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L'Atelier Fan Area => Fics abandonnées => Discussion démarrée par: Dark Revenge le Juin 10, 2007, 04:15:47 pm



Titre: [Fiction!] Souffrance Divine
Posté par: Dark Revenge le Juin 10, 2007, 04:15:47 pm
Bon... J'ai écrit X fois une présentation à des lecteurs, et pourtant je m'en lasse jamais ^^
Voilà, cette histoire m'est venue ( intégralement, le script et le plan sont tapés ! ) en écoutant une musique que j'ai beaucoup aimé. Pour information, c'est l'opening du manga " Elfen Lied " ( je n'ai vu que le 1 er épisode... Super gore -.- ) qui se prénomme " Lilium " ( Lys en latin pour les intellos  :P ). On doit trouver ça sur Youtube ou radioblog, si ça intéresse ^^ C'est un chant latin, mais pas à Capella comme beaucoup, ni biblique...

Bref, j'écoute cette musique, et tout de suite je suis captivé. La bouche grande ouverte, la langue pendante. Evidemment, je m'allonge dans mon lit... Et la lumière fut ! Bam. Tonnerre. Fic.

Donc, si c'est pour des modifications dans le scénario, à part pour les incohérences, le script est fait et j'aurais du mal à le modifier... Non, j'aimerais surtout des remarques sur le style ! Si possible hein :P

J'aime les commentaires méchants, alors donnez vous en à coeur joie. Au final, c'est eux qui me font le plus progresser è_é


Très, très, très bonne lecture :)

    ~~~~~~~~~Souffrance Divine ~~~~~~~~~




Chapitre 1 : Rouge sur Noir.


Les soldats lui couraient après et il s'engouffrait dans des couloirs mécanisés dangereux... Seul. Le hérisson noir et rouge s'élançait désespérément de couloir en couloir, cherchant une sortie inexistante. Puis une sonorité douce bien qu'alarmée vint à son ouïe.

" Shadow ! "

Elle l'appelait. Serait-ce possible ?

- Maria !

Elle était là, devant lui ! Le même visage enfantin et bouleversant, la chevelure ondulante... Elle balbutia, secouée :

- Tu... Tu dois t'enfuir...

Il tendit la main vers elle, les yeux expressifs, et lui cria :

- Non ! Si je t'abandonne, tu perdras la vie ! Je t'ai déjà perdue une fois, pas une seconde fois, pas encore...

Elle ne répondit pas. Elle ne bougeait plus. Ses yeux se firent lentement blancs, tel la neige secouée par le vent. Il la secoua, mais elle resta sans réaction...  Une voix grave se fit entendre dans la salle de l'Ark :

" Les pulsions électriques ne sont pas assez localisées, il faut augmenter la précision des appareils. Nous devons agir plus sur la zone subconsciente de ses désirs, et ranimer la flamme éteinte de ses souvenirs. Il faut qu'il souffre ! "

Shadow ouvrit les yeux. Où était-il ? Il ne se souvenait plus... On avait dû le droguer. Son souvenir le plus récent le ramenait à une butte au dessus de la mer grondante, voyant en la nature un écho à sa nature complexe, et non dans un ... Laboratoire.

" Mais, s'exclama-t-il, je suis attaché ! "

Des lourdes chaînes rattachaient ses jambes au sol, et ses bras au plafond. Il était étiré, les chaînes lui écorchaient les avant-bras, d'autant plus que la posture était inconvenante, placé au milieu d'une salle vide. Il pouvait voir une grande baie vitrée, sans voir à travers, sans voir autre chose que la pièce dénudée, vide de sens, vide de présence. Il entendait cependant les voix, des voix discuter sans se soucier d'être entendues ou non qui éclataient, et il reconnut la voix qui l'avait tiré de son rêve.

" Monsieur, nous avons étudié tout les caractères génétiques de Shadow, et la forme de vie ultime se dégagera quand la douleur émotionnelle dépassera ses capacités physiques ! Il est pour le moment bien trop humain pour devenir plus.

- Certainement, répondit une voix malingre, mais je propose de voir l'effet d'une douleur purement et simplement physique. Si l'homme existe, je crois pour ma part qu'il existe parce qu'il a conscience de sa souffrance. Faisons le perdre conscience... Ravivons l'animal blessé ! Si vous permettez ?

