Titre: [fanfic] The lost continent Posté par: gardian chao le Juin 04, 2006, 09:59:01 pm Je laisse de coté les fan-arts pour me mettre à l'écriture.
C'est ma première fic donc s'il y a des trucs qui vont pas, c'est normal. Il faisait nuit noire, un vent glacé sifflait entre les anciens bâtiments. Bien qu’il y en avait beaucoup, aucune trace de vie ne pouvait être perçue. Les rues pavées étaient jonchées de déchets de toutes sortes. On ne pouvait distinguer la lune et les étoiles car d’immenses nuages noirs parsemaient le ciel. Le silence de mort qui pesait sur la ville dévastée fut rompu par les bruits d’une course effrénée. Au coin d’une rue, une ombre se déplaçait rapidement avec agilité. Le chat aussi sombre que son ombre sortit des ténèbre d’une ruelle, et se précipitait à l’aveuglette dans la ville. Son cœur battait à tout rompre, mais s’arrêter signifiait la fin…Bien qu’il eût passé toute sa vie dans cette ville, il ne l’avait jamais vu, au loin des bruits de métal se faisaient entendre. Ils se rapprochaient. Le chat serra son imperméable et sauta au-dessus d’une bordure de marbre. De grandes ombres maléfiques se dessinaient sur le mur qu’il avait longé quelques instants plus tôt. Le chat noir entra dans une maison dont la porte et les fenêtres avaient disparu, il y a bien longtemps. Tout était plongé dans la pénombre, mais sa vision de félin lui permettait de distinguer le moindre détail suspect. Il se cacha sous une table et attendit de voir les êtres qui le poursuivaient. D’où il était, il pouvait voir ce qui se passait dehors par la fenêtre. Des bruits infernaux se firent entendre, le chat recula sous la table pour être bien dans l’ombre puis, arrêta de respirer. Des lumières balayaient la rue, suivirent des bruits du métal piétinant le pavé, puis la machine apparut brusquement. Le jeune chat se fit surprendre mais ne lâcha pas prise, ses poumons étaient en feu, mais il ne devait pas dévoiler sa présence. La tête du robot se tourna et laissa échapper un faisceau rouge, il analysait la pièce. Puis ne trouvant pas ce qui l’intéressait, il partit aussi vite qu’il était venu. Le chat noir attendit d’être sûr qu’il ne reviendrait pas avant de pouvoir respirer à nouveau. Il sortit silencieusement de sous son abri et passa la main sur son front, il avait eu chaud! Il regarda autour de lui, la maison était en très mauvais état, les meubles étaient éparpillés en désordre. Un fin voile de poussière recouvrait la pièce, puis un objet rectangulaire attira l’attention du chat. Il le prit l’essuya avec une des manches de son imperméable et regarda attentivement sa découverte. Il pouvait distinguer deux hybrides adultes serrant dans leurs bras un hybride plus petit, plus fragile. Il ne pouvait se douter que c’était une famille car depuis des générations, ce mot fut oublié jusqu’à en devenir une légende. Le jeune chat ne comprenait pas pourquoi les personnes sur la photo étaient heureuses. Comment pouvait-on être heureux dans un monde dévasté ou la tyrannie du métal régnait? Soudain une vision effroyable lui fit lâcher l’artefact, sur un morceau de vitre se reflétait l’image d’une machine. Il prit ses jambes à son cou et sortit de la maison. Il prit plusieurs petites ruelles dans l’espoir de semer son poursuivant et se trouva devant les murailles d’un bâtiment. Il était revenu à son point de départ, mais il savait que s’il avait pu sortir de sa prison, il ne pourrait pas y rentrer. Les bruits métalliques se firent plus rapides et ce fut le silence. Le petit chat noir tourna doucement la tête puis se paralysa sur place, devant lui se tenaient trois robots dont leur apparence rappelait celle d’un raptor. Il se recula et se cogna sur la muraille, l’un des rapbots s’avança et ouvrit la gueule. Un flash de lumière illumina la nuit suivit d’un cri perçant. Devant la muraille de béton, un imperméable déchiqueté se baladait au gré du vent puis disparut dans une rue. Derrière les murailles se trouvait un bâtiment de taille moyenne, contrairement à la ville, il était dans un bon état comme s’il était neuf. Dans une des fenêtres du deuxième et seul étage, une silhouette se dessinait, seul témoin de la scène. Bien voilà, dites moi ce que vous en pensez! Titre: [fanfic] The lost continent Posté par: Knight the cat le Juin 04, 2006, 10:21:04 pm Pour un début, c'est bien et aussi trés mystérieux.
Tu écrit plutôt bien et je suis sûr que ta fic connaitra un certain succès. Titre: [fanfic] The lost continent Posté par: marine le Juin 04, 2006, 11:31:26 pm Ce début de fic est très intéressant, dés la première seconde ou ont lit il y a de l’action et l’on se pose beaucoup de question: qui est ce chat noir, pourquoi ces robots veulent-ils sa mort, que signifie cette photo et quelle est cette étrange ville ou prison dont l’on ne peut y échapper. En tout cas continu comme ça et ton histoire sera très populaire. :wink:
Titre: [fanfic] The lost continent Posté par: CharmyBee le Juin 05, 2006, 09:24:12 am Ce debut est interressant et mystérieux,j'ai hate de savoir qui est ce chat noir,vivement la suite !
Titre: [fanfic] The lost continent Posté par: Carn le Juin 05, 2006, 09:32:07 am Ca commence bien. Il n'y a pas de fautes, le texte est bien écrit et l'histoire est interessante. Continue, je me pose une tone de questions et je veux savoir que va-t-il se passer...
Titre: [fanfic] The lost continent Posté par: Blackdoom le Juin 05, 2006, 09:45:44 am Waah, si j'ai bien compris et bien lue, ce mystérieux chat noir est mort ! Un début angoissant, mais néanmoins très bien écrit, bravo ! Tu peux déjà compter sur un lecteur de plus, si tes chapitres sont aussi bon durant toute l'histoire ! Et j'en connait un qui dira la même chose ! Bon courage pour la suite :wink: !
Titre: [fanfic] The lost continent Posté par: Sonadow le Juin 05, 2006, 11:08:41 am Le début de ta fic est génial, très bien raconté et décrit, on s' imagine facilement les décorts et les actions du chat et les machines. Tu écrit très bien et j' ai hate de connaitre la suite, tu peus compter sur moi pour lire réguliérement ton histoire, elle est trop bien. :wink:
Titre: [fanfic] The lost continent Posté par: gardian chao le Juin 06, 2006, 02:23:38 am Merci à tous pour les commantaires, ça fait plaisir :D !
