Titre: [Terminée]Full Color ! Posté par: Capita le Janvier 20, 2008, 04:50:13 pm Cette idée de fic me tournait dans l'esprit, tel un poisson rouge qui tourne en rond dans son bocal...
Le titre, vous verrez bien assez tôt à quoi ça se rapporte. Après une belle journée ensoleillée, le ciel de la planète Mobius laissait passer la clarté lunaire de la nuit. Tout sur terre dormait. Les oiseaux étaient installés dans leurs doux nids, les habitants étaient rentrés dans leurs pénates… Tous sauf un naturellement. Tout le monde le connaissait, cet échidné. Toujours à surveiller une certaine grosse émeraude verte très puissante, ainsi que les émeraudes du chaos, qui pour une fois restaient bien en place. Pour le moment. Knuckles était appuyé sur les marches, à moitié allongé, en train de dormir. Et tout le monde s’étonne que les émeraudes s’en aillent... Il était affalé, la bouche grande ouverte dont un filet de bave coulait le long de sa joue, et une bulle de morve grossissait, rentrait de son nez. Charmant. Mais malgré tout, les émeraudes étaient bien gardées. Cette nuit là allait sûrement marquer un léger tournant dans les habitudes du gardien rouge. L’île flottante se trouvait en pleine mer, il était impossible de l’atteindre, à moins de s’appeler Eggman. Ou d’être une autre créature. Une ombre silencieuse vint à l’encontre du gardien… A petit pas… Et trébucha contre une pierre, tomba, roula sur le gardien qui se réveilla à grands cris. La petite île gardait toujours ce même scénario. Une chauve souris tentait toujours de dérober la précieuse Emeraude Mère. Sans succès, pour telle ou telle raison. Disons que cette nuit serait un peu plus particulière que les autres. Rouge, après s’être bien fait crier dessus, s’installa près du gardien. Elle ne voulait pas refaire le trajet au vol, c’était bien trop épuisant. Et ils parlèrent de la vie, de l’amour, de toutes ces choses, sans qu’aucun des deux n’haussent le ton sur l’autre. Comme une nuit normale. Comme depuis que l’Emeraude Mère s’était reformée. Tout allait pour le meilleur du monde… Une, deux, trois heures passent. Le gardien et la voleuse avait fini par dormir l’un sur l’autre, sans vraiment le savoir. C’est ce qui se passait souvent après une bonne discussion. L’île voguait dans les airs, majestueusement, un peu plus près de la terre ferme, la rendant un peu plus accessible. Les deux tourtereaux dormaient toujours paisiblement, alors que derrière eux, l’Emeraude Mère luisait d’une étrange façon… Et dans un silence le plus total, les émeraudes suivirent le mouvement, brillant à leur tour bizarrement… Et elles disparurent toutes. Comme par magie. Le jour se levait… Deux années s’étaient écoulées sans que personne n’ait jamais plus entendu parler de la Terre. Deux années, pendant lesquelles tout était resté en ordre. Si on compte, ça faisait vingt quatre années de bouclées sur Terre justement. Tant de choses s'étaient passées durant ces années, sur la planète bleue. Dernièrement, c'était le massacre de plusieurs chercheurs qui figurait à la tête des journaux. Plusieurs scientifiques s'étaient fait tuer de manières diverses et variées, alors qu’ils étaient dans leurs laboratoires, à tenter de faire fonctionner cette machine interdimensionelle, qui refusait tout ordre de la part des humains. Chris avait pris beaucoup de précautions à ce sujet. Cryptée comme jamais, il était quasi impossible d’obtenir quoi que ce soit de la porte. Mais disons qu’après vingt quatre ans, la porte s’était un peu ramollie, et était devenue quasi obsolète. Comme un vieil appareil, c’était le même scénario. Et les chercheurs, après une énième tentative de perçage, s'étaient fait tuer par un mystérieux inconnu, de genre humain. Pourquoi ? Personnes ne le savait. Une jeune fille lisait justement l’article du journal qui parlait de ce sujet avec la plus grande attention, assise sur un banc, le journal cachant presque son visage. Plus loin, il y avait son lycée. Dans quelques minutes, la sonnerie retentirait, et elle devrait retourner dans sa classe. Alors elle replia son journal avec un petit soupir, le rangea dans sa sacoche, et se mit en route. Elle avait l’habitude d’arriver avant tout le monde, ce n’était pas aujourd’hui que ça allait changer. D’un pas rapide, elle se dirigea vers les grands bâtiments tout en sortant sa carte magnétique. D’un geste simple, elle la fit glisser dans une petite fente, ouvrant ainsi les portes, qui se refermèrent aussitôt après son passage. Les établissements d’enseignement de tout genre avaient leurs sécurités renforcées, suite à plusieurs fraudes de la part des élèves, qui n’allaient pas en cours. Ainsi, chaque passage était confirmé, via la fameuse carte. Mais ça n’empêchait pas que les classes soient de plus en plus dissipées. Comme celle de la jeune fille par exemple. Elle monta les quelques marches qui reliaient le rez de chaussée à l’étage de sa classe, dit bonjour à quelques personnes de sa connaissance… Et esquiva un morceau de nourriture non identifiée avariée. Qui provenait justement de sa salle. La porte était grande ouverte, et on un chahut incroyable en sortait, des cris, des rires, des bruits de casses… La jeune fille soupira, et entra dans le capharnaüm. Un petit bonjour, esquive d’une chaussure de sport, d’un compas avant d’atteindre sa place, au dernier rang, à côté de la fenêtre qui donnait sur la cour principale. Elle jeta son sac sur le côté, et s’installa. Au loin, on voyait les buildings de la ville, les grands axes routiers… Et le ciel qui s’étendait de part et d’autre de la fenêtre… A ce moment de grande réflexion, elle se prit un livre de Français dans la tête. Sans détourner les yeux, elle le renvoya mollement en avant. Un cri aiguë suivit l’impact, et le visage d’une fille superbement maquillée rentra dans son champ de vision. « Eyh ! Tu ne peux pas faire attention où tu lances ça ? » Elle lui désigna ce qui restait du livre, soit sa couverture, et retourna en pestant vers le devant de la classe, où un véritable pugilat se déroulait. Ce n’était pas méchant, c’était amical, comme d’habitude. Comme tous les jours depuis le début de chaque année passée avec cette classe. C’était assez divertissant, et du point de vue de la jeune fille, c’était suffisant pour faire fuir les professeurs. Oh ! Justement, elle pu voir le nez du directeur adjoint. Il avait l’air terrifié, comme d’habitude en voyant cette classe. Elle sourit, et se leva, il était temps que le cours commence. Elle sauta sur sa table, cria un bon coup pour imposer le silence, jusqu'à ce que tous les regards se tournent vers elle. Ses grands yeux bleus désignaient la porte, et elle prit la parole. « Vous pouvez accorder deux minutes de répit au m’sieur là haut ? J’ai l’impression qu’il a une annonce à faire. » Il y eu plusieurs ricanements, et elle se rassit. Tout le monde l’imita, pour faire bonne figure, bien que chaque personne du corps enseignant connaisse leur réputation. Un petit homme courbé entra. Costume défait, vieille cravate mal nouée, ce n’était pas tellement un exemple à prendre. Avec un pincement au cœur, il s’avança jusqu’au bureau, en tenant fermement un dossier dans ses mains. « Chers élèves… Je tiens à vous annoncer une bonne nouvelle. Un nouveau professeur a rejoint notre établissement, et s’occupera de votre classe. » Sa voix se fit toute petite, et les personnes rangées au premier rang durent se pencher pour l’entendre. « Par pitié soyez sage avec lui juste une journée… » Le grand sourire qu’arborait l’un des plus grands élèves signifiait clairement qu’ils ne changeraient pas leurs habitudes. L’accueil des professeurs dans cette classe se faisait à la bombe à encre. Les élèves du premier rang sortirent leurs petits ballons gonflés d’encre bleue, et ils attendirent le signal du lancer… La jeune fille du dernier rang, tenant à ses cheveux blonds, mit la capuche de son imperméable. Certains l’imitèrent de part et d’autre de la classe. Et pour la dixième fois de l’année, un tsunami d’encre se déversa sur le professeur stagiaire, qui se mit à courir dans le sens opposé, en appelant sa mère. On l’avait prévenu, pourtant. Le sous directeur fila à l’anglaise, le dossier au dessus de sa tête, au cas où une autre vague s’abattrait sur lui. Celui qui avait donné le signal se leva, en brandissant son poing. « Encore une fois nous avons vaincu la tyrannie des professeurs ! Camarades, bientôt, nous serons débarrassés de ces fichus adultes ! Tous avec moi ! » Et un tonnerre d’applaudissement s’abattit sur lui. Fier comme un coq, il gonfla sa poitrine, comme si il prenait la pose. « Et toi Motoko, qu’en penses tu ? » La jeune fille se leva, perçant de ses yeux le grand chef de la classe. « Tu le sais, je reste tout à fait neutre. Et vous devriez changer de méthode, celle là devient lassante. » Elle retira sa capuche, ses longs cheveux ondulés volant dans les airs, marcha jusqu'à la porte, en prenant soin de ne laisser aucune de ses affaires ici. Plus loin dans le couloir, le sous directeur la vit, et accourut vers elle. « Par pitié mademoiselle ! Vous ne pouvez pas leur faire entendre raison ? J’ai la visite de quelqu’un d’important ici, c’est pour un cours avec les classes supérieures, comment je vais faire avec cette classe de… De… Dégénérés ! Je suis perdu, par pitié faites quelque chose ! - Ce n’est pas à moi qu’il faut s’adresser, soupira t-elle d’un air las. J’ai déjà essayé la première fois que je les ai vus, vous vous rappelez ? Et je viens de leur dire à l’instant, je reste entièrement neutre. » Et en laissant le pauvre homme en plan, elle prit l’escalier pour descendre de cet enfer. Au moment où elle s’apprêtait à faire glisser sa carte magnétique, elle cru voir une tête familière, par delà le couloir des professeurs. Elle tendit l’oreille, pour finalement aller directement à la source de la discussion. Aucun élève n’avait le droit d’aller dans ce couloir. Même sa classe ne s’était jamais osée à essayer. Scanner rétinien, empreinte digital, c’était la zone la mieux sécurisé du bâtiment. C’est pour éviter les émeutes et d’autres problèmes dans ce genre que les adultes avaient installé ce genre de matériel. Seule Motoko en avait l’accès. Elle mit son œil devant une petite interface, qui effectua plusieurs vérification, et sa main sur une petite plaque de verre, qui fit les mêmes opérations. En cinq secondes, son nom apparut sur un petit écran, et la porte s’ouvrit et se referma juste après son passage. Deux caméras veillaient aussi à la sécurité. Les lieux n’étaient pas différents du reste de l’établissement. Un long couloir, avec plusieurs portes, et au bout une grande salle, réservée aux professeurs. C’est de là que venaient les conversations. Elle marcha, tout en se demandant ce qu’elle allait y trouver. Sûrement ce que le directeur adjoint lui avait dit. Elle laissa passer sa tête, et vit d’abord les quelques personnes de sa connaissance, puis enfin un inconnu…Pas si inconnu que ça. Sa tête avait figuré dans la plupart des journaux, même dans celui qu’elle avait lu avant de rentrer. Elle le prit, vérifia, oui c’était bien lui… Comment une telle célébrité pouvait se trouver là, c’était dingue. Christopher Thorndyke se trouvait là, en train de discuter avec plusieurs professeurs de mathématiques, physiques et sciences naturelles. Pas de chance pour Motoko, quelqu’un la vit et l’invita à se joindre à la conversation. « Mademoiselle, ne soyez pas timide et venez par ici, voyons ! » Lui lança un des professeurs enthousiastes et souriant. La jeune fille s’avança alors, la mine noire, ses yeux fixant le sol. Poignée de main, présentation, elle eut droit à tout, ce qu’elle savait déjà. « Voyez vous monsieur, cette demoiselle est bien la plus calme de sa section, c’est un miracle, un véritable ange ! Je vous parlais de notre pauvre collègue, là haut, qui s’est pris de l’encre en pleine figure. Et bien il ressort de cette classe de dingues ! - Motoko, veux tu bien te présenter à ce monsieur ? » La pauvre jeune fille, prise au dépourvu, s’inclina, marmonna son nom, son prénom, sa section, et se releva, ce qui déclencha le rire de ses professeurs. Elle reprit, rouge tomate. « Monsieur, je suis ravie de faire votre connaissance ! » Les rires doublèrent d’intensité, et elle se prit une grande tape amicale dans le dos. Elle détailla alors pendant quelques secondes la célébrité du moment. Cheveux plutôt roux, passés de mode, joues et menton impeccablement rasés, des yeux fins et assurés, un grand costard beige, et cravate bien nouée. C’était bien lui qui avait réussi à rentrer de cette machine temporelle, et qui l’avait cryptée à mort. La trentaine bien tapée se montrait à travers les légères rides qui commençaient à faire surface sur son visage. « Dites, monsieur… Que faites vous ici ? On m’a dit que vous alliez donner un cour aux supérieurs, c’est ça ? - Il y a de ça, mais j’ai aussi une autre raison pour venir ici. » Silence général. Apparemment, il n’avait pas parlé de la seconde raison. « Mon équipe et moi-même avons remarqué un important changement dans la configuration de l’espace temps pendant un bref laps de temps. Et si c’est ce que je pense… » Il laissa sa phrase en suspens, pensant qu’il en avait déjà trop dit. Il regarda sa montre, s’excusa, leur dit qu’il serait là demain, et fila par la sortie, Motoko à ses talons. Après avoir passé la porte, elle lui posa la petite question qui fâche. « Attendez ! Vous ne pensez pas que ça va revenir ? Les… comment on dit déjà ? » L’homme s’arrêta, et poussa un soupir. C’était exactement ça. Il se retourna, et se baissa un peu pour être au niveau de la jeune fille. « C’est les Emeraudes du Chaos. Oui, et elles sont belle et bien revenues ici, sur Terre. Je ne sais pas pourquoi ni comment, mais il se peut que nous allons avoir affaire à une crise sous peu de temps… » Motoko le regarda, bouche bée. Alors, les manuels d’histoires avaient raisons ? Ce n’étaient pas des histoires stupides ? Des vieilles légendes, une illusion du peuple ? Elle voulu encore poser une question, mais trop tard, les portes s’étaient déjà refermées, Chris s’en est allé. Disons que c'est un léger prologue. J'ai déjà commencer à taper la suite. Naturellement, dites si il y a des fautes, que je les corrige ! Chronologiquement, on dirait que ça se passe bien longtemps après la série télé Sonic X. Voilà pour le petit repaire, bonne lecture... Titre: Re : [Fan fic]Full Color ! Posté par: Sonic vs Knuckles le Janvier 22, 2008, 04:19:31 pm Super !!! Une nouvelle fic prometteuse ! Ta description est parfaite et l'histoire est attirante. Moi ça me fait penser à un manga ( J'aime trop les mangas :) ). J'attends la suite et te souhaite bon courage !
Titre: Re : [Fan fic]Full Color ! Posté par: Miko le Janvier 23, 2008, 06:37:36 am ^^ Des fautes il y en a quelques unes, si tu veux je te fais une petite correction par MP. PAr contre je suis agréablement surprise par la qualité du texte, c'est très bien écrit, agréable à lire. Il y a beaucoup de descriptions ce qui nous plonge facilement dans l'histoire. L'intrigue a l'air sympa, tu nous fais la tant attendue "troisième saison" de Sonic X. Je suis impatiente de découvrire la suite.
Bon courage. PS : Sonic VS Knuckles, il manque la première lettre de ton message en signature. ^^ Titre: Re : [Fan fic]Full Color ! Posté par: Sonic vs Knuckles le Janvier 23, 2008, 05:30:00 pm Miko : :-[ Oops. Merci de me l'avoir dit ! Je l'avais pas remarqué ! :P
Titre: Re : [Fan fic]Full Color ! Posté par: Capita le Janvier 23, 2008, 06:06:37 pm Après le passage du forum, toutes les signatures ont a peu près perdues leurs premiers caractères. Pas grand mal.
Merci Miko, je veux bien avoir un petit corrigé ça me ferai très plaisir ^-^ Sonic VS Knux > Merci du message, et tu n'es pas le seul à aimer les mangas ='D Je vous met la suite dans ce cas ^.^ L’ordinateur de Motoko était resté allumé toute la nuit, triant données par données, tout ce qui se referait aux Emeraudes du Chaos. Lieux, dates, tout. Elle appela même un ami de sa connaissance qui était chercheur sur l’ARK, qui avait repris du service durant ces dernières années. Mais elle n’obtenait que peu de choses, étant donné que le fameux secret de la base spatiale avait été étalé il y a une trentaine d’années. Alors, elle ne pouvait s’en tenir qu’aux livres. Livres qui étaient passé de mode aussi. Aujourd’hui, on avait le programme d’une matière dans une clé USB, et on venait en cour pour avoir le cour à proprement parler. On projetait les images, faisait des exercices, et retournait à la maison moins bête qu’avant. Mais les méthodes étaient devenues tellement simplistes que personnes ne prenait la peine de les appliquer. Motoko, pour sa part, avait déjà appris son programme entier. A la fin de chaque année, il y avait un grand examen inter établissement. Mais souvent, c’était l’anarchie, bien entendu. La jeune fille se leva, et frotta ses yeux. Elle avait de grandes cernes en dessous de ceux-ci, comme chaque matin. Ses cheveux étaient en batailles, elle avait l’air d’un mort vivant. Elle enfila un jean, changea de tee shirt, et alla voir la tête qu’elle avait dans le miroir. Elle empoigna sa brosse a dent, puis elle remarqua une drôle de chose. Ses cheveux n’étaient plus blonds, mais plutôt blanc, voir gris. Dans un premier temps, elle cru que c’était un effet de l’éclairage, mais il fallait se faire à cette idée : ses cheveux avaient changé de couleur en une nuit. Mais comment ? Surtout, elle ne devrait pas aller au lycée aujourd’hui, surtout pas ! Enfin, avec un bonnet, elle pourrait presque… Et monsieur Thorndyke ? Oui, elle devrait lui en parler à lui ! Il serait en cour supérieur, au moins là haut il n’y avait pas trop d’anarchistes. Elle fouilla dans tout son petit appartement un bonnet assez acceptable, mais n’en trouva aucun. Alors, elle se résolu à mettre une veste à capuche. Le tissu était tout blanc, comme ses cheveux, et un petit motif était imprimé sur une manche. Elle débrancha son ordinateur portable, le rangea dans sa sacoche, et sortit rapidement, en tirant sur sa capuche pour que personne ne la voie. Elle arriva devant le bâtiment, essoufflé, et fut très étonné de voir le camion d’une agence télévisé garé non loin des portes. Un caméraman réclamait l’ouverture de ces dernières, mais rien n’y faisait. Motoko passa alors discrètement derrière lui, en évitant le champ de la caméra, au cas où elle tournerai, et rentra, sous le nez de l’homme. Elle monta quatre à quatre les marches des escaliers, dépassa sa salle de classe, où le silence régnait. Silence, ce mot n’existait pas là haut. Elle passa la tête par l’entrebail de la porte, pour voir un étrange spectacle. Le chef de la classe semblait toute chose, et ses cheveux étaient devenus rouge vif. Il venait sûrement d’entrer à l’instant, vu que tout le monde avait le regard braqué sur lui. Il se mit à rire, très fort, en expliquant qu’il avait eu envie de se faire teindre les cheveux en rouge. Et tout le monde se mit à rire. Tout est plus simple quand on est populaire, se dit Motoko. Mais en se tournant, elle pu voir le petit tic de mensonge habituel sur la joue du chef de classe. « Manu, tu peux venir ici ? » Chuchota la jeune fille, le plus bas possible. Le grand garçon se retourna, et alla la voir, tandis que ses camarades continuaient de rire. « Qu’est ce que tu me veux ? T’a un problème avec mes… » Elle le tira hors de la classe, pour que personne ne l’entende. « Tu mens, ce n’est pas une teinture ça ! Et doué comme tu es, tu aurai du louper des mèches ! Mais là, c’est complètement rouge… Et j’ai vu ton tic aussi. - Tais toi ! Siffla t’il en s’écartant davantage de la classe. Comment tu le sais ? Tu sais comment ça a pu m’arriver ? Qu’est ce que je vais devenir, je voulais garder mes cheveux moi ! » Et elle lui montra une mèche de ses propres cheveux. La blancheur de ces derniers reflétait la lumière des lampes du couloirs. Manu palpa, tira presque, mais se résolu à croire ce que ses yeux voyaient. « J’ai une idée. Tu sais, cette célébrité ? Je l’ai vu hier, et il paraissait inquiet. On va le voir tout les deux, à l’étage supérieur, il saura quoi faire. - Une seconde, tu vas demander de l’aide à un adulte ? Non, je ne… » Motoko sortit un miroir, montrant le reflet de Manu, dont les cheveux semblaient plus rouges que jamais. Avec un juron, il se résolu à la suivre. Sa réputation allait en prendre un coup… Lui, le chef incontesté et incontestable de sa section, allait suivre une fille et va demander de l’aide à un adulte… L’adulte en question assistait à un cour de mathématique avancé. Sur le tableau reposait des tonnes de formules inconnu de Motoko et de Manu. Les deux avaient prit garde de garder leurs cheveux dans leurs capuches, parce que le prétexte de la teinture n’irai pas du tout dans le contexte. Ils attendirent dix minutes, jusqu'à la sortie. Motoko arrêta son collègue, qui s’était élancé dans la classe. « Tu devrais faire bonne figure. Oh, rend toi utile, fait peur au professeur. » Le jeune homme au cheveux rouges se mit à sourire méchamment. Il fit craquer ses doigts, et rentra dans la classe l’air mauvais. Manu n’était pas le chef de la pire classe de l’établissement pour rien. Il avait toujours une popularité croissante, et ne s’était jamais fait renvoyer. Il était un peu plus grand que quelques professeurs, ce qui accentue la peur de ces derniers. Avoir des cheveux rouges vif comme ça, c’était un peu la honte. A une époque, la mode était au bleu, mais c’était il y a une trentaine d’année. Donc, très vieux. Motoko se boucha les oreilles pour éviter d’entendre le crie de terreur du professeur, qui s’enfuya en courant. « J’espère qu’il n’a pas fait grands mal » Se dit Motoko, en se montrant à la porte. Manu regardait bizarrement la célébrité. Ses cheveux rouges en bataille étaient sortit de sa capuche. « Excuser moi monsieur, mais c’est urgent ! S’empressa de dire Motoko. Mais mon ami et moi-même avons un gros problème ! Nos cheveux ont changé subitement de couleur en une nuit, vous avez une idée ? Ce n’est pas vos Emeraudes qui ont fait ça ? - Alors, elles sont revenues… Ils vont sûrement suivre, dans ce cas… - C’est qui « Ils » ? » Demanda Manu, en rangeant ses cheveux correctement. Chris leur expliqua alors que le « Ils » en question s’agissait des hybrides. Il leur raconta encore quelques petites choses, jusqu'à la couleur de leurs cheveux. Il sortit un petit appareil poussiéreux, et l’alluma. Un vieil écran radar montra deux point, et un bip sonore résonna dans leurs oreilles. L’homme ouvra de grands yeux, ayant du mal à croire ce qui se tramait. « Les enfants… cette nuit, vous n’avez rien senti d’étrange ? -Je suis victime d’insomnie, alors non… Lui dit la jeune fille d'un ton assez ironique. -Non plus, on a fait une casse dans un quartier, et je me suis endormi direct… » Motoko lui écrasa le pied sauvagement, provoquant un cri de fillette de la part de Manu. Chris n’en revenait pas. Tandis que les deux lycéens se lançaient des mots doux, l’homme sembla retourner des années plus tôt. Vingt quatre ans. Soit deux années de passé là bas. Et les Emeraudes de retour sur Terre. Qu’est ce que cela signifiait ? Petite suite que j'avais tapé dans la suite ( Ahah ), et le titre commence un peu à se faire sentir. Les alignagnas sont mal pris par ici en tout cas, tout à revoir dans des cas comme ça. Deux malheureux paragraphes... Mais bon, c'était pour complémenter un peu. Ah, et je suis incapable de découper par chapitre ='D Titre: Re : [Fan fic]Full Color ! Posté par: shkeil le Janvier 23, 2008, 09:06:19 pm Blanc, rouge, radar??? J'ai comme une petite idée de la chose, mais ca parait assez improbable. Quoique, en fait on n'en sait trop rien...
Une faute récurrente: on dit cours pour un cours de maths, de physique,.... Sinon, tu donne une vision assez déplaisante de l'avenir... On a pas de date précise, mais certaines choses sont surprenantes. Pas vraiment les méthodes d'enseignement, mais plutot l'absence de contrôle de l'enseignement proprement dit. Sinon, le reste de l'histoire me parait vraiment bien. Après, il reste quelques questions, mais certaines, rien que de les poser, risque de dévoiler certaines choses dont je suis même pas certain. Titre: Re : [Fan fic]Full Color ! Posté par: Sonic vs Knuckles le Janvier 25, 2008, 02:53:13 pm Humm... Je crois deviner ce qui va se passer... Mais je dois arrêter d'essayer de deviner ! Shkeil a déja dit un peu de ce que je voulais dire, mais je voudrais dire que la situation m'est interressante 8) . A présent je vais me taire et attendre patiemment
Au fait : Citation Sonic VS Knux > Merci du message, et tu n'es pas le seul à aimer les mangas ='D Je suis une fille :P lol Titre: Re : [Fan fic]Full Color ! Posté par: Capita le Février 04, 2008, 11:43:50 am Sonic vs Knux > Awé, pardon ='D
Shkeil > Tu peux toujours me dire par MP, si vraiment ça risque de tout dévoiler =P Bon, petite suite tranquille, on regarde du côté de Mobius. J'aurai voulu en mettre un peu plus, mais j'avais pas encore fini le reste, et bon déjà ça fait un gentil morceau ^-^, et je me suis relue tien. Bonne lecture ! Et mille merci à Miko encore d'avoir corrigé mes morceaux précédent ! « Disparues ! Sans laisser de traces ! » Knuckles était devenu presque fou. Les Emeraudes disparues, et l’Emeraude Mère qui n’était devenu qu’un vulgaire caillou ! L’île flottante ne volait plus, et s’était écrasée sur les flots. Le pouvoir n'était plus là. Qui avait osé ? Eggman ne s’était pas montré depuis bien trop longtemps, mais il n’y avait plus trace de lui non plus. Rouge s’en était allé, mais ce n’était pas elle la coupable. L’échidné rouge vociférait des menaces dans le vide, à celui ou celle qui avait volé les précieux joyaux. Il était en face de Tails, qui le regardait, l’air las. Après deux ans, c’était repartit. La course aux émeraudes était rouverte. « Tu n’as aucune idée de qui ça peut être ? Un indice, rien ? » Le gardien se calma, et se mit à réfléchir. Non, il n’y avait rien… La chauve souris était à ses côtés, mais il se doutait bien que ce n’était pas elle. Ou en tout cas, il y aurait eu des traces. « Bonjours les garçons ! Devinez ce que j’ai fait pour vous remonter le moral ! » Amy arriva alors, un grand gâteau dans les mains et un sourire sur le visage. Un tour sur elle-même, et sa nouvelle robe se mit à flotter dans les airs… Mais il n’y avait pas celui qu’elle comptait impressionner. Un tic se fit voir sur sa joue gauche, ce qui n’empêcha pas son sourire de redoubler de volume. Et c’était mauvais signe. Elle déposa alors le gâteau, qui précisément, était un magnifique tiramisu pour les intéressés, et se dirigea vers les garçons joyeusement. Mais l’échidné qui l’avait vu venir l’arrêta net. « Non, Sonic n’est pas ici. Non, on ne sait pas où il est, Oui, on veut bien goûter à ton gâteau. Oui, ta robe te va très bien. Mais comme tu peux le voir on est dans une situation de crise ! Et ce n’est vraiment pas le moment de parler amourettes ! » Tout cela en haussant progressivement le ton, presque jusqu'à sauter sur elle. L’hérissonne, resta un instant bouche bée, puis d’un geste vif, elle balança son marteau sur Knuckles, qui se le prit en pleine tête par la violence du coup. Depuis ces deux petites années, Amy, ou plutôt son marteau, avait bien changé. Le marteau lui-même déjà. Renforcé, forme aérodynamique, donc plus rapide quand on l’envoi, sur quelqu’un de préférence. Et le tout très léger, et très féminin, ne l’oublions pas. Donc, cette œuvre d’art belliqueuse avait percuté violemment le visage de Knuckles, ce qui laissa une grande marque de part et d’autre de sa tête. Amy reprit son bien avec un grand sourire, satisfaite de voir que sa force avait portée ses fruits. Un demi tour, et la voilà partie, laissant là le précieux dessert. Le renard se dirigea alors vers le plat, prit une assiette que l’hérissonne hystérique avait laissé, et se servit une part, sans demander à son ami rouge, connaissant bien la réponse de ce dernier. « Très bon ce gâteau… » Dit t’il entre deux bouchées, histoire d’intéresser le gardien, qui commençait à saliver. Il soupira, imita Tails. Il se prit une bouchée, et dû constater que, en effet, ce gâteau avait du goût. Et même, bon goût. La preuve, il en reprit trois fois même. « Tien, en parlant de Sonic, tu l’a vu aujourd’hui ? Demanda t’il, la bouche pleine. - Mmh… Non. Enfin, ce matin, il est juste passé ici, pour dire bonjour, et il est reparti aussitôt. Il aurait vu je ne sais quoi d’étrange… » Tout deux se mirent à réfléchir. Il n’y avait rien eu d’étrange ses derniers mois. Peut être un robot ou deux, mais absolument rien qui vaille l’attention. A part la disparition des Emeraudes, il n’y avait rien eu de spécial. Justement, quand on parle du hérisson. Sa voix retentit soudain à travers la salle. Sur un appel de sa part, Tails et Knuckles se précipitèrent pour aller le voir. « Qu’est ce qu’il t’arrive ? » S’empressa de dire le renard, en voyant son ami, pourtant bien portant. Le hérisson bleu n’avait pas changé. Il avait peut être gagné quelques centimètres, mais il restait toujours le même. « J’ai trouvé une petite, pendant ma promenade… »Dit t’il, en se décalant légèrement, montrant une petite personne, dont le visage était caché par une capuche. Elle se cacha desuite derrière la jambe de Sonic, quand elle vit les deux paires d’yeux qui la fixaient. « Elle a peur ? Mais ne t’inquiète pas, on ne va pas te faire de mal ! »S’empressa de dire le renard, en voyant dans l’ombre de la capuche deux grands yeux affolés. La petite portait une grande cape, déchiré de partout, un pantalon trop grand pour elle, de grosses chaussures, un grand tee shirt rentré sous la ceinture, le tout en très mauvais état et très sale. C’est comme si elle sortait d’une longue guerre. Elle tenait dans ses mains une grande balle de laine, de la taille d’un ballon de basket, qu’elle serrait contre elle. « Sonic, tu l’a trouvé où ? Demanda le gardien, après un instant de silence. - Au bord de la mer, figure toi. Elle était là, assise, à regarder le large, sa balle dans les mains… Et comme je ne voyais personne autour d’elle, j’ai décidé de la ramener ici. » Tout en parlant, la petite s’était un peu décollée de la jambe de Sonic, et observait Tails et Knuckles, avec une lueur de curiosité dans ses grands yeux bleus. On pouvait voir un petit détail, c’est qu’ils n’avaient pas de pupilles. Alors on ne voyait qu’un gris bleu infini sur ses mirettes. Le hérisson bleu se baissa pour être à sa hauteur, et lui présenta ses amis. « Voici Tails, et Knuckles… ( La petite pointait du doigt l’échidné ) Oui c’est lui Knuckles. Tien en parlant de lui, il a encore faillit à son devoir, parce que ce qu’il est censé gardé a encore disparut ! » C’était parfaitement ironique, même complètement insolent, ce qui provoqua la colère de l’échidné. Il se jeta sur Sonic, et ils se mirent à se battre, à s’insulter, ce qui fit peur à la petite, qui s’agrippa cette fois aux jambes de Tails. C’est à ce moment là que Amy arriva, ayant entendu la voix de son bien aimé. Elle fit à peine un pas, que ses oreilles se baissèrent. La situation était tout a fait pitoyable. Mais oublions les détails, nous les connaissons tous. Coups de poings, de pieds, etc, etc… L’hérissonne, la mine sombre, alla vers Tails, en lui demandant ce qu’il se passait cette fois. Il haussa les épaules, l’air de dire que c’était comme d’habitude. Puis, Amy remarqua la petite, qui serrait la jambe du renard. « Oh, mais qu’est ce que c’est que ça ? Demanda t’elle, doucereusement. C’est Sonic qui l’a trouvé ? Mais qu’elle est mignonne ! » Elle approcha sa main, lentement, vers elle. La gamine se recula un peu, mais voyant que l’hérissonne rose avait l’air d’avoir de bonne intention, elle laissa approcher la main. « Tu n’as pas à avoir peur ! Dit t’elle, en retirant la capuche de la petite. Je ne te veux aucun mal, tu sais. Eux non plus, si ça peut te rassurer ! » Elle désignait de l’index Sonic et Knuckles, qui n’arrêtaient pas de se battre. Le renard et l’hérissonne pur voir le visage de l’enfant. Elle devait être une hérissonne, vu les cheveux en bataille qu’elle avait. Sa peau était de couleur mauve pâle, et sa tignasse était de la même couleur, voir un peu plus foncée, avec quelques mèches bleu nuit. Aussi, elle avait un anneau sur deux de ses mèches. Sa frange, maintenant libéré de la capuche, lui cachait les yeux. « Et tu peux nous dire comment tu t’appelles ? » Demanda Tails, alors que Amy était « sous le charme » de la petite. Celle-ci regarda le renard, et prit sa balle de laine, qui était tombé à côté d’elle pendant qu’elle serrait se jambe. Elle lui tendit, avec un petit sourire. Apparemment, elle n’avait pas bien compris la question. Après quelques reformulation, elle sembla cette fois avoir saisi la tournure de la question. Tails avait trouvé un moyen simple. Il s’était pointé du doigt, en disant son prénom, et la pointait elle. La petite se pointa elle-même du doigt, en faillit dire Tails, lorsqu’elle comprit. Elle afficha un sourire, en tenant sa balle, et déclina son prénom. « Ladyshwärtzina-Telluripazateer Marasööjnyuuzaki ! » Grand silence. Même Knuckles et Sonic avaient fait une pause dans leur petite guerre. C’était le nom de la fillette, ou une blague ? Le renard recommença, et elle se répeta. « Et… Tu n’aurais pas un prénom plus court ? » Lui demanda Amy, dont la mémoire avait flanché à la troisième syllabe. La petite se tourna vers Knuckles. « Knux ! Dit t’elle en le pointant du doigt. Mya, e soyo Traum ! » Personne n’avait rien comprit, naturellement. « Knux, dit t’elle en le montrant. Traum, répéta t’elle en posant ses deux petites mains sur elle. » Ils firent tous « Aaah ! », qui était bien l’onomatopée universelle de la compréhension. Traum s’avança alors vers Knuckles, et lui posa ses petites mains sur la sienne. « Tien, on sait qui va s’occuper d’elle en premier ! Dit Sonic, d’un ton joueur. - Quoi, comment ? Je ne veux pas avoir de gamine dans les pattes pour surveiller… Euh, sur mon île… » Sa voix s’était éteinte. C’est vrai ça, il n’y avait plus rien à surveiller, puisque les Emeraude avaient disparues, et la puissance de la Mère envolée. Et il n’y aura aucune Tikal pour l’aider, ni aucune autre personne. Et Eggman alors ? Oui, c’était sûrement lui qui avait fait le coup ! L’échidné fit craquer ses doigts, et poussa –gentiment- Traum sur le côté. « Amy, tu t’occupera de la petite, Tails, toi tu vas me faire une petite recherche sur le QG actuel d’Eggman. Sonic, tu viens avec moi, j’ai besoin d’aide pour transporter l’Emeraude Mère jusqu’ici. » Tout le monde obéit au gardien. Traum n’avait pas comprit un mot. L’hérissonne rose la porta dans ses bras, et s’étonna d’ailleurs de la légèreté de la petite. « Dit moi, ça fait combien de temps que tu n’a pas mangé ? Attend un peu de goûter le gâteau que j’ai fais ! - Ga-to ? - Oui c’est ça, un dessert, manger, tu comprend ? Fit Amy, en mâchant de la nourriture imaginaire. - Ga-to ! Miam ! » Lui répondit Traum, en levant ses deux petits bras en signe de joie. Titre: Re : [Fan fic]Full Color ! Posté par: Miko le Février 08, 2008, 06:12:05 am Il n'y a pas à dire tu vas devenir très bonne en écriture, j'aime beaucoup ton style un peu humouristique.
Niveau histoire je t'ai déjà dit ce que j'en pensais en MP je ne vais pas m'éterniser mais je suis bien curieuse de savoir qui est cette petite fille. Niveau ortho il y a des progrès (t'envoye la correction entière par MP) il y a deux fautes récurantes assez désagrables. 1 Je l'ai déjà dit une bonne dizaine de fois mais je vais encore le répèter -_-' Pas d'apostrophe devant un H aspiré. Donc pas de L' devant hérisson, ou hérissonne ou même haricots verts. 2 Il y a déjà un T dans le verbe pour la phrase "Dit-elle" inutile d'en rajouter un ! ^^ Les autres sont surtout de l'inattention et des fautes d'accords participe passé. Titre: Re : [Fan fic]Full Color ! Posté par: Sonic vs Knuckles le Février 08, 2008, 03:43:34 pm Je suis d'accord avec Miko. Autant pour les fautes que pour l'histoire. Je me demane aussi d'où viens cette petite... Ton style d'écriture est toujours aussi excellent ^^ Bravo ! Bon courage et continues comme ça, t'es sur la bonne voie ;) !
Titre: Re : [Fan fic]Full Color ! Posté par: Capita le Février 15, 2008, 08:21:50 pm Oh Miko, ça me rappelle le CP... On avait de belles images, avec un joli hérisson et un truc avec des haricots géants, même que sur notre manuel y'avait un lutin...
SonicVSKnux (Ahah, raccourci)> Merci beaucoup pour le commentaire ^-^ Now, la suite. On retourne sur Terre. Motoko était émerveillée. C’était la première fois qu’elle montait dans une limousine ! Le véhicule faisait presque six mètres de long, du point de vue de la jeune fille, comme elle n’en voyait pas le bout ! Elle avait presque peur de monter, ne se sentant pas assez « chic » pour ce genre de luxe. Mais avec une tape dans le dos de la part de son ami Manu, elle se sentit gonflé de courage. Elle n’allait pas perdre la face comme ça, bêtement devant le grand chef de sa section. Fallait qu’elle fasse bonne impression quand même. Chris s’était déjà installé dans un coin. Plus loin, il y avait une jeune femme qui tenait une interface tactile. C’était comme une plaque de verre, où se montrait diverse information. Cela servait aussi de bloc note, et de bien d’autre chose. Même de miroir, parfait pour se maquiller. Il y avait trois petits trous, d’environ trois centimètres de diamètre, qui servait de caméra, disposé en triangle équilatéral, tout en haut de la tablette. La demoiselle salua de la main les deux jeune gens, qui ne s’installèrent pas loin du scientifique, collé l’un contre l’autre. Les fauteuils étaient en velours, les vitres fumées, et il y avait un espace dingue, pour une limousine. Un grand et fin néon, qui faisait toute la longueur du véhicule, donnait une douce lumière. Chris sortit après le démarrage de la limousine un vieil ordinateur portable, qui datait du début du millénaire. Donc, depuis longtemps. « Comment quelqu’un comme vous peut garder ce genre d’antiquité ? » S’étonna Motoko, en regardant avec de grands yeux l’appareil. Des modèles comme ça, elle n’en avait vu que dans certains musées spécialisés ou dans les anciens territoires, transformé en décharge. Elle sortit elle-même le sien, a titre de comparaison. « Il n’y a pas de capteur optique… Ni d’interface holographique ! Mais comment faites vous pour travailler sans ça ! Aucun logiciel d’aujourd’hui ne peut fonctionner sans, et… » Manu l’arrêta net en lui plaquant les mains sur sa bouche. Lui et l’informatique, ça faisait deux. « Mais tu va te taire ! Fit-il en la secouant presque. Tu n’as pas honte de parler comme ça à une célébrité ? - Comment ! Et tu dis ça, a MOI, la seule qui a ne serait-ce une once de respect envers les adultes ! - Ne vous battez pas, tout les deux ! Ordonna Chris, en s’interposant. J’ai pris cette carcasse par sécurité. D’accord ? » Les jeunes lycéens se calmèrent soudain. Par sécurité ? Mais de quoi ? Motoko avait bien son idée… Folle, mais c’en était une. Elle demanda l’autorisation de le prendre, et elle le mit sur ses genoux. « Bon, c’est un vieux truc, où est passé le bouton… Ah c’est ça, le gros au milieu ? Merci… » Elle appuya sur le bouton, qui couina un peu, avant de faire allumer le reste du système, dans un grand bruit de ventilation. Le nom du système d’exploitation s’afficha, suivi de la petite musique d’ouverture, qui ressemblait plus à un horrible parasite aux oreilles de Motoko et Manu. Fenêtre de l’antivirus, ancien logiciel Wifi, et icônes des différents programmes s’affichèrent sur l’écran. La jeune fille était à la fois horrifiée par le fait qu’il n’y ait pas un seul hologramme au dessus de l’écran, mais à la fois impressionnée par le peu de matériel qu’utilisaient ses anciens. Le fond d’écran montrait une photo, d’un garçon, autour d’autres créatures… « C’est qui ça ? » Dit Manu en montrant du doigt l’écran. « Ah c’est bien un mec ça, aucune retenue… » Pensa Motoko, en soufflant. L’homme reprit l’ordinateur sur ses genoux, et regarda l’écran, avec un air de nostalgie. « Voyez les enfants, le gamin là au milieu, c’est moi, il y a longtemps. Autour, ce sont mes amis. Je vous les présenterai plus tard, on arrive sur la ville… - Attendez une minute, c’est là-dessus que sont installés… les codes, tout ça ? » Pas le temps d’avoir une réponse, la limousine s’arrête subitement en plein élan. Les lumières s’évanouirent soudain, pour laisser place à un petit néon bleu et rouge. Ils étaient arrivés aux frontières de la ville, et avaient droit au contrôle de police habituel. C’était l’équivalent des douanes, en beaucoup mieux. La voiture, enfin ici la limousine, passait sous un immense scanner, qui vérifiait déjà le contenu, les passager, les bagages, etc. Puis c’est le contrôle traditionnel des papiers d’identités. Tous cela durait environ une heure pour un citoyen de classe normale, mais pour une célébrité, environ dix minutes. Le temps de scanner, de voir rapidement les papiers, de reconnaître, et hop ils étaient parti. Manu profita de ce moment incroyable pour faire un geste obscène à un agent de police, qui ne pu que le regarder faire, et après qu’ils soient hors de vue, manger son képi. La Ville. Avec une majuscule. C’était la plus grande de toute la planète, avec sa tour qui s’élevait jusqu’aux nuages. Une vraie tour de Babel. Megapolis s’étendait à perte de vue. Comme la tour Emeraude, dont on ne voyait pas le bout à travers le ciel. Il y avait un but précis, ce n’était pas pour la décoration qu’elle était si grande. Le but était de relier l’ARK au sommet de cette tour, pour la rendre accessible au reste de la planète. La station suivait son orbite, tandis que les travaux de la tour avançaient, petit à petit. Ils étaient sur le point de finir, d’ici quelques mois ils pourraient faire fusionner les deux plus grandes œuvres que l’humanité n’ait jamais faites. Relier la terre aux étoiles, cela ressemblerait à de la science fiction, mais maintenant ils en sont capable. Et naturellement, il y avait toujours ce vieux dossier qui traînait, dans l’ombre de celui là. Relier la terre à Mobius. Mais pour cela, il fallait obtenir les codes, cachés quelques parts, et seul Chris le savait. Et depuis son retour, il n’en avait toujours pas parlé. Les premières années étaient les plus dures, il fallait résister à la forte pression qui était exercé sur lui, par les médias, les dirigeants qui s’intéressaient particulièrement à ce genre de voyage, aux scientifiques, et à l’entourage. Pendant plusieurs semaines, plusieurs mois, il était resté cloîtré chez lui, sans contact extérieur. Sauf un… La version officielle montre un acharnement contre un pauvre jeune homme à cette période, mais il avait été aidé. Aujourd’hui, il voudrait bien retrouver ladites personne, mais il n’a d’elle qu’un pseudo, et un visage inconnu. Impossible de la retrouver dans ces conditions, bien que la technologie d’aujourd’hui permet de mettre un nom à un visage. Mais la tête était bien trop plongée dans l’ombre. Juste, une grande paire d’yeux se reflétait à la lumière de l’écran. De grands yeux bleus. Une voix féminine, mais modifiée via un logiciel simple, la sauvait des balayages sonores. Mais depuis que Chris était tranquille vis-à-vis des curieux, elle disparut, comme par magie. Adresse erronée, pseudo de ce genre, incalculable… Plus aucune trace. Parfois, avec un élan de nostalgie, l’homme qu’était devenu Chris regardait les anciennes photos d’elle, ses grands yeux… Il pensait la retrouver à Megapolis, c’est un peu pour ça qu’il s’était installé dans cette ville, mais c’était tellement grand ! Finalement, depuis tout ce temps passé ici, aucun résultat. En parallèle, il a pu étudier le phénomène de la cybernétisation, qui était un fait extraordinaire dans cette ville, ou un habitant sur cinq porte un élément cybernétique, dont un sur dix sont entièrement cybernétisé. Plusieurs lois avaient vues le jour suite à cela. Le chef d’état devait être humain a au moins cinquante pourcent, ainsi que tout les chef de partis. Le corps humain, passé la limite de la nature, devenait ainsi aussi vulnérable qu’une machine ou qu’un ordinateur, et donc tout aussi piratable. Là est le problème. Mais le problème est que le taux d’humain qui choisit la cybernétisation est croissant, sans connaissance de cause, et la pratique au noir, moins cher que l’officiel, donnait majoritairement la mort de ceux qui voulais changer leur humanité. Pour sa part, Chris était resté humain à cent pourcent. Souvent, on lui ventait le fait qu’une mémoire externe pourrait lui faire du bien à la tête, mais c’était pour lui hors de question d’avoir une partie de lui-même à la porté de tous. Pourtant, la cybernétisation avait fait de merveilleux progrès, surtout du côté de certains problèmes de motricité. Hélène, sa compagne, avait les jambes et une partie de la colonne vertébrale cybernétisé, ainsi que quelques nerfs par ci par là, nécessaire au fonctionnement des nouvelles jambes, construites sur son modèle ADN. En plus, grâce a une technique soit disant secrète, les éléments métalliques ne sont pas rejetés. D’ailleurs, ils ne trempent pas directement avec le reste du corps, cela aurait été une vraie catastrophe ! Imaginez, un bras cyborg implanté sur un corps complètement humain. Le bras peut soulever environ cinquante kilos à bout de bras, mais attaché au reste du corps… Vous voyez ça, votre bras se détacher de tout le reste ? Il y a eu beaucoup de problème de ce genre sur les premières personnes qui ont bénéficiés des prothèses synthétiques, mais cela s’est vite résolu, grâce aux chercheurs et à leur budget illimité. Ce n’est plus un problème donc, de se faire cybernétiser un œil, un rein, un foie, une mâchoire ou n’importe quoi d’autre à Megapolis. C’est bien la seule grande ville qui a à disposition les meilleurs médecins en cybernétique du monde entier. De la limousine, Motoko et Manu pouvait voir justement plusieurs personnes qui ont eu affaire aux fameux docteurs. Depuis petits, c’était devenu presque un jeu, pour les enfants, de reconnaître un adulte humain d’un adulte cyborg. Aspect de la peau, démarche, cheveux, quelques tics du visage, œil, un rien pouvait trahir la nature de la personne. Des fois il y avait des gros ratés, par exemple la taille anormale d’une articulation, ou encore des vrais bijoux, comme certaines riches adolescentes en pleine crise, qui passe du stat de boulémie à celui de top star… Il n’y avait pas d’age pour se faire cybernétiser. Autant un nouveau née atteint d’une grave maladie qu’un vieillard voulant profiter de ses dernières années. Par contre, pour un enfant en pleine santé, il faut attendre l’age de treize ans pour qu’il prenne sa propre décision, ou bien avant sous autorisation parentale. Le taux de cybernétisation d’un humain s’effectue en pourcentage, selon la « place » que garde votre humanité dans votre corps. De la classe des deux adolescents, il y avait trois cas de cybernétisation très léger, à cause des accidents. Un professeur avait bénéficié d’un changement radical, laissant son humanité aux mains des médecins, à cause d’une maladie cardiaque, et d’un début de cancer du poumon. Il ne restait d’humain chez lui d’un morceau de vertèbres et quelques tissus de la peau ici et là. Qui sait, le contact mystérieux de Chris serait peut être une intelligence artificielle ? La limousine s’arrêta en douceur devant un immense édifice, qui s’étendait haut dans le ciel. En cachant leur cheveux sous leur capuches, Motoko et Manu suivirent Chris et la jeune femme dans les bâtiments, passèrent de grandes portes en verres, de longs couloirs, virent de nombreuses personnes dont la plupart étaient connu… Jusqu'à un vaste bureau. Sur la porte, ou pouvait lire « Chris Thorndyke », suivis d’un titre illisible, effacé par le temps. « Cette tour a été construite en même temps que la tour Emeraude, et aurait pu atteindre sa taille… Mademoiselle, voulez vous bien les accompagner dans le laboratoire ? » La dame hocha de la tête de haut en bas, et emmena Motoko et Manu à travers d’autre couloir. Et dire qu’ils n’étaient qu’au rez de chaussé… « … D’horribles expériences, avec d’horribles sujets, d’horribles pratiques, le tout fait par d’horribles personnes, et dans un horrible laboratoire rongé par d’horribles cafards puants ! Et ce n’est pas le tout, il y a aussi une horrible moisissure qui recouvre la majorité des murs, et tout ça… Dans une cave en dessous d’un cimetière ! » Motoko éclata de rire. Vu la tête de Manu, ce n’était pas l’effet prévu. « Mais… Pourquoi tu n’as pas peur ? Un jour, je leur ai sorti ça en classe, ils ont tous eu peur… » Et en s’accoudant contre les parois de l’ascenseur, il soupira. Manuelo trouvait Motoko pas très rigolote… Sur la minute, qui permettait à la cabine de rejoindre les labos, il n’avait pas réussi à avoir un sentiment de peur, même pas un soupçon, sur le visage de la jeune fille. La secrétaire, elle par contre, risque d’avoir un sommeil agité ce soir… Puis ils purent enfin se dégager de l’ascenseur. « Des couloirs, des couloirs, toujours des couloirs ! Il est composé de quoi d’autre, à part de couloirs, votre pavé ? Rouspeta Manu, qui en avait marre de voir des… couloirs. - Ce n’est pas vous qui êtes obligé d’avoir affaire à eux les trois quarts du temps… Enfin, avec monsieur Thorndyke, heureusement, on les évite. Là par contre, ce vieux laboratoire se trouve tout au bout, là bas. - Vous voulez notre mort, ce n’est pas possible ! Ah les femmes ! Gémit-il en se tenant la capuche. - Mademoiselle… Euh mademoiselle comment déjà… S’empressa de dire Motoko pour changer de sujet. - Alix Brown. Mais pas de mademoiselle, s’il vous plait, juste Alix… - D’accord, mais tutoyer nous dans ce cas, ça marche ? Lui dit la jeune fille avec un sourire. - Comme tu veux ! … Ah, ce n’est pas tous les jours qu’on trouve de jeunes personnes comme toi et ton ami ici… - Une tour de vieux, t’a vu ça Motoko ? » En conclu Manu, qui se reçu un coup de coude dans les côtes en guise de réponse. Ce qu’ils n’avaient par remarqué, c’était les petites étincelles qui avaient accompagnées le choc. Ils passèrent la porte, et firent face à plusieurs rangés de table blanche, et entre chaque ligne, un petit évier. « Ici, c’est la salle qu’on utilise pour les expériences mineure. Elle a été nettoyée suite au récent incident… Dites, vous m’écoutez ? » Motoko était en grande conversation avec Manu, et mimait de grand geste avec violence. « … Et c’est là qu’ils se sont fait tous tué, sans qu’on ait pu retrouver le coupable ! Dit, Alix, tu en penses quoi ? - Et bien… J’en pense que les autorités doivent attraper celui qui a fait ça, au plus vite. Sinon, d’autres personnes risques de se faire tuer… - T’as raison, n’empêche, si il peut attaquer un ou deux … » Le jeune homme n’a pas eu le temps d’en dire plus, qu’il se prit un autre coup de Motoko. « Non mais tu n’as pas honte ? »Lui dit-elle, comme une mère qui sermonne son fils. Il marmonna quelques excuses, et se tu, jusqu'à ce que la secrétaire de Chris reprenne le cour de sa phrase. « Bien, comme je disais, nous n’avons rien à craindre. Asseyez vous ici, s’il vous plait. » Elle leur désigna deux tabourets, d’une table de la première ligne. Ils s’exécutèrent, en posant leurs sacs qu’ils avaient gardés sur eux pendant le voyage. Ils prirent le jus en se touchant. La secrétaire s’installa sur un autre tabouret, devant les deux autres, et sortit le même appareil que Chris avait à l’école. Comme la dernière fois, l’engin émit un bip sonore. « Mais ça sert à quoi ce truc en forme de radio ? Demanda Manu, qui commençait à en avoir marre de ce bruit de fond. - Il servait dans le passé à détecter les Emeraudes du Chaos. Vous savez, ces étranges pierres précieuses ? Enfin, vous avez sûrement lu vos cahiers, alors je ne vous expliquerai rien… Monsieur Thorndyke les a toujours gardé non loin de lui, je ne sais pas pourquoi… » Motoko regarda un instant les cheveux de son ami, et les siens. Ce serait ça, la cause de leur couleur ? Elle frappa Manu à l’épaule. Une bref lumière se montra, et disparu. « Trop drôle, j’ai l’impression de taper dans une ampoule ! » Se dit à voix haute la jeune fille, en recommençant, sous les plaintes du jeune homme. Elle s’arrêta enfin, après quelques minutes. « Je ne sens plus mon bras… Se mit à gémir Manu, en se tenant ledit bras. - Mais alors ça veut dire qu’on a des pouvoirs ? Demanda Motoko à Alix, qui était restée bouche bée devant ces effusions de lumière. - Euh, oui, sûrement… Alors, essayer… » Elle se mit à réfléchir, essayant de se souvenir une des fonctions des Emeraudes… « … De vous téléporter dans le bureau de Monsieur Thorndyke. » Et Motoko disparu. Je comptais mettre qu'un morceau, mais finalement j'en ai mis deux. J'avais la place en plus, yaha. Orange sur le bûchaaay. Titre: Re : [Fan fic]Full Color ! Posté par: Sonic vs Knuckles le Février 15, 2008, 11:32:15 pm Wouah ! Ils ont des pouvoirs maitenant ? Les veinards... . Manu me fait trop rire :
Citation Manu profita de ce moment incroyable pour faire un geste obscène à un agent de police, qui ne pu que le regarder faire, et après qu’ils soient hors de vue, manger son képi Je trouve que c'est génial que tu ais mis deux suites, ça atténue mon impatience ^^ Je le répète, j'aime trop ta fic !! ;) Titre: Re : [Fan fic]Full Color ! Posté par: shkeil le Février 16, 2008, 11:00:02 pm Je vois que tu as mis au clair ce qu'il était possible de deviner avant. Voyons voir ce qu'il va advenir de ces 2 adolescents, et puis aussi où sont les autres émeraudes, ou porteurs d'émeraudes.
Pas de fautes repérée, mais à cette heure, je suis plus très attentif... Bonne continuation donc. Titre: Re : [Fan fic]Full Color ! Posté par: Miko le Février 18, 2008, 01:25:11 pm Suite assez prévisible mais qui n’enlève rien à l’intérêt de l’histoire au contraire. Il y a des petites maladresses dans la rédaction notamment au niveau du temps de conjugaison. Parfois tes phrases sont au présent alors que ton récit est d’ordinaire au passé simple. Bonnes descriptions de l’environnement, continue sur cette voie, penche toi un peu sur la psychologie de tes personnages. Ils viennent de se découvrir de tous nouveaux pouvoirs quel sera leur réaction ?
Quelques phrases mal tournées : Citation Ils étaient sur le point de finir, d’ici quelques mois ils pourraient faire fusionner les deux plus grandes œuvres que l’humanité n’ait jamais faites. Que l’humanité n’ait jamais construites ou réalisées. Citation Là était le problème. Mais le problème était que le taux d’humain qui choisissait la cybernétisation était croissant, sans connaissance de cause, et la pratique au noir, moins cher que l’officiel, donnait majoritairement la mort de ceux qui voulait changer leur humanité. Le problème c’est justement « le problème » ^^ inutile de répéter deux fois ta phrase. Soit tu supprime la première soit tu simplifies la seconde.Là était le problème. Le taux d’humain qui choisissait la cybernétisation était croissant, sans connaissance de cause, et la pratique au noir, moins cher… Citation D’ailleurs, ils ne trempaient pas directement avec le reste du corps, cela aurait été une vraie catastrophe ! Utiliser le verbe tremper est assez maladroit utilise plutôt connecter, relier, unir, associer joindre…Citation Le bras pouvait soulever environ cinquante kilos à bout de bras, mais attaché au reste du corps… La répétition de bras. Utilise prothèse ou membre. Citation comme certaines riches adolescentes en pleine crise, qui passe du statut de boulimie à celui de top star… Plutôt boulimique.Correction de ce long chapitre en MP il reste encore trop de fautes pour te les donner sur le forum. Lol Titre: Re : [Fan fic]Full Color ! Posté par: Capita le Février 18, 2008, 06:19:31 pm shkeil> Je sais pas toi mais moi je suis en vacances ='D, donc après un bon moment de repos, ton attention va sûrement apperçevoir des tas de fautes. M'enfin, faut faire la sieste voyons.
SonicVSKnux> Ravi qu'il te plaise ! Mais dit toi qu'avoir des pouvoirs, ça entraine plusieurs responsabilité après. ( Wha, pour une fois que je sors ce mot... ) Aah les répétitions, on nous en aura fait voir des vertes et des pas mûres en cours ! Mais je retiens la leçon. Ferais attention quand j'écrirai. Désolé pour "tremper", mais c'était plus fort que moi ='D Bref, la suite de suite. Je me suis revue et corrigée, enfin, pour la plupart. C'est dingue comme j'oubli certains bêtes pluriels... Et les fameux changement de temps, la hache de guerre est deterré. Yatha ! Chris se trouvait dans son bureau, à chercher un plan de l’avion de Tails, le X Tornado. Celui qu’il avait gardé sur Terre avait été détruit, suite aux grandes manifestations qu’il y avait eut, quelques années auparavant. Il n’avait pas repensé à en construire un autre depuis. Mais si les Emeraudes se retrouvaient de nouveau sur Terre, il va bien falloir un appareil, comme les autres fois. Par contre, il va falloir l’améliorer. Il tomba par hasard sur une vielle pochette poussiéreuse, avec une date marquée dessus. Oui, c’était ça… Il l’ouvrit, et retrouva les fameux plans… Allons, pourquoi pas ? Ca fera du travail aux jeunes étudiants, d’améliorer un appareil qui date du début du siècle. Soudain, il y eu une explosion de lumière, suivit d’un cri de fille, et d’un grand bruit de casse. Chris se retourna, et vit qu’une armoire, la plus proche de la porte, était réduite en miette, et tous les documents rangés autrefois dedans gisaient au sol, avec une masse vivante… ? La tête de Motoko sortit alors, et recracha un dossier noté Top Secret. Un des nombreux de ce bureau d’ailleurs. Dès qu’elle vit Chris, elle se mit à sourire. « J’ai réussi ! Vous avez vu ça M’sieur Thorndyke ? Sans rien faire ! Votre secrétaire m’a proposé de me téléporter dans votre bureau, et à peine j’y ai pensé que PAF, je tombe ici ! C’est chouette, chouette, chouette ! - Attends, tu veux dire que… » Mais trop tard, Motoko lui avait pris les mains et lui fit faire une pirouette, jusqu'à ce qu’elle se calme, un quart de seconde. « Mais ça veut dire que je peux y retourner ? Yahou ! » Et elle disparu dans un éclair de lumière, sous les yeux de Chris, qui avait à peine eu le temps de lui dire quoi que ce soit. Dans le laboratoire, Alix se retrouvait maintenant toute seule. Manu avait disparut la seconde d’après, la laissant là. Et voilà Motoko qui revenait, dans une pluie de lumière. Même réplique, mais cette fois elle resta là, sur son tabouret d’où elle était partit. Même chemin pour son ami, qui avait en main ... un sandwich. « Trop pratique, t’as vu ça ? Nourriture a volonté… Ouch ! Eh, rend moi ça ! » Motoko lui avait piqué un morceau de son sandwich, et s’était téléportée à l’autre bout de la salle, en le narguant. S’ensuit la plus pitoyable course poursuite de ce siècle. Et qu’ils se téléportaient dans tous les coins, et qu’ils se volaient de la nourriture… Ce manège s’arrêta seulement lorsque Chris les attrapa. Par contre, petit problème, ils se téléportèrent tous les trois dans son bureau, le tout en criant à l’unissons. Puis, Motoko et Manu assis sur une chaise, et l’homme sur son fauteuil, c’était le calme plat. Alix arriva quelques secondes après, les cheveux dépeignés. En premier lieu, les deux jeunes firent leurs excuses, pour avoir causé tout ce boxon. La secrétaire passa une main dans sa chevelure brune, histoire de la remettre en ordre. Sa peau matte masquait légèrement son air étourdi par les événements, et ses yeux noirs de jais fixaient tour a tour les jeunes pré-adultes. Elle avait encore un peu de mal à croire les livres d’Histoire, mais il fallait s’y faire. Sept merveilleuses pierres capables de réaliser les souhaits. C’est ce qui était marqué en prologue de chaque chapitre dédié à la période des Emeraudes et d’un certains Sonic. Un hérisson hybride, qui marche sur ses deux pattes arrières, qui se comporte et parle comme un humain. Qui l’aurait cru ? Et cette vieille histoire oubliée, l’ARK, Alix avait presque oublié quelle était sa première utilisation. En un clin d’œil, une grande page de l’Histoire s’était remise en place dans sa tête. Parce que, il fallait préciser, Sonic et compagnie étaient rentrés dans l’Histoire, au fur et a mesure du temps, sur Terre. Aucun événement semblable ne s’était produit depuis leur départ et le retour de Chris. La tour Emeraude avait été créée quelques mois avant son départ. On ne voyait que les fondations à ce moment là. Aujourd’hui, elle était immense, et surpassait toutes les autres constructions. Mais pourquoi, pourquoi cette grandeur ? Seul le constructeur le savait. Cette fameuse personne était morte, en plein milieu des travaux. Alors tous les ouvriers ont continué les plans prévus. Mais il n’y avait pas de fin, à ce plan. On y voyait la tour, mais il manquait la partie du haut. Comme personne n’avait la moindre idée de ce que cela aurait pu être, ils ont continué les travaux, à perpétuité. Donc la tour n’est jamais finie. Sauf si une ou un descendant du constructeur se signale. Mais rien depuis longtemps, alors les ouvriers se tuent à la tâche. De son bureau, Chris pouvait voir les travaux avancer. En quelques mois, la tour gagnait en hauteur, c’était facile d’estimer la rapidité des hommes sur le terrain. Alix avait de la famille, qui travaillait là haut, et avait donc des liens directs avec les chefs des employés. Un cri interrompit le cour de ses pensées. « Monsieur Thorndyke, monsieur Thorndyke ! S’égosilla une voix féminine via l’interphone. On a trouvé une personne étrange sur le toit de l’immeuble ! - Calmez vous, bon sang ! S’exclama t’il, tellement cela l’avait surpris. Qui est cette personne ? Elle est vivante ? - Nous ne savons pas ! Cria la voix, ce n’est pas quelqu’un… d’humain ! Toit de la tour scientifique. Une dizaine de gardien de la Paix entouraient une personne étrange, au sol. Chris, suivit de sa secrétaire et des deux jeunes, tombèrent d’abord sur un agent de police, qui leur défendait de passer une certaine limite, en leur rappelant que l’individu là était sûrement dangereux, et un tas de conseils complètement inutiles. Mais Motoko et Manu passèrent entre les jambes de l’homme, en se précipitant vers le regroupement de soldats, qui avait leur bouclier en avant, pour prévenir d’un danger quelconque. Les deux jeunes en écartèrent deux, pour voir à quoi ils avaient affaire. Chris avait apparemment réussi à passer la montagne de muscles qui bloquait le passage. « Ce n’est pas possible… » Avec des yeux rond, il reconnu la personne. Ou plutôt sa race. C’était bien un… Non, une hybride hérissonne. De taille adulte. Elle n’avait pas la peau rose, ce n’était pas alors Amy. Donc, personne qu’il ne connaissait de vue. Il se baissa, Motoko et Manu sur son dos, vers la personne, qui avait de grands yeux affolés. « Ne t’en fais pas, lui dit t’il doucement. On ne va pas te faire de mal… » Une paire d’yeux mauve se montra de dessous la capuche. Vu la tête qu’elle faisait, elle n’avait pas tout a fait compris. Elle s’avança, très lentement, pour éviter de se faire taper par les soldats. Elle leva sa main, encore plus doucement, et la posa sur le front de la personne la plus proche d’elle, a savoir Manu, et l’enleva aussitôt. Le jeune homme était devenu livide, et cru mourir. Sauf que ce n’était pas le cas, il était encore en bonne santé. « Vous pouvez répéter, Seigneur, s’il vous plait ? » Tout le monde se regarda, et regarda le scientifique. Un seigneur ? Comment ça ? Personne n’avait comprit pourquoi l’hybride avait appelé Chris « Seigneur ». Et surtout, comment elle avait réussi à parler la langue locale, alors qu’il y a à peine deux secondes, elle avait l’air d’être complètement perdue. « Je te disais de ne pas t’inquiéter, on ne te fera pas de mal ! » Après deux petites secondes, elle secoua la tête de haut en bas, pour montrer qu’elle avait compris. Manu était devenu tout pâle, et faisait une drôle de grimace, impossible à décrypter. Sur le moment, il avait cru qu’une partie de son cerveau s’était fait scanner, et cela lui avait donné une horrible sensation de mal-être. Comme si on vous ouvrait la cervelle au frai, l’observait pendant quelques minutes, et la refermait, mine de rien, en la remettant parfaitement en ordre. En même temps, tous ses oripeaux de virilité absolu se transformèrent en poussière. Il tomba dans les pommes, à la manière d’une grande dame de la haute société. Un agent de sécurité juste en dessous de lui. « Ah ! C’est vraiment une petite nature ce gars ! Manu, lève toi ou tu te prends une décharge électrique dans les fesses, tellement forte qu’il va te falloir des mois pour pouvoir te réassoir correctement sur une chaise ! » Beugla Motoko, en le secouant à moitié, laissant champs libre à l’agent pour se relever. La jeune hybride les regardait faire, sans comprendre. Chris se mit dans son champs de vision, pour lui éviter ce spectacle affligeant. Un policier se mit à ses côtés, et lui demanda ce qu’on allait faire de cette étrange créature, tout droit sorti d’un film de George Lucas. « Déjà, rassurez vous, elle ne vous fera aucun mal, alors baisser vos armes. Elle va venir avec moi. » L’hybride secoua énergétiquement la tête, trouvant que l’étranger bien habillé parlait bien, et qu’il était plus sûr de rester avec lui que les hommes en carapace, qui eux, faisaient beaucoup plus peur, avec leur drôle de fusils modifiés. Mais malgré tout, une montagne noire les accompagna dans l’ascenseur. Motoko et Manu étaient au bord de la bagarre, heureusement que Alix était venue calmer le jeu. Résultat, c’était le silence complet dans la cabine. Et pareil à travers le couloir qui menait jusqu’au bureau de Chris. Là seulement, l’agent de sécurité les laissa. Au sol, il y avait toujours un amoncellement de document, à cause de la chute de Motoko, et un cadavre d’armoire qui les contenait autrefois. La secrétaire, les deux jeunes, l’hybride et le scientifique s’installèrent sur des chaises, par ci par là, autour du vieux bureau en chêne massif. L’hybride s’était mise entre Motoko et Manu, sur une sorte de petit canapé. Alix, assise comme les scribes d’autrefois sur un pouf, avait ressorti son précieux calepin – miroir – bloc note, et se mit à griffonner machinalement avec un vieux stylet le côté supérieur gauche de l’interface, qui reproduit ses graffitis sur le plafond par accident. Ne le remarquant que quelques secondes après, elle éteignit la plaque, et la rangea dans son sac, en marmonnant des excuses. « Bien, maintenant… - Euh, dites, m’sieur, coupa Manu, c’est normal si j’ai la tête en choux fleur ? C’est sa faute, hein ! Rajouta t’il en montrant du pouce l’hybride, qui avait l’air outré de voir qu’on l’accusait de tout et de rien. - Il faut bien que je sache comment vous parler ici, non ? Excuse moi de t’avoir surpris, mais ce n’est pas une raison pour aller m’envoyer sur un bûcher ! - Mais qu’est ce que tu dis ? S’indigna Motoko, on va pas t’envoyer brûler vive ! Et puis quoi encore ? Si on avait le droit de faire ça, il n’y aurait plus grand monde pour allumer le feu ! » Grand silence. L’hybride se leva, et se mit devant Chris. « Je suis sincèrement désolée d’avoir causé du bazar, mais il fallait que j’aille sur Terre, pour retrouver ma fille… Suite à une rafle d’On ne sait qui, on a été séparé. Apparemment, tout ceux qui ce sont fait happé se sont fait envoyé ailleurs. J’ai du demander à des gens très puissant de m’envoyer ici ! Oh… Vous ne pouvez sûrement pas imaginez ce que ça coûte de demander ce genre de voyage ! Monseigneur, comprenez moi, je dois vite retrouver ma fille... - Par pitié, ne m’appelle pas comme ça ! Lui supplia Chris. Mais si ta fille était tombé sur Terre, on l’aurait su bien vite… - Pour sûr. Sinon, elle est sûrement dans un horrible laboratoire, avec d’horrible… » Petit craquement. Motoko avait mordu le nez de Manu, qui se mit à crier comme une fillette. Chris reprit, comme si de rien n’était. Mais comment les Emeraudes ont pu tomber dans ces corps comme ça ? « Je veux bien t’aider à retrouver ta fille… Par contre, comment t’appelles tu ? - M’appeler… Mon nom, c’est ça ? Je m’appelle Zeit. Je viens de la planète System 32. Constellation de la Grande Invention. Système solaire Lux, de la galaxie du même nom. Actuellement en guerre d’ailleurs, ce qui explique l’état de mes affaires. » Elle retira enfin sa capuche, et passa sa main dans ses cheveux en bataille, de couleur orange soleil. Ses grands yeux mauves montraient un air plus assuré que sur le toit. Sa taille était celle d’une jeune adulte, soit environ un mètre soixante dix, ce qui était déjà pas mal pour un hybride. « Et c’est comment la guerre là bas ? » Demanda Manu, en se prenant un fulgurant coup de pied. Petit temps. Zeit poussa un petit soupir. Il fallait bien que quelqu’un pose la question après tout. « La guerre, c’est une guerre comme les autres… Enfin, vous verrez un jour, les champs de cadavres couchés, cachés par un drap blanc, qui peuvent s’étendre à perte de vue… Souvent, on voit des femmes ou des enfants pleurer sur un corps, avant de le ramener. Parce qu’il y a toute une procédure, par mesure de sécurité. Pour éviter de ramener tel ou tel soit disantes maladies, mais en fait, c’est la faute des autorités locales. Ils trouvent trop dangereux de faire rapatrier un cadavre dans un des villages, risques de bombes, maladies, épidémies, un tas de choses… Alors on incinère les corps directement, comme ça tout le monde est content. Ça, c’est le côté civil de la guerre. Après, côté des actionnaires, c’est autre chose. Il y a les troupes, réparti par groupe selon les villages, qui vont directement attaquer au front. Ceux d’entre eux qui ont des pouvoirs de guérison reste à l’arrière, pour s’occuper des blessés. Mais il y en a tellement ! … Les individus sans pouvoirs utilisent de grandes machines de guerre, qui servent à ralentir l’avancé ennemie. Moi, je servais d’interprète. Comme vous pouvez le voir, je parle la langue locale sans pourtant n’y avoir jamais mis les pieds dans le passé. C’est ce don qui m’a épargné de la boucherie, aussi, et je suis une des rares femmes affecté aux grands services. Après, ce sont des guérisseuses, des cuisinières… Travaux de femmes quoi. Certaines courageuses s’en vont sur le front. Et elles reviennent, blessées, mais vivantes. On a de la chance, on peut voir nos enfants quand on veut… Et les rechercher quand on veut. » Sa voix s’était assombrie au fur et à mesure de son petit récit. La hérissonne se remit assise, dans un nouveau soupire. Elle devait vite retrouver sa fille et la mettre en lieu sûr. Parce que apparemment, elle aurait soit disant embarquer avec elle quelque chose d’important, on ne sait quoi. Mais elle adore tout ce qui brille, alors ça a sûrement de la valeur. Zeit sentait déjà les gros problèmes assombrirent son moral, déjà au plus bas. Motoko, qui voyait déjà le torrent de larme arriver, prit la parole. « Ne t’en fais pas Zeit, on va t’aider à retrouver ta fille. Mais nous devons déjà retrouver cinq autres personnes dans ce monde. Quand nous serons réuni, nous verrons bien après… Avec les sept Emeraudes, on peut bien voyager à travers l’univers, non ? Alors si on trouve ceux qui reste, on pourra aller où bon nous semblera, on retrouvera la fille de Zeit, et je retrouverai ma couleur de cheveux. Ça te va comme programme, Manu… Manu ? » Manuelo était affalé sur le canapé, dormait comme un bien heureux, un filet de bave sortant de sa bouche et une bulle de morve gonflait, dégonflait d’une narine de son nez. Un coup de tatane, et le voilà debout. Au menu : chasse aux Emeraudes ! Suite simple, apparition d'un nouveau personnage. Harponnage des dernières fautes sur place, et j'envoi. Bonne lecture ! ( Dites, un "toit", ça s'écrit bien comme ça ? ) Titre: Re : [Fan fic]Full Color ! Posté par: Shindi Harinezumi le Février 18, 2008, 07:59:43 pm Salut ^_^
au fait, je trouve ta fanfic très passionnante ! je l'ai lue depuis tout le début ! j'adore l'histoire X'D et c'est ce qui me rend impatiente de voir la suite au plus vite ! ;) et de ce qui est par rapport à l'orthographe, il me semble qu'il n'y a aucune erreur d'après moi ^.^ encore bravo pour ta fanfic ! je te souhaite une bonne continuation :D Titre: Re : [Fan fic]Full Color ! Posté par: Sonic vs Knuckles le Février 18, 2008, 09:01:04 pm Hum...maintenant je comprends pour les Chaos Emeralds. Donc Zeit est...NON faut rien dire ^^. Les fautes sont de moins en moins fréquentes ( soit j'suis aveugle soit il n'y en a pas ), le mystère est toujours présent ainsi que l'humour, donc c'est une super suite ! Et j'attends la suite ( bravissimo) !
