sol, servant au passage de paillasson au raz-de-marée des crève-la-faim. Enfin, une troisième technique, pour les plus suicidaires, consistait à ramper laborieusement en directement de la sortie, en suivant le flot.
   Ce jour là, Anthony n’eut pas de mal à franchir les deux premières étapes. Etant sorti un peu tard de sa salle, la majorité des élèves étaient déjà installés à table. Ce fut à la troisième étape qu’il rencontra des difficultés. Habituellement, il essayait de se retrouver avec son ami Jabrane pour manger, quand celui-ci mangeait à la cantine. Mais désormais, ils ne se parlaient plus et Anthony dut donc trouver une table tout seul. Le réfectoire était assez grand, et il se décomposait en 6 compartiments. Le plus éloigné de l’entrée était celui qui était d’ordinaire réservé aux élèves de sixième, le second à ceux de cinquième, et le troisième à ceux de quatrièmes. Ces trois compartiments étaient de la même taille, contrairement au quatrième qui était largement plus grand. Ce dernier était en majorité censé accueillir les élèves de troisième. En réalité, des élèves de toutes les classes s’y retrouvaient. Enfin, les deux autres compartiments étaient celui des professeurs. Aucun élève n’allait manger là bas, sauf dans de très rares circonstances. Anthony avait été contraint l’année précédente d’y aller une fois, car il n’était pas parvenu à trouver de la place ailleurs.
   Le jeune garçon cherchait donc un endroit où s’asseoir pour manger. Ce n’était pas une chose facile, surtout quand son ami n’était pas avec lui. Il lui fallait trouver une table où les gens ne le connaissaient pas pour avoir une chance d’avoir à manger. En effet, la cantine n’était pas un self. Les élèves s’installaient à huit autour d’une table, et des serveuses apportaient les plats au fur et à mesure. Cette méthode de service posait de nombreux inconvénients. Tout d’abord, il n’y avait pas de choix pour la nourriture : une entrée, un plat et un dessert, les mêmes pour tous. Ensuite, les quantités étaient en général insuffisantes pour huit personnes, même si pour des plats très populaires comme les pâtes ou les frites, les élèves pouvaient aller redemander un plat auprès des cuisiniers. Et enfin, le problème dont souffrait le plus Anthony, les malchanceux qui se retrouvaient en bout de table pouvaient ne pas avoir à manger. Cela était d’autant plus vrai pour les pauvres jeunes sans amis qui s’installaient à une table au hasard où ils ne connaissaient personne. Et c’était encore plus vrai pour Anthony quand il avait le malheur de tomber à une table où les gens le connaissaient. Sa réputation de la sixième le poursuivait encore, et nombreux étaient ceux qui, à cause d’elle, pensaient qu’il était un minable. Pour éviter cette situation désagréable, il se dirigea vers le réfectoire des troisièmes, où il y avait plus de chance que les élèves n’aient pas entendu parler de lui.
   Au milieu d’autres orphelins, Anthony scruta la salle du regard pour y trouver une place. Il y avait des trous ça et là, et aucun visage qu’il ne connaissait. Soudain, son regard s’arrête sur une table, ou plus exactement, sur une fille qui y était assise. Il sentit son cœur fait un bond dans sa cage thoracique en la voyant. Son visage angélique et souriant le fit tressaillir. Jamais auparavant il n’avait connu une fille qui provoquât une telle réaction en lui. Timidement, il se dirigea donc vers cette table. Ce n’était pas dans son habitude d’aller demander, en général, il se contentait d’attendre qu’un pion lui désigne une place. Mais ce jour là, il sentit qu’il devait oser, que c’était important qu’il le fasse. Il s’adressa donc au jeune garçon qui était assis dans l’allée, et ce dernier l’invita à prendre place à la table. Il y avait deux sièges de libres, et Anthony choisit celui qui était à coté de la jeune fille qu’il avait remarqué. De près, il se rendit compte qu’elle était encore plus belle que ce qu’il pensait. Elle avait des cheveux châtains qui descendaient un peu en dessous de ses épaules, et des yeux bleus clairs comme un ciel d’été. Sa peau était claire, sans imperfections, et son visage respirait la fraîcheur. Sur son petit nez aquilin, se dispersaient quelques tâches de rousseurs, ce que le jeune garçon trouvait particulièrement charmant sur une demoiselle. Ses petites oreilles portaient des boucles d’oreilles très discrètes, qui se mariaient bien avec son teint. Ses fines lèvres entouraient le sourire éclatant de ses blanches dents. Lorsqu’Anthony croisa son regard pour la première fois, il sentit un frisson lui parcourir le corps. Il s’installa, et comme l’entrée était déjà arrivée, il commença à déjeuner. Tout en mangeant, il observait les gens qui l’entouraient. Il y avait, en dehors de lui, deux garçons, et quatre filles. Les garçons étaient installés dans l’allée. Le premier, celui à qui il s’était adressé, était un grand blond aux yeux bleus azurs. Sur son nez fin, il portait une paire de lunette qui lui donnait un air sérieux, qui ne collait pourtant pas avec le sourire un peu idiot qu’affichait son visage. Dans l’ensemble, il était assez beau garçon, et Anthony se dit qu’il devait avoir pas mal de succès auprès des filles. Son voisin était un peu plus trapu, mais il correspondait assez bien au genre de garçons que les collégiennes appréciaient. Il se tenait droit, sûr de lui, et le regard que lançaient ses yeux marron donnait à la fois une impression de confiance, et en même temps de mépris. Sa coupe de cheveux, très courte et pourtant pleine de gel, laissait de plus penser qu’il était sans doute assez superficiel. D’ailleurs, Anthony vit très vite qu’il ne supportait pas que l’on touche à ses cheveux, lorsque sa voisine s’amusa à lui passer la main sur la tête pour le décoiffer. Apparemment, les personnes assises à cette table avaient l’air de bien se connaître.
   Anthony se sentait un peu mal à l’aise au début, il n’osait pas parler et se contentait de manger dans son coin. Ce fut une des filles qui la première lui adressa la parole, celle qui était assise en face de lui. Elle lui demande comment il s’appelait, et en quelle classe il était. Lorsqu’il répondit qu’il était en cinquième, les filles parurent surprises, l’imaginant plus âgé qu’il ne l’était. Anthony en fut flatté, il n’avait pas l’habitude qu’on lui donne plus que son âge. Il en profita pour demander leur prénom aux filles. Celle qui était face à lui s’appelait Sophie. Elle était grande pour une fille, avait une chevelure longue brune très foncée, et des grands yeux couleur noisette. Elle était assez jolie, et de plus très sympathique. Son visage un peu rond était souriant et plein de bonne humeur. C’était à première vue, le genre de personne qui aimait s’amuser, faire la fête, sans se prendre la tête. A sa droite, il y avait Jeanne. Cette petite brune avait des yeux bridés qui faisaient ressortir son origine asiatique. Ses lèvres menues et les traits fins de son visage au teint mielleux confirmaient cette impression. Anthony n’était pas très fan du style asiatique, mais il reconnut intérieurement que cette jeune fille avait du charme. Elle était très bavarde, et riait beaucoup. Au contraire, Barbara, qui était assise à la gauche de Sophie, semblait beaucoup plus sérieuse. Malgré ses beaux cheveux blonds comme les blés et ses yeux bleus, ses lunettes lui donnaient un air de première de la classe assez coincée. Pourtant, elle n’était pas antipathique, mais Anthony avait un peu peur d’elle.
