Planete Sonic Forums

L'Atelier Fan Area => Fics abandonnées => Discussion démarrée par: Blackdoom le Décembre 20, 2007, 09:26:56 pm



Titre: The Fox of the Moon
Posté par: Blackdoom le Décembre 20, 2007, 09:26:56 pm
Directement inspirée d'une histoire assez bien connue dans son genre, je vous propose de découvrir une nouvelle fic digne des deux précédentes et rassemblant mystère, peur et sang. Une fic de mon style, quoi :'D
Pour ceux qui auraient reconnus l'histoire originale, j'aimerais au mieux qu'ils taisent le nom de la série et tout ce qui s'y rapporte. Merci ~~
J'en profite pour dire à Miko et peut-être quelques autres (je pense à Feurnard aussi), que je suis également en pleine lecture de leur fic. J'attends aussi impatiemment la suite de celle de Cyber Rouge, comme elle doit (peut-être ?) s'en douter ._.
Bon, j'arrête le discours d'ouverture qui doit vous paraître chiant, et voilà le prologue et le premier chapitre, histoire de vous mettre dans l'ambiance XD


The Fox of the Moon
Under the original sky, the cycle crosses times;
And once more, the fight begins again.

Prologue

- Tu ne m’écoutes jamais !
Tails envoya valser la clé à molette qu’il avait en main.
- A chaque fois je suis obligé de te suivre, partout, tout le temps…
Sonic regarda Amy, ne sachant que répondre, gêné. Knuckles s’avança alors.
- Tails, du calme voyons…
- Non, objecta le renard. Je pars.
Amy sursauta face à la voix dure et déterminée de son ami. Elle lança un regard à Sonic, l’obligeant à répondre quelque chose. N’importe quoi. Mais Tails ne pouvait pas les quitter. C’était impensable…
Sonic regarda tour à tour l’hérissonne rose puis le renard. Knuckles avait lui aussi les yeux rivés sur le hérisson bleu, attendant une réponse, une réaction.
- C’est… vraiment ce que tu veux ? Demanda-t-il.
Tails regarda son ami d’enfance droit dans les yeux et, serrant les poings avec force, il répondit d’une voix nette et tranchante :
- Oui.

Tails ouvrit les yeux. Il se surprit à sentir ses mains moites et serrées sous ses draps. Ce souvenir avait-il aussi d’importance que ça ? Assurément, oui… Le renard se leva, puis se dirigea dans la salle de bain. Fixant son reflet dans le miroir, il repensa vaguement aux aventures passées.
Tails avait grandi. Son museau aux poils blanc s’était légèrement allongé. Son regard, ainsi que sa voix, avaient mûris. Mais ses yeux d’un bleu profond n’avaient pas changés. Il avait grandi en taille, aussi. C’est logique : on change beaucoup en trois ans, autant physiquement que mentalement.
Le renard se rinça le museau à l’eau froide avant de s’éponger en se dirigeant vers le salon. Il posa la serviette sur le bord de la table et sortit une brique de lait du réfrigérateur. Après s’en être servis un verre, il se dirigea vers la fenêtre du salon et l’ouvrit en grand. Le soleil était déjà levé, et les rues accueillaient quelques passants. Une nouvelle journée s’annonçait…

Une nouvelle journée, oui, comparable aux autres. Après s’être levé et pleinement réveillé, direction la presse du coin où Tails avait l’habitude d’aller. Quelques salutations aux consommateurs qu’il connaissait, puis lecture du journal en compagnie d’une agréable tasse de café comme savait si bien le préparer la patronne. Enfin, en début d’après-midi, le renard avait rendez-vous avec un scientifique venant de l’université académique du coin, avec lequel il devait discuter d’un nouveau projet concernant la pollution des appareils quotidiens.
Puis, comme d’habitude, il irait ensuite voir un ami professeur dans une école primaire et passerait le restant de la soirée avec lui. Enfin, Tails rentrerait chez lui, et ferait ce qu’il aurait envie de faire selon son humeur et ses envies. La liberté…

Pendant ce temps, un nouveau cycle commençait. Lui était de nouveau réveillé ;  elle le serait aussi bientôt. Commencerait alors un nouveau combat, fidèle aux siècles passés et à venir… sauf si elle perdait. Aveuglément aux yeux des humains, leur destin allait jouer sous leurs yeux. Le combat continuait…

Chapitre 1
Vampire

Une jeune femme aux cheveux longs et bruns s’avançait dans le parking souterrain. Elle se dirigeait vers sa voiture d’une allure pressante. Soudain, elle crut entendre un bruit derrière elle. Elle se retourna, mais ne vit rien d’autre que les lumières vacillantes du plafond illuminer faiblement les capots des autres voitures. Regardant sa montre, elle se pressa de regagner sa propre voiture. Au moment où elle sortait les clés, elle entendit un nouveau bruit derrière elle. Un frisson la parcourut. Lorsqu’elle se retourna, une silhouette noire humanoïde se trouvait en plein milieu de la route. La forme restait immobile, mais deux yeux rouges et perçants observaient attentivement la jeune femme. Cette dernière prit peur. Essayant de contenir sa crainte, elle se pencha pour insérer la clé dans la portière de sa voiture, mais les tremblements de son corps l’en empêchaient. C’est alors qu’elle s’immobilisa : une main étreignait son épaule. Avant même qu’elle ne put pousser un cri, elle sentit deux canines pointues pénétrer son cou au niveau de la carotide. L’horreur qu’elle sentit au moment où elle comprit qu’on buvait son sang lui enleva tout espoir. Elle se laissa aller dans les bras de cet inconnu, sentant le voile de la mort obscurcir ses sens.

- … Et alors là il s’aperçoit qu’il n’a qu’un 9 et se rassoit au milieu des fous rires de la classe !
Le professeur rigole, Tails aussi. Ils sont tout deux accoudés à la table d’un café, laissant passer le temps en racontant des choses et d’autres.
- Au fait, tu as eu vent de cette histoire de meurtres ? Demanda le professeur après avoir porté sa tasse à ses lèvres.
- Oui. Les victimes sont retrouvées mortes sans plus une goutte de sang dans les veines, c’est ça ?
- Les journaux parlent d’un vampire moderne, tu te rends compte ? Objecta-t-il.
- Ce n’est pas sérieux, tout le monde sait que les vampires n’existent pas. Sinon, les scientifiques seraient les premiers à être au courant ! Répliqua le renard en s’esclaffant.
Mais son ami avait l’air de prendre cette histoire très au sérieux.
- Le problème, c’est que l’on compte quand même près d’une dizaine de victimes. Alors vampire ou pas, il y a quand même un tueur qui rôde par ici.
- Ce n’est pas rassurant, en effet. Tails but une gorgée de café avant de reprendre. Mais il n’y a que dans cette ville ?
- Toutes les victimes ont été retrouvées dans les environs…
Un silence s’installa alors pendant quelques secondes. Un vampire ? Aujourd’hui ? Non, ce n’était pas possible.
- Laissons cette affaire à la police, après tout c’est leur boulot, reprit Tails après ces quelques secondes.
- Oui…, marmonna le professeur.

Après avoir terminé sa tasse, Tails prit congé de son ami. Le soleil s’était déjà presque couché, et les néons de quelques commerces illuminaient déjà les pavés de la ville. Le renard flâna par ci par là avant de reprendre la direction de sa maison. Il prit une ruelle sombre, qu’il avait l’habitude de traverser lorsqu’il était pressé. Pourtant, aujourd’hui, il n’avait rien prévu de faire. Le renard se demanda alors pourquoi il était si impatient de rentrer chez lui. Puis il repensa à la discussion avec son ami. Un vampire… Tout s’expliquait : même si la raison l’emportait sur la peur, Tails savait inconsciemment qu’il pouvait très bien être une victime parmi d’autres. D’où son empressement. Et les humains pouvaient être aussi dangereux qu’un « vampire » lorsqu’ils s’y mettaient. Or, la police avait estimé que les décès avaient été commis durant la nuit…
- La nuit, pensa Tails. Un vampire a peur de la lumière du jour…
Le renard se surprit à penser de telles choses. S’il continuait ainsi, la peur prendrait le pouvoir sur sa raison. Il pressa encore le pas, sentant la fraîcheur de la nuit s’infiltrer dans la petite ville. Il arriva bientôt à un distributeur automatique. Ici, Tails avait l’habitude de prendre une boisson, n’importe laquelle. Alors qu’il cherchait ses pièces en réfléchissant à ce qu’il pouvait bien prendre, une silhouette se pencha soudainement vers lui. Tails sursauta, et sous le silence oppressant et l’effet de l’imagination, il faillit crier. Mais il put se retenir à temps quand il discerna la silhouette grâce à la lumière du distributeur. Ce n’était qu’un homme normal. Normal…
- Il faut je me sorte cette histoire de la tête, pensa Tails.
D’un rapide coup d’œil, il dévisagea l’homme. A la manière dont celui-ci avait les yeux mi-clos, la bouche ouverte, le regard hagard et l’aspect titubant, le renard en conclu qu’il était saoul. Et quand l’homme s’effondra dans ses bras, il le repoussa par terre – non sans regretter son geste de dégoût par la suite. Pestant contre l’ivrognerie, il allait aider l’homme à se relever quand il aperçut deux petits trous au niveau de son cou. Un frisson le parcourut, alors qu’il sentait les bras de cet homme glisser à ses pieds. Une goutte de sang perlait à un des deux trous. Celui du renard ne fit qu’un tour lorsque la vérité le rattrapa.
- Il… Il est… mort ? Marmonna-t-il.
L’homme était encore à peine conscient il y avait quelques secondes…
- C’est lui, le tueur, le vampire… ! Pensa soudainement Tails.
Il redressa vivement la tête, tremblant, le cœur battant, et prêta l’oreille aux bruits du soir, s’attendant à entendre arriver quelqu’un… ou quelque chose. Pendant plusieurs minutes, il resta immobile, pétrifié, le silence oppressant lui interdisant tout mouvement. Puis, avec le temps et les secondes qui s’écoulaient, il reprit ses esprits : un mort traînait à ses pieds, il ne pouvait pas le laisser là. Alors qu’il se baissait pour le prendre par les bras, quelque chose lui frôla la tête et brisa la vitre du distributeur. Sous l’effet de la surprise et du vacarme de la vitre brisée, Tails tomba en arrière en criant. Il regarda alors avec stupeur et frayeur l’épée plantée en plein dans le distributeur, dont les néons clignotaient sous le choc. Une silhouette drapée retira l’arme et la leva en direction du renard. Celui-ci, apeuré, leva les bras devant sa tête en signe de défense, pendant que la lame s’abaissait dangereusement sur lui. Quelques secondes s’écoulèrent une nouvelle fois dans le silence. Tails ouvrit les yeux, puis leva la tête avec précaution : la pointe de la lame était à quelques centimètres à peine de lui. Apeuré, le renard chercha l’identité de celui ou celle qui tenait une telle arme braquée sur lui. Et, pendant que les néons du distributeur clignotaient toujours sous le court-circuit, il crut discerner une étrange hybride enveloppée dans une cape longue et noire. Il crut aussi distinguer deux épines à l’arrière de sa tête lorsqu’elle éloigna son épée du renard avant de sauter sur un toit et de s’éloigner silencieusement. Mais il ne pus ignorer le regard que cette étrange hybride lui avait lancé. Un regard froid, soupçonneux et haineux. Le regard d’un tueur.


