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[Fanfic] Un monde à part
[Fanfic] Un monde à part
« le: Décembre 15, 2011, 04:40:01 am »
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Merde, faut me pardonner, je brûlais d'impatience de poster le fruit de mes récentes soirées passées à écrire ce petit morceau de fic. Comme d'hab', y'a Milkate. Mais le reste est tout autre.
Enfin, je veux vos impressions,car j'ai le léger sentiment d'avoir gaffer à quelques endroits dans ce morceau et je veux vérifier si ça plaît ou non. Bref. Désolé aussi pour la forme sans doute déplaisante du texte, je vais tâcher de modifier ça pour la suite.
Bon, bah, bonne lecture ! (J'espère)

EDIT: Owi une précision ! Milkate ne parle pas dans un très bon français dans les dialogues, et c'est tout à fait voulu ^^ Voilà. Je me re-barre. Pour vrai, cette fois xD




Dehors, une pluie glacée tombait en trombe. Sur une route peu achalandée, éclairée par un ou deux lampadaires, on pouvait distinguer une silhouette qui courait en direction de la seule maison du coin, une habitation sur deux étages en béton blanc. La forme indistincte gravit les quelques marches qui menaient au petit perron, puis sortit de son veston trempé un trousseau de clé qu’elle brandit devant ses yeux pour trouver celle qui permettait d’ouvrir la porte de sa demeure. La main tremblante de froid, elle tenta d’enfoncer la clé dans la serrure et y parvint avec difficulté.

« - Fuck ! Maudite serrure… » maugréa-t-elle.

Elle déverrouilla finalement la porte, l'ouvrit lentement et entra sur la pointe des pieds. Elle retira ses chaussures pleines de boue puis se précipita dans les escaliers, les gravissant silencieusement pour ne réveiller personne dans la maison. Elle fut cependant coupée dans son élan quand une lumière dans le salon s'alluma. La main crispée sur la rampe d’escalier et une boule dans la gorge, elle se retourna pour faire face à ses parents, furieux.

« - Milkate, hérissonne de malheur ! Tu sais quelle heure il est ?! Hein, tu le sais ?! Il est trois heures du matin, espèce d'irresponsable !  s'emporta le père.
- Oh, non… qu'est-ce que je suis bête ! R'garde, on s'en fout de l'heure qu'il est, l'important c'est que je suis là, maintenant, d'acc' ? répondit la jeune fille avec une mine ennuyée.
- Comment oses-tu parler ainsi à ton père, jeune fille ?! s'indigna la mère.
- Hey, m'man, calme tes nerfs, là. J'ai juste dit qu'on se foutait de l'heure qu'il est.
- Tu es si impolie ! Je n’arrive pas à croire que notre propre fille soit aussi… aussi... »

Milkate les regardait, un sourcil haussé et un sourire moqueur aux lèvres.

« Aussi quoi ? »
 
Son père la gifla. Elle écarquilla les yeux, se mit à trembler de rage, serra les poings puis hurla:

« - REFAIS ÇA UNE AUTRE FOIS, JUSTE POUR VOIR !  »

Elle poussa son père, qui se rattrapa de justesse à la rampe, puis elle s'élança vers l'étage. Derrière elle, elle entendit sa mère éclater en sanglots, et son père essayant de la réconforter. La hérissonne entra dans sa chambre et claqua la porte avec force. Ces abrutis étaient de vraies plaies. Toujours là à la réprimander, elle ayant toujours fait son possible pour être une jeune fille parfaite. Alors qu'elle venait tout juste d'enfiler un pyjama trop grand pour elle, un son à peine perceptible se fit entendre derrière sa porte. Puis elle s'ouvrit et laissa entrevoir un petit visage innocent, celui de son adorable petit frère, Alec. Milkate se calma un peu en le voyant puis lui fit signe d'entrer. Le petit garçon referma silencieusement la porte et vint la rejoindre sur son lit.

« - Tu ne dors pas à cette heure, Alec ? demanda-telle en lui caressant les cheveux.
- Je dormais. Mais je me suis réveillé. »

Elle comprit que la dispute entre elle et ses parents avait dérangé le sommeil du garçon, et elle se sentit mal envers lui.

« - Ah, ouais… j’m’excuse. Y'a papa et maman qui se sont mis à m'engueuler comme des cons.
- Pourquoi ?
- Parce que je ne les ai pas écouté, je suis rentrée tard.
- Tôt, tu veux dire.
- Ouais. Tôt. Et ils sont fâchés.
- Pourquoi tu ne les as pas écouté ? »

Elle posa ses yeux sur son visage endormi, puis dans un soupir elle haussa les épaules et dit:

« - Bah… je sais pas. Parce que c'est stupide, ce qu'ils disent. Et je peux me débrouiller seule. J'ai pas besoin qu'on me dise quoi faire.
- Et moi ? Je dois les écouter ?
- Toi, oui ! Ça vaut mieux, crois-moi.
- Pourquoi moi je dois leur obéir et pas toi ?
- Hey, toi t'as juste 10 ans. Faut pas virer fou. Moi à 10 ans, j'obéissais.
- Et maintenant que t'as 16 ans, t'es plus obligée ?
- Bah… je devrais, mais je le fais pas. Tu vas comprendre quand t'auras mon âge. Ou pas. C'est compliqué. »

Il posa son regard sur le sol. Milkate l'observa pendant un moment, puis elle ébouriffa ses cheveux noirs parsemés de mèches blondes et l'invita à se coucher à ses côtés. Blotti contre sa sœur, Alec s'endormit profondément.

____________________________________________________                               

Quand Milkate ouvrit les yeux, elle constata qu'elle était seule dans son lit. Alec était sans doute dans le salon, en train de regarder des dessins animés. En baillant, elle étira son bras pour saisir son réveil. Il était neuf heure. Elle frotta ses yeux puis chercha sa brosse à cheveux. La veille, Milkate ne les avait pas séchés, et maintenant ils étaient tout emmêlés.

« - Aaark ! J'suis toute sale ! » se plaignit-elle.

Elle attrapa sa serviette et passa à la salle de bain. Après une bonne douche fraîche, elle descendit au salon. Alec était devant la télévision, couché sur le sofa, une console de jeu portative entre les mains.

« - Yo, Milk ! lui lança-t-il en la saluant.
- Yo. T'es debout depuis longtemps ?
- Depuis que tu t’es mise à ronfler ! »

Elle passa près de lui et lui ébouriffa les cheveux en lui tirant la langue, puis entra dans la cuisine où se trouvait sa mère. Désirant un peu se faire pardonner ses paroles de la veille, la hérissonne lui décocha un sourire et la salua poliment. Incertaine de l'attitude à adopter avec sa fille, la femme lui rendit son sourire avec un peu d’hésitation. Milkate se prépara un verre de lait et prit place sur une chaise, à côté de sa mère. Elles se lancèrent quelques coups d’œil furtifs, puis la hérissonne cassa enfin la glace.

« - Désolé pour cette nuit. »

Surprise, la femme réajusta soigneusement son chignon, un sourire perplexe s'affichant sur ses lèvres minces.