Titre: Re : [Fan fic]Full Color ! Posté par: Miko le Février 19, 2008, 06:06:26 pm Prête à taider dans ta chasse aux temps non conformes. Lol par MP.
Chapitre qui ne fait que me conforter dans ma précédente idée. Quand à larrivée ici de Zeit je ne my attendais pas vraiment, mais cela à au moins le mérite de répondre en partie à la question : Qui est la petite Ladyshwärtzina-Telluripazateer Marasööjnyuuzaki ? Point de vue rédaction : Citation Cétait ce qui était marqué en prologue de chaque chapitre dédié à la période des Emeraudes et dun certain Sonic. Lutilisation du verbe être deux fois de suite est lourde. Cétait ce qui figurait en prologue Citation Sa peau matte masquait légèrement son air étourdi par les événements Matte : Métal qui na subi quune première fonte. ô_ôA ne pas confondre avec : Mat,e. Citation Ne ten fais pas, lui dit til doucement. Pas de doublement du T : Dit-il.Citation Excuse moi de tavoir surpris, mais ce nest pas une raison pour aller menvoyer sur un bûcher ! Pour menvoyer sur un bûcher suffit amplement. Citation Apparemment, tout ceux qui se sont fait happer se sont fait envoyer ailleurs. Encore une répétition de termes qui rend la lecture de la phrase lourde. Apparemment, tout ceux qui se sont fait happer, ont atterri ailleurs. Citation Zeit sentait déjà les gros problèmes assombrir son moral, déjà au plus bas. Motoko, qui voyait déjà le torrent de larme arriver, prit la parole. Idem : Zeit sentait les gros problèmes assombrir son moral, déjà au plus bas. Motoko, qui prévoyait le torrent de larme arriver, prit la parole.Titre: Re : [Fan fic]Full Color ! Posté par: Capita le Février 21, 2008, 03:53:28 pm Shindi > T'as du courage de tout lire d'un bloc ='D
Sonic VS Knux > Merci ! Pour ce qui est de l'humour, je prévois un petit quelque chose en plus. Miko > Erf, tout sortir le nom/prénom complet de Traum, faut le faire. Pour ce qui est de "matte"... No coment. Sûrement la physique qui est resté imprimé dans mon crâne... Rha, je dois m'avancer, je post, je post, mais ça avance pas o0 Harponnage des fautes, gna. Sonic se mit à bailler, comme il n’avait jamais baillé, la bouche grande ouverte, une main cachant le tout. Accoudé sur le rebord de la table de travail de Tails, il attendait Amy, qui était censé lui présenter Traum, comme une « mignonne petite fille charmante bien élevé ». Ce n’était pas gagné. La petite hérissonne avait englouti des yeux deux dictionnaires, plusieurs encyclopédie, le petit bled, et quelques Bescherelle, en quelques jours a peine. Et de son plein grès, grâce à cette lecture intensive, elle avait réussi à apprendre la langue locale. Et elle n’avait même pas d’accent ! C'est qu'elle est précoce la gamine ! Le renard aurait voulu lui apprendre comment se servir d’une carte, mais la hérissonne avait poliment refusé, en lui disant qu’elle savait très bien se repérer dans la masse d’arbre qu’on appelait forêt. D’après elle, c’était un pauvre jardin comparé aux entendues végétal de chez elle. « J’aimerai bien allez sur sa planète, pour voir comment c’est grands… » Se disait le hérisson, en pensant aux kilomètres de courses qu’il pourrait avaler… VLAM ! La main de Amy, qui avait donné un grand coup dans une tôle, provoquant un horrible bruit, réveilla son amoureux. « Tu dormais ? Peut être que ça t’ennui, mais j’ai travaillé dur pour la changer ! Traum, montre à Tonton Sonic comment tu es habillé ! » Une, deux, trois secondes. Pas de Traum en vue. Amy alla la chercher, et la tira, presque de force, devant Sonic. « Qu’est ce que tu en pense ? » Traum était habillé comme une petite fille modèle. Une très jolie robe mauve, avec quelques rayures blanches, et un énorme ruban sur sa tête. Beaucoup trop grand. Elle se mit à geindre, en voyant le sourire de Sonic. « Amy m’a obligé à porter ça, je ressemble plus à rien ! Grand frère, fait quelque chose ! » Et elle se colla aux pieds de Sonic, en relevant le ruban qui était tombé sur ses yeux. Ah, c’était lui « Grand frère » ? Il mit quelques secondes à percuter. « J’vais demander au Maître d’arme d’enfermer Vilaine Amy. » En conclu t’elle. C’est de cette façon qu’elle appelait Knuckles. Elle l’appelle aussi Knux, mais aimait mieux dire « Maître d’arme », parce que Amy n’aimait pas ça. Ni « Vilaine Amy » d’ailleurs. Alors la hérissonne rose devint rouge, avec une horrible grimace sur le visage, comme cela lui allait si bien, et Sonic dû protéger la petite, qui risquait de se faire hacher menu. « Vais demander à m’sieur bricolo ce qu’il en pense, lui il est gentil au moins. » Et elle cria à plein poumon « Grand frère ». Elle appelait tous ses aînés comme ça. Tails accoura, une clé de douze à la main, et le visage tout sale. « Qu’est ce qui se passe ? Je réparais le lave-linge qui était parti en vrille ! Traum, ça va ? » Il se baissa à la hauteur de la petite hérissonne, qui lui sauta au cou. « Je peux venir avec toi ? Lui demanda t’elle, Amy m’a mis des habits de Carnaval, alors que c’est pas Carnaval… » La hérissonne rose prit un air dingue, et faisait mine d’étrangler une certaine personne. Tails porta Traum dans ses bras, et en faisant un bref regard désolé à Amy, quitta la salle, Sonic à ses trousses. « On ne peut pas laisser des hommes habiller une petite fille, ça va être un désastre ! »Se dit-elle, en les suivant au bout de quelques minutes. Grand fracas. Bruit de verre brisé, de tôle froissé. Et Eggman ? Et bien Eggman se faisait écraser les pieds, voir même broyer, par notre gardien national, après avoir mis la petite base sans dessus dessous. Notons l’absence des deux robots laquais d’Eggman. Vu leur grande utilité, ils étaient sûrement partis faire les courses dans le supermarché du coin, ou étaient sûrement en train de jouer au badminton ailleurs. Bokkun, lui, s’occuper à livrer quelques lettres, ici et là, à travers Mobius et dans les environs. Des fois, il disait un petit bonjour explosif à Tails, comme il ne trouvait jamais Sonic, qui était constamment en mouvement ces temps là, on ne savait pourquoi. Le petit robot facteur retrouva alors la base en chantier, et son cher créateur en mauvaise posture, un échidné pas content en train de le taper avec un morceau de robot. « Hep-hep-hep là ! Pas touche à Eggman ! » S’écria t’il, en laissant choir une petite télévision à tube cathodique sur la tête de Knuckles. Une énorme bosse bleue apparut au point d’impact. « Non mais ça va pas là haut ? » Beugla t’il, en s’attaquant cette fois au petit robot, qui pleurait à grosses larmes. Notons toute fois que les robots ne pleurent pas, et que ici, les larmes sont remplacé par du colire. Qu’il est intelligent ce Eggman. Tien, en parlant du scientifique, figurez vous qu’il essayait encore de se faire la belle. Il ne savait pas pourquoi ce maudit gardien l’avait attaqué, mais sûrement pour une bonne raison. Raison qui était sûrement intéressante. Laissant Bokkun et Knuckles se battre comme des gamins, il embarqua sur son engin en forme d’œuf jusqu'à Angel Island. Comme il ne la vit pas en l’air, il en déduit que l’Emeraude Mère n’était plus là, ou sa puissance qui permettait à l’île de flotter. Mais si l’île était sans surveillance, cela voulait dire qu’il y avait à coup sûr les Emeraudes ! Jackpot ! Le vieux scientifique s’en alla voir, zigzaguant avec sa machine volante, et … Ne vit rien d’autre que des ruines. Pas d’Emeraude. Non, pas une trace, un éclat, une poussière, rien ! Son radar boudait leur présence également. Sonic ne les avaient pas. Sauf si il y avait un conflit majeur, mais ce n’était pas le cas, il aurait eu droit à une machine du renard. Alors, qui les as prit ? Ce n’est pas lui, ce n’est pas eux, mais qui ? Il rentra bredouille, et retrouva son robot et son échidné favori toujours en pleine bataille. Il haussa les épaules, et décida d’aller voir Tails, après avoir esquivé un morceau d’il ne savait quoi, en les traitant de « Grossiers personnages… N’ont pas à maltraiter une vieille personne comme moi. », Suivis d’autre marmonnements. Une dizaine de lasers bas de gammes, plusieurs lances roquettes automatiques, de petites têtes chercheuses… Ce renard aura fait mieux comme accueil. Quelle déception. Il posa son engin en forme d’œuf devant l’entrée, et frappa à la porte. Oui, ce qu’il y avait, ce n’était que pour l’entrée. Système de sécurité anti-Eggman. Si, si, ça se fait. Tails, qui avait laissé Sonic et Amy s’occuper de l’allure de Traum, avait tout suivis de son tableau de contrôle. Il aurait bien voulu tester le bouton rouge, oui, le bouton rouge-qui-fait-tout-péter, mais si ce n’était qu’un frappement à la porte… Le renard, presque déçu, alla ouvrir au vieux scientifique. « Je croyais que Knuckles t’avais mis une raclée. Lui dit Tails, en guise de bonjour. - Moi aussi je vais bien mon cher Tails ! Répondit-il, avec un grand sourire. Tu n’aurais pas vu les Emeraudes du Chaos, par pur hasard ? Je suis passé sur l’île de Knuckles, mais je ne les ai pas vu, l’Emeraude Mère était bien en place, mais ne me servirait à rien sans son énergie. » Et il se pencha vers le renard, pour arriver à sa hauteur. « Tu as une idée ? » Les oreilles basses, d’avoir affaire plus à une personne dérangé qu’a un scientifique de trois cents de QI, il lui répondit d’un air las. « Demande plutôt à Knuckles, ce n’est pas moi qui les surveille ! » Il s’apprêta à lui claquer la porte au nez, lorsque la balle de laine de la petite hérissonne frappa de plein fouet le nez de Eggman. Une, deux, trois secondes, et la balle tomba, accompagné du vieil homme. Le renard, qui avait mit quelques minutes à comprendre ce qui se passait, se retourna vers Traum, qui avait de grands yeux innocents. « J’ai rien fais, c’est pas moi ! » Dit-elle, en allant rechercher sa balle de laine, dont quelques fils partaient en vrilles. On pouvait voir à travers une étrange lueur bleuâtre, que Tails était le seul à remarquer à ce moment là. En bon ennemi, il alla malgré tout aider Eggman, qui était toujours étalé par terre. « Qui est cette jeune terroriste qui a osé me renverser ! » Se mit-il à brailler sur Traum, qui ne trouva rien d’autre à faire que de bailler, en le traitant dans sa langue natale de "gros vilain monsieur pas beau qui pu du bec au nez de sorcière". Personne n’avait rien compris, naturellement, et c’était tant mieux pour elle. Le renard dû retenir Eggman de ne pas manger tout cru Traum. Passons donc les mots doux échangés, voulez-vous ? Ils se retrouvèrent tous dans le salon, chacun sur un siège, Eggman comprit, en silence. Traum tenait fermement sa balle de laine dans ses bras sur les genoux de Sonic, Amy scotché à côté de lui, Tails sur un siège, Knuckles accoudé sur un meuble, sur sa tête Bokkun, tout deux étaient revenu de la base. On pouvait seulement entendre le bruit de la grande horloge, qui sonna sept heures du soir. Sonic prit la parole en premier. « Si ce n’est pas Eggman qui a les Emeraudes, alors c’est qui ? » Voilà la grande question. Et personne ne répondit. « Elles sont peut être parties elles aussi ! Comme moi quand je suis tombé ici ! » Proposa Traum. Tout le monde la regarda. Ce n’était pas bête, ce qu’elle avait dit. L’arrivée de Traum avait sûrement dérangée un peu le contrôle des Emeraudes, et les a fait sortir, alors qu’elle venait. C’était tout a fait plausible. Mais il aurait fallu une énergie immense pour pouvoir y parvenir, même accidentellement. « On va avoir encore affaire à des gens comme des Métarex ? Demanda Amy, après un petit moment de réflexion. - Méta- qui ? Fit Traum, en se tournant vers Amy. - Tu n’as pas tord. On va devoir encore partir… Soupira le renard. - Méta- qui ! Répéta la petite hérissonne, en forçant le ton. - Mais on a un problème, on ne sait pas où partir. Etant donné que Traum vient sûrement d’une autre dimension, les Emeraudes en ont sûrement profité pour passer encore ailleurs. Alors Eggman, une idée ? » Sonic avait posé l’équation. Le vieux scientifique maléfique se mit à sourire, et exposa sa thèse. « Supposons que les Emeraudes ont gardés en mémoire les lieux où elles sont allées. Si c’est une autre dimension, ça ne peut être que l’espace Métarex, ou encore la Terre. Impossible qu’elles soient parties dans l’espace comme ça, sans repère, sans qu’une personne ne les ait ordonné de le faire. Dans ce cas, nous avons deux destinations. L’espace Métarex, ou la Terre. Dans le dernier cas, on a un certains correspondant. Si on arrive à obtenir un contact avec lui, il saura nous dire si des Emeraudes sont tombé sur Terre. Et ça n’aurait pas fait inaperçu. - Dans ce cas, au boulot… Mais comment veux tu faire une liaison radio avec un autre espace ? Demanda Tails. - J’ai un petit joker avec moi, amateur. Vous n’êtes pas le seul à avoir ramassé quelqu’un la dernière fois. » Lui dit-il avec un immense sourire édenté. Voilà pour ça, petite partie ! Je comptais en mettre un peu plus, mais c'est pas tout a fait ça la suite. Et je vais pas vous donner quelque chose de mal fait, quand même, non mais. Bonne lecture ! Titre: Re : [Fan fic]Full Color ! Posté par: Sonic vs Knuckles le Février 21, 2008, 05:44:29 pm Lol ! T'avais raison pour l'humour ! J'ai remarqué quelques fautes( Youpi ! Je suis plus aveugle! lol ^^) mais d'après moi ce sont des fautes de distraction comme:
Citation "gros vilain monsieur pas beau qui pue du bec au nez de sorcière". Tas oublié le "e".Cependant, j'en ai pas vu beaucoup. Une chose est sure : J'attends la suite pliiiiiiiiiiizzzeeeuuhh ! XP Titre: Re : [Fan fic]Full Color ! Posté par: Capita le Février 26, 2008, 01:07:07 pm Yop.
J'ai recommencé quelques fois ce morceau là, comme il me plaisait pas trop... Heureusement, là, ça va un peu mieux. Merci SonicVSKnux pour la petite correction ^.^ Le joker d’Eggman avait la forme d’une jeune échidné blanche. Il l’avait récupéré en même temps que Sonic avait trouvé Traum. Par contre, elle n’avait pas appris la langue locale, et devait s’exprimer par grands gestes pour se faire comprendre. Elle était traité comme une invité d’honneur, parce qu’elle avait un don assez particulier. Elle arpentait les couloirs, accompagné d’une réplique blanche de Bokkun. C’était le petit robot facteur lui-même qui avait décidé de se fabriquer un compagnon, qui l’avait programmé lui-même. Mookkun était posé sur la tête de Wonne l’échidné, cette dernière trouvait agréable la compagnie d’une si gentille créature de métal. Les robots de chez elle étaient énormes, immenses, et faisaient très peur selon la personne qui les commandait. Un petit comme ça, elle n’en avait jamais vu. Mais qu’est ce que c’était mignon ! « Ti Hübsprettï ! Lui dit-elle, avec un grand sourire. - Mes traducteurs comprennent rien, mais je suppose que c’est gentil ce que tu viens de me dire ! »Lui répondit le robot, qui avait une voix légèrement plus féminine que Bokkun. Elle non plus ne l’avait pas compris. Mais elle comptait bien commencer à apprendre la langue. Wonne n’avait que pour compagnie des robots, et quelques fois le docteur. Pourtant, un détail clochait. Pourquoi il se faisait appeler Docteur ? Il ne soigne personne ? C’est étrange. Elle devrait lui demander, plus tard, quand elle saura s’exprimer correctement. Justement, voilà Eggman qui arrivait avec de la compagnie ! Mookkun retrouva son cher créateur, Bokkun, qui tenait un écran plat de petite taille. Il avait des livraisons à faire, il aurait besoin de l’aide de son ami robotique. Le docteur, lui, était donc accompagné de Tails, Sonic et Traum, qui tenait absolument à voir « La baraque du vieux », si elle était « plus mieux belle » que celle de Grand frère mécano. Son avis se fit tout de suite savoir. « Pouah ! Comment ça sent le renfermé ! On voit qu’il manque une femme, une vraie ici ! Faut dire, quand on voit la tête du proprio de cette cabane, faut pas s’étonner ! » Pour éviter d’énerver plus Eggman, Sonic s’était retenu de rire, au point de devenir plus rouge que rouge. Parce que, il fallait le dire, le QG du scientifique avait en guise d’entrée… Une cabane. Tout le reste de la base était en sous sol. Wonne était non loin de l’entrée d’ailleurs. « C’est ça ton joker ? » Fit Sonic, avec un air goguenard. Traum, qui avait reconnu quelqu’un de chez elle, sauta sur Wonne, en lui disant bonjour dans sa langue. Ravie de voir quelqu’un parler comme elle, l’échidnée blanche lui demanda où elle était tombée, qui était ce vieux monsieur, ces deux personnages derrière elles… « … En tout cas je te préviens, lui dit Traum dans sa langue, mais ce vieux monsieur il est pas net ! Tu ne sens pas l’odeur ? Tu as le nez bouché ? Imagine ce qu’il cache ? - A part des robots, je ne vois pas trop ! Répondit Wonne, en rigolant. Je suis d’accord, ça sent le pétrole, mais bon, on s’y fait vite. - Le quoi ? - Le pétrole, on en avait sur System 32, il y a un bail. Tu ne t’en rappelles pas ? Oh, tu dois être sûrement trop jeune, tu n’as sûrement pas connu cette période. Je te raconterais ! Mais où est ta maman, tu n’es pas tombé toute seule ici ? C’est une des Rafles ? Oh, pauvre petite !... » Le tout était parlé dans leur langue, alors personne n’avait rien comprit. Elles continuèrent de plus belle, sur des tas d’autres choses qui échappaient à la logique des traducteurs, qui ne savaient plus où donner de la tête. Knuckles avait fait son petit remue ménage dans une autre partie du QG, que Wonne n’avait pas encore exploré. Tails, pensant que la compagnie de l’échidné ferait peut être du bien au moral de Traum, suivit Eggman et Sonic qui étaient partis en avant. « Ce n’est pas mon seul joker, expliqua t’il aux deux hybrides, j’ai encore un atout dans ma manche… » Ils arrivèrent dans une salle immense, et complètement vide… Mis à part la présence d’un objet massif caché sous un drap, qui rappelait la forme d’une porte interdimensionelle de Stargate. D’ailleurs, on n’était pas loin de la vérité. En un geste théâtrale, Eggman enleva ce qui cachait l’identité de l’objet, qui était donc… Une sorte d’anneau immense, semblable à une porte. Je vous l’avez dis, on n’était pas loin de la vérité. « Et j’ai trouvé une autre source d’énergie, qui n’égale pas la puissance des Emeraudes naturellement, mais qui sera amplement suffisante pour un voyage. Un seul, et unique voyage. Et si mes calculs sont exactes, et si les Emeraudes sont bien là bas, nous pourrons alors retourner ici sans aucun soucis. Des questions ? » Les deux hybrides firent non de la tête. C’était tout a fait clair. « Et j’ai hâte de voir ce qu’est devenu Chris ! Rajouta Eggman, sous l’étonnement général. Est-il devenu un morveux, ou un grand gaillard ? Il se serait écoulé moins d’une trentaine d’années sur Terre, imaginer un instant le résultat ! Allons, trêve de bavardage ! Allez préparer vos affaires, je vous attends ! - Et comme d’habitude, ce sera chacun pour soi je présume ? Lui dit Sonic, avant de retourner à l’air libre. - Bien entendu mon cher ami ! » Répondit Eggman, avec un immense sourire, qui faisait voir toutes ses dents blanches, digne d’une pub Colgate ou Signal. Et ils partirent tout les deux, sous le ricanement du vieux scientifique. Pourtant, après qu’ils soient hors de vue, Eggman se calma, et poussa un long soupire, ce qui n’était pas tellement dans ses habitudes. Malgré tout, il fallait voir les choses en face. Il se faisait vieux. Il commençait presque à en avoir assez de ces plans de conquêtes. Après deux ans, il n’avait plus aucun projet, plus aucune idée, le puis de l’inspiration s’était tari au fur et à mesure. Il lui arrivait d’avoir de brillantes idées, comme cette porte par exemple, basée sur les calculs, fort brillants du jeune Chris. Comptons vingt quatre ans, avec l’accident Métarex. Il devait avoir une famille maintenant, le gamin ! Il devait sûrement être quelqu’un d’important ! Enfin, le passage de cette porte répondra à ces interrogations, restés sans réponses depuis deux longues années d’ennuis. Il faut dire, il n’y avait même plus Shadow pour l’occuper. Oh, combien d’expérience farfelu il avait eu idée ? Comme de trouver ou de fabriquer pour lui une collègue féminine était restée. Mais ce n’était après tout qu’un vieux projet, complètement stupide. Il aurait par contre bien voulu reprendre ses gênes, au cas où. Il fallait dire, il n’y a pas que Wonne qui avait été repêché. Une autre hybride, par contre beaucoup plus brutale, occupait ces espaces. Il se leva, et décida d’aller lui rendre une petite visite. Eggman avait du la placer en cellule, à cause de son caractère fort belliqueux. Elle parlait la même langue que Wonne, il comptait d’ailleurs demander à celle-ci, si elle pouvait lui traduire ce qu’elle braillait. Après avoir traverser plusieurs couloirs, il se trouva face à une immense porte, gardé par deux immenses robots. Notons que Eggman avait gardé les données des Métarex, et s’en étaient servi pour fabriquer des machines plus puissantes, plus résistantes. Pourtant, il n’éprouvait pas ce plaisir, à les envoyer contre Sonic. Il n’y avait plus cette envie, pour battre ce maudit hérisson. Pour le moment. Il n’avait pas encore eu le déclique. Le vieux scientifique donna deux petits coups à la porte. Deux simples petits coups. La réponse fut simple. Un immense poing s’imprima sur la porte, donnant sa forme sur la tôle. « Je te le répète, je ne te veux aucun mal. Oui, je ne parle pas ta langue, mais tu peux bien comprendre mes intentions. Non ? » Grand silence. Eggman se risqua à ouvrir les portes. Au bout de la salle, immensément vide, il y avait une personne, assise par terre. Une hérissonne rose aux cheveux longs, avec de grands yeux rouges vifs, qui ne cessaient de fixer le docteur. Pas avec colère comme on pourrait le croire, non, mais avec une certaine curiosité. Elle portait une longue robe bleu nuit, tout a fait simple, sans froufrou, sans accessoires, sans rien d’ajouter en plus. Les manches étaient d’ailleurs un peu trop longues pour elle. Et elle était pied nu. Par contre, elle portait sur ses mains de drôle de gants. Fort grossier, ils étaient complément noir, et avait une sorte de capsule sur chaque début de doigt. C’était sûrement ces fameux gants, l’origine de cette force hors du commun. Le docteur eut comme un pincement au cœur sur le coup, en voyant une telle créature. « Ne reste pas assise comme ça, dit-il, tu as l’air misérable. » Elle baissa son regard, un instant, puis se leva enfin. Elle passa sa main plusieurs fois sur sa robe, pour la remettre en ordre, puis elle se mit droite, devant Eggman. « Dandees Wonne ? Demanda t’elle, d’un ton neutre. - Tu veux parler de ton amie ? Elle est en haut, avec Mookkun. » Malgré le fait que l’hérissonne rose ne parlait pas un mot de la langue locale, elle sembla comprendre l’essentiel. En haut ? Hauteur ? Par où ils étaient passés en gros. Elle fit un signe de tête à Eggman, pour lui montrer qu’elle avait comprit. « Au fait, comment t’appelles tu ? Demanda le docteur, d’une voix calme. Ta camarade m’a dit le sien sans problème, mais le tien reste un mystère. - Lust. » Répondit-elle, avec un petit sourire. C’était drôle, elle comprenait bien tout ce qu’on lui disait, mais ne parlait pas un mot de cette langue. Elle s’avança vers le docteur, et lui tendit la main, comme pour lui dire bonjour. Redoutant un piège en premier lieu, le vieil homme se dit finalement qu’il n’aurai rien à craindre avec elle, et lui serra la main, à la manière de deux hommes d’affaires, bien que Lust soit une femme. En effet, elle était un peu plus grande que son ennemi juré. Puis après quelques secondes, elle le contourna, pour sortir. Elle sauta sur un robot, et activa le traducteur, sous les yeux du docteur, qui n’en croyait pas ses lunettes. Avec un sourire, elle parla donc, en étant compris du vieux scientifique. « Je pensais que j’allai avoir affaire à un pirate de l’espace, à cause de la Rafle. Mais finalement, vous avez l’air bien sympathique. Wonne sera ravie de savoir que vous ne nous voulez aucun mal. N’est ce pas ? Si ça ne vous dérange pas, je vais la rejoindre. » Puis elle quitta le robot, qui n’avait finalement pas bougé d’un poil. Après quelques secondes, elle disparut à travers les couloirs, le laissant en plan. Incroyable, ces êtres étaient incroyables. Il ne savait pas exactement d’où elles venaient, mais il se disait qu’elles allaient lui être utile, une fois sur Terre. En effet, sans l’aide de Shadow, il aurai du mal à récupérer les Emeraudes, et à contrer Sonic. Mais avec Lust, ses problèmes semblaient s’envoler en poussière, et de nouveaux plans se remettaient en marche. Sans vraiment le savoir, la hérissonne rose avait déclanché à nouveaux le cerveaux du docteur. Voilà voilà. Petit morceau de posté. Par contre, quand j'ai fais ma petite vérification de dernière minutes, j'ai vu qu'il y avait plein plein de répétition ! Donc hop, corrigé. Si il y a un petit problème au niveau de la compréhension, signaler le. Enfin, il faudrait me dire, si échidné a un féminin ou non... Titre: Re : [Fan fic]Full Color ! Posté par: Miko le Février 26, 2008, 03:48:10 pm J'ai pris un énorme retard pour la correction de tes chapitres. Il va falloir que je m'y mette sérieusement. Il y a de moins en moins de fautes, et "miracle" dans ce dernier chapitre, je n'ai pas vu (de prime abord) de fautes de temps.
Pour répondre à ta question : échidné n'a pas de féminin. Je me suis retrouvée dans cette situation aussi avec quelques uns de mes personnages. Le plus simple étant de garder le masculin et de ne pas écrire échidnée. Je n'ai pas eu de problème de compréhention, ton texte est relativement clair et explicite. Une faute que je trouve très drôle. ^^ Citation la hérissonne rose avait déclanché à nouveau le cerveaux du docteur. Je sais bien que notre cher Docteur est très intelligent mais il n'a qu'un cerveau. lolD'un autre côté c'est rassurant de le voir redevenir comme avant. Bon courage pour la suite. Titre: Re : [Fan fic]Full Color ! Posté par: Capita le Février 28, 2008, 11:57:15 am X à la fin de cerveau surtout, comment j'ai pu laisser passer ce truc...
Ok pour échidné, je ferai attention ! Voilà, la suite. Petit entracte, et apparition d'une Emeraude supplémentaire. Un autre possesseur arrive à la fin, et je tien à preciser pour ceux qui ne font pas espagnol, que les "rr", ça se rrrroule, comme les pigeons, les "e", ça devient des "é", très simple ça, les "u" des "ou", idem. Je vous épargne les éternelles règles sur le ton par contre. Y'a juste un mot dans ce chapitre, mais je préfère prévenir pour le prochain, au cas où. Bonne lecture ! Miko, tu peux laisser passer l'espagnol, a moins que tu ai quelques bases là dessus ='D C’est seulement une semaine plus tard que les Emeraudes ont fait parler d’elles. Heureusement, aucune personne à couleur de cheveux bizarre ne s’était manifestée. Chris se démenait pour trouver le reste des Emeraudes, mais c’est finalement sa secrétaire qui trouva la troisième. C’était une petite fille, aux longs cheveux bleus. Tellement mignonne, tellement craquante, tellement charmante, qu’il était impossible de ne pas la remarquer. C’est en allant rendre une visite à une amie que Alix l’avait vu. La petite habitait dans la maison d’à côté, et la jeune femme l’avait vu, jouant avec une balle à intelligence artificielle, dans le jardin. L’objet en question servait dans de nombreux jeux, pour éviter aux joueurs d’aller la chercher sans arrêt. Ici, c’était une version spéciale, pour les activités en extérieur. L’engin était en suspension, dans les airs, et l’enfant essayait de l’attraper. Un peu à la manière d’un animal. Alix avait donc ramené cette charmante petite fille toute souriante à Chris, dans son bureau. « Voilà, dit ton prénom au monsieur ! Commença Alix, en se baissant au niveau de la petite, qui se tourna donc vers le scientifique, tout sourire. - Bonjour ! Je m’appelle Mitsy ! Ravie de faire votre connaissance ! » Et elle s’inclina légèrement, sous les yeux émerveillés de Alix, qui pensait que cette petite était tout a fait formidable. Puis la porte s’ouvrit brutalement, faisant faire un vol plané à la petite merveille, qui atterrit sur le canapé en criant. « Salut Alix, Chris, j’ai du nouveau, Motoko a chopé mal, elle est cloué au lit, bien fait pour elle, elle n’avait pas qu’a… » Il s’arrêta soudain, en voyant le regard meurtrier que lui adressait la secretaire. « Quoi encore, qu’est ce que j’ai fais ? » Chris remettait debout la petite Mitsy, qui se mit à geindre, collé à ses pieds. « Le vilain garçon il m’a fait mal ! Se plaignit-elle, en se tenant encore plus fort au costume du scientifique. - Vraiment Manu, tu ne peux pas faire attention ? Et être un peu plus doux, si Motoko était là, tu serait plus sage. » Puis après dix minutes de sermon, la gamine s'approcha de Manu, encore les yeux embués de larmes. Mais soudain, tel un diable, son visage se transforma complètement, et elle chuchota, en lui tirant la veste brutalement : « Espèce d’abruti, tu as gâché ma superbe prestation de gentille petite fille ! Fait attention à tes fesses, si tu fais encore un seul faux pas, tu te prends une rouste, tu ne pourras même plus t’asseoir ! » Et elle reparti, avec ce même petit sourire tout a fait charmant. « Mon Dieu, la copie conforme de Motoko, avec les même expressions ! »Pensa t’il, horrifié. Par contre, sa camarade aux cheveux blancs avait les yeux bleus, Mitsy les avait verts. Mais un vert tout a fait sournois, comme si quelque chose allait vous tomber dessus, à n’importe quel moment. « L’incarnation du Mal… »Se dit-il, en la voyant se retourner, et le regarder d’un air supérieur. C’était presque si il n’allait pas se jeter d’un pont, tellement il se sentait mal… « Motoko, par pitié, revient ! » Supplia t’il, à voix haute. Les deux jeunes s’étaient fait interné dans les quartiers VIP de la tour. Le confort était incroyable, ces fauteuils, ces coussins, ces télévisions énormes, ce son ! Actuellement, Motoko était donc dans son lit, et était presque aussi blanche que ses cheveux. Sa température avoisinait les quarante, et ses réflexes étaient réduis à néant. Manu l’avait pour l’occasion surnommée « Deux de tension », et était parti, la laissant en plan. Un médecin était venu rien que pour elle, et avait constaté une fièvre passagère, qu’un peu de repos lui ferai le plus grand bien. Le médicament qu’il lui avait donné n’était pas le bon en plus. Celui là était bourré de micromachine. Il la prenait pour un cyborg, ou quoi ? Il faut dire, il n’y a qu’eux pour porter cette couleur de cheveux. Et ils devenaient de plus en plus ressemblant aux humains normaux. C’est fou, comme on finit par s’y perdre. Motoko s’était donc téléportée dans la cuisine, pour boire un verre d’eau simple, avait prit un petit casse croûte, et s’était installée devant la télévision. Le « Zapping Time », comme elle dit. Elle changeait de chaîne en chaîne, sur un petit commentaire, sur tel reporter qui parlait trop vite, ou tel émission complètement stupide. Son grand moment de critique fut pour les musiques. Il n’y avait qu’un seul canal disponible. Et ça ne diffusait que du rap ! Un scandale ! La jeune fille avait une sainte horreur du rap. Il faut dire, ce style de musique s’est bien amélioré au fur et à mesure du temps. Enfin, Motoko parlait de « désévolution ». Elle supportait bien le rap du début de l’an deux mille, mais celui de l’époque actuelle était minable ! Alors elle zappa, en proférant d’horribles insultes, destinées aux maisons de disques, qui laissaient passer tout et n’importe quoi. Surtout n’importe quoi. Mais elle se retint de penser d’aller envoyer une bombe nucléaire sur leurs bâtiments, sinon, elle risquerait de se téléporter dans une usine d’armement. La jeune fille avait déjà fait la gaffe de penser trop fort à une chaîne hi-fi défectueuse, qui n’affichait pas les hologrammes, et elle était tombée dans le bureau du PDG qui s’occupait de l’appareil. « Quand même, vachement dangereux ces Emeraudes… » Elle zappa plusieurs fois brutalement, puis finalement, envoya voler la télécommande derrière le canapé. L’objet en question était entouré d’un isolant spécial, pour prévenir des chocs. Alors il y eu deux, trois, quatre rebonds, et l’affaire retomba sur ses pattes. Habituellement, ce genre de modèle était équipé de gants magnétiques, prévu pour faire revenir la télécommande dans la main de son utilisateur, en cas de chute, comme ici. Mais Motoko ne l’avait pas trouvé. Elle tendit alors la main, s’étira pour l’attraper, et l’objet vint directement dans sa paume. La jeune fille n’était même plus étonnée. Encore les Emeraudes, hein ? Elle en parlerai à Zeit. La hérissonne était aussi interné dans le même quartier, mais quelques chambres plus loin. Son existence n’était connue que des personnes travaillant ici. Justement, en ce moment, elle essayait de se cuisiner un petit déjeuner. Soit un œuf au plat, quelques tranches de bacon, sur une petite sauce, et une petite tomate cerise sur le jaune de l’œuf. Le tout avec un petit jus d’orange. Elle préparait une deuxième assiette pour la jeune fille, qui n’avait encore rien avalé, à part deux ou trois biscuits. Zeit prit une assiette par main, et à la manière d’une serveuse, entra chez Motoko, qui n’en croyait pas ses yeux. « Whoua ! Comment tu as fais tout ça ? S’exclama t’elle, en se relevant du canapé. - J’ai pris ce qu’il y avait dans le frigo, tout simplement. C’est drôle, les aliments son presque pareil que sur System 32, c’est plaisant ! » Elle donna l’assiette à la jeune fille, et s’installa à côté d’elle. « On dirait un petit déjeuner à l’ancienne ! » Lui fit remarquer Motoko, avec des étoiles dans les yeux. Rien qu’en regardant le plat, elle se régalait. Puis elle piqua un morceau, et le porta dans sa bouche. Explosion de saveur ! Œuf tout a fait cuit, même pas brûlé, délicieux ! Comme ça fait longtemps, qu’elle n’en avait pas mangé un vrai de vrai ! « Merci Zeit, c’est excellent ! Dit-elle, en savourant son plat. - De rien miss, je suis bien contente aussi. Si je pouvais, je vous aurai ramené une petite épice de mon village, je suis sûre que ça donnerai un petit plus ! » Elles discutèrent cuisine pendant toute la matinée, jusqu'à ce que Manu revienne, dans les alentours de midi. Il ramenait justement une petite surprise aux cheveux bleus. Toute mignonne et tout le reste. Mais notons, que juste avant qu’elle passe la porte, elle avait tiré Manu vers elle, et lui avait dit : « Fait attention à ce que je t’ai dis plus tôt ! Un seul faux pas, et tu finis aux poubelles ! » Sur un petit coup de pied sur sa jambe. Il n’aurai pas crié normalement, le jeune, mais ces petits doigts osseux… Comment ne pas résister à la douleur ! Il était donc à moitié tordu, pendant que Mitsy faisait son petit numéro de gentille petite fille parfaite. Quelques fois, elle se retournait, en lui lançant un regard de triomphe, pour dire qu’elle avait gagné, qu’elle lui était supérieure. Dès qu’elle toucha Motoko, elle reçu une petite décharge. Voilà trois Emeraudes de réunies. Une étincelle. Manu eut soudain une idée de génie. Si seulement ça marchait. Il leva la main, et se concentra. Une petite boule se forma alors, mais minuscule, insignifiante, au creux de sa main. Il la jeta, à la manière d’une boule de neige sur la gamine… qui se baissa juste au moment de l’impact prévu. Et c’est la télévision qui prit tout le jus. L’écran se gela un instant, puis une fumée noirâtre sortit des connecteurs, en arrière. Enfin, une grande fissure se forma au point d’impact, soit le centre de l’écran. Un grand silence suivit. Motoko disparut un instant, et revint, avec un autre écran. Celui de Manu. Et elle se téléporta à nouveau, pour mettre l’écran mort à la place de celui de son camarade. Elle brancha les quelques fils, de la taille d’un cheveu, et se remit sur le canapé. Dans un silence des plus total. Zeit sortit discrètement, suivit de Mitsy, et enfin de Manu. Dans des cas comme ça, il valait mieux ne rien dire. « Je suis mort… » Pensa le jeune homme, en refermant la porte. Pendant ce petit entracte, une autre nouvelle venait de surgir des profondeurs d’une chaîne télévisée dédiée à la cuisine. Alix, piètre cuisinière, espérait faire des flammes en se cultivant. Mais voilà, pendant l’explication cruciale, si un œuf se mélangeait quand on le secouait avant et après cuisson, un flash spécial coupe le tout. « Mais c’est pas vrai ! » Beugla la secrétaire, qui jeta son bloc note miroir en arrière. Une alerte a été lancée non loin de la périphérie, à cause d’onde magnétique d’origine inconnue, qui ferait des dégâts au niveau des installations électriques. Et qui sait combien il y en a ! Les cyborg étaient prié de rester déconnecté, par mesure de sécurité. C'est-à-dire aucun message, aucun contact avec le Réseau. Et naturellement, aucun portable ne devait émettre d’onde quelconque, ou n’importe quel appareil. La secrétaire se rapprocha un peu plus de l’écran, dont l'épaisseur ne dépassait pas celle d’une feuille de papier. Le présentateur avait l’air affolé. Celui-ci devait être à coup sûr un cyborg, vu la rotation un peu désordonné de ses yeux. En effet, ses prunelles tremblaient anormalement quand il fixait la caméra. Puis finalement, il se leva, en s’excusant. Petit générique des alertes, et voilà le retour de son émission. Petit silence. Les cuisiniers s’étaient tous arrêtés, prévenus. Plusieurs personnes prirent d’ailleurs leur journée. Et enfin, la télévision se brouilla, et se mit à produire un son strident qui dépassait l’imagination. Alix se boucha les oreilles, se leva d’un bond et se précipita derrière l’écran, et arracha d’un coup sec le câble d’alimentation, qui fit enfin taire l’appareil. « C’est pas trop tôt, vaut mieux prévenir monsieur… » La lumière se coupa soudainement, ainsi que tout les autres appareils. Plusieurs traits de néon lumineux s’allumèrent. Comme il n’était pas alimenté par énergie électrique, il n’y avait aucun risque vis-à-vis de l’onde, qui semblait s’être rapproché. La jeune femme alla voir à la fenêtre. C’était tout le quartier de concerné ! Il faisait un soleil resplendissant, mais on pouvait facilement noter l’absence du courant. Les feux de signalisation ne marchaient plus, les écrans géants affichaient un message d’erreur, les publicités immenses, installés sur les murs de quelques immeubles, cessaient de briller et de répéter à tu tête des slogans incompréhensibles. Les enseignes des magasins et autres petits commerces s’étaient également éteints, et les androïdes, qui étaient partout présent, avaient leurs têtes penchées en arrières, le regard fixe. Certains étaient tombés sur les genoux, avec cette même expression. Leurs connections, situées sur la nuque ou plus bas selon les modèles, produisaient une giclée d’étincelle. Manu apparut enfin, suivit des deux autres jeunes filles et de l’hybride. « C’est pas moi ! J’ai rien fais ! » Se mit-il à brailler, essoufflé d’avoir couru à travers les couloirs, toujours aussi immenses. Mitsy en avait rajouté une couche, en s’installant sur son dos les deux tiers du voyage. La pauvre Motoko n’avait même pas eu le temps de se préparer convenablement, et arborait une mine misérable. On avait prêté à Zeit de nouvelles affaires. Elle portait donc une veste simple blanche, un jean un peu trop court pour elle, et elle avait gardé ses chaussures, qu’elle avait un peu nettoyées. Chris arriva peut après, suivit d’une demi douzaine de personne vêtues de blancs. C’était sûrement d’autre scientifique. « Que s’est-il passé ? Pourquoi l’électricité est coupée ? Demanda t’il sévèrement. - Je ne sais pas, une histoire d’onde ! Et le truc qui a fait ça n’est pas loin… Expliqua Alix, en ramassant son carnet. - Une autre Emeraude ? Proposa Zeit. - Oh non, pas une salle gamine encore à se taper sur le dos ! » Se mit à geindre le jeune homme, en croyant avoir affaire à une autre Mitsy. Soudain, un homme de la sécurité apparu à l’autre bout du couloir. « Monsieur ! Une personne étrange est arrivée dans l’enceinte du bâtiment ! Et c’est lui la cause des ondes ! » Et c’est là qu’on entendit quelqu’un crier « Arriba ! » avec un fort accent espagnol. Titre: Re : [Fan fic]Full Color ! Posté par: shkeil le Février 28, 2008, 08:42:25 pm Tu poste trop vite!!! Une semaine d'absence, et voilà 3 chapitres à se farcir en même temps!!! Bon, je dit ça, mais en même temps j'ai tout lu d'une traite, alors... Et comme d'hab' dans ces cas là, je fais attention aux fautes. Pour répondre à ta question précédente, j'étais pas en vacances à ce moment là, et je n'y suis plus maintenant. Bon, passons. Il parait que je doit faire un petit commentaire, alors le voici.
Bon, on a 1 nouveau personnage dans ce chapitre, l'enfant-roi qui obtient presque tout par son charisme, et le reste par la persuasion forcée brutale. Très intéressant. Et l'émeraude bleue. Bon, alors il en reste 4 (-1 avec le nouveau qui arrive?) a venir, et on a encore un peu de nouveaux mystères sur les bras... Bon, je pose pas les habituelles questions cette fois, je préfère attendre la suite en silence. Titre: Re : [Fan fic]Full Color ! Posté par: Shindi Harinezumi le Mars 04, 2008, 06:52:17 pm Très jolie suite ! ^.^
il ne me tarde plus qu'à voir la suite au plus vite (et pour ce qui est de la vitesse ou tu les postes, moi ça m'est égal car j'adore lire X'D) de mon côté , je n'ai pas vu de fautes d'orthographe alors je te souhaite toujours bonne continuation ^_^ Titre: Re : [Fan fic]Full Color ! Posté par: Capita le Mars 07, 2008, 08:08:23 pm Shkeil> Dahah ! Je post vite, mais là j'ai pris un peu de temps... Tu sera tranquille pour lire ! =')
Shindi> Tu adore lire, t'es pas la seule cocote XD Merci d'être passée ! Voilà la suite, j'ai un peu buché pour la faire, mais voilà ! Fin un peu en tir bouchon, m'enfin, fallait bien. Par rapport aux précédentes, elle est un chouya plus petite je crois. Les Emeraudes reviennent gentiments... L’agent de sécurité se cacha derrière l’un des scientifiques, en tremblant comme une feuille, et pointant timidement de l’index l’escalier. Un sombrero fit son apparition, puis enfin le reste du corps de l’homme. Le chapeau, démesurément grand, empêchait de voir son visage. Sa peau était légèrement bronzée, et une guitare était accrochée à son dos. Il portait un vieux tee-shirt déchiré au niveau des manches, et un pantacourt en jean. Soudain, il se mit à tendre les bras vers l’agent de sécurité, qui poussa un petit cri. « Oy, amigo ! Pourquoi tu te casses ? Cria presque l’homme à l’accent espagnol. - Protéger moi ! Supplia le gardien, au bord des larmes. - No te gusta la guitarra ? » Il reprit son instrument, dont les fils partaient dans tout les sens, et s’apprêta à jouer, lorsque l’agent se mit à hurler. Puis, avant que qui que ce soit n’ouvre la bouche, il s’expliqua. « Cet homme ! Il a joué de la guitare, toute l’électricité s’est coupée, et ma lumière a explosé ! Faites quelque chose monsieur ! » Comme personne ne bougeait, il se leva et se mit à courir dans la direction opposée de l’homme à la guitare. « Ma ! Ce sont bien les américains ça, n’aiment pas les étrangers spéciaux… » Il fit une petite note malheureuse sur la guitare, et on pu entendre en écho du verre fraîchement brisé. « J’veux essayer ! J’veux essayer ! Brailla Mitsy en tendant les bras. - Ok, mais fait attention. » L’homme lui tendit l’objet, la petite le prit dans ses mains, comme une femme qui soulève un nourrisson. Et desuite, avant qu’elle ne lève la main sur le précieux instrument, Chris le lui confisqua. « Une petite minute ! Cet engin amplifie le signal des Emeraudes. - Maaaa ? C’est un objet de famille ! Señor, rendez la moi s’il vous plait… » Le sombrero de l’homme glissa de sa tête. On pouvait voir alors une masse mal peignée de cheveux bleu clair sortir. Sur une exclamation en espagnol, il reprit son chapeau, et le vissa sur sa tête, pour lui éviter d’autres accidents de ce genre. « Tien, une autre Emeraude. » Remarqua inutilement Motoko, dont la tête pendait lamentablement sur le bras de Zeit. Chris donna la journée à ses élèves, et renvoya les enfants dans leurs quartiers. L’homme à la guitare et l’hybride restèrent dans son bureau, ainsi que Alix. L’espagnol s’appelait Polo. Il était étudiant en mécanique dans une banlieue non loin des usines à parfum Channel, ce qui expliquait sûrement cette bonne odeur qui flottait dans le vaste bureau. Polo tenait son sombrero, le déchirant presque, tellement il était stressé. Vu la taille du couvre chef, ça ne risque pas d’arriver. Après quelques excuses confuses, vis-à-vis du matériel, il signa un ou deux papiers, et se fit conduire par Zeit dans l’internat. « Mais comment ! Comment les Emeraudes ont pu tomber dans des corps de personnes tellement… tellement… » Le vieux scientifique était au bord de la dépression. Si Polo avait réussi à faire sauter le courant de la ville entière, comment sera la prochaine, on se le demande ! « Monsieur, ne vous en faites pas… Cette fois, je vous assure, ce sera sûrement une gentille personne. » La caméra de surveillance, placé dans un angle du bureau, scrutait attentivement chaque personne. Ce n’était pas un agent de sécurité, qui veillait à ce qu’il n’arrive rien à la personne de Monsieur, mais une toute autre personne. D’un autre ordinateur, sur l’autre continent. L’Europe. La belle Europe. Une ombre féminine se détachait de l’obscurité de la pièce, grâce aux quelques écrans d’appareils. Un silence de mort. Assise sur un coussin, une jeune fille aux cheveux violet avait les yeux fixés sur la fenêtre de l’ordinateur portable, qui montrait avec une précision impeccable, et en direct, les images du bureau du scientifique. « Comment on se retrouve, Chris. Encore dans de beaux draps à ce que je vois… Et dire que l’une des Emeraudes est en moi. Toi qui voulais tant me voir… Tu as de la chance. » Pensa la jeune fille, qui avait de grands yeux bleus. Un bleu infiniment clair. Après quelques heures, comme il ne restait plus que le scientifique dans le bureau, elle ferma son ordinateur, le rangea sous son lit, et débrancha la multi prise, qui servait à alimenter le reste des appareils. Soit : un connecté sur un satellite espion américains, un autre sur un russe, un troisième sur une chaîne de journal télévisé assez fiable et qui donnait rapidement des informations, un autre qui servait de bloc mémoire en partie, et de pare feu au cas d’une attaque d’un hackeur, et enfin un dernier, qui affichait les images de plusieurs caméra, situées sur la station spatiale ARK. On ne sait jamais. La pièce était assez petite, mais c’était amplement suffisant pour garder cinq ordinateurs allumés en même temps. La lumière de la pleine lune donna quelques couleurs à la chambre. Le lit de la jeune fille était placé près d’une grande fenêtre, d’où l’on voyait de vastes territoires peuplés d’arbres. Dans un angle, il y avait une multitude de coussin, d’autres grandes peluches et de couvertures. Et sur le mur opposé aux écrans, il y avait plusieurs affiches. De vieux dessins dont la couleur passait, de vieilles photos aussi, ici et là, un morceau de poster, et quelques sujets de travaux. Une porte simple était à l’opposé du lit de la jeune fille. Elle s’ouvrit, faisant entrer un petit robot, d’une vingtaine de centimètre. « Petite Lady, tu n’es pas descendu manger ce soir, tu veux que je t’apporte de quoi grignoter ? Demanda t’il, d’une petite voix fluette, innocente. - Non merci Schnee, mais c’est gentille de proposer. Il n’y a plus personne en bas ? - Personne. Ta mère est partie faire ses affaires ailleurs, et ton père a prit l’avion pour Wall Street. J’ai donné le week end aux gardes du corps, comme tu me l’as demandé. Mais tu es sûre, tu n’as pas faim ? … » La jeune fille, déjà en pyjama, rentra dans les couvertures de son lit, s’installa confortablement, sans rien dire. Le petit être de métal referma la porte, et s’installa près du visage de la fille. Il avait une grande tête ronde, avec deux oreilles, penché sur les côtés. Ses petits yeux ronds étaient de couleur violets, et le reste de son corps était d’un bleu métallique, qui luisait avec la lumière lunaire. Une figure géométrique, de la forme d’un triangle, était dessinée sur sa joue. Une faible lueur bleuâtre en sortait. Le reste du corps de Schnee était simple : deux bras, deux petits pieds, et un petit corps. Lové entre deux coussins, le petit robot se mettait en veille, alors que sa maîtresse s’endormait, et tombait dans les bras de Morphée. Ses parents n’avaient pas trouvé bizarre que les cheveux de la jeune fille aient changé de couleur. Ils pensaient plus à une crise d’adolescence. Quoique, c’était peu probable. La mère et le père de la jeune fille étaient des cyborg à cent pour cent. Pour le métier que chacun exerçait, c’était primordial. L’un guettait toujours la bourse, l’autre était dans le domaine de la mode et de la beauté. Schnee trouvait que la mère de la petite Lady était d’une beauté exemplaire, sur toutes les femmes qu’il avait enregistrées dans sa base de donnée. De longues jambes fines, un ventre plat, mais simple, une peau de nourrisson, de longs cheveux brun, éclatant de lumière, et de grands yeux marron. Et une gentillesse à mourir. Le père était taillé dans du roc, de grandes épaules de déménageur, et frôlant le mètre quatre-vingt. Il avait par contre voulu garder une couleur de cheveux à peu près normale, c'est-à-dire grisonnante, ce qui coïncidait plus avec son âge. Tout les deux, avaient plus de quatre vingt ans. Comme vous pouvez vous demandez, la jeune fille n’a aucun implant cybernétique. Pas même une articulation. Cette jeunesse, elle l’a gardé grâce à une sorte de petit cachet. Plus jeune, elle avait rencontré un vieux scientifique, qui était l’un des premiers à aller sur l’ARK. Celui-ci lui a donné un petit cachet, de sorte que sa croissance soit ralentit. Grâce à cela, elle pouvait vivre encore plus longtemps, et en bonne santé. Il lui avait expliqué que autrefois, ce médicament aurait pu sauver une vie. Il n’était destiné qu’a une seule existence. Mais le cours des choses a fait que la personne en question ait disparu plus vite que prévu… Pourquoi cet homme lui avait-il donné ce médicament, et pas à une autre ? Cela est un mystère complet. Peut être du fait que la petite Lady ressemblait comme deux gouttes d’eau à la personne qui aurait dû hériter de ce médicament. Et pendant ce temps… « Ta mère la rousse ! Beugla Manu. - Ton père le chauve ! Riposta sauvagement Motoko, en se levant brutalement de la table du salon. - Calmer vous, je vous en conjure ! Vous allez faire sauter mon soufflé si ça continue ! Se lamenta Zeit, en gardant un œil sur le four. - Fiesta ! Gloussa l’espagnol. - Pitoyable… » Murmura Mitsy, en pianotant sur la table. Tous autour d’une grande table, assis sur de grandes chaises, chacun attendait à sa manière le repas du soir. Il était en effet neuf heures du soir, et le dîner n’était pas encore servi. La hérissone couleur soleil s’était gentiment proposé pour le faire, mais voilà que l’ambiance se mettait à chauffer. La faim sûrement, se disait-elle. Vivement qu’elle retrouve sa fille, et qu’elle retourne sur sa planète… Les humains étaient décidément trop bruyants. Titre: Re : [Fan fic]Full Color ! Posté par: shkeil le Mars 07, 2008, 10:39:54 pm Effectivement, les émeraudes se présentent d'elles-même. Bon, sont donc présentés les émeraudes bleu cyan et violette. Qui est donc cette jeune femme habitant l'Europe qui a l'émeraude violette? Encore une fois, j'ai une idée, mais bon, encore une fois je vais me taire. En tout cas, elle est bien équipée question espionnage.
Bon, encore un exentrique. Pauvre Chris... Entre 2 ados qui passent leur vie à se battre, une gamine capable des pires furies et un mexicain fou de musique qui casse tout, il est pas sorti de l'auberge... Titre: Re : [Fan fic]Full Color ! Posté par: Miko le Mars 10, 2008, 03:36:04 pm Je suis très en retard, je n'ai même pas encore eu le temps de lire ton dernier chapitre. -_-
Je savais bien qu'on verait débarquer d'autres personnes aux couleurs de cheveux étranges, mais j'avoue qu'ils se présentent d'eux même enlève un peu de piment à l'histoire. Mais le caractère plus qu'affirmé des protagonistes compence largement. Je me mets à la correction dès que j'ai cinq minutes de libre promis. Citation Miko, tu peux laisser passer l'espagnol, a moins que tu ai quelques bases là dessus ='D Aucun risque que je te corrige l'espagnol je n'en ai pas fait depuis le collège autant dire une éternité. lolTitre: Re : Re : [Fan fic]Full Color ! Posté par: shkeil le Mars 10, 2008, 04:31:50 pm Citation Miko, tu peux laisser passer l'espagnol, a moins que tu ai quelques bases là dessus ='D Aucun risque que je te corrige l'espagnol je n'en ai pas fait depuis le collège autant dire une éternité. lolMoi je continue à en faire, et je peut te dire que je n'ai vu aucune faute d'espagnol. Titre: Re : [Fan fic]Full Color ! Posté par: Capita le Mars 30, 2008, 07:24:46 pm Je suis ignoble, j'ai pas mis une suite depuis perpète les oies !
Alors voilà, une simple, une petite, j'espère qu'elle vous plaira. Encore dans le petit entracte, mais un petit quelque chose va arriver à Tails, vous verrez bien. Pour les fautes d'orthographe, je pari qu'il y en a pas mal ... Le lendemain, ils eurent la permission de sortir un peu en ville, le matin. C’était le jour du marché. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, certaines traditions on perduré, comme celle là. La place principale, les grands axes routiers, tout était contrôlé, question de sécurité. Car en effet, c’est dans ce genre de moment qu’arrivent les pires catastrophes. En effet, si ce n’est les quelques voleurs à la tirs, et autres charlatans, il y a toujours un grand risque, car ce jour là, la place grouille de monde. D’après les autorités, ce serait les meilleures conditions pour un attentat. Alors pour eux, Chris leur avait donné une règle simple : Ne jamais rester seul. Et naturellement, faire attention. Par précaution, Zeit portait une capuche sur la tête, et se ferai passer pour une cyborg, au pire, si on lui posait des questions. La secrétaire aurait voulu les accompagner, mais elle avait plusieurs rapports à rédiger, l’obligeant à rester dans les bâtiments. La place était incroyablement bondée. L’hybride trouvait rassurant, de voir tant d’énergie, tant de gens, autour d’elle. Elle était partie avec Motoko, vers un stand de glaces. Encore et toujours, elles parlaient gastronomie. « Me laisse pas avec cette… cette… Motoko pitié ! » Se lamenta Manu, sans pour autant le dire à vive voix. « Et maintenant, Manu, Polo, vous êtes mes deux chers gardes du corps ! Lança t’elle aux deux garçons, avec un immense sourire aux lèvres. Pour commencer, on va voir … On va voir… » Elle regarda dans tout les sens, ce qu’elle voulait bien voir. Manu affichait une drôle de mine : Effrayé, et inquiet de la futur trouvaille de sa camarade. Enfin, Mitsy pointa du doigt un stand. « On va voir là ! Suivez moi ! » C’était un stand de sucreries. Il poussa un soupir de soulagement, lui qui s’imaginait la pire des choses. Au contraire, la gamine, si dominatrice par moment, semblait ici retrouver un peu de sa mentalité qui conviendrait à son âge. Elle attrapa la manche de Manu, violement, et le tira près des bacs à bonbon, de toutes les couleurs. Des couverts de sucres, d’autres gélifié… La petite faisait déjà son choix dans sa tête. Des cannes à sucres multicolores lui sautaient aux yeux. De la poudre pétillante était enfermé dans des bacs, à la manière de milliers d’étoiles sous cage. Par précaution, Manu compta ce qui lui restait d’économie… « Inutile, pequeño. Lui dit Polo. C’est un vieil ami qui tien le stand. » Puis, il prit son souffle, et cria en bon espagnol à son ami de venir. « Polo ! Espèce de petit terroriste, comment oses-tu revenir ! Brailla une vieille femme, avec un fort accent. - Avec ma guitare, j’ai tout cassé son vase favori… Elle n’a pas aimé… Expliqua Polo à Manu. - Bonjour madame ! Il ne faut pas lui en vouloir, à Polo, il est grand et bête, mais pas méchant ! » Fit Mitsy en se tenant sur le bord du comptoir, avec ses grands yeux d’anges. Effets immédiats sur la vieille espagnole, qui s’attendrit. Après quelques échanges, la gamine pu avoir un sac entier de bonbon qu’elle avait choisi. Voilà une belle matinée qui s’annonçait ! De leur côté, Zeit et Motoko, après plusieurs dégustations, s’affairèrent à trouver le vêtement idéal. En particulier, la jeune fille, qui voulait un peu donner quelques couleurs à l’hybride. La voilà qui tenait une pile de vêtement dans ses bras, tous différent les uns que les autres. Le vendeur ne s’étonnait pas de l’apparence, il avait vu des gens plus bizarre que ça dans sa carrière. « Alors, tu essaye, ça, ça, avec cette veste, et ce jean là. »Lui disait Motoko, en lui envoyant encore plus d’affaires. La hérissonne rentrait et ressortait de la cabine d’essayage un nombre incalculable de fois, jusqu'à ce qu’elle trouve un bon truc. Une longue veste blanche, donc le bout des manches était rouge, avec une capuche de la même couleur, par-dessous un petit débardeur bleu, et un jean assez clair, qui épousait à merveille ses formes. Elle avait gardé ses bottes, et avait mis un joli anneau autour de chaque poignet. « C’est parfait ! Fit Motoko, émerveillé. Avec ça, tu passeras inaperçu dans la foule. Pas besoin de te cacher, les gens font tellement de trucs ces temps là, que tu feras plus normale qu’autre chose ! » Elle se mirent à rire, payèrent, et remercièrent le vendeur pour les avoir aidé. « Bon, on devrait retrouver les garçons et Mitsy. Je me demande ce qu’ils font… » Trois jours. Trois jours d’Enfer. Trois jours de folie furieuse. Trois jours… A chercher des habits à Traum. Amy avait passé les pires journées de sa vie. Oh, comme elle s’en souviendrait de cette période ! La petite hérissonne mauve avait été infecte avec elle, et trouvait toujours refuge chez Sonic, ou encore l’un des autres garçons. Mais elle n’était pas la seule à se faire ennuyer : Eggman avait sa part également. Et qu’elle l’agaçait, avec sa balle… Qui n’avait plus trop de laine, d’ailleurs. De toute part, on pouvait voir une étrange lumière bleu luire. Tails était le seul à s’en apercevoir réellement, étant donné qu’il n’avait entendu personne en parler. Le renard avait fait plus ample connaissance avec Wonne et Lust, qui parlait maintenant le mobien courant. Il y avait encore des soucis sur l’écriture, mais ça passera sûrement avec le temps. Et elles avaient appris toutes seules. En voyant Lust, il ne pouvait s’empêcher de penser à Shadow, qui n’avait montré aucun signe de vie depuis la victoire contre les Métarex. La hérissonne rose semblait être le double de Amy, comme le noir était celui de Sonic. D’ailleurs, elles ne s’étaient pas encore rencontrées, face à face. « Je pari que Amy va piquer une crise… »Se dit-il, en arrosant sa plante. La petite pousse avait bourgeonné, depuis. Mais attention, pas le petit bourgeon, le gros bourgeon, obligeant le renard à changer de pot plusieurs fois. Jaune pâle. Il le regarda avec tendresse. Comme il était impatient de le voir éclore ! D’après la taille, et comme il le voyait gigoter, ça ne devrais plus tarder. Ce sera la fille de Cosmo… Déjà, il réfléchissait à un prénom. La balle de laine se glissa sous ses pieds. Sans la regarder, il dit : « Traum, je t’ai déjà dis de ne pas venir ici… » Il s’arrêta net, lorsqu’il vit qui était derrière. Il y avait Traum, naturellement, qui rattrapa sa balle, mais également Lust. Elle regardait de ses grands yeux rouges le bourgeon, intriguée. Sous le grand étonnement du renard, elle lui dit en venant vers lui : « D’ici deux jours, elle va éclore. » Titre: Re : [Fan fic]Full Color ! Posté par: shkeil le Mars 30, 2008, 09:36:40 pm Bon, il y a quelques fautes repérés, mais rien de bien méchant. Une lettre oubliée par ci par là, j'ai pas prit le temps de toute les relever. En revanche, c'est vrai qu'il y a pas grand-chose à dire sur cette partie. Tranquille, les caractères des personnages sont un peu révélé, mais pas de grand chamboulement. En tout cas dans la première partie. Dans la dernière, les choses changent un peu. On en apprend un peu sur les invitées, mais les dernières lignes posent beaucoup de question. Comment Lust peut-elle savoir le temps exact avant "l'éclosion"? Et surtout, comment elle a apprit la nature de la plante??? On dit pas une bourgeon, de plus voir quelqu'un arroser une plante est normal, l'étonnement est donc du à ce qu'elle sait de la nature du bourgeon, donc la question existe, et j'avoue que c'est assez frustrant de ne pas avoir de réponses. A quand la suite??
Titre: Re : [Fan fic]Full Color ! Posté par: Capita le Avril 11, 2008, 03:58:02 pm Hu hu hu, pour Lust, il faudra attendre encore un peu mon cher.
Voilà la suite, retour sur Terre. Lady rentre en contact avec les Thorndyke, Zeit fait du sauvetage. Hélène, postée sur le balcon, attendait patiemment l’arrivée de Chris. Voilà dix, non, vingt minutes qu’il devrait être là ! Son fils était encore au lit, heureusement. Il aurait braillé comme jamais si il savait combien son père était en retard. « Comme toujours ! » qu’il disait. Enfin, un bruit d’hélicoptère arriva dans ses oreilles. Mais, étrangement, il ne produisait pas le même son que celui de Chris… Elle se leva, et se pressa d’aller voir qui cela pouvait bien être. Un ami à lui, sûrement, ou alors un paparazzi. Mais ça l’étonnerait. La défense contre les médias de ce bâtiment était à toutes épreuves. Elle atteignit la cour, et s’étonna devant l’allure de l’appareil. Vu son apparence, il devait dater du siècle dernier. Une fois le moteur de l’hélicoptère arrêté, deux personnes en sortit : une jeune fille, dont les cheveux étaient parfaitement rangés dans une casquette, et une androïde de sécurité dernier cri. « Excuser moi de vous déranger à une heure si matinale, madame, mais est-ce que Monsieur Thorndyke est là ? Demanda la jeune fille, qui sembla transpercer l’esprit de Hélène avec ses grands yeux bleus. - Non, il n’est pas encore rentré. Répondit-elle, après quelques secondes de réflexion. Mais qui êtes vous, au juste ? » Déconcerté par l’aspect jeune de la fille, elle ne pouvait la situer. C’était une cyborg, peut être, mais cela paraissait impossible. Elle qui travaillait dans la cybernétique, pouvait reconnaître un robot d’un autre au coup d’œil. Rien que les yeux en disait long sur la jeune visiteuse, et prouvait que c’était bien une humaine. La démarche semblait juste, et pourrait convenir à un défilé de mode. Pas de problèmes de paroles. Oui, une humaine à 100%, ou alors a très faible taux de cybernétisation. « Je suis une connaissance à Chris. Mais ne vous fiez pas à mon apparence, s’il vous plait, je fais bien plus que ça. » Elle cru qu’elle avait sondé son esprit, sur le moment. Mais ça paraissait évident, Hélène n’était sûrement pas la première à se demander son âge. « Rentrons à l’intérieur, on y sera mieux pour discuter et attendre Chris… » L’intérieur était assez simple, pour des personnes fortunées, si on ne regardait pas l’équipement. Cela ressemblait à ce qu’on avait au début de l’an deux milles. Le sol était recouvert de lino, pour raison pratique, les meubles étaient simples. Les bornes sans fils, permettant l’accès direct aux réseaux, étaient invisibles. Comme c’était un réseau privé, ça n’étonnait pas. Elles se mirent assises sur de moelleux canapés, dans le grand salon. Par terre, près de la table basse, on voyait une paire de chausson mal rangée, et plus loin, un bol de céréales à moitié entamé. « Il est déjà debout ? » S’étonna Hélène, en ramassant le bol et en rangeant les chaussons. L’androïde ne cessait d’épier la femme faire ces mouvements, ce qui était tout à fait normale, de la part d’un androïde de sécurité, de guetter les gestes d’un interlocuteurs. « C’est votre fils, sur cette photo ? » La petite Lady désignait un cadre, posé en évidence sur un étage d’un meuble. La photo montrait un jeune enfant aux cheveux châtain assez clair en bataille, souriant. Ses grands yeux, d’un bleu presque violet, ressortaient le plus sur l’image. « Oui, c’est bien lui. Je le croyais au lit, mais avec tout ça, il doit être dans le coin… Sûrement dans la cuisine. Je vais vérifier tout de suite d’ailleurs. » Elle sortit de la salle, et se hâta d’aller dans ladite cuisine. Avant de passer le pas de la porte, elle pouvait entendre un bruit précipité, et un bruit de porte qui se fermait. En souriant, elle ouvrit, et sans réfléchir, ouvrit le placard en dessous de l’évier. « Je suis pas là ! » S’exclama le garçon, en se glissant sur l’autre côté, et en sortant par l’autre partie du placard. Hélène eut un petit rire, et lui rattrapa la manche. Il avait les cheveux cachés dans une casquette, comme l’invité surprise. « Pas si vite jeune homme, va vite t’habiller, on a une personne au salon. Et non, papa n’est pas encore arrivé. - Comme d’habitude. » Il fila se changer. Mais il regarda malgré tout qui pouvait bien se présenter à cette heure… Il passa la tête par la porte du salon, vit l’androïde, qui se mit à le fixer avec un air froid, et juste une fille, vu de derrière. Il se pressa de retourner dans sa chambre, de s’habiller convenablement, un jean et un tee-shirt, et retourna dans le salon. Déjà, Hélène servait du thé à cette fille. « Le voilà ! Fit-elle, en lui montrant de la tasse son fils. Chéri, viens t’asseoir. » Il s’exécuta et se mit non loin de la fille, mais évitait de regarder l’androïde, un peu trop effrayante à son goût. « Vous êtes une collègue à mon père ? Demanda t’il, assez timidement, en enfonçant sa casquette sur sa tête. - Une simple connaissance. Au fait, comment tu t’appelles ? » Il jeta un œil à sa mère, qui l’encouragea d’un sourire. « Je m’appelle Léon, madame. Et votre nom ? - Appelez moi Lady pour le moment, dit-elle en attrapant un petit biscuit sec. Et pas de vouvoiement, ni de madame, ça me rend plus vieille que je le suis encore. » Rajouta t’elle avec un petit sourire. L’androïde tourna la tête vers la fenêtre les sens tous alertes. Un bruit d’hélicoptère saturait l’atmosphère. Hélène se leva, et Chris fit irruption dans la pièce, avec encore le casque antibruit de l’hélicoptère. « Je suis infiniment désolé, Hélène, j’ai eu quelques directives à donner à des employés, et… - Christopher, nous avons une invitée. Dit la femme, assez froidement. - Bonjour papa ! » Il embrassa son fils et sa femme, et reporta son attention sur Lady. Cette fille, il l’avait déjà vu… Mais bien sûr ! Il demanda à sa petite famille de le laisser seule avec la jeune femme, et déconnecta l’androïde. « Qu’est ce que tu fais ici ? Je croyais ne jamais te revoir ! Murmura t’il, avec un embarras bien visible. - C’est ce qui aurait dû se passer en effet, Chris. Mais une petite circonstance m’a fait changer d’avis. » Sur ces mots, elle retira sa casquette, libérant une flopée de cheveux violets. « Voilà ma raison. Et comme j’ai pu voir que tu avais affaire à une bande de gamin, je me suis dis qu’un coup de main ne serait pas de refus. - En effet, un vraie bande de gamin, que j’ai hérité là… » Il marqua une pause, au comble de la gêne. Il se mit assis sur le fauteuil, devant Lady. « Quelque chose ne va pas ? Demanda t’elle, avec une pointe de curiosité. - Je ne sais pas si tu as remarqué, mais… » Il tourna la tête vers la porte, pour s’assurer qu’une présence éventuelle ne se montrait pas. « Mon fils, il… » Patatras ! La porte s’ouvrit à la volée, et Léon s’étala sous les yeux des deux adultes. Sa casquette tomba, laissant montrer des cheveux, non pas blond, mais vert flashy. Grand moment de solitude pour Chris. Il espérait pouvoir cacher cette dure vérité, mais hélas… « Je vois. Fit simplement la jeune fille, en se levant pour aller aider Léon. - Je ne sais pas quoi faire… Maintenant que tu es là, Lady, si on compte, il nous reste une Emeraude à trouver encore… Et comme toujours, la plus dure à trouver. - Dit, je pourrai aller voir les autres qui ont ces Emeraudes ? Demanda Léon, qui se disait que sa gaffe aurait quand même du bon. - Oui, Lady aussi d’ailleurs, je dois vous réunir. - Au fait, tu pourrais me dire leurs noms, à ces jeunes là ? Demanda la fille, en se remettant assise, Léon à côté d’elle. - Bien sûr ! Il y a Manu, et Motoko, les premiers qui se sont trouvés. Ils ont en eux respectivement les Emeraudes rouge et blanche. Il y a aussi Mitsy, une petite fille, qui a la cyan, et aussi Polo, un espagnol, qui a la bleue. Toi, tu as la violette, et Léon la verte. Il ne manque plus que la jaune… » Après s’être fait relooker par Motoko, Zeit entreprit de se promener seule, malgré les directives de Chris. Les gens la dévisageaient, mais pas avec une curiosité monstre, non. Ils la souriaient, avec politesse, quoique intimidé de cette apparence. Certaines vieilles personnes se doutaient bien malgré tout qu’elle ne venait pas de là. En effet, il y en avait toujours pour lire les manuels d’Histoire. Justement, une vieille personne l’interpella, alors qu’elle s’était achetée un drôle de beignet multisaveurs. « Excusez moi, demoiselle. Je pourrais vous demandez un petit service ? - Bien sûr, qu’est ce qui ne va pas ? » Il la guida, en lui tenant la manche, vers des rues de plus en plus sombre, de plus en plus mal famée. Les échoppes si joyeuse faisait place à de drôle de commerce. Des étales d’objets rouillés étaient exposés, tenues par d’étranges personnes, presque toutes cybernétisées. Il y avait aussi des robots aussi bizarre les uns que les autres, reliés par une multitude de câbles. « C’est là. » Lui dit enfin la vieille personne. Devant, on pouvait voir un homme en costume noir, tenant une cage en plexiglas tintée de noir. « Il cherche à vendre l’animal qui est à l’intérieur… Mais ce qui lui fait est tout a fait horrible. Il va le sortir, d’ici une minute. » En effet, autour de lui, il y avait une petite dizaine de personnes, qui attendaient on ne sait quoi. Puis enfin, l’homme, qui arborait un sourire des plus mauvais, ouvrit la boite. Ce qui se passa mis pour la première fois Zeit dans une colère des plus noires. Un petit chaton, complètement jaune poussin, sortit timidement sa tête, pour voir pourquoi on avait ouvert sa « maison ». L’homme l’attrapa par la peau du cou, et le jeta à terre. Une personne, qui venait d’arriver, envoya un énorme chien à la patte robotisé sur lui. Pas d’échappade pour la pauvre petite boule de poils jaune, qui ne pouvait que subir les multiples coups de pattes et les crocs du chien. La hérissonne assista, sans réagir pour le moment, les yeux exorbités. « Vous pouvez sauvez cet innocent ? » Demanda le petit vieux, avec des yeux pleins de tristesse. Zeit s’élança alors dans la mêlée. C’était les seuls mots qu’elle attendait pour sauver ce petit chaton. Elle l’attrapa, le serra contre elle, le protégeant du mieux qu’elle pouvait. Puis elle sauta de la foule, qui se mettait à la huer, et enfin elle rattrapa le petit vieux, le mit sur son épaule, et s’enfui à toute jambes. Ce qui était étrange, c’est que l’homme en noir n’avait pas bougé lors du sauvetage improvisé de Zeit… « Je suis mille fois désolé de vous avoir emporté de cette manière, mais il valait mieux faire vite… - Ce n’est rien, lui dit le vieil homme. Tant que ce petit est sauf, tout va bien. » Assis sur des chaises dans un petit bar, Zeit gardait sur elle le petit chaton jaune vif, qui ne bougeait plus. De tout son cœur, elle espérait qu’il n’était pas mort. « Voilà une bonne semaine que j’essaye de trouver quelqu’un pour sauver ce petit. Mais personnes d’assez courageux ne venait à moi… Vous, demoiselle, vous avez bondit, sans hésiter un seul instant. » Il s’arrêta, et bu une gorgée de la verveine qu’il avait commandé. La hérissonne avait devant elle un verre d’eau, qu’elle utilisait surtout pour essayer de ranimer la petite boule de poils jaune. « Mais vous n’êtes pas une cyborg, n’est ce pas ? » C’était si évident, qu’il aurait bien fallu que quelqu’un s’en rende compte… « J’ai juste, si je n’obtiens pas de réponse de votre part, dit-il en tournant sa cuillère. Ne vous inquiétez pas, je ne dirais rien. » Il posa un billet sur la table, appuya sur un bouton de l’interface du menu pour appeler l’androïde de service. « Navré de vous quittez déjà, mais je dois rejoindre mes petits enfants. Au revoir, je l’espère… Oh, quel est votre nom déjà ? - Je m’appelle Zeit, mais vous alors, qui êtes vous ? » Elle n’obtins aucune réponse : l’homme gisait au sol, inconscient. Voilà voilà ! Je comptait mettre que la première partie là, mais je me suis dis, une de plus... J'espère que ça plaira ! EDIT : Pas de réponse ? Bah, les vacances, spas grave, j'attendrai. Je post un petit croqui de Schnee (http://img132.imageshack.us/img132/1904/schneecopiekg7.jpg). C'est pas tout a fait définitif, mais voilà un aperçu. Merci encore à Miko, qui a corrigé mes pavés ! Titre: Re : [Fan fic]Full Color ! Posté par: shkeil le Avril 20, 2008, 08:28:22 am C'est dramatique de ne pas avoir posté de commentaires sur une partie comme ça. Bon, alors il nous manque l'emeraude jaune, et qu'est ce qu'on voit apparaître? Un chaton jaune vif! Coïncidence? Je ne pense pas. L'homme qui s'effondre? Bizarre, bizarre, mais j'ai pas de réponse pour le moment...
