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Je vous avertis tout de suite : ne vous attendez pas à voir du Sonic là-dedans ! Et s'il vous plait, ne me faites pas la remarque que le titre ressemble à l'émission «Mélinda entre deux mondes», parce que je vous arracherais bien une oreille. J'ai trouvée le titre AVANT de savoir que ça y ressemblait. .o. Bref, c'est ma quatrième fic que j'écris ... M'enfin, je devrais dire trois, parce que il y a en une que j'ai abandonnée. ._. M'enfin, elle risque certainement de ne pas être lu, mais osef. Je le fais quand même. Ah et il y a certainement des fautes ou des phrases qui ne se disent pas. Je ne suis pas une experte en orthographe. .o.
Voilà que cela faisait trois mois. Trois mois de désespoir et de … solitude. Sarnia poussa un long bâillement et s'étira les membres. Elle avait extrêmement mal au dos. Depuis que sa mère et elle avaient aménagées, elle avait été obligée de supporter un matelas pas confortable. C'était le matelas quand elle avait sept ans, ce qui veut dire que cela faisait exactement neuf ans qu'elle l'avait. La jeune fille se leva de son lit en se frottant machinalement le dos. Elle se dirigea ensuite dans la salle de bain sans oublier d'emmener ses vêtements. En chemin, elle se cogna le pied à plusieurs reprises, comme à son habitude d'ailleurs. On pouvait dire que Sarnia était très maladroite … elle se le faisait souvent dire. Même si elles étaient que deux dans la maison, la jeune fille verrouilla tout de même la porte de la salle de bain pour se préparer. Sarnia soupira et se regarda dans le miroir. Depuis un certain temps, elle ne faisait que se trouver des défauts physiquements parlant. Chaque matin, elle se regardait au moins cinq minutes dans le miroir pour ensuite enfiler ses vêtements. Aujourd'hui, elle avait décidée de porter un t-shirt noir sans logo et des jeans très serrés. Comme une jeune fille normale, quoi. De toute façon, elle n'avait aucune envie de se faire remarquer. Sarnia attacha ensuite ses longs cheveux bruns pâles, avec un ruban mauve assortit à la couleur de ses yeux, en queue de cheval. Elle avait hérité de sa mère pour la couleur de ses cheveux et pour ses yeux mauves de son père. Elle devait avouer qu'elle n'aimait pas tellement la couleur de ses yeux, elle aurait préférée les avoir d'une couleur plus foncée. Après s'avoir préparée comme chaque matin, elle empoigna son sac pour aller à l'école. Elle se dirigea vers la cuisine et ouvrit la porte pour partir, mais sa mère lui en empêcha : « - Sarnia ! Avant de partir à l'école, tu manges, dit-elle d'une voix calme. - Mais maman … Je n'ai pas faim et je n'ai pas envie de manger ce matin. - Oui, comme chaque matin, mais s'il te plait, mange au moins un petit quelque chose. Elle soupira et murmura d'une toute petite voix pour ne pas que sa mère l'entende : « - Tss. Si papa aurait été là, ça ne lui aurait pas dérangé. Tant que je mange ce midi …» Sarnia allait ajoutée quelque chose, mais elle remarqua la mine triste de sa mère. Elle se tut. Sa mère avait donc entendue … Elle savait qu'elle ne devrait pas parler de son père quand elle était avec sa mère et pourtant, elle le faisait souvent sans s'en rendre compte. Cela faisait trois mois qu'il était mort et sa mère ne s'en remettait toujours pas. Chaque fois que quelqu'un mentionnait le mot «papa» ou «père», elle baissait la tête pendant quelque secondes et reprenait ce qu'elle était entrain de faire par la suite. Pour Sarnia, sa mort lui avait fait beaucoup de peine et depuis ce temps, sa confiance en elle-même a beaucoup baissée. Quand il était là, c'était moins tranquille à la maison ; son père parlait très fort et s'amusait à faire des blagues que Sarnia ne trouvait pas très drôle. Tandis que sa mère ; elle les riait presque tous. Mais maintenant, c'était tellement rendue tranquille à la maison que Sarnia se sentait parfois mal à l'aise quand elle était seule avec sa mère. « - D'accord, d'accord. Je vais prendre un croissant et le manger en chemin. » Sa mère sourit. Elle était heureuse que sa fille mange. Elle voyait bien que depuis quelque temps, elle n'allait pas très bien. Sarnia prit le croissant. Celle-ci n'était pas très contente : elle avait perdue. Elle était obligée de manger même si elle ne le voulait pas vraiment. En soupirant, elle ouvrit la porte et avec son petit déjeuner dans la bouche, elle s'exclama : « - Chalut ! - Au revoir, ma chérie. Fait attention en traversant la rue, d'accord ? - Mouais … » Sarnia claqua la porte. Aussitôt celle-ci sortit, sa mère poussa un long soupir. Où était donc partit sa fille ? Cette jeune fille souriante et dynamique ? En à peine trois mois, elle avait disparut laissant la place à une jeune rebelle.