Pour toute réponse, des bras mécaniques apparurent surgissant du sol, dotées de mains ayant des aiguilles pour tout doigt. Ces aiguilles s'approchaient lentement de sa peau, et commencèrent à l'effleurer, dangereusement. La première se planta dans son avant bras. Sans effet. Puis une seconde, à la paume. Et une autre au torse. La douleur se fit présente tandis que Shadow sentait l'air s'alourdir, sa vision se brouillant. Bientôt, il ne sentit plus les épines s'implanter en sa chair, et il ne distingua plus les voix présentes derrière le double vitrage. Des flashs lui venaient, des souvenirs peu agréables, et son esprit vit le visage angélique d'une blondeur candide.
  En proie à ce souvenir aussi douloureux que les aiguilles, une souffrance en annulant l'autre, il reprit un petit temps conscience de ce qui lui arrivait. Pour aussitôt ressentir au plus fort le mal de son corps, son sang charriant comme un poison affamé de sa vitalité. Tout son être n'était plus qu'une longue plaie dolente... Il se voyait, tel immergé dans un rêve profond, ressentir cette douleur sans la vivre véritablement. Il essaya bien de s'échapper à d'autres pensées, de se concentrer sur autre chose, sauf que la pièce était si dénudée, son esprit si confus, qu'il ne put que rester plongé en cette fulgurante langueur. Il versa une larme, la tête baissée.

Mais il ne cria pas.

Soudain, quoiqu'il percevait à peine le monde qui l'entourait, il cru sentir la première épine se retirer. Et la douleur cessa immédiatement, alors qu'elles partaient peu à peu. La douleur... Il l'avait vaincue.  Il esquissa le geste de relever la tête, cependant, il était encore bien trop faible. Il sourit. Lorsqu'il aurait retrouvé ses forces...

- Echoué, professeur, énonça de nouveau la voix grave.

- Il est résistant, répliqua celui qui avait soumis le hérisson au test. Gerald était bien un savant hors pair...

- Seulement résistant ? Voyons, il ne cédera jamais devant la pression physique, c'est évident ! Et puis, Gerald... Ce qu'il a crée, l'a dépassé.

La vitre s'abaissa, dévoilant au premier plan un groupe d'individus aux blouses blanches impeccables, et au second plan des hommes armés d'armes grossièrement exubérantes. La voix grave poursuivit, incarnée par un scientifique dégageant un certain charme. Il était mince, les cheveux peignés avec un soin apparent, doté d'une grande taille et d'une solide carrure, bien que fort âgé, comme l'indiquait ses cheveux gris et des rides striant son visage.

" Oui, Shadow, la forme de vie ultime, je sais... Mais véritablement, tu es seulement son enveloppe ! Allez, tu ne dois pas me connaître, et pourtant c'est dommage. Je m'appelle Ulysse, et j'ai participé à ta création... Je t'ai légué ton aspect ténébreux, dans ma jeunesse. Je suis un de tes pères, et si je t'ai récupéré... Mon fils, ajouta t'il ironiquement, c'est car, en toute légitimité, j'ai droit à un paiement. "

- Quelle... Quelle... sorte... de paiement, haleta l'hérisson.

Le scientifique rit. Et il dit la bouche déformée par un rictus sadique :

" Je veux juste... Ton cœur. "


Titre: Fanfic
Posté par: Milkate le Juin 10, 2007, 04:26:45 pm
Oui...c'est incroyable ! Je n'en reviens pas ! Toute cette descriptions ! Tout les mots ( Ou la plus part ) sont très bien cherché ! Franchement, je n'ai jamais été si impressionnée ! :o   Je trouve ça super et je tiens à voir la suite rapidement !
Bravo et continue ! :D


Titre: [Fiction!] Souffrance Divine
Posté par: Omicron le Juin 10, 2007, 04:39:25 pm
Spas mal. On a quelques fautes ici et là, notamment le "répondit une voix malingre". Je pense voir ce que tu veux dire, mais une voix ne peut pas être maloingre elle-même, même si son porteur l'est... Et le "ria" à la fin du chapitre, atroce, j'en frissonne. Le scientifique rit, pas ria... Du moins si mes souvenirs sont bons, mais c'est ce que j'ai toujours eu l'habitude de lire =/ Bah, tout ça reste trés mineur, en réalité je n'ai qu'une chose à reprocher à ton texte: trop court. Tu ne t'étend pas assez, tu "expédies" l'intrigue. Faudrait s'étendre un peu plus... Sinon c'est pas mal, quoiqu'un peu classique. Bonne chance pour la suite n_n