   Le reste du repas se déroula sans problème. Anthony apprécia beaucoup de pouvoir manger normalement et d’être entouré de personnes sympathiques, d’autant plus que c’étaient de jolies filles. Il essaya de rester discret, mais il était le centre d’intérêt des quatre demoiselles, qui lui posaient plein de question. Il apprit au fil des discussions  que toutes, ainsi que les deux garçons, étaient dans la même classe, en quatrième. Mais le repas se finit très vite, et il n’eut pas l’occasion d’en savoir plus sur ce petit groupe très accueillant. Après avoir débarrassé sa table, il les remercia, puis il partit. Pendant les cours de l’après-midi, il eut bien du mal à se concentrer. Il était content d’avoir rencontré des personnes sympathiques dans ce collège, et il espérait pouvoir remanger avec eux à l’occasion. De plus, il trouvait la jeune fille qui était assise à coté de lui particulièrement jolie et sympathique. Il souhaitait vraiment faire plus ample connaissance avec elle, mais il savait que cela allait être difficile. En effet, il avait beaucoup de mal à s’adresser à une fille depuis qu’il était entré au collège, ce qui était surprenant dans la mesure où il n’avait jamais été timide auparavant.
   Le lendemain, à l’heure du repas, après avoir traversé le parcours du combattant comme chaque jour, il se dirigea directement vers la grande zone du réfectoire, près de la table où il avait mangé la veille. Son regard se focalisa très vite sur le petit groupe de filles qu’il avait reconnu, et sur les deux places libres qu’il y avait encore à cette table. Bien sûr, il n’avait qu’une envie, c’était d’aller s’y installer à nouveau. Mais il n’osait pas. Il restait debout, à regarder la jolie jeune fille qui avait été sa voisine lors du précédent déjeuner, et avec qui il aimerait tant discuter. Perdu dans ses pensées, il s’imaginait qu’elle se levait de sa chaise, qu’elle l’apercevait et qu’elle venait le chercher pour qu’il mange avec elle. Soudain, une voix l’extirpa de ses fantasmes.
-   Salut.
Anthony réalisa alors que la personne qui était en face de lui, et qui venait de lui parler n’était autre que la jeune fille dont il rêvait quelques secondes auparavant.
-   Salut, bredouilla-t-il.
-   Tu cherches une table ? lui demanda-elle.
Le jeune homme hocha de la tête en guise de réponse.
-   Viens avec nous, il nous reste de la place.
Anthony ne se fit pas prier. Il suivit la jeune fille jusqu’à la table, et s’assit à coté d’elle. A peine installés, elle lui demanda :
-   Tu n’as pas de table où tu manges régulièrement ?
-   Non, répondit-il timidement.
-   Alors installe ici, il nous reste toujours une ou deux places libres, lui répondit-elle.
   Le jeune homme acquiesça. Il la fixa, et leurs regards se croisèrent. Il plongea alors dans l’océan de ses yeux bleus, si profondément qu’il en perdit toute notion du temps. Pendant une courte seconde, qui lui sembla durer plusieurs minutes, il se sentit baigner par une douce sensation de bonheur, qu’il n’avait jamais connue auparavant. Dans sa poitrine, son cœur semblait sur le point d’exploser tellement il battait fort. Ce fut la voix de Sophie qui le fit émerger.
-   C’est chouette que tu restes manger avec nous.
   Anthony la regarda et lui sourit poliment, et la discussion s’installa, comme la veille. Le jeune garçon n’était pas encore très à l’aise, il répondait poliment quand on lui parlait, il essayait de se montrer serviable et agréable. A la fin du repas, il débarrassa la table, et il aida les filles à récupérer leurs sacs, sacs qui au collège, était assez lourds à cause du nombre important de livre que les élèves devaient avoir sur eux. En général, lors des repas, ces sacs étaient entreposés à un bout de la table. Comme la leur était accolée à un mur, tous les sacs se retrouvaient entassés dans ce coin. Anthony était le plus proche du tas, et il décida donc de passer les sacs aux filles. Il attrapa en premier celui de Barbara, qui était tout au dessus. Son sac était simple : il était bleu marine, avec une grosse poche à l’arrière, et une petite à l’avant. Celui de Jeanne, qui était en dessous, avait la même forme, mais il n’était pas de la même couleur. Ce genre de sac était le plus répandu chez les collégiens. Prévu pour être porté sur les deux épaules, ceux-ci préféraient en général le porter sur une seule, en bandoulière. Vint ensuite le sac de sa voisine. Celui-ci était plus original : il n’était pas de couleur unie comme les autres, mais au contraire, était parsemé de tâches multicolores très vivantes. Anthony l’attrapa et le donna à la jeune fille qui attendait derrière lui.
-   Il est marrant ton sac, lui dit-il en souriant.
-   Merci, répondit-elle poliment en lui rendant son sourire.
Elle se recula pour laisser place à Sophie, à qui le jeune homme tendit le dernier sac.
-   Quelle galanterie, fit-elle en rigolant.
   Puis elle s’avança vers lui, et lui donna un petit bisou sur la joue en guise de remerciement. Anthony rougit, gêné. Amusée, les autres filles décidèrent d’imiter la grande brune, et vinrent remercier le porteur de sac. Ce dernier ne savait plus où se mettre. Les demoiselles rirent de plus belles, puis elles prirent congé de lui. Il rejoignit lentement la cour de récréation, en essayant de réaliser ce qu’il venait de se passer. Elle l’avait embrassé ! Ce n’était qu’un petit baiser sur la joue, mais pour lui, c’était comme un exploit incroyable. Il était à la fois troublé, et en même temps tout excité, et très impatient d’être au prochain repas pour la revoir. Car désormais, il savait qu’il la reverrait, et ce tous les midis.
   Pourtant, lorsqu’arriva le lendemain à l’heure du déjeuner, il n’osa pas s’installer directement à la table. Mais il n’attendit pas non plus qu’on vienne le chercher. Cette fois-ci, il s’avança poliment vers les jeunes hommes en bout de tables, et leur demanda s’il pouvait s’installer. Alors les jeunes filles se tournèrent vers lui, et la jolie demoiselle châtain lui répondit :
-   Bien sûr, tu n’as pas besoin de le demander.