« - Ça va… ça commence à devenir une habitude, cependant. Je ne veux pas avoir de mauvaise relation avec toi, et ton père non plus d'ailleurs.
- Mouais… bah ça augure mal, j'trouve.
- J'ai remarqué... », soupira sa mère.

Elles marquèrent une pause, puis Milkate se leva et alla porter son verre dans l'évier.

« - Vous savez que vous devriez plus me contrôler comme ça. C'est inutile.
 - Tu es toujours sous notre responsabilité.
- Mais on s'en fiche ! Je ne suis plus votre chien-chien. C'est pas faute d'avoir essayé de vous plaire.
- Milkate ! Tu es notre fille, nous t'aimons et il est de notre devoir de veiller à ton bien-être.
- Ah, et vous savez ce qui est bien pour moi, vous ? questionna la hérissonne, agacée.
- Bien sûr.
- Voilà, tu te plantes encore. Vous en avez rien à foutre de ce que je peux bien penser. Il y a une différence entre ce que vous croyez qui est bien pour moi et ce qui l'est vraiment.
- Tu es si arrogante ! s'indigna sa mère.
- Tu es si ignorante ! » répliqua la hérissonne.

Elle quitta la pièce en jetant un regard glacial à sa mère, qui comprit qu'elle avait réussi à la mettre de mauvaise humeur, encore. La femme se prit la tête entre les mains. Elle ne savait plus quoi faire de sa fille. Soudain, Alec fit irruption dans la pièce, un skateboard sous le bras et arborant son plus grand sourire.

« - Yo m'man ! Moi j'vais voir des copains, on se revoit ce soir !
- Ah non, tu ne vas pas t'y mettre aussi ! Tu dois nous demander la permission.
- Pourquoi ? T'aurais pas dit non de toute manière. Bon, allez, bonne journée ! »

Le jeune échidné embrassa sa mère, attrapa une pomme puis s'élança vers la porte d'entrée.

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« - Salut. J'vois pas pourquoi je perds mon temps à écrire sur une stupide feuille de papier que je vais jeter, mais en ce moment, je crois que c’est la meilleure chose à faire si je veux conserver ma chambre dans un état acceptable.

J'en ai plein le cul de mes parents. Extérieurement, je dirais que le pourquoi ne s'explique pas. Tout se passe en moi, dans mon cœur. Je suis différente, mais ils veulent que je sois comme tout le monde. Ça m'enrage. Ils me traitent d’anticonformiste. Qu'ils mangent de la merde, et un putain de gros tas ! J'sais pas quoi faire pour qu'ils comprennent qu'au fond, être différent, c'est bien. Pour eux, les gens différents, c'est mal. Ils dérangent le bon fonctionnement de la société. Je pense plutôt que les cons dans leur genre font en sorte que la fameuse société n'avance pas. Depuis le temps, c'est incroyable de penser qu'on est encore assez cons pour se battre entre nous ! L’évolution, mes fesses. On régresse. Mes parents, ils me font chier en gros parce que leurs opinions discriminatoires, ils veulent les imposer à tout le monde ! Moi j'aime tout le monde. Les hérissons autant que les chats, les renards, les échidnés…

D'ailleurs, mon petit frère, mon Alec d'amour, en est un. On l'a adopter quand il avait environ 6 ans. C'est un bon p'tit mec. Il va devenir quelqu'un de bien. J'dois le prendre sous mon aile, parce que je veux pas que mes idiots de parents le rendent crétin. Mais il a un bon fond. Je sens que même sans moi il se serait pas laissé faire.

Enfin… ça détend un peu, d'écrire… ça fait du bien. C'est libérateur.
Déjà, je me sens moins en colère. C'est dingue, je suis meilleure pour m'exprimer par écrit que verbalement… »

Milkate était étendue sur son lit, une feuille lignées arrachée d'un cahier entre les mains. Elle relu son texte, fit une boule avec le papier et la jeta au hasard dans sa chambre. En soupirant, elle attrapa sa brosse à cheveux et se coiffa machinalement. La hérissonne était plutôt blasée des disputes familiales. Il fallait y mettre un terme, mais elle ignorait comment. La volonté ne manquait pas, cependant ses parents ne semblaient pas être aptes à faire leur part dans la réconciliation.

La jeune fille sentit les larmes lui brûler les yeux, et elle les laissa couler sans retenue. Malgré tous les efforts qu'elle faisait pour se rapprocher de sa famille, sa colère envers ses parents était dominante dans son cœur. Il était temps pour eux qu'ils aient une conversation sérieuse, qui ne se terminerait que par une entente.

Milkate était le genre de fille qui ne pouvait supporter les blessures d'une querelle trop longtemps. Ses émotions étaient souvent trop vives pour être contenues en elle, il lui fallait un moyen de s’exprimer très efficace. Aux travers de quelques gribouillis et textes elle arrivait à démêler la plupart de ses sentiments et pensées, mais le reste, ce qui était coincé en elle, la hérissonne n’arrivait pas à le faire sortir.

Alors qu'elle réfléchissait, accoudée à son bureau, Alec entra brusquement dans sa chambre. Normalement, elle l’aurait engueulé pour ne pas avoir frapper d’abord, mais elle ne se sentait pas d’attaque pour une autre dispute. L’échidné s’approcha de sa sœur et mit sa main sur son épaule.

« - Eh, Milk', tu sais bien que maman ne voulait pas te mettre en colère.
- Oui, je sais, soupira-t-elle. Mais qu’est-ce que tu fais ici, tu n'allais pas voir tes copains ?
- Nan, j'avais pas très envie de faire du skate avec eux finalement, aujourd'hui.
- Ah, ça. C'est bien de rester seul, parfois.
- Ouais. »

Un silence s'installa entre eux. Alec observait sa sœur, les mains dans les poches, ne sachant pas trop quoi dire ou faire. Puis soudain, il eut une idée. Il attrapa un coussin qui trainait sur le sol et le lui lança, l'air taquin. Milkate, qui ne s'y attendait pas, poussa un cri de surprise et tomba en bas de sa chaise en essayant, en vain, d'esquiver le projectile.

« - Non mais, rapport de me balancer des objets en pleine gueule ?! » s'exclama-t-elle, un sourire mi-amusé mi-fâché s'affichant sur son visage.

La hérissonne saisit son oreiller et s'élança vers son frère, qui s'enfuit en direction de sa chambre pour prendre des munitions. Une grande bataille d'oreillers suivit, les plumes volant partout autour d'eux sans que les hybrides n'y prêtent attention. Quand finalement ils firent la paix, essoufflés, Alec constata en écarquillant les yeux que le chaos régnait un peu partout à l'étage.