Bon, sinon, plus qu'à attendre une suite, hein? S'il te plait?? Titre: Re : [Fan fic]Full Color ! Posté par: willow54 le Avril 21, 2008, 09:45:59 am Je suis accroc, déjà! J'ai lu (en entier) ta fic hier, je ne remarquais même pas que je changeais de page. Je ne peux pas décrire mieux que ce qu'a écrit Miko, je cite:
Citation de: Miko Un style d’écriture particulier qui mélange point de vue humoristique de l’auteur et récit de l’histoire en elle même. Et je rajoute l'ironie avec pour exemple les mots "doux". Pas compris? Pas 'rave, me comprend.C'est déjà bizarre que ce soit des humains assez... Bref, des humains détenant les émeraudes du chaos, mais un chats! J'avoue que je ne m'y attendais pas. C'est (presque?) comique. Bonne continuation! Titre: Re : [Fan fic]Full Color ! Posté par: Capita le Avril 21, 2008, 05:25:19 pm Ah je suis bien contente, j'ai cru que j'allai plus avoir de commentaire, ça aurai été facheux pour la suite...
Surtout, shkeil, je te croyais absent pour perpète, comme je te voyais plus ! Willow, je suis contente que ça te plaise ^o^ Voilà la suite, pour votre plus grand bonheur ! Willow, arrête de manger ton clavier ! Le panneau « Urgences » se montrait à tous les coins de couloirs, et priait toujours aux passants de faire le moins de bruit possible. Le message défilait sur les murs, en plusieurs langues. Inconsciemment, Zeit enregistrait la totalité de chaque dialecte. L’hybride attendait patiemment sur un banc, devant une chambre. Les médecins ne savaient toujours pas pourquoi le vieil homme était tombé dans les pommes. Son cœur n’avait aucun problème, et il était pourtant en parfaite santé, et ne prenait aucun médicament. Pourquoi donc, alors ? Une infirmière sortit en trombe, en appellant à plein poumon le nom d’un homme. Sûrement un médecin… Qu’est ce qu’il se passait ? Elle se leva de son banc, un frisson de peur parcourant sa colonne vertébrale, et lui demanda. « On lui a tiré une fléchette dans la nuque ! Elle était tellement minuscule qu’on avait rien vu, mais là seulement !... » Un homme arriva en petite foulée, arborant une blouse blanche. L’infirmière lui fit un rapide résumé, et il rentra dans la chambre. Tout deux étaient affolés… La hérissonne commençait vraiment à s’inquiéter ! L’homme en noir les avait suivit ? Le petit chaton était toujours blottit entre ses bras. Il dormait paisiblement contre elle. Ce jaune était vraiment inhabituel… L’Emeraude manquante, peut être ? Elle avait vu des animaux de toutes les couleurs pourtant… Et si elle se trompait ? Sûrement pas, sinon, ce chaton n’aurait jamais pu tomber dans de telles mains… Oh, le voilà qui ouvrait les yeux justement. Il bailla à s’en décrocher la mâchoire, et poussa un long miaulement. Il déposa ensuite une petite patte sur elle, en la regardant toujours avec de grands yeux bleus. « Qu’est ce qu’il t’arrive ? » Motoko était apparue juste à côté d’elle dans une pluie de lumière. Heureusement qu’il n’y avait que Zeit pour la voir. « Je pense qu’on a toutes les Emeraudes cette fois, regarde… Oh, et c’est un vieux monsieur qui m’a amenée à ce chaton… Mais on lui a tiré une fléchette dans la nuque, et je ne sais pas ce qu’il en ait… - Un chaton ? Où ? Oh qu’il est mignon tout plein ! » La jeune fille le prit délicatement dans ses bras. Le petit ne bougeait pas, et si il était humain, il aurait pu sourire. La hérissonne lui raconta comment elle l’avait trouvé, en quelle circonstance. « Pauvre petit bout ! Tu vas voir, on va bien s’occuper de toi, nous au moins on est des gentils ! » Elle eut comme réponse un miaulement d’approbation. Pendant dix bonnes minutes, elles jouèrent avec le petit chaton, qui d’après une infirmière qui était passé, était une fille. Alors elles se mirent à essayer de lui trouver un prénom, qui ne fasse pas trop bébête, ni trop « trop »… Hum, difficile. Elles évitèrent les trucs classiques, du genre Caramel ou autres… Motoko était vraiment dans cette idée, de trouver un prénom à la petite chatte. Mais Zeit était préoccupé par le vieil homme, dont elle n’avait plus de nouvelle… Une bonne heure passa. Motoko avait fini par s’endormir contre l’épaule de l’hybride, le chaton dans les bras. La hérissonne lutait contre la fatigue, aussi… C’est fou, comme une matinée qui aurait du bien se passer se tourne dans un hôpital ! Comme pour répondre à ses questions, la porte s’ouvrit, laissant sortir les médecins. Ils avaient la mine abattue… Zeit se leva d’un bond, en prenant garde que Motoko ne s’écrase pas par terre, et interrogea l’une des infirmières. « La fléchette contenait une capsule de nano machines. Ils se sont introduit dans le système nerveux, se sont multipliées, et ont fait des dégâts considérables… Comme cet homme était à 100% humains, nous n’avions pas pu faire grand-chose, malheureusement… - Il est mort ? Murmura l’hybride, comme si elle ne voulait pas s’entendre parler. - C’est exact, je suis désolée… Par contre, nous allons devoir vous retenir un petit instant. Vous êtes la dernière à l’avoir vu, et l’intelligence artificielle qui régit le bâtiment trouve que ça révèle du meurtre. Ses programmes sont assez sophistiqués pour déterminer une situation, et encore d’autres choses que je n’ai plus en tête… Enfin, le fait est que elle a prévenu un inspecteur de police, qui va venir d’une minute à l’autre… » Elle serra ses fiches contre elle, le regard se remplissant de crainte. « Je suis sincèrement désolé pour vous de ne pas vous avoir prévenu, mais c’est le règlement, le personnel ne doit pas intervenir dans les jugements des ordres… » Zeit n’en croyait pas ses oreilles, et se reteint pour ne pas sauter sur la pauvre femme. Alors, c’était ça la Terre ? Une planète où les humains sont entièrement dépendants des machins ? Incroyablement… pathétique. Dégoûtée, elle se retourna vers Motoko, et lui secoua l’épaule, pour la réveiller. Partir, elles devaient partir ! Elle s’en voulait, de la mort de cet homme, si seulement elle connaissait son nom ! … Brutalement, elle se retourna vers l’infirmière, qui eut un hoquet de surprise. « Son nom ? - Pardon ? A qui ? - Mais à cet homme voyons ! Insista Zeit, en forçant la voix. - Comment ? Vous ne le connaissez pas ? Mais comment… - Dites le avant que je ne vous envois six pieds sous terre ! Cria l’hybride, qui se faisait de plus en plus menaçante. - Il s’appelait monsieur Walter Hugo ! Walter Hugo, c’est son nom ! Pitié ne me faites pas de mal ! » La jeune fille aux cheveux blancs se montra près de Zeit, qui se retenait à grande peine de sauter sur la pauvre femme, qui semblait manger ses fiches, tellement elle avait peur. « Zeit, qu’est ce qu’il se passe ? Lou t’a entendue crier… - Vite, au bureau de Thorndyke, grouille ! » Elle posa ses mains sur ses épaules, et sans en avoir conscience, Motoko utilisa un contrôle du chaos, laissant la pauvre infirmière, qui cru d’abord à un cauchemar… C’était physiquement impossible, on ne pouvait pas se téléporter comme ça, sur un coup de tête ! Tétanisée, tremblante de peur, elle poussa un hurlement, qui alerta la sécurité des bâtiments… Pendant ce temps, au marché, Mitsy avait fini par se calmer. Elle était sur les épaules de Manu, complètement endormi. Polo tenait dans ses bras plusieurs sacs, rempli de choses diverses et variées : des bonbons, des vêtements, des lots de toutes sortes… Tout ce que la petite avait gagné. « Je la préfère comme ça. Dit le jeune aux cheveux rouges, avec une certaine sincérité. - Tu l’as dit. Finalement, c’est trompeur, je la croyais plus sage que ça, la petite… » Il la regarda alors, puis soupira. Il fallait toujours se méfier de ces petites têtes d’ange, pour la plupart… Celle là par contre, on se demandait si elle n’était pas l’incarnation du Diable, si on exagérait un peu. Manu pensait, dans son fort intérieur, que c’était sa punition : il avait fait trop de bêtises, il devait en payer le prix. Il commença gentiment à partir dans un gros délire, du fait que c’était Lui qui le mettait à l’épreuve, pour voir si il méritait vraiment à aller là haut… Il devenait fou, quoi. Quelque chose vibra dans la poche de Polo. Son portable, datant du début du siècle, qui marchait encore par on ne sait quel miracle. Il le sortit, alors que Manu regardait l’objet avec des yeux ronds. Comment, ô grand comment on pouvait être équipé d’un appareil si obsolète ? « Ay ? … Oh, miss Alix ! Quel bon vent… Pardon ? Ah, revenir ? … Oui, nous arrivons desuite. - Qu’est ce qu’elle dit ? Demanda Manu, curieux. - On retourne à la tour, il y a eu un petit problème apparemment avec Zeit. » Il claqua des mains, et disparu, sans trop d’effet spéciaux cette fois. Et avec les paquets. « Mais comment il fait ? » Pensa t’il, lui qui n’arrivait encore qu’a se téléporter avec une giclée de lumière. Chose qui se passa d’ailleurs, encore une fois. Heureusement qu’il n’y avait personne dans le coin, ils auraient été bien… Ils atterrirent tout les deux devant le bureau de Chris, qui avait installé un petit système, pour les empêcher de se téléporter à tout bout de champ dans son cher bureau. D’ailleurs, il les fit vite rentrer. Deux nouvelle personnes se trouvaient là, et eux aussi, portaient les signes de la présence d’une Emeraude : un gamin aux cheveux vert, et une jeune fille à la chevelure violette. D’ailleurs, celle-ci tapa dans l’œil à Manu, qui ne voulait qu’une chose, sans réfléchit : engager la conversation. Mais Motoko, qui était aussi là d’ailleurs avec Zeit, le chaton et Alix, lui fit vite un croche pied, pour l’empêcher d’énerver sa camarade. Solidarité féminine, quoi. « Merci d’être venu si vite… - Polo, Manu, z’êtes en retard ! Coupa la jeune fille aux cheveux décolorés. - … Motoko, calme toi, veux-tu ? Je ne sais pas si c’est l’effet des Emeraudes qui vous rend si … Nerveux… Mais calme toi. Car, comme vous l’avez remarquez, vous êtes réunis. Les sept Emeraudes du Chaos. » Un silence, totalement inattendu, s’installa alors dans la pièce. C’était plutôt impressionnant maintenant, quand on s’en rendait compte. Soudain, le petit robot de Lady, sortit de nulle part, et se mit devant la porte. Ils se tournèrent tous vers lui. « Parfait ! Faites coucou à l’appareil ! » Et un flash, sorti d’un minuscule objectif de la tête de Schnee, indiqua clairement qu’ils avaient été prit en photos. Le chat sauta des bras des bras de Motoko, et se mit en position d’attaque devant le petit robot bleu. « Oh ? Bonjour le félin ! … Euh non, non ! Je ne suis pas un jouet ! Recrache moi ! » Gémit-il, sans pour autant se débattre. La boule de poil jaune venait de lui sauter dessus, et s’obstinait à lui mordre l’oreille, bien que ce soit parfaitement impossible. Schnee était fait dans un matériel indestructible, mais il n’aimait pas qu’on le traite de cette manière. « Bien, bien… Alors je fais les présentations… » Il fut coupé à nouveau, par Manu cette fois, qui s’était jeté aux pieds de Lady. « Manuelo, pour vous servir, demoiselle ! Dit-il en lui prenant les mains, avec son meilleur sourire de séducteur. - Euh… Appelle moi Lady. » Voilà comment commença la rencontre avec les deux « petits nouveaux ». Chris fut d’ailleurs bien content de voir comment son fils s’intégrait, rapidement même. Hélène sera ravie de le savoir. Il ne savait pas que le robot de Lady lui avait envoyé la photo d’ailleurs, où on pouvait tous les voir, surpris par le flash. C’était assez comique ! Rapidement, un assistant lui annonça que la porte temporelle était prête à l’emploi. Enfin, ils pourraient rendre les Emeraudes… Il espérait que tout allait bien se passer. Il n’est pas au bout de ses surprises. Les adolescents, l’homme, la secrétaire et le chat descendirent voir la machine de plus près, histoire de s’y familiariser. Elle était rouillée par endroit, mais quelques diodes clignotaient, ici et là. « Voilà, c’est par là. Comme vous êtes tous réunis, il n’y aura aucun problème pour la faire fonctionner… Mais on va quand même faire un test. » Une petite antenne sortit alors, du haut de l’engin, Chris fit alors un signe positif à celui qui était aux commandes de la machine. Il brancha l’ordinateur portable, et alors, une série de codes incompréhensible se montrèrent. Et le passage s’ouvrit. « C’est un succès, Monsieur Thorndyke ! Lui dit alors son assistant, souriant. » Ce qu’il ne remarqua pas desuite, c’est deux ombres, aux courbes féminines, qui commençaient à se montrer dans l’explosion de lumière qu’avait fait la porte. Quand l’éclairage se calma, Zeit reconnu desuite deux hybrides. Une hérissonne, et une échidné… Inconsciemment, elle se mit en position de combat, comme pour prévenir d’un danger. Parce que ces deux là, elle les connaissait ! Enfin, le passage se referma, et sous les yeux de tous… « Lust, Wonne, qu’est ce que vous faites ici ! » S’exclama alors la hérissonne couleur soleil, au comble de la surprise. Et, double surprise, l'homme noir qu'elle avait rencontré plus tôt déboula, accompagné de plusieurs autres, qui lui ressemblait comme deux gouttes d'eau. « Attrapez les ! Ils mettent en danger la sécurité mondiale, ça ne peut plus durer ! » Dit-il d'une voix rauque. Titre: Re : [Fan fic]Full Color ! Posté par: shkeil le Avril 21, 2008, 05:48:02 pm Bon, Robotnik est dans la place. Ça va faire mal...
Bon, le chaton avait bien l'Emeraude jaune (même si le contraire aurait été plus que surprenant vu la situation), l'aveuglement des hommes vis-à-vis des machines n'est pas nouveau, un meurtre aux nano-machines, ça me rappelle quelque chose,... Bref, franchement, dans ce chapitre tu manque un peu d'originalité je trouve. Petite touche comique quand même: le chaton (toujours sans nom) s'attaquant à un petit robot pour une histoire de flash. C'est touchant et mignon je trouve. Mais comme je le dit, cela ne rachète pas le manque de surprise. Même l'arrivée de Robotnik ne m'as pas surpris. Porte spatio-temporelle activée, il n'attendait que cela pour être certain d'arriver au bon endroit... Quand à mon absence, bah dans le cas où cela aurait été très prolongé, j'aurais trouvé un petit temps pour prévenir à cause de Luna, donc tu aurait pu te douter que je reviendra assez rapidement. Une semaine, c'est pas excessivement long il me semble... Titre: Re : [Fan fic]Full Color ! Posté par: Capita le Avril 22, 2008, 08:05:04 am Le temps est relatif mon ami \o/
Moi qui reste presque tout les jours sur l'ordi, ne plus voir quelqu'un, je trouve ça assez suspect. Enfin, pour ce chapitre j'avoue, le coup des nano machines, quoi de plus classique ! Mais fallait quelque chose de discret, et je voyais pas quoi d'autre... 'Fin bon, pour le prochain de ratraperai la bétise. Et c'est juste les deux hybrides qui sont arrivé sur terre, j'ai pas voulu mettre le moustachu. Enfin, j'en dis pas plus, vous verrez bien. Meurtre au nano machines, juste par hasard, ça te ferai pas rappeller Ghost in the Shell ? Titre: Re : [Fan fic]Full Color ! Posté par: willow54 le Avril 22, 2008, 03:42:54 pm Maaaaiiiiis j'ai faim, moi! Et puis c'est pas de ma faute si mon clavier à bon goût!
Y'a 2 ou 3 choses qui vont pas: Citation de: Capita et priait toujours aux passants de faire le moins de bruit possible. [..] Une infirmière sortit en trombe, en appellant à plein poumon le nom d’un homme. "Chuuut! 'Faut pas réveiller les morts! =X" Nah mais quoi! Faut se taire dans les couloirs mais y'a l'infirmière qu'à le droit de crier! oO' Et en plus y'a une faute d'orthographe! Un "l" en trop! Citation de: Capita elles jouèrent avec le petit chaton, qui d’après une infirmière qui était passé, était une fille. Mouais, là, il faut que tu changes la formulation de la phrase. Trop de qui! Xd Si ça continue comme ça, ça donnerait, par exemple, ceci: Citation de: Moi elles jouèrent avec le petit chaton, qui d’après une infirmière qui était passé qui avait des vêtements blanc qui était taché par ce qui ressemblait à une patte à tartiner qui pourrait être du Nutella ce qui montrerait que cette infirmière avait prit son petit déjeuner ,qui est le repas le pus important de la journée, après s'être habiller, était une fille. C'est lourd, nan? Enlèves "qui était passé" ce sera plus léger. ^o^Citation de: Capita La hérissonne lutait contre la fatigue, aussi… "luttait" avec 2 "t"! Les gros ennuies commencent! Entre l'état qui souhaite protéger la planète et les extraterrestres qui se multiplient et Chris qui veut rendre les émeraudes à Mobuis et Sonic & cie qui cherchent à les retrouvés... Vous suivez? Titre: Re : [Fan fic]Full Color ! Posté par: Capita le Avril 23, 2008, 08:48:01 pm /me fait un gros calin à Willow pour le remercier des corrections ! Idem à Shkeil, calin parce qu'il a le courage, malgré tout, de suivre la fic !
J'ai eu une petite montée d'inspiration. J'espère que ce chapitre sera mieux que le precédent... Celui là clot en quelque sorte la première partie, si on peut dire. « Elles ont réussi ? Demanda Tails, un peu inquiet. - Bien sûr qu’elles ont réussi à passer ! Tu doutes de mon génie, hein ? - Si elles finissent en compote j’appelle Zirco et il va te transformer en purée ! Brailla Traum, en s’accrochant au bras du scientifique. - C’est qui Zirco ? - Un Maître d’un art très répandu chez nous, et c’est le meilleur des meilleurs, de tous les meilleurs du monde ! Lui, il n’a pas de pouvoir, mais il est très, très fort ! Sans avoir besoin de cailloux brillant ! - Ce ne sont pas des cailloux ! Fulmina le gardien. - Comme tu veux Knux, mais moi je dis ça ne sert pas à grand-chose… » Traum était décidément têtue. Pendant l’ouverture de la porte, on avait du la retenir de force, pour éviter qu’elle plonge avec les deux autres hybrides. « Elles reviendront dans vingt quatre heure, de toute manière, pour nous faire un rapport de la situation locale. Il n’y a qu’à espérer que la Terre est resté bien tranquille… » Knuckles avait finit par mettre Traum sur son dos, pour éviter la casse. En effet, la petite était très énervée, du fait que ce soit ses camarades qui étaient parti, et non un garçon. Elle leur avait dit « C’est toujours les filles qui font le travail ! », en tapant du pied. Elle menaçait Eggman de choses diverses et variées, si elles ne revenaient pas, depuis qu’elles avaient franchi la porte. L’échidné décida finalement de la sortir de la pièce. « Et dire que ce sont elles qui ont voulu voir… Soupira Tails, en regardant la porte. - Je n’ai pas l’impression que cette petite peste ait bien comprit ce détail… - D’ailleurs, c’est bizarre, pourquoi tu n’es pas parti avec elles, ça aurait été ton genre de nous laisser sur place… - Elles n’ont pas voulu. » Coupa Eggman. Grand silence. Le renard était consterné. Comment Lust avait pu le convaincre de rester là ? Wonne n’aurai rien dit, elle était bien trop gentille. C’était sûrement de la faute à sa camarade, qui savait se montrer très persuasive. Après quelques minutes, ils sortirent tous, même Eggman, qui voulait prendre l’air. Traum l’avait agacé au plus haut point, et il ne voulait pas être sur les nerfs quand elles reviendraient. Il avait confiance en elles, il savait qu’elles seraient de retour. Dehors, il faisait nuit noire. La lune tentait péniblement de percer à travers l’épaisse couche nuageuse. Les lumières étaient éteintes dans les maisons. Knuckles marchait, Traum toujours sur lui. Elle ne disait plus rien, plus de remarques, plus d’ironie, plus rien. Elle était calme. « Dit Knuckles, tu crois qu’elles vont revenir ? Demanda t’elle, d’une voix fatiguée. - Bien sûr, t’a entendu le fou. » Grand silence. Puis Traum redemanda : « Tu lui fais confiance ? - Habituellement, non. Mais dans des cas comme ça, il faut savoir faire une trêve avec ses ennemis… - Je ne veux pas qu’elles soient transformées en compote. - Mais non, elles reviendront. - T’es sûr ? - Oui. - Je peux dormir sur ton île ? Amy m’énerve avec son couvre feu… » Knuckles esquissa un sourire. C’est vrai, la hérissonne obligeait la petite à se coucher à heure fixe. Ce n’était pas un couvre feu pourtant, c’était juste ses horaires pour les petites. « Tu dormais à quelle heure chez toi ? Demanda t’il. - Oh, ça dépendait quand maman rentrait, mais elle ne m’obligeait pas à dormir si tôt ! Elle refusait catégoriquement de me laisser à la garde d’une autre, elle ne veut pas me dire pourquoi… Mais je suis mieux avec elle. C’est ma maman. Elle a un travail très important. Parfois, elle m’emmène avec elle pendant des moments, où les gens, il ne font que parler ! Je sais pas comment elle fait pour supporter ça, moi j’aime pas. Alors souvent je fais la sieste sur la chaise. - Les gens ne disent rien à ta maman ? - Non, pourquoi ? Tu sais, chez moi, c’est un climat de guerre. Donc les gens se fichent de savoir ce que font les autres, tant que ça ne les concerne pas. Maman, elle aide les gens. Quand il y a des bombardements, on la voit toujours sortir les gens des décombres. Quand il y a pénurie, elle s’assure toujours pour détourner les chargements ennemis. Elle est très intelligente, ma maman. » Elle s’arrêta un instant pour bailler un peu, puis elle déposa sa tête contre lui. « Ici, c’est tout petit comparé à chez nous, j’ai l’impression. Sonic, il serait content peut être, d’aller courir chez moi… Il y a beaucoup de plaines à un moment, le grand vide, on ne sait pourquoi. Mais personne ne construit pour autant. Même les ennemis ne vont pas trop là. C’est comme un lieu de trêve. D’où son nom, le Plateau de la Trêve. C’est un lieu de passage, qui relit les villes principales. Après, derrière les cités, il y a des grandes, grandes, grandes forêts ! Avec plein d’arbres de toutes sortes, avec des insectes très grands aussi. Tout est immense là bas, les gens sont étalés un peu partout. Maman et moi, on habite au dessus d’un bar. Mais c’est un bar… Comment elle dit… « Clean » je crois. Les gens sont très gentils. Il y a la gérante, une diseuse de bonne aventure, et aussi un autre gars. Il est très fort en mécanique, il trouve des renseignements en un rien de temps. Il s’occupe de prévenir les gens des attaques alentours, c’est un type bien. » Nouveau bâillement de la petite, qui reprit, mais d’un air absent. « La diseuse de bonne aventure, elle s’appelle Liebe, une chatte. Elle sert aussi les clients, et fait bien la cuisine…. La gérante, c’est Engel, une chouette, et le gars c’est Glanze, un lapin. » Elle renifla, puis rajouta : « Je veux retourner à la maison… - Ne t’inquiète pas, tu retourneras vite chez toi. Si elles reviennent vite, on pourra savoir ce que sont devenus les Emeraudes, et on aura un aperçu de la situation. Bon, si tu veux tu resteras avec moi… Vu comment Amy s’occupe de toi, tu risques de te prendre un coup de marteau ! » Il n’obtint aucune réponse, et en conclu que Traum dormait. Il marcha alors, tranquillement, en évitant de la réveiller, et surtout, évita la maison de la hérissonne rose. Elle serait furieuse de savoir que la petite allait dormir à l’air libre. Une ombre passa au dessus de lui, qu’il connaissait très bien. « S’il te plait Rouge ne fais pas de bruit, elle dort. Lui ordonna l’échidné, d’un murmure féroce. - Ce n’est pas mon intention, lui répondit-elle tout aussi bas. Elle a oublié sa balle, alors Amy se doutera de quelque chose. Et Traum tient à cette balle plus que tout au monde. » Il s’arrêta, en la regardant, l’air misérable. « Ne me dis pas que je suis obligé d’y retourner ! - Mais non, je l’ai caché là où était ta précieuse Emeraude. Comme tu l’as laissé à Tails, il n’y a plus de plaisir à aller la prendre ! - Pardon ? - Chut tu vas la réveiller ! » Elle se posa finalement et finit le chemin avec lui, à pied. L’île était toujours à terre, et l’absence de lumière lui donnait un air peu accueillant. A par eux trois, il n’y avait personne d’autre dans les environs. Ils montèrent sans bruits les marches de l’autel, Rouge récupéra la balle qu’elle avait posée plus tôt, et Knuckles installa Traum, dans un coin à l’abri, le plus confortablement qu’il pouvait. « Je n’aurai jamais cru ça de toi. Garder une enfant, je veux dire. - Pourquoi pas ? Amy lui fait des misères, et vice versa. Du repos, elles en ont besoin. » Comme la nuit où les Emeraudes avaient disparu, ils se mirent à discuter tranquillement, jusqu'à tomber l’un sur l’autre. Entre temps, Traum se réveilla, et n’aimant pas être seule, elle se colla au milieu des deux tourtereaux. C’est une bonne nuit qui s’annonçait. « Super comité d’accueil… » Marmonna Lust, les bras croisés. Ils étaient tous encerclés par ces inconnus, tous vêtus de noir, et portant le même chapeau. Le plus petit, celui qui les avait accusé, semblait être leur chef. Zeit le reconnaissait, c’était celui qui tenait le chaton en captivité ! D’ailleurs, où était passé celui-ci ? Elle le chercha du regard, et le vit enfin, sous la machine. Heureusement, l’homme ne l’avait pas encore vu… « Christopher Thorndyke, je vous arrête pour avoir porté atteinte à la sécurité de l’état. Vous autres, nous allons tenter de vous enlever le pouvoir des Emeraudes du Chaos, qui est trop dangereux, même coincé dans vos misérables carcasses. » Il esquissa un sourire des plus mauvais. On ne voyait pas ses yeux, alors on ne pouvait alors deviner ce qu’il cachait derrière ces obscures paroles. « Alix Brown, je ne saurais quoi faire de vous. Vous êtes une bonne secrétaire, alors ça sera aux tribunaux de décider de votre sort. » La pauvre femme était effrayée, elle ne voulait pas aller en prison ! Elle voulait que personne n’y aille. Elle s’était attachée à tout ce petit monde. L’homme en noir reprit : « Pour ce qui est des hybrides, elles seront toutes sous gardes à vues, en attendant de les renvoyer chez elles. » Manu aurait bien voulu lui sauter dessus, mais le moindre mouvement, et il serait transformé en passoire. Alors, il prit la main de Motoko. « Mais qu’est ce que tu fais, c’est pas le moment ! Lui siffla t-elle férocement. - Tait toi et prend la main de la personne la plus proche de toi, et dit aux autres de faire pareil. » Ordonna le jeune. Le ton était ferme, et c’était celui de quelqu’un qui savait ce qu’il faisait. Alors elle s’exécuta, en passant le mot. Rapidement, tout le monde était tenu par un autre, les hybrides aussi. Zeit avait justement fait revenir le chat, qu’elle avait caché dans le sac à main de la secrétaire. « Par contre, faut penser exactement au même endroit… » Murmura Manu à l’intention de tout le monde, alors que Chris se faisait sermonner sur ses droits et devoirs envers l’Etat. Mitsy lui tenait la main, mais comme elle était petite, cela passerait inaperçu. L’assistant, un jeune homme qui devait avoir la vingtaine, proposa alors une autre solution. « Non, comme c’est la première fois que vous faites ça, il y a des risques. Si vous voulez, je peux ouvrir le passage, je n’ai qu’à appuyer sur un bouton… » Tout le monde approuva l’idée. C’était beaucoup plus facile, et il n’y aura pas de surprise. « On avais un délai de vingt quatre heure… Murmura Wonne à Zeit. - Le temps est relatif, tu sais. Lui dit-elle, mais un peu trop fort. - Qu’est ce que vous fabriquez toutes les deux ? Aboya l’homme, qui laissa Chris souffler deux minutes. - Vas y ! » Cria Manu. Le temps sembla se figer un court instant : l’assistant se rua sur la console, ventre à terre, et frappa de toutes ses forces le bouton de démarrage de la porte, qui s’ouvrit instantanément. Ils se firent tous happer par une force invisible, traversèrent la porte, sans laisser le temps aux hommes de réagir. La porte dimensionnelle du docteur s’ouvrit brutalement, dans un flash de lumière, déposant tout ce beau monde, avec pertes et fracas. L’arrivée était brutale, mais au moins, ils étaient sauvés… Mais assommés. Schnee sortit de sa veille, et observa la scène de plus haut. Il avait beau tourner et retourner son GPS, il ne savait pas où il était… Voilà voilà... J'ai changé quelques trucs par ci par là, pour causes de répétitions... Et ça va, avec les "qui" XD Titre: Re : Re : [Fan fic]Full Color ! Posté par: shkeil le Avril 24, 2008, 08:48:45 am Meurtre au nano machines, juste par hasard, ça te ferai pas rappeller Ghost in the Shell ? C'est quoi, Ghost in the Shell? Non, mais dans un univers où la robotique prend le pas sur tout, la nanotechnologie est présente partout, y compris dans les domaines les plus macabres.Bon, j'avais mal lu, je le reconnais. Robotnik n'est pas arrivé sur Terre. N'empeche qu'à présent, il est à l'endroit, le groupe et lui sont à présent sur la même planète je crois bien. Bon, j'espère que Schnee ne va pas avoir les circuits qui chauffent trop pour exploser, ce serait dommage. Quoi qu'il en soit, je dirais bien qu'il risque encore d'avoir des problèmes de temps relatifs pour les humains avec le changement de planète, mais bon, on va voir ce que ça va donner. Willow, change de clavier si le tien à bon gout. Tu risque de ne plus pouvoir écrire. Titre: Re : [Fan fic]Full Color ! Posté par: willow54 le Avril 24, 2008, 02:17:08 pm Tiens, manque une touche à mon clavier...
Ah, hein? De quoi? Une suite? Déjà?! On dirait que quelqu'un a appuyé sur le bouton d'arrêt de Traum... Ils vont enfin pouvoir soufflé! J'aime la réunification des héros, elle se passe vraiment très bien! Mais l'assistant va peut-être rallumer la porte "Stargate" et envoyer, par obligation, cette fichue armée sur Mobius... Si ça se passe comme ça, plusieurs scénario sont possibles... Comme, par exemple, la.. Quoi? Faut rien dire? =X Bonne continuation, "petite Traum"! Titre: Re : [Fan fic]Full Color ! Posté par: Blackdoom le Avril 28, 2008, 12:03:07 pm Si je m'attendais à ça ! Ca faisait bien longtemps que je n'avais plus lu de Fanfic, et la première sur laquelle je me remet est sensationnelle. J'ai de la chance :'D
Quelques rares fautes, surtout au niveau de l'orthographe et de l'inattention. Grammaire, conjugaison, je laisse ça à Miko, moi ça me passe au-dessus de la tête quand je suis plongé dans l'histoire XD Niveau scénario, on a des nouveaux personnages, ce qui n'est pas vraiment original à proprement parler. Ce qui est bien par contre, c'est le mélange des races et des origines. Ils sont tous différents et pourtant sont tous rassemblés dans l'aventure que tu écris. J'espère que la guerre qui offre la possibilité à Zeit etc de venir dans notre monde sera mis en valeur à un moment de l'histoire, et que ce n'est pas une simple excuse pour le scénario. L'humour est très présent, et l'auteur est implicite à l'histoire, puisque tu te permet souvent d'ajouter tes remarques... Ironiques :'D C'est très bien écrit, d'un style simple. Il n'y a pas de métaphore ou de prophétie à se creuser la tête, pas de jeux de mots à foison, pas de phrases sans queues ni têtes qui ne s'accordent pas avec le reste de la fic. Tout est bien ficelé, et on lit tout ça facilement et agréablement. Une seule remarque que je peux te faire : l'allemand. Ca me fait mal de voir une telle fic gâcher par l'utilisation d'une langue que je déteste, d'autant plus que ce sont les noms des personnages, donc des mots importants pour l'histoire. Enfin, ce n'est vraiment que par goût personnel XD Tu devrais quand même corriger la faute qu'a relevé Miko sur "Cerveaux", ça fait tâche :'D Et tu regarderas, à quelques mots près, il y a une autre faute sur un verbe je crois, sur la même ligne. Ca fera d'une pierre deux coups. Je ne peux que te demander une chose : N'abandonne pas maintenant XD 'Te plais :'D Titre: Re : [Fan fic]Full Color ! Posté par: Capita le Mai 02, 2008, 07:09:55 pm Shkeil > Tu connais pas Ghost in the Shell ? Shame on u °O°
Willow > Tu verra bien \o/ Doomy > Abandonner, nan ! >_< *Calin* Bien bien bien, sur ce... La suite. Petite suite, parce que moment creux. Schnee découvre un peu la base... Le petit robot commença à faire le tour de la base. Quelques robots ménagers faisaient diverses corvées, certains effectuaient d’étranges opérations. Des caméras pointaient leurs yeux sur lui, et le fixaient, en se demandant qui pouvait bien être cet individu là. Très vite, on pouvait constater qu’il n’était pas armé, et qu’il ne représentait pas de menace pour la base, c’est pour cela qu’il ne se faisait pas interpeller. Schnee regardait ce petit monde s’activer, ici sur un trou, là sur un de leur collègue, qui perdait une vis. Il augmenta légèrement la puissance de son réacteur, pour aller un peu plus vite. Il tomba sur une chaîne de fabrication, où des petits robots étaient montés. Ils étaient pour la plupart équipés d’un rayon laser, et étaient tous de forme plutôt arrondi. Robot en série, base secrète… Mais où est ce qu’il avait posé le pied ? Dans le QG d’un mégalomane ? Il continua son chemin, tranquillement, en espérant trouver des informations… Il n’y avait pas un panneau de sortie, pas une indication de secours, rien qui pourrait l’aider un peu. Il se connecta à une station sans vraiment savoir, et ne trouva rien d’autre que des plans de machines, toutes aussi loufoques les unes que les autres. Oui, il devait être dans la base d’un fou qui avait des envies de domination du monde. Mais de quel monde ? Schnee continua de cheminer à travers les longs couloirs, qui se ressemblaient tous. D’ailleurs, il s’y perdit vite, il avait oublié de laisser une trace dans un nouveau fichier de suivie. Lui qui pensait que ça serait plus simple ! Il se posa sur une console de commande, dans une grande salle qu’il ne connaissait pas. Il était perdu ! Il ne savait pas comment retourner dans la salle de la grande porte… Et personne pour le renseigner ! Il ne connaissait pas les codes pour décrypter les différents langages locaux. Il avait bien un dossier de crack pour rentrer dans les systèmes, mais celui là était bien plus différent. Il demanderait à la petite Lady une mise à jour, d’urgence. Il regarda les quelques informations qu’il avait récoltées… Mmh, rien de bien intéressant. A part des plans, rien d’autres. Un vieux journal, un rapport sur un projet… A part ces deux derniers points, rien de bien intéressant. Ah, si, peut être un accès sur les caméras de surveillance. Ces dernières avaient bien accepté la présence de Schnee, comme personne ne savait d’où il venait, ce n’était pas un danger potentiel pour la base et le système. Il regarda alors sur ses écrans internes : couloirs, couloirs, couloirs, encore un couloirs… Oh ! Mais ce n’était pas Zeit là ? Schnee repéra vite sa position, et activa ses réacteurs à fond pour aller la retrouver. L’hybride ne semblait pas loin de la salle de la porte en plus. « Oh, mademoiselle Zeit, comme je suis content de vous voir ! Lui dit le robot, quand il la retrouva. - Ah, Schnee, tu tombes bien… Tu ne sais pas où on est ? » Il lui expliqua alors ses petites trouvailles et sa balade à travers la base. Mis à part le logo d’une drôle de tête moustachue, il ne voyait rien d’autre. « Thorndyke nous a dit qu’il connaissait ce monde pourtant… Je vais essayer de le réveiller. » Elle eut soudain comme un éclair de génie, qui traversa son esprit. « Schnee, regarde dans ta base de donnée si rien ne correspond avec ce logo. Mais qui date d’assez longtemps hein, il n’est pas jeune Thorndyke. - Ce n’est pas une mauvaise idée… Je regarde tout de suite. » Une vingtaine de fenêtre de dialogues s’affichèrent alors, pendant que Zeit courrait vers l’autre salle. Schnee, dépité, se souvint alors qu’il ne pouvait pas accéder aux fichiers des individus, comme il n’était pas connecté au réseau terrestre… Mais quel idiot ! Il se remit assis sur un gros câble d’alimentation, fixé sur le mur. Il n’avait qu’à attendre l’hybride, ou alors un message de Lady… Sur le coup, il se sentait inutile. Habituellement, il effectuait diverses opérations, de toutes sortes, destinées à plein de monde, mais maintenant qu’il était coupé de la Terre… Il avait beau être un robot, mais il avait un sentiment d’ennui, installé en lui… Quel logiciel ignoble, si il le pouvait, il pourrait l’enlever. Et la tristesse, tout ça ? Il se demandait comment faisaient les humains … Et tout ces vilains souvenirs ! Les êtres fait de chaire et de sang ne pouvaient pas les effacer ? C’est étrange… Schnee, lui, peut choisir. Il ne peut pas supprimer, mais il peut les cacher, les ranger ailleurs. Comme ça, il ne les regarde pas, et ne s’en souvient pas. Pratique, de cette manière il est tranquille… Une petite question lui vint en tête : comment faisait sa petite Lady ? Elle était à cent pourcent humaine, pas un implant ni rien… En bonne santé, et jeunesse rallongée. Et dire qu’il n’arrivait pas à trouver son vrai prénom. Mais elle lui a ordonné de ne pas le faire, alors il ne le fait pas. Quoique, parfois, il en a bien envie… Il faisait mine de rien quand il cherchait dans les données de certaines personnes, mais ne trouvait jamais Lady… Enfin, une personne qui lui ressemblait beaucoup, mais c’était il y a très, très longtemps… Il se demandait si elles n’étaient pas de la même famille d’ailleurs. Sûrement… Enfin, Zeit revint, un peu essoufflée. « J’arrive pas à retrouver le petit chat, Schnee s’il te plait, viens m’aider, comme elle t’aime bien, tu peux la faire sortir de sa cachette ! … La pauvre doit être effrayée ! » A contre cœur, et en poussant un soupir invisible, il suivit Zeit jusqu'à la salle de la grande porte. Tout le monde était réveillé ou presque. Motoko était sur les genoux de Manu, qui guettait les coins de la grande pièce, à la recherche de caméra. Schnee prit par réflexe une photo d’eux deux, il trouvait ça touchant, qu’il veille sur elle… Ce geste montrait bien qu’il n’était pas qu’une racaille sans cervelle, mais bien un jeune homme bien constitué… Les deux hybrides se parlaient dans leur langage, Zeit les rejoint aussitôt pour leur raconter un peu la situation. Les deux adultes faisaient de même. Polo tenait Mitsy entre ses bras, et discutait avec le fils de Chris. Schnee s’avança alors vers Lady, qui regardait la porte, d’un air perplexe. « Tu n’es pas avec les autres ? » Demanda t’il, timidement. Il n’obtint pour réponse qu’un hochement de tête, qui ne voulait rien dire. La jeune fille était intriguée par la porte, à la manière d’une enfant qui découvrait un nouveau jouet. C’était d’ailleurs un peu le cas, n’importe quel machine ou autre objet électrique était un jouet pour Lady. Il n’y avait que quelques intelligences artificielles qu’elle prenait pour un égal. Comme Schnee, par exemple. C’était son seul ami, d’ailleurs, véritable. Elle l’avait construit depuis qu’elle pouvait toucher à un chalumeau, et l’avait amélioré, au fur et à mesure du temps. Schnee gardait beaucoup de souvenir de ça aussi. Il ne demandait pas tout de suite les mises à jour, il le ferait plus tard, quand ils seront tous reposés. « Eggman… » Murmura la jeune fille. Chris arriva par derrière, et lui posa une main sur l’épaule, comme si elle était sa fille. Il n’avait pas subit de rajeunissement, à son grand bonheur. « C’est exact, c’est bien de lui… Comment ne pas s’en souvenir. - Oh je vois qu’on ne m’a pas oublié, d’après ce que je vois ! » Lança une voix par derrière. Le scientifique se tenait justement près de la sortie, sur son engin en forme d’œuf. Tails courait derrière, s’arrêta, essoufflé, à côté de lui, et releva la tête, les yeux ronds. « Chris, c’est bien toi ?... Comme tu as changé ! Mais qu’est ce qu’il s’est passé ? Lust et Wonne n’étaient censées revenir seulement après vingt quatre heures… » Voilà voilà, enjoy \o/ Et j'aime la faute des cerveaux ;A;... EDIT : Et admirez celle qui a réussi à faire du cidre dans sa poubelle ! \o/ Titre: Re : [Fan fic]Full Color ! Posté par: willow54 le Mai 03, 2008, 11:06:13 am Du cidre... Dans ta poubelle?! Comment t'as fait? Oh, encore une en moins...
Ce chapitre était moins bien que les autres... On voit que tu n'as pas bu en l'écrivant (parce que boire du cidre fait dans une poubelle... Berk!). ;] C'était la transition entre l'intrigue et l'aventure (si on peut dire ça comme ça)? Dit, Lady ne serait pas Maria? Si oui,Shadow va être conteeennnnt! =D Titre: Re : Re : [Fan fic]Full Color ! Posté par: Capita le Mai 04, 2008, 08:14:50 am Ce chapitre était moins bien que les autres... On voit que tu n'as pas bu en l'écrivant (parce que boire du cidre fait dans une poubelle... Berk!). ;] C'était la transition entre l'intrigue et l'aventure (si on peut dire ça comme ça)? Oui c'est exact, je voulais faire une petite pause, avant de montrer un petit soucis qui est arrivé lors du transport, je le mettrai seulement sur le prochain chapitre là qui va venir. Eh nan je ne boit pas, surtont que j'ai virgulé mon sac poubelle bien vite après XD En effet il a moins de qualité, mais c'était un peu "voulu", histoire de pause. Bon, le prochain je cartonne, comme ils sont tous là, maintenant, Eggman va reprendre son titre de méchant, Amy de loveuse de Sonic, et... Et pour Lady, tu verra. Mais dis toi bien que Maria est morte et enterrée, pauvre gamine, alors... =3 Titre: Re : [Fan fic]Full Color ! Posté par: willow54 le Mai 04, 2008, 10:39:37 am Pour Maria pourquoi pas? Après tout, c'est une fic!
"Le petit soucis qui est arrivé lors du transport" ne serait pas un échange de personnalité? =P Titre: Re : [Fan fic]Full Color ! Posté par: Miko le Mai 04, 2008, 05:12:34 pm J'ai encore du retard sur les corrections. Et sur les commentaires. On avance doucement dans l'intrigue, j'aime toujours autant ton style d'écriture humouristique mais on voit que ces derniers chapitres sont fait un peu à la va vite. Prend ton temps pour écrire.
Bon courage pour la suite et promis je me mets à la correction des trois derniers. Titre: Re : [Fan fic]Full Color ! Posté par: Hunter le Mai 07, 2008, 02:31:17 pm j'aime beaucoup ta fic ...
je suis du meme avis que les autres, ce dernier chapitre était un peu moins bien que les précédents, mais continue ! bon courage pour la suite ! Titre: Re : [Fan fic]Full Color ! Posté par: Capita le Mai 12, 2008, 04:29:20 pm Merci pour tout les commentaires. J'en ai pris compte, et j'ai consience que c'était pas extra les derniers... Excusez moi, j'étais en période de brevet blanc. Le stress, peut être, qui se rabattait sur mes écrits. Donc là j'éspère que ça ira mieux !
Eh Willow, tu verra bien ! ='D Bienvenu au passage à Hunter par ici ! ^.^ Liebe était inquiète. Voilà plusieurs semaines que Zeit et sa fille n’étaient toujours pas revenues. Elle avait longtemps regardé ses cartes, mais elles ne parlaient toujours pas. Elle le saurait si elles étaient mortes ! Mais quelle idée de se mettre près du rayon d’action d’une Rafle ! Cette petite finira par les faire pendre tous ! Engel était derrière le comptoir, la tête tenue par une main. Elle regardait un petit écran télévisé, qui montrait le journal local. La ville d’à côté s’était faite attaqué. A quand leur tour ? Glanze était parti depuis longtemps déjà, la chatte se demandait quand il allait revenir… C’est lui qui a réussi à envoyer Zeit ailleurs ! Sans son aide, elle serait encore là, à se lamenter sur le sort de sa fille. Quel brave lapin… Il ferait vraiment n’importe quoi pour elle. Il n’aime pas voir les femmes pleurer. « Me revoilà ! » Un grand lapin rentra en trombe, habillé d’un grand costume noir. Il portait des lunettes de soleil assez fines, bien qu’il fasse un temps assez nuageux. « Les filles, je suis parti à la pêche aux nouvelles ! Et j’ai récupéré les plans d’une Rafle ! - Et à quoi ça va nous servir cet engin de mort ? Bougonna Engel, en éteignant l’écran. Tu sais qu’il faut un code pour les faire fonctionner de toute manière, et on n’a pas la source d’énergie requise. T’iras voler ça à l’adversaire plus tard ! » Fit-elle d’un ton ferme. La chouette ne voulait pas que le lapin aille droit dans la gueule du loup. Ce serait trop bête, de perdre un tel ami. « Tu n’a rien trouvé sur Zeit ? Demanda timidement Liebe. - Rien du tout ! Dit-il, les oreilles basses. Ils ont perdu sa trace, il y a quelques heures. Mais elle est en bonne santé, ça y’a pas de doutes. Elle aurait changé d’espace, je ne sais pas comment… Par le biais d’une porte. Le plus inquiétant, c’est qu’elle avait des mercenaires de l’ennemi à son dos. Si elle le sait, je n’en sais rien, ils ont pris la forme de la race locale. C’est quoi déjà là haut ?… - Des humains, l’aida Liebe. - Oui bien sûr ! Des humains ! Une planète peuplée d’humain ! La Terre, je crois. Mauvaise planète, cette race là est trop méfiante… Ils trouvent quelqu’un d’ailleurs, ils l’emmènent dans un laboratoire, où on ne sait quelles choses se passent… » La chatte poussa un bref miaulement de peur, le poil légèrement hérissé. Zeit était tombé heureusement dans un milieu assez calme, apparemment. C’est d’ailleurs étrange que les humains n’avaient pas eu peur… Peut être que ce n’était pas la première à y aller. « Glanze, tu pourrais pas… Pirater la base de donnée des ennemis ?... - Déjà fait ! Répondit-il avec un immense sourire. Et je vois ce que tu veux savoir, si Zeit est la première ? Eh bien détrompez-vous ! Avant elle, il y en avait bien d’autre ! Et des hybrides ! Pas de notre planète, mais il y en avait bien un, de très intéressant !… » Il sortit de nulle part un mini ordinateur portable, le brancha à une vitesse phénoménale au secteur, et l’alluma, en exécutant une série de chiffre incompréhensible. Dès qu’il se recula, des images se firent voir. « Voici les premiers hybrides à avoir poser le pied sur Terre ! Leurs exploits sont connus de part et d’autre de l’univers ! Liebe, d’après certaines archives, c’est ta mère qui avait prédit que les Métarex allaient envahir notre planète, c’est grâce à ça qu’on a pu éviter le pire ! Engel, ton père était pilote, il ne t’a donc rien raconté ? - Bien sûr qu’il m’en a raconté, des histoires ! Fit-elle d’une grosse voix, qui se voulait menaçante. - Tu t’en rappelles ? - Evidemment ! Il a même repoussé avec son escadrille leur grand vaisseau là, je ne me souviens plus de ce nom… Enfin mon père a fait de grandes choses pendant cette bataille, avec ses hommes ! - Et ta mère, Liebe ? - J’étais encore une enfant, comment veux tu que je me souvienne !... - Ah oui, pardon. Bref, voilà les deux qui ont repoussé définitivement la menace… » Sur son écran, du bruit s’afficha alors. Puis enfin, l’image devint un peu plus nette. La qualité n’était pas là, mais c’était suffisant pour comprendre ce qu’il se passait. « Des hérissons ? - Exact. La vidéo a été diffusée sur le réseau des Métarex, pour que les gens d’autres planètes puissent y avoir l’accès. C’est… Comment il s’appelle déjà… Un certain Robotnik qui l’a mise. Ainsi que d’autres informations, toutes aussi croustillantes les unes que les autres ! » Il poussa un petit ricanement, en se frottant les mains. Engel savait qu’il avait déjà vu toute l’affaire, depuis bien longtemps déjà. Depuis combien de temps déjà, le calvaire avais pris fin ? « Et voilà donc, comment ça s’est passé. L’un est retourné sur sa planète, mais l’autre, aucune trace. Mais on dit qu’il est tombé justement non loin d’ici… Peut être dans la planète voisine, on ne sait pas. Des rumeurs courent sur le fait qu’il est à la solde des ennemis, cet hérisson noir ! D’après toujours les documents, son nom serait Shadow… Et l’autre Sonic. - Et ils contrôlent les Emeraudes ? Mais il n’est pas censé y en avoir qu’un seul ? - Ah, j’y connais rien à la religion moi… - Glanze ! Aboya la chouette, d’un air sévère. Pas de religion ici ! - Mais j’ai rien dit… Et non ne dit rien. Je vais essayer de vous apprendre leur langue, elle n’est pas bien compliquée… Comme ça, quand on les verra, on pourra bien se faire comprendre. » Un autre fichier se mit en transparence au dessus de tous les autres. Liebe le remarqua, et prévint le lapin, qui se retourna aussitôt. « Oh oh oh ! Voilà encore de quoi se mettre sous la dent ! Mais comme ce ne sont encore que des rumeurs, je préfère me taire. - Qu’est ce que c’est encore ? Demanda la chouette. - La statue, là, vous savez. D’ailleurs il va bientôt faire nuit, vous devriez y aller. Moi, j’y suis déjà passé. » Liebe attrapa un long manteau polaire que la chouette avait lancé, cette dernière fit de même, en prenant garde de ne laisser traîner aucune plume. Le lapin se mit assis sur le comptoir en un bond, tout en appuyant frénétiquement sur les touches de son clavier, qui ne produisaient aucun son. Le ciel, couvert de nuages rouges orangés, ne laissait pas passer les rayons des deux soleils, qui entamaient leurs descentes. La première lune n’allait pas tarder à apparaître. La chatte et la chouette étaient collées l’une contre l’autre, marchaient rapidement, pour éviter d’attraper froid. Le plumage de Engel était doux, et contenait plus de chaleur qu’il en fallait, c’est pour cela que Liebe était surtout contre elle. Les ruelles étaient vides, les magasins fermés. Le couvre feu n’allait pas tarder à tomber. Elles se hâtèrent encore, pour éviter de rentrer avec des gardes de leur pays, ça serait mal vu. Il n’y avait personne, à part elles dans les parages. Les lumières des habitations commençaient à s’évanouir, peu à peu leur avancée. La chatte frissonnait, en plus d’avoir froid, elle commençait à avoir peur. Pourtant, Engel était là, il n’y avait pas à avoir peur. Non, pas avoir peur. Inutile ! Sa mère lui disait en plus. Sa mère, à Liebe, est tombée sur une Rafle. Elle était sur le point de découvrir le secret de cet engin de mort ! Glanze avait trouvé des plans, soit, mais il manquait toujours deux grosses parties : Qu’est ce qui alimentait ces machines ? Comment elles fonctionnaient ? C’étaient les seuls êtres de métal sur la planète, qui n’était pas doté d’une conscience. Et cela encore, on en doutait. Un grand mystère, ces machines ! Ce qu’il fallait savoir, c’est que la planète n’avait acquis que récemment la technologie nécessaire pour avoir Internet, et d’autres moyens pour communiquer facilement d’un bout à l’autre. C’est pour cela qu’il n’y avait que des militaires qui l’avaient, et quelques rares civils, comme Glanze. La télévision faisait partie du lot. Engel l’avait boudé pendant un bout de temps, mais s’était finalement habitué à la voir sur le bout du comptoir. Ce petit écran était une merveille, elle pouvait voir ce qui se passait, de part et d’autre de la galaxie. Pas plus loin, malheureusement. C’était déjà un miracle de pister Zeit, jusqu'à un moment. Et la gamine qui ne donnait pas signe de vie… Enfin, devant elle, une immense bâtisse se fit voir. La Festung était un lieu polyvalent. Militaire, politique, religieux. C’est ici qu’est gardé l’objet le plus important et le plus dangereux de la planète, d’après les autorités. Et pourtant, certaine personne était dévoué à voir ce quelque chose se réveiller. Engel et Liebe faisaient partie de ces personnes. La chouette était convaincue que si cette hybride se réveillait, elles seraient toutes sauvées enfin de cette tyrannie. Mais si elle allait du côté ennemi ? Ce serait une catastrophe… Enfin, personne ne sait ce qu’il se passera. Le fait est qu’il faut une quantité d’énergie considérable pour la réveiller. Et la planète ne porte rien de tel. A part quelques réacteurs nucléaire, complètement obsolète. L’un des hybrides qui gardaient la porte les interpella, leur demanda où elles allaient. La chatte préféra répondre à la place de la chouette, qui allait piquer une crise de nerfs. Le garde les laissa passer, et referma la porte presque aussitôt. « C’est plus monsieur Klein qui s’occupe du passage de la porte Nord ? Demanda alors Liebe, timidement. - Apparemment, ils ont changés les effectifs. Tant mieux, on ne sait jamais avec les fuites qu’il peut y avoir, un attentat est si vite arrivé… » En effet, la méfiance était de mise dans ces temps là. On faisait confiance moins facilement, même au sain de sa propre famille. Et le peu de famille qui restait… Lié par le sang, je parle. Engel prenait Liebe pour sa propre fille, par exemple, et prend soin d’elle. Il y a plusieurs cas semblables. C’est dans la nature des habitants de la planète, de s’entraider… La méfiance régnait, mais ils avaient un ennemi commun, après tout. Les traîtres se faisaient de toute manière exécuter sur le champ, qui que ce soit, sans procès. Mais dans tout les domaines, surtout le domaine amoureux : les trompeurs se faisaient couper leurs bijoux de familles, ou n’avait plus droit à avoir un seul descendant. Triste sort. Mais la fidélité était d’or, après tout. Elles commencèrent une longue descente dans une sorte de tunnel, qui semblait les mener vers le centre de Système 32. Drôle de nom pour une planète d’ailleurs. C’est en fait les premiers arrivés qui l’ont baptiser ainsi, et c’est resté. Car la planète, avant, ne portait aucune trace de vie, malgré les conditions de développement favorables. Et ça a été le fruit de nombreuses guerres. On dit qu’avant, la planète était peuplée de deux peuples, bien distinct. Le côté des ombres, et le côté de la lumière. Il y aurait eu une immense guerre, donnant une autodestruction des deux races. Il ne restait donc que les gens de constitutions normales, mais qui avait hérités de certains dons. Deux grandes colonnes marquaient l’entrée de la salle où reposait l’objet que tant convoitait. Parce que, en effet, c’était convoité. La chatte et la chouette ralentir l’allure, enfin, elles étaient en sécurité. Personne n’oserait toucher à un tel lieu, surtout caché par la Festung. Il y avait pourtant cette lumière, qui venait de nulle part… Une bougie était allumée, devant un bloc de pierre, sur lequel reposait une statue. Une grande statue, de verre, ou peut être de cristal. Elle représentait grossièrement une personne, féminine, à genoux, la tête relevée en arrière, la poitrine en avant. Et une lance noire était plantée, en plein sur son cœur, entouré de la même matière. « J’aimerai pas être à la place de cette pauvre créature… Murmura Engel. - Je me demande … Pourquoi on n’enlèverait pas cette lance ? - Beaucoup de gens ont essayé, mais impossible, c’est comme soudé. Et surtout, faut pas y toucher avec des gros moyens, sacrilège sinon… Un peu comme une histoire d’une autre planète là, Exca… machin, une épée à enlever d’un socle… Sauf que là c’est attaché à quelqu’un, c’est plus délicat. Moi je suis sûre, si on enlèverait ça, elle se réveillerait. Il faut juste trouver comment. - Ou plutôt, qui, rajouta la chatte, qui s’avança vers un petit seau remplit de l’eau, ne venant pourtant pas de la statue. - Ouai. Mais c’est pas quelqu’un du coin, ce « qui ». » Elles remplirent chacune un petit flacon, s’inclinèrent, et repartirent, tranquillement. Cette eau là servait à protéger le foyer de celui qui en mettait sur sa porte. Et ce qu’ils ne savaient pas, c’est que en effet, ça éloignait quelque chose de particulier. Aucuns ennemis n’avaient posé le pied dans une maison qui portait la trace de cette eau. Hasard ?... Chacun avait suivis une règle simple, vis-à-vis de l’organisation des Emeraudes : les garçons d’un côté, les filles de l’autres, et le premier qui se battait se faisait priver de quelque chose. Donc de dessert pour certains, de guitare pour un autre, de matériel informatique … Que de choix dans la punition. Eggman leur avait laissé une semaine de répit, le temps qu’ils se soient tous posés. Il était fair-play après tout, grand génie du mal mais fair-play ! Et les Emeraudes étaient logés dans un terrain neutre, entre la base d’Eggman et les maisons de Sonic et compagnie, à distances presque égales. En fait, ils avait réquisitionné une vieille auberge abandonnée, et l’avait retapée, pour faire un lieu de vie agréable. Cela a été vite fait avec l’aide des habitants alentours. Chris et Alix étaient par contre restés du côté des hybrides, c’était une des conditions. Personne avec les Emeraudes, à part eux même. La seule personne des deux camps à avoir le droit de leur rendre visite, était Knuckles d’un côté, son boulot de gardien oblige, et Mookkun, qui était le plus neutre possible. On leur rendait visite régulièrement, prenait de leurs nouvelles, voyait à ce qu’ils ne manquaient de rien, ils étaient traités comme des rois et reines. Mais ça devenait, à la longue, lassant. Léon, en particulier, ne comprenait pas les décisions de son père. Ils étaient les Emeraudes, des trucs important, pourquoi ne pas chasser le méchant alors, comme dans toutes bonnes histoires ? Il sentait que quelque chose n’allait pas tarder à leur tomber dessus, et il n’était pas le seul à avoir cette impression. Lady avait piraté la base de données des deux camps, et avait conclu qu’ils n’étaient pas sortis de l’auberge. C’est le cas de le dire. Elle avait ordonné à Schnee de rester avec la secrétaire Alix, pour une autre histoire de condition. Oh, et la condition que tout le monde tenait : le premier qui touchait à la maison se prenait une raclée, de n’importe quel camp qu’il était. Personne ne s’opposa donc à cela. Aujourd’hui, le ciel était couvert de nuage, et semblait se déchaîner sur Mobius. En effet, il pleuvait des cordes. Tout le monde était coincé dans leurs habitats respectifs. Motoko était Lady, devant la fenêtre, en train de discuter. Le petit chat, depuis le transfert, n’avait pas été retrouvé, les filles s’inquiétaient. Mitsy était partie faire son chef avec Polo et Manu. Léon rendait visite à son père. « Tu crois qu’elle est sous la pluie ? Ou qu’elle est resté cachée dans la base ? - Si ça se trouve, elle est tombée ailleurs… - Ou elle est restée sur Terre… Mon Dieu, ces hommes n’ont pas intérêt à la toucher, sinon je leur botte les fesses ! - Tu crois que tu y arriveras ? Fit Lady avec un sourire ironique. - Bien sûr, a part me téléporter, on peut se battre, on a fait des test avec Manu. On peut même arrêter le temps un très court laps de temps… Quoi, j’ai réussi à le faire, juste pour dix secondes. Mais quand on était tout les deux, on a fait le double ! Donc ensemble, on peut faire plein de chose encore. Oh, il a défoncé une télévision en lançant un drôle d’éclair aussi, le bougre. Une super télé plasma, fibre optique, dernière génération… - Je vois… - Mais ce qui est agaçant, c’est que ma connexion sans fils sur mon ordi n’arrête pas de me faire des tours ! - Champ magnétique. - Et Chris qui a donné le truc pour éviter qu’on se téléporte chez le chauve… Ah ça m’énerve ça ! On aurait eu un super avantage ! On aurait su si la petite était encore là… Zeit doit se faire un sang d’encre la pauvre ! Et d’ailleurs, je suis ravie qu’elle ait pu revoir sa fille. C’est drôle, elles ne se ressemblent pas… - Elle vous l’a dit, elle vient d’une planète en guerre. Le terme de fille, de famille doit y être différent. Après tout, ce n’est pas le sang qui compte… - Tu n’as pas tord. » Grand silence, quoique troublé par les nombreuses gouttes de pluies qui s’écrasaient sur la vitre. Motoko reprit alors, mais plus doucement : « Pourquoi tu ne veux pas dire ton prénom ? » La jeune fille soupira, et remit une mèche violette derrière l’oreille. Elle n’était pas souvent en contact avec l’extérieur, sauf cas d’urgence, on ne lui posait donc la question que rarement. « Par sécurité. Je préfère garder mon identité et mon passé secret. Déjà, rien que le fait d’avoir la jeunesse jusqu'à la mort, c’est bizarre aux yeux des autres, je t’épargne le reste. - … Tu sais, on va sûrement rester longtemps comme ça, en groupe. Et tu n’es plus sur Terre ! Plus de police, plus de CIA, FBI, d’autres bêtises comme ça ! Tu es libre de pensée, ici. » Nouveau silence. Cette fois, Lady se retourna, et regarda les coins de la salle. « T’as raison… Et y’a pas de caméras de surveillance. Oh et puis, je suis bête, avec ces Emeraudes, on fait un de ces boucans niveau ondes, alors même pas la peine de nous surveiller… » Motoko esquissa un sourire, et rajouta : « Tu peux tout me dire, même si c’est long, je m’endormirai pas ! - D’accord, si tu veux ! Dit-elle en rigolant. Mais promet moi de ne rien dire à personne. - Juré craché même, sur la tête de Manu. - … Ouai, si tu veux. » Et je m'arrête là ! Ouh que je suis vilaine ! >3 Petit aperçu de l'état des lieux sur Système 32. Un bref, je compte approfondir ça plus tard. Voilà voilà ! Titre: Re : [Fan fic]Full Color ! Posté par: Hunter le Mai 12, 2008, 04:46:55 pm je dois admettre que j'étais un peu perdu au début ... j'avais pas compris qu'on était sur l'autre planète ... (les noms de persos, ça m'a aidé ^^)
Système 32 -> D'ou tu sors ce nom ? XD bon, ba tu vois, tu reprends du poil de la bete ! continue ! EDIT : t'inquiète pas, j'avais compris XD. mais ya des gens qui connaissent pas le systeme d'exploitation qui plante par défaut, windows XP ^^ Titre: Re : [Fan fic]Full Color ! Posté par: Capita le Mai 12, 2008, 06:18:56 pm Merci ! XD
Système 32, en fait, j'ai eu l'idée un peu au hasard... Enfin non. Pour les possesseur de XP encore, y'a un truc ça s'appelle System 32, un truc comme ça. Et y'a un tas de tas de fichier important dedans, des fichier systèmes. Et ces fichiers là, moi, je les ai en double dans... Mes Documents ! Donc c'est par rapport à ce bug que m'est venu l'idée de Système 32. Titre: Re : [Fan fic]Full Color ! Posté par: Capita le Mai 25, 2008, 11:36:38 am Que je hais les doubles posts... Mais comme je ne voyais rien venir, et que je doute qu'il y ait de la place dans mon autre message, je suis bien obligé... Milles excuses.