Voici la suite. L’hérissonne orange jeta un dernier regard à l’extérieur, il ne restait aucune trace du drame qui était survenu. Elle tourna le dos à la fenêtre et dit d’une voix triste : « Un de plus… - Il savait ce qu’il risquait en s’enfuyant » Répondit calmement une renarde verte. L’hérissonne la regarda. La jeune renarde n’avait même pas dix ans, mais elle avait les connaissances d’un adulte. Elle portait une jupe gris foncé, un T-shirt de même couleur avec le numéro 316-430 dessus. Elle était d’un tempérament assez tranquille et jamais l’hérissonne n’avait vu son amie en colère. Durant toute les années qu’elles avaient passées ensemble, elles se sont toujours entraidées dans les pires moments. Dans cette ère de désolation, l’amitié était une chose aussi précieuse qu’un bijou. « Je pense qu’il avait raison de s’enfuir. Si on reste ici le même sort nous attend! - Mais Isis… » Bredouilla la renarde, elle savait que son amie avait raison. Isis posa sa mais sur l’épaule de son amie de toujours et lui dit avec une voix bienveillante : « Myosotis, si on partait on serait libres, on échapperait à la robotisation et... » Elle cherchait ses mots, quand soudain elle reçut une vision. Elle alla chercher un bout de papier sous l’oreiller de son lit, s’assit et faisa signe à la renarde de s’approcher. Elle lui montra le bout de papier qui s’averrait être un article de journal. Sur la photo, on pouvait voir un hérisson bleu faisant le V de la victoire devant les restes d’un robot. « Je t’ai déjà parlé de lui, dit l’hérissonne, c’est Sonic le hérisson bleu, il a le pouvoir de courir à la vitesse du son, on dit qu’il a vaincu à lui tout seul une armée de robots. Si on le trouvait et qu’on lui demandait de nous aider… » Tout en raconta son récit, les yeux d’Isis brillaient d’une lueur de détermination, Myosotis écoutait attentivement avec un sourire rempli d’espoir. Une voix grave coupa l’hérissonne. « Tu crois que toi, tu arriverais à t’échapper de la ville et sans te faire robotiser par les rapbots! Ton Sonic n’est qu’une légende, si un tel héros existait il nous aurait aidé depuis longtemps! Tu as passé l’âge des bandes dessinées! Et cessez de vous donner des noms, vos numéros son 316-430 et 315-127! » Myosotis et Isis se retournèrent surprise vers leur interlocuteur. Un chat noir d’une certaine taille s’avança en regardant de haut nos deux amis. Il était aussi noir que la suit, son visage reflétait une bonne assurance et grande estime de soit. Son imperméable lui donnait des airs de détective, d’habitude il n’était très bavard mais le sujet le fit sortir de son silence. « Premièrement, cet hérisson existe car l’article mentionne qu’il habite à Station Square »Répliqua Isis. « Tu vas encore dire que c’est sur Moebius. Même si les anciens disent qu’une fois tous les dix mille ans une porte s’ouvre sur cet univers, personne n’y ait jamais allé. Ce n’est qu’une légende! - Et mon papier, tu l’as vu mon papier! Il vient bien de quelque part ! » L’hérissonne brandissait l’article devant le chat qui bouillait de colère. « Si tu veux on règle ça maintenant! » Lança le chat noir sur un ton de défie, puis il se mis en position de combat. Isis l’imita, sous les yeux horrifiés de la renarde, les combattants n’attendaient qu’un signe de leur opposant. Soudain une alarme retentie, suivie suivit gyrophares rouges qui dispersaient leurs lumières dans toute la chambre. Les trois hybrides savaient ce que cela signifiait. « Déjà le couvre feu! S’exclama Isis. Je voulais donner une bonne correction à ce chère 317-345. Bon, ce sera pour la prochaine fois! » Le chat noir la regarda d’un air noir, puis il se retourna brusquement sur ses talons, disparut dans pièce et claqua la porte. La renarde se jeta dans les bras de son ami qui fut si surprise, qu’elle tomba sur le plancher blanc. D’ailleurs toute la chambre était blanche, seul le plafond gris et les deux seules portes en métal faisaient contraste. « Isis, qu’est-ce qui t’as pris ? S’écria Myosotis. Vous étiez sur le point de vous battre! - C’est vrai tu n’aimes pas la violence. Je suis désolée, on aurait pu éviter de parler de la fugue de son petit frère… - C’est si triste, mais il savait ce qu’il risquait. » Les minutes défilèrent et le chat noir sortit de la pièce pour laisser entrer la renarde verte. Puis ce fut le tour d’Isis. Elle n’était pas très heureuse à l’idée de se préparer pour dormir. Ce qu’elle aimait, c’était de lire des livres à propos de la mythique planète Moebius. Ils n’étaient pas très complets car personne n’y était jamais allé. C’étaient plutôt des contes sur des populations libres, et plus particulièrement sur des pierres mystiques. L’hérissonne se brossait les dent en se regardant dans le miroir, quand un bruit attira son attention. Elle ouvrit une porte qui donnait sur un long couloir, et commença à le longer silencieusement. Il faisait noir et elle ne voyait pas grand-chose, mais elle se dirigeait à l’oreille. Plus elle s’approchait, plus elle distinguait les paroles d’une conversation. Bientôt l’hérissonne arriva devant une porte, tout le monde savait à qui elle appartenait. Derrière cette porte se trouvait le bureau de la directrice de la “prison”. C’était la seule personne qui n’avait aucun risque de se faire robotiser et d’être transformé en un esclave. On disait que tout les responsable qui dirigeaient ses camps de concentrations, avaient fait un pacte avec Métalord, le dictateur. En échange de leur liberté de vie, ils ne devaient faire qu’un avec la machine. Isis colla son oreille sur la porte et écouta la conversation. « Ils me faut plus d’éléments…grogna une voix glacé inhumaine. - Je sais le projet genesis n’est pas complété a cent pour cent mais… -Silence! Coupa la voix grave. Envoyait ceux qui ont suivit le cours le plus avancé de préparation à robotisation. - Bien reçu! Je vous enverrai demain mes groupes les plus avancés : le A315-345, le D584-987 et le G654-965. » À ses mots Isis resta sur le choque, le groupe aux quel elle appartenait avec ses deux compagnons était le premier que la directrice avait prononcé. Elle se reprit et partit le plus silencieusement possible de cet endroit. Curieusement cette fois, elle fit le chemin deux fois plus vite qu’elle ne l’avait fait la dernière fois. Quand elle arriva dans son compartiment, elle eut pour réflexe de fermer la porte violemment. Ses deux amis la regardèrent étonnés par cette attitude bizarre. Pour toute réponse elle dit : « Il faut qu’on sorte d’ici! » C'est tout! La prochaine partie sera plus intéressante( à mon avis). J'aimerai savoir si ce que je mets est suffisament grand, et si on lit bien l'histoire. Et votre avis compte aussi! Titre: [fanfic] The lost continent Posté par: Blackdoom le Juin 06, 2006, 06:01:44 am Pour moi, tes chapitres sont sufisamment grands, et ton écriture garantie une bonne lecture. Je n'ai pas vu de faute si ce n'était dans les premiers mots, où tu as oublié une lettre. Sinon, c'est bien écrit et orhographié, et je n'ai aucun reproche à te faire. Continue sur cette lancée, tu est bien partie pour faire une très bonne fic :wink: !
Titre: [fanfic] The lost continent Posté par: Sonadow le Juin 06, 2006, 10:43:39 am Ton chapitre est génial et c' est bien qu'il ne soit pas trop long, ton histoire est très bien et tu as beaucoup de talent, c' est génial. Fait juste attention à l' orthographe.