« - Merde ! Ça va être galère à ranger.
- Hum ? fit Milkate, étendue sur son lit, en ouvrant un œil.
- Bah, regarde-moi tout ça. C’est le bordel !
- Mouais, c'pas grave. On se barre, comme ça on se fera pas engueuler et maman va ranger !
- T'es sérieuse ? C'est pas comme ça que vous allez vous réconciliez, tu sais !  répondit l'échidné en haussant un sourcil.
- Eh, maman me doit bien ça pour m'avoir mise de mauvaise humeur ce matin ! »

                               
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Quand Milkate et Alec regagnèrent la maison, tard le soir, celle-ci était vide. La hérissonne se rendit dans la cuisine, son ventre lui criant de le nourrir, puis elle remarqua une note collée sur le réfrigérateur.

« Coucou mes amours !
J'ai reçu un appel de dernière minute, j'ai dû aller à une rencontre et je ne sais pas quand je rentrerai. J'ai ramassé votre fouillis de plumes, mais j'espère que vous aimez dormir sur des oreillers plats, petits de chenapans ! ;)
Je vous adore, malgré ce que vous pouvez penser.
Maman xox »

Milkate se sentit triste et heureuse à la fois, ce message lui avait fait du bien. Elle le glissa dans sa poche, saisit une boîte de jus et monta voir ce que faisait l'échidné. Celui-ci avait allumé sa télévision et branchait sa console. La hérissonne n'avait pas envie de jouer à un jeu vidéo, elle se dirigea donc vers sa chambre en souhaitant une bonne nuit à son petit frère.

                             
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« C'est rare que je rédige deux textes en une même journée !
Mais c'est un cas particulier, je n'ai pas envie d'exprimer un de ces sentiments lourds et épuisants. Juste quelque chose de plaisant. Je crois que je suis heureuse. Oui, c'est ça.  Dans mes moments plus sombres, je n'arrive pas à voir de lumière, de bien autour de moi. Je ne veux pas le voir. C'est stupide, mais c'est comme ça: quand on est dans la merde, on a envie d'y rester, en quelque part, question d'avoir une raison ou deux de se plaindre ! Mais au final, tout ne va pas si mal.
Bref, fallait que je dise à quelqu'un comment je me sens.

Et voilà, j'ai tout balancé à une feuille. Maintenant, je crois que je vais dormir. Mieux vaut arrêter d'écrire pendant qu'il en est encore temps, autrement je vais me lancer dans l'écriture d'un roman.

… J'entends la sonnette ! Ça doit être maman qui a oublié ses clés, ou papa qui rentre du travail. Je vais voir. »

« Dernière édition: Mai 20, 2014, 06:07:37 pm par Milkate »
   
Re : [Fanfic] Sans titre pour le moment (Mais j'y pense)
« Répondre #1 le: Décembre 15, 2011, 03:11:55 pm »
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Ah que bonjour là-dedans!

En tant que fan quasiment inconditionnel de ton écriture, je ne pouvais pas louper cette nouvelle fan-fic :)

On dirait presque une fiction-journal intime mais c'est vraiment très agréable à lire, tant au niveau des dialogues que de la narration. ET d'ailleurs, sache que c'est la toute première fois que j'en lis une sans les personnages principaux de l'univers sonicien, ça change :D Peut-être bien parce que l'histoire me rappelle vaguement quelque chose...ptet quelque chose dans ma vie.

Mais un truc m'a bien fait rire par moment...c'est effectivement le français employé dans tes dialogues, quand j'essaie d'imaginer ce que ça donne en vrai, je ris, non pas pour me moquer, mais parce que c'est drôle de découvrir de nouvelles expressions que je n'entends ou ne lis habituellement jamais dans ma petite France toute rikiki, alors imagine ce que ça donnerait si je squattais près de chez toi xD

Et bien entendu, c'est où que tu coupes? Hein? A un moment intéressant quoi! Tu mérites le charcutage, la transformation en saucisson sec, pour avoir coupé à un endroit dans la fic qui fait qu'on veut absolument connaître ce qu'il s'est passé :O (un cliffhanger, un truc comme ça me semble...)

Sinon, bon courage pour la rédaction de la suite, j'ai hâte de la lire dès qu'elle sera postée, la preuve, j'la mets en "suivi" pour ne rien louper :D

@ tantôt
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Re : [Fanfic] Sans titre pour le moment (Mais j'y pense)
« Répondre #2 le: Décembre 16, 2011, 12:01:04 am »
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*arrive avec un drapeau du Québec entre les mains et toussote*

Chère sœur québécoise, je tiens à vous dire que ... que ... *balance le drapeau* Eh pis merde.

Bonne fic. Habituellement, je ne lis pas quand il n'y a pas les perso Sonicien. ^^ Mais j'aime ça ! Ça, j'aime ça ! :D Et tu vas maintenant subir ce que je fais aux autres types que je suis leur fic : *la prend par le collet* Envoye, je veux la suite ! 8D
   
Re : [Fanfic] Un monde à part
« Répondre #3 le: Décembre 16, 2011, 04:59:40 am »
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Oh my god .O. Deux comm' ! Dire que je pensais n'en avoir aucun pendant des semaines ! *Donne un bisou à Blast et Anzen*

Bah merci, vraiment, ça me flatte beaucoup que vous ayez commentez *Q*

ShadowBlast, j'accepte ta proposition de me transformer en saucisson, mais j'aime pas les trucs secs Tongue
Anzen... Québec powa ! Enwouèye, j'te donne une suite !

C'est beaucoup plus court, et sans doute bien garni de fautes, mais je verrai ça plus tard P:
Pour l'heure, bonne lecture...





« Mais que ce passe-t-il ? Où est maman ? Je veux ma maman ! Il fait si noir. J'ai envie de pleurer. Je sens que j'ai fait quelque chose de mal, mais je ne sais pas quoi. Je veux juste voir maman. La prendre dans mes bras. J'ai besoin d'elle. Et papa, lui, où peut-il être ? Pourquoi mes parents ne sont pas en train de me réconforter ? J'ai peur, ici, toute seule. Alec n'est pas là, lui non plus. Mais où suis-je ? On ne dirait pas une pièce, il n'y que du noir à perte de vue. Je me vois, mais je ne dégage aucune lumière. Ce doit être un rêve. Un rêve étrange. Il n'y que du noir, mais j'ai peur quand même. Je ressens une angoisse terrible. Je dois me réveiller. Je dois sortir de ce rêve. Ce sentiment de crainte, ou de tristesse.... il est trop fort pour moi. Je veux me réveiller maintenant et aller embrasser toute ma famille. Ils me manquent. Je me sens mourir, pourquoi est-ce que je ressens ça ? C'est pénible. Je veux partir. Il faut que... »


« - MILKATE, RÉVEILLE-TOI, MERDE  !!! »

La hérissonne se redressa brusquement, les yeux grands ouvert et le corps couvert de sueur. Elle aperçue Alec, qui l'observait, le regard inquiet.

« - Qu'est-ce qui s'est passé ?! Où sommes-nous ?! s'écria-t-elle, incapable de conserver son calme.
- Milk... on est à l'hôpital. Doucement, tout va bien. »


La hérissonne eut alors un flash. La sonnette... elle qui se rue vers la porte pour ouvrir, se demandant qui cela peut être... et là, un homme qui lui annonce qu'il doit les conduire, elle et son frère, à l'hôpital, parce que leur mère a eut un accident... et puis, plus rien, le néant.

