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L'Atelier Fan Area => Fics abandonnées => Discussion démarrée par: Miko le Mars 16, 2007, 12:28:07 pm



Titre: Legend 2 : Renaissance
Posté par: Miko le Mars 16, 2007, 12:28:07 pm
Me remets à l’écriture. ^^
Voici donc Legend 2, je me ne me suis pas foulée pour le titre.
Comme son nom l’indique, c’est la suite de Legend  (http://www.planete-sonic.com/forum/fanfics/fanfic-legend-terminee-s2651.htm)et il est indispensable de l’avoir lue pour comprendre cette suite. Pour ceux qui ne l’ont pas lue et qui auraient la flemme de le faire (ce que je peux comprendre ^^) ou pour ceux qui ne voudraient pas la relire, je mets, en spoiler, un résumé de ma première fic.
Je suis ouverte à tous commentaires constructifs. J’ai certainement oublié plusieurs fautes alors n’hésitez pas à me les signaler pour que je puisse les corriger. Le prologue est court, c’est normal, les chapitres suivants seront un peu plus longs. Je reprends le même principe que pour Legend donc les paris sont ouverts. ^^
Bonne lecture.

Résumé de Legend
Crystal est une jeune hérissonne passionnée par les légendes et les contes de sa planète. Alors qu’elle travaillait sur une statuette pour y déchiffrer des runes, elle se fait voler l’objet.  Elle se lance donc à la poursuite du voleur et rencontre Shadow qui après un accord, décide de l’aider. Ils finissent par contacter l’agence de détectives les Chaotix pour les aider à retrouver le voleur. Leur enquête les mène directement à Eggman qui semble mêler de près à cette histoire de vole. En effet, le scientifique a engagé un expert en œuvre d’art pour récupérer la statuette, persuadé qu’elle le mènera sur la piste d’un trésor pouvant lui assurer la conquête du monde.
La hérissonne et ses compères sont rapidement rejoints par Sonic et sa bande et ils mettent au point un stratagème pour récupérer le précieux artefact. Crystal leur apprend alors l’existence d’une seconde statuette. Celle-ci étant gardée par une jeune renarde prénommée Flake, Crystal craint que le docteur ne s’en prenne à elle et au village. Ils se décident donc à rejoindre la montagne ou plus exactement le temple des neiges où est censée se trouver la statuette. La hérissonne réussit à comprendre qu’il leur faut les Emeraudes du Chaos et nos héros partent à leur recherche. Alors qu’il ne leur en manque plus qu’une, ils sont capturés par Eggman. Ils sont sauvés par l’intervention des Chaotix et du voleur,Twister, qui voyant la tournure des événements et le manque évident d’honnêteté de son employeur se retourne contre lui.  Dans la bataille, ils perdent toutes les Emeraudes ainsi que les statuettes et Eggman en profite pour ouvrir le temple, réveillant le Dieu Gardien. Sonic remporte le combat contre le monstre et, malgré la destruction du temple, l’histoire se termine bien. Enfin elle ne se termine pas vraiment puisque Crystal voulant tenir sa promesse arrive à trouver quelques renseignements sur le passé du hérisson noir. Sur Terre d’abord, où ils retrouvent Twister, celui-ci réussi à soigner son jeune frère grâce à l’aide de Flake. Puis sur Mobius, ils découvrent enfin quelques documents concernant Maria, mais doivent affronter les forces du GUN. Ils s’en sortent de justesse, et la vie reprend son court. 




Legend 2 : Renaissance

Prologue

Cette machine fait un peu penser à une araignée. Le corps massif, entièrement recouvert d’épaisses tôles noires, luisant sous les rayons brûlants du soleil est soutenu par huit pattes articulées. De ma position, je peux apercevoir Knuckles et les Chaotix sur la plage de sable fin s’évertuer à sectionner les membres du robot géant, mais ils sont gênés par une nuée de soldats mécaniques portant tous le logo de Eggman, que les autres ont beaucoup de mal à contenir. Il faudra sûrement que j’improvise. Je lève les yeux sur ce qui ressemble à une tête, en fait l’habitacle de l’appareil, derrière la vitre transparente, j’aperçois le scientifique, quelques robots gardes du corps et surtout l’Emeraude Mère. Elle est placée sur une sorte d’estrade en arrière du cockpit et une multitude de fils et autres câbles électriques la relie aux divers appareils qui composent le poste de pilotage. Je me demande ce que fabrique Tails, il devrait être arrivé depuis longtemps. J’en suis toujours à mes observations lorsque j’entends enfin le moteur du petit avion bleu. Le renard passe en rase-mottes juste à côté de moi et me lance la dernière Emeraude en me criant.
- Bonne chance.
Il reprend de l’altitude et commence à canarder la vitre, mais j’ai l’impression qu’elle est blindée, car aucun des impacts ne fait voler la verrière en éclats. Lorsque je réceptionne l’Emeraude blanche, je sens l’incroyable pouvoir des sept pierres affluer en moi. Mes épines se redressent, s’éclaircissent et même si je ne peux le voir, je sais que mes yeux passent du vert au rouge. J’ai l’impression que l’air s’électrifie autour de moi, une sensation de force et de puissance m’envahie ainsi qu’une grande assurance.
Je prends mon élan et saute pour atteindre la hauteur de la vitre, je me mets en boule et fonce dans la verrière qui se brise en mille morceaux aussi facilement que si elle n’avait été faite que de papier. Après avoir rebondi sur les robots gardes du corps, pas très efficaces, j’atterris devant Eggman. Curieusement, le savant a l’air étrangement calme, il me regarde au travers de ses lunettes, un sourire narquois aux lèvres. Il tient un petit détonateur dans la main droite : je me demande à quoi il peut bien servir. Cela n’a pas vraiment d’importance dans moins de dix secondes, j’aurai réduit son appareil en gros tas de pièces détachées.
- Tu vas goûter à ma nouvelle invention Sonic. Ricane-t-il.
- Je voudrais bien voir ça Crâne d’Oeuf, répliquais-je.
Piqué au vif, le savant pianote rapidement sur le clavier de la console qui lui fait face,  un canon sort d’une trappe cachée dans le plafond de l’habitacle et pointe dans ma direction. Si il croit pouvoir m’atteindre avec ça, je me demande ce qui lui passe par la tête. Au moment où il appuie sur le détonateur, je ne suis plus face au canon, j’ai déjà sauté loin au-dessus de l’appareil. Du coin de l’œil, j’aperçois l’Emeraude Mère toujours reliée à la machine, luire d’une façon plutôt étrange, par intermittence.  Alors que je fais cette constatation, Eggman a redirigé le canon vers moi, j’aurais dû éviter sans peine le laser, mais j’ai du mal à me déplacer rapidement et le rayon me frôle. Je n’ai pas le temps de m’interroger sur ce mystérieux phénomène, j’éprouve une sensation étrange, comme si tout autour de moi ralentissait, puis l’impensable. Sans raison, l’énergie des Emeraudes du Chaos me quitte. Je perds ma super forme et bien plus que ça, une impression de vide s’empare de moi et tandis que je chute vers le sol, je perds connaissance.


Titre: [fanfic] Legend 2 : Renaissance
Posté par: Sonic Star le Mars 19, 2007, 09:07:01 pm
Voici se que j`ai a dire
moi j`aime
- ton style d`écriture
-J`attend la suite
-je ne sais pas mais je n`ai pas remarquer de faute d`orthographe (contrairement a moi)

Conclusion : Bonne chance


Titre: [fanfic] Legend 2 : Renaissance
Posté par: Blackdoom le Mars 19, 2007, 09:19:20 pm
L'histoire commence plutôt mal. Je me demande bien ce qu'il lui arrive pour qu'il perde ainsi tous ses pouvoirs. L'Emeraude Mère, peut-être ? Etrange...

Question ortographe, ça n'as pas changé, excepté le petit "par" dans :
"rebondi sur les robots gardes du corps, par très efficaces"
Ensuite, tu me connais, je préfère me concentrer sur l'histoire plutôt que sur les petites fautes pas faciles à trouver auquelles ont passe souvent à côté sans s'en rendre compte (si on sait tout du moins que c'est une faute).

Bref, c'est parfait. Sauf les phrases. Ou plutôt la ponctuation. Essaye de coincer des ":" quelques fois au lieu de virgules ou de points. Ca fait un peu trop monotone à force, et peut même parfois devenir assez désagréable dans la lecture :
"Il tient un petit détonateur dans la main droite, je me demande à quoi il peut bien servir"

"Piqué au vif, le savant pianote rapidement sur le clavier de la console qui lui fait face, un canon sort d’une trappe cachée dans le plafond de l’habitacle et pointe dans ma direction"

Sinon j'ai bien aimé la description du passsage "normal" à "super", c'était bien décrit.


Titre: [fanfic] Legend 2 : Renaissance
Posté par: Sephyra le Mars 20, 2007, 07:59:04 pm
Une chieuse de première va te résumer tout cela en trois mots: très joli texte. On ne change pas ses habitudes de ficeur doué, quoi de plus normal, et on saisit même le lecteur dès le premier paragraphe par un intriguant mystère. Ca c'est du Miko: beau, franc, direct. Voilà ce que j'aime. Bon courage pour continuer.


Titre: [fanfic] Legend 2 : Renaissance
Posté par: Miko le Mars 23, 2007, 12:41:15 pm
Merci à tous les trois.

Sonic Star : Heureuse que cela te plaise, j'espère que la suite te fera autant plaisir.

Blackdoom : Merci d'avoir repéré la faute, je la corrige de ce pas. Pour les : j'y suis allergique, mais je vais quand même essayer d'en mettre quelques uns.
Quant à savoir le pourquoi du comment, il te faudra patienter encore quelques chapitres. ^^

Sephyra : Si la chieuse apprécie. ^^ Si tu veux prendre ton pinceau, ne te gène pas. Cela agrémentera la fic.


Edit du 28 mai :


Partie 1 : Une mort programmée.

Chapitre 1 : Chasse au trésor.

Quelques heures plus tôt.


J’ai enfin trouvé, depuis le temps que cette traduction m’obsède. Saisissant le parchemin, je me lève, sors de la chambre et dévale les escaliers. Depuis notre dernière aventure, Amy m’héberge de temps en temps  et nous sommes très vite devenues amies.  J’arrive dans le salon en trombe, trop pressée de faire part de ma découverte à la hérissonne. Amy est dans le salon, face au gros fauteuil rembourré en cuir jauni. Debout, les bras croisés, elle semble attendre quelque chose.
- J’ai trouvé le trésor, m’écriais-je en m’arrêtant dans l’entrée.
À voir l’air son surpris et apeuré : je m’apprête à lui expliquer qu’il n’y a aucun danger, enfin pas beaucoup et que ce sera une aventure sympathique à tenter. Mais je comprends soudain l’énorme erreur que je viens de commettre.
- Quel trésor ? Demande lentement une voix féminine intéressée provenant du fauteuil.
Puisque le large dossier me bouche la vue, je ne peux pas voir l’occupante mais la voix m’est familière.
Contournant le siège, je vais saluer l’invitée surprise.
- Bonjour Rouge. Que fais-tu ici ?  
- Juste une petite visite de courtoisie, mais de quel trésor parlais-tu Crystal ?
- Oh rien, juste un truc sans importance, pas un vrai trésor tu sais. Un vieux parchemin. Bredouillais-je en essayant de trouver une solution.
La chauve-souris blanche habillée d’une combinaison moulante noire est assise tranquillement dans le fauteuil : les jambes croisées, les mains jointes sur ses genoux. Elle me dévisage avec un large sourire, puis dirige son regard vers le parchemin que je tiens toujours. Cachant le précieux papier dans mon dos, je cherche à toute vitesse une échappatoire.  Je ne veux pas qu’elle soit au courant pour le trésor. Pour une fois que mes recherches quelque ont une valeur financière, je ne veux pas me les faire voler. Heureusement la sonnette de l’entrée m’offre une alternative. Amy se précipite vers le vestibule et  disparaît dans le couloir. La porte s’ouvre et des pas précipités venant vers nous se font entendre.
- Bonjour Crystal, s’exclame la petite lapine qui vient d’entrer en me sautant dans les bras, tandis que Cheese volette autour de nous.
Amy arrive à son tour accompagnée de la renarde blanche et après les salutations, nous nous installons autour de la petite table qui trône au centre de la pièce. Amy y dispose des verres et une carafe d’orangeade.
- Flake, à ce que je vois, tu n’as toujours pas abandonné ton bâton, s’exclame soudain la chauve-souris.
L’ancienne gardienne baisse la tête sur son sceptre en murmurant un faible oui. Elle n’a pas changé toujours aussi timide, pourtant je trouve qu’elle s’est bien adaptée à sa nouvelle vie. Elle loge chez Cream, comme le lui avait proposé Vanilla, mais je sais qu’elle rend parfois visite aux Chaotix et qu’elle voit souvent Tails. Pour l’aider dans ses travaux d’après elle, mais je doute que ce soit la vraie raison. Toujours habillée avec son ensemble bleu brodé de doré ; la petite barrette en forme de flocon retient une mèche, ses cheveux ont bien poussé depuis la dernière fois et lui arrivent maintenant à la taille. Ils sont d’un blanc immaculé, comme le reste de son pelage. Enfin presque, seul le bout de sa queue est bleu clair, le même bleu que ses yeux. Quant à son bâton, je sais très bien pourquoi elle ne le lâche jamais. En fait il y a plusieurs raisons. La première est toute simple : Flake ne fait toujours pas confiance à ses yeux.  La seconde raison est sentimentale. Ce sceptre est un long bâton en bois dont une des extrémités, plus large, comporte en son centre un cristal de roche d’une taille remarquable. La renarde m’avait dit un jour que son père lui avait fabriqué pour ses neuf ans. C’est un des seuls souvenirs qu’il lui reste de sa famille.
En tout cas, l’arrivée des filles a fait oublier à Rouge le sujet de notre précédente conversation et celle-ci reprend sur des banalités. Amy nous explique, à grand renfort de descriptions et de magazines illustrés, quelle robe de mariée elle souhaite pour son mariage avec Sonic. Cela me fait plutôt rire, elle a déjà tous planifié, la liste des invités, la cérémonie, les fleurs, même le genre d’invitations qu’elle voudrait.
- Pourquoi nous as-tu demandé de venir ? Me demande soudain la jeune lapine.
Mon hilarité retombe brusquement. Je ne sais quoi leur répondre, je voulais leur parler de ma découverte, mais avec la chauve-souris dans les parages : mes craintes me reprennent.
- Peut-être du trésor, suggère tranquillement la voleuse.
Me voilà au pied du mur, je ne sais plus quoi inventer.
Poussant un long soupir, je me résigne à avouer mon petit secret, lorsque la montre de Rouge émet un bip strident. Surprise la chauve-souris sursaute légèrement et appuie sur un des boutons de la montre. Elle fixe le cadran quelques secondes, fronce les sourcils et s’exclame.
- Je dois vous laisser.
Elle se lève et se dirige vers l’entrée, nous adresse un dernier signe de la main et j’entends la porte claquer. Je ne sais pas ce que signifie ce bip, mais cela m’arrange bien : maintenant qu’elle est partie, je vais pouvoir révéler à mes amies ma surprenante découverte.
Comme si elle avait lu dans mes pensées, Flake me sourit et dit.
- Tu peux parler librement maintenant, qu’as-tu découvert ?
- Et bien voilà, j’ai trouvé ce parchemin dans un musée sur Terre, j’ai réussi à convaincre le conservateur de me le laisser pour l’étudier. Il s’agit d’une carte menant à un trésor et je voudrais aller le chercher.
- De quoi est composé ce trésor ? Demande Amy septique.
- De joyaux, il a été constitué par un ancien peuple aujourd’hui disparu. Et je me demandais si vous vouliez…
Je n’ai pas le temps de finir ma phrase, la hérissonne rose et Cream s’écrient ensemble.
- On peut venir avec toi ?
Approuvant d’un signe de tête et je regarde Flake. Elle fronce les sourcils, ne comprenant pas sa réaction je l’interroge.
- Qui a-t-il, tu ne veux pas venir ?
- Si bien sûr, c’est juste que j’ai entendu du bruit près de la fenêtre, répond-t-elle.
Amy se lève précipitamment et jette un coup d’oeil au travers de la vitre.
- Il n’y a rien, constate-t-elle, puis elle revient s’asseoir.
- Tant mieux, m’enthousiasmais-je, maintenant préparons notre expédition.
Pendant que Cream et Amy s’occupent de rassembler le matériel et de prévenir la mère de la lapine, je m’approche de la renarde. Son instinct et ses capacités ne l’ont jamais trompée.
- Tu crois que c’était Rouge, demandais-je suspicieuse.
- Je ne sais pas, j’ai juste entendu une respiration, oui c’était sûrement elle.

Enfin le matériel est rassemblé dans un gros sac que je charge sur mon épaule.  Lorsque le carillon de l’entrée retentit de nouveau. Comme je suis à côté de la porte : je l’ouvre, priant intérieurement pour que ce ne soit pas Rouge qui revienne. Quelle n’est pas alors ma surprise :Tails. Lui aussi a l’air étonné de me voir.
- Salut Tails.
- Heu bonjour Crystal, je ne savais pas que tu étais ici aussi, je… Vanilla m’a dit que…
Il s’arrête en plein milieu de sa phrase et commence à s’empourprer, je n’ai pas trop de peine à deviner pourquoi. La renarde blanche est derrière moi, j’étouffe un fou rire : Flake est presque aussi rouge que Tails. Le renard entre et je lui explique rapidement le but de notre expédition. Il nous propose alors son aide, à savoir nous emmener jusqu'à la montagne, où est sensée se trouver la cachette du trésor, en avion. Ce qui nous épargnerait un long et pénible voyage au travers de la forêt avec un sac bien lourd.

Finalement après quelques allers-retours, la nuit tombe lorsque nous établissons notre campement à l’orée de la forêt qui borde la montagne. Tout près d’une petite rivière où nous pouvons puiser de l’eau. Nous sommes encore en plein été et la perspective d’une nuit à la belle étoile m’enchante. Tails ayant décidé de nous accompagner jusqu’au bout, nous aide à monter les tentes et nous prenons un repos bien mérité avant de commencer l’ascension de la montagne qui devrait s’avérer plus dangereuse. Je reste un peu près du feu de camp avec le renard pour étudier notre route de demain tandis que les filles sont parties se coucher. Soudain, des craquements se font entendre dans la forêt, me faisant sursauter.
- Qu’est ce que c’était, chuchote Tails.
- Je ne sais pas, je vais voir.  
Avant qu’il ne puisse me retenir, je m’avance vers le bois, devenu bien lugubre à mes yeux, le faible vent fait bouger quelques feuilles. J’écarte les branches et m’enfonce dans la forêt dense. De nouveau un craquement et des bruits de course se font entendre, comme si quelqu’un essayait de s’enfuir. Prenant mon courage à deux mains, je me précipite vers l’endroit d’où proviennent les bruits. Mais malgré mes recherches, je ne vois rien. Bredouille, je reviens vers notre camp, certaine que c’est Rouge qui nous espionne. Les bruits ont réveillé Flake qui se tient près du feu et, très près de Tails. Le faisant part de ma recherche infructueuse et de mes soupçons, nous décidons d’instaurer un tour de garde pour plus de sûreté. Tails prenant le premier quart, je vais me coucher mais Flake me retient.
-   Comment Rouge aurait pu nous rejoindre si rapidement, demande-t-elle.  
J’avoue que sa remarque me laisse perplexe et c’est la tête pleine de questions que je m’endors, pour une courte nuit peuplée de cauchemars.

Lorsque je me réveille le soleil est à peine levé et c’est de mauvaise humeur que je prends mon second tour de garde. M’installant près du feu, je commence à étudier ma carte, pour bien fixer les détails du chemin dans ma mémoire. La grotte est située en haut de la montagne ou plus exactement à l’intérieur. L’ascension ne devrait pas poser trop de problème, la plus grosse difficulté étant de se repérer dans le dédale de chemins que comporte la montagne. Soudain un violent coup de vent m’arrache presque la carte des mains et éteint le feu.
-   Mais c’est pas vrai, hurlais-je en colère.
-   Qu’est ce qui n’est pas vrai, fait une voix.
Je lève les yeux en la reconnaissant. C’est un hérisson bleu qui se tient devant moi visiblement satisfait de sa blague. Moi elle ne me fait pas du tout rire.
-   Sonic, que fais-tu ici, t’as failli me faire perdre ma carte, criais-je furieuse contre lui.
Mes cris ont réussi à réveiller mes compagnons et Amy en apercevant le hérisson bleu lui saute au cou. L’air gêné de Sonic me calme aussitôt et après quelques explications et un petit déjeuné nous commençons l’ascension de la montagne.  
 
J'ai édité ce message pour y apporter quelques corrections mais également une nouvelle version plus classique d'écriture que voici :

Partie 1 : Une mort programmée.
Chapitre 1 : Chasse au trésor.


Quelques heures plus tôt, dans une petite maison au nord de Station Square, une hérissonne mauve de quatorze ans dévalait à toute vitesse les escaliers pour se rendre au salon. Les épines qui encadraient son visage étaient plus foncées, presque noires et plus courtes que les autres, elles lui arrivaient au menton et soulignaient le vert émeraude de ses yeux. En prévision de sa future expédition, elle avait revêtu une brassière noire, un pantalon violet avec au moins dix poches lui permettant de ranger ses affaires et un caraco à manches longues de même couleur pour les nuits fraîches. Crystal, tel était son prénom, avait passé la majeure partie de ces trois derniers jours à traduire le texte d’un parchemin qu’elle tenait à la main. Elle voulait absolument annoncer la nouvelle de sa découverte à Amy. Elles s’étaient rapidement liées d’amitié et Crystal passait de plus en plus de temps chez la hérissonne rose. Celle-ci était justement dans le salon, les bras croisés, faisant face à un gros fauteuil de cuir jauni elle semblait attendre quelque chose. Sans vraiment réfléchir Crystal s’écria en entrant dans la pièce.
- J’ai trouvé le trésor !
L’expression d’Amy changea, surprise elle écarquilla les yeux et pâlit comme si son amie lui avait annoncé une catastrophe. La hérissonne mauve, ne comprenant pas son étonnement s’avança pour la rassurer. Une voix féminine mielleuse s’éleva alors du fauteuil lui glaçant le sang, encore une fois son empressement lui jouait des tours.
- Quel trésor ?
Bien qu’elle ne puisse voir l’occupante du fauteuil, la hérissonne n’eut aucune peine à l’identifier et se mit à pâlir également regrettant déjà ses paroles. Contournant lentement le siège, elle s’avança dans la pièce pour saluer l’invitée surprise.
- Bonjour Rouge. Que fais-tu ici ?  
- Juste une petite visite de courtoisie, mais de quel trésor parlais-tu Crystal ?
- Oh rien, juste un truc sans importance, pas un vrai trésor tu sais. Un vieux parchemin. Bredouilla la jeune fille en essayant de trouver une solution.
La chauve-souris blanche habillée d’une combinaison moulante noire était assise tranquillement dans le fauteuil : les jambes croisées, les mains jointes sur ses genoux. Elle dévisagea la hérissonne avec un large sourire, puis dirigea son regard vers le parchemin que Crystal tenait toujours. Cherchant à toute vitesse une échappatoire, celle-ci cacha le précieux papier dans mon dos.  
- Je ne veux pas qu’elle soit au courant pour le trésor. Pour une fois que je cherche quelque chose qui a une valeur financière, je ne veux pas me le faire voler. Pensa-t-elle.
Heureusement la sonnette de l’entrée retentit lui offrant une alternative. Amy se précipita vers le vestibule et disparut dans le couloir. Au bout de quelques minutes, des pas précipités se firent entendre. Une jeune lapine vêtue d’une jolie robe rouge fit son entrée dans le salon, se précipitant vers Crystal, elle lui sauta dans les bras.
- Bonjour Crystal, s’exclama la petite lapine.
Amy arriva à son tour accompagnée d’une renarde blanche et après les salutations, les filles s’installèrent autour de la petite table qui trônait au centre de la pièce. Amy y disposa des verres et une carafe d’orangeade.
- Flake, à ce que je vois, tu n’as toujours pas abandonné ton bâton, s’exclama soudain la chauve-souris.
Dévisageant l’ancienne gardienne avec un sourire. Celle-ci baissa la tête sur son sceptre en murmurant un faible oui. Crystal semblait amusée par la timidité de son amie. Flake n’avait pas changé, bien qu’elle se fût rapidement adaptée à sa nouvelle vie. La hérissonne était persuadée qu’on ne pouvait effacer cinq cents ans de solitude en quelques jours. La renarde blanche logeait chez Cream, comme le lui avait proposé Vanilla, rendant parfois visite aux Chaotix elle voyait souvent Tails. Pour l’aider dans ses travaux d’après elle, mais Crystal était certaine qu’il y avait une autre raison. Habillée d’un ensemble bleu, une jupe brodée de doré et une chemise assortie, Flake avait de longs cheveux lui arrivant à la taille. Une petite barrette, en forme de flocon, attachée derrière son oreille droite retenait une mèche. En fait son pelage était d’un blanc immaculé, seul le bout de sa queue se colorait d’un joli bleu clair ainsi que ses yeux. Quant à son bâton, Crystal avait bien une idée sur ce lien presque fusionnel que la renarde entretenait avec son sceptre. Elle y voyait plusieurs raisons. La première fort simple était due au manque de confiance de la renarde, venant de recouvrer la vue elle n’était pas encore sûre de ses capacités visuelles. La seconde était plus sentimentale. C’était un long bâton de bois dont une des extrémités, plus large, comportait en son centre un cristal de roche d’une taille remarquable. Flake avait, il y a longtemps, expliqué à la hérissonne mauve que ce sceptre,  fabriqué par son père, était le seul souvenir de sa famille.
 
L’arrivée des filles avait lancé la conversation autour de banalités, au grand soulagement de Crystal. Elle était persuadée que Rouge avait fini par oublier le précédant sujet de conversation, mais c’était bien mal connaître la chauve-souris. Amy était partie dans une longue explication de sa future cérémonie de mariage, montrant sa robe de mariée sur un magazine, proposant la liste des invités. L’atmosphère s’était visiblement détendu. Crystal riait sous cape, convaincue que cette cérémonie n’aurait pas lieu avant un bon moment.
- Pourquoi nous as-tu demandé de venir ? demanda soudain la jeune lapine à la hérissonne mauve.
Son hilarité retomba brusquement, ne sachant plus quoi répondre. Elle les avait fait venir pour leur montrer sa découverte mais la présence de Rouge l’en empêchait. Devant l’hésitation de Crystal, la chauve-souris s’empressa de relancer la conversation sur le sujet qui l’avait tant intriguée.
- Peut-être du trésor, suggéra-t-elle tranquillement.
Se sentant acculée, la hérissonne poussa un long soupir, tous les regards se fixèrent sur elle. Finalement résignée, elle allait avouer son petit secret lorsque la montre de Rouge se mit à biper. Surprise la chauve-souris sursauta légèrement avant d’appuyer sur un bouton. Elle observa attentivement le cadrant quelques secondes et fronça les sourcils, soucieuse.
- Je dois vous laisser, s’exclama-t-elle en se levant.
Se dirigeant vers l’entrée, elle adressa un dernier signe de la main aux jeunes filles avant de passer la porte. Perplexe, Crystal la regarda partir avec soulagement. Peu importait les raisons de ce signal, Rouge partie, elle se sentait plus libre de parler à ses amies. Flake qui avait depuis un moment deviné que la présence de la chauve-souris perturbait la hérissonne, l’encouragea à poursuivre.
- Tu peux parler librement maintenant, qu’as-tu découvert ?
- Et bien voilà, j’ai trouvé ce parchemin dans un musée sur Terre, j’ai réussi à convaincre le conservateur de me le laisser pour l’étudier. Il s’agit d’une carte menant à un trésor et je voudrais aller le chercher. Expliqua avec empressement la jeune traductrice.
- De quoi est composé ce trésor ? Demanda Amy septique.
- De joyaux, il a été constitué par un ancien peuple aujourd’hui disparu. Et je me demandais si vous vouliez…
Crystal n’eut pas le temps de finir sa phrase car ce fut avec enthousiasme qu’Amy et Cream s’exclamèrent :
- On peut venir avec toi ?
La hérissonne leur adressa un large sourire, elle s’attendait à cette réaction, pourtant la mine attristée et soucieuse de Flake la surprit.
- Qui a-t-il, tu ne veux pas venir ? lui demanda-t-elle.
- Si bien sûr, c’est juste que j’ai entendu du bruit près de la fenêtre, répondit la renarde.
Amy se leva précipitamment et jeta un coup d’oeil au travers de la vitre.
- Il n’y a rien, constata-t-elle, en revenant s’asseoir.
- Tant mieux soupira Crystal.
Pourtant la hérissonne n’était pas totalement rassurée. Elle savait à quel point l’instinct et les capacités auditives de l’ancienne gardienne étaient fiables.  Tandis que Cream et Amy s’occupaient de rassembler le matériel ainsi que de prévenir Vanilla de l’expédition, la hérissonne s’approcha de Flake pour lui demander.
- Tu crois que c’était Rouge ?
- Je ne sais pas, j’ai juste entendu une respiration, oui c’était sûrement elle. Répondit la renarde.

Flake avait raison, dehors tous près de la fenêtre, la chauve-souris venait de s’envoler échappant de peu à la hérissonne rose. Rouge n’avait pas résisté à l’envie d’en apprendre plus. En poussant la porte d’entrée, l’espionne avait donc décidé de rester un peu plus longtemps pour écouter Crystal. Sa montre ne s’était jamais montrée aussi dérangeante et le message lui demandant de revenir au plus vite l’avait grandement surprise.
Avançant à pas de loup, elle avait longé le mur de la petite maison et s’était approchée de la fenêtre. Les rideaux de dentelles tirés, ne l’avait pas empêché de voir ce qu’il se passait à l’intérieur ni d’écouter la conversation. L’intérêt de Rouge avait grandi au fur et à mesure du récit. Bien qu’elle eût dû renoncer temporairement, une autre mission l’attendant, la chauve-souris se promit de s’occuper du trésor de Crystal le moment opportun.

Alors que la chauve-souris s’éloignait en direction du Sud, dans la maison régnait une grande agitation. Les jeunes hybrides avaient passé l’après-midi à ressembler le matériel notamment parce qu’il avait fallu convaincre Crystal de ne pas emporter tous ses livres. Les deux hérissonnes avaient réussi à entasser tout le matériel dans un gros sac. Crystal le chargea sur son épaule prête à partir lorsque le carillon retentit de nouveau. La hérissonne mauve eut soudain peur que Rouge n’ait décidé de revenir hésita quelques secondes avant d’ouvrir la porte. Ce n’était pas la chauve-souris qui se tenait gêné dans l’encadrement de la porte, mais un jeune renard roux. Ses yeux bleus s’écarquillèrent en voyant la hérissonne, il ne  s’attendait pas à la trouver ici.  
- Salut Tails. S’exclama Crystal en retrouvant son sourire.  
- Heu bonjour Crystal, je ne savais pas que tu étais ici aussi, je… Vanilla m’a dit que…
Le jeune renard s’arrêta en plein milieu de sa phrase et commença à s’empourprer. Le sourire de la hérissonne se fit plus intense, elle devina sans peine ce qui gênait tant Tails. Elle avait, comme tous ses amis, remarqué depuis bien longtemps l’intérêt que semblaient se porter les deux renards. Se retournant pour confirmer ses soupçons Crystal se retrouva face à Flake dont les joues avaient légèrement rosi. La traductrice réprima un fou rire et fit entre Tails lui expliquant rapidement le but de leur voyage. Spontanément le mobien leur proposa de les amener en avion. Tails voyait là un moyen discret de rester avec Flake et de prendre part à une expédition intéressante.

Finalement après quelques allers-retours, les explorateurs établirent leur campement à l’orée de la forêt qui bordait la montagne, tout près d’une petite rivière.
La nuit commençait à tomber, une douce brise d’été soufflait dans les feuillages tandis que dans le ciel, les lunes brillaient éclairant les hybrides. Cela facilitait l’installation des tentes. Finalement rompues de fatigue, Cream, Flake et Amy allèrent se coucher tandis que Crystal resta un peu près du feu, expliquant à Tails le chemin qu’il leur faudrait emprunter le lendemain.

Soudain, des craquements se firent entendre dans la forêt, faisant sursauter les deux hybrides.
- Qu’est ce que c’était, chuchota Tails.
- Je ne sais pas, je vais voir.  
Avant qu’il ne puisse la retenir, Crystal s’avança vers la forêt, le faible vent faisait bouger quelques feuilles et  le bois était devenu bien lugubre aux yeux de la hérissonne. Elle n’avait d’ordinaire pas peur du noir, mais les rayons des lunes ne semblaient pas pouvoir franchir l’épais feuillage d’été. Rendant la forêt sombre et inhospitalière. De nouveau un craquement se fit entendre, suivi par un bruit de course. Comme si le rôdeur voulait s’enfuir. N’écoutant que son courage Crystal se précipita  vers l’endroit d’où provenaient les bruits, elle était persuadée de connaître l’identité du rôdeur.
-   - Rouge, ce ne peut être qu’elle, elle est venue me piquer mon trésor. Se disait la hérissonne.
Mais finalement elle ne trouva rien ni personne, bredouille, elle revint auprès du campement. Tails et Flake, que les bruits avaient réveillée, se tenaient à côté du feu, l’un près de l’autre. Sitôt arrivée la hérissonne fit part de ses soupçons à ses amis. Et les trois mobiens décidèrent d’instaurer un tour de garde pour plus de sûreté. Avant qu’elle ne regagne sa couche, Crystal fut arrêtée par Flake.  
-   Comment Rouge aurait pu nous rejoindre si rapidement, demanda la renarde.  
La remarque laissa la hérissonne perplexe, bien sûr Flake n’avait pas tord, Rouge n’aurait pas dû arriver ici aussi vite. Mais Knuckles lui avait bien dit que la chauve-souris était très attirée par les bijoux de toutes sortes et qu’elle faisait preuve d’ingéniosité pour arriver à ses fins. Bien qu’elle s’endormît avec la certitude que Rouge était son rôdeur, ses rêves se transformèrent rapidement en cauchemars. Et cela aurait été pire si Crystal avait su qu’à ce moment précis Rouge n’était pas dans cette forêt, ni même sur cette planète.


Titre: [fanfic] Legend 2 : Renaissance
Posté par: Sephyra le Mars 25, 2007, 01:44:47 pm
Hum ! Des mystères... Que j'aime ça.

C'est toujours aussi bien écrit, mais tu fais pas mal de fautes de frappe...
Et d'autres du genre :

"Flake ne fait toujours pas confiance en ses yeux."
Y'a un truc qui va pas. C'est soit :
- Flake n'a toujours pas confiance en ses yeux
soit
- Flake ne fait toujours pas confiance à ses yeux

Là t'as fait un mélange incohérent. Sinon bah petites fautes du genre un "e" à "soupir" ou des "j'ai" avec un "e" alors qu'il n'en fallait pas.
Bref, rien d'alarmant.
Alors donne nous vite la suite!


Titre: [fanfic] Legend 2 : Renaissance
Posté par: Sonadow le Mars 27, 2007, 04:06:33 pm
Alors comme ca tu te remet à l'écriture Miko ? ^^
Ca me fait vraiment plaisir, surtout que ta derniere fic fut une de mes préférée. J'espère que celle ci sera aussi bien car je reviendrais la voir de temps en temps .

Pour ce qui est de ta fic, voyons :
J'ai beaucoup aimée le début, quand Sonic perd ses pouvoir et j'ai hate d'en apprendre plus sur ce sujet . Que prépare encore Eggman ?
Et l'idée d'une chasse au trésor me plait bien j'ai envie de voir ce que ca va donner.
Et bien sûr comme toujours, ton orthographe soigné et ton vocabulaire rendent ta fiction très agréable à lire.

Voila, j'ai plus qu'a te souhaiter bon courage pour la suite. ^^


Titre: [fanfic] Legend 2 : Renaissance
Posté par: Miko le Mars 27, 2007, 08:40:50 pm
Merci à vous deux.  C'est agréable de constater qu'on a quand même quelques lecteurs. ^^'


Sonadow : Bin, j'espère faire aussi bien, voir mieux. C'est pas gagné.

Sephyra : Merci, c'est fou, j'arrive à corriger les fics du forum, mais je suis incapable de trouver mes propres fautes. J'enrage. Je corrigerais au plus vite.

Comme toujours chez moi les histoires sont longues au démarrage. Et je pense que la suite n'arrivera pas dans l'immédiat. D'une part car je souhaite voir si cette fic a un peu plus d'affluence et d'autre part, je  voudrais la finir entièrement avant d'entrer dans le vif du sujet. N'ayez pas peur, il ne me reste que trois ou quatre chapitres à écrire, cela ne devrait pas être trop long.

Encore merci pour les posts.


Titre: [fanfic] Legend 2 : Renaissance
Posté par: Miko le Avril 05, 2007, 04:32:55 pm
Bon petite suite, histoire de ne pas faire trop attendre. ^^
Bonne lecture.

Chapitre 2 : Un père éploré.

-   Charmy où est mon journal ? hurlais-je.
La jeune abeille passe la tête au travers de la porte de la salle du fond et demande timidement.
-   Quel journal ?
-   Celui de ce matin que je n’ai pas encore lu et qui était sur ce bureau recouvert de miel. C’est toi qui l’as pris.
Depuis le début de l’après-midi, je les trouve étrangement calmes. Ces deux enfants vont me faire devenir fou. J’envie le calme et la patience d’Espio qui, installé sur le fauteuil face à mon bureau n’a pas ouvert un œil. Mais le sourire qu’il affiche me confirme qu’il est bien éveillé et attentif à ce qu’il se passe autour de lui.
-   C’est pas moi, c’est Neko, répond l’abeille.
-   C’est pas moi, s’empresse d’ajouter le chaton en passant à son tour la porte, une paire de ciseaux dans la main.
J’ai soudain un très mauvais pressentiment au sujet de mon journal. En me voyant regarder l’objet en question, le chaton s’empresse de le cacher dans son dos et regarder ses pieds. Charmy aussi semble sur la défensive, il ne vole pas et reste bien sagement en place, juste à côté de son camarade de jeux.  Quelle bêtise ont-ils encore inventée ? Je m’approche des deux enfants, en prends un dans chaque main et entre dans la pièce du fond. À l’origine une salle d’entraînement, elle s’est vite transformée en salle de jeux pour ces deux garnements. J’y retrouve mon journal, du moins ce qu’il en reste : une très belle guirlande me représentant en de multiples exemplaires.
-   On voulait décorer ton bureau, explique timidement Neko.
-   Pour faire joli, complète Charmy.
-   Excuse nous Vector, s’exclament-ils d’une même voix.
Je n’ai pas le cœur à les gronder, cela partait d’une bonne intention, mais le résultat est là, mon journal est illisible. J’aurais voulu les envoyer m’en chercher un autre, au moins cela les aurait occupés dix minutes, mais les boutiques doivent être fermées à cette heure-ci.

-   Je l’ai senti venir, alors j’en ai acheté un autre, s’exclame une voix dans mon dos.
Je me retourne, notre nouvelle recrue est appuyée sur l’encadrement de la porte et tient un nouveau journal dans la main.
Je lâche les enfants qui tombent sur les fesses et me précipite vers lui.
-   Tu me sauves la vie Twister.

Depuis que le chat noir et son frère se sont installés avec nous je n’ai plus une minute pour me reposer. Neko est totalement guéri et plus en forme que jamais. C’est un chaton à peine plus grand que Charmy. Son pelage roux est parsemé de taches plus ou moins foncées. Une des plus grandes, marron, part de son front, passe entre les oreilles et s’arrête sur sa nuque, une autre blanche s’étale sur son ventre. Il porte des mitaines blanches comme son frère et des chaussures vertes.  J’avais espéré qu’avoir un compagnon de son age aurait calmé Charmy, je me trompais : Neko est aussi excité que l’abeille. Voyant que visiblement je ne leur tiens pas rigueur de l’incident, Charmy se remet à son travail de pliage, tandis que le chaton découpe avec méthode, les petits bouts de papier que lui donne l’abeille. Je remarque que c’est la première fois que Charmy se tient tranquille plus de dix secondes. Finalement ce n’était pas une si mauvaise idée.
Si ils me rendent la vie dure, je dois avouer que le quotidien serait bien monotone sans les bêtises de ces deux garnements. Surtout qu’aucune affaire ne s’est présentée depuis une semaine. Les comptes de l’agence sont au beau fixe, je n’ai pas à me plaindre, mais le manque d’activité ces derniers jours commence à m’ennuyer. Ce n’est pas le cas de mes coéquipiers, Neko et Charmy passent leur temps à jouer ensemble, Espio, si il ne s’entraîne pas, s’occupe de la renarde blanche s’étant mis en tête du lui apprendre à se défendre. Quant à Twister, il passe son temps dehors à chercher des clients, ce qu’il fait fort bien. D’ailleurs je pense qu’il en a trouvé un, car ce n’est plus le caméléon qui est installé dans le fauteuil lorsque je pénètre de nouveau dans le bureau mais un blaireau assez âgé, plutôt élégamment vêtu et dont l’air inquiet et déboussolé présage une affaire intéressante. Il ne me faut que quelques minutes d’observation pour supposer que cet hybride vient nous voir car il a perdu quelque chose de précieux. Il est riche : c’est visible à ses vêtements et à la grosse montre à gousset en or qui dépasse de la poche de son veston. Il regarde partout autour de lui, comme si il cherchait quelque chose. Enfin la façon nerveuse qu’il a de tripoter son mouchoir humide et ses yeux rouges de larmes contenues me disent que ce quelque chose à énormément de valeur. Je dirais même une valeur sentimentale à moins que ce blaireau soit très attaché à l’argent.
- Monsieur, bienvenu dans l’agence Chaotix, m’exclamais-je en guise de présentation.
-   Je… C’est un peu délicat, car la police m’a dit qu’elle s’en chargeait mais… Je suis très inquiet, mon fils a disparu depuis deux semaines. Explique l’hybride d’une voix étranglée.
Je suis assez satisfait de ne pas m’être complètement trompé. Je n’aurai pas de problème à me faire payer cette fois. Ainsi mon quelque chose est un jeune garçon. Dans le fond de la pièce, Espio est appuyé contre le mur, les bras croisés et observe avec attention l’hybride. Twister n’a pas bougé de l’encadrement de la porte et empêche Charmy et Neko de passer. Curieux, ils sont venus écouter l’étrange histoire de notre client. Je continue d’interroger le blaireau.
-   Votre fils ?
-   Il s’appelle Samy, il est étudiant à Station Square. Il voulait nous présenter son amie.
Il pousse un long soupire avant de reprendre.
-   La police pense qu’il s’est enfui avec elle, parce que je m’opposais à cette union, ils se sont rencontrés depuis quelques mois et…
Il ne finit pas sa phrase, sa voix s’éteint à cause d’un sanglot. Je l’encourage d’un signe de tête.
-   Je me suis disputé avec lui au sujet de cette union, juste avant sa disparition, mais je suis sûr qu’il y a autre chose. Finit-il en sortant un nouveau mouchoir de la poche de son veston.
Je réfléchis rapidement, c’est vrai que la thèse de la fugue est la plus probable, mais cela ne nous empêchera pas de tenter de le retrouver.
-   Ne vous inquiétez pas, nous le retrouverons, affirmais-je.
-   Connaissez vous le nom de la jeune fille, demande Espio.
-   Non et je ne l’ai jamais vue. Je m’en veux tellement, je vous en prie retrouvez le, supplie-t-il avant de fondre en larmes.

Je tente de le calmer et nous arrivons quand même à discuter des modalités de payement et de divers autres petits détails qui pourraient nous aider dans l’enquête, je repartis les taches.
-   Espio et Twister vous allez à l’université et tachez de trouver l’identité de la demoiselle. J’accompagne Monsieur chez lui, pour voir si la chambre de Samy peut nous révéler quelque chose.
-   Et nous, pleurnichent Charmy et Neko.
Je n’ai pas envie de me les coltiner et je cherche une excuse, mais Twister est plus rapide que moi.
-   Il vaut mieux qu’ils viennent avec toi, ils pourront t’aider à fouiller la chambre.
Je ne suis pas sûr que ce soit une bonne idée, mais je refuse de les laisser seuls ici, avec mon nouveau journal. J’approuve d’un signe de tête et nous nous mettons en chemin.

Tandis que le chat et le caméléon s’éloignent en direction du centre ville, je suis le père de Samy. Nous arrivons, après une demi-heure de marche, dans un quartier résidentiel plutôt chic. Le jardin est entouré de hauts murs blancs. Lorsque nous passons le portail, je peux admirer une magnifique bâtisse blanche dont les murs sont percés de fenêtres où l’on peut apercevoir un riche ameublement. Si le vieux blaireau ne m’avait pas certifié, qu’il n’avait reçu aucune demande de rançon, j’aurai aisément soupçonné un enlèvement. Cette famille a l’air de posséder une immense fortune. Charmy s’est précipité vers les fleurs qui composent une haie sur tout le chemin de graviers qui conduit à la porte d’entrée. Je le laisse faire. Avec Neko, je suis l’hybride jusqu'à la maison où nous sommes accueillis par un majordome, une mangouste mâle. Son pelage est couleur sable et il est vêtu d’une chemise blanche et d’une cravate bleu clair. Il me fixe d’un air dédaigneux que je n’apprécie guère.
-   Monsieur, le commissaire est passé, dit-il.
-   Il a retrouvé Samy, demande le blaireau plein d’espoir.
-   Hélas non, il voulait vous consulter au sujet de la dispute.
Devant l’air attristé de mon client, je le rassure.
-   Vous avez contacté la meilleure agence, nous le retrouverons. Pouvons-nous voir sa chambre ?
La mangouste nous fait signe de la suivre, tandis que le père de Samy va s’effondre sur un fauteuil du salon. Le domestique nous conduit à l’étage par un grand escalier en marbre beige. Nous entrons dans une grande chambre, un lit, un bureau, tout un ensemble d’appareils derniers cris hi fi et vidéo, des armoires et plusieurs étagères remplies de livres sur divers sujets. Voilà ce qui compose la chambre du disparu. Visiblement ce jeune avait tout ce qu’il pouvait souhaiter. Il doit être vraiment très amoureux pour partir ainsi et quitter cette magnifique propriété. Je jette un rapide coup d’œil dans l’armoire, uniquement des vêtements. Puis je me dirige vers le bureau, j’ouvre les deux premiers tiroirs qui ne contiennent que des feuilles et des stylos. Le dernier me résiste, il est fermé à clef. Je me retourne vers la mangouste.
-   Avez-vous la clef ?
-   Non, Monsieur Samy la garde toujours avec lui. Répond-t-il d’un ton frigide.
-   Je peux l’ouvrir, intervient Neko.
Il saute du lit, sur lequel il s’était assis et s’approche du bureau, il sort une griffe et l’enfonce dans la serrure. Passant la langue sur ses lèvres, comme ci cela l’aidait à se concentrer, le jeune félin triture la serrure et je finis par entendre un déclic.
-   Voilà, s’exclame-t-il satisfait de son travail.
-   Ce ne serait pas ton frère qui t’aurait appris ça ?
-   Si, répond fièrement le chaton.
Il faudra que je discute avec Twister de l’éducation qu’il donne à son jeune frère.
A l’intérieur du tiroir, je trouve un petit calepin noir, je l’ouvre et le feuillette rapidement, mais je m’aperçois bien vite, que je ne peux pas le lire.
- C’est son journal m’explique la mangouste.
Sans répondre je fronce les sourcils et redescends précipitamment interroger le blaireau. J’arrive dans le salon, l’hybride est toujours affalé dans son fauteuil près de la cheminée éteinte.
- Votre fils, vous m’avez dit qu’il étudiait à Station Square, dans quel domaine ?
- L’histoire, répond le blaireau. Il se passionne pour l’histoire de Mobius depuis qu’il est enfant. Pour celle de la Terre aussi, il voulait faire un voyage là-bas, mais je ne comprends pas le rapport…
Je ne lui laisse pas finir et lui tend le carnet.
-   Votre fils lit le Mobien ancien, demandais-je.
-   Oui, un peu, il comprend quelques mots. Ce carnet lui sert de journal intime, il y prend des notes. Il disait toujours, qu’ainsi, personne ne pourrait le lire.
Effectivement peu de personnes sont capables de le lire, pas moi en tout cas, ce qui ne nous avance pas énormément. Pourtant ce document nous aurait certainement appris bien des choses intéressantes sur le jeune Samy et peut-être le motif de cette fugue. Heureusement que je connais quelqu’un qui pourra me le traduire. C’est ce moment que choisit Charmy pour refaire son apparition, il se pose sur mon épaule et me chuchote à l’oreille
-   Faut que je te parle.
L’abeille à l’air surexcitée, ce qui ne devrait pas vraiment me surprendre. Je prends congé de nos hôtes, prétextant un rendez-vous urgent et reprends la route vers  l’agence.
Sur le chemin Charmy m’explique ce qu’il voulait tant me dire.
-   J’ai vu les fleurs, elles disent que la mangouste n’est pas nette, il voit des gens bizarres la nuit dans l’allée.
Je ne m’interroge pas sur le fait que Charmy puisse parler à des fleurs, cela ne me surprend plus depuis longtemps, mais cette information nouvelle me fait réfléchir. J’ai le sentiment que cette affaire est bien plus importante qu’une simple fugue.


Titre: [fanfic] Legend 2 : Renaissance
Posté par: Sephyra le Avril 05, 2007, 05:05:21 pm
Wahouuuu... C'était du bon ça ^^
Bah... Bravo, quoi, cette fic démarre avec déjà des mystères et des énigmes. Mais aussi avec des fautes par ci par là! Attention!

Neko est aussi existé que l’abeille.

"excité" conviendrait mieux à mon goût. ^^

Enfin bon, le plus souvent tes erreurs sont mineures, et je les remarque à peine. Même une emmerdeuse comme moi. C'est pour dire.
 
Alors continue! Continue parce que moi, j'adore!


Titre: [fanfic] Legend 2 : Renaissance
Posté par: Miko le Avril 13, 2007, 09:05:41 am
Citation de: "Sephyra"
Neko est aussi existé que l’abeille.

"excité" conviendrait mieux à mon goût. ^^

Petite erreur de correction automatique, que je n'avais pas repérée, merci.

Citation de: "Sephyra"
Alors continue! Continue parce que moi, j'adore!

T'es bien la seule.

Prologue : trois messages
premier chapitre : deux messages.
Deuxième chapitre : un message et à peine une dixaine de visites sur le topic.  
La conclusion est simple à tirer : Elle n'intéresse pas grand monde mais je ne comprends pas pourquoi.
Je suis plutôt déçue et un peu frustrée. J'aurais aimé savoir ce qui ne va pas dans ma fic. Est elle trop longue, trop courte, mal écrite, mal rédiée ? l'intrigue n'est pas intéressante ?




Enfin, je fais une dernière tentative avec ce nouveau chapitre, ensuite je verais si il est toujours utile de poster.


Chapitre 3 : Une étrange mission.

J’aurais bien aimé en savoir plus sur ce trésor, mais le devoir m’appelle. Le bippeur de ma montre ne s’est jamais montré aussi dérangeant et c’est à regret que je quitte Crystal et son trésor. Je suis persuadée qu’elle aurait fini par craquer, mais le message me demandant de revenir de toute urgence à la base se faisait plutôt pressant. En poussant la porte d’entrée, je me dis que après tout, quelques minutes de plus ou de moins ne feront pas la différence. Je décide donc de rester un peu plus longtemps pour écouter Crystal. Avançant à pas de loup, je longe le mur de la petite maison et m’approche de la fenêtre, des rideaux de dentelles sont tirés, mais cela ne m’empêche pas de voir ce qu’il se passe à l’intérieur de l’habitation. J’arrive à écouter son explication tout en l’observant. Aujourd’hui, elle est habillée d’une brassière noire, d’un caraco à manches longues violet et d’un pantalon, avec au moins dix poches, de même couleur, un peu plus grande qu’Amy, c’est une hérissonne mauve dont certaines épines sont plus foncées notamment celles qui encadrent son visage et qui plus courtes que les autres lui arrivent au menton. Lorsque je l’ai connue nous étions en plein combat contre Eggman, je l’avais rapidement repérée puisque c’était la seule personne que je ne connaissais pas. Elle détruisait les robots avec beaucoup d’aisance et une force incroyable pour une jeune fille. Pourtant après l’affrontement, c’est en pleurs que je l’ai trouvée. Ses yeux vert clair étaient inondés de larmes, car elle se croyait responsable de la destruction du village, l’instant d’après ils brillaient de soulagement et d’enthousiasme en voyant son amie Flake. Exactement le même regard qu’en ce moment où elle conte à ses amies son histoire. Une histoire de trésor forte intéressante d’ailleurs, à en juger par ses propos. Mais je me méfis un peu, Crystal n’a pas la même conception du terme trésor que moi. Je m’approche un peu plus et tends l’oreille lorsque Amy demande de quoi est composée sa trouvaille. La réponse me surprend grandement et agréablement. Mais je ne peux m’attarder plus, Flake vient de faire remarquer à ses amies qu’elle a discerné des bruits et la hérissonne rose se dirige vers la fenêtre. J’aurai dû me douter que la renarde m’entendrait, je m’envole. De toute façon, une autre mission m’attend et les joyaux de Crystal peuvent patienter. Un peu.

J’arrive à Station Square et me dirige rapidement dans le centre de la ville, vers l’anneau de téléportation qui relie les deux planètes. Je présente ma carte d’identification au douanier et l’instant d’après je suis sur Terre, la planète des humains. Après quelques minutes de marche, je me retrouve devant un immeuble de bureaux des plus classique, si ce n’est qu’un gardien en uniforme est posté dans l’entrée. Lorsque j’arrive devant lui, l’humain pianote sur l’appareil rectangulaire fixé à son bras gauche et la lumière d’un scanneur me balaye de la tête aux pieds. Je le laisse faire en poussant un soupir, je ne comprendrais jamais les humains, ce scanne a pour objectif de trouver mon identité, je n’en vois pas l’utilité, ici tout le monde me connaît y compris ce gardien et je suis la seule hybride à pouvoir pénétrer dans cet endroit.
-   Vous pouvez passer Miss Rouge, m’invite le jeune soldat en s’écartant.
Je lui adresse un signe de la main et un clin d’oeil en passant la porte qui vient de s’ouvrir. Je traverse le rez-de-chaussée, passe d’innombrables couloirs envahis de bureaux où des grattes papiers s’échinent sur des ordinateurs derniers models. Je ne peux m’empêcher de sourire en imaginant ce que pourrait faire Crystal avec ces machines. Je me dirige vers l’ascenseur et glisse ma carte dans la petite fente prévue à cet effet, puis j’enlève un gant et pose mon pouce sur une petite surface vitrée. Aussitôt l’ascenseur se met en marche et descend vers les sous-sols. Les chiffres défilent sur le cadran, et très rapidement ils restent bloqués sur le moins trois. Mais l’ascenseur descend toujours lentement vers des niveaux qui ne sont pas mentionnés dans les plans officiels. Lorsque la porte s’ouvre, je tombe face à un second gardien qui répète le même manège que son confrère. Puis une seconde porte, blindée celle-ci, s’ouvre non plus sur des bureaux mais sur de grands laboratoires de recherche, où des humains en blouses blanches travaillent sur des objets étranges et inhabituels. Sans y prêter attention, je me dirige vers le fond. La salle de briefing est une grande pièce dont les larges baies vitrées peuvent s’obscurcir et la rendre ainsi imperméables aux yeux indiscrets. Elle est également si bien insonorisée qu’on n’entendrait rien si l’immeuble s’effondrait. Une grande table ovale est installée au centre de la pièce, au fond, de lourds rideaux bordeaux cachent un écran géant. Mon supérieur est là, avec une dizaine d’officiers tous plus coincés les un que les autres. Il reste deux places, sans attendre que l’on m’y invite, je m’installe dans un des confortables fauteuils rouges. Il règne dans cette pièce un silence de plomb. Comme l’officier ne commence toujours pas au bout de dix minutes, je me permets de le presser, c’est que j’ai un trésor à récupérer moi.
-   Si vous me parliez de la mission ?
Avec un calme olympien, malgré toute l’insolence que j’ai mise dans ma voix, l’humain réplique :
-   Nous attendons votre coéquipier.
Je suis plutôt surprise. Un coéquipier ? J’ai toujours travaillé seule. Pourquoi m’imposer un équipier ? Les humains ne feraient que me ralentir dans mon travail. Ou alors, ils ne me font plus confiance ? Sont-ils au courant de mon infiltration dans la base centrale GUN ? Ou des diverses petites emplettes que j’ai pu faire dans les bijouteries du centre ville ?
Finalement au lieu de me torturer l’esprit à chercher une explication, je leur pose la question.
-   Mais, je n’ai pas de coéquipier, pourquoi ? Qui est ce ?
-   Parce que, les grandes instances pensent que vous feriez du bon travail ensemble, répond l’officier.
Je n’aime pas vraiment la façon dont il a prononcé les termes : bon travail. J’ai toujours réussi mes missions avec d’excellents résultats, cet entretien me laisse de plus en plus perplexe. Si ils ne me reproche rien pourquoi me faire surveiller, parce que je suis certaine qu’il s’agit bien de me tenir à l’œil. Mon chef a l’air d’être en colère, enfin plus que d’ordinaire : comme si on lui avait imposé quelque chose dont il ne voulait pas. Et cette façon de dire les grandes instances pour parler du gouvernement ne lui ressemble pas, ce n’est pas dans ses habitudes de critiquer le Président humain et son état-major.
-   Quant à savoir qui c’est, regardez derrière vous, enchaîne-t-il avec un regard méprisant, mais qui ne m’est pas adressé.
Il a les yeux fixés sur l’individu qui vient d’entrer. Je me retourne précipitamment et j’étouffe un cri de surprise. Toutes mes préoccupations s’envolent d’un coup, remplacées par bien d’autres mystères. C’est bien la dernière personne que je pensais trouver dans le quartier général des services secrets humains. Mais je suis quand même rassurée, je sais que je peux compter sur lui.
-   Quelle surprise Shadow, toi ici, m’exclamais-je en reprenant de l’assurance.
Le hérisson noir ne dit pas un mot, comme à son habitude et va directement s’asseoir sur le dernier siège libre, il ne m’adresse même pas un regard. Il le garde fixé sur l’officier. Ce regard haineux qu’il a toujours, lorsqu’il est en présence d’humains. De nouveau un silence enveloppe la salle, la plongeant dans une atmosphère tendue.
Rapidement les lumières se tamisent, les vitres se teintent de noir et les rideaux s’écartent pour laisser apparaître l’écran. Pendant qu’une vidéo passe, l’humain reprend la parole. Je dois avouer que je ne suis pas très attentive à la projection et encore moins au discours de l’agent. Je n’arrive pas à comprendre comment et pourquoi Shadow est ici. Il déteste les humains. Pourquoi les aider ? Ce n’est pas l’argent qui l’attire ou les bijoux. En fait la seule chose qui l’intéresse ce sont les brides de son passé qu’il pourrait découvrir. Est ce que les humains lui auraient promis de l’aide pour retrouver la mémoire ? Impossible. Ou bien un libre accès à des dossiers datant de la catastrophe de l’ARK ? Cette hypothèse est déjà plus envisageable.

-   Un trésor national.
Le mot trésor me ramène directement à la réalité. Sur l’écran géant, un film de mauvaise qualité est arrêté sur une image représentant une pièce remplie de vitrines dont l’une est brisée. Je devine aisément qu’il s’agit du musée de Westapolis, pour l’avoir visité plusieurs fois.
-   Comme je le disais, continue l’officier en me fusillant du regard, seul le parchemin qui était exposé dans cette vitrine a été volé. Ainsi que quelques pierres fines.
-   Depuis quand on s’occupe de vol, demandais-je ne comprenant pas vraiment la raison de cette mission.
-   Ce n’est pas le vol qui nous intéresse mais son auteur. Le labo a formellement identifié les restes d’explosif  comme ceux qu’utilise Eggman habituellement. Ce que je veux savoir : c’est ce que mijote ce cinglé et surtout si il est toujours une menace pour la Terre.
Je comprends bien mieux maintenant. Le briefing s’éternise sur les dernières recommandations d’usage, ce n’est au bout d’une demi-heure que nous sortons enfin de la salle.

Nous remontons en silence vers l’entrée du bâtiment, lorsque enfin nous émergeons, je constate que la nuit est tombée et que le ciel est parsemé d’étoiles. Malgré la curiosité qui me tiraille, je remets mes questions sur Shadow à plus tard.
-   Par où on commence, demandais-je pour briser le silence.
Comme le hérisson noir est toujours plongé dans son mutisme : je suggère de voir le musée, histoire d’en apprendre plus sur les pièces disparues. Bien qu’il fasse nuit, le musée est toujours ouvert et le gardien nous laisse entrer lorsque je lui explique le motif de notre visite tardive. Le conservateur, un homme d’environ soixante ans, ventripotent et joufflu est justement en train de se lamenter sur le vol dans la salle visitée. Je me présente et commence à questionner l’humain sur la provenance du document.
-   Ce parchemin a été découvert, il y a quelques semaines dans les ruines mystiques sur Mobius. Je ne comprends pas ce vol, ce texte n’a aucune valeur si ce n’est son contenu historique, explique-t-il.
-   Et les pierres, demandais-je.
-   Elles ont été trouvées au même endroit, ce sont deux pierres fines, une aigue marine et une améthyste.
Le conservateur me tend une photo des joyaux, que j’observe attentivement.
-   En quelle langue est écrit le texte, interroge soudain Shadow.
-    En mobien ancien, répond l’humain surpris par la question.
Je n’avais pas du tout pensé à ça, peu de personnes sont capables de lire le parchemin et Eggman n’en fait pas partie. Si effectivement le vol est lié au texte alors il va chercher quelqu’un capable de lui traduire. Shadow a dû faire la même constatation que moi car c’est ensemble que nous prononçons.
-   Crystal.
-   Crystal ? Murmure le conservateur. C’est le nom de la mobienne à qui j’ai confié la carte.
-   La carte, quelle carte ? Demande le hérisson noir.
-   Celle qui a été trouvée avec le texte et les joyaux, elle est aussi écrite en mobien et cette jeune fille prétendait pouvoir le déchiffrer.
-   Pourquoi ne pas lui avoir donner le texte aussi, me renseignais-je.
-   Parce que je n’étais pas certain de ses capacités, répond l’humain.
-   Vous pouvez être sûr qu’elle le lira, elle est très douée pour ça au moins autant que pour se fourrer dans les ennuis, marmonne Shadow en tournant les talons.


Titre: [fanfic] Legend 2 : Renaissance
Posté par: Capita le Avril 13, 2007, 10:58:57 am
Ne t'en fais pas Miko. Ca à été dis souvent, il y a plus de "ficeurs" que d'écrivain, et des fois, les gens lisent le texte sans mettre de commentaires. Perso moi, je trouve l'histoire bien ^^
( j'éditerai, pas le temps de dire plus )


Titre: [fanfic] Legend 2 : Renaissance
Posté par: Feurnard le Avril 13, 2007, 05:58:18 pm
Citation
Je le laisse faire en poussant un soupir, je ne comprendrais jamais les humains, ce scanne a pour objectif de trouver mon identité, je n’en vois pas l’utilité, ici tout le monde me connaît y compris ce gardien et je suis la seule hybride à pouvoir pénétrer dans cet endroit.

Exemple de phrase "à rallonge", structure douteuse mais peu importe. Le lecteur met un bon paragraphe à savoir qui est le narrateur et les changements à chaque chapitre, d'autant que chacun parle avec le même registre, finissent par peser.
Cela dit on peut toujours hurler à la subjectivité, cela m'évite d'argumenter.
Autre élément visible dans la citation, la fréquence du "je" parfois répétitive, souvent en début de phrase.

Parlant du fond, trois trames différentes se superposent, que le mobien ancien relie mais sans plus. Sauter d'une trame à l'autre est comparable à des changements de train fréquents et pour le moment il manque la destination finale.
A mon avis le prologue, quoique très actif, n'offre pas une introduction assez solide pour conserver la cohérence des parties suivantes. Le vol du document par Eggman aurait été plus pertinent. Egalement, puisque tu appuies tant dans le chapitre deux sur le journal, y mettre un article sur le vol au musée.
A ce que j'ai lu du précédent "Legend", l'histoire a continué même après sa conclusion, notamment pour remplir le contrat fait à Shadow. Ici l'histoire globale ne tient que par le mobius ancien (élément récurrent) : tu devrais trouver d'autres éléments, plus abstraits au besoin, à donner en repères au lecteur.

Parlant de la forme encore, une certaine concision, justifiable et justifiée à mes yeux, dirige tes descriptions. En vue de t'améliorer, je te conseillerais, plutôt que de déployer des anecdotes, de détailler l'environnement notamment en y faisant apparaître des idées pertinentes (par la répétition, le champ sémantique et la relation cotextuelle).

Citation
À voir l’air surpris et apeuré d’Amy : je m’apprête à lui expliquer qu’il n’y a aucun danger, enfin pas beaucoup et que ce sera une aventure sympathique à tenter. Mais je comprends soudain l’énorme erreur que je viens de commettre.

A nouveau la structure serait presque à discuter, pour ma part je m'intéresserai plutôt à "énorme erreur" qui manque de précision. A mes yeux le "énorme" ne se justifie pas, en l'état il serait plutôt comique.

Je remarque enfin, à prendre les plus gros paragraphes, une impression de "haché", succession de phrases courtes reprenant à chaque fois le contenu de la phrase précédente :

Citation
Si ils me rendent la vie dure, je dois avouer que le [...] à moins que ce blaireau soit très attaché à l’argent.

Dans la première phrase il y a la monotonie, reprise par le "surtout" et le manque d'affaires, celui-ci revenant avec "manque d'activité". L'ennui qui en découle revient avec les coéquipiers où la lecture devient plus fluide. Après Twister, le "d'ailleurs" reprend la recherche du client et ainsi de suite.
Le problème est plus complexe que je ne le présente mais pour faire court le résultat est saccadé, donc désagréable.