Met vite la suite, je suis impatiente de voir ce qu' il va ce passer.^^ Titre: [fanfic] The lost continent Posté par: Carn le Juin 06, 2006, 12:09:00 pm Parfait !
Tu écris drolement bien. Cette histoire m'interesse au plus haut point. J'ai reperé quelques fautes mais ce n'est pas grave, CONTINUE ! :wink: Titre: [fanfic] The lost continent Posté par: Knight the cat le Juin 06, 2006, 04:15:44 pm Tu écrit bien (malgré quelques fautes), pour moi tes chapitres sont correctes et l'histoire est bien. Continue comme ça.
Titre: [fanfic] The lost continent Posté par: gardian chao le Juin 07, 2006, 01:30:07 am Je suis contente que ça plaise!
Voici la suite! L’hérissonne orange se précipita de faire un balluchon avec le drap de son lit, et y mis les restes du dîner du soir. Bien sûr, elle prit sur elle l’article sur l’hérisson bleu. Elle empoigna la main de son amie et se dirigeait vers la porte. Le chat se mit en travers de la porte pour empêcher toutes bêtises de la part de son amie. « Qu’est-ce qui te prend ? Demanda le chat noir d’un ton grave. Tu n’as pas l’intension de t’enfuir, j’espère. - Si on reste ici, ils nous enverront nous faire robotiser! » La renarde et le chat la regardèrent sans voix, perplexes. Puis le chat fut le premier à réagir, il prit la main d’Isis et entréna les deux filles dans le couloir. Tout en voyant les portes défilées, le petit groupe entendait les alertes se déclancher. Myosotis cria, deux rapbots leur couraient après et les rattrapaient à une vitesse effrayante. Le groupe arriva dans une intersection et ne savait quelle direction prendre. Ils n’étaient jamais allés aussi loin dans l’établissement, car les cours se déroulaient dans leur chambre commune. Ils n’avaient aucune idée s’ils étaient les seuls véritables prisonniers, ou s’il y avait d’autres hybrides. » « Par là, cria Isis! » Et elle pointa du doigt une grande ouverture vers l’extérieur qui commençait à se refermer. Le chat regarda derrière eux et voyaient les effroyables robots qui ouvraient leurs gueules. Le chat serra la main de l’hérissonne qui fut sûr que sa main avait craquée sur la pression exercée. Ils courrirent le plus vite que leur permettaient leurs jambes. La porte était sur le point de se fermer, quand Isis fit passer la renarde. Il ne restait plus de place pour que l’hérissonne puisse passer, elle regarda le fond du long couloir plongé dans les ténèbre, pour y voir les deux monstres qui la menaçaient de lui sauter dessus. Elle ferma les yeux et baissa la tête, quand elle entendit un bruit mécanique. Elle tourna la tête et vit le chat qui par elle ne savait quel miracle, avait coincé une barre de fer qui empêchait la porte de se refermer. « Vas y ! Grogna t-il. Ça ne tiendra pas longtemps! » Isis hocha la tête et dans un geste rapide passa de l’autre côté. Elle prit dans ses bras la renarde effrayée et cria à son compagnon : « Dépêche toi, les rapbots se rapproche! Tu peux encore passer! - L’aventure s’arrête ici pour moi, répondit sereinement le chat noir. » L’hérissonne dévisagea le chat, elle sentait les larmes lui venir aux yeux et reprit : « Tu ne peux pas nous faire ça ! » Sous les rugissements des rapbots, le chat comme dernier geste fit un sourire à ses amies, et arracha la barre de fer. La porte de métal se referma dans un bruit assourdissant en relevant un jet de poussière. Derrière la porte le chat noir était accotait sur la porte, encerclé par les deux machines. Il ferma les yeux et se dit : « J’arrive petit frère! » Les deux jeunes hybrides regardèrent un moment la porte, derrière laquelle elles avaient vu pour la dernière fois leur ami. La renarde pleurait mais Isis restait interdite, figée devant l’action. Elle se leva et relava son amie, s’assura que la renarde n’avait rien et lui prit la main. Mais Myosotis ne bougea pas. « Comment peux-tu partir et le laisser là? Sanglota la renarde verte. - Il faut qu’on parte d’ici sinon les machines guerrières vont nous rejoindre et… - On doit l’aider! Coupa la renarde. - Je sais que c’est difficile, mais il ne s’est pas sacrifié pour qu’on se fasse capturer, il faut qu’on trouve la porte qui mène à Moebius. C’est ce qu’il aurait voulu. » À ces mots, la petite renarde se tut et serra la main de Isis. L’hérissonne et son amie commença leur course folle dans la ville désertée de toute vie organique. Plus d’une heure s’écoulèrent, quand elles décidèrent de faire une pause sur le toit d’un bâtiment assez élevé. Elles étaient exténuées, mais elles savaient très bien qu’elles devaient garder la distance qui les séparait de leurs poursuivants. Isis se leva et regarda la ville. « C’est incroyable, ça fait au moins deux heures qu’on courre dans la ville et on en est même pas à la moitié! Et pour couronner le tout, ces robots nous débusquent toujours même dans les cachettes les plus subtiles! » Des bruits étranges coupèrent les réflexions de l’hérissonne qui n’arrivait pas à en trouver la source. La renarde qui était encore essoufflée regarda son amie inspecter les escaliers qui menaient au toit, personne. Pourtant, c’était le seul moyen de les atteindre et les bruits se rapprochaient de plus en plus. C’est alors qu’elle comprit et se précipita vers le bord du toit pour vérifier son hypothèse. Elle avait vu juste, des rapbots grimpaient sur les parois de l’immeuble à l’aide de leurs griffes. « Comment ils font pour nous repérer à chaque fois? Pensa Isis. Il doit bien y avoir un truc ! » Par un éclair de clairvoyance, elle remarqua un objet sur une des chaussures de Myosotis. Les machines destructrices se rapprochaient et les raclements de leurs griffes de métal se faisaient plus clair. L’hérissonne orange se pencha sur les chaussures de son amie qui commençait à s’inquiéter. Dans la boucle de la chaussure, Isis découvrit un petit objet. Les rugissements et les raclements s’intensifiaient dangereusement. Le petit objet en métal émettait des clignotements d’une légère lumière rouge. « Un mouchard! » S’exclama Isis. Elle regarda ses chaussures et effectivement, sur l’une d’elle il y avait le même appareil. La petite renarde remarqua la présence des robots qui étaient prêts à bondir sur le toit. L’hérissonne prit la main de son amie et l’entréna dans les escaliers. Elles descendirent les marches quatre à quatre. Arrivées en bas, elles pouvaient voir les rapbots détruisant le toit avec avidité, ou elles s’étaient reposées. C’est en voyant ce qu’elles avaient évitées qu’Isis prit une décision importante. « Myosotis, tu vas partir de ce coté. -Quoi! Tu me laisses seule! - Regarde, Isis montra le mouchard, c’est avec ça qu’ils nous retraçaient. Je vais prendre tous les mouchards sur moi, comme ça tu pourras quitter la ville sans risques. » Myosotis sécha ses larmes et pris dans ses bras Isis, puis elle courra vers la direction indiquée par son amie. « On se reverra-a ! Cria la jeune renarde tout en disparaissant dans une rue. » Maintenant que l’hérissonne savait son amie hors de danger, elle reprit sa course dans les petites ruelles. Les rapbots la suivaient de très près, mais elle savait qu’elle n’avait aucune chance de leur échapper avec les mouchards. En étant plus attentif au décor, elle remarqua que les habitations vides avaient quelque chose de changer. Si on y regardait d’un peu plus près, on pouvait voir que les maisons étaient en meilleur état. Tout en courant et en entendant son cœur battre, Isis se rappela des maisons vieillies par le temps qu’elle avait vu quand elle s’était échappé de la prison. Cela signifiait peut-être qu’on avait démesurément agrandit la ville pour empêcher quiconque de trouver la porte, avant d’être attrapé par les rapbots. Soudain elle se retrouva à terre dans un carrefour, elle avait trébuché sur une roche qui trénait. Elle mis ses mains sur son pieds et serra les dents, quand elle releva la tête, elle vit les machines mortelles qui s’agitaient devant elle. Elles balançaient leur tête et ne cessaient d’avancer. On pouvait facilement imaginer le filet de bave qui s’échapper de la gueule ouverte du faux dinosaure qui s’avançait. Il était prêt à dévorer sa proie qu’il avait traquée si farouchement pendant tout le jour, rien au monde ne l’en empêcherait. L’hérissonne n’osait bougé de peur d’exciter encore plus les fauves, puis tous ce passa très vite. Ne vous inquiétez pas, les autres personnages viendront... :wink: J'attends de voir vos avis et vos critiques sur cette partie. Merci de la lecture! Titre: [fanfic] The lost continent Posté par: Carn le Juin 07, 2006, 05:43:50 am Toujours quelques fautes de conjugaison, mais l'histoire est géniala et tu arrives à faire tenir la tention, je suis impatiente de lire la suite! :wink:
Titre: [fanfic] The lost continent Posté par: Knight the cat le Juin 07, 2006, 01:27:56 pm L'histoire est super, il y a beaucoup de suspens, je suis préssé de connaitre la suite. Continue.