Milkate sentit les larmes lui picoter les yeux. Elle interrogea Alec du regard, cherchant à savoir ce qui s'était passé.

« - Quand le monsieur t'as annoncé que maman avait eut un accident, tu as comme flanchée... tu es tombée dans les pommes. », soupira l'échidné.

La hérissonne ne cessa pas de le fixer, attendant la suite, l'information qu'elle désirait le plus obtenir: ce qu'il advenait de leur mère. Son frère hésita un peu, puis résuma rapidement:

« - Elle a eu un accident de voiture, en revenant de sa rencontre. On ne sait pas ce qui s'est passé, mais la bagnole est vachement amochée. C'est une femme qui rentrait chez elle qui a contacté l'ambulance. Il paraît qu'il n'y avait que sa voiture, au milieu de la route, et que rien d'autre autour n'était cassé. C'est pourquoi c'est si mystérieux, on ne sait pas comment tout ça est arrivé.
- MAIS MAMAN ? OÙ EST-ELLE, ALEC ?
- Du calme, je te dis ! Elle est dans le coma, pour l'instant. »


Sans perdre une seconde, la hérissonne bondit sur ses pieds et se mit à la recherche d'une infirmière qui pourrait lui indiquer la chambre de sa mère. Elle ignora Alec, qui tentait de lui expliquer que les visites n'étaient pas autorisées pour le moment. On lui indiqua tout de même l'emplacement.

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Milkate tenait la main de sa mère fermement, craignant qu'elle ne lui échappe. La femme était mal en point, plusieurs bandages couvraient sa tête et son cœur ne battait que très lentement. La hérissonne ne pouvait s'empêcher de pleurer à chaudes larmes. Sa maman à elle, cette mère douce, gentille et attentionnée, elle était entre la vie et la mort... penchant surtout vers la mort. La hérissonne ne pouvait concevoir qu'hier soir encore, elle avait envoyer promener ses parents et que ce matin, elle et sa mère s'étaient encore une fois disputées. Tout s'était passé si vite. Et maintenant qu'elle était sur le point de perdre sa mère, Milkate se rendait compte combien elle l'aimait. Sans cette femme, elle ne serait même pas là. La hérissonne souhaitait de tout cœur qu'elle ouvre les yeux, qu'elle sorte de son coma.

Alec se tenait près de la porte, silencieux, les bras croisés. Il semblait presque indifférent, mais en réalité, il avait envie d'éclater en sanglots. Il avait déjà connu la perte d'un être cher...

« - Tu... tu crois qu'elle va s'en sortir, Alec ? questionna Milkate en essuyant ses yeux.
- Je sais pas, avoua-t-il.
- Si elle meurt... je ne sais pas ce que je vais faire, Alec... c'est ma mère... »

Elle marqua une pause, posa ses yeux sur le visage de son frère et ajouta:

« - C'est comme la tienne, aussi. »

L'échidné acquiesça, les larmes aux yeux.

Alec n'était pas réellement le frère de Milkate. Il avait été adopté lorsqu'il avait 6 ans. Sa mère biologique s'était suicidée.

« - Oh, Alec, sanglota la hérissonne en le serrant dans ses bras, c'est terrible ! Comment as-tu réussi à vivre avec un si grand chagrin ? »

Il ne répondit pas, mais il serra sa sœur contre lui. Quand il était plus jeune, il avait plus ou moins pris conscience de l'importance de sa mère, la place qu'elle occupait dans son cœur, quelque part, et il avait donc un peu moins souffert de sa mort. Cette fois, en revanche, c'était différent. Et perdre une mère deux fois, ce devait être pire que tout.

Soudain, la femme étendue dans le lit remua les lèvres. Elle ouvrit péniblement ses yeux, sentant la douleur affluer dans tout son corps. La hérissonne écarquilla les yeux.

« - MAMAN ! Oh, maman !! Tu dois savoir... que je t'aime, de tout mon coeur ! Malgré toute les choses stupides que j'ai pu te dire ! s'écria Milkate, les larmes lui brûlant les yeux et coulant à flot sur ses joues rougies, en bondissant près du visage de sa mère. »

Celle-ci esquissa un sourire très faible.

« - Moi aussi, je t'aime... je vous aime... tout les deux, ma belle...
- Maman, je suis tellement désolée ! Tellement ! Tu ne dois pas mourir ! sanglota la hérissonne, ne pouvant plus s'arrêter.
- Tout va bien... chérie... je sens qu'il est temps pour moi de partir...
- Ne dis pas ça ! coupa Alec, qui ne pu retenir ses larmes plus longtemps.
- Mes amours... je ne peux pas décider du moment de ma mort.. et je me sens partir, je ne dois pas résister... »

Les trois hybrides pleuraient tous ensemble, serrés les uns contre les autres. Une infirmière ouvrit la porte pour annoncer aux enfants que leur mère avait besoin de repos, mais Milkate se mit en colère et lui lança une de ses chaussures, lui faisant ainsi comprendre qu'ils avaient besoin d'être avec leur mère jusqu'à la fin. L'infirmière se retira.

Les dernières minutes semblèrent être une éternité. La mère de la hérissonne gardait les yeux fermés, Alec et Milkate étaient appuyés contre le lit et glissaient doucement leurs doigts sur les bandages qui recouvraient ses blessures. Ils tentaient de lui transmettre de l'amour, de l'espoir, afin qu'elle puisse survivre. Une heure passa, ils ne détachaient pas leurs yeux du visage de leur mère. Elle ne semblait plus avoir mal. Son cœur n'était plus audible, même si l'on se collait l'oreille contre sa poitrine. La femme s'éteint dans les bras de ses enfants.

À cet instant, Milkate sentit son cœur se déchirer. La peine était immense, mais au travers des larmes, elle jura qu'elle retrouverait celui ou celle qui avait causé l'accident.

Et cette personne allait payer.

____________________________________________________

« - Chère feuille de papier,
Ça fait longtemps qu'on ne s'était pas parlé. Je crois que tu as besoin d'un léger récapitulatif.
Cela fait maintenant deux mois que maman est morte. Nous l'avons enterrée dans un endroit où personne ne viendra la déranger. Les cimetières sont trop impersonnels. Ma mère mérite plus que ça.

Alec et moi, nous avons abandonné l'école. Nous n'avions plus aucune motivation. Je n'ai plus envie de rien, je ne fais que continuer de vivre en traînant de la douleur, de la peine mais surtout, de la colère. Notre père, ce salaud, est devenu alcoolique. Il regrette chaque jour de sa misérable vie de ne pas avoir été là lorsque ma mère est décédée. Cet enfoiré était en train de se taper sa salope de secrétaire pendant que sa propre femme souffrait. Je l'ai entendu qui parlait au téléphone avec sa pétasse, il était anéanti par ses propres actes. Et c'est bien fait. Je lui souhaite d'être rongé par le regret pour le reste de sa vie. Qui aurait pu croire que mon père, cet homme que je croyais si sage malgré son don pour me taper royalement sur les nerfs, pouvait être un connard du genre ? Je le hais de toute mon âme. Je ne veux plus rien savoir de lui. Jamais.