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Sephyra n'est pas plate !

Et si tu veux vérifier, demande Dieu au 8 200 200 !
 
 
Re : LVTPDAA : La Vie Trop Passionnante D'un Adolescent Amoureux
« Répondre #10 le: Novembre 29, 2009, 11:38:42 pm »
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Et pour finir, encore un autre poste (mince, 4 d'affilés, je vais me faire tuer.), cette fois-ci pour poster des épisodes anciennes versions. rekkua, je sais que tu m'as dis de ne pas le faire, mais si je ne poste que les nouvelles versions, j'aurais plus le droit à tes gigantesques pavés. Et plus sérieusement, pendant que je réécrit 3,4 et 5, ça vous laisse le temps de me faire des commentaires pour améliorer 6 et 7 que voici.

SAISON II
RAPPROCHEMENT

EPISODE 6
C'est reparti !

   Aujourd'hui, c'est le grand jour, le jour que tous les étudiants détestent, le jour qui termine les grandes vacances, le jour de la rentrée. Après deux mois de grandes vacances, Anthony a revêtu pour une année de plus son sac pour aller au collège. Ces vacances qui se terminaient avaient été chargées d'émotions pour Anthony. Il était parti deux semaines en colonie de vacances durant le mois d'août. Là-bas, il avait retrouvé une amie qu'il avait rencontré l'année précédente, puis à la fin de la première semaine, il s'était ouvert la lèvre en faisait du toboggan. Il avait eu le droit à sept points de suture. De plus, il s'était fait un grand ennemi là-bas : le directeur adjoint ! Tous les jours, il avait le droit à des moqueries ou des injustices venant de ce sous-directeur. Le jour où il était revenu avec ses points de suture, celui-ci s'en était donné à cœur joie pour se moquer de lui devant toute la colonie. Les deux semaines de vacances avec les parents qui avaient précédé cette colonie avaient été encore plus ennuyeuses. Evidement, Anthony pensait très souvent à celle qu'il aimait, et il se reprochait de ne rien lui avoir dit. En définitif, des vacances vraiment ratées. Anthony arrivait donc devant le collège pour cette rentrée, pas très enthousiaste, ni malheureux. Après tout, le collège serait peut-être mieux que les vacances qu'il venait de passer. Au moins il pourrait revoir celle qu'il aimait.
   Cette première journée de collège ne fut pas très longue, il s'agissait juste de savoir dans quelle classe on était, rencontrer le professeur principal, et connaître son emploi du temps. Une petite remise dans le bain. Cette année Anthony était en 4°2. D'après ce qu'on lui avait dit, la classe de 4° était la plus dure des classes de collège. Il lui faudrait donc travailler un peu plus cette année. C'est également ce que semblait dire sa prof principale. Cette première journée, n'eut rien de passionnant, il retrouva juste quelques personnes dans sa classe qu'il connaissait déjà, comme cette fille qui était avec lui depuis la 6°, et avec laquelle il se disputait la place de premier de la classe, Virginie. Mais les cours n'avaient pas encore commencé. La véritable rentrée était 2 jours après, et ce jour là arriva très vite. Lorsque Anthony se retrouva devant le collège ce jour là, il eut la chance de tomber nez à nez avec le groupe des quatre filles de la table de l'année précédente. Ils commencèrent alors à discuter. La première réaction des filles en le voyant fut :
-   Oh, mais tu as encore grandi !
   Anthony avait souvent le droit à ce genre de réflexion, et il prenait ça en rigolant. Puis dans la discussion, on lui demanda en quelle classe il était. Il se rappela alors qu'il était en 4°2, et que l'année précédente, les 4 filles étaient elles aussi en 4°2. Etait-ce une coïncidence? Anthony ne pouvait le dire. En tout cas, il était bien content de revoir celle qu'il aimait et de constater que leurs rapports n'avaient pas changé. Elle était toujours aussi belle à ses yeux, et la voir, lui parler emplissait le cœur d'Anthony d'une joie immense. Malheureusement pour lui, il fut l'heure d'aller en cours, et de se séparer des filles. La première matinée de cours était, comme à toutes les rentrées, une matinée très tranquille, où Anthony faisait connaissance avec ses nouveaux professeurs. Puis arriva l'heure du déjeuner. Anthony espérait pouvoir retrouver sa place avec les filles, mais ce ne fut malheureusement pas le cas. Sa place et celle de son ami Jabrane étaient occupées par deux autres garçons. Parmi les deux, Anthony en reconnu un : c'était un des membres de la "Bande à Germain", celui que Jabrane et lui appelait "le petit ami de Germain". Il fut donc contraint de s'installer à une autre table, tout près de celle où il aurait voulu être. Son ami Jabrane vint vite le rejoindre, ainsi qu'un autre de leurs amis, Yoann. A cette table, il y avait également 5 filles, plus jeunes que Anthony et ses amis. Elles n'étaient pas spécialement attirantes, mais elles étaient sympathiques.  Le repas se déroula sans problème, les garçons firent connaissance avec les filles, et tout se passa pour le mieux. Malgré tout Anthony était très déçu de ne pas avoir pu récupérer sa place auprès de celle qu'il aimait, mais il se consolait en pensant qu'il la voyait très bien de là où il était, même si cela ne valait pas le plaisir de pouvoir lui parler, et de la regarder en face, au fond des yeux.
   Heureusement, il avait quand même l'occasion de lui parler assez souvent lorsqu'il la croisait dans les couloirs ou dans la cour de récréation. De plus, certains jours, il laissait sa place à la table à une autre personne, et il allait alors s'installer à la table de celle qu'il aimait, juste en face d'elle. Il pouvait ainsi parler avec elle et la regarder dans le blanc de ses magnifiques yeux, il était alors au sommet du bonheur. Mais il ne le faisait que très rarement pour ne pas paraître trop collant, et pour qu'elle ne se doute pas de ses sentiments.
   Maintenant, il sentait qu'il était vraiment proche d'elle et il commençait à se demander comment il pourrait lui faire sa déclaration. Car il fallait bien qu'il la fasse un jour où l'autre. Tous les jours, il y pensait, et le matin sur le chemin qui le menait au collège, il s'imaginait qu'il lui parlait, et qu'il faisait sa déclaration, et il réfléchissait aux réactions qu'elle pourrait avoir. Il parlait tout seul à haute voix, et les passants qui le croisaient dans la rue se demandaient d'où il sortait, si ce n'était pas encore un de ces fous qui s'était échappé d'un asile. Mais non, Anthony n'était pas fou, simplement amoureux. Mais pour un passant, le voir marcher dans la rue en faisant une déclaration d'amour à une personne invisible était une scène assez comique. Mais ces discussions avec lui-même lui avait permis d'avoir une idée précise de comment faire sa déclaration; si bien qu'il se sentit prêt, enfin, à la faire. Il se dit alors que dès qu'une occasion se présenterait, il irait la voir pour lui parler en privé, et lui faire sa déclaration. Et cette occasion se présenta bien vite.
   Assez souvent, en sortant de table, Anthony pouvait discuter avec les filles en sortant du réfectoire. Anthony avait songé à profiter de ces moments pour demander à la jeune fille qu'il aimait s'il pouvait lui parler en privé, pour faire sa déclaration, mais il hésitait encore, à cause de la proximité des garçons. Un jour, il put cependant discuter seul avec Sophie et la jeune fille, et il sentit que c'était le bon moment, d'autant plus qu'il savait que Sophie le soutiendrait. Lorsqu'ils sortirent du réfectoire et arrivèrent dans la cour de récréation, Anthony s'adressa à la jeune fille. Il la regarda, elle le regardait, et dans sa tête, il se répétait ces mots qu'il avait choisis après de longues heures de discussion avec son amour invisible : " Est-ce que je peux te parler en privé?". Il fallait qu'il le dise, alors il ouvrit lentement la bouche, décidé à se lancer et il dit : "Je sais plus ce que je voulais dire". Puis il se mit à rire, et les filles le suivirent dans cet éclat de rires. Mais au fond de lui, Anthony était triste et déçu de ne pas avoir réussi à lui parler. Il venait de rater une belle occasion de faire sa déclaration et il s'en voulait beaucoup.