Alors, premières impressions ? Je les attends avec impatience. Le second chapitre est en plus tout chaud et prêt à être lu :'D


Titre: Re : [Fan Fic] [Tails] The Fox of the Moon
Posté par: Maëva le Décembre 21, 2007, 07:36:01 pm
Plutôt encourageant comme début, si le second chapitre est "tout chaud" comme tu dis j'ai hâte que tu le mettes (je comprend cependant que tu attendes plus de commentaires).


Titre: Re : [Fan Fic] [Tails] The Fox of the Moon
Posté par: Capita le Décembre 22, 2007, 01:51:29 pm
Vampire 8D

Tien, Tails est parti de la petite bande ? Bonne idée, il a bien l'air plus adulte comme ça le renard ! Et pour une fois que c'est pas Sonic le héro, c'est bien. Un brin de changement ne fera du mal à personne.
Des yeux rouges, rouges... Un vampire en gros. J'aimerai bien que ce soit Knux ou Sonic, ça serait bien drôle ! ='D


Titre: Re : [Fan Fic] [Tails] The Fox of the Moon
Posté par: Miko le Décembre 23, 2007, 11:49:16 am
Tiens donc une nouvelle fic qui commence dans le sang et le meurtre. Venant de toi ce n'est pas vraiment étonnant !

Je chipotte parce que je t'aimes bien : Un décè n'est pas vraiment commis, il survient. C'est plutôt les assassinats ou les meurtres, les crimes qui sont commis...
Citation
Or, la police avait estimé que les décès avaient été commis durant la nuit…


Je suis très curieuse de lire la suite de cette fic comme toutes celles que tu as déjà écrite.



Titre: Re : [Fan Fic] [Tails] The Fox of the Moon
Posté par: Blackdoom le Décembre 23, 2007, 03:14:38 pm
Trois commentaires, c'est pas mal pour commencer \o/

Sur le chipotage de Mme Miko oui, je l'avoue, je suis coupable :'D
Pour la supposition de Mme Capita, je ne dirais rien XD
Et pour Mme Maëva (je ne sais pas si c'est ton prénom, mais en tout cas je trouve ça très beau), j'approuve que la suite que je vais posté est chaude. Même trop chaude, ça en devient brûlant ~~
Enfin, je vous remercie tous les trois. Et voilà la chapitre deux :

Chapitre 2
Carnage

Tails se réveilla dans un lit d’hôpital. Les rideaux étant tirés, la pièce était juste éclairée par les lampadaires du couloir adjacent. Le renard essaya de se relever, mais une vive douleur à la tempe l’obligea à rester allongé. C’est alors qu’il remarqua que quelqu’un était assis sur une chaise juste à côté de son lit. C’était son ami le professeur, qui était plus avachis qu’assis sur sa chaise. Tails sourit quand il entendit un ronflement sonore s’élever dans la chambre. Mais son sourire se perdit sur ses lèvres lorsqu’il repensa aux sombres évènements qui s’étaient déroulés. On l’avait attaqué, il avait failli mourir… et un mort était tombé dans ses bras. Le renard grimaça quand il se rappela qu’il avait repoussé le « mort ». S’il aurait pu parler, ce dernier aurait demandé de l’aide.
- Et moi, je l’ai repoussé… Pensa-t-il.
Dégoûté de lui-même, triste pour cet homme, le renard s’enfonça du mieux qu’il put dans son lit et tira le drap sur sa tête. Puis le sommeil reprit le dessus, et il se laissa aller dans la torpeur de ses rêves.

Il se réveilla plusieurs heures plus tard. Cette fois-ci, les rideaux avaient été retirés, et la lumière du soleil illuminait entièrement la modeste chambre. Tails dû plisser les yeux avant de s’habituer à la lumière du jour. Quand il se leva sur le lit, il remarqua que la chaise était vide. Et quand la porte s’ouvrit, il sursauta. Mais la silhouette qui entrait lui était familière.
- Ah, tu es réveillé ? Demanda son ami.
- Combien de temps est-ce que je suis resté alité ? Demanda le renard.
Le professeur s’assit et posa un verre en plastique sur la commode avant de répondre.
- C’est une passante qui t’a trouvé inconscient dans une ruelle. Elle a tout de suite appelé les secours, et te voilà arrivé ici. Ca s’est passé hier soir, assez tard dans la nuit apparemment. Ce matin quand je suis venu te chercher, ta voisine m’a dit que tu te trouvais à l’hôpital. A priori, les rumeurs vont bon train par chez toi.
Tails sourit. Sa voisine était une femme âgée qui se renseignait toujours dès que le moindre petit évènement parvenait à ses oreilles.
- Je me suis réveillé tout à l’heure, tu étais déjà là et tu dormais, remarqua-t-il.
- C’était ce matin, sûrement. Je n’ai pas bien dormis cette nuit, répondit son ami en se massant l’arrière du cou. J’ai un de ces torticolis…
- Mais… ta classe ? Demanda subitement le renard.
- Aucun problème, on est dimanche, objecta le professeur en rigolant.
Tails soupira : décidément, rien n’allait correctement, dans sa tête. Mais la présence d’un ami le réconfortait. Surtout après ce qui venait d’avoir lieu… Tails sursauta. Son ami ne lui avait pas parlé de…
- Il n’y avait personne d’autre que moi, quand j’étais inconscient ?!
Le professeur faillit renverser son café.
- Hein ? Euh… Non, pas à ce que je sache.
Le renard se rallongea sous ses draps. Avait-il rêvé ? Pourtant, tout avait eu l’air si réel…

Quand Tails s’était réveillé, l’après-midi avait déjà bien été entamée. Le soleil se coucha rapidement, et une teinte orangée s’étala bientôt sur les murs blancs de la chambre, avant de s’éteindre peu à peu.
Le professeur entra dans la chambre après avoir toqué à la porte.
- Le docteur a dit qu’il voudrait que tu restes ici pour la nuit, histoire de refaire une dernière vérification demain matin. Ensuite tu pourras partir.
Tails soupira. Ce n’est pas qu’il n’aimait pas être interné, mais l’odeur du chloroforme dans les hôpitaux le gênait. Il préférait l’odeur de l’huile et le bruit d’un moteur en marche.
- Et tu as été chercher ce que je t’avais demandé ? Demanda le renard.
- Oui, je l’ai pris.
- Merci, heureusement que tu es là.
- Tu veux le regarder maintenant, ton film ?
Tails acquiesça d’un signe de tête. Son ami alluma le lecteur posé à côté de la télé, sur une étagère en hauteur en face du lit de Tails, et glissa le disque dans le compartiment qui venait de s’ouvrir.
- Tu restes ici ? Demanda ce dernier quand il vit que le professeur s’installait de nouveau sur sa chaise.
- Oui, je n’ai jamais vu ce film là. Pourquoi, ça te dérange ? Demanda-t-il sincèrement au renard.
- Non, bien sûr que non, répondit celui-ci en souriant.
Alors que le film allait commencer, un cri les fit sursauter. Tails attrapa la télécommande et baissa le son au maximum avant de tendre l’oreille. Ce n’était pas un seul cri qu’ils avaient entendus, mais bien des dizaines : il se passait quelque chose en bas.
Tails se leva aussitôt, le cœur battant. Son ami le regarda d’un air incrédule. Le renard le lui renvoya d’un air grave. Puis tout deux sortirent de la chambre.