Mis à part ça, Alec m'a raconté les détails de sa vie d'autrefois, alors qu'il vivait dans sa vraie famille. C'est une histoire de dingue, un peu comme la nôtre, mais c'est encore pire; sa mère biologique s'est suicidée d'une manière terrible, à cause de son mari. La sœur d'Alec, qui maudissait son père et qui ne désirait que sa mort, l'a tué dans son lit d'hôpital ! (Je dois dire que c'est ce que j'ai envie de faire avec le mien, mais je ne veux même pas avoir un quelconque lien avec lui !) Cette fille doit être folle, ou alors elle en a dans les pants. Parait qu'elle a promis à Alec de le retrouver quand elle sortirait de l'institut pour délinquants dans lequel elle a été envoyé. Et en quatre ans, toujours pas de signes d'elle. J'espère pour mon petit frère adoré qu'elle est toujours en vie et qu'elle se souvient de lui, autrement il n'a plus autre famille que moi.

Je pense qu'on va se barrer bientôt. Je ne veux plus rester dans cette maison. Mon père y habite et ça me répugne, mais elle regorge également de souvenirs qui me donnent envie de pleurer chaque fois que j'y pense. Pas parce qu’ils sont tristes, mais parce que ma mère en fait partie. Et elle n’est plus là.

Alec est devenu plus silencieux, il ne sort plus pour faire de skate avec ses amis. Je pense que c'est parce qu'il se sentirait mal de s'amuser durant la période triste de la mort de maman. Je me sens comme ça aussi. Je m’autorise à peine quelques sourires. »

____________________________________________________


« - Eh, Alec, ça te dit, une promenade pour te changer les idées ? proposa Milkate à l'échidné.
- Non, pas vraiment. Désolé.
- Ah. C’est pas grave. »

La hérissonne enfila une veste, question de ne pas mourir de froid dehors. Le soir, c'était plutôt frisquet. Elle passa devant son père, qui était saoul, comme d'habitude, et claqua la porte d'entrée. Milkate le détestait. La vue de ce salaud la dégoûtait et elle devenait haineuse dès qu'il apparaissait dans son champ de vision.

Elle descendit les escaliers qui menaient à la rue déserte. Une image d'elle, rentrant sous la pluie deux mois plus tôt, lui revint en tête. C'était le fameux soir où elle avait envoyé promener ses parents. La hérissonne se sentit horriblement mal d’avoir un jour fait pleurer sa mère. Mais elle ne pouvait plus s'excuser, désormais.

Après une vingtaine de minutes de marche, Milkate se sentit épiée. Inquiète, elle se retourna brusquement. Personne ne se trouvait derrière elle. Le chemin était vide, éclairé seulement par quelques lampadaires. Se trouvant stupide, elle décida de retourner chez elle.

Là encore, la hérissonne sentit que quelqu'un la suivait, ou du moins, l'observait. Prenant son courage à deux mains, elle appela:

« - Eh, y'a quelqu’un ? »

Pas de réponse, presque un écho. Milkate haussa les épaules, persuadée que finalement, c'était son esprit qui lui jouait des tours. Elle fit demi-tour et son sang se glaça dans ses veines. Devant elle, à environ deux mètres, se tenait un hybride à peine plus grand qu'elle. Elle voulu s'enfuir, mais elle était paralysée par la surprise et la peur. L'inconnu fit quelques pas vers elle, s'affichant dans la lumière et permettant à Milkate de mieux distinguer ses traits.

C'était un hérisson.
« Dernière édition: Mai 20, 2014, 06:10:41 pm par Milkate »
   
Re : [Fanfic] Sans titre pour le moment (Mais j'y pense)
« Répondre #4 le: Décembre 16, 2011, 06:15:14 pm »
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Salut,t'as eu raison de mettre cette phrase,maintenant je veux savoir la suite,pourquoi ceux qui font des fics coupent toujours pour nous faire attendre maintenant je sais ce que ressent un insecte torturé...(fait pas attention avec l'âge je dois devenir taré).
Je sais pas pourquoi mais... ça me donne faim tout ça.
Non sérieusement j'ai beaucoup aimé ces deux je dois dire chapitre ou page?Peu importe en tout cas j'ai beaucoup aimé,très accrocheur je trouve(autant que la dernière fics que j'ai lu)mais ça fait réfléchir quand même.
   
Re : [Fanfic] Sans titre pour le moment (Mais j'y pense)
« Répondre #5 le: Décembre 16, 2011, 06:35:57 pm »
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OMG!!!! J'ai tellement pleuré le bout où la mère de Milkate meurt!  Cry c'est triste.. tu écris tellement bien...Les sentiments sont biens décrits. J'ai hâte de lire la suite, je suis complètement dans l'histoire! J'adore. Smiley
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Re : [Fanfic] Sans titre pour le moment (Mais j'y pense)
« Répondre #6 le: Décembre 16, 2011, 06:45:36 pm »
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C'est terriblement triste ton bout d'histoire là :( Nan, sérieusement, j'aime vraiment bien comment tu tournes ça, mais juste un truc: entre la mort de la mère et les "deux mois plus tard", ça aurait été cool d'avoir quelques détails en plus, histoire de bien assombrir l'atmosphère.

Comme le dit Knuxfan4ever, ton écriture nous plonges totalement dans l'histoire. Tout bonnement parce que le contexte de celle-ci nous permet de nous identifier :)

Bon courage pour la suite des événements, tu nous mets en haleine avec tes trois mots à la fin, là :)
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Re : [Fanfic] Sans titre pour le moment (Mais j'y pense)
« Répondre #7 le: Décembre 16, 2011, 11:34:04 pm »
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Hum, suis-je le seul à ne pas avoir pleuré ? Pas parce que c'était mal écrit, nah nah, mais parce que ça ne m'a pas touché personnellement ... *SBAF!*

Bref, c'est quand on perd quelque chose qu'on remarque comment on l'aime. Pareil pour sa mère. :D En tout cas, ça fait *censured* quand tu coupes quand on est en plein dedans ! En tout cas, good luck pour la suite. :)


PS : J'ai adoré son « - Eh, y’a quelqu’un ? Ça fait chier de se faire suivre. » et la douceur de son frère pour la réveiller. xD
   
Re : [Fanfic] Sans titre pour le moment (Mais j'y pense)
« Répondre #8 le: Décembre 17, 2011, 06:05:28 pm »
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Wow ! J'me serais jamais douté que le début de ma fic attirerait au moins 4 personnes ! D:
C'est... dingue ! =) Non, j'ai pas encore de suite, désolé, mais ça avance ^^ J'essai de me rattraper un peu pour la longueur, vu que la dernière suite était plutôt courte  Tongue

Sinon..