Titre: [fanfic] The lost continent Posté par: Sonadow le Juin 07, 2006, 03:48:45 pm Que va il ce passer ? Je veux savoir! Et leur copain le chat et mort... c' est triste :cry:
Ta fic est super, il y a énormement de suspence, j' adore ca. Continus comme ca, c' est vraiment génial, bonne chance pour la suite. :D Titre: [fanfic] The lost continent Posté par: gardian chao le Juin 11, 2006, 03:12:00 pm J'ai eu quelques contre-temps, mais voici la suite!
Un éclair noir plaqua la machine sur un mur, les autres se retournèrent. Un nuage de poussière dissimulait la “chose” qui avait détruit aussi facilement le robot infernal. Isis profita de l’étonnement des rapbots pour filer en douce. Elle se cacha derrière le mur d’un immeuble et essayait tant bien que mal d’apercevoir l’intrus. Peu à peu, une ombre se dessinait dans le nuage, les machines intriguées par cette apparition reculaient. Puis à la grande surprise générale, un mystérieux hérisson noir apparut. Il enlevait la poussière qui lui collait aux épines, comme si de rien était. Isis pris le risque de sortir de sa cachette pour mieux observer cet étrange hérisson. Il était noir avec des raies rouges sur les épines, sa taille n’était pas très impressionnante. Par contre, les traits de son visage exprimaient une grande colère ou une grande irritation. On aurait dit qu’une puissante aura l’entourait, on ne pouvait pas le regarder dans les yeux sans ressentir une gêne. Ses chaussures avaient un air futuristes, jamais Isis n’en avait vu des comme ça. Son apparence physique reflétait son âme, noire mais cependant perdue, Isis en avait la certitude. Jusqu’à maintenant il tenait les machines en respect, et semblait complètement les ignorer. Quelle erreur il avait fait, un rapbot le pris par surprise et lui sauta dessus. L’hérissonne orange écarquilla les yeux quand elle vit la machine se relevait, et qu’il n’y avait rien en dessous. Elle leva la tête et aperçut sur le toit de l’immeuble, l’hérisson noir tenant une pierre bizarre dans sa main. Il eut un petit rire, brandit la pierre et cria un mot, puis une lumière blanche l’entoura. « Ka os control? Mais qu’est-ce que ça veut dire? » Se demandait Isis. Elle regarda de nouveau le toit de l’immeuble mais ne vit pas l’hérisson. Elle le chercha du regard partout mais aucune trace de lui. Les machines aussi se demandaient ou était passé l’être qui avait détruit l’un des leurs. « Mais ou il est passé? » À peine eut elle fini sa phrase qu’un rapbot vînt s’écrasé sur le mur, il la manqua de quelques centimètres. L’hérissonne orange se retourna et vit le combat qui faisait rage. Les rapbots se défendaient tant bien que mal devant l’intrus. Le mystérieux hérisson détruisait les robots avec des attaques différentes. Parfois, il faisait apparaître des rayons orange qui arrachaient la carrosserie des rapbots. Il se mettait en boule et chargeait les robots qui n’y résistaient pas. Mais quelquefois, il lui suffisait d’utiliser ses points pour attaquer. Ce qui étonnait le plus Isis, c’était la vitesse à laquelle il se propulsait grâce à ses chaussures. Cependant même si on est un bon guerrier, on prend des coups. Il ne restait plus qu’un robot mais c’était le plus coriace de tous. L’hérisson se mit en boule et fonça sur le rapbot, malheureusement, il ne réussi qu’a lui arracher le bras. Après son attaque manquée, l’hérisson noir atterrit derrière la machine. « Attention à la queue! » Avertit Isis. L’hérisson releva la tête pour voir l’hérissonne mais il se fit frapper en plein ventre par la queue du monstre. Il fut projetait avec force sur le mur opposé à Isis et ne bougea plus. Isis se raidit en voyant qu’il ne se relevait pas et s’en voulait de l’avoir déconcentré. Il fallait absolument aider cet hérisson noir qui l’avait, d’une manière ou d’une autre sauvé. Elle se mit en position de combat devant l’immense rapbot. C’était la première fois depuis sa fuite qu’elle se dressait devant un ennemi. Elle n’était pas très confiante, mais si cet hérisson y arrivait, pourquoi pas elle ? Isis respira un grand coup, puis se mit en boule et attaqua la machine. Le puissant robot rugit et se laissa tomber lourdement sur les pavés. L’hérissonne quant à elle, atterrit sur le hérisson noir qui commençait à reprendre ses esprits. L’aterrissage était à revoir, mais c’était pas mal pour une première fois. Isis se releva et observa l’hérisson noir, il n’était pas en très bon état. Après avoir amorti la chute de notre chère Isis, il était retombé dans les pommes. L’hérissonne se grattait la tête tout en se demandant comment elle allait le sortir de là. « Je ne peux pas le laisser ici, sinon les rapbots lui régleront son compte. Mais ça me prendrait deux fois plus de temps, si je le portais jusqu’à la porte. » Puis une idée germa dans la tête de l’hérissonne, mais c’était risqué. Elle se mit à quatre pattes et avança doucement sa main, jusqu’à saisir la chaussure du hérisson. Il remua un peu quand Isis la lui enleva, mais il ne se réveilla pas. Après quelques minutes de suspense insoutenable, elle arriva enfin à obtenir la paire. L’hérisson noir était un drôle de spectacle. Il était appuyé sur un mur, inconscient comme si il avait trop bu et n’avait plus que ses chaussettes à ses pieds. Isis n’attendit pas une minute de plus et mit les chaussures. Elle sentit une force nouvelle se propageant dans son corps, comme si les chaussures lui donnaient de l’énergie. Puis elle tira l’hérisson sur ses épaules, il n’était pas si lourd. Soudain, des bruits métalliques se firent entendrent et des faisceaux lumineux se promenaient sur les murs. Les signes qu’une patrouille de rapbots venait porter secours à celle qui s’était faite décimée. À la cacophonie que ça produisait dans les rues, l’hérissonne estimait le nombre de robots doublé. L’hérissonne s’assura qu’elle tenait bien sa prise et commença à courir. Mais elle se fatigua rapidement et courrait de moins en moins vite. Elle n’était pas la seule à avoir remarqué, les machines qui sentait la décélération de leurs proies, les traquaient avec une