Les lumières étaient éteintes. Sans compter Tails et le professeur, toutes les personnes internées étaient sorties de leur chambre, la mine soucieuse, et semblaient attendre que quelqu’un vienne leur expliquer ce qu’il se passait. Tails regarda autour de lui. Les seules personnes qu’il voyait n’étaient que des personnes âgées. Aucun visage familier ne lui apparaissait, pas même celui d’un infirmier qu’il aurait reconnu aujourd’hui. Le renard jeta un coup d’œil à son ami. Celui-ci semblait dans le même embarras. Alors que les personnes se rassemblaient pour descendre voir ce qu’il se passait, Tails eut un mauvais pressentiment. Entraînant son ami à l’arrière de la foule, il lui confia ses craintes :
- On doit rester ensemble.
- D’accord, mais qu’est-ce qu’on doit faire, au juste ?
- J’ai un mauvais pressentiment, je pense qu’on ne devrait pas aller en bas.
- Mais Tails, des personnes sont en train de crier, à l’étage en dessous, nous devons aller voir ce qu’il se passe !
- Ecoute…
Le renard n’eut pas le temps de terminer sa phrase. D’autres cris s’élevèrent, plus proche cette fois-ci. Comme un courant électrique, ces cris se propagèrent pour une raison qui ne tarda pas à être dévoilée : une forme quadrupède et menaçante sauta de la foule et atterrit juste devant Tails et son ami. Un bref instant, un silence commun et inhabituel se fit dans tout le couloir, pendant lequel l’étrange animal se leva sur ses deux pattes arrière et poussa une longue plainte terrifiante. Ce fut comme un déclique. Toutes les personnes se mirent à hurler et à courir vers l’escalier. Beaucoup tombèrent et se firent piétiner par d’autres. Mais c’était courir vers la mort : dans l’escalier résonnèrent bientôt d’autres halètements inquiétants. L’instant d’après, les cris redoublèrent de frayeur, pendant que d’innombrables ombres velues sautaient sur tout ce qui bougeait. En un instant, le couloir de l’hôpital, si calme habituellement, fut transformé en un véritable enfer. Une vraie boucherie…
Tails et le professeur était resté sans voix. Le carnage qui se déroulait devant eux avait tout de surnaturel, et pourtant c’était la réalité. Un bruit de pas derrière eux les fit violement sursauter. Mais ce ne fut pas un monstre effrayant qui sortit de l’ombre de l’escalier, mais une hybride. Plus particulièrement une renarde, qui leur fit signe.
- Qu’est-ce que vous attendez, dépêchez-vous !
Tails et son ami ne se firent pas prier. Ils se regardèrent mutuellement avant de s’élancer en direction de l’hybride.
- Suivez-moi, leur ordonna-t-elle en montant l’escalier.
Ils la suivirent en vitesse. Arrivés à l’étage supérieur, le calme se fit. Apparemment, il n’y avait personne d’interné ici, donc personne à tuer pour ces étranges quadrupèdes. L’hybride s’avança prudemment dans le couloir sombre, suivis de près par le professeur et le renard, jusqu’à atteindre deux portes métalliques. Elle appuya sur le bouton, et recula, attendant que l’ascenseur arrive. Après quelques secondes d’attentes, dont le silence oppressant les rendait effrayantes, un petit bruit aigu les avertit de l’arrivée de la cabine. Mais lorsque les portes métalliques s’ouvrirent toutes deux en coulissant, Tails plaqua une main sur sa bouche en écarquillant les yeux d’horreur.
- Mon dieu…, souffla le professeur.
Dans l’ascenseur reposait cinq corps à moitié déchiquetés, dont le sang et les différents viscères  traînaient sur le parterre de la cabine. Tails semblait encore entendre les cris d’horreur et de souffrance de ces personnes quand elles s’étaient faites piéger par ces bêtes atroces tout droit sorties de l’enfer…
L’hybride s’avança dans l’ascenseur, non sans une grimace de dégoût. Le professeur fit de même, en se pinçant le nez et en se concentrant sur autre chose que la vue de ces cadavres. Tails avança d’un pas mais eu un haut-le-cœur qui lui remonta à la gorge.
- Je… Je ne peux pas…, bégaya-t-il.
- On a pas le choix, objecta rapidement l’hybride. Dépêche-toi !
Mais le renard secoua lentement la tête de droite à gauche. Il se retenait à grande peine de ne pas déglutir, mais à la vue des corps et des choses flasques et molles qui pendaient ou qui barbotaient dans le sang, il eut à nouveau la gorge serrée par l’horreur. Soudain, un raclement brisa le silence. Non content du festin qu’ils venaient déjà d’avoir, ces bêtes cherchaient encore à mettre leurs griffes sur de nouveaux corps frais. Comme dans un cauchemar,  Tails aperçue deux yeux rouges le scruter avidement dans les ténèbres abyssales du couloir de l’hôpital.

L’horreur fit place à la terreur. Tails ne se posa plus la question, il entra dans la cabine sans gémir. L’hybride appuya sur un des boutons rouges à droite et attendit que les portes se ferment.
- Vite, vite…, soufflait le professeur.
Alors que la tension s’amplifiait de secondes en secondes, une tête noire et velue entra soudainement dans la cabine et attrapa le professeur au tibia. Celui-ci tomba en arrière et aspergea les cadavres de leur sang dans lequel il venait de s’effondrer. La bête ne lâcha pas prise et grogna férocement en entraînant le professeur hors de l’ascenseur.
- Au secours ! Aidez-moi ! S’écria celui-ci tandis que les crocs de l’animal s’enfonçaient dans sa chair.
Les portes métalliques commencèrent à se refermer en coulissant. Le professeur attrapa le rebord de la cabine en criant, pendant que Tails restait immobile, pétrifié.
- Tails ! Tails, aide moi ! TAILS !
Sous la force de la bête qui le tirait en arrière, le professeur dû lâcher prise, et les portes métalliques se refermèrent à jamais devant lui. Ses cris s’étouffèrent, et le silence s’installa. Tails ne semblait plus en état de parler. Son visage était pétrifié, ses yeux grands ouverts et immobiles. Son corps tremblait d’horreur, mais son esprit semblait dans l’incapacité de réagir face à la frayeur qui emplissait son esprit. L’hybride le fixa, ne sachant que dire, que faire, puis préféra attendre. Lorsque l’ascenseur s’arrêta, le même petit bruit se fit entendre, et c’est à ce moment que Tails sembla reprendre ses esprits. Du moins, il battit des cils et sortit de l’ascenseur. L’hybride le regarda faire, avant de vérifier qu’il n’y avait aucun danger alentours. Elle s’avança, et prenant Tails par le bras, ils avancèrent sous la pluie battante. Ils se trouvaient sur le toit de l’hôpital. L’inconnue avait l’air de savoir exactement ce qu’elle faisait. Mais elle s’immobilisa quand elle vit une ombre devant elle. Une ombre quadrupède, encore…
Elle lâcha Tails et le mit derrière elle, puis se concentra. L’ombre n’avait toujours pas bougée : elle n’avait pas l’air d’avoir remarqué leur présence. C’était une chance de s’en sortir s’en avoir à trop combattre. Et cela minimiserait les risques.
L’hybride s’avança à pas feutrés vers la silhouette qui lui tournait le dos. Sans bruit, elle se plaça derrière elle. Et quand la bête sentit qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas, elle reçut un fabuleux choc en pleine poitrine, et vola de l’autre côté de la barrière de sécurité avant de s’étaler lamentablement sur le sol, une cinquantaine de mètres plus bas. L’inconnue souffla rapidement avant d’aller rechercher Tails, puis ils continuèrent à avancer tout deux sur le toit. L’hybride gardait une mine sombre et renfermée, soucieuse. Mais un rictus haineux déforma ses lèvres quand elle se retrouva devant six autres bêtes qui, elles, avaient bien remarqué la présence des deux visiteurs.
- Accroche toi à moi, ordonna-t-elle à Tails.
Ce dernier avait gardé le visage impassible et le regard livide. Il passa ses deux bras autour du cou de l’inconnue et ferma les yeux, sans un mot. Celle-ci attrapa les deux mains du renard et en garda une valide, avant de fixer une à une les bêtes qui lui faisait face. Ces dernières grognaient férocement, le museau baissé et les oreilles dressées en signe d’attaque. Quand l’hybride s’élança sur le rebord du toit et sauta dans le vide, elles n’hésitèrent pas et firent de même sans réfléchir. Elles s’écrasèrent plus bas comme la première, baignant ensemble dans une grande flaque noirâtre à l’odeur répugnante. Plus haut, l’hybride avait planté sa main libre dans le mur et ralentissait ainsi sa chute, laissant derrière elle cinq longues fissures étranges. En bas, elle sa laissa tomber et se réceptionna parfaitement sur le sol en évitant la flaque visqueuse, avant de se mettre à courir, sa main reprenant peu à peu forme humaine…


J'ai la méchante impression qu'il reste encore des fautes, bien que j'ai passer du temps sur ce chapitre. En tout cas si vous avez des choses à dire XD


Titre: Re : [Fan Fic] [Tails] The Fox of the Moon
Posté par: Maëva le Décembre 24, 2007, 01:53:19 pm
Eh bien, j'ai juste remarqué une ou deux fautes :
- la première ce serait plutôt par rapport au contexte : tu dis (au tout début) que les rideaux sont tirés et que la chambre est juste illuminée par des lampadaires dans le couloir, en général dans les hôpitaux c'est juste éclairé parce qu'il me semble qu'illuminé est un peu trop fort, d'ailleurs tu le dis plus loin que la pièce est illuminée mais cette fois par la lumière du soleil (qui est plus puissante que celle des lampadaires).
- la deuxième doit être une faute d'inattention : "Apparemment, il n’y avait personne d’interner ici, donc personne à tuer pour ces étranges quadrupèdes." Il me semble que c'est "interné". (oui bon je chipotte mais c'est tout ce que j'ai vu).

A part ça, je trouve la suite très prenante, je n'ai pas vu défiler les lignes c'est dire^^. Alors j'attends la suite avec plus d'impassience (en te laissant le temps de l'écrire bien sûr).
Sinon pour répondre à ta question, oui c'est mon vrai prénom.


Titre: Re : [Fan Fic] [Tails] The Fox of the Moon
Posté par: Cyber Rouge le Décembre 26, 2007, 11:46:39 pm
Des vampires, des bestioles qui ressemblent à de loups-garous.. Underworld 3 quoi ^^
Nouvelle fic ? Très bon début ! Bonnes expressions au bon moments, même si certaines m'ont un peu gênée (ça se dit "des yeux livides" ? Oo).
Mais parlons des défauts =)  :
Je trouve que ça va un peu vite, comme quand par exemple la femme se fait attaquer dans le parking, ou quand Tails rencontre l'homme blessé et est attaqué par la suite... Rien de très important en somme, mais j'ai remarqué ça ^^
Ah, aussi, la mort de l'ami de Tails est trop brutale: même s'il est sous le choc sur le moment et se trouve dans l'incapacité de réagir, il devrait peu de temps près se ressaisir et réaliser ce qui est arrivé.
Bref, rien de vraiment dérangeant.
Continue vite, l'attente est insupportable !
PS: L'idée de séparer Tails des autres personnages est aussi une idée novatrice et intéressante, qui ajoute du piment à l'histoire.

Merci aussi pour le mot en début de page, je bosse pour continuer l'histoire mais tellement de choses à penser en ce moment... =)


Titre: Re : [Fan Fic] [Tails] The Fox of the Moon
Posté par: Blackdoom le Décembre 27, 2007, 02:37:56 pm
Pour les deux fautes de Maëva, je suis coupable. Je vais donc rectifier ces deux trucs rapidement :'D
Le prochain chapitre est déjà écrit depuis quelques semaines, même quelques mois, ainsi que les quelques autres prochains, donc je vais le poster maintenant. Tu n'auras plus à attendre XD
Quant à ton prénom, et bien ma foi laisse moi te dire que je le trouve très beau. Je ne connais pas d'autre Maëva que celle qui joue dans Caméra Café, c'est pour dire ~~

Ensuite pour Cyber Rouge... Underworld 3, pourquoi pas ? XD
En tout cas le 2 était à chier :'D
Bref, des "yeux livides", oui, ça se dit. Enfin à ma connaissance. Pour la rapidité des évènements, tu n'es pas la seule à me l'avoir reproché. Donc ça doit être vrai, je suppose :'D
En fait, je ne compte pas faire de cette fic une histoire trop longue. C'est pour cela que quelques fois je "zape" des descriptions inutiles, voir même (comme c'est ici le cas) des "cas psychologiques". Mais je pense que l'état d'âme de notre renard sera très bien rendu dans les chapitres suivants, ce qui expliquera la torpeur dans laquelle il était plongé durant ce second chapitre.
Ah, et pour "l'attente insupportable", bah c'est mon hobby hein ._.