Sinon une bonne histoire, lente parce qu'anecdotique mais agréable et qu'on devine suffisamment fournie en événements à venir. Je te proposerais bien de continuer mais si tu ne le fais pas par toi-même alors une question se pose à mon esprit. Pour n'en dire pas plus.


Titre: [fanfic] Legend 2 : Renaissance
Posté par: Miko le Avril 14, 2007, 02:54:22 pm
Capita : C'est pas vraiment le manque de commentaires qui me mine, c'est plutôt le nombre de visites pour le dernier poste. Mais tu as raison, je sais bien que beaucoup lisent sans poster. C'est dommage car ainsi on ne connait pas leur avis et si une fic est sur un forum, c'est justement pour donner un avis. ^^

Feurnard : ça c’est ce que j’appelle un commentaire utile. Merci beaucoup.

Citation de: "Feunard"
Le lecteur met un bon paragraphe à savoir qui est le narrateur et les changements à chaque chapitre, d'autant que chacun parle avec le même registre, finissent par peser.

Si j’ai choisi de parler à la première personne du singulier, c’est pour explorer les différents caractères des personnages. Je ne mentionne pas directement le narrateur c’est justement pour que le lecteur puisse deviner. Mais tu as raison je dois m’appliquer à changer de registre pour chaque narrateur. C’est assez difficile et j’ai plus de facilité avec certain qu’avec d’autres


Citation de: "Feunard"
Autre élément visible dans la citation, la fréquence du "je" parfois répétitive, souvent en début de phrase.

Oui il faut que je fasse attention à ça, mais j’ai du mal à trouver un autre pronom.


Citation de: "Feunard"
Parlant du fond, trois trames différentes se superposent, que le mobien ancien relie mais sans plus. Sauter d'une trame à l'autre est comparable à des changements de train fréquents et pour le moment il manque la destination finale.

A mon avis le prologue, quoique très actif, n'offre pas une introduction assez solide pour conserver la cohérence des parties suivantes. Le vol du document par Eggman aurait été plus pertinent.

Egalement, puisque tu appuies tant dans le chapitre deux sur le journal, y mettre un article sur le vol au musée.

Je ne voudrais pas dévoiler tous maintenant alors j’aimerais simplement qu’on en reparle dans quelques chapitres. Si tu continues à me lire, peut-être auras tu changé d’avis.

Citation de: "Feunard"
A ce que j'ai lu du précédent "Legend", l'histoire a continué même après sa conclusion, notamment pour remplir le contrat fait à Shadow. Ici l'histoire globale ne tient que par le mobius ancien (élément récurrent) : tu devrais trouver d'autres éléments, plus abstraits au besoin, à donner en repères au lecteur.

Oui tu as entièrement raison, je vais y réfléchire. Pour Legend c’est tous simplement que les derniers chapitres ne devaient à l’origine être l’épilogue, je les ai simplement développés.

Citation de: "Feunard"
A nouveau la structure serait presque à discuter, pour ma part je m'intéresserai plutôt à "énorme erreur" qui manque de précision. A mes yeux le "énorme" ne se justifie pas, en l'état il serait plutôt comique.

^^’ C’était le but.

 
Citation de: "Feunard"
Le problème est plus complexe que je ne le présente mais pour faire court le résultat est saccadé, donc désagréable.


Je vais donc essayer d’être plus fluide dans mes propos. Eviter les phrases à rallonge et essayer de développer mes descriptions.


Citation de: "Feunard"
Je te proposerais bien de continuer mais si tu ne le fais pas par toi-même alors une question se pose à mon esprit. Pour n'en dire pas plus.


Bah, de temps en temps, il faut que je pousse ma petite colère, faut pas y faire attention. Je n’abandonne pas en chemin. J’ai déjà écrit les deux premières parties de l’histoire, je ne vais pas m’arrêter. Ce que j’attendais c’est justement quelqu’un capable de me montrer mes erreurs. Pour que je puisse les corriger, enfin essayer.
Encore merci.


Titre: [fanfic] Legend 2 : Renaissance
Posté par: Espio the cameleon le Avril 14, 2007, 04:08:24 pm
Je vien de lire ta fic et elle m'a beaucoup plu. J'attend la suite avec impatience mais je ne sas pas quoi dire d'autre apar que c'est une très bonne fic bien écrite etc.. Je ne suis pas un pro de la fic et moi je li sans faire attention au erreur de la fic...
Je suis par exemple imcapable de faire un post comme celui de Feunard...

Sinon, bonne continuation.


Titre: [fanfic] Legend 2 : Renaissance
Posté par: Sephyra le Avril 15, 2007, 06:06:32 pm
Je suis d'accord avec Feunard pour les quelques "phrases à rallonge", et puis pour le reste aussi. Vu qu'il a été plus rapide que moi, je peux pas vraiment te reprocher tes erreures déjà reprochées. Donc je vais t'encourager (c'est ce que je fais mieux de toute façon) parce qu'une fois encore, j'ai adoré. ^^

La suite. ^^ Ta fic est dotée de bien plus de bons points que de mauvais, ne l'oublie pas!


Titre: [fanfic] Legend 2 : Renaissance
Posté par: Blackdoom le Avril 23, 2007, 09:58:45 am
._.
Je reviens quelques jours après et je vois tout ça. Feurnard t'as été bien utile, on dirait, c'est rare de voir un post comme le sien. Wai bref.

Je te l'avais déjà dit au début, tes phrases sont trop allongées. Mais maintenant tu connais le problème, donc je n'en dit pas plus. Question orthographe, c'est pas mal, quelques fautes par-ci par-là, mais rien de bien méchant. Et enfin question histoire, et bien c'est pas si mal non plus. Quoique j'attend la suite pour vraiment me faire une idée. En tout cas, j'apprécie toujours autant ton changement de narrateur à chaque chapitre.
Bonne continuation.


Titre: [fanfic] Legend 2 : Renaissance
Posté par: Sonadow le Avril 23, 2007, 06:27:56 pm
Ben, je crois que Feunard, Sephira, Espio the cameleon et Blackdoom ont déjà tout dit. >< (encore a la bourre moi)

Sinon, la suite de l'histoire est très bien, on commence à rentrer dans le vif du sujet, ce qui me donne encore plus envie de connètre la suite.
Continus comme tu a l'habitude de faire c'est toujours aussi bien.  :D


Titre: [fanfic] Legend 2 : Renaissance
Posté par: Miko le Avril 23, 2007, 07:19:41 pm
Merci à tous, oui j'ai l'impression que mes phrases à ralonge sont le principal problème, je vais y faire plus attention.
Pour les fautes d'ortho, je veux bien qu'on me les indique car à force de me relire, je ne les vois plus. ^^'
Sinon j'aimerais aussi savoir à quel moment vous devinez qui est le narrateur. Où si vous ne trouvez pas. T_T

Enfin, voila le quatrième chapitre, bonne lecture.

Chapitre 4 : Une journée presque banale.


J’avais décidé de faire le tour du continent aujourd’hui, mais c’est déjà la dixième fois en moins de trois jours et je commence à m’ennuyer un peu. Eggman se tient tranquille, Amy ne me poursuit plus. Knuckles est sur son île mais à chaque fois que je vais le voir, il me répète qu’il a d’autre chose à faire que de courir sur toute la planète. Franchement, je ne le comprends pas, il n’y a rien de plus sympa que de courir. Il me reste à voir si Tails n’aurait pas quelque chose d’intéressant à me montrer, une nouvelle invention ou je ne sais quoi. C’est donc dans cette optique que je me rends à son atelier, mais je suis vite déçu. Après avoir fait le tour des environs, je ne peux que constater l’absence du renard. Je cherche où il pourrait être et il me vient une idée qui me fait sourire. Peut-être chez Vanilla, Flake loge chez les lapines depuis notre retour de la montagne. Et je suis persuadé que mon ami de toujours a un petit faible pour la renarde blanche. Je fonce donc vers la demeure de Cream. Perdue en plein milieu d’une vallée verdoyante, elle n’est pas difficile à repérer. C’est une petite maison isolée, décorée par de nombreuses jardinières aux fenêtres et un immense jardin entretenu. Je m’apprête à sonner lorsque je réalise l’heure plutôt matinale. Il fait à peine jour et je ne crois pas que déranger les gens à cette heure soit une bonne idée. J’allais faire demi-tour quand la porte s’ouvre sur une lapine un peu plus grande que moi, vêtue d’une robe mauve.
-   B’jour, la saluais-je.
-   Bonjour, Sonic, que fais-tu ici ? Tu n’es pas avec les filles. Répond Vanilla.
-   Avec les filles ?
Elle me fixe d’un air amusé.
-   Entre, tu prendras bien une tasse de thé, je vais t’expliquer.

Curieux j’entre dans la maison et me laisse guider jusqu’au salon où je m’installe sur un divan beige recouvert d’une broderie. La lapine se dirige vers la cuisine et plutôt que me poser mille questions, j’observe la maison. Ce n’est pas la première fois que je viens, mais un objet nouveau attire mon regard. Sur la petite table ronde se trouve un cadre doré, je le saisis pour regarder la photo. Elle représente Amy, Flake et Cream dans le jardin. Elles sont toutes les trois assises dans l’herbe, au milieu de fleurs multicolores.
-   Elles sont si mignonnes sur cette photo, surtout Amy, s’exclame Vanilla souriante en entrant dans la pièce un plateau dans les mains.
C’est vrai qu’Amy est à son avantage entourée de fleurs, même très jolie, mais je me garderais bien de lui dire.
-   Alors, elles sont parties où, demandais-je pour changer de sujet.
-   Dans les montagnes pour chercher un trésor que Crystal a découvert. Elles devaient aller chez Amy puis partir, du moins c’est ce que m’a dit Cream hier soir. Avec un peu de chance, tu les trouveras là-bas.
Que Crystal se soit encore embarquée dans une aventure ne m’étonne pas. Mais, je n’arrive pas à croire qu’ils soient partis sans moi, car je soupçonne de plus en plus, Tails d’être avec les filles.
-   Merci, lançais-je en me sauvant.
J’entends à peine le « de rien » en passant la porte.

La maison d’Amy n’est pas très éloignée, à peine quelques kilomètres, j’arrive donc assez rapidement et trouve la porte grande ouverte. Ils sont encore là ? Je m’approche et entre dans la maison.
C’est un véritable désastre : dans le salon, les fauteuils sont éventrés, la table reversée et cassée en deux. Le petit buffet dans lequel la hérissonne rose rangeait sa vaisselle gît en morceaux sur le sol, au milieu des débris de porcelaine et de verre. J’espère qu’il ne leur est rien arrivé. A l’étage, où se trouvent les chambres et la salle d’eau, toutes les portes sont défoncées. Dans la première pièce, je trouve un lit à baldaquin rose. Enfin ce qu’il en reste, les grands pans de tulles sont déchirés et en partie brûlés tandis que les oreillers laissent échapper des plumes. L’armoire est grande ouverte son contenu à même le sol : des robes de toutes les couleurs, elles aussi déchirées.
Qui a pu fouiller ainsi la maison d’Amy ? Et pourquoi ? Elle va être furieuse  lorsqu’elle l’apprendra, je n’aimerais pas être dans les parages à ce moment là. Je me dirige vers la seconde chambre, celle qui sert de bureau et de chambre d’ami. J’ai l’impression que cette pièce a été plus fouillée que les autres. Tout est entièrement détruit, les meubles, le bureau. Le tissu du canapé a été complètement arraché et la mousse qui le remplissait est dispersée dans toute la pièce. Il en va de même pour les livres qui jadis devaient se trouver dans la bibliothèque. Le plus impressionnant ce sont les murs : ils sont percés à plusieurs endroits comme si le voleur voulait passer au travers. La moquette est complètement arrachée, laissant apparaître les lattes de bois du plancher, elles-mêmes en petits morceaux. Je ne sais pas ce que le cambrioleur cherchait, mais cela devait très certainement se trouver dans cette pièce.
Que pourrait posséder Amy qui puisse intéresser autant un voleur ? Rien à ma connaissance. Puis soudain je réalise. Ce n’est pas la chambre d’Amy qui a été entièrement retournée, mais celle où Crystal passe de plus en plus de temps. Et je sais qu’elle peut posséder des objets de valeur. Pris d’un doute, je regarde le plafond, il a été épargné par je ne sais quel miracle. Je prends une chaise qui me parait encore en bon état et grimpe jusqu'au lustre. C’est une grosse boule de verre translucide, je le démonte et trouve à l’intérieur un petit disque de métal. Heureusement que Crystal garde ses vieilles manies. Je suis de plus en plus persuadé que c’est ceci que le cambrioleur cherchait. Et si il a retourné la maison, c’est qu’il ne l’avait pas trouvé. Ce cambriolage me semble de plus en plus étrange, un objet de valeur, je veux bien mais une disquette. Tous ceci est bizarre.

Je me précipite chez Tails, je crois savoir comment les retrouver rapidement sans chercher dans toute la montagne. Arrivé chez le renard, je prends la clef qu’il cache dans un pot de fleurs et entre dans l’atelier. Contrairement à d’habitude, il est parfaitement rangé, et je n’ai aucune difficulté à trouver ce que je cherche. Le détecteur d’Emeraudes : je le branche et aussitôt il émet un bip strident tandis qu’une lumière envahit tous l’écran. Il fonctionne puisqu’il repère l’Emeraude que j’ai sur moi. Au bout de quelques minutes, j’arrive enfin à le régler sur un autre écho, plus éloigné, dans la montagne. Tails utilise une Emeraude pour alimenter le moteur de son avion et grâce à cet appareil, je les retrouverais facilement. Je m’élance à toute vitesse vers les montagnes en suivant le signal. Traversant rapidement une épaisse forêt où les pales rayons matinaux ont du mal à percer le feuillage, j’arrive aux pied de la chaîne de montagne.  Enfin j’aperçois l’avion, un feu de camp et la hérissonne mauve penchée sur un document jauni. Je passe devant elle et m’arrête juste de l’autre côté du feu que ma vitesse a éteint.
-   Mais c’est pas vrai, hurle Crystal, en rattrapant de justesse le bout de papier que le souffle lui a arracher des mains.
-   Qu’est ce qui n’est pas vrai. Ricanais-je.
Levant les yeux vers moi, ma cousine me regarde un moment, surprise avant de crier de nouveau :
-   Sonic, mais que fais-tu ici, t’as failli me faire perdre ma carte.
 J’ai l’impression qu’elle n’apprécie pas la plaisanterie.
Je m’apprête à m’excuse lorsque quelque chose s’agrippe à mon cou.
-   Amy ! murmurais-je, exaspéré.
Lorsque enfin la hérissonne rose me lâche, Crystal qui semble s’être calmée m’explique le but de leur voyage ; pendant que Cream et Flake préparent quelques fruits et rallument le feu.
-   Cette carte indique l’emplacement d’un trésor dissimulé il y a plusieurs siècles, il a été amassé par une civilisation ancienne aujourd’hui presque disparue. Le conservateur du musée de Westapolis me l’a confiée pour que je puisse l’étudier. Alors je me suis dit que je pourrais en plus chercher ce trésor et peut-être découvrir quelque chose d’autre.

Nous déjeunons rapidement et nous mettons en marche vers le sommet de la montagne par un étroit sentier. Pendant que nous marchons, je repense à la maison d’Amy, je ne sais pas vraiment comment l’annoncer à la hérissonne. En désespoir de cause, je préfère en parler d’abord à Tails et Crystal. Tandis que le groupe prend un peu d’avance, je retiens la hérissonne mauve et le renard en arrière et les mets au courant du cambriolage.
-   Mais pourquoi ? S’interroge Tails visiblement choqué.
-   Je ne sais pas, Crys t’as une idée, demandais-je.
-   Non, mais… Je ne comprends pas…
Elle s’arrête soudain de marcher.
-   J’espère qu’elle ne l’a pas trouvé, murmure-t-elle.
-   Tu parles de ça, répondis-je en sortant le disque de métal.
-   Oui, mais où l’as-tu trouvé ?
Puis me fixant d’un air soupçonneux elle ajoute.
-   Comment tu l’as trouvé ?
Je ne peux pas m’empêcher de sourire, elle a toujours caché ses biens les plus précieux dans les lampes. Comme je ne réponds pas elle pose les poings sur ses hanches et me lance un regard foudroyant.
- Crystal pourquoi t’as dit elle en parlant du voleur ? demande le jeune renard.
-   Je suis persuadée que c’est Rouge le cambrioleur. Ce disque contient toutes mes recherches sur la carte, la traduction et même une reproduction, dit-elle en l’enfonçant dans sa poche.
-   Rouge, répétais-je pensivement.
Non, la chauve-souris est passionnée par les trésors, mais pas au point de saccager une maison.

-   Venez voir, s’écrie soudain la lapine.
Nous les rejoignons jusqu’au bout du chemin, le sentier finissant en cul-de-sac. Chacun regarde autour de lui pour trouver un passage tandis que Crystal ressort sa carte et l’observe attentivement.
-   Ici ! Nous indique Cream, en montrant une cavité un peu plus haut sur la paroi de la montagne.
Tails enroule ses queues et s’en servant comme un rotor, il monte jusqu’au passage.
-   C’est une grotte, dit-il en redescendant. « Elle s’enfonce dans la montagne. »
Le renard saisit mes mains et s’envole de nouveau vers l’entrée de la cavité. Alors qu’il se pose, nous sommes rapidement rejoints par Cream et Amy, utilisant le même système. En contre bas, je vois Flake fermer les yeux pour se concentrer et lentement  Crystal s’élève dans les airs. La renarde nous rejoint également, je suis plutôt impressionné, elle contrôle de mieux en mieux ses pouvoirs de télékinésie.
La hérissonne mauve passe en tête, elle sort de son sac une lampe torche et s’enfonce dans la montagne, promenant le faisceau lumineux sur les parois et le sol. Nous nous enfonçons de plus en plus dans la montagne et le soleil ne pénètre plus dans la cavité. Nous sommes obligés de nous déplacer prudemment à tâtons suivant la seule lumière de la lampe. Nous déambulons dans d’innombrables couloirs sombres et humides pendant ce qui me parait des heures ; l’obscurité qui règne rendant notre progression lente et malaisée. Seule Flake se dirige sans problème, faisant glisser son bâton sur le sol, elle évite tous les trous et les bosses du chemin. Nous arrivons enfin dans une cavité qui me semble plus grande, car la lampe ne parvient pas à éclairer les parois.
-   On voit rien ici, murmurais-je.
-   Il doit y avoir des torches, ça sent l’huile, s’exclame Flake.

Crystal s’avance prudemment vers le centre de la cavité, dirige sa lampe vers son sac, en sort quelque chose. Puis après un petit crachement sec, je vois une toute petite flamme briller dans le noir. Je suppose que c’est une allumette que la hérissonne vient d’allumer. La petite flamme tombe vers le sol et soudain une vive lumière envahit la salle. Une fois que mes yeux se sont habitués à la soudaine lueur, je peux constater que le feu a pris dans une sorte de rigole parcourant toute la pièce. La faisant baigner dans une douce lumière orangée. La cavité est immense, remplie de jarres, et de sculptures. Sept énormes piliers soutiennent la voûte. Mais ce sont les deux statues qui encadrent un court escalier, qui retiennent mon attention. Elles représentent deux hybrides : des échidnés portant chacun une lance.
Les murs de pierres sont couverts de dessins. Certains représentent des personnages, les mains en coupe levées vers le ciel tandis que des traits partent du haut du motif et s’arrêtent dans les mains ouvertes. Plutôt étrange comme dessins. Nous sommes tous abasourdis devant une telle splendeur. Crystal s’est déjà précipitée vers une des parois et commence à prendre des notes sur un calepin qu’elle a sorti de son sac.

-   Ho comme c’est joli ! s’exclame soudain Cream me faisant revenir à la réalité.
Je suis le regard de la jeune lapine et tombe sur un des piliers, en son centre à environ deux mètres du sol est incrustée une pierre rouge, un énorme grenat.
Je regarde les autres piliers et découvre trois autres pierres, une jaune, une bleue et une verte. J’allais faire par de ma découverte à mes compagnons, mais un bruit métallique dans mon dos me fait sursauter. Je me retourne brusquement et me mets en garde. Une dizaine de robots se tiennent à l’entrée de la grotte. Rouges, un logo noir que je reconnais sans peine imprimé sur le torse, les machines commencent à se répandre devant la sortie, nous coupant toutes retraites. L’un d’eux s’échappe du groupe et s’avance tandis que les autres braquent leurs bras munis de laser dans notre direction.
Un petit écran sort de la carapace de la machine qui s’est avancée, l’image s’éclaircit et montre la face d’Eggman.
-   Bien le bonjour et merci de m’avoir conduit jusqu’ici, s’exclame la voix du savant. « Je n’aurai jamais réussi à trouver ces précieux… »
La voix enregistrée ne finit pas sa phrase, car je viens de lancer un caillou. Le robot gît désormais au sol, l’écran et le torse transpercés par mon projectile.
-   Y’a d’autres amateurs, lançais-je souriant, en jouant avec une autre pierre.

C’est comme un signal de départ, les robots se ruent sur nous et tirent dans tous les sens. Je vais enfin pouvoir m’amuser un peu.


Titre: [fanfic] Legend 2 : Renaissance
Posté par: Feurnard le Avril 23, 2007, 07:21:15 pm
Ce qui me rappelle :

Citation
Oui il faut que je fasse attention à ça, mais j’ai du mal à trouver un autre pronom.

Etant en focalisation interne, les performatifs comme "je suis persuadé que", "je me dis que", "je décide donc", "j'aurais dû me douter que" peuvent être sous-entendus.
C'est ta plus grande source de "je" répétitifs, la plupart manquant trop de contenu pragmatique pour se justifier. Cela devrait suffire pour régler le problème.

EDIT : Sonic, dès la première ligne. Laisse-moi entre deux heures et deux jours pour analyser ce passage.


Titre: [fanfic] Legend 2 : Renaissance
Posté par: Sephyra le Avril 23, 2007, 07:47:10 pm
Un peu comme Feurnard : Sonic, première-deuxième ligne.
Sinon, c'était une super suite! Bravo à toi. j'ai juste repéré un truc grâce à ma mauvaise foi.

nous sommes rapidement rejoint par Cream et Amy

"rejoints". Oublie de "s" ^^

Sinon, encore bravo, et bonne continuation! J'ai très hâte de lire la suite, moi.


Titre: [fanfic] Legend 2 : Renaissance
Posté par: Feurnard le Avril 23, 2007, 10:05:04 pm
Citation
J’avais décidé [...] mais c’est déjà [...]

Temps verbal à corriger.

Citation
mais je suis vite déçu. [...] je crois savoir comment [...] et je n’ai aucune difficulté à [...] je les retrouverais facilement.

Pour reprendre l'histoire du "je", on peut le reformuler : "mais la déception m'y attend." [...] "où pourrait se trouver un moyen de" [...] "ce qui me permet sans difficulté de" [...] "elle me guidera (facilement) à eux."
Par exemple.

Citation
Curieux j’entre dans la maison [...] et plutôt que me poser mille questions, j’observe la maison.

Il est curieux mais ne se pose pas de questions, c'est une nuance à laquelle je n'adhère pas. Mieux vaut renforcer son insouciance.
Egalement, ici, plutôt que de lui faire dire qu'il observe, lui faire observer aurait été bénéfique. Un décor immobile, chargé de termes de lenteurs, doublé de remarques excédées à ce sujet, aurait mieux marqué son caractère. Ou alors un thème de la répétition avec des regards brusques formalisés par le rythme, qu'arrêterait le cadre doré.

Citation
- Alors, elles sont parties où, demandais-je pour changer de sujet.

La question est toute faite, plutôt neutre, sans personnalité. J'aurais plutôt attendu un "for sure" bien placé qui fait toute la concision et le détachement du hérisson bleu.
Pour Tails, ça aurait été un hochement de la tête, yeux clos et grand sourire. Pour Amy, regard rêveur avec un long oui miévreux. Pour Cream, un petit mot d'approbation timide. Knuckles aurait poussé un soupir ou un grognement, pourquoi pas se serait gentiment moqué. Mettons encore Shadow, regard fixe et silencieux qui oblige l'autre à changer lui de sujet.
Chacun interprète le personnage comme il veut, ici je veux simplement montrer le manque de personnalité.

Citation
j’arrive donc assez rapidement et trouve [...] Je m’approche et entre [...]

Deux structures qui se répètent, à éviter.

Citation
je retiens la hérissonne mauve et le renard

Sonic est en train de nous raconter son histoire, voire de penser cela. Nommerait-il sa cousine "la hérissonne mauve" et son meilleur ami "le renard" ?

Citation
Tails enroule ses queues et s’en servant comme un rotor, il monte jusqu’au passage. [...] Le renard saisit mes mains et s’envole de nouveau vers l’entrée de la cavité. Alors qu’il se pose, nous sommes rapidement rejoint par Cream et Amy, utilisant le même système.

Là encore, manque de personnalité par le registre. "Le même système" va jusqu'à rendre la description mécanique. Egalement "comme un rotor", à croire que Sonic le prend pour un hélicoptère. C'est bon pour un être omniscient, pas pour le meilleur ami du renard.
Cette impression de focalisation externe se retrouve dans toutes les descriptions, seuls les dialogues (quoique parfois, voir plus haut...) et les capacités uniques différenciant les personnages (comme le tour du continent ligne un).
Simplement "je lui tends la main" ou, pour éviter le "je", "le renard me tend son bras" aurait éliminé Shadow d'une telle description. Ce genre de détail fait cruellement défaut.

Ainsi mettons que Sonic ait voulu plutôt se "promener" en forêt au lieu de faire le tour du continent, son langage n'aurait plus permis de le différencier des autres.

Citation
Nous nous enfonçons [...] Nous sommes obligés de [...] Nous déambulons dans [.......] Nous arrivons enfin [...]

Beaucoup de "nous" en début de phrase, structure anaphorique immotivée. Simplement remplacer par "notre groupe", "notre troupe" ou inverser à la dernière phrase, "enfin nous arrivons" aurait évité le problème.

Citation
Je vais enfin pouvoir m’amuser un peu.

Préparer cette déclaration par des remarques ou descriptions ennuyées durant le trajet, le manque d'action qui irait jusqu'à lui effacer la splendeur de la pièce.

Chose amusante, les deux derniers chapitres ont fait une analepse (sorte de flash-back), une fois avec Rouge, une autre avec Sonic. Je ne trouve pas la construction très pertinente, surtout en début de chapitre où, notamment pour Sonic, elle peut destabiliser le lecteur. Avec le hérisson bleu, j'avais l'impression de recommencer l'histoire.
Là encore, une ligne de force principale, des repères persistants entre les chapitres seraient appréciables, au pire des transitions par l'ambiance, la structure ou une reprise d'éléments.


Titre: [fanfic] Legend 2 : Renaissance
Posté par: Miko le Mai 05, 2007, 09:58:46 am
Merci Seph : je corrige de ce pas.

Feurnard : tu as raison sur toute la ligne. Il faut que je reprenne ce chapitre entièrement. Il ne me plaisait pas mais je n'arrivais pas à savoir pourquoi.  ^^

Citation
Chose amusante, les deux derniers chapitres ont fait une analepse (sorte de flash-back), une fois avec Rouge, une autre avec Sonic. Je ne trouve pas la construction très pertinente, surtout en début de chapitre où, notamment pour Sonic, elle peut destabiliser le lecteur. Avec le hérisson bleu, j'avais l'impression de recommencer l'histoire.
Là encore, une ligne de force principale, des repères persistants entre les chapitres seraient appréciables, au pire des transitions par l'ambiance, la structure ou une reprise d'éléments.

En fait je suis en train de me demander si je ne dois pas revoir l'ensemble de l'histoire et changer de narration. Je vais tenter de refaire le début en utilisant une narration plus classique, ce sera plus simple. Et je pourrai ainsi mettre quelques repères.


Mais bon pour le moment je continue ainsi et livre le chapitre suivant. J'ai fait de gros efforts pour héradiquer les je. Il en reste encore quelques uns persistants mais bon. ^^


Chapitre 5 : Les amoureux disparus


Rapidement nous traversons le centre ville, Station Square est vraiment une très belle ville par rapport aux capitales de la Terre. J’ai eu l’occasion de visiter plusieurs fois ces grandes villes. Bien qu’elles aient incontestablement de beaux bâtiments, les villes terriennes sont toutes polluées, sombres et pas très accueillantes. Mais, il faut avouer, que je ne suis jamais très bien accueilli sur Terre. À part, peut-être, par la police.
L’université se trouve juste derrière un immense jardin. C’est un énorme rassemblement de plusieurs bâtiments, assez hauts et plutôt vastes. Les humains ont apporté ce centre  lorsqu’ils se sont installés sur Mobius, il y a un peu plus de soixante-dix ans. À l’origine c’était un centre de recherche, puis il a commencé à accueillir des étudiants, humains dans un premier temps, puis hybrides et à se diversifier. Nous devons sûrement être arrivés au bâtiment principal, plusieurs panneaux désignent différentes destinations. Espio est justement en train de regarder le plan, pour savoir où aller.
-   C’est par là, finit-il par dire au bout de quelques minutes d’observations.
Je le suis dans un dédale de couloir, les murs blancs dépourvus de décorations me font penser à l’hôpital où était Neko. Cela me donne des frissons, cet endroit me met mal à l’aise. Le caméléon s’arrête devant une pièce dont la porte est grande ouverte. À l’intérieur, une jeune humaine rousse est installée dans un fauteuil, derrière une sorte de comptoir. La jeune femme relève les yeux de son tricot pour nous dévisager. Ne sachant pas trop par quoi commencer, je nous présente rapidement.
- Bonjour, je me nomme Twister et voici Espio, de l’agence Chaotix.
-   Bonjour, messieurs, que puis-je pour vous ? Demande-t-elle.
-   Nous sommes à la recherche d’un de vos étudiants, répond le caméléon en lui tendant la photo de Samy.
L’humaine regarde attentivement l’image et finit par secouer négativement la tête.
-   Vous savez, il y a plus de dix mille étudiants ici et la moitié sont des hybrides. Connaissez vous son nom ? Je pourrais chercher dans les fichiers.
Espio, lui donne l’information et la jeune femme s’éclipse par une porte, derrière le comptoir qui lui sert de bureau. En l’attendant, le caméléon s’installe dans un des fauteuils de la pièce. Celle-ci doit servir de salle d’attente car plusieurs sièges sont à disposition, au centre une petite table basse est couverte de magazines, sur tous les sujets inimaginables. J’en saisis un et accoudé au comptoire le feuillette sans vraiment le lire. Un article attire mon attention, dont le sujet traite des dernières découvertes archéologiques des chercheurs de l’université. Mais je constate bien rapidement qu’ils n’ont rien trouvé d’intéressant juste des pierres fines : cela n’a aucune valeur.
-   Tu crois aussi à une fugue ? me demande soudain Espio.
Il a les yeux fermés et les bras croisés sur la poitrine. Reposant la revue à sa place, je lui réponds :
-   Mouai, ça y ressemble, mais il est majeur depuis longtemps pourquoi faire autant d’histoire. Si il voulait partir, il n’avait pas besoin de faire autant de mystères.
-   Je sens un manque d’objectivité dans tes propos Twister, s’exclame le caméléon en levant les paupières.

Il a raison, je ne suis pas objectif du tout. Pourquoi, ce blaireau est parti de chez lui alors qu’il a une famille, qui l’aime et s’inquiète pour lui ? Non, je ne comprends vraiment pas cette réaction et elle a même tendance à m’énerver.
-   Voilà, j’ai trouvé, s’exclame l’humaine en entrant dans la pièce, plusieurs papiers dans les mains.
Espio se lève et vient me rejoindre près du comptoir.
-   Alors, Samy était étudiant chez nous en histoire, il a fini son cursus, il y a deux semaines. Voici la liste de ses professeurs et le numéro de sa chambre. Il n’a pas encore rendu les clefs.
Après avoir remercié l’humaine et pris les documents nous sortons de la pièce. Une fois dans le couloir, le caméléon regarde encore une fois les papiers que nous a remis la femme.
-   On commence par sa chambre, dit-il.

Nous sortons du bâtiment principal pour nous diriger vers celui des chambres étudiantes. L’édifice est immense et il nous faut demander notre chemin plusieurs fois avant de enfin trouver le bon couloir.
-   156, c’est celle-là. Murmurais-je en m’arrêtant devant une porte.
-   Évidemment c’est fermé, s’exclame le caméléon en essayant de tourner la poignée. Tu peux l’ouvrir ?
Mon visage s’éclaire d’un sourire, évidemment il serait facile de la forcer. Mais au lieu de sortir mes griffes, je retourne le paillasson qui est devant la porte, y récupère la clef cachée et l’enfonce dans la serrure.
-   T’as pas idée, du nombre de personnes qui cachent leurs clefs sous le paillasson, répondis-je à l’air étonné d’Espio.
La porte s’ouvre sur une chambre d’étudiant dès plus classique. Une seule pièce : un lit, un bureau et quelques étagères. Le bureau doit également servir de table pour manger, à en juger par le reste de pizza moisie qui est dessus à côté d’un ordinateur portable. Plusieurs livres traînent sur le sol en compagnie de feuilles remplis de notes. Espio ramasse un des ouvrages et lit le titre.
-   Histoire des peuples avant les humains.
L’écran de l’ordinateur reste noir, lorsque j’appuie sur la commande, la batterie doit être vide et il n’y a aucun chargeur, ni dans les tiroirs ni sur les étagères. Regarde, m’interpelle Espio.
Il me désigne une série de photos accrochées au mur près de la tête de lit. Plusieurs représentent un groupe d’étudiants dans lequel on peut voir Samy. D’autres montrent une jeune souris blanche aux yeux rouges prenant la pose telle une professionnelle.
-   Je crois que nous avons trouvé notre amoureuse inconnue, murmure le caméléon en décrochant une des photos. Il me la tend, c’est un portrait de Samy et de la souris, qu’il tient tendrement dans ses bras.
-   On sait à quoi ressemble sa copine. Reste à savoir son nom, répliquais-je.
-   On sait aussi, que ce n’est pas une fugue, enchaîne mon compagnon.
Détachant mon regard de la photo, je fixe le caméléon et demande étonné.
-   Comment ça pas une fugue ?
-   Tu t’enfuis en laissant toutes tes affaires en plan ? me demande-t-il.
-   Je me suis bien enfui de l’orphelinat sans rien emporter, répondis-je en haussant les épaules
-   Oui mais par obligation.
Il me faut quelques secondes de réflexion pour comprendre où il veut en venir. Si je me suis enfui sans rien prendre, c’est que j’étais poursuivi. Je venais de réaliser mon premier contrat et les autorités n’avaient pas eu trop de mal à me retrouver au cause de mon manque d’habileté. J’ai pu m’enfuir, mais seul et sans mes affaires.
-   Tu crois qu’il fuyait quelque chose ?
-   Ou quelqu’un, réponds le caméléon.  « Il nous faut découvrir qui est cette fille. Allons interroger ses professeurs. »

En sortant de la chambre, je referme soigneusement la porte avant de remettre la clef à sa place sous le paillasson. Nous nous dirigeons rapidement vers le bureau d’un de ses professeurs dans un autre bâtiment. C’est le premier de la liste, Monsieur Asagi, un humain à en juger par son nom.
C’est effectivement un homme d’une cinquantaine d’années qui ouvre, lorsque le caméléon frappe à la porte du bureau. Espio lui expose rapidement notre identité et le but de notre visite. L’humain, aux cheveux grisonnants, nous fait entrer dans son bureau. Une vaste pièce aux meubles de bois précieux. Un large bureau occupe presque toute la salle, dessus sont entassés plusieurs documents que je suppose être des dossiers d’élèves et quelques livres. Il y en a beaucoup d’autres sur les grandes bibliothèques qui recouvrent trois des murs. Ce qui me surprend le plus, c’est le nombre d’œuvres d’art qu’il y a dans cette pièce : des tableaux de maîtres, bien que l’un d’eux soit une reproduction, des poteries anciennes, notamment celle qui trône sur la table, un vase terrien blanc et bleu de grande valeur. De quoi se bâtir une véritable fortune. Cette vision de rêve m’obsède et mes yeux restent fixés sur ce magnifique trésor, c’est  le coup de coude d’Espio qui me ramène à la réalité. Massant mes côtes douloureuses, je reporte mon attention sur l’humain qui est en train de regarder la photo que le caméléon lui a remise.
-   C’est Katty, c’est également une de mes étudiantes, elle fait partie du même groupe de recherche que Samy.
-   Du même groupe de recherche ? demandais-je.
-   Oui, ils m’ont accompagné lors d’une fouille que j’ai dirigée aux ruines mystiques, il y a trois semaines.  Nous y avions découvert plusieurs choses, des ustensiles, des poteries, également des pierres fines et deux parchemins.
-   Avez-vous la moindre idée d’où peut-être Samy, demandais-je à tout hasard.
-   Non pas plus que Katty, elle ne vient plus en cours depuis deux semaines, alors qu’il ne lui reste qu’un mois pour finir son rapport de thèse. J’ai essayé de l’appeler, mais elle ne répond plus.
-   Cela nous fait donc deux disparus, murmure pensivement Espio.
-   Vous avez joint sa famille, demandais-je.
-   Non, elle n’en a pas, à part Samy. Ils projetaient de se marier à la fin de l’année, explique l’humain.
Il semble très inquiet pour ses étudiants et clôture l’entretient en nous rappelant qu’il se tient à notre disposition pour toutes aides supplémentaires.
Nous passons le reste de la soirée à interroger les différents camarades d’étude des disparus. Il n’en ressort rien de nouveau, finalement nous nous remettons en route pour l’agence en espérant que Vector ait trouvé plus de choses.

Arrivés à l’agence, le crocodile est déjà rentré et installé dans son fauteuil, les pieds sur le bureau, son walkman sur les oreilles. Espio lui fait rapidement son rapport tandis que je regarde pensivement Neko et Charmy roulés en boule dans le canapé. Ai-je vraiment choisi la bonne voie pour mon frère ? Ce métier de détective ne serait-il pas dangereux pour lui ? Certainement moins que celui qui je pratiquais avant.
Espio a fini son rapport, je me retourne vers les deux détectives.
-   Et bien de mon côté j’ai découvert que notre disparu lit le mobien, explique Vector.
-   Le mobien, répétais-je, je croyais que peu d’hybrides savaient le lire.
Le crocodile me tend un petit carnet noir, il est couvert de runes.
-   Qu’est ce que c’est, demande le caméléon.
-   D’après son père ce serait son journal intime.
-   Pourquoi ne pas demander à Crystal de nous le traduire, suggérais-je.
-   C’est bien mon intention, s’exclame Vector. Surtout qu’elle me doit un service.
-   Un service ? demandais-je surpris.
Je ne savais pas qu’elle leur devait quelque chose.
-   Elle ne m’a toujours pas payé, lorsqu’elle m’a engagé pour retrouver son voleur de statuette. Répond calmement le crocodile, en esquissant un sourire.
Sans vraiment le vouloir, je rabats mes oreilles en arrière, me sentant directement visé par cette remarque. Finalement prenant le parti d’en rire, je réplique.
-   Donc c’est grâce à moi qu’elle va nous aider.
-   Oui, mais pas avant demain, il se fait tard, constate le caméléon.
Vector affirme d’un bâillement sonore, et rétablissant le volume de son walkman, commence à lire les pages financières de son journal.


Titre: [fanfic] Legend 2 : Renaissance
Posté par: Feurnard le Mai 05, 2007, 05:11:50 pm
Citation
En fait je suis en train de me demander si je ne dois pas revoir l'ensemble de l'histoire et changer de narration. Je vais tenter de refaire le début en utilisant une narration plus classique, ce sera plus simple. Et je pourrai ainsi mettre quelques repères.

Je trouve déjà que tu t'améliores dans ce nouveau chapitre, ne serait-ce que pour les pierres fines (deux occurences) mais aussi pour les réactions d'Espio. Juste une remarque :

Citation
Cette vision de rêve m’obsède et mes yeux restent fixés sur ce magnifique trésor, c’est le coup de coude d’Espio qui me ramène à la réalité.

Il t'arrive de lier des phrases par des virgules alors que le changement de sujet à lui seul justifierait une ponctuation forte ou un connecteur comme, pour ici : "... ce magnifique trésor, jusqu'au coup de coude d'Espio..."

Je te conseillerai simplement de continuer ainsi, sans reprendre les premiers chapitres qui s'en sortent encore assez bien. Si tu envisages des changements conséquents, réserve-les pour ta prochaine histoire (ce qui nous assurera de te retrouver à la fin de celle-ci).


Titre: [fanfic] Legend 2 : Renaissance
Posté par: Miko le Mai 07, 2007, 04:49:04 pm
Citation
Je trouve déjà que tu t'améliores dans ce nouveau chapitre, ne serait-ce que pour les pierres fines (deux occurences) mais aussi pour les réactions d'Espio.


Merci ce compliment me va droit au coeur, mais ce chapitre était déjà écrit bien avant de lire tes critiques, ce qui m'a surtout aidée ce sont tes conseils pour les tournures de phrase. Et ce sont elles que j'ai changées.

Citation
Je te conseillerai simplement de continuer ainsi, sans reprendre les premiers chapitres qui s'en sortent encore assez bien. Si tu envisages des changements conséquents, réserve-les pour ta prochaine histoire (ce qui nous assurera de te retrouver à la fin de celle-ci).


Si si il me faudra reprendre les premiers chapitres de toute façon si ce n'est que pour changer les phrases à ralonges, mes trop nombreux je et les autres défauts que tu m'as trouvés. Je continurais à la première personne du singulier, car c'est ainsi que j'ai commencé.  Mais je retape tranquilement toute cette histoire  avec une narration classique. Une fois terminée je verais celle qui me plais le plus. Quand au quatrième chapitre, il ne me plait vraiment pas, j'ai beaucoup de mal à écrire pour certain narrateur. Sonic est celui qui me donne le plus de fil à retordre, j'ai des difficultés à comprendre son caractère, trop éloigné du mien.

Une prochaine histoire ^^. Peut être qui sait.


Titre: [fanfic] Legend 2 : Renaissance
Posté par: Chris de caledor le Mai 07, 2007, 09:23:19 pm
Hey, simpa :D . L'histoire a un ptit côté Indianna Jones avec Crystal. il lui manque juste le lasso :lol: . Celle de Chaotix, c'est ajence tous risque et pour finir Shadow/Rouge JamesBond/Mission impossible (avec rouge dans le role de Berry :twisted: ). Les paralléles avec ces films/séries peuvent t'aider qui sait? :wink:

Une intrigue dans les régles, académiques, mais essaye de nous surprendre pour le dénouement: un truc auxquel on peut pas vraiment s'attendre :D .

Sinon, un ptit défauts (ba vui désolé :wink: ) et encore qui ne l'est pas vraiment! J'ai souvent remarqué des scénes qui pourrait être plus exploité, on a l'impression d'un potentiel gaché. Par exemple la fouille de la chambre manque de mystére. Ils pourraient trouver 2 ou 3 indices permettant des pistes alternatives avant de trouver la preuve la plus évidente. Donc un chtit conseil d'amateur: passe un peu plus de temps sur certaines scéne clés.

Voilà, la suite est pour quand Miss :D ?


Titre: [fanfic] Legend 2 : Renaissance
Posté par: Miko le Mai 19, 2007, 03:25:24 pm
Citation
Une intrigue dans les régles, académiques, mais essaye de nous surprendre pour le dénouement: un truc auxquel on peut pas vraiment s'attendre  .

Je risque en effet de vous surprendre, qui sait peut être. Il est souvent plus facile de persuader un lecteur d'une chose que d'essayer de lui faire croire une autre. Fait très attention aux détails et aux petits trucs qui ne semblent pas avoir d'importance dans mes textes car ce sont eux qui peuvent te révéler le fin mot de l'histoire.

Citation
Sinon, un ptit défauts (ba vui désolé  ) et encore qui ne l'est pas vraiment! J'ai souvent remarqué des scénes qui pourrait être plus exploité, on a l'impression d'un potentiel gaché. Par exemple la fouille de la chambre manque de mystére. Ils pourraient trouver 2 ou 3 indices permettant des pistes alternatives avant de trouver la preuve la plus évidente. Donc un chtit conseil d'amateur: passe un peu plus de temps sur certaines scéne clés.

Je passe beaucoup de temps sur certaine scène clef, par contre je n'écris pas un roman et je ne voulais pas passer trop de temps sur des choses insignifiantes. Qui te dit que cette scène particulière a réèlement de l'importance pour l'intrigue principale.

Citation
Voilà, la suite est pour quand Miss  ?


Hum pour maintenant je crois. ^0^ Bonne lecture.

Chapitre 6 : Une enquête difficile.

Pendant que nous sortons du musée, Rouge m’explique la conversation qu’elle a surprise dans la maison d’Amy. Ainsi Crystal s’est encore lancée dans une nouvelle chasse au trésor. Rouge n’a pas quitté des yeux la photo que nous a donnée le conservateur.
-   Elles ont de la valeur, demandais-je.
-   Non ce ne sont que des pierres fines, elles peuvent faire de jolis bijoux, mais ne valent pas une Emeraude du Chaos. Regarde plutôt ça ! repond-t-elle en me tendant l’illustration.
-Les pierres sont assez grosses et une rune est gravée sur leurs surfaces. J’en ai déjà vu, c’est du mobien, une langue que je ne connais pas et bien qu’elle soit parlée par tous les hybrides, très peu d’entre eux savent la lire. Si effectivement Eggman cherche quelqu’un pour lui traduire, il sait à qui s’adresser.
- Il nous faut trouver Eggman, suggère la chauve-souris.
Elle accélère le pas et se dirige vers le poste frontière. Le scientifique se trouve  certainement sur Mobius, c’est donc là-bas que nous nous rendons. Au portail de téléportation, un immense anneau relié à toutes sortes de machines, il n’y a pas grand monde à cette heure tardive et nous passons rapidement devant le douanier. Le jeune homme me rend mon passe en me fixant d’un regard où se lit un mélange de peur, de crainte et d’admiration. Ce regard qu’on presque tous les terriens à mon égard depuis l’histoire de Black Doom. L’humain se fige dans un pathétique garde à vous lorsque je reprends le papier, lui arrachant presque des mains. Sans plus prêter attention à l’officier, je franchis le cercle et passe littéralement dans un autre monde. Sur Mobius le soleil est encore haut, mais l’apparition des lunes laisse présager, l’arrivée imminente de la nuit.
Rouge me rejoint rapidement.
-   J’ai quelques indics ici, je peux leurs demander si ils savent où se cache Eggman, propose-t-elle.
Approuvant d’un signe de tête, ma coéquipière m’entraîne dans les rues de Station Square. Nous écumons plusieurs bars sans trouver de réponses. La nuit est tombée depuis un moment déjà lorsque la chauve-souris entre de nouveau dans un établissement de boissons. Ce bar semble dans un état déplorable. Les fenêtres sont recouvertes d’une épaisse couche de crasse, les rendant presque opaques ; les poutres de soutènement donnent l’impression qu’elles vont s’effondrer d’un moment à l’autre et visiblement le tenancier ne connaît pas l’existence du balai. Sur la douzaine de tables, seules deux sont occupées, les autres étant cassées ou branlantes. Sur l’une, deux mobiens sont attablés et s’affaire à vider leurs verres sans se préoccuper de notre arrivée. Par contre les cinq humains installés à une autre table nous regardent d’un air soupçonneux. Rouge se dirige directement vers le comptoir où une jeune hybride essuie des verres. C’est une chienne, habillée d’une robe bleue, ses longs cheveux bouclés sont retenus en queue-de-cheval. Lorsqu’elle voit entrer Rouge, elle laisse ses verres, s’essuyant les mains sur son tablier, et s’avance au-devant de la chauve-souris en souriant. Je préfère rester près de la porte, en fusillant du regard l’humain qui me dévisage. Celui-ci finit rapidement par baisser les yeux sur son verre, dont le liquide revêt une couleur ambrée. Les deux mobiennes discutent un moment et finalement la chienne secoue négativement la tête, encore un coup dans l’eau. Sans attendre, je sors du bar et observe la ruelle. C’est à cet endroit que j’ai rencontré Crystal, il y a quelques semaines. Machinalement je m’avance vers l’appartement de la hérissonne tout proche.
-   Shadow attend moi, s’écrit Rouge en me rattrapant.
-   C’est ici qu’habite Crystal, l’informais-je en désignant une des fenêtres de l’immeuble.
-   Cette lumière, c’est pas normal, s’exclame la chauve-souris.
Un furtif éclat lumineux vient d’apparaître à la fenêtre.
Qui donc peut-être dans cet appartement si Crystal est en route pour une nouvelle quête ? Gravissant rapidement l’escalier et je m’arrête sur le pallier.
La porte de l’appartement est grande ouverte et ce sont des bruits de verre brisé qui s’échappent de la pièce.
Rouge pose une main sur mon épaule et de l’autre applique un doigt sur sa bouche  pour m’intimer le silence. Puis elle s’avance lentement vers l’entrée de l’appartement y jette un coup d’œil et revient rapidement.
- Ce sont des robots d’Eggman, on n’a plus qu’à les suivre.
Nous nous cachons dans un recoin sombre du palier et attendons la réaction des machines. Au bout de quelques minutes, les machines passent devant nous, sans nous voir, et sortent de l’immeuble. D’environ un mètre cinquante, on voit à peine l’armure métallique sous les capes noires qui recouvrent les robots. Le chapeau de même couleur dissimule leur véritable nature aux yeux indiscrets, leur donnant une allure vaguement humanoïde.

Aussi discrètement que possible nous les suivons dans les rues de la ville. Rouge s’étant envolée pour les surveiller de haut, je les laisse prendre de la distance pour ne pas me faire repérer. Au bout d’un moment, la chauve-souris se pose à mes côtés, épuisée.
-   Ils sortent de la ville par le nord, dit-elle en reprenant son souffle.
-Il n’est pas très difficile de les rattraper, ils avancent aussi  vite qu’une tortue. Les lumières de la ville commencent à s’estomper dans mon dos pour laisser la place à une plaine lugubre. Notre filature nous emmène jusqu’au bord de la mer. Les deux machines se sont arrêtées en haut d’une falaise puis un réacteur fixé dans leur dos s’enclenche. Ils décollent et se dirigent vers des lumières au loin, probablement un bateau. Rouge s’approche du ravin pour évaluer la distance.
-  C’est trop loin, je n’y arriverais jamais en te portant.
Elle semble réfléchir un moment et poussant un soupire, elle sort un objet brillant de sa combinaison et me le lance.
-   Tu peux nous y emmener avec ça, dit-elle.
Je réceptionne la pierre et la regarde étonné. Plusieurs questions se bousculent : Comment Rouge a récupéré cette Emeraude et surtout pourquoi je ne l’ai pas sentie ? Ce problème n’a rien d’urgent, il nous faut d’abord rattraper les machines d’Eggman. Fixant les lumières au large, je prononce.
-   Chaos Control.
Nous atterrissons sur le pont du navire, les robots ont déjà dû rentrer à l’intérieur. Une sirène se fait alors entendre ainsi qu’une voix métallique.
-   Immersion.
 Ce n’est pas un bateau, mais un sous-marin qui s’apprête à plonger. Rouge repère rapidement le sas et il nous faut conjuguer nos efforts pour l’ouvrir et nous précipiter à l’intérieur avant que les flots n’engloutissent le submersible. Il règne un calme inquiétant dans l’appareil, on n’entend à peine les moteurs. Il n’y a pas de salles  mais un long et étroit couloir s’élargissant parfois. Un sas s’ouvre soudain devant nous, la pièce est encombrée de caisses. Une autre porte fermée de l’autre côté du couloir doit déboucher sur le centre de commande. Soudain la voix métallique retentit de nouveau.
-   Alerte sécurité niveau trois. Attention, alerte sécurité niveau trois.
La chauve-souris me regarde, surprise et hausse les épaules. A cet instant, un son strident se propage dans tout le navire, nous forçant à nous boucher les oreilles, Rouge tombe à genoux tandis que ma vision se trouble légèrement. Loin de s’arrêter, le son redouble d’intensité, la chauve-souris s’effondre sur le sol, alors que j’ai de plus en plus de mal à garder mon équilibre. Puis, aussi soudainement qu’il est apparu, le son s’éteint. Ma vision redevient claire et je m’approche de Rouge, elle n’est qu’évanouie. Un nouveau message se fait alors entendre.
-   Alerte sécurité niveau deux. Attention, alerte sécurité niveau deux.
De l’autre côté de la salle, un rayon rouge, sorte de barrière, est apparu et s’avance lentement dans ma direction. Je ne sais pas ce que c’est, mais je ne compte pas rester pour le savoir. Saisissant ma coéquipière, je regagne le sas et réalise que nous sommes toujours sous l’eau. La barrière rouge s’approche toujours lentement et atteint une toile d’araignée ainsi que son occupante qui partent en fumée presque immédiatement. Le risque d’utiliser le Chaos Control sans savoir où je vais est grand, mais moins que de rester ici. Utilisant l’Emeraude pour me téléporter en dehors du navire, j’atterris juste au-dessus de l’écoutille. Heureusement le navire est en train de faire surface et l’eau m’arrive à la taille. Rouge commence à remuer et ouvre doucement les yeux. La barrière meurtrière, que je croyais être à l’intérieur du navire, provient, en réalité, d’un appareil fixé au plafond et se déplaçant sur un rail. Sans laisser à Rouge le temps de reprendre ses esprits, je saute sur la berge toute proche, et me dissimule derrière une caisse. C’est visiblement une grotte sous marine, une seule porte est visible au bout du quai où est amarré le sous-marin. La seule autre sortie a l’air d’être le lac dans lequel baigne l’appareil.
-   Que s’est-il passé, murmure Rouge qui est maintenant complètement revenue à elle.
-   On vient d’échapper à la sécurité, répondis-je.
-   Alerte sécurité niveau un. Attention, alerte sécurité niveau un. Débarquement. S’exclame la voix inhumaine.
Me préparant à une nouvelle attaque, je vois les deux machines sortir du navire et se diriger vers la porte. Curieusement, il n’y a aucun autre robot. Nous les suivons, sans rencontrer âme qui vive, pour finalement arriver dans une grande pièce. Sitôt passée la porte, nous nous cachons du regard de l’humain bedonnant installé dans un fauteuil au centre de la pièce. Lorsqu’il entend les machines pénétrer dans la salle, Eggman se retourne vers elles et saisit le petit coffret qu’elles lui tendent. Il l’ouvre et regarde l’intérieur.
-   Il n’y a pas grand-chose, constate le savant avant de refermer la boîte.
-   Peut-être nos invités nous en apprendrons plus, reprend-t-il d’une voix forte.
J’ai à peine le temps de comprendre le sens de ses paroles, que nous sommes entourés de robots sortis de nulle part, et braquant leurs armes sur nous. Ils devaient être invisible.
Me redressant lentement, j’avance hors de ma cachette, suivi de la chauve-souris.
-   À ce que je vois, il va me falloir revoir mon système de sécurité, marmonne le savant en rajustant ses lunettes.
Il m’est impossible de détruire tous les robots avant que l’un d’eux me touche, à moins d’utiliser le Chaos Blast, mais Rouge qui est juste à côté de moi risquerait d’être touchée. Celle-ci, loin de perdre son sang-froid, s’avance vers le savant et engage la conversation, comme s’il s’agissait d’un vieil ami.
-   Alors Docteur que préparez-vous cette fois ? Une conquête du Monde ?
A ma grande surprise, Eggman se prête au jeu et répond.
- Bien sûr, j’ai trouvé le moyen infaillible de réduire  cet insectivore bleu à néant. Dès que j’aurais rassemblé toutes les Emeraudes du Chaos. J’en ai déjà une et vous m’apportez la rouge, dit-il en sortant l’Emeraude bleue.
De nouveau la stupeur m’envahit. Pourquoi je ne l’ai pas repérée ? Mais l’heure n’est plus aux interrogations.
Il appuie sur un interrupteur et la même alarme assourdissante que dans le navire, se fait entendre. Bien plus forte que précédemment, Rouge s’effondre presque immédiatement, tandis que je plaque mes mains sur mes oreilles. Le son me vrille les tympans, et le bruit est de plus en plus fort. De nouveau, des vertiges m’assaillent et ma vue s’obscurcit. J’essaie de m’approcher de la chauve-souris, il faut sortir d’ici au plus vite. Mais un robot se glisse  dans mon dos, je ressens un choc à la base de la nuque et sombre dans l’inconscience.


Titre: [fanfic] Legend 2 : Renaissance
Posté par: Rouge the Super Bat le Mai 20, 2007, 08:54:49 am
Excuse-moi pour le retard que j'ai mis avant de poster Miko mais j'avais du retard et j'ai mis du temps avant de parvenir à tout lire ^^'.
Sinon, cette fic est très intéressante et est aussi bien que la première. Nouveaux mystères, nouveaux problèmes à résoudre, autant dire que cette histoire est alléchante et vous épate rien qu'en la lisant...
Je te souhaite bonne chance pour la suite !


Titre: [fanfic] Legend 2 : Renaissance
Posté par: Miko le Mai 28, 2007, 06:20:21 am
Merci Rouge The Super Bat, ton retad n'a pas grande importance du moment que tu aimes. ^^

Enfin non je n'apporte pas la suite. Je souhaitais juste signaler une édition du premier chapitre (page une). Pour ceux qui n'auraient pas envie de se retaper la lecture, pas de souci je n'ai rien changé à l'histoire. Par contre si quelques personnes courageuses peuvent me donner une critique sur ces deux nouvelles versions ce serait sympa. Je ne suis pas du tout objective sur mon travail.

Oui il y a deux versions :
La première c'est la correction du texte original, les fautes que m'avaient repérées Feurnard.
La seconde en spoiler c'est une version plus classique avec une narration  normale.

J'aimerais vraiment savoir laquelle vous préférez.
Feurnard si tu repasses par ici, ton avis me serait très utile.

La suite c'est promis dans pas longtemps, dès que j'aurai fini de me battre avec les je et les phrases trop longues. ^^'


Titre: [fanfic] Legend 2 : Renaissance
Posté par: Feurnard le Mai 28, 2007, 08:10:17 am
Déjà une chose est certaine : tu fais une croix sur la version classique. Ne serait-ce que pour l'étalage informationnel inutile.

Citation
Approuvant d’un signe de tête et je regarde Flake. Elle fronce les sourcils, ne comprenant pas sa réaction je l’interroge.


Citation
Il nous propose alors son aide, à savoir nous emmener jusqu'à la montagne, où est sensée se trouver la cachette du trésor, en avion. Ce qui nous épargnerait un long et pénible voyage au travers de la forêt avec un sac bien lourd.

Finalement après quelques allers-retours, la nuit tombe lorsque nous établissons notre campement à l’orée de la forêt qui borde la montagne.

La précision "où est censée se trouver..." est de trop, place-là ailleurs, avant ce passage. Comme cela le "en avion" ne sera pas séparé en fin de phrase.
Le "ce qui" invite à joindre les deux phrases, mais tu as l'habitude de séparer les circonstancielles.

L'intéressant : quels allers-retours ? Ont-ils pris l'avion, oui ou non ? Où est passé le voyage ? Ou alors tu utilises le bon vieux Tornado à deux places... en tout cas, dire que l'avion est là ne serait pas un luxe, surtout qu'il disparaît totalement par la suite.

Citation
À voir l’air son surpris et apeuré

Ah tiens, effectivement quelques sujets ont été pronominalisés.

Aucune structure aussi lourde qu'avec Vector, par contre :
Citation
Elle me dévisage avec un large sourire, puis dirige son regard vers le parchemin que je tiens toujours. Cachant le précieux papier dans mon dos, je cherche à toute vitesse une échappatoire. Je ne veux pas qu’elle soit au courant pour le trésor. Pour une fois que mes recherches quelque ont une valeur financière, je ne veux pas me les faire voler.

"Il ne faut pas qu'elle soit au courant" - "vers ma main qui tient le parchemin".
Plus technique : "Le précieux papier disparait dans mon dos, à la recherche empressée d'une échappatoire." Ou alors "Ma main cache ce précieux papier, à la recherche..."

Au fait, je sais que c'est ( "jesèkesè"... je plaide coupable) volontaire mais les changements entre "Rouge s'intéresse au trésor" et "arrivée de Cream / Flake" - "Rouge s'intéresse encore au trésor" et "la montre bippe" - "on prépare le voyage" - "le renard arrive" sont trop brusques à mon goût.
Là encore, il manque un fil conducteur, une ligne de force. On passe d'une certaine tension avec Rouge à un relâchement amusé avec Cream, de manière vraiment brutale, qui contraste, comme s'il s'agissait d'une situation totalement différente.
Soit l'accent se porte sur le trouble par la présence de Rouge, que tout doit refléter, soit la partie est plus humoristique et c'est la tension elle-même qui est dégagée, plus distante avec elle-même. Il faut une unité un peu plus forte ("cohérence" serait un mot trop fort pour ce que je demande).

Au fait, il est très beau, ce fauteuil, mais le reste du salon ? J'hésite sérieusement à t'inviter à développer l'environnement, parce que comme dit le détail inutile m'agace. Néanmoins on risque souvent de tomber dans le "pas de décor" ou "décor par défaut (salon, forêt)" qui appauvrit l'histoire.

Citation
J’arrive dans le salon en trombe, trop pressée de faire part de ma découverte à la hérissonne. Amy est dans le salon...

"Amy s'y trouve..." pour éviter la répétition.
Entre les deux phrases, une très courte description générale, du type "tout rose" ou "de mauvais goût", une idée en somme dudit salon pourrait être insérée.

Je suis d'avis que tu devrais te concentrer sur ces circonstancielles détachées, qui contiennent souvent la majeure partie de l'information, afin de renforcer ton style et ajouter à ta maîtrise.
Attention aussi aux descriptions du personnage, rien n'est plus agaçant (je le dis notamment pour la version classique) que de subir une longue liste d'attributs à la suite dont le contenu à terme s'avère très pauvre, à moins d'être passionné par les garde-robes. Mettons la description du Père Goriot de Balzac, il y avait la métaphore marine (cheveux d'algues, couleurs vertes), quelque chose du délabrement.
Enfin fais attention à tes transitions, des contrastes d'ambiance trop forts et répétés sont assez pénibles à supporter, surtout s'ils s'avèrent peu porteurs d'information. Avec de meilleures transitions, ces contrastes peuvent être conservés.

Pour terminer :
Citation
Elle n’a pas changé toujours aussi timide, pourtant je trouve qu’elle s’est bien adaptée à sa nouvelle vie. Elle loge chez Cream, comme le lui avait proposé Vanilla, mais je sais qu’elle rend parfois visite aux Chaotix et qu’elle voit souvent Tails. Pour l’aider dans ses travaux d’après elle

Tu devras prêter une attention attentive aux synonymes employés pour éviter la répétition. Ca n'a presque rien à voir avec la citation mais je voulais quand même l'ajouter.


Titre: [fanfic] Legend 2 : Renaissance
Posté par: Rouge the Super Bat le Mai 28, 2007, 11:15:57 am
Je préfère la version que tu utilises actuellement plutôt que la classique. Je trouve que c'est mieux lorsqu'on suit l'histoire du point de vue d'un des personnages car on peut voir ses doutes, ses hypothèses personnelles et cela m'intéresse davantage...


Titre: [fanfic] Legend 2 : Renaissance
Posté par: Miko le Juin 01, 2007, 06:59:05 am
Un grand merci à vous deux pour ces réponses rapides et sincères.

Citation de: "Feurnard"
Déjà une chose est certaine : tu fais une croix sur la version classique. Ne serait-ce que pour l'étalage informationnel inutile.

Heu je ne vois pas trop ce que tu entends par étalage informationnel inutile. Les quels sont inutiles ?

Citation de: "Feurnard"
La précision "où est censée se trouver..." est de trop, place-là ailleurs, avant ce passage. Comme cela le "en avion" ne sera pas séparé en fin de phrase.
Le "ce qui" invite à joindre les deux phrases, mais tu as l'habitude de séparer les circonstancielles.

Oui, mauvaises manies, il faut que je me penche sur ce point. Le français c’est vraiment pas mon truc je n’ai jamais su écrire correctement.

Citation de: "Feurnard"
L'intéressant : quels allers-retours ? Ont-ils pris l'avion, oui ou non ? Où est passé le voyage ? Ou alors tu utilises le bon vieux Tornado à deux places... en tout cas, dire que l'avion est là ne serait pas un luxe, surtout qu'il disparaît totalement par la suite.

L’avion est bien le bon vieux Tornado à deux places, comme je l’avais déjà signalé dans la précédente fic, je ne me base que sur les jeux pas sur les DA. J’ai longuement hésite à détailler un peu plus le voyage et finalement j’aurai peut-être du. Mais il n’est en aucun cas utile à la suite du déroulement de l’histoire c’est ce qui m’a décidée à ne pas le faire. C’était une erreur. J’aurai du insisté un peu plus sur l’avion puisque effectivement il revient plus tard chapitres 4, 7 et d’autres.  


Citation de: "Feurnard"
Aucune structure aussi lourde qu'avec Vector, par contre :
Citation
Elle me dévisage avec un large sourire, puis dirige son regard vers le parchemin que je tiens toujours. Cachant le précieux papier dans mon dos, je cherche à toute vitesse une échappatoire. Je ne veux pas qu’elle soit au courant pour le trésor. Pour une fois que mes recherches quelque ont une valeur financière, je ne veux pas me les faire voler.

"Il ne faut pas qu'elle soit au courant" - "vers ma main qui tient le parchemin".
Plus technique : "Le précieux papier disparait dans mon dos, à la recherche empressée d'une échappatoire." Ou alors "Ma main cache ce précieux papier, à la recherche..."

Je savais bien qu’il m’en restait encore quelques uns. Merci, parce que sur ce passage j’avoue avoir eu un trou, je n’arrivais pas à le modifier correctement.