Titre: [Fiction!] Souffrance Divine
Posté par: Dark Revenge le Juin 10, 2007, 04:56:34 pm
Tala ==> Tu es bien trop gentille ^^ Mes mots sont du mieux qu'ils peuvent, mais je doute du crédit que tu leurs accorde :)


Omicron ==> J'ai fait ça de manière concise et directe. Le ria, là j'ai honte -.- je corrige illico, là, c'est la mort W_W
La voix malingre, et bien... Oui peut être, à vrai dire je ne sais pas. On pense généralement à une silhouette malingre, mais pour une voix, cela peut vouloir dire une voix faible, tordue non ? Bref. C'est le fait d'être attaché pour être expérimenté qui soit classique ? Ah, mais je suis un fan de Frankenstein moi ^^ Sinon je posais ça dans un décor irréaliste et presque même magique, et cela aurait été incohérent à la longue. Et pis, être attaché avec des individus à blouse blanche, ça fait bien flipper non ? ^^ Merci de ton comm en tout cas :)


Titre: Fanfic
Posté par: Milkate le Juin 10, 2007, 04:59:40 pm
Tu peux bien parler Omicron ! :lol: Si tu savais les fautes que TU as fais, je ne crois pas que tu parlerais de la sorte ! :wink: Mais enfin, c'est tout un texte, tu ne peux pas dire autrement ! Fais attention de pas trop parler avant de s'être regardé dans un miroir ! Moi non plus je ne suis pas parfaite, mais je ne peux pas rabaisser ceux qui, je dois l'avouer, sont vraiment meilleurs que moi ! Sinon, je voudrais bien te voir écrire une fic ! Et si tu en as déjà fais une, je veux la lire ! Lol ! Enfin, lis ma signature et tu vas voir, ça veut tout dire ! :)


Titre: [Fiction!] Souffrance Divine
Posté par: Chris de caledor le Juin 10, 2007, 05:10:50 pm
Il y a du vocabulaire, ça c'est vrai  :lol: .
Ecoute si tu veux une idée de ta fic, voici: Au début je me suis dit "tiens une fic de Drak Revenge". Je ne comptai pas la lire, mais je jette quand même un coup d'oeil, et finalement j'ai lut jusqu'à la fin, interompant mon manga (Erementar Gerad pour la ptite histoire^^ ). Voilà, j'espére que c'est parlant.


Titre: [Fiction!] Souffrance Divine
Posté par: Miko le Juin 10, 2007, 07:36:05 pm
Allons donc Darky nous remet ça. J'espère au moins que tu iras au bout cette fois et ne pas t'arrêter en plein milieu de l'histoire. ^^

Mis à part les remarques précédentes notamment sur la longueur que tu donnes à l’intrigue, je trouve que tu n’utilises pas un vocabulaire adapté. Je sous-entends que parfois tu fais d’énormes repetitions alors que tu pourrais utiliser un vocabulaire plus varié.

Citation
Des lourdes chaînes  rattachaient ses jambes au sol, et ses bras au plafond. Il était étiré, les chaînes  lui écorchaient les avant-bras, d'autant plus que la posture était inconvenante, placé au milieu d'une salle vide.

Chaînes est utilisé deux fois alors qu’il existe des synonymes, entraves pour le second ou liens, fers…


Citation
Il pouvait voir  une grande baie vitrée, sans voir  à travers, sans voir  autre chose que la pièce dénudée, vide de sens, vide de présence.

Je suppose que la répétition des deux derniers voir et voulus mais je ne suis pas certaine que cela soit indispensable pour le premier.
Il pouvait deviner à travers sa vision troublée…
Il pouvait entrevoir, distinguer…

Citation
Il entendait cependant les voix, des voix  discuter sans se soucier d'être entendues ou non qui éclataient, et il reconnut la voix qui l'avait tiré de son rêve.

De même que précédemment autant les deux premiers semblent appuyer le texte sur les voix autant le dernier pourrait facilement être remplacer par celle.