En tout cas merci beaucoup à vous deux, j'espère vous gardez pour ce troisième chapitre (ainsi que d'autres qui n'ont pas postés, je le sais :'D). Bonne lecture \o/


Chapitre 3
"Flash spécial"

L’hybride se réveilla en sursaut.: Après avoir couru à travers la ville, elle s’était rendue à l’hôtel où elle séjournait temporairement et avait déposé le renard sur son lit, qui s’était évanoui dans ses bras. Puis elle s’était laissé tomber sur une chaise et avait dû s’endormir là. Elle se leva et alla ouvrir la fenêtre avant de s’accouder au balcon. Le soleil ne s’était pas encore levé. Elle revint dans la chambre et fixa alors le renard quelques secondes. Puis elle passa dans la cuisine, avant de se diriger vers la porte d’entrée et sortir de la chambre.

« - Tu te souviens de ce meurtrier ? De ces victimes ? De ces bêtes ?
Tu te souviens de ces cris abominables ? De mon cri à moi ? Celui où je t’appelais à l’aide ?
Te souviens-tu, Tails, comment tu as laissé cette créature me happer dans les ténèbres ?
Tu m’as laissé tomber, Tails…
Un visage dont il manquait une paire d’yeux et dont le coin de la bouche gauche avait été arraché apparut alors.
- C’est à cause de toi si je suis mort ! »

Tails se leva sur le matelas en criant d’horreur. Puis il resta plusieurs minutes à souffler, les yeux humides et le regard livide. Enfin, il baissa la tête et se laissa retomber sur les coussins. Il laissa glisser quelques larmes sur son museau, sachant que ça lui ferait du bien. Puis, à contrecœur, il se força à se rappeler les évènements du jour précédent. Sa gorge se noua lorsqu’il se remémora les images de la veille.
- Ce sont eux qui avaient raison à l’époque… marmonna-t-il. Je ne sais rien faire de bien moi-même. Au moins je servais à quelque chose quand je restais dans son ombre.
La porte d’entrée s’ouvrit alors. Tails s’immobilisa et scruta le couloir de l’entrée, s’attendant à voir débarquer à peu près n’importe quoi. A sa grande surprise, c’est une inconnue qui s’avança dans le salon. Enfin, une inconnue qui lui avait quand même sauver la vie…
- Ah, tu es réveillé, s’exclama celle-ci en déposant deux sacs plastiques sur la petite table.
Tails resta silencieux, la regardant faire, attendant maintenant des explications. Mais à sa grande surprise, l’hybride ne semblait pas vouloir revenir sur ce qu’il s’était passé la veille au soir :
- Alors, tu t’appelles Tails, c’est ça ?
- Comment est-ce que tu le…
L’image de son ami en train de crier son nom alors qu’il se faisait entraîner lui revint alors en mémoire. L’inconnue resta silencieuse et déballa ce que contenait les deux sacs plastiques.
- Et toi, comment est-ce que tu t’appelles ? Demanda le renard.
- Je m’appelle Libitina. Enchantée de te rencontrer, Tails.
- Moi de même… Libitina.
- Je vais te faire à manger, repose toi encore un peu si tu veux.
Libitina se dirigea dans la cuisine, où elle s’attela à la préparation d’un bon repas. Tails la regarda plus attentivement. C’était une renarde au poil mauve dont les quelques mèches qui dépassaient sur le haut de sa tête étaient blondes. Sa queue était moins touffue que celles de Tails, et le bout en était jaune. Hormis ça, ils étaient semblables, aussi anormalement grands l’un que l’autre : hybrides de leur espèce.
Tails regarda la pièce dans laquelle il se trouvait avec attention. Elle était simple : une petite table posée au milieu avec deux chaises ; dans le recoin gauche, à côté de la cuisine, la télé, posée sur une petite commode ; enfin à droite, la fenêtre avec le balcon. C’était une petite chambre d’hôtel comme on en trouvait un peu partout.
Tails se leva lentement et alluma la télé. Avec les infos, il arriverait bien à comprendre ce qu’il se passait dans cette fichue ville…

Dehors, le soleil s’était levé depuis quelques heures à peine et peinait déjà à sortir ses rayons de lumière d’à travers les gros nuages qui s’amoncelaient dans le ciel. La pluie ne tarda pas à tomber.
Tails était resté devant la télé, assis sur une des deux chaises, jusqu’à ce que Libitina lui apporte un plateau qu’elle posa devant lui sur la table. Le renard la regarda faire, puis, ne voyant aucun plateau pour elle-même, il lui demanda si elle ne mangeait pas.
- J’ai fais ça pour toi, moi je n’ai pas faim, répondit-elle.
Tails regarda alors son assiette chaude. Ce n’était pas qu’il pensait qu’elle était mauvaise cuisinière - au contraire, cela avait l’air succulent ! Mais il n’avait pas vraiment faim, lui non plus. Il se força quand même à balayer l’assiette avec sa fourchette, en mangeant un morceau par-ci par-là. La nouvelle tomba en plein milieu de ce silence, le brisant comme un coup d’épée :
«  Nous interrompons notre programme pour un flash spécial. A l’hôpital… vient d’avoir eu lieu un drame sans précédent. Nous vous invitons éventuellement à éloigner vos enfants proches du téléviseur avant de vous montrer les premières images du carnage qui a eu lieu dans la nuit de ce dimanche à lundi.
Quelques secondes furent attribuées aux parents, puis l’image s’assombrit brusquement. Un semblant de couloir apparus alors, dégoulinant de sang, de corps déchiquetés et de membres humains arrachés… Plusieurs images assez similaires passèrent les unes après les autres, aussi sanglantes que la première. Puis l’antenne revint au studio de télé. Le présentateur resta muet plusieurs secondes, semblant lui aussi choqué par les images qu’il venait de voir, puis finit par reprendre la parole.
- Mesdames et Messieurs… Ne pouvant identifier plusieurs corps, la police demande aux familles ayant eu des parents dans cet hôpital cette nuit de bien vouloir leur rapporter l’identité de cette ou ces personnes. Pour cela, veuillez contacter le numéro vert qui s’affiche en bas de votre écran, ou reportez-vous directement au commissariat le plus proche. Voici déjà les relevés récents des personnes internées… »
Tails entendit distinctement le présentateur épeler son nom. Mais il n’entendit pas celui de son ami. Il baissa la tête, les dents serrées.
- C’est bizarre, remarqua Libitina. Je n’ai pas entendu ton nom, tu devrais appeler…
- Si.
Le renard leva la tête, le regard ferme.
- Ils l’ont dit.
Libitina ne répondit pas. Après tout, chacun avait ses petits secrets. Tails, qui s’était agenouillé devant la télé, se releva et éteignît celle-ci.
- Maintenant, parle moi de toi.
La renarde ferma les yeux. Elle s’était préparée à cette question.
- Que veux-tu savoir de moi ? Demanda-t-elle en posant son menton sur ses deux mains entrelacées.
- Qui es-tu ?
- Je suis une renarde hybride, et je m’appelle Libitina.
- D’où viens-tu ? Continua Tails.
Dehors, le vent s’était mis à souffler, et la lumière du soleil se faisait de moins en moins présente.
- Tu n’as pas à le savoir.
Un long silence tendu s’installa dans la pièce. Les deux hybrides se toisaient ouvertement.
- Tu m’as sauvé la vie hier…
- Effectivement, le coupa Libitina.
- Pourquoi tu n’as pas sauvé celle de mon ami ?
Cette fois-ci le silence qui reposa quelques instants se fit gênant.
- Pourquoi ? Insista Tails.
- Pourquoi tu ne l’as pas fait, toi ? Objecta la renarde.
- J’étais… pétrifié.
 Tails se remémora la scène. Sa gorge se noua. Mais il redressa la tête.
- Tu avais l’air de mieux connaître que moi ces… créatures. Alors pourquoi tu ne lui es pas venu en aide ?!
- Parce que j’étais pétrifiée aussi.
Le renard crut avoir mal entendu.
- Ce n’est pas parce que moi j’ai eu l’intention de nous sortir de là-bas que je n’étais pas dégoûtée par ce qui se passait autour.
Tails se renfrogna. Elle avait raison, et lui avait tort. Il aurait du avoir la même assurance qu’elle. S’il n’avait pas hésité à monter dans l’ascenseur, son ami ne serait peut-être pas…
- Je vais me coucher.
- …Pardon ? Demanda-t-il, interloqué.
- Je t’ai sauvé la vie hier et je nous ai ramené ici pendant que toi tu dormais dans mes bras. Tu as eu le temps de te reposer, pas moi.
- Je… Je ne dormais pas ! S’exclama Tails, gêné.
Libitina fit mine de n’avoir rien entendu et se leva de sa chaise.
- Mais qu’est-ce que je fais, moi ?
L’hybride s’allongea sur les draps.
- Tu n’as qu’à rester ici, de toute façon, tu n’as pas d’endroit où aller. Dieu seul sait où il attaquera la prochaine fois. Au moins avec moi tu es en sécurité.
- Qui ça « il »… ?
Trop tard. La renarde s’était déjà endormie, le museau détendu, les bras croisés sur le ventre et les mains jointes. Tails ne pus s’empêcher de repenser aux postures des vampires.


Chapitre où il ne se passe pas grand chose, je vous l'accorde. Ce qu'on ne pourra dire pour le prochain :'D


Titre: Re : Re : [Fan Fic] [Tails] The Fox of the Moon
Posté par: Cyber Rouge le Décembre 27, 2007, 08:36:05 pm
S’il n’aurait pas hésité à monter dans l’ascenseur, son ami ne serait peut-être pas…

Blackdoom, voyons ! "Si il n'avait", pas "si il n'aurait" !!  =) .  Histoire de chipoter seulement ; )
Bon, c'est vrai qu'il ne se passe pas grand chose ici, mais ce chapitre amène néanmoins son lot d'intrigues et de questions. Les chapitres sont trop courts à mon goût, mais c'est toi qui voit. C'est que, tu vois, quand je suis sur une bonne histoire, je n'aime pas attendre la suite =).

Chapitre où il ne se passe pas grand chose, je vous l'accorde. Ce qu'on ne pourra dire pour le prochain :'D
Mets vite la suite s'i te plait !