Citation de: "Feurnard"
Au fait, je sais que c'est ( "jesèkesè"... je plaide coupable) volontaire mais les changements entre "Rouge s'intéresse au trésor" et "arrivée de Cream / Flake" - "Rouge s'intéresse encore au trésor" et "la montre bippe" - "on prépare le voyage" - "le renard arrive" sont trop brusques à mon goût.
Là encore, il manque un fil conducteur, une ligne de force. On passe d'une certaine tension avec Rouge à un relâchement amusé avec Cream, de manière vraiment brutale, qui contraste, comme s'il s'agissait d'une situation totalement différente.
Soit l'accent se porte sur le trouble par la présence de Rouge, que tout doit refléter, soit la partie est plus humoristique et c'est la tension elle-même qui est dégagée, plus distante avec elle-même. Il faut une unité un peu plus forte ("cohérence" serait un mot trop fort pour ce que je demande).


Voui, je ne me suis pas vraiment penchée sur un fil conducteur pour les différentes parties du chapitre mais plutôt au lien qui unit les chapitres entres eux, même si il n’est pas flagrant. C’est un tort et il faudra que j’y veille dorénavant.  

Citation de: "Feurnard"
Au fait, il est très beau, ce fauteuil, mais le reste du salon ? J'hésite sérieusement à t'inviter à développer l'environnement, parce que comme dit le détail inutile m'agace. Néanmoins on risque souvent de tomber dans le "pas de décor" ou "décor par défaut (salon, forêt)" qui appauvrit l'histoire.

Le salon, non c’est volontaire si je ne le décris pas cela vient plus tard avec le chapitre 4. Je ne voulais pas refaire deux fois la description, de plus j’évite de faire des pavés de descriptions, je trouve que cela est ennuyeux à lire.  Pour la forêt, en fait l’intérêt du passage forêt réside dans le fait qu’ils sont espionnés. Donc la description me semblait inutile, mais tu as raison j’aurai du accentuer le sentiment d’oppression et de malaise du personnage du à l’apparence du bois. Il faut faire attention à ne pas tomber dans l’absence total de descriptions.


Citation de: "Feurnard"
]Entre les deux phrases, une très courte description générale, du type "tout rose" ou "de mauvais goût", une idée en somme dudit salon pourrait être insérée.


Se tape la tête de la paume de la main. C’était si simple pourquoi j’y ai pas pensé.

Citation de: "Feurnard"
Je suis d'avis que tu devrais te concentrer sur ces circonstancielles détachées, qui contiennent souvent la majeure partie de l'information, afin de renforcer ton style et ajouter à ta maîtrise.
Attention aussi aux descriptions du personnage, rien n'est plus agaçant (je le dis notamment pour la version classique) que de subir une longue liste d'attributs à la suite dont le contenu à terme s'avère très pauvre, à moins d'être passionné par les garde-robes. Mettons la description du Père Goriot de Balzac, il y avait la métaphore marine (cheveux d'algues, couleurs vertes), quelque chose du délabrement.

Jamais lu Balzac ^^’ mais je n’aime pas les descriptions à rallonge. Celle de Crystal n’est pas bonne, il faudra que je la revoie.





Citation de: "Feurnard"
Tu devras prêter une attention attentive aux synonymes employés pour éviter la répétition. Ca n'a presque rien à voir avec la citation mais je voulais quand même l'ajouter.

Toujours ces répétitions, je vais faire très attention.


Citation de: "Rouge The Super Bat"
Je préfère la version que tu utilises actuellement plutôt que la classique. Je trouve que c'est mieux lorsqu'on suit l'histoire du point de vue d'un des personnages car on peut voir ses doutes, ses hypothèses personnelles et cela m'intéresse davantage...


Oui c’est ce que je voulais mettre en avant lorsque j’ai commencé à écrire comme ça. Mais cela a un énorme inconvénient, le lecteur se fie aux hypothèses du narrateur, même si celui-ci se trompe. De plus c’est ce que m’avait reproché Feurnard, on a l’impression à chaque chapitre de recommencer l’histoire. C’est vrai, à chaque entrée en scène d’un personnage l’histoire recommence au début puisque elle commence pour ce narrateur. Cela va vraiment se voir pour les deux prochains protagonistes à entrer en scène car je vais réellement recommencer du début avec leurs visions des évènements. Pour le lecteur les repères temporels vont être très difficile à cernés et donc rendre la compréhension ardue, même si j’essaye de donner le plus de repères possible. Enfin une narration au présent peut rebuter certain lecteur.

Enfin, bien que depuis le prologue j’aie donné l’intrigue principale, personne ne l’a encore comprise car aucun des narrateurs n’en a encore conscience.

Edit du 1er
Voici la suite : bonne lecture, les commentaires sont toujours les bienvenus.

Chapitre 7 : Bataille pour des cailloux

Il y en a beaucoup, et ils ont l’air en colère. Les robots se déploient tous autour de nous. Sonic ne leur laisse pas le temps de réagir plus et en percute trois en enfilade, avant d’atterrir sur ses pieds. Crystal, balaye les jambes d’une machine qui s’effondre. Elle prends alors appuis du pied sur la tête du robot, l’écrasant par la même occasion et saute le genou en avant sur un autre, le touchant à la base du cou. Ce qui a pour effet de lui arracher la tête. La hérissonne se rétablit en faisant une pirouette et se met en garde attendant sa prochaine victime. Je me recule, j’ai peur qu’un robot ne blesse Cheese qui tremble dans mes bras. Soudain une des machines se détache du groupe et s’avance vers moi une épée à la place de la main. Poussant un cri de surprise, je m’envole par réflexe juste avant que le robot ne me touche, il s’écrase contre le mur. Comme ça ne l’a pas arrêté, je me laisse tomber les pieds en avant sur sa tête.

Dans la grotte c’est un véritable massacre. Sonic enchaîne les homing attack, sans s’arrêter. Flake fait léviter des objets qu’elle laisse tomber sur les machines que Tails a réussi à attirer. Tous y passent, les jarres pleines d’huile, même une carcasse de robot vient détruire un de ses congénères. Un autre engin s’approche de moi ou plutôt il s’approche de la jolie pierre que j’ai vue tout à l’heure. Cette pierre est bien trop belle pour le docteur Eggman.  Il ne doit pas la prendre. Je m’envole jusqu'à la pierre rouge et l’attrape avant que le robot n’arrive, celui-ci est détruit par Amy, qui lui donne un terrible coup de marteau.
-   Merci Amy.
-   Cream reste à l’abri. Me crie-t-elle avant de repartir vers d’autres ennemis.
A l’entrée de la grotte, d’autres machines arrivent, plus petites, elles se déplacent sur six pattes et l’une d’elle qui a atteint un pilier commence à l’escalader. En levant les yeux vers les colonnes, j’aperçois d’autres jolies pierres brillantes. Mais il est trop tard pour sauver celle que le robot vient d’atteindre.
- Garde la pierre Cheese. Demandais-je en lui confiant mon caillou.
Rejoignant aussi vite que possible un autre pilier, je réussis à prendre la pierre jaune. Mais malheureusement, les robots s’enfuient rapidement avec les deux dernières. Je voudrais prévenir Sonic pour qu’il les rattrape, mais j’ai beau crier personne ne m’entend à cause du vacarme des explosions qui résonnent dans la cavité. Tandis que les machines survivantes s’enfuirent à leur tour, le calme revient ainsi que le silence. Cheese se rapproche de moi.
-   Chao, chao, s’exclame-t-il en me tendant la pierre.
-   Oui tu as raison, le Docteur voulait les jolis cailloux brillants, affirmais-je.
Nous nous rassemblons dans le centre de la caverne, elle n’est plus aussi belle qu’avant, certaines statues sont abîmées ainsi que les piliers où l’on peut voir des traces de brûlures laissées par les lasers. Alors que le sol est jonché de débris de métal, de jarres brisées et d’huile.
Soudain un cri déchirant nous fait tourner la tête. C’est Crystal, elle est agenouillée devant un mur.
-   Ce sont des vandales, s’écrit-elle.
Puis nous montrant les peintures détruites par un robot qui c’est encastré dans la paroi elle ajoute.
-   Ils ont tous saccagés mes belles peintures, comment je fais pour les étudier maintenant, se lamente-t-elle.
-   Je ne suis pas sûr que se soit le plus important pour l’instant, murmure Sonic en tapant du pied.
-    Je me demande ce qu’ils voulaient, demande Tails.
-   C’est ça, m’exclamais-je en montrant les roches que j’ai dans les mains.
-   Il y en avait deux autres, dit le hérisson bleu en regardant les piliers.
-   Je sais mais les robots les ont prises, je n’ai pas réussi à les attraper à temps, expliquais-je.
Crystal regarde les cailloux brillants de plus près et soudain elle s’exclame.
-   Ho !! Mais c’est une rune.
Elle m’arrache presque les pierres des mains.
-   Celle-ci est un grenat la rune qui est gravée à sa surface c’est le feu. La jaune c’est une citrine et représente la terre. Cream de quelles couleurs étaient les deux autres.
-   Je sais plus bleue et verte, je crois mais on ne voyait pas très bien.

Soudain une explosion retentit, faisant trembler toute la caverne, du sol au plafond. Je tombe assise par terre et me protége des petits morceaux de roche qui se détache du plafond et nous tombent dessus.
-   Qu’est ce que c’était, s’exclame Crystal en se relevant.
-   File ta lampe, Crys.
La hérissonne mauve lance la lampe torche vers Sonic, celui-ci sitôt qu’il la attraper s’élance vers l’a sortie.
Tails commence à fabriquer une torche avec un vieux bout de bois. Il l’entoure d’un morceau de tissus que lui a donné Amy et le trempe dans l’huile. Lorsque Crystal l’allume, on commence à avancer également vers la sortie. Nous avons à peine fait quelques mètres que Sonic revient.
-   Ils ont bouché la sortie, dit-il. En rendant sa lampe à Crystal.
-   Comment demandais-je.
-   En faisant exploser le tunnel. Explique le hérisson bleu. Il y a une autre sortie ?
La hérissonne mauve regard sa carte, puis au bout de quelques minutes relève la tête et fixe Sonic.
-   En fait oui, mais tu vas pas apprécier.
Faisant demi tour, elle s’enfonce dans une autre galerie. Nous la suivons pour ne pas nous perdre, la hérissonne avance pendant plusieurs minutes sans s’arrêter, nous arrivons finalement dans une autre cavité beaucoup plus petite que celle où il y avait les pierres. Une faible lueur vacillante est visible près du sol. Mais si on voit la lumière du jour c’est qu’il a une sortie. Crystal éclaire le sol près de la lumière et je comprends pourquoi elle a l’air vacillante. La lumière provient d’un lac et est troublée par l’eau. Je me retourne vers Sonic comme tous mes amis.
-   T’es sûr qu’il n’y a pas d’autres sorties, murmure le hérisson sans quitter des yeux le lac.
-   Certaine, repond Crystal. Ce lac communique avec la rivière qui passe près du campement. Normalement il ne devrait pas y avoir plus de trente mètres à parcourir, en apnée ce n’est pas énorme.
-   Faut il encore savoir nager rumine Sonic en croisant les bras. Tu me feras pas passer par là.
-   Moi non plus je ne sais pas nager murmure calmement Flake.
-   Je t’aiderais, lui proposais-je.
-   OK Tails et Cream vous aidez Flake nous on s’occupe de Sonic. S’exclame Amy
-   Je veux pas y aller, répète encore le hérisson en croisant les bras.  
-   Vous n’avez qu’à suivre la lumière enchaîne Crystal sans prêter attention aux propos de Sonic. On passe en premier.
-   Quelqu’un m’écoute, je veux pas y aller, je préfère encore chercher un autre passage, s’exclame Sonic.
Sans lui laisser le temps de faire demi-tour, Amy et Crystal lui prennent chacune une main et sautent dans l’eau. Grâce à la lampe que Crystal m’a donnée avant de plonger, je peux suivre des yeux les hérissons. Lorsqu’ils ont disparu de notre vue Tails s’exclame.
-   C’est à notre tour maintenant, Flake tu as juste à retenir ta respiration, le plus longtemps possible, on va te guider.

A mon tour, j’éteins la lampe et saute dans le lac rapidement suivie des deux renards. L’eau est très froide et je ne peux m’empêcher de frissonner, Cheese qui vole au dessus du lac depuis le début plonge soudain et se dirige rapidement vers la sortit, il nage très bien. Tails n’a finalement pas besoin de mon aide, il tient Flake par la main. Elle a du comprendre que battrent des pieds la faisait avancer plus facilement. Prenant ma respiration, je plonge à mon tour et me dirige vers la lumière. Le long tunnel semble ne jamais finir. La lumière ce fait de plus en plus forte, et le courant de plus en plus violant, je me laisse porte pas lui économisant ainsi mes forces. Enfin la lumière tout autour de moi, je bats des pieds pour rejoindre la surface. Je peux sortir le tête e l’eau et reprendre mon souffle. Tails et Flake sont déjà sur la berge en train d’essorer leurs queues. Amy m’aide à reprendre pied sur la côte, tandis que Sonic est allonger sur le sol les bras en croix, en train de marmonner :
-   Je suis mort.
Il a l’air d’être vraiment pas très bien, mais il se remet rapidement sur pied lorsque Amy, lui propose son aide.  
-   Que fait-on maintenant demandais-je.
-   Il faudrait savoir pourquoi Eggman veut ces pierres. Suggère Tails.
Crystal observe attentivement les deux cailloux et finit par murmurer.
-   Faudrait savoir ce que sont ces pierres.
Puis les rangeant dans son sac elle continue.
- Ces pierres sont plus qu’un trésor, elles doivent avoir une signification très importante pour les échidnés, sinon ils ne les auraient pas cachées ainsi.
-   Pourquoi ne pas demander à Knuckles, proposais-je.
-   Bonne idée Cream, me réponds Amy.
-   Je ne pourrais pas tous vous emmener sur Angel Island en une fois s’exclame à son tour Tails.

Finalement nous regagnons le campement, Tails décide de faire deux voyages, je pars dans le premier avec Flake. L’avion décolle et il nous faut presque une demi heure pour nous retrouver au dessus de l’océan.
-   Comment on va trouver l’île Tails. Demandais-je.
-   Je sais part où elle passe, elle devrais être au dessus de la mer Emeraude en ce moment me répond-il
J’explique à Flake rapidement comment est Angel Island. Elle ne l’a jamais vu.
-   C’est une île magique, elle vole au dessus de la mer et parfois au dessus des montagnes. Knuckles y habite mais il est toujours tous seul.
-   La solitude est quelque chose de très difficile à supporter, il faut être doté d’une grande force de caractère pour accepter d’endosser une telle responsabilité, murmure pensivement la renarde.
Amy m’a bien explique que Flake avec passer la plus grande partie de sa vie en ermite sur une montagne. Je réalise que j’ai peut être dit une bêtise.
- Je suis désolée, chuchotais-je.
La renarde me fait un sourire.
-   Ne t’inquiète je suis habituée et maintenant je ne suis plus seule.
-   C’est bizarre s’exclame soudain Tails.
-   Pourquoi demandais-je.
-   Je ne vois pas l’île pourtant elle devrais être ici.
Il n’y a absolument rien dans le ciel. Soudain alors que l’avion tourne j’aperçois un petit point noir à la surface de l’océan.
-   Tails, regarde.
Notre pilote fait de nouveau un virage et s’approche du point qui devient de plus en plus grand. Je finis par reconnaître l’île.
-   C’est pas normal, murmure Tails, il a du arriver quelque chose à l’Emeraude Mère.
Il se pose rapidement sur l’île et ouvre le cockpit. Je saute de l’appareil suivie de la renarde.
-   Essayez de trouver Knuckles, je vais chercher les autres.
L’avion redécolle et s’éloigne à l’horizon.
Nous sommes à l’entrée d’une forêt, l’autel est situé de l’autre côté.
-   Que c’est-il passé demande soudain Flake.
Pourquoi me demander ça, je n’en sais rien.
-   Eggman, s’exclame une voix dans notre dos.
Sursautant, je me retourne précipitamment, quelqu’un est caché dans l’ombre des arbres de la forêt. Flake se retourne à son tour tandis que l’inconnu s’approche. Je peux maintenant distinguer les traits de son visage : un hérisson noir et rouge, Shadow.
-   Où est Knuckles, demande la renarde.
-   Je ne sais pas, il poursuivait l’engin d’Eggman avec Rouge et je les ai perdus de vue.
-   Il faut les retrouver suggérais-je en me rapprochant de Flake.
Shadow me fait peur, j’aimerais retrouver vite Knuckles et ne pas rester avec le hérisson noir. Et d’abord que fait il ici ? Est-il étranger au fait que l’île soit tombée ?
Cheese est de plus en plus inquiet, moi aussi. Nous nous dirigeons vers l’autel et commençons à chercher une trace de l’échidné et de la chauve souris.


Titre: [fanfic] Legend 2 : Renaissance
Posté par: Miko le Juin 12, 2007, 06:07:32 pm
Petite suite en espérant ne pas avoir à faire un triple post. Il n'y aura de toute façon pas de triple post. ^^'

Chapitre 8 : Un piège infaillible

Il y a quelques semaines, ce hérisson de malheur réduisait encore mes plans à néant et je ne m’en suis tiré que de justesse. Des mois de travail et de recherche pour finalement rien. Mon vaisseau de guerre n’est même pas encore totalement réparé. Mais je ne suis pas totalement rentré bredouille : un bout de papier c’est la seule chose que j’ai tirée de cette aventure. Un parchemin, assez ancien c’était coincé dans un coin de mon appareil personnel, lorsque le Dieu Gardien, nous avait précipités à l’intérieur du temple. Un simple un dessin accompagné d’un petit texte indéchiffrable et inutile, mais une intuition m’a poussé à le conserver et même à essayer d’en apprendre plus. J’ai réussi à l’aide d’un pot de vin à trouver une personne capable de me déchiffrer le texte. Après l’avoir inviter dans ma base, le jeune mobien m’apprit avec certaines réticences, l’existence d’un moyen pour augmenter la puissance des Emeraudes du Chaos. Moi qui travaillais depuis des mois sur un projet fabuleux et qui l’avais abandonné faute d’une source d’énergie suffisante. Qu’elle ne fut pas ma surprise de constater que finalement ce bout de papier pouvait devenir très intéressant et que de plus mon invité avait eu connaissance de deux autres parchemins traitant du même sujet.  Malheureusement, je n’appris que trop tard le transfère des précieux documents vers la Terre ainsi que les pierres nécessaire à l’opération. J’ai donc été faire quelques emplettes la nuit dernière or une autre surprise m’attendait et elle fut de taille. Dans le musée il n’y avait plus qu’un seul document, un texte. À ce jour mon invité n’a visiblement pas encore réussi à le traduire, me répétant sans cesse qu’il ne sait pas le faire. Toutes mes menaces restent insuffisantes, ou ce blaireau a une volonté de fer ou effectivement il ne sait pas traduire entièrement le texte. Il me faut un autre traducteur fiable. Crystal, la hérissonne mauve qui avait réussi à traduire les runes sur les statuettes. Bien que cela m’ennuie énormément, car elle a l’air de s’être liée d’amitié avec Sonic et sa bande et je ne voudrais pas que cette petite peste bleue se mêle encore une fois de mes affaires. Mes robots vont bientôt revenir avec mon nouveau traducteur.

Bien installé dans mon fauteuil, les nombreux écrans me montrent différant points stratégiques à surveiller : Westapolis, Station Square et d’autres. Un signal sonore me fait tourner la tête. C’est le robot de garde dans les geôles, les mobiens veulent mes voir.
 Le jeune blaireau est assis au fond de la petite pièce en compagnie d’une souris blanche. J’ai fini par les laisser ensemble, car les gémissements incessants de la souris me cassaient les oreilles. Au moins lorsqu’elle est avec son bien aimé elle sanglote de façon silencieuse.

-   Alors qu’as-tu découvert, demandais-je en entrant dans la prison.
-   Pas beaucoup plus Docteur, promettez moi de libérer Katty si je vous réponds.
Toujours la même chose, levant les yeux au ciel, je réplique :
-   Mais oui, mais oui, Qu’as-tu appris avant que je ne perde patience.
L’hybride se lève et en tremblant me donne une feuille. Une rapide lecture me permet d’apprendre qu’avant de pouvoir augmenter le pouvoir des Emeraudes, il me faut le faire renaître.
-   Es tu sûr du terme renaître, demandais-je.
-   Non, je ne suis sûr de rien, je vous l’ai déjà dis je ne connaît que quelques mots.
-   Continu.

Faire renaître des pierres, c’est totalement impossible, il doit se tromper. C’est pensif que je regagne le centre de commande et une désagréable surprise m’y attend. Apparemment Crystal n’est pas chez elle. Voila qui risque de compromettre mes plans. Au moment où j’ordonne le retour à ma patrouille, un des écrans attire mon regard. La camera qui me renvoie ces images vient du musée de Westapolis. Je l’avais laissé au cas où mon parchemin referait son apparition. Ce n’est pas le musée qui m’intrigue, mais les personnes qui se tiennent dans la salle, le conservateur, Rouge et Shadow. Rétablissement rapidement le son, j’écoute avec attention la conversation.

Le conservateur du musée donne une feuille à la chauve-souris, tandis que le hérisson noir lui demande soudain en quelle langue est écrit le texte. Lorsque l’humain lui répond, les deux hybrides se regardent rapidement et murmurent d’une même voix : Crystal.
La suite de la conversation devient de plus en plus intéressante. Ainsi mon parchemin disparu serait aux mains de mon future traducteur. Voilà qui résout une partie de mes mystères. La surveillance du musée étant devenue inutile, je reprogramme la camera pour qu’elle suive les mobiens.
Lorsqu’ils sortent du musée, Rouge explique à son compagnon qu’elle a espionné les explications de Crystal sur la carte. Elle m’apprend ainsi où se cache la hérissonne. J’ordonne immédiatement le départ d’une patrouille pour la maison de Amy.

Si seulement ce blaireau était capable de me faire un travail soigné. Relisant les différentes parties de texte qu’il m’a données, j’essaye de trouver une logique, mais j’y perds mon latin. Le premier parle de réceptacle, probablement ces pierres qui se trouvaient au musée, il y en aurait sept. Le second texte correspond au parchemin que j’ai découvert dans le temple des neiges, c’est une carte indiquant les emplacements des temples de purification. Je ne sais pas encore a quoi cela va me servir mais c’est sûrement essentiel. Enfin ce troisième morceau. Faire renaître les Emeraudes du Chaos. Cela ne veut rien dire, il faudrait qu’elles soient mortes pour qu’elles puissent renaître. Comment de vulgaires cailloux peuvent mourir ? Ou alors le terme renaissance désigne plutôt une réactivation et je sais comment les désactiver. L’Emeraude Mère annule leur pouvoir, mais je ne sais pas si cela serra suffisant. Un plan commence à germer dans mon esprit génial. Un plan audacieux qui devrait m’éviter trop de travail, un plan certes risqué mais qui a toute les chances de fonctionner. Je me précipite vers la console de contrôle.

-   Patrouille Alpha. Retournez chez la hérissonne. Et attendez les ordres.
Les deux machines vont immédiatement retourner dans l’appartement et attendre patiemment mes instructions. La caméra me montre toujours les deux hybrides se promener dans les rues de Station Square, rentrant dans des bars et en ressortant assez rapidement. Très vite ils arrivent là où j’avais espéré. Je lance mes ordres.
-   Patrouille alpha allumer les lampes, faites du bruit.
Ces robots sont dénués d’intelligence et vont bêtement faire ce que je leur dis sans chercher à comprendre. Sur l’écran, le hérisson noir entre dans l’immeuble, j’attends quelques minutes puis j’ordonne le retour de mes machines et programme le système de sécurité du sous-marin. Je ne voudrais pas leur mettre la puce à l’oreille en leur facilitant la tâche.

Cette attente me semble durer des heures tellement je suis impatient de mettre mon plan en action. Et le rapport de ma patrouille en mission chez Amy ne m’aide pas a patienté. Ils sont déjà partis, je les ai raté de peu. Mais heureusement, suivre l’avion de Tails se révèle aisé et je charge rapidement une petite patrouille d’élite de les suivre. Finalement pourquoi ne pas les laisser faire le travail à ma place, je suis certain que ces hybrides trouveront mes réceptacles manquants. La patrouille n’aura qu’à les récupérer.
Enfin, le sous-marin arrive à bon port. Plusieurs robots de garde se postent tout autour de la salle de contrôle et enclenchent leurs déflecteurs de façon à ce que les machines ne soient pas visibles. Les robots espions arrivent enfin dans la pièce et me tendent un petit coffret. Il ne manquerait plus qu’ils aient trouvé quelque chose d’intéressant pour que je sois au comble du bonheur. Un rapide coup d’œil, m’informe que ce sont des disques d’ordinateurs, je les vérifierais plus tard. Il est temps de commencer ma petite comédie.

-   Il n’y a pas grand chose. Peut être nos invités nous en apprendrons plus.
C’est à ce moment précis que les déflecteurs se désactivent. Les deux hybrides sont cachés ici sans que je sache où exactement, mais mes robots les tiennent en joue, j’en suis certain. Doucement, le hérisson noir sort de derrière une console de contrôle hydraulique suivi de la chauve-souris.
-   A ce que je vois, il va me falloir revoir mon système de sécurité, murmurais-je pour accentuer ma mise en scène.
Il ne faut surtout pas qu’ils se doutent de quelque chose, cela ferait échouer mon plan. Soudain Rouge s’approche d’un pas et me demande.
-   Alors Docteur que préparez vous cette fois ? Une conquête du Monde ?
-   Bien sûr, j’ai trouvé le moyen infaillible de réduire  cet insectivore bleu à néant. Dès que j’aurais rassemblé toutes les Emeraudes du Chaos. J’en ai déjà une et vous m’apportez la rouge, répondis-je en sortant l’Emeraude bleue.

Mon hameçon est lancé, je n’ai plus qu’à attendre qu’ils mordent. J’appuis sur l’interrupteur qui commande le système d’alarme sonore. Les ultrasons que diffuse l’alarme pourraient me rendre sourd sans mes bouchons d’oreilles. La chauve-souris a l’air d’y être très sensible car elle s’effondre, presque de suite, sur le sol. Tandis que  Shadow, plus résistant essaye visiblement de s’échapper. Il ne le faut pas, il faut qu’il récupère mon Emeraude avant pour que mon plan fonctionne.
-   Arrêtez le, ordonnais-je aux robots.
Presque immédiatement une des machines assomme le hérisson et il s’effondre à son tour face contre terre.  
- Emmenez les dans les cellules dix et onze. Commandais-je en coupant l’alarme.
Je m’approche du hérisson noir et prend l’Emeraude rouge qu’il a toujours en main. Les machines saisissent les hybrides et les emmènent dans les prisons. Tandis que les droïdes enferment mes prisonniers dans leur cellule respective, je dépose les Emeraudes au centre d’une pièce pas très éloignée des geôles. J’y place deux robots de garde, en fait ces robots sont défectueux et devaient être démonter. Au moins ils serviront à quelque chose.
Il est temps que je me mette au travail, il faut que je trouve une solution pour désactiver les Emeraudes du Chaos, l’Emeraude Mère ne sera pas suffisante seule, il me faut trouver le moyen de guider son énergie. En m’installant à mon pupitre, je remarque le coffret que m’ont emmené les robots. Saisissant un des petits disques de métal, je l’enfonce dans l’ordinateur. Il ne contient que des fichiers images, ces imbéciles de robots ne m’ont rapporté que des photos.  Parcourant par acquis de conscience quelques fichiers, je m’arrête soudain sur une illustration. Pris d’un doute, je vérifie l’intitulé du dossier : Famille. Doit-on supposer qu’il s’agit de sa famille ? Alors pourquoi Sonic y figure ? J’ouvre toutes les photos que contient le dossier et retrouve le hérisson bleu sur plusieurs. Sur certaines, il est en compagnie de la hérissonne mauve, ils ont l’air assez jeunes, ces images doivent être anciennes. Voila un nouveau mystère qu’il me faudra résoudre. Apparemment cette hérissonne mauve connaît Sonic depuis bien plus longtemps que je ne le croyais.

L’alarme stridente du détecteur de mouvement me sort de mes réflexions. Dans la prison, la chauve-souris vient de reprendre conscience et de se lever. Elle s’approche de la cellule voisine où est étendu son compagnon. Finalement elle se dirige vers la porte et triture la serrure, ce genre de verrou ne devrais pas lui pose trop de difficulté et effectivement au bout de quelques secondes, la porte s’ouvre. Elle répète la même opération avec la porte de la cellule voisine et s’approche du hérisson noir. Celui-ci reprend petit à petit ses esprits, les deux mobiens discutent un petit moment ensemble puis ils sortent de la prison. Je bascule alors sur la camera du couloir et allume un deuxième écran me montrant la salle des Emeraudes. Les hybrides commencent à s’éloigner, sans passer par la salle des Emeraudes. Je suis prêt à envoyer une patrouille pour leur barrer la route, il faut absolument qu’ils me ressemblent les Emeraudes du Chaos. Mais soudain la chauve-souris saisit son compagnon par le bras et désigne la pièce. Je vois le hérisson affirmer de la tête et se précipiter à l’interieur. Comme je le pensais mes pseudo robots de gardes ne font pas long feu, Shadow les réduit en pièces détachées en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. Puis les deux hybrides disparaissent dans un flash de lumière. Je suis persuadé qu’ils vont se précipiter vers Sonic et les autres ainsi j’aurai le champ libre pour pouvoir m’occuper de l’Emeraude Mère.
-   À toutes les unités : départ pour Angel Island !
Mon plan se déroule à merveille. Je suis soudain pris d’une crise de fou rire qui résonne dans toute la base.


Titre: [fanfic] Legend 2 : Renaissance
Posté par: Yohvui le Juin 16, 2007, 05:13:24 pm
Non ! Il n'y aura pas de triple post !  :P

Bon, je viens de finir de tout lire. Ahhh Miko, j'avais oublié que ta fic était originale, comme l'était Legend premier du nom. A savoir un point vue interne d'un personnage, différent à chaque chapitre. Bon, j'ai pas le courage  de laisser un post aussi long et compliqué que Feurnard, je vais juste te dire que j'adore et que j'attends la suite, sincèrement. J'ai aussi pris le temps de lire la version classique au début du topic, personnellement je dirais qu'il y a des plus et des moins pour chaque version, néanmoins, je préfère ta propre version.
Bonne chance pour la suite, Miko.


Titre: [fanfic] Legend 2 : Renaissance
Posté par: Rouge the Super Bat le Juin 16, 2007, 06:50:56 pm
Suite toujours aussi intéressante et prometteuse ! Le mystère est toujours aussi présent qu'au début de cette nouvelle aventure ! Que de suspens, que d'évènements. Je n'attends qu'une chose : la suite ^^.
Mais j'ai un mal de compréhension entre la fin du chapitre 7 et l'histoire du chapitre 8 :

Fin du 7ème chapitre :
Citation
Shadow me fait peur, j’aimerais retrouver vite Knuckles et ne pas rester avec le hérisson noir. Et d’abord que fait il ici ? Est-il étranger au fait que l’île soit tombée ?
Cheese est de plus en plus inquiet, moi aussi. Nous nous dirigeons vers l’autel et commençons à chercher une trace de l’échidné et de la chauve souris


Et on commence le 8ème avec le piège qu'Eggman a utilisé pour obtenir l'émeraude rouge. Confusion voulue ? J'attends la réponse...
Je n'ai plus qu'à te souhaiter bonne chance pour la suite !!!


Titre: [fanfic] Legend 2 : Renaissance
Posté par: Miko le Juin 26, 2007, 03:38:26 pm
Citation de: "Miko"
Citation de: "Rouge the Super Bat"
Et on commence le 8ème avec le piège qu'Eggman a utilisé pour obtenir l'émeraude rouge. Confusion voulue ? J'attends la réponse...


Comme je l'ai dis plus haut, les repères temporels sont difficiles à cerner.
Ce n'est pas une confusion, c'est simplement que les deux évènements se situent à des moments différants. Chapitre 7 le matin, chapitre 8 la nuit donc avant.^^ Tu comprendra mieux avec le prochain chapitre.

Yohvui, merci pour le commentaire, je préfère aussi la première version mais si j'ai le temps je continurai à la rédiger sous ses deux formes.


Petite suite. Bonne lecture.

Chapitre 9 : Une île sur l’eau


Des rideaux de flammes dévastent la forêt. Des volcans depuis longtemps éteints qui se réveillent subitement. L’autel est secoué par une véritable tempête de neige, tandis que de hautes vagues viennent s’écraser contre les bords de l’île. Elles doivent être immenses pour atteindre l’île alors que celle-ci est encore dans le ciel. Les éléments sont déchaînés, je tiens à peine debout à cause de la violence du vent et de la terre qui tremble. J’essaye de me redresser, je dois atteindre l’Emeraude Mère. Montant avec difficulté les marches de l’autel, j’arrive à voir un échidné orange, vêtu de façon étrange, planté devant la pierre, les bras levés vers elle. Que fait-il ici ? Qui est ce ? Il fait si sombre, ses traits sont indistincts. Soudain comme si il avait deviné ma présence l’étranger se retourne. Tikal. Elle me crie quelque chose, mais avec le vacarme du vent, je n’entends rien. Il se passe des choses anormales, je dois me rapprocher, je dois savoir. Le vent et la neige fondue me freinent et j’éprouve de grandes difficultés à gravir les dernières marches pour rejoindre Tikal. Lorsque je vais enfin l’atteindre, un éclair aveuglant frappe l’Emeraude géante et me projette au loin. Dans l’obscurité, une voix faible me parvient, répétant sans cesse les mêmes mots. « Bientôt, tu dois être prêt. »

Je me réveille en sursaut, en sueur. Tout est calme autour de moi. Le soleil est déjà levé et ses rayons font briller l’Emeraude Mère d’un vert éclatant. Un rêve ? Mes idées sont confuses, c’était juste un rêve, mais il avait l’air si réel.
-   Que signifie ce rêve, demandais-je à voix haute en posant la main sur la pierre.
Comme si l’Emeraude pouvait me répondre. Chassant ces sombres pensées, je m’étire et mon ventre commence à crier famine. La forêt m’offrira de quoi manger, après quelques minutes de marche un grand arbre se dresse devant moi. Je commence à ramasser les fruits tous en repensant à ce rêve. Je n’arrive pas à me sortir cette mystérieuse phrase de la tête, que voulait donc me dire Tikal. Tout ce rêve est étrange, je n’en comprends pas la signification et cela m’inquiète.
-   Hello Knuckles.
La voix me fait sursauter. Mon repas m’échappe des mains, tandis que je me retourne vers la personne qui vient de m’interpeller. Mon regard se pose sur une chauve-souris, assise les jambes croisées sur la branche d’un arbre. Comment a-t-elle fait pour arriver jusqu’ici, sans que je la repère ? Décidément ce rêve me perturbe, même éveillé. Elle saute de son perchoir et s’approche de moi, d’un pas tranquille.
-   Que fais-tu ici, demandais-je suspicieux.
-   Je suis venue te prévenir que Eggman cherche à s’emparer des Emeraudes du Chaos.
Ce n’est pas vraiment une nouvelle, ce scientifique fou passe les trois quarts de son temps à chercher les Emeraudes du Chaos. Pourquoi venir me prévenir moi ? Elle cherche à m’embrouiller pour s’emparer de l’Emeraude Mère.
-   C’est pas plutôt toi qui les veux ? suggérais-je septique.
-   Moi, pas du tout, dit-elle d’un air faussement innocent.
Puis haussant les épaules, elle enchaîne.
-   Bon peut-être, mais pas lui.
Me retournant brusquement pour voir de qui elle parle, je suis surpris de constater qu’il s’agit du hérisson noir. Il tient deux Emeraudes du Chaos dans les mains, la rouge et la bleue.
-   Si on est venu te voir, c’est qu’on n’a pas trouvé l’autre. S’exclame-t-il.
L’autre doit désigner Sonic. Que me veulent-ils ? Observant attentivement les deux intrus pour cerner leurs intentions, j’ai soudain une très mauvaise impression. Quelque chose me dicte de revenir impérativement près de l’autel. Plantant là les deux hybrides, je me précipite vers la sortie de la forêt.
-   Mais où tu vas, s’écrit la chauve-souris au moment où je pars.

Je n’ai pas le temps de lui répondre, mais elle me suit ainsi que le hérisson.
A l’orée de la forêt, une mauvaise surprise m’attend. Une horde de robots rouges me barre le chemin. En haut de l’autel, une machine ressemblant vaguement à un crabe monté sur quatre pattes tente de saisir l’Emeraude Mère avec ses pinces. Je me précipite sur les robots qui m’empêchent de rejoindre l’autel, en poussant un cri de rage. Je n’ai pas encore atteint la première machine qu’une explosion se fait entendre tout près de moi. Shadow se relève, la carcasse fumante d’un robot à ses côtés, il s’avance vers les autres qui ne vont pas tarder à subir le même sort. Mon poing part directement s’écraser sur la machine qui me fait face et passe au travers. Rouge qui m’a rejoint donne un violent coup de pied dans le buste d’un second robot tandis que mon coude défonce le blindage de celui qui m’a saisi par derrière. Il faut croire que d’avoir un énorme trou à la place du ventre ne le dérange pas car il me maintient toujours fermement, je ne peux pas me dégager, mes bras sont bloqués. J’arrive qu’en même en m’accroupissant à le saisir par un bras et le faire basculer par-dessus mon épaule. Un dernier robot me barrant le chemin se précipite vers moi les bras en avant alors que je suis à peine relevé. Saisissant ses bras, plaçant mon pied sur son ventre, je me laisse tomber en arrière. La machine à cause de l’inertie bascule et décrit un large cercle au-dessus de moi avant de percuter un de ses petits copains et d’exploser. Je profite de mon élan pour me relever et gravir quatre à quatre les marches en compagnie de Rouge. Le crabe ne s’est toujours pas enfui. Visiblement l’Emeraude est trop encombrante pour lui : car il a du mal à la saisir dans ses pinces. Ce qui lui donne une apparence totalement ridicule à essayer de la faire tenir en équilibre. Au bout de quelques secondes à batailler avec le joyau, le robot finit par sortir un bras articulé de sa carapace pour maintenir la pierre et commence à s’éloigner en passant de l’autre côté de l’autel.
-   Tu ne m’échapperas pas, hurlais-je en me précipitant sur la machine.
Au moment où je vais l’atteindre, un éclair d’électricité statique surgit juste à côté de moi. C’est un robot dissimulé derrière un écran d’invisibilité. Réalisant trop tard, je n’ai pas le temps de l’éviter, la machine me percute de plein fouet. Je suis projeté contre un des piliers de l’autel qui s’effondre sous mon poids. Un élancement dans les côtes m’arrache un grognement lorsque je me relève le souffle court. Je ne me préoccupe pas de la douleur, l’Emeraude Mère est plus importante. Rouge s’est occupée du robot qui m’a touché et commence à courir après le crabe, je la rejoins rapidement.
Je connais cette île par cœur, ses forêts, ses plaines et je sais où va le robot. Il se dirige vers le lac où est engloutie l’ancienne citée. Il n’ira pas plus loin, ce chemin finit sur une falaise à pique. Il sera forcé de s’arrêter, à moins de voler, mais je n’ai pas vu d’ailes ou de réacteur sur sa carapace. Nous arrivons à la falaise et effectivement le crabe s’est arrêté, mais il n’est pas seul. Eggman, à bord de sa machine volante a récupéré la pierre, fixée par un grappin sous le véhicule. Il ne l’aura pas. Je préfère encore la briser et partir à la recherche des morceaux, même si je dois supporter la concurrence de Rouge.
-   Tu ne me la voleras pas, criais-je au scientifique.
Celui-ci éclate de rire et commence à s’éloigner vers le lac, le robot crabe se mettant entre nous et son maître. Rouge le charge tandis que je prends mon élan pour atteindre le vaisseau d’Eggman. Mais lorsque nous sommes tous les deux à la hauteur du robot, au lieu de nous attaquer, celui-ci explose. Me protégeant de la déflagration de mes bras, je recule et soudain, le sol se dérobe sous mes pieds. La roche très friable de la falaise n’a pas résisté au choc et nous sommes précipités dans le vide avec les restes du robot. Heureusement la chute est de courte durée, j’atterris dans un arbuste qui pousse sur la roche. Bien que certaines branches se brisent, ma chute est arrêtée : à côté de moi Rouge est, elle aussi, empêtrée dans les branches. Je regarde autour de moi et repère une petite plate-forme juste sous l’arbre, elle a l’air suffisamment solide alors en prenant garde aux ronces qui couvrent l’arbuste, je descends et regagne la plate-forme. La chauve-souris me rejoint rapidement elle s’assoie sur le sol, les jambes dans le vide. Sous nos pieds, un dénivelé de plusieurs mètres, et au bout le lac et des centaines de pierres acérées, impossible de plonger. La roche est trop friable pour tenter d’escalader la paroi, et le sommet est à au moins une quinzaine de mètres. Il faut pourtant que je sorte d’ici rapidement, je dois rattraper ce voleur d’Eggman.
-   Tu peux nous monter en volant, demandais-je à la chauve-souris.
-   Nan je ne crois pas, murmure-t-elle.
Je la regarde, étonné, le sommet n’est qu’à quelques mètres. C’est alors que je constate que son aile droite saigne et pend d’une façon inhabituelle.
-   Tu es blessée ?
-   Quel sens de l’observation ! Un fragment de robot m’a touchée lors de l’explosion, explique-t-elle en essayant de panser la plaie avec un bout de tissus qu’elle a déchiré de sa combinaison.
Je m’assieds à côté d’elle et l’aide à fixer le bandage.
-   Je vais tenter l’escalade, proposais-je.
-   Tu es fou, c’est du suicide, la roche est trop friable. Il vaut mieux attendre les secours.
-   Il faudrait déjà qu’on nous retrouve, murmurais-je en regardant l’arbuste.
Il est juste au-dessus de la plate-forme nous cachant à la vue d’éventuel secours. Rester à ne rien faire m’énerve, je me lève et commence à tirer sur l’arbre. La douleur dans mes côtes se fait de plus en plus forte et j’ai plus de mal que prévu pour arracher le végétal.
-   Qu’est ce que tu fais, me demande la chauve-souris.
J’arrive enfin à déraciner l’arbuste et je le jette dans le vide.
-   Comme ça, je suis plus confiant dans l’arrivée des secours, répondis-je en me rasseyant.
À chaque inspiration, j’ai l’impression que ma poitrine me brûle. Soudain, la plate-forme se met à trembler tout comme l’ensemble de l’île.
- Un tremblement de terre, demande Rouge.
- Non, l’île vient d’amerrir, expliquais-je.
Cela veut dire que Eggman a quitté Angel Island avec l’Emeraude. Et je suis toujours bloqué ici sans pouvoir rien faire. Cela fait un bon moment que nous sommes sur la plate-forme et la matinée est bien avancée. L’inquiétude commence à me gagner. Pourquoi Shadow met autant de temps à nous retrouver. Soudain un poids s’affale sur mon épaule, Rouge s’est endormie, sa tête reposant sur mon épaule. Un sentiment de gêne m’envahit. Que dois-je faire ? La réveiller ou la laisser dormir ? Elle a l’air si épuisée.
-   Hé ho, s’exclame une voix provenant du sommet.
Cela a pour effet de réveiller Rouge en sursaut. Je me remets précipitamment sur pied et regarde en haut. Malgré le contre jour, j’aperçois la silhouette d’un hérisson et celle plus petite d’un renard. Mais celui-ci n’a qu’une queue alors il doit s’agit de Flake.
-   Les secours, c’est pas trop tôt, soupirais-je.
-   Vraiment, murmure la chauve-souris en me tendant une main.
Alors que je l’aide à se relever, une force invisible me soulève lentement vers le sommet de la falaise où j’atterris en compagnie de Rouge.
Aussitôt que nous avons repris pied sur la terre ferme, la renarde blanche s’occupe de l’aile de la chauve-souris et je m’aperçois que Cream et Cheese sont aussi là.
-   Knuckles pourquoi l’île est tombée, me demande la petite lapine.
-   Parce qu’Eggman s’est enfui, répond à ma place le hérisson noir.
J’ai la désagréable impression que c’est plus un reproche qu’une explication.
-   Il va falloir nous expliquer, les autres ne vont pas tarder, murmure la renarde en posant une main sur mon bras.
Elle me fixe en penchant légèrement la tête et ajoute :
-   Mais d’abord, il faut te soigner.
Je ne sais pas comment elle a deviné que j’étais blessé, mais l’ancienne gardienne pose sa main sur ma poitrine, une lueur blanche et froide l’enveloppe. Je pensais sentir un souffle glacé, mais c’est une douce chaleur qui envahit ma poitrine, chassant la douleur jusqu'à ce qu’elle disparaisse totalement.
-   C’est incroyable, murmurais-je.
La renarde me fait un sourire et commence à revenir vers l’autel. Je la suis avec les autres, lorsque nous arrivons devant les marches un petit avion bleu est en train de se poser. Il est à peine arrêté que Sonic saute de l’aile et se précipite à notre rencontre.
-   Qu’est ce qui se passe ici, tu t’es encore fait voler ton caillou, ricane-t-il.
Je m’en veux déjà suffisamment de ne pas avoir réussi à arrêter Eggman et sa remarque me mets hors de moi. Sans réfléchir, je lance mon poing droit vers le visage du hérisson bleu. Bien entendu, Sonic l’évite et déséquilibré, je tombe à quatre pattes. De rage, je frappe le sol de toutes mes forces, créant une onde de choc, qui finit d’achever le pilier sur lequel j’étais tombé. Je m’assieds sur la première marche de l’autel, me prenant la tête entre les mains.  M’énerver ne changera rien au problème.
-   Pourquoi Eggman a volé l’Emeraude Mère, je croyais qu’il en avait après les Emeraudes du Chaos, demandais-je.
En fait, je ne pose pas vraiment la question, je réfléchis à haute voix.
-   Il veut éliminer Sonic, explique Rouge en s’essayant à son tour. Du moins c’est ce qu’il nous a avoué dans sa base. Il nous a dit avoir un plan pour conquérir la planète.
-   C’est pas nouveau, s’exclame le hérisson bleu en haussant les épaules. Il a dit comment il voulait faire ?
-   Avec l’aide des Emeraudes du Chaos. Réplique Shadow en sortant les deux pierres.
Sonic sort à son tour l’Emeraude bleu clair.
-   J’ai la blanche dans le Tornado. Il n’en reste que trois à trouver. J’ai un détecteur dans l’avion et un autre à mon atelier, enchaîne Tails.
Pendant que tout le monde se met d’accord pour savoir qui fera quoi, Crystal s’approche de moi.
-   Dis, tu n’aurais pas déjà vu ces pierres quelque part, me demande elle en sortant de son sac deux joyaux, un grenat et une citrine.
Presque aussitôt Rouge se joint à nous, sûrement plus intéressée par les pierres que par la conversation. Je prends la roche rouge dans la main et la fait tourner lentement sur elle-même. Elle me rappelle vaguement quelque chose. Où les ai-je déjà vues ?
-   Il y a une rune gravée sur leurs surfaces, explique la hérissonne mauve.
-   Et que veulent dire ces runes, demande à son tour la chauve-souris.
-   Pourquoi tu veux le savoir, réplique Crystal méfiante.
-   Parce qu’il en existe d’autres, répond la voleuse sans se laisser impressionner par l’attitude agressive de la hérissonne.
La chauve-souris nous montre une photo où deux autres pierres sont représentées. Autour de nous la conversation s’est arrêtée et tout le monde s’est rassemblé pour regarder l’illustration de Rouge.
-   Je crois qu’on va avoir besoin de s’expliquer, murmure Amy.
Crystal commence alors son récit : elle nous raconte sa découverte, leur voyage dans la montagne, l’intervention de Eggman et leur trouvaille. Elle nous explique également que le scientifique a réussi à voler deux des pierres qui étaient dans la grotte. À son tour, Rouge prend la parole et nous raconte leur escapade dans la base du savant, le vol dans le musée et comment ils sont sortis de la base et ont fini par arriver sur l’île.
-   Le feu pour le grenat, le vent pour l’aigue-marine, la terre pour la citrine et pour l’améthyste… Je ne sais pas, on voit pas très bien. J’ai l’impression que ces pierres représentent des éléments, murmure Crystal le nez penché sur la photo.
-   Mais oui c’est ça ! m’exclamais-je en me souvenant d’un coup où j’ai déjà vu ces pierres.
Devant l’étonnement de mes amis, je leur explique :
-   Ce sont les pierres élémentaires, elles permettent d’accéder aux différents temples de purification, il y en a sept et sont sensées représenter un élément et la couleur des Emeraudes du Chaos.
-   Donc si j’ai bien compris, chacune de ces pierres élémentaires représente une Emeraude du Chaos par sa couleur. Cela veut dire que Eggman en a quatre, nous deux, il en manque une. Récapitule le hérisson bleu.
J’entreprends de leur raconter mon rêve, j’ai l’impression que tout ceci est lié. Et qu’un grand danger nous menace.


Titre: [fanfic] Legend 2 : Renaissance
Posté par: Rouge the Super Bat le Juin 26, 2007, 05:35:25 pm
Superbe ! Magnifique ! Tu te débrouilles remarquablement bien ! Je suis bluffée ! Le mystère ne cesse de s'emplifier et la narration ne nous facilite pas la tâche ^^. Sinon, je commence à comprendre avec le chapitre 9 à propos de mon incompréhension. En somme, c'est un trèèès bon chapitre que tu viens de nous offrir.
Bonne chance pour la suite !


Titre: [fanfic] Legend 2 : Renaissance
Posté par: Sephyra le Juin 28, 2007, 06:09:00 am
Ah, ça fait du bien d'être de retour! Et pour le plaisir des yeux, un peu de prose signée Miko... J'ai repéré des erreurs mais bon, je suis pas allée toutes les chercher à la loupe. Sinon niveau scénario ça avance, et c'est très intéressant ces histoires de temples. Vive la souris blanche. XD

Bon, alors bonne continuation bien sûr, j'attends la suite avec impatience!


Titre: [fanfic] Legend 2 : Renaissance
Posté par: Feurnard le Juin 28, 2007, 01:44:50 pm
Ca y est, je me rappelle sur quoi je voulais râler.

Citation
Surpris mon repas m’échappe des mains... [...] Réalisant trop tard que c’est un robot dissimulé derrière un écran d’invisibilité, la machine... [...] Le souffle court, un élancement dans les côtes...
Le sujet du verbe (ici des participes) est toujours faux, mais je crois que la citation est claire.

Sinon quelques tournures maladroites, notamment :
Citation
Je les ai déjà vues mais où.


Et puis le combat... description plus que brossée, "vaguement" pour reprendre ton propre terme. Trop vite, trop vague, c'est juste un gros mur rouge qui fait boum quand les héros rentrent dedans. Je préfère les combats de Mysti, au moins Shadow ne faisait pas juste du bruit.
Un mauvais tour de la première personne, dirons-nous, mais c'est quand même grandement dommageable : on n'est même plus étonné qu'Eggman puisse s'enfuir, et voir Knuckles bloqué m'amuse, j'aurais plutôt vu (une fois encore, ce n'est que mon avis) une réplique du type "tu n'abandonnerais pas une chauve-souris blessée ?"

Enfin l'impression que tout s'enchaîne comme des rouages d'horloge, ça grince un peu. Ils sont ici, soudain ils sont là, en quelque sorte "juste au bon moment". Sans doute des personnages introduits trop rapidement, qui donnent l'impression de tomber du ciel, comme les robots au fond.
D'ailleurs on remarque qu'au moment d'introduire Flake comme Tikal, il y a un vague important : déjà le genre, puisque tu dis "un renard", "un échidné (qui plus est orange)". Rien qu'à la silhouette, il devrait pouvoir les reconnaître, mais même sans aller jusque là, au moins ne pas laisser autant de vague : "celle plus petite de", petit est un diminutif qui fait tout de suite penser à Tails, et tout le contexte invite à y croire. Dire "une renarde" aurait été autrement plus efficace.

C'est du bon travail, dans l'ensemble, et avec nos connaissances les lacunes sont facilement comblées. Il n'empêche, l'histoire mériterait plus de détails.
Une dernière chose :
Citation
- Que signifie ce rêve, demandais-je à vois haute en posant la main sur la pierre.
Je n'ai pas réussi tout de suite à m'imaginer Knuckles lançant ça d'un ton mystérieux. Pour moi, au départ, il la posait carrément comme à une personne, comme s'il s'attendait à une réponse. La précision "rêveur / contemplatif / en réflexion / soucieux", que sais-je, n'est pas à dédaigner. A placer si possible avant la phrase.


Titre: [fanfic] Legend 2 : Renaissance
Posté par: Miko le Juillet 10, 2007, 08:51:14 pm
Citation de: "Miko"
Rouge The Super Bat : merci pour ce commentaire chaleureux, je te l’avais bien dis que les choses s’éclairciraient avec les chapitres suivants.

Sephyra : ho t’es de retour. ^^
Les  fautes, j’avoue, j’ai plein de boulot au lycée en ce moment. Et surtout  je suis une grosse flemmarde, donc j’ai pas vraiment relus avec attention.

Feurnard : J’adore tes conseils, ils me sont toujours très utiles.
 
Citation
Ca y est, je me rappelle sur quoi je voulais râler.
Le sujet du verbe (ici des participes) est toujours faux.

Si j’ai bien compris la remarque, je sais où est la faute. Ce sont des passages modifiés à cause des je, je n’ai pas fait attention. Je corrige ça, merci.  

Citation
Sinon quelques tournures maladroites, notamment :
Citation
Je les ai déjà vues mais où.

Là effectivement j’aurais du mettre un point d’interrogation et une virgule, voir changer le sens de la phrase.

Citation
Et puis le combat... description plus que brossée, "vaguement" pour reprendre ton propre terme. Trop vite, trop vague, c'est juste un gros mur rouge qui fait boum quand les héros rentrent dedans. Je préfère les combats de Mysti, au moins Shadow ne faisait pas juste du bruit.


Un combat ? Quel combat ? ^^

En fait il n’y a aucun combat, du moins Knuckles ne se bat pas, il se fraie un passage. Par contre en aucun cas je ne devais décrire le combat de Shadow, cela aurait été une énorme erreur de  narration. Comme tu le dis si bien « Un mauvais tour de la première personne » Knuckles est le narrateur et je ne le vois pas prendre le temps de décrire un combat alors qu’on lui vole son Emeraude sous le nez.
 À la rigueur j’aurai pu développer cette phrase et en faire un petit paragraphe :
Citation
La chauve-souris m’a rejoint et ensemble nous nous frayons un passage jusqu’à l’autel.

Ce qui aurait donné un passage court puisque ce mini-combat se doit d’être bref, l’objectif de Knuckles restant son caillou. ^ ^
Du genre ça :
Mon poing part directement s’écraser sur la machine qui me fait face et passe au travers. Rouge qui m’a rejoint donne un violent coup de pied dans le buste d’un second robot tandis que mon coude défonce le blindage de celui qui m’a saisi par derrière. Il faut croire que d’avoir un énorme trou à la place du ventre ne le dérange pas car il me maintient toujours fermement. Je ne peux pas me dégager, mes bras sont bloqués. J’arrive qu’en même en m’accroupissant à le saisir par un bras et le faire basculer par-dessus mon épaule. Un dernier robot me barrant le chemin se précipite vers moi les bras en avant, alors que je suis à peine relevé. Saisissant ses bras, plaçant mon pied sur son ventre, je me laisse tomber en arrière. La machine à cause de l’inertie bascule et décrit un large cercle au-dessus de moi avant de percuter un de ses petits copains et d’exploser. Je profite de mon élan pour me relever et gravir quatre à quatre les marches.
Rassure toi Feurnard si je veux décrire un combat, je le ferais bien. Enfin j’espère suffisamment explicite et détaillé. Je vais rajouter ce petit passage rien que pour te remercier des efforts que tu fais pour me relire et me corriger.

 
Citation
On n'est même plus étonné qu'Eggman puisse s'enfuir, et voir Knuckles bloqué m'amuse.

Encore heureux parce que c’est justement là que je voulais amener le lecteur. Donc soit je me débrouille bien puisque tu as réussi à ressentir exactement ce que je voulais. Soit j’ai encore des efforts à faire, puisque tu en doutes, c’est que ce n’est pas suffisamment clair.

Citation
j'aurais plutôt vu (une fois encore, ce n'est que mon avis) une réplique du type "tu n'abandonnerais pas une chauve-souris blessée ?"

C’est bizarre c’est un peu comme ça qu’au départ, je l’avais écrit mais j’ai changé à cause du timing. En fait la réplique était si je me souviens bien « A toi de choisir l’Emeraude ou elle ? » Je trouvais cela illogique que Eggman perde du temps à discuter, idem pour Knuckles et surtout c’est l’explosion qui blesse Rouge, les fait chuter et couvre la fuite du Docteur. Mais j’ai repris ce truc un peu plus loin. ^^

Citation
Enfin l'impression que tout s'enchaîne comme des rouages d'horloge, ça grince un peu. Ils sont ici, soudain ils sont là, en quelque sorte "juste au bon moment". Sans doute des personnages introduits trop rapidement, qui donnent l'impression de tomber du ciel, comme les robots au fond.

Les robots étaient déjà annoncés dans le chapitre précédent, mais tu as peut-être raison sur la fluidité des parties entre elles, je vais faire des efforts sur ce point.

Citation
D'ailleurs on remarque qu'au moment d'introduire Flake comme Tikal, il y a un vague important : déjà le genre, puisque tu dis "un renard", "un échidné (qui plus est orange)". Rien qu'à la silhouette, il devrait pouvoir les reconnaître, mais même sans aller jusque là, au moins ne pas laisser autant de vague : "celle plus petite de", petit est un diminutif qui fait tout de suite penser à Tails, et tout le contexte invite à y croire. Dire "une renarde" aurait été autrement plus efficace.


Je voulais laisser ce vague, ce doute que le narrateur ressent mais pas forcement le lecteur.
L’état d’esprit du narrateur n’est pas le même dans les deux cas.

Pour Tikal : il aperçoit un échidné orange. Le lecteur ne connaît que Tikal comme échidné orange et va donc l’identifier immédiatement. Par contre rien n’indique que ce soit le cas de Knuckles (du moins dans mon histoire) de plus son observation et ses sens sont perturbés par la météo. N’oublions pas non plus que c’est un rêve est qu’on a jamais les idées claires dans ce cas.

Pour l’apparition de Flake, c’est la même chose le lecteur sait qu’elle est sur l’île chapitre 7, lorsque je parle de petit renard il va immédiatement identifier Flake puisque c’est la seule renarde sur l’île. C’est pas le cas du narrateur qui ignore sa présence et gêné par le contre jour n’aperçoit qu’une silhouette, il l’identifie au nombre de queue comme il aurait pu l’identifier à la longueur des cheveux, le bâton et autres caractéristiques qui sont propre à Flake. De plus je ne suis pas vraiment d’accord avec toi, petit aurait pu designer n’importe quel personnage plus petit que Shadow : Tails, Cream, Flake, Charmy, Amy.

Citation
C'est du bon travail, dans l'ensemble, et avec nos connaissances les lacunes sont facilement comblées. Il n'empêche, l'histoire mériterait plus de détails.

Je vais essayer d’en mettre plus je te remercie, vraiment tes commentaires m’aident énormément à progresser.

Citation
Une dernière chose :
Citation
- Que signifie ce rêve, demandais-je à vois haute en posant la main sur la pierre.

Je n'ai pas réussi tout de suite à m'imaginer Knuckles lançant ça d'un ton mystérieux. Pour moi, au départ, il la posait carrément comme à une personne, comme s'il s'attendait à une réponse. La précision "rêveur / contemplatif / en réflexion / soucieux", que sais-je, n'est pas à dédaigner. A placer si possible avant la phrase.


Haha, même principe que précédemment pourquoi veux-tu que ce soit dit de manière pensive. « Comme si l’Emeraude pouvait me répondre. » Knuckles s’adresse véritablement à l’Emeraude comme si c’était une personne et donc pas forcément de manière pensive. Sinon je l’aurai écrit comme ça.

-   Que signifie ce rêve, demandais-je pensivement en posant la main sur la pierre.

Par contre je viens de voir une horrible erreur d’orthographe.^^.



Voici une courte suite, sur la quelle je n'ai pas réussi à mettre de titre potable, si vous avez une idée. ^^
Bonne lecture.

Chapitre 10 :

Après toutes ces explications, nous décidons que la meilleure chose à faire pour le moment est de retrouver les Emeraudes du Chaos.  
Tails sort le détecteur et l’allume, au bout de quelques minutes, deux petits points faiblement lumineux font leur apparition.
-   Il y en a une dans la forêt, et une sur la plage, s’exclame-t-il en regardant l’écran.
-   Et où est la troisième, demande Crystal.
-   Je ne sais pas. Soit elle est hors de portée, soit dans un endroit où le rayonnement ne passe pas.
-   Comme une base d’Eggman, suggérais-je.
-   Oui c’est possible. Répond-t-il pensivement.
- On lui a pris celle qu’il avait. Elle doit être ailleurs, un détecteur n’est pas aussi efficace que l’instinct des professionnels. Je m’occupe de celle de la jungle puis de celle qui a disparu, intervient Rouge.
Elle regarde discrètement Knuckles, mais bien que ses poings se serrent, il ne répond pas à la provocation de la chauve-souris.
-   Je viens avec toi, murmure le hérisson noir.
Shadow n’a pas changé, il a toujours l’air aussi froid et distant. Pourtant le fait qu’il nous accompagne montre qu’il s’intéresse un peu à cette histoire. Il a certainement une idée derrière la tête, ce hérisson m’a toujours fait peur.

Bien souvent, je me retrouve en arrière, mais pas cette fois.
-   Je vais chercher celle de la plage, proposais-je.
-   Je peux venir avec toi Amy, me demande Cream.
En acceptant d’un signe de tête, mon regard tombe sur Sonic. Va-t-il me proposer de m’accompagner ? Une promenade en bord de mer serait si romantique.
- Je n’ai qu’un détecteur sur moi, le deuxième est à mon atelier, s’exclame soudain Tails.
-   Pas besoin de détecteur pour un vrai chasseur de trésor, répond Knuckles en foudroyant Rouge du regard.
-   C’est pour ça que je m’en occupe chéri, répond-t-elle.
Elle pose deux doigts sur la bouche, puis les dirigeant vers l’échidné souffle dessus comme pour lui envoyer un baisé. Je ne sais pas si Knuckles cherchait à la vexer, mais il a surtout réussi à se mettre encore plus en colère. Il devient plus rouge qu’a l’ordinaire.
-   Ok ça marche, avec Knuckles et Crystal, on cherche également de notre côté. Propose Sonic.
-   Ça me va, répond l’échidné en frappant ses poings l’un contre l’autre.
-   Je vais retourner à mon atelier prendre le second détecteur avec Flake et je ferais le tour du continent pour voir si la dernière Emeraude est plus loin, dit Tails.
Il me tend celui qu’il a dans les mains, et m’explique rapidement le fonctionnement.
Sonic ne m’accompagnera pas encore une fois. La déception doit se lire sur mon visage, car Crystal me fait un sourire et me donne une tape amicale sur l’épaule.

Tails démarre son avion et très rapidement s’éloigne avec la renarde. Je réalise soudain que nous n’avons aucun moyen de transport pour rejoindre la côte.
-   Comment fait-on pour quitter l’île ? On n’a pas de bateau, demandais-je.
-   Avec ça, affirme le hérisson noir en sortant l’Emeraude du Chaos rouge.
Nous nous rapprochons de lui, et quelques secondes plus tard nous sommes sur la plage. C’est une sensation étrange de se déplacer de cette façon et je ne réalise pas immédiatement que nous sommes arrivés.
-   C’est parti, s’exclame Sonic en attrapant les mains de Knuckles et Crystal. Il s’élance vers l’intérieur des terres.
-   On se retrouve chez Tails, criais-je avant qu’ils ne disparaissent derrière une dune.
Le hérisson noir et la chauve-souris s’éclipsent à leur tour dans un éclair de lumière, me laissant seule avec Cream et Cheese.