C’est ce que j’ai remarqué à la première lecture et je n’ai pas le temps ce soir de me pencher sur ton texte mais promis je vais le faire.


Titre: [Fiction!] Souffrance Divine
Posté par: Dark Revenge le Juin 10, 2007, 07:53:38 pm
Chris ==> Trop gentil, le début de ma fic n'est pas vraiment prenant... Je tiens surtout à intéresser par la suite ( mouarf, facile de dire ça ^^ )


Miko ==> Bon, voir et voix c'est exprès. Chaînes, lourdeur... A la rigueur, peut être j'admets ^^

Sinon, je tiens bien à la continuer celle ci. Sinon j'aurais pas osé poster une éniemme fic qui ne soit pas finie... Merci d'être passé Miko :)


Titre: [Fiction!] Souffrance Divine
Posté par: Feurnard le Juin 10, 2007, 10:04:47 pm
Citation
J'aime les commentaires méchants, alors donnez vous en à coeur joie.

Je te prends au mot.

Citation
Chapitre 1 : Rouge sur Noir.

Tout est blanc, dans ce bout de texte. Alors oui, l'homme sur la bête, l'un qui cache l'autre, mais pour les couleurs, c'est râpé. Associer "rouge/douleur" et "noir/non-douleur", pour un début, ce ne serait pas mal. Par exemple quand la vision se trouble, quand on parle de son sang ou simplement l'image "voir rouge".
Bref, titre pas justifié.

Citation
Les soldats lui couraient après et il s'engouffrait dans des couloirs mécanisés dangereux... Seul.

Premier sujet, "soldats", second sujet, "il" anaphorique (qui demande un référent). La seconde proposition, avec le "il", n'a plus rien à voir avec la première proposition (les soldats). La relation entre les deux propositions est trop faible, voire inexistante.
"Lui" est anaphorique, les soldats courent donc dans le vide.
"s'engouffrer dans", ce n'est que par extension du troisième sens qu'on l'admet comme "se précipiter avec violence dans une ouverture, un passage." En l'occurence un couloir n'est pas une ouverture et le pluriel ne fait qu'encore plus perdre le lecteur. Qui plus est le sème de profondeur de "s'engouffrer" n'est pas repris, d'où un verbe immotivé.
"Mécanisés" est de trop, ne répondant à rien, ne donnant aucune information utile, brisant l'unité en [d] "dans des couloirs dangereux" avec ses nasales [m] et [n].
Enfin "seul" contredit "les soldats lui couraient après", réduisant d'autant l'efficacité de l'effet stylistique.

Et on continue.

Citation
Le hérisson noir et rouge s'élançait désespérément de couloir en couloir, cherchant une sortie inexistante.

Titre, rouge sur noir, description, noir et rouge, inversion inutile qui fait perdre le seul repère de couleur dont on dispose. Description d'autre part trop vague, réduire à une couleur ou développer la seconde, voire étoffer la description en profitant de la narration.
"S'élançait", bon choix, même intensité que dans "s'engouffrait" et même emploi maladroit. Ambiguïté avec la synonymie "bondir", motivée par la séparation "de couloir en couloir", réduite en intensité, qui fait la moitié de son intérêt, par "désespérément" en cela que l'élancement est impétueux. La douleur qu'elle peut exprimer n'est pas reprise et en soi ne correspond pas au cadre intense que veut avoir ce premier paragraphe.
"Une sortie inexistante" pose un problème d'ambiguïté en cela qu'il cherche une sortie qui existe, donc réduction formelle qui porte à la perte de repères. Le marqueur participe "cherchant" manque de force, le substantiver "à la recherche" serait plus efficace, voire détacher la proposition en une phrase autonome. Même chose pour "inexistante", développer en relative "qu'il ne..."

Et on continue.

Citation
Puis une sonorité douce bien qu'alarmée vint à son ouïe.

"Vint à son ouïe", périphrase inutile, on parle d'une sonorité. Qui plus est "sonorité" n'est pas voix, cette dernière pouvant à la limite justifier la formulation verbiale.
"Puis" est discutable, notamment parce qu'il n'y a pas d'avant. Un marqueur est inutile, l'emploi d'un duratif imparfait "s'amplifiait" ou l'emploi d'un passé simple plus fort "surprit", "s'imposa" suffit.
"Douce bien qu'alarmée" n'est pas à opposer mais à compléter, "douce dans son alarme" ou "douce et pourtant alarmée". La préférence serait à l'information évidente puis au caractérisant : "alarmée mais encore douce" ou "inquiète et douce tout à la fois". "Alarmée" est de toute manière objectisant (mot inventé pour la cause).