Titre: Re : [Fan Fic] [Tails] The Fox of the Moon
Posté par: Maëva le Décembre 27, 2007, 09:15:31 pm
Bon bin Cyber Rouge à est passée avant moi^^. Toutefois je chipotte en remarquant quelques petites choses (3 fois rien) :
- "C’est eux qui avaient raison à l’époque", ce serait peut être mieux de dire "Ce sont eux qui..." ou plus simple encore "Ils avaient raison...".
- "Ne pouvant identifier plusieurs corps, la police demande aux familles ayant eu des parents dans cet hôpital cette nuit de bien vouloir leur rapporter l’identité de cette ou ces personnes." Ce serait pas plutôt ça qu'on met? "...d'une ou de plusieurs de ces personnes." Parce que le "cette" désigne une personne en particulier (enfin , c'est l'impression que ça m'a donné).
Sinon j'en avais vu une autre (un verbe en "er" qui aurait dû être en "é" mais c'est pas bien grâve) mais le temps de répondre et je le retrouve plus.
Voilà, je rejoins ce qu'a dit Cyber Rouge : "Mets vite le suite s'il te plaît.".


Titre: Re : [Fan Fic] [Tails] The Fox of the Moon
Posté par: Blackdoom le Décembre 27, 2007, 09:35:25 pm
Du chipotage, c'est vite dit. Une faute est une faute. En l'occurrence quand il s'agit de conjugaison, c'est même un manque d'inattention :'D

Ah, les chapitres trop courts... J'ai l'impression de me retrouver quelques mois en arrière XD
Pourtant je passe de 1 page, 1 page-et-demi à 2 et-demi, voir 3 (et plus pour les chapitres récents). C'est peut-être parce que j'écris tellement bien que tu es absorbée par l'histoire et que tu ne vois pas les lignes défiler, comme disais Maëva... Bon là j'avoue que c'est de la vantardise ~~
Enfin bref, le prochain chapitre arrivera plus tard. Pourquoi ? J'attends d'autres posts, bien sûr :'D
Si possible, en tout cas. Et j'me permettrais pas de passer la suite aussi vite, ça tue le suspense !

Pour Miko (ou tout autre modérateur qui passerais içi, d'ailleurs), je voudrais te demander de supprimer la fic que j'avais commencé il y a quelques mois. J'ai repris l'idée principale dans une autre histoire qui ne se déroule pas dans l'univers de Sonic. Donc cette fic ne sert plus à rien.

-------

J'ai à peine terminé mon message que voilà, je me retrouve avec un deuxième derrière le premier, avec en prime deux fautes de plus :'D

Pour la première tu as tout à fait raison, je vais mettre "Ce sont eux qui...". Mettre simplement "Ils avaient..." n'accentue pas assez les personnes désignées, je trouve.
Pour la deuxième par contre, c'est spécial. En fait je n'aime pas ma tournure, mais dès le début je n'ai pas trouvé autre chose pour remplacer. Et je n'aime pas non plus la tienne XD (sans vouloir te vexer, bien sûr).
Donc je vais laisser comme ça pour le moment, tant que la compréhension n'est pas aggravée, je pense que c'est pas super problématique ._.
Enfin, pour la "presque-troisième", peut-être que quelqu'un la trouvera en passant par içi, sauf si je relis et que je la débusque avant :'D

En tout cas merci beaucoup à vous deux, encore une fois. J'espère avoir un troisième commentaire juste après mon post, mais sinon ce n'est pas grave, j'éditerais. Deux commentaires valent mieux qu'un, qu'on dit :'D
Je vous donne rendez-vous pour... Dimanche, ça vous va ? XD


Titre: Re : [Fan Fic] [Tails] The Fox of the Moon
Posté par: Miko le Décembre 28, 2007, 03:14:24 pm
Citation
Pour Miko (ou tout autre modérateur qui passerais içi, d'ailleurs), je voudrais te demander de supprimer la fic que j'avais commencé il y a quelques mois. J'ai repris l'idée principale dans une autre histoire qui ne se déroule pas dans l'univers de Sonic. Donc cette fic ne sert plus à rien.

Tu parles de "Origins" ? Je n'aime pas supprimer les fics du forum donc je me contenterai de la verrouiller.

Je partage l'idée de Cyber, l'univers décrit ressemble à "Underworld".
Pour la longueur des chapitres : trois pages c'est déjà pas mal, plus c'est difficile à lire, surtout à l'écran. De toute façon à plus de six pages word c'est le double post assuré. ^^

Pour le "chipotage" parce que tu le vaux bien : ^^
il se forçat à se rappeler les évènements du jour précédent.

Il se forçat quand même à balayer...

Le présentateur resta muet plusieurs secondes, semblant lui aussi choqué par les images qu’il venait de voir, puis finit par reprendre la parole.


Les commentaires sont rares, certains n'en ont pas du tout. C'est déprimant !





Titre: Re : [Fan Fic] [Tails] The Fox of the Moon
Posté par: Blackdoom le Décembre 30, 2007, 01:54:30 pm
Je vous avais dit Dimanche, alors :'D
Oui, c'est bien Origins dont je parlais, Miko. Pour les commentaires, le problème ne date pas d'hier, et sincèrement je ne vois pas ce qu'on peut y faire. Je suis rassuré d'avoir eu au moins un ou deux commentaires jusque là, bien que ma fic commence. j'espère que ça continuera comme ça jusqu'au bout. Et je suis désolé pour les autres, je vois qui sont les ficeurs touchés par ce problème.

Bon. J'ai aussi corrigé rapidement les fautes que vous aviez trouvées. Et voilà maintenant le quatrième chapitre, bonne lecture XD


Chapitre 4
Attaque à l'hôtel

La journée était passée dans la monotonie du mauvais temps. Les nuages n’étaient pas partis une seule fois et le soleil avait été absent tout au long de cette journée. L’obscurité était arrivée, et les nuages s’étaient cette fois-ci retirés pour laisser la lumière de la pleine lune éclairer la ville. La nuit était calme.
Tails était assis sur une chaise, immobile. Dans l’obscurité, même lui ne savait plus s’il avait les yeux ouverts ou non, et il s’en fichait. Il était encore conscient, mais avait l’impression de porter un trop lourd fardeau pour ne serait-ce que se lever. Pourtant, il allongea le bras jusqu’à atteindre un interrupteur. La lampe posée sur le chevet à droite du seul lit s’alluma, et une lumière douce et chaleureuse éclaira la petite pièce. Contrairement à ce qu’il avait cru, Libitina ne fit aucun geste de gêne. Tails laissa retomber son bras et soupira. Soudain, il entendit un grondement sourd, puis la lampe s’éteignit. L’obscurité vint reprendre ses droits, pendant qu’une peur viscérale s’emparait du renard. Le cœur battant, il avait relevé la tête et semblait attendre dans le noir. Comme une maladie, un sentiment d’horreur et de frayeur semblait croître à chaque seconde dans son esprit. Le sang martelait ses tempes. Lorsqu’un deuxième grondement se fit entendre, un peu plus sonore et cette fois-ci ponctué de cris de frayeur quelque peu audibles, Tails se leva d’un bond de sa chaise, la respiration saccadée. Libitina ouvrit elle aussi les yeux et se releva sur sa couche. Elle huma l’air quelques secondes avant de se lever et de se diriger vers la porte d’entrée. Tails la suivie du regard. Après avoir vérifié qu’il s’agissait d’une coupure générale de courant, Libitina regarda le couloir dans les deux sens. Il y avait beau y avoir une grande baie vitrée tout le long de ce dernier, l’obscurité y était oppressante. Presque irréel. Un nouveau grondement, cette fois beaucoup plus proche et faisant presque trembler le sol, résonna à nouveau.
- Dépêche-toi, ordonna Libitina à Tails.
Celui-ci obéit et sortit de la chambre, le cœur battant à tout rompre.
- Par là, continua-t-elle en désignant la gauche du couloir.
Mais alors qu’elle allait s’élancer, elle s’immobilisa nette : plusieurs formes hybrides et menaçantes s’avançaient lentement vers eux.
- Nous nous rencontrons enfin…
Libitina se retourna. De l’autre côté du couloir, une silhouette - humaine cette fois - était prostrée bien droite au milieu du chemin.
- …Princesse, termina l’inconnu d’une voix lente, semblable au sifflement d’un serpent.
Tails était resté devant la porte d’entrée, et fixait l’être humain qui semblait connaître celle qui l’avait sauvé. Bien que suant presque de peur, le cœur en feu, l’esprit embrouillé, il fit tout son possible pour essayer de se calmer et comprendre la conversation.
- Tu es… Racème ! S’exclama la renarde en fronçant les sourcils.
L’inconnu fut prit d’un petit rire silencieux. L’obscurité de la nuit empêchait les deux hybrides de le distinguer nettement.
- Cela fait maintenant plusieurs années, n’est-ce pas ? Demanda-t-il d’une voix moqueuse et perfide.
Libitina faisait tout son possible pour repousser cette peur inconnue qui s’emparait peu à peu d’elle.
- C’est pour ça que j’ai été réveillée…
C’est à cet instant seulement que l’humain sembla remarquer la présence de Tails. Sans que les deux renards ne puissent le voir, l’inconnu fut pris d’un rictus désagréable qui retroussa ses lèvres.
- Je me demandais justement pourquoi ils t’avaient vu à l’hôpital, la nuit dernière…
Libitina grimaça, alors que l’inconnu éclata d’un rire profond et méchant.
- Tout s’explique maintenant. Deux hybrides, hein ?
Un silence pesant s’installa durant quelques instants. Quand l’humain reprit la parole, sa voix se fit mélancolique, presque triste.
- Tu me fais de la peine, Libitina.
Un hoquet de tristesse se fit entendre. Tails n’eut pas le temps de s’en étonner, ses pensées étant totalement concentrées sur les créatures qui continuaient à s’avancer, lentement et silencieusement. Libitina, quant à elle, serra les dents et les poings, prêtes à tout. Mais elle faisait dos aux créatures.
- Cette fois je gagnerais, Princesse ! S’écria l’inconnu d’une voix furieuse.
Les bêtes s’élancèrent alors sur l’hybride, totalement prise au dépourvue.
- Libitina ! S’écria Tails.