Mes yeux restent un moment fixé sur l’endroit où Sonic a disparu. Je suis jalouse de Crystal, bien sûr il n’y aura jamais rien entre eux, mais j’aurais aimé être à sa place. Qu’il m’entraîne en me tenant par la main.
-   Elle est où l’Emeraude ? me demande soudain Cream me ramenant à la réalité.
Fixant mon attention sur l’appareil, je le mets en marche comme me l’a montré Tails. Rapidement un petit point lumineux fait son apparition à l’écran. En tournant sur moi-même, je pointe le spot dans la bonne direction et me mets en route. Je marche pendant un bon moment, me rapprochant de plus en plus de la ville. La plage où nous sommes est juste à côté du port de Station Square. Soudain le spot lumineux envahit tout l’écran. Avec attention, je fouille du regard les environs. Nous sommes  entre deux dunes, pile à l’endroit où le fleuve se jette dans la mer. Le soleil est haut et se reflète dans l’eau, il fait si chaud. Le large fleuve rejoint la mer et les tourbillons que génèrent les courants contraires agitent considérablement la zone. Les vagues viennent s’écraser violemment contre la bordure de sable.  
-   Elle est quelque part ici, lançais-je en soupirant.
Si jamais elle est dans le bras de mer jamais on ne la retrouvera. J’enlève mes chaussures et entre dans l’eau. Elle est fraîche et c’est agréable, l’écume vient me lécher les jambes. Je donne de petits coups de pieds dans l’eau pour remuer le limon, plus pour me calmer que pour chercher la pierre.  Cream s’est mise à creuser dans le sable, aidée de son chao.
-   Tu ne cherches pas Amy, me demande-t-elle soudain.
-   Si si.
Je regagne la berge, remets mes chaussures et regarde autour de moi. Nous allons mettre beaucoup de temps à la trouver. C’est comme chercher une aiguille dans une botte de foin. Gravissant une petite dune pour voir l’ensemble de la zone, je suis arrêtée par une scène qui me glace le sang. Je me plaque au sol tandis que Cream et Cheese me rejoignent. Posant un doigt sur ma bouche pour leur intimer le silence, je désigne le terrain découvert. Plusieurs robots rouges, un peu plus grand que moi, retournent le sable visiblement à la recherche de quelque chose.  L’horrible logo noir peint sur leurs torses ne laisse aucun doute sur leur provenance.
-   C’est le Docteur Eggman, chuchote mon amie.
-   Oui, on dirait qu’il cherche l’Emeraude.
Il faut nous dépêcher de la trouver avant lui. Rapidement nous redescendons et fouillons le sable. Soudain Cheese tire ma robe en répétant.
-   Chao, chao.
-   Il veut te montrer quelque chose, murmure Cream.
La petite créature ailée me guide vers la dune. De nouveau nous nous allongeons sur le sable et le chao pointe la direction du fleuve.
-   Chao, chao, chao, répète-t-il.
-   Je ne vois rien, murmurais-je.
En regardant plus attentivement, je finis par repérer ce que Cheese veut tellement me montrer. A peine visible car en partie enfoncée dans le sable, l’Emeraude jaune est là. À cause de sa couleur, elle est presque invisible, se confondant avec le sable. Les robots ne l’ont pas encore repérée, mais ils avancent rapidement dans sa direction.
-   On ne peut pas la prendre sans se faire repérer, murmure Cream.
-   Je sais, répondis-je en cherchant une solution.
Soudain le chao s’envole en direction de l’Emeraude sans que j’aie le temps de le retenir.
-   Revient Cheese, c’est trop dangereux, supplie Cream.
Mais la petite créature bleue ne l’écoute pas et a déjà atteint la pierre. Il essaye de la tirer du sable humide. Pour le moment les machines ne l’ont pas encore vu. C’est peut-être notre chance. Enfin il parvient à extraire la pierre du sable, mais comme elle est presque aussi grosse que lui, il tombe à la reverse dans l’eau.
Le bruit des éclaboussures alerte les machines et elles se dirigent rapidement vers Cheese. Le chao est en train de s’ébrouer pour chasser l’eau de ses ailes quant une machine tente de le saisir.

Sans vraiment réfléchir, je sors de ma cachette mon marteau en main et fonce vers le robot. Trop occupé à attraper Cheese qui se débat, il ne réalise ma présence que lorsqu’il se retrouve avec un trou au milieu du torse. Cream a rejoint son compagnon et récupère l’Emeraude. Bien campée sur mes jambes, je frappe de toutes mes forces une seconde machine, lui arrachant un bras. Les engins commencent à nous encercler et bientôt je me rends compte qu’il est impossible de s’échapper. Bloquées, d’un côté par le fleuve et la mer, de l’autre par les machines, il va falloir se battre. Cream s’est envolée avec l’aide de Cheese et maintient l’Emeraude hors de portée des machines. Mon marteau tournoie comme jamais, arrachant au passage des bras, des jambes et des têtes. L’arme écrase plusieurs corps métalliques. A chaque fois que j’en détruit un, j’ai l’impression que deux autres le remplace, je ne tiendrais pas longtemps et Cream non plus. J’ai déjà réduit à l’état d’épave une bonne dizaine de robots. Mon marteau devient de plus en plus lourd dans mes mains. Une machine s’avance vers moi, je le frappe violement et elle s’envole littéralement vers un autre robot. L’explosion secoue la plage. Les machines hésitent un instant avant d’attaquer de nouveau. J’en profite pour crier à Cream :
-   Rejoint la ville, mets l’Emeraude en sécurité.
-   Mais et toi Amy ?
-   Ne t’inquiète pas.
Elle hésite encore un peu puis commence à s’éloigner. Lorsque je me retourne vers les machines, l’une d’elle pointe son arme dans le ciel, en direction de Cream. Je vois avec effroi le laser partir. De colère, je tape de toutes mes forces sur une tête qui traînait par terre. Celle-ci s’envole en arrachant un flot de sable et atterrit sur le robot qui vient de tirer. Le bruit de l’explosion ne couvre pas le cri de mon amie et je la vois tomber vers le sol. Paniquée, j’essaye de la rejoindre, mais plusieurs robots me barrent le passage. En courant, je balance mon arme de gauche à droite. Ma vision se brouille à cause des larmes. J’assène les coups de marteau sans même être sûre qu’ils touchent quelque chose. Je suis folle d’inquiétude pour Cream. Si elle est blessée ou pire. Je m’en veux. Pourquoi je l’ai laissée venir avec moi ? Comment l’expliquer à Vanilla ?
Lorsque enfin je l’atteins, elle est dans les bras d’un hybride. Un chat noir dont les yeux jaunes luisent de colère. Il s’approche de moi et me la confie.
-   Prends soin d’elle, on s’occupe d’Eggman, dit-il.
Heureusement elle n’est qu’évanouie, mais une petite brûlure marque son bras, je m’empresse de faire un bandage avec mon mouchoir. Cheese a toujours l’Emeraude dans les pattes et regarde inquiet son amie. Je le rassure :
-   Tout ira bien maintenant.

Puis dirigeant mon regard vers Twister, je le remercie d’un hochement de tête. Il me fait un sourire et repart en direction de la bataille. C’est seulement maintenant que je réalise que les bruits de lutte se font toujours entendre. Les Chaotix sont intervenus juste à temps pour nous sauver. Je peux voir au loin Vector se débattre contre cinq robots qui tentent désespérément de le faire tomber. Le premier explose soudain. Vector en prend un dans chaque main et les fracasse l’un contre l’autre. Un autre accroché au bras du crocodile sort une sorte de scie circulaire, près à lui trancher la tête. Mais il explose sans raison. Vector, lève le pouce et aussitôt après écrase son poing sur la tête d’une machine qui s’enfonce d’au moins vingt centimètres dans le sol sablonneux. Twister a atteint un premier droïde et le lacère de ses griffes. Un second robot s’avance, une épée sortant de son bras droit, braquée lui. Le félin saisi une poigné de sable et la lance en plein visage de la machine. Loin d’être perturbé par l’action du chat, le robot continue son avancé. Twister d’un bon atterrit derrière la machine et de nouveau lui lance une poignée de sable. Cela n’a aucun effet et le robot après avoir fait demi-tour se lance de nouveau vers le félin. Encore une fois celui-ci bondit par-dessus le robot mais ce coup-ci lorsque la machine veut se retourner, elle émet un horrible crissement métallique. Le robot ne peut achever son mouvement et le chat en profite pour le décapiter. Plus loin Charmy s’acharne sur une machine. L’abeille tourne autour du robot qui essaye de la viser, mais l’insecte est bien trop rapide et aucun tir ne le touche. La machine est tant occupée avec Charmy qu’il n’a pas fait attention au petit chat roux qui se faufile dans son dos. Celui-ci se met en boule près des pieds du robot. C’est ce moment que choisi Charmy pour charger son dard en avant. Le robot fait un mouvement de recul pour éviter l’abeille, heurte le félin et bascule par-dessus lui. Cette fois la machine ne peut éviter le dard de l’abeille ni les petites griffes du chaton qui lacèrent son armure. Les Chaotix on beau se défendre comme des diables, le nombre de robot est croissant. Ils n’étaient pas si nombreux tous à l’heure. D’où viennent-ils ? C’est à ce moment, comme pour répondre à ma question qu’un gigantesque appareil sombre devient visible voilant le soleil.


Titre: [fanfic] Legend 2 : Renaissance
Posté par: Rouge the Super Bat le Juillet 11, 2007, 08:16:12 am
Magnifique ! Splendide ! Toujours aussi bien raconté et décrit !
Cette histoire est trèèès agréable à lire et je n'espère que la suite !
Cependant :

Citation
Gravissant une petite dune pour voir l’ensemble de la zone, je suis arrêtée pas une scène qui me glace le sang.


On peut dire que c'est une faute qui gâche tout T_T... Certainement un peu d'inattention sur la différence entre pas et par.
Bonne chance pour la suite !


Titre: [fanfic] Legend 2 : Renaissance
Posté par: Miko le Juillet 17, 2007, 08:42:06 pm
Merci Rouge the Super Bat, c'est plutôt un faute d'inattention de relecture, cela m'arrive souvent de confondre les touches quand je tape le texte. Faut dire que je regarde pas le clavier. :?

M'enfin voici la suite, les choses vont s'accelérer et les histoires vont enfin se rejoindre. Bonne lecture.

Chapitre 11 : Affaire résolue.

Vector me réveille, j’ai l’impression de n’avoir dormi que quelques heures.
-   Viens, dit-il simplement.
Il ne me faut que quelques secondes pour émerger compétemment du sommeil et sauter du hamac. Lorsque j’entre dans le bureau, les enfants sont encore étendus sur le sofa, visiblement Vector n’a pas jugé nécessaire de les réveiller. Mais le chat noir se tient devant le large bureau un journal à la main. Alors qu’il me voit entrer, Twister me tend le magazine sans un mot, il a les sourcils froncés et les oreilles rabattues en arrière. Cette attitude lui donne une mine bien sombre. Son pelage est d’un noir d’encre, sans une marque de couleur, seul ses yeux jaune pale apportent une touche de lumière à son apparence.  Un peu plus grand que moi, il me dépasse d’une bonne tête. J’ai assez vite appris à le connaître et sa façon de bouger sa longue queue, montre des signes d’anxiété et d’inquiétude. Qu’est ce qui peut bien le mettre dans cet état ? La réponse à cette question se trouve certainement dans cette feuille de choux, je commence donc à lire.
Parcourant rapidement la première page, je n’ai pas de mal à trouver ce qui inquiétait tant Vector et Twister, le titre s’étale à la Une.

Eggman vole un musée.
« Sensationnel cambriolage dans le musée de Westapolis dans la nuit du vingt-quatre. Le cambrioleur est connu puisqu’il s’agit du trop célèbre Docteur Eggman. Connu pour ses multiples tentatives de prise de pouvoir par la force, le terroriste  semble désormais s’intéresser à l’histoire. C’est un parchemin rare et quelques pierres précieuses qui ont été dérobés la nuit dernière. La police a formellement identifié le scientifique, mais ne s’explique pas le motif de ce vol. Monsieur Carols conservateur du musée se confie à notre journal.
Ce parchemin a environ 1000 ans, il a été ressemant découvert dans un temple échidné aux ruines Mystiques. Il n’a aucune valeur marchande pas plus que les pierres qui ne sont que de simples décorations. Mais c’est une grande perte pour la recherche car personne n’a pu déchiffrer le texte écrit en langue hybride. Nous avions contacté des experts, mais malheureusement, ils n’ont pas eu le temps de l’étudier.
D’après la police, aucune piste n’est à négliger, y compris un vol d’intérêt financier ou un nouveau projet de coup d’Etat. »

 Le reste de l’article ne parle que des divers méfaits d’Eggman. Mais plusieurs petits encarts attirent mon attention. L’un d’eux explique la technique utilisée pour dater le document. Un autre parle des experts en mobien, Crystal y est citée. Le journaliste explique également qu’elle est en possession d’une des cartes trouvées au même endroit. Et que la police n’a pas pu la placer sous protection car elle est introuvable.
-   Ce journaliste a résolu notre affaire, s’exclame soudain le crocodile.
-   Tu crois que c’est Eggman qui l’a enlevé, demandais-je.
-   Je ne le crois pas Espio, j’en suis certain.
, Quelque chose ne colle pas, je regarde de nouveau l’article.
-   Comment Eggman a-t-il su que Samy lit le mobien, il n’est mentionné nulle part. Constatais-je.
-   J’ai ma petite idée là-dessus, murmure le crocodile, mais pour le moment je m’inquiète un peu pour Crystal.
-   Il n’y a pas de raison, de une Eggman a déjà un traducteur, de deux, elle sait très bien se défendre seule, réplique le chat.
Il a prononcé les dernières paroles plus doucement en se frottant le menton. Apparemment il n’a pas encore digéré de s’être fait assommer par la hérissonne.
-   Bien sûr mais le journal stipule qu’elle possède une carte provenant du même lieu, Eggman voudra sûrement l’avoir.
-   Alors on fait quoi ? On va chercher Crystal ? demande Twister.
-   Non, on va chez le blaireau, notre priorité étant de récupérer le fils de notre client.  Explique Vector en réveillant les enfants.

Parfois, j’ai du mal à suivre sa logique. Si Eggman a enlevé Samy pourquoi aller chez l’hybride ? Il vaudrait mieux chercher le savant. Mais je n’ai pas pour habitude de discuter les ordres et les décisions de Vector, même si elles me paraissent farfelues. Il se trompe rarement. C’est donc sans poser de question que je le suis tandis qu’il nous guide vers un quartier résidentiel. Il s’arrête enfin devant une grande maison entourée d’un haut mur blanc. Je pensais qu’il allait sonner mais le crocodile croise les bras sur sa poitrine en observant attentivement le portail.
-   Espio, peux-tu te glisser discrètement dans la maison pour espionner les occupants.
Sa question me surprend grandement, elle résonne plutôt comme un ordre, mais je n’en vois pas l’utilité.
-   Ok, répondis-je, tandis que je commence à devenir invisible.
Un cri de surprise se fait entendre lorsque je disparais de la vue de mes compagnons. Neko ne m’avait encore jamais vu faire ça et Charmy tente de lui expliquer le phénomène. Sans attendre, je grimpe sur le mur et atterris dans le jardin. J’avance rapidement jusqu'à la maison. Se pose alors le problème d’y enter, toutes les portes et les fenêtres sont fermées. Soudain un carillon résonne et quelques minutes plus tard une mangouste habillée d’un semblant de costume ouvre la grande porte et le portail du jardin. Je vois au loin mes compagnons s’avancer vers l’entrée, Vector faisant de grands signes de la main et un large sourire. Je le prends comme un signal et profite que la mangouste s’avance d’un pas pressé vers mes compagnons, pour entrer dans la maison. J’arrive dans un salon richement décoré. Il n’y a personne et pas vraiment d’endroit pour me cacher alors je me plaque contre un mur et guette la suite des événements. Mon attente n’est pas très longue. La mangouste précède mes amis dans la pièce et les invite à s’installer dans les fauteuils. Vector ne se fait pas prier et se laisse tomber dans un large siège qui gémit sous son poids. Charmy s’installe sur l’épaule du crocodile tandis que Twister et son frère s’assoient sur le divan. Seul, le domestique reste debout et engage la conversation.
-   Monsieur n’est pas ici, il a été convoqué très tôt ce matin au commissariat.
-   Ce n’est rien, vous pourrez lui transmettre un message urgent ? demande Vector
-   Bien sûr Monsieur, répond le domestique.
-   Mais avant pourriez-vous répondre à quelques questions ?
L’hybride affirme d’un hochement de tête.
-   Déjà comment vous appelez vous ?
-   Phileas, Monsieur, répond la mangouste en se tenant très droit.
-   Phileas, depuis combien de temps connaissez vous Samy ?
-   Depuis qu’il est enfant, je suis au service de cette famille depuis dix ans.
-   Quel dévouement, ça paye bien ? réplique Vector en plissant les yeux.
-   Monsieur je ne comprends pas vos questions, avez-vous retrouvé Samy sinon peut-être devriez-vous vous mettre à sa recherche, s’exclame brutalement le domestique.
Visiblement la question le dérange, Vector a réussi à toucher la corde sensible. Cet interrogatoire semble perturber la mangouste. Il se tient juste à côté de moi et je peux voir les gouttes de sueur perler sur son front. Ce n’est sûrement pas la chaleur de cette pièce climatisé qui en est responsable.
-   Oui vous avez raison, s’exclame le crocodile en se mettant debout, nous y allons de ce pas. C’est d’ailleurs à ce sujet que je voulais voir votre employeur. Nous avons retrouvé Samy, il est aux mains d’Eggman, et nous savons exactement où est sa base. Nous allons donc de ce pas le délivrer.
Phileas blêmit, et je commence à douter que ce soit le choc de la  nouvelle. La peur qui se lit dans ses yeux n’est pas destinée au jeune blaireau, mais plutôt à lui-même.
-   Très bien, je le dirais à Monsieur, ramenez nous vite Samy, dit-il en se reprenant.
Le crocodile lève le pouce comme pour confirmer, mais je sais que ce signal est pour moi, je commence à comprendre le plan de Vector.

Le domestique raccompagne mes amis jusqu'à la porte d’entrée et la ferme à doubles tours dès qu’ils l’ont franchie. Je ne lâche pas la mangouste d’une semelle. Après avoir tourné en rond dans la pièce une bonne dizaine de minutes, le domestique se précipite dans la cuisine. Il ouvre directement un tiroir à l’aide d’une clé qu’il porte en médaillon et en sort un petit émetteur radio. Ma mission devient tout à coup bien intéressante, je m’approche de lui pour écouter la conversation, malheureusement les paroles de l’interlocuteur restent inaudibles.
-   Allo, Docteur, c’est Phileas. Le père du petit a engagé des détectives…
-   …
-    Oui je sais, mais ils viennent de me prévenir qu’ils savent que vous le détenez…
-   …  
-   Ils m’ont posé plein de questions, je pense qu’ils se doutent de quelque chose, il faut que je parte, donnez-moi mon argent et je m’en vais.
-   …
-   Heu… Les Chaotix je crois…
-   …
-   Quatre, deux chats, un crocodile et une abeille.
-   …
-   Non, je ne l’ai pas vu, mais…
-   …
Cette fois l’interlocuteur, probablement Eggman, parle plus longtemps. Le domestique reste de longues minutes l’appareil collé à l’oreille en hochant de temps en temps la tête. Enfin il éteint l’émetteur et le remet dans le tiroir. Il en sort un autre objet qu’il pose sur le plan de travail et dissimule sous ses mains. Alors que je m’approche de lui pour voir de quoi il s’agit, Phileas, se retourne brusquement. Son bras tendu fend l’air avec un couteau de cuisine. Par réflexe, je bondis en arrière et l’évite de justesse.
Phileas regarde dans tous les sens. Son arme balaye l’air devant lui comme pour d’atteindre une cible invisible.
-   Je sais que vous êtes là montrez-vous, dit-il d’une voix tremblante.
Décidant de laisser tomber mon camouflage, j’apparais devant l’hybride qui semble plus apeuré que surpris. Ses yeux donnent l’impression qu’ils vont sortir de leur orbite.
-   Le docteur m’avait dit de me méfier de vous, je n’y croyais pas, murmure-t-il.
-   Il va falloir vous expliquer avec les autorités, répliquais-je.
Pour toute réponse, le domestique se précipite sur moi en brandissant son arme, pointe en avant avec un cri de rage ou plutôt de désespoir. Cette fois étant sur mes gardes, je n’ai aucune difficulté à éviter la lame d’un pas de côté. Saisissant son poignet, d’une main, je frappe rapidement de l’autre. D’abord à la pointe du menton puis sur le poignet pour lui faire lâcher l’arme. Sonnée la mangouste s’effondre à moitié. J’en profite pour l’immobiliser. J’entends alors un bruit sourd dans l’entrée, et quelques secondes plus tard Vector fait son apparition dans la pièce.
-   Tu vois je te l’avais dit, s’exclame-t-il à l’adresse du chat noir.
Puis regardant sévèrement mon prisonnier, il l’interroge.
-   Où est la base d’Eggman ?
Péniblement Phileas reprend ses sens et se redresse. Il se tient maintenant droit comme un piquet, le menton marqué de bleu.
-   Je ne sais pas de quoi vous parlez, essaye de mentir le domestique.
Le chat noir s’approche de la mangouste et le dévisage, lui parlant d’un ton froid et sec que je ne lui connaissais pas :
-   Eggman ne te payera pas et te tuera dès qu’il le pourra. Si tu tiens à ta peau et à celle de Samy, il vaut mieux tous avouer maintenant. Crois-moi j’en ai fait l’expérience.
Devant les propos de Twister, la mangouste semble perdre son assurance. Tremblant comme une feuille, il finit par s’effondre au sol en pleurant.
-   Je ne sais pas, il m’a toujours contacté avec l’émetteur ou avec ses robots dans la cour. Eggman disait que lorsqu’il aurait fini sa traduction le petit pourrait repartir.
Vector saisi le téléphone et appelle la police, moins d’une heure après le commissaire, un humain, passe les menottes au domestique, pendant qu’un officier prend la déposition du crocodile. Dans son fauteuil, le père de Samy est effondré. Apprendre que son fils est aux mains de l’homme le plus dangereux de la planète  grâce au domestique qui le servait depuis dix ans fait beaucoup de mauvaises nouvelles pour le vieux blaireau.

Lorsqu’il a fini sa déposition, Vector s’approche de l’hybride et le rassure. Puis nous repartons vers l’agence. Cette histoire nous aura pris toute la matinée.
-   Il nous faut maintenant retrouver Eggman, murmure le chat.
Je n’ai pu m’empêcher de remarquer que Twister paraissait très mal à l’aise lorsque la police est arrivée. Et il semble plus confiant depuis que nous sommes sortis de la maison. Son passé ne le lâchera pas si facilement. Nous longeons le port qui nous ramène à l’agence lorsque soudain le chat noir s’arrête, ses oreilles bougeant dans toutes les directions. Moi aussi il me semble avoir entendu un bruit.
-   Qu’y a-t-il, demande Charmy.
Soudain une déflagration se fait entendre, plus forte cette fois-ci et tout le monde peut l’entendre.
-   Ça vient de la plage, s’exclame le crocodile.
Nous précipitons de l’autre côté du port. Twister et moi sommes plus rapide et arrivons en premiers. Sur l’étendue de sable, entre deux dunes, un vrai champ de bataille se déroule devant nos yeux. Plusieurs robots entourent une hérissonne. Amy, que fait-elle ici ?
Au loin, une machine braque son arme en direction de la hérissonne, mais vise bien trop haut. Suivant du regard la trajectoire, je découvre sa cible, Cream. Sans réfléchir, guidé uniquement par mon instinct et mes réflexes, je deviens invisible et décoche un shuriken au moment où le robot tire. Malheureusement je n’ai pas été assez rapide, touchée la lapine est en train de tomber dans le vide. Twister n’a pas attendu et est déjà parti en direction des filles. Le robot tireur explose en reçevant un débris qu’Amy vient de lui envoyer en se servant de son arme comme d’un club de golf. Vector m’a rejoint et se jette dans le conflit. Il est presque aussitôt assailli par cinq robots, qui lui sautent dessus. Profitant de la discrétion que me confère mon camouflage, je donne un coup de poing dans le premier qui explose presque immédiatement.
-   On aura pas à chercher Eggman, s’exclame Vector en fracassant deux droïdes l’un contre l’autre.
Une des machines qui c’est agrippée à lui sort soudain une scie. Celle-ci commence à tourner rapidement pendant que le robot l’approche dangereusement de sa gorge. Vector ne peut pas bouger, il est aux prises avec le dernier robot. Je lance alors ma langue vers la machine pour la faire exploser. Aussitôt après je redeviens visible tandis que Vector me fait un signe de remerciement et se débarrasse de la dernière machine en la fracassant d’un terrible coup de poing.  

Tout à coup un hérisson bleu arrive sur moi à toute vitesse.
-   Où est Amy, demande-il avec empressement.
Je désigne un point dans mon dos et m’apprête à lui demandé ce qu’il se passe, mais Sonic est déjà reparti vers la dune de sable. Ce n’est pas le moment de se poser des questions, les machines se font de plus en plus nombreuses. En levant les yeux vers le ciel, j’aperçois un gigantesque vaisseau. Je sais maintenant d’où viennent les robots.


Titre: [fanfic] Legend 2 : Renaissance
Posté par: Rouge the Super Bat le Juillet 18, 2007, 08:25:56 am
Intéressant, intéressant...on commence à comprendre peu à peu la situation qui se corse. J'ai pû remarqué quelques étourderies mais rien de plus :D. Le style d'écriture est toujours aussi impeccable et nous raconte clairement les faits, sans nous en dire trop non plus, juste ce qu'il faut quoi. Il ne me reste plus qu'à te souhaiter bonne chance pour la suite :D...


Titre: [fanfic] Legend 2 : Renaissance
Posté par: Sephyra le Juillet 19, 2007, 01:24:09 pm
Magnifiques, ces deux chapitres. J'ai pas vu énormément de fautes, et je ne me suis pas ennuyée non plus. Niveau scénario, j'ai rien à te reprocher, pareil pour le déroulement. Je laisse ça à ceux qui ne voient que les erreurs XD
Enfin, bonne continuation en tout cas. J'ai hâte de voir ce qu'il va se passer ^^


Titre: [fanfic] Legend 2 : Renaissance
Posté par: Miko le Août 17, 2007, 03:02:55 pm
Meci à toutes les deux c'est toujours encourageant de se sentir soutenue.
Hum après cette longue abscence voici le chapitre suivant.

Chapitre 12 : Les dernières Emeraudes


Nous nous matérialisons dans une forêt épaisse. Un profond sentiment de lassitude m’envahit soudain puis se dissipe rapidement. Pourquoi cette sensation étrange ? Comme si j’étais vidé de mon énergie. Cette forêt, j’y suis déjà venu plusieurs fois, la végétation est si dense qu’il est difficile de s’y déplacer. Les arbres sont énormes, leurs circonférences dépassent les plus grands arbres terriens des plusieurs mètres. Nous avons atterri sur la branche d’un de ces géants. Elle fait huit bons mètres de large et nous pouvons nous y déplacer librement. L’Emeraude n’est pas loin, pourtant je le ne la situe pas. Je ne sais pas pourquoi j’ai toujours eu une grande facilité à repérer les Emeraudes du Chaos et les utiliser. Bien que ces derniers temps, cela me soit moins aisé. C’est encore une partie de mon passé que je n’ai pas réussi à éclaircir. Je me dirige vers le bord de la branche, un peu plus loin un autre arbre se dresse fièrement. Rouge se tient juste à côté de moi.
-   Là-bas, dit-elle en désignant le sol.
Un sol qui n’est même pas visible au cause de la végétation. Ma partenaire saute de la branche en déployant ses ailes et se laisse planer jusqu'à l’arbre suivant  un peu plus bas. Regardant rapidement autour de moi, je trouve une épaisse liane qui descend en s’enroulant autour du large tronc. Prenant un peu d’élan, je m’engage sur l’étroit chemin, fléchissant légèrement les jambes pour prendre de la vitesse. Je descends de plusieurs mètres puis saute sur la branche. Sans m’attendre, comme guidée par une voix intérieure, la chauve-souris continue à descendre. N’utilisant que ses ailes et elle ne s’arrête que pour se reposer. Je n’ai pas vraiment de difficulté à la suivre en utilisant les lianes qui foisonnent dans cette végétation. Sautant d’un arbre à l’autre lorsque le chemin arrive en bout de course. Plus nous descendons plus la végétation est dense, l’humidité et la chaleur n’améliorent pas les conditions du voyage. Les lianes deviennent glissantes et plus d’une fois mes sauts, on faillit se terminer en chute libre. Les rayons du soleil ont du mal à transpercer le feuillage et bien qu’il fasse jour, l’endroit est plongé dans la pénombre. Bientôt les grosses branches font place à des champignons. Tout comme les arbres ceux-ci sont démesurément grands et dégagent une odeur pestilentielle. Rouge s’est arrêtée sur un des chapeaux de ces géants et regarde tout autour d’elle. Fermant les yeux, j’essaye de ressentir la présence d’une Emeraude, mais rien ni fait. Je sens à peine celles que j’ai dans les mains.
- Shadow, m’interpelle Rouge.
Penchée sur le rebord du champignon, elle me montre un éclat brillant en contre bas. Il n’y a pas de sol juste un immense marécage ce qui explique l’humidité ambiante. Sans nous concerter nous sautons ensemble sur une sorte de nénuphar. L’Emeraude verte est là au milieu de la plante aquatique. J’atterris le premier sur la plante car Rouge freine sa chute avec ses ailes. Mais j’ai à peine saisi la pierre que le nénuphar s’enfonce rapidement dans l’eau. Il y a d’autres plantes, je saute sur la plus proche qui comme sa sœur coule aussitôt à cause de mon poids.  Sans attendre je regagne la feuille flottante suivante puis une autre, mais bientôt je me retrouve sans issue. Rouge qui me suivait  en volant passe juste à ma hauteur, je m’accroche à ses jambes. Elle regagne rapidement le haut du champignon, dès que nous sommes assez proche, je lâche ma partenaire et saute sur le champignon.
-   Cela fait cinq, plus que deux, commente la chauve-souris en se posant.
-   Où va-t-on enchaîne-t-elle.
Sans répondre je saisis sa main et me téléporte à l’atelier du renard. De nouveau une malaise me prend et les vertiges qui se dissipent plus lentement cette fois. Il n’y a personne, les autres ne sont pas encore arrivés. Rouge s’assoie sur les marches du perron. La tête posée dans les mains et les coudes sur les genoux, elle me fixe d’une façon étrange.
-   Cela ne fait pas avancer notre mission, dit-elle.
-   Effectivement. Répondis-je en croisant les bras.
-   On sait qu’Eggman veut conquérir Mobius, c’est pas une grande nouvelle, on ne sait ni comment ni si il compte s’attaquer à la Terre. Pourquoi t’es-tu allié aux humains ? Demande-t-elle changeant brusquement de sujet.
-   C’est pas tes affaires, répondis-je sur la défensive.  
Je ne veux pas parler de ça. En fait même si je m’attendais à cette question, sa façon très abrute de la poser m’a pris au dépourvu.
-   Tu pourrais me faire confiance depuis le temps, non ?
-   Je n’ai confiance en personne. Il faut trouver la dernière Emeraude, Répondis-je en tournant les talons avant que Rouge ne pose une nouvelle question.
-   C’est peut-être pas la peine.
La chauve-souris me montre un nuage de poussière à l’horizon, très rapidement je peux distinguer le hérisson bleu. Puis il arrive à ma hauteur et s’arrête.
-   On l’a trouvée, s’exclame t-il en sortant l’Emeraude mauve.
-   Où était elle ? Comment vous l’avez trouvée ? demande Rouge avec curiosité.
-   Dans une ancienne mine d’or, grâce à mes talant de chasseur de trésor réplique l’échidné avec un sourire.
Il s’approche de la chauve-souris et lui donne un petit objet ovale que je ne peux pas distinguer. Rouge observe attentivement l’objet en question puis fixe son regard sur Knuckles.
-   En quel honneur ? demande-t-elle.
-   Pour m’avoir aidé sur l’île, explique le gardien en haussant les épaules.
La chauve-souris range l‘objet dans sa combinaison et se lève.
-   Il reste celle de la plage et nous les aurons toutes. Dit-elle.
-   Je vais prévenir Tails qu’on a trouvé la dernière, s’exclame le hérisson bleu en entrant dans l’atelier, suivi de Crystal.
Ils y restent quelques minutes puis ressortent.
-   On retourne sur la plage, Tails fait demi-tour et nous retrouve là-bas explique la hérissonne en sortant.
Ils se rapprochent de moi et forment une chaîne, puis je me concentre sur la destination et prononce.
-   Chaos Control.
En plus de cette sensation étrange de vide, j’ai la désagréable surprise d’atterrir au milieu d’une horde de robots. Les machines ont l’air aussi surprises que nous et ne réagissent pas immédiatement. Ce qui n’est pas le cas de Sonic, il s’est tout de suite projeté en boule sur un robot et rebondis sur deux autres. Rouge s’est envolée tandis que Knuckles et Crystal commencent à distribuer coups de pieds et de poings. Un des robots s’approche de moi me menace d’une sorte de lance, je m’écarte lorsqu’il me fonce dessus, sautant à la hauteur de sa tête, je lui donne un coup de pied, la machine explose avec fracas. Eggman a dû réunir l’ensemble de son armée ici. Pourquoi ? La dernière Emeraude ?
-   Dégagez, criais-je.
Rouge s’éloigne par la voie des airs, tandis que Sonic revient près de ses amis, et les entraîne au loin. Dès que je suis sûr qu’ils se sont suffisamment éloignés, je me laisse envahir par ma colère, une aura rouge m’entour.
-   Chaos Blast.
La vague d’énergie balaye tous les robots dans un périmètre de moins de cinq mètres autour de moi, faisant place nette. Encore une fois cette sensation de vide, mais elle est si intense que je suis obligé de mettre un genou à terre. Lorsque je me relève Sonic est devant moi et tend la main.
-   Il me faut les Emeraudes, dit-il.
-   Et pourquoi je devrais te les donner, répliquais-je.
-   On a pas le temps de discuter Shadow, répond-t-il en désignant un vaisseau qui s’étale au-dessus de nos tête.
-   Je m’occupe de ça, s’exclame le hérisson bleu, un sourire en coin.
Je lui donne à contre cœur, les Emeraudes que j’ai. De toute façon les utiliser m’affaiblit plus qu’autre chose et je sais bien que nous aurons plus de chance ainsi, mais ma fierté en prend un coup. Je ressens une haine indescriptible envers ce hérisson bleu et son air suffisant. Sonic a à peine les pierres en main qu’il s’éloigne déjà vers les dunes, slalomant entre les robots sans même s’arrêter pour les détruire.. Je décharge toute ma colère, sur le premier robot qui passe à ma portée. Il se prend une salve d’éclairs qui le paralyse puis explose lorsque je le percute.
Je ne laisserais pas ce hérisson s’attirer toute la gloire comme à son habitude. Je repère rapidement Rouge et Knuckles dans le champ de bataille, ils se battent côte à côte dans un ensemble presque parfait. L’échidné enchaîne les coups de poings, il vient d’achever une machine avec un uppercut. En sifflant pour attirer leur attention, je leur désigne une des pattes de la machine. Aussitôt la chauve-souris s’envole pour se mettre hors de portée et gratifie au passage une machine d’un coup de pied en pleine tête. Puis elle se dirige vers la patte avant et commence à la marteler de coups. Knuckles la rejoint rapidement  après avoir envoyé son agresseur dans les jambes d’un autre. L’appareil d’Eggman est gigantesque, un corps massif monté sur huit pattes, telle une araignée. Les robots sortent de son ventre par une trappe située sous le vaisseau. Si on arrive à faire basculer l’araignée géante, nous n’aurons plus à craindre l’armée mécanique du scientifique. Rouge et Knuckles sont rapidement rejoints par Vector et Crystal qui s’attaquent à une deuxième patte. Je m’interpose entre eux et les robots qui voulant visiblement protéger l’engin de leur maître se sont tous diriger le vaisseau. Twister et Espio se joignent à moi pour repousser les soldats de Eggman. Peut importe comment les Chaotix se sont retrouvés mêlés à cette histoire, mais vu le nombre croissant de droïdes, leur aide n’est pas inutile. Le caméléon use de toutes ses techniques pour maintenir les machine à distance tandis que le chat saute d’adversaire en adversaire réalisant un véritable carnage dans les rangs ennemis.  
-   On s’attaque pas à des enfants, l’entendis-je hurler à un robot en le décapitant.
Plusieurs soldats mécaniques qui m’encerclaient me délaissent pour se diriger vers la hérissonne et le crocodile. En moins d’une seconde, je les ai rattrapés et je charge les deux premiers en Spin Dash. Alors que je me relève, mon pied vient écraser le torse d’un troisième, mais le dernier est déjà près de Crystal. Celle-ci pousse un cri de surprise lorsque le robot la saisi par derrière et la soulève. Je ne peux pas l’aider, de nouveau les robots m’encerclent et me forcent à reculer. Vector n’a rien vu et continu à s’acharner sur le membre porteur de l’araignée. Twister et Espio sont bien trop loin pour intervenir. En boule je percute plusieurs machines en enfilade lorsque je me relève. Je vois avec satisfaction que la hérissonne mauve s’est débarrassée de son agresseur. Son talon vient juste de défoncer l’armure du robot, laissant un trou béant d’où sortent des arcs électriques. Le machine tombe assise sur le sable, Crystal pivote alors sur sa jambe d’appuie et lance l’autre en décrivant un large cercle. De nouveau le pied de la jeune hybride s’encastre en plein visage du badnik. Et celui-ci retombe en émettant un bruit mate. Je me concentre sur les dizaines de machines qui viennent d’émerger du vaisseau en planant. Elles atterrissent tout autour de nous, ils ont réussi à nous acculer près des pattes de l’araignée. Près à faire face, je me mets en garde, lorsque j’entends au loin, le moteur d’un avion. Levant les yeux vers le ciel, j’aperçois l’appareil du petit renard passé en rase-mottes près d’une dune. La vitre de l’appareil se lève et un petit éclat blanc tombe du ciel. L’avion reprend de l’altitude et commence à tirer sur l’engin d’Eggman. Quelques secondes après c’est une forme jaune qui s’élève vers l’araignée géante. Comme si il s’agissait d’un signal, tous les robots s’arrêtent de nous attaquer et commence à se replier. Je pensais qu’ils allaient attaquer Sonic, mais au contraire ils se dirige complètement à l’opposé. Nous laissant le champ libre pour achever les membres porteurs de l’araignée. J’ai un très mauvais pressentiment, ce n’est pas normal, Eggman abandonne beaucoup trop facilement. Tout ceci ressemble à un piège et  nous avons foncé droit dedans.


Titre: [fanfic] Legend 2 : Renaissance
Posté par: Sephyra le Août 23, 2007, 02:06:17 pm
Ah, ça c'est ce que j'appelle de l'action! Excellent chapitre, je me suis pas embêtée un seul instant et j'ai été captivée par l'ensemble. J'ai quand même remarqué deux trois fautes, mais bon, je juge cela sans importance étant donné ton niveau en écriture.

Je vais juste en relever une seule qui m'a choquée :

- grâce à mes talant de chasseur

Je ne doute pas que ce soit une faute de relecture. Tu l'as dit toi-même : se relire est vraiment très compliqué ^^

Alors encore bravo et bonne courage pour la suite^^ Je continuerai de te soutenir au mieux.


Titre: [fanfic] Legend 2 : Renaissance
Posté par: Miko le Août 24, 2007, 03:26:52 pm
Merci Sephyra, en plus de ton soutien tu m'évites le double posts. ^^
L'action devrait maintenant être présente presque en permanance on arrive à la fin de la première partie, c'est à dire au premier tier de l'histoire.

Ce chapitre est donc le dernier de la première partie et risque de vous donner la désagréable impression de retour en arrière.  :D  C'est normal.

Bonne lecture :

Chapitre 13 : La mort des Emeraudes


J’ai rapidement fait un saut chez moi pour récupérer le second détecteur. Si effectivement la dernière Emeraude est hors du continent, je risque de mettre du temps à la trouver même avec la vitesse du Tornado. J’ai passé les dernières semaines à entièrement le réparer et l’améliorer, notamment au niveau du moteur. Il est boosté au maximum. Toujours alimenté par une Emeraude du Chaos, il ne risque pas d’épuiser ses réserves d’énergie. Mais les ennuis de la dernière fois dans la montagne m’ont servi de leçon. J’ai modifié le moteur annexe pour qu’il ait plus d’autonomie et plus de puissance. Maintenant même sans Emeraude le Tornado devrait rivaliser avec les engins d’Eggman.
Nous survolons maintenant l’océan. On peut l’apercevoir au travers des quelques nuages épars qui sillonnent le ciel. J’ai mis le cap plein sud pour rejoindre le second continent, bientôt les plages de glaces font leurs apparitions. Ce continent est le second territoire le plus grand de la planète, mais il n’est presque pas habité. Le survoler devrait suffire pour trouver l’Emeraude si elle est ici.
-   Je n’ai toujours rien, s’exclame Flake dans mon dos.
Elle est installée dans le siège arrière, je lui ai donné le détecteur pour qu’elle puisse me guider mais depuis que nous sommes partis il n’y a eu aucun signal. Je commence à douer de l’efficacité de mon détecteur.
-   Si elle n’est pas part ici il va falloir faire demi-tour, murmurais-je.
Il reste encore le continent qui est à l’ouest de Station Square, c’est une forêt vierge de type équatorial, sans compter les nombreuses îles qui parcours l’unique océan de notre monde. Mais je n’ai aucune chance de trouver une Emeraude en si peu de temps si elle est perdue sur une de ces îles. Me tirant de mes réflexions, la radio émet un bip signalant que quelqu’un cherche à me contacter. Je fixe le récepteur sur mon oreille et appuis sur l’interrupteur.
-   Tails ?
-   Oui je te reçois cinq sur cinq, répondis-je à la voix de Sonic.
-   On a trouvé la dernière Emeraude, vous pouvez revenir.
Je pousse un soupir de soulagement.
-   Très bien, Amy et Cream sont revenues ?
-   Non pas encore, elles doivent toujours être sur la plage.
-   Alors on se retrouve là-bas terminé, lançais-je.
-   Ok terminé, fais la voix de mon ami, puis la radio se coupe.
Je pousse le manche sur le côté et actionne la manette des gaz à fond pour rentrer le plus vite possible. L’avion fait un virage serré.
-   Tu n’as pas trop peur, demandais-je à ma passagère.
-   Non, tu es un bon pilote, j’aime bien voler, le ciel est magnifique, si… bleu. Répond Flake en hésitant sur le dernier mot.
-   Oui il est bien bleu, comme tes yeux.
-   Mes yeux ? répète-t-elle. Je ne sais pas je ne les aie jamais vus.
-   Ho mais ils sont très jolis, m’empressais-je d’affirmer.
Je regrette aussitôt en entendant la renarde rire doucement. Alors j’essaye de me rattraper.
-   Enfin … Je veux dire… Non c’est pas ça…. Enfin si mais…
J’ai l’impression de m’embrouiller encore plus, je commence à rougir, heureusement qu’elle ne peut pas me voir à cause du siège. De nouveau elle rigole.
-   Ton cœur bat plus vite, tu es malade ?
-   Non, non réfutais-je en rougissant de plus belle.
Il s’installe un long silence, que je n’ose briser de peur de dire de nouvelles bêtises. Je n’ai jamais ressenti ça pour personne, Flake est quelqu’un d’extraordinaire. J’apprécie d’être en sa compagnie. Le reste du voyage me paraît durer une éternité avec  ce silence, mais il n’en est rien. L’avantage de voler à grande vitesse, c’est que je dois me concentrer sur le pilotage et me fait plus ou moins oublier mon embarras.

La côte se profile enfin à l’horizon, le soleil me faisant face je ne vois que les reflets lumineux de ses rayons sur la mer.
- On arrive. Lançais-je à ma passagère.
Plus je m’approche plus l’impression que quelque chose cloche dans le paysage m’envahit. Au lieu de la grande chaîne de dunes de sable fin, c’est une énorme machine noire qui se détache en contre jour devant moi. Une sorte d’araignée géante. Je fais un premier passage rapide ce qui me permet de distinguer sur le sol une multitude de points rouges que j’identifie rapidement comme des robots d’Eggman, ainsi que mes amis. Mais je ne vois pas Sonic.
-   Par ici, s’exclame Flake qui regarde de l’autre côté du cockpit.
Tournant la tête, je l’aperçois en compagnie de Cream et d’Amy. Il est près d’une dune et regarde dans ma direction. J’amorce ma descente et passe en rase-mottes près de la dune. D’un geste sûr je branche le moteur auxiliaire et éjecte l’Emeraude blanche de son logement, puis  la lance en direction de Sonic en criant.
-   Bonne chance.
Reprenant rapidement de l’altitude pour éviter le crash, je vise avec soin. Ma main se contracte sur la commande de tire et une rafale vient percuter la verrière de l’araignée géante. La vitre doit être blindé car aucun de mes tires n’érafle la paroi translucide. Derrière j’aperçois Eggman en compagnie de ses robots appuyer sur un bouton.  Je m’éloigne rapidement pour retenter une approche lorsqu’un éclair jaune passe à côté du Tornado.
-   Mais qu’est ce que c’est, demande soudain Flake.
-   C’est Sonic, répondis-je.
C’est vrai qu’elle n’a jamais vu de super forme alors je lui explique.
-   Grâce aux Emeraudes du Chaos, il peut se transformer, ça augmente ses pouvoirs, sa vitesse et sa force. C’est pas la première fois qu’il l’utilise.
-   La lumière de justice, murmure la renarde.
-   Oui, c’est ça.
-   Alors c’est lui qui m’a délivrée de la promesse, continu Flake d’un ton admiratif.
J’ai soudain un pincement au cœur, comme si je perdais quelque chose de précieux. Sonic est mon meilleur ami, j’ai toujours eu beaucoup d’admiration pour lui. À une époque, j’avais voulu lui ressembler, mais finalement, j’ai compris que c’était mon propre chemin qu’il fallait suivre. À ce moment précis, c’est une certaine jalousie qui m’étreint le cœur. Je fixe mon attention sur la superforme. Il vient de s’envoler à quelques mètres au-dessus de la machine, un canon dirigé droit vers lui. Un rayon vert en sort et passe très près de lui, trop près. J’ai l’impression que quelque chose ne va pas, Sonic à l’air d’avoir du mal à se déplacer rapidement.
Soudain il redevient normal et commence à tomber vers le sol en compagnie de sept petites pierres ternes. Cette fois c’est l’inquiétude qui m’écrase la poitrine.
-   C’est pas possible, criais-je en faisait pivoter l’avion pour me rapprocher de lui.
Je n’arrive pas à maintenir l’avion stable, il est trop près du sol pour le manœuvrer efficacement. Je constate avec horreur que je n’arriverais pas à le rejoindre à temps. Du coin de l’œil, j’aperçois la renarde tendre la main vers la forme bleue. Sa chute est ralentie jusqu’au sol où Amy se précipite sur lui. La machine noire s’effondre soudain sur le flan, deux de ses pattes gisant sur le sol. Eggman s’enfuit, avec l’Emeraude Mère, mais cela m’importe peu pour le moment.

Je me pose le plus rapidement possible et saute de l’avion pour me précipiter vers Sonic, suivi de près par Flake. Tous les autres sont déjà là et forme un cercle autour de lui, je dois jouer des coudes pour passer et m’approcher enfin de mon ami.
Amy est agenouillée  près de lui, elle lève ses yeux embués de larmes vers moi.
Mon cœur se serre.
-   Il est…Murmurais-je sans oser finir ma phrase.
La hérissonne secoue négativement la tête.
-   Evanoui.
Je pousse un soupir de soulagement.
-   Que c’est-il passé, demande la chauve-souris.
-   Je ne sais pas, il a perdu sa superforme sans raison, je ne comprends pas pourquoi, répondis-je.
-   Peut-être à cause de ça, réplique Shadow.
Ne semblant pas du tout intéressé par le sort de Sonic, il se tient un peu à l’écart et vient de ramasser une pierre sur le sable. Je la reconnais à sa forme, c’est une des Emeraude du Chaos, mais elle a perdu son éclat habituel.
-   Elles n’ont plus d’énergie explique le hérisson noir.
J’ai l’impression d’être dans un mauvais rêve, tous ceux-ci n’a pas de sens.
-   Sûrement à cause de l’Emeraude Mère, suggère Knuckles. Eggman devait l’avoir avec lui. Elle annule le pouvoir des Emeraudes du Chaos, ce ne serait pas la première fois.
-    Peut-être, mais de là à annuler une superforme. Non il y a autre chose, réponds Shadow en faisant tourner la pierre dans sa main.
-   C’est pas le moment, hurle Amy rester silencieuse depuis le début.
Elle a les yeux rouges et fixe le hérisson noir avec colère,
-   Cream est blessée, Sonic aussi, Eggman s’est enfuis et tu parles de cailloux comme si de rien était, s’écrie la hérissonne rose avant de fondre en larmes.
Cream ? Blessée ? C’est vrai que je ne l’ai pas vue, je regarde autour de moi pour trouver la petite lapine et la découvre en compagnie de Flake, celle-ci vient juste de finir de la soigner.
-   Rentrons à l’agence, pour tirer cette affaire au clair, propose Vector.

Nous regagnons donc le port Espio et Twister se charge de porter Sonic tandis que Crystal prend Cream dans ses bras. Après une courte marche en silence, nous nous entassons dans le petit bureau du crocodile. Déposant les blessés sur le divan et les Emeraudes que nous avons ramassées sur le bureau.
-   Pour commencer, s’exclame Vector, Crystal tu peux lire ça.
Il lui tend un petit carnet noir. La hérissonne le prend et l’ouvre à la première page. Elle le feuillette rapidement et s’arrête sur le milieu du calepin. L’expression de son visage passe de la curiosité à la stupeur. Elle referme le cahier et interroge le détective.
-   Où tu l’as trouvé ?
-   Il appartient à un jeune disparu, enlevé par Eggman.
-   Eggman a encore enlevé quelqu’un, murmure une voix derrière nous.
Sonic vient de se redresser, assis sur le divan, il nous observe avec curiosité.
-   Qu’est ce qu’il s’est passé ? demande il en arrêtant d’un geste Amy qui s’avançait, visiblement prête à lui sauter au cou.
La hérissonne rose se ravise et se contente de s’asseoir à côté de lui.
-   C’est pas plutôt à toi de nous le dire, suggère Shadow.
-   Je ne sais pas trop, les Emeraudes ont soudain cessé de faire effet et je suis tombé. C’est l’Emeraude Mère, elle brillait de façon étrange, je suis sûr qu’elle a annulé les pouvoirs des Emeraudes du Chaos.
-   Je crois que c’est plus grave que ça, murmurais-je à mon ami en lui désignant les pierres étalées sur la table.
Sept pierres ternes ayant perdu leur brillance et même leurs couleurs.


Titre: [fanfic] Legend 2 : Renaissance
Posté par: Sephyra le Août 25, 2007, 10:17:02 am
Admirable ! Cette partie avait beau être un peu courte, elle n'en était pas moins intéressante. J'ai hâte d'en savoir plus.

J'aime bien la façon dont tu exprimes les sentiments de Tails et Flake ^^ Ils vont si bien ensemble, en plus !

A part ça, je t'ai récolté une phrase :

- J’ai l’impression d’être dans un mauvais rêve, tous ceux-ci n’a pas de sens.

Encore cette foutue relecture, je présume? :) Peu importe, quelques rares fautes disséminées ici et là dans ton texte n'ôtent en rien le plaisir qu'il apporte. Bien, je te souhaite bon courage pour la suite, avec toujours plus d'action et de suspense ^^


Titre: [fanfic] Legend 2 : Renaissance
Posté par: Feurnard le Août 25, 2007, 10:55:55 pm
Citation
Le style d'écriture est toujours aussi impeccable et nous raconte clairement les faits, sans nous en dire trop non plus, juste ce qu'il faut quoi.
Je dirais que si on s'en tient à ça, alors il n'y a rien à redire. Mais à mes yeux, c'est minimaliste.

Mais avant ça, répondre à quelques remarques :
Citation
Je trouvais cela illogique que Eggman perde du temps à discuter
Je ne parlais pas d'Eggman, mais bien de Rouge.

Citation
Je voulais laisser ce vague, ce doute que le narrateur ressent mais pas forcement le lecteur.
L’état d’esprit du narrateur n’est pas le même dans les deux cas.
Le problème, c'est que le lecteur s'identifie au narrateur. Si le lecteur ne doute pas, le narrateur ne devrait pas douter non plus.
En l'occurence, à chaque fois, l'individu est dévoilé quatre secondes après le flou. C'est un effet complètement inutile, dans les deux cas.

Citation
De plus je ne suis pas vraiment d’accord avec toi, petit aurait pu designer n’importe quel personnage plus petit que Shadow
Petit est LE diminutif en français. "Comment vas-tu, ma petite ?" - "C'est ma petite amie". Il faut tenir compte du contenu sémantique.

Citation
Knuckles s’adresse véritablement à l’Emeraude comme si c’était une personne et donc pas forcément de manière pensive.
Je vais le dire autrement : mets un point d'interrogation à la place de la virgule. Tu comprendras en lisant quelques détails que j'ai relevé dans les chapitres 10 à 13.

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Chapitre 10 :

Citation
En acceptant d’un signe de tête, mon regard tombe sur Sonic.
Sujet de "en acceptant" est "mon regard". Syntaxiquement faux.

Citation
- Tu ne cherches pas Amy, me demande-t-elle soudain.
Sans le point d'exclamation, ça a plutôt des allures de reproche.

Citation
Plusieurs robots rouges [...] J’ai déjà réduit à l’état d’épave une bonne dizaine de robots. [...] Ils n’étaient pas si nombreux tous à l’heure.
Qu'est-ce que tu entends par "plusieurs" ? Cette remarque finale aurait eu sa place bien plus tôt.

Chapitre 11 :

Citation
- Mais avant pourriez-vous répondre à quelques questions ?
Ca y est, c'est Phileas le coupable. Mettons que je doute encore, la première question balaie cette hésitation.
Tout s'enchaîne beaucoup trop bien. C'est à peine si le domestique n'a pas "coupable" marqué sur son front. Ca tombe du ciel, et c'est très désagréable. J'ai beau avoir l'habitude de ne rien comprendre au moment où l'enquêteur révèle tout, mais quand même... trop facile, trop vite, rien ne le préparait.
C'est un détail, mais c'est vraiment choisir la voie de la facilité.

Citation
La plage où nous sommes est juste à côté du port de Station Square. [...] Nous longeons le port qui nous ramène à l’agence lorsque soudain...
D'accord, il y avait un lien, mais il fallait vraiment le voir. Je continue à trouver l'arrivée des Chaotix immotivée. C'est quasiment servi sur un plateau d'argent.
Dans un récit entrecroisé, c'est comme un puzzle, le plaisir se trouve dans l'imbrication des pièces. Ici, toutes les pièces sont des carrés parfaits.

Chapitre 12 :

Citation
Mais j’ai à peine saisi la pierre que le nénuphar s’enfonce rapidement dans l’eau.
Et ? C'est comme dire qu'il risquerait de trébucher dans l'escalier. Rien ne se réalise, il se contente de sauter et on n'en parle plus. A l'image des gardiens d'artefacts dans les temples maudits.
Je n'ai à aucun moment eu l'impression qu'il risquait quoi que ce soit.

Citation
Dès que je suis sûr qu’ils se sont suffisamment éloignés, je me laisse envahir par ma colère, une aura rouge m’entour.
Il n'avait pas l'air très colérique, jusqu'alors... il peut se mettre en colère sur commande ?

Citation
Peut importe comment les Chaotix se sont retrouvés mêlés à cette histoire, mais vu le nombre croissant de droïdes, leur aide n’est pas inutile.
Il fallait dire ça dès la mention de Vector. Sinon, c'est que Shadow met vraiment beaucoup de temps à réagir. Là, c'est un peu "oui, parce que j'ai oublié de vous dire, les Chaotix sont là".

Citation
Quelques secondes après c’est une forme jaune qui s’élève vers l’araignée géante.
Problème d'hypéronymie. Pas besoin d'être vague, c'est Supersonic, faites sonnez les cloches. Lumière jaune, minimum aveuglante, puis vague d'énergie et un cri à la DBZ.
N'importe quoi, mais que ça reflète l'apparition d'une super-forme.

N.B. : Si j'avais pu intervenir avant le chapitre 13, j'aurais dit "tiens, l'introduction". Le chapitre 13, bien entendu, me le confirme.

Chapitre 13 :

Citation
J’ai rapidement fait un saut chez moi pour récupérer le second détecteur.
Là ça va, c'est clair, c'est Tails. Dommage qu'on le comprenne par les objets.

Citation
- Alors on se retrouve là-bas terminé, lançais-je.
- Ok terminé, fais la voix de mon ami, puis la radio se coupe.
Inutile. D'abord, c'est un canal privé, ils sont deux, comme au téléphone. Au téléphone, on ne dit pas "terminé". Ensuite, la procédure est incomplète : confirmer réception à chaque message, indiquer source et fin de message.
Après, on peut toujours dire que c'est Tails qui "s'y croit un peu trop", mais pour deux lignes de dialogue en plus, c'est désagréable.

Citation
L’avantage de voler à grande vitesse, c’est que je dois me concentrer sur le pilotage et me fait plus ou moins oublier mon embarras.
Structure : [l'avantage... c'est que...] [je dois me...] et [me fait plus...].
Donc, "l'avantage... c'est que me fait plus..." Problème syntaxique. Remplacer par "ce qui me fait" ou bien "et qu'il me fait". De toute manière, à mes yeux, la seconde proposition est inutile. S'il se concentre sur le pilotage, c'est évidemment pour oublier son embarras.

Citation
La vitre doit être blindé car aucun de mes tires n’érafle la paroi translucide.
Autre propos inutile. Si les tirs rebondissent sans érafler, c'est que forcément la vitre n'est pas que du verre normal. La formulation, au demeurant, brise l'acte par une pensée.

Citation
La hérissonne secoue négativement la tête.
A ce moment-là, pour rire, je me suis dit "ah ah ah, il est mort !" C'est drôle, mais culturellement juste. Secouer négativement la tête peut aussi signifier "il n'y a plus d'espoir" ou "c'est fini".

Citation
Cream ? Blessée ? C’est vrai que je ne l’ai pas vue, je regarde autour de moi pour trouver la petite lapine et la découvre en compagnie de Flake, celle-ci vient juste de finir de la soigner.
Bon. Quand c'est Sonic, il abandonne la poursuite d'Eggman (alors qu'on aurait pu avoir un Sky Chase) et se précipite vers lui. Mais dès que c'est Cream, c'est à peine s'il la regarde.
Je n'ose pas imaginer le jour où ce sera Shadow, ou un soldat du G.U.N..

Citation
- Eggman a encore enlevé quelqu’un, murmure une voix derrière nous.
Comme pour Cream, le point d'interrogation est utile. Ici, ça tient lieu d'affirmation, j'ai cru que c'était Espio.

Citation
- Je crois que c’est plus grave que ça, murmurais-je à mon ami en lui désignant les pierres étalées sur la table.
Sept pierres ternes ayant perdu leur brillance et même leurs couleurs.
Pouf, fin de partie. Rappelons-nous maintenant l'introduction :
Citation
puis l’impensable. Sans raison, l’énergie des Emeraudes du Chaos me quitte.
Donc, j'ai un peu envie de dire qu'on le savait déjà, ça, que "c'est plus grave que ça". Ce qui serait grave, ce serait le contraire, qu'il s'agisse juste de la Master Emerald.
Et là se sent terriblement l'impression d'avoir tourné en rond. D'accord, on a les Elementals, mais à part ça ? Rien de plus. Apport informationnel quasi-nul, sur treize chapitres.

Mais ce qui me dérange le plus, dans tout ça, c'est qu'à chaque description n'importe quel personnage aurait pu la dire. Quand il y a description.
Les variations passent soit par les capacités des personnages (Knuckles peut grimper, Shadow se téléporter, etc...), soit par leurs relations (Knuckles voit en Flake une ancienne gardienne, alors que pour Shadow c'est une inconnue, et pour Eggman une mobienne comme les autres).

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En général, je trouve le texte minimaliste. Tu nous donnes les faits, et on doit se débrouiller avec ça.

Les variations de style entre les différents personnages se font généralement pour les aptitudes (Knuckles peut escalader, Shadow se téléporter...) ou pour les relations entre les personnages (Knuckles voit Flake comme une ancienne gardienne, alors qu'Eggman n'y voit qu'une mobienne).
Il a fallu qu'on me donne son nom pour que je sache qu'on parlait d'Amy au chapitre dix. Au début, j'ai même cru à Sonic.
La description de la forêt par Shadow, au chapitre douze, aurait pu être dite par n'importe qui. Un peu comme la fin de combat contre Eggman par Knuckles au chapitre huit. De fait, si Tails n'était pas le seul à savoir piloter, il aurait pu sans autre être remplacé aux commandes du Tornado. Même chose pour le combat d'Espio contre le domestique, ça aurait pu être vraiment n'importe quel personnage. Même Charmy aurait pu le faire, voire même Cheese, à l'extrême.
Bref, tu te contentes de dire "il y a ça", le fait, au lieu de dire "il le voit comme ça", l'interprétation du fait.

Comparons les combats :
Citation
Une machine s’avance vers moi, je le frappe violement et elle s’envole littéralement vers un autre robot. L’explosion secoue la plage. [...] Un des robots s’approche de moi me menace d’une sorte de lance, je m’écarte lorsqu’il me fonce dessus, sautant à la hauteur de sa tête, je lui donne un coup de pied, la machine explose avec fracas.
L'un, c'est Amy, l'autre, c'est Shadow. Le déroulement est incroyablement semblable. Bon, Amy se bat avec un marteau et Shadow se met en boule. Je n'ai pas pu citer Espio parce qu'il se camoufle et tire des shurikens, et Tails parce que, grand héritier de Sonic X, il se contente de tirer une rafale de munitions dans le vide.
Mais une fois abstraction faite du contexte (machin n'aurait pas pu faire ceci, truc ne pouvait pas savoir ça), c'est désagréablement similaire, constamment la même narration.
Citation
Si jamais elle est dans le bras de mer jamais on ne la retrouvera. J’enlève mes chaussures et entre dans l’eau. Elle est fraîche et c’est agréable, l’écume vient me lécher les jambes. Je donne de petits coups de pieds dans l’eau pour remuer le limon, plus pour me calmer que pour chercher la pierre. Cream s’est mise à creuser dans le sable, aidée de son chao.
Que des points. Où est l'Amy impulsive, brusque, presque nerveuse ? Si pour une raison X ou Y l'envie avait pris n'importe quel autre personnage de faire trempette, la description aurait été identique.

Je ne vais pas m'étendre là-dessus plus longtemps. Il y a des passages entiers où je me demandais si on parlait encore du monde de Sonic, et où le personnage qui racontait n'avait plus la moindre importance. Je trouve, comme contraste, le passage d'Eggman beaucoup plus réussi, même si les descriptions y sont... entre très réduites et inexistantes. Au moins, on a son regard.
Bref, étoffer les descriptions et surtout en donner l'interprétation par le personnage. Et puis ajouter un tas de marqueurs pour chaque personnage. Il faut qu'à la première phrase, on puisse se dire "c'est lui". Simplement parce que la manière dont elle est dite lui correspond.


Titre: [fanfic] Legend 2 : Renaissance
Posté par: Rouge the Super Bat le Septembre 04, 2007, 11:03:03 am
Désolée pour le retard ^^""" !
Je constate que cette Fanfic est toujours aussi passionante à lire !
Tout ce mystère...que peut-il être arriver aux Émeraudes ? Y'a-t-il un rapport avec l'étrange réaction de Shadow vis-à-vis de celles ci ?
Bonne chance pour la suite !!!


Titre: [fanfic] Legend 2 : Renaissance
Posté par: Miko le Septembre 10, 2007, 12:26:21 pm
Sephyra : oui c’est une énorme faute de relecture, mais cela n’empêche pas qu’elle est tellement énorme que j’aurais dû la voir comme un spot lumineux en pleine nuit.
Rouge the Super Bat : merci pour ton commentaire, la suite arrivera c’est certain mais pas tout de suite.
Feurnard : Merci pour ce commentaire qui me rappelle combien je suis nulle en français . ^^’ J’ai remarqué que souvent je ne mettais pas la bonne ponctuation, je suis fâchée avec la ponctuation.

Citation
Je ne parlais pas d'Eggman, mais bien de Rouge.
 
? Je n’ai pas vraiment compris ta remarque.
Citation
Le problème, c'est que le lecteur s'identifie au narrateur. Si le lecteur ne doute pas, le narrateur ne devrait pas douter non plus.
 
C’est vrai. Mais le lecteur à plusieurs versions des faits et forcement plus d’informations que le narrateur.

Citation
En l'occurrence, à chaque fois, l'individu est dévoilé quatre secondes après le flou. C'est un effet complètement inutile, dans les deux cas.
 
Bien d’accord sur ce point.
Citation
Petit est LE diminutif en français. "Comment vas-tu, ma petite ?" - "C'est ma petite amie". Il faut tenir compte du contenu sémantique.
 
Je suis trop cartésienne pour ce genre de subtilité de la langue française. Pour moi petit ne distingue que et uniquement la taille. C’est un vilain défaut mais j’ai du mal à m’en débarrasser.^^
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Chapitre 10 :
Citation
Citation
En acceptant d’un signe de tête, mon regard tombe sur Sonic.

Sujet de "en acceptant" est "mon regard". Syntaxiquement faux.

C’est pas la première fois que tu me fait remarquer ce genre d’erreurs.
Citation
Citation
Plusieurs robots rouges [...] J’ai déjà réduit à l’état d’épave une bonne dizaine de robots. [...] Ils n’étaient pas si nombreux tous à l’heure.

Qu'est-ce que tu entends par "plusieurs" ? Cette remarque finale aurait eu sa place bien plus tôt.


OK
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Chapitre 11 :
-   
Citation
Citation
Mais avant pourriez-vous répondre à quelques questions ?

-   Ca y est, c'est Phileas le coupable. Mettons que je doute encore, la première question balaie cette hésitation.
Tout s'enchaîne beaucoup trop bien. C'est à peine si le domestique n'a pas "coupable" marqué sur son front. Ca tombe du ciel, et c'est très désagréable. J'ai beau avoir l'habitude de ne rien comprendre au moment où l'enquêteur révèle tout, mais quand même... trop facile, trop vite, rien ne le préparait.
C'est un détail, mais c'est vraiment choisir la voie de la facilité.

-   C’est en effet la voie de la facilité : Effectivement pour Vector, Philéas est coupable mais il n’a pas de preuve alors il le provoque. Trop rapide oui également parce que je ne voulais pas m’attarder sur ce sujet.
Citation
Citation
La plage où nous sommes est juste à côté du port de Station Square. [...] Nous longeons le port qui nous ramène à l’agence lorsque soudain...

D'accord, il y avait un lien, mais il fallait vraiment le voir. Je continue à trouver l'arrivée des Chaotix immotivée. C'est quasiment servi sur un plateau d'argent.
Dans un récit entrecroisé, c'est comme un puzzle, le plaisir se trouve dans l'imbrication des pièces. Ici, toutes les pièces sont des carrés parfaits.

J’avoue avoir manqué d’inspiration sur ce coup, je n’ai pas trouvé d’autres idées plus originales.

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Chapitre 12 :
Citation
Citation
Mais j’ai à peine saisi la pierre que le nénuphar s’enfonce rapidement dans l’eau.