Et on peut continuer encore longtemps.

Pour faire court : pas de repères, manque d'un objet précis, forme maladroite qui nuit au fond.
Simplement les armes démesurées suffisent à briser le début d'ambiance grave de ta description. Ne parlons pas de la "fulgurante langueur".

Motive le passage "torture physique", motive le titre, motive la phrase finale "ton coeur" (en l'associant au noir, par exemple), motive l'apparition "Maria", en fait motive ton texte en général.

Citation
Il entendait cependant les voix, des voix discuter sans se soucier d'être entendues ou non qui éclataient, et il reconnut la voix qui l'avait tiré de son rêve.

Pour qu'une anaphore soit efficace, il faut que le mot soit toujours le même.
Ici, "les voix / des voix" et "la voix" sont deux mots différents, l'un pluriel, l'autre singulier. Il ne s'agit donc plus d'une anaphore mais d'une répétition.
En l'occurence, dans cette phrase, "qui éclataient" est de trop, trop loin d'ailleurs de son sujet, trop opposée à "discuter" qui porte le sème de calme.
Qui plus est, l'emploi de l'anaphore rend la coordination "et il..." avec changement de sujet très nuisible, puisque par codage on s'attend à conserver le même sujet "voix".
Autre chose : "les voix, des voix..." demande de développer le mot "voix" puisqu'il a commencé en indéfini commun ("les voix" signifiant un groupe soudé de voix déterminées). Dans ces conditions, l'infinitif rend simplement "les voix" caduc et répétitif, y préférer une relative.

Autre chose : la majorité de l'information continue de passer par les dialogues. C'est par lui que nous apprenons la signification de "rouge sur noir", les raisons de l'emprisonnement (sans en connaître encore les circonstances) et les résultats des événements.
Citation
La douleur... Il l'avait vaincue. [...] - Echoué, professeur, énonça de nouveau la voix grave.

Soit il y a reprise d'information, donc répétition inutile, soit la phrase narrative n'informe pas de l'échec et cela confirme mon propos.
Au fait, "énonça..." est inutile puisque "professeur" précise déjà le locuteur et que la forme exprime assez bien, simplement par sa taille, une voix "grave" (au sens général que tu sembles lui donner). Notamment la phrase gagnerait à être coupée fortement après "professeur", pour donner toute sa force au discours.
Quant à "la douleur...", les trois points de suspension, comme leur nom l'indique, suspendent le terme qui exprime, comme son nom l'indique, la douleur, d'où conclusion que la douleur dure, ce qui est contradictoire avec l'énoncé précédent. Qui plus est, toute réflexion sur la douleur est anéantie immédiatement par "il l'avait vaincue", sans parler même de la personnification de cette sensation.

Une dernière chose, pour la mise en forme : je préfère que tu ne fasses pas d'espace entre les paragraphes et entre les dialogues. Simple préférence, personnelle.


Titre: [Fiction!] Souffrance Divine
Posté par: Cyber Rouge le Juin 11, 2007, 02:49:24 pm
Effectivement, c'est particulièrement bien exprimé... J'avoue que les fics parlant de Shadow ne me passionnent pas... Mais elle a l'air intérressante, comme je l'ai déjà dit c'est très bien exprimé, et j'attend l'intrigue principale.


Titre: [Fiction!] Souffrance Divine
Posté par: Dark Revenge le Juin 11, 2007, 04:41:51 pm
Hem Feurnard, il me semble difficile de te répondre point par point, mais je vais essayer ^^

Citation
Tout est blanc, dans ce bout de texte. Alors oui, l'homme sur la bête, l'un qui cache l'autre, mais pour les couleurs, c'est râpé. Associer "rouge/douleur" et "noir/non-douleur", pour un début, ce ne serait pas mal. Par exemple quand la vision se trouble, quand on parle de son sang ou simplement l'image "voir rouge".
Bref, titre pas justifié.