Tout se passa très vite. Un craquement sonore se fit entendre, avant d’être rapidement suivi d’un couinement abominable. La seconde d’après une des bêtes gisait le ventre ouvert, l’autre le museau complètement retourné. Mais la deuxième n’étant pas morte sur le coup, un couinement interminable et terrifiant persistait à sortir de sa gorge. Tails, qui était arrivé dans le dos de la renarde après cette altercation, s’élança sur la créature en criant rageusement. Sous le coup de la peur, poussé à bout, il s’était élancé vers la deuxième créature et lui avait retourné le museau d’un geste rageur. Mais la longue plainte qui continuait à s’immiscer vicieusement dans l’obscurité le poussait à bout de nerfs. D’un coup de pied inhumain, il écrasa le museau de la bête. Et il continua, pendant plusieurs coups, la rage et la peur qu’il ressentait depuis le début trouvant enfin une occasion de pouvoir s’exprimer. Tremblant de la tête au pied, la gorge nouée, sa chaussure droite trempée du sang noir de la créature, il cria une dernière fois de tout son cœur, dépassé par les évènements.
Libitina était restée sans voix devant le carnage incontrôlé du renard. Mais le devoir et les sens l’emportèrent sur la surprise et elle regarda d’un vif coup d’œil la dépouille de l’autre créature. Celle-ci gisait dans son propre sang, coupée en deux. L’hybride eut alors un rapide rappel de souvenir qui la fit tituber un instant. L’inconnu, qui était lui aussi resté silencieux durant ce temps, profita de cette soudaine impuissance pour s’élancer sur la renarde. Mais alors qu’il allait faire le premier pas, une épée se planta juste à ses pieds, en même temps que le carreau de la fenêtre se brisait en morceau dans un vacarme assourdissant. Grimaçant de rage, il regarda par dehors, alors que le vent frais de la nuit pénétrait dans le couloir.
Le vacarme fit retrouver ses esprits à Libitina. Elle s’élança alors de l’autre côté du couloir, en sautant par-dessus les dépouilles. Tails la suivit en courant. Il était trop bouleversé pour se rendre compte qu’il n’avait tué qu’une seule des créatures, et non les deux. Trop choqué aussi pour se demander comment l’autre bête avait pu être coupée en deux sans qu’il n’eut rien fait, alors que Libitina n’aurait rien pu faire elle-même.

Dehors, sur le toit de l’immeuble qui faisait face à l’hôtel, le vent faisait claquer une longue cape noire. Sa propriétaire sortit rapidement trois autres épées et les lança avec force vers l’hôtel, là où la vitre venait d’être brisée. Elles sifflèrent dans l'air et se plantèrent sur le mur, frôlant l’inconnu qui était resté immobile.
- Je te laisse partir pour cette fois, Princesse…
Les épées bougèrent toutes seules dans le mur et prirent des directions différentes, semblant vouloir piéger l’humain.
- Mais on se retrouvera ! Lança ce dernier avant de s’enfuir en courant dans le couloir.
L’hybride sauta avec souplesse et fit un long saut avant d’atterrir sur la fenêtre brisée, écartant au passage les quelques bouts de verres qui étaient restés attachés au cadran de la vitre. Elle leva le bras droit, et, d’un mouvement bref de sa main droite, elle rassembla ses épées. Mais quand elle voulut en prendre une, celle-ci s’effrita entre ses doigts.
- J’en étais sûre, ce n’est pas avec des telles épées que j’arriverais à le capturer.
L’hybride se retourna et regarda en bas les deux renards s’enfuirent en courant.
- La situation s’est compliquée…
Le vent fit encore claquer la cape de l’inconnue, avant que celle-ci ne s’élance une nouvelle fois de toits en toits.


Hop :'D
Premières apparitions de quelques personnages importants pour la suite de l'histoire. La suite... Mercredi ?


Titre: Re : [Fan Fic] [Tails] The Fox of the Moon
Posté par: Maëva le Décembre 31, 2007, 09:48:12 pm
Toujours aussi intéressant, bon faut quand même que je trouve quelque chose à y redire alors voilà :
- le verbe illuminé (2 fois) me semble (encore une fois) un peu trop "puissant", la lune ne fait qu'éclairer, elle n'illumine pas la terre comme le soleil, pareil pour une lumière douce et chaleureuse.
- "D’un coup de pied inhumain", c'est normal non? Puisque c'est un hybride.
Bon je chipotte (encore et toujours) mais sinon je sais pas quoi dire d'autre que : ta fic m'intéresse beaucoup. (et je vais pas poster juste pour dire ça).


Titre: Re : [Fan Fic] [Tails] The Fox of the Moon
Posté par: Capita le Janvier 04, 2008, 09:26:30 pm
Yahou !
Tien je me demande d'où ça vien, Libitina... Google ou Wiki s'impose !

Donc, les vilaines bestioles seraient contrôlés par le fameux inconnu ? Et elles seraient douées de paroles ?
Tails m'a bien étonné ! Ce quart de folie, bien vu pour ce genre de personnage !

J'accroche de plus en plus sur cette fic en tout cas, et je peux toujours courir pour voir un Sonic Dracula, apparement. Quoique, ça serait fun...


Titre: Re : [Fan Fic] [Tails] The Fox of the Moon
Posté par: Blackdoom le Janvier 04, 2008, 10:30:27 pm
Woops :'D
J'suis grave à la bourre, je sais, mais j'étais assez occupé en ce moment. J'avais juste le temps de passer en vitesse, et j'avais pas ma fic sous les yeux pour pouvoir la poster. Alors...

Ce "illuminer", encore... Je vais corriger. Bien vu Maëva. Quant au "inhumain", euh... T'auras qu'à retenir la nuance, et non la définition XD
Pour le nom de Libitina, laissons le soin aux latinistes de chercher dans leur dictio.
Par contre tu dis que les "bestioles" sont douées de paroles ? T'as lu ça où ? :'D
Enfin, je vous remercie toutes les deux. Un jour plus tôt et je postais avec un seul commentaire, mais le nombre ne change rien, tant que j'en ai au moins un. Au moins un :'D

Et pour finir cette soirée, je vous envoie le cinquième chapitre. Hop :


Chapitre 5
"Ma Mission"

Tails et Libitina tournèrent au coin d’une ruelle sombre et y reprirent leur souffle. La renarde regarda les environs avec précaution et s’assura qu’ils n’étaient plus suivis.
- Je pense que c’est bon, lâcha-t-elle encore essoufflée.
Puis ils se murèrent dans le silence, chacun de leur côté. Tails repensa à cette attraction qui l’avait poussé à achever la créature avec cette terrible violence, celle-ci pourtant à terre. Le cri avait beau avoir été effrayant, le renard ne comprenait pas d’où était venu ce sentiment d’achèvement meurtrier. Lorsque l’image de ce qu’il restait du museau lui revint en mémoire, il faillit défaillir. Mais il tint bon.
- Il faut que je sois fort, plus fort encore…, pensa-t-il.
Libitina quant à elle repensait à la deuxième bête, coupée en deux. Quand elle avait regardée la triste dépouille, une image était apparue dans sa mémoire, aussi rapide que l’éclair. Sur le coup, elle avait su quoi faire.
- L’instinct… ? Se demanda-t-elle silencieusement.
Non, il y avait autre chose. Et cela avait un rapport avec l’étrange attitude de son ennemi. Car Libitina avait bien compris que depuis qu’ils s’étaient enfuis de l’hôtel, Racème n’avait pas cherché à les retrouver. Or, la nuit n’était à peine tombée que depuis quelques heures, il avait encore largement le temps de les attaquer. Alors pourquoi… ?
Tails souffla une dernière fois puis s’avança en dehors de la ruelle avec prudence.
- Je sais où on peut aller, dit-il en se retournant.
- Je crois qu’on a pensé au même endroit, répondit la renarde en souriant tristement.
Tout deux sortirent de la ruelle et recommencèrent leur course à travers la ville, bien qu’aucun signe de danger ne les menaçait pour le moment.

Tails regarda sous le tapis de l’entrée, et eut un sourire nostalgique en prenant la clé qui s’y trouvait. Comme il l’avait dit à son ami quand il était à l’hôpital…
- Et encore vivant, ne pus-t-il s’empêcher de penser, le cœur serré.
Le renard ouvrit la porte d’entrée. Un air de renfermer agressa leurs narines alors qu’ils entraient dans le petit appartement.
- Je suis désolé, c’est un peu le bazar, mais…
- Ca ira, ne t’inquiète pas, répondit aussitôt Libitina.
L’appartement était petit et simple. Lorsqu’on entrait, l’on tombait directement devant un petit salon – bien que confortable. A droite se trouvait une cuisine des plus simples, dont un bar coupait l’espace avec le salon. Enfin à gauche se trouvait un lit dont les draps reposaient en bataille sur le matelas. Les rideaux et les fenêtres étant tirés et fermées, la poussière voletait dans l’air avec une lenteur implacable, et l’appartement était plongé dans la pénombre.
Tails alluma la lumière et se posa sur une des chaises qui traînait là, pendant que Libitina se dirigeait vers la salle de bain, située en face du seul et unique lit. Elle y resta quelques instants, contemplant enfin son reflet dans la glace. Comme si cela faisait une éternité qu’elle ne s’était vue…