Et ? C'est comme dire qu'il risquerait de trébucher dans l'escalier. Rien ne se réalise, il se contente de sauter et on n'en parle plus. A l'image des gardiens d'artefacts dans les temples maudits.
Je n'ai à aucun moment eu l'impression qu'il risquait quoi que ce soit.

Oui en relisant ce passage je ne le trouve pas génial, je le supprimerais.

Citation
Citation
Dès que je suis sûr qu’ils se sont suffisamment éloignés, je me laisse envahir par ma colère, une aura rouge m’entour.

Il n'avait pas l'air très colérique, jusqu'alors... il peut se mettre en colère sur commande ?

Va savoir ? ^^ C’est pas très agréable d’atterrir en plein milieux d’une armada. Tu as raison, un point de plus à revoir.
Citation
Citation
Peut importe comment les Chaotix se sont retrouvés mêlés à cette histoire, mais vu le nombre croissant de droïdes, leur aide n’est pas inutile.

Il fallait dire ça dès la mention de Vector. Sinon, c'est que Shadow met vraiment beaucoup de temps à réagir. Là, c'est un peu "oui, parce que j'ai oublié de vous dire, les Chaotix sont là".

Tu chipotes, ^^ Vector à lui seul ne fait pas l’agence entière. Je voulais tous simplement finir de présenter la scène et les autres Chaotix pour ne pas couper l’action.

Citation
Citation
Quelques secondes après c’est une forme jaune qui s’élève vers l’araignée géante.

Problème d'hypéronymie. Pas besoin d'être vague, c'est Supersonic, faites sonnez les cloches. Lumière jaune, minimum aveuglante, puis vague d'énergie et un cri à la DBZ.
N'importe quoi, mais que ça reflète l'apparition d'une super-forme.

Je n’ai pas cherché à être vague ou à utiliser un hyperonyme, j’ai tous simplement pas chercher à préciser puisque pour moi ce simple adjectif suffisait à faire comprendre qu’il s’agissait d’une superforme.

Citation
N.B. : Si j'avais pu intervenir avant le chapitre 13, j'aurais dit "tiens, l'introduction". Le chapitre 13, bien entendu, me le confirme.

Encore heureux. Mais je suis vraiment surprise que tu ne l’ais remarqué que maintenant alors que c’est annoncé depuis le premier chapitre. ^^

Citation
Partie 1 : Une mort programmée.

Chapitre 1 : Chasse au trésor.

Quelques heures plus tôt.

 Avec ces quelques mots j’impliquais forcement un retour en arrière et donc tu devais t’attendre à revenir sur le prologue. Non ?
Cette première partie de l’histoire est l’introduction elle m’a permis de mettre en place les différentes pièces du puzzle dont j’aurais besoin par la suite rien de plus. L’histoire en elle-même commence avec la seconde partie.

Chapitre 13 :

-   
Citation
Citation
Alors on se retrouve là-bas terminé, lançais-je.
- Ok terminé, fais la voix de mon ami, puis la radio se coupe.

-   Inutile. D'abord, c'est un canal privé, ils sont deux, comme au téléphone. Au téléphone, on ne dit pas "terminé". Ensuite, la procédure est incomplète : confirmer réception à chaque message, indiquer source et fin de message.
Après, on peut toujours dire que c'est Tails qui "s'y croit un peu trop", mais pour deux lignes de dialogue en plus, c'est désagréable.

-   En relisant je m’aperçois que tu as raison. A corriger.
Citation
Citation
La hérissonne secoue négativement la tête.

A ce moment-là, pour rire, je me suis dit "ah ah ah, il est mort !" C'est drôle, mais culturellement juste. Secouer négativement la tête peut aussi signifier "il n'y a plus d'espoir" ou "c'est fini".

Toujours mon esprit cartésien : réponse à la question ni plus ni moins.
Citation
Citation
Cream ? Blessée ? C’est vrai que je ne l’ai pas vue, je regarde autour de moi pour trouver la petite lapine et la découvre en compagnie de Flake, celle-ci vient juste de finir de la soigner.

Bon. Quand c'est Sonic, il abandonne la poursuite d'Eggman (alors qu'on aurait pu avoir un Sky Chase) et se précipite vers lui. Mais dès que c'est Cream, c'est à peine s'il la regarde.
Je n'ose pas imaginer le jour où ce sera Shadow, ou un soldat du G.U.N..

^^ Je vais faire de Tails un être sans cœur. Hihihi tu as raison.
 
Citation
Citation
Je crois que c’est plus grave que ça, murmurais-je à mon ami en lui désignant les pierres étalées sur la table.
Sept pierres ternes ayant perdu leur brillance et même leurs couleurs.

Pouf, fin de partie. Rappelons-nous maintenant l'introduction :

Citation
puis l’impensable. Sans raison, l’énergie des Emeraudes du Chaos me quitte.

Donc, j'ai un peu envie de dire qu'on le savait déjà, ça, que "c'est plus grave que ça". Ce qui serait grave, ce serait le contraire, qu'il s'agisse juste de la Master Emerald.
Et là se sent terriblement l'impression d'avoir tourné en rond. D'accord, on a les Elementals, mais à part ça ? Rien de plus. Apport informationnel quasi-nul, sur treize chapitres.

C’est normal puisque je n’ai pas chercher à vous donnez les informations sur un plateau d’argent, elles sont dissimulées dans les textes et n’apparaîtront qu’en temps utile. C’était peut-être maladroit de faire une introduction si longue, mais je voulais vraiment poser tous les morceaux de l’intrigue avant de rentrer dans le vif du sujet.  


Pour les descriptions je ne trouve pas vraiment de marqueurs pour chaque personnage,  
pour les combat j’essaye au maximum d’utiliser les aptitudes de chacun mais comme ils ont presque tous les même attaques.

Citation
Tails parce que, grand héritier de Sonic X, il se contente de tirer une rafale de munitions dans le vide.


Hihihi, c’est vrai que dans Sonic Adventure 2, il n’utilise jamais son avion.


Citation
Je trouve, comme contraste, le passage d 'Eggman beaucoup plus réussi, même si les descriptions y sont... entre très réduites et inexistantes. Au moins, on a son regard.


Plus simple d’interpréter le regard d’Eggman puisque en grand méchant de l’histoire son point de vue est radicalement opposé aux autres.

Citation
Mais ce qui me dérange le plus, dans tout ça, c'est qu'à chaque description n'importe quel personnage aurait pu la dire. Quand il y a description.
 En général, je trouve le texte minimaliste. Tu nous donnes les faits, et on doit se débrouiller avec ça. Bref, tu te contentes de dire "il y a ça", le fait, au lieu de dire "il le voit comme ça", l'interprétation du fait.
Bref, étoffer les descriptions et surtout en donner l'interprétation par le personnage. Et puis ajouter un tas de marqueurs pour chaque personnage. Il faut qu'à la première phrase, on puisse se dire "c'est lui". Simplement parce que la manière dont elle est dite lui correspond.

Effectivement les textes sont minimalistes, je n’arrive pas à trouver ces marqueurs, en fait l’écriture de Legend 2 ne m’intéresse plus autant car je suis sur un autre projet et j’ai beaucoup de mal à mis remettre. Pas au niveau de l’intrigue, elle est déjà prête mais plutôt au niveau de la rédaction en elle-même, je manque d’inspiration et surtout de motivation pour refaire les chapitres déjà rédigés. Mais je vais quand même faire des efforts pour corriger les points que tu m’as soulignés. Tous simplement parce que c’est la meilleur façon de te remercier de prendre le temps de relire et de trouver les innombrables défauts que foisonnent dans ces textes.

Pas de suite immédiatement il faut que je la reprenne en suivant les conseils et pour le moment je n’en ai pas vraiment le loisir. J’éditerai.


Titre: [fanfic] Legend 2 : Renaissance
Posté par: Blackdoom le Septembre 14, 2007, 06:12:02 pm
Et bien tu n'éditeras pas ~~

En général, assez surpris. Surpris, mais pas dans le bon sens. Tu verrais les fautes que tu laisses derrière toi, Miko...
L'histoire ainsi que l'intrigue qui va avec est bien menée, je passerais les évènements qui se répètent à cause du changement de narrateur, ce n'est pas plus lassant qu'autre chose.

La problème de la ponctuation gâche tout , et j'insiste ! Mais ça ne gâche pas entièrement ce "tout". Les personnages sont respectés, l'histoire est bien menée, l'intrigue de même, bref, c'est une fic qui se lit comme une autre, confiante par un vocabulaire généralement assez riche. En tout cas je n'ai rien à te reprocher de ce côté là.
Mais la ponctuation, la ponctuation ! S'il n'y aurait pas ce problème de ponctuation, je crierais pour tes fautes abominables, mais là le vrai problème c'est bel et bien ta ponctuation.

J'en conclus que cette fic ne montre pas ce que tu vaux vraiment. Si c'est un problème de relecture personnelle (et c'en serait un vrai !) demande de l'aide autour de toi, tu devrais bien trouver quelqu'un. Dans le doute, je suis assez libre en ce moment, et j'ai pas mal repris la lecture des fics, comme tu as peut-être pu le voir. Je veux bien te contacter si tu es d'accord. Mais en tout cas il faut faire quelque chose contre cette ponctuation désastreuse, et c'est le mot...

Je résume quand même pour ne pas te démoraliser : une histoire intriguante, un problème assez mystérieux. Le suspens se fait de plus en plus sentir au fil de l'histoire, et les personnages sont bien respectés. Quant aux "tiens", ils sont bien encrés dans l'univers de nos bestioles, aucun problème de ce côté là.
Un bon vocabulaire, de bonnes descriptions.
Continue, surtout, ne t'arrête pas maintenant.


Titre: Re : [fanfic] Legend 2 : Renaissance
Posté par: Miko le Octobre 31, 2007, 11:27:43 am
Tout d’abord, merci pour ce commentaire Blackdoom, c’est vrai que la ponctuation n’est pas mon fort.^^ Ta proposition est vraiment sympa mais je ne sais pas si je mérite vraiment ton aide.

Je suis vraiment désolée de poster la suite aussi tardivement voici le premier chapitre de la seconde partie. Je vais dorénavant poster de façon plus fréquente car il me faut achever cette fic rapidement. Je prend toujours en compte les commentaires mais par manque de temps et de motivation je ne toucherai plus à ceux déjà rédigé, malgré les nombreuses erreurs qui les jalonnent. En espérant ne pas trop vous décevoir quant même.

Partie 2 : Renaissance.
Chapitre 14 : Le secret des Emeraudes.


Au final, notre enquête n’a pas avancé d’un pouce, et j’ai bien l’impression que le trésor de Crystal n’est plus d’actualité. C’est dommage, mais j’aurai bien d’autres occasions. Je suis vraiment inquiète pour les Emeraudes, elles ont perdu toutes valeurs, je me demande si il est possible de les faire redevenir comme avant ? C’est plongée dans ces sombres pensées que je marche en direction de l’atelier du renard avec le reste du groupe. Il est déjà parti en avion avec Sonic et Cream qui s’est réveillée juste avant notre départ. Je ne sais pas comment Tails fait pour voler par une météo pareille. En très peu de temps, une véritable tempête s’est levée, la visibilité est quasiment nulle à cause de la pluie. Le vent est si fort que je suis obligée de plaquer mes ailes dans mon dos pour ne pas offrir de prise aux violentes bourrasques. Nous marchons en silence vers l’extérieur de la ville, lorsqu’une petite main se glisse dans la mienne. Je baisse les yeux sur le chaton roux.
-   Dis Rouge, pourquoi t’es pas venue me voir à l’hôpital ? demande Neko.
-   Je suis venue, mais à chaque fois tu dormais, mentis-je
En fait le voir dans cet état me brisait le cœur. De plus j’ai enchaîné plusieurs missions à cette époque, ce qui me laissait peu de temps libre.
-   Je suis contente que tu sois guéri maintenant et nous pourrons nous voir plus souvent, continuais-je pour le rassurer.
Le chaton me fait un large sourire et lâchant ma main se précipite vers son frère qui marche en tête du cortège.

Enfin nous arrivons à l’atelier, nous nous engouffrons rapidement à l’intérieur pour nous protéger de la pluie. Nous nous installons en silence. Amy, Cream et Flake se proposent de nous préparer quelque chose à manger. Elles sont vite rejointes par la petite abeille et Neko. Personne n’ose parler, personne ne comprend ce qu’il vient de se passer. Knuckles est appuyé contre la fenêtre et observe attentivement l’extérieur. Peut-être en sait-il plus sur cet étrange phénomène.
-   C’est un temps exécrable pour la saison, murmurais-je pour engager la conversation.
L’échidné se retourne vers moi et me regarde avec curiosité et méfiance.
-   Qu’est ce que tu veux ? marmonne-t-il.
-   Qu’est ce que tu peux être susceptible ! m’écriais-je.
Au lieu de répliquer, il pousse un soupire et reporte son attention sur la fenêtre. Je m’apprête à tourner les talons et retourner m’asseoir, lorsqu’il reprend la parole.
-   Excuse-moi, dit-il en un souffle.
Alors je suis vraiment surprise, ce n’est pas dans ses habitudes de s’excuser, surtout avec moi.

Notre petite conversation est stoppée par le retour de Tails, il vient de sortir de la pièce qui lui sert de laboratoire, tenant les Emeraudes dans ses bras.
-   C’est à n’y rien comprendre explique-t-il. J’ai fait toutes les analyses possible et inimaginable, mais le résultat est là : Les Emeraudes du Chaos ont perdu tous leurs pouvoirs.
-   Il suffit de les recharger comme on avait fait avec Chaos, non ? propose le hérisson bleu.
Tails secoue la tête avant de répondre.
-   Je ne crois pas que se soit suffisant. La dernière fois, il leur restait quant même un peu de radiation et leurs couleurs.
-   C’est impossible, murmure Vector.
-   Il faut croire que si, elles n’émettent plus aucune radiation et ne dégagent pas d’énergie. En fait, j’ai fait une analyse sur leurs propriétés chimiques et physiques : ce sont de simples cristaux de silicate d’aluminium et de béryllium avec des traces d’oxyde de chrome.
Presque toutes les personnes présentes dans la pièce dévisagent le renardeau avec étonnement. Moi aussi je suis plutôt surprise par l’étendue des connaissances de ce si jeune garçon.
-   Et, en termes compréhensibles par tout le monde, ça veut dire ? demande Sonic en tapant du pied.
-   Que ce sont de simples émeraudes tout ce qu’il y a de plus normales, comme on en trouve presque partout dans le monde. Réplique Knuckles avant que je puisse le faire.
Cette fois, c’est l’échidné que tout le monde regarde avec étonnement. Il a toujours les yeux rivés sur la fenêtre et reprend la parole en se tournant vers nous.
-   Il existe une vielle légende qui parle de la mort des Emeraudes. Elles sont liées à cette planète, c’est pour ça que le temps est complètement détraqué. Dit-il en montrant la tempête qui fait rage dehors
-   Explique nous, implore Crystal les yeux brillants de curiosité.
-   Il y a longtemps on m’a raconté une légende sur l’origine des Emeraudes du chaos elle auraient été créées par les dieux pour équilibrer les forces de la nature et rendre ce monde viable. Chacune des Emeraudes du Chaos est liée à un élément. Maintenant qu’elles n’existent plus, Mobius risque de disparaître définitivement. Je croyais que ce n’était qu’un conte pour enfants.
-   Les légendes ont souvent une part de vérité, murmure la hérissonne mauve. Je n’avais jamais entendu parler d’une telle histoire. Mais cela reprend un peu ce qu’il y a dans ce carnet. C’est vraiment intéressant.
Elle sort de sa poche le petit calepin noir que lui avait remis le crocodile dans l’agence.
-   Ce que je ne comprends pas, s’exclame le hérisson bleu, c’est comment Eggman a réussi à les « tuer » si je peux m’exprimer ainsi.
-   Ce n’est peut-être pas à cause de lui, intervient Shadow, resté silencieux depuis notre arrivée.
-   Que veux-tu dire : c’est à cause de son rayon qu’elles sont dans cet état, dit Sonic.
-   Peut-être, mais cela fait un moment déjà qu’elles sont moins efficaces que par le passé, j’avais de plus en plus de mal à les repérer et à les utiliser depuis quelque temps. Explique mon coéquipier. Je pense que le rayon d’Eggman n’a fait qu’accélérer les choses, et que cette mort était déjà prévue comme un cycle, ce qui expliquerait ton rêve.
Ce n’est pas dans ses habitudes de parler autant et aussitôt qu’il a fini, il se mure de nouveau dans le silence.
-   Peut-être qu’on a trop utilisé leurs pouvoirs ? suggère timidement le jeune renard.
-   C’est pas le plus important pour le moment ! s’exclame Sonic. Il faut trouver un moyen pour les faire revenir à leur état normal et rapidement.
-   C’est possible, l’interrompt la hérissonne mauve.
Elle a toujours le nez plongé dans le petit calepin. En relevant la tête, elle nous désigne le carnet.
-   L’auteur explique, qu’il a découvert des parchemins parlant de cette légende et qui pourraient, semble-t-il, nous apporter la solution. Il faut que je vois ces parchemins.
-   Eggman détient un des parchemins ainsi que l’auteur de ce carnet et son amie, intervient Vector. Il faudrait déjà trouver une solution pour les récupérer. L’autre, c’est toi qui l’as, dit-il en regardant Crystal.
Celle-ci se frappe le front et sort de son sac un bout de papier jauni que je reconnais comme celui qui devait l’amener à son trésor. Finalement j’ai peut-être encore une chance de le récupérer. Cette histoire m’intéresse de plus en plus.
-   Cette carte parle de clef ouvrant les portes du salut, je n’avais pas compris, mais cela doit avoir un rapport, dit elle en étalant le parchemin sur le sol.

Un bip strident me fait sursauter, Tails se précipite dans la pièce voisine et quelques secondes plus tard : il pousse un cri de surprise.
- Venez voir !
Presque aussitôt nous nous précipitons à notre tour dans le labo. Le jeune renard est assis devant l’écran d’un ordinateur, sur lequel je peux voir un message de toute évidence écrit par Eggman.
Crystal se penche sur l’écran à son tour et lis le texte à voix haute.
J’ai en ma possession quelque chose que tu souhaites récupérer hérisson, et tu détiens ce que je recherche. Rendez-vous sur Angel Island dans trente minutes, on pourra discuter.
-   Il peut toujours rêver, marmonne Sonic.
-   Laisse-moi faire ! ordonne Crystal en poussant le renard de la chaise pour s’y installer.
Elle commence à taper frénétiquement sur le clavier. Je me retourne vers Sonic et lui suggère de se rendre à ce rendez-vous. Je ne vais pas laisser passer cette occasion de me rapprocher de mon but.
-   Il faudra bien y aller, c’est notre seule chance de retrouver le document qui nous manque.
-   Pour une fois, je suis d’accord avec elle, insiste l’échidné.
Je regarde Knuckles avec étonnement, je ne sais pas vraiment comment prendre sa remarque.
-   Bingo ! hurle la hérissonne mauve en faisant pivoter le siège.
-   Qu’est ce qu’il a ? lui demande Amy qui vient d’entrée dans la pièce avec un plateau.
-   Je l’ai trouvé, je sais où est sa base.
-   Sa base ? Eggman ? Comment tu as fait ? demandais-je curieuse.
-   C’est simple, j’ai détourné un des satellites des services secrets humain pour retrouver la source de son message, répond-t-elle fièrement.
Cette fille est redoutable avec un ordinateur, c’est étonnant qu’avec toutes leurs technologies les humains n’aient pas encore réussi à la pincer.
À son tour, le crocodile se penche sur l’écran.
- On va là-bas pour délivrer le petit et sa copine. Si vous pouvez l’occuper suffisamment longtemps avec ce rendrez-vous, on arrivera bien à trouver l’Emeraude Mère également, propose Vector en se retournant vers Sonic et Knuckles.
- Ça me va, réplique le hérisson bleu avec un sourire.
- Je viens avec vous, m’exclamais-je à Vector.
Je suis certaine de pouvoir faire d’une pierre plusieurs coups, si en plus je peux mettre la main sur l’Emeraude Mère, je ne  dirais pas non.

Très vite nous nous organisons en deux groupes : Sonic, Knuckles, Tails et Crystal se proposent de se rendre sur Angel Island pour voir Eggman. De mon côté avec les Chaotix je m’infiltre dans la base. Amy préfère rester à l’atelier en compagnie de Cream et Flake se propose de rester avec elles. Twister réussi rapidement à convaincre son frère et Charmy nous attendre également, prétextant qu’il faut quelqu'un pour protéger les filles. Il a toujours été très doué pour raconter des bobards.
-   Et Toi ? demande Sonic au hérisson noir.
-   Je dois voir Eggman, réponds simplement Shadow en s’approchant de la porte, prêt à partir.
J’en déduis qu’il va se joindre au groupe de Sonic. Ils se mettent rapidement en route pour l’île flottante. Crystal nous a remis les coordonnées de la base. Elle est située sur une petite île au large de Station Square. C’est étrange, mais ces coordonnées me sont familières, sans que j’arrive à me souvenir pourquoi. Vector propose rapidement de retourner en ville pour y prendre un bateau. Finalement au bout d’une heure de course pour atteindre le port, nous trouvons rapidement une puissante embarcation pour nous mener jusqu'à la base. Mais la mer est déchaînée et bien que le crocodile s’avère être un très bon pilote : nous avons beaucoup de mal à atteindre l’île.
La surprise est de taille, celle-ci semble vide et déserte. Il n’y a aucune construction, mais je connais suffisamment le scientifique pour me douter que sa base doit être souterraine. En mettant pied à terre, nous décidons de chercher un passage qui nous permettrait d’accéder au sous sol. Le vent a arraché les palmiers et nous avançons avec difficulté. Nous atteignons enfin le centre de l’île, où un palmier géant à moitié déraciné révèle une trappe.
-   Ça n’aura pas été très difficile, murmure le crocodile en observant le trou.
-   Tu ne devrais pas parler trop vite Vector ! s’exclame le caméléon.
Dos au passage, il s’est mis en garde. Sur le sable, il n’y a que quelques crustacés et des scorpions. Ils se dirigent vers nous et ne semblent pas effrayés par notre présence. À son tour Twister fait volte face et se met en garde. J’ai la désagréable impression que ces petites bêtes ne sont pas là pour nous souhaiter la bienvenue.
Soudain, sans crier gare, les bestioles nous chargent. Un des crabes essaye de me pincer à la jambe, je la retire précipitamment et ses pinces claquent dans le vide. Je déteste les insectes. Deux scorpions pointent leurs dards vers le caméléon, celui-ci décoche rapidement deux étoiles métalliques qui viennent s’écraser sur les arachnides. Elles dégagent quelques étincelles, puis explosent dans un nuage de fumée. Il y en a une cinquantaine qui s’avance vers nous, toutes armes sorties. Ces petits robots ne sont pas très dangereux, mais vu la quantité je doute qu’on en vienne à bout sans risque. J’écrase deux crabes puis tente de chasser les scarabées qui volent autour de moi.
-- Il ne faut pas rester ici, crie le crocodile en sautant dans le trou.
Il est vite suivi de ces deux équipiers, je passe la dernière après m’être débarrassé des derniers insectes, freinant ma chute en déployant mes ailes. J’atterris en douceur sur une surface métallique. Mais nous sommes accueillis par une dizaine de robots. Vector en a déjà écrasé deux tandis que Twister, toutes griffes sorties, lacère les circuits d’un troisième. Je ne vois pas le caméléon et de toute façon : je n’ai pas le temps de m’en préoccuper. Une machine vient de m’apercevoir et braque son arme sur moi. Je m’envole pour éviter le laser et ne lui laisse pas le temps de tirer une nouvelle fois, arrivée au-dessus du robot : je me laisse tomber en repliant mes ailes, tournant sur moi-même comme une toupie. La machine explose, détruisant par la même occasion un de ses congénères qui s’était approché pour lui prêter main-forte. Avant qu’il n’en vienne d’autre, je presse mes compagnons.
-   Il faut partir !
-   Pas avant d’avoir trouvé Samy, hurle le crocodile. Il faut trouver les prisons.
Le gamin n’est pas ma préoccupation première pour le moment. Un court moment de répit nous est offert lorsque nous avons détruit toutes les machines présentes dans la salle, mais j’entends au loin des pas précipités. Je m’élance vers l’extérieur de la salle et m’engage dans un couloir. Je ne sais pas si c’est le bon, mais les robots viennent de l’autre côté et je ne veux pas les attendre. Tournant dans plusieurs couloirs, j’essaye de me repérer. Cet endroit ne m’est pas inconnu, mais je n’arrive pas à me souvenir. Je suis trop occupée à éviter les tirs ennemis pour réfléchir et de plus toutes les bases d’Eggman se ressemblent. Soudain un détail m’arrête, je reste figée devant une porte blindée. Vermillon, avec le logo du scientifique, ses verrous si particuliers, et les grandes barres transversales : elle ressemble à celle qui barrait le passage que nous avions inondé, il y a quelques semaines. Nous sommes dans même base, je croyais qu’elle avait été détruite.
Les garçons me rejoignent rapidement et tout en courant Twister s’exclame :
-   Je suis déjà venu ici, suivez-moi !
Je ne réagis pas immédiatement et reste un moment devant la porte.
-   Rouge ! C’est pas le moment de faire du tourisme, me crie le chat noir.
-   On est dans la base sous-marine, c’est le passage vers le continent, expliquais-je à mes compagnons.
Ils n’ont pas le temps de me répondre, les machines nous ont rattrapés et commencent à nous tirer dessus.
Je m’élance à la suite des garçons qui n’ont pas arrêté leur course. Soudain après nous avoir entraîné dans plusieurs coursives, Twister tourne dans un couloir. Il détruit un robot et sitôt que nous sommes tous passés, il referme une grande porte blindée. D’un coup de griffe, il détruit le boîtier qui doit commander l’ouverture. Je me retourne pour observer la pièce où nous sommes, je la reconnais : c’est la prison de laquelle Shadow et moi nous sommes échappés ce matin. Un long couloir percé de petites salles. La première est celle où nous étions enfermés. Mais je ne m’attarde pas plus à mon observation. Deux machines viennent de sortir de la salle la plus éloignée et pointent leurs membres armés dans notre direction.


Titre: Re : [fanfic] Legend 2 : Renaissance
Posté par: Rouge the Super Bat le Novembre 04, 2007, 12:41:44 pm
Ta Fanfic est toujours aussi passionante à lire et pas du tout lassante !
Bon enchaînement pour ma part des événements plus passionants les uns que les autres. On ne doit pas être au bout de nos surprises.
Bonne chance pour la suite !!!


Titre: Re : [fanfic] Legend 2 : Renaissance
Posté par: Miko le Novembre 13, 2007, 06:03:48 pm
Merci Rouge The Super Bat (faudrait te trouver un diminutif ^^). IL va y avoir plus d'action donc j'espère que la fic sera moins lassante.

Chapitre 15 : Rendez-vous.

Mon plan se déroule à merveille, bien que tous ne se passe pas comme prévu. Je n’avais pas envisagé la destruction de mon vaisseau de guerre. Celui-ci n’était qu’un  ancien prototype oublié depuis longtemps que j’avais ressorti car le nouveau demande encore quelques réglages. D’autres détails m’interpellent, pourquoi depuis que je l’ai utilisée pour mon canon, l’Emeraude Mère ne cesse de briller. Je pensai pouvoir vider les Emeraude du Chaos avec mon canon. J’ai réussi, mais je n’ai pas pu les récupérer encore une fois ces maudits hybrides se sont interposés. Le seul problème c’est qu’avec la destruction un peu trop rapide de mon araignée mécanique, j’ai dû fuir précipitamment. Ce n’est pas très important mon génial cerveau n’aura aucun mal à trouver un moyen de leur reprendre. Maintenant il faut les faire renaître, bien plus puissante que jamais. Il me reste encore à savoir comment il faut procéder, mais je suis confiant. Mon traducteur, même si il n’est pas très efficace, a dû travailler en mon absence et dès que je serais rentré, j’aurais une idée de la marche à suivre. J’arrive enfin en vue de l’île, ma base est sous-marine et  ne peut-être atteinte que par un lac sous-terrain, et jadis par un tunnel qui la reliait au continent. Ces hybrides de malheur me l’ont détruit, il y a quelques semaines. Heureusement je peux utiliser la sortie de secours dissimulée dans l’île. Le tunnel devrait bientôt être de nouveau opérationnel. J’ai lancé, il y a quelques jours un programme de reconstruction. Comme je ne veux pas y consacrer toutes mes troupes, le projet avance lentement, mais sûrement. En attendant j’utilise le sous-marin ou la sortie de secours sur l’île qui surplombe la base. C’est un petit bout de terre d’à peine un kilomètre carré, recouvert de sable fin. Quelques palmiers, des crustacés et des insectes, c’est tout ce qu’il y avait lorsque je l’ai investie. Maintenant, je l’ai entièrement modifiée. Bien sûr pour un visiteur imprudent, elle ressemble de loin à une île paradisiaque. Les belles dunes de sable cachent des pièges et plusieurs trappes, les palmiers dissimulent dans leurs feuillages des caméras de surveillance. Quant aux anciens habitants de l’île, il n’y en a plus, tous remplacés par mes créations, dont je suis assez fier. Fidèles reproductions des originaux, mes robots insectes sont tous équipés de lames tranchantes comme un rasoir, de mini laser ou de dards empoisonnés. Ils sont programmés pour détecter toutes présences humaines ou hybrides et l’éliminer. Ainsi mon accès de secours est protégé. De même, tout le périmètre de la base est gardé par des robots requins, personne ne peut pénétrer ici, et surtout pas le hérisson bleu et sa phobie de l’eau.

Je me dirige sans hésiter vers un arbre un peu plus grand que les autres, j’appuie sur la télécommande du tableau de bord et le végétal bascule, révélant une trappe s’enfonçant dans les profondeurs de l’île. Un peu de sable tombe dans le trou nouvellement formé, je m’y engouffre rapidement et me pose sur la plaque de métal épais qui recouvre la plate-forme d’atterrissage.  Lentement la trappe se referme plongeant la base dans la lumière tamisée des lampes de secours. Quelques robots munis de balais et de pelles s’empressent de dégrader le sable qui s’est infiltré pour l’empêcher de perturber les machines de précision. A la surface, mes insectes robotisés replacent la dune, pour redonner à l’île son aspect sauvage et inhabité.
-   Emmenez ça dans le centre de commande, ordonnais-je aux deux machines de factions.
Celles-ci se redressent, simulant un garde à vous, et se dirigent directement vers l’Emeraude Mère que je viens de leur désigner.
Je descends directement dans les prisons, trop impatient de savoir où en sont les traductions du jeune blaireau. Lorsque je pénètre dans la pièce, la souris sursaute et recommence à gémir. Ces gémissements sont de plus en plus insupportables. Si je n’était pas persuadé que la supprimer m’enlève toutes chances d’obtenir l’aide du blaireau, je l’aurai fait depuis longtemps. Inspirant profondément pour ne pas céder à la colère, j’interroge l’hybride.
-   Alors ? Où en es-tu ?
Se dégageant de l’étreinte de sa compagne, le mobien se lève et s’approche de moi.
-   C’est tout ce que je peux faire Docteur, s’excuse-t-il en me tendant une feuille aux travers des barreaux. 
Le bout de papier tremble dans sa main. Je le saisis d’un geste brusque et le parcours rapidement. Il n’y a presque rien. Cette fois ma rage explose.
-   C’est tout ! hurlais-je.
Le blaireau recule précipitamment au fond de la cellule, hors de ma portée.
-   Je ne peux rien faire de plus, je vous l’ai dis je ne connais pas assez cette écriture, elle est trop ancienne. Je vous en prie, laissez nous partir. Supplie-t-il.
Sans un mot, je sors des prisons, sa traduction est incomplète et ne signifie pas grand chose. Toujours en colère, je me rends au centre de commande, hurlant des ordres inutiles aux machines que je croise, juste pour passer ma rage.
En arrivant, je me laisse tomber dans mon fauteuil. Il me faut trouver une solution, un autre traducteur. Il y a bien cette hérissonne, j’y avais déjà pensé, mais je ne voulais pas que ces pestes d’hybrides se mêlent de mes affaires. De toute façon, maintenant c’est trop tard. Ils se sont déjà débrouillés pour m’empêcher de travailler en paix alors autant en profiter. Le seul problème, reste de convaincre Crystal de m’aider, je doute qu’elle le fasse de son plein grès. Mon regard tombe sur l’Emeraude Mère que les robots ont ramenée ici. Et cela me donne une idée. Je me penche sur le clavier de mon ordinateur et j’envoie un message à Tails pour leur fixer rendez-vous dans trente minutes. Je sais maintenant comment récupérer ma traduction et peut être même m’épargner un difficile travail. Satisfait, je me cale dans le dossier de mon fauteuil et regarde distraitement les différents écrans de contrôle. L’un d’eux attire tout particulièrement mon regard. Une speakerine commente des images d’apocalypse. Curieux, je rétablis à la hâte le son.

Les éléments se déchaînent littéralement. La tempête qui vient subitement de se lever n’est pas de saison et les météorologues de Station Square ne se l’expliquent pas. Rien ne laissait présager une telle catastrophe, on déplore déjà deux décès dans l’effondrement d’un arbre sur une voie à grande circulation. Les autorités craignent que le bilan ne s’alourdisse au cours des heures qui viennent et enjoignent la population à ne pas sortir. Le plan d’évacuation d’urgence à été mis en place.

Les images qui défilent à l’écran montrant des arbres déracinés, des immeubles en partie effondrés et la pluie est si forte, que les prises de vues sont troubles.
J’allume précipitamment les écrans de contrôle extérieurs et ne peux que constater l’exactitude des propos de la présentatrice. Les palmiers sont couchés par la force du vent et de grandes vagues balayent la plage. Soudain une de mes caméras me revoie une image parasitée puis s’éteint définitivement, certainement détruite. J’ai peur que les autres finissent par connaître le même sort. Je ne comprends pas ce qu’il se passe, ce n’est pas la saison des tempêtes et je ne m’explique pas un tel dérèglement climatique. Il y a pourtant foules d’hypothèses, la plus vraisemblable serait un phénomène d’origine astronomique, une irruption solaire ou bien une tempête à la surface de la planète dont Mobius est le satellite. J’ai pourtant  bien d’autre chose à faire pour le moment que de m’occuper de la météo. Je ne peux m’empêcher d’y réfléchir tout en préparant mes affaires pour le rendez-vous. Je risque de mettre plus de temps que prévu pour rejoindre l’île flottante et prendre mon appareil de vol me paraît peu judicieux au vue des conditions climatiques du moment. Je décide donc d’embarquer avec les précieux documents dans mon petit sous-marin. Je m’installe aux commandes ce petit bijou de technologie très maniable et malgré la mer agitée, je parviens sans encombre sur Angel Island. Elle repose sur la mer et emportée par les courants, elle a dérivé et c’est arrêter sur la côte, bloquée par les récifs.
J’y accoste et me dirige vers le centre de l’île, vers l’autel. Lorsque j’y arrive, les hybrides sont déjà présents. Sonic avec l’aide de la jeune hérissonne mauve retient l’échidné. Celui-ci semble prêt à me sauter à la gorge. Derrière eux se cache le petit renard et enfin un peu en retrait, semblant ne pas s’intéresser à ce qu’il se passe autour de lui, Shadow. Il est appuyé contre les marches de l’autel, les bras croisés. Je ne vois pas les autres, sûrement cachés dans les alentours.
-   Que veux-tu Crâne d’œuf ? M’apostrophe le hérisson bleu.
-   Vous proposez un marché, L’Emeraude Mère contre un service. Expliquais-je en fixant la jeune fille.
-   L’Emeraude Mère contre un service ? s’étrangle le gardien. « Tu n’as pas le droit, elle ne t’appartient pas, rends-la-moi. Immédiatement ! »
Se dégageant brutalement de l’emprise de son ami bleu, Knuckles s’avance d’un pas vers moi en brandissant le poing.
-   Rends-la-moi maintenant, tout ce qui arrive est entièrement ta faute. Articule-t-il menaçant.
Je ne peux m’empêcher de reculer de quelque pas, j’aurai dû emmener plus de robots que les deux qui sont cachés juste derrière moi. Reprenant le dessus, je continue.
-   - Un service, répétais-je en détachant bien mes mots. « Juste une petite traduction. «
Je regarde de nouveau la hérissonne, elle s’avance de quelques pas.
-   Le parchemin tu l’as ?
Sans répondre je lui tends les documents. Aussitôt qu’elle les a en main elle s’abrite sous un arbre pour les protéger de la pluie et s’assied dans l’herbe humide pour les lire. Ses trois amis la rejoignent tandis que Shadow ne bouge pas d’un pouce. Toujours silencieux me fixe d’un regard haineux.
Je frissonne, la pluie est glacée et je suis trempé jusqu’aux os.
- Quel temps pourri, marmonnais-je.
- T’en es responsable, m’accuse l’échidné. « Je ne sais pas comment tu t’y es pris, mais maintenant que les Emeraudes sont mortes cela entraîne tous ces dérèglements climatiques. »
- Vraiment alors il va falloir réparer ça, répliquais-je d’un ton mielleux.
Ce qui a le don d’énerver encore plus Knuckles. Et maintenant que ses amis ne le retiennent plus, c’est très rapidement qu’il s’approche de moi. Je commence a regretter de l’avoir provoqué et je suis prêt à appeler mes robots, mais la hérissonne intervient juste à temps.
-   J’ai la solution ! dit-elle en se relevant.
L’échidné s’arrête immédiatement et après m’avoir jeter un dernier coup d’oeil meurtrier, il retourne près de la jeune fille. Même le hérisson noir semble s’intéresser à elle.
-   Toute la légende et tous ce qu’il faut faire est écrit sur cette feuille, mais il me faudra du temps pour tous traduire correctement. Avec ça on pourra redonner leur pouvoir aux Emeraudes du Chaos, explique-t-elle.
Parfait, ces idiots d’hybrides vont réactiver les pierres, je n’aurai plus qu’à les échanger contre mes deux otages. Je connais bien Sonic, jamais il n’acceptera de jouer la vie d’innocent. Mon plan est parfait.
-   Très bien, je vous ferais parvenir l’Emeraude Mère lorsque tu me donneras la traduction complète, mentis-je.
Je fais demi-tour et commence à m’éloigner. Mais j’ai à peine fait quelques pas que je me retrouve face au hérisson noir.
-   Je ne te fais pas confiance Eggman, qui nous dit que tu respecteras ta parole ?
-   Rien, mais vous n’avez pas le choix. Je veux savoir ce que contient ce texte et vous voulez l’Emeraude Mère. Seulement moi seul sait où elle est. Répondis-je.
Je suis persuadé que Sonic ne me fera rien, il est bien trop honnête pour s’attaquer directement à moi alors que je suis sans défense. Mais je ne suis pas certain que cela s’applique à Shadow. Et bien que j’ai mis toute l’assurance dont je dispose dans ma voix, je n’en mène pas large.
-   Je n’ai que faire de cette pierre, je dois juste t’empêcher de nuire à la Terre ! menace le hérisson noir.
-   Justement ! répliquais-je.
-   Shadow, si Mobius est détruite, c’est tous le système solaire qui risque d’être perturbé. La Terre aussi.
Le hérisson noir observe attentivement Tails qui vient, en quelques mots, de résumer la situation. Puis il fixe son attention sur moi, et avec visiblement une certaine réticence, s’écarte de mon chemin.

Je me dépêche de rejoindre la côte au cas où ils changeraient d’avis. Si les hybrides veulent sauver cette misérable planète, ce n’est pas mon problème, du moment qu’ils me rechargent les Emeraudes du Chaos. Je n’aurai aucune difficulté par la suite à les récupérer. Je pourrai enfin finaliser mon projet et mon nouveau robot ou plutôt mes nouveaux robots. Ils ne feront qu’une bouché de ces mobiens et je régnerais en maître sur mon empire, mon royaume. Un nouvel ordre prospère et moderne où je serais seul maître. Lorsque je regagne ma base, c’est une double mauvaise surprise qui m’accueille. L’île est totalement saccagée par la pluie et le vent, et des intrus sont en ce moment même dans ma base, en train de détruire mes robots et mon splendide complexe.



Titre: Re : [fanfic] Legend 2 : Renaissance
Posté par: Rouge the Super Bat le Novembre 14, 2007, 06:50:02 pm
Toujours aussi géniale, ta fic me passionne de plus en plus !

Citation de: Miko
Merci Rouge The Super Bat (faudrait te trouver un diminutif ^^). IL va y avoir plus d'action donc j'espère que la fic sera moins lassante.


1) Je propose "Rouge" ou "RTSB"
2) Ta fic n'est PAS lassante

Cela commence à mal tourner on dirait pour la savant fou ^^...mais ça ne doit pas être parfaitement joyeux chez Sonic et cie non plus !
Est-ce qu'ils vont sauver le monde ? Crystal, sauve-nous XD !


Titre: Re : [fanfic] Legend 2 : Renaissance
Posté par: Feurnard le Novembre 15, 2007, 01:55:53 pm
En lisant le chapitre quatorze, quelque chose m'avait frappé. En lisant le chapitre quinze, j'en ai eu confirmation.

Jusqu'alors, je voyais un problème dans la focalisation interne parce que la personnalité du personnage n'était pas assez mise en avant. Même ici, Eggman est assez mou, trop calme. Il ne correspond déjà plus à l'Eggman que nous avions en première partie, dont la ponctuation se faisait beaucoup plus forte.
Cela dit, cette fois, je vais l'aborder du point de vue du fond (cela me démangeait depuis quelques jours déjà, mais à chaque fois, manque de temps, autres préoccupations).

Fondamentalement, à quoi cela sert, que ce soit un personnage qui prenne la parole, plutôt qu'un autre ? Le seul passage où on apprend quelque chose avec Eggman, c'est pour la traduction par le blaireau, qui aurait pu se faire du point de vue du blaireau (même s'il n'est pas estampillé "Sonic", d'autres personnages chez toi ne le sont pas non plus et pourtant tu prends leur point de vue). Quant à la rencontre, Shadow ou Knuckles auraient pu remplir ce rôle. En somme, la moitié du chapitre ne fait que répéter ce qu'on savait, et l'autre moitié aurait pu être abordée autrement.
Mais le plus important, c'est cette rencontre justement. Eggman vient, parle, repart, mais tout ce qu'il fait, dit et même pense, nous aurions pu le voir depuis n'importe quel point de vue. Dans cette rencontre, le point de vue de Knuckles aurait été intéressant, puisqu'il doit lutter contre Eggman mais également contre ses amis pour récupérer l'Emeraude Mère. Le point de vue de Shadow, aussi, comme observateur externe, qui prend soudain le parti d'agir, aurait été intéressant. Cela aurait même pu lui éviter de parler, le "qui nous dit que tu respecteras ta parole" n'est vraiment fait que pour donner la réplique.

Et c'est là où je veux en venir... pas la réplique, non, la pertinence du point de vue. Au chapitre quatorze, tout est vu par Rouge, mais elle n'a absolument aucun intérêt dans la discussion du départ, et en arrivant sur l'île, je me suis dit que Vector aurait mérité de diriger le passage, en sorte de chef de groupe. Ce qui m'a fait penser ensuite que Tails aurait eu meilleur temps de diriger la discussion, même si cela empêchait ensuite de passer sur l'île.
Tu fais toujours un choix de focalisation discutable. Quand il n'y a qu'un ou deux personnages, tout va bien, mais quand ils sont tous réunis, on dirait presque que tu pioches au hasard. La focalisation interne est faite pour voir et penser directement par le personnage, mais tu l'emploies parfois pour que justement nous n'ayons pas accès à l'un d'eux, par exemple Rouge avec Knuckles.

A mon avis, ton histoire gagnerait beaucoup en pertinence, et donc en intérêt, si le choix du personnage s'avérait utile, si son point de vue révélait quelque chose que nous ne pourrions pas savoir autrement.
Imagine que dans le chapitre quatorze, durant la discussion, tout le monde dise que tout va bien aller, alors que Rouge ne cesse de se répéter le contraire, jusqu'à laisser exploser dans sa tête que le G.U.N. va s'en mêler, et là c'est clair, on a quelque chose ! Pas une caméra posée sur le dessus d'une caisse et qui tourne dans le vide. Même chose durant l'assaut de la base, on efface le passage qui mène au continent, c'est totalement secondaire (du moins comme présenté par le récit) : qu'elle soit en désaccord, que les autres l'entraînent, et là on obtient quelque chose.
A noter que le personnage n'a pas forcément à être en lutte, c'est juste l'exemple le plus facile.

Je m'arrête là. Côté forme, je ne suis plus vraiment adepte des citations à tout-va, et très franchement, je n'en vois plus l'utilité.


Titre: Re : [fanfic] Legend 2 : Renaissance
Posté par: Miko le Novembre 22, 2007, 09:24:03 am
Va pour Rouge. ^^


Le choix du personnage est guidé par plusieurs facteurs, le premier pour certain chapitre j'avais besion d'un point de vu bien particulier. Ce n'est pas le cas pour tous alors je fais un choix plus aléatoire, je ne voulais simplement pas que ce soit encore et toujours les mêmes personnages. 

MAis il est vrai que l'intérêt de la lecture serait grandi, si le choix du narrateur était plus pertinant. J'ai déjà écrit l'intégralité de la fic (sur papier) et je ne pense pas revenir sur le contenu cela me serait trop difficile, mais je veillerai à être plus pertinante pour ceux de la troisième partie que je ne les ai pas encore tapés.


Chapitre 16 : Une mission qui dérape.

La chauve-souris s’est subitement arrêtée devant une sorte de sas et le regarde fixement. Le chat noir l’a également vue et lui fait remarquer que nous n’avons pas vraiment de temps à perdre.
-   Rouge, c’est pas le moment de faire du tourisme !
-   On est dans la base sous-marine, c’est le passage vers le continent, répond-t-elle.
Un passage vers le continent ? Nous n’avons pas le loisir de lui demander plus d’explications. À l’angle de la coursive, trois machines courent dans notre direction. Je m’élance à la suite du chat noir qui a l’air de savoir parfaitement où il va. Après avoir tourné dans plusieurs couloirs, il finit par s’arrêter devant une porte blindée. Il détruit aisément la machine de faction qui surprise par son arrivée n’a pas eu le temps de réagir, puis ouvre la porte et nous fait entrer. Dès que nous sommes tous passés, il referme le passage et d’un coup de griffes, détruit le boîtier de commande de la porte. Un bruit d’arme que l’on charge se fait soudain entendre et je me retourne d’un bloc. Nous sommes dans un étroit couloir, visiblement la prison. De chaque côté, il y a de petites salles fermées par  d’épaisses portes métalliques. Deux robots qui viennent de sortir de la pièce la plus éloigné de nous. Nous sommes des cibles faciles dans ce couloir étroit et Vector l’a rapidement compris. Il se penche sur l’épaisse porte métallique de la première pièce et l’arrache de ses gonds, la plaçant entre nous et les tireurs. Plusieurs détonations résonnent dans le couloir alors que le crocodile se précipite avec son bouclier sur les machines en poussant un cri de rage. Un horrible bruit de tôles écrasées ponctue son action. Il se retourne vers nous et nous fait signe de le rejoindre avant d’entrer dans la salle du fond. Dans la pièce, il y a deux geôles se faisant face. Les robots que Vector a écrasés devaient y monter la garde. Dans la cellule de droite, se terrent deux hybrides, un blaireau au pelage noir et blanc, portant un jean et une chemise blanche à carreaux. Il tient dans ses bras une jeune souris blanche dont les longs cheveux blonds descendent en cascade sur ses épaules. Elle est vêtue d’un pantalon et d’un débardeur bleus. Elle nous dévisage avec effroi, ses yeux sont inondés de larmes.
-   Samy, demandais-je en m’approchant de la porte de la cellule.
-   Oui, qui êtes-vous, questionne à son tour l’interpellé.
-   Des amis, on va vous sortir d’ici, explique Twister en forçant la serrure.
Lentement, les deux amants se lèvent et sortent de la prison.
-   La question est comment on sort d’ici, demande la chauve-souris en se retournant vers le crocodile qui est resté à l’entrée.   
Je me retourne à mon tour vers Vector, je serais curieux de savoir comment il va nous sortir de ce guêpier. Les robots ont dû atteindre la prison et je n’ai pas vu d’autres sorties. Vector est appuyé contre le chambranle de la porte, la main serrée sur son abdomen. Un liquide rouge s’échappe d’entre ses doigts. Inquiet, je m’approche de lui.
-   C’est grave ? Demandais-je.
-   Je ne crois pas, mais ça fait mal, répond Vector.
Il se redresse en gémissant et regarde vers le plafond.
-   Espio va jeter un œil, ordonne-t-il.
J’affirme d’un hochement de tête et fait sauter la grille d’aération que mon coéquipier vient de repérer. Il me faut trouver rapidement une sortie, contrairement à ce qu’il prêtant, sa blessure est plus grave qu’il ne veut le laisser croire.
Je m’engage dans le conduit. Il est étroit, mais j’arrive à avancer à quatre pattes. Bientôt je suis sorti des prisons et une nouvelle grille se présente devant moi. Au travers je peux voir plusieurs robots essayer de forcer la porte que Twister a verrouillée. Ils sont bien trop nombreux pour que j’en vienne à bout seul. Je continue mon chemin jusqu'à tomber sur une salle vide. De nouveau, je descelle la grille et saute dans la pièce. Il n’y a qu’une table au milieu sur laquelle trônent diverses pièces détachées de très petites tailles et une grande armoire ouverte. C’est cette armoire qui attire mon regard, plus exactement les quatre pierres qui sont posées sur l’étagère. Ce n’est pas l’Emeraude Mère, mais je me souviens d’avoir lu dans le journal que Eggman avait volé des pierres précieuses. Cela ne fait aucun doute que ce sont elles. Je les prends rapidement et cherche un moyen de sortir de cette salle. La seule issue est la porte qui fait face à l’armoire mais, après vérification, elle s’avère fermée. Je n’arrive pas à la forcer. Je décide donc de retourner dans la prison, Twister sera sûrement capable de l’ouvrir. De retour auprès de mes amis, je leur explique la situation et leur montre les pierres.
-   Ce sont celles du musée. S’exclame Rouge.
-   Si on peut prendre les robots entre deux feux, on a une chance de s’en sortir, propose le crocodile.
Il semble réfléchir à une stratégie durant une poignée de seconde, puis nous expose son plan.
-   Twister, Espio essayez de détourner l’attention des robots, passez par les conduits et faites nous une bonne diversion. Rouge tu nous as dit avoir repéré une sortie ?
-   Oui, répond-t-elle. « Un peu plus loin, mais j’ai peur qu’elle soit inondée. »
-   Il faut vérifier, je ne crois pas qu’on puisse repasser par la plage et de toute façon avec la tempête, il est risqué de reprendre la mer.
-   Et toi ? murmurais-je.
-   Je ne peux pas passer par là, il faudra que vous m’ouvriez la grande porte, répond-t-il.
Effectivement, le conduis n’est pas large, j’arrive à peine à m’y faufiler, avec sa taille s’est impossible pour Vector. Je remonte dans le conduit suivi de Twister et commence à avancer vers la pièce que j’ai repérée. Très vite nous arrivons à destination, le chat noir s’attaque directement à la porte. C’est une serrure électronique et le voleur commence à démonter le boîtier de contrôle. Il est rapidement rejoint par Rouge qui vient d’arrivée, tandis que j’aide le blaireau et la souris à descendre dans la pièce. Enfin un déclic se fait entendre et la porte coulisse silencieusement s’ouvrant sur un couloir sombre. Le chat noir passe la tête par l’ouverture et s’engage dans la coursive. Je le rejoints rapidement et tandis que la chauve-souris se dirige vers la droite en compagnie des deux étudiants, je prends à gauche pour revenir près des cellules. Arrivé à un tournant, je pose mon doigt sur mes lèvres et désigne à Twister la dizaine de robots qui s’échinent sur la porte blindée. Ils ont entrepris de la découper au laser et ont presque fini. Le chat noir hoche la tête, me fait signe de passer en premier et me désigne le plafond. Je deviens aussitôt invisible et m’approche discrètement des machines alors que le félin fait demi-tour et retourne dans la salle. Je sais qu’il va passer par les conduits pour surprendre les robots par le haut. Je n’ai pas à attendre longtemps, soudain, la grille d’aération qui est juste au-dessus des machines s’effondre, écrasant un premier robot. Le chat, accroupi sur la grille, se relève d’un bond et saute sur la poitrine d’une seconde machine, lacérant la carapace rouge de ses griffes. J’envoie en même temps deux étoiles métalliques. La première atteint un robot à la gorge, du moins à la jonction de la tête et celui-ci explose, dégageant une épaisse fumée noire. La seconde atterrie sur le bras armé d’une seconde machine qui visait le chat noir. Comme son congénère, elle explose avec fracas. Sans leur laisser de répit, je me projette en boule sur la machine la plus proche. J’aperçois Twister, se glisser dans le dos d’un robot et celui-ci s’effondre les circuits tranchés. En me relevant, je n’arrive pas à distinguer les autres robots. La fumée est si épaisse qu’elle me cache la vue. Mais j’entends un bruit de tonnerre, suivi de trois explosions qui ajoute encore un peu plus de fumée. Une silhouette vacillante d’un crocodile se détache dans le brouillard de la fumée. Je me précipite vers Vector pour l’aider. Il a défoncé la porte de la prison écrasant par la même occasion les trois machines qui ont eu le malheur de se retrouver en dessous. Au moment où je vais l’atteindre, je vois du coin de l’œil le dernier robot pointer son laser dans notre direction. En fait seul le point rougeoyant de l’arme qui charge se distingue nettement dans la fumée. Je sais pertinemment que je n’aurai pas le temps de m’enfuir avec Vector qui tient à peine debout. Je fais volte-face, avec un peu de chance, je pourrais dévier le tir. Alors que je m’attends à la décharge meurtrière, le point lumineux semble descendre doucement puis s’éteint. Je comprends en voyant le chat noir sortir de la fumée, un bras métallique tranché net dans la main. La fumée se dissipe lentement, mais nous n’attendons pas de voir arriver d’autres machines. Twister m’aide à soutenir Vector, ce qui n’est pas une mince affaire et nous nous dirigeons vers le sas que Rouge avait repéré. Heureusement nous ne rencontrons en chemin aucune patrouille. La chauve-souris nous attends dans le sas. Le passage ne semble pas inondé, au contraire, plusieurs machines ouvrières sont en train de consolider un long tunnel de verre. À ma grande surprise, les machines ne nous attaquent pas. Vacant à leurs occupations de réparations, elles doivent être programmées pour la maintenance et non pour le combat. Rapidement nous atteignons l’autre bout du couloir de verre juste devant un second sas, mais celui-ci est verrouillé. Twister et Rouge passe dix bonnes minutes à essayer de trouver la commande d’ouverture. J’en profite pour vérifier l’état de Vector. Il est conscient ce qui est déjà une bonne nouvelle, mais la plaie saigne abondamment et le bandage de fortune confectionner avec la chemise de Samy est imbibé de sang.
-   Ça m’apprendra à jouer les héros, ironise le crocodile en grimaçant.
-   Je ne crois pas que ce soit le moment de rire, répliquais-je en le fixant.
-   T’as aucun sens de l’humour Espio, répond-t-il en fermant les yeux.
-   Ne tombe pas dans les pommes, j’ai pas l’intention de te porter.
Vector esquisse un faible sourire.
-   Tu vois quand tu veux tu peux être drôle !
Je lève les yeux au ciel, il a toujours réponse à tous. Je ne plaisantais pas, je me vois mal porter un crocodile adulte de deux cents kilos. Le jeune blaireau s’est approché de nous avec sa compagne.
-   Je voulais vous remercier, vous avez pris des risques pour nous sortir d’ici. Comment avez-vous su ?
-   Votre père nous a engagés pour vous retrouver, répond le crocodile.
L’hybride semble surpris puis baisse les yeux sur son amie et la serre dans ses bras. Twister et Rouge ont enfin trouvé le moyen d’ouvrir le sas. La porte coulisse sur un nouveau tunnel de roche, et sur de nouveaux robots qui se retournent d’un bloc. À en juger par leurs armes pointées sur nous, celles-ci ne s’occupent pas de la maintenance. Les deux voleurs sont les premiers à réagir, détruisant trois machines. Rouge d’un coup de pied décapite la première et Twister sur met en boule et rebondit sur les deux suivantes. Lorsqu’il s’arrête, il semble ne pas marcher droit tandis que la dernière machine le vise. Laissant un moment Vector, je lance un shuriken sur le robot. Le chat se retourne vers moi toujours en titubant et m’adresse un signe de la main.
-   Merci. 
S’approchant il m’aide à soutenir le crocodile.
-   Ça va ? m’enquis-je en le voyant toujours zigzaguer légèrement.
-   Oui j’ai juste la tête qui tourne. Comme t’arrive à faire ça ?
-   Les homing attack ? Question d’habitude, répondis-je.
Enfin nous arrivons à un escalier en colimaçon, il remonte vers la surface, pour déboucher dans une vaste grotte. De nouveau nous sommes accueillis par plusieurs robots de garde, mais ils ne font pas long feu. Il nous reste encore à parcourir la distance qui nous sépare de l’atelier et je ne sais pas si Vector tiendra jusqu'à là.


Titre: Re : [fanfic] Legend 2 : Renaissance
Posté par: Miko le Décembre 12, 2007, 06:25:08 am
Chapitre 17 : La dernière pierre

Nous rentrons rapidement à l’atelier. Le temps devient désastreux, la pluie a fait place à une tempête de neige. De la neige en plein été, c’est de la folie ! Enfin les documents sont en sécurité, c’est le principal.
On a à peine passé la porte qu’Amy s’agrippe au cou de Sonic et pose sa tête sur son épaule. Je lui ai pourtant bien dit d’éviter ce genre de gaminerie, pourquoi elle ne m’écoute pas ?
-   Amy, lâche moi ! murmure-t-il d’un air exaspéré.
Elle recule de quelques pas et nous demande comment c’est déroulé l’entretien.
-   Alors vous avez de bonnes nouvelles ?
-   Si on veut, on a les parchemins, mais pas l’Emeraude Mère ! ronchonne Knuckles avant de donner un coup de pied dans une pièce détachée qui traînait là. « On aurait dû le forcer à nous la rendre. »
-   Si tu ne te la faisais pas prendre toutes les cinq minutes aussi ! s’exclame Sonic en haussant les épaules.
L’échidné se retourne d’un bloc en lui jetant un regard noir. Pour couper court à la dispute imminente, Tails s’interpose entre mon cousin et Knuckles.
-   Si Crystal traduit les textes, on récupère  l’Emeraude, affirme-t-il faiblement.
-   Je me mets au travail tout de suite, en attendant essayez de ne pas vous entre-tuer. Répliquais-je.
Passant devant eux en trombe et je rejoins la pièce du fond. Une fois au calme, c’est plus facile d’étudier le texte. Il est ancien et certaines runes me sont inconnues. J’ai à peine commencé que j’entends la porte d’entrée s’ouvrir avec fracas. Les Chaotix ont dû rentrer. Je me précipite dans la pièce principale. Dans l’encadrement de la porte se tiennent la chauve-souris et deux hybrides que je ne connais pas. Il s’agit des disparus sans aucun doute, ils ont donc réussi leur mission. Mais mon soulagement est de courte durée lorsque j’aperçois les trois autres détectives derrière elle. Vector est plus ou moins soutenu par ses deux amis qui ont visiblement du mal à cause de la taille et du poids du saurien. Aussitôt qu’ils sont entrés, Amy referme la porte pour empêcher le souffle glacial d’entrer, tandis que le caméléon et le chat aide Vector à s’assoire sur le divan.
-   Que c’est-il passé ? demande précipitamment Sonic en voyant l’état du crocodile.
Autour de sa taille est enroulé un bout de tissus imbibé de sang.
-   On a eu quelques petits problèmes, explique Vector dans un souffle.
Flake ne perd pas un instant, elle se penche sur le détective et enlève le bandage avec précaution, elle observe quelques instants la blessure, puis se relève.
-   La balle n’est pas ressortie. Je peux l’extraire mais cela risque d’être douloureux, dit-elle en regardant le crocodile droit dans les yeux.
-   Ça peut pas être pire que maintenant, murmure le saurien en serrant les dents.
La renarde pose délicatement sa main sur la plaie et ferme les yeux. Au bout de quelques secondes, Vector sursaute et pousse un cri déchirant, puis sa tête tombe sur son torse.  Il bascule doucement sur le côté. Espio le rattrape et l’allonge sur le divan. Flake retire précipitamment sa main et laisse tomber au sol un petit bout de métal noir taché de sang. Aussitôt après, elle l’applique de nouveau sur la blessure et la lumière blanche entoure la taille du crocodile. Lorsqu’elle a fini, il n’y a plus aucune trace de la blessure si ce n’est les taches rouges qui maculent son gant et la chemise. Je pousse un soupir de soulagement, Vector est sauvé, bien qu’il se soit évanoui.
Espio et Rouge commence alors à nous raconter leur escapade dans la base d’Eggman, et nous présente Samy et Katty. La chauve-souris finit son récit en sortant les pierres qu’ils ont trouvées dans la base.
-   Ce sont aussi des pierres élémentaires, murmure l’échidné en les regardant attentivement.  
-   Ça veut dire qu’il en manque une ! s’exclame Amy.
Effectivement on a presque toutes les pierres élémentaires mais sans savoir ce qu’il faut en faire, elles sont parfaitement inutiles. Il faut que je finisse de traduire le texte. Mais je vais mettre un temps fou à les étudier. A moins d’avoir un peu d’aide.
-   Tu as déjà étudier un peu ces textes ! m’exclamais-je en brandissant le parchemin sous le nez du blaireau.
-   Oui, mais certaines runes sont intraduisibles, c’est trop compliquer je l’ai déjà dit à Eggman.
-   C’est pas grave à deux on y arrivera !
J’entraîne le blaireau dans la pièce voisine et m’y enferme de nouveau. La nuit est presque finie lorsque nous ressortons de la pièce mais la traduction est complète. Bien que je ne suis pas certaine de bien la comprendre. Neko, Charmy et Cream se sont endormis à même le sol car Vector occupe toujours le divan, mais les autres n’ont pas fermé l’œil de la nuit attendant probablement ma traduction. J’étale les trois parchemins sur la table et commence mon explication.
-   Celui-ci est une carte qui indique l’emplacement des temples de purification. Celui-là, le temple où sont conservées les pierres élémentaires, elles servent à ouvrir les temples de purification. Et enfin le texte : Les pierres fabuleuses ne doivent jamais périr. Si par malheur il leur arrivait de perdre leur âme alors le monde plongerait dans le chaos, Quant sera venu le temps de la renaissance. Quant la génitrice sera au coeur de notre monde. Les étoiles seront purifiées. Grâce aux clefs, les braves passeront l’épreuve de vérité pour prouver aux dieux leurs valeurs. Enfin la génitrice rendra son âme à chacune. Les Etoiles de nouveaux veilleront sur notre terre.
-   Je n’y comprends rien, c’est un véritable charabia ! s’exclame Amy.
-   Comment tu l’interprètes ? me demande Knuckles.
-   Et bien si on part du principe que l’âme des Emeraudes c’est leur pouvoir et que les braves désignent les personnes qui souhaitent les réactiver. Alors nous devons tous simplement déposer une Emeraude dans chaque temple, en se servant des pierres élémentaires pour les ouvrir. L’épreuve, je ne sais pas, on verra sur place. Par contre si la génitrice est comme je le pense l’Emeraude Mère, je ne vois pas ce qu’est le coeur du monde.
-   Peut-être au centre des temples. Regardez, ils forment un cercle ! suggère Tails en désignant la carte.
 Il va fouiller dans un des tiroirs. Il revient vers nous et déplie un plan de la région. Saisissant un crayon qui traînait sur l’établi, il pointe les différents temples sur le plan. Effectivement, ils forment un cercle dont le centre se trouve juste au-dessus de la montagne. À son tour Knuckles se penche sur la mappemonde et annonce.
-   Angel Island passe de façon régulière ici.
-   Donc si j’ai bien compris il nous faut l’Emeraude Mère ? Mais c’est Eggman qui l’a. résumais-je.
-   Exacte Crys, il ne nous reste plus qu’à le contacter pour qu’il nous la rende ! S’exclame Sonic.
-   Je ne crois pas en la bonne intention d’Eggman et de toute façon il faut commencer par chercher la dernière pierre ! s’exclame le caméléon.
- Je ne sais vraiment pas où elle peut être, murmurais-je pensive. Normalement elle aurait dû se trouver avec les autres : dans le temple de la montagne.
- On a sûrement mal cherché ? suggère Sonic. Je propose de retourner là-bas et de fouiller.
Puis après avoir réfléchi il poursuit :
- Sauf qu’Eggman à bouche le passage pour nous empêcher de le suivre.
- Comment êtes-vous sortis alors ? On peut reprendre le même chemin ? demande Knuckles.
Sonic le regarde droit dans les yeux en frissonnant.
-   Non, on peux pas ! affirme-t-il.
J’explique rapidement à l’échidné qu’il nous a fallu passer par une rivière souterraine. Sans quitter mon cousin des yeux, le gardien sourit avant de répliquer :
-   Trouillard ! C’est bon, je dégagerais le passage.
Rassuré, Sonic retrouve tout son entrain habituel et il est déjà presque à la porte lorsque Tails le retient. Le renard se dirige vers une étagère remplis de pièces détachées et arrive à en sortir des émetteurs.
-   Ils nous permettront de rester en contact, dit-il.
-   Alors j’en prends un ! s’exclame une voix dans notre dos.
Vector vient de se lever.
-   On raccompagne Samy et Katty chez eux ! enchaîne-t-il.
Son regard se pose sur le chat noir et il continue :
-   On vous contactera si jamais on réussit à avoir des renseignements. Twister tu devrais rester ici.
-   D’abord surpris, le félin acquiesce d’un hochement de tête.
Tails répartit les émetteurs et donne ceux qui reste à Amy puis rejoint ses compagnons près de la porte où Sonic commence à taper du pied pour nous signifier son impatience.
Deux minutes plus tard ce sont les Chaotix, Samy et Katty qui prennent congé et sorte sous la neige qui n’a pas cessé. Rouge et Shadow ne tardent pas à les imiter, la chauve-souris prétextant avoir un travail urgent à finir. Amy réussit quand même à les convaincre de prendre un émetteur également. Il n’y a bientôt plus un bruit dans l’atelier.