Sarnia emprunta le chemin habituel pour aller en cours. Elle enviait les gens qui prenaient le bus. Eux au moins, ils n'avaient pas besoin de marcher chaque matin. Elle repensa alors à son père. Pourquoi ? Pourquoi a-t-il fallu qu'il aille ce stupide accident de voiture ? Franchement, s'il ne savait pas conduire … Alors pourquoi l'a-t-il fait ? Elle s'ennuyait terriblement de lui. Son sourire qui lui faisait plisser les yeux, ses cheveux noirs qui ressemblaient à une coiffure de clown, ses chemises à poids … Tout lui manquait. En passant à tout ça, elle eut une douleur à la poitrine. Depuis trois mois qu'il était mort, depuis trois mois qu'elle avait cette douleur au cœur et … depuis trois mois, qu'elle avait une mauvaise relation avec sa mère. Chaque fois qu'elles parlaient, celle-ci se sentait mal à l'aise et leur discussion tournait toujours au ridicule. Parfois, ça lui arrivait de lui dire de très mauvaises choses qui blessaient souvent sa mère. Mais elle ne le faisait souvent pas par exprès et par la suite, elle s'en voulait beaucoup. Elle s'arrêta soudainement et jeta un coup d'œil au cimetière qui était juste en face de son école. Quelle idée de mettre un cimetière en face de l'école ! Le jour, l'endroit était rempli d'oiseaux blancs qui étaient certainement des moineaux et on pouvait entendre quelques gens pleurer ; la nuit, les corbeaux remplaçaient les autres oiseaux et on pouvait entendre des craquements étranges. Sarnia avait peur la nuit, mais le jour ça ne lui dérangeait guère. C'est alors, qu'elle remarqua quelque chose qui brillait sous un arbre, dans le cimetière. Elle s'apprêtait à y aller, quand soudain elle sentit une main lui toucher l'épaule. Elle sursauta et regarda derrière elle. Celle-ci sourit en voyant son amie. « - Ah ! Bonjour Sarnia ! - Hum … Bonjour, Aurélie. - Dis-moi … Que regardais-tu si intensément ? - Oh. Rien … Rien du tout. » Aurélie leva un sourcil et haussa ses épaules. Allons bon, elle voyait bien que son amie lui mentait, puisqu'elle regarda de nouveau par le cimetière. « - Allez, tu viens ? lui demanda-t-elle. Devin nous attends. - Hum … Oui. J'arrive. » Aurélie lui rendit son plus beau sourire. Sarnia était un peu jalouse de la beauté de sa chère amie d'enfance. Elle avait les cheveux lisses d'un blond si pâle qu'ils en paraissaient presque blancs. Ses yeux bleus foncés ressortaient avec la couleur pâle de sa peau. Elle était plutôt très grande pour une personne de seize ans. Ils traversèrent la cour qui était remplis d'élèves et se dirigèrent dans l'école. Presque tous les garçsons présents regardèrent Aurélie et sifflaient quand elle passait. C'était ça chaque matin. L'amie à Sarnia était si populaire que celle-ci se demandait pourquoi elle se tenait avec une fille comme elle. Tandis qu'elle aurait pu se tenir avec des gens bien mieux qu'elle. Effectivement, comme le disait Aurélie, elle remarqua que Devin les attendait. Avec un petit sourire en coin, il les rejoignit. Celui-ci les salua de la main et, ensuite, les deux amies le firent à leur tour. Devin était aussi grand qu'Aurélie. Il avait les cheveux bruns très foncés coupés courts et de petits yeux noirs. Il avait toujours de gros écouteurs autour du cou. C'était les seuls amis de Sarnia et elles les aimaient beaucoup d'ailleurs. «- Les