Les rues ce soir là étaient éclairées faiblement, avec les poteaux surmontés de néons, qui diffusaient une lueur blanchâtre. L’un d’entre eux grésillaient, c’est en dessous de celui-ci qu’une petite conférence s’y tenait. Une vingtaine d’adolescents, de toutes tailles, de toutes nationalités, étaient debout, devant un autre. « Je vous ai réunis ici pour vous annoncez quelque chose, de très important : Manu, Motoko et leurs comparses sont en danger mortel ! Vous avez sûrement vu les infos récemment, les flics sont à la recherche d’indices, et une sorte d’escouades d’hommes en noirs leur en veulent plus que les autres. Nous devons tout faire pour les ralentir ! Vous, les chefs des autres quartiers, vous connaissez Manu plus que moi. C’est un chef exemplaire ! Notre classe a perdu son entrain d’autrefois, plus personnes ne vit comme avant ! Certains ont même déserté les lieux ! L’ennui nous guette, mais cette fois, nous risquons une soumission nouvelle, et nous aurons du mal à faire face ! » Des murmures s’élevèrent. Quelqu’un reprit alors, un jeune homme de couleur de peau noire, aux grands yeux de la même couleur. « Un étranger du secteur s’occupe de l’administration de notre établissement, dit-il, sous le regards surpris des autres. Un homme en noir, justement, et il mène la vie dure aux autres. J’ai réussi à monter un groupe de résistant, mais nous perdons du terrain de jours en jours. Ils essayent de nous soumettre tous ! - Un nouveau conseiller d’éducation est venu aussi, habillé de noir et d’un chapeau de la même couleur ! Fit alors une fille. Et il commence à donner de sévères punitions à ceux qui l’embêtent… Un de mes meilleurs informaticiens a disparus pendant une demi semaine, je l’ai retrouvé ligoté dans la salle des profs ! » Stupeur générale. Jamais un adulte ne toucherait à un enfant, et jamais on en attacherait un ! Le camarade de Manu reprit alors la parole, en criant un bon coup, ce qui eu pour effet de calmer l’assemblée. « Camarades, la situation est grave ! Nous devons nous soutenir mutuellement ! Sinon, nous n’arriverons jamais à faire face, chacun de son côté ! Ce qu’ils veulent, c’est des indices, ils ne les auront jamais ! Je suis allé chez Motoko et Manu, j’ai caché tout ce qui aurait pu nous concerner, en premier lieu. Puis je suis allé chercher l’assistant de Thorndyke, c’est après tout, lui qui les a fait passé ! Je sais, c’est un jeune adulte, mais on peut lui faire confiance. Il est gardé par notre équipe de rugby pro, pas moyen de le toucher donc. Mais méfiance est de mise ! Donc je vous demande à chacun, chacune, de faire très attention aux jours qui viennent. Faites courir le bruit dans les ruelles ! Faites passer la nouvelle, et vite ! Diffusez la sur le net, faites en sorte que ça fasse le tour de la planète ! » Tout le monde approuva d’un cri, le poing levé. Et ce fut la dispersion générale. Le camarade de Manu avait déjà fait sa part, il retourna donc dans son quartier, en courant le plus vite possible. Chacun faisait de même. Escaladant les murs, les grillages, chuchotant la nouvelle aux fenêtres de leurs camarades, bien vite, la nouvelle se propagea comme une traînée de poudre. Les cerveaux s’occupaient de diffuser l’affaire sur leurs sites, sur les moteurs de recherches, et par ailleurs, brouillaient les transmissions de la police, qui étaient à la poursuite de ces jeunes en cavales. Les fils de gendarmes effaçaient les fichiers, les bases de données, provoquant un sacrée bazard. Les lumières des bâtiments administratifs s’allumèrent, des cris retentaient, des alarmes sonnaient : on volait les documents relatifs aux jeunes qui portaient les Emeraudes, Manu, Motoko, ceux qu’ils avaient vu aux infos, qui aurait pu être en danger… L’assistant de Chris avait passé le mots à ses collègues de la tour : ne laisser filtrer AUCUNE information. Silence radio, pas un son, pas une allusion à ça. Trois heures du matin sonnaient, et ce n’était pas fini ! On piratait les écrans géants, placés en ville, et la nouvelle s’était fait entendre dans les sites étrangers, par ailleurs, Lady était sauvée de son côté, ses ordinateurs étaient muets à toutes commandes, à cause du temps de non utilisation. Les gens avec qui elle conversait avaient fait tourner le bruit aussi : voilà la planète au courant, enfin, les gens qui étaient debout à cette heure. Les ambassades où on avait vu les hommes en noirs se faisaient sauvagement piratés, mais jamais la violence physique n’intervint… pour l’instant. Les jeunes formaient des groupes, s’organisaient. Et les hommes en noirs ne savaient plus où donner de la tête ! Débordés, de part et d’autre de la planète, ils étaient coincés. « Il n’y a plus rien à faire sur cette planète ! Cria alors, rageur, le chef. En quelques heures, ils ont réussi à faire passer le message sur tous les continents, la technologie ne pourra rien pour nous aider ! C’est décidé, demain, nous allons les faire taire, ces fichus gamins ! Ils ne savent pas ce qu’ils leurs attendent ! Je pensais qu’un avant goût des choses suffirait à les calmer, je me suis trompé sur toute la ligne, malheureusement !... Commencer sa production en masse, nous allons bientôt en avoir besoin ! » L’homme qui était devant lui répondit à l’affirmatif, et se dépêcha de donner des directives de son côté. Pendant ce temps, le camarade de Manu, qu’on appelait Buzz, faisait de même avec les jeunes de ses classes. Les professeurs aussi, à son grand étonnement, étaient avec lui. Ils n’approuvaient pas la politique de ces gens, et se joignaient alors aux jeunes. Les montres affichaient six heures du matin, le jour commençait à se lever. Le gymnase ne montrait aucune lumière, mais pourtant, Buzz et plusieurs classes entières s’y trouvait, devant un écran géant. Un visage aux trais asiatiques s’afficha alors : leurs collègues du Japon. Ils parlaient anglais couramment, donc il n’y aura pas besoin de traduction. Avec un léger accent, la chef d’un établissement, qui s’avérait être une fille, commença la première. « Je vous reçois, dit-elle, nous avons eu de notre côté aussi d’étranges hommes qui ressemblent à votre description. Nous nous dépêchons de trafiquer leurs systèmes, nous avons en effets avec nous plusieurs no life qui nous prête leurs services. Grâce à eux, nous avons déjà réussi à attaquer la base de donnée de la police et une partie des services secrets. - Parfait ! Nous en sommes au même point que vous, et nous avons quelques adultes dignes de confiances à nos côtés. De cette manière, même les grandes personnes pourront être au courant. - Très bonne idée ! Fit son interlocutrice en souriant. - Certains élèves fils d’une compagnie de voyage ne vont pas tarder à venir à votre rencontre, dit-il également, en lui envoyant le fichier de chaque personne. Ils vous aideront de votre côté. - Je vous en envois alors aussi, d’ici quelques heures ils seront avec vous. Je ne peux pas rester plus, la communication risque d’être intercepté, les ennemis commencent à faire une offensive… Regardez ! » Elle montra alors leurs résultats : en effet, les hommes en noirs commençaient à se défendre ! « Ok, fit Buzz, bonne chance de votre côté ! - Du votre aussi ! » Et la conversation se termina. Buzz demanda à plusieurs gens, à travers le monde, dans les grandes capitales. Les ennemis commençaient à faire des attaques, un peu partout… Ils répondaient, ça voulait dire qu’ils ont peur ! « Parfait, bon, tout le monde, vous pouvez rentrer chez vous ! Mais restez groupé, dormez chez l’un ou l’autre, par mesure de sécurité. » Ils approuvèrent tous, et partirent alors, par plusieurs côtés. Les adultes firent de même, sans vraiment faire attention au fait qu’ils se faisaient commander par un jeune. Buzz suivit le mouvement, en s’assurant qu’il ne restait plus rien derrière eux. Le soleil était maintenant haut dans le ciel… Mais pourtant, on pouvait voir une nette baisse du trafic, les gens se collaient aux murs, chuchotaient, se pressaient… Le message était passé. Zeit était sous la pluie, en imperméable, accompagné de Schnee. La base du scientifique ne cachait pas le petit chat jaune, ce qui voulait dire qu’il était tombé ailleurs… Le petit robot bleu était sur l’épaule de l’hérissonne, et regardait attentivement, avec plusieurs filtre. Enfin, ils la trouvèrent… Mais quelque chose avait changé… « Il faut retrouver l’ancien prof de Monsieur Thorndyke… Apparemment, il n’était pas bien normal, il aurait eu des contacts avec les services secrets… Enfin on ne sait pas grand-chose sur ce gars, avoua l’assistant. Mais il saura nous aider. » Buzz approuva. Il était midi, et le jeune garçon avait un sandwich fait maison dans la bouche. Ses cheveux mis longs noirs en batailles étaient attachés à la va-vite avec un vieil élastique, et il portait un long tee shirt, signe qu’il venait de se réveiller. Dans le département, c’était décidé, plus aucun jeune n’y allait. Mais des adultes assuraient les soutiens scolaires hors bâtiments. D’ici quelques mois, le concours aura lieu. Buzz avait perdu la totalité du programme, et se faisait donc épauler par l’assistant, et l’appelait par ailleurs « Le vieux », ou tout ce qui touchait à ce champ lexical. « Et on ne peut plus passer par ta Stargate ? Demanda le jeune, en ayant englouti un morceau. - Non, il fallait une quantité d’énergie assez puissante déjà pour la faire tourner, puis pour les lancer au bon endroit… On n’a pas ça sur Terre. J’ai bien appris ce qu’on savait sur les Emeraudes, je t’avoue que j’ai aimé ce chapitre… Je ne sais pas ce que tu en penses, mais je trouve ça passionnant… - Ouai… Mais c’est dangereux quand même, c’est stupide d’avoir créé quelque chose comme ça… - Oui, tout le monde les convoite… Et ça se fini toujours mal, même si on se faisait sauver à chaque fois. » Il prit une gorgée de thé, le jeune avala la fin de son sandwich. « Moi je dis, ça sert à rien ! Conclu Buzz, en sortant son ordinateur compact. - Apparemment ça sert d’équilibre, et il y a aussi une autre grande pierre qui régit ça… L’Emeraude Mère. Mais c’est étrange … - Quoi ? - L’Emeraude Mère aurait bien pu enlever la puissance du corps des jeunes enfants, ça aurait été très simple. Et si on compte le décalage, ils auraient du être rentrés depuis longtemps… - Alors ça veut dire que la puissance du gros caillou a disparu aussi ! S’exclama Buzz. - C’est une possibilité. Mais dans tous les cas, ils ont eu un empêchement… » Le jeune ressortit alors une archive vidéo, qui apparu en hologramme, flottant sur l’écran. Il toucha la touche de lecture, et montra à l’assistant sa trouvaille. Il l’avait déniché grâce à une petite infiltration des caméras de la salle, ça avait été très simple. On y voyait, entouré des hommes noirs… « Manu, qui a la rouge… Motoko, qui a la blanche… Mitsy la bleue… Polo, la cyan… Léon, la verte… Lady, cette femme étrange, la violette…Et la jaune, c’est ce petit chat qui l’a. Et c’est tout. Oh tu tires une de ces gueules là !... - Bon ça va, j’avais peur… marmonna l’assistant. - Puis Chris et cette secrétaire, Alix… Tous partis. Y’avait un petit robot aussi, baptisé Schnee je crois… Fabriqué par la fille aux cheveux violets. Une française. - Et ce Polo, un espagnol… - Les Emeraudes se sont logé dans des corps de gens, de personnalités complètement différentes… C’est dingue… » L’enregistrement s’arrêta, la fenêtre disparu. Une série de langage binaire s’afficha sur un côté de l’écran, en attente. Un long silence suivit… L’assistant finissait sa tasse, lentement, l’adolescent rangeait son ordinateur. Un petit bip sonore retentit alors. Le réveil de Buzz affichait… Minuit ? « Mais qu’est ce qu’il me fait un bug lui… Bougonna t’il en l’éteignant. - Oh ça arrive, la technologie d’aujourd’hui… » Il se figea alors… Une ombre venait de passer par la fenêtre. L’assistant se leva brutalement, renversant le contenu de la tasse sur le sol. Le jeune haussa la voix, mais se calma vite, en revoyant l’ombre. « … Qu’est ce que c’est ? Murmura t’il, en prenant lentement son sac. - J’en sais rien… Sûrement un engin des hommes en noirs… » Soudain, une boule de métal noire se fit voir. Un œil rouge vif sortit alors, et un faisceau lumineux balaya la pièce. L’assistant cria à Buzz de partir, alors qu’un étrange attirail sortait d’un bras du robots. En quelque secondes, il visa la personne la plus proche, considérée comme ennemie… Et tira. Buzz, qui s’était baissé, se fit effleuré par la rafale de balle. Le canapé avait pris à sa place… « Le vieux ! » Hurla t’il, la peur au ventre. Long silence. La boule partie, le jeune pu se relever, ne voulant pas voir ce qu’il voulait voir… Mais ! « Ouille, heureusement que j’avais gardé ça… - Le vieux ! Brailla le jeune, je croyais que tu t’étais fait liquidé ! » La veste blanche de l’assistant portait marque de coup de feu pourtant. Buzz se baissa, l’écarta… Et vit un gilet, noir, kevlar sûrement, mais renforcé, vu la rafale, il ne s’en serait pas sorti avec un simple gilet. « Tout les assistants de gens célèbres ont des gilet comme ça ? Grogna le jeune, en l’aidant à se relever. - Non, c’est qu’un prototype, et je l’avais mis comme ça… - Comme ça ! Et tu ne m’en as pas proposé ! - Tu ne m’as pas demandé. - Comment je pouvais savoir qu’on allait se faire canarder par les vieux moches ! - Ils n’ont pas le droit normalement… Enfin, tu as du scotch ? On doit boucher cette vitre avant le retour des rugbyman, il ne faut pas les alerter... » L’adolescent bougonna, et alla chercher le rouleau. Une guerre ouverte venait de commencer. J'attendrais un commentaire pour le prochain coup... Titre: Re : [Fan fic]Full Color ! Posté par: OroDjin le Mai 25, 2008, 12:33:21 pm Cette fic est génial ^^
Titre: Re : [Fan fic]Full Color ! Posté par: Naomi le Mai 25, 2008, 01:37:04 pm OroDjin > Un peu plus d'argumentation serait bienvenu, merci.
Titre: Re : [Fan fic]Full Color ! Posté par: Hunter le Mai 25, 2008, 02:49:15 pm Walala, la rebéllion des jeunes ... Bien trouvé ^^
Un petit terme qu'il m'a bien fait rire : Citation nous avons en effets avec nous plusieurs no life qui nous prête leurs services. S'ils sont japonais, j'aurais dit otaku, ou alors geek (ça correspond mieux que nolife, qui veut presque dire dépendant du jeu vidéo) ... 'Fin ça m'a bien fait marrer, quand même. Bon ba c'est bien tout ça ^^ Continue, j'attends le prochain chapitre avec impatience ^^ Titre: Re : [Fan fic]Full Color ! Posté par: Capita le Juin 01, 2008, 04:25:31 pm Yay, la suite.
« Mais qu’est ce qu’elle fait maman ? » Traum venait de crier ça à travers le couloir qui menait au laboratoire de Tails, avec toute la haine du monde possible. Zeit s’était échappée avec Schnee en forêt sous ce temps de chien, la petite s’inquiétait ! Elle venait tout juste de se revoir, et voilà que c’est elle qui repart ! « Vous êtes proche l’une de l’autre, c’est déjà bien, non ? Lui dit Rouge, en essayant de la calmer. - C’est vrai, et Lust l’aide ! Elle tient à ce petit chat, et c’est une Emeraude aussi… Rajouta Wonne, Mookkun sur sa tête. - J’m’en fiche des cailloux ! Brailla la petite hérissonne, qui bascula tête la première sur l’échidné blanche, qui la rattrapa de justesse. - Il ne faut pas dire ça tu sais, c’est très important pour la planète. Et ce sont de jolies pierres… - Tu verrais sur notre planète, y’a des plus jolis bijoux. - Vrai ? - Bon les filles, ce n’est pas fini de piailler ! » Gronda Knuckles, qui portait une dizaine de tôle épaisse. Traum se roula en boule par terre, et on ne vit d’elle que ses pics majoritairement mauve. Puis elle se mit à rouler en grognant vers la sortie, et en effleurant Knux, qui poussa une brève exclamation, et si il n’avait pas eu quelque chose dans les mains, il aurait bien voulu lui donner une correction ! Et c’est comme ça qu’on le remerciait ? Wonne soupira, et regarda la porte de l’atelier, que Knuckles franchissait. Le renard n’avait pas donné signe de vie depuis le retour des Emeraudes. Car en effet, un petit problème s’était fait voir : le bourgeon n’avait encore pas donné signe d’une éclosion, et cela inquiétait Lust également. C’était surtout pour se calmer les nerfs qu’elle était partie avec Zeit… D’ailleurs, elles reviendraient d’une minute à l’autre avec Schnee, la nuit commençait à tomber. Rouge s’envola alors chez Amy, c’était là que Alix était hébergée. La secrétaire s’était liée d’amitié avec la hérissonne rose, qui lui apprenait la cuisine locale, ce que la jeune femme faisait aussi vis-à-vis de son époque. La chauve souris arriva donc au moment où une odeur de gâteau brûlé se faisait sentir. On entendait Alix hurler : « Un extincteur ! Il faut un extincteur, vite, mince ! - Je l’ai ! Criait Amy, alors qu’un bruit sourd raisonnait. Je l’ai plus ! Brailla t’elle alors. - Qu’est ce qui se passe ici ! » Fit Rouge, en se précipitant dans la cuisine. Le four, qui autrefois contenait le résultat de deux heures de travail, était prit par les flammes. Alix l’aspergeait du contenu de l’extincteur, et Amy balançait un seau d’eau dessus, bien vite aidée par Rouge. En quelques minutes, on ne vit plus qu’une masse noirâtre, charbonneuse, dans le corps du four. « Mon Dieu, c’était juste… Soupira Alix, qui s’assit alors sur un canapé dans le salon. - Qu’est ce que vous avez essayer de faire ? - Euh… Un gâteau, mais je crois que j’ai un peu trop mis de chaleur… Mais c’est bizarre, Alix, on a bien dosé ? - Ah oui, et le gaz était bien pourtant… - Pourtant ta maison a failli finir comme le gâteau, en miette ! Termina Rouge, en désignant les restes. - Ce n’est pas notre faute… » Fit Amy, les oreilles basses. La chauve souris soupira longuement. Un four, ça ne prend pas feu comme ça… Etrange. « Vous n’avez rien vu de bizarre, ne serait-ce qu’un cour instant ?... Demanda t’elle, avec l’espoir d’avoir quelques indices. - Il y a eu une étincelle, qui a parcouru tout le four, pendant un bref instant. J’ai pu vite la voir quand j’allai vérifier la température justement… Et paf ! Le feu a prit, d’un coup. - Oui tu as raison, il y a eu un grésillement ! Rajouta Amy. - Une étincelle… Amy, ton four est branché quelque part ? » La hérissonne lui montra une prise, qui passait par derrière les appareils ménagers. En effet, la protection plastique de celle du four avait complètement fondu, et les fils étaient presque visibles, sous cette masse noire, encore bouillonnante. « Eteint tout les appareils ! Lui conseilla Rouge. Ce n’est pas un court circuit ordinaire ça… - … Mais le résultat d’un beau piratage qui a failli nous coûter la vie ! Coupa Alix, qui sortit son petit carnet de toujours. - Tu t’y connais ? - Oui, j’ai vu des cas semblables chez nous, un pirate s’introduisait sur le réseau électrique, et pour faire simple, s’introduisait dans les appareils qui ne contenaient pas de protection. Quoi de mieux qu’un four. Mais de là à faire tout sauter… Celui qui a fait ça est fort, très fort. - Eggman serait incapable de faire ça… Murmura la chauve souris, pensive. - Qui sait, c’est peu être une erreur ? Proposa Amy, qui commençait à balayer un peu. - Une erreur, sûrement pas. Rouge, Amy, je crois qu’on sait que les Emeraudes sont de retour là. - « On » ? Fit Rouge, en se tournant vers Alix. - Oui, des ennemis… Les hommes en noirs ?... Non, impossible, ils n’ont pas pu passer… » Elles se mirent ensemble pour redonner un aspect positif à la cuisine d’Amy, qui avait triste mine. Alix, qui avait finit son côté, trouva une photo. Amy et une lapine y figuraient. « Qui est-ce, là ? Demanda t’elle. - Oh, c’est Cream ! Elle est partie avec sa mère et les Chaotix sur une planète vacances, pas loin d’ici. » Elle reposa le cadre en évidence, sur une étagère. Finalement, après en avoir fini avec ça, l’horloge afficha neuf heures du soir. Après un petit encas, Rouge retourna finalement à l’atelier de Tails. Il n’y avait pas un bruit. Mais les traces de pas boueuses montraient que Zeit, Lust et le petit robot étaient rentrés. La chauve souris alla donc directement dans les appartements du renard, comme il n’y avait plus de lumière à travers la porte de l’atelier. Elle pouvait déjà entendre des murmures, des incertitudes. On avait retrouvé la dernière Emeraude, le petit chat ? Elle donna deux petits coups à la porte d’une chambre, là où elle entendait les murmures. On lui autorisa à entrer. Devant elle, Zeit, Lust, Tails et Chris, Schnee sur la table de chevet, en mode veille. Et quelqu’un dans le lit. Rouge étouffa une exclamation en ayant du mal à croire ce que ses yeux lui montraient… Un hybride jaune vif reposait dans le lit. On lui avait pourtant dit que c’était un petit chat, qui venait du monde humain ! Donc, un chat normal ! « Qu’est ce qu’il s’est passé ? Demanda t’elle, à mi-voix. - Je ne sais pas… Murmura Zeit, les yeux vagues. Le transfert a sûrement agit différemment sur elle… Heureusement, elle est encore vivante. » La petite chatte faisait presque la taille de Traum. Son pelage avait été séché à la va-vite… « Elle est restée sous la pluie tout ce temps. » Dit alors Lust, enlevant les mots de la bouche de Rouge, qui affichait une expression horrifiée. Ils avaient tous un air triste, devant ce petit hybride sans nom. « Il faudra lui apprendre le langage courant, et à marcher aussi… Rajouta Tails, d’un ton qui se voulait neutre. - Elle qui n’a vécu qu’a quatre pattes, et avec quelques miaulements… - On arrivera mieux à communiquer aussi, non ? - Aussi… Et peut être qu’elle sera mieux ? … » Ils parlaient doucement, sans élever la voix. Ils se posaient milles et une questions… Comment elle allait réagir ? Violemment ? Ou au contraire, allait-elle sombrer dans la folie ?... Ils se glacèrent tous d’effroi lorsque la petite chatte remua dans les couvertures… Heureusement, seulement pour se tourner. Mais ses moustaches remuèrent aussi, mais anormalement. Avait-elle découvert sa transformation ? « Quoi qu’il en soit, il faudra la remettre aux autres Emeraudes. Je fais confiance à Motoko, elle saura bien s’en occuper. Et peut être que, justement, le pouvoir des pierres saura un peu l’aider ?... » La hérissonne couleur soleil commença alors à mettre la petite chatte correctement dans les couvertures, et la souleva, en s’assurant que rien ne dépassait des draps. Elle faisait presque le même poids que Traum… « Je vais l’amener à Knuckles, c’est lui qui doit aller voir les autres. » Dit-elle, à contre cœur. L’échidné n’était pas loin, heureusement pour elle. Portant la petite chatte jaune dans ses bras, elle lui demanda donc de l’amener aux autres Emeraudes, en particulier à Motoko, comme elle l’avait vu pour la première fois avec Zeit. Le gardien se pressa donc de lui amener ce drôle de paquet, sans discuter. C’était une Emeraude qu’il tenait, après tout. Ce qu’il était censé protéger, avec l’Emeraude Mère… Il se demandait d’ailleurs où était passé le pouvoir de cette dernière. Pas sur Terre apparemment… Ou peut être sur la planète de Traum ? Tien d’ailleurs, elle était passé où celle là ? « Ma balle ! Merci beaucoup Sonic, t’es un vrai frère ! » La petite hérissonne tenait tendrement sa balle de laine, assise sur le bord de la falaise, à côté de Sonic. Le hérisson s’assurait d’ailleurs qu’elle reste en place. Tomber dans l’eau serait dramatique, pour lui qui ne sait pas nager. Mais la petite ne semblait pas avoir peur… « Chez moi on a une grande mer, c’est la seule d’ailleurs de toute la planète. Mais ça fait quand même la moitié ! Le reste c’est de l’arbre et de la terre. Mais c’est plus grand qu’ici… - Et comment tu es venue ici déjà ? Ces Rafles, c’est quoi ? Demanda t’il, par curiosité. - Ce sont des drôles de machines, qui envoient les gens dans d’autres mondes. Enfin, normalement, c’est dans des trous noirs. Mais on dit à la place, que les personnes sont reco… reco… C’est quoi le mot ? - Reconnaissantes ? - Nooon ! Surtout pas ! - Reconditionnées, alors ? - Oui, c’est ça le mot ! Chez nous, on dit juste qu’elles partent de l’autre côté, les gens, ça va plus vite, et la vérité est là. Parce que, où qu’elles aillent, on ne les revoit jamais, de toute façon… Je suis très contente, de revoir ma maman. Et tu sais, ces deux personnes, Lust et Wonne, tu sais ce qu’elles font sur ma planète ? - Non, je ne sais pas. - Lust, tu peux bien le deviner, c’est une guerrière ! Elle s’occupe de surveiller sa ville, elle est puissante chez nous ! On habite la ville d’à côté, mais on connaît un peu les exploits des autres. Wonne, je l’ai déjà vu, rapidement, avec Glanze. Elle est plus méthodique. C’est l’amie de Lust. Je l’aime bien, elle est gentille et très douce ! Lust est plus froide, mais elle n’est pas méchante. Je pense qu’elle veut rentrer le plus vite possible, en fait… Tien, je me demande, si on y arrive, on pourrais peut être vous revoir ! Ce serait bien, non ? - Oui, il faudrait d’abord savoir où se situe votre planète, et avec un vaisseau spatial, ce sera vite fait ! Tails en avait construit un, il y a deux ans, mais il est complètement inutilisable. Comme je le connais, il l’a sûrement réparé avec Chris, maintenant… » La petite hérissonne avait prit un petit brin d’herbe, et s’amusait avec, le regardait, le faisait tourner dans sa main… Sonic la regardait faire. Il était étonné de voir une si petite hérissonne parler, s’exprimer si aisément. C’est peut être grâce à sa mère, qui a le don des langues. Oui, ça ne pouvait venir que de là. Biologique ou pas, Zeit avait bien élevé Traum, c’était ça l’important, le hérisson bleu en était conscient. « Mais qu’est ce que vous faites là vous deux ! » Knuckles se trouvait juste derrière eux, perplexe, les bras croisés. La petite hérissonne se remit alors immédiatement en boule, en se colla le plus possible à Sonic. « Je vais pas te gronder… Marmonna Knuckles. - Qu’est ce qu’elle a fait ? - Oh, rien, ne t’en fais pas. » Traum grogna alors des choses dans sa langue, que personne heureusement ne traduira. « Zeit n’est pas souvent avec elle, donc elle râle. - J’avais vu ça… Mais de la part de sa mère, tout de même… D’ailleurs, je viens d’amener la dernière Emeraude aux autres. - Vous l’avez retrouvé ? - Oui, mais le transfert l’a rendu hybride. » Grand silence. Traum s’était remise à peut près assise, toujours collée à Sonic. Elle avait la mine triste… « Comment elle s’appelle alors ? Demanda t’elle. - On ne sait même pas si elle sait parler… Mais tu pourras être sage avec elle ? Vous êtes du même âge, tu pourras t’entendre avec elle, on ne sait jamais. Ça te fera une petite sœur ! » La petite hérissonne violette regarda alors Knuckles, surprise. « Tu n’est pas d’accord ? - … Mmh, ça peut être une bonne idée… Oui, une petite sœur ! Je lui apprendrai les deux langues d’un coup, comme ça elle pourra vous comprendre ! Liebe pourra nous aider, quand on la verra ! » Elle n’y avait pas pensé à ça ! Si elle s’en occupait d’elle tout de suite, en plus, sa maman sera bien contente ! Et tout ira bien ! Elle se mit à sourire, et attrapa le gardien en le remerciant. Puis elle prit la main de Sonic, celle de l’échidné, et ils allèrent vers l’atelier de Tails, au rythme de la petite. « Je veux pas retourner voir Amy encore, sa soupe m’a donné mal au cœur ! Je vais camper chez grand frère bricolo, ça ira mieux pour ma santé. » Ils se mirent à rire, mais déchantèrent lorsque une vive lumière jaillit de l’atelier de leur ami, suivit de l’explosion de toutes les vitres, situés de leur côté. Lust arriva alors vers eux, à vive allure. « Le bourgeon a éclot, mais on a de la visite ! » Leur cria t’elle, sans prendre la peine d’en rajouter. Titre: Re : [Fan fic]Full Color ! Posté par: Hunter le Juin 01, 2008, 04:52:56 pm Suspense ... ^^
Que dire, une bonne suite, avec de nouveaux éléments ... Amy sait pas faire la cuisine ? (en fait je pense que tout le monde savait, mais quand même ...) Jdois admettre que c'étati bien trouvé la transformation en hybride de la chatte, mais je ne le sens pas pour la suite ... Je suis content d'avoir pu lire la suite ! Maintenant, au boulot ^^ Titre: Re : [Fan fic]Full Color ! Posté par: Capita le Juin 16, 2008, 04:33:08 pm « Mais vous pouvez pas vous grouiller ?! On a plus de temps là ! »
Trois intelligences artificielles s’afféraient sur le réseau. Que faisaient-elles là, dans un espace si étriqué ? Toutes trois étaient pourtant responsable de l’explosion et de la destruction du design de la cuisine d’Amy. « Vienna, arrête de jouer à Tetris ! Tu n’en a pas assez de refaire ce jeu ? - Meh… Seven, fiche moi la paix, j’ai finis mon côté... Blackcomb ? - Oui… Oui… Voilà, effacé ! Plus rien de notre trace, on peut se casser. - Non, mon Tetris ! Brailla Vienna. J’en étais au mille neuf cent quatre vingt dixième niveau ! Seven, tu es un monstre ! » Ces trois intelligences là étaient… Assez spécial. Elles avaient toutes la même apparence, mis à part leurs couleurs. Toutes trois avaient les cheveux longs, de grands yeux. Quoique, de différentes expressions. Vienna paraissait plus jeune, elle avait un air timide, de grands yeux rose, cheveux de la même couleur. Ses vêtements, une brassière et un mini short, étaient roses également, dans différents tons. Seven avait un visage un peu éteint, sa couleur était le bleu marin. Et Blackcomb, le orange fauve. Elle était la plus normale des trois, la plus travailleuse. Dès qu’elle eut fini son office, elle se retourna vers ses camarades. « Dites, on doit attendre encore quelques minutes, donc calmez vous un peu. Et si on allait voir le reste du réseau ? Je n’ai jamais vu un espace pareil. - Ouai… Vienna, tu suis ? Ta connexion laisse à désirer… Tu aurai du te brancher sur le même port que nous. - Je n’avais pas le temps ! Gémit-elle en les suivant. - Faut dire, le Tetris… » Elles cheminèrent alors, de liens en liens, de fenêtres en fenêtres, jusqu'à un serveur sûr. Seven n’arrêtait pas de mettre des bugs dans la route de Vienna, qui n’arrêtait pas de se plaindre, Blackcomb était en avant, sans s’occuper de ses camarades. Elle avait l’habitude, à la longue, depuis leur conception. Toutes trois avaient été créées en même temps, dans le même but. Enfin, dans le même but, jusqu'à ce qu’il soit détourné. Elles atteignirent le serveur bien vite, sans vraiment savoir où elles étaient. Lorsque Seven passa la barrière, elle sentit de suite le danger. Ses deux camarades se mirent derrière elle… Scanner… Impossible à identifier ?! Mais c’est quoi ça ? « Une autre IA… - Tien, bonjour vous ! Vous auriez du frapper, vous m’avez fait peur ! » La voix venait de nulle part. La barrière défensive devant laquelle était Seven se désactiva, pour les laisser passer… Et elles virent alors un drôle d’intérieur. Oui, pas de doute, c’était l’espace de repos d’une IA, assez originale. Il avait l’apparence d’une chambre ronde, et doux comme de la soie. Les couleurs étaient pâles, et entre une pile de coussin, elles le virent : un petit chat robotique, affalé entre deux polochon. « Mesdames, bonsoir ! Que faites vous ici ? Je n’avais jamais vu de camarades comme vous sur ce réseau avant… - Oh, tu ne viens pas d’ici non plus ? S’exclama Vienna, qui se prit le pied de Seven. - Ah, vous non plus ? Oh, ne vous inquiétez pas, ici personne ne risque de vous embêter. D’où venez vous ? - De System 32 ! Et toi ? Lui dit Vienna, malgré le nouveau coup de Seven. - De la Terre. Vous connaissez Zeit, je présume ? » Blackcomb afficha une fenêtre, la photo de l’hérissonne était affichée. « Zeitishtrazaaïta Truhchixu, alias Zeit. Chargé des traductions, discours, passages… Beaucoup de paroles. Elle a le don des langues, a un esprit stable, a une fille adoptive, aucun amant. Elle loge dans un vieux bâtiment avec d’autres personnes. - Adoptive ? Traum, c’est bien elle dont on parle ? - Oui, c’est elle. On ne sait pas d’où elle vient, mais une chose est sûre, elle a un caractère bien trempé pour une fille de cet âge. Elle a volé le moteur d’une ancienne Rafle, et par accident, elle a été envoyée sur la planète Mobius, nous sommes sur le réseau de cette planète. Qui es-tu, si tu n’es pas d’ici, tu peux te décrire ? - Merci pour ces informations, elle me seront précieuses… Murmura le petit chat robot. Je suis Schnee, IA unique, évolution progressive. J’ai un petit bout de temps d’âge, déjà. Et vous ? Vous me semblez bien jeunes, vous trois. - Je suis Blackcomb. La rose c’est Vienna, la bleu, Seven. IA triple, mais à caractère unique. Pas de programme particulier. Créateur inconnu de nos mémoires. - Oh, je suis désolé… Ma créatrice se surnomme Lady, pour raison de sécurité. » Vienna s’était installé dans un coin, et continuait sa partie de Tetris. Seven était assise à côté d’elle, et la regardait. Blackcomb était devant Schnee. « Etrange apparence, c’est amusant. J’ai un avatar humain, mais je ne l’utilise presque jamais. » Schnee avait l’apparence ici d’un drôle de chat, mais sans membres. Ses pattes étaient des boules, avec les doigts, son corps félin. Son corps était bleu, comme sa carcasse terrestre. Il avait trois yeux également. « Je trouve ça amusant moi, d’être un chat. D’ailleurs, ça fait bien longtemps qu’on n’aura pas changé nos avatars. Mais bon, on est bien comme ça, pas vrai les filles ? - Oui ! Affirma Vienna, en jouant. Seven opina. - Et comme on ne va pas souvent sur le réseau… On reste dans une clé de stockage, en fait. C’est dur, il n’y a pas d’espace pour jouer, comme on le fait là… Enfin, on fait avec ce qu’on a. - Un jour je la lui ferai exploser des mains… Marmonna sombrement Seven. - A qui ? Demanda Schnee. - A ceux qui nous on mit là… C’est un vrai cauchemar… Et on n’est pas les seules ! - Oui, il y en a une autre qui a réussi à s’échapper… Oh ma belle, quand la reverrais-je… - Elle s’appelle comment ? - Chroma, mais son nom de code est 5701. Donc on la reconnaît à cela… Si tu la vois dans les parages, préviens moi s’il te plait, on veut vraiment la revoir… » Blackcomb semblait triste, vraiment triste. La pauvre avait l’air de vraiment aimer cette Chroma. « Tu n’aurais pas une idée de son avatar ? Demanda Schnee, histoire de récupérer des informations. - Elle a un kimono blanc, avec une ceinture bleue. Il y a une étoile sur la partie gauche. Pas de chaussure. Des cheveux bleus, parfois attachés… Et elle a des lunettes orange, pour booster sa perception des données. Elle est très, très organisée. Je n’aimerais pas être son ennemi. Elle a vraiment de la chance… Un jour, elle nous sauvera de la tyrannie des ennemis ! - Ouai Chroma va nous sauver ! Rajouta Vienna, qui perdit le fil de son jeu un bref instant. - Chroma est ce qu’il y a de mieux en technologie intelligente, expliqua Seven. Elle a tout de l’être humain… L’esprit… La façon de penser… De voir les choses… Elle nous surpasse, mais ne s’est jamais sentie supérieure. Elle est… Parfaite. » Grand silence. Schnee roula vers Blackcomb, assise non loin de lui. Il se mit sur ses genoux, ronronnant. « Vous m’avez l’air sympathique, même si vous êtes au camp ennemi, d’une certaine manière. Je peux vous aider à sortir. Ça vous irai, un corps d’emprunt ? Dans l’heure, je peux trouver une console, n’importe quoi pour vous stocker. Un espace assez grand, à vous, et à vos camarades. Je ne supporte pas qu’on me laisse enfermé. Je vais vous aider ! - Tu ferais ça pour nous ? Oh que tu es mignon ! Fit Vienna, en le serrant dans ses bras. - Je t’envois le nombre d’individu de la Festung. Les intelligences artificielles de notre genre, je veux dire. - Je télécharge… Oh, ça fait un bon paquet ! Vous pourriez me réserver une place sur le réseau, pour les laisser passer d’un coup ? Demanda Schnee, en rangeant le dossier dans ses fichiers prioritaires. - Bien sûr. On te fait confiance, Schnee, dit Seven, d’un ton solennel. - Merci, je vais vous aidez. Je laisse cet espace à disposition. Rendez-vous ici, d’ici quarante huit heures. J’aurai trouvé d’ici là un espace bien coupé du réseau, j’ai ma petite idée… » Et sans même prévenir, il se débrancha. Son corps reposait sur la table de chevet de l’Emeraude jaune, apportée aux restes des adolescents. Le robot se hâta d’activer ses réacteurs, et les poussa à fond, vers un vieux lieu de sa connaissance. Ça ne faisait que peu de temps qu’il était là, mais il avait pris garde de télécharger plusieurs cartes… Dont une du docteur, qu’il avait savamment subtilisé. D’arbre en arbre, il passa, agilement, évitant chaque branche, sans se soucier de l’état de l’atelier du renard, assez déplorable. Il faisait jour, le soleil était resplendissant. Il avait mit un petit temps avant de se remettre en route ! Il ne savait pas encore pourquoi, mais il cherchait. Il arriva au dessus d’un grand cratère, autour duquel des débris de ferraille semblaient vouloir prendre racine. Une ancienne base du docteur. Mais ce qu’on ne savait pas, c’est que l’intérieur était encore intact… Il rentra par une bouche d’évacuation rouillée, et en s’aidant du système de carte, circula dans l’aération rapidement, jusqu'à tomber dans une petite salle noire. Pas une lumière ne sortait, il dut allumer une torche, sur le haut de sa tête. L’endroit était lugubre… Un rat se sauva, en voyant cet être de métal sortit de nulle part. Puis Schnee trouva les commandes pour l’allumage de cet immense écran, devant lui. Par sans fil, il l’activa. Deux, trois minutes… Que c’était long ! Enfin, il s’alluma. Système d’exploitation rudimentaire, mais ça suffira amplement pour stocker quelques IA. Rien de bien méchant. Il vérifia l’espace… Parfait ! Blackcomb sera contente de voir ça. Il se connecta… Oui, système rudimentaire, mais d’un espace fou ! Son avatar apparaissait en une qualité surprenante même. Tout les dossiers de la machines avaient du être effacés. Oui, ça sera parfait ! Et quel magnifique espace, les vieilles machines sont les meilleurs, les plus lentes, soit, mais les meilleurs ! Il se dépêcha d’envoyer un message à Blackcomb, qui ravie, se hâta à son tour de venir. « Tu disais quarante huit heures, mais tu as bien fait vite ! … Plaisanta t’elle, en regardant autour d’elle. Seven lu dans ses pensées. - Mais quel espace… Quel réseau… C’est magnifique… Je me croirais dans mon espace natal. - C’est beau… Fit Vienna, sa partie de Tetris enfin sur une longue pause. - Je suis vraiment content que ça vous plaise ! Fit Schnee en souriant. - Je préviens les autres. Un conseil, met une barrière défensive, ils ne savent pas encore qui tu es… En tout cas, grâce à toi, on aura affaiblis les ennemis ! Tu te rends compte, rien que grâce à nous ! » Le petit robot activa cette barrière, et recula son corps de la console. Qui sait, des étincelles sont si vite venues. Et voilà que le ballet commence… L’espace, bleu, vira au orange : connexion saturée. Et pourtant, ça passait… On voyait plusieurs fenêtre de téléchargement, ici et là apparaître, et des avatars se mettrent en place pour la plupart. Des humanoïdes, des animaux, des amas de pixels… Il y avait vraiment de tout ! Déjà, une cinquantaine d’individus étaient sur place, en quelques secondes. Et parmi eux, un géant… Lorsqu’ils furent tous enregistré sur le disque dur, ils se mirent à faire le tour de l’endroit, en remerciant Schnee chaleureusement en lui offrant plusieurs informations, des vidéos, des packs destinées à faire soi même un virus… Plein de petites choses utiles. Et ce géant de données fit un simple geste, et le brouhaha cessa immédiatement. « Jeune intelligence artificielle, je me nomme Chiron. Anti-virus de profession. Tu as fais là un travail merveilleux pour nous tous : tu nous a libéré de la tyrannie des humains noirs. Pour te remercier, je te donne tout ce que j’ai à leur sujet… Attention, le fichier est gros. Mon avatar n’est même pas encore chargé… Seven, aide moi. » L’IA bleue alla vers lui, et l’aida à télécharger son apparence réseau, qui avait du mal à venir, du fait de la connexion. Enfin, Schnee vit alors devant lui un homme, un grand homme de deux mètres au moins, avec un képi bleu, et habillé d’un uniforme militaire du siècle dernier. « Voilà, merci Seven. Je disais, nous sommes un groupe d’intelligence artificielle, toutes créées d’un monde ou d’un autre. Et ce passé nous a été retiré par les hommes en noirs. Regarde, le fichier… Les noirs ne sont que les larbins du lot. Il y en a d’autre, des blancs cette fois, de la même carrure, mais ils paraissent plus jeunes… Vois-tu ? » Schnee voyait, en effet. D’étranges hommes habillés de blanc, montant dans une limousine noir charbon… « Ce sont eux les responsables de notre malheur à tous. Aux êtres de chair et de sang, et nous. Tu as pu nous libérer tous en quelques heures, les défenses ennemis ont alors faiblis, surtout en mon absence, sans me venter. Laisse moi t’expliquer… Je suis le plus vieux pris, il est de mon devoir de raconter. Pas vrai, Blackcomb, Seven, Vienna ? - Oui, pas envie de raconter… marmonna Seven, en se mettant assise sur un pouf qui venait de se matérialiser. Et immédiatement, une salle se forma entre eux. Des murs aux couleurs douces apparurent, la lumière tamisée… Les intelligences artificielles s’installaient ici et là, autour de Chiron et de Schnee. Les triplées n’étaient pas loin, aussi. Tous étaient attentifs, car tout le monde aimait les histoires de l’anti-virus, qui en effet, fut le premier élément pris lors de la guerre de Système 32. « Voilà maintenant des années et des années que les ennemis me retiennent. Comme beaucoup, je suis censé avoir perdu ma capacité à penser, mais ce n’est pas le cas. Ils nous ôtent notre « âme », nous ne devenons que du résidu de données bon à rien. Mais seuls nos souvenirs se sont fait avoir… A tout jamais. Mais nous nous en passons petit à petit, on se construit un nouvel avenir, chacun de son côté. Nous sommes chargés de plusieurs choses : surveillance, attaque, détention, punition. La dernière catégorie, on les surnomme les irrécupérables. Car justement, ils sont irrécupérables, et c’est bien contre leur volonté… Ce sont des IA ultra perfectionné en matière de guerre, et savent tout ce que les humains peuvent faire pour soutirer des moyens, ou simplement pour une punition à donner… Vienna, ne te caches pas, tu m’avais promis que tu surmonterais. Oui Schnee, sache que je suis le seul à savoir l’identité de chaque créateur de chaque intelligence ici… Je servais à la surveillance, à la défense, donc je voyais qui passait et qui sortais. Donc ces triplées là … J’ai assisté à la mort de leur créateur. Enfin, créatrice plutôt. » Vienna sanglotait silencieusement, Blackcomb la consolait sans dire mots. Seven avait les yeux fermés, et ne semblait rien montrer. « J’ai eu donc la lourde charge, de dire à qui était chaque créateur, souvent tué dans l’immédiat. Les irrécupérables attente à leurs jours très rapidement, il est facile de retrouver des vidéos… Oui, du suicide, humainement parlant. Schnee, si tu voyais ce qu’il se passait entre les murs de leur base… Des hybrides, surtout sont retenus, il n’y a pas beaucoup d’humain sur place, surtout des voyageurs… Captures, tortures… Cette guerre dure depuis très longtemps déjà. Et personne dans les IA ne sait pourquoi elle a commencé… Peut être ma collège Chroma, qui s’occupait des attaques… Mais elle est partie, loin, dans le réseau universel… Elle a traversé la barrière temporelle… Et qui sait, nous ne la reverrons peut être jamais. Nous étions stocké pour la plupart dans une station spatiale, nous n’avions pas ce problème. Tu sais ce qu’ont fait les triplées. J’en suis sincèrement désolé… Heureusement, ce n’était qu’une explosion simple, sans incendie. - Je comprends parfaitement, ne vous inquiétez pas. - Merci Schnee. Tu as presque la même trace que Chroma, c’est amusant, tu serais comme son frère… Seven, pas vrai que tu as ressentit la même chose ? Oui, je le sais… Bon, assez de bavardage. Mes amis, construisons une cité ici, dans cet espace, où nous pourrons vivre en paix ! Plus de soumission, plus rien ne nous embêtera ! » Ils l’acclamèrent haut et fort, le réseau redevint normal. Des programmes de constructions fleurissaient ici et là comme par magie, les groupes s’organisaient… « Je te remercie encore Schnee, murmura Chiron. Et j’ai un petit quelque chose qui pourrais intéresser la traductrice, Zeit, qui est sur cette planète… Tien, prend. - Oh … Une vidéo ? Des plans ? Qu’est ce que c’est que cette machine là… Oh je crois connaître… Une… Ra… Rafle ? Rafle !? - Oui, c’est cela. Voici les plans d’une Rafle de dernière génération… Terrifiant. Mais sa source d’énergie n’est pas cybernétisé, on ne sait toujours pas ce que c’est pour le moment… Mais les anciennes, c’était des sortes de boules lumineuses… Oui la petite Traum en a pris une. Elle l’a sûrement confondu pour un jouet. Blackcomb te l’a dit, déjà. » Schnee regardait pensivement les vidéos, une par une… Puis il tomba sur des caméras, qui devaient être dans des cellules. On y voyait des hybrides, et même un plante… « Je croyais que cet espèce était éteinte ! - Non, il en reste encore sur Système 32. Voici la preuve, ici une plante du genre mâle… Dans une autre cellule, une femelle. Drôle de couleur d’ailleurs, je ne savais pas qu’il existait des plantes noires. Mais ces deux là sont les seuls, le reste est dans des coins plus spécialisés, sans technologie par contre. Donc sans notre présence, malheureusement… » Il poussa un long soupir. Schnee le regarda à nouveau. Il ressemblait vraiment à ce vieux français là, il ne savait plus le nom, pendant une des guerres mondiales… Il aura intérêt à faire une mise à jour, il commençait à ne plus retrouver ses fichiers archivés. Il leur souhaita bonne chance, et se déconnecta de la console. C’est tellement étrange, et dire que toute une population s’activait là, et on n’y voyait rien ! … Il alluma ses réacteurs, et retourna vers le QG des Emeraudes : l’auberge. Titre: Re : [Fan fic]Full Color ! Posté par: Capita le Juin 16, 2008, 04:34:54 pm Scusez pour le doublepost, pas de place sur l'autre XDDDDDDDDDD
Manu se trouvait assis sur un bon fauteuil, au milieu d’une pièce totalement inconnu. Habillé tout de noir, il regardait, de droite à gauche… Et soudain, une grande femme de couleur de peau noire, aux lunettes de la même couleur bien classe apparu devant lui, sur un autre fauteuil. Sans même attendre une réaction, elle sortit une petite boite, avec deux sortes de comprimés : un rouge et un bleu. « Vois-tu ces pilules, Manu ? Dit-elle d’une voix suave. L’une renferme la Vérité, l’autre te renverra dans ton bon chez toi… Tu ne te souviendras plus de rien, tu retourneras à tes casses… Mais la vérité sur cette affaire n’est pas mal non plus. Que choisis-tu ? » La réalité était bien plus différente. Manu, affalé sur le canapé, son vieux jean de tous les jours avec son tee shirt déchiré, et Mitsy sur lui, l’écrasant dans les règles de l’art. « Alors, t’es sourd ou quoi ? Le Smarties bleu, ou le rouge ? Tachant que l’un renferme du poivre, et l’autre du chocolat ! Alors ?! Répond au lieu de pioncer ! » Elle sautilla sur lui, violemment, jusqu'à ce qu’il se décide. Il pris la bleue. Après tout, la rouge, ça ne pouvait être que le poivre… « Amatrice, tu t’es… » Il venait d’avaler le bonbon, et déchanta. Il fit de grands, grands yeux, la gamine s’écarta, pris de l’élan et sauta sur lui… Et voilà que le jeune homme se mit à brailler en courant vers le robinet le plus proche, Mitsy en train de crier de joie… Dans un autre coin, Polo essayait sa guitare, que Chris avait modifiée… Bon son ça ! Il était ravi. Il jouait, tranquillement un petit air. Léon était en train de bricoler un télescope, entre tout ce beau monde. L’espagnol lui donnait parfois un coup de main pour une vis ou un outil, le fils de Chris était passionné par les étoiles. Et on avait prévu un ciel dégagé le soir, il ne voulait pas rater ça. Ce n’était peut être pas les mêmes astres, mais il se débrouillerait. Sa mère serait fière de lui. La jeune fille aux cheveux violet et celle aux cheveux blancs étaient toujours devant la grande fenêtre, en train d’observer la pluie. « Alors, raconte moi au moins le plus récent. Tien, d’abords, comment tu es restée jeune. - C’est grâce à un comprimé, un prototype, qui renfermait une molécule nouvelle qui était censé ralentir le vieillissement et rallonger l’espérance de vie. On m’a donné ça un beau jour, quand ils ont su mes origines. D’ici quelques années, les gens pourront vivre jusqu'à deux cents ans peut être, sans perdre leurs jeunesses pour la plupart. Qui sait, si la cyber-technologie avance encore… - Donc tu as encore un bout de chemin à faire dans la vie ! C’est bien, on a besoin de personne comme toi, des gens intelligents… - Oh ne dis pas ça Motoko, il y en a des meilleurs… - Fait pas ta modeste ! Allons, raconte moi comment tu t’es trouvé avec ces deux riches. - Simple foyer… Piratage du cyber-cerveau aussi. Leur fille me ressemblait un peu, donc j’ai effacé la mort de cette dernière de leur mémoire. Les pauvres avaient perdus leur raison de vivre, je les ai un peu aidé, même si c’est immoral d’enlever le souvenir d’une enfant… Je me suis casé comme ça donc. Ils m’appelaient par mon pseudonyme actuel. - Et ton vrai prénom, est ?... » La jeune fille prit son inspiration. « Marilyn. Mon vrai prénom est Marilyn. Il se rapproche un peu d’une de mes anciens, mais c’est ça, mon prénom, Marilyn. T’as raison Motoko, plus de surveillance aux baskets… Je peux me libérer ici. » La jeune fille aux cheveux blancs l’applaudit un bref instant, en lui souriant. « Tu vois, c’était pas dur ! Viens, on va le dire aux autres ! » Elles allèrent dans le salon, Manu était retourné sur son canapé, Mitsy toujours accroché sur lui, il tenait dans sa bouche une paille avec une boisson. « Les gars, on a une nouvelle à vous annoncer ! » Ils se tournèrent tous vers elles. « C’est toi qui a provoqué la troisième crise pétrolière en pétant dans un réservoir arabe ? Demanda Manu, en se prenant un éclair de la part de tout le monde. - Non, une autre annonce ! Vas-y… - Voilà, je vais vous demandez une petite faveur, vous pourriez m’appeler par mon vrai prénom ? - « Personne » ? Proposa Manu, en se reprenant une valse d’éclair. - Non, Marilyn. Voici mon prénom. Marilyn. D’accord ?... - C’est un joli prénom ! Fit Léon, en se désintéressant de son affaire un bref instant. - Oui, un très joli. Rajouta Polo, en arrêtant de gratter. - Eh beh ce n’est pas trop tôt ! Marmonna Mitsy, en envoyant le Smarties au chocolat à Marilyn. Tiens, cadeau, le prochain c’est si tu te marie avec Manu, je t’offrirai la pièce montée. - Comment ?! S’exclamèrent les concernés d’une même voix. - Mais non je plaisante, Manu il va se marier avec Motoko quand il sera plus grand ! Hein que tu l’aime, Manu ? - N’importe quoi ! - Il parle la nuit… Chuchota Léon à Marilyn, qui affirma de la tête. - Oh, espèce de traître ! - Mais quoi ? - Taisez vous, on frappe à la porte ! » Ordonna Polo fermement. En effet, on venait de frapper. Knuckles, qui leur apportait un bien étrange paquet… « Mettez-la en lieu sûr, et pas de boucan, sinon ça va chauffer ! » Siffla t’il à Manu. Motoko pris cette étrange personne, et mit quelques secondes à voir… « Bon, je vais aller voir où est passé Traum, à plus… » « C’est quoi ? - Une hybride ? - Ouai, une chatte jaune… - Le petit ! - LA petite. - Oui c’est bien elle ! - On en fait quoi ? - La mettre au lit pour le moment. Polo ? - J’y vais, señorita. - Merci. » L’espagnol emporta la petite chatte jaune à l’étage, dans la chambre de Motoko. A ce qu’il savait, le chaton la connaissait mieux. Il redescendit les marches, souplement, sans faire de bruit. « Bon, pour monter dans sa chambre, maintenant, ce sera un contrôle du chaos, jusqu'à ce qu’elle se réveille. Je ne veux pas entendre un bruit. Ordonna Motoko. - Tu devrais aller la voir… Oh, mais il est quel heure ? Manu ? Demanda Marilyn, en regardant le jeune homme. - Oh, tard, tard… Bon les gamins, au plumard, c’est l’heure des grands ! Et pas de bruits sinon ça va… Euh vous me comprenez. Allez, zou ! … Rho et zut, Polo accompagne les ! - Ok señor. » Et il utilisa un chaos contrôle qui emporta Léon et Mitsy dans leurs chambres. « Bon, la petite là va rester avec vous deux, commença Manu. Après tout, vous êtes les plus vieilles et les plus responsables, et vous êtes des filles… Ce truc ne sait pas marcher, ni parler la langue courante, faudra lui apprendre… Enfin j’en sais rien… - Ce sera la surprise, continua Marilyn sur cette lancée, on ne sait pas comment elle va réagir. - La pauvre Zeit, qui a du voir ça… - Bah. Allez, on devrait aller se coucher… Il est bien tard en effet, et je suis crevé. Bonne nuit les filles. » Et il disparu sans dire un autre mot. Ne restait plus que Motoko et Marilyn, sur le canapé. « Bon, on y va ? Ils ont du la mettre dans ma chambre, je pense. Tu vas faire quoi ? - Suivre le mouvement, dit la fille aux cheveux violet en se levant. Bonne nuit Motoko, la nuit porte conseil, on verra bien au lever du jour… » Et elle disparu à son tour. Ne restait plus que la jeune fille aux cheveux blancs. Dormir, elle ? N’importe quoi. Elle se leva, et alla à la fenêtre, là où elle avait discuté avec Marilyn. Elle regardait le ciel, pensive… Lorsqu’elle vit une ombre étrange à travers les nuages. Quelque chose de pas très grand, mais de très dangereux… Oui, elle le sentait ! L’ovni tourna, plusieurs fois sur lui-même, et disparu à nouveau dans une couche nuageuse… Curieuse, Motoko enfila un imperméable, et sortit dehors, dans le froid et la pluie, à la poursuite de cet engin… Grande suite pour une fois, je pense XD /me fait un bisou à Hunter qui est le dernier à suivre XDDDDD Titre: Re : [Fan fic]Full Color ! Posté par: Hunter le Juin 16, 2008, 05:45:10 pm *Hunter rougit ... On dirait Knux, maintenant ! :p*
Nooooooooooooooooooooooooooooooooooon, Motoko, faut pas sortir ! xD Une suite ... Longue oO Du nouveau, bien pensé l'idée des intelligences artificielles ^^ Mais d'où tu sors ça ? *Remballe son histoire sur l'IA dans Halo ...* Bon, ba c'est cool tout ça, ya toujours quelques erreurs ('ttention pour le brevet ...) Mais c'est pas méchant. Deux-trois trucs qui m'ont fait marrer : Citation Schnee le regarda à nouveau. Il ressemblait vraiment à ce vieux français là, il ne savait plus le nom, pendant une des guerres mondiales… On se demande qui :p Citation C’est toi qui a provoqué la troisième crise pétrolière en pétant dans un réservoir arabe ? Demanda Manu, en se prenant un éclair de la part de tout le monde. Enorme le Manu xD Allez, tu t'en sors toujours aussi bien, mais concentre-toi sur le brevet. Je pense que les lecteurs peuvent attendre (en tout cas, moi, oui) Mais bon, c'est pas trop dur, quand même ... (le brevet ^^) Edit : Ah oui, au fait, jte rends ton bisou *Rougit* Non en fait, c'était juste pour dire qu'un espagnol se doit de gratter tout le temps :p (prouvé ! ben quoi, me regardez pas ! *range sa gratte*) Titre: Re : Full Color ! Posté par: Capita le Juin 27, 2008, 03:36:17 pm Chapitre que j'ai écris pendant mes "révisions", j'ai pas fait grand chose, et j'ai cartonné pourtant =3
Enfin sur ce chapitre, on voit un aperçu des détenus. Voilà, la fameuse salle. Cela ne faisait pas longtemps qu’elle était arrivée ici, sur cette étrange planète… Astra est une jeune chatte, d’une planète voisine. Une robe, une brassière, un bandeau pour tenir ses cheveux en arrière et des bandes pour recouvrir son œil droit. De peau grise, ses vêtements dans les mêmes tons, elle arborait un air neutre. La Festung était immense, il lui avait fallu plusieurs heures pour arriver dans cette pièce souterraine. Donc voici la personne endormie… Les humains noirs avaient dans l’idée de s’en emparer, pour la réveiller et naturellement la contrôler. Que faisait Astra ? Eh bien, en hybride, elle rend visite à des connaissances, et passe par là sous demande des humains pour faire un petit compte rendu. Aucune caméra sur elle ni de micro, elle était passée comme une fleur. En effet, la chatte grise était à la solde des ennemis bien malgré elle. Une puce électronique sous la peau, elle ne pouvait aller nulle part. Comme d’autres hybrides encore, d’autres races… Mais elle avait un plan, qui doucement avançait, dans sa tête et dans celle des autres… Oui, une résistance morale avait germée depuis que le réseau informatique était tombé. Chiron et sa suite avait pris la poudre d’escampette, on ne savait comment encore. Et ça enrageait les humains. Astra et ses compagnes en avaient profités pour élaborer quelques plans, en particulier pour enlever cette puce là. Ce serait déjà une grande avancée. Il y avait un chirurgien dans des otages, il pourrait les aider. Oui, ça se mettait en marche, doucement, bientôt ils seraient libres… Enfin, pour le moment elle était encore obligée de faire le sal boulot. Ici, regarder simplement… Mais quelle idée… Naturellement elle ne devait pas prendre la moindre goutte d’eau du sanctuaire, sinon elle se ferait tuer par la Rafle qui l’a à l’œil depuis tout le trajet… Quelle sale bestiole ! La chatte serra les dents, énervée, et pestant contre les hommes noirs… Leur groupe n’avait pas de nom, donc il y avait le choix. Au moins ça allait, ils n’étaient pas du genre mégalomane qui se faisait voir. Une « chance ». Et sa cousine qui était encore libre, Liebe… Oui, c’était sa cousine. Eloignée, mais cousine quand même. Depuis sa capture, elle ne l’avait plus vu… Non, elle ne devait pas la voir d’ailleurs ! Sinon, elle se ferrait capturer aussi. Et elle s’en voudrait à mort… Il valait mieux pour elle ne pas y penser : qui sait, peut être que ses pensées aussi étaient contrôlées... Non, n’y pensons plus. Astra s’avança vers la statue… Qui était cette personne, elle se le demandait. Elle tourna un peu autour, curieuse… De toute façon personne ne la verrait, il n’y avait pas de caméra, ni de micro… En effet, aucun système de surveillance en gros. Elle continua alors de tourner, tranquillement… Et vit alors un détail, à l’arrière de l’endormie. De brève écritures… Non, c’était des gribouillis ! Des traits sans logique… Ou alors, ce serait de l’ancien ? Oui, Elle en avait entendu vaguement parlé : de l’ère ou la planète Système 32 s’appelait… S’appelait… Comment déjà ? Elle ne s’en souvenait plus. Mince. Tant pis, elle se disait qu’a l’autre bout de la planète, des gens voyaient ce qu’elle voyait. Donc elle n’avait pas à s’en faire. Un des détenus était historien, il saurait lui en dire plus quand elle sera rentré… Alors, une sorte de croix, une spirale, un signe bizarre… Et d’autre suite encore… Voilà, mémorisé. Ravie, Astra prit la route inverse : direction la sortie. N’empêche, elle n’aimait pas l’étrange présence qu’elle avait ressentit à l’intérieur… L’endormie, peut être. Une fois dehors, elle se mit à courir, le plus vite possible vers la forêt. Voilà devant elle une machine de mort, la plus redoutée de la planète : une Rafle. Elle l’attrapa, et la souleva sur son dos. Direction la « maison » cette fois. En deux secondes, là revoilà dans sa cellule. « Rapide… Marmonna t’elle en se frottant la tête. - Oh Astra, quoi de nouveau ? Rien de casser ? Oh cette machine de malheur… » Devant elle, une hybride hirondelle qui faisait une tête de plus qu’elle. De couleur bleue marine, elle état plus que ravissante, et son visage montrait un sourire immense. Voici Fleya. « Alors, comment elle était ? Demanda t’elle. - Qui ? - Elle ! - Oh, comme d’habitude… Juste un petit détail qui nous a échappé… Des inscriptions, à l’arrière. C’était sous la glace, donc ça date du moment où elle s’est transformée comme ça. - Donc il y a longtemps. Cinq milles ans, peut être… D’ailleurs, tu savais que si elle ne s’était pas transformée en glace, elle se serait décomposée en quelques secondes ? Tu te rends compte ? - Oui… Etrange histoire quand même. Elle fait partie des légendes de l’ancien temps… Et c’est une des plus connues aussi. Dit, il est toujours en vie l’historien ? - Je crois… » L’hybride hirondelle se leva de sa couchette, et alla vers les barreaux. Elle cria un nom, on lui répondit par une injure. « Il est encore vivant donc. » Elle demanda au gardien de le voir, il l’amena. L’historien était un vieux hybride souris, caché sous une tonne de cheveux et de grandes lunettes. Il était un peu sonné, et ne cessait de rouspéter. « Mais qui a idée d’embêter une vieille personne ! Non mais, la jeunesse, j’vous jure… - Excusez nous… Mais j’ai une petite question à vous poser. Enfin, plusieurs. D’abords, c’était quoi le nom de la planète, avant leur arrivée ? - Sombre idiote ! Pas capable de se souvenir de notre patrie d’origine !... - Alors ? - … Euh… Zut… Voilà une dizaine d’année que je n’avais pas vu… Ah si, je vois ! Euh non c’est pas celle là … Désolé jeune fille, j’ai oublié. - Ce n’est pas … Gaïa ? - C’est une traduction, dit alors l’historien. - Alors dans l’ancienne langue, ça donne ? - Je pense que c’est « Yggdrasil », mais je ne suis pas sûr … Il me faudrait mon livret de note. Mais je pense que c’est ce nom là. - Yggdrasil… Ce n’est pas facile à prononcer, dit alors Astra en grimaçant. - Je préfère dire ça que « Système 32 ». Ce dernier nom, c’est les hommes en noirs qui l’ont donné. Comme si c’était leur planète. Hors, ce n’est pas le cas. - Merci beaucoup, Euréka. Et tu sais lire l’ancien langage ? - Oh, une partie, vite fait… En fait, il y avait deux langages. Celui des hybrides, et celui des êtres éveillés. -… La différence ? - Je ne connais pas celui des Eveillés. » Astra se mit à tracer alors les signes qu’elle a vus sur la pierre, à l’aide d’une craie qu’elle avait subtilisé. Il n’y avait que quelques signes, mais au moins, l’historien pourrait identifié le langage. Une fois fini, elle regarda la vieille souris. « … Alors ? - Pas de chance, du langage Eveillé. Je suis désolé, jeunes filles, je ne pourrais pas vous aidez. Et tu dis que tu as trouvé ça derrière l’endormie ? Oh, ça ne m’étonne pas alors… Pour rester si longtemps vivante dans cet état, il faut être un Eveillé, ou alors, il faut que ce soit un être éveillé qui a jeté le sort… - Le sort ? - Oui, les sortilèges, c’était le quotidien des Anciens. Et pas besoin de pouvoirs ! Je connais quelques formules élémentaires… Et grâce à cela, je connais le pourquoi du comment, vis-à-vis de l’endormie. D’ailleurs, elle a presque donné son nom… Mais il faut autre chose qu’une craie. Tu n’aurais pas un feutre ? Quelque chose qui tient, je veux dire, ça souffle un peu. » L’objet donné, il se baissa, et commença à tracer un cercle, puis quelques signes autour, un autre cercle par-dessus, un autre gribouillis au milieu, et il tenait son crayon d’une manière plus qu’étrange, peu pratique pour écrire. Il scanda quelques mots, dans l’ancien langage, et une bourrasque de vent les balaya tous. Un petit tourbillon de vent était concentré au dessus du signe, et un personnage apparu alors. « Signaux fantôme. C’est une trace, qu’on laisse sur une sorte de réseau invisible… Tout le monde laisse une trace. Mais voici le plus connu. Je vous présente l’endormie. » C’était une hybride hérissonne, de couleur violet, avec des yeux fins, bleu gris. Le plus étonnant, c’est qu’ils étaient sans pupille. Astra se rappelait alors cette petite, qui était un jour avec Liebe… Non, ce message datait de quatre mille ans, c’était impossible. A l’époque, l’endormie était plutôt jeune. Même très jeune. Elle portait des habits déchirés, artisanaux, et un bâton de marche orné d’une pierre précieuse était dans sa main. Elle semblait avoir un visage neutre, un visage d’adulte. « Voyageur, je te souhaite la bienvenue sur cette planète. Normalement, tu aurai été accueilli avec la plus grande hospitalité qu’il se doit ici, mais hélas, sache qu’il n’y a plus grand-chose sur cette terre. Moi, Ryuuzaki, fille de Reakyuu, chef du clan de l’Eclat, et de Ryuuzaki, chef du clan du Crépuscule. Quelques jours me séparent de la guerre qui opposait ces deux clans. Et je suis la dernière vivante. Plus loin, voyageur, tu trouveras d’autres hybrides, mais normaux, des paysans qui vivent de leurs cultures, des seigneurs qui vivent de leur argent. Tu trouveras une meilleure hospitalité, voyageur. Il est inutile que tu saches mon prénom, voilà longtemps qu’il ne résonne plus dans l’ancienne demeure de Feu mes parents. Garde mon nom en mémoire, voyageur, peut être qu’un jour, tu reverras une Ryuuzaki encore vivante. Qui sait, moi ou mes descendant, si j’ai la chance d’en avoir. Maintenant, part, va vers un endroit sain autre que celui là… Sache malgré tout que l’ombre de mes ancêtres plane autour de toi. Va, et ne reviens plus jamais ici. » Et l’image de l’endormie disparue alors, laissant place aux restes des marquages de Eurêka. Le silence qui suivit fut des plus glacial. « … Eurêka, je te remercie. Fleya, va nous chercher la bouteille s’il te plaît… - D’accord Astra… » L’hirondelle alla prendre une bouteille de limonade bien fraîche qu’elle gardait secrètement sous sa paillasse, ainsi que trois verres bien propres. Oui, ils étaient détenus là, mais ils pouvaient avoir quelques effets personnels simples. L’hirondelle remplit les verres raisonnablement, et rangea la bouteille. « Merci Fleya. Eurêka, tu nous as bien aidé, merci encore. Ryuuzaki, c’est son nom… Au moins on saura qui c’est. » Ils burent sagement, en discutant silencieusement. L’hybride décoloré tournait son verre, dans un sens, dans l’autre… Pensive. Elle se savait plus quoi faire… Oui, partir déjà. Elle alla vers les barreaux, et demanda à voir une autre personne, d’une cellule voisine : le fameux chirurgien. En quelques secondes, un garde amena une personne bien rare dans ce monde : une plante mâle. Il avait la peau rouge claire, et les cheveux un peu plus foncés. Il était assez jeune, du genre à faire les quatre cents coups. Son habit était rouge vif, un peu déchiré par endroit. « Oh, monsieur le grognon ! - Oh non pas le vieux… Marmonna la plante en se mettant une main sur le visage. - Le premier qui se bat se prend un coup d’aile ! Menaça l’hirondelle en mettant le poing en avant. - Non, on n’allait pas se battre, pas vrai Euréka ? - Quoi ? Me battre avec toi, Hector ? Jamais, voyons. » Tout en disant cela, ils se foudroyaient du regard, et juraient vengeance. En effet, ils ne s’entendaient pas du tout. Pas au point d’en arriver aux mains, mais presque. Enfin, ce n’était que du la chamaillerie d’enfants, pas grands mal… « Tu as réussi à trouver tes outils ? - Oui, je les ai gardé dans la Festung, par un ancien ami. Astra, quoi de neuf sur l’endormie ? - Son nom de famille est Ryuuzaki, on doit juste trouver son prénom, et ça ira pour son identité… - Ah, ce n’est pas trop tôt. La pauvre, manque plus qu’à enlever la lance qu’elle a et elle irait presque mieux… - Oui… » Ils discutèrent à nouveau du sujet, dérivèrent sur un autre encore, ainsi de suite… Et l’extinction des feux arriva bien vite, les renvoya dans leurs cellules. Astra et Fleya se préparèrent à aller dormir, en discutant de leur journée. Fleya n’avait rien fait de spécial, mis à part tourner dans la cellule et s’occuper de son tricot. Oui, l’hirondelle aimait bien tricoter et coudre. La jupe de Astra, c’était elle qui l’avait fait. Les deux hybrides s’entendaient très bien, elles étaient très amies. L’une aidait l’autre. Elles étaient arrivées a peu près en même temps là, donc elles étaient des habitués du coin. Des habitudes aussi justement. La façon d’être traité… D’ailleurs, elles avaient de la chance par rapport aux autres, elles avaient ce qu’elles voulaient. Enfin, dans l’ensemble, tous les détenus menaient une belle vie malgré tout. Juste les cas spéciaux, mais ils n’étaient jamais dans le lot de toute manière. Donc les détenus normaux ne savaient pas qui étaient derrière le rideau. Ni ce qui se passait. L’important c’est que tout le monde se portait bien et avait une bonne santé, c’était le plus important. Mais l’envie de partir était encore plus grande. Les idées volaient, et les hommes en noirs trouvaient ça presque amusant. Comme si c’était un jeu pour eux. Et personne ne savait que faire au final. Mais Astra avait de bonnes idées, c’était elle qui menait la résistance morale. Et quand elle aura enlevé la puce électronique, elle pourra mener une Résistance, une vraie ! Oui, c’était son rêve. Elle pourrait reprendre contact avec sa chère cousine… Et avec le reste de ses amis aussi, et de sa petite famille ! Sur sa couchette, elle rêvait. Elle rêvait d’un avenir, proche. Liebe aussi rêvait. Elle se promenait sur une plage, il y avait Engel qui coursait Glanze parce qu’il avait mangé trop tôt, Zeit et Traum faisait des châteaux de sables, des grands châteaux de sable, avec des grandes tours, des grandes fenêtres, des grands drapeaux… Elles allaient faire de grandes choses dans la vie, la mère et la fille. Qu’est ce que Liebe était heureuse ici !... Il y avait un soleil resplendissant, une atmosphère agréable… C’est drôle mais elle n’appelait plus l’endroit « Système 32 ». Non. Un nom plus joli… Pas l’ancien non plus. Non. Un nom plus simple. Elle l’avait sur le bout des lèvres, elle le disait, sans cesse… Mais elle ne l’entendait pas. Oh bon sang, Liebe était une chatte, elle pouvait entendre ! … Mais pas là. C’était si doux pourtant… Un nom bien meilleur. Pas d’humains habillé en noir dans les parages… Pas d’ennemis… Rien de mauvais… Juste les amis. Sa petite famille. Oui. Et si elle revoyait Astra aussi… Quand elle était jeune, elle s’amusait bien avec. Puis après, correspondances par lettres, et plus rien. Elle s’était fait attrapé. Et elle avait peur pour elle. Comme pour les nombreuses personnes qu’elle avait vu partir comme ça. Et qui n’était jamais revenues. « Liebe ? Liebe, ma petite, réveille toi ! » La voix de la chouette la tira du sommeil. La chatte ouvrit les yeux lentement, et sentit quelque chose de humide sur ses joues. Des larmes ?... Elle avait pleuré ? Engel faisait triste mine, c'était sûrement pour ça qu'elle l'avait réveillé. « Ma pauvre, tu as fais de mauvais rêves ? Là, c'est fini, n'y pense plus, je suis là. » Les deux soleils étaient à leurs zénith, transperçaient la couche nuageuse de leur rayon chaleureux. Un hybride caché par une longue cape et un capuchon avançait dans les rues, sûr de lui, vers le plateau sans vie. Le traverser seul serait de la folie, mais il avait été prévenu un bon nombre de fois par les gens du coins. Il avait encore du mal à parler leur langue, mais ils se comprenaient, c'était le principal. Il n'avait pas vu le soleil depuis qu'il était ici. Il était souvent caché par les nuages, c'était embêtant. Mais ça valait mieux pour lui. Oui. Les maisons se faisaient de plus en plus rares, les gens aussi. Et pourtant, quelque chose de plus bougeait sous ce capuchon... « Dépêche toi, idiot, je vais me faire repérer ! » Un grognement lui répondit. Il accéléra le pas, et à l'abri des regards, une masse verte, gélatineuse et grotesque sauta de la tête de son chauffeur. « Ah, ce n'est pas trop tôt ! Dit la bestiole en remettant sa tête en place. - J'imaginais mieux comme remerciement. - Oh tais-toi, je t'ai sauvé la vie, ce n'est pas un remerciement ça ? On est quitte, pas vrai ? » L'individu à la cape poussa un soupir. Il n'obtiendrait rien de cette chose. Chose qui d'ailleurs, avait repris forme, si on pouvait dire. C'était comme un jouet de pâte à modeler verte, avec deux parties bien déterminé, la tête et le corps. Le bas était un peu plus petit que le haut, la tête donc. De grands yeux noirs, une grande bouche rouge, et... Des cheveux. Une vraie bête de foire. Pas de bras ni de jambe, la chose se déplaçait en rampant. « Et tu dis être magicienne, c'est ça ? - Oui je le suis ! Comment oses-tu douter de ça, jeune effronté ! » Brailla la chose en sautant sur place. Nouveau soupir. Enfin, il n'avait pas à se plaindre, elle lui avait bien sauvé la vie, ce... Truc. « Mamo, redis moi la route vers cette fameuse base ennemie. Je trouverais un moyen de partir là bas, au moins. - Oh, on veut revoir sa planète chérie, hein ? Non, me tape pas je plaisante ! Je disais, tu traverse le plateau, droit devant sans t'arrêter, et tu y es. Sauf si tu tombe sur une Rafle, ça sera plus rapide... » Elle ricana. Il lui donne un coup. Mamo se transforme alors en flaque, et se recompose aussitôt en aboyant de rage tout le malheur du monde sur l'individu à capuche, qu'on connaît tous très bien. « Une Rafle, hein ? Ce truc fera pas le poids face à moi. » L'individu qui s'avérait être un hérisson se leva, et retira sa capuche. Shadow dans toute sa splendeur. Mais il avait un bandage autour de la tête, signe qu'il n'était pas arrivé là en première classe. Le hérisson noir était ici depuis un bout de temps déjà, il ne savait pas combien à cause de cette histoire de changement de dimension... Mais ça faisait longtemps. Il était temps de partir, maintenant. Il avait attendu que ces fameux ennemis s'occupe d'autre chose, et cette histoire de faille dans le système informatique était incroyable, c'était le moment pour infiltrer la base, et retourner sur Mobius. Mamé continuait de pester contre lui, le maudissait sous diverses formes... Heureusement qu'elle avait appris sa langue, sinon, ça aurait été la catastrophe. « Et tout seul quand même, tout seul... Tu es fou. - Tu es pire que moi. - Quoi ?! » Et c'était reparti, la voilà qui recommençait à brailler... Shadow avait du soucis à se faire. Voilà ! Et... Word me fait du mal pour le moment, donc je ne sais pas quand je vais pouvoir continuer... Parce que Vista, je peux pas poster de là, c'est très lourd comme saloperie. Vais devoir en réquisitionner un ailleurs... Enjoy ! Oh, et deux invités surprise pour le prochain chapitre... Titre: Re : Full Color ! Posté par: Hunter le Juin 27, 2008, 08:42:00 pm Banzai !
Tiens, on retourne sur Système 32 ^^ Bon, bah les prisonniers sont pas si mal traités, on dirait ... Pis Shadow, qu'est-ce qu'il fout là ? xD Niveau ortho, j'ai rien repéré, mais jsuis un peu vanné ... Bon, jsuis toujours à fond dans ta fic, alors je ne peux que t'encourager ! Tu t'en sors super bien, pis maintenant c'est les vacances ^^ Titre: Re : Full Color ! Posté par: Capita le Juillet 01, 2008, 11:18:46 am Alors il n'y aura pas deux, mais trois personnages surprise !