Twister ne quitte pas des yeux la fenêtre depuis le départ Vector et Espio, j’ai l’impression que l’insistance du saurien pour qu’il reste ici ne lui fait pas plaisir. Et moi je tourne en rond. Dans un premier temps, j’ai repris toute la traduction sur un disque pour Eggman. Mais maintenant je commence trouver le temps long. Cela fait une bonne heure qu’ils sont partis et on a aucune nouvelle. Je n’arrête pas de retourner la question dans tous les sens. Où peut être cette dernière pierre ? Soudain l’émetteur grésille :
-   On est arrivé. Knuckles finit de dégager le passage. On vous contacte si on a d’autres nouvelles.
-   Ok ! répond Amy avant de reposer l’appareil.
Pour calmer mon impatience, je reprends ma ronde, lorsque soudain une idée me traverse l’esprit. Pourquoi je n’y ai pas pensé plus tôt ?
-   Amy contacte les Chaotix ! criais-je.
La hérissonne me regarde avec curiosité, de même que le chat noir qui s’est soudain arrêté de contempler la tempête pour fixer ses yeux jaunes sur moi.
-   Pourquoi veux-tu les contacter ? me demande Flake d’une voix douce.
-   Les fouilles : là où les chercheurs ont trouvé les premières pierres !
Devant leur manque total de réaction, je leur explique précipitamment.
-   Rouge nous a dit que Eggman avait volé deux des pierres dans un musée qui lui-même les avait récupérées lors d’une fouille ! Donc si j’arrive à savoir où a été réalisée cette fouille : je saurais où chercher la dernière pierre ! On ne sait jamais avec un peu de chance !
-   Pas besoin d’appeler Vector, marmonne le chat. Je sais où ont été réalisées ces fouilles, j’ai lu un article dessus. C’est aux Ruines Mystiques.
-   Ok alors j’y vais ! m’écriais-je en me dirigeant vers la porte.
-   Tu ne peux pas y aller seule ! m’arrête Amy.
Elle n’a pas vraiment tort : c’est plutôt risqué de sortir seule par ce temps. Twister propose rapidement de m’accompagner, Flake également. Ainsi nous formons une véritable équipe. Amy me donne une radio...

La seconde partie du chapitre ce soir ou demain pour éviter le triple post. ^^


Titre: Re : [fanfic] Legend 2 : Renaissance
Posté par: Feurnard le Décembre 12, 2007, 05:51:56 pm
Le doublon me donne l'occasion de discuter les transitions. J'ai lu les seize et dix-sept à la suite, comme une porte claquée au nez :
Citation
Il nous reste encore à parcourir la distance qui nous sépare de l’atelier et je ne sais pas si Vector tiendra jusqu'à là. [...] Nous rentrons rapidement à l’atelier.
Nous changeons de narrateur, mais rien ne l'indique. Nous sortions de la base, nous y étions encore, soudain nous voilà à l'atelier. Une seule phrase fait office de transition, trop peu. Le nouveau narrateur n'est introduit, dans ces deux chapitres, qu'après une volée de paragraphes : j'ai hésité sur Espio jusqu'à ce que Vector le nomme, et je n'aurais jamais trouvé Crystal si elle n'avait pas été nommée. L'emploi de la transition est à revoir.

Autre chose maintenant :
Citation
De retour auprès de mes amis, je leur explique la situation et leur montre les pierres.
C'est le "de retour" qui me dérange, comme s'il était naturel de se déplacer dans des conduits au milieu d'une base et assailli par des robots de toutes parts. Là, il a l'air de se déplacer à pied sur un petit sentier de forêt, à l'ombre des ormes.

Une dernière chose :
Citation
-   T’as aucun sens de l’humour Espio, répond-t-il en fermant les yeux.
[...]
Je lève les yeux au ciel, il a toujours réponse à tous. Je ne plaisantais pas, je me vois mal porter un crocodile adulte de deux cents kilos. Le jeune blaireau s’est approché de nous avec sa compagne.
[...]
La porte coulisse sur un nouveau tunnel de roche, et sur de nouveaux robots qui se retournent d’un bloc. À en juger par leurs armes pointées sur nous, celles-ci ne s’occupent pas de la maintenance.
Rappelons que le narrateur, c'est Espio. Espio est décrit comme n'ayant "aucun sens de l'humour". Juste après, il dit "je me vois mal porter un crocodile adulte de deux cents kilos". Lilote, gradation et amplification, effet humoristique. Puis "à en juger par... celles-ci ne s'occupent pas de la maintenance", là encore, humour.
Donc Espio fait de l'humour, le nie "je ne plaisantais pas" et les autres avec lui. La seconde intervention de Vector n'est pas une justification, puisque : "il a toujours réponse à tout". C'est lui qui fait de l'humour.
Si Espio n'a pas d'humour, alors la forme doit le refléter. Ici, ce n'est plus Espio qui parle, c'est toi.

C'est à peu près tout pour ma lecture.

EDIT : Si tu crains pour le triplon, songe que, s'il n'y avait eu retard, j'aurais fait ce soir un quadruplon, et avant dimanche peut-être un hexaplon.


Titre: Re : [fanfic] Legend 2 : Renaissance
Posté par: Miko le Décembre 13, 2007, 09:41:40 am
Citation de: Feurnard
Si tu crains pour le triplon, songe que, s'il n'y avait eu retard, j'aurais fait ce soir un quadruplon, et avant dimanche peut-être un hexaplon.

Je sais il y a peu de monde en général sur le forum en ce moment et je n'ai malheureusement entre le boulot et les rendez vous chez les medecins pas eu le temps de voir les autres fics, je vais me rattraper ce week end.

Citation de: Feurnard
Nous changeons de narrateur, mais rien ne l'indique.
Mis à part le fait que je change de narrateur à chaque chapitre.
Quant à Crystal tu n'es pas très doué : En tout début de paragraphe.
Citation de: Miko
L’échidné se retourne d’un bloc en lui jetant un regard noir. Pour couper court à la dispute imminente, Tails s’interpose entre mon cousin et Knuckles.


Citation de: Feurnard
C'est le "de retour" qui me dérange, comme s'il était naturel de se déplacer dans des conduits au milieu d'une base et assailli par des robots de toutes parts. Là, il a l'air de se déplacer à pied sur un petit sentier de forêt, à l'ombre des ormes.
Jolie image, je la retiendrais pour une prochaine fois ! Espio n'est-il pas un ninja doué du don d'invisibilité ? J'aurai qu'en même pu accentuer un peu ce passage.


Vector trouve qu'Espio n'a pas le sens de l'humour. Et encore cette phrase est ironique. Cela ne veut pas dire que le caméléon en ai dépourvu. Même si il ne l'exprime pas forcement dans son atitude ou ses propos.


Pour résumer, je dois faire attention à mes transitions entre chapitre.

Suite du chapitre dix-sept :

... Dehors les éléments sont déchaînés, la tempête de neige n’a pas faibli bien au contraire et un épais manteau neigeux recouvre le sol. Notre progression est lente, heureusement les Ruines Mystiques ne sont pas très loin. Twister a dit qu’ils avaient fouillé un temple échidné or le seul que je connais est celui perdu au cœur de la forêt. J’en connais le chemin par cœur, le seul problème : c’est qu’avec la neige, le terrain a changé d’apparence et j’ai de grandes difficultés à me repérer. Lorsque enfin nous arrivons en vu du temple, la neige s’est arrêtée de tomber, ce qui facilite grandement l’ascension du monument. C’est un spectacle de désolation qui s’offre à nous. Le campement abandonné des chercheurs est recouvert de neige, seule trois tentes sont encore debout les autres se sont effondrées par le poids de la neige. Sans perdre un instant, je me dirige vers le temple. C’est une pyramide, un grand escalier monte jusqu'à son sommet. Une fois rendu tout en haut une déception nous attend. Le passage qui s’enfonce dans les entrailles de la pyramide est bloqué par une dalle recouverte de neige. Rapidement nous déblayons la dalle mais il est impossible de l’ouvrir. Flake passe lentement la main sur la roche en fermant les yeux.
-   Il y a des inscriptions, un cercle avec un triangle inversé au centre, dit elle.
Je saisis mon calepin et lui dessine une rune sur le papier.
-   Ça ? demandais-je.
La renarde affirme d’un hochement de tête tandis que le chat se penche sur le dessin.
-   Qu’est que c’est ? demande-t-il.
-   La rune du droit de passage, on peut traduire pas clef. Il faut trouver la clef. Sûrement un truc dans ce genre ! expliquais-je en désignant une pièce de métal argenté enfoncée dans la paroi près de la dalle.
Sans prévenir, Twister redescend quatre à quatre les marches.
-   Qu’est ce qui lui prend ? murmurais-je.
Flake, pour une fois, semble aussi perdue que moi et hausse les épaules. Au loin j’aperçois le félin entrer dans le campement des chercheurs. Il pénètre dans une tente avant de ressortir et de se précipiter sur la seconde. Enfin il revient vers nous. Dans ses mains, je distingue une petite statuette en or.
-   Essaye de trouver un emplacement pour mettre ça ! dit-il en arrivant à notre hauteur.
-   Mais pourquoi ? Comment t’as trouvé ça ? demandais-je surprise.
-   Apparemment les humains sont partis vite, ils n’ont pas eu le temps de remporter leurs affaires. Elle était dans un coffre. Déclare-t-il.
Je suis abasourdie, il vient de voler cette statuette et cela ne lui pose aucun état d’âme.
- Ici ! murmure Flake en désignant un trou près de la dalle.
-   Dans un coffre ? répétais-je. Tu veux dire que tu l’as volée ?
-   Tu crois vraiment que c’est le moment de se poser des questions ? réplique-t-il en plaçant la statuette dans l’orifice.
J’allais répliquer, mais la dalle pivotant dans un grincement, nous dévoile un passage sombre s’enfonçant dans la pyramide.
Avant de rentrer dans le temple, je préviens Amy.
-   On est sur place. On va entrer, je te contacte si on trouve un indice.
-   Ok ! s’exclame la voix d’Amy dans le récepteur.
Je coupe l’appareil et le range dans mon sac. En suivant mes deux compagnons, je m’engage dans le passage. Ma lampe torche nous montre le chemin, un chemin totalement balisé pas des banderoles de couleur. Les chercheurs ont laissé leurs outils et même quelques débris de vase soigneusement étiquetés et rangés dans une caisse. Il ne nous faut que peu de temps pour trouver le lieu des fouilles. Le terrain est balisé par de fine corde, les calepins de notes et débris de poteries traînent encore par terre au milieu des pinceaux et des brosses. Je saisis précipitamment un calepin.
-   D’après eux, le site s’étend derrière cette paroi, expliquais-je en désignant un mur nu sur ma droite. Twister s’approche du mur et commence à l’observer de près, il tape doucement dessus.
-   C’est creux, mais je ne vois pas comment l’ouvrir, dit-il.
-   Laisse faire une spécialiste ! répliquais-je en le poussant.
J’observe à mon tour la paroi, elle est lisse et il n’y a aucun interstice, pas une seule cavité qui puisse servir de mécanisme. Je commence à regarde aux alentours mais  constate rapidement qu’il n’y a rien.
-   Que fait-on ? demande Flake.
-   On utilise les grands moyens ! répliquais-je.
Prenant un peu de recul, je pivote sur ma jambe gauche et frappe violement le mur avec la droite. Du sable et des gravillons s’effondrent sur nos têtes alors que tous le temple semble trembler. Sans arrêter mon élan, je pivote complètement, change de jambe d’appui et frappe une seconde fois avec mon pied gauche en étant quasiment de dos. Ce coup plus puissant a raison du mur, une brèche s’ouvre. Satisfaite de mon travail, je donne un dernier coup de poing pour élargir le champ.
-T’es dangereuse comme fille ! remarque le chat en me regardant fixement.
Sans répondre, je m’engage dans une seconde salle, ici les poteries sont encore intactes, de grands vases trônent au centre de la pièce. Mis à part ces récipients, il n’y a rien d’autre. Twister commence à regarder dans les vases et en renverse un pour le vider de son contenu.
- Du sable ! dit-il en ramassant une poignée qu’il laisse glisse entre ses doigts.
- Fouillons ! suggérais-je.
Je commence à mon tour à renverser les vases en prenant garde de ne pas les casser, ils ont une valeur inestimable pour la recherche. Twister  et Flake m’imitent sans perdre de temps mais nos fouilles restent vaines. Soudain le félin nous appelle, il a trouvé un nouveau chemin caché par un des plus gros pots. Un long tunnel s’ouvre devant nous. Prudemment, nous avançons dans le long couloir qui monte en pente douce et n’arrête pas de tourner comme si il s’enroulait autour d’un axe. Au bout de quelques mètres, le chemin redescend doucement Nous avons a peine fait quelques pas qu’un horrible bruit nous fait sursauter. Derrière nous une énorme roche ronde vient de tomber et comble de malchance, roule doucement vers nous.
-   Qu’est ce que… ? murmurais-je en écarquillant les yeux.
-   Faut pas reste là ! hurle soudain le chat alors que la roche prend plus de vitesse.
Elle fonce sur nous de plus en plus vite. Twister a pris Flake par la main et commence à courir dans le couloir. Je n’attends pas plus longtemps pour le suivre. La boule géante ne nous rattrape pas mais nous arrivons après dix minutes de course sur un large et profond précipice. Je m’arrête net, paralysée.
-   On doit pouvoir passer ! s’exclame le chat.
Je ne peux même pas lui répondre, et commence à trembler. Il saisit la renarde et saute, d’un bond il traverse le gouffre.
-   À toi Crystal !
Je ne peux pas, c’est plus fort que moi je ne peux pas ! Le passage n’est pas très large mais si profond, j’ai l’impression que le vide m’attire.
-   Crystal !
La peur me coupe les jambes et je m’effondre sur le sol. Derrière moi j’entends la boule se rapprocher dangereusement. Mais je ne peux rien faire.
Tous se passe très vite, Twister a fait le chemin inverse et sans que je puisse l’en empêcher, il m’a remise debout et me secoue.
-   Hé c’est pas le moment de rêver ! Saute !
-   Je.. Je.. peux pas… marmonnais-je.
Je me sens soulevée de terre et avant que je ne comprenne ce qu’il se passe, je suis de l’autre côté, en sécurité. La pierre finit dans le gouffre tandis que mes amis me fixent d’une étrange façon. Je ne peux pas et je ne veux pas leur expliquer pour le moment.
-   C’est rien ça va passer ! les rassurais-je.
Prenant sur moi, j’inspire profondément et me remets en marche, m’éloignant du gouffre.
Le couloir continu mais il remonte en pente douce et finit par un mur.
-   C’est un cul de sac ! constate Twister.
J’affirme d’un hochement de tête. Pourtant il doit sûrement avoir un moyen de passer, ils n’auraient pas construit un tunnel qui ne mène nulle part. Promenant mes mains sur la roche, je cherche un mécanisme cette fois le mur est bien trop épais pour que je le casse. Twister reste les bras croisés sans dire un mot. Soudain la radio se remet en marche.
-   Ici Amy, j’ai de mauvaises nouvelles, Sonic n’a rien trouvé, les Chaotix non plus et je n’ai pas de nouvelles de Shadow et Rouge. Vous avez trouvé quelque chose ?
-   Non. Rien ici on continue. répondis-je
Je regarde tristement mes compagnons. Flake me fait un sourire et pose sa main sur mon épaule.
-   C’est pas de ta faute Crystal !
-   Il faut faire demi-tour ! assure le chat.
Je secoue la tête, il y a forcément un moyen de sortir sans repasser par le gouffre. Twister commence à retourner sur ses pas. Flake, les yeux fermés semble écouter quelque chose. Soudain au bout d’une dizaine de secondes, elle ouvre les yeux et s’avance vers la paroi. Elle s’accroupit et balaye le sol de la main. Curieuse je m’approche d’elle.
-   Qu’y a-t-il ? demandais-je.
-   Il y a un souffle de vent qui vient d’ici, je l’ai senti sur mon visage. 
Elle dégage un petit interstice pas plus large que ma main. À l’intérieur il y a une petite poignée en métal très simple que je m’empresse de tirer. L’effet est immédiat. Ce n’est pas le mur qui s’ouvre comme je m’y attendais mais le sol qui se dérobe sous nos pieds. Je suis précipitée dans le vide en compagnie de Flake. Nous poussons toutes les deux un cri. Je déteste la hauteur. Heureusement la chute est de courte durée, il y a  à peine quelques mètres, j’atterris sur les fesses. Ma première réaction est de regarder autour de moi et c’est avec joie que je constate être de nouveau dans la salle des vases. Je suis à peine remise de ma surprise, le chat nous demande si tout va bien. Incapable de parler pour le moment, trop occupée à calme les battements de mon cœur, je lui fais signe de nous rejoindre en me remettant debout. Je tends la main à Flake pour l’aider. Puis ramasse son bâton. Mes yeux restent un moment rivés sur le sceptre ou plutôt sur le cristal de roche qui l’orne.
-   Flake c’est ton père qui t’as donné ce cristal ? demandais-je.
Elle me regarde avec curiosité, puis fixe son cristal.
-   Non je l’ai juste placé dans le sceptre qu’il m’avait fabriqué lorsque je suis devenue gardienne. Ce cristal m’a été donné par une jeune fille, il y a quelques années.
À son tour, le chat regarde le cristal et d’un geste vif le fait sortir de son enclave. Il l’observe un moment puis me le tend avec un sourire.
- Bingo ! dit-il.
Je l’attrape et lit la rune gravée à sa surface.
-   La glace ! Et dire qu’on l’avait sous la main depuis le début.
Incapable de retenir ma curiosité plus longtemps, j’assaille Flake de questions :
-   Où l’as-tu eue ? Qui te l’a donnée ? Depuis combien de temps ? Et pourquoi tu ne m’en avais pas parler ? Et pourquoi…
-   On verra plus tard ! me coupe le félin. « Il faut rentrer. »
-   Je te raconterais tout, c’est promis, m’affirme Flake avec un sourire.
Se rembrunissant soudain elle continue.
-   J’aurais dû me douter que c’était une pierre élémentaire, si seulement je m’en étais rendu compte plus vite, cela nous aurait épargné cette visite.
-   C’est pas de ta faute ! répliquais-je en lui faisant un clin d’œil.
Rapidement nous nous remettons en marche vers l’atelier, j’en profite pour appeler Amy et lui annoncer la bonne nouvelle.
 





Titre: Re : [fanfic] Legend 2 : Renaissance
Posté par: Feurnard le Décembre 13, 2007, 01:13:54 pm
Je ne suis pas doué, c'est vrai, je n'avais même pas lu le mot "atelier" à la transition des chapitres.

Un détail :
Citation
La boule géante ne nous rattrape pas mais nous arrivons après dix minutes de course sur un large et profond précipice.
Ce "dix minutes" revient à tout propos, comme moyen de passer par-dessus l'événement. Nous avions la même chose, je crois, pour la porte à déverrouiller.
Pour rester dans l'impression, puisque le détail est fastidieux (en plus d'être incompréhensible et contestable) : "le rocher est derrière eux mais comme il ne représente pas une menace, on l'oublie, on les fait courir dix minutes puis on dit qu'autre chose se passe." C'est nier l'importance du rocher, ce qui me rappellerait assez chez Sephyra le "ça y est, on a l'orbe, au revoir monsieur le monstre !"
Dire, même si c'est évident, que le rocher va les précipiter dans le précipice, éviterait cette impression.
Ah oui, "boule géante" me fait plus penser à un jouet d'enfant qu'à un rocher dévalant la pente avec fracas. Et puisque je pinaille, s'ils arrivent "sur" le précipice, alors c'est déjà trop tard.

Autre détail qui m'a frappé :
Citation
c’est qu’avec la neige, le terrain a changé d’apparence
Je n'ai pas pu m'empêcher de me dire : "d'aspect, d'aspect".
Pourquoi ? Parce qu'il y a beaucoup de "a" et de "è", proches du "é" : "c'est qu'avec la neige le terrain a changé d'a..." Pour maintenir cette unité, j'étais persuadé de lire "aspect", puis j'ai été surpris par "apparence". Disons au moins que j'aurais eu une préférence pour l'unité.

Enfin, ce chapitre dix-sept m'aura surpris par cette visite au temple : d'une part je l'attendais dans un chapitre suivant, mais le découpage m'aura été trompeur (un changement de lieu est quand même toujours difficile à opérer), d'autre part j'ai lu ça :
Citation
J’aurais dû me douter que c’était une pierre élémentaire, si seulement je m’en étais rendu compte plus vite, cela nous aurait épargné cette visite.
Oui, c'est vrai au fait, pourquoi cette visite au temple ? Que nous aura-t-elle apporté ? Cette découverte de la pierre me fait penser à une chute, et puisque j'ai Yves Meynard sous la main comme autorité, autant le citer :
Citation
La chute est mauvaise parce qu'elle enlève rétroactivement toute signification à ce qui s'est passé jusqu'ici.
(Meynard, Yves, Comment ne pas écrire des histoires, Solaris, Lexique, Chute (http://www.revue-solaris.com/special/cnpedh.htm))

Voilà, donc, en cette fin de chapitre j'ai l'impression d'avoir visité un temple pour rien, et c'est frustrant. J'aurais voulu au contraire qu'on m'explique ce que j'y ai gagné.


Titre: Re : [fanfic] Legend 2 : Renaissance
Posté par: Miko le Décembre 23, 2007, 11:30:51 am
Citation
Voilà, donc, en cette fin de chapitre j'ai l'impression d'avoir visité un temple pour rien, et c'est frustrant. J'aurais voulu au contraire qu'on m'explique ce que j'y ai gagné.
Tu es toujours trop pressé. ^^ Cette visite m'a permis d'ammener un point de caractère qui me servira plus tard seulement tu ne l'as pas vu on dirait. 

Pour le reste tu as entièrement raison, notament pour la notion de temps, je veux toujours être trop précise cela en devient lourd et indigeste. -_- vais faire attention.

Chapitre 18 : Promenade dans les bois

Le temps a de nouveau changé, maintenant il y a un épais brouillard. Je commence à regretter de ne pas les avoir suivis, je suis inquiète. Qu’est ce qu’ils font ? Ce n’est pas possible de mettre autant de temps !
- Rester près de la fenêtre ne les fera pas revenir plus vite, murmure Cream qui vient de s’approcher de moi.
-   Je sais bien. Répondis-je en soupirant.
Je ne sais même pas comment m’occuper, passer le temps Enfin, comme pour me récompenser de mon attente la porte s’ouvre. Je me précipite vers les arrivants et constate avec soulagement qu’il s’agit de Sonic. Je sais bien qu’il va encore me repousser mais je ne peux pas m’en empêcher. Il a à peine passé la porte que je passe mes bras autour de son cou. 
-   Amy, lâche moi ! murmure-t-il en desserrant mon étreinte d’un geste doux mais ferme. 
-   Les autres ne sont toujours pas revenus ? demande Tails.
-   Non, répond Cream.
Peut après Vector et Espio rentrent à leur tour, aussitôt j’appelle Crystal pour lui annoncer et elle me fait part de leur recherche infructueuse. Tout le monde est dépité si on ne trouve pas cette dernière pierre, la planète risque de disparaître. Tous nos efforts anéantis par un simple caillou introuvable, cela un côté rageant et désespérant. Pourtant optimiste, je ne perds pas espoir. En attendant, les garçons nous ont, tour à tour, raconté leur recherche. Vector à prospecter auprès des autorités et d’un certain Phileas qui leur a révélé qu’Eggman, lui aussi à la recherche des pierres, croyait que nous possédions les autres. Il nous parle également d’une effervescence sans précédant dans la ville qui a subi un raz de marée imprévu et la tempête de neige. Quant à Sonic, il n’a rien trouvé, après plus d’une heure de recherche dans la montagne. Ils ont parcouru toutes les galeries sans trouver quoi que ce soit. Après ces explications, un silence s’est installé dans l’atelier. Le grésillement strident de l’émetteur me fait sursauter et j’ai peine à ne pas laisser l’appareil me glisser des mains. Tous se sont rapprochés de moi pour écouter le message et rien qu’à la voix enjouée de Crystal, je sais que mon espoir n’était pas vain.
- Ca y est ! On l’a ! On arrive !
Ils mettent presque une demi-heure pour revenir, mais lorsque ils passent la porte nous les accueillons en héros.
-   Alors elle était bien dans le temple ? demandais-je.
-   Pas vraiment en fait elle était ici depuis le début, répond Crystal en souriant.
Nous la regardons tous avec surprise.
-   Ici ? répète Sonic.
-   Oui, en fait c’est Flake qui l’avait depuis toujours.
Cette fois, c’est la renarde que nous fixons. Avec un sourire elle nous explique toute son histoire.
-    Je ne savais pas que c’était une pierre élémentaire ! dit elle en nous montrant son sceptre.
J’avoue ne pas comprendre sur le moment, c’est l’exclamation de Vector qui me met  sur la voie.
-   Le cristal de roche du sceptre !
C’est si évident pourquoi personne n’y a pensé !
- C’était il y a une trentaine d’années. Une échidné est venue dans la montagne, elle voulait me rencontrer. Je me souviens parfaitement ce qu’elle m’a dit. « Ce cristal a une importance vitale pour notre monde et devra un jour être utilisé pour le sauver. » Puis elle m’a fait promettre de ne jamais m’en séparer et elle est repartie.
-   Une échidné ? répète Knuckles.
-   Ce ne serait pas Tikal ? Orange, les yeux bleus avec des vêtements bizarres ?  demande à son tour Sonic.
-   Je ne sais pas. J’étais aveugle à cette époque. Mais sa voix était empreinte de lassitude et je me souviens qu’elle dégageait une certaine chaleur.
J’essaye toujours de digérer ces nouvelles informations lorsque la porte s’ouvre laissant entrer un vent glacial. Le hérisson noir et la chauve-souris entrent précipitamment avant de refermer derrière eux.
-   Quel temps épouvantable je suis complètement décoiffée ! s’exclame Rouge.
-   Où t’étais passée ? demande suspicieux Knuckles.
-   Les humains commencent à évacuer Station Square et le GUN à déployer plusieurs robots dans la ville. Ils ont peur que Eggman profite de l’agitation pour s’emparer de la cité. Continue-t-elle sans répondre à la question.
-   Peut importe, il faut se dépêcher maintenant qu’on a toutes les pierres, il faut les emmener aux temples ! Insiste Crystal.
-   Il faut d’abord récupérer l’Emeraude Mère ! S’exclame Knuckles.
-   On est suffisamment nombreux pour tout faire, il suffit de se séparer. Suggérais-je.
Crystal observe attentivement les parchemins. Puis relevant la tête, elle demande à Tails si il n’a pas une carte de la région. Il lui trouve rapidement un plan qu’il déplie sur l’établi. La hérissonne saisissant un crayon commence à tracer des points dessus.
-   Le saphir correspond au temple de l’eau, il se trouve au large de Station Square dans un atoll.
-   On prend celui-là ! s’exclame Vector.
Comme si elle n’avait pas été interrompue, Crystal continue son énumération.
-   Celui-ci c’est le temple du bois, dans la forêt des ruines mystiques, Il y en à deux dans Windy Valley. Et enfin les trois derniers sont les plus éloignés d’ici, dans la chaîne de montagnes du nord.
-   Je me charge de ceux-là ! réplique Shadow. Je suis le plus rapide.
A sa dernière remarque je vois Sonic s’empourprer et s’apprêter à répliquer, mais Crystal le devance.
-  Tu ne peux pas y aller tout seul !
Finalement nous nous entendons pour nous organiser. Vector, Charmy et Espio, se chargent à Station Square de trouver un moyen pour rejoindre le temple de l’eau. Shadow, Twister et les deux renards iront dans les montagnes. Nous avons supposé qu’il valait mieux séparer Shadow et Sonic. Qui avec Crystal se dirigera vers Windy Valley, après nous avoir déposé moi et Cream dans la foret. Au dernier moment, Neko décide de nous accompagner, j’ai l’impression qu’il apprécie beaucoup Cream. Pour finir, Knuckles et Rouge se charge de contacter le scientifique et de récupérer l’Emeraude Mère. Crystal leur remet une disquette contenant la traduction pour servir de monnaie d’échange.

Le temps n’a pour le moment pas encore changé, c’est un épais brouillard givrant qui nous accompagne. Bien qu’il fasse jour, je n’y vois pas à plus de deux mètres devant moi. Nous marchons d’un pas pressé vers les ruines mystiques, je regrette qu’elles ne soient pas plus éloignées cela m’aurai permis d’être un peu plus en compagnie de Sonic, mais très vite nous arrivons à l’entrée de la forêt. Crystal et Sonic partent de leur côté tandis qu’accompagnée des deux enfants, j’entre dans la forêt. D’ordinaire ce bois est plutôt accueillant avec ses grands arbres clairsemés. Mais aujourd’hui, il me semble sombre et inamical. Plusieurs arbres ont été déraciné et sont couchés sur le chemin qui s’enfonce dans la végétation recouverte de neige. Nous sommes obligés de faire plusieurs détours pour contourner les arbres effondrés qui nous bouchent le passage. Le temple est loin, bien plus loin que ce que j’ai pu voir de cette forêt, elle est si grande qu’on la dit encore inexplorée entièrement. Marcher dans la neige, contourner les troncs effondrés, cela nous fait perdre un temps précieux, il faut aller plus vite. Nous arrivons de nouveau devant un obstacle. Cette fois-ci je ne veux pas faire de détour.
-   On va passer par dessus ! m’exclamais-je aux enfants.
Sans me répondre, Cream agite ses oreilles et aidée de son chao, elle s’élève et finit par se poser sur le tronc de l’arbre effondré. Neko entreprend de l’escalader, malgré la mousse humide et glissante qui le recouvre, très vite il rejoint le sommet.
-   Tu veux que je vienne te chercher Amy ? me crie Cream.
J’évalue rapidement la hauteur.
-   Non, je vais y arriver !
Je recule de quelques pas pour prendre de l’élan, sort mon marteau et me mets à courir le plus vite possible. Arrivée juste devant l’obstacle, je prend appuis sur mon marteau pour me catapulter sur le tronc. J’atterris avec une pirouette auprès de mes amis. Préférant évoluer dans les arbres couchés et les branches, nous continuons notre chemin. Soudain un violant tremblement me fait perdre l’équilibre.
-   Qu’est ce que c’était ? murmure le chaton.
-   Je ne sais pas, un séisme peut-être.

-Soudain nous débouchons dans une clairière, elle est immense et en son centre il n’y a qu’un unique arbre, mais je n’en n’ai jamais vu d’aussi grand. Son tronc est si épais qu’une petite ville pourrait y tenir. Il n’est pas très haut mais son feuillage recouvre presque toute la clairière se qui la rend sombre et inquiétante.
-   Je crois que c’est ici ! murmurais-je.
Alors que je m’avance dans la clairière, un nouveau séisme, plus violent cette fois-ci ébranle la forêt. Une immense déchirure dans le sol s’ouvre à nos pieds, parcourant la circonférence de la clairière. La faille est énorme, bien trop large pour qu’on puisse sauter par dessus. Je commence à désespérer comment atteindre l’arbre géant maintenant. Je regarde autour de moi pour trouver une solution et elle m’apparaît soudain, sous la forme d’un arbre assez haut à moitié déraciné.
-   Venez ! pressais-je mes compagnons.
Arrivée devant l’arbre, je sort mon marteau et le frappe de toute mes forces. Il ne se passe rien, je retente l’expérience plusieurs fois, ce n’ai au bout d’une vingtaine de coups de marteau que je réussi enfin à le faire bouger. Lentement, comme au ralenti,  il s’effondre dans la faille. J’avais bien jugé sa hauteur, car il s’arrête en travers de la crevasse, nous formant ainsi une sorte de pont. Je m’engage rapidement dessus et traverse le précipice. 
Je m’approche de l’arbre géant et observe son tronc avec attention. Quelque chose me dit que le temple est à l’intérieur et que pour y entrer : je dois trouver un endroit pour mettre ma pierre élémentaire. Avec l’aide de Cream et Neko, nous faisons tout le tour de l’arbre. Finalement, c’est le chaton qui découvre la fissure cachée derrière de la mousse. J’y insère la petite émeraude et attends le résultat. Mais rien ne vient, le vent se lève et chasse doucement la brume, on peut alors apercevoir le sommet de l’arbre. La base de ses plus grosses branches est très large.
-   Cream tu pourrais nous monter là-haut ? demandais-je.
-   Oui bien sûr Amy !
Aussitôt elle s’envole, je m’accroche à ses pieds et explique à Neko qu’il peut s’agripper à mes jambes. Le chaton ne se le fait pas dire deux fois et tandis que Cream nous transporte vers les auteurs de l’arbre, il crie.
-   Wouah, c’est génial ce truc !
Cream nous dépose sur des branches plus hautes, c’est donc ça le temple du Bois ? Six brosses branches monte à la verticale. Elles sont gravées de symboles et leurs feuilles forment un dôme au-dessus de nos têtes, seule une petite partie au centre du dôme n’est pas recouvert de feuilles et laisse passer le soleil qui vient de refaire son apparition. Devant nous, au centre des piliers, se dresse une branche pas très haute. De petites feuilles poussent sur les côtés et une magnifique fleur rose a éclos à son sommet s’ouvrant comme une coupelle. Je n’arrive pas à déterminer la nature de cette fleur, je n’en avais encore jamais vu d’aussi belle.
-   Ho la jolie fleur ! s’exclame Cream en s’approchant.
Elle a à peine fait quelques pas, que des lianes sorties de nulle part, s’enroulent autour des pieds de Cream. De surprise, elle pousse un cri. Le chat roux s’est aussitôt précipité vers elle, les griffes sorties, prêt à sectionner les lianes. Mais il n’a pas le temps de l’atteindre et se retrouve à son tour empêtré dans les longues tiges qui semblent se mouvoir seules. Je ne tiens pas à me faire attraper à mon tour, mais je ne laisserais pas mes amis à cet arbre ! Tenant fermement mon marteau d’une main, j’avance doucement en balayant devant moi avec de grands coups circulaires. Les lianes ont du mal à me saisir, j’ai presque atteint Cream lorsque je me sens soulevée  par le pied. Par réflexe, je lâche mon arme et tiens ma robe, pour qu’elle ne se retourne pas. Comment faire maintenant pour me sortir de ce pétrin ? Plus j’essaye de me dégager, plus les liens se resserrent. En fait seul Cheese ne s’est pas fait prendre, pétrifier de peur, il plane à quelques centimètres de Cream. Pourquoi les liane ne l’attaquent-elle pas ? Enfin le chao se décide à nous aider et tente de desserrer les lianes, mais en moins de deux secondes, il se retrouve complètement ligoté à son tour. Je réalise alors pourquoi les lianes ne l’ont pas assailli. Il ne bougeait pas. Je me calme, ferme les yeux et essaye de faire le moins de mouvements possibles. L’effet est immédiat, les lianes, même si elles ne me lâchent pas complètement, se desserrent. Je suis presque libre, mais dès que je fais un mouvement pour remettre pied à terre, les tiges m’agressent aussitôt. Il faudrait que je détourne leur attention. Il me vient une idée.
-   Cream, Neko essayez de remuer le plus possible ! criais-je.
Les deux hybrides me regardent avec stupeur, et le chaton est le premier à réagir. Sortant ses griffes, il essaye de lacérer les plantes, se tortillant comme un diable. Cream après un moment d’hésitation fait de même. Tandis que je reste le plus immobile possible. Enfin j’arrive à me dégager, très lentement, j’avance en direction de la fleur.
-   Amy, fait vite, j’étouffe ! crie mon amie.
Bien que j’ai envie de me précipiter sur les lianes qui la retienne prisonnière, je n’en fait rien et continu d’avancer vers la fleur. Je ne dois pas céder à la panique ne pas m’occuper des cris de mes amis, juste avancer lentement, très lentement vers la fleur.  Enfin j’y dépose l’Emeraude. Aussitôt comme par magie, les lianes disparaissent, comme happées par le bois, laissant choir Cream, qui reprend lentement son souffle et le chaton. Celui-ci ne bouge plus, inquiète, je me précipite vers lui, mais je suis arrêtée par une paroi invisible. Comme un mur qui m’entoure, je la frappe de toutes mes forces. Avec mes poings puisque mon marteau est de l’autre côté, mais elle ne cède pas. Cream a rejoint Neko et me rassure.  
-   C’est rien, il est  évanoui.
-   Tant mieux, soupirais-je.`
Lentement Neko reprend ses esprits et regarde tout autour de lui hébété.
-   Qu’est ce qu’il c’est passé ? murmure-t-il.
-   On a réussi, enfin je crois. Mais je suis bloquée, expliquais-je.
Je ne sais pas trop quoi faire, il y a un risque que les lianes se remettent en mouvement, et je ne veux pas les exposer plus.
-   Redescendez de l’arbre ! Je vais chercher un moyen de sortir d’ici. Retournez à l’atelier pour prévenir les autres.
-   Non, on va pas te laisser ici, murmure Cream ses yeux commençant à se remplirent de larmes.
Neko prend mon marteau, malgré le poids il arrive à le maintenir et frappe droit dans ma direction. Par réflexe, je me protége des bras en reculant de quelque pas mais je suis de nouveau arrêtée par la paroi. Le marteau se mets à vibrer violemment, se qui oblige le félin à le lâcher en criant.
-   Aï ! c’est solide ce truc.
Il s’assoie sur le tronc en tailleur et commence à maugréer.
-   Je reste jusqu'à ce que ce machin disparaisse ! affirme-t-il.
-   Moi aussi ! réplique Cream en essuyant ses larmes.
Ils font ça uniquement pour ne pas me laisser seule, je leur en suis reconnaissante.
Je ne sais pas combien de temps il me faudra attendre, je ne sais même pas ce que j’attends, mais je suis certaine d’une chose, mes amis sont à mes côtés, c’est le principal. J’aurai juste aimé que ce soit Sonic qui me tienne compagnie. 
 

Joyeux Noël à tous !!!


Titre: Re : [fanfic] Legend 2 : Renaissance
Posté par: Miko le Janvier 15, 2008, 05:03:14 pm
Chapitre 19 : Les montagnes de l’est

Rapidement nous dispersons, je suis un peu inquiet pour mon frère. Je ne voulais pas le laisser seul mais il faut bien qu’il apprenne à se débrouiller. Je suis certain qu’il ne risque rien avec Amy. Et il sera vite de retour à l’atelier, le temple du bois est le plus proche. Je jette un rapide coup d’œil à la carte que tient le renard.
-   Le premier temple est au pied de la montagne, c’est celui de la Terre, dit-il en observant attentivement le bout de papier.
-   Ne perdons pas de temps ! s’exclame à son tour le hérisson noir.
Il prend Flake dans ses bras et commence à courir en direction de l’est. Je ne suis pas certain de pouvoir faire une nouvelle course contre Shadow, ni même de le vouloir. La dernier fois, j’ai eu des crampes pendant trois jours et c’était en plein désert sur un terrain découvert. Ici c’est la montagne qu’il nous faudra gravir, le chemin est escarpé et recouvert de neige. Je pousse un long soupir avant de me mettre en route également. Accélérant le pas, Tails me suit en utilisant ses queues pour se propulser vers l’avant. Je n’avais jamais vu une chose pareille. Il faut dire aussi que je n’avais jamais rencontré un renard à deux queues. Nous traversons à toute allure une lande désertique, quelques rochers qu’il faut éviter et quelques arbustes. Le givre les a saisis alors qu’ils étaient encore en fleur ce qui leur donne une apparence étrange. Shadow a depuis longtemps disparu de notre vu en partie à cause de sa vitesse. L’autre raison : c’est le brouillard. Il est si épais qu’on ne voit pas à plus de deux mètres. Je me guide grâce à mon sens de l’orientation et bien sûr, à la boussole du jeune renard. Enfin nous atteignons le pied des montagnes. C’est une chaîne montagneuse de plusieurs centaines de kilomètres de long. Les légendes disent que Mobius est née de ces montagnes, mais ce ne sont que des histoires. Les pics élevés sont recouverts de neige été comme hiver. Évidemment, je ne peux pas voir les sommets et encore moins les névés à cause de la brume. Et de toute façon, il y a assez de neige ici. Trop à mon goût. Le hérisson noir est déjà arrivé, il a reposé la renarde au sol et tous deux ont commencé à observer la paroi d’une falaise qui monte presque à la verticale. Tails sort de son sac le plan et le regarde avec attention. Sans lever les yeux, il murmure :
-   Il doit y avoir un passage, une grotte dans le coin.
Je cherche du regard mais ne vois absolument rien. La paroi de la falaise est lisse, il y a très peu de prises pour l’escalader et encore moins d’ouverture. A moins que la grotte ne soit plus haut, perdue dans la brume.
-   Je vais essayer de voir plus haut, proposais-je à mes compagnons.
Sans attendre leur réponse, je sors mes griffes et commence l’escalade. J’ai toujours été doué pour la varappe et en quelques minutes, j’ai perdu les autres de vu. Pourtant, l’ascension se révèle plus ardue que prévu, le vent est de plus en plus violent au fur et à mesure que je monte et les prises plus difficiles à trouver. De plus, je ne vois aucune ouverture, aucune grotte ni même une fissure un peu plus large que les autres. Ma main à la recherche d’une nouvelle prise effleure une aspérité à la forme particulière. Parfaitement circulaire, elle n’a rien de naturelle. Choisissant une autre prise plus haute, je me hisse jusqu'à ma trouvaille. L’effort en valait la peine ! Je viens de trouver où placer la pierre élémentaire. M’assurant que les aspérités qui me servent d’appuis sont suffisamment solides, je lâche la main droite et me retourne légèrement pour appeler mes compagnons.
-   Ho hé , j’ai trouvé c’est par ici !
Au bout de quelques secondes la voix du renard me répond.
-   On ne te vois pas Twister ! Continu à parler pour que je puise te localiser.
Continuer à parler ? Je veux bien, mais je dis quoi ?
-   Je suis pas très doué pour les longs monologues ! criais-je.
Aucune réponse ne me parvient, alors j’essaye de raconter quelque chose :
-   Heu il faudrait vous dépêcher, je suis à court d’idée sur la question et …
Je ne finis pas ma phrase, le renardeau vient de surgir de la masse de brouillard, juste à ma droite, dans sa main brille la citrine. Il m’a évidement repéré et s’approche de moi en volant. Je reste pétrifié sur place : un renard à deux queues qui vole ? Mes nouvelles amitiés sont vraiment très étranges ! Sans se préoccuper de mon regard surpris Tails pose la citrine dans la fissure puis en souriant, il s’exclame :
-   Je te dépose ?
-   Je.. Oui.. Tu voles ?
Le renardeau se met à rire et attrape ma main libre. Tandis que nous descendons lentement pour rejoindre le hérisson et Flake un effondrement se fait entendre, comme si la terre s’était mise à trembler. La falaise sur une hauteur de deux mètres c’est littéralement ouverte en deux créant une large faille : un passage.  Le passage tant recherché. Le temple de la Terre. Prudemment nous entrons, la grotte s’enfonce dans les profondeurs et nous avons à peine fait quelques pas que le passage se referme dans un bruit de tonnerre. Nous sommes enfermés ! Mes yeux s’habituent peu à peu à la faible luminosité. Des mousses phosphorescentes recouvrent les parois et nous permettent de voir ce qui nous entoure. Shadow s’est précipité vers la porte mais après trois tentatives pour la forcer, il finit par abandonner et nous rejoindre. Nous continuons à descendre sur le chemin mais les mousses se font de plus en plus rare et finissent par disparaître. Pourtant je perçois une faible lueur au fond du couloir que nous suivons. Nous sommes assommés par l’ampleur des lieux. Le couloir débouche sur une salle immense. Bien qu’elle soit que faiblement éclairée par une cheminée au-dessus de nos têtes, je n’en discerne pas les recoins, ni les limites. Six piliers de roche majestueux entourent une large zone circulaire éclairée par le puits. Au centre à quelques centaines de mètres, il y a une petite colonne surmontée d’une coupelle. Le piédestal est bien visible, éclairé par le cône de lumière qui descend de la cheminée, pourtant, tout autour le sol est très sombre comme si la roche était plus foncée. Je ne suis pas le seul à deviner que c’est ici qu’on doit poser l’Emeraude. Tails sort de son sac une des trois pierres précieuses, depuis qu’elles ont perdu leur pouvoir et leur couleur, il est impossible de faire la différence. Shadow s’approche du renardeau et lui prend la pierre des mains. Malgré l’air surpris et légèrement apeurer de Tails, le hérisson noir s’avance d’un pas décidé vers le centre de la pièce. Je ne l’apprécie vraiment pas ! Depuis le premier jour où je l’ai vu dans la base de Eggman. En le suivant du regard, je réalise soudain le danger qui nous guette. Ce n’est pas le sol qui est plus foncé, c’est la lumière qui ne l’atteint pas. Rattrapant rapidement le hérisson, je lui barre le chemin en m’interposant. Shadow s’arrête et m’observe un moment sans faire un geste.
- Dégage ! finit-il par dire.
- On ne peut pas passer par là ! répondis-je en lui tenant tête.
Je regarde rapidement autour de moi pour trouver un passage.
-   Pourquoi ? demande le hérisson.
Je sens bien dans l’intonation de sa voix qu’il n’est pas d’humeur à attendre patiemment une longue explication. L’espace d’une seconde, je me dis que j’aurais dû le laisser avancer vers une mort certaine. Prenant une pierre qui traînait à mes pieds, je la lance de toutes mes forces sur la zone sombre qui entoure la coupelle. Le long silence répond à mon geste, un silence que mes trois compagnons savent parfaitement interpréter.
-   Il n’y a pas de sol ! murmure la renarde répondant ainsi à la question de Shadow.
-   Exacte ! J’ai l’impression que le piédestal que l’on voit là-bas flotte dans le vide. Ou alors, il est sur un pic rocheux. En tout cas pour l’atteindre on doit trouver un passage. Confirmais-je en fixant le hérisson.
Il ne réagit absolument pas, restant parfaitement neutre. J’arrive à m’en demande si il a bien conscience de la situation. Silencieusement il se remet en route longeant le précipice.
- Un remerciement l’écorcherait ? pestais-je.
-    Tu sais, il est toujours comme ça ! justifie Tails
Je regarde avec curiosité le renardeau. Comment peut-il prendre sa défense ?  
-   Mouai, j’avais déjà remarqué ! Répondis-je.

Nous avons parcouru presque la moitié de la circonférence du gouffre lorsqu’on distingue enfin une zone plus claire s’avancer vers la colonne centrale en zigzagant. C’est une mince passerelle qui semble rejoindre la plate-forme centrale. Dans l’ensemble elle ne fait pas plus d’un mettre de large, parfois, la surface est un peu plus étalée. Cela n’a pas l’air très stable mais c’est notre seul moyen de passer. Nous nous engageons dessus en file indienne. Shadow en tête, je le suis tandis que les renards ferment la marche. Nous avons parcouru presque le premier quart du chemin lorsque un violant tremblement de terre se fait sentir. Je tombe à quatre pattes sur la passerelle et dois planter mes griffes pour ne pas basculer dans le vide. Tout autour de moi des débris de roche s’effondrent. Presque tous tombent dans le vide, et je ne les entends pas s’écraser au fond du ravin. Je n’ose imaginer la profondeur de cette crevasse. Un horrible craquement juste devant moi me fait sursauter. Lorsque les tremblements s’arrêtent, La salle est plongée dans l’obscurité. Je regarde vers la cheminée, elle est presque totalement obstruée par un gros bloque de roche. Mes yeux s’habituent rapidement à l’obscurité et j’arrive à repérer mes amis. Tails et Flake se cramponnent l’un à l’autre, accroupis sur la passerelle. Devant moi le chemin s’est en parti effondré, il y a un énorme trou entre moi et la plate forme suivante. En fait tout le chemin c’est transformé en gruyère. Le pire c’est que je ne vois plus le hérisson.
- Shadow ?
Je vois soudain une forme sombre émerger de derrière un éboulis sur la plate-forme qui est face à moi.
-   Oui ! répond-t-il en se redressant lentement.
Il est trop éloigné pour que je puisse le rejoindre. Je ne peux pas non plus atteindre le piédestal de ma position. En fait seul Shadow à une chance d’y parvenir. Pourtant bien qu’il était empressé d’accomplir la mission tout à l’heure, maintenant il ne bouge plus. Derrière moi Tails ne fait plus un geste et Flake a fermé les yeux. Je suis nyctalope, j’en oublie que ce n’est pas le cas des autres.
-   Vous voyez quelque chose ? demandais-je en connaissant pertinemment la réponse.
-   Rien il fait trop sombre ! répond le hérisson.
Une nouvelle secousse ébranle notre frêle passerelle, arrachant un cri à Flake. Je me retourne précipitamment pour savoir ce qu’il se passe. Un morceau de roche vient de faire s’effondrer une nouvelle portion de chemin entre moi et les renards.
Je suis persuadé que malgré l’obscurité Flake parviendra a regagner le bord de la crevasse alors je leur enjoints de rebrousser chemin. Ce n’est pas la peine d’être plus nombreux à prendre des risques. Et il ne faudrait pas que les Emeraudes du Chaos que détient Tails dans son sac finissent dans le précipice.
-   Retournez en arrière, sortez d’ici ! criais-je aux deux canidés.
Je vois Flake hocher la tête et se lever, elle fait courir son bâton le long de la passerelle et avance doucement en tenant Tails par la main. Je me retourne vers le hérisson noir, sa plate forme a tenu le coup, il s’est accroupi pour éviter de tomber, se protégeant des débris en levant les bras au dessus de sa tête. Malheureusement cette nouvelle secousse n’a pas arranger notre affaire, non seulement on a toujours pas de lumière mais de plus je suis complètement bloqué. Je cherche à toute vitesse une solution, mais la seule que j’entrevoie ne va pas plaire au hérisson.
-   Shadow, il va falloir me faire confiance, je vais te guider.
-   Te faire confiance, tu peux toujours rêver, réplique-t-il.
Je pousse un soupir, décidément il a vraiment un fichu caractère.
-   T’as pas le choix, ou tu préfères y aller en aveugle.
Cette fois il met plus de temps à me répondre réfléchissant sûrement à la proposition.
-   Ok, décrit moi exactement les directions et les distances.
-   Le chemin est rempli de trou, et il faut faire vite si on ne veut pas qu’un nouveau séisme le fasse s’effondrer complètement. Sur ta droite à deux mètres il y a un bout de passerelle avance de deux pas.
Lentement le hérisson se redresse, il fait deux pas sur sa droite puis encore deux droit devant lui. Je constate que j’ai un peu sous-estimé la longueur de ses pas car il est arrivé à la limite de la plate-forme. Quelques centimètres de plus et il basculait dans le vide. Je réalise que je tiens sa vie entre mes mains. Je commence à comprendre pourquoi il était si réticent à l’idée de se laisser guider.
-   Tu es devant le premier trou, il fait cinq mètres de long, tourne légèrement sur ta gauche pour être en face de la prochaine plate-forme.
Le hérisson s’exécute, reculant d’un pas puis après un temps d’hésitation, saute et atteint sans problème la seconde plate-forme. Je le guide ainsi pendant presque tout le chemin. Cela devient de plus en plus difficile, la distance nous séparant augmentant, j’ai de plus en plus de mal à évaluer les distances avec précision. Il arrive enfin devant le dernier trou.
-   Il y a de nouveau un trou, à dix heures, six mètres environ.
-   Environ ? répète Shadow.
J’essaye d’évaluer la distance le plus précisément possible.
-   Six mètres vingt, criais-je.
Comme précédemment après avoir hésité quelques secondes, le hérisson noir prend de nouveau son élan et saute, mais cette fois, il atterrit juste au bord de la passerelle, et je le vois basculer en arrière. Je pousse un soupir de soulagement lorsque il se rétablit et crie.
-   Six mètres vingt tu parles !
Sans prêter attention à ses propos, je continue à le guider au travers des virages de la dernière passerelle. Il ne lui reste plus qu’une ligne droite à parcourir pour arriver à destination. Mais c’est ce moment que choisi la terre pour se mettre à trembler de nouveau. Je m’accroche de toutes mes forces de même que le hérisson, il s’accroupit et tente de garder son équilibre sur la fine parcelle de roche. Levant les yeux au plafond, je m’aperçois que le morceau de roche qui bouchait la cheminée vient de se détacher et tombe directement sur Shadow.
-   Cours ! criais-je .
Sans hésiter cette  fois, immédiatement, le hérisson s’élance vers l’avant et passe juste à temps. Il est arrêté par le piédestal et le chemin s’effondre totalement. Maintenant que la lumière est revenue, je peux mieux voir l’état du chemin. Il est presque totalement effondré, et je ne sais même pas comment je vais pouvoir revenir. Je ne parle pas du hérisson, il vient de poser l’Emeraude sur le piédestal et c’est retourné vers moi. Il découvre alors le chemin qu’il vient de parcourir. Un chemin percé de trous, un chemin tortueux qui parfois ne dépasse pas cinquante centimètres de large. Mais maintenant qu’il peut le voir, malgré la difficulté, je suis persuadé qu’il arrivera à revenir seul. Je le vois s’avancer sur le bord de la corniche et placer ses mains devant lui, puis il les déplace sur le côté. Je ne comprend pas se qui lui prend, on a pourtant pas de temps à perdre.
-   T’attends le déluge ? criais-je.
Il me regarde et crie à son tour
-   Je vous rejoindrais plus tard, trouvez le prochain temple.
Perplexe devant son attitude, je le fixe un moment, il n’a pas l’air décidé à nous rejoindre. Aurait-il peur de retraverser le chemin ? Il ne m’a pourtant jamais donné l’impression de quelqu’un qui s’effraie pour si peu.
Je me retourne vers les deux jeunes renards, ils sont restés tout près du chemin et me font signe de revenir. Je prends mon élan et saute rapidement sur la plate forme suivante, puis sur une seconde sans m’arrêter. Pour la dernière je vais avoir plus de mal, elle est plus éloigné. Je recule de quelques pas pour prendre mon élan et saute, j’atterris juste à la bordure et ne dois de ne pas tomber, qu’à l’intervention de Tails qui me rattrape par la main.
-   Et Shadow ? demande le renardeau.
-   Il nous rejoindra, répondis-je en reprenant le chemin de la sortie.

De nouveau, nous traversons le long couloir recouvert de mousses phosphorescentes. C’est à ce moment que je me rappelle que le chemin est bloqué. Tant pis, de toute façon on n’a pas le choix.  Je suis surpris, alors que nous tournons dans le dernier virage, par une lumière aveuglante. La porte s’est rouverte et le pâle soleil qui a réussi à percer les nuages, pénètre dans la grotte. Une fois dehors, Tails déplie de nouveau sa carte pour se repérer.
-   Le temple de la glace est tout en haut de la montagne, celui du feu, à l’opposer, par lequel on commence ?
-   Les deux, je prends celui de la glace, répondis-je.
Je ne sais pas combien de temps il nous reste mais plus vite nous aurons placé les Emeraudes, plus vite nous pourrons nous regrouper, plus vite je reverrais mon frère. Le temple du sommet est le plus éloigné de nous et même si je n’atteindrais jamais la vitesse de Sonic ou de Shadow, je reste le plus rapide de notre petit groupe. Tails sort de son sac une des Emeraudes et Flake déloge le cristal de roche de son bâton. Elle me le donne. Leur adressant un dernier signe de la main, je commence à grimper sur un chemin étroit et escarper à flan de montagne.

Le sentier est long et pénible à parcourir. Je finis par être obligé de l’abandonné, et commence à escalader la falaise. Mais cette fois ci les prises sont de glace et glissent sous mes griffes. Je me rattrape de justesse une bonne dizaine de fois. La température n’est pas vraiment agréable, mais finalement après une bonne heure d’effort, j‘arrive devant une cavité très large recouverte de stalactites. Il n’y a pas de doute, c’est bien le temple de la glace, contrairement à celui de la Terre, je n’ai aucune difficulté à trouver l’orifice où glisser le cristal de roche. Une stalagmite trône juste devant l’entrée la pierre s’y encastre parfaitement. J’attends quelques minutes pour voir le temple s’ouvrir. Ou plus exactement, fondre. La cavité vue de l’extérieur bien que large semblait peu profonde mais tout le fond de la caverne vient de se liquéfier sous mes yeux. Je découvre comme tout à l’heure une immense cavité circulaire entoure de six piliers qui soutiennent une voûte en forme de dôme, celui-ci comme précédemment est percé d’une ouverture par laquelle entre la lumière. Les rayons du soleil se reflétant dans la glace, et la large ouverture me permettent de voir parfaitement clair. Et je découvre que ce n’est pas un trou qui entoure le piédestal du centre mais un lac, un lac complètement gelé. M’arrachant à la contemplation, je m’aperçois qu’une dizaine de policiers m’entourent. D’où sortent-ils ? Comment sont-ils arrivés ici ? Mon cœur manque un battement, je me mets aussitôt en garde. Du regard, je cherche une issue. Juste derrière moi, il y a la large entrée : ce serait si simple de m’enfuir par là. Pourtant ma conscience m’ordonne de rester, de faire face, c’est la planète qui est en jeu, la vie de tous ses habitants, celle de mon frère. Il faut que je leur explique : ces humains ne sont pas bêtes, ils comprendront l’enjeu de la situation. Laissant mes bras retombés doucement le long de mon corps, j’avance d’un pas vers les officiers.
-   Halte ! Je vous arrête ! crie un des policiers.
-   Vous pourrez m’arrêter plus tard, j’ai un truc à finir, répliquais-je.
Pour toutes réponses, les officiers sortent leurs armes et commencent à tirer. Par réflexe, je me jette sur le côté et arrive tant bien que mal à me dissimuler derrière un des piliers.

...


Titre: Re : [fanfic] Legend 2 : Renaissance
Posté par: Miko le Janvier 15, 2008, 05:05:41 pm
...

-   Sort donc de la Twister ! s’exclame une voix que je reconnais aussitôt.
Eggman ? Que fait-il ici, il nous a suivi ? Lentement, je jette un coup d’œil pour apercevoir le savant entouré de plusieurs machines. Un mélange de peur et de colère s’empare de toute mon âme lorsque je vois qu’un des robots tient en joue Neko. Ma raison me dicte que c’est impossible mais pour le moment c’est mon cœur qui me dicte mes actes. Je sors précipitamment de ma cachette toutes griffes dehors.
-   Lâche le Eggman ! criais-je.
Le savant éclate de rire et mon petit frère disparaît dans un nuage de fumée blanche. Je subis un nouveau tir mais cette fois je ne me cacherais pas. Je saute sur la première machine et celle-ci disparaît comme par magie en fumée.  Je reste interdit en constatant ce miracle et c’est la brûlure d’un laser qui me ramène à la réalité. Poussant un cri, je me retourne prêt à faire un sort à celui qui vient de me toucher à l’épaule. Mais il n’y a plus de robots, juste un homme d’une soixantaine d’années. Chauve, une paire de lunettes  sur le nez, il secoue la tête d’un air attristé.
-   Twister je suis déçu de ton comportement, jamais nous n’aurions du te laisser la garde de Neko.
Plus que ma blessure, ses paroles me brûlent, elles brûlent mon cœur. C’est vrai c’est entièrement vrai : je ne suis pas à la hauteur. Tombant à genou, je n’arrive pas à répondre à l’accusation de l’ancien directeur de l’orphelinat. L’homme sort alors de la poche de son long manteau marron une arme et s’approchant de moi, il la pointe sur ma tête.
-   Neko ira bien mieux si tu disparais, dit-il.
Est-ce vrai ? Je n’ai jamais rien apporté à mon petit frère. Toutes ces pensées se chamboulent dans ma tête, je n’arrive plus à réfléchir ni à bouger. Une vision s’impose alors à moi : Neko et Charmy lorsqu’ils massacraient le journal de Vector pour lui faire une surprise. C’est comme un déclique, cette fois c’est la raison qui prend le pas sur mon cœur. Jamais les humains ne pourraient venir jusqu’ici, Neko est avec Amy dans la forêt et l’ancien directeur est mort il y a plus de trois ans. Tout ceci n’est qu’illutions. Me relevant brusquement, j’arrache l’arme des mains du mirage qui s’estompe aussitôt dans un nuage de fumée. L’arme aussi disparaît. Ce n’étaient que des illusions, pourtant ma blessure est bien réelle et me fait atrocement mal. Il n’y a plus d’apparition, juste la caverne et son lac gelé. Redoutant une nouvelle illusion, j’avance prudemment sur de la surface glace. Elle a l’air de tenir bon, je m’engage donc pour pose ma précieuse Emeraude sur le socle. Il ne me reste que quelques mètres à parcourir, lorsque un frisson me saisit, pas que la température soit basse, au contraire, elle se réchauffe rapidement. Je n’aime pas vraiment l’eau, encore moins lorsqu’elle est gelée. Je ne voudrais pas finir dans le lac. Pris d’un affreux sentiment de panique, je presse le pas. Ce n’était pas la chose à faire, le sol est si glissant que je n’arrive pas à prendre de l’adhérence pour courir. Je n’arrive qu’à glisser et m’étaler par terre. En plus de me sentir absolument ridicule, une peur panique s’empare de moi, lorsque la glace cède sous mon poids et me précipite dans l’eau glaciale. J’essaye de revenir à la surface, mais je suis un piètre nageur et je n’arrive qu’à m’enfoncer encore plus dans l’eau. J’essaie de me calmer, paniquer ne fera pas avancer ma situation mais c’est plus facile à dire qu’à faire. Je me laisse couler au fond et regarde autour de moi. Je ne suis qu’à quelques pas de l’îlot central où je dois déposer l’Emeraude et par chance celui-ci repose sur le fond du lac. Je devrais pouvoir l’escalader. Lentement, le plus calmement possible. Moitié en barbotant, moitié en marchant, j’essaie de rejoindre la paroi de l’îlot. J’y suis enfin et commence l’escalade. Heureusement le lac ne semble pas très profond et je ne mets pas longtemps à regagner la surface. Lorsque je suis assez près je m’élance vers la surface. Mais ce n’est pas l’air frais que je rencontre, c’est une surface gelée dans laquelle je me cogne. Sous le choc, je recrache involontairement le peu d’air qu’il me restait dans les poumons, s’échappant lentement sous forme de petites bulles qui remontent à la surface et restent collées à la paroi de givre. En plus d’avoir le bras droit engourdi et douloureux j’ai un mal de crâne affreux, mes poumons commencent à me brûler et ma vision se trouble. J’ai réussi à m’accroche à la paroi de l’îlot par je ne sais quel miracle, mais je ne teindrais plus très longtemps, il faut que je sorte d’ici et vite. Ma vision se teinte de rouge, et j’ai l’impression que tout tourne autour de moi. Pourtant mon cerveau fonctionne encore, je réalise qu’il me reste une chance, une seule et unique chance avant que je me noie. Je sors mes griffes et trace un cercle sur la surface gelée comme je le fais pour les vitrines. Je ne sais pas si la paroi est épaisse, de toute façon je n’ai plus le choix. Utilisant mes dernières forces, je me projette, poing en avant, dans la partie que j’ai découpée. La muraille cède, cela me redonne la force de me hisser hors de l’eau, sur l’îlot. Je reprends mon souffle, mes poumons sont en feu et aspirer de grandes bouffées d’air semble calmer la brûlure. Je reste étendu sur la neige pendant plusieurs minutes essayant de remplir mon thorax d’air et de calmer les palpitations de mon cœur.
Il faut que je place l’Emeraude. Heureusement que je ne l’ai pas perdue durant mon bain forcé. Je dépose la pierre sur la coupelle et l’observe quelques secondes. Une si petite chose, qui déclanche de véritables cataclysmes. C’est à peine croyable.
Il faut que je retourne auprès des renards, je fais demi-tour, en me demandant comment je vais rebrousser chemin sans passer par la casse immersion, lorsque je me cogne de nouveau à quelque chose. De surprise, je tombe à la renverse. Heureusement que le ridicule ne tue pas, je serais déjà mort depuis longtemps. Je me relève et tends les mains vers ce qui me semble être une paroi invisible, je laisse courir mes doigts sur la surface pour trouver une ouverture mais réalise.
-   Comme Shadow, murmurais-je pour moi-même.
Je sais qu’il n’y a pas moyen de sortir, sinon le hérisson noir l’aurait fait. Je n’ai plus qu’à attendre, attendre je ne sais quel miracle qui me sortirait de là. 



 
Chapitre 20 : Plongée en eaux troubles.

J’ai jamais vu un brouillard pareil, on dirait qu’il fait nuit alors que le soleil s’est levé depuis un bon moment maintenant. C’est pas vraiment marrant, je vois rien autour de moi. Je suis bien contant d’être arrivé au bureau ici il fait chaud et il y a de la lumière.  J’aime pas trop le noir.
-   On fait quoi maintenant ? demandais-je.
-   On va sur l’atoll, mais il faut trouver un moyen de transport et je ne pense pas que le loueur à qui j’ai emprunté le bateau hier me refasse un contrat. Répond Vector.
Il s’assied à son bureau et regarde dans l’annuaire. Tandis qu’il prend des notes, je regarde par-dessus son épaule, mais il n’y a pas d’image, juste du texte. C’est pas intéressant ! Vector finit par refermer le livre et se lève pour se diriger vers la porte.
-   J’ai peur que personne ne veuille nous louer un bateau avec ce temps, mais on va quand même essayer.
Espio, affirme en hochant la tête et quelques minutes plus tard nous sommes sur les quais. À chaque fois qu’on entre dans un des rares bureaux de location ouverts, c’est la même réponse : Vector avait raison, personne ne veut nous prêter un bateau. Finalement après avoir fait toutes les agences, nous nous retrouvons sans rien.
-   Pourquoi on prend pas un des bateaux qui est sur le quai ? demandais-je à Espio tandis qu’on marche sur les quais en quête d’une solution.
-   C’est du vol ! me répond le caméléon.
-   Je sais bien que c’est pas bien de voler, mais on a pas le choix. Répondis-je.
-   Charmy a raison, murmure Vector qui s’est arrêté devant un navire à l’allure effilée.
Espio s’arrête à son tour et regarde le bateau. Il lève les yeux au ciel, il fait toujours ça quand il est exaspéré. Mais sans un mot, il saute dans le navire et entre dans la cabine.
-   Les clés sont sur le contact, marmonne-t-il.
Je le rejoins dans la cabine, suivi de Vector qui s’installe aux commandes.
-   C’est un cas de force majeur, se justifie-t-il en regardant Espio assis à l’arrière, les bras croisés.