Nero -> Hum... t'as raison, ça donne faim.  Wink Serais-tu un adorateur de la bouffe ? (Moi, oui !)
Sinon merci pour le comm', ça fait plaisir >//<

Bla-Blast -> Des détails ! P: C'est vrai que c'est miam, des détails :3 Je vais voir ce que je peux faire ^^ Merci pour ton comm' !

knuxfan4... euh, Jess xD -> Pleure pas ! =O Ton makeup va couler x3 Aooh, merci, mais toi aussi tu écris bien, je trouve >///< 

Anzen -> Owi j'aime couper dans un moment intéressant >=3  Je suis cruelle  Grin Et pis... bah c'est ça, merci pour le commentaire  Smiley *câlin*


Une suite bientôt  Wink
Souhaitons qu'un autre comm' soit posté, question de pas faire un double-post ! (Surtout que dans mes souvenirs, on ne peut en faire un qu'après une semaine °D)
   
Re : [Fanfic] Sans titre pour le moment (Mais j'y pense)
« Répondre #9 le: Décembre 17, 2011, 07:46:06 pm »
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J'aime bien cette fic sans titre :P
On se croirait un peu dans un RPG, une histoire banale, qui d'un coup sur un élément perturbateur simple, va mener à toute une aventures aux péripéties multiples et à un intrigue pour le moins complexe.
Cependant je trouve que la manière dont tu décris la "chute" du père manque de détails, en effet le fait de le faire ainsi passer d'un type lambda à un alcoolique invétéré avec si peu d'élément expliquant cela est pour moi peu satisfaisant :/
En tous cas continue comme cela, c'est du bon boulot =D
Et voilà, tu vas pouvoir poste la suite sans faire de double post :P
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Sephyra n'est pas plate, non mais V_V

Hymne national de PSo

 
 
Re : [Fanfic] Un monde à part
« Répondre #10 le: Décembre 18, 2011, 07:34:39 am »
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Alors là j'arrive pas à le croire ! J'ai réussi à faire une suite potable, déjà ! J'aime pas le dire mais là, j'dois avouer que j'suis fière. (N'empêche... on repassera pour la longueur °D)

Past -> J'ai essayé d'ajouter un truc ou deux à la "chute" du père, comme t'as dit... c'est pas encore ça mais c'est peut-être déjà mieux. Enfin, j'espère. M'bref, merci pour le comm'  :3 Kiss

Alors, voici la suite... ringarde et emmerdante ? À vous de voir. (/me souhaite très fort que ce soit un peu bon, tout de même)





Le hérisson qui se tenait devant elle avait une apparence inquiétante. Son pelage noir et ses yeux rouges sang lui donnait tout l'air d’un démon. Son expression semblait neutre, malgré ses traits plutôt durs. Milkate frissonna.

« - Que… qui êtes-vous ? » demanda-t-elle dans un murmure.

L'hybride qui lui faisait face ne bougea pas et continua de la dévisager. Mais que lui voulait-il ?

« - Je m'appelle Shadow, » répondit-il simplement.

Le hérisson la désigna du menton, signifiant qu’il attendait qu’elle se présente.
Milkate, légèrement détendue, mit ses mains dans ses poches.

« - J'm'appelle Milkate. Est-ce que tu me suivais, là ? »

Shadow ne cilla pas une seconde et répondit calmement :

« - Non.
- Alors, qu'est-ce que tu fais ici ? questionna la hérissonne en haussant un sourcil.
- Je pourrais te demander la même chose. Les gamines comme toi devraient dormir à cette heure. »

Milkate fut piquée au vif. Une gamine, elle ? Pour qui ce crétin se prenait-il ?

« - Ferme donc ta gueule, lâcha-t-elle entre ses dents. Tu te prends pour qui, p'tit con ? »

Shadow changea d'expression, semblant soudainement amusé. Une fille qui osait lui répondre, d'une manière quelque peu sauvage en plus, il n'en avait jamais rencontré. Le hérisson noir n'aimait pas vraiment avoir de discussion avec les autres, mais cette fois il décida de continuer.

« - Je ne suis rien de moins que la Forme de Vie Ultime, petite.
- Bien sûr. Je pense que tu devrais lâcher le style emo, ça te réussit pas. Allez, va te démaquiller, pauvre taré, moi je me casse… »

Milkate passa devant lui, le menton relevé. Shadow la suivit du regard.

« - Tiens, elle est en colère ? » songea-t-il.

Il la suivit.

« - En fait, je passais simplement par-là, »déclara-t-il simplement à la hérissonne pour répondre à sa précédente question

Milkate, étonnée d’avoir obtenue une réponse, se retourna.

« - Ah… » répondit-elle, ne sachant pas quoi dire d'autre.

 Elle continua de marcher en direction de sa maison. Le hérisson la suivit, gardant une certaine distance entre eux. Il la trouvait intrigante. En le regardant de dos, il songea que c’était peut-être le contraste de ses cheveux et son attitude qui lui donnait cette impression. Sa chevelure était colorée et vive, rassemblant toutes les couleurs de l’arc-en-ciel. Et pourtant, elle lui paraissait sombre dans ses paroles et ses actes.

« - Dis donc, je t’'avais jamais vu dans les parages. T'es d’ici ? demanda-t-elle pour briser le silence.
- Non.
- Alors qu'est-ce que tu fous dans le coin ?
- Ça ne te regarde pas.
- Pff… »

Shadow esquissa un bref sourire.

« - Et toi, tu vis près d'ici ? demanda-t-il à son tour.
- Ouais… à environ dix minutes à pieds d'ici.
- Dix minutes ? Tu es lente. »

Elle fronça les sourcils et se retourna, prête à l’insulter, mais il n’y avait plus personne.
Secouée, elle regarda dans tous les sens. Plus rien. Confuse, elle reprit sa marche pour rentrer chez elle. Ce Shadow était vraiment étrange. Quand elle arriva devant la porte de sa demeure, elle sentit de nouveau une présence derrière elle.

« - Alors c’est ta maison ? » fit une voix.

La hérissonne aux cheveux arc-en-ciel regarda par-dessus son épaule. Alors il l’avait suivi à distance ? Pourquoi ?

« - Je croyais que tu t’étais barré. Qu’est-ce que tu veux ?
- Je t’attendais simplement.
- Pardon ?
- J’étais déjà ici avant que tu n’arrives.
- Je ne t’ai jamais vu partir.
- Justement. Je peux courir à une vitesse que tu n’imagines même pas.
- Bien sûr.
- Tu veux une preuve ? »

Qu’est-ce qu’il cherchait ? Montrer combien il était beau et bon ? Elle soupira et accepta, car il n’avait pas l’air méchant. De plus, peut-être qu’après, il la laisserait tranquille. Elle rougit lorsqu’il s’approcha et la souleva.

« -Accroches-toi, » dit-il.

La hérissonne s’agrippa et en un battement de cils, elle réalisa qu’ils se trouvaient désormais à l’autre bout de la rue. Elle jeta un regard interrogateur et surpris à Shadow, qui ne broncha pas et lui fit signe qu’elle pouvait descendre. Milkate posa un pied sur le sol et fût choquée en voyant devant elle la porte de sa maison.