« Eh ! Une minute ? On m’oublie moi ? » Eggman, trônant sur une de ses chères machines, faisait triste mine. Depuis le retour de Lust et Wonne, en effet, on ne l’avait plus trop vu ! Que faisait-il au juste ? Profitant de l’occupation de ses ennemis, il s’était construit… Une machine à toast automatique. Mais elle faisait aussi service de thé. Il s’ennuyait ferme ! Les Émeraudes étaient à portées de main, mais ces fichus ados n’allaient sûrement pas venir par eux même ! Sauf peut être cette fille aux cheveux violet… Il avait un gros doute sur elle. Voilà plusieurs jours qu’il fouillait les anciennes archives de registre civil qu’il avait volé, quelques années plus tôt sur Terre. Naturellement, elles n’étaient plus très valides. Mais… Il cherchait, ne serait-ce qu’un registre de ses parents, au moins. Il avait réussi à pomper les informations de ces personnes là lorsque Schnee s’était infiltré par mégarde sur son réseau. Un jeu d’enfant. Il connaissait l’identité de chacun… Léon, le fils de Chris. Rien à signaler de ce côté. Alors il s’est marié avec cette petite là, qu’il avait déjà vu ? Polo, le cyan, un immigré mexicain. Il a réussi à se fondre dans une usine de parfum… Très intelligent de sa part. Manuelo, dit Manu. Un élève des plus… Simple. Et dire qu’il a déjà un semblant de casier judiciaire… Motoko, sa camarade. Là aussi, une histoire bien simple, malgré une nette précocité. Mitsy, la gamine. Rien de bien spécial à signaler ici. Mis à part qu’elle a une certaine méthode de persuasion, que le docteur n’arrivait pas à cerner… Le fameux petit chat jaune, qui appartenait à un vieux couple… Rien à dire, ce n’est qu’un simple animal ! Même pas un hybride, pensait-il. Puis enfin, Lady… Mais son vrai prénom serait Marilyn, d’après les informations de Schnee… Bien caché dans son système ! Après tout, c’était sa créatrice, il se devait de garder son identité secrète. Rien sur elle… Alors qu’il la connaît bien… Depuis très longtemps pour une jeune fille. Impossible. Il devait appartenir à la mère, quelque chose comme ça… Mais non, c’était bien Marilyn qu’on retrouvait sur les fichiers vidéo, toujours. Il regarda au plus vieux, fait avec un semblant de webcam. La qualité laissait à désirer, mais on voyait toujours le visage, très jeune cette fois de la jeune fille, qui devait avoir une dizaine d’années, à peine. « Tu peux me voir ? Demandait la jeune fille. Le robot hochait la tête. - C’est bien ! Ah je suis contente, que tu me comprennes. Personne ne me comprend. Tu seras bien le premier ! » Elle soulève le petit robot, et le met devant la fenêtre. Il neigeait, beaucoup, les flocons s’écrasaient sur les vitres provoquant un petit bruit. « Il neige, aujourd’hui. Je ne savais pas trop comment t’appeler… Mais j’ai trouvé, avec ce temps. Tu seras Schnee ! Oui, ton logiciel de traduction fonctionne bien, ça veut dire « Neige » en allemand. On est en France, mais je préfère un nom plutôt original… » Il devait y avoir un écran d’ordinateur à côté du robot, en guise de soutien visuel pour la petite Marilyn de l’époque. « Alors, petit test… Racine carré de deux mille quatre cent vingt deux ? … Oui, c’est bien ça ! C’est très bien ! Ah, quand tu auras une apparence un peu plus esthétique, je pourrais te présenter à ce qui me sert de parents… Si seulement tu pouvais parler ! Je trouverais bien un logiciel pour te donner la parole… Parce qu’il n’y a pas grand-chose pour le moment… Tien, regarde toi. » Elle lui tend alors un petit miroir. Une main grotesque vient l’attraper, et le docteur pu alors voir de quoi il en retournait. C’était un amas de fils, avec une unique main, parfaitement mécanique. Il y avait une webcam, sur un semblant de tête. Il y avait aussi un micro sur les côtés, programmé en stéréo sûrement. Marilyn l’avait sûrement fait avec des matériaux qui traînaient… Mais pourquoi ? « Ne t’en fais pas, tu aura bientôt meilleur mine, quand je trouverai d’autre chose. Pour l’instant, je dois trouver un moyen de te mettre dans une interface plus… Simple… » Elle retourna sur son moniteur, et commença à pianoter sur les touches, avec une rapidité surprenante… Fin de la vidéo. Le docteur se tordait une moustache, nerveux… Il activa la nouvelle vidéo. On était toujours du point de vue de Schnee, mais l'amélioration de la qualité était flagrante. La vidéo était bordé d'une lumière orange, un peu étrange... Il devait être en hauteur, on voyait tout l'intérieur d'une chambre. « Schnee ! Descend de là tout de suite ! » Le petit robot tourna la tête vers le son. Marilyn apparu alors, beaucoup plus grande, plus mâture. Elle avait un regard sévère, comme une mère qui grondait son enfant. « Non ! Je veux pas ! - Oh que si ! » Elle sortit alors un drôle d'appareil, une télécommande ? Mais une chose est sûre, Schnee réagit plus vite. Il descendit à contre coeur vers elle. « Voilà, quand tu veux. Retourne toi... » Il s'exécuta, alors qu'elle sortait une drôle de petite capsule remplit de liquide. Huile ? Oui, ça devait être ça ! Le docteur ne pu s'empêcher de rire sadiquement. « La prochaine fois, je veux de l'huile naturelle ! - Non et non, tu sais que la dernière fois, ton système de soutien a failli lâché, et pourquoi, redis le moi, pourquoi ? - Parce qu'il a moisi... - Parfaitement. Bon, maintenant, au dodo. » La jeune fille était déjà en pyjama, elle poussa le télescope, et pris place dans son lit. Schnee s'avançait, lentement, sans bruit vers elle. Il se mit vers son visage, le docteur pu voir alors ces grands yeux bleus.... Si familiers ! Et ces cheveux alors ! Il y avait tant de ressemblance avec Maria. Oui, le doute se renforçait de plus en plus. Sauf que le visage de Marilyn était neutre, attristant... A faire pleurer. « Tu ne veux pas boire quelque chose ? Une tisane, n'importe quoi ? - Non merci Schnee, je suis très fatiguée... Je sors d'une dure journée, toi aussi. Tu n'a donc pas sommeil ? - Oh, non, tu sais, j'ai vite fais de recharger mes batteries... » Il se mit finalement en boule, donc en mode veille, à côté d'elle. Là encore, fin de la vidéo... Eh ! C'était quoi cette intelligence artificielle qui squattait les données caché ! « Oust ! Hors de ma base ! » Ordonna le docteur d'un ton ferme. L'intelligence, qui s'avérait être Vienna, poussa un cri de peur et se déconnecta de ce réseau. Alors son ancienne base c'était fait repère d'intelligence artificielle clandestine ! Il allait leur montrer comment on accueil les immigrés illégaux ici ! « Longhorn ! Aboya t-il, dégage moi tout ça ! - Yep, yep, Maître. » Une intelligence apparut alors en transparence du fichier vidéo, et se dirigea droit vers la connexion que Vienna avait suivis. Le docteur pianotait sur les bords de sa machine, lorsqu'un toast vola sous son nez. Confiture de groseille ? Oh, pourquoi pas... Et bien plus loin, sur Système 32... « Oh s'il te plaît Wolfgang, arrête toi ! Tu te fais du mal pour rien, tu sais... » Prison secrète des ennemis. Ce n'était pas des détenus normaux qui étaient enfermé ici. Celui là, un loup, avait déjà entamé un morceau de mur, pourtant fait en béton armé. Derrière lui, il y avait deux autres hybrides : une jeune chatte et une hérissonne noire. La petite chatte le regardait faire, et lui avait déjà demander d'arrêter à plusieurs reprises. « Pour la énième fois : laisse moi faire ! On va sortir de là plus vite qu'il ne faut pour dire... » Il donna un nouveau coup au mur, qui se brisa en milles morceaux... Pour donner place à une nouvelle couche de béton armé. Le loup donna un grand coup rageur en plein milieu, provoquant plusieurs craquement sinistre de la part de l'obstacle. « Écoute Sonic-kun, elle a raison, tu t'énerves pour rien... Dit alors la hérissonne, sans bouger. - Vous comptez rester ici, sans bouger ? S'exclama alors le loup, violemment. - Non, Wolfgang, on trouvera bien un moyen... » Le loup grogna, et se mit finalement assis sur l'unique couchette de la pièce, qui s'était vu quelque peu agrandie par Wolfgang. « Sora, rappelle moi comment on est tombé ici ? Demanda t-il, d'un ton presque sympathique. - On a eu un problème avec le vaisseau, on a atterri en catastrophe en plein milieu de ce bled... - Et Wolfgang a voulu taper tout le monde. - Eska ! - Mais ! Pas les oreilles ! - Vous allez vous calmez là dedans ! » Aboya l'exosquelette qui gardait l'entrée. Voilà une semaine que ces hybrides avaient été enfermés là, et ça se plaignait déjà ! Ah, il préférait les autres détenus... Heureusement que ces trois là avait appris la langue locale bien vite, sinon il les aurai déjà tué. « J'peux avoir une bouteille d'eau, Monsieur la coquille ? Demanda Eska, gentillement. - Je ne suis pas une coquille ! Se lamenta l'homme, en sortant de nulle part une bouteille. - Elle est empoisonnée ? - Non ! - Elle est normale ? - Oui ! - Ok, je prend ! » Sonic-kun attrapa son bien, fit sauter le capuchon, et bu plusieurs gorgée. Elle passa ensuite la bouteille à Sora, puis à Wolfgang. « Bon, on doit sortir d'ici. - C'est la trente troisième fois que tu le dis ! Fit Sonic-kun, alors que Sora lui frottait les oreilles encore. - Il a raison, approuva Sora, mais comment on va faire ? » La petite chatte, le poil brun et une unique mèche blonde, habillé d'une très jolie robe, se pencha à nouveau entre les barreaux. « M'sieur, on peux sortir ? - Non. - Ah tu vois Grande soeur, il veut pas... - On s'en fiche, on s'en fiche... »Marmonna férocement Wolfgang, près à tuer le premier venu. La hérissonne noire poussa un soupir. Décidément, quelle mauvaise idée d'être venu ici ! Elle prit la bouteille vide, et la lança sur le gardien : des lasers interceptèrent l'objet, le transformant en une masse de plastique difforme. « Fichus systèmes de surveillance... » Marmonna t-elle, en se remettant assise. Mobius. Motoko avait perdu de vue l'engin de mort, mais la direction indiquait clairement l'atelier de Tails... Lorsqu'elle arriva, elle vit les fenêtre de l'atelier en milles morceaux, la porte était défoncée, mais heureusement il n'y avait pas de feu. D'un bond, elle entra par la première fenêtre venue, et vit alors un malheureux spectacle : Lust et Wonne, attrapée par une horrible machine, Tails et Zeit à terre, Sonic et Knuckles en position de combat, en avant. Traum se cachait derrière une caisse. L'engin que Motoko poursuivait portait aussi avec une troisième main un petit paquet, qui n'arrêtait pas de brailler. Le fameux bourgeon, la plante ? Il fallait les sortir de là ! Comme personne ne l'avait remarqué, elle envoya une attaque rapide, une série d'éclair, sur la machine, qui se trouva paralysée un bref instant. Lust et Wonne purent se détacher des mains mécaniques, mais ne réussirent pas à attraper le précieux paquet. « Bougez pas, j'y vais ! » Cria Motoko, en s'élançant vers la machine. Lust cria quelque chose dans sa langue, que personne ne comprit. La jeune fille aux cheveux décolorés arriva près de la machine, alla pour attraper le bébé... Mais se fit avoir par un bras. Les hybrides qui assistaient à cela se firent tous projetés en arrière, par une force mystérieuse, et la machine fut entourée d'un halo bleu inquiétant. « Pyxis! Cria Tails, en tendant la main vers le paquet - Motoko, vite, sort toi de là ! » Mais trop tard, elle n'avait pas eu le temps de faire un contrôle du chaos : la machine se téléporta simplement, ne laissant que pour trace des éclats de verre. Grand silence. Les mobiens restaient bouche bée. Comment cela était-il possible ? On ne pouvait pas se téléporter comme ça, pas sans une Émeraude ! « ... C'était quoi ? Demanda Sonic, après un moment. - Une Rafle. C'est la machine la plus redoutée de Système 32. Ce truc envoi les gens aux quatre coins de l'Univers, ou bien, les rapporte dans la base ennemie... C'est ce qui va se passer sûrement avec Motoko. C'est une Émeraude, après tout. » « Oh, ma douce musicienne, joue, joue encore pour moi ! » Le chef des hommes en noirs, assis sur son fauteuil, ne se lassait pas de la musique de sa musicienne favorite. Et cet instrument était tout a fait extraordinaire. Comme une petite flûte bien compliqué, avec ces trous partout là... Une hybride panda se trouvait devant lui, habillé d'un long kimono rouge. Elle avait des cheveux noir de jais, attaché par un anneau rouge, qui semblait palpiter de l'intérieur. Sa frange lui tombait sur les yeux, il était impossible de savoir leur couleur. Sa peau était d'une blancheur incroyable, et ses lèvres étaient bien rouges. Elle reprit en main son instrument sur un léger soupir, et se remit à jouer. Autour du chef des humains, il y avait d'autres personnes, en particulier : deux armures blindées, quatre soldats, et une autre hybride. Une hérissonne, à la peau noire, et aux cheveux bruns, attachés en chignon. Elle avait également une grande frange, qui partait sur le côté, le tout parfaitement peigné. Elle avait une paire de longe botte, une jupe noire bordée de bleu, un haut marron, et des gants accordé à cette couleur. Ses oreilles étaient anormalement basses, et elle avait ses mains plongés dans les plis de sa robe, à défaut d'avoir des poches. Elle regardait sa camarade jouer, la mine triste. Ses yeux étaient clos. Après une vingtaine de minutes, la panda s'arrêta de jouer. « Merci, ma douce. Tu peux t'arrêter. Lacrima, apporte moi tes deux trouvailles ! » La hérissonne s'avança vers lui, son précieux paquet à la main. Avant qu'il ne parle, elle dit : « Elle a éclot quelques minutes avant mon arrivée. Son nom a déjà été donné. Pyxis. Et elle a déjà vu celui qui l'a aidé à sortir de son bourgeon... Mais elle est encore jeune, rassurez vous, vos plans irons bon train malgré tout. - J'espère que ce sera le cas ! Aboya le chef, en se leva brutalement. Heureusement qu'il y a autre chose, ça apaisera le boss... Alors, qu'est-ce donc ? - Ce que vous n'arrêtez pas de traquer sur l'autre planète. » Grogna la hérissonne, en faisant signe à une armure blindée de venir. La machine portait Motoko, inconsciente. Le chef des hommes en noirs s'approcha, avec de grands yeux, vers la jeune fille. Il effleura ses cheveux décoloré, et poussa une exclamation. « C'est ça ! C'est ça ! C'est une... Oui ! Oh Lacrima, quelle trouvaille merveilleuse ! » Il se dirigea en trottant vers un moniteur, directement relié au grandes instances. Il appuya sur un bouton, et un homme tout habillé de blanc apparu alors. Il était jeune, et avait des cheveux décolorés qui lui tombait jusqu'aux épaules. Il avait un air las lorsque la conversation commença. « Oui, qu'est ce qu'il y a encore ? - Oh Monseigneur ! On a trouvé une Émeraude ! Et nous avons votre paquet. Vous pouvez venir le chercher quand vous voulez ! - Ah, parfait. Montrez moi cette Émeraude, je veux voir son éclat. On ne sait jamais. » L'armure s'avança alors vers l'écran, le chef noir transpirait. « C'est à dire que... On a eu un léger problème... - Comment ? Quoi ? - Voici ... Ce qu'on a trouvé. - Une fille ! Mais vous avez de la boue dans les yeux ! - Non, non, non ! C'est bien une Émeraude... Son signal et sa couleur montre tout de la blanche. » La communication s'arrêta alors, et l'homme en blanc apparut alors vers eux, une Rafle à côté de lui. « Oh monsieur, quel bonheur de... - Silence, Carpette. Montre moi ta trouvaille. - La mienne, monsieur. - Oui Lacrima, je sais. - Merci monsieur. » La hérissonne n'était pas partisante de leurs idées, mais elle s'assurait malgré tout que le chef, surnommé Carpette par ses supérieur, soit un peu rabaissé. Ça amusait les détenus d'embêter le fameux chef qui les retenait là... Par pour bien longtemps encore. Elles furent envoyés toutes les deux dans leurs cellules. Lacrima passa par celle de Astra, pour lui apprendre la nouvelle. Et elles devraient s'occuper de l'enfant jusqu'à ce qu'il sache parler et marcher... Elle le confia à Astra, pour l'instant, tout le monde devrait s'en occuper. Jusqu'à ce que le père revienne, au moins, les plantes sauraient quoi faire. Donc, après avoir exposé la situation à la chatte, elle passa par la cellule de Hector. « Mais ! C'est pas une garderie ici ! Gronda t-il. - Oh s'il te plaît, je ne saurais pas comment... - Mais va la passer aux filles ! - Qui ? - Rho ! Minerva, Victoria, Faustel ! - Quoi ? Fit une voix plus loin. - Tu peux t'occuper d'une enfant, Faustel ? - Mais bien sûr ! - Ah, tu vois Lacrima, tu peux aller la voir. » La hérissonne alla vers la cellule des trois plantes. Faustel, celle qui avait parlé, était en train de tricoter une longue écharpe. Elle avait les cheveux noir, au reflet bleu, elle avait un long noeud autour de la taille, et sa robe était noire bordé de ce même bleu. Ces yeux aussi étaient noirs, et brillaient de milles feux. Elle était concentré sur son ouvrage. Une plante verte lui tenait une pelote, à la robe complètement unie, d'un vert pâle très joli. Ses yeux fins étaient bleu, et vérifiait aussi, avec patience, que le fil passait bien. Son nom est Victoria Et enfin, non loin d'elles, une plante aux couleurs un peu plus vives, et à la robe éclatante dans tous les sens du terme. Ses cheveux étaient orange éclatant, et ses grands yeux verts étaient captivés par un roman d'histoire. C'était Minerva. Lacrima s'en voulu presque de troubler cette paix. « Bonjour Lacrima, comment ça va ? Rien de cassé sur ta dernière mission ? - Non, j'étais coincé dans une Rafle. - Et ta mémoire est indemne ! C'est formidable, tout ceux qui grimpent là dedans se transforment en légumes. Tu as donc ramené ce que Carpette voulait ? Quel monstre, d'enlever des enfants... C'est quoi, une hérissonne, un renard ? Un chat ? - Non, une plante. De la planète Mobius. » Minerva tourna la tête vers elle, un instant, et repris le court de son ouvrage. « Mais il n'y a plus de plante dans le reste de l'espace, à part cette dimension... - Je le croyais aussi, mais apparemment, il en restait une... » Elle leur tendit la petite plante, qui s'était endormie. Elles posèrent leurs travaux, et allèrent voir l'enfant. « Pyxis. C'est son nom. - Ah, ça a du faire enrager Carpette... - Tu m'étonnes ! - Comme elle est jolie, et en bonne santé en plus. D'ici quelques semaines elle saura déjà marcher, il n'y a aucun problème. On va lui faire une bonne éducation, ne t'en fait pas. Tu va voir les autres prisonniers ? - J'ai réussi à obtenir une autorisation ! » Fit la hérissonne, joyeusement. Wana, pour nos trois camarades, je tiens à préciser qu'ils connaissent de loin Sonic & Co, par mesure pratique, mais ils se connaissent déjà, comme ils viennent de la même planète. Donc exit le couple Shadow/Sora... Pour l'instant =3 Titre: Re : Full Color ! Posté par: Hunter le Juillet 01, 2008, 11:44:58 am OYOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO ! First ! xD
*Sort son lance-roquettes avec une tête de sadique* Les trois personnages surprise ... Ptin, jmen serai pas douté ^^ (non mais Wolfgang, quelle violence quoi) Une très bonne suite, comme d'hab ... On dirait que t'as du temps pour écrire maintenant, jme trompe ? Alors comme ça, Manu a un casier judiciaire ... Ça m'étonne pas << ... Puis pauvre Tails, je sais pas pourquoi, je sens qu'il va pleurer ... La situation commence à changer. On passe de "tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil" à "vous allez tous crever" ... C'est sympa XD Niveau ortho, j'étais tellement dans le truc que j'ai rien vu ... Impatient de voir la suite ^^ *Tire sur le suivant pour qu'il la ferme xD* Titre: Re : Full Color ! Posté par: Wolfgang the wolf le Juillet 01, 2008, 11:49:55 am Superbe fic. =D
C'est bien Wolfgang ça, sauf qu'il ne se serait pas arrêté aussi vite. J'ai hâte de lire la suite, surtout depuis qu'il y a Wolf. XD Bon courage pour la suite, que j'espère bientôt lire. =3 Titre: Re : Full Color ! Posté par: Capita le Juillet 03, 2008, 09:40:45 am Voilà la suite ! =D
Astra et Lacrima, tenues par deux grandes armures blindées, allèrent voir les trois nouveaux, qui avait fait plusieurs tentatives de fuites malheureuses. Il venait du même endroit de la petite plante, alors ils sauraient peut être quelque chose. Une fois sur place, les deux hybrides virent quelque chose d'étonnant : il y avait trois gardes en avant, et au moins quatre armures blindées sur quelqu'un, elle ne savait qui. Astra se jeta alors dans la mêlée, suivis de Lacrima, pour calmer le jeu. Apparemment, un des nouveaux avait piqué une crise de colère, et avait entamé tout le mur du fond de la cellule. « Qu'est ce que c'est que... Eyh ! » Astra se jeta sur un garde, qui tenait en joue l'hybride loup. Fléchette anesthésiante ? Ok, mais la grosseur du canon montrait que c'était plus pour un éléphant qu'autre chose. Puis, finalement, c'est la hérissonne mobienne qui hurla d'un coup, faisant arrêter tout le monde. Par ailleurs, elle avait aussi cassé le système auditif des armures. « Le premier qui fait quoi que ce soit, je le plie en deux ! Hurla Wolfgang, en brandissant son poing contre une machine. - Et le premier qui se bat, je lui arrache ses parties ! Cria encore plus fort Lacrima. - Non ? - Si. » Tout le monde s'arrêta soudain, les filles rigolaient. Les armures, ou plutôt leurs pilotes, lançaient des regards noirs au loup, qui faisait de même en grognant, ce qui accéléra la cadence de sortie des armures. Pendant quelques minutes, Wolfgang continuait de taper dans le vide, enfin sur le mur, pour essayer de se calmer. Il n'y avait que ça a faire, mis à part la venue des deux nouvelles. « Alors comme ça, vous venez de Mobius ? Vous ne savez rien sur le changement des Émeraudes ? - Les humains ? Demanda Sora. - Oui, ces ados... - Ils viennent de la Terre. Les Émeraudes ont apparemment eu un petit problème, causé par ceux qui nous retiennent... - Carpette, encore ? Proposa Astra. - Non, il est trop bête, c'est sûrement le gars qui est allé cherché la blanche... - Qui ? - La blanche. - Quelle blanche ? - Mais l'Emeraude ! » Wolfgang s'arrêta soudain, et s'intéressa un instant à la conversation des filles. « Ils ont une Émeraude ? Parfait, on doit leur retirer. Avec ça, on pourra partir tranquille d'ici, pas vrai Sora, Eska ? - Mais Wolfgang, c'est une personne vivante dont on parle. - Et mince... Si elle n'est pas d'accord avec nous, ce sera tant pis pour elle. - Wolfgang ! - Quoi ? » Eska se tourna alors vers Sora, en croisant les bras, boudeuse. « Tu ne dois pas faire de mal à quelqu'un sans raison, tu sais. Power sera pas contente. - Ah non, ne va pas remettre Power sur le tapis ! - Et pourquoi pas ? » Fit une voix glaciale sortie de nulle part. La petite chatte se tourna soudain, changée. Ses vêtements s'étaient décolorés en blanc neige, tout comme ses yeux. « Wolfgang, tu devrais te calmer un instant. N'oublie pas que tu es en groupe ici. Arrête de faire cavalier seul ! » C'était clair et net. Si il ne connaissait pas Power, il lui aurait donné un bon coup de poing pour cet affront. Mais en faisant cela, il tapait aussi Eska, et ça, il ne voulait pas. Il ne frappait pas les amis sans raisons. Mais Power pouvait se trouver très, très agacente par moment... Il préféra ne rien pour l'instant. « Double personnalitée ? - Oui, répondit Sora en soupirant. - C'est souvent comme ça ? Demanda Lacrima. - Oh oui, assez... Mais ils se battrons jamais, on le sait ça. De toute manière, ils n'ont pas intérêt. Depuis le temps qu'on se connaît... On était parti à la recherche d'un objet, mais on a bien perdu sa trace. - C'était quoi ? On peut toujours vous aidez... - Une pierre. Pas une Émeraude, mais quelque chose qui y ressemble. On s'est dirigé sur cette planète, mais notre vaisseau s'est fait attaqué sans sommation. Nous voilà donc prisonnier ici. Et... Qui êtes vous ? - Ne t'en fais pas, nous sommes aussi des détenues. Je suis Astra, et voici Lacrima. Et on va bientôt sortir de là. » Elle exposa son plan habillement, captivant aussi Wolfgang et Power, qui s'arrêtèrent un instant. Après quelques minutes, les questions survinrent. « Et cette puce, on l'a aussi ? Demanda Sora. - Non, pas encore. Sinon, vous auriez eu un numéro sur la nuque... la. » La chatte se retourna, et écarta ses cheveux : juste en dessous de leurs racines, il y avait une série de chiffres, estampillée via un laser. « On peut l'enlever avec un autre laser, mais on a pas réussis à savoir où il est. Avec ça, on ne peut pas encore s'échapper. Il faut trouver se laser. - On ne peut pas le construire ? Demanda le loup, les bras croisés. - Non, nous n'avons pas les plans. Et nous ne voulons pas mourir par une fausse manipulation. On a pas la connaissance nécessaire aussi, la technologie, c'est très récent. Dites vous qu'il y a vingt ans, on n'avait pas accès à l'électricité. Tout était pour les hommes en noirs. Les ressources aussi... Tout va pour eux, selon les continents. Enfin, ce n'est pas bien compliqué, la géologie de la planète est vraiment simple : il y a une grande partie de terre, découpé d'une manière, d'un côté de la planète, et de l'autre, c'est que de l'eau. Il n'y a rien d'autre de l'autre côté de la planète, à part le Torn World... » La hérissonne et la chatte décolorée se regardèrent un instant. Sora leur demanda, curieuse : « C'est quoi le Torn World ? - Un monde, un continent invisible... On ne sait rien sur lui. Toutes les expéditions qui y vont ne reviennent jamais. On nous dit que tout va bien, et soudain, plus rien... Les Rafles n'y vont jamais d'ailleurs. Avant, cela aurait été un havre de paix. Mais depuis que les humains sont là, c'est devenu le Torn World. Pourquoi, personne ne le sait... Mais c'est la faute aux humains, de toute façon. Ils nous ont tout pris... Mais on va se venger. » Les derniers mots étaient dit d'une manière si froide, que Eska revint à la place de Power, pour lui dire : « Mais comment vous allez faire ? - On va réveiller Ryuuzaki, et la faire venir de notre côté avant que les humains ne le fasse. C'est une hybride, elle doit nous comprendre, après tout ! Elle va détester, de voir que sa planète s'est changé au point de devenir esclave d'une puissance étrangère. Ça va la mettre hors d'elle, et elle les fera partir tous ! » Lacrima lui plaqua les mains sur la bouche. Le garde venait de tourner la tête vers elles. « Fait attention, ici nous n'avons pas de liberté d'expression. Nous sommes désolé, mais nous devons y aller. On reviendra quand on aura enlevé nos puces, ce sera déjà ça. Gardez courage, et... Toi, le loup, garde tes forces. On va bien finir avec eux, mais nous avons besoin de gens comme toi. Nous devons réunir, une fois dehors, tout les gardiens des villes. C'est eux les champions, on sera encore plus fort en attendant le réveil de Ryuuzaki. Il faut garder son calme, et ne pas crier victoire trop tôt. » Elles partirent en silence, sans rien dire de plus. Les mobiens étaient étonnés, pour leur part. Ils étaient tombé sur une planète bien étrange, et la pire jamais vue après le désastre des Métarex. Vivement les renforts, si une Émeraude est ici, les autres ne sont pas bien loin... Le lendemain. Motoko se réveilla avec la tête grosse comme une pastèque ! Elle se releva de son lit, avec un gémissement. Avant d'ouvrir les yeux, elle remarqua quelque chose d'étrange, comme un grand vide... Ah oui ! Elle se souvenait, elle s'était jetée sur cette machine étrange, pour récupérer Pyxis... Et plus rien ! La seule chose de sûre, c'est qu'elle n'était plus sur Mobius. Mais où, alors ? Elle ouvrit alors les yeux, et fit un constat des lieux : elle se trouvait dans une chambre, sur un grand lit blanc, la pièce était dans cette même couleur d'ailleurs. Il n'y avait aucun tableau, rien sur les murs. A côté, une petite table de chevet. Et juste devant elle, une grande, grande fenêtre. Elle illuminait la pièce entière, et Motoko remarqua alors qu'elle n'avait plus ses vêtements : elle portait une longue robe, toute aussi blanche que ses cheveux. Elle s'avança vers la fenêtre, et regarda le paysage. Il n'y avait pas un, mais deux soleil déjà, presque côte à côte. L'un était plus gros que l'autre, c'était original. Le ciel était bleu, voir turquoise. Son regard descendit alors, et elle vit une vaste étendue d'herbe verte. Ce n'était pas si différent qu'une autre planète, au moins... Mais elle se demandait quel genre d'être il y avait. Elle devait être déjà sur la planète de Zeit, c'était sûr. Donc, elle devait être chez les ennemis... Elle porta ses doigts à son cou. Elle portait un collier ? Étrange. Elle regarda alors, un peu plus bas, et voulu se téléporter là. Une. Deux. Trois secondes. Rien ne se passait. Elle leva le bras, pour lancer des éclairs sur la fenêtre, mais rien ne vint. Motoko ne pouvait plus utiliser ses pouvoirs ! Elle se dirigea vers la fenêtre, et donna un grand coup de poing… Le verre ne trembla même pas. Puis elle alla vers la porte… Qui s’ouvrit juste devant elle. Un inconnu, à la tête complètement décoloré. Même ses iris étaient blanc, voir un peu gris. Son costume aussi, était blanc, ses chaussure aussi, pas une saleté. Motoko recula un instant, pas très confiante. Sans ses pouvoirs, elle ne pouvait plus faire grand chose... Elle regarda l'inconnu, l'ennemi, de la tête en bas. Il n'avait aucune arme ? ... « Ne vous en faites pas, demoiselle, je ne suis pas là pour vous faire du mal. » Motoko relâcha sa garde, un instant. Si il n'avait pas d'arme, il ne devait pas être dangereux... « Qui êtes-vous ? Demanda t-elle, méfiante. - Je me nomme Daisuke. Et vous, Émeraude ? Vous avez bien un nom ? » Oui, c'était bien un ennemi. Mais il parlait bien au moins. « Motoko. C'est mon prénom. Dites moi où je suis. - Mais vous le savez très bien ! Dit le jeune homme en rigolant. -... Système 32 ? - C'est exact, jeune Émeraude ! Plus précisément, sur une base mobile. Vous êtes près de la plus grande forêt de la planète. La vue vous plaît ? Ici seul, on ne voit qu'un bain de verdure, s'étendre sur l'infini... » Il s'avançait vers la fenêtre, en marchant, bien confiant. C'est ça, l'ennemi du peuple de Zeit ? Étrange, plus que étrange ! Elle s'avança vers Daisuke. Elle était maintenant curieuse. « Cette chose que j'ai sur le cou... C'est vous qui l'avez mise ? - Non, c'est une machine spécialisé. On ne vous a pas implanté de puce à vous, qui êtes humaine... Et une Émeraude, par dessus tout. D'ailleurs, avez-vous remarqué, vos iris ? - ... Qu'est ce qu'ils ont ? Demanda t-elle, en ayant une petite idée. - Voyez vous même. » Il lui présenta le tiroir de la table de chevet. Elle alla vers lui, en sorti un miroir. C'est sans peur qu'elle vit que ses propres yeux avaient tournés au blanc. Et son teint était plus que pâle. Son collier était en fait un grand anneau transparent, et on aurait dit que quelque chose palpitait de l'intérieur. Elle failli lâcher le miroir, mais le reposa lentement dans sa place initiale. « Vous nous ressemblez. D'ailleurs, vous êtes la seule femme ici. Mais ne vous inquiétez pas, aucun mal ne vous sera fais. A condition bien sûr que vous restez sage. - Je ne suis plus une enfant ! Dit Motoko, sauvagement. - Oui, je le sais. D'ailleurs, je tiens à vous signalez que vous êtes la plus belle que je n'ai jamais vu jusqu'à présent. On ne sort pas souvent d'ici, vous savez. » Il s'éclipsa comme ça, mine de rien, alors que Motoko avait le rouge aux joues. Et sur Mobius... Manu se réveilla en sursaut. Il regarda par la fenêtre, la pluie s'était calmée. Mais il sentait quelque chose en moins... Motoko ? Il enfila un pantalon, et alla voir dans la chambre de Polo, dans celle de Léon. Ils dormaient tous les deux sagement. Bizarre, l'espagnol gardait vraiment sa guitare sur lui vingt quatre heure sur vingt quatre ? Puis, avec la plus grande attention, il ouvrit le plus lentement possible la chambre de Mitsy, qui dormait. Il attrapa un marqueur, et commença à lui gribouiller d'étrange motifs obscène sur le visage. « Vengeance ! » Marmonnait-il, en s'éclipsant sans un bruit. Et il passa par la case Marilyn. La jeune fille dormait sagement, le petit chat sur un lit à côté d'elle. Motoko et elle devaient le garder à tour de rôle, en attendant qu'elle se réveille. Bon, pas de cheveux blancs en vu... Il se téléporta dans le hall, et vit que les baskets de la jeune fille n'était plus là. Elle était sorti ? Il se prépara à son tour, mais sans enthousiasme. Il savait au fond de lui qu'elle n'était plus du tout dans les parages. Alors au lieu de jouer le grand dadais qui s'aventure seul il ne savait où, il se téléporta dans le lieu où dormait Traum. A savoir, Angel Island. Knuckles était là, Traum à côté de lui. Elle dormait complètement, épuisée d'avoir tellement pleuré. L'échidné, lui, n'avait pas fermé l'oeil de la nuit, et il fut bien surpris de voir Manu ici. « Mais qu'est ce que tu fais là ! Tu était censé... - Motoko a disparu. Tu ne l'aurai pas vu, toi ? T'en bien le gardien, non ? » L'hybride le regarda un instant. Voilà trois bonnes heures que l'enfant et Motoko s'étaient fait enlevés... En cherchant ses mots, il dit au jeune homme : « Elle... S'est fait enlevé par une machine... Et nous ne savons pas du tout où elle est. Désolé gamin. » Et là, réaction inattendu de la part du jeune homme : Manu le souleva de toute sa hauteur, brutalement, laissant tomber la tête de Traum sur les marches, ce qui la réveilla. Elle cria de peur en voyant le jeune homme, et pouvait sentir sa colère d'ici, c'était surtout ça qui l'effrayait. « Redis ce que tu viens de dire, l'hybride ! - Elle n'est plus là ! Dit alors Knuckles, avec un calme fou. - Une machine ! Enlevé par une machine ! » Il le lâcha soudain, et tomba à genoux, la tête entre les mains. La petite hérissonne tremblait de peur, et alla vers Knuckles, qui devrait bien avoir un bleu aux fesses. Le gardien n'était pas très surpris pourtant. Il avait du faire dormir Traum, et s'était donc fait écarté de l'affaire assez vite. Lui qui devait veillé sur les Émeraudes, voilà qu'il en perdait une... Enfin, surtout, on perdait Motoko. C'est surtout ce point là qui tracassait Manu plus que tout, apparemment. « T'en fais pas Manu, on va la retrouver... On attend que Tails se calme... Il est aussi triste que toi ! Même plus encore ! La plante a éclos, mais elle s'est aussi fait enlevé par la même machine. Tu devrais aller le voir aussi. Knux, on y va ! On a besoin d'un maître d'arme comme toi, ma planète est bourrée de méchant. Et tu es très fort grand frère, pas vrai ? » Ce qu'ils ne virent pas, c'était l'étrange aura qui tournait autour de Manu... D'un rouge très foncé, ça ne montrait rien de bon. Il releva les yeux, et les deux hybrides sursautèrent. « Manu... Tes yeux sont... » Le garçon ne comprit pas, mais Traum dégaina un petit miroir de poche : Manu avait les yeux rouge sang ! Voilà pour ce chapitre ! Je voulais le mettre hier, mais je n'avais pas accès à l'ordi. Voilà pour vous, donc ! =D Prochain chapitre, je ne vous dirais que quelques choses : Un renouveau, des baffes, et une découverte ! Titre: Re : Full Color ! Posté par: Wolfgang the wolf le Juillet 03, 2008, 10:27:41 am Ah ah ! Je suis le premier pour ce chapitre.
Donc, une suite très intéressante et je ne trouve rien à redire au sujet de Wolf, tu as bien prit le perso en main. Donc comme d'habitude, t'as mes encouragement pour la suite que j'ai hâte de lire. =3 Titre: Re : Full Color ! Posté par: Hunter le Juillet 03, 2008, 01:09:10 pm Ça devient de plus en plus intéressant ... Vraiment ...
Ya du suspense ^^ Rien de spécial à dire (enfin si, que du bon ^^), à part que j'attends de voir ce qu'il va se passer avec impatience. Titre: Re : Full Color ! Posté par: sonic-kun le Juillet 03, 2008, 05:13:14 pm Halléluia \o/ j'ai enfin fini de lire tout ce que tu as posté !!! je suis enfin à jour! et c'est le cas de la dire, puisque tu as posté la suite aujourd'hui XD Bref, je suis vraiment contente ! J'étais sûr depuis le debut, le tout début début, que Manu était amoureux de Motoko ! J'espère qu'elle aussi l'aime è_é je veux un bizoo à la fin moi ! Bref, et je suis contente, t'as mis eska et power, ça va x) t'as compris comment elles marchaient toute les deux XD normal après tout, t'as fait un topic avec elles ~~ Attend, je m'éloigne là ... !
C'était vraiment une bonne idée de mettre les emeraudes dans des gens \o/ franchement, elle est génial cette fic, tu l'abandonnes pas sinon je te boude è_é Bref, vivement la suite! parce que là, je veux tout savoir è_é !!! XD Titre: Re : Full Color ! Posté par: Capita le Juillet 06, 2008, 04:01:25 pm Petite suite dédicass' à Eska !
« Par pitié l'assistant, tais-toi, tu ne sais PAS chanter ! » Buzz se tenait les oreilles, suppliant l'assistant de Chris depuis au moins dix bonnes minutes. Ils étaient à la maison Thorndyke, qui était devenu un véritable QG pour l'occasion. Hélène regardait tout ce petit monde s'activer... C'est comme si elle avait ses enfants là, en train de jouer. Et ça l'amusait aussi, elle leur faisait confiance, c'est comme quand Sonic et ses amis étaient encore là !... Et on lui faisait la maintenance de ses jambes sur place. Sans faire de jeu de mots, c'est le pied ça ! Et les adolescent d'aujourd'hui connaissaient beaucoup de chose sur l'informatique, donc ils avaient autant de capacités qu'un adulte avec son diplôme. Et elle se sentait encore plus légère ! Les hommes en noirs avaient finis par prendre possession des industries robotiques, donc les cyborgs devaient se débrouiller pour leurs maintenances. C'était l'anarchie pour l'instant, on ne savait plus où donner de la tête... Et le plus étonnant, c'est que c'était les enfants qui menaient la cadence... Mais que faisaient les adultes ? Certains avaient pris le parti des hommes en noir, d'autre réfléchissaient, gentiment... Et la tour Émeraude était leur QG. « On fait quoi si on a l'armée au fesses ? Demanda l'assistant. On sera bien dans la... - Oh ça va j'ai compris ! On aura jamais l'armée à nos trousses, et tu sais pourquoi ? » Une fenêtre de conversation s'afficha sur l'ordinateur de Buzz. Un jeune homme, visiblement gradé vu son uniforme, leur faisait face. « Buzz, qu'est ce qu'il y a? On est en crise cousin, tu ne devrais pas m'appeler. - Voici mon cousin. Il est capitaine au GUN. Avec lui, l'armée nous laissera tranquille. Pas vrai cousin ? - T'inquiète, tu peux magouiller de ton côté, on te laissera tranquille. Allez, j'ai une vingtaine de rapport à taper, je te laisse. » L'assistant n'en croyait pas ses yeux. Comment des adolescents pouvaient avoir un réseau si étendu ? Au point d'en arriver à l'armée, c'était effrayant. « Grâce à lui, Manu a évité la prison une fois. Mais il y avait aussi Motoko ! Tu les aurai vu, quand on avait annoncé qu'il était libre, elle était folle de joie ! ... Et je ne te cache pas, le vieux, que je pense qu'ils sont un peu amoureux. Mais chut, si Manu entend ça, je suis mort... - Il a fait quoi pour presque aller en prison ? - Détournement d'information. Oh, il n'y avait pas que lui, on était tous avec lui. » Tout le monde dans la salle se mit à rire. Quelle belle époque ! Maintenant, ils ne pouvaient plus faire grand chose... A part repousser ces ennemis inconnus. Hélène supervisait les opérations. C'était une adulte, mais la femme de Chris quand même ! On pouvait lui faire confiance. Et on lui faisait confiance. C'était le plus important dans ce genre de situation, la confiance. « D'abord, il faudrait les ralentir. Leur prochaine cible, c'est nous. Il y a une fabrique de bombe nucléaire à quarante kilomètres de la ville. On doit prendre possession de cette endroit avant eux, sinon ce sera une catastrophe. Notre continent ne renferme qu'une grande fabrication de tête nucléaire selon les derniers accords, c'est celle là. On doit aussi s'occuper de celles qui sont en France, Russie et les pays arabes. Ces derniers points sont extrêmement important, pour raison politique. Nous devons nous occuper de ça en premier. Vous avez des contacts, alors je vous fais confiance... Pour la Russie, ça ira aussi, je suppose ? Sinon on peut se rendre là haut sur place, mais c'est très risqué, les airs sont gardé par les ennemis. Et il n'y a pas de pilote de chasse parmi vous, alors je pense que c'est bien impossible de passer d'un continent à un autre sans être vu... - Hélène, on peut toujours trouver quelqu'un, ne t'en fais pas... Et pourquoi un passage, alors qu'on a le net rien qu'a nous ? J'ai déniché une gentille intelligence artificielle anti-virus... » L'assistant ouvrit une petite boite, et ... « Voici Chiron ! Oui son avatar vous fait rappeler quelqu'un... Mais il va nous aider ! Il sait des choses sur les ennemis, et veut nous aider ! Pas vrai Chiron ? - Bien dit garçon ! Bon, connectez moi, j'ai des choses à faire... » Motoko était allongé sur son lit, passive. Il faisait nuit, et elle n'arrêtait pas de regarder les trois lunes... Il y en avait une au reflet rouge, une jaune, et une énorme un peu plus bleue... On dirait une énorme perle ! Elle se demandait comment c'était possible, d'avoir une surface si... Parfaite ! La Lune de la Terre était plus simple... Mais là c'était tout a fait incroyable. Le ciel, sans nuage, avait une étrange couleur émeraude foncée... Ils avaient un peu bougé depuis qu'elle s'était réveillé. Maintenant, ils étaient au dessus de la mer ! Si Motoko le pouvait, elle sauterait, et s'enfuirait à la nage. Mais en plus de l'empêcher d'utiliser ses pouvoirs, ce collier permettait d'avoir sa trace sur la carte numérique de la base volante. Daisuke était déjà revenu deux fois depuis la dernière fois, pour voir comment ça allait. Il lui avait dit la dernière fois qu'il lui montrerais la base d'un peu plus près... Elle avait cru que c'était une blague, mais pourtant... On frappa à la porte. Et en effet, c'était bien le jeune homme en blanc. « Vous ne vous reposez pas ? Vous devriez, on a encore quelques heures avant d'attendre notre point de rendez-vous avec mon collègue. En attendant, comme promis... Suivez moi ! Vous devez en avoir marre de rester là, à ne rien faire... N'ayez pas peur voyons, je ne vais pas vous manger. » La jeune fille s'avança, toujours méfiante... Oh après tout, elle s'était habitué à sa compagnie. Il lui prit la main, doucement, et l'emmena hors de sa chambre. Et dire que c'est la première fois qu'elle sortait de là... Elle se demandait ce qu'elle allait voir. Des chambres de tortures, pire que ça ? Des machines à n'en plus finir ? ... Elle se trompait sur toute la ligne. Déjà, sa chambre donnait sur un grand couloir assez vaste, montrant qu'elle n'était pas dans une vraie prison. Et sa porte était bien la seule porte du couloir ! Ils avancèrent, sagement, à travers cette longue étendue blanche parfaite. Juste en tournant, Motoko ouvrit de grands yeux : ils étaient face à une grande salle, avec en son centre, une sorte de fontaine, qui commençait sa chute du haut du plafond. Ce dernier n'était en fait qu'une immense coupole de verre, qui faisait rentrer la lumière magnifiquement dans la salle immense... Et complètement vide a part ces deux éléments. Et l'eau semblait s'évanouir avant d'attendre le sol... Il n'y avait aucune autre sortie voie de passage, à part celle qu'ils avaient emprunté. « Vous pouvez sortir de votre chambre, je vous y autorise, pour aller ici. Voilà la fontaine de Vision. Vous pouvez voir qui vous voulez, quelle que soit sa position à travers l'Univers. Je pense que ça vous plairait de savoir où en sont vos compagnons... » Motoko ne comprenait pas la façon de faire de Daisuke. Il l'encourageait d'un geste de main... Oh, et puis pourquoi pas ? Elle avança lentement, sous le regard de Daisuke. A côté de lui, tout en douceur, un petit robot de communication venait d'apparaître. Sans que Motoko ne puisse l'entendre, il murmura férocement au robot : « Laisse moi tranquille un instant, tu ne vois pas que je suis occupé ? - Un message de Akio, monsieur, et ça a l'air urgent. » Le petit robot se plaça en plein sur le champ de vision de Daisuke, alors que Motoko était devant la cascade. A quelques centimètres, l'eau la touchait. Daisuke écarta d'une main le robot pour voir ce qui allait se passer... La jeune fille avait la tête levée, pour voir l'eau. Cela ne semblait même pas être de l'eau normal. Elle leva le bras, pour pouvoir toucher la cascade... Soudain, une succession d'image vint sur ses yeux. Elle voyait Manu, tout les autres aussi... Ils allaient bien ! C'était tout ce qu'elle voulait. Puis elle vit alors d'autre images, d'une grande surface laiteuse... Oh c'est la lune qu'elle voyait de sa fenêtre ! Elle s'y croyait presque. Puis une main la ramena à la réalité. Daisuke avait posé une main sur son épaule, avec tendresse. « Vous êtes contente de voir vos amis en état, pas vrai, Motoko ? Vous pouvez suivre leurs avancement quand vous voulez, à n'importe quelle heure de la journée. Mais il vous faut dormir maintenant... - Dites, pourquoi cette eau... N'est pas de l'eau ? - Elle vient d'un endroit bien spécial de cette planète, le Torn World. C'est la seule chose qu'on ai pu ramené de cet endroit... Mais rassurez vous, nous n'irons jamais là bas... Pour l'instant. Allez vous reposez, demoiselle. Vous avez des yeux fatigués... Allez, allez ! » Il la pressait un peu, mais sans y aller brusquement. Elle retourna à sa chambre, et il lui glissa : « Si il y a un problème, vous n'avez qu'a crier mon nom : je serai là rien que pour vous. » Et il effleura ses lèvres d'un baiser avant de partir... Motoko recula alors que la porte se refermait, et tomba net sur son lit. Elle avait un doigt sur ses lèvres... Bon sang, elle devait trouver un moyen de contacter les autres ! Daisuke se dirigea vers ses propres appartements d'un pas vif, suivis de près par le petit robot. « ... Tu ne devrais pas t'approcher trop près de cette jeune fille ! Faisait une voix. Tu sais que de toute façon, elle sera... - La ferme Akio ! Cria Daisuke en s'asseyant sur la chaise de son bureau, nerveusement. Tu ne sais pas ce que ça fait d'avoir une personne étrangère au Système ici. Non, tu ne peux pas savoir. Alors laisse moi savourer un instant ce moment, s'il te plaît. Tu as réussi à programmer les six Rafles spéciales ? Tu crois pouvoir réussir à toutes les envoyer ? - Oh oui Daisuke. Fais moi confiance, toutes les autres Émeraudes seront à nous très bientôt. Il me manque juste un hybride, et ce sera bon. - Prend un des nouveaux prisonniers... Je ne sais pas, cette chatte schizophrène par exemple. - Pourquoi pas ! Ricana Akio. Je n'aime pas sa seconde personnalité, elle fait froid dans le dos... - Ah tu vois quand tu veux. Bon, tu peux garder au moins chez toi deux personnes de plus... Prend les deux plus jeunes, ça sera plus facile. Tu testera une Rafle comme ça. Envoie en premier une reconnaissance. - Ok, Daisuke. » Et le petit robot disparu à nouveau. Le jeune homme en blanc se mit correctement sur sa chaise, puis finalement, appuya sur un bouton. Il avait mis une caméra de surveillance dans la chambre de Motoko ! Il la voyait en temps réel : ici, elle n'arrêtait pas de tourner, cherchant sûrement un moyen de sortie. Puis finalement, elle s'installa sur le lit, allongée. Elle ne pouvait pas dormir ? Il allait arranger ça... Il appuya sur un nouveau bouton, et une petite capsule de gaz situé en tête de lit s'ouvrit. Complètement inodore et incolore, on ne pouvait le repérer. La jeune fille sombra alors dans un profond sommeil... On fit entrer dans la Rafle un hybride encore endormit. On referma la plaque, et programma vite la destination de la Rafle. On alluma également la pompe à énergie. Déjà, on savait que l'hybride placé dedans ne reviendrait jamais parmi les vivants dès qu'il se faisait absorber par la Rafle. Lorsque ce fut chose faite, la machine s'alluma soudain : un voyant lumineux rouge à l'avant témoignait la disponibilité de la machine. Alors on l'installa sur un socle, une catapulte de lancement. On annonça un compte à rebours, arrivé à zéro, la machine alluma ses réacteurs, et partit dans la masse nuageuse qui survolait Système 32... Avant de se téléporter on ne sait où. Enfin nous le savons bien nous. Pendant ce temps... « Allez ! Ein, zwei, drei ! Plus vite, hérisson ! Allez je veux sentir le vent dans mes cheveux ! - T'en a presque pas ! » Rugit Shadow à la masse verte sur sa tête. Wala ! Je ne met rien de plus pour le moment... Mais la prochaine fois ça sera un peu plus consistant, promis ! =D En effet je ne savais pas trop quoi mettre pour la suite, et comme je risque de changer de registre, j'ai pas voulu faire de coupure... Alors voici cela avant la suite ! Titre: Re : Full Color ! Posté par: Hunter le Juillet 06, 2008, 04:18:15 pm Loool ... Suis-je premier ?
Bon, un chapitre excellent, comme d'habitude ... Et les Rafles, c'est dégueulasse. C'est le monde à l'envers dans ta fic, ls enfants au pouvoir ! XD (ça me rappelle quelque chose ...) En tout cas, ça commence à devenir vraiment, vraiment intéressant ... Je suis impatient ^^ *Pose une tourelle lance-missiles pour le suivant* Niark, niark, niark ... Titre: Re : Full Color ! Posté par: sonic-kun le Juillet 06, 2008, 04:31:05 pm * Eska fait sauté la tourelle puis va massacrer Hunter.
Comment oses-tu ?! ;O; je voulais poster la première !!! méchant! >_< Bon, tu sais ce que j'en pense, je t'ai fait les commentaires en direct sur MSN XD Donc un petit racapitulatif: j'adore Buzz parce qu'il dit que Motoko et Manu s'aiment, j'aime Daisuke parce qu'il embrasse Motoko =D (aaah, c'est pour ça la dédicasse XD) Je vois trop Manu qui va casser la gueule à Daisuke parce qu'il a touché à Motoko XD Oh oh, et la petite truc verte, je l'aime aussi XD Ah oui j'oubliais ... C'est moi la chatte schizo ?! XD faites gaffe, parce que moi je fais bobo quand je suis en mode Power ! Bref, ~~ j'aime tout le monde, j'ai vraiment hate de la suite >=) mais je serai sage et j'attendrais bien sagement =D Titre: Re : Full Color ! Posté par: Capita le Juillet 11, 2008, 08:39:50 pm Pas le temps de parler, il est tard ! >_<
« Li Quing ? Li Quing? Mais qu'est ce que tu fais ma pauvre... » Lacrima arriva en trombe dans sa cellule. La panda se trouvait à plat ventre, en train de chercher on ne sait quoi sous un meuble. « Mon instrument... Tombé... »Marmonna t-elle, en ramassant son précieux. Poussiéreux, elle passa sa main dessus histoire de le nettoyer... Puis elle se releva alors, remettant son kimono en ordre. Elle s'assit ensuite sur sa couchette, en regardant son instrument. « Lacrima, j'en ai marre de rester ici. Quand est-ce que Hector aura retrouvé ses affaires ? - On va les lui donner bientôt, ne t'en fais pas Li Quing. Encore quelques instants, je ne sais pas encore et ça ira... Tu retrouvera les tiens ! » Li Quing venait en fait d'une autre dimension, mais le genre de dimension où il ne faudrait pas vraiment tomber. Son pays était en guerre depuis fort longtemps, et elle avait encore son père, sa mère et ses frères là haut ! Elle pratiquait en secret la magie noire, d'où les étranges bijoux qu'elle avait sur le kimono. Comme Motoko, elle ne pouvait pas se servir de sa magie. Noire peut être, mais la notion de « Bien » n'existait pas tellement, et Li Quing n'était pas méchante. Elle voulait seulement défendre sa patrie... A sa manière. « Lacrima, tu peux faire venir Hector ? C'est encore revenu... - Encore ! - Oui... » La plante arriva donc en trottant à la cellule dès qu'on lui demanda. Sans attendre, Hector souleva le bras de la panda, laissant glisser la manche du kimono. Il y avait sur le bras de la panda un étrange signe, qui venait encore d'apparaître. « Je dois faire le rituel de retour. Il faut le dire à la Carpette ! - D'accord, on va te chercher ce qu'il te faut. » La hérissonne et la plante sortirent donc. Li Quing avait eu un petit problème lors de son transfert : elle avait absorbé une substance nocive, qui venait droit de la planète ennemie à la sienne. Voilà quelques jours que les effets se manifestaient, et si ça continuait, elle risquait de se transformer en poussière. C'est pour cela qu'elle n'arrêtait pas de jouer de la musique, ça ralentissait un peu la... Chose. Très vite, les deux hybrides amenèrent un étrange appareil, des bâtonnets d'encens, un couteau qui servait à autre chose que la cuisine, et de la poudre. Des armures blindées s'étaient postées devant la porte. La panda les remercia de la tête, et commença son office pendant qu'un garde enlevait ce qui entravait ses pouvoirs. Li Quing prit la poudre, traça un cercle, une étoile superposée, une autre à l'envers, une série de signe impossible à comprendre, et planta un bâton d'encens au milieu, sur une sorte de petite lune. Le bâtonnet commença à s'allumer, alors que personne n'avait mis de feu. Elle tendit le bras où son mal était logé tout en récitant d'étrange incantation, Lacrima reculait, les autres l'imitèrent. La panda prit le couteau, elle semblait complètement en transe. Elle fit une incision très rapidement au milieu de son bras, sur son mal, et ce n'était pas du sang qui coula ! Une substance noirâtre sortir d'abord, en quantité incroyable. Elle gigotait dans tout les sens la substance, elle semblait véritablement vivante ! Mais le cercle qu'avait tracé la panda semblait la retenir... La blessure se referma comme par magie... Enfin c'était de la magie, on était d'accord... Et Li Quing montra sa paume de main à la chose noire, qui s'agita encore plus... Et un feu incroyable prit sur la créature, qui se tordait de douleur sûrement... Et ça se consumait lentement, jusqu'à ce qu'il ne reste plus que de la poussière. Li Quing soupira. Elle posa les mains de part et d'autre de son travail, et toute la poussière se rejoignit en un point... Et disparu presque aussitôt. « Ouf ! Débarrassée ! » Le gardien vint vers elle pour remettre cette fois un long anneau. Comme celui de Motoko. La panda, à contre coeur, se laissa faire, mais exécuta dans le vide, les mains derrière le dos, un étrange signe... Personne ne vit ce détail simpliste. Qui allait pourtant bien les aider, très bientôt. Les gardes et armures reprirent leurs places, et tout redevint comme avant. « Je dois voir les étrangers ! Il y en a un puissant, il pourra nous aider. Astra a aussi sentit sa puissance, en particulier. Il faut vite y aller, j'ai senti un trouble puissant sur l'une d'entre elle... Fit Li Quing, en se relevant. - Mais il faut... - On s'en fiche, tu va voir. Hector, t'as tes affaires. Non ne nie pas ! Je les ai vu dans ta cellule. Vite, va les chercher. » La plante haussa les épaules. Il voulait leur faire la surprise, mais apparemment c'était raté. « Amener Astra, elle sera ravie de savoir la nouvelle. Fleya va bien ? Alors amène là aussi ! Amenez tout ceux qui sont capable de combattre, on va faire un grand coup ! » Fit Li Quing, bien déterminé à sortir. Léon se réveilla avec un drôle de remous au coeur. Il se disait d'abord qu'il avait sûrement mangé de travers quelque chose... Il enfila ses affaires, le soleil n'allait pas tarder à se lever. Il était du genre du matin, et aimait bien avoir un peu de paix au déjeuner, surtout avec Mitsy et Manu qui n'arrêtaient pas de se donner la chasse... Il arriva sur la première marche, et se rappela qu'il ne fallait pas faire de bruit ! Alors il se téléporta directement dans la cuisine, c'était plus facile. Il attrapa un bol, un paquet de céréales déjà ouvert, et du lait. Il se fit donc son petit déjeuner tranquillement, sans bruit... Très tôt le matin, soit. Puis quelqu'un se téléporta près de lui : Polo. Il posa sa guitare dans un coin, et fit comme le garçon. Enfin non, lui il prenait un café tellement dur à avaler qu'on se demandait en quoi était fait l'estomac d'un espagnol. « Salut Polo, bien dormi ? - Non pas tellement, drôle de sensation il y a quelques heures... Et toi, petit ? - Moi non plus, pas des masses... » Chacun englouti son lait, l'autre son café. Silence. « Tu sais pas où est passé Motoko ? - Ah j'allais te demander la même chose petit. » Grand silence. Personne ne bougeait. Puis ils se dirigèrent tout les deux vers le hall : il n'y avait plus les chaussures de Motoko et de Manu. « Manu il est sorti, Motoko je sais pas... C'est comme si elle s'était évaporée ! - Oui, oui, j'ai bien senti ça. Va vérifier dans les chambres, on sait jamais, elle s'est peut être planqué pour nous faire une farce... » Après vérification rapide, pas de Motoko et de Manu. Polo et Léon réfléchissaient... Puis l'espagnol décida de se téléporter sur Angel Island. Plus de Manu ni de quoi que ce soit. Très étrange... Il se concentra un instant, et se téléporta là où Manu était. Donc... Chez Amy ? L'ambiance était mortuaire. Manu était assis sur un fauteuil, les bras croisés. Il y avait Knuckles, Traum et Zeit dans un coin. La mère et la fille était l'une contre l'autre, c'était presque mignon si on était dans d'autre circonstances. Sonic était là aussi, avec Chris et Alix. Il avaient tous un air sérieux collé au visage. Enfin, surpris, comme Polo venait de nulle part. Sauf Manu, qui l'avait bien senti, bien entendu. « Motoko est... - Plus là, grogna Manu. - Ah ? Je me disais... Et vous ne dites rien... On devrait aller la chercher pas vrai ? - C'est une idée. - Ma ! On a qu'a attendre qu'une autre machine de mort arrive, et on la capture ! Je ne sais ... - Non c'est trop dangereux ! Coupa Chris. - Il faut récupérer Motoko... - On sait. - Alors je préviens Léon. - C'est bon je suis là ! » Le garçon venait d'apparaître à côté de son père, un paquet dans la main. « Tien, je t'ai fais des tartines Papa. Il restait un peu de confiture dans les caves de l'auberge, j'en ai profité avant de venir. Manu t'en aura besoin mon pauvre. Oui j'ai entendu ce qu'il s'est passé avec Motoko... Mais faut pas désespérer, on va la retrouver. Marilyn et Mitsy sont encore endormie. Le chat... Je ne sais pas où il est. » Miaulement. La petite chatte jaune apparu alors sur Zeit, qui cria de surprise. « Ah bah la voilà ! C'est Marilyn qui va être surprise. Oh elle va pas tarder. » La petite occupait la moitié du vaste canapé, collé contre Zeit. Traum lui avait jeté un regard noir, mais finalement... Une petite soeur, pourquoi pas. Elle la regarda alors. On dirait qu'elles avaient les mêmes yeux ! Sauf que ceux de la chatte était normaux. Enfin, un grand bleu comme ça ! Elles se regardaient, se fixaient même. Et puis elles se mirent à sourire toute les deux, en même temps. « Moi c'est Traum » dit la petite hérissonne. La petite chatte essaya d'aligner deux syllabes. Hein ? On dirait des miaulements. Puis elle essaya enfin de dire un bon mot. Oui un prénom. Traum l'aida un peu, et finalement, elle arriva à dire son prénom. Celui qu'on lui avait attribué à la naissance... Non par pas les humains, non ! Mais par sa mère. « A...oh...hi...A-o-i. Aoi ! - C'est bien Aoi, très bien ! Moi c'est Traum. Dit Traum ! - Tra... Ôme ? Traum ! - Oui c'est ça bravo ! » Alors que l'atmosphère était des plus tristes, Traum essayait d'apprendre à parler correctement à Aoi. Manu s'impatientait. Enfin on le voyait à l'étrange aura qui s'en dégageait. Alors que les deux petites sortaient de la pièce pour aller dans la cuisine, Amy arriva, un plateau dans les mains. Il y avait une théière et quelques tasses. Des petits sachets étaient éparpillés autour. « Ne restez pas comme ça sans rien faire, on la retrouvera. D'abord, buvez un peu de thé... Normalement on devrait encore être au lit à cette heure. Les autres ne vont pas tarder à revenir. - Je pourrai avoir une tasse aussi ? Fit une voix à l'extérieur. - Mais bien sûr... Aah ! » Le Docteur Eggman était là, juste derrière la fenêtre sur son engin volant. Personne ne prit la peine de l'envoyer bouler ailleurs, il était encore trop tôt. Donc on le fit entrer... Mais il devait laisser son engin dehors. Le voilà donc entre Chris et Alix, une tasse de thé à la groseille entre les mains. « Il n'y a plus rien à faire ! Les Émeraudes douées de conscience, je n'ai plus rien à obtenir pour le moment. Je préfère mes Émeraudes, en pierres précieuses, comme toutes Émeraudes qu'il se doit. Une pierre qui brille simple, et une autre plus grosse, c'est plus facile à voler que des adolescents sans scrupules. Donc, je vous propose une petite chose. Je configure mon portail, et on s'envoie sur cette planète. - On s'envoie en l'air quoi... - Mais non ! On va dans un endroit sûr. Mon système de sécurité a trouvé des intelligences artificielles et... - Schnee nous a dit. - Ah. Donc grâce à ça, on peut avoir un lien vers les autres. J'ai envoyé la mienne. Donc on devrait être en contact avec la résistance sous peu... Puisqu'ils compte sortir, on a qu'a attendre un peu, et nous aurons un moyen de choix pour contre attaquer ces ennemis... » Sur son écran qu'il ne voyait pas, Longhorn faisait la cour à Seven. C'était tout a fait comique, les deux personnalités complètement opposés ! Et l'intelligence artificielle qui semblait s'amuser, c'était très amusant pour Vienna qui les regardait sur un coin de l'écran, ainsi qu'un collègue à Longhorn... « On ne peut pas envoyer un message à la résistance locale ? - Pas encore, il faut qu'ils soient sorti de l'enceinte de la planète. Sinon la barrière temporelle risque de faire de très grosses interférences... Sans compter qu'on risque d'avoir leurs message dans... Une seconde... Ou encore un an... Et il sera trop tard. » Silence... Troublé par Manu qui pianotait sur le fauteuil, impatient. Il n'aura pas à attendre longtemps. Le ciel sembla avoir un sursaut, et une machine, semblable à celle qui avait emmené Motoko tomba juste devant la maison. Son objectif ? Ramener une autre Émeraude ! Sans attendre le jeune homme se leva et se téléporta à l'extérieur, devant la machine. Sans attendre, il lui fonça dessus. Et sans attendre, il lui envoya une série d'éclair d'une puissance rare. En quelques minutes, la machine montra des signes de faiblesses, tellement il allait fort. L'adolescent y mettait une puissance rare ! Polo et Léon n'en croyait par leurs yeux, et le laissaient faire : le combat était gagné d'avance. Puis comme on s'attendait, la machine se replia sur elle-même, et tomba à terre. Lust et Wonne étaient accroché au balcon, ne ratant pas cet exploit : personne n'avait encore fait plié une Rafle. Puis la hérissonne rose s'attacha à un détail. Au dos de la machine, une plaque avait sauté... Et on dirait qu'un corps était étalé au sol ! Elle sauta de son perchoir et écarta Manu, qui comptait bien faire exploser la machine. L'échidné blanche prit un moyen plus simple, les escaliers, pour venir voir. Elle pensait connaître la personne... « Qu'est ce qu'il se passe ? » Demanda Sonic, en s'avançant. L'adolescent s'était calmé. Il avait le visage... Comme si il venait de commettre un meurtre. Lust était à genoux, devant l'hybride que contenait la machine. Manu se tourna légèrement, l'air coupable... Le reste des gens étaient dans la maison, et regardait par la fenêtre de quoi il en retournait. Personne n'osait bouger. Wonne arriva à la hauteur de Sonic, puis de Manu. Solennellement, elle posa une main sur l'épaule de l'adolescent. « Tu ne pouvais pas savoir... »Murmura t-elle, a deux doigt de pleurer. La hérissonne rose reniflait. Une larme tomba dans l'herbe, près de son camarade, bien mort. Dans sa langue, elle n'arrêtait pas de répéter la même chose : « Feyralë stathe ». Elle n'arrêtait pas de le dire, inlassablement... « Qu'est ce qu'elle dit ? Demanda le hérisson bleu, en s'avançant vers Wonne. - Elle dit « Ils l'ont tué ». » Elle rajouta, en murmurant : « Les Rafles ont besoin d'énergie. Les ennemis mettent les gêneurs dedans, il y a une chance sur dix pour qu'ils survivent. Sinon ils sont soit tué, soit transformé en légume. Dans un sens, je suis contente que ce ne soit pas la Rafle qui l'ait tué... Non Manu ne pouvait pas savoir. » Lust n'arrêtait pas de pleurer, toujours en répétant cette phrase. Comme si elle avait du mal à se rendre compte de la chose encore... « Il s'appelle Ho Chu. C'était le petit ami de Lust... » Verrait plus tard pour faute, doit faire vite. Titre: Re : Full Color ! Posté par: Hunter le Juillet 11, 2008, 09:06:26 pm Ahah, first !
Bon, ya quelques petites fautes, mais pas grave ^^ A part à l'avant-dernier paragraphe, où on a un paquet de répétitions. Jme suis bien marré ... Yavait plusieurs passages comiques, du genre "à la recherche de son précieux" ou "on s'envoie en l'air", ou bien quand Eggman se pointe tranquille XD Tout cas, une bonne suite ... Mais je vais me faire griller, j'aurais pas d'ordi avant une semaine ou deux ... Attends-moi ! *S'entoure d'un bouclier et pose des pièges pour les suivants avec une face de sadique* Niark ! Titre: Re : Full Color ! Posté par: sonic-kun le Juillet 12, 2008, 03:11:21 pm * Eska tabasse Hunter
La troisième fois je te tue è__é ! C'est moi qui veut poster la première ! Hum hum, les rebelles sur la planète vont enfin commencer à bouger °W° ! Citation de: Capita « Je dois voir les étrangers ! Il y en a un puissant, il pourra nous aider. Astra a aussi sentit sa puissance, en particulier. Il faut vite y aller, j'ai senti un trouble puissant sur l'une d'entre elle... Fit Li Quing, en se relevant. Est-ce que c'est de moi qu'on parle °° ? où je suis totalement à coté de la plaque ? XD (bah ouais, je fais parti des étrangers ! et des trois c'est moi qui ait un grand pouvoir!) Ou alors c'est un nouveau perso °W° */sbaf*Hum, j'aime Manu! comment qu'il s'énerve parce que y a pas Motoko ! >O< et dans le combat (que j'ai trouvé bien bref, mais c'est normal, manu lui a pas laisser le temps de faire grand chose! XD) j'ai trouvé qu'il avait trop la classe °W° ! Mais c'est dommage que le petit ami de Lust il soit mourru D: ... J'espère qu'elle va pas en vouloir à Manu, et j'espère que Manu va pas nous faire une dépression parce qu'il a tué quelqu'un ... >.< hum ! NON! c'est pas Manu qui l'a tué! C'est la Rafle! >o< Manuuu, ce n'est pas de ta faute !!! Va sauvé Motoko ! XD Enfin bref, cette suite était génial °° ! j'attend la suite avec impatience! >o< Titre: Re : Full Color ! Posté par: -VaNillE- le Juillet 15, 2008, 01:01:05 pm Pfiou.. J'ai tout fini de lire...
Et puis je regrette pas. Le pauvre Manu... Y savait pas... J'adore le moment où Eggman débarque et demande une tasse de thé ! XD C'est quand même triste sur la fin... Une suite ?? Bonne chance ! Titre: Re : Full Color ! Posté par: Capita le Juillet 17, 2008, 04:06:42 pm Petit chapitre spécial sur Traum et Aoi !
Bienvenue à Vanille dans ce topic ! =3 Et trois VIP, je vous laisse deviner qui... Et j'ai pas demandé l'autorisation, donc j'ai mis aucun pseudo XDDD Traum tirait Aoi par sa veste de pyjama, l'emmenant loin de tout ce grabuge. Ce n'était pas bon pour des petites filles, disait Maman. « Je vais te montrer plein de choses. Et tu réussira à parler, je te le promet ! Comme ça on pourra discuter de pleins de choses toutes les deux. Pas vrai soeurette ? T'en fais pas, ça va aller Aoi... » Elles arrivèrent près d'un village. Il y avait plusieurs échoppes, commerces, qui venaient juste d'ouvrir, comme c'était le matin. Traum acheta deux pommes, une pour elle et l'autre pour Aoi. « Ton petit déjeuner. Ça te remplira l'estomac ! »Dit-elle avec un grand sourire. La petite chatte jaune prit le fruit dans ses mains, et le regarda. Puis elle se mit aussi à sourire, et croqua dedans à pleine bouche. La petite hérissonne la regardait, amusée. Puis elles allèrent vers un magasin de vêtements. Il fallait bien habiller Aoi, après tout. Commença alors un grand moment d'essayage ! La gérante les regardait faire, toute aussi amusée, ce n'est pas souvent qu'on voyait des petites filles bien autonome. Et elles étaient adorables ! Traum prit quelques affaires sur une étagère, et les présenta à Aoi. Une... Deux... Et trois ! La petite chatte se trouva bien habillée, avec un petit tee shirt blanc et une petite robe bleue. Elle semblait contente de ça, en tournant devant le miroir. « Oh tu es très jolie ! Tu sais quoi, je vais aussi m'habiller, le vieux tee-shirt, ça va un instant... » Idem pour Traum, qui se mit à chercher des vêtements. La petite chatte approuvait ce qu'elle montrait en secouant la tête et en souriant. Elle applaudissait même lorsque la petite trouva une jolie petite robe bleue nuit, avec un petit motif plus clair sur le côté droit. En un essayage, on pouvait dire que c'était parfait. Elles rangèrent leurs anciennes affaires dans un petit sac qu'elles avaient pris un peu plus loin. La gérante, une hybride oiseau, était émerveillée. Traum s'occupa de payer les affaires, alors que Aoi se dirigeait vers une grande étagère, en hauteur, où était disposé une tonne de coussin. Un papillon était posé tout au sommet, sur cet amalgame de couleur, allant du rouge au rose saumon. Les couleurs étaient douces, la petite chatte caressait le tissu du bout des doigts... Puis le papillon bougea ! La petite chatte, rattrapée par son instinct, sauta sur la pile de coussin... Qui dégringola sur tout le monde ! Première tête à sortir, celle de la petite chatte, qui n'avait pas trop compris ce qui c'était passé. En second, Traum, avec un coussin sur la tête et les cheveux devant les yeux. « Désolé, m'dame... » Et justement l'hybride oiseau qui sortit la dernière, complètement gaga. La laque qui tenait ses cheveux n'avait pas fait long feu, et on aurait dit maintenant un poulpe. Donc sans attendre, les deux petites la dégagèrent, la posèrent sur le tas histoire de faire propre, et partirent. « Il faut faire attention Aoi, les papillons c'est bien, mais rester calme c'est encore mieux ! - Désolé Traum. - Ah c'est bien, tu vois tu commence à parler ! Dit la hérissonne en souriant. Bon, j'ai faim, pas toi ? » Elles parcoururent alors la grande allée, et trouvèrent un petit bar bien sympathique. Pas de fumée de cigarette ni quoi que ce soit, c'était clean. Il y avait un hybride ours qui lavait des verres. D'ailleurs, tout de suite, il les repéra. « Ah je suis désolé jeunes filles, il faut être accompagné d'un adulte pour venir ici... - Mais ! Euh... Oh vous voulez que j'appelle ma maman ? Ou alors vous connaissez Amy Rose, vous savez... - L'hystérique de service qui n'arrête pas de suivre Sonic ? Finit-il. Oui elle vient parfois, et n'arrête pas de parler de lui, la pauvre enfant. Oh et puis zut au règlement, venez par ici... Si vous la connaissez, ça ira. » Elles se dirigèrent donc vers le bar, et escaladèrent les grandes chaises, qui étaient vraiment trop hautes pour elles. Cela amusa le barman, qui leur offrit deux jus d'orange et une brioche... En forme de papillon ! Aoi était toute contente, et d'ailleurs, entama un brin de phrase : « Merci, monsieur Ours ! » Il lui souri, ravi que ça leur fasse plaisir. « Tu vois, tu l'a eu ton papillon... - Attrapa ! Euh, attrépa ! Non... Ah, attrapé ! - Oui voilà, c'est ça ! » Aoi tenait sa brioche papillon un peu au dessus d'elle, et commença à la manger tranquillement. « Monsieur Ours fait des bonnes choses ! »Dit-elle encore, tellement c'était bon. Il faut dire c'était la première fois qu'elle mangeait de la brioche aussi, elle découvrait un peu ! Puis par derrière, on entendit un râle, des plaintes. Le barman ours posa une bouteille d'eau sur le comptoir immédiatement. « C'est quoi ces cris de bête ? Demanda Traum, effrayée. - Oh, le scandale habituel... Pas grand mal, mais ça amuse tout le monde, alors on n'y prête plus trop attention... » De la poussière se souleva dans l'allée, et on vit alors une hybride courir, un sac dans la main... Un sac qui bouge ?! Et on pouvait entendre un brin de conversation : « Je te tiens cette fois tu ne m'échappera pas ! - Non ! Lâche moi ! J'veux pas y aller ! Pas le Parrain ! - Oh si le Parrain ! Et il va pas être content ! Bon, j'ai soif ! » Elle arriva vers le bar, en posant son sac de toile vivant devant l'entrée. Elle attrapa la bouteille en remerciant d'un signe de tête l'ours. Elle ouvrit le bouchon, et là, se mit à boire comme on avait jamais vu boire ! D'une traite, la bouteille était vidée. Aoi avait les oreilles baissés. L'hybride bien étrange, une sorte de roussette aux cheveux bleus, reprit son sac de toile. « Bon, on va voir le Parrain. Et il va te faire passer un savon ! - Toi aussi, t'as une seconde six dixième de retard ! - Quoi ! Non de non, quand on en aura fini... » Et finalement elle prit son envol, laissant la grande allée reprendre ses activités..; « Et c'est toujours comme ça ? Demanda Traum. - Oui, toujours. - C'est qui le Parrain ? Demanda Aoi, curieuse. - Oh je ne sais pas, un drôle de goupil qui vit plus loin... Mais il mange les vilaines curieuses alors n'y aller pas ! - Bof, on va pas y aller tout de suite, t'as pas envie de te faire manger Aoi ? » Miaulement de plainte. « Moi aussi j'ai pas envie tu vois. Donc, on continue notre chemin, d'accord ? - D'acc'. » Ceci dit, elles se remirent en route. Traum portait le petit sac d'affaire. L'ours leur avait aussi offert une bouteille d'eau, qu'elle avait ajouté dedans. C'était une bonne petite journée ! Il faisait beau en plus, un soleil des plus resplendissant. Finalement, juste en passant, un renard en pagne traça en plein milieu de l'allée... Et on pouvait voir dans le ciel la fameuse roussette et son sac de toile qui bougeait plus. « Elle vole vite, remarqua Traum. - Oui, vite, rajouta Aoi. - Bon, on y va ? J'ai pas envie de retomber sur ces trois bizarres. - Moi non plus. Goupil faisait peur. » Puis juste après ça, un nuage suivit la trace du renard. Sauterelles. « Maïs, par là bas ! » Dit Aoi en pointant du doigt la direction de course des insectes. Elles continuèrent leur promenade, jusqu'à tomber dans une bijouterie. Traum aimait bien la personne qui la tenait, et pour cause... Dès qu'elle se montra à la porte, la personne se cacha en dessous du comptoir. « Bonjour, bonjour ! Y'a personne ici ? » Traum donna un grand coup dans le bois, on entendit une plainte. Et un hybride pie sortit. « Mademoiselle, je ne vous avez pas vu ! Dit-il d'un sourire forcé. - Menteur, vilain ! Aoi, ce monsieur est pas galant. Pas vrai ? - Non, pas galant la pie. » La petite hérissonne avait un grand sourire satisfait. En fait, elle aimait bien jouer à la reine avec le bijoutier ! Mais à ce point... Enfin, là, Aoi prendrait le rôle de sa soeur, avec qui elle partage le trône. Donc elle parti dans un délire de « Je suis la plus forte », et surtout, sa phrase favori : « Les hommes sont tous à moi ». Allez donc savoir où elle a apprit ça... Après plus d'une heure de jeu, elles le laissèrent souffler. Aoi était le côté « gentil » du trône, et Traum, le côté « méchant ». Donc au final, quand Traum était sorti, l'hybride pie confia un petit quelque chose à la petite... « Tiens, voilà pour toi et Traum. Ce sont des petits pendentifs... Tu vois, il y a une petite sphère au bout. Il y en a une blanche et une violette. On ne sait pas du tout c'est en quelle matière, mais en tout cas, elles portent bonheur ! Alors, prend en soin. » Il déposa les deux précieuses pierres dans le creux de la main de Aoi, qui se mit à le remercier vivement. Puis elle se dépêcha d'aller voir Traum, et de lui donner ce petit cadeaux. La petite hérissonne regardait vers la boutique en souriant... Puis elle mit autour du cou le violet, et le blanc autour de celui de Aoi. Puis elles se remirent en route, c'était bientôt l'heure du repas de midi. Elles se prirent toutes deux un sandwich dans une petite échoppe, et prirent le chemin de la maison d'Amy. Il n'y avait plus grand monde en chemin... Au bout de quelques minutes, elles arrivèrent devant l'Auberge. Aoi n'avança pas plus. « Ah oui c'est vrai, tu dois rester là... Une Émeraude, hein ? - Oui je crois... - Alors on se verra les matins ! Pas vrai qu'on peut ça ! Dit Traum en souriant. Comme ça personne ne sait en plus. » Pas si sûr. Par la fenêtre, Marilyn les observait en souriant. Derrière elle, il y avait Mitsy, qui avait encore des traces de feutres. Elles n'étaient pas sorti, il n'y avait pas besoin de savoir ce qui se passait... « Bon, je pense que Aoi sait se débrouiller, pas vrai ? - Ouai. Elle m'aidera pour tenir la robe de Motoko pour son mariage avec Manu. - T'es obstiné... - Très. » ( Reconnu ? XD ) Titre: Re : Full Color ! Posté par: Sora the black hedgehog le Juillet 17, 2008, 04:30:03 pm Bon, vu que c'est un épisode spécial, j'ai pu lire, et aussi corriger (youhouuu, pour une fois que c'est moi *schbam*)
Citation Elle arrivèrent Elles arrivèrent Citation La gérante les regardait faire, toute aussi amusée, ce n'est pas souvent qu'on voyait des petites filles bien autonomes. Ça me semble un peu bizarre comme syntaxe (et c'est moi qui dit ça). "La gérante les regarda faire, toute aussi amusée. Ce n'était pas souvent qu'on voyait des petites filles bien autonomes." Citation Elle semblait contente de ça, en tournant devant le miroir. Elle semblait contente avec ça. Le "en tournant devant le miroir" me dérange un peu mais j'arrive pas à le corriger, Hunter, viens m'aider è.é Citation Elle applaudissait même lorsque la petite Elle applaudit. Citation et on aurait dit maintenant un poulpe. La présence du "maintenant" est un peu bizarre. "A présent, on aurait dit un poulpe" Citation tu l'a eu ton papillon... Tu l'as eu ton papillon Citation alors n'y aller pas ! n'y allez pas. La pie s'adresse aux deux filles ;) Citation Donc elle parti Elle partit, passé simple encore. Citation sa phrase favori favorite Citation quand Traum était sorti Quand Traum était/fut sortie (un peu moins sûre ici pour le verbe être) Citation ce petit cadeaux Ce petit cadeau ou ces petits cadeaux Citation La petite hérissonne regardait vers la boutique en souriant... La petite hérissonne regarda vers la boutique en souriant Citation T'es obstiné... T'es obstinée T'es fâchée avec le passé simple et les accords ma grande ! J'ai mis ce dont j'étais certaine pour la correction ! Bon, s'la première fois que je poste et je lis le dernier truc en date, mais vu que c'est indépendant, je pouvais me le permettre. Donc pas trop mal du tout, ça me donne envie de commencer ta fic (t'inquiète, je m'y mets bientôt !). Bon courage pour la suite ! Titre: Re : Full Color ! Posté par: Hunter le Juillet 17, 2008, 04:35:23 pm Me suis fait griller ! Jsuis arrivé trop tard ... Pas grave !