Je suis pressé d’arriver, alors pour calmer mon impatience, je vais regarder la mer dehors. Alors que j’allai sortir de la cabine, quelque chose m’attrape par la taille et m’immobilise. Je regarde intrigué Espio.
-   Je veux voir la mer, le suppliais-je.
-   Arrête de t’agiter Charmy, reste tranquille !
Je suis tranquille, c’est juste que j’aime pas rester sur place à ne rien faire. Par le hublot, je peux voir la mer, elle est très agitée et de grosses vagues viennent s’écraser contre la coque du navire. Vector met les gaz et bien vite nous sortons du port. Nous mettons plus d’une heure pour arriver sur l’atoll. Une heure à rester assis. C’est trop long, je veux aller sur le pont, pour voir la mer mais Espio me l’a formellement interdis prétextant que c’est trop dangereux. Je ne peux que regarder par le hublot. C’est très beau, le brouillard est parti maintenant et le soleil brille de mille feux. À l’horizon se profile une île assez vaste en forme de demi lune.
-   Hé regardez là-bas ! criais-je.
Espio regarde à son tour par la vitre puis se retourne vers le crocodile.
-   Je crois qu’on est arrivé, Vector.
Celui-ci confirme en regardant l’écran radar avec le quel il se dirige et fait virer l’embarcation. Enfin nous pouvons regagner la terre ferme. Je débarque le premier. Nous avons accosté sur la plage et contrairement à Station Square, ici, il fait très chaud. Le sable a l’air brûlant et la végétation est complètement brûlée, les feuilles des palmiers sont jaunies, et rabougries.
-   Il faut trouver le temple, annonce Vector en s’avançant dans les terres.
Je le suis ainsi qu’Espio. Je pensais qu’une fois sous le couvert des palmiers la chaleur serait plus supportable, mais c’est loin d’être le cas et je commence à étouffer. J’ai l’impression de voler durant des heures, lorsque nous arrivons devant un petit lac. Je me précipite dessus, j’ai tellement soif que je pourrais le boire en entier. De nouveau quelque chose me retient et j’ai beau me débattre, je n’arrive pas à me dégager. Finalement je me calme et regarde qui me retient prisonnier. Cette fois ci c’est Vector qui me maintient fermement, je ne risque pas de me dégager.
-   Mais j’ai soif ! implorais-je.
-   Moi aussi Charmy mais cette eau n’est pas bonne, regarde, elle est bouillante.
Je regarde plus attentivement la surface miroitante du lac et j’aperçois des petites bulles éclater. Espio s’est agenouillé près de la mare et ramasse un poisson sur la berge. Je vois avec horreur qu’il est complètement cuit, au sens propre du terme. Ce n’est pas le seul, il y en a plein qui jonchent la berge. Ça me donne envie de vomir. Sentant que je ne me débats plus, Vector me relâche et je tombe assis sur le sol, j’ai si soif que je n’ai même pas la force de me relever. Et ces poissons, c’est vraiment horrible ! Le crocodile sort une carte de son sac ainsi que le saphir et l’Emeraude du chao. Il regarde attentivement la carte et pousse un long soupir. 
-   J’ai bien peur que l’entrée du temple soit ici, dit-il en désignant le lac.
-   C’est une plaisanterie, marmonne Espio en se relevant.
Le crocodile secoue négativement la tête et lui tend la feuille.
-   Comment on fait pour passer si c’est brûlant ? demandais-je à mes compagnons.
Ils se regardent et haussent les épaules en même temps. Il doit forcément y avoir un passage, pendant que mes amis discutent pour savoir quoi faire j’entreprends de faire le tour du lac. Au moins comme ça j’ai pas à voir les poissons morts. Me remettant péniblement sur pied, j’agite mes ailes et m’envole pour passer de l’autre côté du lac. J’arrive sur une sorte de promontoire, sur lequel je grimpe. C’est fou l’eau est laiteuse, un peu blanchâtre, je ne vois pas le fond nettement . Les éclaboussures troublent légèrement la surface alors je me penche un peu plus pour voir mieux. J’ai l’impression de distinguer un renfoncement près du fond, une sorte de grotte. Il faut prévenir mes amis, en me relevant je perds l’équilibre et bascule vers le lac. Je pousse un cri de surprise, mais réussi à m’envoler avant de toucher le liquide brûlant. Espio et Vector se sont retournés vers moi et le caméléon est le premier à arriver à ma hauteur, il a l’air fâché. Je me rassieds sur le promontoire et regarde de nouveau la surface liquide.
-   C’est là qu’il faut aller ? demandais-je à mes compagnons en leur montrant le fond du lac.
-   On dirait bien, mais je ne vois pas trop comment faire. Répond le crocodile.
De nouveau je me penche pour chercher un passage, une main m’agrippe par le col et me tire en arrière.
-   Arrête de te pencher comme ça, tu vas finir dans le lac, me réprimande Espio.

Il est bizarre depuis cette nuit, d’habitude il ne me gronde jamais. Mais je sais qu’il ne vaut mieux pas le mettre plus en colère alors je descends de mon perchoir. Je suis certain d’avoir vu une grotte, il doit y avoir un passage. Je m’éloigne du lac pour explorer les environs. Crystal a dit que la pierre bleue ouvrait le temple, un peu comme une clef. Je me mets donc en quête d’une serrure. Je déambule durant un bon moment, la chaleur est toujours aussi étouffante et il n’y a pas d’ombre dans les environs. Je finis par trouver une grotte, elle n’est pas très éloignée du lac alors je m’y enfonce pour me protéger du soleil. Je ne peux m’empêcher de m’imaginer que la grotte communique avec le lac. Je m’enfonce dans la caverne mais j’arrive vite au bout devant un mur de pierre nue. Quelque chose attire mon regard, la paroi est totalement lise, il n’y a qu’un petit trou juste au milieu. C’est plutôt bizarre, je me demande ce que c’est. Vector doit savoir : il faut que je lui montre. Je ressors aussitôt de la caverne et me précipite sur mes compagnons. Ils sont toujours en train de discuter pour savoir comment passer dans le lac.
-   J’ai trouvé un truc ! m’exclamais-je.
Mes amis se regardent et sans un mot me suivent. Je les emmène à la grotte et Vector repère rapidement le trou.
-   Bien jouer Charmy ! s’exclame-t-il en y enfonçant le saphir.
C’est donc à ça que servait le trou : c’était la serrure. Pourtant il ressemble pas à une serrure. Enfin c’est pas le plus important. Un grondement sourd se fait entendre à l’extérieur. Puis tout redevient calme. Nous retournons près du lac, celui-ci est complètement vide. Il n’y a plus d’eau ! On va pouvoir atteindre le temple sans se brûler. Mais le trou est plutôt profond, impossible de sauter sans se rompre le cou. Le crocodile me donne l’Emeraude, je vais être le seul à avoir les mains libres. C’est tout excité que je m’envole. On va découvrir le temple ! Je me demande ce qui s’y cache. Espio s’accroche à mes pieds, je le soulève. Vector s’accroche à son tour et nous descendons ainsi en formation fly. Je suis assez surpris par l’atterrissage car je me pose bien avant de toucher le fond.
-   C’est étrange, mais le fond du lac, n’est pas vraiment le fond du lac ! m’écriais-je en observant attentivement le sol.
Vector se penche sur le sol et l’effleure du doigt. 
-   C’est du sable vitrifié ! explique-il.
Je ne sais pas vraiment ce qu’est du sable vitrifié, mais c’est pas bien grave parce que j’ai découvert un passage. La grotte que j’avais vue au travers de l’eau est juste à côté de nous. En partie dissimulée par des algues, l’entrée est toute petite mais j’arrive à m’y faufiler, tandis que Vector avance tous plein d’hypothèses sur l’état du sable vitrimachin. Il y a tout plein de chemins différents, je ne sais pas vraiment lequel choisir, j’en prends un au hasard. J’avance une bonne dizaine de minutes, lorsque j’entends mes compagnons m’appeler.
-   Charmy ?
-   Je suis là ! m’écriais-je.
-   Où ? demande la voix forte du crocodile.
Je regarde autour de moi. Je suis où ? Dans la grotte, mais je ne sais pas où exactement.
-   Je sais pas ! criais-je.
Pendant un long moment, Il n’y a que le silence qui me répond. Je suis peut-être trop loin. En revenant sur mes pas, je tombe devant un mur. Je suis sûr qu’il n’y était pas tout à l’heure.
-   Vector ? appelais-je.
Toujours aucune réponse, ça m’inquiète. Je fais une nouvelle fois demi-tour, peut être que je me suis trompé de chemin. J’avance, de quelques mètres et appelle de nouveau mes compagnons, mais je n’ai toujours pas de réponse. Je crois que je suis perdu. Je m’assieds dans un coin, si je ne bouge pas, ils viendront me chercher. Je reste ainsi de longues minutes en regardant l’Emeraude que j’ai gardée. Qu’est ce que je dois faire. Rester ici ? Ou continuer pour poser l’Emeraude ? Vector dit toujours que la mission doit passer en priorité, alors je me remets en route. Il faut la mettre tout au fond du lac. Je ne dois pas abandonner.
Il faut trouver le fond du lac le vrai fond. Autour de moi il y a encor plusieurs chemins possibles, je ne sais pas du tout lequel il faut prendre. C’est un vrai labyrinthe ! Je me rappelle que Espio, m’avait un jour expliqué comment sortir d’un labyrinthe. Le problème c’est que je m’en rappelle plus. J’essaye de réfléchir, mais rien ne vient. Alors je me mets en route, droit devant moi, il doit bien y avoir une sortie.
J’ai l’impression que cela fait des heures que je vole dans les couloirs de ce dédale, je commence à avoir mal aux ailes et dans le dos. J’ai arrêté d’appeler mes amis depuis longtemps et continue le chemin en marchant. Pour que cela me paraisse moins long je pousse une petit caillou avec le pied. Mais à cause de l’obscurité, je finis par tomber en trébuchant dans une pierre. Je me suis écorché le genou, il me pique et saigne un peu. C’est pas très grave, alors je me remets en marche. J’avance toujours sans savoir où je vais, jouant avec le petit caillou. Au détour d’un virage, Mon caillou bute contre une pierre alors que je me penche pour le ramasser. Je reconnais la pierre. C’est celle sur laquelle je suis tombé tout à l’heure. Je me laisse choir au sol, je ne fais que tourner en rond. Où sont mes amis ? Pourquoi ils ne me répondent pas ? Comment je vais sortir d’ici ?
Mes yeux commencent à me piquer. Non je ne vais pas pleuré, je suis grand. Je dois me débrouiller tout seul. De nouveau je me relève et m’appuis sur le mur. Je me souvint ! Comment faire pour sortir d’un labyrinthite ! Il faut suivre un mur. Je garde ma main libre sur la paroi et reprend mon chemin.  Je marche encore longtemps pour finalement arrivé dans une grande salle. Six colonnes avec de jolis dessins entourent une coupelle.  J’ai réussi ! J’ai trouvé le vrai fond du lac. Donc normalement au-dessus de moi il y a mes amis. Je regarde au sommet pour voir  si Vector et Espio sont toujours là. La paroi du plafond est transparente, et je vois nettement les algues onduler tranquillement dans l’eau qui recouvre le dôme. L’eau du lac est revenue. Espio et Vector ont du sortir du lac pour ne pas être mouillés. J’ai accompli la mission tout seul. Cette idée me fait bondir de joie et je m’empresse de l’achever en posant l’Emeraude dans la coupelle. Je suis certain que c’est là qu’il faut la mettre. Je l’ai à peine déposée, qu’une vive lumière bleue descendue du ciel m’enveloppe. Je ne peux plus bouger. Je voudrais m’enfuir, m’écarter de la lumière, mais c’est impossible, je suis comme paralysé sur place. Ce n’est pas douloureux mais c’est comme si on me volait mes forces. Lorsque la lumière s’éteint, j’ai juste le temps de voir l’Emeraude redevenir bleue et se mettre à briller avant que le sommeil ne m’emporte.
 


Titre: Re : [fanfic] Legend 2 : Renaissance
Posté par: shkeil le Janvier 19, 2008, 09:43:26 pm
Bon, je viens de me faire Legend en entier: 1 plus 2 (en fin, ce que tu a écrit.) Et déjà, plusieurs remarques.
Pour commencer, le style. Changer de narateur à chaque chapitre est interessant, et même si le choix n'est pas forcément des plus clairs dans certains cas, cela laisse quelques zones d'ombres dans le scénario qui sont assez interessantes à essayer de résoudre. Pour le passage dans le temple, cela nous montre que Crystal, comme son cousin bien connu, comme Shadow et en une certaine façon comme Amy, a une phobie. Sonic, c'est l'eau, Shadow, c'est ses souvenirs (Il ne supporte pas ne pas comprendre ses souvenirs et se veut pas se faire trahir par eux), Amy, c'est de se savoir séparée à jamais de Sonic, et Crystal, bah on l'apprend là. A croire que c'est un point commun des hérissons...

Pour le fond (scénario), bah euh.. en fait j'ai déjà dit une partie juste au dessus. En règle générale, tu utilise une légende qui s'avèrent être réelle, comme dans beaucoup de cas dans ce genre d'histoire. De ce côté-là, pas d'originalitée... Mettre une liaison permanente entre la Terre et Mobius te permet d'avoir un large choix d'environnement, ce que tu as su exploité. En revanche, en ce qui concerne le fait que la destruction de Mobius influance la Terre, ton explication tient debout, mais peu en fin de compte. Compte tenu du fait que Mobius n'est que le satellite d'une planète du système solaire, sa destruction n'influancera que peu le système, à cause de la présence proche de la planète, une planète géante d'après ta fic "Génèse". Elle n'influancera que la planète-mère, et encore si on s'en réfère aux observation montrant le nombre de satellites des planètes géantes dans l'univers, la perte d'un satellite n'est pas dramatique. Ensuite, on pourra me dire que la disparition d'un satellite va entrainer des répercution sur les orbites des autres satellites, et là jusqu'à la planète-mère. Et je vous répond que c'est vrai, mais que la disparition des satellites d'une planète n'influance que sur son axe de rotation. Enfin bref, c'est un point de détail. La liaison que je propose est simple: les évènements climatiques influançant actuellement Mobius affecte aussi la Terre via le portail! Même si on suppose que les autorités vont couper les liens entre les deux planètes, ce ne peut pas être total, sinon le portail ne sert plus à rien. Mais ce n'est qu'un point de détail.

Pour la forme, les fautes si tu préfère, la plupart sont des fautes mineures qui peuvent être sautés si on lit activement l'histoire. Mais d'autres en revanche...

Citation
C’est comme un déclique, cette fois c’est la raison qui prend le pas sur mon cœur. Jamais les humains ne pourraient venir jusqu’ici, Neko est avec Amy dans la forêt et l’ancien directeur est mort il y a plus de trois ans. Tout ceci n’est qu’illutions.

Dans ces phrases, deux fautes majeures! Déclic et illusions. La deuxième surtout est impardonnable car elle change la phonétique du mot.


Une autre, aussi impardonnable que phantôme. Au début du chapitre 11, dans l'article de journal.
Citation
Ce parchemin a environ 1000 ans, il a été ressemant découvert dans un temple échidné aux ruines Mystiques. Il n’a aucune valeur marchande pas plus que les pierres qui ne sont que de simples décorations.

Comment a tu pu laisser une faute pareille???? C'est tellement affreux que tu aura corrigé de toi-même, je ne te ferais pas l'affront de corriger.
Feurnard, tu l'avais pas vu celle-là?

Y en a d'autres qui m'ont choqué mais je sais plus si c'était là ou dans la première fic, et je sais plus si elles ont été corrigés ou non...

Sinon une exellente histoire, continue et fait attention à la relecture.


Titre: Re : [fanfic] Legend 2 : Renaissance
Posté par: Miko le Février 26, 2008, 04:51:02 pm
shkeil : Il faut être un peu singlé pour lire d'affiler les deux fics plus "Genése". Tu as du temps à perdre ? ^^

Citation
Pour le passage dans le temple, cela nous montre que Crystal, comme son cousin bien connu, comme Shadow et en une certaine façon comme Amy, a une phobie. Sonic, c'est l'eau, Shadow, c'est ses souvenirs (Il ne supporte pas ne pas comprendre ses souvenirs et se veut pas se faire trahir par eux), Amy, c'est de se savoir séparée à jamais de Sonic, et Crystal, bah on l'apprend là. A croire que c'est un point commun des hérissons...
Tout le monde a une phobie et pas toujours celle que l'on croit en tout cas tu as l'air d'être le seul à avoir mis le doigt sur une partie importante de la fic.

Pour cette histoire de l'influance de la déstruction, cela n'a pas grande importance. J'avoue que mes souvenir d'astrophysique remonte à plus de dix ans alors je n'irais pas te contredire. Il me fallait simplement un prétexte.

Les fautes : Je sais qu'il en reste beaucoup, j'en trouve régulièrement lorsque je relie ce que j'ai fait. Le problème c'est que je ne les vois pas toujours avant de poster. Il faudra que je prenne le temps un jours de me faire corriger pas quelqu'un d'autre. Celles que tu m'as trouvées sont sublimes, il faut l'avouer. lol Des fautes d'inattention des plus classique. Le récemment est grandiose.

Suite en deux parties comme toujours à cause de la limitation de carractères, mais comme j'en ai "ras le bol" de faire des doubles postes, j'attendrai un hypotétique commentaire pour mettre la seconde partie.

Chapitre 20 : La vallée des vents.


-   Essaye de ne pas aller trop vite, marmonne Crystal en me fixant.  
-   Comme d’hab ! affirmais-je en lui prenant la main.
-   C’est bien ce que je redoute, répond-t-elle avant de pousser un cri de surprise lorsque je pars à toute vitesse.
On vient de quitter l’équipe d’Amy à l’orée de la forêt, le brouillard est toujours très épais et la visibilité quasiment nulle. Je ne devrais peut-être pas aller aussi vite, mais il faut avouer que c’est plutôt sympa de courir sans vraiment savoir où l’on va. Bien qu’en réalité, ce parcours ne n’est pas inconnu, au contraire mes pieds ont foulé ce chemin des centaines de fois. Windy Valley est un endroit que j’apprécie tout particulièrement. Je suis rapidement arrivé devant le couloir de vent qui mène à la vallée.
-   C’est par là, expliquais-je en désignant l’orifice dans lequel siffle la tornade.
Crystal s’approche doucement du couloir de vent regarde vers le bas, et se rejette rapidement en arrière.
-   Tu veux rire. On est vraiment obligé de passer par là ? murmure-t-elle.
-   Bien sûr c’est le seul chemin pour Windy Valley !
-   T’es certain qu’il n’y a pas un autre chemin, insiste-t-elle en fixant le gouffre.  
J’avais complètement oublié qu’elle avait le vertige. Depuis toujours, même monter dans un arbre la rendait malade. Il faut croire que c’est toujours le cas, et je ne pense pas que les pics rocheux de la vallée des vents l’aide à vaincre cette peur.
-   Oui ne t’inquiète pas, c’est pas dangereux ! la rassurais-je en l’entraînant dans le couloir de vents.
Aussitôt nous montons à la verticale sur une large colline verdoyante. Elle n’est soutenue que par la force des rafales de vent qui soufflent dans l’immense canyon. Tails a bien essayé de m’expliquer le phénomène, mais je n’ai pas vraiment retenu ce qu’il m’a dit. J’aime beaucoup venir ici, sauter sur les petits bouts de roche, courir sur les frêles ponds suspendus qui relient les différentes plateformes. Glisser sur les couloirs naturels de vents, avec l’impression de glisser dans le vide. C’est plutôt grisant. Ici il n’y a plus de brouillard, mais les rafales sont plus fortes que d’ordinaire. Je sens soudain qu’on s’agrippe à mon bras.
-   Heu Sonic, c’est super haut, on peut pas redescendre ? implore Crystal en tremblant.
-   Il faut bien trouver ces temples, répliquais-je.
Sans me lâcher, elle fouille dans son sac. Elle en sort rapidement une carte. Je  repère le temple de la foudre, c’est le plus proche d’ici. Il nous faut descendre de quelques îlots flottants pour l’atteindre. Le plus gros problème étant qu’avec les rafales plus fortes de d’habitude, les îlots se déplacent très vite. J’explique rapidement à Crystal le chemin. Elle pousse un long soupir et m’invite d’un geste à ouvrir la voie. Je lui prends la main et saute sur la première plate-forme en contre bas, elle bouge lentement et je n’ai aucun mal à l’atteindre. Mais les suivantes se déplacent rapidement et je dois bien calculer mon coup si je ne veux pas finir dans le vide. Je sens la main de la hérissonne serrer la mienne. Je prends mon élan et sans m’arrêter, je traverse plusieurs îlots, j’attends le dernier de justesse. Enfin au grand soulagement de ma cousine nous atteignons, l’entrée du temple. La bouche immense d’une mine désaffectée s’ouvre devant nous. Elle a dû être abandonnée depuis des années car les poutres de soutènements en bois sont en parties moisies et rongées par les insectes. Je ne suis pas bien sûr que ce soit solide. Pourquoi a-t-elle été abandonnée ? Probablement car le gisement de minerai est épuisé.
Tous en surveillant les madriers branlants, j’avance à l’intérieur de la cavité. Plusieurs lampes à huile sont encore disséminées dans les couloirs et par chance, elles sont encore fonctionnelles. Lorsque Crystal les allume, une douce lueur jaunâtre éclaire notre chemin. La hérissonne regarde tout autour d’elle.
-   Tu cherches quoi ? demandais-je.
-   Ce n’est pas vraiment le temple, il doit y avoir quelque chose pour l’ouvrir, quelque chose pour mettre ça, répond elle en me lançant l’améthyste.
Haussant les épaules, je commence à chercher moi aussi. Même si je ne vois pas trop ce que je recherche exactement. La cavité où nous sommes est plutôt large, et à par un vieil ascenseur, il n’y a rien.
-   C’est pas possible, ça ne peut pas être ici, cet endroit est trop récent, murmure soudain Crystal.
-   Comment ça c’est pas ici ? On a suivi la carte, c’est forcément ici.
-   Bien sûr, mais pas dans la mine, il doit y avoir un autre passage.
-   Ou bien, c’est plus profond, suggérais-je en regardant l’ascenseur.
-   Tu veux que je monte dans ce truc ? s’exclame-t-elle en désignant du pouce la cage en fer grillagée, laissant apparaître le vide sous les pieds.
-   Rassure toi il n’y a aucun danger, l’encourage-je en lui tendant la main.
Crystal me fixe un moment indécise, puis s’élance vers l’élévateur. Espérant que l’appareil fonctionne toujours, j’abaisse le levier. Heureusement c’est un simple système de contrepoids, sur lequel le temps n’a pas de prise. Dans les premières secondes, rien ne se passe, puis la cage est secouée légèrement et commence à descendre, lentement. Soudain elle s’arrête en plein milieu de sa course.  
-   Hé ! Mais tu vas fonctionner ! s’écrit Crystal en donnant un coup de pied dans le treillis de métal.
Je pense qu’être suspendue dans le vide à tendance à l’agacer. Et comme pour répondre à sa demande, la cage se remet en mouvement, mais très vite, trop vite. Nous tombons en chute libre. Le sol se rapproche à grande vitesse tandis que Crystal hurle à plein poumon. Nous allons nous écraser dans le fond de la mine. J’entrevois une chance de nous en sortir, juste avant de s’écraser. J’attrape ma cousine par la taille et saute dès que je le peux. Juste avant de finir sa course, l’ascenseur traverse une grande zone dégagée, j’en profite pour sortir de l’élévateur dangereux, la porte n’étant symbolisée que par une chaîne de sécurité. J’atterris sur le sol, quelques secondes avant que la cage n’arrive, sans perdre une seconde, je m’éloigne de la zone où va atterrir l’élévateur. Je suis déjà à l’autre bout de la pièce lorsque le fracas du métal écrasé se repend dans la mine. Heureusement, il n’y a pas d’incendie et nous avons échappé à une mort certaine. Crystal tremble comme une feuille.
-   Aucun danger hein ? Plus jamais, je monte dans un ascenseur, marmonne-t-elle en me foudroyant du regard.
Sans faire attention à ses remarques, j’observe l’endroit. C’est une vaste cavité qui semble naturelle. Plusieurs chemins s’offrent à nous, il y en a une dizaine, comment savoir lequel est le bon ?
-   Par où ? demandais-je.
Crystal une main sur la poitrine finit par se relever et répond après avoir rapidement regarder les différentes directions.
-   C’est par là !
Nous nous mettons en marche par le seul chemin qui n’est pas encombré de poutres en bois. Le passage se prolonge sur une bonne centaine de mètres avant de finir devant une paroi et un impressionnant filon de minerai.
-   Visiblement c’était pas par là, murmurais-je.
-   Si, si, j’en suis sûre.
Elle commence à observer de près la paroi tandis que ma patience commence à diminuer.
-   Tu peux me dire pourquoi t’en est si sûre. Il n’y a qu’un mur ici ! Répliquais-je en désignant la paroi.
-   Réfléchis pour une fois, pourquoi les humains ont abandonné cette mine si elle contenait encore du minerai. Pourquoi ne pas exploiter ce filon alors qu’il est si facile d’accès ?
J’avoue que je ne m’étais pas pose la question.
-   Peut-être parce que la mine est difficile d’accès, suggérais-je.
Il nous a fallu faire des acrobaties pour accéder à l’entrée de la mine et je vois mal des humains les pratiquer avec des sacs remplis de minerai.
Crystal lève les yeux au ciel comme si j’étais un cas désespéré. On dirait bien qu’elle a oublié l’épisode de l’ascenseur.
-   Parce que cette mine, d’une, n’est pas une mine, de deux, n’a pas été creusée par des humains. Explique-t-elle en me désignant un endroit particulier de la paroi.
Elle est couverte de traces semblables à des griffures. Ses marques me sont familières, elles ressemblent à celle que Knuckles laissent lorsqu’il casse une roche avec ses gants métalliques. Cette mine a été creusée par des échidnés, c’est pour cela que les filons de fer ne sont pas complètement exploité. Ils s’en sont juste servi pour créer un accès à ce passage. Alors que je suis perdu dans mes réflexions, Crystal continue à observer la paroi et finit par dénicher une petite cavité dont le diamètre correspond à celui de l’améthyste. Un vacarme assourdissant gronde dans la mine, donnant l’impression que les parois vont s’effondrer sur nos têtes. Puis un large passage se dévoile, le filon de fer qu'on pouvait voir se désagrége comme par magie. Crystal entre rapidement dans une nouvelle cavité bien plus grande que la précédente. Six piliers soutiennent une voûte arrondie, celle-ci est percée en son centre et la lumière du jour pénètre dans la salle par l’orifice, éclairant une petite coupelle montée sur une stalagmite de fer. Les rayons du soleil se reflètent sur les parois. Elles sont nervurées de filons. Ceux-ci font le tour de la salle. Il règne un silence presque effrayant. Crystal ne s’attarde pas à la contemplation, ce qui m’étonne un peu. Et se dirige directement vers la coupelle. Elle a à peine passé le cercle défini par les piliers qu’un coup de tonnerre retentit dans toute la cavité. Un orage a dû éclater, et le bruit résonne tellement que je suis obligé de me boucher les oreilles.  Crystal s’est arrêtée en plein élan et commence même à reculer. Une seconde fois, la foudre fait trembler les parois, une boule d’électricité vient de tomber du ciel et se répercute sur les murs. À ma grande surprise, la boule s’arrête sur la partie centrale de la pièce tandis que dehors l’orage se calme. La sphère reste en plein milieu de la salle à proximité de la coupelle comme si elle attendait quelque chose. Je m’approche doucement comme on s’approche d’un animal sauvage. Soudain Crystal me retient par le bras. Sans quitter des yeux la sphère, elle me désigne le sol. Il est entièrement de métal, si je pose un pied dessus, je risque de me prendre une décharge.
-   On fait comment pour poser l’Emeraude ? demandais-je.
-   Tu occupes la boule et moi je la pose, dit elle en sortant son ordinateur du sac.
-   Tu crois vraiment que c’est le moment de jouer avec ton machin, la réprimandais-je.
Sans me répondre, elle commence à démonter l’appareil et en sort un composant.
-   C’est pas un jouet, c’est un appât, pour la boule, dit-elle en me le tendant.
Effectivement la boule, qui jusqu'à maintenant réagissait aux mouvements de Crystal, semble soudain grandement intéressée par mon appât. C’est un disque de métal argenté comme Crys en utilise souvent mais plus grand et plus volumineux.
-   Il faut l’attirer en dehors du cercle. Fais attention tu es moins rapide que la lumière, m’encourage-t-elle.
-   Ouais, on verra, répliquais-je.
Je m’éloigne lentement de Crystal et fait le tour de la salle pour me retrouver à l’opposé. J’agite la pièce métallique devant la boule qui ne m’a pas quitté du regard si je puis dire, mais elle reste obstinément dans le cercle. De l’autre côté, Crystal s’avance prudemment, elle n’a pas encore posé le pied dans le cercle que la boule fait volte face et se précipite sur elle. La hérissonne se rejette rapidement en arrière et me crie.
-   Occupe là !
-   Et comment j’occupe une boule d’électricité ! hurlais-je.
-   Je sais pas ! Attire-la vers toi !
Je m’approche du cercle, ramasse quelques cailloux et les jettes sur le cercle. L’effet est immédiat, la boule se retourne vers moi mais ne sort toujours pas de la zone. Pourtant il se passe quelque chose, elle commence à enfler. Je continue, peut-être va elle finir, agacée par sortir. Elle est maintenant de bonne taille, et commence à changer de forme. Petit à petit, la boule se transforme en une sorte de lion dont la crinière est formée d’arcs d’électriques. Cette fois, j’ai vraiment réussi à le mettre en colère. J’agite le disque juste sous son nez.
-   Petit, petit, viens par-là ! ricanais-je.
Cette fois ça marche, la créature se décide à sortir du cercle et fonce droit sur moi, j’ai juste le temps de jeter l’appât sur le sol. La créature s’engouffre dedans et le disque explose. Du coin de l’œil, je vois Crystal vider son sac sur le sol à la recherche de quelque chose.
-   Qu’est ce que tu fabriques ? criais-je.
-   Attention !
Je me retourne à temps pour voir la créature se jeter sur moi, je me baisse et elle s’encastre dans le mur. Je pensais en avoir fini avec cette bête mais elle ressort du mur de l’autre côté de la pièce tout près de Crystal. Celle-ci pousse un hurlement de surprise et s’éloigne à  toutes jambes. La créature s’engouffre cette fois, dans ce qu’il reste de l’ordinateur. Tout comme le disque, il explose et la créature s’enfuit dans un mur.
-   Il utilise les filons de fer pour se déplacer, m’explique ma cousine en regardant partout autour d’elle.
J’avais compris, je lève le pouce et essaye de repérer où le monstre se cache. Saisissant une longue corde Crystal en attache une extrémité à un pilier. La bête électrique décide à cet instant de refaire surface, à deux mètres de moi, elle ne semble plus s’intéresser à Crystal mais je jurerai qu’elle me regarde avec avidité. Le monstre se précipite sur moi, j’ai beau courir le plus vite possible, il me barre toujours le passage et je dois zigzaguer pour l’éviter. Soudain la créature s’enfuit de nouveau dans une nervure en la faisant exploser, la déflagration me projette au sol. Pendant un instant tout devient flou autour de moi. Je m’attendais à une nouvelle explosion ou pire encore mais un cri strident me ramène à la réalité. Je cherche du regard Crystal. Elle est en équilibre sur sa corde suspendue entre deux piliers. Elle est cramponnée la colonne gravée et tremble comme une feuille. Le sol a complètement disparu, il n’y a plus que du vide à la place de cercle de métal. La créature aussi a disparu. Je vais prêter main-forte à la hérissonne, sa phobie de la hauteur ne l’aidera sûrement pas à rejoindre le socle pour y déposer l’Emeraude. Alors que je tends la main pour l’aider à descendre, je me cogne dans un écran invisible.
-   Qu’est ce que…?
-   C’est l’épreuve s’exclame Crystal. Elle a fermé les yeux et reste cramponnée au pilier.
-   L’épreuve ? Tu veux dire que ce monstre d’électricité n’était pas l’épreuve.
-   Faut croire que non ! s’écrie-t-elle.
Puis reprenant la parole après avoir pousser un long soupir :
-   Affronter sa plus grande peur pour prouver que l’on est digne de commander aux Emeraudes. c’est ce qu’il y a de gravé sur les colonnes. Il faut que j’y arrive seule.







Titre: Re : Re : [fanfic] Legend 2 : Renaissance
Posté par: shkeil le Février 28, 2008, 08:57:13 pm
shkeil : Il faut être un peu cinglé pour lire d'affiler les deux fics plus "Genése".

Y a des chances pour que je le sois alors...

Sinon, une excellente suite, Sonic en tant que narrateur cette fois, et effectivement, pour quelqu'un qui a le vertige, cela doit être assez effrayant comme passage, et comme épreuve c'est pas mal non plus. Mais alors, si la grosse bébête d'électricité n'est pas une épreuve, c'est quoi alors?

Bon, je me pose des questions, et j'aurais sans doute les réponses après, alors je vais pas t'embêter avec ça plus longtemps. Bon, j'ai pas cherché les fautes cette fois-ci, je viens de finir ce que je t'ai envoyé et je suis trop fatigué pour chercher la petite bête. Bon, inutile de te dire que Sonic doit déjà craindre l'épreuve qu'il doit affronter si il doit faire comme sa cousine, c'est-à-dire affronter sa plus grande crainte. Bon nan, ça je viens de le dire... Sinon, bah, on attend la suite...

Eh, qu'est-ce que je pouvais dire d'autre?


Titre: Re : [fanfic] Legend 2 : Renaissance
Posté par: Miko le Mars 03, 2008, 08:06:13 pm
Citation
Mais alors, si la grosse bébête d'électricité n'est pas une épreuve, c'est quoi alors?
Juste un gardien peut être ?
Merci pour ce joli commentaire,  suite du chapitre réponse à quelques unes de tes questions, mais certainement pas toutes. Il faut bien que j'en garde pour la suite.
...

En ouvrant doucement les yeux, elle lâche son appui et avance d’un pas en fixant le pilier opposé droit devant elle. Un autre pas hésitant lentement tandis que la corde vibre. Tant qu’elle ne regardera pas vers le bas, je sais qu’elle y arrivera, elle a un grand sens de l’équilibre.  Cette phobie qui lui vient de son enfance. Ses parents sont morts après une chute dans un précipice, elle n’avait que quatre ans et a assisté à l’accident. Depuis elle a toujours eu peur de la hauteur. Elle avance encore de quelques pas et la corde vibre de plus en plus. Les bras écartés pour garder l’équilibre, elle continue à avancer en fixant le pilier opposé, comme si il était seul au monde. Enfin elle arrive au milieu du cercle près de la coupole.
-   Tu y ais ! l’encourageais-je.
Doucement elle s’accroupit pour poser l’Emeraude. En se penchant un peu pour la déposer, elle finit par perdre l’équilibre et tomber de la corde en criant. Je ne peux m’empêcher de crier moi aussi.
-   Attention !
Mais heureusement, elle se rattrape d’une main à la corde et arrive à déposer l’Emeraude sur la coupelle. La corde lasse de cet exercice finit par se rompre laissant Crystal tomber sur le sol qui vient de refaire son apparition comme si il n’avait jamais disparu. D’ailleurs avait-il réellement disparu ? Je ne le saurais jamais. Je me rends rapidement compte que je ne peux toujours pas la rejoindre. La barrière, elle n’a pas disparu et est bien réelle. Crystal une fois sur ses deux pieds me fait signe que tous va bien.
-   Il faut continuer, rejoins le dernier temple.
-   Ok ! confirmais-je en levant le pouce.
 
Elle a raison, on a déjà perdu du temps et après avoir récupérer les pierres et la carte, je sors de la salle.
-   Bonne chance ! me crie-t-elle.
Je lui fais un sourire, la chance a toujours été de mon côté. Puis je rejoins la surface, le plus rapidement possible. Bien qu’il n’y ait plus d’ascenseurs, j’arrive avec quelques acrobaties à remonter.  Une fois dehors je déplie la carte pour me repérer. Le temple n’est pas si loin surtout que je peux aller aussi vite que je le veux maintenant. Cette nouvelle course dans Windy Valley est géniale, les vents sont de plus en plus fort et poussent les plateformes de roche les une contre les autres. En haut d’un pic rocheux j’observe soigneusement le chemin à prendre, puis je me lance. Une fois partie plus rien ne peut m’arrêter. Sautant d’une plateforme à l’autre, parfois juste avant qu’elle en percute une autre se détruisant mutuellement. Les couloirs de vents sont bien plus fort que d’ordinaire, c’est grandiose, je cours dans le vide porté par des rafales, je vais ainsi encore plus vite. J’adore cet endroit. Malheureusement, je ne suis pas là pour m’amuser, j’arrive très vite au temple. Je le repère facilement grâce à ses majestueuses colonnes gravées des mêmes symboles que dans le précédant. Pourtant il a l’air libre d’accès. Il est installé en haut d’une montagne aux flans escarpés, les colonnes montent sur plusieurs mètres mais au centre, il n’y a aucune coupelle où déposer l’Emeraude, juste un petit trou dans le sol. Curieux, je m’approche pour le regarder de plus près. Il a exactement la forme de la pierre élémentaire. C’est trop facile ! Au moins ici il n’y a pas d’eau : l’épreuve ne devrait pas me poser de problème. Je la dépose sans attendre. Pendant quelques secondes rien ne se passe mais le vent devient de plus en plus violent tourbillonnant sur lui-même. Cela devient vite une tornade qui encercle les piliers. Mis à par ce vent, il n’y a rien, je m’attendais à voir apparaître un monstre ou n’importe quoi mais là je ne vois vraiment ce qu’il faut faire. Au moment où je vais rebrousser chemin pour voir si je n’ai pas loupé la véritable entrée, un couloir de vent monte en traînant des feuilles mortes vers le sommet des piliers. En le suivant des yeux, je l’ai vu. Tout là-haut une coupelle est littéralement suspendue dans le vide par les bourrasques. Il faut que je trouve un moyen de l’atteindre. Il y a bien un chemin qui monte en serpentant autour des piliers mais il est en plein dans la tempête. Bah ce n’est pas un peu de vent qui m’arrêtera. Laissant le sac sur place, je ne prends que l’émeraude et m’élance dans la tornade. Elle est bien plus forte que je ne le croyais et à ma première tentative, je suis repoussé contre la colonne. Le vent est si fort que j’ai l’impression de faire du sur place, de ne pas avancer pourtant en multipliant les efforts j’arrive à gagner du terrain. Arrivé à mi-hauteur, je fais une pause à l’abri derrière un pilier. Je n’ai jamais eu autant de mal à me déplacer et je mets bien plus de temps que je ne le pensais. J’espère arrive au sommet à temps. Le chemin n’est pas très large et au moindre faux-pas, je finis dans le vide. J’ai, heureusement, largement le temps de voir où je vais, vu les difficultés que j’éprouve pour avancer. Le vent ayant redoublé de force, je fais de même, je commence à m’essouffler et j’ai des crampes dans les jambes. De nouveau je fais une pause. Je me remets en route au moment où le vent s’arrête brutalement. C’est si soudain que surpris, je ne m’arrête pas immédiatement entraîné par mon élan. In extremis, je stoppe avant de basculer dans le vide. Je ne suis pas au bout de mes surprises, Alors que je jette un coup d’œil au gouffre par lequel j’ai failli finir, le vent reprend aussi brusquement qu’il s’est arrêté. Je n’arrive pas à me retenir et il m’emporte sur une dizaine de mètres en arrière. C’est le pilier que je viens de quitter qui m’arrête, lorsque je me cogne violement contre. Je ressens aussitôt une vive douleur dans la cheville qui me reprend sitôt que je me remets debout. Ce n’est vraiment pas le moment de me fouler la cheville. Le vent se fait encore plus fort et quelque chose me dit que je n’ai plus le temps de traîner. Sans prêter attention à la douleur, je me lance dans la tempête. C’est en fait totalement inutile, je n’arrive qu’à être refoulé une fois de plus. Puis comme tout à l’heure, le vent s’arrête de souffler un instant, saisissant l’occasion, je me précipite sur la colonne suivante. Le vent à l’air de se calmer par moments, il faut que je profite de ces instants pour avancer. Ça marche assez bien et j’arrive à progresser ainsi, mais lentement. Enfin j’arrive au niveau de la coupelle au prochain pilier ce sera bon, mais le vent n’a pas l’air décidé à s’arrêter. Et il faut encore que je trouve comment l’atteindre alors qu’elle flotte dans le vide. Lancer l’Emeraude ? Trop risqué. Sauter directement en direction de la coupelle ? je ne suis pas certain d’y arriver avec une cheville foulée mais c’est mon seul choix. J’attends une nouvelle accalmie pour ces dernières étapes, mais elle se fait attendre. Soudain, une lumière bleu pâle entre par le plafond et fonce sur la coupelle. Trop tard ? Je suis arrivé trop tard ? Non ce n’est pas possible. Sans réfléchir,   je tente un spin dash pour vaincre la tornade et m’élance vers la coupelle. Même si j’atterris loin de la coupelle, je reste, à ma grande surprise, suspendu dans le vide, et comble de l’horreur je ne peux plus avancer d’un pouce. Le rayon bleu frappe la coupelle vide. Sans me poser de questions, je lance l’Emeraude dans le rayon. Tout se passe très vite, un éclair éblouissant m’aveugle, une chaleur intense, comme si un incendie ravageait le temple, puis la fatigue m’envahit, un état d’épuisement total que j’ai déjà ressenti sur la plage lorsque j’affrontais l’araignée d’Eggman.
Lorsque j’ouvre les yeux, je ne vois que l’Emeraude briller comme avant. Peu à peu ma vision se rétablit, deviens moins floue. J‘ai réussi ? Je ne suis plus suspendu dans le vide mais de nouveau aux pieds des piliers comme si je n’avais jamais bougé.
-   C’était juste ! chuchotais-je pour moi-même.
Je tends la main vers l’Emeraude lorsqu’un tir de laser détruit la coupelle et fait rouler la pierre au loin. Par réflexe, je m’écarte d’un bon, une douleur me prend alors toute la jambe. Étouffant un juron, je me retrouve face à une dizaine de robots. Eggman n’a pas perdu de temps ! Une des machines, la plus petite en forme de crabe, s’écarte de ses congénères pour se diriger vers l’Emeraude. Si Eggman croit pouvoir s’en emparer aussi facilement, il se met le doigt dans l’œil. Je me précipite vers le voleur mais lorsque je prends appuis au sol, la douleur revient plus forte encore m’arrachant un cri. Ma cheville a doublé de volume. Le voleur a déjà récupéré l’Emeraude et commence à s’enfuir tandis que les autres droïdes pointent leurs armes vers moi. Je ne peux peut-être pas courir, mais je peux encore me défendre. En serrant les dents je me mets en boule et enchaîne plusieurs homing attack. Les lasers me ratent de loin et je rebondis sur cinq des robots avant d’atterrir sur le voleur, j’en profite pour reprendre l’Emeraude. Les autres machines se sont retournées vers moi et recommencent à tirer. D’un bon, je me retrouve derrière elles. Lorsqu’elles s’aperçoivent de ma disparition, elles ont déjà réduit en bouillie leur congénère. De nouveau, les robots se mettent en position de tir, en m’encerclant.
-   Donne-moi l’Emeraude hérisson, tu ne peux pas t’échapper cette fois ! ricane la voix d’Eggman par un haut-parleur situé dans l’un des robots.
-   C’est ce que tu crois Crâne d’œuf ! répliquais-je.
Les robots me coupent tout retour vers la vallée et je ne pourrais de toute façon pas les distancer. Pour une fois. Les détruire ? Je suis certain qu’Eggman a prévu des renforts. Pour le moment, le plus urgent est de mettre l’Emeraude à l’abri. Je la serre plus fort et me concentre sur Angel Island. 
-   Chaos Control.
C’est un changement radical de décor, un vieil autel à moitié détruit par les ans prend la place des robots. J’ai réussi et contrairement à d’ordinaire sans problème. Encore une fois je l’ai eu ! J’imagine sans peine la tête de ce cher Eggman lorsque ses robots vont lui annoncer qu’ils m’ont encore raté. Je m’assieds sur les marches de l’autel pour vérifier l’état de ma cheville, lorsque je tombe nez à nez avec Knuckles.
-   Salut, où est ton machin vert ? demandais-je en désignant du pouce l’autel vide dans mon dos.
-   Avec Rouge ! répond-t-il. Tu as l’Emeraude ?
-   Bien sûr ! Et les autres ils sont revenus ? m’informais-je en me mettant à la recherche d’un bâton pouvant me servir de béquille en attendant.
Je demanderais à Flake de m’arranger ça lorsqu’elle reviendra.
Alors que j’ai trouvé un bout de bois assez long et que je me penche pour le ramasser, je sens comme une explosion dans mon crâne. L’image du bâton s’estompe rapidement et j’entends à peine un Merci avant de sombrer dans le néant.




Titre: Re : [fanfic] Legend 2 : Renaissance
Posté par: shkeil le Mars 04, 2008, 06:44:20 pm
Oui, effectivement, un gardien me semble normal. On n'en a pas spécialement vu dans les autres temples et il y en a un ici. Bon, passons.
Sonic qui a des difficultés à avancer contre le vent? Il doit vraiment être phénoménal. Bon, sinon l'arrivée des robots d'Eggman me surprend un peu. Il n'a pas attendu longtemps après avoir agi. Bon, en ce qui concerne la toute dernière partie, j'ai une petite idée de ce qui s'est passé, mais comme je n'en suis absolument pas sur, je préfère me taire.

Bon, je suppose qu'on le saura au prochain chapitre.


Titre: Re : [fanfic] Legend 2 : Renaissance
Posté par: Miko le Mars 10, 2008, 03:27:39 pm
Citation
Oui, effectivement, un gardien me semble normal. On n'en a pas spécialement vu dans les autres temples et il y en a un ici. Bon, passons.
Un gardien n'a pas forcément l'apparence d'un monstre, il a pour mission de selectionner celui qui passe l'épreuve, il y en avait dans les temples précédents à toi de les trouver. ^^
Citation
Bon, je suppose qu'on le saura au prochain chapitre.
Et bien non, il te faudra attendre encore un peu. Il reste un temple.
Encore merci pour tes commentaires, je n'ai pas l'impression d'écrire pour rien.

Chapitre 22 : Un volcan gelé

Tails m’entraîne à toute allure, il me tient par la main et j’ai un peu de mal à suivre, mais nous n’avons pas beaucoup de temps. Il nous faut encore trouver le temple et y déposer l’Emeraude. Nous traversons une forêt éparse à flan de montagne, le chemin est raide et plus nous avançons, plus les arbres se font rares. Maintenant il n’y en a plus et le sentier herbeux recouvert de neige a laissé sa place à un chemin escarper de terre et de roche noire. La pente est plus ardue et l’ascension se fait moins rapidement que précédemment. Soudain Tails s’arrête brutalement pour observer sa carte. J’en profite pour regarder autour de moi. C’est un paysage de désolation, partout autour de moi aussi loin que porte mon regard, il n’y a que des roches noires et parfois quelques taches jaunes. Cette odeur de soufre qui se repent dans l’air me rend malade. Nous sommes sans aucun doute à la surface d’un volcan encore en activité à en croire la chaleur qui règne ici. Moi qui suis habituée à la fraîcheur de la neige, cette fournaise est étouffante.
-   On y est, murmure le renardeau en regardant autour de lui à son tour.
Je cherche une fissure dans laquelle on  pourrait glisser le grenat, mais je ne vois que cette roche noire et triste. Cet endroit me fait peur, comme si je ne devais pas aller plus loin au risque de perdre quelque chose d’important. Quelqu’un de précieux songeais-je en croisant le regard de Tails. Je ne peux m’empêcher de frissonner malgré la chaleur. Tails en me voyant trembler s’inquiète.
-   Flake tout va bien ?
-   Oui, ne t’inquiète pas, le rassurais-je.
Nous avons bien d’autres soucis pour le moment pour en rajouter avec mes sombres pressentiments. Subitement je l’aperçois, sur un morceau de soufre, une petite fissure pas plus grande qu’une noix. Exactement la même taille que la pierre élémentaire.
-   Ici ! m’exclamais-je en désignant ma découverte.
Le renard s’approche du rocher jaune et y place le grenat. Rien ne se passe durant quelques secondes puis un grondement se fait entendre tandis que la terre se met à trembler. Juste au-dessus de l’emplacement du grenat, une ouverture vient de se découvrir. Un escalier inquiétant s’enfonce dans la montagne et la rougeur que j’aperçois au fond du trou, m’incite à croire que nous allons nous rapprocher du volcan.
Prudemment nous descendons dans les profondeurs de la terre, la porte se referme et même si je m’y attendais, je  sursaute. L’escalier est bien plus long que je le croyais et plus on avance plus la chaleur se fait sentir. L’odeur de soufre qui me prenait la gorge c’est changée en odeur de fumée plutôt désagréable qui me fait tousser. Alors que nous arrivons à la fin de l’escalier, c’est un bruit d’éclaboussure qui me parvient. Le spectacle que je découvre est édifiant et me paralyse sur place. Nous débouchons dans une grande salle souterraine, à son sommet la cheminée du volcan s’ouvre vers l’extérieur éclairant d’une faible lueur le centre du lac de lave qui s’étale à nos pieds. Seul un mince chemin de roche fait la circonférence du lac il est si fin que nous nous y engageons l’un derrière l’autre. Au centre, il y a une petite plateforme surélevée avec à sa surface, une stalagmite de roche pouvant accueillir l’Emeraude.  Tails aussi l’a remarquée car il me désigne la plateforme en murmurant.
-   C’est là-bas, je vais y aller en volant. Puis, après un moment de réflexion, il ajoute. «  Je ne sais pas si je vais y arriver, c’est vraiment très loin. »
-   Je peux peut-être t’aider, suggérais-je.
Je me suis entraînée et je peux maintenant déplacer ce que je soulève. Bien sûr, je n’ai une portée que de quelques mètres mais ce serait déjà ça de gagné. Tails semble réfléchir à ma proposition, puis finit par affirmer de la tête.
-   Ok essaye de me soulever le plus haut et le plus loin possible, je m’occupe du reste.
Je me concentre, je n’ai pas le droit à l’erreur, lentement mais sûrement le renard s’élève à plusieurs mètres de hauteur puis je tente de le déplacer, mais malgré tous mes efforts, je ne l’avance que d’une dizaine de pas. Sentant que je ne l’emmènerais pas plus loin le renard me crie.
-   C’est bon, j’y vais.
Ses queues s’enroulent l’une sur l’autre puis se mettent à tourner, et Tails s’envole vers la petite surface solide perdu au milieu du lac de feu.
Mon cœur se serre lorsque je le vois descendre soudain de plus en plus vite alors qu’il est encore loin de la plateforme. Mais finalement, il y atterrit sans encombre. Je ne m’étais pas aperçue que je retenais ma respiration et je reprends mon souffle. Tails pose l’Emeraude sur la stalagmite et se retourne pour me faire signe que tout va bien. Seulement maintenant, comment va-t-il revenir ?
Je voudrais lui demander mais ma voix est couverte par des éclaboussures de plus en plus bruyantes. De grosses bulles de lave se forment à la surface du lac et éclatent envoyant des gouttelettes de feu dans toutes les directions. Mon pressentiment me reprend soudain, plus fort.
Une énorme bulle se forme tout près de la plateforme et lorsqu’elle éclate, j’ai l’impression que le liquide brûlant inonde le petit morceau de roche.
-   Tails ! criais-je folle d’inquiétude.
Personne ne me répond, et je ne le vois plus, mon cœur manque un battement. Lorsque la lave se retire, je peux enfin l’apercevoir. Il s’est reculé loin de la vague meurtrière et ne semble pas blessé, mais la stalagmite est détruite et l’Emeraude gît à terre. Tails n’a aucun moyen de revenir, je ne peux pas l’aider et à tout moment une nouvelle vague peut submerger complètement la plateforme devenant ainsi une prison mortelle. Et comme si cela ne suffisait pas, elle s’enfonce doucement dans le liquide rougeoyant. Si seulement j’avais encore mes pouvoirs de gardienne.
-   Veux-tu les récupérer ? Demande une voix dans mon dos.
Une voix qui me glace le sang, une voix que je reconnais sans peine. J’ai peur de me retourner, peur de confirmer l’évidence. Je ne peux pas quitter Tails des yeux, j’ai peur qu’il sombre à tout instant. Mais le jeune renard lui, peut voir mon interlocuteur, et je suis persuadée que lui aussi a reconnu l’hybride. Une sorte de lézard aux écailles blanches, aux yeux vitreux, et à la voix glaciale.
-   Veux-tu passer le pacte pour sauver ton ami ?
Mes yeux s’emplissent de larme, celles-ci n’atteignent même pas le sol, elles s’évaporent avant à cause de la chaleur. Je ne veux pas retourner à la solitude, pas maintenant que j’ai cédé à l’amitié. Je ne veux pas me retrouver encore dans le noir. Pourtant rien qu’à l’idée de le perdre mes craintes s’envolent.
De loin je vois Tails secouer la tête négativement. Et au moment où je prononce mon affirmation le renard crie.
-   Non Flake Non !
Les larmes coulent de plus belle sur mes joues, je ferme les yeux comme pour les retenir, mais c’est inefficace. Un grand froid s’empare de moi, un souffle glacial et bientôt mes larmes se transforment en cristaux de givre. Tombant à genou, j’approche ma main du lac de lave, je sens bien la chaleur, mais elle se dissipe rapidement, lorsque je touche la surface du lac, j’ai l’impression de plonger ma main dans l’eau tiède de la mer. Puis le liquide devient froid, geler, je lance une vague de givre aussi loin que je le peux, et bientôt je suis persuadé que toute la surface du lac de lave s’est recouverte d’une épaisse couche de givre, suffisamment solide pour que Tails puisse me rejoindre. Et très vite je l’entends revenir près de moi. Il pause sa main sur mon épaule.
-   Qu’est ce que tu as fait, tu n’aurais jamais dû. Dit-il.
J’entends de la tristesse dans sa voix.
-   Je n’avais pas le choix, murmurais-je.
Prenant mon courage à deux mains, je lève les paupières. Je ne vois que le noir, l’obscurité. Je m’y attendais cela fait partie du pacte, mais je ne peux empêcher les larmes de revenir encore plus fortes.
Un grondement se fait entendre sur ma droite. Tails en me tenant par le bras me remet debout.
-   Un piédestal vient de sortir de la glace, la lave s’est solidifiée presque aussitôt, m’explique-t-il.
-   Où est-il ? demandais-je.
-   Au même endroit que tout à l’heure.
-   Il faut y déposer l’Emeraude peux-tu me guider ? Demandais-je.
Il m’aide à m’en approcher et je pose la main dessus, il y a un renfoncement à son sommet, d’une forme particulière. Tails me donne l’Emeraude que je place dans l’orifice.
-   Pourquoi as-tu fait ça ? me demande soudain mon compagnon.
Je ne sais quoi lui répondre, ou plutôt je n’ose lui répondre.
-   Flake ? insiste-t-il.
-   Je… Je ne voulais pas qu’il t’arrive quelque chose.
-   Tu as de nouveau passé le pacte ? Pour combien de temps ? Encore cinq cents ans ? Cinq cents ans à attendre, cinq cents ans de cécité.
-   Ce n’est rien si je peux en passer quelques-unes avec toi, murmurais-je. « Ce sont les plus importantes.

Je suis persuadée qu’il n’en est rien, je sens bien le pouvoir de la glace, mais pas celui, familier, de l’immortalité. Le dieu gardien ne m’aurait-il pas tout donné ? Je ne le comprends pas, je ne l’ai jamais compris. Soudain je me sens étrange, je ne peux plus bouger et une douce chaleur m’envahit. À côté de moi, Tails pousse un cri de surprise. La chaleur disparaît et fait place à un sentiment de fatigue.
- Flake ça va ? C’était quoi ?
- Je ne sais pas que c’est-il passé ?
- Une lumière, une lumière rouge venant de là-haut t’as entourée avec l’Emeraude. Elle a retrouvé sa couleur. 
- Alors c’est qu’on a réussi, répondis-je.
- Oui et c’est grâce à toi ! s’exclame le renardeau d’un air enjoué.
Je lui souris, mais une odeur caractéristique me fait perdre mon sourire. Bientôt j’entends des pas, ils résonnent d’un ton métallique sur le sol.
-   Qu’y a-t-il ? s’inquiète Tails.
-   Des robots, soufflais-je. Il y en a beaucoup et ils descendent ici. 
Mon compagnon saisit ma main et m’entraîne vers la sortie, je trébuche à chaque pas. Soudain mon pied se prend dans une pierre plus haute que les autres et poussant un cri, je m’étale sur le sol de tout mon long.
-   Ça va ? Tu ne t’es pas fait mal ?
-   Non, mais il faut partir vite ! répondis-je tandis qu’il me relève.
Les bruits se font de plus en plus proches, je ne peux pas les situer exactement à cause de la résonance de la caverne. Malgré mon empressement, Tails ne bouge plus, il serre plus fort ma main.
-   Trop tard, murmure-t-il. « Protège toi je vais les éloigner. »
Il me lâche et s’éloigne rapidement, me laissant seule avec l’Emeraude. Me protéger ? C’est l’Emeraude que je dois protéger, je suis persuadée que c’est elle que ces robots sont venus chercher. Deux explosions retentissent près de moi. Je me concentre et crée une barrière de glace tout autour de moi, un haut mur circulaire, et garde l’Emeraude tout près de mon cœur. D’autres explosions se font entendre, mais également plusieurs détonations. Les robots doivent utiliser des armes à feu. Brusquement, je sens une morsure sur mon bras droit, et un liquide tiède s’écoule de la plaie sur mon pelage, un des projectile a dû traverser mon écran de glace. Au même moment, mon compagnon pousse un cri, puis c’est le silence, un silence de mort. L’espace d’un instant, je crains le pire, Je commence à paniquer, je ne sais plus quoi faire. Il n’y a pas d’autre odeur de sang que le mien et si j’écoute attentivement, je perçois un battement de cœur, très éloigné mais régulier. Je pousse un soupir de soulagement, les machines n’ont pas de cœur. Une voix humaine, déformée par un haut-parleur s’élève dans la caverne en raisonnant.
-   Si tu tiens à la vie de ton ami, rend-toi et donne-moi l’Emeraude. Ordonne la voix que je reconnais comme celle de Eggman. 
C’est donc bien l’Emeraude qu’il veut, je ne lui laisserais pas. Je recueille quelques gouttes de mon sang et le cristallise en le mélangeant avec de la neige, lui donnant l’apparence d’une Emeraude du Chaos. Puis je recouvre ma création d’une fine couche de givre pour lui donner une apparence brillante. J’espère que cela suffira à donner le change. Il me reste à dissimuler la vraie pour que nos amis puissent la retrouver facilement. Je recouvre tout l’intérieur du volcan d’une couche de neige. Le scientifique certainement las d’attendre ma réponse réitère son ordre.
-   Sors de là maintenant ou…
-   J’arrive, ne tirez plus ! Répondis-je avant qu’il ne finisse sa phrase.
J’enfonce la véritable Emeraude dans la neige, et laisse fondre l’écran de givre qui me cachait. Me relevant avec difficulté, je m’avance en tendant les mains pour présenter ma fausse Emeraude. J’espère qu’ils ne s’apercevront pas de la supercherie. Un des robot me saisit par le bras et m’arrache le cristal des mains, puis ils m’entraînent vers les escaliers. J’ai du mal à avancer, j’ai perdu mon sceptre lorsque je suis tombée et trébuche souvent. Dès que je sens la chaleur du soleil sur mon visage, signe que nous sommes sortis, je laisse fondre la neige qui recouvre le temple, me concentrant uniquement sur le cristal. Les robots me pousse dans une sorte d’appareil et pose à mes côtés le jeune renard. Je caresse doucement son visage, il est toujours évanoui, mais ne semble pas blessé. Quelques minutes plus tard j’entends les moteurs ronronner, nous partons pour une destination inconnue.


Titre: Re : [fanfic] Legend 2 : Renaissance
Posté par: shkeil le Mars 10, 2008, 04:50:57 pm
Flake redevenue aveugle. Alors ça, je m'y attendais pas.
Surprenant, et en même temps cela montre à quel point elle tient à Tails. En revanche, je pense pas que sa supercherie marchera longtemps avec Eggman, dès qu'il va vouloir relever le niveau d'énergie de l'Emeraude, mais ça a déjà marché suffisamment longtemps pour ce qu'elle voulait faire. Bon, alors je vais faire le tour de tous les temples pour retrouver le gardien de chacun d'entre eux, car j'avoue que j'ai un peu zappé les autres... Même celui-là en fait.... Il va vraiment falloir que je relise en détail les passages correspondant...
Bon, bah.... la suite? C'est qui qui va être le narrateur cette fois? Tails?


Titre: Re : Legend 2 : Renaissance
Posté par: Miko le Août 05, 2008, 08:49:21 am
Il y avait longtemps que je n'étais pas revenue ici mais cette fic n'est pas abandonnée. Je risque simplement de la continuer plus lentement car d'autres taches me prennent beaucoup de temps. Bonne lecture, si il y a encore des lecteurs. lol 

Chapitre 23 :

 Avant de partir pour les montagnes, Tails a envoyé un message à Eggman, lui fixant de nouveau un rendez-vous sur Angel Island. Je ne sais pas si le scientifique répondra mais de toute façon, on n’a pas le choix. Je me suis donc rapidement mis en route, accompagné malgré moi, de la chauve-souris. L’île est toujours sur la côte, comme à chaque fois qu’elle tombe du ciel. Je ne serais rassuré que lorsqu’elle voguera de nouveau dans le ciel. Je ne sais pas encore comment cela va se dérouler, mais je suis persuadé que j’aurai un rôle à jouer le moment venu. C’est sûrement cela que Tikal cherchait à me communiquer dans mon rêve.

Enfin nous arrivons, le brouillard épais qui recouvre la région nous a fait prendre du retard. J’espère quand même arriver avant Eggman. Rouge n’a pas dit un mot depuis notre départ. C’est plutôt surprenant ! D’ordinaire, elle ne se prive pas de me faire des reproches ou des remarques cinglantes. Mais je ne vais pas m’en plaindre. Une fois près de l’autel, je monte sur les dernières marches pour apercevoir l’horizon. Visiblement Eggman n’est pas encore arrivé ! Si il vient ! La chauve-souris s’assied sur les premières marches et sort quelque chose de sa combinaison. Curieux, je la rejoins. Il s’agit de la médaille que je lui ai donnée.
-   Elle est très jolie, dommage que je ne puisse pas la porter en médaillon, dit-elle en me voyant arriver.
-   Pourquoi tu ne pourrais pas ? demandais-je un peu surpris de sa remarque.
-   Et je l’attache comment ? répond-t-elle en me montrant la petite pièce métallique.
Je l’ai trouvée dans la mine en cherchant l’Emeraude. Je ne sais pas vraiment pourquoi je l’ai ramassée, encore moins pourquoi je l’ai donnée à cette voleuse.
C’est une médaille, certainement perdue par un mineur, d’environ cinq centimètres de diamètre. Une plaque d’or massif sur laquelle est gravé une demi-lune et un soleil entrecroisés. En l’observant plus attentivement, je comprends ce que la chauve-souris veut dire. Il y a un petit trou dans le haut du bijou mais rien pour l’attacher. Je me lève et trouve rapidement une liane fine que je passe dans le trou.
-   Voilà, répliquais-je en lui rendant le collier ainsi formé.
La chauve-souris l’attache autour de son cou en murmurant :
-   Avec une chaîne en or ce serait mieux !

Je ne relève pas son sarcasme, mon attention est attirée par un humain bedonnant à la moustache rousse qui s’avance vers nous. Rouge l’a immédiatement repéré et se relève. Ce que j’ai surtout remarqué, c’est le robot crabe qui marche derrière le scientifique portant l’Emeraude Mère luisant de manière régulière. Je commence à m’avancer vers la machine mais Eggman tend la main vers moi, une main armée d’un petit revolver.
-   La traduction ! demande-t-il.
Sans un mot, je lui donne la disquette de Crystal. Maintenant que l’Emeraude Mère est revenue sur l’île, celle-ci s’élève doucement des flots pour reprendre sa course dans le ciel. Le savant baisse son arme et saisit le disque de métal qu’il glisse dans une fente sur le robot. Je n’attends pas qu’il ait fini de vérifier, et m’avance vers la machine qui tient l’Emeraude. Celle-ci sort alors un canon et le braque dans ma direction. Je m’apprête à crier à Eggman de rappeler son chien de garde, mais le scientifique, d’un geste, ordonne à sa machine de me laisser. Sans chercher à comprendre pourquoi le scientifique est si complaisant, je saisis l’Emeraude Mère et m’empresse de la replacer sur l’autel.
-   Très intéressant tout ceci ! murmure le savant qui a toujours les yeux rivés sur l’écran sorti de la carapace de la machine.
Puis il se redresse et commence à partir en compagnie de son robot. Je ne vais pas le retenir mais je redoute un nouveau traquenard. Apparemment Rouge également car elle interpelle Eggman.
-   Je te trouve bien prévenant ?
Le savant se retourne vers nous, se redressant de toute sa taille et en ajustant ses lunettes réplique.
-   Je suis bien obligé de vous aider, je ne souhaite pas régner sur une planète entièrement dévastée.