EPISODE 7
Le Chemin des Martyrs 1

   L'année avançait à grands pas, Anthony voyait les jours défiler et se ressembler. Depuis qu'il avait raté  son occasion de faire sa déclaration, son moral était au plus bas, d'autant plus qu'aucune autre occasion ne s'était présentée. Il s'en voulait d'être aussi timide, bien que ce ne fût pas vraiment de sa faute… En fait, si ça l'était, mais il essayait de se convaincre du contraire pour atténuer la souffrance que lui infligeaient ses regrets et son trop gros chagrin.
   Déjà les vacances de Toussaint étaient arrivées et elles passèrent très vite, malgré le fait qu'elles furent ennuyeuses. A la rentrée cependant, Anthony eut une bonne surprise. C'était un lundi soir, Anthony finissait à 17h et il rentrait par le chemin habituel. Il passa donc par ce petit chemin, qui longeait le collège, et qui s'appelait le Chemin des Martyrs, quand il vit devant lui la jeune fille qu'il aimait et sa copine Barbara. Il s'avança doucement derrière elles, puis glissa sa tête entre les deux jeunes filles et dit : "Bonsoir mesdemoiselles, comment allez-vous?" Les filles sursautèrent, surprises, et se retournèrent vers lui :
-   Oui ça va bien, répondit Barbara. Mais qu'est-ce que tu fais là?
-   Je rentre chez moi, comme tous les soirs, et vous?
-   Nous aussi, on rentre chez nous, répondit l'autre jeune fille.
-   C'est bizarre, je passe tous les jours par ici et je ne vous ai jamais vues jusqu'à aujourd'hui.
-   On prend souvent le bus en passant par l'autre côté.
-   C'est bien que vous passiez aussi par ce chemin, je commençais à en avoir marre de parler tout seul, dit Anthony en souriant.
   Cette phrase fit rire les filles. Ils continuèrent à discuter pendant cinq minutes, tout en marchant sur ce chemin qui longeait le collège. Arrivé au bout de petit chemin, ils se séparèrent, Anthony partant vers la droite, les filles vers la gauche.
   Le jour suivant, il arrivait sur le Chemin des Martyrs vers 7h45. Il s'avançait tranquillement le long du collège lorsqu'il entendit une voix l'appeler par son prénom : en se retournant, il constata avec plaisir que c'était les deux filles de la veille qui étaient derrière lui et qui l'appelaient. Il s'arrêta pour attendre qu'elles le rejoignent puis ils se mirent à discuter tous les trois en marchant vers le collège.
   Désormais, Anthony ne traversait plus seul le Chemin des Martyrs. Il était souvent accompagné des deux filles, ou d'une seule des deux, selon leurs emplois du temps. Il aimait bien discuter avec Barbara, elle était sympathique et de bonne compagnie. Mais il préférait encore plus être seul avec l'autre jeune fille, c'est-à-dire celle qu'il aimait. C'était avec elle d'ailleurs qu'il discutait le plus souvent. Presque tous les jours, ils discutaient tous les deux cinq minutes sur le chemin, ils se racontaient leur journée de la veille ou celle qui venait de se terminer. Souvent, Anthony arrivait le premier sur le chemin, il marchait alors doucement et se retournait de temps en temps, à tel point qu'on pouvait croire qu'il avait peur d'être suivi. Lorsqu'il la voyait arriver sur le chemin, il s'arrêtait pour l'attendre ou parfois même, il revenait en arrière, allant ainsi à sa rencontre. Ces cinq minutes passées chaque jour avec elle étaient une occasion de se rapprocher encore plus, et d'apprendre de nouvelles choses à son sujet.
   Un jour où il rentrait avec elle et Barbara, les filles parlèrent d'un film, Cube, que la jeune fille semblait avoir bien apprécié. Le lendemain matin, il discuta seul avec elle et il engagea la conversation sur le cinéma. Comme lui, la jeune fille appréciait beaucoup les films d'horreur. Ils parlèrent d'un film qu'Anthony avait vu quelques temps auparavant et que la jeune fille aurait aimé voir, qui s'appelait The Faculty. Malheureusement, ce film n'était plus en salle. Anthony lui raconta alors quelques éléments pour lui montrer que ce film était vraiment un bon film.
   Les films d'horreur devinrent un de leur sujet de conversation préféré. Anthony songea qu'il pourrait l'inviter, si l'occasion s'en présentait, à venir voir un film avec lui. Encore fallait-il qu'il réussisse à vaincre sa timidité pour faire une telle proposition. De plus, l'année continuait à avancer, les vacances de Noël approchaient, et Anthony n'avait toujours pas fait sa déclaration. Il y pensait de plus en plus, d'une part parce qu'il s’était beaucoup rapproché de la jeune fille, d'autre part parce qu'à la fin de cette année scolaire, il était très probable qu'il ne la revoit plus puisque, étant en classe de 3ème, l'année suivante, elle quitterait le collège pour aller au lycée. De plus, il n'avait plus le problème de trouver une occasion de lui parler seul à seul puisqu'ils discutaient tous les deux quasiment chaque matin, seuls sur le chemin. Désormais, Anthony réfléchissait à comment faire sa déclaration. Quels mots exacts fallait-il employer? Quel ton fallait-il adopter? Quels gestes devaient accompagner les paroles? Devait-il essayer de l'embrasser, comme on le voyait souvent dans les films ou dans les vieilles séries télévisées américaines d'amour que sa mère regardait tous les jours depuis des années? A toutes ces questions, Anthony cherchait des réponses, seul chez lui, le soir dans son lit, ou en allant au collège le matin, avant d'arriver sur le chemin. Il allait même demander l'avis de son ami Jabrane sur les idées qu'il avait, même si ce dernier n'en connaissait pas plus que lui dans ce domaine, pour ne pas dire moins. Mais il était son meilleur ami, et ses conseils lui donnaient plus de courage.
   Finalement, il opta pour une déclaration d'amour simple. Il savait exactement ce qu'il allait faire. Un matin où il serait seul avec elle sur le chemin, un peu avant d'arriver à l'entrée du collège, caché du regard des autres par des arbres, il s'arrêterait et tout en la regardant, il lui dirait :
" J'ai quelque chose à te dire, c'est important."
   Elle s'arrêterait et le regarderait aussi, curieuse. Il prendrait doucement ses mains dans les siennes, soufflerait un bon coup, puis continuerait :
" Tu es belle, intelligente, gentille, amusante, et je voulais te dire que, depuis la première fois que je t'ai vue, je t'aime."
   Puis il se tairait, toujours sans détacher son regard de ses magnifiques yeux, et il attendrait qu'elle réponde. C'était sans doute le mieux qu'il puisse trouver. Maintenant, il ne lui restait plus qu'à faire le plus difficile, c'est-à-dire à saisir l'occasion lorsqu'elle se présenterait, ce qui arriva très vite.
   Un matin où ils se retrouvèrent seuls  tous les deux à discuter sur le Chemin des Martyrs, Anthony se dit que c'était enfin le bon jour, que cette fois, il allait faire sa déclaration. Tout en parlant avec elle, il se répétait dans la tête ces phrases et ces gestes qu'il avait appris par cœur. Il savait à quel endroit précis il devait s'arrêter. Lentement, ils s'en rapprochaient. Les battements de cœur d'Anthony s'accéléraient un peu plus à chaque pas qu'il faisait. En face d'eux, arrivait un vieil homme, qui promenait ses deux chiens. Les chiens vinrent vers Anthony et la jeune fille, et se mirent à les renifler. Voyant que la jeune fille caressait celui qui était de son côté, Anthony voulut l'imiter. Mais le chien, sans raison apparente, se mit à aboyer fort et manqua de peu d'arracher la main du jeune garçon. Désormais, il montrait les crocs et tournait autour d'Anthony qui ne bougeait plus d'un centimètre, comme s'il était paralysé. Il attendit que le vieil homme appela son animal pour pousser un "ouf" de soulagement et rejoindre la jeune fille, qui l'attendait en rigolant. Après une telle frayeur, Anthony ne pouvait plus enchaîner avec une déclaration d'amour, d'autant plus que la jeune fille l'aurait sans doute pris comme une blague. Il la reporta donc à un autre jour.
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Re : Re : Re : Re : LVTPDAA : La Vie Trop Passionnante D'un Adolescent Amoureux
« Répondre #11 le: Décembre 02, 2009, 08:55:30 pm »
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Quadriple-post! Bieeeeen!
Alors là, j'suis jalouse, le maximum que j'ai fait, c'est 3 :/ Mais moi c'était pour un seul chapitre, nah >_<