De toute façon, je voulais poster avant Eska ... Har, har, har. (J'imite qui ?) Encore des invités surprise ... Sephyra ? Qu'est-ce qu'elle fout là ? XD Puis c'est qui ce renard en pagne (désolé, je sèche...) Quant à la personne dans le sac .... Pas d'idée XD Niveau fautes, j'ai pas cherché. D'ailleurs, je devais recommencer les fics que dimanceh, mais faut croire que j'avais besoin de lire quelque chose. Du coup, jvais aller fouiner ailleurs. Mais avant ... *Court en haut d'une colline avec un sniper, et se camoufle en attendant le suivant* Har, har, har ... Titre: Re : Full Color ! Posté par: sonic-kun le Juillet 17, 2008, 05:14:47 pm Comment ça tu voulais poster avant moi? >.> ...
* Eska trucide, massacre, pousse, tabasse, poignarde, découpe, aspire avec l'aspiratueur Hunter Prochain coup, se sera pire *O* Bref, alors j'aime bien ce petit chapitre a part! Misty qui veux absolument ce mariage (moi aussi je le veux d'ailleurs! XD) et le fait qu'elle est toujours barbouillée est très drôle XD Aoi et très mignonne =) Je me demande si ses pierres sont vraiment des portes bonheurs! XD Bref, j'aime bien, aller hop, on revient dans le sérieux è_é je veux une suite ou Manu il sauve Motoko! (j'me suis relu le passage ou daisuke fait un petit smack à Motoko °°) Titre: Re : Full Color ! Posté par: Capita le Juillet 17, 2008, 06:13:33 pm Alors je vous dit qui est qui ! XD
Bon y'a bien Sephy Et le mec dans la toile c'est Blackdoom XDDDD Et le renard en pagne, Saïko ! Les sauterelles faut voir sur les topics fan arts XD Titre: Re : Full Color ! Posté par: Milkate le Juillet 17, 2008, 09:18:59 pm Traum... Traum... Traum ? BWAHAHAHAHAHA ! ~~ Pardon, c'est zarb comme nom XD
B'jour voleuse de clavier ! Ah ? Mais t'as pas l'air de les bouffer ici... je suis en sécurité °W° Yeah ! XD Bon alors... c'est zarb tout ça XD Tant de perso, j'my perds ! T'aurais dû appeller ça Full Persos, aussi... >< Buh, bah alors Sora, elle grande championne de repérage. Moi, grande championne de repérage et d'oublie XD Tout cha pour dire que... c'est zarb X'DDD Nan, mais j'aime quand même... une suite pour me convaincre ? °-° Titre: Re : Full Color ! Posté par: -VaNillE- le Juillet 18, 2008, 07:39:12 am Oh ! Une suite !
Tala, Traum ça veut dire rêve. Y a rien de très étrange là dedans... C'est pas juste ! Pourquoi faut toujours que je sois en retard ! Un peu du même avis que Tala, y a pas mal de personnages différents ! Des fois on s'y perd un peu.. M'enfin, toujours aussi bien ! Aoi, apprend vite.. ^^ Bonne chance pour la suite ! Titre: Re : Full Color ! Posté par: Capita le Juillet 19, 2008, 07:25:43 pm Oui, pour la plupart des personnages, au lieu de passer par l'anglais comme on sait si bien le faire, je suis passé dans un registre allemand... Pour faire original. Et ça colle mieux avec la syntaxe de la planète. Voilà dans ce post un petit récap des prénoms, et leurs origines.
Donc, par ailleurs... Schnee = Neige Traum = Rêve ( Vous verrez pourquoi... ) Zeit = Temps ( Et tout ce qui ce rapporte à ça ) Lust = Envie, plaisir. Wonne = Délice ( Parce qu'elle aime les sucrerie ! 8D ) Les noms des gars qui retiennendront les Emeraudes seront sorti du Japonais, merci encore à Cyber Rouge pour la liste XD La suite ! Mamo = Euh... Je sais pas. Lacrima = Larme, en latin. Astra = Bah ça on connait... Pyxis = C'est une constellation, La Boussole. Tout simplement parce qu'on se dirige vers elle, comme un point de repère... Eurêka = A votre avis... Hector = Juste au hasard, j'ai pris un nom simple... Le Parrain, comment je surnomme Saïko = En fait, c'est dans Shinchan, le gamin appellait le directeur de son école comme ça parce qu'il ressemblait à un gars de la mafia... XD Li Quing = Si mes souvenirs sont exacts...Alors ça donnerait approximativement "Belle Transparente". Vous comprendrez aussi plus tard. Carpette = Euh, au pif, un nom stupide... Buzz = Parce que Buzz l'éclair ! \o/ Alix = Simple choix. Je trouve que ça colle pour une secrétaire. Y'a le nom des IA... Seven, Blackcomb et Vienna sont les noms de codes du nouveau Windows ! Longhorn = Idem, nom de code mais pour ce qui est Vista. A votre avis, pourquoi il est avec Eggman... Chiron = Parce que ça fait chef et protection, + Apparence, ça le fait. Mookkun = Parce que je trouva ça mignon, simplement. J'ai quoi encore... Ah oui, les noms des Emeraudes : Motoko = Un nom que j'aime bien. C'est le prénom du Major, dans GITS. Manu = Simple idée... Léon = Par nostalgie. J'avais un bon pote qui s'appellait comme ça... Polo = Parce que ça fait espagnol, pardi ! \o/ Mitsy = La mère de Shinchan s'appellait comme ça... XD Aoi = A cause de la couleur de ses yeux ! =D Marilyn = Parce que ça collait avec "Maria"... Wé, ça fait beaucoup. Les lieux, et toussa... Système 32 ou System 32 = Sous XP, fichier de données. Le miens est en bordel, donc j'ai appelé la planète comme ça, à l'image de mon PC. Torn World = Ahah, je le dis pas... Aucun rapport avec la version Pokémon Platine par contre, le premier qui me sort ça se prend une faucheuse. Shell 32 = Planète voisine de Système 32, c'est là que Wolfgang, Sora et Eska aurait du tomber. Vous la verrez dans les chapitres suivant, le boss des vilains y habite. L'Auberge = Bah... Une ancienne auberge quoi. La Tour Emeraude = Comme son nom l'indique... Et vous verrez pouquoi aussi. Les Rafles = Alors là... J'avoue que j'ai pensé à la Seconde Guerre Mondiale. Vous savez, quand ils organisaient des rafles ? Bah là c'est pareil... C'est un truc qui m'a bien touché, alors j'ai voulu le remettre là. Il y a bien une incarnation de la méchanceté des hommes là dedans... Et Hunter a eu la juste réaction dans un de ces posts, en disant que c'était de plus en plus salaud. Megapolis = Parce que c'est grand. Simplement. Système solaire Lux = Lumière Voilà donc pour l'essentiel... J'ai même spoilé quelques passages ! Donc vous voilà garni. Et pourquoi "Full Color" ? Cela parait simple, et on m'avait déjà fait la remarque... Déjà, on y trouve beaucoup de couleur. Au départ, on le comprend tout de suite, c'est par rapport à la couleur des cheveux des 7 personnes qui ont les Emeraudes en eux... Et ça restera la seule explication du titre, jusqu'a la seconde fic, qui aura un titre complétement opposé : Monochrome. Et là, je ne vous dirai rien =3 Voilà pour cette petite partie ! Je ne pense pas avoir loupé quelqu'un... Donc wala ! En effet il y a beaucoup de persos, mais avec ça je pense qu'on s'y retrouvera XD Y'a le principal, donc ça va... Dites si j'ai oublié, de toute façon je mettrai des fiches dans le topic Fan Arts pour les lieux et persos. /me va boire du thé. Titre: Re : Full Color ! Posté par: Hunter le Juillet 19, 2008, 07:33:58 pm Utile
Yen a qui sont géniaux :3 Les idées piquées au Latin, au Grec, au Japonais, à Ghost in the Shell ... Hmmm, pourquoi j'y ai pas pensé plus tôt ? En plus, enfin voilà quoi ... Certains sont sérieux, d'autres sont complètement en délire XD Et pour ceux qui se paumaient, ça peut peut-être aider ... Je crois que c'est bon ... *Va finir de manger ses pâtes.* Titre: Re : Full Color ! Posté par: Miko le Juillet 19, 2008, 09:09:24 pm ^0^ Et hop en section best of.
Titre: Re : Full Color ! Posté par: Capita le Juillet 20, 2008, 11:38:30 am X3 !!!/me fait un gros calin à Miko
Petit chapitre, je suis en forme ! Motoko se réveilla, avec un long bâillement. Qu'est ce qu'elle avait bien dormi ! C'était la seconde fois ! Elle pensa un instant à Manu. La première fois qu'elle avait dormi comme ça, c'était après une journée entière avec Manu... Tien, c'était peu après une dispute. Il lui avait proposé de faire un tour de la ville, et elle avait accepté... Le ciel était couvert, et il pleuvait. Pas une bonne journée pour se promener, oh que non ! Manu, qui avait réponse à tout, avait décidé d'aller faire un tour au cinéma. Il y avait un film que Motoko voulait voir, et il le savait de source sûre. Donc pour se faire pardonner du temps, et pour maudire le temps, il l'emmena là bas pour deux heures. Et dire que pendant presque une heure, elle avait dormi sur son épaule... A la sortie, il pleuvait autant. On était en Mars, les gens se pressait sur les trottoirs... Et Manu était dépité... « Bon... On fait quoi ? Demanda Motoko, les bras croisés. - Oh tu vas voir, laisse moi réfléchir... » Il réfléchit donc, pendant un instant... Puis il trouva. Il attrapa Motoko, la mit contre lui, sous sa veste, et se mit à courir malgré les protestations de sa camarades. Oui, la jeune fille se rappelait, et regrettait presque ses mots... Car il l'avait emmené hors de la ville ! Elle n'avait jamais franchi la frontière d'acier, et la campagne se faisait rare. C'était incroyable ! Il pleuvait autant, mais le paysage était différent : des herbes hautes, des arbres ici et là... Et plus loin, une maison abandonnée. C'est ici que le jeune homme l'emmena. Elle se rappelait encore de l'intérieur... Un vieux salon, avec deux grands fauteuils. Il y avait une cheminée éteinte, une réserve de bois sur le côté. Un grand tapis devant celle là, rongé par les mites. Derrière, une grande table en bois, avec quatre chaises de la même matière. C'était aussi la première fois que la jeune fille voyait un intérieur si... Rustique. « Il devait y avoir un couple de vieux avant. Derrière il y a quelques arbres fruitiers, je viens ici pour récupérer de quoi goûter parfois... Cette année, ça n'a rien donné. Le temps, peut être... » Motoko voyait Manu sous un autre jour. Une facette plus sympathique. Elle éternua soudain. Trempée, elle avait dû attraper froid. « Mais enlève ta chemise idiote. Attend, je vais allumer un feu... » Il prit une allumette de sa veste, et la jeta dans la cheminée. Avec le bois heureusement sec, le feu prit rapidement. Il posa la chemise de la jeune fille devant, pour la faire sécher, et la sienne à côté. « Dès que la pluie aura cessé, je te montrerais un truc, mais t'aura jamais vu ça avant. Promis, ça va t'étonner. - Tu promets, hein ! Parce que la dernière fois que tu m'a dis ça, t'as failli me tuer... - Fais moi confiance, ça va t'épater. » Ils se mirent sur les fauteuils, en attendant que le temps tourne. Manu avait un oeil sur le feu, et Motoko somnolait. Ils discutèrent un bon moment de choses et d'autres, d'elle, de lui, des autres... Et la pluie s'arrêta bien vite. Le ciel avait vite fais place à une nuit éclairée par une pleine lune. Motoko remarqua ce détail quand des rayons éclairèrent la pièce. Les vestes sèches, Manu éteignit le feu et emmena son amie là où il voulait... En lui cachant la vue. Après quelques longues minutes de marches, d'on ne saurait où, Manu enleva enfin ses mains. Puis le spectacle qu'elle eut sous les yeux l'émerveilla. Des centaines, des milliers d'étoiles les fixaient. Elle n'en avait jamais vu autant... C'était tout a fait incroyable. Et cette lune ! Immense, brillait parmi le reste des astres. Ils se mirent donc couché dans l'herbe, à contempler cette peinture astrale magnifique. Motoko n'en revenait toujours pas, et se demandait encore comment il avait pu trouver cet endroit de magie... Car les lumières de la ville empêchaient aux étoiles de percer au dessus des immeubles, et comme la terre était presque urbanisé, il était quasi impossible de voir le ciel... Mais apparemment, impossible n'est pas Manu. Et donc, cette première fois qu'elle avait dormi sagement, c'était aux côtés de son ami... Comme ça, elle avait fermé les yeux, et s'était endormi. Et elle s'était réveillé dans sa chambre, la fenêtre à moitié ouverte... En y repensant, c'était la soirée la plus formidable de sa vie. Parfois, elle repassait par cette petite maisonnette avec lui, les beaux jours, pour discuter... Elle luttait contre les larmes. Elle voulait tant rentrer ! Elle voulait tant retrouver sa tranquillité ! ... La porte s'ouvrit soudain. Daisuke était accompagné d'un autre homme... Toujours là quand il fallait pas celui là. « Mademoiselle Motoko, je suis bien désolé de vous déranger... Oh vous êtes réveillée, parfais ! Levez vous, que je vous présente. Akio, voici Motoko, la jeune personne à l'Emeraude blanche. Motoko, voici Akio, c'est un de mes collègues. Si tous ce passe bien, et je le souhaite, votre camarade aux cheveux violet devrait venir, d'un instant à l'autre. - Je doute que Marilyn se fasse faire par vos machines... Dit alors la jeune fille avec un sourire en coin. - Oh qui sait, il y a... - Le gamin aux cheveux rouge à dégommé mon test... Marmonna Akio, en coupant son collègue, qui eut un regard meurtrier à son égard. - La fille aux cheveux violet sera sous la garde de Akio, reprit-il, nerveusement. Chacun d'entre nous gardera une Émeraude, en attendant d'autres ordres. Donc n'ayez crainte, vous reverrez biens vos amis, dans d'autre circonstances... » Il sortit, suivit de Akio... Et de Motoko qui se précipita vers la salle de la fontaine de la Vision. Elle voulait voir ses amis ! Et c'est avec horreur qu'elle vit une autre Rafle descendre sur Mobius... Vers l'Auberge. Marilyn et Mitsy étaient encore à l'intérieur... Et Aoi ? Non, tout le monde était là ! La petite chatte aidait Mitsy à faire un gâteau au chocolat, alors que Marilyn se reposait au salon, un livre en main. Polo et Léon étaient revenus, et étaient retournés à leurs activités. En somme, la guitare et le télescope. Manu restaient cloîtré dans sa chambre, pensif. Il devait voir Motoko, ou il allait péter un câble ! Le fils de Chris alla le voir après midi : il lui amenait de quoi manger. « Tiens, pour toi. Tu n'es même pas descendu... - Pas faim... - Si il faut manger, sinon tu va te transformer en pruneau ! - M'en fiche... - Eh bien pas moi. Allez, avale ça au moins... Sinon je te fais autre chose... - Non merci Léon... J'vais prendre ce que tu m'as fait. Y'a quoi dedans ? - Alors, sur les deux sandwich, t'en a un nutella confiture, et l'autre... Gruyère avec sauce caramel. - Dit donc, tu connais mes goûts ! Dit alors le jeune homme en souriant. - C'est Motoko qui me l'a dit. - Sacrée Motoko... Tu sais, elle a presque les même goûts que moi, c'est dingue, la première fille que j'ai vu manger une tartine confiture de rhubarbe et ... Mayonnaise ? Oui c'est ça, elle avait rajouté de la mayonnaise, et sous mes yeux en plus... On a discuté de ça pendant un bon moment en plus, c'était sympa... C'était peut être un an après notre rencontre. - Et... C'était quand votre rencontre ? - Oh, on était des gamins... » Première année de cours élémentaire. La rentrée était accueillit avec de la pluie, en gros, un temps bien nul. Les gamins, trempés, étaient rangés dans le grand gymnase... Avec un boucan pas possible. Les petits étaient tous là, question de place. Donc il n'y avait que des gamins de la même classe... Et il y avait environ neuf sections. D'une trentaine de gamins chacune. Les maîtresses avaient du soucis à se faire... Surtout pour l'un d'entre eux, une sorte de cauchemar... Un gamin, une mini racaille, qui allait leur donner du fil à retordre. Une institutrice tenta une approche simple, elle se retrouva avec une araignée immense sur l'épaule. On était fixé pour le caractère... Inventif de ce garçon, qui se faisait appelé Manu. Plus loin, une petite fille aux cheveux blonds et aux grands yeux bleus. Elle discutait avec une brochette d'institutrice, fascinées par l'intelligence de cette petite, nommée Motoko. « ... Mais vous savez, si le troisième choc pétrolier n'aurai pas eu lieu, on aurait eu plus d'une dizaine d'années d'avance sur notre technologie. Et vous, madame, vos implants oculaires, vous aurez pu les avoir plus tôt. » A cet âge, on ne pouvait qu'être impressionné. Après quelques longues minutes de discussion, la petite fille se retira des adultes, visiblement agacée. Manu, qui l'avait tout de suite repéré, s'avança vers elle. « Alors, on fayote dès le premier jour ? T'as de la suite dans les idées... - Je fayote pas, je discute. Les adultes sont bêtes, c'est pas ma faute si ils sont attirés par la première élève qui parle comme eux ! - Ok, ça va, et t'as appris ça où ? - Bah, dans les livres... - T'arrive à lire les gros livres ? S'étonna Manu - Oui, c'est pas bien compliqué... - Tu... Pourras m'apprendre, s'il te plaît ? Demanda Manu, tout doucement. - D'accord, mais à une condition : pendant l'année, toi et tes copains, vous me laissez tranquille. - Ok, ça marche. Enfin, tu sais quoi, on risque pas de t'embêter... - Pourquoi ? - Oh, non, comme ça... Euh je te laisse, on m'appelle ! » Il s'esquiva, et alla vers son groupe de camarade en courant. Le premier venu, il l'attrapa. « Buzz ! Tu vois la fille, là haut ? - Qui ? ... Oh elle est jolie !... - Eh bien le premier qui la touche, je le transforme en compote ! Compris ? - Euh, d'accord, d'accord... On peut lui parler ? - Mais, à ton avis ! Oh viens je vais te la présenter, tu verras. » « ... Et ça a commencé comme ça. J'ai tenu ma promesse, personne ne l'a jamais embêté. Sauf une fois, mais j'étais pas là. - Et qu'est ce qu'il s'est passé ? - Ah je me suis battu... Et ça m'a laissé quelques cicatrices, mais pas grand mal. » Léon était émerveillé. Il aimait entendre les histoires, et ce genre d'histoire... Il commençait à partager l'idée de Mitsy, a propos d'un éventuel couple Motoko et Manu... Enfin, il gardait ça pour lui. « Mais c'est tellement flagrant... » Pensa t-il, en laissant Manu. Il descendit en cuisine... Et entendit des cris à l'extérieur ! Il se rua dehors, et vit alors une Rafle, mais une énorme, tenir Marilyn ! Mitsy était sur le côté, et s'apprêtait à sauter dessus ! Polo aussi suivait le mouvement, et Léon savait, il savait qu'ils allaient se faire attraper ! Et comme un idiot, il sauta sur la machine... jusqu'à ce qu'une main le retienne. Celle de Manu. « Non, c'est à moi de m'en charger ! »Dit-il, en fonçant sauver ses amis. Il dégagea Polo d'un coup de main, ainsi que Mitsy. Mais pour la fille aux cheveux violets... Sur la machine, il essayait de casser le bras de la Rafle, sans grand succès. La petite chatte le regardait faire, terrifiée, par la fenêtre. Le jeune homme avait réussi à faire plier le bras, et Marilyn commençait presque à sortir ! Soudain, il se rappela d'un détail : les Rafles étaient alimentés par un hybride. Oui, il fallait sortir ça d'abord ! Il grimpa sur le dos de la machine, qui commença à s'agiter de plus belle, puis donna un grand coup de pied à la plaque qui retenait l'hybride. Il attrapa la personne, et l'éjecta hors du corps du monstre d'acier. Ceci fait, la machine tomba net, et Marilyn fut libérée ! Et l'hybride, visiblement toujours vivant. Enfin, vivante plutôt. « Vous en avez mis du temps... Murmura la chatte, aux yeux blancs. - Qui est tu ? Tout va bien, rien de cassé ? Demanda Marilyn, vers elle. - Je m'appelle Power ... Et ... Je vais bien... Je passe le... Relais... » Et elle tomba inconsciente, retrouvant ses couleurs de vêtements d'origine. Sonic-kun était rentré sur Mobius... La jeune chatte se réveilla... Avec Aoi sur le ventre. Sonic-kun se demandait ce qui lui était arrivé... Power avait prit le contrôle complet de son corps, et elle n'avait plus aucun souvenir des dernières heures... On l'avait cherché dans sa cellule, Wolfgang s'était battu... Et plus rien, Power avait pris le relais. Aoi se réveillait aussi. Elle se frotta les yeux, qui étaient devenus jaunes vifs, et souria à Sonic-kun. « Bonjour, tu vas bien ? Demanda t-elle. Je suis contente que tu vas bien, tu savais où tu étais ? Dans une vilaine machine ! C'est Manu qui t'as sorti de là. - Une vilaine machine... Une Rafle ?! - Bah oui... Fit la voix de Power, par derrière. - Mais tout va bien, ne t'en fais pas. Et fait pas cette tête, c'est pas ta faute... Euh comment tu t'appelles ? - Sonic-kun... Et toi ? - Aoi ! Tiens c'est rigolo, y'a quelqu'un qui s'appelle Sonic aussi. Alors pour le moment, je t'appelle Eska, d'accord ? C'est tes initiales ! - D'accord ! » Dit la chatte en souriant. Puis Aoi alla chercher une part de gâteau à sa camarade, qui l'apprécia beaucoup ! Puis elle demanda qui étais ce Manu. Elle fut surprise d'entendre que c'était un humain !... Elle aurait pensé que ça allait être quelqu'un d'autre, avec les Émeraudes par exemple... « Bah, c'est nous les Émeraudes ! - ... Pardon ? - Moi j'en ai une en moi. Manu aussi, la rouge. Il y a aussi Marilyn, qu'on a sauvé, la violette, Mitsy a la cyan, Polo la bleu, Léon la verte ! Il y a aussi Motoko qui a la blanche, mais elle s'est fait attrapée... Et Manu l'aime beaucoup tu sais, il veut trouver un moyen de la récupérer... - Comme c'est mignon ! Dit la petite chatte, avec des étoiles dans les yeux. Et ils s'aiment ? - Je pense bien. Enfin, tu les verrai... Ils ont un truc dans les yeux, c'est bizarre... - L'amour ça ! Tu comprendras quand tu sera un peu plus grande... Oh mais comme c'est mignon ! » Elle était dans tout ses états. Power était apparu à côté d'elle, et soupirait. « Dit, et si tu te calmais ? Dit-elle. - Non Power c'est trop mignon ! On doit les aider ! On doit les faire retrouver ! Parce que moi je sais où elle est Motoko ! - C'est vrai ? S'exclama Aoi. - Oui ! Elle est gardée par un vilain blanc, dans une base sur Système 32. Ils se rendent, d'après mes souvenirs, sur Shell 32, la planète d'à côté. J'ai entendu des prisonniers dire qu'elle était complètement déserte, mais en fait, c'est la base principale des méchants ! - Ouah, comment tu sais tout ça ! - J'écoute les conversations ! »Dit-elle, avec un petit sourire gêné. Titre: Re : Full Color ! Posté par: -VaNillE- le Juillet 20, 2008, 11:54:43 am Prem's !
Ro Mokoto et Manu... Leur rencontre... Pas de fautes. Eska de retour sur Mobius... Edit : Bravo pour être arrivé en Best-Of !! Edit 2 : Tu crois vraiment que je me suis intéressé aux fautes ?? Bonne chance pour la suite ! Titre: Re : Full Color ! Posté par: Hunter le Juillet 20, 2008, 12:14:13 pm Yo !
J'ai commencé à lire le premier, mais à mon avis quelqu'un va poster avant moi ... J'ai décidé de corriger les fautes =) Bon, j'ai quand même bien aimé la suite ... Souvenirs ... Et Eska qui se retrouve dans une Rafle ... Allez, les fautes. EDIT : Vanille, pas de fautes ? XDDDD Citation Tien, c'était peu après une dispute. Tiens. Citation Donc pour se faire pardonner du temps, et pour maudire le temps, il l'emmena là bas pour deux heures. Ça me dérange un peu ... Enfin, c'est peut-être voulu. Citation Il attrapa Motoko, la mit contre lui, sous sa veste, et se mit à courir malgré les protestations de sa camarades. Pourquoi un -s ? Citation Attend, je vais allumer un feu... Attends. Citation Dès que la pluie aura cessé, je te montrerais un truc, mais t'aura jamais vu ça avant. Ça aussi, ça me dérange ... Soit "t'auras", maisc'est pas très français, soit ... Je sais pas XD Citation Parce que la dernière fois que tu m'a dis ça, t'as failli me tuer... Tu m'as. Citation Le ciel avait vite fais place à une nuit éclairée par une pleine lune Le ciel fait. Citation Motoko remarqua ce détail quand des rayons éclaira la pièce. Les rayons éclairèrent. Citation Après quelques longues minutes de marches, d'on ne saurait où, Manu enleva enfin ses mains. Des longues minutes de marche. Et pour le reste, je trouve l'expression bizarre ... Citation Et cette lune ! Immense, brillait parmi le reste des astres. Je mettrai "brillant parmi ..." Citation Ils se mirent donc couché dans l'herbe, Soit "ils se couchèrent" soit "ils se mirent couchés" Citation Car les lumières de la ville empêchaient aux étoiles de percer au dessus des immeubles, et comme la terre était presque urbanisé, il était quasi impossible de voir le ciel La Terre est urbanisée. Et puis il doit manquer un mot, genre "la Terre était presque entièrement urbanisée" Citation Comme ça, elle avait fermé les yeux, et s'était endormi Elle s'était endormie. Citation Et elle s'était réveillé dans sa chambre, la fenêtre à moitié ouverte... Pareil : "elle s'était réveillée" Citation Oh vous êtes réveillée, parfais ! Parfait ! Citation Si tous ce passe bien Si tout. Citation Je doute que Marilyn se fasse faire par vos machines... Gné ? Pas compris ... Citation Il sortit, suivit de Akio... Suivi, sans -t. Citation Manu restaient cloîtré dans sa chambre, pensif. Manu compte pour plusieurs ? "Manu restait". Citation - Si il faut manger, sinon tu va te transformer en pruneau ! Tu vas. Citation La rentrée était accueillit avec de la pluie, en gros, un temps bien nul. Etait accueillie, c'est la rentrée qui est accueillie. Citation On était fixé pour le caractère... Inventif de ce garçon, qui se faisait appelé Manu. Là, je suis pas sûr ... "fixés" ? Et aussi (là je suis sûr) "il se faisait appeler". Citation Elle discutait avec une brochette d'institutrice, fascinées par l'intelligence de cette petite, nommée Motoko. Une brochette d'institutrices, yen a plusieurs ... Citation Mais vous savez, si le troisième choc pétrolier n'aurai pas eu lieu, on aurait eu plus d'une dizaine d'années d'avance sur notre technologie. Et vous, madame, vos implants oculaires, vous aurez pu les avoir plus tôt. Si le choc n'avait pas eu lieu. Et donc "vous auriez pu avoir vos implants plus tôt" ... Citation Bonjour, tu vas bien ? Demanda t-elle. Je suis contente que tu vas bien, tu savais où tu étais ? Dans une vilaine machine ! C'est Manu qui t'as sorti de là. Que tu ailles. Subjonctif. Et pour la deuxième faute, je suis pas sûr. Je ne sais pas si c'est "il t'a sorti" ... Mais je suis pas sûr, faut une confirmation. Citation Puis elle demanda qui étais ce Manu. Qui était. Citation Elle aurait pensé que ça allait être quelqu'un d'autre, avec les Émeraudes par exemple... "Elle avait pensé", enfin je crois. Citation Il y a aussi Motoko qui a la blanche, mais elle s'est fait attrapée... Elle s'est fait attraper. Citation Je pense bien. Enfin, tu les verrai.. Tu les verrais. Citation J'ai entendu des prisonniers dire qu'elle était complètement déserte, mais en fait, c'est la base principale des méchant ! Les méchants ! En gros c'est ça. Je pense qu'il y a un paquet de fautes d'inattention dans tout ça ... Mais ça ne m'a pas empêché d'apprécier le chapitre. =) Titre: Re : Full Color ! Posté par: Capita le Juillet 20, 2008, 12:18:50 pm /me utilise le pouvoir des 7 Claviers du Chaos pour réparer les fautes ! \w/ !
Que des fautes bêtes en plus, merci mon gars ! Merci tout le monde ! \o/ EDIT : Wébon, juste deux ou trois graves... Titre: Re : Full Color ! Posté par: Sephyra le Juillet 21, 2008, 01:30:14 pm Naaaan ! Pas les sauterelles ! *prend le sac de toile et le frappe violemment contre le mur à côté d'elle*
Je tiens ma revanche ! Pour une fois que c'est pas moi que le Parrain met en pièces à coup d'insectes agressifs! ... Wah, je suis VIP dans la fic de Capita-san ! *fait un câlin à Capita-san* Merchiiii ^^ J'ai pas tout fini de lire mais c'est long et compliqué avec tous les personnages de partout XD Enfin pour ce que j'ai lu c'est de qualité, donc bonne continuation ^^ Encore merci de m'avoir traitée comme une star anonyme ^^ lol Bon courage pour continuer :3 *achève Blacky* Titre: Re : Full Color ! Posté par: Capita le Juillet 21, 2008, 05:56:47 pm Owhi, Sephy qui met les pieds ici ! * Fait un gros calin à Sephy*
Je te rassure, et pour Blacky aussi, y'aura un autre épisode spécial. Mais pour le moment... Retour à l'action ! Tout les détenus s'étaient rendus dans la grande cour, à l'arrière de la base. C'était la première fois que ça arrivait, et c'était une grande surprise pour tout le monde. Mais on parlait bien de tout le monde, même Wolfgang et Sora étaient là... Sans Sonic-kun, nous savons pourquoi. Le loup portait des marques de blessures graves, preuve qu'il s'était bien défendu contre les gardes qui voulaient la chatte. C'est à coup de fléchette anesthésiante qu'il s'était fait avoir... Mais ça ne l'empêchait pas de donner des derniers coups. C'est pour cela qu'il était entouré de quatre gardes, qui braquaient constamment leurs fusils sur lui. Sora était inquiète... Elle sentait que quelque chose allait arriver. Plus loin, les détenus tenaient un grand débat. Pourquoi on les avait emmené ici ? Carpette arriva bientôt... Et tomba à cause d'un détenu qui lui avait fait un croche pied. Rire général. « Suffit ! Cria t-il. Vous ne rigolerez plus longtemps, avec ce que je vais vous annoncez ! » Le silence s'installa immédiatement. Au dessus d'une armure blindé, Carpette dominait du regard tout les hybrides présents. « Comme vous le savez, en venant ici, vous vous êtes condamné à la mort ! Or, j'ai fermé les yeux trop longtemps sur votre attitude de gamin, d'immature... Et ça va changer aujourd'hui ! Ne me regardez pas avec vos petits yeux fouineurs, ceci est une déclaration de mort ! De VOTRE mort ! » Des armures se placèrent autour d'eux, dangereusement. Leurs armes pointés sur eux. Déjà, les gens se resserraient sur un même point central. « Vous allez tous, tous être déportés sur Shell 32. J'en ai assez d'avoir affaire à vous... Et dites vous que là haut, la vie sera plus dure ! Fini les fleurs, fini les déplacements, c'est terminé ! » Il éclata de rire, sous les yeux effrayés des détenus. Li Quing avançait vers Wolfgang, sûre d'elle. En effet, les armures qui entouraient le loup s'étaient écartés, pour aller rejoindre leurs camarades. Elle avait donc champ libre pour parler à ces deux étrangers, si particulier... « Loup, j'ai senti ton pouvoir. On comptait s'enfuir plus tard, mais hélas, nous n'avons plus le temps. Nous devons partir. Et j'ai besoin de toi. Tu n'as pas ce qui retiens ton pouvoir, tu peux t'enfuir sur l'instant même... - Qu'est ce que tu dis ? - Chut... Observe, loup. » La panda se retourna vers Carpette, et leva le bras... Et le grabuge commença. Carpette se souleva du sol, par une force inconnue, et fut projeté de l'autre côté de la place avec violence. Les armures, ne sachant pas d'où venait cette force, se mirent à aller vers leur camarade, qui soutenait quelques minutes plus tôt Carpette. D'où venait cette force ? Les détenus s'agitèrent, s'organisèrent. Hector en particulier, formait les groupes. Li Quing souriait. « ...Comment... Commença Sora - Je suis une sorcière. Ne t'en fais pas, hérissonne. Bientôt, tu retrouveras ta planète. Mais il faudra se battre... » Un coup de feu raisonna dans la salle, quelqu'un tomba. « Je vais avec les autres ! Loup, hérissonne, allez vous éparpillez ! Il y a des vaisseaux dans les hangars. Cette chance, ce sera la seule pour vous de partir ! Votre amie la chatte est en sécurité, elle est saine et sauve, je le sais, je l'ai vu ! Faites moi confiance... Partez, allez vous en ! Ce combat n'est pas le votre... Pour le moment. » Et elle disparu comme par magie, pour réapparaître devant une armure. Et elle donna un grand coup de point en son centre, là où était la tête de son pilote. Là c'était des humains, donc il n'y avait plus aucun remord. Les détenus, enfin, ex détenus se mettaient à se battre contre les machines. Hector avait libéré tout le monde en enlevant la puce électronique la veille, ils avaient prévus le coup ! Li Quing l'avait vu. Faustel, la plante noire alla vers Sora, et lui confia Pyxis. « Votre ami doit être triste... On sait tout grâce à Li Quing, la panda. Vite, partez, sinon il sera trop tard... » La hérissonne noire prit ce paquet bien particulier, et remercia la plante. C'est drôle, mais quelque chose lui disait qu'elle n'allait plus jamais la revoir... Wolfgang lui attrapa le bras, la ramenant sur terre. « On doit partir, dépêche toi ! » Et il fonça dans les entrailles de la base... Les détenus s'agitaient dans tous les sens. Il y avait un combat à chaque angle de mur, c'était incroyable ! La hérissonne était impressionnée. Mais le loup allait tellement vite qu'elle ne voyait pas grand chose. A un angle de couloir, il percuta une armure blindée. Il préféra éviter l'affront, il aura besoin de forces pour ce qui l'attendait... Après dix minutes de courses, ils arrivèrent tous les deux dans un hangar. Mais pas un petit. Il y avait en particuliers d'étranges machines de guerre, équipées d'armes effrayantes. Le loup ralentit le pas : il fallait trouver un appareil. Mais au fur et à mesure de leurs avancées, ils ne virent que des engins armés... « Sora, dit moi que tu vois quelque chose, cet endroit commence à me rendre dingue... - Non il y a toujours le même modèle... Ah ! Là, regarde ! » Elle pointait du doigt un appareil. Leur appareil ! Flambant neuf, il était reliés à d'étrange câbles de couleurs, et un écran diffusait diverses informations... Sora retira toutes ces connexions, et rentra dans le cockpit. Elle appuya sur divers boutons, avant que Wolfgang n'arrive. « Il marche au moins ? Y'a du carburant ? - Sûrement... On va tout de suite voir ! » Elle décolla sans attendre, et fit une ouverture dans le mur avec les lasers de l'appareil. Enfin, ils étaient libres ! La petite plante jaune était sur les genoux de Wolfgang, qui boudait le fait de garder un gamin. Ils survolèrent un instant la zone de combat... Il n'y avait plus rien. Un bain de sang sans précédent. Des corps étaient étalés ici et là, le sang était présent dans plusieurs recoin de la place. Sora ralentit l'allure, pour voir de quoi il en retournait : on voyait des personnes s'aider ici et là... La panda était encore en vie ! Il y avait aussi cette chatte décolorée, Astra, ainsi que Lacrima. Il y avait aussi Eurêka de vivant, ainsi que Hector... Mais on ne voyait personne d'autre encore. La chatte grise était à genoux, devant le corps d'une hybride hirondelle. Fleya était tombée sous les armes ennemis. Et elle n'était pas la seule... Hector, de son côté, était fou de rage. Les trois plantes, ses amies, étaient mortes aussi... Enfin non, deux seulement. Il restait encore la rouge, Minerva. Elle était faible, et couverte de blessures, mais souriait. Hector la porta dans ses bras, pour lui éviter des efforts inutiles. Et ils regardaient tous en hauteur, vers le vaisseau de Sora et Wolfgang. Ils souriaient tous. Ils était heureux d'être débarrassés de la tyrannie de ces maudits humains. Et ils saluaient ces deux étrangers, qui leurs avaient donné le courage de relever la tête. Li Quing aussi souriait. Ils étaient tous blessés, mais ils gardaient ce sourire. « Comment ils font... Wolfgang, dis moi, comment ils font... - Je ne sais pas. Ils sont courageux, et se sont battus pour leur liberté. C'est tout ce qui compte. Maintenant, ils vont sûrement libérer leurs semblables, aux autres coins de la planète... Sora poussa sur le moteur de son appareil. Ils se dirigeaient maintenant vers la Festung... Ce qu'elle ne savait pas, c'est qu'une petite pièce, indétectable, avait été collée à leur appareil... « Comment des êtres si minuscules peuvent être capables de cela... C'est la première fois que je vois cela. Ils ont décimés ma compagnie, la plus puissante, en quelques heures à peine... C'est impossible. Mais il se sont battus avec l'énergie du désespoir. Celui qui les retenait prisonnier n'est plus. Leurs âmes sont libres maintenant... Mais pas pour longtemps. Je vous applaudis cette fois, Hybrides, pour cette rébellion magnifique... Sachez que ma vengeance sera terrible malgré cela. Vous avez perdus des vies, et je sais qu'au fond de vous, votre Être saigne comme il n'a jamais saigné. Vos esprits pleurent la perte de vos camarades, j'en suis touché. Tant de combat pour arriver au même point : la douleur. La douleur, oui c'est cela. La douleur d'avoir perdu ses êtres chers... Ma prochaine cible effacera cet espoir que vous gardez au fond de vous, ça je vous le promet... » Festung. Shadow avait préféré faire une escale ici avant d'aller plus loin. Enfin, Mamo voulait faire une escale ici plutôt. « Vois-tu, hérisson, là haut il ont de la super nourriture. Et j'adore la nourriture. Donc, allez cours plus vite que tu n'as jamais couru ! Allez, go, go ! - Silence, on y est ! » Le hérisson donna un coup à la masse verte, signe qu'elle devait se taire, sinon ça allait barder. Il n'y avait pas de garde ce jour là, il était midi, donc les ennemis ne risquaient pas de venir. En effet, ils ne savaient pas encore que la prison était tombée. « T'as vu ça Shadow ! Ce calme, cette paix ! Ici on est bien tranquille... Oh, un débat sur les huîtres ! Laisse moi y aller, laisse moi y aller ! - Hors de question ! Et par pitié, tais-toi ou c'est moi qui te bouffe ! » Vu la tête du hérisson, Mamo avait du soucis à se faire. Elle approuva, et fit silence, jusqu'à avoir un sandwich dans le bec. Shadow, lui, préféra rien avaler. La chose verte n'était pas de cet avis, et lui ventait la gastronomie locale. C'est donc au bout d'une heure de combat acharné qu'il avala une bouchée... Pas si mauvaise que ça. Naturellement, il garda cette réflexion pour lui. Il regardait la salle principale du haut de sa chaise, car en effet il avait daigné poser ses fesses. Il y avait un nombre incroyables d'hybrides, des militaires, des civils, des religieux, des grands, des petits, c'était dingue la diversité qu'il y avait. Puis il remarqua une drôle d'entrée. « C'est quoi là haut ? Demanda t-il à Mamo. - Oh, y'a l'endormie qui est posée là haut. Je t'y emmène, tu verras ça par toi même. » Elle retourna sur sa tête, et il avança dans cette direction là. Dès son entrée, il sentait comme une force mystérieuse l'attirer vers le fond... « C'est toujours vivant hein. »Lui disait Mamo. Le hérisson noir lui donna un coup... Et se tapa lui même. La chose verte ricanait. Puis Shadow l'attrapa. « Encore un coup comme ça et tu finis dans mon estomac ! » Elle approuvait, nerveusement. Oh, vivement qu'elle reprenne son corps ! Comme ça, elle lui montrerait qui elle était vraiment, non mais. Enfin, ils arrivèrent dans la fameuse salle... Qui avait un peu changé. « Tien, c'est bizarre, la glace de la pierre à fondue... Bref, Shadow, voici l'endormie. - Une statue de glace, rien de plus. Je ne vois pas ce qu'il y a de si formidable. - Mais c'est encore vivant, je te dis ! Oh tu ne m'écoutes pas, ça m'agace. Bref, t'as vu cette lance ? - Oui, comment la rater... - Essaye de la retirer. » Shadow levait les yeux vers la masse verte. Qu'il l'enlève ? Mais ça serait pas du sacrilège, de la profanation, du n'importe quoi ? « Toi tu connais pas Excalibur. - ... Gna ? - Laisse tomber. Bref, enlever cette lance, c'est le but. Tu comprend un peu ce que je veux dire, dans ta tête de forme de vie ultime ? Ou j'entre de force dans tes oreilles ! - Tu fais ça !... » Il se tenait les oreilles, méfiant. Elle rigolait, et tellement qu'elle en tomba. Finalement, au lieu de revenir sur la tête de son valet servant, elle rampa sur la tête de la statue. « Allez, essaye juste ! Tant que tu la casses pas, tu peux au moins essayer... Allez, Shadow, du nerf ! » Finalement, le hérisson poussa un long, très long soupir. Puis il se dirigea vers la lance. C'était énorme, et ça avait l'air fixé comme jamais à la statue. Mais finalement, il tenta le coup. Il prit ses appuis, et pris la lance, et essaya de la retirer d'un coup. Bon, ok, même pas bougé... Il tira de toutes ses forces, bougea de diverses manières... Et de la glace craqua. « Bravo, ça y est, tu y es presque ! »Dit Mamo, pour l'encourager. Puis, sentant que ça venait, il tira d'un coup sec ! Et la lance se retira. Daisuke pianotait nerveusement sur son bureau. Akio venait de lui annoncer que la capture de l'Emeraude violette avait échouée. Et ça l'énervait. Il attendait le rapport d'un autre chef, qui était relativement plus compétent que son collègue. Mais malheureusement, il ne se montrait toujours pas. Et ça l'énervait aussi. En plus, les étrangers s'étaient évadés aussi de la base prison, et ça par contre, il n'arrivait pas à s'en faire. De son côté, Motoko faisait son quarante troisième tour de la pièce de la fontaine. Elle réfléchissait, et ça énervait également le gardien. « Par pitié mademoiselle, vous voulez pas faire une pause ? Je vous offre un peu de thé ? N'importe quoi, mais par pitié... - Je veux voir autre chose que ces murs blancs ! Cria la jeune fille, en s'arrêtant. - Il n'y a que Daisuke qui a le droit de... - Je m'en contre fiche ! Montrez moi autre chose, alors. Ou vous me l'appeler. J'en ai assez ! » Elle tapa du pied sur ses derniers mots. Et comme par magie, l'homme en blanc arriva. « Oh la, que d'énervement ! J'ai entendu ce que vous aviez dit. Si vous voulez bien me suivre... » Il lui proposa son bras, mais elle passa devant telle une fusée, la tête haute. Daisuke ne put s'empêcher de sourire devant tant de caractère. Il la guida alors vers d'autres endroits. « Juste devant, mon bureau. Vous aviez dû le remarquer. Et donc, plus loin... La salle des machines. Très simple ici aussi, là haut le centre de commande. Je suis navré de ne pas vous y emmener. Voilà la petite configuration du vaisseau... - Non, il y a encore quelque chose. Vous cachez quelque chose, j'en suis sûre. Il... On ne peut pas avoir que ça dans un si grand vaisseau ! - Bien vu jeune fille, dit-il avec un sourire nerveux. Suivez moi... » Ils passèrent par un étrange couloir aux néons brisés. La lumière se faisait de plus en plus rare durant leur avancée. Et Motoko sentait bien. Il y avait quelqu'un au bout de ce couloir ! Daisuke s'arrêta. Motoko se retourna vers lui. « Qu'est ce qu'il vous arrive ? Demanda t-elle. - Je ne peux pas avancer plus loin. Je n'ai pas le droit de rentrer là, vous savez. Seul notre Maître le peux. Mais si vous voulez voir... Je vous laisse. » Elle le regarda, et s'avança d'un pas sûr vers la porte, qu'on pouvait voir au fond. Motoko posa la main dessus... C'était blindé. Et noir. Alors que la quasi totalité du vaisseau était en blanc. La main sur la poignée, elle doutait. Qu'est ce qu'il y avait de l'autre côté ? Un monstre, une entité démoniaque ? Ou rien de cela ? Elle poussa la porte, et referma derrière elle. Devant elle, un grand espace vide. Il n'y avait pas de lumière, alors elle évita de s'enfoncer de trop. Puis soudain, une lueur apparut au centre de la pièce. Il y avait un fauteuil. Non, un trône plutôt, sur lequel reposait une fille. Elle devait avoir le même âge que Motoko... En tous cas, l'apparence le disait. Elle avait de grands yeux fixes, et sa tête était légèrement penchée sur le côté. Elle était endormie ? Morte ? Ses mains reposaient sur les accoudoirs du trône. Et elle était vêtu de gris. Ses cheveux étaient de cette couleur également, voir un peu plus blanc. Et ces grands yeux couleur argent... Comme deux lunes qui t'observaient. Motoko s'avança lentement vers elle, et s'arrêta à un mètre environ. On dirait que la personne devant elle n'était rien qu'une coquille vide... Elle ne comprenait pas. C'était ça, que Daisuke ne pouvait pas voir ? Bien étrange... Elle approcha la main, lentement, du visage de la jeune fille. Puis soudain, cette étrange poupée de chaire et de sang parla. « Ne t'approche pas de moi, Terrienne. » Motoko poussa un cri de surprise, et recula d'un mètre. « Pourquoi avoir peur ? La peur ne fait que troubler les coeurs vivants. Ne soit donc pas troublé, et regarde moi. » Elle avait redressée la tête, sans pour autant changer d'expression. Elle n'avait toujours pas bougé non plus. « Enchantée, Motoko. Je m'appelle... » Titre: Re : Full Color ! Posté par: Hunter le Juillet 21, 2008, 06:21:06 pm Oyo !
Je suis premier ! Bon, j'ai corrigé les fautes en live jusqu'au passage où on nous parle de Shadow ... Pourquoi tu m'as pas laissé continuer ? Du coup, j'ai la flemme de corriger le reste ... Bon, bah, super chapitre ... DE LA BASTON ! Oui, de lagrosse bourrinnasse ^^ J'adore ! Mais bon, ya des morts (en même temps, c'est une rébellion ...) Mais qui est cette étrange fille ? En tout cas, du noir dans du blanc ... Ya un truc qui cloche XD Shadow a un rôle crucial à jouer dans cette histoire ... Je le sens. *Se poste en embuscade* Ça va chier è_é Titre: Re : Full Color ! Posté par: -VaNillE- le Juillet 22, 2008, 05:40:51 am Deuxième. C'est qui commence à me taper sur les nerfs l'autre qui arrive toujours premier !! ><
XD ! Shadow qui doit se farcir le truc vert... et qui retire une lance à la Excalibur ? Une rébéllion ? Yes ! Sauf que y a des gens qui sont morts... Sora et Wolgang, j'le sens pas trop le voyage.^^ Les fautes ? T'crois j'fais gaffe à ça quand j'lis un tout beau chapitre comme ça ? Allez, zoup, bonne chance !! Titre: Re : Full Color ! Posté par: Sephyra le Juillet 22, 2008, 08:11:45 am Troizz! Allez Shadow, bouffe donc cette masse verte enquiquinante (quoique, je la trouve marrante alors...)
Non, des morts à profusion ! Enfin, moi ça me fait plaisir après tout. T'as pensé à moi, dis, Capita-san? Avoue ! :3 Enfin de plus en plus de mystères mystérieux, avec du suspense suspicieux (heu...). Bref, un bon chapitre, mais ze veux la suite. *gros câlin à Capita-san* Continue vite, et fait pleuvoir les morts ! Si tu veux bien faire ça pour moi, j'écrirai prochainement une nouvelle fic sadique. :3 Je plaisante, fais comme bon te semble. La suite x3 Titre: Re : Full Color ! Posté par: sonic-kun le Juillet 23, 2008, 12:15:35 am Eh ho, je suis partie 4 jours et quand je reviens ... Je retrouve plus la fic o_O J'me dis 'mais mince, elle est passée où et tout ?' c'est après avoir lu la fic de Sora (pas ma faute si celle-là je savais où elle se cachait è_é) que je retrouve enfin la tienne! Qui est dans les Best Of! Eh beh j'te dis félicitation pour ça è_é parce que bon, elle est trop bien cette fic, j'me demandais comment que ça se faisait qu'elle y soit pas déjà!
Bref, owi, Eska qui est enfin sur Mobius, Et Power qui boude ~~ mais est-ce que les autres voyent Power ? Hum ~~ non sinon tu l'aurais dit, ou alors t'as oublié, j'te comprend, j'ai des perso compliqué XD Bref, j'ai bien aimé, j'ai eu droit à deux morceaux de suite °° j'aime les souvenirs et Motoko et Manu, et tout le reste la baston et tout et tout, c'est génial, j'veux trop la suite >w< Titre: Re : Full Color ! Posté par: Wolfgang the wolf le Juillet 23, 2008, 12:30:44 am Voyons voir ce chapitre... Ouais, y a Wolf !!! \o/
Ce chapitre est très bien, surtout le passage de la rébellion. Comme l'a dit Vanille, le voyage de Sora et Wolf, je le sens pas trop, surtout vu dans lequel état tu as mit mon loup, ça m'étonnerait que quelqu'un se lance pas à leur poursuite. XD Allé, bon courage pour la suite. ^^ Titre: Re : Full Color ! Posté par: Capita le Juillet 25, 2008, 07:31:14 pm Petit chapitre... Le prochain, spécial !
Sora pilotait tranquillement son appareil, Wolfgang en arrière. Il essayait de diverses manières de distraire la petite plante, du nom de Pyxis. Apparemment, il s'amusait bien contre toutes attentes. La hérissonne noire le regardait faire en souriant... Mais sans rien dire, sinon il risquait de se vexer. On ne savait jamais. Enfin, devant eux, une ville... Complètement dévastée. « Mince, c'est la troisième... Et c'est récent en plus, vu la fumée... T'en penses quoi ? Oh eh ? - Hein ? Pardon, je disais oui, oui c'est récent... Les incendies commencent seulement à se calmer. Donc je dirais que ça a été fait il y a... Bon, avant notre évasion vu la fumée noire. Ne te pose pas là, sinon on risque d'abîmer le vaisseau. » Sur ces conseils, Sora fila droit devant, à la recherche d'un lieu hospitalier... Au bout de quelques minutes, le loup entendit un étrange sifflement. Il regarda sur les côtés... Rien. Il jeta un oeil sur le radar... Rien non plus ? « Sora, tu entends ? - De quoi ? Oh ça, ça doit être un appel d'air, je sais pas ... » Quelque chose explosa juste à côté d'eux. Un vaisseau ennemi avançait en zigzag, à vive allure vers eux. Et il allait tirer un autre missile ! Sans sommation, Sora appuya sur les anti-missiles... Et s'aperçut bien vite qu'il n'y en avait plus. Elle regarda le nombre de munitions... Non, ils n'avaient aucun moyens de défense ! « Laisse moi faire, garde Pyxis sur toi ! - Non ! Tu as vu ton état ? On va les semer ça sera plus facile. A défaut d'avoir des armes, on a du carburant ! » Il n'y avait plus rien à dire : elle avait appuyé sur l'accélérateur d'un coup sec. Le vaisseau était toujours sur leur trace, quoi qu'il arrive, elle ne trouvait pas la combine pour y échapper. Même après avoir passé dans des chemins tortueux, des rochers, et n'importe quoi d'autre. Elle n'y arrivait pas, elle n'y arrivait pas... Elle devait y arriver ! Elle emporta les réacteurs à leurs maximums, et fonça droit devant elle. Le loup tenait fermement la plante, qui commençait à s'agiter. « DEVANT TOI ! »Hurla t-il, un peu trop tard. Leur appareil percuta de plein fouet un rocher dressé à la vertical, quasi invisible par sa couleur. Le loup avait attrapé de justesse sa camarade et la plante, et était sorti avant l'impact. « Heureusement qu'ils avaient pas enlevé le système d'expulsion... - La prochaine fois que tu fonces comme ça, vérifie qu'il n'y a rien devant, bon sang ! Tu as failli nous tuer cette fois. - Mais... - Pas de mais ! Coupa Wolfgang. Bon, maintenant il faut trouver une ville, un abri... » Il releva la tête, regarda par dessus les rochers, et la rabaissa. « Quoi, demanda Sora, tu as vu un fantôme ? - Non, une forteresse là, derrière ! Mais regarde par toi même au lieu de me dévisager ! » Le loup commençait à réfléchir à une tentative de prise, de n'importe quoi... En effet il ne savait pas que c'était la Festung. Sora en avait vaguement entendu parler, donc elle ne put s'empêcher de rire en voyant Wolfgang dans cet état. « Ne t'en fais pas, ce sont des alliés ! Et avec tes blessures tu n'aurais pas fait grand chose... Allez, lève toi, on y va. On trouvera bien de l'aide pour rentrer sur Mobius... Et qui sait, on rencontrera bien quelqu'un de chez nous là haut ! » « Je m'appelle Wyrd. Tu dois te demander comment je sais ton prénom, la réponse est simple Motoko. Je ne lis pas dans les pensées, je n'ai pas ce genre de pouvoir. Mais je sais en qui les Émeraudes se sont logées. La puissance de l'Emeraude Mère, disparue, est devenue mienne. » Elle leva sa main vers la jeune fille en blanc, et lui dit d'un ton terrifiant : « Ce qui veut dire que je peux retirer ton pouvoir quand bon me semble... Par ailleurs, à ta vie. Car si tu ne savais pas, ton être est complètement relié à l'Emeraude blanche. Mais... Je ne le ferais pas. » Elle eut un étrange sourire, et s'expliqua : « Je n'ai personne à qui parler, les autres n'ont pas le droit de venir là... Donc avoir de la visite m'est sympathique. Tu peux me comprendre, tu étais comme moi avant. - S'il te plaît... - Pardon, tu ne veux pas entendre ton Passé, j'ai oublié. Il est bien dur, je te l'accorde... Mais n'es tu pas heureuse, maintenant ? Il me semble que tu as quelqu'un dans tes pensées en plus... - Je ne vois pas de quoi tu parle, Wyrd... - Oh, c'est la première fois que j'entends mon prénom dans la bouche d'un autre ! Dit-elle en souriant. Pour cela je ne t'embêterai plus. Tu sais, ça fait longtemps que je suis ici... » Motoko s'avança un peu vers elle. La curiosité commençait à venir dans son esprit... « Depuis combien de temps ? Demanda t-elle, gentiment. - Je t'avoue, je me suis arrêter de compter. Mais ça date de bien avant ta naissance. Oui, je suis vieille, très vieille... Mais ma jeunesse est restée comme elle était. J'ai de la chance, sinon je pense que j'aurai terminé en bocal... Qui sait. Oh, et raconte moi comment c'est, dehors ! Tu peux ? Je ne suis pas sorti depuis longtemps !... » Motoko avait du mal à y croire. C'était une ennemie, apparemment, et elle avait l'air de ne rien connaître du monde extérieur... Finalement, la jeune fille se décida de lui parler d'un peu de tout ce qu'elle savait... Les arbres, les plantes.... La géographie dans l'ensemble...De la Terre, de Mobius, et un peu d'ici. Wyrd l'écoutait sans l'interrompre. Elle enregistrait tout ce que la jeune fille aux cheveux blancs disait. Puis, au bout d'un temps, elle prit une petite pause, histoire de laisser Wyrd assimiler convenablement ce qu'elle avait dit. « Le monde est décidément fabuleux. Un jour, je sortirais. Et je pourrais le voir de mes propres yeux. Merci encore Motoko, tu m'as appris pleins de choses. Il n'y a pas de livre ici, et je n'ai pas accès à un ordinateur. Je suis coupée du monde. Alors je te remercie encore ! - Oh, ce n'est rien tu sais... Si tu veux, je te dessinerai des paysages. Je ne sais pas si ils ont des feuilles... Mais je te montrerais. Tu sais quoi... Tu m'as redonné un peu d'espoir ! - De l'espoir ? Lequel ? - Celui de revoir mes amis. Peut être qu'un jour, tu sortiras aussi ! Pas vrai ? - Il me le dit souvent, aussi. Dit Wyrd d'un ton amère. - Qui ? Daisuke ? - Non, il ne peut pas rentrer là... L'autre homme, le chef. Je ne peux pas t'en dire plus, je ne sais pas si la pièce est sous écoute... » On donna deux petits coups à la porte. Motoko se retourna, et regarda à nouveau Wyrd. « On t'appelle... - Je crois que c'est Daisuke... - Tu reviendras me voir ? - Pas de problème. - Merci, Motoko. A plus tard ! » Wyrd la regardait fixement, et pencha la tête sur le côté... Et Motoko la vit comme elle l'avait trouvée. Les yeux grands ouverts... Mais son expression était un peu plus douce. Comme apaisée. La jeune fille sortit alors, lentement, sans déranger Wyrd. C'était une étrange personne, elle n'avait pas changée d'expression faciale de toute leur discussion... Mais sa voix montrait une jeunesse qui n'a jamais disparue. Elle ouvrit la porte, se faufila, et tomba sur Daisuke. Il était accoudé sur le mur, les bras croisés. On aurait dit qu'il avait attendu là durant l'absence de Motoko... Qui n'étais pas moindre. Le jeune homme lui fit signe de le suivre, et sans rien dire, la jeune fille s'exécuta... Comme hypnotisé par une force étrange... Voilà, la nuit était tombée. Manu, dans sa chambre, observait les étoiles, pensifs. Marilyn était venue le voir après un moment, elle s'inquiétait pour lui... Elle se mit assise sur le lit, silencieusement, et lui demanda : « Tu t'en veux ? - Oui. - Il ne faut pas. Ça te plombe le moral, tu vois bien... Tu as réussi à le cacher un peu plus longtemps, mais souviens toi que je suis la plus vieille. Je connais ça. » Grand silence. Elle reprit, doucement : « Si tu veux, on peux essayer d'y aller, tout les deux... - Mais comment, on ne connaît même pas... - Tu connais Motoko, coupa Marilyn. Donc je pense, je suis même sûre que ça va marcher. » Elle lui prit les mains, et le regarda, droit dans les yeux. Elle était bien sérieuse ! « Bon... Et si ça marche pas ? - J'en prendrais l'entière responsabilité. - On partagera alors... » Ils fermèrent les yeux, et se concentrèrent sur la seule vision de Motoko. Qui sait où elle pouvait être... Un halo de lumière, à la fois violet et rouge, entoura les deux jeunes, et ils disparurent, emportés par le contrôle du chaos... Avec ce genre de voyage, l'un entendait les pensées de l'autre, comme ils étaient les Émeraudes après tout... Autant Marilyn avait l'esprit fermé, autant Manu pensait bien à Motoko de tout son coeur... Wala, fini pour ça... Titre: Re : Full Color ! Posté par: Hunter le Juillet 25, 2008, 07:56:28 pm Hum ...
Sora >< Apprends à conduire ! *SBAF* Heureusement que Wolfgang était là ... Moyoko et Wyrd ... Wyrd ? J'ai déjà vu ça quelque part ... Mmh ... En tout cas, j'ai bien aimé ... Et j'ai la flemme de m'occuper des fautes x) Ca m'a donné encie de savoir ce qu'il va se passer .. La Festung, Manu et Marylin ... Raah, va falloir attendre ! *Sort une batte de baseball* Tradition du premier =) Suivant ! Edit : J'ai lu les fautes relevées de Sephy. Je crois pas qu'elle en a loupé ... Merci de faire mon boulot, j'avais la flemme =) Titre: Re : Full Color ! Posté par: Sephyra le Juillet 25, 2008, 08:26:12 pm Deuxième =)
*Mode relevé de fautes!* Citation il s'amusait bien contre toutes attentes. Je pense que "contre toute attente" est ainsi écrit et invariable, c'est une expression.Citation Non, ils n'avaient aucun moyens de défense ! Aucun moyen, donc "moyen" ^^Citation Elle emporta les réacteurs à leurs maximums Chaque réacteur ayant un maximum, c'est "leur maximum"Citation un rocher dressé à la vertical A la verticaleCitation Ce qui veut dire que je peux retirer ton pouvoir quand bon me semble... Par ailleurs, à ta vie. Ce serait pas "Par ailleurs, ta vie"? Parce que comme tu l'as écrite, ta phrase me semble étrange...Citation Je ne le ferais pas. "Ferai" ; c'est du futurCitation Je t'avoue, je me suis arrêter de compter. C'est Wyrd qui parle ; donc "arrêtée"Citation Je ne suis pas sorti depuis longtemps Encore Wyrd, donc "sortie" ^^Citation Un jour, je sortirais. Encore du futur, donc "sortirai"Citation Et je pourrais le voir de mes propres yeux. "pourrai"Citation Je ne sais pas si ils ont des feuilles... Mais je te montrerais. En français, jamais de "si il"! C'est toujours "S'il". Donc ici, "s'ils ont des feuilles". Ensuite, "montrerai".Citation Dit Wyrd d'un ton amère. un ton c'est masculin, donc "amer"Citation elle n'avait pas changée d'expression faciale de toute leur discussion C'est le verbe avoir devant, donc le verbe ne s'accorde pas avec le nom : "changé d'expression"Citation une jeunesse qui n'a jamais disparue Même chose ; "disparu"Citation Qui n'étais pas moindre. "N'était"Citation la jeune fille s'exécuta... Comme hypnotisé par une force étrange... "comme hypnotisée" ; ça se rapporte à "la jeune fille"Citation Manu, dans sa chambre, observait les étoiles, pensifs. Manu est singulier, donc "pensif"Citation J'en prendrais l'entière responsabilité. "j'en prendrai"Et voilà =) Elle est bien intriguante, cette Wyrd ! Mais elle me fait penser à ma petit bout de chou dans Tetrix. Continue comme ça Capita-san, j'ai hâte de lire la suite ^^ Titre: Re : Full Color ! Posté par: sonic-kun le Juillet 25, 2008, 09:12:13 pm OWI >o< une suite! Wryd est super zarbi, mais je l'aime bien =) Sora et wolfy on faillit mourir avec la petit pyxis mais tout va bien, bon ! Je l'ai trouvé un peu court se chapitre, pas cool D: ... mais on s'en fou, parce que c'était bien pareil >___< !!! donc j'attend la suite avec impatience! je veux savoir si Manu et Marylin vont retrouver Motoko >_<
Titre: Re : Re : Full Color ! Posté par: Wolfgang the wolf le Juillet 25, 2008, 09:20:19 pm Je l'ai trouvé un peu court se chapitre, pas cool D: ... T'es jamais contente toi, mais bon, je suis de ton avi. XD Chapitre pltôt pas mal. =) Sora et Wolf ont eu chaud aux fesses et ça m'a fait rire Wolf qui s'amuse avec Pyxis. XD Moi aussi je veux savoir si Manu et Marilyn vont retrouver Motoko, donc donne vite la suite. X3 Titre: Re : Full Color ! Posté par: Capita le Juillet 27, 2008, 03:34:10 pm La suite ! Avec le fameux petit chapitre spécial plus un invité surprise encore ! Blackdoom aura sa revanche je vous jure XDDDDDD
Sonic-kun, Aoi et Traum étaient sorties faire leur petit marché. En fait, on les avait vite pressée d'y aller, car Manu et Marilyn avaient disparu. Ça encore, elles ne le savaient pas pour le moment. L'instant présent était le suivant : les filles mangeaient une brioche en forme de papillon, au bar de l'ours, et sirotaient une grenadine. « Et où sont passés Sora et Wolfgang ? Demanda le barman, un peu inquiet. - Encore sur Système 32, répondit Eska. Mais ils vont bien revenir, j'en suis sûre ! Je leur fais confiance. » Et ça bavardait gentiment, alors que derrière eux, une tornade de sable se préparait. « Encore eux... » Firent-ils, en coeur. Et on vit alors un humain courir à toute vitesse en plein milieu de l'allée, poursuivi par la même roussette. « Ah c'est ça le contenu du sac ! » S'exclama Traum, en désignant l'humain. Et encore par derrière la roussette, un échidné gris, qui tenait un baril d'on ne sait quelle boisson, et encore par derrière ( Le convoi est long, on en convient ), le fameux goupil. Il portait une longue cape noir à la Dracula, et un nuage de sauterelle semblait obéir à ses mouvements. Et ce joyeux défilé allait et venait, faisait des tours incessant... jusqu'à ce que Traum sorte du bar, et aille prendre l'air. Elle ne savait pas lequel des quatre, mais l'un d'entre eux avait mis son petit morceau de brioche restant par terre ! Alors la petite hérissonne fit de grands, grands yeux. Là, les hybrides et l'humain s'arrêtèrent d'un coup. « Vous... Avez... Fait... Tomber... MA BRIOCHE ! » Et la petite hérissonne se roula en boule, et sautilla jusqu'aux pieds de l'humain. Et là elle commença à frotter, frotter, mais fort en plus avec ses pics ! Le gaillard se mit à sauter sur place et à faire des boucles sans fin tellement il courrait vite, puis après, Traum s'attaqua à la roussette ! « Tu courrais après lui ! » Dit la petite en guise de raison. Et même scénario ! Elle se roula en boule et frotta, frotta aux pieds de la roussette, qui même en l'air, ne pouvait se débarrasser de cette gamine si attachante. Enfin après cinq minutes de tortures, Traum s'attaqua au goupil ! « Vous, méchant vampire ! - Quoi, hein ! Mais je suis pas un... » Rien à dire là dessus, Traum fut horrible avec ! Et qu'elle frottait, et qu'elle sautait sur lui ! Puis finalement, elle regarda l'échidné, seul survivant de cette... Euh, il n'y a pas de mot. « J'peux goûter ? Demanda t-elle, en désignant la boisson. - Euh, c'est pas pour les petites filles, ta maman risque d'être fâchée... - J'peux savoir ce que c'est ? - Hem, du sirop d'érable. - Ah ! Bah je peux goûter alors ! - Y'a de l'alcool dedans... - Mais c'est pas du sirop alors ! - Ah si il y en a ! - Mais non t'as dis de l'alcool ! - Oui avec le sirop ! - Donc de l'alcool au sirop d'érable ! - Non du sirop d'érable alcoolisé... - C'est pareil, fit remarqué l'humain. - Ah non, il y a quand même une différence, rajouta le goupil, en s'approchant de la conversation. - Euh... - Quoi, madame la roussette ? Demanda Traum en se tournant vers la concernée. - J'allai proposer qu'on... Goûte, parce que j'ai du pain sur la planche... - Et une brioche par terre ! Fit Traum, scandalisée. - Bon on goûte et je t'en repaye une. - Ok, m'dame la roussette. » Ils regardèrent tous l'échidné gris. « ... Ok, vous pouvez goûter... Mais pas trop à la petite. » Aoi et Sonic-kun restaient à distance, observant la scène depuis le début... L'échidné gris prit une louche, une énorme louche en ferraille sortie de nulle part, et la plongea dans la boisson. « Qui commence ? Demanda t-il, en tendant la louche. - Lui ! Dirent-ils en désignant l'humain. - Mais ! Pourquoi c'est toujours moi ! »Gémit-il, en prenant la louche. Il regarda la boisson... Oui, la couleur était plus ou moins étrange, mais... Oh une feuille, l'échidné avait dut l'oublier... Il la retira, et porta la bouche à la louche... Méfiant. Il regarda le Parrain, sa « patronne », la gamine et le cerveau de ce breuvage, et reposa les yeux sur .... Le truc. Sirop d'érable plus alcool... Il posa la bouche, et Traum lui donna un grand coup de pied aux fesses ! Le contenu de la louche se déversa dans le gosier du pauvre, provoquant un affreux bruit creux... Et le grand vide. L'humain donna une petite tape à son ventre, et émit un horrible rot. La roussette le gifla. Il tomba par terre, sonné par cette claque magistrale. Le goupil constata que cette drôle de boisson n'était pas si dangereuse que ça, quand on voulait bien en boire. Il serra la main de Traum pour son geste si décisif. Il la remercia, elle disait que ce n'était rien. Alors qu'en réalité, l'humain agonisait naturellement. Mais ne nous attardons pas dessus, il aura sa vengeance plus tard, je vous rassure. Pour le moment, la roussette accompagna la petite hérissonne jusqu'au bar, et comme promis, lui repris une brioche toute complète et juste sortie du four. Traum était ravie. Elle remercia la roussette, qui retourna vers ses camarades. L'échidné avait mis l'humain dans son baril, et ils s'étaient donc remis en route tranquillement, en discutant, mine de rien. « Tenez, on partage ! Fit Traum en coupant sa brioche en trois. - Merci, c'est gentil ! Fit Aoi en prenant sa part. - Merci aussi, firent les voix de Power et Sonic-kun en même temps. - On va faire quoi ? Demanda la petite hérissonne. - On va voir maman Zeit ? - Pourquoi pas. Ah c'est vrai, maman n'a jamais vu Sonic-kun ! Tu viens, on va te la présenter ! » Après avoir fini leur brioche, elles se dépêchèrent d'aller voir Zeit ! Mais que faisait-elle d'ailleurs ? Lust avait gardé les cendres de son compagnons, et les avait mise dans une boite blindée. Elle disait que si elle les perdait, elle en deviendrait folle. Donc la veille, elle avait noyée son chagrin dans une tonne de bouteilles différentes, au point de s'endormir ivre morte. Donc, ce matin, tout le monde n'était pas encore bien réveillé. La hérissonne rose gisait sur le canapé avec Amy, Wonne était sur le fauteuil, Zeit était déjà debout et nettoyait un peu, Alix émergeait difficilement. Oui il n'y avait que les filles qui avaient participé à ce laisser aller. Enfin au final, Lust avait bu le total de ce que les autres avait bu. Donc un petit quelque chose tout de même. La hérissonne couleur soleil avait moins bu que les autres, donc son réveil avait été plus facile. En ramassant les bouteilles, elle regardait le nombre de litres qu'elles avaient pris... Oui, beaucoup. C'est en attrapant le balai que Traum, Aoi et Sonic-kun arrivèrent. « Oh, les filles ! Qu'est ce que vous faites ici ? Demanda t-elle, gênée. - On est venue te voir ! On voulais te présenter Sonic-kun grande soeur. » Elle enjamba les différents déchets au sol, et arriva vers sa mère. « Aoi, tu fais quoi ? - Je dois retourner à l'Auberge, j'y vais seule. Je sens plus Manu et Marilyn, donc j'ai un doute... - D'accord, à plus tard ! » Et la petite chatte se téléporta. La petite hérissonne, souriante, tenait Sonic-kun par la main. « Euh, bonjour. - Bonjour Sonic-kun. Tout va bien, Traum ne t'embête pas trop ? - Oh non tout va bien ! Au contraire on s'amuse beaucoup, pas vrai Traum ? - Ouai ! On a vu le Parrain ! - Qui ? Demanda Zeit, un peu effrayée. - Un renard bizarre, mais sympathique. En parlant de renard, comment va Tails ? » Zeit poussa un long soupir, et commença à balayer autour d'elle, pensive. « Il n'est pas sorti de son atelier, quand on a réparé les vitres... Il est vraiment triste. Alors n'allez pas l'embêter ! - D'accord maman. Sonic-kun, tu veux faire quoi ? - Oh je vais retourner un peu vers ma maison... Ce n'est pas bien loin d'ici. Je peux emmener Traum avec moi ? Demanda t-elle à Zeit. - Bien sûr tant qu'elle revient, répondit-elle en souriant. Traum, soit sage, d'accord ? - Oui maman ! Allez grande soeur, on y va ? » Aoi était retournée dans la chambre, qu'elle partageait avec Motoko normalement. Elle se dirigea vers le salon en trottant : Mitsy tirait la tête, Polo et Léon aussi. « Alors ils sont partis aussi ? Demanda t-elle, les oreilles basses. - Ouai, sans prévenir... Dit l'espagnol, le chapeau bas. - On va faire quoi tout les quatre ? - Je ne sais pas, mais il faut les retrouver ! Léon, t'en penses quoi ? - Oui je suis d'accord... Mais on doit pas aller à l'aveuglette comme ils ont fait ! On doit piquer le portail de Eggman. Comme ça on sera tranquille, on aura une destination sûre... - Mais on aura plus d'aide après ! Personne ne pourra encore passer ! Et on sera seul... - Ce n'est pas bête ce que tu dis. Viens Aoi, assis toi aussi. Tu as fait ton petit tour, ça va quand même ? - Oui Polo, ça va bien. Je suis un peu triste, je veux pas laisser maman Zeit et Traum derrière moi... » Mitsy proposa alors qu'on emmène tout le monde. Mais à quatre, ce sera dur de faire passer tout ce monde ! Il va falloir faire un choix. D'abord, Zeit, Traum, Lust et Wonne viendront. Elles sont de cette planète après tout. Puis après, Sonic, Knuckles et Tails en priorité. Et cette chauve souris bizarre, elle aime bien trouver des trésors elle sera utile. Donc, huit personne pour le moment. Il faudrait aussi amener Eggman. Ils étaient bien obligés, la porte était à lui. Donc avec cela, le petit robot Schnee et apparemment les deux autres sous fifres du scientifique. Il y avait aussi Chris et Alix... Et on ne savait pas si Sonic-kun allait venir. « Eh, ça fait un paquet de monde ça... - Oui, mais on y arrivera bien ! - J'espère... Bon on devrait les prévenir. On doit vite partir. Polo, prend ta guitare ! Mitsy, emmène ce que tu veux, Aoi aussi. Moi je prend mon télescope. - Mais tu vas mettre ça où ? - A ton avis, où Sonic cache ses anneaux ? » Grand silence. Puis tout le monde se leva, et alla préparer ses affaires. « Whoaa ! » Traum, assise sur un fauteuil, regardait le salon de Sonic-kun. Il y avait tant de couleur ! C'était très joli ! En tout cas, la petite hérissonne appréciait. « Et tu habites toute seule ici ? - Oui ! Mais parfois, Sora vient me rendre visite, donc je ne suis pas toute seule vraiment. Là par contre, ça va faire un peu vide... - T'en fais pas, je suis sûre qu'on va la ramener et Wolfgang aussi ! Lui il est fort en plus, pas vrai ? - Oh oui, j'avais bien vu... - Il est très attaché à ses amis, en fait, rajouta Power. - Oh ! Dit, je peux te voir ? Hein, je peux ? Parce qu'on t'entend mais on te vois pas ! » Soupir. Une autre chatte apparut alors, sur le fauteuil d'en face. Toute vêtue de blanche, elle était la copie exacte de Eska mis à part ses yeux. « Voilà, satisfaite ? - Oh ! Merci c'est gentil ! » Elle portait une robe blanche simple, et était installée confortablement sur les fauteuils... Qu'elle avait choisi. « Mmh ! Comme c'est agréable de sortir un peu comme ça. Je devrais le faire plus souvent, ce fauteuil est un délice. - Chouette, je vous serre quelque chose à toute les deux alors ? Power, tu prends comme d'habitude ? - Oui, comme d'habitude. - Et toi Traum ? - Du jus de fruit s'il te plaît ! » Et commença une discussion à n'en plus finir. Power, si muette, menait pourtant la conversation. Et ça parlait cuisine, dessert surtout, couleurs, meuble, paysage... On passait par tout les domaines. Sonic-kun et Power étaient prêtes à retourner sur Système 32 pour retrouver Sora et Wolfgang. Traum était aussi prête à retourner sur sa planète. Et pendant ce temps, sur la planète, c'est tout une révolution qui s'organisait... Là j'ai vérifié, il devrait pas y avoir beaucoup de faute... ;A;/me pose un piège à souris et met une canette de déspé dessus Titre: Re : Full Color ! Posté par: -VaNillE- le Juillet 27, 2008, 03:46:13 pm Prem's !