vitesse abominable. « S’il ne se passe rien, on est mort! » Pensa Isis. C’est alors qu’une chose incroyable se produisit, les chaussures que l’hérissonne avait aux pieds s’allumèrent. On pouvait distinguer des lumières orange qui crépitaient sous les semelles. Isis n’eut pas le temps de comprendre quoique ce soit, qu’elle fut projetée en avant à une vitesse incroyable. La vitesse était si grande que le paysage tendait à se déformer. En quelques secondes, l’hérissonne avait parcourut plus de la moitié de la distance qu’elle avait faite en un jour. Isis avait l’impression de l’éviter au dessus du sol, mais courir à une telle vitesse n’était pas pour lui déplaire. Peu à peu, les maisons et les rues disparaissaient et au loin se dressait une immense porte ouverte. Plus l’hérissonne orange approchait de la porte, plus une lumière éblouissante s’en dégageait. Puis les deux hérissons se firent happer par la lumière blanche. Voilà :D ! J'espère que c'est aussi bon que les premières parties. Titre: [fanfic] The lost continent Posté par: Carn le Juin 11, 2006, 03:40:27 pm Shadow entre en scene ! C'est tres tres bien ecrit, vraiment super !
Je n'ai trouve qu'une faute. Mais qu'est devenue la petite renarde verte? Mystere... :wink: Titre: [fanfic] The lost continent Posté par: Knight the cat le Juin 11, 2006, 04:35:30 pm Ne t'inquiètes pas, c'est toujours aussi bien et je te souhaite bonne chance pour la suite.
Titre: [fanfic] The lost continent Posté par: Blackdoom le Juin 11, 2006, 07:41:25 pm C'est toujours aussi intenable, mais que vas-t'il se passer pour la renarde verte, comment Shadow vas-t-il réagir quand il verra qu'on, lui à prit ces chaussures ? Et je me demande quelque chose, et si l'autre hérisson du début ne serais pas mort, et se serais fait robotiser ? Oh, ça sent l'action :twisted: ! Sinon, je n'ai plus qu'à te souhaiter bon courage pour la suite, Guardian Chaos !
Titre: [fanfic] The lost continent Posté par: Miko le Juin 11, 2006, 09:19:53 pm Alors que dire, ta fic est très bien écrite, bonne syntaxe, bien orthographiée il y a peu de fautes (où lorsque c'est un lieu et ou lorsque tu peux le remplacer par ou bien ).
L'histoire a l'air véritablement intéressante et originale. Félicitation, tu viens de gagner une lectrice suplémentaire. Je me demande aussi ce qu'il est advenu de la renarde et où vont atterir les deux hérissons. Bon courage pour la suite. Titre: [fanfic] The lost continent Posté par: Sonadow le Juin 12, 2006, 05:45:10 am Shadow passe à l'action, mais que faisait il là ? Comment y est il arrivé ? Ou vont arriver le hérrisson noir et Isis ? Et où est passéMyosotis ? Le suspence est insoutenable.
Tu écrit vraiment très bien et ton histoire est très intéressante, je suis impatiente de lire la suite. Continue comme ça c'est super et surtout bonne chance. :wink: Titre: [fanfic] The lost continent Posté par: gardian chao le Juin 16, 2006, 10:59:28 pm Je lis tout vos commentaires et ça me fais plaisir!
Voici la suite (attendue?) Tout était confus, un tunnel de lumières s’étendait devant les hérissons. On ne pouvait en distinguer la fin, et on ne pouvait être sûr qu’il y avait un haut et un bas. Pour faire simple, les hérissons voyageaient dans le néant. Il n’y avait plus aucun sens, Isis ne savait pas si elle courait encore ou si elle était figée dans le temps. Elle était engourdie et ne pensait qu’à une chose : dormir. Les yeux mis clos, elle regarda l’hérisson. Il dormait comme un bébé, à cette pensé l’hérissonne ria. Elle s’endormit et tout bascule dans le noir. Une petite voix résonna dans la tête de l’hérissonne. Isis remua et ouvrit lentement les yeux. Devant elle, une jeune échidné était penchait et la regardait, intriguée. L’hérissonne se réveilla en sursaut et se releva d’un coup. Tout autour d’elle avait changé, les rues pavées de son monde avaient été échangées par de l’herbe verte qui s’étalait à perte de vue. Le ciel était bleu, quelques nuages poussés par le vent cachaient le soleil, mais s’en allaient aussi vite qu’ils étaient venus. Devant les deux jeunes hybrides, un autel majestueux était édifié. Autour de lui, sept piliers étaient dressaient, au dessus de chacun d’eux, un joyau lévitait. Le temple était magnifique, il montrait la puissance et la connaissance du peuple qui l’avait érigé. La jeune échidné invita l’hérissonne à la suivre. Isis se laissa faire et restait émerveillée par la beauté de ces lieux. Les deux filles traversèrent un petit pont en bois, un ruisseau d’une eau cristalline coulait dessous. Les deux hybrides s’arrêtèrent devant les escaliers de l’autel, l’échidné se mit à genou et semblait prier. L’hérissonne la regarda, la petite échidné rousse semblait ne pas connaître la douleur et la peur, elle était en parfaite harmonie avec elle-même. Des tintements de gouttes d’eau résonnèrent, l’échidné se releva et accorda un sourire à l’hérissonne confuse. « Vient n’ait pas peur, tu peux la voir. » fit la jeune échidné d’une voix accueillante. Elle prit la main de l’hérissonne et monta les escaliers de marbre. Isis fut surprise de découvrir une énorme émeraude verte. L’échidné avança vers la pierre précieuse et s’adressa au joyau. « Les serviteurs sont les chaos emeralds, chaos est le pouvoir, le pouvoir et enrichi par le cœur… » Isis n’eut pas le temps d’entendre la suite, qu’un puissant éclair vert jaillit de l’émeraude et la frappa de plein fouet. Isis ouvrit les yeux brusquement et accéléra sa course dans le tunnel de lumière. Elle avait complètement oublié l’hérisson noir, celui-ci commençait à remuer. L’hérissonne regardait devant soi dans l’espoir d’apercevoir la sortie. La voix bourdonna une dernière fois dans sa tête. « Trouve l’autel et tu trouveras… - Merci de ton aide. Qui es-tu ?demanda Isis. - Je me nomme Tikal… » Soudainement l’hérissonne orange sentit le sol sous ses pieds. La lumière s’estompa et laissa place à un grand champ, ils étaient enfin sortis du tunnel. Isis continuait d’avancer à grande vitesse quand elle sentit quelque chose bouger dans son dos et faire du bruit. Elle tourna