Son argument tient la route, pour le moment il est dans la même galère que nous. Ce qui explique qu’il soit si serviable. Mais je ne tiens pas à l’avoir sur mon île plus longtemps et je lui fais comprendre.
-   Alors va t’en et ne remets plus les pieds ici !
-   Mais bien sûr Knuckles, me répond-t-il avec un mauvais sourire.
Il éclate de rire et disparaît subitement, je regarde autour de moi, le robot aussi a disparu, il s’est enfui pendant qu’on parlait avec son maître. Tout du moins avec l’hologramme de son créateur car je ne vois pas d’autre explication à la disparition soudaine du savant.

Deux heures qu’on attend sans savoir quoi faire, l’île doit maintenant survoler les ruines mystiques près des montagnes. En toute logique, c’est là qu’elle doit se trouver. D’après les parchemins ! Mais rien ne se passe même lorsque je récite l’incantation. Je suis à court d’idée.
En soupirant, je m’assieds sur les marches. Je suis persuadé que Tikal a essayé de me dire quelque chose durant mon rêve, mais sans parvenir à comprendre quoi.
- Hé c’est normal ça ! s’exclame soudain Rouge en désignant l’Emeraude.
Je me retourne vers elle. La chauve-souris se tient juste à côté de l’Emeraude, passant doucement la main dessus. La pierre brille de façon continue et très intensément. Qu’est ce que cette satanée voleuse a encore fait ?! Je me précipite vers elle, lorsque la lumière qui s’échappe de l’Emeraude devient insoutenable, m’obligeant  à fermer les yeux. Il se passe quelques secondes avant que doucement je les rouvre et ce que je découvre me sidère. Nous ne sommes plus sur l’autel mais dans une grotte sombre où la seule lumière provient de l’Emeraude. Rouge est toujours à côté, regarde tout autour d’elle. Mes yeux s’habituant peu à peu à la semi obscurité, je parviens à mieux voir où nous sommes. C’est une caverne qui ne semble pas avoir de sortie. Circulaire, les parois sont couvertes de pierres précieuses en tout genre. Celles-ci sont placées de façon à dessiner des motifs.
-   Où sommes nous ? demande soudain Rouge la voix légèrement tremblante.

Je ne sais pas où nous sommes exactement mais j’en ai une idée. Nous n’avons sûrement pas quitté l’île. La chauve-souris s’est approchée de la paroi et passe doucement la main sur les pierres scintillantes. Je ne vois pas son visage distinctement à cause de l’obscurité, mais je suis prêt à parier qu’elle a les yeux brillants de convoitise.
-   Pas question de toucher à quoi que ce soit ! m’écriais-je.
Elle se retourne vers moi les poings sur les hanches et hausse les épaules.
- Vraiment, je suis vexée que tu penses ça ! dit elle en faisant la moue. J’observais juste les dessins. Ils représentent une scène.  Regarde !
Elle a raison, les motifs sont assez grossiers mais on reconnaît sans peine une scène de combats en mosaïque sur le mur. En fait, il y a sept scènes à peu près identiques : tout en bas sept personnages tiennent un objet dans le creux de leur main qu’ils présentent au ciel, puis plus haut ces mêmes personnages se battent contre des monstres sortis tout droit de l’imaginaire. Ils sont tous différents mais tous très effrayants. Tout en haut de la paroi une dernière série de mosaïques montre toujours ces petits personnages tendant les mains vers le plafond, tous ont le regard tourné vers le centre de la salle. C’est idiot comme réaction, mais instinctivement je suis leur regard et tombe sur l’Emeraude Mère.

Je m’en approche, pose les mains dessus et récite la mélopée qu’on m’a apprise il y à longtemps. Je suis certain de faire ce qu’il faut, sans pouvoir expliquer pourquoi ni comment. Lorsque j’ai fini l’Emeraude Mère brille de nouveau d’une lumière intense nous aveuglant momentanément. En rouvrant les yeux, je m’attendais à être revenu sur l’autel. Ce n’est pas le cas, on est toujours dans la grotte. Du moins je le suppose, l’Emeraude ne brille plus et nous sommes plongés dans le noir total, je ne vois même pas mes mains.
-   Que c’est-il passé ? demande Rouge, sur ma droite. Sa voix semble trahir une certaine angoisse.
-   On a réussi, je crois !
Même si ma réponse ne semblait pas très assurée, je suis persuadé que nous avons réussi. Les Emeraudes du Chaos doivent maintenant être de nouveau fonctionnelles. Un bruit sourd de roche que l’on déplace me sort de mes pensées.
- Rouge ? demandais-je inquiet de ce que cette maudite voleuse pourrait faire.
Aucune réponse ne me parvient ce qui m’alarme d’autant plus. Les mains tendues devant moi, je m’avance prudemment. Mes doigts rencontrent la surface froide de la  paroi décorée que je suis à tâtons. Je trouve enfin une ouverture dans laquelle je m’enfonce, il n’y a que là que là chauve-souris a pu s’aventurer.
-   Tu comptes aller où comme ça ? criais-je.
-   Stop !! me répond-t-elle soudain en hurlant.
Il est trop tard, mon pied s’enfonce dans le sol de quelques centimètres et un vacarme épouvantable secoue la caverne. Lorsque je me retourne la sortie est bouchée. Nous coupant toute retraite.
-   A bravo ! T’es le roi des étourdis ! Comment on sort maintenant ?
Sa remarque me pique au vif.
-   Si tu ne t’étais pas aventurée ici, on aurait pas eu besoin d’en sortir ! hurlais-je en faisant de gros efforts pour ne pas l’étrangler.
A vrai dire, l’obscurité totale m’y aide beaucoup, je n’arrive pas à voir où elle est.

Retournant ma colère contre le gros rocher qui bouche le passage, je le frappe de toutes mes forces, mais rien n’y fait l’obstacle ne bouge pas d’un centimètre.
-   Et bien, il ne nous reste plus qu’à trouver une autre sortie ! marmonne la voleuse.


Titre: Re : Legend 2 : Renaissance
Posté par: -VaNillE- le Août 09, 2008, 09:27:24 am
Bien sûr qu'il y a encore des lecteurs =)

Hé bé, ils ont pas de chances. Eggman est plutôt sympa sur ce coup là. Est-ce qu'ils vont sortir de là ?

That is the question...

Hop, bonne chance pour la suite !


Titre: Re : Legend 2 : Renaissance
Posté par: Hunter le Août 09, 2008, 09:36:52 am
Ouais, ya moi aussi ^^

Je viens seulement de commencer cette fic, mais elle a l'air prometteuse.

Bon, je pourrais pas tout lire vu que je pars demain matin, mais je pense que ça va m'occuper une bonne partie de cette journée.

En tout cas, je ne peux que te féliciter, car à ce que je vois, c'est très, très bon.

Bon courage pour la suite =)

Edit : arrêté au chapitre 13 ... Je finis ça à mon retour de vacances. (Honte à moi, j'ai même pas tout lu. Flemme ... Désolé.)


Titre: Re : Legend 2 : Renaissance
Posté par: Miko le Décembre 09, 2008, 09:26:06 pm
Non elle n'est toujours pas abandonnée. ^^"

Chapitre 24 :

Ma patience va enfin être récompensée, je dois dire que les hybrides ont fait du bon travail. J’ai envoyé plusieurs unités pour les surveiller de près et pouvoir ainsi intervenir au moment le plus opportun. À bord de mon dernier vaisseau de guerre, je me rends à Station Square. Ma base n’est plus sûre et ne convient de toute façon pas à mon futur rôle de grand dirigeant. Il me faut quelque chose de plus imposant, plus à la hauteur de mon immense intelligence.
Le palais de l’ambassade devrait pour le moment suffire, en attendant que je finisse la construction mon propre palace. C’est un peu petit mais cette résidence à un autre avantage, c’est de là que les humains contrôlent l’activation du portail qui relie Mobius à la Terre. Si je m’en empare les humains qui ont déserté la planète ne pourront plus venir me mettre des bâtons dans les roues. Une fois que j’aurais toutes les Emeraudes. Il ne me restera plus que ce satané insectivore bleu, et mes nouvelles petites merveilles de technologie, imaginées par mon génial cerveau, n’en feront qu’une bouchée.

J’arrive enfin à l’ambassade s’y introduire est un jeu d’enfant, les forces du GUN sont parfaitement incapables et même mes plus vieux robots en viennent à bout en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. Lorsque je pénètre dans le bureau de l’ambassadeur, je ne peux que constater son effroyable mauvais goût pour la décoration. Il faudra que j’améliore un peu ça.  Enfin rien ne presse et pour le moment ce qui m’importe ce sont les nombreux écrans de contrôle qui couvrent les murs. En quelques manipulations, je parviens à les connecter avec mes escadrilles que j’ai reparties dans les différents temples. J’ai également envoyé un de mes nouveaux robots sur Angel Island. Bien sûr sans Emeraudes, il ne vaut pas mieux qu’un autre mais cela me permettra au moins de tester ses capacités de mimétismes. 
A l’extérieur mes troupes tiennent les humains à distance. Tout ce passe comme prévu, mon plan génialissime est parfais. Ce qui n’a rien d’étonnant.

Enfin au terme d’une attente presque insupportable, il se passe quelque chose. Knuckles, sur son île, vient de disparaître des écrans avec l’Emeraude Mère. Mon droïde ne parvenant pas à les suivre, je lui ordonne de rester en faction près de l’autel. L’échidné finira bien par revenir. Je n’ai pas vraiment le temps de m’interroger sur leur brusque disparition, il y a du mouvement dans les temples. Je ne saurai dire ce qu’il se passe exactement car une soudaine lueur colorée brouille les senseurs des robots l’espace d’un instant. Lorsque tout redevient normal, les Emeraudes du chaos émettent de nouveaux des radiations. Je n’ai qu’un bouton à presser pour lancer l’offensive simultanée.

Je me cale confortablement dans le grand fauteuil de cuir pour assister au spectacle. Pourtant, c’est une première déception. Dans le temple de la terre, il n’y a plus personne. Ce n’est que partie remise, il me reste les autres. Sur tous les écrans, c’est la même chose : les hybrides tentent désespérément de conserver leurs Emeraudes, mais je suis plus rusé et bien plus intelligent. Chacune des escadrilles comportent un robot rapide et léger programmer pour ramener l’Emeraude. Les autres ne se contentent que de gêner les hybrides.

Je me concentre plus particulièrement sur le volcan où les renards tentent de me résister. C’est peine perdue : Tails est déjà tombé et la renarde blanche s’est fermée derrière un écran de glace épais. Les machines commencent à tirer dans sa direction lorsque le sol se couvre de givre. J’ai déjà fait l’expérience de ses pouvoirs, elle peut atteindre une température proche du zéro absolu, mes robots ne sont pas capables d’y résister, les circuits vont geler.  Je branche le haut parleur :

-   Si tu tiens à la vie de ton ami, rend-toi et donne-moi l’Emeraude. Ordonnais-je.
Elle ne répond pas et il y a de plus en plus de neige.
-   Sort de là maintenant ou… Répétais-je.
-   J’arrive, ne tirez plus ! finit-elle par répondre.

Enfin elle devient raisonnable l’écran de givre qui la protégeait se dissipe et elle se redresse bras tendu devant elle, tenant l’Emeraude rouge. J’hésite ! Dois-je les tuer maintenant ou attendre ? Des otages pourraient m’être utile pour récupérer l’Emeraude jaune. Décidant d’être prudent et d’assure mes arrières j’ordonne aux robots de me ramener les deux renards. Voyons où en sont les autres.

Sonic vient de réduire en miette la moitié de mes robots y comprit mon robot chapardeur. Mais il se retrouve acculé dans un coin. C’est ma chance ! J’ai attendu ce moment toute ma vie !

-   Donne-moi l’Emeraude hérisson, tu ne peux pas t’échapper cette fois ! M’écriais-je.
-   C’est ce que tu crois Crâne d’œuf ! réplique-t-il avant de disparaître dans un éclair de lumière.

Ce maudit hérisson a encore trouvé le moyen de se sauver, avec mon Emeraude !  Je n’arrive pas à le croire. De rage, j’écrase mon poing dans l’écran. Je dois me calmer et réfléchir. Finalement j’ai bien fait d’épargner momentanément les renards.
 Prenant une profonde inspiration, je reporte mon attention sur les autres écrans. J’ai une émeraude et j’en ai perdu deux. Je dois absolument mettre la main sur les autres. Sans les pierres, mes nouveaux robots ne seront pas plus efficaces que les anciens.

Un écran m’attire particulièrement. Si je ne peux pas avoir le hérisson bleu, je peux au moins me venger de ce félin qui m’a trahi, il n’y a pas si longtemps. Twister est au milieu d’un lac complètement gelé, encerclé par mes machines. Mais il est agile, il a réussi à détruire mon robot voleur ainsi que plusieurs autres.

Je prends le contrôle de l’unité qui dirige l’escadrille. Mes machines ont beau être perfectionnées, rien ne remplacera mon intelligence supérieur. J’ordonne une attaque collective. Les cinq derniers robots encore en état se jettent en même temps sur le chat noir. Le premier n’a même pas le temps de le toucher, il s’effondre en miettes, lacéré par les griffes du félin. Le second parvient à le saisir par le bras gauche mais se retrouve presque immédiatement sans tête. Un court-circuit joue alors en ma faveur, la machine au lieu de s’écrouler reste accrochée à l’hybride. Celui-ci semble surpris et ne réagit pas immédiatement lorsque deux autres machines le saisissent. L’une par l’autre bras et la seconde en le cerclant par derrière. Enfin il est à ma merci. Le droïde que je contrôle s’approche du chat, le bras droit armé d’une lame aiguisée. Je branche le haut-parleur. La caméra située dans la tête du robot me permet de suivre comme si j’étais sur place.

-   Allons Twister, il ne te reste plus qu’à me donner l’Emeraude ! ordonnais-je tandis que je fais avancer, la main gauche du robot face au chat.
-   Tu peux toujours rêver ! s’écrit-il en se débattant.
-   Tu ne souhaites pas me rejoindre ? C’est la fortune assurée ? proposais-je.
-   Jamais, j’ai plus besoin de ton argent.
-   Comme tu veux ! murmurais-je en tapant un nouvel ordre sur le clavier.
 
Le robot lève son arme et l’enfonce dans le ventre de l’hybride. Celui-ci pousse un cri bref et lâche l’Emeraude. Elle s’enfonce légèrement dans la couche de neige qui recouvre la glace du lac. Twister n’a pas perdu connaissance, et murmure des propos peu élogieux sur ma personne. Je savoure ce moment, bientôt ce serait au tour de Sonic. J’en trépigne d’impatience. Le robot retire la lame en la tournant. Le chat a un soubresaut, ses pupilles se rétrécissent en de fines fentes puis ses yeux se ferment et sa tête retombe sur son torse.
J’ordonne immédiatement le retour à mes robots, j’ai hâte de pouvoir utiliser cette Emeraude. Laissant tomber le corps de l’hybride, les robots s’emparent de la pierre avant de revenir.

Une joie incommensurable m’envahit. J’ai enfin réussi à ma débarrasser d’un de ces gêneurs. Ma joie se décuple lorsque je remarque que mes troupes ont réussi à ramener trois autres pierres. Et pour finir, j’ai enfin remis la main sur Sonic. C’est peut-être mon jour de chance ! Il vient de réapparaître sur mes écrans, il est sur Angel Island tout près de l’autel. C’est le moment de voir si mes nouvelles unités robotiques sont efficaces.
J’observe attentivement la réaction du hérisson, il a l’air de ne rien soupçonner dès qu’il tourne le dos à la machine, celle-ci l’assomme pour récupérer l’Emeraude.
-   Unité cinq au rapport ! crie une voix métallique.
Unité cinq c’est celle qui me ramène ma première Emeraude et les renards. Je remets un peu d’ordre dans ma tenue, c’est plus digne d’un empereur. Les droïdes poussent les canidés dans la pièce et l’un d’eux m’apporte le joyau. Je prends la pierre mais je la laisse tomber presque aussitôt sur le bureau. Elle est gelée, le froid est si intense qu’il traverse mes gants.
-   Qu’est ce que… ?! m’exclamais-je.
-   Tu n’auras pas les Emeraudes ! explique calmement la renarde.
Elle a les yeux tournés vers moi, comme si elle me fixait intensément. Pourtant je sais qu’elle ne peut pas me voir. Tails est en train de se réveiller.
-   Qu’est ce que tu as fait ?
L’Emeraude, est en train de fondre, bientôt il n’y a plus qu’une petite flaque d’eau rouge sur le bureau.
Tails passe de la flaque à Flake en passant par moi, les yeux grands ouverts, il a l’air aussi surpris que moi. J’ai pas besoin d’explications. Elle a remplacé l’Emeraude par une imitation. La vrai doit toujours être dans le volcan. Je hurles à mes robots d’y retourner immédiatement. Quant aux renards, je vais les enfermer là où cette hybride blanche ne pourra plus me cause d’ennui.
Je me retourne vers mes écrans. Sonic est toujours à terre, ma merveille de technologie prête à lui régler son compte une bonne fois pour toute. Je vais enfin y parvenir, plus qu’un petit bouton à presser pour me débarrasser définitivement de ce parasite qui m’irrite depuis tout ce temps.
Je suis si excité que ma main tremble, j’ai attendu si longtemps. Cela compense la perte temporaire de mon Emeraude.

Au moment où je vais appuyer, Knuckles et Rouge débarquent en courant. Je ne peux pas me permettre de dévoiler mes droïdes maintenant. Pas temps que je n’ai pas toutes les pierres. À contrecœur, je lui ordonne de se retirer avant que les hybrides ne le voient. J’enrage, j’étais si proche du but. La prochaine fois, je n’hésiterais pas.



Titre: Re : Legend 2 : Renaissance
Posté par: -VaNillE- le Mars 29, 2009, 06:19:57 am
AH HA ! J'ai eu vent que pour avoir la fin, il te fallait un commentaire. Ce que je comprends parfaitement ! =)

... Ze veux la fin ! Steuplaît ... ;O;
Sinon, pour ce chapitre, comme pour les autres, ça fait plaisir de voir des descriptions et ... De la vraie écriture ! =D  Ouais, parce qu'en ce moment, les lecteurs ils lisent les mauvais trucs... C'est pas normal que t'es pas plus de lecteurs que certaines autres fics ici. En effet, ici, ya de la qualité =)

Bref, rien de bien intéressant. A part peut-être que je poste un chouya longtemps après que t'es posté ce nouveau (vieux, ça date de début décembre =O) chapitre.



Titre: Re : Legend 2 : Renaissance
Posté par: Kouratine The Echidna le Mars 29, 2009, 05:34:21 pm
Moi aussi, je veux la suite !! ^^

J'avais déjà lu ta fic auparavant, mais je n'ai pas posté et je m'en excuse. Jespère que tu la continue toujours... Et je vienne de comprendre, et je suis tout-à-fais d'accord avec -VaNillE-. Non, mais c'est vrai, ta fic mérite beaucoup mieux que ça !! x3 Elle est super gééénial !!



Titre: Re : Legend 2 : Renaissance
Posté par: Miko le Mars 30, 2009, 01:31:15 pm
Citation
AH HA ! J'ai eu vent que pour avoir la fin, il te fallait un commentaire. Ce que je comprends parfaitement ! =)

Vraiment, je me demande comment tu as appris ça ? XD

Note pour moi même: Faire gaffe à ce qu'on dit sur un chat.

Effectivement, cette fic n'est pas abandonnée pour la simple et bonne raison qu'elle est déjà finie depuis longtemps. ^^ Mais il est hors de question que je fasse des double posts donc voila je posterai lorsque j'en aurai envie et si il y a des commentaires.

Je ne peux m'empêcher de penser que le coup de sang de Rekkua est en partie responsable de ce soudain intéret pour cette fic oubliée de tous depuis plus de six mois. Alors j'aimerai vraiment savoir si c'est pour me faire plaisir ou si il y a un réèl attrait pour la lecture de cette fiction qui selon moi est loin d'avoir le niveau d'autres ? 

M'enfin :
Dernière partie plus courte que les autres.
Partie 3 :
Chapitre 25 :


Je ne sais pas vraiment ce qu’il vient de se passer mais une chose est sûre, l’Emeraude brille de nouveau. Un étrange rayon m’a frappé et je me suis senti las bien que je retrouve mes forces assez rapidement. Sûrement mes anneaux ! L’Emeraude a de nouveau ses pouvoirs, je peux les sentir comme avant, il me reste à vérifier si elle est toujours aussi efficace.
-   Chaos Control.
J’ai a peine le temps de me concentrer sur ma destination que j’y suis déjà. L’extérieur de la grotte, juste à l’entrée. Je regarde pensivement la pierre, ce rayon lui a redonné toute sa puissance. Il a eu un drôle d’effet sur moi.
Mes souvenirs, ils sont revenus pèle mêle. Des années de ma vie qui s’étaient effacés qui sont revenus, tous en même temps. J’ai encore un peu de mal à les remettre dans l’ordre, mais je me souviens.

Le combat sur l’ARK, le professeur… Maria. Ce qu’ils m’ont fait. Pourquoi je l’ai fait. Et ce qu’il y avait avant… J’ai tellement cherché à me souvenir.  Maintenant je le  regrette. Il y a parfois des souvenirs qu’on aimerait oublier tant ils sont durs.

M’apitoyer sur mon sort n’y changera rien, il y a plus urgent. Il est probable que les autres ont également réussi, je dois m’en assurer et il reste Eggman à arrêter. Je me souviens de la position du volcan sur la carte, alors je vais commencer par là.

Un nouveau contrôle du chaos me rapproche du volcan. Le temps s’est amélioré, le brouillard a disparu et le soleil refait surface. Par contre, le volcan fume, il n’est pas loin d’entrer en éruption. Je me dépêche de monter sur son flan. Trouver l’entrée est plus simple que je ne l’imaginais, je tombe droit dessus. Un énorme trou à flan de montagne. Après avoir descendu le long couloir, je découvre près d’un lac bouillonnant, les traces d’un combat. Il y a des débris de robots un peu partout, je trouve également le sac où le renard rangeait la carte, le sceptre de Flake et plus surprenant l’Emeraude rouge dans une flaque d’eau. Visiblement Eggman les a trouvés, alors pourquoi il n’a pas pris l’Emeraude. Ça devait être son objectif, j’en suis certain. Un grondement met un terme à mes réflexions, il faut sortir d’ici. Je ramasse tous, le temps de me concentrer et je suis dehors. La carte m’indique où se trouve le temple suivant.

Le temple est dans une montagne recouverte de glace. J’y trouve les mêmes traces de combats et un corps noir qui se détache dans la neige teintée de rouge. Je m’approche tout en surveillant mes arrières mais apparemment, il n’y a plus personne. Seulement le corps de Twister.
Le chat a une plaie béante dans l’abdomen, presque aussi large que ma main. Je vérifie son pouls sans grand espoir mais à ma grande surprise, je sens un battement très faible. Il est résistant ! Ça ne va pas durer, s’il ne reçoit pas de soins. Après avoir vérifié que l’Emeraude ne se trouvait pas dans les parages, je l’emmène dans le seul endroit qui me semble approprié, l’hôpital de Station Square.

Je me matérialise juste à l’entrée de l’hôpital, pourtant il n’y a personne dans les rues. Elles sont désertes, comme si les habitants étaient partis précipitamment, il y a des voitures dont les portières sont restées ouvertes. Les vitrines des magasins sont en miettes. Des unités GUN patrouillent dans ce qui ressemble plus à une ville en ruine qu’une citée balnéaire.

-   Mon dieu ! s’exclame une voix dans mon dos.
Une lapine brune vêtue de mauve se tient sur le seuil de la porte coulissante, les mains sur la bouche. Je la connais, c’est la mère de la petite Cream. Elle se précipite sur moi ou plutôt sur le félin, puis elle me montre un endroit où l’allonger.
-   Que s’est-il passé ici ? demandais-je.
-   Il y a eu plusieurs secousses sismiques, le gouvernement humain a ordonné l’évacuation de la ville. Puis les militaires sont arrivés pour empêcher Eggman de s’en emparer. Ils n’ont pas réussi, ils viennent d’annoncer qu’il s’est réfugié dans le palais. Il n’y a plus personne ici, les humains ont désertés les lieux. Je suis venue aider. Où est ma fille ? demanda-t-elle en se tournant vers moi les larmes aux yeux.
Je ne veux pas lui mentir, je n‘en ai aucune idée. Ses yeux s’écarquillent de surprise lorsque je lui donne le sceptre de la renarde.
-   Occupez vous de lui, je me charge des autres ! affirmais-je avant de m’éclipser.
 
L’atelier du renard ? Je n’ai pas réfléchi à ma destination. Pourquoi ici ? C’était le point de rendez vous mais il n’y a personne. Je ne sais même pas où sont les autres temples. La porte de l’atelier est verrouillée, ce n’est pas ça qui m’arrête. J’espère trouver des infos à l’intérieur. Un coup de pied et le verrou n’est plus un obstacle. Seulement, j’ai beau fouiller, il n’y a rien. Aucune carte qui indiquerait, où sont les autres temples. Il n’y a que les originaux mais je ne sais pas les lire. Bon ! Il me reste à aller sur l’île de l’échidné. Au moins, je suis sûr d’y retrouver Rouge.

Je me retrouve dans la forêt qui est juste à côté de l’autel. Des éclats de voix ! En quelques foulées, j’ai rejoint le sanctuaire en ruine. Knuckles aide le hérisson bleu à se relever, tandis que Rouge qui vient de s’apercevoir de ma présence, se précipite vers moi.

-   Enfin Shadow ! Heureusement que tu es là. J’en ai assez ! Ils peuvent pas s’entendre.

Un coup d’œil vers les deux hybrides est plus explicite, ils se disputent pour je ne sais quelle raison. Je hausse les épaules, ce ne sont pas mes affaires.
Sonic est assis sur les marches et se masse l’arrière du crâne en ronchonnant après son ami.

-   Pourquoi tu m’as assommé ?
-   Assommé ? Tu délires ! Je viens d’arriver, s’exclame Knuckles en fronçant les sourcils.

Sonic relève les yeux sur lui.

-   Tu viens d’arriver ? Je t’ai parlé juste avant ! C’est toi qui délire !
Rouge intervient alors, elle doit vouloir mettre un terme à cette dispute. Les bras croisés, avec un déhanchement dont elle seule a le secret, elle se plante entre les deux hybrides.

-   C’est vrai ! On vient d’arriver, on t’a trouvé inconscient.
-   Ha tu vois !
-   Tu m’as dit que Rouge était restée avec l’Emeraude Mère et quand je me suis retourner…
-   Non mais ça va pas la tête ?! Jamais je laisserais cette pickpocket avec l’Emeraude, hurle presque l’échidné !

La chauve-souris se retourne brusquement vers lui ! Je ne l’ai jamais vue aussi en colère. Une claque retentit et l’instant d’après, la main sur la joue, Knuckles commence à se disputer avec elle. Je ne m’en occupe pas. Il y a plus important. Je crois savoir qui a attaqué Sonic, j’en suis même sûr.

-   Eggman a récupéré au moins une Emeraude !
J’ai parlé d’un ton neutre, tout en sortant les deux pierres que j’ai récupérées. J’en lance une à Sonic. Ca au moins l’effet de stopper net la querelle. Maintenant que j’ai leur attention entière, je leur annonce ce que j’ai découvert. Comment j’ai retrouvé Twister plus mort que vivant et la disparition des renards ainsi que mes hypothèses concernant le docteur.

-   Il a dû chercher à prendre les autres ! 

A ma dernière supposition, Sonic devient livide, il se relève brusquement en murmurant.

-   Amy, Crys !
Il retombe aussitôt en gémissant, la main serrant sa cheville. Puis comme si il avait eu une subite illumination, il fouille dans ses épines. Au bout d’un moment, il relève les yeux vers nous.
-   Il a pris la mienne !

Le hérisson bleu nous explique son périple, lorsqu’il a fini, Rouge ferme les yeux et secoue doucement la tête.
-   Il faut retrouver les autres au plus vite ! Ils sont où ?
-   J’en sais rien ! C’est bien pour ça que je suis venu ici ! répliquais je d’un ton sec.
-   Crystal est dans la Windy Valley, complètement au sud. Elle sait où sont les autres.
-   Alors je vais la chercher !

Je m’éclipse avant qu’il n’y ait de protestation. La hérissonne est la seule qui pourra m’indiquer où sont les autres temples. J’espère simplement qu’elle est encore vivante.

Windy Valley, j’aime cet endroit ! je n’y étais pas revenu depuis bien longtemps. Pas le temps de jouer les touristes, il faut que je retrouve Crystal. Une explosion ébranle la montagne. Au moins je sais où elle est exactement. Une nouvelle téléportation me conduit au cœur de ce qui ressemble à une mine. Une épaisse fumée s’échappe d’un précipice. J’y descends rapidement. Avec la fumée, impossible de voir quoi que ce soit ! Je devine une silhouette et évite de justesse un coup de pied. Je n’apprécie pas vraiment ce genre d’accueil. Un deuxième coup va m’atteindre, je l’esquive et passe derrière mon agresseur pour lui bloquer les bras. Un coup de coude dans les côtes manque de me couper le souffle.
-   Arrête c’est moi ! criais je
Il y a un moment de silence, elle ne bouge plus. Puis la voix de la hérissonne retentit méfiante. Comme elle semble s’être calmer je la relâche.
-   Shadow ?
La fumé se dissipe doucement, je distingue mieux les traits de l’hybride mauve et surtout les cadavres de droïdes un peu partout au sol. Ses vêtements sont déchirés, il manque une manche à sa veste et son bras saigne mais en dehors de ça, elle semble aller parfaitement bien. Crystal se met alors à crier, elle est rouge de colère.
-   Ce sale type ! Il me l’a prise pendant que j’avais le dos tourné ! Il m’a eu en traître. Si je l’attrape, j’en fais de la bouillie d’humain !
-   T’es pas la seule ! répliquais je en lui prenant la main.

Eggman en a maintenant trois et un mauvais pressentiment me dit qu’il ne va pas tarder à récupérer les autres. Il faut que je les retrouve avant lui. Je ramène Crystal sur l’île flottante.


Titre: Re : Legend 2 : Renaissance
Posté par: Kouratine The Echidna le Mars 30, 2009, 06:56:26 pm
Coucou !!

Citation
Alors j'aimerai vraiment savoir si c'est pour me faire plaisir ou si il y a un réèl attrait pour la lecture de cette fiction qui selon moi est loin d'avoir le niveau d'autres ?
Franchement, moi, j'adore !! x3 C'est vrai qu'elle est loin d'avoir le niveau d'autre fic... mais je préfère ton style, sérieux. ^^

Je trouve l'intrigue vraiment intérésante, d'ailleur, j'ai pris beaucoup de temps pour la lire ! J'ai lu ta première fic et la deuxième bien sûre, sans manqué de patience... ce qui est rare, chez moi. C'est un record, passer aussi gros de temps pour lire x) Crois-moi, j'adore vraiment ta fic !!


Bwa, hahahaha ! Pickpocket, je l'ai trouvé drôle celle-là. xDD
Raah, là là, Eggman en a déjà trois... -__-'' Et j'aime bien Tails et Flake... c'est triste quand elle a perdu encore la mémoire !! oWo

M'enfin, je veux la suite !!


Titre: Re : Re : Legend 2 : Renaissance
Posté par: Miko le Mars 30, 2009, 07:04:56 pm
Et j'aime bien Tails et Flake... c'est triste quand elle a perdu encore la mémoire !! oWo
O___o Depuis quand Flake a-t-elle perdu la mémoire ? Parce qu'en dehors de sa cécité, cette renarde ne souffre de rien d'autre et sûrement pas d'amnésie.  C'est dans ces cas là que je me pose des questions !

M'enfin merci pour le commentaire.


Titre: Re : Legend 2 : Renaissance
Posté par: Kouratine The Echidna le Mars 30, 2009, 07:08:31 pm
Bwa, pardon !! Je veux dire avoir perdu la vue. O.o Je suis... idiote ! é_è Nan, sérieux, je suis complètement dans les patates. Surement l'effet d'avoir lis autant de temps, haha ! ^^''


Titre: Re : Legend 2 : Renaissance
Posté par: -VaNillE- le Mars 30, 2009, 07:41:48 pm
Citation
Visiblement Eggman les a trouvés, alors pourquoi il n’a pas pris l’Emeraude.

J'sais pas pourquoi, mais ça m'a pas l'air totalement français. Après... C'est peut-être moi qui bugue...

Si jpeux me permettre, le fait d'utiliser la première personne ne te facilité pas la tâche. Mais parfois, il arrive que tes descriptions soit... Un peu maigre. Je sais, je peux me taire, je fais pas mieux. Mais c'est mon avis, et t'en fais ce que tu veux. x)

Après, si tu crois que je poste par obligation... Bah non. Jte l'ai déjà dit que j'aimais bien ta fic', avant que Rekkua ne réagisse. Et tu les mérites ces commentaires. =P


Titre: Re : Legend 2 : Renaissance
Posté par: rekkua le Avril 03, 2009, 09:50:51 pm
Citation
-   T’es pas la seule ! répliquais je en lui prenant la main.
... Euh...? On parle bien de Shadow là >.>?
Est-ce une mauvaise formulation ou...? Ou juste un essai de manipulation?

A propos de Windy Valley, je me demandais quand Shadow y était déjà allé, parce que vu ses pensées, il a l'air de connaître les lieux.
Pour le coup de descriptions, ce que j'ai trouvé bâclé surtout c'est les réminiscences de Shadow. Tu lui rends la mémoire, tu le rends triste deux sec, et hop, c'est fini, c'est déjà oublié, il trouve la volonté de se reprendre en main. A mon avis, il aurait dû être bien plus choqué que ça, en souffrir plus, devenir limite à moitié fou... Lors de Legend 1, il s'était mis en colère pour moins que ça quand il a récupéré les documents dans la base du désert (euh, je situe bien l'endroit, ou j'ai un p'tit bug dans ma mémoire?)... Et il avait fait un sacré carnage!

Citation
Effectivement, cette fic n'est pas abandonnée pour la simple et bonne raison qu'elle est déjà finie depuis longtemps. ^^ Mais il est hors de question que je fasse des double posts donc voila je posterai lorsque j'en aurai envie et si il y a des commentaires.
La fic... Est finie o_o? Oooooh mais fallait le dire :p tu veux pas m'envoyer la suite par MP? Ou par mail? C'est plus agréable de tout lire d'un coup que par tout petits bouts!

Enfin... Ta fic est rafraîchissante en tout cas! Je viens de jouer à Breath Of Fire 4, je suis arrivée à un passage dans le scénario assez macabre, et bah... J'peux te dire que malgré la tension qu'il puisse y avoir dans ta fic, ça paraît joyeux à côté!


Titre: Re : Legend 2 : Renaissance
Posté par: Miko le Avril 08, 2009, 01:15:35 pm
Kouratine : o___O D'avoir lis ? Je crois que tu devrais te reposer un moment. XD M'enfin contente que cela plaise.

Vanille:
Citation
Citation
Visiblement Eggman les a trouvés, alors pourquoi il n’a pas pris l’Emeraude.

J'sais pas pourquoi, mais ça m'a pas l'air totalement français. Après... C'est peut-être moi qui bugue...

J'vois pas trop le problème ! Mais c'est sûrement moi qui bugue. -_- J'ai encore zappé le point d'intérogation. Arf la ponctuation est définitivement mon point faible.

Citation
Si jpeux me permettre, le fait d'utiliser la première personne ne te facilité pas la tâche. Mais parfois, il arrive que tes descriptions soit... Un peu maigre. Je sais, je peux me taire, je fais pas mieux. Mais c'est mon avis, et t'en fais ce que tu veux. x)
J'sais mais j'ai pas eu non plus la motivation pour les longues descriptions. Surtout pour cette fic. Je m'en excuse, y'a aucune raison. C'est pas bien ! je sais !

Citation
Après, si tu crois que je poste par obligation... Bah non. Jte l'ai déjà dit que j'aimais bien ta fic', avant que Rekkua ne réagisse. Et tu les mérites ces commentaires. =P
Lol Ca je le sais !

Rekkua :

Citation
Citation
-   T’es pas la seule ! répliquais je en lui prenant la main.
... Euh...? On parle bien de Shadow là >.>?
Est-ce une mauvaise formulation ou...? Ou juste un essai de manipulation?

Ni l'un ni l'autre !

Citation
A propos de Windy Valley, je me demandais quand Shadow y était déjà allé, parce que vu ses pensées, il a l'air de connaître les lieux.
Pour le coup de descriptions, ce que j'ai trouvé bâclé surtout c'est les réminiscences de Shadow. Tu lui rends la mémoire, tu le rends triste deux sec, et hop, c'est fini, c'est déjà oublié, il trouve la volonté de se reprendre en main. A mon avis, il aurait dû être bien plus choqué que ça, en souffrir plus, devenir limite à moitié fou... Lors de Legend 1, il s'était mis en colère pour moins que ça quand il a récupéré les documents dans la base du désert (euh, je situe bien l'endroit, ou j'ai un p'tit bug dans ma mémoire?)... Et il avait fait un sacré carnage!

Je pouvais pas entrer dans les détails sans spoiler Genèse. Désolée y'en aura pas d'autres (détails). Par contre, j'aurai du insister sur les sentiments. Bah de même que pour les descriptions : lorsque j'ai écris ce chapitre, j'étais complètement démotivée alors j'ai pas chercher midi à quatorze heures. C'est dommage, je le sais ce chapitre est baclé, je ne l'aime pas.

Citation
Citation
Effectivement, cette fic n'est pas abandonnée pour la simple et bonne raison qu'elle est déjà finie depuis longtemps. ^^ Mais il est hors de question que je fasse des double posts donc voila je posterai lorsque j'en aurai envie et si il y a des commentaires.
La fic... Est finie o_o? Oooooh mais fallait le dire :p tu veux pas m'envoyer la suite par MP? Ou par mail? C'est plus agréable de tout lire d'un coup que par tout petits bouts!

Pff Nan ! Pour diverses raisons.
Elle est finie oui, tout est rédigé soignensement sur mes cahiers. Je redige tout mes écris sur feuille avant de les taper. Donc à moins que je m'amuse à les scanner et à te les envoyer, y'a pas moyen. En plus, il faudrait que t'arrives à déchiffrer mes pattes de mouches. J'écris très mal, parfois j'arrive même pas à me relire. -_-
Ce seraitpas justepourles autres.
Tu me ferais plus de commentaires. Or j'aime trop tes commentaires. ^o^ Je suis accro aux com de Rekkua. C'est pire qu'une drogue !
 
Citation
Enfin... Ta fic est rafraîchissante en tout cas! Je viens de jouer à Breath Of Fire 4, je suis arrivée à un passage dans le scénario assez macabre, et bah... J'peux te dire que malgré la tension qu'il puisse y avoir dans ta fic, ça paraît joyeux à côté!
lol Espérons que cela dur.


Hum personne n'a remarqué l'énorme boulette. Je me suis plantée de chapitre, j'ai inversé celui-ci avec le précédent et personne n'a remarqué qu'il y avait un soucis de logique dans la chronologie de l'histoire.  

...

Va pleurer dans son coin.
Donc ce chapitre vient avant celui du post précedent. Je remettrais dans l'ordre plus tard.


Et je commence en avoir assez de cette limitation de caractères. T____T



Titre: Re : Legend 2 : Renaissance
Posté par: Miko le Avril 08, 2009, 01:15:57 pm
Chapitre 25 :

Je n’arrive pas à y croire ! Ce piège était visible comme le nez au milieu de la figure. Comment a-t-il pu tomber dedans aussi facilement ?  J’entends un martèlement répété contre la roche. C’est inutile, Knuckles a beau être fort, jamais il n’arrivera à le bouger.

-   Et bien, il ne nous reste plus qu’à trouver une autre sortie ! marmonnais-je.
Le silence me répond. Je suis certaine qu’il fulmine de rage. La caverne est plongée dans le noir mais l’obscurité ne m’a jamais dérangée.
-   Et tu m’expliques comment on trouve une sortie dans le noir ! s’exclame l’échidné dans mon dos.

Je me retourne vers lui. Il se tient juste devant le piège, les poings sur les hanches et regarde fixement le mur qui est à ma droite.
Je m’approche de lui discrètement.
-   Il va falloir me faire confiance, susurrais je à son oreille.
Il sursaute.
-   Te faire confiance ? Tu plaisantes ?
-   Très bien, alors débrouille toi seul !
Je tourne les talons et m’éloigne vers le fond de la grotte, il doit bien y avoir une sortie.
-   Rouge ?
Tiens ? Il s’inquiète, je vais le laisser mariner un peu. Bonne nouvelle, il y a un passage, en tout cas la grotte se prolonge assez loin. Je n’arrive pas en sonder le fond.
-   Rouge ?
-   Tu t’inquiètes ?
-   Non, c’est que… La grotte est profonde, il y a une sortie normalement mais ça va être difficile de ne pas se perdre dans le noir.

Il baisse la voix pour la suite de son discours, mais pas assez pour que je ne comprenne pas qu’il ne veut pas que j’aille par là. Y aurait il des choses intéressantes ? Je sens que cette petite escapade dans le noir va être très enrichissante.
Je pousse un long sifflement, inaudible pour la plus part des gens. Le son se répercute sur les parois et me revient immédiatement. Il se forme dans mon esprit des images, en nuances de gris, pas de couleur. Je vois les reliefs de la cavité comme si j’étais en plein jour. Elle est assez grande et profonde. La pierre qui bouche l’entrée m’apparaît clairement de même que l’échidné, les bras croisés devant, qui regarde fixement devant lui. Je m’approche à pas de loup, lui attrape la main et l’entraîne dans la grotte.

-   Et oh tu sais où tu vas ? S’exclame-t-il hésitant.

Je ne lui ferais pas le plaisir de répondre, autant qu’il s’inquiète un peu plus. Le couloir se fait de plus en plus étroit, on n’avance pas très vite. Knuckles est trop hésitant et il trébuche sur les pierres qui jonchent le sol. Bientôt nous arrivons à une intersection. Je m’arrête.

-   On doit prendre à droite ou à gauche ? demandais-je.
-   A droite. Et je t’interdis de toucher à quoi que ce soit !
Il a bien détaché les mots de sa dernière phrase. C’est qu’il y a des choses intéressantes par là. Décidément cette petite aventure me plaît de plus en plus. Avec entrain, je m’engage dans le couloir de droite et très vite je débouche sur une nouvelle caverne. Elle est immense, plus grande encore que celle de l’entrée. L’intérieur est couvert de concrétions de calcaire. Les stalactites et les colonnes de roche suintent d’eau. Il y fait frais et humide. L’odeur de renfermé est insupportable. Lorsque le son se répercute sur les parois, ils me reviennent d’un ton cristallin que je n’ai aucun mal à reconnaître. J’ai du mal à retenir un cri de joie et je dois faire d’énormes efforts pour ne rien laisser paraître. La caverne est couverte de diamants,  de béryls et autres pierres précieuses. C’est le plus gros trésor que je n’ai jamais sondé. Il me les faut impérativement ! Mais comment me débarrasser de ce gêneur ?

-   Cette caverne est immense ! Où est la sortie ?
-   Au fond tout droit, réplique-t-il en marmonnant.
-   Ok, bouge pas je vais me repérer.
-   Te repérer ?

Je le lâche et m’enfonce rapidement dans la caverne. La sortie, je la trouve aisément, au fond mais ce n’est pas ça qui m’intéresse. Je pose la main sur la paroi, le contact froid des pierres précieuses me fait frissonner de bonheur. Un rapide sifflement vers Knuckles m’informe qu’il n’a pas bougé, il tourne la tête dans tous les sens. J’en profite ! D’un coup de pied dans la paroi, je fais tomber quelques joyaux, que je m’empresse de glisser dans ma combinaison.

-   C’est quoi ce bruit ! s’exclame l‘échidné.
-   Rien, quelques roches qui s’effritent !
-   Rouge, c’est quoi ce bruit ! insiste-t-il méfiant.
Je reviens vers lui et lui prend la main, il sursaute légèrement, il ne m’a pas entendue arriver.
-   C’est bon j’ai trouvé !

Tandis que nous traversons la caverne, il marmonne dans sa barbe. Je ne comprends pas tout, mais ce sont des termes peu flatteurs sur ma personne. Je me fais un malin plaisir de l’entraîner dans un passage particulièrement étroit et bas de plafond. Je n’ai pas à attendre longtemps pour entendre un coup sourd suivi d’un juron.
-   Attention baisse la tête ! répliquai-je joyeusement. 

Mon stratagème marche à merveille. Après s’être cogné deux ou trois fois aux stalactites et prit les pieds dans les crevasses, c’est après le manque de lumière que se porte la colère de mon compagnon. La galerie qui s’ouvre à nous est de plus en plus étroite. Nous sommes parfois obligés de progresser à quatre pattes. Mais toutes les parois sont composées de diamants. L’écho me revient toujours plus clair, signe de la pureté des pierres. Je suis au paradis ! Si seulement il n’était pas là. L’espace d’une seconde, j’envisage de le planter là, mais je ne suis pas certaine de trouver la sortie seule. Après avoir rampé un bon moment, une nouvelle caverne s’ouvre devant nous. Celle-ci est très différente. Un magnifique jeu de lumière nous accueil. La caverne est beaucoup plus petite que les précédentes mais toutes les parois sont entièrement constituées de filons de diamants et de saphirs. Une douce lumière se reflète dedans créant une myriade de spots lumineux. La lumière vient du fond du lac qui prend l’essentiel de la place au centre de la grotte. Je n’ai jamais vu un tel trésor même dans mes rêves les plus fous. J’en suis si émerveillée que j’en lâche un des rubis que j’ai collecté tout à l’heure. Il roule dans l’eau. Ce n’est pas grave, y il en a plus ici et de plus gros. Et même si je ne peux pas les prendre maintenant, je pourrais toujours revenir.

- Des pierres qui s’effritent hein ?!
Knuckles me fixe d’un regard noir. Comme si il avait lu dans mes pensées, il enchaîne.
-   Pas une seule pierre ne sortira d’ici.
Je prends un air outré.
-   Mais cela ne m’était même pas venu à l’idée ! mentis je.

Sans répondre, il s’enfonce dans l’eau et nage jusqu’au centre du lac où il plonge.  C’est vrai qu’il n’y a pas d’autre sortie. Je le suis rapidement et découvre l’origine de la lumière. C’est un diamant énorme, je n’en ai jamais vu d’aussi gros, il est posé au fond du lac et diffuse une douce lumière chaleureuse. Comme un papillon, je suis attirée par lui. Je m’approche jusqu'à pouvoir le toucher, mais à peine mes doigts l’ont-ils effleuré, que je suis brutalement tirée en arrière. Je me retrouve nez à nez avec un échidné furieux. Il me montre plus loin un passage sous marin. Je ne laisserai pas cette pierre ici ! Je ne peux pas, c’est au-dessus de mes forces ! Je ne peux pas résister. Je lui montre la surface pour qu’il remonte. Knuckles sans me lâcher secoue la tête et me montre son appareil respiratoire. Je me dégage violement et d’une impulsion rejoint la surface. Lorsqu’il crevé à son tour l’eau, je ne lui laissa pas le temps de parler.

-   Il nous faut cette pierre, la caverne est sûrement dans le noir ! Comment veux-tu qu’on se dirige dans le noir complet ?
-   Et tu peux pas utiliser ton sonar comme tout à l’heure ?
-   Non, l’écholocalisation ne marche pas dans l’eau, je peux pas siffler.
Ce n’est pas faux. Knukcles hésite, tiraillé entre sa méfiance envers moi et la raison. Mais il finit pas mordre à l’hameçon. Il est vraiment trop naïf !
-   Ok mais je m’en charge. Pas question que tu poses tes sales pattes sur ce bijoux.
-   Bien sûr ! m’écriais-je avec un sourire.

Le récupérer, une fois à l’air libre, sera un jeu d’enfant.
Nous replongeons tous les deux, Knux doit s’y reprendre à plusieurs fois pour le tirer de sa gaine de roche tant le joyau est profondément enfoncé dans le sol. A sa troisième tentative, il y parvient et aussitôt un fort courant m’emporte vers la sortie. Je suis ballottée dans tous les sens et rapidement, je perds mes repères. Je me cogne plusieurs fois contre les parois coupantes. Il fait sombre, je ne vois plus rien, ni le diamant géant, ni l’échidné. Lorsque enfin le courant devient moins fort, je ne sais plus où est le haut du bas, mes poumons me brûlent. Je n’arrive pas à trouver la surface. Je ne sais même pas si je nage dans la bonne direction. Depuis combien de temps je retiens ma respiration ? Beaucoup trop longtemps ! Je commence à paniquer ! Je ne vais pas me noyer maintenant, alors que je viens de découvrir le plus grand trésor de ma carrière ! C’est vraiment pas juste ! Mon esprit s’embrouille je vois des ombres se détachant sur une vive lumière. Je ne peux plus tenir. Une lumière vive s’approche de moi, pourtant tout devient sombre, noir. Je ne peux plus retenir ma respiration, j’inspire profondément. Je m’attendais à sentir l’eau glaciale pénétrer dans mes poumons, il n’en est rien. De l’air ? Je respire de l’air ! Plusieurs fois j’inspire goulûment l’oxygène, et petit à petit, mes sens me reviennent. J’ouvre les yeux sur un visage flou, puis plus net. Le visage soucieux de l’échidné. Après avoir respiré encore deux ou trois fois, je lui rends son Air Necklace. Sans cet appareil nous serions sûrement mort. Je lève le pouce pour lui signifier que tout va bien.
Maintenant que la roche nous éclaire, je peux distinguer les parois, nous sommes dans le lit d’une rivière souterraine qui emplit complètement le passage. Les parois sont tapissées d’émeraudes et de rubis. On ne peut pas s’attarder, Knuckles ouvre la voie, je le suis de près. Lorsque j’en ai besoin, il me redonne son gadget, il faudrait que je pense à m’en trouver un. Ce sera pratique pour revenir ici et faire le plein. Plus on avance et plus le passage est difficile, cela devient très étroit, et le spectacle est de moins en moins intéressant. Les filons de joyaux s’estompent, et finssent par disparaître, laissant que la roche nue et terne. Enfin, après un goulot particulièrement dur à passer, nous débouchons dans un lac. C’est une caverne circulaire, le lac de même forme se tient au centre dans un alignement bien trop parfait pour être naturel. D’ailleurs ici, il y a de nouveau des pierres précieuses incrustées dans le mur mais cela forme un dessin. Une longue fresque qui prend toutes les parois jusqu’en haut de la cheminée et l’unique sortie. Je me hisse sur le fin rivage.

-   Qu’est ce que c’est ?

Tout autour de nous, sont représentés de petits personnages. La fresque se lit de bas en haut. Au sol, les personnages on la tête basse, le dos voûté. Ils ont l’air triste. Le dessin au dessus les montre affrontant des chimères, toutes plus effrayantes les unes que les autres, il y en a sept. Knuckles s’approche d’un des dessins et passe doucement la main dessus.

-   Ca raconte une histoire ?
-   Bien vu Sherlock ! Mais quelle histoire ?
-   Regarde en haut.

Je lève les yeux sur les derniers dessins : les petits personnages lèvent tous un joyau au dessus de leur tête et sont chacun auréolé d’un fond de couleur différente. Le dernier cercle d’images représente des hybrides visiblement heureux, dansant.

-   Tu crois que ça parle des Emeraudes ?
-   Sûrement ! Sept personnages, chacun avec une couleur différente qui correspond aux Emeraudes du Chaos et ils combattent des monstres. Certainement les épreuves dont parlait Crystal !
-   Tu crois que des monstres pareils existent vraiment ?
-   Non c’est imagé ! m’assure-t-il en haussant les épaules. « On doit sortir d’ici ! Là-haut. »

L’échidné me désigne le sommet de la caverne. Tranquillement, nous grimpons jusqu’en haut pour sortir dans un large couloir. Le tout est toujours plongé dans la pénombre, mais le joyau nous éclaire.

-   J’aurai dû laisser le diamant en bas.  S’exclame soudain Knuckles après avoir parcouru quelques mètres.
-   Pourquoi, il est bien utile ?
Je vais pas l’abandonner ici !
-   Il ne doit pas sortir d’ici…

L’échidné a à peine finit sa phrase, qu’un grincement sinistre résonne dans le corridor, suivi d’un vacarme assourdissant. Avant de comprendre ce qu’il se passe, je me retrouve poussée et plaquée sur le sol ; alors qu’autour de moi des gravas et de la poussière volent, emplissant le passage. Le calme et le silence reviennent ainsi que les ténèbres. Que s’est-il passé ? Où est mon diamant ? Mes yeux s’habituent et je perçois au loin une faible lueur, trop loin pour m’éclairer et ce n’est pas mon trésor, pas assez brillant. En me remets debout, je siffle plusieurs fois. Je repère rapidement l’échidné. Une épaisse et large herse de métal s’est effondrée, bloquant le passage d’où nous venions. Elle n’est pas complètement rabattue pour la simple raison que l’échidné la soutient. J’entends la chaîne qui retient le piège d’acier grincer, suivi par un gémissement, l’hybride rouge pose un genou à terre.

-   Knuckles ça va ?
-   Non ça va pas ! Trouve, le mécanisme !

Un mécanisme ? Sûrement ! La chaîne s’enfonce dans le plafond, l’ouverture est étroite mais j’arriverai à m’y faufiler.

-   Tiens bon ! m’écriais je avant de m’envoler vers le passage.

C’est si étroit que je dois ramper. Je débouche sur un gouffre étroit mais profond. Au bout de la chaîne, trois gros sacs de sable sont suspendus. Le premier complètement vide, son contenu gît au sol quelques mètres plus bas. Les deux autres sont percés de flèches et se vident de manière irrégulière. C’est un simple système de contre poids. Je n’aurai jamais cru devoir dire ça un jour, mais… j’espère être assez lourde ! Je me suspends à la chaîne en tirant de toutes mes forces. Ca marche dans un premier temps, je descends doucement. Mais c’est à ce moment que le second sac se rompt complètement. Tout le sable tombe, je suis projetée contre le plafond sans pouvoir rien faire et retombe lourdement sur le sable. J’entends à peine un fracas monstre puis c’est le néant.


Ma tête bourdonne, j’ai mal partout comme si j’étais passée sous un rouleau compresseur. Je me redresse doucement et fait marcher les ailes. Ouf ! Au moins elles ne sont pas cassées. Combien de temps suis je restée évanouie ? Je n’en ai aucune idée. Les derniers événements sont tout embrouillés dans mon esprit. Les premières minutes, je n’arrive pas à me souvenir ce que je fais ici, allongée sur un tas de sable. Puis cela me revient doucement. La caverne, les joyaux, le piège…

-Knuckles ?!

Je me relève en grimaçant et rejoint rapidement la sortie.  Dans le couloir, la herse s’est complètement rabattue. La chaîne s’est effondrée sur les roches en provoquant un éboulement. Maintenant en plus de la lourde grille de métal, de nombreuses roches bouchent le passage. J’ai beau sonder dans toutes les directions, je ne rencontre pas âme qui vive. Que de la roche ! Où est il ? Pas en dessous ! Ce n’est pas possible !

-   Knuckles ?

Je l’appelle plusieurs fois, sans obtenir de réponse. Je n’ai pas été assez rapide ?! De nouveau, je l’appelle mais ce sont plus des murmures tant j’ai la gorge nouée. Et si il était là dessous ? Je n’ose l’imaginer ! Je dois en avoir le cœur net. J’entreprends de dégager une à une les pierres, mais j’arrive rapidement à une plus grosse que je ne parviens pas à déplacer. Je n’arrive pas à le croire ! Mes jambes me lâchent soudain, je tombe à genoux tandis que des larmes commencent à couler le long de mes joues.

- Knuckles réponds moi je t’en prie ! criais je désespérée.
-   Pas la peine de crier, je suis pas sourd ! marmonne une voix dans mon dos.
 
Je me retourne d’un bloc et saute sur mes pieds. C’est lui ! Il est vivant ! Mon premier réflexe est de courir vers lui, je veux le serrer dans mes bras, je veux être certaine que ce n’est pas un fantôme. Heureusement un éclair de lucidité m’arrête à temps. Arrivée devant lui, je lui décoche une gifle magistrale. Il me regarde un instant les yeux ronds, la main sur la joue.

-   Non mais ça va pas ?! finit-il par hurler.
-   Tu m’as fait peur j’ai cru que tu étais là-dessous ! criais-je à mon tour en désignant l’amoncellement de roche dans mon dos.
-   Tu… Tu t’inquiétais ?
-   Bien sûr que j’étais inquiète ! J’ai cru que… Que… C’est toi qui a le diamant ! Où est il ?

Je trouve une excuse de justesse. Le regard surpris de knukcles devient soudain noir de rage.

-   J’en étais sûr t’es irrécupérable ! Il est là-dessous ton trésor ! Va le chercher si tu veux ! aboie-t-il avant de tourner les talons et de filer vers la sortie.

J'en profite pour sécher mes larmes. Heureusement, il ne les a pas vues. Notre périple sous terre touche à sa fin. Nous arrivons dans une forêt, je plisse les yeux pour  la contempler.
 
-   T'as pleuré ?
L'échidné me regarde bizarrement, droit dans les yeux.
-   Oui, c'est le sable du contre poids, j'en ai plein les yeux. mentis-je
C'est seulement maintenant que je m'aperçois qu'il saigne. Une longue entaille court sur son bras gauche.
-   Et toi ? demandais-je en pointant sa blessure du menton.
-   C'est rien ! La herse m'a égratigné. Il faut rejoindre l'autel, je suis certain que les autres nous y attendent.

J'affirme de la tête et nous voilà partis. Nous traversons rapidement la forêt et très vite l'autel apparaît devant nous. Vide ! Pas complètement, plus j'avance plus je distingue une forme allongé sur le sol au pied des marches. Knuckles le reconnaît avant moi et se précipite vers son ami.


Titre: Re : Re : Legend 2 : Renaissance
Posté par: rekkua le Avril 08, 2009, 03:31:19 pm
Citation
Citation
-   T’es pas la seule ! répliquais je en lui prenant la main.
... Euh...? On parle bien de Shadow là >.>?
Est-ce une mauvaise formulation ou...? Ou juste un essai de manipulation?

Ni l'un ni l'autre !
Ow.

Citation
Je pouvais pas entrer dans les détails sans spoiler Genèse. Désolée y'en aura pas d'autres (détails). Par contre, j'aurai du insister sur les sentiments. Bah de même que pour les descriptions : lorsque j'ai écris ce chapitre, j'étais complètement démotivée alors j'ai pas chercher midi à quatorze heures. C'est dommage, je le sais ce chapitre est baclé, je ne l'aime pas.
Tu veux dire qu'il a récupéré TOUTE sa mémoire? Je veux dire... Celle de Sélic en plus? *une petite lumière s'allume dans sa tête* Ah ouiii j'avais oublié que Sélic était parti à la recherche de la chaos emerald dans... la vallée des vents. Mais je suis con ou quoi? Parce que l'une des fics utilise des appelations anglaises et l'autre des appelations françaises, j'avais pas fait le lien! Ouais en effet, si tu dis plus de choses, tu spoiles à mort >.>

Citation
Elle est finie oui, tout est rédigé soignensement sur mes cahiers. Je redige tout mes écris sur feuille avant de les taper. Donc à moins que je m'amuse à les scanner et à te les envoyer, y'a pas moyen. En plus, il faudrait que t'arrives à déchiffrer mes pattes de mouches. J'écris très mal, parfois j'arrive même pas à me relire. -_-
C'est tout à ton honneur de mal écrire! Je suis aussi dans ce cas-là.
D'ailleurs au conseil de classe (tous les élèves assistent aux conseils de classe, en prépa), le prof d'anglais m'a chargé... Il m'avait déjà embêté dans les deux devoirs précédents. Première fois "c'est moi ou tu écris de plus en plus mal?", deuxième fois "ton écriture devient de plus en plus illisible et nuit à la compréhension du texte", troisième fois, donc au conseil de classe "cloé, tu écris de plus en plus mal, c'est désagréable pour les yeux et blablabla..." et là, mon prof de maths m'a défendu "T'inquiète pas, on peut très bien avoir le concours en écrivant mal!" (c'est qu'il a du vécu... hinhinhin...)
Bref, y a des trucs, c'est pareil, j'écris, et j'ai du mal à me relire, je suis alors forcée d'essayer de reconstituer par la logique ce que j'ai écris, tout simplement parce que j'ai un style très linéaire, et donc prévisible. Mais grâce à ça, bah je peux deviner ce que j'avais mis sans réussir à lire le mot. Menfin, j'arrête de bavarder >.>

Citation
Ce seraitpas justepourles autres.
Voui mais les autres sont injustes eux-même >.> (hum, mouais, excuse bidon!)

Citation
Tu me ferais plus de commentaires. Or j'aime trop tes commentaires. ^o^ Je suis accro aux com de Rekkua. C'est pire qu'une drogue !
Grrr, je vois, tu essaies de me prendre par les sentiments >.< Ca a beau être flatteur, n'empêche que...
 
Citation
Citation
Enfin... Ta fic est rafraîchissante en tout cas! Je viens de jouer à Breath Of Fire 4, je suis arrivée à un passage dans le scénario assez macabre, et bah... J'peux te dire que malgré la tension qu'il puisse y avoir dans ta fic, ça paraît joyeux à côté!
lol Espérons que cela dur.
Franchement, je pense qu'on peut difficilement faire pire que dans ce jeu... Ca a été un tel désenchantement... Ceux qui ont écrit ce jeu, c'était des gros sadiques! Rien que d'y repenser...


Citation
Hum personne n'a remarqué l'énorme boulette. Je me suis plantée de chapitre, j'ai inversé celui-ci avec le précédent et personne n'a remarqué qu'il y avait un soucis de logique dans la chronologie de l'histoire.
Aaaaah, c'était donc pour ça que ça me paraissait bizare!
Nan, j'dis ça, mais c'est faux, j'ai pas du tout étée choquée xD
On peut tout simplement penser que nous avons oublier un détail. Le seul truc qui m'a parut bizare, c'était à propos de Sonic qui disait que Knux avait confié l'émeraude à Rouge et blablabla...

Une toute pitite correction, au passage, au fil de la lecture >.>
Citation
Il baisse la voix pour la suite de son discours, mais pas assez pour que je comprenne pas qu’il ne veut pas que j’aille par là.
Il manque un "ne" entre "je" et "comprenne"

Citation
Il se forme dans mon esprit des images, en nuance de gris, pas de couleur.
Il faut un "s" à "nuance".

Citation
-   Ca raconte une histoire ?
-   Bien vu Sherlock ! Mais quelle histoire ?
-   Regarde en haut.
C'est illogique, non? Je suppose qu'à la deuxième réplique, t'as oublié de passer à la ligne pour écrire "Mais quelle histoire?".

Citation
les petits personnages lèvent tous un joyau au dessus de leur tête et sont chacun entouré d’un décor de couleur.
Je crois que chacun est au pluriel, et je suis certaine que entouré l'est ausi.
Un décor de couleur... Un décor coloré n'était pas plus simple >.>? Ou si tu voulais dire que chacun était entouré d'un décor d'une unique couleur t'aurais pu mettre un décor monochrome!

Citation
« On dois sortir d’ici ! Là-haut. »
Boum. Ca c'est moche xD "on doit"!

Citation
L’échidné me désigne le sommet de la caverne, elle est percée d’une cheminée.
Je sais pas si c'est très utile de dire que la caverne est percée d'une cheminée... Si tu remontes un petit peu, tu remarqueras que tu as déjà évoqué le fait qu'il y avait une cheminée. Donc, soit tu mets "l'échidné me désigne le sommet de la carverne", soit tu mets "l'échidné me désigne la cheminée".

Citation
Le calme et le silence reviennent ainsi que les ténèbres. Que c’est-il passé ?
Que s'est-il passé.
*soupire* Pourquoi je ne les trouve jamais, les fautes dans mes textes ._.? C'est injuste x_x Pourtant, y en a!

Citation
En me remettre debout, je siffle plusieurs fois.
Joli. xD

Citation
Une épaisse et large herse de métal c’est effondrée
"s'est effondrée"

Citation
J’entend la chaîne qui retient le piège d’acier grincer, suivi par un gémissement
suivie (s'accorde avec la chaîne)

Citation
Ca marche dans un premier temps, je descente doucement.
Ah? Bon.

Citation
la herse c’est complètement rabattue.
:( encore cette faute...? Allez, tu peux trouver là!

Citation
- Knuckles répond moi je t’en prie ! criais je désespérée.
"réponds-moi", vu que c'est un verbe du groupe-poubelle


D'accord, maintenant on voit quel était le problème dans la chronologie... Mais bizarement, sans ce chapitre, c'était pas choquant :x
Sauf, que ce pseudo-chapitre 25 est bien, donc, je suis contente qu'il soit pas passé à la trape! Voilà, j'ai adoré ^^ Rouge fidèle à elle-même! Et Knux aussi. Tu respectes bien l'esprit des persos!


Titre: Re : Legend 2 : Renaissance
Posté par: Kouratine The Echidna le Avril 09, 2009, 01:37:18 am
Salut !!

Raah, là là. Rouge ferait tout pour avoir des bijoux ^^'' Non, mais quelle idiote quand même. M'enfin, bon, superbe chapitre ! Surtout, il y a des passages avec Knuckles et Rouge... x3 C'est bon, je ne parlerais pas de ces deux là. Malgré, qu'il y a juste ces deux là dans ce chapitre, huuhu ! Ah, non, il y a Sonic à la fin. Ok, j'arrête. J'ai adoooré, surtout le passage quand Rouge croyait que Knuckles était mort. C'était mignon... O.o Mignon... ? Qu'est-ce qu'il y a de mignon là dedans ? Huh.

Bref, c'est super génial !! J'attends la suite ! ^^