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Citation
Tu penses que c'était des remarques personnelles te concernant? Ou me correspondant?
Me concernant, en référence au "mais il est chiant" Tongue Enfin, c'est valable pour toi aussi remarque ::p:
Hm... En tout cas, nan, c'était pas des remarques personnelles! Quand même, y a des choses que j'ai dites dedans qui ne peuvent pas te correspondre, vu que je te connais pas suffisamment bien pour te juger là dessus! En fait y a que le "chiant" qui s'affirme :p

Citation
Of course j'ai toujours la classe ! Même toi tu ne peux y résister.
*s'enterre très profondément pour ne pas être retrouvé par rekkua.
Tu peux t'enterrer si tu veux, mais ça sert à rien, j'pourrais pas venir te tabasser, j'ai eu une crise cardiaque...

Citation
C'est parce que tu n'as pas lu mes poêmes :p
*s'envoie sur la Lune pour se protéger de la folle aux pavés très dangereux!
*fait tomber la lune dans la mer en lui envoyant un pavé* (si si, c'est tout à fait cohérent)

Citation
Effectivement, ce n'est pas volontaire, je n'avais pas cette capacité il y a 5ans de faire des effets de styles...
Y a 5 ans... Combien de temps ça fait que tu l'écris cette his... Ah bah 5 ans puisque c'est le début ^^ xD chuis pas maline sur ce coup-là <.< Mais du coup t'es en train de dire que maintenant, tu sais les manier, ces effets!

Citation
J'aurais aimé te connaître avant pour que tu m'apprennes tout ça sur les filles ! Bon, même si je ne sais pas dessiner, ni jouer de la musique (et surtout pas chanter), et que j'écris moyennement bien...
J'ai cru comprendre que t'avais connu plein de filles avant moi xD... Et pas forcément en bien :] Donc dans ce cas, elles auraient autant pu t'en apprendre que moi!

Citation
C'est parce que je n'allais pas en cours, j'allais juste manger ! XD
*ne trouve plus d'endroit où se cacher.... oups*
La vache, t'es plus doué que j'le pensais pour être arrivé à Supélec alors! A moins... Que tu n'y allais là aussi que pour manger xD?

Citation
Beuh, si vous n'étiez pas si compliquée aussi ! C'est chiant les filles quand même !
Eh ben! Comme ça, vous les mecs avez l'embarras du choix! Au moins nous on est pas basées sur le même modèle de fonctionnement :o


Citation
Un an ? XD Ma pauvre, tu ne sais pas ce qu'il t'attend après cette première saison !
Elle va redoubler et elle va se retrouver dans la même classe que toi. Ou elle va déménager, mwahahahaha! Et du coup, si Anthony fait sa déclaration, il va se faire jeter: "mais non, j'te verrais plus, boulet >_<"

Citation
Moi je suis surpris que tu aies le courage de me lire et de me corriger, mais c'est très motivant. Si tu prends le temps de faire ça (alors que je sais que tu n'as pas beaucoup de temps), c'est que mon histoire a un minimum de potentiel pour plaire aux gens, c'est déjà un bon départ. J'espère que tu réussiras à tenir jusqu'au bout (45 épisodes... c'est long hein :p) Encore merci pour ton commentaire.
Moi je suis surprise que tu aies le courage de supporter mes commentaires et de te corriger, mais c'est très motivant. :D
Et j'suis sérieuse en plus ^^ Nan mais suffit de voir les chapitres remixés que tu nous as pondu, la différence de qualité qu'il y a entre tes chapitres, kwa! Et c'est vraiment rare que les gens acceptent et les critiques (surtout les miennes, qui sont pas faciles à avaler... J'sais pas, les pavés c'est pas comestible normalement :]), et de se corriger entièrement! Alors il est clair maintenant que je vais pas te lâcher car ça fait très plaisir de voir ton amélioration!

Citation
Tous les cours des matières scientifiques avaient lieu dans le deuxième bâtiment : le P7. Ce dernier était plus petit que le B1
Putain... Je sais que je t'ai dit que c'était bizarres comme noms... Mais j'me souviens pu si j'avais précisé que ça me fait penser à des ajustements dans des roulements!

Citation
Quand à  Nicolas et Germain, ils se contentaient d’attaques plus basses, comme par exemple, lui jeter des projectiles ou lui cracher dessus.
Ca m'étonne que j'ai pas relevé ça... Mais en fait, c'est pas "quand" qu'il faut mettre mais "quant". J'ai appris ça l'an dernier, parce que Hunter me corrigeait ma fic à c't'époque. Et bref, c'est tout à fait vrai, pas l'invention de môssieur-j'suis-tout-seul-au-laser-quest...

Citation
D’origine Tunisienne, il avait un teint halé qui lui permettait de se faire passer pour un Musulman.
Ah. Au cas-où tu ne le saurais pas, en France, on ne met pas de majuscules aux nationalités. Putain de merde, et on a laissé une répétition. Le "musulman" qui apparait après :/ met "se faire passer pour un arabe", ça passera mieux!

L'insulte de la tête de hamster me fait rire :]
Dis, je rêve, ou avant tu n'avais pas précisé que Jabrane se faisait aussi emmerder par "la bande à Germain"?

Citation
Sur son petit nez aquilin
Au fait, t'es sûr que c'est ça? Un nez aquilin et en forme de "nez d'aigle"!
Ah, et puis je me demandais, vu que tu te souviens si bien de ce à quoi ressemblait la fille et des sensations que tu as eu, serais-tu encore un peu amoureux ? O.o

Citation
-   Alors installe ici, il nous reste toujours une ou deux places libres, lui répondit-elle.
Oh... y a le "toi" entre "installe" et "ici" qui s'est fait la malle!