la tête vers l’hérisson noir. Il la regardait avec gravité, comme il le faisait quand Isis l’avait vu pour la première fois. Isis fut si surprise qu’elle le lâcha, l’hérisson noir alla s’écraser plus loin en dérapant sur le l’herbe. L’hérissonne orange le regarda s’éloigner et serrait les dents. « Ça doit faire mal. Pensa t-elle. Je devrai peut-être le chercher…Non, je suis sûre qu’il va être furieux. J’ai vu ce dont il est capable, alors en colère… et puis il survivra. » Après ces pensées rassurantes, elle entra dans une forêt. L’hérissonne fut fascinée par tout ce qui l’entourait. Les arbres touffus laissaient passer quelques rayons de soleil, et leurs feuilles avaient chacune une teinte différente. Les oiseaux gazouillaient en harmonie avec la cigale et la sauterelle. Quelques insectes sortaient de dessous les cailloux et s’enfuyaient en voyant l’hérissonne approcher. Isis eut la chance de voir une famille de cerfs s’abreuvait de l’eau d’une petite source. Puis ce fut le crépuscule, les animaux qu’elle avait observés partaient petit à petit, contrairement à eux, les animaux nocturnes se réveillaient. Les lieux respiraient la vie. Isis sentit une grande fatigue l’envahir et dût s’arrêter. Ses jambes ne la supportant plus, elle se laissa tomber près d’un arbre. L’hérissonne ne pouvait même pas lever le petit doigt, elle était trop faible. Elle sombra lentement dans le pays des songes. La nuit première nuit qu’elle passa dans le nouveau monde fut agitée. L’hérissonne revoyait sans cesse les images de sa fuite : Son ami chat disparaître dérrière une porte en fer, les terrifiants rapbots qui la poursuivaient, l’apparition de l’hérisson noir, la jeune échidné rousse et l’émeraude géante. Mais plus exactement à sa séparation avec Myosotis. Qu’avait-il pu advenir de sa jeune amie? Avait-elle réussi à atteindre la porte et à pénétrer dans ce monde? Ou bien est-il arrivé le pire? Isis ne voulait pas le croire et essaya de penser à d’autres choses. L’hérissonne sentit les rayons du soleil la réchauffer. Les odeurs de la forêt et ses bruits s’intensifiaient dans la tête de Isis. Elle ouvrit les yeux, se releva et s’étira. L’hérissonne était prête pour reprendre sa course. La jeune hérissonne n’avait pas oublié son but, elle devait aller dans la ville la plus proche, et demander des informations sur le légendaire hérisson bleu. Et par la même occasion, trouver quelque chose à manger. Elle avait tellement faim qu’elle avait des crampes. Elle commença à courir, les chaussures qu’elle avait piquées au hérisson noir crépitèrent et la propulsèrent à grande vitesse droit en avant. Elle sortit de la forêt pour entrer dans un champ. L’hérissonne eut la chance de ne pas s’être frappée sur un arbre, car elle avait une grande misère à tourner avec les chaussures. Mais l’habitude viendrai au file du temps…si elle ne rencontrerai pas l’hérisson noir. Quelques minutes défilèrent, puis Isis ressentit une grande fatigue. « Qu’est-ce qui m’arrive! Pensa l’hérissonne. Ça ne fait pas très longtemps que je cours, et je suis déjà épuisée! » Elle dût s’immobilisait et mit ses mains sur ses genoux. Elle avait le souffle coupé. Puis la raison lui sauta au visage. « Ce sont les chaussures! Avec elles je peux courir à une vitesse incroyable et peut-être même supersonique! Mais en contre partie, elles me pompent beaucoup d’énergie! » Le raisonnement tenait la route, l’hérissonne se redressa et commença à marcher. Mieux valait marcher que gaspillait de l’énergie. Elle utiliserait le pouvoir des chaussures que dans des situations spécifiques. Les heures passèrent et le soleil atteint son zénith, la chaleur grimpa et le vent tomba. L’hérissonne marchait péniblement, elle n’avait rien mangé depuis plus de vingt quatre heures, et elle n’avait croisé aucun village. Soudain une immense silhouette se dessinait à l’horizon au fur et à mesure qu’Isis avançait. « Une ville! S’écria l’hérissonne.» Cette pensée décupla ses forces. L’hérissonne orange courait instinctivement vers ce la ville. Elle allait pouvoir trouver des indices qui la mèneraient vers Sonic. Elle allait pouvoir manger! Mais un doute la prit et elle s’arrêta, perplexe. Isis observa plus attentivement la silhouette et s’aperçut que ce qu’elle pensait être une ville, se dirigeait droit sur elle très rapidement. Elle se retourna et courrait le plus vite qu’elle le pouvait. Mais les chaussures ne s’activaient pas et la chose se rapprochait dangereusement. L’hérissonne regarda derrière elle et vit une machine gigantesque qui agitait des cies circulaires de tous cotés. L’engin était peint en rouge et une sorte de logo avec une tête moustachue était présente sur toute les cies. Pendant qu’elle fixait avec effroi la machine infernale un éclaire bleu passa près de l’hérissonne, ce qui la fit tomber. Elle se retourna et vit la monstrueuse machine qui s’apprêtait à laisser rabattre une des ses immenses cies circulaires. L’hérissonne orange n’avait aucune retraite possible et ne pouvait qu’assister à l’action. La cie commença sa chute sur Isis qui ferma les yeux, impuissante. L’hérissonne eut le temps d’entendre l’horrible son que fit la cie en frappant le sol, puis elle cria. Pendant quelques secondes qui semblèrent une éternité, Isis sentit la lame froide en acier la toucher. Elle ouvrit les yeux et regarda au dessus d’elle. Elle vit la tête d’un hérisson bleu et s’aperçut qu’il la tenait. L’hérissonne voyait le paysage défilait rapidement sous ses yeux. Même qu’il tendait à se déformer. Puis l’hérissonne orange sombra dans l’inconscience. Le dernier son qu’elle entendit, fut le même qu’elle avait entendu lorsqu’elle avait détruit le rapbot. J'ai un petit peu jouer aux dépends de Shadow, mais bon... Pourvu qu'il n'y ait pas trop de fautes. Titre: [fanfic] The lost continent Posté par: Sonadow le Juin 17, 2006, 09:56:27 am La suite est toujours aussi génial, une ou deux fautes par ci par là mais rien de bien grave. J'adore vraiment ta fic, elle est superbement bien écrite. J'ai hate que tu mettes la suite. Continus comme ca :D .