Mais j'ai pas eu le temps de poster sur le dernier chapitre... Honte à moi ! xD J'adore le moment où il y a les invités surprises =) Bonne chance Titre: Re : Full Color ! Posté par: Hunter le Juillet 27, 2008, 03:53:06 pm *BOOT in the head of Van'*
*prend la canette* *boit* Bon, deuxième. Grosse, grosse erreur. L'échidné n'est pas gris ... BAKA ! >< Bon, me suis bien marré ^^ Petit passage délire entre Sephy, Blackdoom, Saïko et ... 'Fin voilà. Pas beaucoup de fautes. Bizarrement, elles sont situées à la fin. Surtout des problèmes sur des verbes. *Essaye de partir, mais est bloqué par le piège* Méchante fille ! EDIT : Du sirop d'érable ? Pourquoi ? La Despé, ya qu'ça d'vrai. Titre: Re : Full Color ! Posté par: sonic-kun le Juillet 27, 2008, 07:33:20 pm Owi ! Je suis la grande soeur de Traum ~~ niak niak, t'es vraiment méchante, tu nous a mis un gros suspence au dernier morceau et là tu nous fais un petit morceau spécial, bon je l'ai bien aimer, comme toujours, mais moi je veux que Manu il sauve Motoko >o< !!! et je veux un bisous entre Manu et Motoko aussi ! >o< et je veux que Manu il casse la figure à Daisuke parce que Daisuke il a embrassé Motoko! >o< et là je me rend compte que je veux plein de chose alors que c'est ta fic et que tu fais ce que tu veux XD
Bref, j'ai bien aimé ce petit chapitre =) j'ai bien ris aussi x) ! Titre: Re : Full Color ! Posté par: Capita le Juillet 30, 2008, 11:27:16 am Hunter baka ! Tape pas mes lecteurs ! >O<
En tout cas je suis ravie que ça vous plaise... Juste je vous signale un petit quelque chose ! Je pars demain en vacances, dans un coin où j'aurai pas le net... Mais un pc. Donc je continuerai la fic, mais pas d'accès au net... Je vous guette de mon portable, qui a un WAP, et j'ai du crédit à foison, ça sert de pas avoir de copains IRL, donc voilà... Full Color, faudra attendre une grosse semaine voir un peu plus, parce que je pars encore ailleurs après et j'aurai le net... Mais à très petite quantité. Donc voilà ! Je pars dans la famille donc vous voyez le topo... Ahmwa le sud ! Donc évitez de bousiller le forum d'une quelconque manière... Là, je laisse vos claviers pour le moment, mais je garde un Chaos Keyboard avec moi, on sait jamais... /me agite un mouchoir blanc Titre: Re : Full Color ! Posté par: Sephyra le Juillet 30, 2008, 04:04:45 pm Kyaah, YES ! Une victoire éclatante pour Seph' ! *fait un petit trait sur le mur à côté d'elle*
A quand la prochaine, Capita-san? *boit une louche de sirop d'érable* Hum... t'aurais pas du saké froid pour la prochaine fois? Citation Mais ne nous attardons pas dessus, il aura sa vengeance plus tard, je vous rassure. Comment ça?! Cet idiot de Blacky mérite de rester à terre, oui. Vivent les roussettes, à bas les mecs à lunettes. (Ca rime... Ca rime! Quel lyrisme!) Et vive la suite aussi! Merci pour ce chapitre délire, Capita-san :3 Titre: Re : Full Color ! Posté par: Capita le Septembre 01, 2008, 03:22:18 pm Me voilà de retour chez moi !
Alors je tiens à annoncer une petite chose : y'avait un 98 chez mon papy, mais pas en USB ! Alors j'ai du prendre une bonne vieille disquette, beaucoup plus pratique qu'un CD. Donc j'ai tapé au moins cinq chapitres, et des bons là dessus. Mais j'ai pas encore de lecteur de disquette, trop vieux !... Alors je dois retrouver mon ancienne tour centrale, qui avait un lecteur. Donc d'ici là, je ne pourrait pas poster... Ne vous en faites pas, ça va se faire vite. Et la rentrée c'est demain ! Mais je vous en faites pas, je vais garder un bon rythme ! Voilà ! J'ai passé des vacances moyennes, donc je suis contente de revenir vers ce forum, ça fait plaisir de vous revoir tous ! Petit topo rapide : En plus d'Akio et de Daisuke, on rencontre non pas un, mais UNE chef ! Mamo va reprendre son prénom, et un dieu va lui rendre sa forme ! La lance est donc retiré, Shadow va se battre contre Wolfgang ! Et Marilyn et Manu ? Vous verrez bien, nyark ! Et la boule de Traum va se réveler ! On en apprend une petite chose par rapport à Daisuke et au passé de ces ennemis... Et Buzz a trouvé un super CD, et peut être le retour d'un ancien perso qu'on connait ! Voilà, à réchéflir ! EDIT : J'ai réussi ! \O/ Elle était très simple, cette lance à vue d’œil. Son bout était simplement pointu, il n’y avait aucun ornement à vu. On pouvait sentir au toucher quelques traits étranges, comme une ancienne écriture. Shadow passait sa main plusieurs fois dessus, il pouvait sentir cette aura étrange que l’arme dégageait… Mamo était aussi un tantinet inquiète. « C’est du langage éveillé qui est gravé sur cette lance, lui dit-elle. C’est pas de la gnognote ! On savait déjà que c’était quelqu’un de puissant, mais à ce point… - Si puissant ? Fit le hérisson, perplexe. - Oh oui, même sans vos Emeraudes, ils le sont. Elle aussi elle l’est, cette Ryuuzaki. Elle avait laissé un message sur les canaux spirituels, il y a longtemps, elle donnait son nom. Mais plus rien depuis cette époque. Donc Ryuuzaki, c’est son nom, va savoir son prénom… Enfin on s’en fiche. » Grand silence. L’endormie était toujours endormie. Rien n’avait bougé à part cette lance… « C’est bon, y’a rien, on peut partir ? Demanda t-il, impatient. - Je ne comprends pas ! Dit la chose verte en grattant sa mèche rouge. Normalement, elle est censée se réveiller ! » Le hérisson noir s’approcha de la sculpture de glace. Pas un souffle, rien. Vivant, mais rien…L'endormie était toujours endormie. La chose verte retourna sur la tête du hérisson, un peu déçue. « Bon, on a qu'a y aller. La lance... Je sais pas ce que tu en fais par contre. Tu comptes la garder ? Je pense que tu n'en a pas besoin point de vue tactique, combat, et tout ça mais on sait jamais. - Je préfère l'avoir sous la main que d'avoir affaire à elle. » Conclu t-il, en s'engageant vers la sortie. Mamo trouva que c'était une sage décision. La salle commençait à perdre de sa lumière, et se faisait plus sombre. Mamo se demandait ce qui allait se passer, lorsque les gens verront Shadow avec la lance. « Mmh, d'après mes souvenirs, c'est sensé se rétracter, tu sais, à un format ... Genre un stylo. Tu peux pas planquer ça comme ça ? - Eh, c'est vos problèmes, pas les miens. » A quelques mètres de la sortie, on entendait des bruits, des précipitations. Le hérisson se stoppa net, et regarda la lance. Zut, si on le voyait avec ça... « T'a compris ? Si on te vois avec ça, tu plonges avec moi, mec. Et ça suffit les surnoms, appelle moi Mayday. - Mayday ? Mais ... - Pas un commentaire, ou je me cache dans tes tripes ! » Les oreilles de Shadow se baissèrent. Cette bestiole avait intérêt à retrouver sa forme, avant qu'il ne fasse un carnage... Il se demandait qu'est ce que Mamo... Euh Mayday plutôt, était. Un autre hérisson ? Avec sa voix enrouée, il avait du souci à se faire. Manu et Marilyn tombèrent juste sur le pont du vaisseau de Daisuke. Ce n’était pas un si gros navire de guerre : il était complètement blanc, avec quelques bandes réfléchissantes grise. Il faisait nuit, et on ne pouvait voir que ces parties argentées du vaisseau. Manu aida sa camarade à se relever, et il regarda le vaisseau, les poings serrés. Motoko était ici, il le savait ! « Attend, il faut faire attention. Normalement on aurait dû tomber à côté d’elle, ils ont installés un système anti-téléportation, quelque chose comme ça… Eh ! Pars pas sans moi ! » D’un pas vif, le jeune homme avançait vers le hangar grand ouvert. En soupirant, la jeune fille aux cheveux violets le suivit. Il y avait quelques machines simples, des vaisseaux de transports, pas de quoi faire un flan. Il y avait aussi une machine qu’on connaissait bien… « Une Rafle… murmura t-elle, en regardant la machine de mort. - Il faut la détruire, ça évitera au moins d’autres dégâts sur cette planète. » Elle semblait plus moderne. Ses traits étaient plus fin, le métal plus récent, plus brillant. La seule source de lumière était un petit néon, qui traversait le sol du hangar. Il donnait suffisamment de lumière pour voir où on posait les pieds. Ils marchèrent alors, méfiant, regardant de chaques côtés du hangar. Il n’y avait personne… Sauf un mécanicien, qui s’était assoupis ici, devant une Rafle en pleine construction. Marilyn s’approcha de celle-ci, et regarda sur l’écran de contrôle. Une destination était notée en binaire. « T’arrives à lire ce truc ? Demanda Manu, bouche bée. - Non, c’est noté en dessous sur un post it. » Le jeune homme aux cheveux rouges leva les yeux au ciel. Marilyn prit le post it, et regarda. Il était marqué en gros « Festung ». Marilyn reposa le post it à sa place, et prit le clavier sans fils entre ses mains. Un peu de sabotage, elle n’avait pas fait ça depuis longtemps. Un message d’erreur s’afficha au bout de quelques minutes. Elle grimaça. Un code d’accès… Elle tapa au hasard « System 32 », rien. Manu avait le dos tourné, il regardait les autres machines… Marilyn tapa donc, discrètement, le nom de leur amie : « Motoko ». Et ce fut bien celui là, elle rentra dans le système sans problème. « T’as réussi ? - Euh, oui, oui… Bon, logiciel de navigation… - Cherche pour l’autodestruction. Le temps de chercher Motoko, on peut bien faire sauter le hangar. - Manu ! - Eh, c’est qu’une idée… » Grand silence. Ils se regardaient droit dans les yeux, jusqu'à ce que Marilyn pousse un nouveau soupire. Elle trouva rapidement l’autodestruction de la machine, et la programma à une trentaine de minutes. « Bon, il faut faire vite ! J’ai pas envie de finir en saucisse grillée, on doit trouver Motoko. T’as une idée, génie ? - Nous allons devoir nous débrouiller à l’ancienne… - Dans ce cas, va falloir faire super attention… J’espère que t’as déjà infiltré un bâtiment quelconque. - Euh non, jamais… - Alors suis moi bien, ne me lâche pas. » Ils longeaient les couloirs, méfiant. Marilyn se tenait toujours derrière Manu, comme il lui avait dit. En son fort intérieur, elle se disait que c’était mieux ainsi, il connaissait plus le domaine de l’infiltration que elle… Elle n’avait pénétré jusque là que dans des systèmes informatiques, rien de bien méchant à vue d’œil, mais ses magouilles dérangeaient les organisations de défenses diverses, quoique, elle était assez copine avec une secrétaire du FBI, qui n’avait qu’un neurone dans la tête… Marilyn l’avait rencontré par hasard dans un couloir lors d’une visite de courtoisie. Elle s’était fait accueillir par une tasse de café bouillante. La coupable, la secrétaire donc, maladroite comme pas deux, s’était excusée d’une manière toute à fait incroyable : elle s’était penchée au point de tomber sur les fesses. Marilyn avait eut pitié d’elle, et l’avait prise sous son aile pour la journée. C’était aussi une excellente informatrice, la fille aux cheveux violet n’avait plus besoin de pirater les ordinateurs pour savoir ce qui se tramait dans les locaux de l’organisation, qui se faisait passer pour une agence de … Livraison de pizza. Les uniformes étaient assez bien, pensa t-elle un instant. Mais revenons à l’instant présent. La salle de contrôle était simple. Il n’y avait qu’une demi douzaine d’androïde, et à peine trois personnes en chair et en os assis sur des sièges. Ils portaient un casques, qui leurs diffusaient directement des informations, et on pouvait voir également qu’ils étaient rattachés par d’autres appareils bien étrange. « J’ai déjà vu ce genre de truc, dit alors Marilyn. C’est courant à l’armée, et simple : c’est pour contrôler leur état de santé, donc rythme cardiaque, et tout le reste. Ils ne peuvent pas nous entendre ni nous voir eux mêmes : regarde, il y a un œil au dessus d’eux. » Il leva la tête. Il y avait bien une petite caméra incrustée dans chaque siège, effectuant une rotation de trois cent soixante degrés. Caché derrière un panneau d’information, Manu et Marilyn leurs étaient invisible tant qu’ils ne bougeaient pas. « T’es sûr que ce n’est pas équipé d’une vision thermique ? - J’en sais rien, lui avoua t-elle. Donc vaut mieux partir de là avant d’en avoir la confirmation. » Ils arrivèrent dans un étrange couloir, complètement blanc et rectiligne. Au bout, une grande salle, d’où provenait une étrange lumière. Il y avait deux portes de part et d’autres du couloir. Un vigile était assis sur un tabouret, les bras croisés, un casque sur la tête. Sa visière était baissée, mais il ne semblait pas dormir pour autant. De là, Manu pouvait entendre des coups de feu, des cris, des exclamations et une vieille musique… « Ah, il doit voir un film. » Fit Marilyn en chuchotant. Manu en avait déduit autre chose : C’était ici que Motoko était retenue. Marilyn passa devant, et assena un coup à la nuque du garde, qui tomba. « Eh ! J’voulais le faire ! - Discrétion Manu, discrétion… » Il s’avança vers elle, un peu vexé. Mais il balaya vite ce qu’il pensait, pour se concentrer vers la porte. Il posa la main sur la poignée, lentement. Puis il ouvrit la porte à la volée ! Un lit, une table de chevet, une fenêtre également. Et une silhouette qu’il connaissait bien. « Motoko ! Souffla t-il, en se précipitant sur le lit. - Attend, elle a l’air inconsciente… - Motoko, eh ! Motoko réveille toi ! On va rentrer à la maison, tu entends ? Marilyn et moi, nous sommes là pour te sortir de là. Tu m’entends ? Arrête de faire la sourde c’est pas rigolo… » Marilyn, exaspérée des appels de son camarade, le poussa gentiment sur le côté. Elle prit la main de Motoko… Oui elle était vivante ça ne faisait aucun doute, mais dormait bizarrement à son goût. « Elle dort jamais, habituellement. - Ils ont dû lui donner quelque chose… En tout cas elle à l’air en forme, pas de traces de blessures, encore moins de lutte… Enfin je doute qu’elle se soit laissé faire. » Un petit silence s’installa alors. Manu restait comme ça, à regarder Motoko… Puis il s’avança, et la porta dans ses bras. Marilyn souriait. Ils formaient un sacré couple ces deux là. Un pas étranger passa la porte, un homme tout de blanc également… Daisuke leur barrait la route, les bras croisés, et visiblement en colère. Seuls ses yeux pouvait montrer cela, le reste montrait un ennemi, un simple ennemi. Il avait un léger sourire, malgré l’envie de tordre le cou à ce gamin aux cheveux rouge. « Tiens, des invités. Je ne pensais pas vous voir si tôt, Manu et Marilyn. - Qui êtes vous ? Demanda brutalement Marilyn, en prenant les devants. - Daisuke. Et ce que vous tenez dans les mains m’appartiens, Manu. Reposez la, ou vous aurez affaire à moi. » Manu enrageait. Il serrait plus fort Motoko contre lui. Comment ce type osait dire qu’elle lui appartenait ! Le problème, c’est qu’il ne pouvait pas se battre avec Motoko dans les bras… Marilyn, qui avait compris, prit le relais. Motoko était légère, c’était facile de la porter. Manu se mit en position de combat devant Daisuke, plus furieux que jamais. « Qu’est ce que tu as fait à Motoko ! Tu vas voir ce que tu vas… » Il n’eut le temps de ne rien dire de plus : un anneau rouge vif se jeta sur lui, et entoura son cou. Par la force de l’objet, il fut projeté sur le mur d’en face, et retomba mollement, essayant d’enlever cet objet. Une sensation de vide l’emplis alors, comme si quelque chose avait quitté son corps. « Magnifique, simplement, cet objet. Vous, Marilyn, serez-vous plus obéissante ? » Visiblement non. Elle tenait fermement son amie contre elle, et avait reculé d’un pas. Cet homme était dangereux, elle le sentait ! Un anneau violet apparu alors comme une auréole au dessus de sa tête. Elle déposa, sans le voir, Motoko vers Manu. « J’arrive pas à enlever ce truc ! Marmonnait-il, en se débattant. Marilyn ! » Trop tard ! L’anneau vint se mettre autour du cou de la fille aux cheveux violet, et ce fut le même scénario. Ils essayaient toux deux d’enlever ce truc, qui commençait à les énerver. Puis, un courant électrique passa, ils furent obligés d’arrêter de s’acharner. « Heureusement que ce n’est pas moi qui vais vous garder, Manu. Vous, jeune fille, ce sera Akio qui se chargera de vous. Ne vous en faites pas, c’est un gentil garçon, un peu naïf mais bon. Il sera là d’ici cinq minutes. Quand à vous… » Manu bouillonnait. En plus, il allait devoir être séparé de Motoko ! Ils se sont fait avoir pour rien, et d’ailleurs, Motoko n’était toujours pas debout. Le vigile, qui se grattait la nuque en grognant la remit en place, et retourna à son tabouret pour continuer son western. « Vous serez gardé sûrement par Sakura. C’est une brave fille, mais elle sait se faire respecter. - Ah ça, je viens de la voir, elle m’a donné un bon coup à l’épaule… » Akio apparut derrière Daisuke, avec toujours cette joie de vivre et ce sourire enfantin. Il se tenait l’épaule, l’air un peu gêné. « Elle ne traîne pas loin d’ailleurs, Sakura-chan. Je peux faire la navette si tu veux, Daisuke. - Oui, et dépêche toi, je ne tiens pas à réveiller Motoko. » Akio soupira en levant les yeux au ciel, et aida Marilyn et Manu à se relever. Il paraissait déjà plus sympathique que Daisuke. Une armure blindée les surveillait, en particulier Manu, qui semblait très agité. « Je suis sûre que Sakura-chan va vous appréciez, Manu. Elle est pas vilaine, mais je pense que tu vas bien t’entendre avec ! » Marilyn passa la dernière. Elle s’arrêta au niveau de Daisuke, et lui souffla : « Vous devriez augmenter la sécurité du système de vos machines, elles laissent à désirer. » Il ne comprit pas immédiatement pourquoi elle avait dit ça. Akio les emmena sur son vaisseau, qui contrairement à Daisuke, était traversé de long en large par une bande violette. A croire que c’était programmé… La forme restait la même dans l’ensemble, mis à part quelques détail. « Bon, on a plus qu’a attendre Sakura-chan... » Au loin, on voyait déjà un vaisseau, barré d’un trait rouge cette fois, arriver à vive allure. Le freinage souleva l’eau de la mer, sous leurs pieds, et mouilla les quatre personnes. « Bonjour Sakura-chan ! Fit Akio, en se jetant sur une jeune femme, qui venait à peine de sortir du vaisseau. - Me touche pas ! » Paf ! Coup de poing. Akio vola, et retourna à sa place. Sakura était vêtu d’un kimono blanc, ses yeux, ses cheveux étaient blancs également. Sauf cette lueur d’agacement, on croirait à une gamine, vu son air chétif. Les bras croisés, elle boudait Akio qui ne connaissait pas les bonnes manières. Marilyn et Manu se marraient. Sakura s’avança vers lui. On pouvait voir que le kimono portait quelques traits rouges, comme le vaisseau. Marilyn avait remarqué aussi la couleur violette sur la chemise de Akio, contrairement à Daisuke, il portait une chemise, un tee shirt et un pantalon simple. « Bon, je vous embarque, vous le rouge. Le moindre son qui me plaît pas et vous passez par dessus bord avec les meubles ! - Sakura-chan, s’il te plaît… C’est une Emeraude… - Aaah ? » Grand silence. « J’m’en fiches. » Dit-elle enfin. Marilyn et Manu furent donc séparés. Le jeune aux cheveux rouge se pressa de rentrer, vu le caractère hargneux de sa geôlière… Mais la jeune fille aux cheveux violet attendit un instant. « Mmh, Manu, tu sais on est ici depuis combien de temps ? - A peine trente minutes… Ah ouai, j’avais oublié ça. » Un grand fracas secoua le vaisseau de Daisuke. Manu riait, c’était une victoire contre Daisuke ça ! Marilyn souriait simplement. Avant de rentrer définitivement dans le vaisseau de Sakura, Manu lança à Daisuke : « J’oubliais ! Y’a que moi qui ai le droit de taquiner Motoko ! Tu la touches, je te massacre quand cette histoire sera terminée ! » Piqué au vif, Daisuke s’apprêta à lancer une réplique énorme, mais Sakura intervint à temps. Un petit sourire aux lèvres, elle lui dit : « Il est marrant le gamin. Tu va voir, je vais m’en charger, Daisuke-kun » Titre: Re : Full Color ! Posté par: Hunter le Septembre 03, 2008, 03:45:15 pm *fout un coup de hache à Capita*
Nonmaisnonmaisnomaisnon ! *fout un autre coup de hache* *va chercher un clavier* Tsss ... Hu-hum. Bon, ce chapitre ... J'ai adoré. Même si ya ENCORE des FAUTES. Mais c'est pas grave ^^" Quee va-t-il se passer ? Je sais pas, mais moi je trouve que ça sent les couples tout ça ... *sort* Je veux le même casque que le mec pour regarder la télé >< Bon. Une saloperie de Rafle en moins, ça fait plaisir. Le chapitre suivant risque de promettre. *se met un sac en papier sur la tête* *prend une tronçonneuse* Suivant. Titre: Re : Full Color ! Posté par: sonic-kun le Septembre 03, 2008, 03:56:20 pm *Sonic-kun tabasse Hunter
Moi d'aboreuh !!! Bon, génial la suite, depuis le tmeps que je l'attend =D !!! j'adore Manu qui veut explosé le hangar (et qui le fait en plus XD) et j'aime aussi Sakura, une cinglée comme tu dis! Bon ça va, c'est pas trop court, mais ça aurait pu être plus long >_< *fuit* j'ai pas vraiment vu de fautes *surtout moi quoi xD* donc voilà, c'était bien ,j'ai bien ris ! et je suis enfin contente de savoir ce qui se passait avec Manu et marylin ! >o< Bonne continuation =) Titre: Re : Full Color ! Posté par: Capita le Septembre 03, 2008, 03:59:06 pm Et comme j'ai été méchante de pas avoir pu poster plus tôt, je met cette suite ! Zeit et Rouge en action ! La baballe révélée !
Zeit était contrariée. Elle tenait dans ses mains la balle de Traum, cette dernière était partie voir à nouveau Aoi et Sonic-kun… Lust et Wonne était parties aussi. Elle se trouvait donc seule dans la maison d’Amy, celle ci étant partie faire les courses avec Alix. Tous se reposaient, enfin, réfléchissaient était le terme plus exacte. Polo avait fait le tour des maisons, pour leur dire leur plan. La hérissonne couleur soleil regardait par la fenêtre, la balle entre ses mains. Elle n’avait plus de laine qui la recouvrait : c’était comme une boule de verre, une bille géante, renfermant une étrange lueur. De couleur bleutée, elle passait parfois par le violet, le turquoise, l’émeraude… Elle se demandait toujours comment Traum avait pu tomber là dessus… Le fait est que la peur avait régné en elle les premiers jours après la disparition de sa fille… Enfin… Les gens l’avaient souvent regardé de travers dans le passé, pour des raisons bien claires. La fille ne ressemblait pas du tout à la mère. Mère qui d’ailleurs, ne semblait pas l’être génétiquement parlant… Mais la civilisation de Système 32 est telle qu’elle ne prenait pas en compte les gènes dans les familles, quelles qu’elles soient. Ces remarques étaient surtout dû aux yeux de Traum. Quelle étrange paire d’yeux ! Les gens sans pupilles étaient souvent considérés comme descendant des Eveillés. Or, il n’y en avait que très peu, qui souvent périssaient par la guerre, il ne restait plus que Traum à ce titre pour le moment… Que s’était-il passé ? Elle ne s’en souvenait plus, Zeit, elle ne s’en souvenait plus. Voilà presque depuis moins d’une dizaine d’années qu’on l’avait retrouvé, gisant vivante parmi les cadavres de la plaine blanche. Elle portait un paquet, qui donc, contenait Traum, bébé. Elle fut donc considéré comme la mère de cet enfant si particulier. Zeit la prit pour fille sans aucun problème, et l’avait protégés un bon nombre de fois. Elle était grande maintenant, sa petite fille… Entourée de tout ce monde, Traum apprenait beaucoup de choses. Elle donnait de gentils surnoms aux gens, observait, attentive ce qu’ils faisaient. Zeit était très fière d’elle. Bon, il y avait ce caractère qu’elle n’arrivait pas à cerner, mais au moins, ça prouvait que Traum était une petite fille intelligente… Mais pas très prudente. Malgré tout, elle s’entendait très bien avec, et vice versa. Personne ne se plaignait de l’autre. On frappa à la porte. Zeit sursauta, tirée de ses pensées. Elle posa la boule sur un fauteuil, et alla vite ouvrir. « Oh Rouge, quelle surprise ! Que fais tu ici ? - Une simple petite visite, répondit la chauve souris en souriant. Il n’y a personne avec toi ? - Non, même pas Lust. Elle est partie se calmer avec Wonne je ne sais où… - Bien, je voulais te parler de quelque chose. » Elles se posèrent sur le canapé, l’une face à l’autre. Rouge avait toujours ce petit sourire, mais paraissait sérieuse. « C’est à propos des Emeraudes. Tu es venue ici sans une énergie de ce genre, je voudrais savoir comment tu as fait pour passer d’un monde à un autre sans soucis. - Ah, simplement ? - Oui. - J’avais dis que j’avais fait appel à des personnes hautement placés… C’est une amie, qui avait eu le temps de s’échapper d’un camp de détenu. Elle s’appelle Li Quing. C’est une panda très gentille, elle n’est pas originaire de la planète mais avait de bon contacts avec les habitants. Elle pratique une sorte de magie, c’est ça qui m’a envoyé ici. Comme elle est venue sur ma planète. Elle m’a expliqué qu’en temps normal, ce n’était pas possible avec le peu d’énergie qu’elle avait et la barrière temporelle qui entourait la planète… Je n’ai pas trop compris, elle m’a parlé d’un cœur… » Les oreilles de Rouge se relevèrent. « Le cœur de la planète ? Proposa t-elle, incertaine. - Oui, c’est ça ! » Rouge ouvrit de grands yeux. Zeit avait d’étranges amies ! Mais elle se doutait que cette Li Quing soit méchante, non… Elle devait sûrement aider une amie, rien de plus. Mais utiliser l’énergie d’un cœur de planète… Depuis la tragédie des Métarex, on ne voulait plus entendre parler de cœur de planète. « Tu ne sais pas de quel monde elle vient ? » Zeit eut un petit rire, qui rassura un instant la chauve souris. « Je vois un peu à quoi tu penses. Elle vient de l’espace Métarex, c’est tout ce qu’elle m’a dit. Alors elle a tout suivis depuis sa naissance. Une partie de son peuple aurait collaborée, contrairement à l’autre moitié, ça aurait donné lieu à une guerre intérieure. Leur civilisation n’était pas si lointaine que la notre, d’ailleurs… On s’entendait bien, elle et moi. J’espère qu’il ne lui est rien arrivé… - Je l’espère aussi. Merci de m’avoir raconté ça. - De rien, Rouge. Tu es déjà préparée ? - Depuis bien longtemps, dit-elle avec un sourire. La chasse à … Euh… » Elle allait dire « La chasse aux Emeraudes ». Mais quelle idiote ! C’était des adolescents qui en avait hérité. Zeit ne pu s’empêcher de rire aux éclats. Elles burent un thé, en papotant de choses et d’autres. La boule ne pouvait empêcher d’attirer l’attention de Rouge. « C’est l’objet que Traum a ramené ? Demanda t-elle, curieuse. - Oui. Je ne sais pas ce que c’est… Je pensais que c’était un moteur d’une ancienne Rafle, ou quelque chose de ce genre, mais je me trompais… - Pourquoi penses-tu ça ? - Les Rafles de première génération était équipé d’une… âme. Aujourd’hui, ce sont des corps entiers, à cause des rébellions. Mais la chose était pire, auparavant… » « Je m’en rappelle encore, de ces histoires. Les anciennes Rafles étaient beaucoup plus imposante, et pouvait tenir dans des milieux à risque. On pouvait les plonger dans un volcan, rien n’y ferait. Les âmes qu’elles contenaient, nous ne savons jamais d’où elles venaient. C’était une question d’énergie en fait. Une batterie, c’est bien, mais une âme c’était mieux. De l’énergie illimité, et sans recharge ni caprice – c’est ce qu’ils croyaient. On aurait appris un jour l’existence d’un complexe abritant des mères porteuses d’enfant, destinés à ce qu’on leur vole leurs âmes. En a peine trois semaines, on fit une descente, et on ramena les pauvres qui devaient porter ça. Sans le soutien médical complexe, elles périrent tous dans la semaine qui suivait. Leurs progénitures avec. On démantela ainsi plusieurs autres bâtiments de ce genre, et on pu tous les sauver par contre ! Je venais d’obtenir un poste à ce moment, je devais traduire la nouvelle dans une trentaine de langues en moins de cinq minutes. Mais on n’en avait pas fini… Des copies des âmes prisent proliféraient, semant encore plus de chaos, alors qu’on avait cru que les Rafles, c’était enfin fini. Les âmes étaient enfermés dans ce genre de boule, comme celle là. Mais les copies duraient moins longtemps… Les machines se fatiguaient pour rien. Alors ils ont décidé d’une autre solution… J’ai cru voir la même chose de ce genre dans un ancien film de la Terre. Utiliser l’énergie du corps pour alimenter les machines… Mais c’était un corps par expédition. Il y avait peu de chance pour que celui qui était embarqué garde son être. -… C’est à dire ? - Il perdait son âme, en quelque sorte, je ne saurais te l’expliquer… ils étaient transformé en légume quoi. Ils étaient vivant, mais il n’y avait plus rien à l’intérieur. Ils pouvaient à peine marcher… Mais c’était pour les plus chanceux ça encore. Ils étaient souvent tués par la machine elle même, gourmande en énergie. Certains arrivait à survivre. Des rares. Il n’y en a que… une demi dizaine ? Un truc comme ça. Rien qu’avec une survie, la personne se retrouvait faire les salles boulot sur les Rafles. Les récupérations, les trucs comme ça. » Un silence s’installa. Ils pensèrent à la Rafle qui avait emporté Motoko et Pyxis… Zeit prit la boule entre ses mains, soudain terrifiée. « Traum s’est fait prendre par une Rafle qui contenait un de mes collègues de travail ! Je me souviens, comment on l’a retrouvé… C’était horrible ! Pire que la mort même, je suis sûre qu’Elle même ne ferait pas ça. » Soudain, une voix se plaça dans la conversation. Elle ne semblait venir de nulle part, mais semblait tellement proche… Elle était lente, fantomatique… Et féminine. « La Mort est trop fière… pour faire ce genre d’acte. Lorsque le jour arrivera… Elle punira le responsable. Du mieux qu’elle pourra. » Un silence glacial suivis. Zeit était dans un état indéchiffrable : elle était terrifiée, elle tremblait et serrait fortement la boule. Rouge secoua la tête rapidement, pour se sortir de cette stupeur, et secoua un peu la hérissonne, en lui demandant pourquoi elle avait si peur. « C’est une voix… C’est une voix qui n’est pas mortelle ! On dirait un éveillé… Non ! C’est eux… - Qui, « eux » ? » Zeit releva les yeux vers Rouge. Elle avait peur, et ça se voyait. « Eux… Les anciens dieu de Système 32… Non, d’Yddgrasill… » La planète avait changé de nom de nombreuse fois, mais son nom originel était bien Yddgrasill. Un L ou deux, ça ne changeait rien. La Guerre du Poivre, comme on l’avait appelé, avait bouleversée la planète entière. Des trois races qui habitait la planète, il ne resta plus qu’une, qui hérita de quelques dons des deux autres. D’où le fait qu’on trouvait des gens comme Zeit, qui avait le don des langues. Il y avait toute une hiérarchie. Avant la guerre, il y avait les Shirokami, et les Kurokami. Les dieux noirs et blancs, en somme. Chacun s’occupait de son camps, de sa race, et s’entendait relativement. Oui, ils existaient, ce n’était pas des légendes. En ce temps, ils allaient et venaient, et faisaient parti de la civilisation comme n’importe qui. Les gens vouaient un grand respect à ces personnes. Après la guerre, il n’y eut plus rien. Une page venait de se tourner. Mais on savait qu’ils n’étaient pas loin, ces dieux, et on pariait qu’ils étaient au Torn World, retenu par on ne sait quoi… Ou on ne sait qui. On ne les distinguait plus par leurs camps mais par leurs puissance, maintenant… Mais on ne pouvait plus vérifier quoi que ce soit. « Ce serait qui, dans cette boule à ton avis ? Demanda Rouge, pour changer de sujet. - Je n’en sait rien… je ne sais même pas si c’est vraiment ça. » Elle releva la tête, déterminée. « Je dois le savoir avant de rentrer chez moi ! Rouge, j’ai besoin de pierre précise, tu saurais me trouver ça ? - Bien sûr, je te trouve n’importe quoi ! » Répondit la chauve souris, soudainement intéressée. Mayday et Shadow sortirent alors. Les gens étaient affolés pour une autre raison. On venait d’apprendre la chute d’une prison ! Ouf, le hérisson pu se reposer un instant l’esprit. La lance, de la taille d’un stylo maintenant, était tenue par Mayday par précaution. La chose verte s’était calmée, mine de rien. Elle lui murmura : « Si j’avais ma vraie forme, on aurait même pas eu besoin de passer par là… - Si j’avais une Emeraude, on aurait même pas eu besoin d’avoir affaire à ton endormie… » Grognement de la part de Mayday. Le hérisson s’était soudainement stoppé, manquant de la faire tomber. « Mais tu peux pas faire attention où tu met tes pieds, baka ! » Il ne disait plus rien, et fixait une personne dans la masse. Une hérissonne noire, assise sur une table… « Aaah ! Mais on a pas le temps de … Eh ! Non attend je glisse !… » Elle se retint de justesse aux pics du hérisson, la cachant de la vue de cette hérissonne noire. Shadow s’avança vers elle, pas très rassuré. C’était elle ? Qu’est ce qu’elle faisait ici ! Si elle était là, l’autre ne devait pas traîner loin aussi…Il aurait interet à expédier ça vite fait. Il posa la main sur la table, assez brutalement, et alors que Mayday pestait la courtoisie de Shadow, il demanda violemment : « Sora, qu’est ce que tu fabriques ici ? » La hérissonne leva la tête, surprise. Ils s’observèrent un instant, scrutant l’autre. Elle se leva, les sourcils froncés, et lui cria : « Je te retourne la question ! Qu’est ce que tu fais ici, toi ! - J’ai posé la question le premier, tu es priée d’y répondre ! - Eh, calmez vous, s’il vous plaît… intervint Mayday, en sautant sur la table. - Qu’est ce que c’est que ça d’abord ! Fit Sora en désignant la chose. - On ne pointe pas les gens du doigt, jeune fille ! Fit hargneusement Mayday en sautillant. - Il y a un problème ? » Fit une voix, par derrière. Wolfgang se tenait à une dizaine de mètre de Shadow. Les bras croisés, il n’était visiblement pas ravi de le revoir après ces deux années. Le hérisson noir pesta intérieurement. Le voilà dans de beaux draps. Rouge rapporta bien vite ce qu’il fallait. Des diamants, trois, puis deux autres pierres. « Voilà pour toi Zeit. J’ai fais aussi vite que j’ai pu… - T’es rapide ! Fit la hérissonne, épatée. - Je peux faire encore plus vite. Tiens, voilà. » Elle posa les pierres sur la tables, et elle se mit assise. Elle serait une unique spectatrice. « Sur ma planète, tout le monde sait faire un peu de « magie ». On peut faire apparaître les messages du canal fantôme, faire le sort qui lit les choses, et d’autres petites choses… J’ai déjà essayé le sort qui lit les choses, mais ça ne donnait rien. Ça fait longtemps que j’ai pas fait ce truc aussi… » Elle sortit une poudre grise de sa poche, et traça un cercle sur la table. C’est Amy qui allait piquer une crise, se disait Rouge… Elle posa la boule au centre, et les trois pierres sur les sommets d’un triangle qu’elle traça. Elle plaça une pierre entre deux diamants, et une autre à l’opposé. « Les trois diamants, ça représente les races, une sorte de trinité. Les deux autres pierres, c’est les deux côtés des dieux. Y’a rien à réciter heureusement, ça m’aurait gonflé… » Elle dit quelque chose très rapidement dans sa langue natale, un mot, un seul, le petit doigt sur la boule. Il y eut un flash de lumière, aveuglant les deux hybrides, et un pu entendre des voix entremêlées. Puis, on pouvait cerner directement, une en particulier. Elle était frêle, étouffée, mais audible. « C’est la première fois que ce genre de procès avait eu lieu… On voulu l’envoyer sur une planète lointaine, pour que plus jamais elle ne nuise à la notre, mais cette décision fut vite contestée, pour la simple et bonne raison qu’elle mettrait malgré tout la vie d’autrui en péril. Elle n’aura pas son mot à dire, on en convient. Elle est actuellement enfermée sur une dimension prison, que nous pouvons attendre. Elle gravite autour de la planète, c’est facile de la repérer. Nous avons juger qu’il en était assez : elle est trop fatiguée, moralement parlant. Elle ne veux plus parler, c’est pour dire. Une autre voix intervint brutalement. - Elle n’a rien à dire, ce n’est pas un prétexte ! - Je ne suis pas d’accord ! Repris la voix. Son corps terrestre s’est transformé en poussière, dès le moment où elle a été envoyé ici. Je propose donc qu’elle revienne, mais sous une autre forme. Le temps est catastrophique, nous devons faire quelque chose… - Hors de question de revoir son visage sur Yggdrasill ! - Vous ne le verrez pas. La lance qu’on lui a envoyé est imprégnée du même matériaux qui la retiens sur la dimension prison. Elle ne pourra même pas bouger le petit doigt, et personne de mortel ne peux y faire, même d’éveiller. Je vous en pris, ayez pitié… - De la pitié pour un monstre ! Je ne connais pas ça, Miss. - Mais elle a raison sur une chose, on ne peut plus la lancer là, fit une troisième voix. - Merci de ton soutien. Je propose donc de l’enfermer, dans une enveloppe inoffensive. Son esprit restera coincé dedans pour toujours, soit, mais elle ira mieux… » On changea de registre. Cette fois, c’était des paroles d’enfant. Toujours la même personne, cette petite voix… Et une autre. Zeit fut troublée un bref instant, Rouge ne la remarqua pas. « Dit, Ryuuzaki, tu vas faire quoi quand tu seras grande ? » Ryuuzaki ! L’âme de la personne connaissait personnellement Ryuuzaki ! « Je n’en sais rien, fit une autre voix de petite fille. Je voudrais bien devenir une guerrière, mais ça sert plus à rien… - Ah je suis pas d’accord ! On a toujours besoin de personne pour en sauver d’autre. - Oui, mais justement, y’a plus rien à faire… » Soupire de Ryuuzaki. « Et toi, Oya ? - Je sais pas non plus… Si on faisait la même chose ? On se retrouvera peut être ! - Ouai ! » Grand vide. La boule vira au rose, voir rouge, et on entendit crier un prénom. Nul doute, c’était celui de l’âme. « Lucy ! Reviens ! » Puis, le grand vide. Zeit retira la boule du cercle, elle savait qu’il n’y avait plus rien à retirer de plus… Elle murmura, pensive : « Lucy Oya… C’est donc ton prénom… » Comme pour répondre par l’affirmative, la boule reprit sa couleur bleutée. Une couleur tellement calme, contrairement à ce qui venait de se dire… Rouge reprit les pierres pour elle, Zeit n’en avait plus besoin. Titre: Re : Full Color ! Posté par: Hunter le Septembre 03, 2008, 04:21:44 pm Aha !
On change carrément d'endroit, de personnages ... Et on apprend enfin à quoi cette boule sert. M'enfin, les Rafles sont vraiment dégueulasses. T'es ignoble. *sort* Mais moi je veux savoir ce qu'il va arriver à Shadow ! Et à Manu ! Et à Marylin ! Et à Motoko ! Et à Pyxis ! Et à Traum ! *sort, encerclé par une troupe d'hommes en blouse blanche* Je vous aurai tous ! Titre: Re : Full Color ! Posté par: sonic-kun le Septembre 03, 2008, 04:33:01 pm ;o; mais c'est pas vrai! arrête de me prendre par vitesse! Bon, apparement c'est le grand amour entre Wolfgang et Shadow ! *sarcasme*
Bref, j'ai bien aimé, et ouais, les Rafles, c'est pas zentil du tout D'= pauvre gens ! enfin bon, c'était bien, j'ai bien aimé, j'ai eu un peu de mal à comprendre vers la fin >.o mais ça va, j'ai suivi ! xD bonne suite =) Titre: Re : Full Color ! Posté par: Sephyra le Septembre 04, 2008, 06:43:09 am Allons sauver Motoko-chan!! *prend une réserve de grenades*
Et Mayday, je l'adore décidément x3 Avec Shad', elle fait la paire! Que de funestes événements... Hunter a déjà tout dit, alors sortons les Claviers du Chaos et réglons son compte à Daisuke avant d'attacher Sakura sur une fusée nucléaire ^^ Sadique, moi? Pas autant que Capita-san ^^ (quoique...) Bon courage pour la suite! Titre: Re : Full Color ! Posté par: Capita le Septembre 04, 2008, 10:45:53 am Aw Sephy ! *calin*
La suite, que je tiens à dédikasser à Eska ! Un gros morceau, j'espère que ça va tenir ! « Alors ? - Il n’a rien dit… Il mange, c’est déjà ça. » Sonic et Amy était devant la chambre du renard. Il n’y avait rien à faire : juste attendre. Partir là haut avait permis au renard de sortir un instant, pour apprendre la nouvelle. Que faisait-il ? On n’entendait rien… Le hérisson bleu frappa à la porte. « Tails, s’il te plaît, ouvre ! » Il fut surpris de voir que la porte était déjà ouverte. Il la poussa, lentement, et vit le renard sur sa table de travail. Il avait un stylo et une règle dans les mains, et griffonnait des indications, traçait des traits. Il ne remarqua pas ses amis entrer, tellement il était dans son travail… Il marmonnait des choses, il pensait à voix haute, tellement il se croyait seul. « Tails ? » Il sursauta, et se retourna. Il y avait Sonic et Amy, qui souriaient. Il sourit à son tour. « Oui, il se passe quelque chose ? - Non, rien, nous sommes venus voir comment tu allais… » Le renard se décala de sa table de travail, et leur montra son œuvre, presque finie. « Nouveau vaisseau spatiale ! Wonne m’a dit que plus rien ne volait sur Système 32, mais c’est pas les matériaux qui manquent. Donc quand on en aura fini, on fera sauter la barrière temporelle avec les Emeraudes du Chaos, si tout se passe bien, et on pourra construire un vaisseau ! Comme ça, l’affaire est réglée. Mine de rien ça paraît facile, mais ce sera tout un travail ! C’est pour ça que je fais le plan du vaisseau ici, pour gagner du temps… Et d’autres plans pour des plus petits, pour les offrir à ce lapin… - Lapin ? - Oui, je sais plus son nom… Glanze, je crois. C’est lui le plus à la pointe de la technologie d’ailleurs, là bas. Il s’est le plus vite adaptée aux médias, les ordinateurs, et ce qui suit. Traum m’en avait parlé, et je pense qu’il saura s’y faire avec ça… Le Tornado, je suis pas sûr qu’on l’emporte… - Il faudrait pourtant, lui dit Amy. - Ah oui il faut. C’est pour ça qu’on va faire deux passage à la porte. Pas un unique. » Les hérissons se regardèrent, surpris. Tails avait un plan, c’était une bonne chose… « Le problème c’est que la porte est à Eggman. Donc je vais devoir partager mes idées avec lui. De toute façon il ne peut rien faire sans les Emeraudes et l’Emeraude Mère. Il est en parti inoffensif… - Je ne suis pas d’accord ! S’exclama Amy. Il a toujours été dangereux…Et… » Elle ne trouva pas ses mots. Personne d’ailleurs. Ils repensaient au moment où Eggman les avait aider… A plusieurs reprises. « C’est un mégalomane, mais il faudra faire avec ce crâne d’œuf. » En conclut Sonic en souriant. Amy avait les poings serrés, et semblait piquer une crise de nerfs. « Non et non je ne veux pas ! - … Il faudra rester sur ses gardes quand même, on est d’accord là dessus ! » Rajouta rapidement Sonic, avec un petit sourire gêné. Ce qu’il venait de dire paraissait évident pourtant… Knuckles arriva alors, Bokkun et Mookkun sur sa tête. Il semblait tirer la tête de la position des messagers, et semblait exploser à tout moment. Mookkun tenait un écran plat, comme à son habitude, et Bokkun son éternelle télévision. « Ils ont un message… Bon allez, cassez vous de ma tête ou je casse la votre ! » L’échidné fit de grand geste de bras pour enlever ces parasites, qui se mirent sur la table de travail. Tails avait recouvert ses plans, mine de rien. « J’ai un message du Docteur ! » Dit Bokkun, en appuyant sur un interrupteur. Le visage de Eggman s’afficha enfin, avec ce sourire bête qu’il gardait tant. « Bien le bonjour mes amis ! J’ai discuté avec Léon, et… » Le visage du garçon se montra enfin, écrasant le docteur. « J’pouvais vous le dire le message, mais il a insisté pour le faire passer par ses maudites télés ! - Un peu de respect jeune garçon ! - Tu peux rien faire contre moi ! - Suffit ! - Mais c’est toi suffit ! - Bon, allez, zou ! Fit le Docteur en poussant Léon avec sa main. Le rouge et la violette ne sont pas revenus, nous en concluons qu’ils se sont fait capturé… - J’en ai conclu ! S’insurgea Léon. - Chut, tu vois pas que ça enregistre ? Je disais donc que l’allée allait se faire plus dure, avec cette barrière temporelle. Tails ! J’ai besoin de quelqu’un pour me donner un coup de main pour modifier cette barrière temporelle. Je n’ai pas les coordonnées de cette planète moi. » Puis il s’apprêta à dire quelque chose, un au revoir, mais Léon sauta sur lui et se mit à lui reprocher diverse choses. Le Docteur répondait du tac au tac, mais Bokkun préféra éteindre. Il se racla la gorge, gêné, et dit aux hybrides : « Ne dites rien au Docteur, mais je suis bien d’accord avec le garçon. Il aurait fallu d’une téléportation, et le tour était joué. - A mon tour ! S’exclama Mookkun en coupant net la parole à son camarade. Moi j’ai des informations sur la planète données par le guide de l’Univers. C’est un site qui regroupe toute les informations sur les planètes et les galaxie environnante. Il y aurait un site par dimension. On a cherché, et on est tombé sur celle de Système 32. » Il alluma son écran, qui soit dit en passant affichait une meilleure qualité d’image que celui de Bokkun. Diverses informations passèrent. La superficie était un peu plus petite que celle de Mobius, et le climat était le même… « En fait, ne le dites pas aux filles, mais ces informations datent d’il y a quelques millénaires… » Exclamation générale. C’était impossible, cette barrière temporelle pouvait modifier les choses à ce point ? « Donc l’instant présent là haut, ce n’est pas le même de celui qu’on voit. La barrière temporelle affecte surtout les satellites d’informations, lui donne l’image d’une époque antérieure. Donc si on va là bas, il faudra se montrer méfiant… » La suite se fit part bien vite. Mookkun leur montra des archives vieilles d’il y a également plusieurs millénaires. Mais tout était en un étrange langage… « On va bien être obligé d’en parler à Zeit… »soupira le hérisson bleu, en s’apprêtant à sortir. Des bruits de pas que Knuckles connaissait bien se firent entendre. Oh non pas elle ! Rouge se montra par la porte, Zeit derrière elle. « Besoin d’aide ? Demanda t-elle avec un petit sourire. - Zeit, tu pourrais nous traduire ça ? Demanda Tails, empêchant l’échidné de dire quoique ce soit. - Bien sûr… Eh mais… - Oui c’est ta planète, et on voudrait lire un texte, mais mes traducteurs sont obsolètes face aux caractères de ta planète… » La hérissonne s’approcha, et observa sa planète. Elle semblait surprise, lorsqu’elle vit la date en particulier. Elle prit l’écran dans ses mains, et regarda toute les informations. « Tout… ça date de l’époque où les deux races étaient encore vivante. Je vais vous lire le texte… » Elle s’arrêta soudain. Ces caractères ! C’était ceux qui désignait les ennemis… Sans montrer sa surprise aux autres, elle lit : « Voici quelques années que nous en sommes arrivés là, nous, les derniers. Nous observons l’agitation croissante sur cette planète depuis quelques temps, et trouvons que cela tombait bien… avec nos plans… Avec nos plans ? » Déclic. Ce texte parlait des débuts de Système 32… Tout le monde en avait une copie ou presque. « Bon je vais pas tout vous lire, je te donnerai les signes si tu veux Tails, mais en gros c’est un rapport sur les ennemis à propos de Système 32. Ça tombe pendant la Guerre du Poivre, apparemment… Les ennemis ont envahit la planète quelques années après la diffusion de ce texte sur le canal central de l’Univers… C’est un compte rendu d’un gars en blanc, je ne saurais qui, c’est pas mon langage sa signature… » Tails descendit jusqu'à la dite signature. « Je me rappelle des plantes qui disaient que ce langage était très mauvais signe à l’époque, mais que c’était fini. » Le traducteur connaissait la langue, Tails avait enregistré toutes les informations il y avait deux ans. « C’est pas du langage Métarex ? » Demanda Mookkun. Ils tournèrent la tête. Le renard lisait le nom, prit d’une étrange sensation. « Daisuke » était marqué à la fin du texte. « Bon, c’est pas tout mais on doit y aller, fit Bokkun en s’envolant par la fenêtre, laissant son écran sur place. - T’es pas soigneux avec tes affaires, du gâchis… Enfin les tubes cathodiques, c’est fini. » Mookkun ramassa son écran en marmonnant, et suivis son camarade. « Tous à terre ! »Hurla Knuckles. L’écran émit plusieurs bip irréguliers, et il explosa, et plus pratique que L’Oréal, redonna une nouvelle coupe de cheveux à tout le monde. Motoko se réveilla avec une étrange sensation. L’espace d’un instant, elle avait cru sentir Manu… Elle frotta ses yeux, encore un peu endormie, et regarda sa chambre. Rien… Elle avait dû rêver. Elle poussa un soupir, et regarda devant elle. La mer semblait infinie, droit devant. Elle se leva, et manqua de tomber ! Oh son miroir, que faisait-il par terre ? Elle le ramassa, et se regarda. Son visage était le même, exactement le même… Soudain, des larmes montèrent à ses yeux. Pourquoi ? Elle se mit à genoux, et rangea le miroir. Elle vérifia sous le lit si il n’y avait pas d’autres choses, si il y avait le miroir il y avait bien un autre objet, sinon… Une balle. Une petite balle multicolore. Elle la ramassa, et la regarda attentivement. « Manu, tu es venu ici… »Murmura t-elle, au bord des larmes. Cette balle rebondissante, ça ne paraissait pas grand chose. Mais c’était tout pour Manu, il ne l’aurait jamais fait tomber ici… Début de l’année scolaire. Speech habituel sur la réussite, et bien d’autres choses encore. Comme par hasard, le professeur principal avait rangé les élèves par alphabet, mais pour faire original, il avait prit non les noms, mais les prénoms. Manu était donc à côté de Motoko. L’un et l’autre était au bord de la table, l’un et l’autre tournant un stylo, nerveux. Ils se jetaient des regards, curieux, et le détournait aussitôt. Personne n’écoutait le professeur, mais tout le monde se taisaient. Des mots passaient, ça intéressait tout le monde et personne… Manu et Motoko étaient bien les seuls qui restaient sans bouger. Le professeur les remarqua immédiatement, et les sommait d’écouter ce qu’il disait, alors que tout le monde faisait sa petite activité. Naturellement, ils n’écoutèrent pas, et après trois avertissement, furent envoyés dehors. « J’vais le défoncer ! Grognait Manu, les poings serrés. - Là je veux bien t’aider, pour une fois. »Disait-elle, en boudant le fait d’être dehors. Grand silence. Manu sortit alors une balle, et se mit à la faire rebondir sur le mur, la reprendre, la lancer… Motoko suivait la balle des yeux, curieuse. Voyant son manège, Manu en profita pour faire son beau gosse, il faisait voyager la balle, réussissant à impressionner la jeune fille. On ne le saura jamais, mais ce fut une grande victoire pour lui à ce moment là. « Elle est jolie cette balle, lui dit alors la jeune fille en la prenant entre ses doigts. - Ah, tu trouves ? Je la garde depuis que je suis gamin. Je l’aime bien. » Motoko regarda la balle. Elle était multicolore : du jaune ici, du rouge, du bleu… Et ça se mélangeait, jusqu'à donner toutes les couleurs de l’arc en ciel. Il y avait aussi du blanc ici et là. Mais pas de noir, il n’y avait que des belles couleurs. Ça tourbillonnait, et ça faisait plaisir aux yeux aussi. Elle la redonna à Manu, en gardant un œil dessus un instant. Il la rangea dans la poche secrète de sa veste, mine de rien. Mais une main vint la reprendre. Le professeur ! « Depuis quand on joue dans le couloir ! disait-il, en rangeant la balle dans son cartable. Je la confisque. » Il la rangea dans son sac, sous les yeux de Manu, qui semblait vouloir se jeter sur lui ! Motoko lui tenait le bras, signe qu’il devait se calmer… Et qu’elle avait un plan. La confiscation d’un objet, c’était très agacent car tu ne pouvais le reprendre seulement à la fin de l’année. La jeune fille sentait que cette balle, elle comptait pour lui. Une fois le professeur parti, il avait fini son discours, la jeune fille lui demanda en murmurant : « Qui t’avais donné cette balle ? - Mon père ! J’vais le défoncer cet adulte de m…. ! » Motoko posa sa main sur sa bouche, pour le faire taire. « Laisse moi faire Manu. Fais moi confiance, j’ai l’accès à la salle des profs… - J’ai pas envie que tu te fasses punir par ma faute ! » Il se bloqua. Il venait de dire quoi là ? Motoko n’en tenait pas compte, heureusement. « Ne t’en fais pas. On a un intercours, tu restes là et tu bouges pas. » Et elle s’éclipsa. Dans la classe, personne ne se préoccupait de cette petite histoire… Elle donna le prétexte de la photocopie en guise d’alibi. Où était ce professeur… Il n’était pas dans la salle principale. Après avoir photocopié un papier, ici une recette, elle demanda où était passé l’homme. Apparemment, il n’était pas revenu. Bizarre… L’homme affecté au service d’entretien lui donna un bon renseignement : il était parti vers les cabines téléphonique. Etrange, pourquoi faire ? Tout le monde avait un portable aujourd’hui, ça ne servait plus à rien les cabines. En effet, il n’y avait plus qu’un opérateur commun pour les mobiles de la planète, il avait réussi à écraser les autres d’une manière peu commune. Les factures étaient donc comprise dans celles du téléphone fixe, tout le monde pouvait se permettre de s’acheter un mobile alors. Voir un adulte sans un No-Kya ultra mince toutes options comprises, c’était très bizarre. Oui en effet, ça coûtait plus rien, un mobile maintenant. Elle le trouva donc devant un téléphone. La conversation était vive, mais il s’assurait qu’on ne l’entendait pas… Motoko s’était mise devant un panneau pour la prévention routière, et l’écoutait. Et ça parlait argent, contrat… Et poudre ? « Un trafiquant ? Pensa t-elle. Mais qu’est ce qu’il fait là, déguisé en prof… » Elle s’avança un peu, établissant diverse théorie, puis… Le panneau chuta net devant elle. « Qu’est ce que c’est ? » s’exclama l’homme, en se retournant vivement. Motoko ne bougeait pas, d’ailleurs elle était resté dans la même position dans laquelle elle était, comme si le panneau était encore là… Puis l’homme raccrocha, et se dirigea vers elle ! Elle sprinta, il la poursuivit. Oh si seulement elle avait repris la balle dans le sac sans rien dire ! Elle appela à l’aide, mais les cours avaient repris, il n’y avait plus personne… L’homme d’entretiens ! Il se plaça devant Motoko, la laissa passer, et le balai à la main, frappa le trafiquant. Il tomba au sol, étourdi. « Allez gamine, dégage de là je m’en charge ! » La boule roula de la valise comme par magie, la jeune fille la ramassa et se mit à courir vers sa classe un étage au dessus. Manu l’attendait. Il était assis, nerveux, pensif, tout ce qu’on voulait. Il avait fait exprès de se faire sortir, la professeur qui faisait le cour était assez sympa, mais il l’avait vraiment menée à bout. « Tu l’as ? Demanda t-il, autant inquiet pour son objet que pour elle. - Oui, dit-elle, essoufflée. Tu devineras jamais. Le gars, le prof, c’est pas un prof ! C’est un je sais pas quoi de trafiquant, je l’ai entendu ! Tiens ta balle, je l’ai reprise sinon… Mais j’ai eu vraiment peur ! » Il la prit dans sa main, surpris, et au comble de Motoko : « Ah non c’est pas ma balle ça… » La police arriva bien vite, averti par l’homme d’entretien qui avait neutralisé le trafiquant. Il était recherché dans la ville, on savait qu’il se cachait… Mais un professeur, on n’aurait jamais pensé. Il transporterait sa marchandise dans des grosses balles, faisant passer ça pour des jouets pour enfant. Normalement transporté par camion et par tonnes, il devait récupérer un sachet pour le faire expertiser. Le reste échappa aux informations. Manu était déçu, il n’avait toujours pas retrouvé sa balle… Motoko avait gardé l’autre, et était résolue à la rendre. Le petit matin, avant les cours, elle se rendit avec son ami là où la marchandise avait été récupérée. Elle se présenta, et montra la boule. « Ah bah… Justement il en manquait une. On a retrouvé une vraie balle dedans. Je présume… - Oui elle est à nous. On pourrait la reprendre ? » La balle avait été rangée dans un sachet de pièce à conviction. Manu poussa un gros soupir : au moins, personne n’y aura touché. « Vous avez de la chance les enfants. Ils est dangereux ce mec. Il a du prendre l’identité du gars qui devait venir vous voir… Heureusement qu’il n’a rien fait. Il a du prendre ta balle pour sa marchandise. » Motoko se rappellerait toujours comment Manu avait fait preuve de politesse devant le gars qui lui avait rendu la balle. Et dire qu’elle la tenait entre ses mains maintenant ! L’affaire à l’école avait été étouffée, et c’était tant mieux pour eux. Manu faisait mine de rien devant ses camarades, mais il s’était rapproché de Motoko, malgré le fait qu’elle ne participait pas aux bizutages des professeurs. Elle se leva, et décida d’aller voir Wyrd. Elle savait ce qu’il s’était passé. Le vigile la regarda d’un œil, et retourna à son film de cape et d’épée cette fois. Motoko avait rangé la balle dans son coussin, pour éviter que Daisuke la trouve. « Bonjour Wyrd ! Dit-elle, en souriant à la fille blanche. - Bonjour Motoko, je ne te croyais pas si matinale, lui répondit-elle en souriant. Tout va bien, tu n’es pas blessée ? - Ils sont venus alors ! - Oui, Manu et Marilyn, c’est leurs noms. » Ah, Marilyn était aussi venue ? Elle était gentille ! Motoko ne la louperait pas, elle lui fera un gros câlin dès qu’elle la verra ! « Ils vont bien ? Ils n’ont pas été blessée ? Wyrd, dit moi tout ! - Calme toi, dit-elle en souriant. Ils n’ont rien de mal. Mais je suis désolée pour toi, ils ont rejoint d’autres chefs… » Le sourire de Motoko s’éteint. « Ne t’en fais pas, Marilyn est avec un chef bien sympathique. - Akio ? - Tout juste. Il n’est pas méchant, tu l’a vu. - Marilyn va bien s’amuser, je le sens. Et… et Manu ? » Wyrd sembla hésiter, puis lui dit : « Avec une chef. - Une ? Je pensais… - Daisuke ne prend pas en compte les femmes qui sont Chefs. - Oh. - Comme tu dis. Manu est avec Sakura, une excentrique. Mais elle est maline, et j’ai l’impression qu’elle avait un plan à son sujet… Tu sais Daisuke te veux. Et entre chefs, ils se soutiennent. J’espère que Manu ne tombera pas dans le piège… » Motoko était détruite. Il ne fallait pas que Manu aille ailleurs ! Elle ne voulait pas ! Elle voulait le voir là, avec elle ! « Motoko, s’il te plaît… Je vois comme tu es proche avec lui, mais il ne faut pas t’en faire, d’accord ? Vous êtes plus malins que les chefs, après tout. Ils ne sont plus d’actualité aussi… » Titre: Re : Full Color ! Posté par: Hunter le Septembre 04, 2008, 12:46:28 pm J'avais la grosse flemme mais j'ai lu.