Citation
A la fin du repas, il débarrassa la table, et il aida les filles à récupérer leurs sacs, sacs qui au collège, était assez lourds à cause du nombre important de livre que les élèves devaient avoir sur eux.
Chuis sûre que tu peux trouver tout seul! A force de te faire corriger, tu devrais réussir à trouver sans que j'ai besoin de t'expliquer où est le problème :p
Ah ouais, aussi, j'pense qu'entre "sacs" et "sacs", tu devrais remplacer la virgule par un point et mettre une majuscule au 2e sacs. Ca permet de faire une pause plus longue qu'avec la virgule, car si tu voulais faire un effet, tu l'as loupé. On comprend que la répétition n'est pas due au hasard, mais on ne remarque pas immédiatement que tu t'es pas planté. Bref, un simple point peut tout changer, ça ferait la coupure espérée, et là y aura des gens qui en lisant se diront "c'est classe!". En fait, quand tu écris, il faut que tu ponctues comme si tu récitais. Et donc, ça te donne un 2e endroit qui bug. entre "sacs" et "qui", si tu parlais, je pense pas que tu dirais tout à la suite mais plutôt que tu ferais un tout p'tit arrêt sur sacs, avant de rajouter ton "qui au collège". En fait, ça fait un peu comme des parenthèses, mais avec des virgules. Après, si ont met pas de parenthèses, ben c'est parce que c'est moche, et qu'en général, c'est beaucoup plus hors sujet, alors que là, ça fait permet de préciser, comme si tu oubliais un élément que tu remettais au milieu de ta phrase, ce qui arrive à l'oral, et ce qui rend (à mon avis) un récit plus fluide. On dit qu'il ne faut pas écrire comme on parle, c'est à moitié faux. Faut écrire comme on parle mais sans le hésitations, sans les "meeeeerde" (quoique xD), sans les fourchages de langue, sans les lapsus, et avec un vocabulaire un peu plus soutenu. En fait faut essayer de mixer notre manière de parler à notre manière de penser, pas seulement énoncer des faits! (putain... tout ça pour une simple citation o_o) N'hésite pas à faire ressortir ta personnalité, comme tu l'as fait pour ces magnifiques synonymes de "crève-la-faim". Ca cétait un bon point :] Ah, et au passage, tes descriptions sont pas trop trop trop mauvaises...

Citation
Il attrapa en premier celui de Barbara, qui était tout au dessus. Son sac était simple : il était bleu marine, avec une grosse poche à l’arrière, et une petite à l’avant. Celui de Jeanne, qui était en dessous, avait la même forme, mais il n’était pas de la même couleur. Ce genre de sac était le plus répandu chez les collégiens. Prévu pour être porté sur les deux épaules, ceux-ci préféraient en général le porter sur une seule, en bandoulière. Vint ensuite le sac de sa voisine. Celui-ci était plus original : il n’était pas de couleur unie comme les autres, mais au contraire, était parsemé de tâches multicolores très vivantes. Anthony l’attrapa et le donna à la jeune fille qui attendait derrière lui.
Putain de bordel de merde o_o T'as inventé ou tu te souviens vraiment??? J'me rappelle même pas à quoi ressemblaient les sacs de mes amis du lycée! Et c'était y a moins longtemps que toi x_x
Alors passons à la phrase en rouge. le ceux-ci c'est moche <.< c'est pas incorrect, nan, c'est juste laid! D'abord parce que les collégiens, ben ils sont loin (c'est relatif, hein), derrière, donc on pense pas immédiatement que le "ceux-ci" les désigne. Au pire, tu mets quelque chose du genre "les ados" ou "on", mais ce dernier me semble trop indéfini. Evidemment, tu vas pas remplacer par les collégiens, car si le précédent "collégiens" est trop loin pour ceux-ci, eh bien pour une répétition, il est trop proche! Tiens, et si tu veux pas des ados, tu mets pré-ados >.> Enfin fait ce que tu veux! Tu peux mettre les mômes, ça correspond bien aussi, les sales gosses, les faces-de-pet...

Citation
Amusée, les autres filles décidèrent d’imiter la grande brune, et vinrent remercier le porteur de sac.
Trouve tout seul >_<
Sinon, ça c'est sympa ^_^ Je suis jalouse, on m'l'a jamais fait mwa >.>

Concernant les phrases à la fin, tu parlais de celles-là?

Citation
Cette fois-ci, il s’avança poliment vers les jeunes hommes en bout de tables, et leur demanda s’il pouvait s’installer. Alors les jeunes filles se tournèrent vers lui, et la jolie demoiselle châtain lui répondit :
La première phrase, y a rien à faire. La deuxième par contre, ton "alors" bah il est bof. Donc commence par "les jeunes filles", j'pense que tu devrais bouffer ta virgule et la remplacer par un point, et faire un truc sympathique: "Ce fut la jolie demoiselle aux cheveux châtains qui lui répondit:". Ca donnerait du relief. Chuis chiante >.>? Surtout que là j'ai complètement relooké (<.<) ta phrase, la pauvre...

Sinon, j'ai préféré le chapitre 2 au 1, à mon humble avis, il est mieux écrit.
Passons à l'épisode 6.

Citation
Aujourd'hui, c'est le grand jour, le jour que tous les étudiants détestent, le jour qui termine les grandes vacances, le jour de la rentrée.
Pour l'effet, tu dois remplacer ta virgule après ton premier jour par un point. Et le reste passe.

Citation
Après deux mois de grandes vacances, Anthony a revêtu pour une année de plus son sac pour aller au collège.
Répétition de grandes vacances... Met par exemple "deux mois de bonheur", on comprendra à quoi tu fais référence! Et si c'est pas du bonheur, c'est au moins du repos.

Citation
Il était parti deux semaines en colonie de vacances durant le mois d'août.
Encore une répétition à la con. Ca fera tout aussi bien si tu enlèves "de vacances".

Citation
D'après ce qu'on lui avait dit, la classe de 4° était la plus dure des classes de collège.
Et ça, c'est d'ailleurs la rumeur qui m'étonne le plus, car pour moi, ça a été l'année la plus facile... J'avais à peu près 17 de moyenne alors que dans les classes précédentes j'avais 16 et dans la classe suivante je devais avoir 15 (parce que c'est seulement cette année-là que les hormones ont commencé à travailler, et mes hormones m'ont ordonné "n'écoutent plus les cours!"... Et je sais pas, mes parents disent que j'ai jamais fait de crise d'ado, mais pourtant je pense qu'elle a dû avoir lieu en 3e/2nde... en 3e j'étais devenue assez désagréable, et j'avais des réactions gamines, en 2nde je déprimais pour un oui ou pour un non, et pareil j'avais un comportement incompréhensible selon mon point de vue actuel)
Au passage, tu devrais plus parler de tes profs, une fois de plus. Faut que tu nous dises lesquels mangent leurs crottes de nez, lesquels savent pas ce qu'ils foutent là ou lesquels ont deux balais dans le cul...

Citation
Il se rappela alors qu'il était en 4°2, et que l'année précédente, les 4 filles étaient elles aussi en 4°2. Etait-ce une coïncidence? Anthony ne pouvait le dire.
Hein... Tu crois au destin >.>?

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c'était un des membres de la "Bande à Germain", celui que Jabrane et lui appelait "le petit ami de Germain".
J'me demande si Anthony va devenir ami avec lui, parce que dans le chapitre 1, tu décrivais ce gars comme le moins chiant du groupe. En gros, un mec qui copie son maître >.>

Citation
A cette table, il y avait également 5 filles
... Je sais pas lire les chiffres :/

Citation
Mais non, Anthony n'était pas fou, simplement amoureux.

Si! Fou quand même! Fou amoureux :]

Bon, le chapitre est dans "l'ancien style d'écriture", ou le "non-style", j'sais pas en fait xD C'est à dire que tu racontes les faits, mais ça ne va pas très loin, tu donnes quelques informations, en fait, on a l'impression de lire un livre scolaire, pas cool hein :/

Episode 7, et j't'abandonne!