Titre: [fanfic] The lost continent Posté par: Knight the cat le Juin 17, 2006, 11:33:24 am C'est vrai que c'est trés bien écrit et les fautes ne sont pas génantes (sinon je les aurai remarqué). J'attends la suite, continue.
Titre: [fanfic] The lost continent Posté par: gardian chao le Juillet 05, 2006, 01:44:41 am Ça fait longtemps, j'avais quelques trucs à boucler avant les vacances.
Mais puisque c'est fait, maintenant, voici la suite! « Cette échidné, ce temple… J’ai mal partout. Une machine effrayante, ce logo… Cette douleur… Un hérisson bleu… Sonic!... » Quelques pensées hasardeuses se bousculaient dans la tête de l’hérissonne. Peu à peu, elle émergeait de l’inconscience, et remuait ses membres douloureux. Isis ouvrit les yeux, son premier réflexe fut de constater qu’elle était étendue sur l’herbe humide. L’hérissonne orange se mit en position assise pour avoir un minimum de confort, et regarda autour d’elle. Sa vue était encore trouble, l’hérissonne devait plisser les yeux pour distinguer des formes grossières. Elle fut en mesure de voir qu’il était une heure avancée du soir, elle avait dût resta là, allongée pendant des heures. Au loin, se dressaient d’immenses ombres, chacune étant parsemée de petites lumières. Et si on regardait plus bas, on pouvait distinguer des phares qui avançaient. « Sûrement des voitures et ces ombres…doivent être des immeubles. » L’hérisonne se leva péniblement, décidément l’humidité des lieux n’avait pas amélioré son état. Elle fit un pas en avant et perdit l’équilibre. Elle se reprit de justesse et soupira de soulagement. « Je ne pense pas que j’aurais pu me relever, si j’étais tombée! » Isis regarda à ses pieds, puis chercha avec la main ce qui l’avait fait trébuché. Soudain, elle toucha un objet froid aux bords coupant. Elle le prit à deux mains car l’objet était lourd et beaucoup plus grand qu’elle ne le pensait. Isis l’approcha de son visage pour mieux l’inspecter à la lueur de la lune. L’hérisonne orange essuya le bout de métal et fut abasourdie par ce qu’elle avait découvert. Sur le morceau de fer était peint en rouge une tête moustachue. Isis regarda autour d’elle et s’aperçut que sur un rayon de plusieurs mètres, s’étendait la carcasse d’une énorme machine. « Ce n’était pas un rêve, j’ai vraiment vue cette machine, les cies… » À ces mots Isis se rappela du bref instant où une des cies l’avait touchée. Dans un puissant rebond d’énergie, l’hérissonne s’examina partout craignant de trouver une blessure énorme. Elle fut rassurée de ne rien trouver. « Cet hérisson bleu… Il m’aurait sauvé. Pourtant si c’était le cas, pourquoi suis-je aussi amochée? » C’était en effet une bonne question à laquelle elle ne pouvait répondre, mais ce qui contait vraiment c’était ces quelques mots… « Hérisson bleu… » Oubliant la douleur, l’hérissonne permit libre cours à sa joie. Dans un champs près d’une ville, en pleine nuit, une hérissonne orange épuisée et affamée riait aux larmes assise sur les restes d’un robot géant, cela offrait un spectacle assez insolite. Un bon moment s’écoula avant que l’hérissonne ne se décida à quitter le champs pour rejoindre la ville, avec un peu de chance elle trouverait un endroit pour reprendre des forces, et des informations sur Sonic le hérisson bleu. C’est ainsi qu’elle partie en s’aidant d’un bout de bois vers la ville. Près de la carcasse du robot, tapis dans un buisson une ombre regardait l’hérissonne orange s’éloignait au loin. « Enfin, je t’ai retrouvé… tu paiera cher ce que tu m’as fais subir! » Puis l’être malfaisant que se tapissait dans l’ombre ne pu se retenir d’esquisser un sourire dément. Ce qui dévoila des dents pointues d’une blancheur insolite. L’hérissonne s’arrêta devant un bâtiment imposant et ne pu s’empêcher de le contempler. D’où elle venait les immeubles de ce genre était très fréquent, mais celui-la donnait l’envie de s’y installer. On avait fait attention à la présentation, le bâtiment était robuste et on ne risquait pas que le toit nous tombe sur la tête à tous moment. Isis regardait un homme qui contemplait la rue animée d’une des fenêtres de son étage. Isis lui fit naïvement des signes de la main pour le saluer. L’adulte regarda d’un air surpris l’hérissonne et ferma son store en grognant. « Non mais qu’est-ce qu’elle a cette hérissonne orange à me faire des signes idiots dans la rue!? » Isis ne prêta pas attention à la réaction de l’homme et était maintenant en extase devant une pancarte lumineuse. « Whaaa, cette pancarte est superbe! Toutes ses ampoules colorées qui clignotent, c’est très séduisant! N’empêche ça veut dire quoi “hôtel” ? » Les gens s’arrêtaient derrière cette hérisonne étrange qui ne cessait de regardait cet hôtel avec fascination. Dans la foule on pouvait entendre des «Elle a jamais vu un hôtel/casino de sa vie, ou quoi? », des « Ils n’ont plus de place dans les asiles? » et même « Tu me passe cent balles? - Non! » Puis, les gens passèrent leur chemin car le temps c’est de l’argent. Isis entra finalement dans le bâtiment où elle pourrait reprendre des forces. Dans la salle d’accueil, humains et hybrides se bousculaient chacun voulant dépenser des jetons dans des machines qu’ils appelaient “ à sous”. L’hérissonne alla au comptoir et appuya sur une sonnette. Un rhinocéros en costume apparut et d’une voix mielleuse : « Oui, puis-je vous aidez, mademoiselle ? - Oui, repondit Isis, j’aimerais loger une nuit dans votre somptueux “ho-tel”. » Le rhinocéros s’empressa de prendre des clés dorées et de les donner à l’hérissonne orange. « Tenez mademoiselle, votre chambre est la numéro 13 et la maison vous offre ce magnifique savons aux extrais naturels d’aloès de marque renommée. - Merci, je ne sais pas quoi dire, répondit l’hérissonne confuse. » Puis elle s’en allait vers sa chambre contente de pouvoir enfin récupéré, mais l’hybride en costume la retînt par l’épaule. Il tenda sa grande main devant l’hérissonne comme s’il attendait quelque chose d’Isis. L’hérissonne orange ne comprenait pas ce qu’il voulait et lui serra la main. C’est alors que le visage doux et attentionné du rhinocéros laissa place à l’impatience et à la suspicion. « L’argent s’il vous plaît, mademoiselle! » Dit d’une voix sec l’énorme hybride. Isis ne comprenait pas le sens de ce mot, dans son monde l’argent n’avait pas cours, elle n’en avait pas besoin puisqu’il n’y avait rien à acheter. Elle ne se doutait pas que sur cette planète tout un système élaboré qui avait pour base des papiers verts auxquels on donnait de la valeur pouvait exister. « Je vous le répète, petite demoiselle, sois vous donnez gentiment ce que vous devez à l’établissement, sois j’appelle la sécurité, dont je fais moi-même parti. » Isis dévisagea le rhinocéros qui la regardait