« - Mais… mais… ?! On était à l’autre bout de la rue il y a deux secondes !
- Nous sommes revenus.
- Comment… ?
- En courant.
- Tu te fous de moi ?
- Pas une seconde. »

En courant ? Ce type pouvait courir aussi vite ? C’était une blague ! Et pourtant, elle songea soudain à ce fameux hérisson bleu qui avait sauvé Mobius plusieurs fois, Sonic. On disait de lui qu’il courait aussi vite que le son se rend à nos oreilles. Elle posa son regard sur Shadow et constata qu’il lui ressemblait légèrement. Hésitante, elle demanda:

« Es… es-tu l'un des amis de Sonic le hérisson ? »

Le silence se glissa entre eux.

« - Il n'est pas mon ami…, gronda Shadow.  Je dirais plutôt mon plus grand rival.
- Oh… »

La hérissonne se gratta la tête. Qui aurait pu croire qu'elle rencontrerait ce garçon ce soir, ici dans son quartier ? Elle se tritura les doigts en regardant ses pieds, puis l’invita à entrer. Après tout, un peu de compagnie ne pouvait pas lui faire de mal.


____________________________________________________                               
                               


En temps normal, Shadow aurait refusé d'entrer chez quelqu'un, a plus forte raison chez une adolescente qui lui était totalement inconnu. Mais il ne ressentait pas le besoin de partir. Il avait senti comme une aura de tristesse autour de cette jeune fille et avait l’impression de pouvoir se rendre utile. N’était-ce pas ce que Maria lui avait demandé, de toute façon ? De plus, contrairement aux filles collantes et agaçantes auxquelles il avait eu affaire, cette hérissonne était assez agréable et calme.

Milkate l'avait entraîné dans sa chambre, s'excusant au passage pour le fouillis dont elle ne se préoccupait plus depuis un bon moment. Le hérisson noir, en jetant un bref coup d’œil autour de lui, ne vit aucun objet pouvant lui permettre d'estimer l'âge de son hôte.  Pas de poster, pas de revues… il fut cependant étonné de voir, jonchés sur le sol, plusieurs livres et cahiers à dessins.

« - Bon, attends-moi ici, je vais nous chercher quelque chose à boire, » déclara la jeune fille en quittant précipitamment la pièce.

Il voulut lui dire qu'il ne désirait pas de breuvage, mais il était trop tard. Elle allait s'en doute lui ramener un soda. Haussant les épaules, il jeta un regard curieux aux cahiers, puis sans réfléchir  en saisit un et le feuilleta. Les dessins n'étaient pas mal du tout. Au début, ce n'était que des esquisses de choses diverses, comme une cascade, un soleil, une pomme, des fleurs, un arbre… mais vers la fin, les images devenaient de plus en plus abstraites, plus sombres…

« - Tiens, je nous ai préparé chacun une tisane. Je sais pas trop quelle sorte tu préfères, alors j'ai pris celle à la cannelle, » fit Milkate en lui tendant une tasse.

Une tisane ? Eh bien ! Ça ne lui semblait pas être une boisson très répandue chez les adolescents, pourtant. Il prit la tasse et baissa les yeux sur les dessins qui reposaient toujours sur ses genoux.

« - Je regardais tes dessins.
- J’ai remarqué, » fit-elle.

Il lui jeta un coup d’œil; elle ne semblait pas fâchée.

« - Tu dessines depuis longtemps ?
- Boah. J’ai toujours dessiné. Quand j’étais petite, mon père ramenait du papier de son travail, qu’il trouvait dans le recyclage. Et moi je dessinais dessus. Enfin, dans le temps, c’était plus du gribouillage qu’autre chose. Mais j’aimais ça.
- Je vois. »

Durant les heures qui suivirent, ils discutèrent de tout et de rien. Alec dormait depuis un moment déjà et le père de Milkate devait en faire autant. Être avec le hérisson noir lui changeait les idées et ça lui faisait du bien.

« - Il n'est pas si chiant que ça, finalement, » songea-t-elle.

Shadow lui expliqua brièvement ce qui faisait de lui la Forme de Vie Ultime. Au départ, la hérissonne le trouvait vraiment prétentieux et dérangé, mais ses explications étaient potables. De toute façon, elle ne voyait pas pourquoi il lui mentirait. Ça ne semblait pas être son genre.

« - Alors t'as été créé ? T'es genre… le produit d'une expérience ? interrogea Milkate.
- Pas d'une expérience, mais d'un projet.
- Et il est réussi, ce projet ? J'veux dire, quel était le but de ta création ? »

Le hérisson ne répondit pas et baissa légèrement la tête. Il se remémora Maria, la seule amie qu'il avait alors… qui avait été tuée, pour lui. Elle lui avait révélé la raison de son existence avant de mourir. Rendre le monde meilleur…

Milkate ne savait pas pourquoi il ne donnait aucune réponse, mais elle voyait clairement qu’il était triste. Quelque chose de pénible, certainement, pour affecter ce garçon qui paraissait solide et maître de ses émotions.

« - Que s'est-il passé ? » demanda-t-elle doucement.

Shadow secoua la tête, posa sa tasse sur un bureau et s'éloigna. La hérissonne l'attrapa par le bras et l'obligea à se rasseoir près d'elle. Il n'allait pas la laisser en plan comme ça ! S'il ne voulait pas se confier, elle ferait les premiers pas.

« - Moi aussi j'ai vécu quelque chose de difficile, déclara-t-elle en soupirant. Et je le vis toujours.  Mais je n’aime pas en parler, alors écoute bien. »

Intrigué, le hérisson noir l'observa de son regard perçant. Milkate lui raconta alors la mort de sa mère qui avait eu lieu environ deux mois plus tôt, les disputes entre elle et ses parents avant que la pauvre femme ne subisse cet accident de voiture terrible… la douleur et le regret de ne pas avoir su être la fille qu'ils voulaient, la haine envers son père qui était en train de jouer dans le dos de sa mère alors qu'elle était mourante… elle lui dit tout. S'exprimer sur du papier, au travers de mots et de dessins, ne suffisait plus. Elle avait besoin de se confier à quelqu'un, et c'est ce qu'elle fit sans trop s'en rendre compte. Puis elle éclata en sanglot, se jetant dans les bras du hérisson noir.

Shadow ne savait pas quoi faire. Son étreinte était serrée mais douce à la fois. Il était touché par ce qui lui était arrivé, à elle, une fille d'un quartier banal qui ne faisait que tenter de se trouver dans ce monde. Et il comprenait également sa douleur, ayant vécu quelque chose de semblable.

« - Allez, ça va, ne pleure pas… »
Il posa sa main sur sa tête, embarrassé mais ne voyant rien d'autre à faire dans cette situation. Lorsque ses sanglots furent plus espacés, il se décolla un peu d’elle.

« - Et… et Alec…, dit-elle d'une voix brisée. Je... je dois être forte pour lui… il a vécu la mort d'une mère… deux fois…
- Comment est-ce possible ?
- Il n'est que mon frère adoptif… »

S'ensuit une description des événements entourant le suicide de la mère biologique de l'échidné. Le hérisson noir était surpris. Après toutes ces confessions, il accepta de lui raconter la mort de Maria.