Citation
Déjà les vacances de Toussaint étaient arrivées et elles passèrent très vite, malgré le fait qu'elles furent ennuyeuses.
Putain, t'es grave toi, tu t'ennuies en vacs >.>

Citation
Désormais, Anthony ne traversait plus seul le Chemin des Martyrs.
Et donc n'était plus un martyr >.> ...

Citation
Ces cinq minutes passées chaque jour avec elle étaient une occasion de se rapprocher encore plus, et d'apprendre de nouvelles choses à son sujet.
Comme quoi?

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Un jour où il rentrait avec elle et Barbara, les filles parlèrent d'un film, Cube, que la jeune fille semblait avoir bien apprécié.
Niah! Ca c'est cool ^^ J'avais vu le film en 2nde, une amie m'avait invité chez elle suite à un vote en faveur du blocage du lycée le matin. Les pattes qu'elle avait fait étaient dégueulasses, elle avait mis trop de sel... Et ben j'les ai quand même mangé! Avant de voir Cube, j'crois qu'elle m'avait montré un DVD de Marilyn Manson, car dans un clip, y avait les personnages d'un des trois films qu'on allait regarder, puis je sais plus si c'était ce jour-là aussi où elle m'avait montré les clips d'Evanescence. Et on a vu Cube. Alors au début, je disais "Bwoh! C'est juste du sang et du déchiquetage? Il va être facile à regarder ce film...". L'amie était d'accord avec moi... Et au fûr et à mesure qu'on a regardé le film, ben on ne l'a plus pensé, surtout à partir du moment où le pro de l'escapade s'est fait découpé en rondelles... La pression montait constamment, avec le fou qui hurlait, et les autres qui finalement devinrent plus tarés que ce dernier. Et finalement, quand on a fini de regarder le film, on bougeait plus. On a laissé un temps mort et finalement elle a dit "Euh, on regarde Sex Academy?", "Ouais... Finalement c'était plus angoissant que ça en avait l'air..." "C'est clair". Bref, Sex Academy donc c'était une bonne tranche de poilade après ça. Conclusion après ça "Eh ben, on a bien fait de regarder Cube avant!".

Beaucoup de répétition du mot film, dis-moi :x

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il était très probable qu'il ne la revoit plus puisque, étant en classe de 3ème, l'année suivante, elle quitterait le collège pour aller au lycée.
Tu vois la virgule après puisque, je pense que tu devrais la faire reculer d'un cran pour qu'elle soit entre plus et puisque.

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Puis il se tairait, toujours sans détacher son regard de ses magnifiques yeux, et il attendrait qu'elle réponde.
Et il passerait pour un con *sors* Le premier râteau d'une longue série xD? Oh, répond pas, je verrais bien ^^

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Il attendit que le vieil homme appela son animal pour pousser un "ouf" de soulagement et rejoindre la jeune fille, qui l'attendait en rigolant.
Elle rigolait oO? Eh bah... Moi je crois que j'aurais eu la trouille à sa place :/



Et là je suis en train de me demander si tu l'attendais, mon post :p (mdr, j't'imagine venir sur le forum et chouiner "naaaaaan j'ai pas mon pavé x_x")
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3e partie en cours d'écriture
 
 
Re : LVTPDAA : La Vie Trop Passionnante D'un Adolescent Amoureux
« Répondre #12 le: Décembre 02, 2009, 10:14:22 pm »
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Déjà ? Moi qui te pensais en train de bosser, je ne m'attendais pas à avoir ton pavé avant la fin de la semaine. Bon en tout cas, ça me fait de quoi te répondre.

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Quadriple-post! Bieeeeen!
Alors là, j'suis jalouse, le maximum que j'ai fait, c'est 3 :/ Mais moi c'était pour un seul chapitre, nah >_<

Arf, j'en suis pas encore à des chapitres aussi long, mais je progresse ! Un jour peut-être....

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Of course j'ai toujours la classe ! Même toi tu ne peux y résister.
*s'enterre très profondément pour ne pas être retrouvé par rekkua.
Tu peux t'enterrer si tu veux, mais ça sert à rien, j'pourrais pas venir te tabasser, j'ai eu une crise cardiaque...
C'est mon smiley de ce week end qui t'a tuée ? 8D

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J'aurais aimé te connaître avant pour que tu m'apprennes tout ça sur les filles ! Bon, même si je ne sais pas dessiner, ni jouer de la musique (et surtout pas chanter), et que j'écris moyennement bien...
J'ai cru comprendre que t'avais connu plein de filles avant moi xD... Et pas forcément en bien :] Donc dans ce cas, elles auraient autant pu t'en apprendre que moi!
Ben elles ont pas voulu me donner des conseils, juste des rateaux.. *SBAF*

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C'est parce que je n'allais pas en cours, j'allais juste manger ! XD
*ne trouve plus d'endroit où se cacher.... oups*
La vache, t'es plus doué que j'le pensais pour être arrivé à Supélec alors! A moins... Que tu n'y allais là aussi que pour manger xD?
Quand je te disais que j'étais un plus gros glandeur que toi... Tongue

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Quand à  Nicolas et Germain, ils se contentaient d’attaques plus basses, comme par exemple, lui jeter des projectiles ou lui cracher dessus.
Ca m'étonne que j'ai pas relevé ça... Mais en fait, c'est pas "quand" qu'il faut mettre mais "quant". J'ai appris ça l'an dernier, parce que Hunter me corrigeait ma fic à c't'époque. Et bref, c'est tout à fait vrai, pas l'invention de môssieur-j'suis-tout-seul-au-laser-quest...
Marrant, quand j'ai taper cette phrase dans Word, j'avais mis le "quant", et Word l'a automatiquement remplacé par quand ! Du coup, il m'a mis le doute ! Faut pas faire confiance aux machines !

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Sur son petit nez aquilin
Au fait, t'es sûr que c'est ça? Un nez aquilin et en forme de "nez d'aigle"!
Ah, et puis je me demandais, vu que tu te souviens si bien de ce à quoi ressemblait la fille et des sensations que tu as eu, serais-tu encore un peu amoureux ? O.o
Oui c'est ça. Enfin je crois. Disons que j'ai un peu inventé sur les descriptions physiques, parce que j'ai aucune mémoire visuelle, donc c'est super dur de me rappeler. Tout ce dont je me souviens c'étaient ses yeux, les cheveux et les tâches de rousseurs.
Et non, je ne suis plus amoureux, c'est passé depuis le temps. Au passage, il y a une faute dans ta phrase : "Un nez aquilin et en forme"

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-   Alors installe ici, il nous reste toujours une ou deux places libres, lui répondit-elle.
Oh... y a le "toi" entre "installe" et "ici" qui s'est fait la malle!
Effectivement, merci. Merci aussi pour la faute suivante, erreur d'inattention.