hostilement, et le plus naïvement du monde demanda… « C’est quoi de l’argent? » C’était la goutte d’eau qui faisait déborder le vase, le colosse se raidit et devint tout rouge. Il avait passé une très mauvaise journée. Le matin, il a fallut ramasser les chaussures des clients et les cirer, il y a plus de mille clients, et comme par hasard le cireur était malade. Le midi, la tâche de compter les jetons du casino lui a était confiée, il a fallut mettre une croix sur le dîner. Évidement, il fallait qu’il s’occupe de l’accueil ce soir. Il avait subi toutes ces tâches indignes de lui, Rénosuke le chef de la sécurité. Et maintenant, une hérissonne orange de rien du tout débarquait de nulle part pour se moquer de lui, c’en était trop. Le rhinocéros sortit un sifflet de son costume et produisit une note puissante et aigue. Isis restait là sans faire de geste, croyant que c’était un spectacle organisé. Des hybrides énormes accouraient d’un peu partout, eux aussi étaient en costume et portaient des lunettes noires. Ils entourèrent l’hérissonne qui ne comprenait rien à ce qui se passait. Puis sur un ordre de leurs supérieur, se jetèrent sur la pauvre hérissonne orange sans défense. De la table où étaient installés une poigné de client, on ne pouvait dire qui maîtrisait qui. Un hybride de l’espèce des aigles s’adressa à sa voisine : « Franchement, on ne sait plus quoi faire des pauvres gens, d’où je viens on ne l’aurait même pas laissée passer. On devrait chasser ses mécréants de la ville. » Entendant ses mots une hybride s’avança, elle fini le peu de jus qui restait dans son verre et s’adressa à l’aigle. « On voit que vous avez toujours vécu dans votre château sans aucune contrainte. Vous n’avez jamais vécu ce qu’était la pauvreté et l’instinct de survie, ne parlez pas de choses que vous ne connaissez pas. » L’aigle la regarda sans rien pouvoir répliquer. Isis avait réussi à expédier deux gardes sur les murs, mais elle se faisait submerger et les douleurs avec lesquelles elle s’était réveillée lui revenaient. Il fallait agir vite. Soudain une idée germa dans sa tête, une idée si stupide qu’elle pouvait marcher. L’hérissonne arrêta de se débattre mais les agents continuaient de la bombarder de coups. Isis cria de toute ses forces : « Un voleur dans le casino! » Toute la sécurité tourna la tête vers le casino où se tenaient près d’une table quelques clients. Le rhinocéros pointa du doigt une hybride et s’exclama : « Vous ! » La femme (l’hybride) déploya ses ailes et s’enfuit par le toit de verre du casino. Des éclats tombèrent sur les clients paniqués. Isis profita de cet instant de confusion pour s’échapper par la porte principale. Le rhinocéros savait qu’il était impossible de vouloir capturer la voleuse, mais il pourrait se rattraper sur l’hérissonne. Dans la rue, Isis courrait du plus vite qu’elle le pouvait sans utiliser les chaussures. Elle ne se doutait pas que le rhinocéros ivre de colère la talonnait en bousculant tout sur son chemin. Brusquement l’énorme hybride se rua sur l’hérissonne, l’attrapant par le cou. Isis fut forcée de s’arrêtait sous risque de mourir étranglée. Rhénosuke savourait déjà ça magnifique victoire sur la petite hérissonne, ses patrons allaient le féliciter, et peut-être l’augmenter. Isis respirait difficilement et essayait tant bien que mal de faire lâcher prise au rhinocéros. Soudain, l’attention de l’hérissonne fut captée par une ombre dans la ciel étoilé qui se rapprochait rapidement. Bientôt il arriva se qui était à prévoir, l’ombre percuta en plein ventre le rhinocéros qui s’écrasa sur le sol. Isis roula à terre et atterri dans la rue. Une voiture qui arrivait à grande vitesse, évita in extremis l’obstacle et s’écrasa dans des poubelles. Rapidement se fut la zizanie complète, les voitures se rentrait dedans, les agents de l’hôtel faisaient leur possible dans ce labyrinthe pour rattraper la fugitive et les badaux s’attroupaient devant le spectacle qui leur était offert. Isis regardait tout ce monde s’agitait, l’argent devait être quelque chose d’important pour que de tels événement arrivent. « Tu ne crois pas si bien dire! » L’hérissonne leva la tête en direction du ciel mais ne distingua rien. Pourtant elle était sûre d’avoir entendu quelqu’un parler. Plus elle essayait de comprendre ce qui lui arrivait, plus une sensation désagréable l’envahissait, comme si elle avait le vertige. Elle regarda à ses pieds et se retînt de justesse de crier. Elle pouvait voir toute la ville, les gens étaient de la taille des fourmis et l’immense accident qu’elle avait engendré était devenu minuscule. Normal quand on est suspendu dans le vide à une haute altitude. L’hérissonne orange se laissa prendre de panique et se débattait dans les airs. Soudain une étreinte puissante l’obligea de se calmait. « Calme toi, sinon on tombera toute les deux. Tu ne voudrais pas m’obliger à te lâcher dans le vide, non? » Isis se retourna du mieux qu’elle le pouvait car l’inconnue la tenait solidement, mais elle ne put distinguer que le regard brillant de “sa sauveuse” et ses ailes membraneuses battrent l’air doucement. Les yeux bleues scintillants de l’hybride croisèrent ceux de l’hérissonne encore sceptique. « Bon, accroche toi à mes pieds, lança l’hybride, je n’aime pas voler dans cette position inconfortable, même pas pour tous les bijoux du monde! Enfin… » Isis obéit sans dire un mot, l’inconnue était très bien capable de la laisser tomber. L’hybride la regarda et sourit. « Je vois que tu te méfies de moi. C’est très bien, on ne peut compter que sur soi dans la vie! » L’hérissonne ne répondit rien et évitait de croiser le regard plein d’assurance de l’inconnue. «Allons ne fait pas cette tête, et profite du voyage! Peu de gens peuvent se vanter d’avoir volé accroché à mes bottes. L’hybride marqua une pause et semblait se remémorer de bons souvenirs, puis reprit. Nous ne nous sommes pas présentées, lors de la réception au casino. Mon nom est “Rouge the bat”, voleuse… plutôt chasseuse de trésors renommée. Et toi? - Isis, hérissonne orange, perdue dans un monde étrange, enchantée. » La chauve-souris eût un léger rire et volait tranquillement vers l’extérieur de la ville. J'attends vos commentaires sur ce bout de fic. Titre: [fanfic] The lost continent Posté par: epona la jument le Juillet 05, 2006, 10:33:45 am Très bonne fic malgré quelque fautes mais rien de grave. Si shadow se réveille et qu'il s'appersoit que qu'il n'a plus ses chaussure je sent que sa mal tourner.
Sinon continue et j'attend la suite. Titre: [fanfic] The lost continent Posté par: Knight the cat le Juillet 05, 2006, 10:56:26 am C'est trés bien, j'aime bien le moment où Isis arrive en ville et ne comprends strictement rien, continue comme ça.
|