Rouge sur Noir, c'est le rouge de la douleur, du sang, sur le noir de Shadow. Un peu confus, le titre n'annonce pas grand chose... Je n'ai pas développé le titre, mais c'est un choix. Je n'ai pas basé cet extrait autour du titre, il doit juste aider à se plonger dans l'ambiance... Enfin, c'était son but premier ^^


Ensuite, le " Il " est mis pour garder un moment le secret de l'identité du personnage. Il court seul, face au soldat. Voilà, je crois que ça répond brièvement, mais ça répond. D'un point de vue grammatical, tu as raison cependant. Je respecte pas les règles... Le fait de mettre un " Il " sans référent immédiat ne me semble en tout cas pas discordant dans le style. Enfin, là, tu parles de nasale... J'ignore ce que c'est. C'est quoi ?

Citation
Titre, rouge sur noir, description, noir et rouge, inversion inutile qui fait perdre le seul repère de couleur dont on dispose. Description d'autre part trop vague, réduire à une couleur ou développer la seconde, voire étoffer la description en profitant de la narration.
"S'élançait", bon choix, même intensité que dans "s'engouffrait" et même emploi maladroit. Ambiguïté avec la synonymie "bondir", motivée par la séparation "de couloir en couloir", réduite en intensité, qui fait la moitié de son intérêt, par "désespérément" en cela que l'élancement est impétueux. La douleur qu'elle peut exprimer n'est pas reprise et en soi ne correspond pas au cadre intense que veut avoir ce premier paragraphe.
"Une sortie inexistante" pose un problème d'ambiguïté en cela qu'il cherche une sortie qui existe, donc réduction formelle qui porte à la perte de repères. Le marqueur participe "cherchant" manque de force, le substantiver "à la recherche" serait plus efficace, voire détacher la proposition en une phrase autonome. Même chose pour "inexistante", développer en relative "qu'il ne..."


Je vois mal l'ambiguïté qu'il pourrait y avoir, en tout cas, je le conçois mal. S'élançait, s'engouffrer, quel rapport avec bondir ? Il faut que tu m'expliques, je ne vois pas de rapport immédiat. Une sortie inexistante, là par contre je suis ^^ Il cherche la sortie, sauf qu'il n'y en a pas. Donc, elle est inexistante non ? Ok, le participe c'est pas beau... Mais ensuite ?

J'ai lu le reste, mais si j'ai bien compris, je suis globalement d'accord avec tout. Il n'y avait pas d'anaphore, c'était bien une répétition ( volontaire elle :p ), la reprise d'information est en effet maladroite, les trois petits points par contre annonce que la douleur est forte, non qu'elle dure.

Pour la mise en forme, ça m'a semblé plus lisible. Si tu veux je modifie, personnelement ça ne me dérange pas.

J'ai parfois du mal à te suivre et j'ai dû m'y reprendre à deux fois, mais si j'ai bien compris, tu me reproches un manque de précision c'est cela ? Un manque de rigueur ? Hmm, d'accord.

Je dois tout de même t'avouer que je vais plus essayer de faire un texte prenant, qu'un texte au style net et conçis ; mon but est d'intéresser. Je vais essayer toutefois de faire attention, même si je ne peux prétendre au scalpel d'un chirurgien.


Puis je compter sur toi pour me faire remarquer mes autres erreurs ? Mon but est un texte clair, fluide et qui se lit d'un trait. Aurais tu des conseils ?


Titre: [Fiction!] Souffrance Divine
Posté par: Feurnard le Juin 11, 2007, 06:26:28 pm
Citation
Je n'ai pas basé cet extrait autour du titre...

Tu aurais dû, un titre n'est pas juste là pour faire joli.

Citation
Ensuite, le " Il " est mis pour garder un moment le secret de l'identité du personnage.

Une ombre, une silhouette, un hérisson, quelqu'un, n'importe quoi mais pas un anaphorique. Même "lui", c'est toujours mieux.
Et encore, le problème ne serait pas résolu pour autant.

Citation
Enfin, là, tu parles de nasale... J'ignore ce que c'est. C'est quoi ?

Son du langage prononcé en faisant passer l'air dans le nez, en l'occurence tu peux prononcer [m] aussi longtemps que tu veux et sans ouvrir la bouche => nasale.
Mais vu l'attention que tu portes au titre, laissons de côté la phonologie.