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Il attrapa en premier celui de Barbara, qui était tout au dessus. Son sac était simple : il était bleu marine, avec une grosse poche à l’arrière, et une petite à l’avant. Celui de Jeanne, qui était en dessous, avait la même forme, mais il n’était pas de la même couleur. Ce genre de sac était le plus répandu chez les collégiens. Prévu pour être porté sur les deux épaules, ceux-ci préféraient en général le porter sur une seule, en bandoulière. Vint ensuite le sac de sa voisine. Celui-ci était plus original : il n’était pas de couleur unie comme les autres, mais au contraire, était parsemé de tâches multicolores très vivantes. Anthony l’attrapa et le donna à la jeune fille qui attendait derrière lui.
Putain de bordel de merde o_o T'as inventé ou tu te souviens vraiment??? J'me rappelle même pas à quoi ressemblaient les sacs de mes amis du lycée! Et c'était y a moins longtemps que toi x_x
Alors passons à la phrase en rouge. le ceux-ci c'est moche <.< c'est pas incorrect, nan, c'est juste laid! D'abord parce que les collégiens, ben ils sont loin (c'est relatif, hein), derrière, donc on pense pas immédiatement que le "ceux-ci" les désigne. Au pire, tu mets quelque chose du genre "les ados" ou "on", mais ce dernier me semble trop indéfini. Evidemment, tu vas pas remplacer par les collégiens, car si le précédent "collégiens" est trop loin pour ceux-ci, eh bien pour une répétition, il est trop proche! Tiens, et si tu veux pas des ados, tu mets pré-ados >.> Enfin fait ce que tu veux! Tu peux mettre les mômes, ça correspond bien aussi, les sales gosses, les faces-de-pet...
Alors, les sacs, c'est simple : je ne me souviens que de celui de la jeune fille, le multicolore, parce que c'était comme ça que je la repérais dans la cour de récréation (oups, un spoil), les autres, je me suis basé sur le modèle le plus simple de sacs qui existe, en inventant pour les couleurs.

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Cette fois-ci, il s’avança poliment vers les jeunes hommes en bout de tables, et leur demanda s’il pouvait s’installer. Alors les jeunes filles se tournèrent vers lui, et la jolie demoiselle châtain lui répondit :
La première phrase, y a rien à faire. La deuxième par contre, ton "alors" bah il est bof. Donc commence par "les jeunes filles", j'pense que tu devrais bouffer ta virgule et la remplacer par un point, et faire un truc sympathique: "Ce fut la jolie demoiselle aux cheveux châtains qui lui répondit:". Ca donnerait du relief. Chuis chiante >.>? Surtout que là j'ai complètement relooké (<.<) ta phrase, la pauvre...
Merci, je sentais bien que la formulation était mauvaise, mais j'arrivais pas à trouver mieux tout seul :)

Bon, pour les épisodes 6 et 7, ils sont à réécrire évidemment, donc je vais passer plus vite sur le détails des fautes et répétitions, je sais qu'elles sont nombreuses. Par contre j'aime beaucoup tes commentaires, alors je vais répondre.

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D'après ce qu'on lui avait dit, la classe de 4° était la plus dure des classes de collège.
Et ça, c'est d'ailleurs la rumeur qui m'étonne le plus, car pour moi, ça a été l'année la plus facile... J'avais à peu près 17 de moyenne alors que dans les classes précédentes j'avais 16 et dans la classe suivante je devais avoir 15 (parce que c'est seulement cette année-là que les hormones ont commencé à travailler, et mes hormones m'ont ordonné "n'écoutent plus les cours!"... Et je sais pas, mes parents disent que j'ai jamais fait de crise d'ado, mais pourtant je pense qu'elle a dû avoir lieu en 3e/2nde... en 3e j'étais devenue assez désagréable, et j'avais des réactions gamines, en 2nde je déprimais pour un oui ou pour un non, et pareil j'avais un comportement incompréhensible selon mon point de vue actuel)
Au passage, tu devrais plus parler de tes profs, une fois de plus. Faut que tu nous dises lesquels mangent leurs crottes de nez, lesquels savent pas ce qu'ils foutent là ou lesquels ont deux balais dans le cul...
*On s'en fout de ta vie... *(Dis le mec qui raconte sa vie dans un livre Tongue) Désolé c'était facile. Bref, pour les profs et tout ça, j'ai commencé à le faire dans l'épisode 3 que je suis en train de réécrire pour la 5ème.

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Il se rappela alors qu'il était en 4°2, et que l'année précédente, les 4 filles étaient elles aussi en 4°2. Etait-ce une coïncidence? Anthony ne pouvait le dire.
Hein... Tu crois au destin >.>?
Quand tu liras la saison V, tu vas halluciner ! A l'époque, plus supersticieux que moi, tu meures !

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Un jour où il rentrait avec elle et Barbara, les filles parlèrent d'un film, Cube, que la jeune fille semblait avoir bien apprécié.
Niah! Ca c'est cool ^^ J'avais vu le film en 2nde, une amie m'avait invité chez elle suite à un vote en faveur du blocage du lycée le matin. Les pattes qu'elle avait fait étaient dégueulasses, elle avait mis trop de sel... Et ben j'les ai quand même mangé! Avant de voir Cube, j'crois qu'elle m'avait montré un DVD de Marilyn Manson, car dans un clip, y avait les personnages d'un des trois films qu'on allait regarder, puis je sais plus si c'était ce jour-là aussi où elle m'avait montré les clips d'Evanescence. Et on a vu Cube. Alors au début, je disais "Bwoh! C'est juste du sang et du déchiquetage? Il va être facile à regarder ce film...". L'amie était d'accord avec moi... Et au fûr et à mesure qu'on a regardé le film, ben on ne l'a plus pensé, surtout à partir du moment où le pro de l'escapade s'est fait découpé en rondelles... La pression montait constamment, avec le fou qui hurlait, et les autres qui finalement devinrent plus tarés que ce dernier. Et finalement, quand on a fini de regarder le film, on bougeait plus. On a laissé un temps mort et finalement elle a dit "Euh, on regarde Sex Academy?", "Ouais... Finalement c'était plus angoissant que ça en avait l'air..." "C'est clair". Bref, Sex Academy donc c'était une bonne tranche de poilade après ça. Conclusion après ça "Eh ben, on a bien fait de regarder Cube avant!".
Le pire c'est que Cube, je ne l'ai vu pour la première fois qu'il y a deux ou trois mois seulement.... Tout seul chez moi dans le noir, c'était assez angoissant en effet.

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Beaucoup de répétition du mot film, dis-moi :x
Moi.

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Et là je suis en train de me demander si tu l'attendais, mon post :p (mdr, j't'imagine venir sur le forum et chouiner "naaaaaan j'ai pas mon pavé x_x")
Non, en fait, comme je t'ai dis en début de post, je ne pensais pas avoir de nouvelles de ta part avant le week end.

Merci encore pour tes pavés, de mon coté j'avance sur l'épisode 3, mais cette semaine je suis un peu débordé donc ça n'avance pas très vite !
« Dernière édition: Décembre 03, 2009, 07:12:37 am par Hawk the Flying Hedgehog »
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Sephyra n'est pas plate !

Et si tu veux vérifier, demande Dieu au 8 200 200 !
 
 
Re : LVTPDAA : La Vie Trop Passionnante D'un Adolescent Amoureux
« Répondre #13 le: Juin 23, 2010, 09:11:17 pm »
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Déterrage de topic, et double post ! Je cumule les infractions au règlement.

Bon juste pour dire que pour ceux qui voudraient (par hasard) suivre la suite de l'histoire, je la publie sur mon DeviantArt : http://hawknroll.deviantart.com/
L'épisode 3 vient d'être publié et j'essaie d'en publier un par semaine.
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Sephyra n'est pas plate !

Et si tu veux vérifier, demande Dieu au 8 200 200 !
 
 
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