« - On est dans le même bateau, fit Milkate en essuyant ses larmes.
- ... »

Un silence s'installa entre eux. La hérissonne déposa les objets qui recouvraient son lit par terre et replaça ses couvertures. Elle s'étendit sur son matelas et invita le hérisson à la rejoindre. Il s'étonna énormément en acceptant sans broncher. Il ne faisait rien de mal.

« - Tu sais… je ne suis pas tout à fait comme j’en ai l’air, affirma-t-il dans un demi-sourire qui se voulait sérieux. Je ne suis pas du genre à me dévoiler.
- Pourtant, c'est ce que tu as fait, là, répondit Milkate en esquissant un sourire.
- Je sais. Ce doit être la fatigue. Comptes-toi chanceuse.
- Ouh, mais quel honneur…  » ricana la hérissonne.

Sur ce, ils s'endormirent profondément.


____________________________________________________                               
                               



« - Milk ! Milkate ! !
- … Hmm… mmm ? »

La hérissonne ouvrit lentement un œil, puis aperçue Alec qui agitait frénétiquement sa main devant ses yeux.

« - Hmmm… mais… qu'est-ce que tu fous, là ? interrogea-t-elle d'une voix pâteuse en se retournant.
- C'était qui ce type qui est sorti de ta chambre ? Vous avez fait des trucs hier soir ? questionna Alec, un peu trop intéressé.
- Mais de quoi tu… ? Oh, tu parles de Shadow… mais, où est-il ?
- Je sais pas, il s'est barré sans rien dire. Mais alors, vous avez fait quelque chose ? »

Milkate se leva brusquement. Euh, quoi ? Il était parti ? Non mais, quel mal élevé ! Il aurait au moins pu lui dire au revoir ! Quel abruti. La hérissonne enfila ses chaussons sous le regard avide de l'échidné.

« - Quoi ? demanda-t-elle en haussant un sourcil.
- J'veux savoir si vous avez fait des cochonneries, cette nuit. T'sais, vous êtes collés sur ma chambre !
- Mais non, Alec ! On a rien fait ! Mais où tu vas chercher ça ?
- On sait jamais… »

Son frère quitta la pièce et Milkate leva les yeux au ciel. Avait-elle déjà eu un comportement aussi pervers ? Elle n’en avait pas souvenir.


____________________________________________________                               
                               


« - Tiens, je crois que je vais rédiger un autre texte, ça me fera un peu de bien.

La nuit dernière, j'ai discuté pendant des heures avec un quasi inconnu. Shadow. Un pote (non, pardon, un « rival ») à Sonic, le hérisson célèbre. Le truc de dingue ! J’aimerais bien le retrouver et lui demander de faire sa fête à celui qui a causé la mort de ma mère. Ou à mon père.

Sinon tout à l'heure je suis passée devant la chambre d'Alec. Il dormait. Puis soudain, il s'est mis à délirer dans son sommeil. Il parlait d'Amy-Lee, sa vraie sœur. Je me suis sentie un tout petit peu jalouse, quand même, qu'il rêve de quelqu'un qui ne fait plus partie de sa vie depuis quatre ans, mais pas de moi. Mais bon. Dès que je peux, je me casse d'ici avec lui et on va tout faire pour la retrouver. Après je sais pas trop où on ira, mais là on avisera.

Comme c'est bon de faire des plans « d'évasion » ! (En fait, ce serait méga facile de se barrer, mon père a trop abusé de l'alcool et il est encore plus con qu'avant, du coup il se rendrait jamais compte qu'on est plus là.)
J’espère que la prochaine fois que je laisserai mes pensées sur papier, ce sera ailleurs que dans cette maison pleine de douleur et de colère. »
« Dernière édition: Mai 21, 2014, 03:03:00 am par Milkate »
   
Re : [Fanfic] Sans titre pour le moment (Mais j'y pense)
« Répondre #11 le: Décembre 18, 2011, 10:49:24 am »
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Ah tiens, mon personnage sonicien préféré fait son apparition juste pour prendre la tisane ( et non pas le café grrrrr...).

Cette rencontre est plutôt bien ficelée, mais comme t'as dit, c'est peut-être un petit peu court :) Donc, ils vont sans doute repartir à la recherche de la soeur du petit Alec', ça sent la suite plus animée!

Bonne chance pour la partie suivante!

PS: J'me demandais déjà pourquoi les cheveux en arc-en-ciel, et tu as dessiné là THE explication à laquelle personne n'aurait pensé et je trouve ça énorme! xD Invasion de Skittles mûres et fraise-pomme :3
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Re : [Fanfic] Sans titre pour le moment (Mais j'y pense)
« Répondre #12 le: Décembre 18, 2011, 01:29:21 pm »
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Shaaaaadooooow ! Mon Shadow ! :D En tout cas, je tiens à dire quelque chose mais ne le prend pas personnelle (car justement, c'est juste mon avis) : J'espère que les deux ne tomberont pas amoureux car moi je trouve ça gavant le monde qui tombe toujours amoureux de Shadow (sauf la fic de Sora the Black Hedgehog *SBAF!*)

*toussote* Pour parler de la fic :

Un peu court mais tu sais, il en faut bien des "chapitre" comme ça pour enchaîner la suite. Tu écris toujours aussi bien (et mieux que moi *SBAF!*) donc je t'ORDONNE de continuer. :D *la traîne devant son ordi par ses cheveux multicolores*
   
Re : [Fanfic] Sans titre pour le moment (Mais j'y pense)
« Répondre #13 le: Décembre 18, 2011, 05:03:40 pm »
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Hum...je dois dire que je suis du même qu'Anzen,non pas que je trouve ça gavant mais je trouve qu'être amoureux ne colle pas vraiment au caractère de Shadow,mais après tu fait ce que tu veux.

A propos de ta fics,Shadow m'a fait penser à Pédob...à un ours qui aime les petits enfants,je ne m'attendais vraiment pas à le voir,The ultimate life form tout ce qu'il de plus dark avec un arc-en-ciel,hum on va dire qu'ils se complètent.
Plein de rebondissement et bien sûr amusant à souhait.(Si j'ai bien regarder les cheveux de Milkate étaient blond mais je me trompe sûrement)

Ah j'allais oublier la bouffe c'est sacré(pour moi).
   
Re : [Fanfic] Sans titre pour le moment (Mais j'y pense)
« Répondre #14 le: Décembre 19, 2011, 12:58:39 pm »
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Coucou !

C'est vraiment très bien écrit, bravo ! J'aime beaucoup cette fic et je la suivrai. :) Le seul truc que je pourrai te reprocher c'est Shadow. Moi, ça m'dérange pas si Milkate et lui se retrouvent, bien au contraire ! Mais je trouve que Shadow devrait être bien plus froid et distant. Il est d'ailleurs censé être "méchant" or il a l'air assez sociable dans ce que je viens de lire. Voilà voilà, bonne chance pour la suite !
   
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