- Je pense que tu dois avoir pas mal de questions à me poser, demanda-t-elle une fois revenue dans le salon, un peu hésitante.
Tails laissa sa chaise à la renarde et contourna le bar pour s’asseoir derrière le comptoir.
- Mais tu dois être fatiguée, non ?
- J’ai eu le temps de me reposer…
- Mais on a été attaqué entre deux, la coupa Tails.
Celui-ci fixa la renarde. Elle détourna les yeux, gardant son petit sourire triste aux lèvres.
- Je t’assure que ça va aller…
- Si tu le dis, répliqua le renard en haussant les épaules. Tu as soif ?
Libitina hésita encore.
- Tu as du lait ?
- Ca tombe bien, j’adore ça aussi.
Malgré un ton qu’il voulait optimiste, Tails ne pus sourire. Les évènements qui s’étaient passés ces deux derniers jours le chamboulaient complètement. Il sortit deux verres et une brique de lait, la même qu’il y avait bientôt trois jours, le dernier matin où il avait été encore innocent et insouciant. A ce moment-là, cette matinée lui parut lointaine, comme un vieux souvenir traversé par les années. Les deux verres remplis, il en tendit un à la renarde et s’assit sur son tabouret. Libitina termina le sien d’une traite, pendant que Tails la regardait.
- Je t’écoute, lâcha-t-elle en posant son verre.
Tails but une gorgée avant de commencer.
- D’où est-ce que tu viens ? Demanda-t-il en fixant son verre.
- Tu m’as déjà posé cette question…
- Mais je n’ai pas eu la réponse qui me convenait, répliqua le renard.
Libitina se leva et se dirigea vers la fenêtre. Elle leva le rideau et contempla la lune à travers la vitre, pleine et resplendissante.
- Je ne le sais pas.
- Tu as perdue ta mémoire, toi aussi ? Demanda Tails, étonné.
- Qu’entends-tu par « toi aussi » ? Objecta la renarde en se retournant.
- Rien, excuse moi. Continue s’il te plaît…
Elle ouvrit la fenêtre et s’accouda au balcon en levant les yeux vers les étoiles. La nuit était maintenant bien avancée. Tails se revit au même endroit, dans la même position il y avait quelques jours, un verre de lait dans la main. Mais il balaya ce souvenir de ses pensées pour écouter le maigre récit de la renarde.
- Et bien si tu veux tout savoir, je n’ai aucun souvenir de qui je suis vraiment, d’où je viens, ni même quel âge j’ai. Je connais juste mon nom, et je sais que je suis réveillée aujourd’hui pour le tuer.
- Tu parles de cet humain… ?
- Racème, répondit sèchement Libitina.
Tails but une autre gorgée de lait frais.
- Mais qui est-il, lui ?
Libitina se retourna et s’accouda au balcon.
- « Racème » est un esprit. Il prend position dans le corps d’un humain et le garde sous son contrôle jusqu’à ce que je le tue. C’est ma mission.
- C’est lui qui est à l’origine de tous ces meurtres qui ont sévis dans cette ville ?
- Ce n’est pas exactement lui, en fait.
- Mais alors qui est-ce ? Objecta vivement le renard.
Libitina détourna les yeux, visiblement gênée.
- Tu as bien vu que ces créatures quadrupèdes étaient avec lui, n’est-ce pas ?
Tails acquiesça d’un signe de tête.
- Et bien disons que quand ces créatures ne tuent pas ceux qui se trouvent sur leur chemin, elles les mordent pour leur injecter une espèce de poison. Et par la suite, ces humains mordus deviennent les sbires de Racème.
- C’est un peu le même principe qu’avec les loups-garous…
- « Loups-garous » ? Demanda Libitina, surprise.
- Non, rien, continue ! S’exclama Tails, surpris d’avoir pensé tout haut.
- Hum… Hésita la renarde. Et bien disons que ces humains « mordus » mordent à leur tour ceux qui passent sur leur chemin.
- Et ils boivent leur sang… ? Demanda Tails, dubitatif.
- Réfléchis un peu Tails, répondit Libitina. Que représente le sang pour un être humain, hormis que ce soit un liquide rouge ?
Tails réfléchit quelques instants mais ne sut que répondre. Finalement, il secoua la tête négativement en attendant la réponse.
- Le sang représente la vie. En mordant des humains et en buvant leur sang pour Racème, ces sbires lui transmettent de la vie, Tails.
Le renard resta immobile. Dans son esprit, chaque pièce du puzzle commençait peu à peu à s’emboîter les unes entre les autres.
- Et ma mission, c’est de détruire le corps dont Racème est l’hôte avant que celui-ci ne rassemble assez de vie pour reconstituer son véritable corps.


La suite pas avant Mercredi, voir Jeudi. Rentrée scolaire oblige :'D


Titre: Re : [Fan Fic] [Tails] The Fox of the Moon
Posté par: Milkate le Janvier 05, 2008, 01:04:36 am
..........Bien bravo, c'est du bon. Juste un truc: Ça me rend malade...complètement malade ! À l'entente du mot "sang" je deviens folle. Brrrr...mais l'histoire est intéressante, et il n'y a pas beaucoup de fautes.
Citation
- D’où est-ce que tu viens ? Demanda-t-il en fixant son verre.
- Tu m’as déjà posé cette question…
- Mais je n’ai pas eu la réponse qui me convenait, répliqua le renard.
Libitina se leva et se dirigea vers la fenêtre. Elle leva le rideau et contempla la lune à travers la vitre, pleine et resplendissante.
- Je ne le sais pas.


Mais mais mais elle est folle ? Même moi qui manque de cerveau je sais d'ou je viens ! Hem...oui, bah euh, bonne chance pour la suite^^


Titre: Re : [Fan Fic] [Tails] The Fox of the Moon
Posté par: Cyber Rouge le Janvier 05, 2008, 11:28:59 pm
Gouh ! Ca fait un moment que je suis pas venue moi !
Rien à dire, bien écrit, heu un peu court et rapide peut-être !
J'ajoute que la fin, le fait que Racème essaie de rassembler assez de vie pour reformer son vrai coprs, ma tout simplement fait penser à Voldemort, dans Harry Potter, qui essaie par ses horcruxes de retrouver son corps et son pouvoir (désolée si c'est pas exactement ça, mais il est 0.26 là, je suis trop crevée moi).
Tu postes régulièrement, c'est bien !
A quand la suite ?


Titre: Re : [Fan Fic] [Tails] The Fox of the Moon
Posté par: Maëva le Janvier 06, 2008, 09:43:37 pm
Bon bin j'arrive après alors je vais trouver 2 ou 3 fautes^^ :
- "bien qu’aucun signe de danger ne les menaçait pour le moment." yaurait pas "ent" à la fin?
- "Les rideaux et les fenêtres étant tirés et fermées" je crois que tu peux enlever le "e" qui me semble de trop.
- "se posa sur une des chaises qui traînait là" je sais pas si on met "ent" là par contre parce qu'on parle d'une parmis plusieurs.
- "Tails laissa sa chaise à la renarde et contourna le bar pour s’asseoir derrière le comptoir." Je croyais qu'il y avait plusieurs chaises justement, elle à pas la peste pour partir s'asseoir derrière le bar. (ok j'éxagère)
- "Il prend position dans le corps d’un humain " Excuse moi mais plutôt dit "du" parce que ça fait un peu bizarre à l'oreille.

Bon, sinon bin j'aime beaucoup ta fic, et j'attend la suite.


Titre: Re : [Fan Fic] [Tails] The Fox of the Moon
Posté par: Milkate le Janvier 08, 2008, 07:24:34 pm
Mmmm ? Je ne suis pas sûre des erreurs que tu as dis, Maëva. "Menacent" ? Bah voyons, me semble que ça ce dis pas. Puis "fermés", ce sont les rideaux qui sont tirés, donc masculin, mais ce sont les fenêtres qui sont fermées. Pour l'autre erreur, je suis quand même d'accord.


Titre: Re : [Fan Fic] [Tails] The Fox of the Moon
Posté par: Miko le Janvier 08, 2008, 08:15:16 pm
On sombre dans l’horreur totale ^^, il y a quelques fautes :

Chapitre 4
 
Citation
l’obscurité y était oppressante. Presque irréelle.

C’est l’obscurité qui est irréelle non ?
 
Citation
L’inconnu fut pris  d’un petit rire silencieux. Libitina, quant à elle, serra les dents et les poings, prête à tout.


Citation
Mais elle faisait dos aux créatures.
C’est plutôt étrange comme tournure de phrase : Mais elle était dos aux créatures ou elle leur tournait le dos.


Chapitre 5

Citation
Et encore vivant, ne put-il s’empêcher de penser, le cœur serré.

Citation
Les rideaux et les fenêtres étant tirés et fermées, la poussière voletait dans l’air avec une lenteur implacable,

La tournure de phrase prête à confusion :
Les fenêtres fermées et les rideaux tirés, la poussière voletait dans l’air avec une lenteur implacable,…
De plus tu évites une énième répétition du verbe être.

Citation
Malgré un ton qu’il voulait optimiste, Tails ne put  sourire.


Citation
- Tu as perdu  ta mémoire, toi aussi ? Demanda Tails, étonné.

Citation
- C’est lui qui est à l’origine de tous ces meurtres qui ont sévi  dans cette ville ?




Pour Maëva :
 
"bien qu’aucun signe de danger ne les menaçait pour le moment."
Le sujet est aucun signe : c’est singulier.
"Les rideaux et les fenêtres étant tirés et fermées"
La phrase est un peu maladroite je trouve, ce sont les rideaux qui sont tirés et les fenêtres qui sont fermées.
"se posa sur une des chaises qui traînait là"
idem le sujet est une des chaises : singulier.



Titre: Re : [Fan Fic] [Tails] The Fox of the Moon
Posté par: Blackdoom le Janvier 26, 2008, 11:11:25 am
Je me décide enfin à vous répondre. C'est un peu arrogant de dire ça comme ça, mais en période de bac blanc, j'espère que vous comprendrez le fainéantisme dont j'étais témoin :'D

Tala => Pourquoi est-ce que tu lis un truc qui te rend malade alors ? XD
Sinon pour la perte de mémoire, ou le truc qui y ressemble, et bien oui, ça paraît bizarre, n'est-ce pas ? Vive le suspens :'D

Cyber Rouge => Hum oui, j'admet qu'il y a une ressemblance entre Racème et Voldemort, mais je ne vois pas exactement où moi non, plus :'D
Ce n'est pas les horcruxes, puisqu'il s'agit d'une sorte de résérvoir d'âme en cas de secours, au cas où il meurt.
Enfin je crois. Ca fait un bail que j'ai terminé le 6 et le 7 moi XD

Maëva, Miko => Merci à toutes les deux, mais j'ai pas eu le temps de corriger vos erreurs :'D
Je le ferais, bien sûr, je n'y manquerais. Pour ce qui est des "rideaux tirés et fenêtres fermées", j'ai voulu reprendre une tournure que j'avais trouvé je sais plus où, mais apparement j'arrive pas à bien encore la maîtriser.
Donc je la changerais, de toute façon ça tuera personne XD

Et pour finir, merci à vous tous... toutes, même, d'ailleurs :'D

Enfin, après 20 jours (l'art du détail que voulez-vous) de... De non-suite, voilà le chapitre 6 ~~
Bonne lecture :


Chapitre 6
Fugues

« Ce bruit… C’est comme une goutte tombant dans une flaque d’eau.»
L’obscurité s’estompa en une atmosphère rouge et inquiétante.
« Le rouge est tellement sinistre… »
Une goutte tomba dans cet univers rougeâtre et le fit trembler en émettant diverses ondulations.
«  On dirait du sang… »
L’univers s’estompa peu à peu pour laisser apparaître une nouvelle vision resplendissante : une plaine remplie de fleurs aux pétales blanches et soyeuses, sous la nuit où les étoiles éparses du ciel brillaient de mille feux. Un homme s’agenouilla alors devant cette vision, tenant dans sa main gantée une de ces fleurs. Mais celle-ci dégoulinait d’un étrange liquide rouge, dont les gouttes tombaient les unes après les autres sur la terre ocre. Un étrange vent fit plier les fleures et bruisser leurs pétales.
«  J’ai tellement… soif. »
A ce moment, l’homme, dont on ne voyait pas le visage, tendit la fleur trempée de rouge.
- Buvez ceci, Princesse. Et votre soif sera rassasiée.
«  Ce nectar… Il dégage un parfum voluptueux. Qu’est-ce donc ? »
L’homme sourit étrangement.
- C’est une boisson pour les personnes comme nous, Princesse.
Libitina tendit la main et recueillit la fleur des doigts de cet homme qui la lui tendait.
- Buvez, princesse. Buvez…
«  J’ai tellement soif… »