cours commencent dans à peine deux minutes. On commence en quoi, ce matin ? demanda Devin. - Maths, répondit Sarnia. - Oh zut, alors ! J'ai oubliée de faire mon devoir, se plaignit Aurélie. - Je les ai fait, pour une fois. Si tu veux bien, je te les passerais en cours et tu les copieras … Enfin, si tu veux. - Oh merci ! Tu me sauves la vie. » Lui sauver la vie, uh ? Comme si ne pas faire ses devoirs étaient quelque chose de très grave. Sarnia retint un sourire moqueur. La cloche retentit. Ils se dirigèrent alors dans leur classe. Comme prévue, la jeune fille lui prêta ses devoirs et son amie les copia rapidement et jeta constamment de léger coup d'œil de peur que le professeur de mathématique ne la regarde. Quand le cours commença, celui-ci regarda touts les devoirs de ses élèves et Aurélie eut juste assez de temps pour copier les devoirs de Sarnia. Elle poussa un gros soupir de soulagement. Ensuite, le professeur débuta son cours avec un problème qu'ils étaient tous supposé être capable de faire. Il désigna Sarnia de le faire, alors celle-ci écouta attentivement. « - Si Marc parcourt 12 kilomètres de l'heure et qu'il décide de continuer pendant 3 heures de temps toujours à la même vitesse. Combien de kilomètres aura-t-il parcourut, alors ? Donc, je te demande de me trouver la réponse et la règle de ce problème. Ceci est supposé être très facile pour vous tous. » Effectivement, la jeune fille trouva cela très facile et sans la peine de compter, elle répondit : « - La réponse est trente-six. La règle est « Y = 12x + 0». - Bravo championne. » Messieurs Turner, comme il s'appelait ainsi, les nommait toujours «champion» pour les garçons et «championne» pour les filles.
Après les quatre cours ennuyants de la journée, Aurélie et Devin souhaitèrent une bonne soirée à Sarnia. Ses deux amis prenaient le même bus, puisqu'ils étaient voisins et voisines et celle-ci était la seule de ses amis à ne pas prendre le bus. En chemin, elle regarda une nouvelle fois le cimetière et remarqua que la chose brillante était toujours présente. Avant qu'il ne fasse trop sombre et en hésitant, elle se dirigea là-bas. Sarnia était plutôt curieuse de savoir ce que c'était. Elle traversa la rue et approcha du seul endroit où elle ne voulait pas aller. Plus qu'elle s'approchait, plus qu'elle le regrettait. Elle entendait les oiseaux voler au dessus d'elle. Une chance que l'arbre n'était pas très loin. Alors qu'elle était à deux mètres de la chose brillante, elle remarqua que c'était une pierre blanche en forme d'œuf et qu'il éclatait d'une lueur étrange. Elle la prit tout doucement et l'examina. C'était comme un diamant … La même couleur et les même détailles, mais en une forme différente. Sarnia était très impressionnée. Elle allait la mettre dans la poche de ses jeans quand elle remarqua que sa main avec laquelle elle tenait la chose lui faisait tout d'un coup très mal. Elle l'examina et remarqua que la pierre était à la moitié entré dans sa main et qu'elle s'enfonçait de plus en plus creux. « - Qu'est-ce que … ? » Elle allait se demander ce qui se passait, mais elle en n'avait pas eu le temps : elle tomba sur le sol et perdit connaissance.
« Dernière édition: Septembre 28, 2010, 09:27:19 pm par Kouratine The Echidna »
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