Citation
S'élançait, s'engouffrer, quel rapport avec bondir ? Il faut que tu m'expliques, je ne vois pas de rapport immédiat.

S'élancer = "se lancer en avant". Ce peut être "courir" ou "sauter" indifféremment.
"Courir de couloir en couloir" est étrange, il ne courrait qu'entre deux ? Tandis que "sauter de couloir en couloir", à part qu'on se demande s'il y a un plafond, est tout de suite plus logique.

Citation
Une sortie inexistante, là par contre je suis ^^ Il cherche la sortie, sauf qu'il n'y en a pas. Donc, elle est inexistante non ?

Le simple fait qu'il la cherche signifie qu'il ne la trouve pas, donc dire qu'elle est inexistante ne sert à rien.
Inutile d'aller plus loin.

Citation
Ok, le participe c'est pas beau... Mais ensuite ?

Ensuite un adverbe en "-ment", le participe en "-ant" et l'adjectif en "-ante" confond les structures et par là réduit la clarté à la lecture.

Citation
Il n'y avait pas d'anaphore, c'était bien une répétition ( volontaire elle :p )

Il y a plusieurs définitions de l'anaphore, et autant pour la parataxe.

Citation
es trois petits points par contre annonce que la douleur est forte, non qu'elle dure.

"Et la douleur cessa immédiatement"
Il n'y a plus de douleur, alors dire qu'elle est forte est une incohérence.

Citation
tu me reproches un manque de précision c'est cela ?

Oui.
A quoi j'ajoute à présent que ton style est ornemental, il n'exprime pas le fond mais sert juste à faire joli. Le titre, par exemple, juste là pour l'ambiance...


Titre: [Fiction!] Souffrance Divine
Posté par: Dark Revenge le Juin 11, 2007, 06:56:42 pm
Citation
Tu aurais dû, un titre n'est pas juste là pour faire joli.

Un titre annonce, ne faisons pas une polémique dessus.

Citation
S'élancer = "se lancer en avant". Ce peut être "courir" ou "sauter" indifféremment.
"Courir de couloir en couloir" est étrange, il ne courrait qu'entre deux ? Tandis que "sauter de couloir en couloir", à part qu'on se demande s'il y a un plafond, est tout de suite plus logique.

Le sens dégagé par l'extrait me semblait permettre de faire la différence entre " courir " et " sauter ", mais il peut y avoir en effet ambiguïté, après lecture et re-lecture. Soit. Je ne referais pas cette erreur.
Citation
Ensuite un adverbe en "-ment", le participe en "-ant" et l'adjectif en "-ante" confond les structures et par là réduit la clarté à la lecture.  

Si tu le dis... Néanmoins explique moi pourquoi ils confondent les structures, bien que l'on me l'ai déjà fait remarquer, j'ai toujours du mal à comprendre jusqu'au bout.

Citation
"Et la douleur cessa immédiatement"
Il n'y a plus de douleur, alors dire qu'elle est forte est une incohérence.


Il l'évoque, et constate qu'il l'a vaincu. C'est clair. Ce n'est donc pas une incohérence.



Hem, en résumant...

Des incohérences, je ne crois pas. Une imprécision, en effet, j'en ai fait preuve. Un style ornemental comme tu dis, me semble toutefois un terme inexact ; je n'emploie pas les mots au hasard, parce qu'ils sonnent juste, malgré ton impression. Ce que tu as relevé n'était j'en suis persuadé que fruit de ma négligence - Oublions que j'y ai passé un certain temps -, et ne se reproduira plus ; j'y veillerais. Arf. Je te défie de me reprocher cette précision pour le chapître suivant, au passage.

Je ne souhaite à mon style qu'une certaine clarté, un certain esthétisme, et une certaine cohérence. Je poste pour qu'on améliore, alors, pousse encore plus, puisque tu avais l'impression de te retenir, je crois. Il me semble avoir dit que j'aimais les commentaires " méchants " ^^

Bref c'était sympa de relever des choses, je préferais quand même fignoler jusqu'au bout.
Au final, je vais tenir compte de ce que tu as dit pour le titre, le manque de précision, tout en me méfiant des incohérences, quoique je n'ai pas l'impression d'en avoir fait beaucoup, voir aucune, d'incohérences. Ou alors tu ne me les as pas toutes cités.