Libitina ouvrit brutalement les yeux. Elle se leva lentement et se dirigea vers la salle de bain où elle s’épongea le museau à l’eau clair. Puis elle contempla de nouveau ce museau aux poils mauves qu’elle n’avait pas l’habitude de voir. Deux yeux verts se fixaient à travers le miroir, immobiles, hantés par un souvenir aussi vieux que le monde. Mais elle chassa ce souvenir en s’ébrouant silencieusement, avant de sortir de la salle de bain. En revenant, elle fut surprise d’entendre un faible gémissement. S’avançant à pas de loups vers le salon, elle tomba nez à nez avec un renard vert qui tournait et se retournait sur le petit canapé dans lequel il était allongé.
- Tails doit faire un cauchemar, pensa simplement la renarde.
Soudain, une impression horrible lui étreignit le cœur : l’impression que c’était de sa faute. Car effectivement, tout était de sa faute. Tails murmura une phrase incompréhensible, à mi-voix. Libitina restait immobile.
- Pourquoi a-t-il fallu que je tombe sur lui ? Murmura l’hybride d’une voix éteinte à travers la pénombre de l’appartement.
Elle fit lentement demi-tour avant de s’allonger sur le lit. Puis elle se laissa bercer par le sentiment de culpabilité qui étreignait son cœur, et ce souvenir originel qui envahissait son esprit…

Tails se réveilla par terre, le drap sur la tête. Il se releva en posant le drap sur le canapé et s’appuya sur le rebord de la fenêtre. La journée était entamée, mais le soleil était caché par de nouveaux nuages grisonnants. Le renard se dirigea vers la salle de bain, but une gorgée d’eau fraîche et se passa le museau sous l’eau avant de remarquer qu’il manquait quelque chose : Libitina était absente. Il revint dans le salon, après avoir remarqué que son lit avait été refait, et s’assit sur le canapé.
- Où est-ce qu’elle a bien pu aller ?
Les mains jointes sous son museau, il essayait de deviner les pensées de l’hybride qui lui avait sauvé la vie plus d’une fois, mais en vain. D’un seul coup, une idée lui traversa l’esprit. Une idée tellement farfelue qu’il l’avait rejeté au début, mais qui parvenait de plus en plus à prendre son importance. Avait-il rêvé tous les évènements qui s’étaient produits… ? Rapidement, il se leva et attrapa le téléphone situé sur une petite étagère dans l’entrée de l’appartement. Il composa le numéro de son ami le professeur. Le silence pesait. Dans le récepteur résonnait régulièrement le même bruit. Les secondes s’écoulèrent lentement, au rythme des battements de cœur du renard. Soudain, une voix endormie répondit de l’autre côté. Tails sursauta. Mais ce n’était que le répondeur. Le renard resta à l’écoute : entendre la voix de son ami lui fit du bien. Mais cela ne le rassura pas pour autant. Il raccrocha lentement le combiné, déçu, la peur au ventre.

Finalement, il était sortit. Une pluie fine et froide s’était mise à tomber alors qu’il descendait la ruelle. Celle où tout avait commencé. Il passa devant le même distributeur, et ne fut pas surpris de constater vaguement que celui-ci n’était pas cassé. Pas une goutte de sang, pas de trace de combat, pas même un seul petit bout de verre. Rien. Rien pour affirmer qu’il n’avait pas rêvé. Tails continua son chemin. Il repassa ensuite devant le même café où l’histoire avait commencé. Où il avait eu pour la première une certaine forme de peur quant à l’existence d’un monstre sanguinaire. La pluie se fit plus forte, et Tails n’était pas couvert. Il tremblait, les poils ruisselants et le regard vide. Etait-ce son corps qui ressentait les vibrations du froid, ou plutôt son cœur ? Il continua de déambuler à travers les rues de la ville, seul.
Il finit par se retrouver inconsciemment devant l’appartement de son ami. Il monta les escaliers et s’arrêta devant la porte, le cœur battant. Il sonna, et attendit plusieurs minutes, immobiles, priant pour que celui qu’il connaissait ouvrit la porte de son air décontracté habituel. Mais les minutes passaient, et pas un bruit ne se faisait entendre de l’autre côté de la porte. Il sonna une nouvelle fois, en restant un peu plus longtemps sur le bouton, énervé et en même temps apeuré. Lorsqu’il entendit enfin une porte s’ouvrir, ce ne fut pas celle qu’il attendait, mais celle de la voisine. Tails la connaissait vaguement, de vue en tout cas. Elle aussi. Elle lui répondit qu’il n’était pas là, qu’elle ne l’avait pas vue depuis deux jours. « Et vous, ça va mieux ? La dernière fois que je l’ai vu il partait pour l’hôpital, il m’a dit qu’il allait vous voir. Qu’est-ce qu’il s’est passé ? ». Tails bafouilla vaguement une réponse avant de descendre les escaliers. La voisine le regarda, intriguée, puis lui lança du haut de la rambarde :
- Allez voir à l’école, il y est sûrement !
Tails releva vivement la tête. Mais bien sûr ! Il se jeta à travers la pluie, courant à s’en enflammer les poumons, le souffle coupé par le froid glacial qui le torturait de tous les côtés. Il s’arrêta une fois arrivé devant l’enseigne d’une école primaire, reprenant son souffle à travers la buée que formait le froid devant son museau. Il s’avança dans l’enceinte de l’école et gagna l’accueil. Une petite femme rondouillette se tenait derrière le comptoir, un magazine « people » sur les jambes. Elle fut étonnée de voir débarquer un hybride en pleine matinée, mais sa réaction eut vite fait de laisser place à ce qui semblait être son air habituel, menaçant et arrogant. Tails lui posa la question. Celle qu’il se demandait depuis qu’il avait commencé sa course folle. Le visage de la femme se fit beaucoup moins « accueillant ». Même plutôt gênant, voir inquiet. Le renard sentit la douce chaleur meurtrière de la peur étreindre son cœur.
- J’ai entendu dire qu’il se trouvait à l’hôpital, cette fameuse nuit…
Il resta immobile, le regard fixe. Son cœur s’était arrêté de battre dans sa poitrine. Il ne sentit plus ses jambes se dérober sous son poids, ni sa tête cogner lourdement le sol.

Tails entendit la voix du médecin. Son pronostic était positif, bien qu’assez chargé. Le renard n’essaya pas de comprendre les mots scientifiques que le médecin employa. Les yeux fermés, il savait juste qu’il était encore en vie, quelque part… dans un hôpital. A cette pensée subite, Tails ouvrit les yeux et se releva sur son matelas, mais une violente douleur au crâne le ramena en arrière.
- Non, pas un hôpital, pas encore…, murmura-t-il.
Le médecin lui parla. Lui demanda s’il entendait sa voix.
- Bien sûr que oui, grogna-t-il.
Il lui toucha alors le front, avant d’écarquiller de force ses yeux fermés.
- Mais arrêtez ! S’écria le renard.
- Vous devriez vous calmer. Vous êtes tombé sur le sol la tête la première. On a du vous poser quelques points de suture. Somme toute, ce n’était pas si grave, juste assez « spectaculaire ».
Tails ne comprit pas le dernier terme. Tomber, sol, tête, points de suture… ? Rien qu’à cette idée, l’odeur du chloroforme lui remplit déjà les narines.
- Quand est-ce que je pourrais repartir d’ici ? Demanda-t-il d’un ton irrité.
- Si tout va bien…
Le renard regarda le médecin, attendant la réponse.
- 2 jours, je pense.
« Quoi ?! », pensa intérieurement le renard.
- Mais…, reprit-il à voix haute.
Le médecin posa sa main sur l’épaule de l’hybride.
- Allons, vous vous en êtes plutôt bien sortis, après tout. 2 jours à l’hôpital, ce n’est pas une punition.
Il sourit. Tails détourna le regard.
- Vous pouvez dire que vous êtes un chanceux, en tout cas. Vous avez plutôt l’air d’être en forme, termina-t-il en riant simplement, avant de repartir en refermant soigneusement la porte derrière lui.
Tails regarda la salle dans laquelle on l’avait mit. Il ne reconnut pas le style du premier hôpital. Apparemment, on l’avait transféré dans un lieu différent de la dernière fois. Un qui n’avait pas encore été attaqué…
- De la chance ? Murmura le renard, seul dans sa chambre, allongé sur son lit d’hôpital. Tu parles…


Titre: Re : [Fan Fic] [Tails] The Fox of the Moon
Posté par: Maëva le Janvier 26, 2008, 09:30:27 pm
Bien, ça faisait longtemps, alors il n'y a que 2 trucs qui m'ont sautés aux yeux :
- "elle tomba nez à nez avec un renard vert qui tournait "... il est pas plutôt dans les tons de jaune?
- "Finalement, il était sortit." Je crois que tu n'est pas obligée de le mettre, ce serait peut être mieux, à toi de voir.
C'est tout ce que j'ai vu, sinon, c'est calme d'un seul coup^^ ça fait bizarre.

Je dirais que c'est en buvant le liquide rouge émanant de la fleur que Libitina est devenue hybride et que l'homme qui lui propose  serait Racème. J'ai tord ou j'ai raison?


Titre: Re : [Fan Fic] [Tails] The Fox of the Moon
Posté par: Miko le Janvier 28, 2008, 05:42:41 pm
Toujours ce problème de couleurs on dirait ?  ^^ C'est la deuxième fois que ce pauvre renard se retrouve en vert.

Je ne me suis pas amusée à chercher les fautes mais comme Maëva a mis le doigt sur une sans la voir autant te la souligner d'autant plus que c'est une faute fréquente chez toi.

Citation
Il était sortit
.
Le participe passé de sortir : c'est sorti.

Le découpage du texte je l'aurais choisi autrement : faire commencer le chapitre au reveil de Tails dans son appartement jusqu'au son "retour" à l'hôpital pour accentuer le sentiment que tout ceci est un rêve.
L'apparition et le cauchemard de Libitina en début de chapitre empêchent complètement de croire en un rêve. On peut trouver cela presque normal que Tails puisse le croire mais à aucun moment le lecteur ne se pose la question "était-ce un rêve?".

A moins bien sûr que cela n'était pas ton intention, dans ce cas je ne vois pas trop l'utilité du chapitre pour le moment. Mais ça viendra avec la suite j'en suis certaine.