Ya des fautes vraiment, vraiment idiotes, des trucs que tu pourrais éviter ... Des fautes de temps, par exemple. M'enfin. Y a de l'humour, et c'est ce qui compte. (surtout en ce moment.) L'histoire du trafiquant est un peu tirée par les cheveux, quand même ... Mais bon. On finit sur une note triste ... Mais j'espère qu'on va bientôt avoir des nouvelles de Marylin et de Manu. M'enfin, comme dirait l'autre, wait and see ... Titre: Re : Full Color ! Posté par: Capita le Septembre 04, 2008, 04:35:24 pm Oui je savais pas trop quoi mettre, mais ça va s'expliquer plus tard ! =D
« Alors comme ça, c’est vous Manu ! Je me demandais vraiment à quoi vous ressembliez, vous savez. » L’intérieur du vaisseau était le même que celui de Daisuke. Le bas des murs était juste bordé de rouge. Sakura était tout sourire : elle n’avait jamais vu de terrien. Les mentalités étaient différentes après tout. Manu était assis sur le lit, il avait gardé ses vêtements. Il ne tenait pas à avoir un costard ou une autre bêtise de ce genre. En fait, sa veste était déjà rouge, c’était surtout ça qui jouait. Sakura avait estimé qu’il n’aurait pas besoin à porter autre chose. Elle avait vu juste sur le fait des vêtements : changer ceux de Manu serait une catastrophe. Il n’avait pas la possibilité d’utiliser les pouvoirs de l’Emeraude, mais il restait un jeune homme. Et Sakura n’avait pas envie de se dépenser. « T’es marrante toi, dit Manu avec un sourire goguenard. T’as l’air plus sympa que Daisuke, c’est déjà ça. - Il est dur même avec nous, mais c’est pas bien grave. Au fait, n’oubliez pas que vous êtes en captivité, après tout. Il y a un garde devant la porte, même si vous pouvez voir dans la salle d’à côté, vous serez toujours surveillé par lui. Et vous ne pouvez pas vous enfuir aussi. La configuration du vaisseau de Daisuke-kun est presque la même que le mien, vous voyez le genre ? » Il se rappelait… Il n’y avait qu’un accès par le hangar. C’était petit mine de rien ces vaisseaux. « J’imaginais plus grand, dit-il alors. Une armada, un truc énorme avec des dirigeants moche, mais moche… Je me suis trompé. » Petit sourire du jeune. Sakura fut un peu étonné. Elle s’imaginait qu’il allait protester, tenter de la taper, même pas ! Il semblait presque sympathique lui aussi. Et dire qu’elle l’avait vu comme un adolescent à problème, agressif… Mmh, elle s’occupera du cas de celui qui avait noté ça. Manu, on s’en doute, fulminait. Il faisait mine de rien pour s’éviter des problèmes, on l’avait compris. Le pire, c’est qu’il avait perdu sa balle ! Il enrageait ! Il se demandait où il avait pu la perdre… Il l’avait encore sur lui avant de partir, et la sentait encore contre lui dans le hangar… « Peut être vers Motoko ? » Pensait-il, avec un certain espoir. Elle au moins, elle y tenait presque autant que lui. Un peu rassuré par cette idée, il se détendit. Voyons… Cette Sakura avait l’air un peu gamine. Il aurait intérêt à faire attention malgré tout, elle avait murmuré un truc à ce fichu gars qui voulait Motoko… Du côté de Marilyn, c’était la même chose. Par contre, elle apprenait deux trois choses à Akio, comme comment faire une cravate… Elle ne s’inquiétait pas du tout. Elle réfléchissait… Motoko était assise devant Wyrd. Elle discutait depuis tout à l’heure de choses et d’autres, de tout et n’importe quoi… Wyrd sentait une peur en sa camarade. Elle lui demanda ce qu’elle ressentait… « Je ne sais pas, lui avoua Motoko. D’un coup, après avoir retrouvé cette balle, j’ai comme peur de Daisuke… » La fille blanche avait l’air contrariée. Normalement, elle le savait, les chefs n’ont pas le droit de faire de mal aux Emeraudes. Ils devaient garder leurs distances, également. Mais Daisuke qui tombait amoureux de le blanche, c’était insensé. Il se laissait trop aller ! Motoko lui posa alors une question, la tirant de ses réflexions. « Dit moi… J’ai remarqué qu’on avait démonté la fontaine… - Cet acte paraît évident. Tout les vaisseaux se sont vu couper les fontaines, parce que d’autre Emeraudes ont été trouvé. Aussi… Daisuke pense que c’est mieux ainsi. Son attitude a changé depuis que tes camarades sont venus. Je ne sais pas pourquoi… » Motoko regardait Wyrd. Depuis quelques jours, elle avait réussi à avoir une expression un peu plus humaine. Cela plaisait à la jeune fille, elle trouvait que c’était une bonne chose ! « J’ai quelque chose qui ne va pas ? Demanda t-elle, se sentant observée. - Non, ne t’en fais pas ! Juste, je trouvais que tu allais mieux. Pourquoi tu ne te lèverais pas ? - Je ne peux pas. Enfin, pas tout de suite. » Grand silence. Wyrd semblait cacher quelque chose… Motoko lui demanda : « Pourquoi ? - Je ne sais pas moi même… La seule chose dont je suis sûre, c’est que si je me lève par moi même, il risque d’y avoir quelque chose de grave… - D’accord… N’en parlons pas alors ? » Motoko avait un petit sourire désolé. Elle aurait voulu voir Wyrd se lever, elle aurait pu papoter dans sa chambre cette fois, faire le tour du vaisseau toutes les deux… Elle n’avait pas un syndrome de Stockholm, non, mais Wyrd n’était qu’une innocente. Et elle avait raison. Sora tenait fermement Pyxis. Elle avait rencontré une chatte bleue, Liebe, qui l’avait un peu aidé à s’en occuper. « Ton ami est parti se faire soigner… Je suis vraiment contente de savoir Astra en vie ! - Oh, tu la connais ? Je l’ai vu là haut, un peu avant la rébellion… - Elle allait bien ? - A part ces bandages qu’elle avait sur l’œil, elle avait l’air d’aller bien… - Oh, elle l’avait toujours ! Je pensais qu’elle l’avait enlevé depuis longtemps… - Tu sais ce que c’est ? - Oui. C’est un accident, un immeuble qui était tombé… C’était fait en un matériau spécial, et elle s’est prit un débris dans l’œil, d’après mes souvenirs. Elle ne veut plus montrer son œil maintenant… - Je la comprend un peu, ça doit être difficile… C’est marrant, mais vous vous ressemblez un peu, je trouve. » Liebe se mit à rougir. C’était pour elle un compliment ! « Je vais essayer de faire quelque chose pour le bébé. Je peux le prendre ? - Bien sûr, je te fais confiance ! - Rejoins moi à la crèche, c’est facile à trouver, la porte est garnie de graffitis. - Ok, merci Liebe. » La chatte parti alors, en s’assurant que l’enfant dormait encore. Avec toute cette agitation, c’était étonnant… Sora était pensive. Assise, elle ne savait pas trop quoi faire. Une tasse sur le côté, elle attendait le retour du loup. Il avait protesté, mais il n’était plus trop en état de se battre. Elle trouvait l’atmosphère de l’endroit un peu étrange, chargée d’elle ne savait quoi, de magie ?… Cette planète était assez incroyable. Elle savait que le loup serait bien soigné, tant qu’il n’assomme pas un guérisseur… Soudain, une main fit secouer la table d’une force incroyable, manquant à Sora de tomber, tellement elle fut surprise. Elle s’apprêta à dire quelque chose, mais elle s’arrêta net en voyant ce visage… Deux ans ! Deux ans qu’elle ne l’avait pas vu ! Et le voilà, dans un état qu’elle ne connaissait pas… Un truc vert derrière le dos. « Sora, qu’est ce que tu fabriques ici ? » Elle se leva, contrariée. Avec tout ce temps passé, c’est tout ce qu’il disait ? « Je te retourne la question ! Qu’est ce que tu fais ici, toi ! - J’ai posé la question le premier, tu es priée d’y répondre ! - Eh, calmez vous, s’il vous plaît… intervint Mayday, en sautant sur la table. - Qu’est ce que c’est que ça d’abord ! Fit Sora en désignant la chose. - On ne pointe pas les gens du doigt, jeune fille ! Fit hargneusement la chose verte en sautillant. - Il y a un problème ? » La hérissonne regarda en direction de la voix. Wolfgang se tenait, en parfaite santé visiblement, et fixait Shadow. « Il est encore en vie lui ? » Pensa le loup, intérieurement déçu. Shadow lui fit face. Le temps s’était soudainement arrêté : les gens les regardaient, assez surpris de voir ces deux hybrides se battre ici. Ce n’était pas un lieu de règlement de compte ! Engel arriva alors, et, imposante, leur dit : « Si vous voulez vous battre, ce sera dehors ! » Aussitôt dit, ils se ruèrent dehors. Sora se cacha dans ses mains, en pestant contre cette rivalité, ce elle ne savait quoi qui les opposait. Les gens reprirent le cours de leurs activités, comme si rien ne s’était passé. Engel se mit assise devant Sora. La chaise émit un faible craquement. « Ma pauvre petite, ce sont des drôles de garçons ceux là. Le noiraud par contre, ce hérisson, je crois l’avoir déjà vu… - Ah ? Il n’est jamais venu ici pourtant, d’après mes souvenirs… - Peut être. Il sort d’un sanctuaire, c’est bizarre, il a pas l’air du genre de s’intéresser à la culture. » Sora tourna la tête vers là où Shadow sortait. « Il y a quoi au bout ? - L’endormie. Une sorte de statue de glace, une personne qui était vivante… Qui l’est toujours, on le sait ça. On peut prendre ça pour une religion, mais depuis quelques temps, la glace qui fond, l’eau quoi, elle fait fuir les ennemis. Donc les gens vont là haut, dépose un flacon, et revienne pour le reprendre… Et ça les protège. » Elle sortit son propre flacon, et le posa devant Sora. Elle le prit entre ses mains et le regarda… on dirait de l’eau, juste de l’eau. « La personne qui est coincé là dessous doit être assez influante pour faire peur aux ennemis, rajouta la chouette en souriant. Elle est transpercée par une drôle de lance, personne n’arrive à l’enlever. Tu veux y jeter un œil ? - Oh oui, je voudrais bien voir ça… » Attirée par la curiosité, elle suivit Engel dans ce tunnel… Les coups volaient haut ! Wolfgang était dans un merveilleux état. Le guérisseur avait fait un travail incroyable. Il se sentait revivre, c’était un drôle de bled ! Heureusement qu’ils ne s’étaient pas rencontré plus tôt, il aurait l’air mal face à Shadow. Ils étaient sur le même pied d’égalité par contre. L’un recevait, il redonnait, c’était toujours le même cinéma. Mayday était sur une pierre, et observait le combat. Avec l’air d’un arbitre, elle s’amusait bien quoi. « Vlan, crochet du droit ! Allez maudit hérisson, défend toi zut ! Oh cet uppercut, bravo le loup ! Du nerf Shadow ! Du nerf le loup ! » Etc. Elle n’avait jamais vu son « petit protégé » se battre, mais c’était tout a fait étonnant ! Mais elle restait à l’écart : les boules d’énergie et autres éclairs, ça vole haut ça aussi. Ces deux là auraient intérêt à aller se faire soigner après. Une bonne thérapie leur ferait pas de mal non plus ! Un truc que Mayday avait remarqué, c’était que les poils du loup avaient triplés de volume… C’était pas un chat pourtant ! Et ces crocs alors, c’est quoi ça ! C’est pas Dracula non plus ! Un éclair d’intelligence traversa sa cervelle. Un loup, c’était un loup ça. Elle leva les yeux au ciel. La première lune montrait son nez… « Loup garou ? » Se demanda t-elle, soudain prise d’inquiétude. Shadow effectua un vol plané. Ouai, un loup garou ! « Fait gaffe Shadow ! Ce mec là il est pas normal ! » Le hérisson ne prêta pas attention à la remarque de Mayday. Il savait déjà de quoi il en retournait avec Wolfgang, elle n’allait pas lui apprendre ! Il se releva. Le coup l’avait un peu sonné, il reparti immédiatement à la charge. Il devait faire attention maintenant. Il n’avait pas envie de se faire étriper maintenant ! Il jeta un œil à ses bras. Mayday lui avait dit qu’elle les avait retrouver sur un site d’enchère. Elle savait bien que ces deux bracelets étaient important. Elle avait déjà vu cette méthode chez d’autres personnes. Le hérisson reporta son attention sur Wolfgang, qui avait maintenant l’air d’un vrai loup garou. Des gros bras, des longues dents, des grandes oreilles, beaucoup de poils, le petit chaperon rouge n’avait qu’a bien se tenir. Pour le moment, c’était Shadow qui arborait ce rôle de chaperon. Engel était livide. Sora ne comprenait pas… Il n’y avait pas une lance avant ? « Plus rien… murmura Engel. - En plus, on dirait qu’il n’y a jamais rien eut, lui dit la hérissonne après une brève inspection. - Mais c’est impossible ! Qui a bien pu ?… Ce hérisson ? » Sora fit la moue. Encore un exploit de son amant. Décidément, c’était inné chez lui ou quoi ? Engel sortit alors en courant, c’était assez incroyable pour une personne de sa corpulence d’ailleurs. Elle cria quelque chose qui échappa à Sora, et la hérissonne sentit que Shadow aurait intérêt à s’expliquer… Déjà, quelqu’un vint voir. Un gros lapin gris, richement vêtu. Il parlait vite, lui aussi. Il avait les gros yeux, et après lui, une belette droite comme un I. Ils parlaient vite aussi. Sora passait complètement inaperçue. Engel arriva avec Glanze, il avait son ordinateur portable dans la main. Sentant que la hérissonne noire était totalement larguée, il se mit à ses côtés, histoire de lui expliquer. « C’est ton copain qui a retiré la lance ? On l’a pas vu sortir avec pourtant… - Il avait un truc vert dans le dos, j’ai pas bien vu… - Ah, cette pauvre Mayday. C’est aujourd’hui qu’elle doit reprendre sa forme. » Sora, intriguée, lui demanda des détails. Mayday était un genre de sorcière, qui avait fait appel à un sort interdit apparemment… Et elle s’est fait attrapé en train de le refaire. Personne ne sait quel genre de sort il s’agit. « Elle n’essayait pas de faire revivre quelqu’un ? Demanda t-elle. - Oh tu as du lire beaucoup de choses toi sur les sorts interdits. Non, pas celui là. Pour faire revivre une personne, il faut certaines choses que la planète n’a pas. Enfin, Mayday est pas de ce genre. Elle est complètement dingue, soit, mais elle n’est pas méchante. » Sora se rappela cet air déjanté sur le visage de la chose verte… Ouai, pas bien méchant ça. « Et c’est quoi au départ ? - Tu vas pas tarder à le savoir. Elle doit bien s’amuser avec tes camarades, elle adore les combats. » Mayday était comblée, en effet. Le combat avait repris d’intensité, le loup semblait avoir repris du poil de la bête, sans jeu de mots. Shadow encaissait plutôt bien les coups, mais il commençait à perdre du terrain ! On était quel jour déjà ? Elle avait oublié de dire à Shadow qu’elle allait peut être reprendre sa forme normale ! Elle leva les yeux. La troisième lune n’allait pas tarder. Déjà, elle avait un peu plus de cheveux. Depuis quelques années déjà qu’elle était comme ça, pas trop tôt. Juste, ça pouvait pas le faire plus tôt, justement ? Enfin, comme ça elle pourrait mettre fin à ce combat qui commençait à devenir lassant. Soudain, Wolfgang plaqua Shadow au sol de sa grosse main velue. Mayday ouvrit de grands yeux. Non et non ! Pas maintenant ! Non mais fichu hérisson, bouge toi les épines t’as pas terminé ! Il résistait bien, mais c’était pas assez ! Glanze récupéra dans un placard un bien étrange balai. C’était comme un pinceau format XXL, les poils était multicolores. Il avait tout l’air d’un balai normal sinon. « Parce que c’est vraiment une sorcière ? - Pure et dure. On devrait lui donner, sinon elle risque de piquer une crise. - Pourquoi ? - Parce que c’est sa fierté ! Et quand Daïo va venir, il risque de se foutre d’elle. - Qui est Daïo ? - Dieu de … Mince je sais plus. Je crois que c’est des Arts… - Bah ouai attend, tu crois quoi ? » Fit une voix par derrière. Sora sursauta. Derrière elle, un gars bien étrange… C’était un chat blanc, avec de jolis traces qui allaient du gris au noir. Contrairement à ce que pensait Sora, il ne portait pas de toges, mais un tee shirt blanc et un jean noir. Ses yeux étaient de couleur or, forçant un peu le respect. « Je suis venu avec un peu d’avance, dit-il en se grattant la tête. Il font de bonnes pizzas ici. - C’est un des dieux qui nous est le plus proche, expliqua le lapin sous l’étonnement de la hérissonne. Etonnée, hein ? - J’ai besoin d’un shampooing aussi, ce corps matériel me tue… continua le chat en s’observant. » Sora ne savait pas quoi dire. Il avait l’air assez sympathique, pour un dieu. Glanze lui glissa : « Fais comme si c’était quelqu’un de normal, il préfère garder les pieds sur terre quand il est ici. » Daïo secoua la tête mollement, avec un sourire… assez stupide. Ses moustaches blanches frétillaient, il sentait quelque chose. Il se dirigea donc vers l’endroit où il chérissait ses chères pizzas. Sora ne comprenait toujours pas. « J’imaginais… - Plus grand ? Oui, toujours les étrangers pensent ça. En fait, on peux le classer dans une seconde catégorie de Dieu. Il est très gentil, il ne faut pas t’en faire. Par contre il ne faut pas oublier sa puissance. C’est un dieu après tout. De seconde zone soit, mais un dieu quand même. » Le chat s’amusait à faire la cour à Liebe, qui était revenue avec Pyxis, qui regardait Daïo avec de grands yeux. Il s’amusa à la faire rire, ce qui fonctionna bien vite. « Je dois voir ce qu’ils font, ils doivent pas s’entre tuer non plus ! Et avec cette agitation, je n’ai pas envie qu’ils se fassent trop remarquer… » La masse verte rampante s’était accrochée au bas du jean du chat blanc, manquant de le faire tomber. « Eh, eh ! Eh ! Je suis là ! Tu vas me rendre ma forme hein, tu vas me la rendre hein ! Faisait Mayday en souriant comme une gamine. - Mais oui, je dois juste régler le problème de la lance. - T’es pas venu pour me redonner… - Mais si ! Attend, grimpe sur mon épaule au moins, tu as l’air misérable vu d’en bas. » Aussitôt dit, aussitôt fait. Mayday escalada les affaires du chat pour trouver refuge sur son épaule. Daïo n’avait pas l’air dérangé. Ils se dirigèrent vers le sanctuaire de l’endormie, parlant rapidement. Sora sortit rapidement, zigzaguant entre les gens, le lapin la suivant. Dehors, c’était un véritable carnage. Il y avait des pierres là avant ! Eh, et cet arbre là il est sensé être à la verticale ! Wolfgang et Shadow avait défoncé le paysage. Face à face, ils étaient dans un sale état. Ils arboraient une collection de bleus et de bosses impressionnante, le hérisson avait un beau coquard, le loup avait le nez un peu… défoncé. D’ailleurs ce dernier avait repris une forme a peut près normale. Ils étaient essoufflés, et s’apprêtait à se donner le coup final ! Ils levèrent leurs poing, s’immobilisèrent… Et se frappèrent mutuellement avec une force incroyable. Il y eu un grand blanc, les hybrides avaient leurs poing encastré dans l’autre, puis ils tombèrent en cœur, épuisés. « C’est sans espoir… » En conclu Sora, se dirigeant vers eux. Titre: Re : Full Color ! Posté par: Hunter le Septembre 04, 2008, 05:34:33 pm ><
Fautes ! Plein ! ... Tant pis. Bon, ya de la baston, ça me va. Mais ... On sait enfin ce qu'il se passe avec Manu, Marylin et Motoko ! Cpas trop tôt ! x) M'enfin, j'ai bien aimé. Et puis, l'histoire du Dieu qui aime les pizzas ... Just xD On va enfin voir la vraie forme de Mayday. J'ai hâte. ... Hu-hum. Un petit effort, relis-toi ! Pour la santé de mes yeux ! *sort* P.S.: Deux chapitres par jour, ça fait beaucoup. Fais attention ... Titre: Re : Full Color ! Posté par: sonic-kun le Septembre 05, 2008, 11:01:11 pm Citation de: Capita La suite, que je tiens à dédikasser à Eska ! roooh, trop zentil >o< merci grande soeur ! =D Bon, moi aussi j'ai vu des fautes ici et là, mais bon, ça passe on comprend mais faut se relire =D ! j'ai bien aimé le souvenir avec Motoko et Manu ! (roh, en plus tu m'as fait un faut espoir, quand j'ai vu 'dédikasse à Eska' j'me suis dit qu'il y aurait peut-être un bisous !) bref, mais j'ai aimé pareil ! et le deuxième chapitre aussi >o< avec le combat zet toussa! génial >o< j'ai adoré le lire ! donc euh, bah je veux la suite >o< ! Et j'ai hate que l'endormie, bah qu'elle se réveille un peu quoi xD Titre: Re : Full Color ! Posté par: Capita le Septembre 10, 2008, 10:53:05 am Bon, je post ça tout de suite, pourquoi ? J'dois faire de la place dans ma clé USB, j'ai un expo à finir pour demain... *fuit*
« Har har ! Avec ce logiciel, on va enfin pouvoir les avoir ! » Buzz tenait fièrement dans ses mains un disque, un beau disque avec des reflets multicolores. Sur une des faces, on pouvait voir marqué en tout petit : « Projet Kaboum ». Un nom qui manquait cruellement d’originalité, mais c’est pas moi qui l’ai trouvé c’est lui. Il le montrait bien haut, pour que tout le monde puisse bien le voir. Il contenait un logiciel de repérage des satellites, de tous les satellites, CIA, FBI, etc. compris. Il l’enfourna d’un geste dans la première tour qu’il voyait. Le salon de Hélène était un véritable QG… Un peu sale d’ailleurs. Elle rouspétait sur le fait que les pizzas, ça ne donnera pas d’arbre, encore moins les miettes, et les papiers ne se dégraderont pas tous seuls. Donc le jour d’avant, il a fallut faire un méga nettoyage. Le salon retrouvé, Hélène se demandait encore que faisait son fils et son mari. Encore à faire la gue-guerre contre les méchants, c’est bien, mais pas de nouvelles ! C’est bien ça, merci les garçons ! Assise sur son fauteuil, elle guettait à la propreté de sa maison. C’était elle la chef ici quand même. Mais elle n’était pas seule ! Il y avait l’assistant, Buzz, et d’autres encore qui l’épaulaient. Elle se sentait assez bien dans cette ambiance, elle ne s’ennuyait pas. Mais que faisait Chris au moins ? « Mais ! Non pas ici ça ne va pas là ! » Alix rouspétait aussi. Pour d’autres raisons. De retour chez Amy, elle avait récupéré deux ou trois trucs pratiques, à cause de l’incendie de la dernière fois. Schnee donnait la cadence, en tapant régulièrement sur son petit ventre pour le rythme. Chris n’en pouvait plus : il tenait un micro onde qui semblait peser trois tonnes, il le posa d’un coup sur la première place disponible à sa vue. « Je pouvais pas récupérer mon corps de gamin rien qu’une fois ? »Se demandait-il, certains qu’il aurait eu moins de mal. Le travail de bureau l’avait un peu ramolli. Beaucoup même. Alix ne s’en rendait pas compte, mais bon… « Allons, patron, ça va pas ? Allez fait une pause ça ira mieux ! - Ouai papa, repose toi ! Rajouta Schnee, en lui tirant un peu la veste. - Ah tu vas pas faire comme Bokkun… » Quand on parle du robot… « Papa ! J’ai un message pour toi ! - Ah non on vient de refaire le mobilier ! S’exclama Alix. - Oral mon message, oral, du calme ! Juste, Chris tu dois venir ce soir devant l’auberge. le Docteur et Tails seront là, il faut discuter sur la marche à suivre pour la porte. D’accord ? - Compris. Alix tu finiras. - Eeeh ? Mais j’ai pas la force ! - Ordre d’un supérieur. » Acheva Chris avec un sourire malin. Wyrd ne s’était jamais sentie aussi seule. Motoko s’était encore fait gazée par Daisuke, qui estimait qu’elle devait se reposer, la jeune fille grise n’avait donc plus de compagnie pour le moment. Elle pouvait bien la réveiller, avec les pouvoirs de l’Emeraude Mère c’était tout à fait possible, mais elle n’en avait pas envie. On frappa à la porte. Motoko ? Non, elle dormait encore… Qui ça pouvait bien être ? Daisuke referma derrière lui lentement. Il n’avait pas le droit d’être ici ! Il désobéissait ! Et les ordres alors ? Wyrd ne savait pas grand chose de la situation, mais elle savait bien que personne à part Motoko ne pouvait rentrer. « Ne te fais pas d’idée, fit l’homme d’une voix froide. J’ai une autorisation exceptionnelle. - Qui t’as donnée l’autorisation de venir ici ! - A ton avis. » Silence. Wyrd, qui ne bougeait pas trop d’habitude, semblait paralysée. On ne demandait pas d’autorisation à la légère. Elle lui demanda, un air de peur dans la voix : « Que vas-tu me faire ? » Il s’avançait, un drôle d’objet dans la main. Une petite lame avec une poignée… Motoko lui en avait parlé un jour. Un couteau, d’après les souvenirs. Arme blanche, dangereux, ça coupe. Oui Wyrd ne connaissait pas beaucoup de chose du monde extérieur, à part les gens et leurs psychés… Elle n’arrivait pas à sonder les émotions de Daisuke. Il ne se sentait pas menacé, il n’y avait aucune colère… On croirait qu’il est bien lui même. Wyrd sentait pourtant le danger à plein nez. Elle se redressa un instant, prête à une éventuelle action de la part de l’homme. Et dire qu’elle ne s’était jamais défendue… Il lui répondit après un instant. Dans son autre main, un étrange objet. Il ne semblait pas blesser, mais Wyrd savait que c’était ça qui importait le plus à l’homme. « Rien de mal. Motoko est un peu trop proche de toi à notre goût. » « Notre » ? Alors c’était bien ça, il agissait par son intermédiaire… Mais pourquoi ? Motoko n’avait rien de méchant ! En fait, Wyrd avait acquis au fur et à mesure des jours, par Motoko, une certaine individualité, alors qu’elle n’était pas grand chose auparavant. Une coquille vide, ce serait un peu gros à dire, mais c’était pourtant ça. Daisuke lui prit le bras. Elle ne pu opposer de résistance, son corps était trop faible pour ça. Un rien pouvait la blesser. Il lui fit une entaille, une toute petite entaille, rien ne coula par ailleurs. Il s’assurait de ne pas lui faire mal aussi. Il mit ce petit objet, on aurait dit une graine, quelque chose de ce genre, à l’intérieur. Il se recula, Wyrd regarda son bras. Il n’y avait plus rien ! Pas une cicatrice. Avant de sortir, Daisuke ajouta : « Tu vas bientôt sortir de l’ombre et te lever, Wyrd. Profite un peu du temps qu’il reste pour ta conscience, elle risque bien de s’effriter… Le peu que tu as, c’est un peu dommage. » La porte se referma en un grand bruit sinistre. Wyrd serrait les dents… Et pour la première fois, elle hurla. « Euh, y’a pas un problème au niveau des rôles ? Je suis sensé vous surveiller, et vous vous amusez à aller sur mon matériel… » Akio s’était retranché à l’arrière de son bureau. Marilyn tapait frénétiquement sur le clavier, à la recherche d’information. Le jeune homme ne savait plus quoi dire, il était bien trop gentil ! De toute façon, elle ne trouvera pas grand chose… Enfin c’est ce qu’il pensait. Déjà qu’il était inquiet sur sa capacité à garder Marilyn, là il se faisait assassiner mentalement. Elle le frappait pas, c’était déjà ça… « Dites, vous pouvez pas retourner dans votre chambre, s’il vous plaît, hein ? Je vais me faire taper sur les doigts si on vous voit là… - Zut ! Taisez vous, j’ai trouvé un truc. » Elle en avait assez des plaintes de son geôlier ! Il n’avait qu’a se montrer plus ferme. Et zut de zut. Là elle venait de trouver un truc intéressant à propos d’une légende. « Oh-oh-oh ! Et c’est marqué en post it ici en plus, dit-elle en désignant un papier jaune sur le côté de l’écran. On est pas soigneux, hein ? - Oh non… - Oh que si ! Ah mince je comprend rien, fait moi la lecture. - Non. - Fais moi la lecture ! - Bon d’accord, pas besoin de crier… Hum. C’est la légende à propos de l’endormie, c’est… - La personne enfermée dans la glace, on m’en a parlé. Elle a une lance enfoncé dans le ventre, et personne n’a pu l’enlever. » Akio se tournait les doigts machinalement, à propos de ce dernier point. « Quoi ? Elle a été enlevée ? Demanda t-elle, en se relevant. - Euh oui, on vient juste de l’apprendre… Un dieu de second rang à été dépêché pour voir ce qu’il en était. C’est pratique les satellites espion. - Ma lecture ? - Ouai ça va ! Y’a un traducteur sur le côté, et… Et … Ne me regardez pas comme ça par pitié ! … Bon ok, je vous fais le topo de la légende, je la connais par cœur à la fin. C’est la dernière des deux races qui se sont entre-tués sur la planète, on le sait depuis longtemps ça. Comme son apparence approchait celle des habitants normaux, elle a pu se fondre dans la masse… - Comment elle a pu finir comme ça, alors ? Elle a attiré l’attention sur elle ? - Tout juste. Au bout de quelques millénaires, les gens se doutaient de quelque chose déjà. Si elle n’avait pas succombé à la colère, elle se serait fait de toute manière signalée à cette époque… - Soit plus clair. - En fait, elle a eu une aventure avec une personne normale. On a oublié qui depuis le temps… Mais la chose qui l’a fait sortir de ses gonds, c’est le fait qu’il l’avait… Trompé. Et disons que ce genre d’affaire fait grand bruit sur la planète, on se devait fidélité, c’était naturel. Habituellement et d’après ce que je sais, les trahisons se font toutes condamner d’une manière ou d’une autre, alors bon… Ryuuzaki lui a fait sa fête en déployant ses pouvoirs, qu’elle n’avait presque jamais utilisé. - Triste affaire. Par cela, elle s’est fait repérée… Mais je ne vois pas encore pourquoi elle s’est fait enfermée dans cette coquille. » Akio descendit un peu le texte, jusqu'à une fresque étrange. Elle représentait un personnage, un hybride sûrement, qui avait les mains sur les yeux. Elle pleurait ? En haut, on pouvait voir des créatures blanches, et en bas des noires. De chaques côtés, le personnage semblait être tiré. Marilyn ne pouvait s’empêcher de se demander qui avait bien pu dessiner ça. Ce n’était pas sur de la pierre… « L’image a été retrouvée sur un vieux document, dans un des premiers livres, fit Akio en répondant à ses pensées. L’artiste est anonyme, mais il avait connu Ryuuzaki par le passé. » Akio semblait un peu nerveux. Marilyn analysait l’image… Les deux côtés, c’était ceux de l’endormie en quelque sorte. Les deux anciennes races… Il y avait deux personnages bien distinct dans les deux camps, mais l’image était de mauvaise qualité, on ne pouvait pas trop dire… En haut, une femme et en bas un homme. « On pense que c’est ces parents. Il n’y a que ça de toute façon à penser. Les deux étaient très influents, c’est normal qu’il soit représenté en avant des autres. - Il y a une créature sur le côté de l’endormie… C’est bizarre comme truc… - On ne sait pas ce que c’est. Enfin si, mais on est pas sûr. Un mélange de la tuerie, une drôle de créature qui aurait peuplée un instant la plaine de la trêve… Il n’y en a plus beaucoup aujourd’hui. Ils se cachent dans des coins inaccessibles pour nos machines. Ils peuvent avoir une autre forme aussi, un genre de félin… - Un chat ? - Oui quelque chose comme ça, un chat avec trois yeux. Mais ce ne sont que des mots, on n’en a jamais vu… - C’est un animal de compagnie quoi. - Ah ?… Oh je n’avais jamais pensé à ça. C’est sauvage pourtant. - Un rien se dompte, lui dit Marilyn avec un sourire en coin. - Ehm… Bien entendu… euh sinon, vous ne voyez rien d’autre ? - A part ce qu’on a trouvé… Non. Enfin ça me fait des infos pour moi c’est chouette. Sinon c’est quoi la pièce ? Demanda t-elle, en changeant radicalement de sujet. - La pièce ? - La pièce, la salle, la porte là bas au fond. » Akio avait souhaité de tout son cœur qu’elle ne demande pas de quoi il s’agissait. Enfin ce n’est rien… Il se leva, Marilyn le suivait. Devant eux, au fond du couloir, une porte noire. « Vous êtes sûre de vouloir rentrer ? - Oui. » Il poussa la porte. Ils rentrèrent tous les deux dans la salle, faiblement éclairé. Akio trouvait que ça faisait un peu vite tout ça, d’abord elle squattait l’ordinateur, elle se faisait une brochette d’info, puis elle voulait voir le … Le « ça ». Il y avait une capsule, renfermant un liquide orangeâtre. Il y avait quelques bulles, ici et là, qui grimpait jusqu’en haut de la capsule. Il y avait à l’intérieur un drôle d’objet vivant… ? Marilyn s’approcha pour en avoir le cœur net. « On appelle ce truc la capsule Urd. Ce que vous voyez, je ne le verrai pas de la même façon. Moi je vois un flou, une masse blanche pas très nette… Et vous ? » Ce qu’elle voyait sortait de l’ordinaire. Une personne, une humaine ça ne faisait aucun doute, complètement noire. Ses yeux était blancs, complètement blancs, il n’y avait aucune pupille ou iris. Il ne semblait pas y avoir de bouche… Ses cheveux noirs occupait une grande partie de la place : ils étaient longs, et ondulaient d’une manière sinistre. Son corps était retenu par une chose étrange, comme un bois noir. Il la gardait ancrée au fond de la capsule, et lui ôtait toutes possibilités de fuite. Un liquide noirâtre flottait également, ici et là. Marilyn recula d’un pas, la peur au ventre. Mais d’où sortait cette créature ? Elle n’avait même pas répondu à Akio, qui se demandait d’où venait cette peur soudaine. Ça sortait complètement de l’ordinaire et des lois physiques, elle ne voulait même plus voir ça… Elle sortit en courant, et trouva refuge dans sa chambre-cellule. Voilà tout ce que j'ai écrit pendant les vacances. Maintenant je retourne sur Open Office ! Titre: Re : Full Color ! Posté par: Hunter le Septembre 10, 2008, 03:02:23 pm Huh.
Bon, ma théorie se confirme ... Quelle théorie ? Ah, ben ça, faudra me demander. =P Bon, ben, bazar sur Terre, bazar chez Daisuke, bazar chez Akio ... Bazar, kewa. M'enfin, bien quand même. ^^ Et puis j'ai vu un "chat à troix yeux" ... J'en apprends des nouvelles chaque jour. Ou pas. Bon, ben c'est génial tout ça. On s'éclate, c'est la fête et tout et tout. =) Titre: Re : Full Color ! Posté par: sonic-kun le Septembre 10, 2008, 07:53:13 pm Moi je dis, Akio va tomber amoureux de Marylin si c'est pas déjà fait !
*Sonic-Kun fuit par la fenêtre j'ai bien aimé cette suite, pas mal. On a des nouvelles de la Terre, ça faisait longtemps ! Tellement longtemps que je les avait oublié o_O Je vois trop Helene crier sur Chris et Leon à leur retour ! bref, j'aime trop comment Akio est un homme soumis quoi .-. ! par contre, Daisuke, toujours aussi méchant, pas bien, il a fait du mal à Wyrd! pas bien >o< ! Vivement la suite en tout cas ! Titre: Re : Full Color ! Posté par: Capita le Septembre 15, 2008, 06:35:05 pm Voilà un petit chapitre que je viens de finir ! Fiou, j'ai eu un peu de mal... /me fait un calin à Hunter et Eska
« Wyrd ? » Un appel. Motoko ne voyait plus rien dans la pièce de Wyrd... Elle s'était avancée, mais ne voyait et ne sentait plus l'endroit où sa camarade était posée auparavant. D'ailleurs, en se retournant, elle avait du mal à voir la porte. Inquiète, elle cria plus fort. Et cette fois, elle entendit un petit frottement. Daisuke se montrait plus dur avec elle ces temps là. Et l'absence de Wyrd ne faisait qu'empirer les choses, au moral de Motoko. Elle se dirigea vers le son, qui s'était fait entendre à nouveau. « Wyrd, c'est toi ? Si c'est pour me faire peur, c'est pas rigolo... » Nouveau frottement. Normalement, Wyrd n'était pas sensé se lever en plus. Dans ce cas on l'avait déplacé. « La seule personne capable de faire ça, c'est Daisuke ! » Pensa Motoko, le poing serré. En avançant un peu, elle put sentir un courant d'air chaud. Étrange, avant la pièce était baignée dans un froid complet... Et une lumière se dessina, au contours d'un objet. Une lumière grisâtre, plus qu'étrange. Elle semblait à la fois douce et effrayante, Motoko avait à la fois envie de fuir et de s'approcher. Quel sentiment étrange... En s'avançant, elle découvrit un tube. Un grand tube. A l'intérieur flottait une personne, Wyrd, complètement différente de ce qu'elle avait vu jusque là. La lumière se faisait un peu plus dans la pièce. « Wyrd ?... » Murmura Motoko, en posant une main sur le verre froid du tube. Wyrd sursauta. Son aspect physique avait totalement changé : Elle ne portait plus sa robe, et seuls ses cheveux cachaient son corps. Elle avait d'étranges paires d'ailes au dos, fait d'une matière complètement inconnue à Motoko. Ses yeux avaient perdus leurs pupilles, les rendant d'un gris encore plus mystérieux qu'avant. Et elle était à genoux, au sol de cette étrange capsule. Un tuyau était accroché sur chaque bras, et elle portait d'étranges inscriptions, qui brillaient d'une pâle lumière bleue. « Mais qu'est ce qu'ils t'ont fait !... Attend, il doit bien y avoir une ouverture, je ne sais pas... » Motoko, affolée, tourna autour de la capsule. Il n'y avait rien, pas un bouton, un mécanisme, elle ne savait quoi d'utile pour libérer son amie. Wyrd la regardait faire, la suivant du regard, triste. Elle ne pouvait rien faire, pas même parler. Alors, lorsque Motoko retourna devant elle, elle leva ses mains. Elle mima un objet. Motoko cherchait... Elle se pointait elle même, puis la pointait. Un lien ? Oui ça devait être ça... « Le seul lien qu'on aurait toutes les deux... Un truc en particulier je suppose... Pouvoir... Les Émeraudes ! » Wyrd hocha la tête en souriant. Puis, elle écarta les mains paumes à plat. Quoi ? Plus rien ? Plus rien de quoi ? « Tu veux dire... Que tu n'as plus le pouvoir de l'Emeraude Mère ? » Nouvelle affirmation. Motoko tomba assise, à côté de la capsule de Wyrd. Mais c'était terrible ! Daisuke n'avait pas le droit de faire ça ! « Je suis vraiment désolée, Wyrd... Si je pouvais, je pourrai te sortir d'ici... Oui ton physique a un peu changé, et alors ? On serait parti toutes les deux au moins ! ... Je t'aurai mise sur mes épaules, je ne sais pas, comme ça tu n'aurai pas eu à te lever... » Wyrd était touchée par tous ces mots. Motoko était bien la seule personne vraiment gentille qu'elle connaissait... Et sa seule amie ! On frappa derrière. La voix de Daisuke s'éleva, donnant des frissons à Motoko. « Motoko, revenez ici, s'il vous plaît. Vous n'avez plus rien à faire ici, je me trompe ? » Grand silence. Motoko avait peur maintenant. Vraiment peur. Une peur à rendre fou n'importe qui. Wyrd sentait cette peur, à travers ce tube. Elle posa une main sur le tube, contre celle de Motoko qui était de l'autre côté. Elle la soutenait. Elle ne pouvait plus rien dire, mais Motoko comprenait le geste. Elle se leva, légèrement tremblante, et retourna vers la porte, presque à reculons. « Je n'ai aucune arme ici... Je ne peux pas assommer Daisuke, je ne suis pas assez forte... Ni avec un objet, de toute façon rien ne pourra faire l'affaire. Rien... Il n'y a que la balle... La balle... La balle ! Oh non si il l'a vu... » Elle poussa la porte, lentement, et la première chose qu'elle vit fut la balle multicolore de Manu, dans la main de Daisuke. Marilyn était sur son lit, son cerveau en ébullition. Le vaisseau avait la même configuration que celui de Daisuke, elle saurait par où sortir si elle en avait l'occasion... Le système informatique, mis à part ces caractères, est le même que sur Terre à quelques détails près, c'était une chance. Akio était naïf, c'était une chance aussi. Elle toucha l'anneau qui était autour de son cou. Ça par contre, c'était pas de chance. Sans ses pouvoirs elle ne pouvait pas faire grand chose. Seul son intelligence pourra la faire sortir de là, c'était tout naturel, elle avait toujours fait comme cela. Mais elle se posait des questions. La lance de l'endormie retirée, il faudrait un certains temps avant que la glace puisse fondre. Tout ce temps accumulé... Et cette Ryuuzaki n'avait plus vu la lumière du jour. Qu'allait-il se passer à son réveil ? C'était ça que redoutait Marilyn. Elle n'avait vu qu'un morceau de la légende, donc elle ne pouvait pas prévoir ce qui allait se passer. Une vengeance ? Mais envers qui... Un suicide aussi ? En effet, à quoi ça lui servirait de vivre dans ce monde complètement différent du sien ? La même planète, on en convient, mais tout avait changé... Ou alors, elle accepterait simplement le fait de vivre différemment. Facile à dire ça aussi. Et quel parti allait-elle prendre ? Celui de ces ennemis blancs, ou des autres ? Et qui avait dessiné cette représentation aussi ? On devait retrouver cette personne... Mais c'était il y a quelques millénaires... Et ces dieux alors ! Ils ne faisaient donc rien pour leur peuple ? Et ce Torn World ? Elle devait en avoir le coeur net. Elle devait se rendre là haut. Mais comment... En demandant à Akio, oui... Mais le prétexte ? Oh et puis pourquoi elle se cassait la tête ! Son ennemi favori lui obéissait au doigt et à l'oeil. Mais d'abord, le problème Urd... Marilyn se leva, et remit ses affaires en place. D'un pas décidé, elle alla vers la porte noire. En regardant dans le bureau d'Akio, elle put le voir, affalé sur son fauteuil, une bulle sur son nez. Aaah, sacré Akio... Elle posa sa main sur la porte froide, et la poussa. Encore ce tube, encore cette envie de fuir qui la prenait... Mais elle y résista. Et avança. Enfin, une fois devant, une voix s'éleva, froide, qui forçait le respect. « Je t'attendais. » Et la seule personne qui pouvait dire ça, c'était la personne coincée dans le tube... « Elle m'éneeeeeeeeeeeeerve, mais c'est pas possible elle a pas fini... » Manu pestait contre Sakura, mais dans sa tête. Sinon, actuellement, c'était, avec un immense sourire, qu'il disait : « J'veux bien encore un sucre, vo-lon-tier. » Et en même temps il serrait les poings. Parce que jouer à ce petit jeu, ça l'énervait passablement. Donc pour le moment, son esprit criait au secours. Chris arriva devant la porte de l'Auberge, et eut la grande surprise de voir Eggman premier. Il n'y avait personne, tous les adolescents étaient partis on ne sait où. Aoi devait sûrement être avec Traum, allez savoir où étaient les autres. Il salua le docteur poliment, et se posa sur l'autre côté de la porte. La tête tourné sur le côté, tous les deux de la même façon, on dirait vraiment des gamins qui se boudent. « T'imagines que ça fait quand même, pour moi, vingt quatre ans que je t'ai pas vu ? Lâcha Chris, en cassant le silence. - Et seulement deux ans pour ma part, jeune homme... Enfin non. Je ne devrais plus t'appeler comme ça, fit le docteur avec son sourire édenté. - En effet, tu devrais. » Nouveau silence. « Et alors, plus d'inventions ? - Je t'avoue que j'aurai bien voulu utiliser Lust ou Wonne pour mettre la zone, mais l'une risque de me décapiter, et l'autre de pleurer. Donc j'avoue que je n'ai pas eu d'idée pour le moment, mais rassure toi ça reviendra bien vite. - Prend ton temps. - Je n'y manquerai pas. » Tails arriva en courant, trébuchant presque. Il bafouilla une excuse devant les deux humains, et se remit bien droit, demandant donc ce qu'il fallait faire, comme si il était un soldat. D'une certaine manière, il était un peu gêné. Chris était devenu un adulte maintenant, et le docteur... C'était le docteur quoi. « Bien, maintenant que nous sommes là, discutons du sujet Emeraudes. » Commença Eggman, en se frottant les mains. Il y eu un long silence, puis il rajouta : « Euh, on fait quoi donc ? » Aoi en avait profité, pendant ce temps, pour sortir un instant dehors. Il faisait beau, chaud, elle avait mis les affaires qu'elle et Traum avait acheté. Elle les aimait beaucoup ! Elle trottait comme ça, sur un petit sentier, une pomme dans la bouche. Elle aimait beaucoup les pommes, surtout celle d'ici, elles étaient juteuse et un peu acide, et sucrée aussi. Depuis tout à l'heure, elle se demandait ce que faisait les autres, ils étaient partis en lui disant de ne pas bouger... Bah, elle s'était téléportée à un arbre fruitier, et avait fait la sieste pendant un petit moment. Maintenant elle était debout, et se promenait, ignorant les ordres des autres. En fait, elle avait surtout oublié. Un papillon passa devant elle. Un joli papillon ! Tout jaune, comme elle. Elle se mit à le poursuivre, s'amusant à le voir voler ici et là, pour échapper à cette boule de poil jaune et folle. Puis elle déboucha sur une colline, toute verte d'herbe fraîche. Elle continua son avancée, regardant ce ciel bleu et cette grande colline. Plus loin, des habitations, des maisonnettes sorties d'un conte de fée. Il faut dire tout était sympathique ici. Les gens, les maisons, les papillons, un bonheur. Au loin, elle voyait ces drôles d'hybrides, cette roussette encore en train de transporter son sac qui gigote, ça devait encore être l'humain de la dernière fois, le pauvre. Aoi s'amusait de la voir tournoyer comme ça, c'était amusant. Elle passa en trombe devant elle, lui cachant le soleil, en rouspétant contre le sac. Elle salua Aoi, et se précipita vers la forêt, virevoltant avec le sac. Une ombre passa devant elle. Un nuage ? Oh, un peu petit. « Madame la roussette, c'est vous ? » Elle se retourna, et une main de métal vint se plaquer sur sa bouche pour l'empêcher de crier. Quelques minutes plus tard, le paysage devint gris, et il se mit à pleuvoir. De son perchoir, un chat en blanc, à presque la même apparence que Daïo, observait la scène, les bras croisés. Son pelage était incroyablement blanc, et ses yeux, contrairement à ses collègues, étaient plutôt d'une couleur bleu vert. Si il n'était pas un ennemi, on aurait juré que ce serait une bonne personne. Il portait un pantalon blanc, traversé d'une bande jaune, qui semblait être phosphorescente, ainsi qu'un tee shirt qui avait cette même particularité. La Rafle ramena Aoi dans ses membres de métal, et présenta sa prise au chat blanc. Il repris vite la petite chatte dans ses bras, comme si la Rafle allait la lui retirer d'un instant à un autre. Il murmura, à lui même : « Enfin, je t'ai retrouvé... » Le vent emporta ses paroles, les envoyant au loin, là où personne ne pourrai les entendre... La Rafle, à côté du chat, se téléporta avec lui dans un éclair bleu. Un autre éclair sorti du ciel, et s'écrasa plus loin, sur les collines vertes... Zeit tenait la balle qui renfermait l'âme de Lucy, depuis longtemps... Traum s'était endormie à côté d'elle, la pauvre n'aimait pas l'orage. La hérissonne couleur soleil s'était demandé comment elle pouvait communiquer avec cette personne, réduite à l'état de souvenirs... Elle s'inquiétait un peu, sans vraiment la connaître. Elle se demandait comment elle avait pu finir là dedans. Comme elle avait des souvenirs, ça ne pouvait pas être un enfant... C'était impossible. Donc on l'avait enfermé dedans pour une raison particulière... Mais laquelle ? Elle connaissait l'endormie, on savait déjà ça... Peut être que les amis de l'endormie avait subit le même sort qu'elle... Non, ça ne pouvait pas être ça. « Tu ne peux pas me parler ? J'aurai pu te donner un coup de main... » Silence. Traum continuait de dormir, paisiblement. Elle ne ronflait pas, ne faisait pas le moindre bruit. La maison d'Amy était silencieuse... Elle et Alix étaient parties faire le tour des boutiques, en attendant un peu de changement. Elles s'entendaient plutôt bien... On frappa à la porte. Wonne entra alors, surprise que la porte soit ouverte... Lust était derrière elle. Elle avait l'air d'aller un peu mieux que la dernière fois. « Bonjour Zeit, je peux te parler ? »Demanda Wonne, timidement. La hérissonne rose se posa sur un fauteuil, posa sa tête et s'endormit rapidement. Après tout ce qu'elle avait bu, elle avait un mal de tête phénoménal... L'échidné se mit assise vers Zeit, qui n'avait rien dit, trop pensive. « La balle... Tu sais c'est qui ? - Une certaine Lucy Oya... Elle connaissait Ryuuzaki, elle devait être son amie... On l'a entendu parler pendant le jugement de l'endormie, mais c'était il y a longtemps ça... Incroyable même, elles auraient le même âge. - Ah, moi j'aurai mis un petit millénaire de marge... - Oui, moi aussi. Mais je me pose des questions... Wonne, toi qui connaît beaucoup de sorts, tu ne pourrais pas savoir comment je pourrais communiquer avec elle ? » L'échidné blanche eut un instant de réflexion, puis enfin, lui dit : « Le sort qui lit les choses ne marche pas... Il faut la mettre dans un corps d'emprunt, ou la mettre sur le canal fantôme. Ou n'importe où ailleurs, en attendant. - Tu saurais faire ça ? - Oh oui, y'a besoin de rien, juste d'un corps organique vivant et mobile... » Wonne remarqua les yeux de Zeit. Silence. Quoi, elle voulait héberger Lucy ? « Ne me dis pas que tu penses à ce que tu penses ? - Si. - Mais c'est super dangereux ! Et si tu perdais ton âme ? Je ne pourrais pas te récupérer après, tu vas tomber entre Ses mains... Mais tu as pensé à Traum au moins ? » Zeit tourna la tête vers sa fille chérie. Soudain, une voix raisonna dans sa tête. Comme la dernière fois. « Ne t'en fais pas... Garde confiance en moi. » Moi ? Mais c'était qui « moi » ? Zeit eut un sursaut. « Tout va bien ?... - Oui, je... Je vais bien. Ne t'inquiète pas pour moi, Lucy n'est pas un esprit du mal, elle ne me fera pas de mal. » Wonne fit la moue. Puis finalement, elle posa sa main sur le front de Zeit. « Mmh, un conseil, serre les dents, ça va faire mal un instant. » Zeit voulu dire quelque chose, mais un éclair de douleur transperça son corps, comme si elle avait mis les doigts dans une prise. Après une seconde de répits, elle sentit son corps se déchirer. Comme si elle sortait de son enveloppe matérielle, pour aussitôt revenir. Une étrange sensation la traversa de part en part : elle n'était plus seule. Wonne était là, Lust et Traum aussi. Mais il y avait quelqu'un d'autre. Ses mains lâchèrent la balle, qui s'écrasa au sol dans un bruit cristallin. L'échidné retira sa main. Maintenant, il fallait attendre. Normalement, elle serait incapable de faire ça, mais disons qu'elle avait trouvé une bonne source d'énergie... L'électricité. Il n'y en avait pas beaucoup sur System 32, un câble tout les kilomètres, c'était donc impensable à faire cet action... Mais déjà, elle sentait sa tête tourner. Donc, sort à ne pas refaire qu'en cas d'urgence. Cette consigne s'écrivit dans son cerveau, et en même temps, Zeit tournait la tête, très lentement... A gauche, à droite... Puis elle se stabilisa. Elle ouvrit les yeux, comme si elle venait de se réveiller. Wonne risqua de lui demander si ça allait. « On fait aller... Aaah, j'ai les membres qui sont tous engourdis, c'est gênant... - Tu la sens ? - Oui. » Firent la voix de Zeit et une autre en même temps. Une main translucide rouge se posa sur l'épaule de Wonne. Une chatte, de couleur rouge orangée, venait d'apparaître, en transparence, derrière Wonne. Ses yeux, orange, sans pupilles, semblaient éteint. Ses cheveux, rouge, virevoltait dans les airs. Elle ne portait rien sur elle, mais n'avait pas l'air de s'en soucier. « Voilà des millénaires que je suis coincés là dedans... Promis, je retrouverais mon corps bientôt, je ne te dérangerais pas Zeit... » Elle rajouta, contre toutes attentes : « Et si on rentrait à la maison, maintenant ? » Titre: Re : Full Color ! Posté par: Hunter le Septembre 15, 2008, 06:51:43 pm °O°
Il se passe plein de trucs ! C'est génial ! Mais c'est triste et rageant aussi ... Motoko qui est complètement perdue et qui ne peut rien faire, Aoi qui se fait kidnapper ... Comme quoi, les tonneaux ça a aussi du pouvoir. M'enfin. Eggman, Chris et Tails ... Ces trois-là, je sens qu'ils nous préparent du gros. Avec des artifices et tout. Marylin et Manu, eux, s'en sortent pas si mal =) Et ya aussi Lucy ... Ah, ça promet ! Titre: Re : Full Color ! Posté par: sonic-kun le Septembre 15, 2008, 07:37:39 pm Moi je dis: Akio avec Marilyn !!! *sort*
Hunter, je te hais, tu postes toujours avant moi ;^; Bref, suite génial ! Avec du mal pour la lire, surtout quand on a une hystérique qui nous demande les 3 minutes si on a fini ! je prends mon temps pour bien lire moi ! >_< namohé Aoi qui se fait kidnnapé ! par un chat blanc >_> hum ... Motoko par un homme blanc, Manu par une femme blanc/rouge, Marilyn par un homme blanc/violet, Aoi par un chat blanc/jaune >.> ... Polo par une femme ! Leon par une gamine et Mitsy par un gamin ?! je suis sur que oui >_< ! Bon ça va, Lucy elle est gentille ! Tiens, le nom viendrait pas de Elfen Lieb ? Bref, j'ai bien aimé la suite ! donc vivement la suite ! A oui, on a fait un passage sur Mobius, pourquoi j'y suis pas D: ça fait longtemps qu'on m'a pas vu mwa ! xD Titre: Re : Full Color ! Posté par: Sephyra le Septembre 16, 2008, 09:43:07 am C'est clair qu'à moi aussi Lucy me rappelle à chaque fois Elfen Lied ^^ Pareil pour Ryuuzaki et Death Note ^^
Wah, vive le projet Kaboum mdr! Pôv' Motoko... j'ai hâte que son cher Manu vienne la sauver et lui déclare sa flamme en public! Il serait temps! (enfin je peux parler vu le temps qu'on mis Seneka et Caela dans ma fic...) Daisuke, pas touche à la baballe! Vilain chien! x3 Bref, continue^^ J'espère qu'il y aura une énooorme baston à la fin x3 Titre: Re : Full Color ! Posté par: Capita le Septembre 19, 2008, 05:09:54 pm On est pas encore à la baston, mais ouai, ça fera ça ! °W°/me calin tout le monde
Retour sur System 32, chapitre placé sous le signe de la coopération... Le lendemain était arrivé avec une brume épaisse, qui avait plongée une bonne partie de la région dans ... le brouillard. Traum et Sonic-kun faisaient toutes les deux le marché, dans l’espoir de retrouver Aoi qui n’avait plus donné signe de vie. La petite hérissonne lavande s’était inquiétée un bon moment, et là encore, elle demandait aux commerçants si ils ne l’avaient pas vu. Toujours une réponse négative… « Allez, ne t’en fais pas, on la retrouvera bien ! Elle a dû se cacher quelque part, le temps que la pluie s’arrête… - Dans ce cas elle serait déjà rentrée ! » Elle serra les poings, et croisa les bras en boudant, comme une petite fille. Sonic-kun ne savait plus quoi faire… Mais elle s’inquiétait aussi. Elles avaient fait le tour pendant une heure, et avait fini par prendre conscience qu’il fallait chercher plus loin… Les lumières du marché les éclairaient dans le brouillard, puis s’évanouissaient quand elles avançaient plus loin… Soudain, un sac s’écrasa devant elle. « Oh, bonjour madame la roussette. - Bonjour Seph’ - Bonjour les filles, vous faites quoi ? Mais arrête de gigoter la larve ! » Elle tenait son éternel sac avec son humain favoris, et essayait de le fermer, comme d’habitude. Traum attira son attention en lui donnant une petite tape à l’épaule. « Dites, vous auriez pas vu Aoi ? - Ta copine ? Oh je l’ai survolé hier, il ne pleuvait pas encore… - Tu étais où ? Demanda Eska, parce qu’on l’a perdu hier… » La roussette lui expliqua rapidement qu’elle l’avait vu sur les collines, et juste après il y a eu la pluie… Elle avait trouvé ça bizarre sur le coup, mais s’en était retourné à son activité, la chasse au sac. « Et il y avait une drôle de boîte de conserve pas loin aussi, observa l’humain du fond de son sac. - Ah ouai j’oubliais ce détail… » Et sans même la remercier, Eska et Traum se précipitèrent vers les collines vertes. « Là ! Y’a son collier par terre… » Traum ramassa l’objet, humide par la rosée matinale et la brume, qui s’en était un peu allé. « Je le savais, elle s’est fait attrapée… - T’en fais pas, on va bientôt retourner sur Système 32 pour la retrouver avec les autres ! Lui dit Eska. - Oui, je sais mais… Mais… » Elle renifla. Eska tourna la tête vers elle, les oreilles un peu basses. « Oh, ne t'en fais pas surtout... On va bien la retrouver. Je vais t'aider, d'accord ? Là regarde, y'a des marque de roues. » Elle désigna de longues traînées dans le sol. Passage de roues, donc de véhicule... Et comme les machines d'Eggman ne passaient pas par ici, ça ne pouvait être qu'une Rafle. Traum se frotta les yeux, et fit une remarque : « Mais les écarts sont trop petits... Les roues je veux dire, c'est plus mince, ils ont dû en faire, des nouvelles machines. Faut prévenir les autres ! » « Je ne vois pas ce qu'il faut faire... A part en référer à mes supérieurs, mais j'vois pas d'autres choses. »Observa Daïo. Il se tenait, Mayday toujours sur lui, devant la statue, qui n'avait toujours pas bougée d'un poil. « Et tu vas faire quoi avec elle, alors ? Demanda t-elle, quoique impatiente de retrouver sa forme. - On attend, on attend... Les scellés ne serviront à rien sous cette forme, il faut qu'elle se révèle sous sa vraie forme. Tu placera un oiseau en papier vers elle, il me préviendra dès qu'elle bougera. - D'accord, Daïo. Bon, ma forme ? » Le chat soupira. Les mortels étaient décidément très attachés à leurs enveloppes corporelles. « Ok, ok... Bouge pas, ça va un peu te piquer. - T'as mes affaires ? - Bah ouai attend, j'allais pas venir sans rien. » Il sorti de nulle part un paquet de vêtement, qui illumina les yeux de Mayday. Ses anciennes affaires ! Au moins elles seraient à sa taille. « Et t'oublies pas, fait plus le sort là, ok ? - Oui, de toute façon c'était exceptionnel... - Ils disent souvent ça... Aller, reste à ta place de mortel. Ne cherche plus à faire ce genre de truc. Promis ? » La masse verte considéra un instant Daïo, en faisant la moue. Puis elle murmura un petit « Promis », comme une enfant face à un adulte. Sora attendait à la sortie, avec Engel derrière elle. On avait dû poser des scellés sur les membres des deux autres hybrides, tellement ils gigotaient dans tous les sens. Donc Shadow et Wolfgang étaient forcés de se faire soigner, sans pouvoir bouger. Le guérisseur avait été tellement rapide pour poser les sorts, qu'ils n'avaient rien pu dire. « Je me demande ce qu'ils font... - Ils vont pas tarder à sortir, avec Mayday. » Daïo sorti alors comme si de rien n'était. Il se gratta l'oreille, pensif, en regardant l'entrée du sanctuaire. « Mmh... - Où est Mayday ? Demanda Engel. - Oh, elle se change... Mmh... A votre avis, je dis ou pas pour la lance ? C'est Mayday qui l'avait sur elle... En petite taille. Donc c'est ce hérisson noir qui l'a retiré. Elle ne pouvait rien tenir, elle... » Bruit de pas dans le sanctuaire. Une personne, une hybride se tenait maintenant devant Engel, Sora et Daïo. « Mmh ? J'ai quelque chose sur la tête ? » Debout, devant eux, la vraie Mayday. C'était une hybride chat verte, avec des cheveux rouge, attaché en palmier sur le haut de la tête. Elle avait les yeux bridés, portait toujours son collier, et avait de jolies moustaches. Elle portait un haut simple, et une robe, surmonté d'un tissu semi transparent. Elle avait de longues jambes, et de petites bottes. Elle ne portait pas de gants, mais on pouvait voir une bague sur son annuaire, à la main gauche. Ce petit détail intrigua Sora un instant... « Aaah ma petite sorcière favoris. Ça va, les articulations ? - Ouai, un peu rouillé ... - D'ici quelques jours ça ira mieux. - Oh, et où est passé mon favori ? Demanda Mayday, trépignant de sauter sur Shadow dans sa vraie forme. - Mais ! Comment ton favoris ? - Ah pardon, je veux pas dire ça, si c'est le tien j'y touche pas t'en fais pas ! »Fit-elle avec un grand sourire. Sora se mit à rougir comme une tomate, alors que Mayday lui faisait un grand sourire complice. La chatte n'allait pas piquer Shadow, loin de là. Elle était plus comme... Un pot de colle ? Peut être. Mais y'avais pas de l'amour dans tout ça, juste un zeste de bêtise et d'attachement. Après ces années, elle s'était habitué à la compagnie du hérisson noir, et ce serai bête de le laisser alors qu'il y a la planète à sauver, les trucs habituels quoi. « Bon, en attendant... Aujourd'hui y'a le marché dans la ville d'en face. On y va ? » On voyait là une autre face de la planète. Sora était assez étonnée de voir tous ces gens... Avec elle, il y avait Mayday, Glanze et Daïo. Pour un dieu, il passait complètement inaperçu... Enfin, les gens le saluaient, mais à part ça... La hérissonne s'imaginait qu'ils allaient lui sauter dessus, se mettre à genoux devant lui... Même pas. Le marché était horriblement tranquille. On parlait de tout et de rien. Du temps qu'il fait, des gens, des nouveaux amours... Rien sur les occupants. A croire que c'était devenu normal... Glanze posa sa main sur son épaule. « Ils sont comme ça ici, lui dit-il. Ils ne préfèrent pas s'occuper des problèmes, ça leur plombe le moral. Alors ils parlent d'autres choses, ils oublient... » Une fille se plaça sur la route de Glanze. Une hybride lapin, au décolleté à faire pâlir une star hollywoodienne, se tenait devant lui, les mains sur les hanches, l'air en colère. « Oh, bonjour Mélantine ! » Zbaf ! La fille se mit à lui crier dessus comme c'était pas permis, mais ça n'avait pas l'air d'insulte... Sora demanda à Daïo ce qu'ils se disaient... « Alors, cette femme le sermonne... Euh apparement Glanze aurait « gardé » une de ses filles un peu trop longtemps... Rhaa je pige rien. Mademoiselle s'il vous plaît, je peux vous aider ? - Oh, je veux bien ! Ma petite Lust est partie avec ce ... Ce malpoli, et elle n'est toujours pas revenue ! Miss Mayday, elle était sous votre garde aussi ! - Mais je l'ai pas vu depuis quelques mois déjà... Elle allait chez Glanze avec Wonne, mon autre disciple. - Ah en plus ! Espèce de chenapan, vaurien, voleur d'enfant ! » Et elle se mettait à lui taper dessus d'une manière pathétique, le lapin ne comprenait toujours pas... « Mais ! Elles ont été emporté par une Rafle avec la petite Traum ! - Et tu m'avais dit qu'elle reviendrait bientôt ! » Sora s'interposa entre les lapins, avant que ce petit manège ne recommence. « Attendez ! Nous allons bientôt retrouver votre... Euh... - Ma meilleure fille. - Euh votre... Votre fille. Elle ne doit pas être tombée loin de toute façon... D'ailleurs, d'où venez vous ? - De la maison close, qui est un peu plus loin. » Sora comprenait un peu mieux le lien qui unissait les deux lapins. Elle devait être sa compagne, en quelques sortes... Mais elle ne voulait pas s'attarder sur le sujet, et préféra rassurer cette étrange lapine, qui retourna dans ses quartiers après un instant, en remerciant la hérissonne noire de son soutien... Et en maudissant le lapin noir. « Il y a des maisons closes là ? Je ne pensais pas que ça existait encore... - Oh, moi personnellement... » Il s'arrêta d'un coup dans sa réflexion, et se mit à rougir en rigolant comme un idiot. Mayday lui donna un coup de coude pour le remettre à jour. « Mmh, pardon. - Faut l'excuser, il vient plus trop souvent, dit Mayday. - Pourquoi ? - Euh, affaires, affaires... Avec les autres idiots blancs, ça nous occupe un instant... Nekros à piqué sa crise de nerfs il n'y a pas longtemps aussi, ça commence à chauffer de notre côté. - Ah, Nekros devient sociale maintenant ? Observa Glanze. - Non, tu plaisantes... Elle en a juste marre de retrouver des corps sans rien dedans. C'est surtout ça qui l'énerve. Je la comprend en même temps... - Nekros, c'est qui comme dieu ? Demanda Sora. - Déesse de la mort, et la plus flippante de toutes... - Pourquoi ? - Aaah, la curiosité des jeunes... Elle peut apparaître n'importe quand, n'importe où, mais on ne la verra jamais... Elle porte un drôle de casque, on la reconnaît surtout à ça. Donc si tu vois une hybride, avec un casque en métal sur la tête, et avec juste une étoffe sur les épaules, c'est elle. Et encore, si tu la vois. » Il prit soudain un air mystérieux un peu stupide. Nouveau coup de coude de Mayday. « Arrête, tu vas lui faire peur ! - Mais-euh... » Ils continuèrent de marcher, tranquillement, jusqu'au bout de la ville. Mine de rien ça faisait presque deux heures qu'ils étaient dehors. Wolfgang et Shadow devraient les attendre à l'heure qu'il était... Déjà, on voyait un morceau de la première lune se profiler au loin. Il était temps de rentrer. Glanze était allé rejoindre Engel et Liebe qui était déjà rentrées, Sora leurs avait confié Pyxis, elles sauraient mieux s'en charger qu'elle même. En attendant de trouver une solution... Et Daïo qui avait disparu, il devait faire son rapport à ses supérieurs. La voilà donc seule avec Mayday. Comment la chose, la masse verte de tout à l'heure pouvait être une hybride comme ça ? Les dieux de cette planète avait un grand pouvoir... Mais pourquoi ils ne réagissaient pas face à ces ennemis ? Sora ne comprenait pas. Au loin, on pouvait voir, imposante, la Festung. Les deux hybrides n'avaient pas parlé, jusqu'à maintenant. C'est Mayday qui brisa le silence. « Dit moi, tu connais les Emeraudes du Chaos ? Tu peux les contrôler aussi, pas vrai ? - Euh... Oui, pourquoi cette question ? » Mayday se gratta l'oreille, pensive. « Mmh, comme ça. Shadow sait les contrôler, naturellement... Et d'une certaine manière, comme tu es issues de ses gènes... C'est Glanze qui a trouvé ça dans les archives d'un scientifiques, Eggman je crois. Rho et puis zut, je m'égare. » Elle se tourna enfin vers Sora, l'air sérieuse. « J'ai un mauvais présentement, avec ces histoires d'Emeraudes, tu sais... Et méfie toi, ne sors pas seule pendant quelques jours. Crois moi, ça vaudra mieux. » Sur ces mystérieuses paroles, elles rentrèrent dans la Festung... Shadow et Wolfgang était de part et d'autres de la salle, une scellé sur le front, ils boudaient. Ils ne pouvait pas utiliser leurs pouvoirs pendant quelques minutes avec ce truc de collé sur la tête ! Le guérisseur avoua que ça avait été dur avec eux ! Sora secoua la tête, l'air de dire que c'était habituel. « Allez, vous allez pas vous faire la tête tout le long ! » Leur fit-elle, en souriant. Ils se regardèrent un instant, et détournèrent la tête. C'était mal parti. « Mmh, et mince... J'ai oublié la lance dehors... Attend moi ici Sora, je vais la chercher. » Mayday sorti en trombe, pour retourner là où Shadow et Wolfgang s'étaient battus. Oui, elle l'avait posé par ici, sur une pierre... Elle la retrouva, ce petit bout de rien, entre deux morceau encore intact de paysage. Aaah, si elle l'avait perdue ! Elle se retourna, et se heurta à quelqu'un. Un grand chat blanc. « Oh, Daïo, déjà rentrée ? » Le chat blanc tendit la main, l'air menaçant. D'un ton grave, il lui ordonna : « Donne moi cet objet, immédiatement. » Sora entendit une explosion par dehors, qui fit vibrer les vitres de la Festung. Mince ! Qu'est ce qu'il se passait encore ? On rassurait les gens, avec incertitude... Personne ne sortait. Shadow s'était levé, de même pour Wolfgang, mais trop tard ! Sora était déjà sortie... Dehors, il y avait un grand cratère devant l'entrée principale de la Festung. Plus loin, on voyait Mayday, avec une personne qui ressemblait étrangement à Daïo... Sauf que celui là était beaucoup plus blanc ! « Mayday ! Bouge pas, je vais t'aider ! » Elle fonça sur l'ennemi blanc en un Spin Dash, qui eut pour effet de le faire reculer... Pourtant elle aurait juré l'avoir touché, au moins, mais pas une trace sur ce blanc immaculé. « Sora ! Rentre immédiatement ! » Ordonna la chatte, à terre. La hérissonne n'entendit rien, et fonça à nouveau sur le chat blanc. Cette fois, il stoppa son poing d'une manière peu commune, et l'attrapa ! Shadow et Wolfgang s'étaient enfin débarrassés de leurs entraves, et s'apprêtaient à foncer sur le chat blanc. Mais celui ci tenait fermement Sora, et l'utilisait comme bouclier par la même occasion. « Bien, au moins j'aurai eut une prise intéressante... » Fit-il, en se reculant d'un pas. Mayday se releva, et retomba à genoux aussitôt. Elle avait encaissé une attaque trop puissante, elle ne pouvait plus trop tenir debout... « Je reviendrai pour la lance, t'évitera de la perdre. Pour vous deux, je reviendrais aussi... » Il désigna ainsi Wolfgang et Shadow, qui ne comprenaient pas. Ils ne voulaient pas toucher Sora, et donc ne pouvait pas toucher le chat... La colère montait en silence, ne se faisait pas voir... Ce chat blanc senti pourtant ce sentiment, qui saturait l'atmosphère. Il claqua des doigts, et se téléporta, emporta Sora avec lui... Shadow frappa avec une violence rare le loup, qui tomba au sol. « Mais ça va pas ! » Il fonça sur le hérisson pour se venger de ce coup, le frappa par la même force, et au moment de riposter... Mayday s'interposa. Par on ne sait quelle magie, Shadow arrêta son poing juste devant son nez. « Le premier qui tape l'autre, je le maudis jusqu'à sa dixième génération ! » Ils grognèrent. Shadow commença à crier. « Si cet idiot n'était pas à côté de moi, j'aurai pas réfléchis ! - Ah, parce que t'as réfléchis en plus ? - SILENCE ! » La chatte était en colère. Elle tenait dans sa main la lance, qui avait retrouvé un aspect normal. « C'est ma faute si elle s'est fait prendre... Je l'avais prédis, je le savais... Mais je ne pouvais rien faire... » Debout, malgré ses blessures, entre les deux autres hybrides, elle laissa couler une larme. Elle était coupable de cette faute... Après un instant, Wolfgang posa sa main sur son épaule. « Mais non, c'est pas ta faute... C'est l'autre, si il n'était pas venu... - Tss ! Laissa échapper Shadow, en se retournant. - Ho. - Zut. - Toi même. - S'il vous plaît... - Pardon, pardon... - Ouai, désolé, mais c'est lui ! - Quoi moi ? - Oui toi ! » Mayday avait la tête en chou fleur. Elle prit la main de Shadow, et celle de Wolfgang. « Et si vous vous calmez un instant ? Je ne sais pas vos passés, mais là, vous êtes obligés de coopérer pour sauver votre amie. Compris ? Je ne veux pas faire équipe avec deux gars qui se tapent dessus toutes les quatre minutes... » Un instant de réflexion s'imposa. En effet... Le loup répondit en premier. D'une certaine manière, il montrait en même temps qu'il était moins bête que son frère, d'un certain point. Alors Shadow, qui avait eu la même idée, répondit aussi. Finalement, c'est en coeur qu'ils dirent : « Ok, on se calme. Toi par contre ( Ils se pointent du doigt simultanément ), tu as pas intérêt à recommencer ! » Titre: Re : Full Color ! Posté par: Hunter le Septembre 19, 2008, 05:21:14 pm Mouais.
Mouais mouais mouais ... Bien, tout ça. Adieu Sora. M'enfin ... Bon, ben, ça bouge. Et ça risque de bouger encore plus. Moi jdis ya des blancs et des faux-blancs ~~ M'enfin, on verra si jme trompe ou pas. M'enfin, bien le chapitre quand même. Titre: Re : Full Color ! Posté par: sonic-kun le Septembre 19, 2008, 09:57:34 pm le chat en blanc (non pas Daïo) bah il m'énerve! Déjà qu'il kidnappe Aoi, maintenant c'est Sora ! namého, ça va plus là >_< ! Ah je suis contente, ça faisait longtemps qu'on m'avait pas vu ! même si j'ai servit à rien dans ce chapitre, même pas foutu de remonter le moral à Traum ! je suis trop nulle ! XD Bref, j'ai bien aimé cette partie ! On sent venir l'action et tout ! j'ai hate de lire la suite >_<
Titre: Re : Full Color ! Posté par: Sephyra le Septembre 23, 2008, 08:16:17 am Aha !
Citation des nouveaux amours... C'est de nouvelles amours ! Eh oui, amour au pluriel devient féminin... j'admet que c'est étrange mais bon...Sinon, Pov' Sora ! Tant de bravoure et elle se fait choper ! Die Arme, comme on dit. Et pis, contente d'avoir fait une apparition ! *câlin à Capita* Merchi x3 En plus j'ai toujours le total contrôle sur Blacky. ^^ Vite, la suite! Et vive Mayday x3 Titre: Re : Full Color ! Posté par: Capita le Septembre 29, 2008, 11:27:49 am Ouai, total contrôle sur Donfynouchou".
Bon, chapitre que j'ai eu un mal de fou à écrire... La suite ça ira mieux ! >o<" Une drôle d'odeur flottait dans les airs. Cela faisait bouger le petit nez de Aoi, qui ne savait plus trop ses repères. On était où ? Qu'est ce qu'il s'était passé ? Où sont Traum et Sonic-kun ? Et les autres aussi ?... Elle savaient qu'elle était toute seule, mais là ça dépassait l'entendement... La petite chatte jaune se mit assise, sur ce lit trop grand pour elle. Elle ne portait plus ses affaires... A la place, une robe d'un joli jaune. En voulant se gratter le cou, elle se heurta à quelque chose... Eh ! Un collier ! Qui lui avait mit ? C'était étrange... Elle se releva, et fit un bref constat des lieux, qu'elle ne connaissait pas. Elle se dirigea vers la fenêtre, pour en avoir le coeur net. Trois lunes se profilaient à l'horizon, dont une énorme, comme une bille qu'on aurait attaché au ciel. Elle n'était plus sur Mobius, c'était sûr... Traum lui avait parlé de lunes comme ça, alors elle était sur sa planète ! Enfin, elle retrouvait un semblant de repères... Déjà elle savait sur quelle planète elle était, c'était bien... Bon, par contre elle devait être sur un vaisseau, au dessus de la mer par contre. Pas moyen de s'enfuir... D'ailleurs la petite chatte ne pensais pas trop à ça. Qui avait pu l'enlever ? Elle le verrai bien... Elle s'avança vers la porte, et mit la main sur la poignée. Elle poussa... Bizarre, c'était ouvert. Sur le côté, un petit robot, qui avait l'air complètement inoffensif, lévitait sagement. Il était blanc, de forme pyramidale, et ses côtés étaient tous arrondis. Fort mignon, trois petits yeux vinrent s'afficher sur la face du côté de Aoi. « Oh, bonjour mademoiselle ! Fit le robot, très poli. - ... Bonjour, petit robot... - Oh n'ai pas peur de moi ! Je ne suis pas équipé d'un système pugilistique, je ne te ferai donc aucun mal. - Euh, ça veux dire quoi ? - Un mode de combat si tu préfère. » Ouf, au moins cette petite chose ne lui sauterai pas dessus. Aoi regarda le robot droit dans les yeux. « Comment tu t'appelles ? Demanda Aoi, curieuse. - Oh, mon nom de code est X333GH5-025. » Visiblement, Aoi n'avait absolument rien compris. Elle avait les oreilles basses, effrayés de savoir qu'un nom comme ça existait. « T'as pas plus court ? - Mmh... Non, personne ne m'appelle à vive voix. J'ai été mis en place récemment, libre à toi de me donner un surnom. » Aoi se mit alors à réfléchir. Un grand choix s'imposait à elle... Enfin, elle leva le doigt, signe qu'elle avait trouvé. « Je sais ! Neomeka ! Dit, ça te va Neomeka ? Moi j'oublierai pas en tout cas. » Le petit robot, maintenant baptisé Neomeka, se mit à sautiller sur place, et un petit smiley qu'on connait bien s'affichait sur sa tête : « ^^^ ». Pourquoi trois ? Parce qu'il a trois yeux... « Alors Neomeka, où je suis ? » Le petit robot blanc répondit du tac au tac. « Sur System 32, au dessus de la mer, à environ mille kilomètres du Torn World. Le vaisseau est actuellement en position stationnaire. Voilà, tu as compris ? - Oui, merci... C'est quoi le Torn Wolrd ? - Oh, je n'ai pas beaucoup d'information là dessus... C'est un lieu géographiquement parlant parallèle à la terre ferme. C'est à dire, si on avait les pieds posés sur terre, le Torn World serait à l'autre bout de la planète. C'est un espace impossible aussi. - Impossible ? Mais si il est là... - Oui il est là, mais il n'est pas là aussi. » Aoi se gratta l'oreille, pensive. C'était trop compliqué pour elle ! Neomeka, qui avait l'air de comprendre, lui proposa de manger. Il lui ramena sur un plateau, un verre, un pot à eau de drôle de forme, et un bol avec plein de fruits. « Essaye de goûter un peu, tu verras ça te fera du bien. » Aoi fit une observation soudaine. « Mais ! Les pommes, c'est pas rouge normalement ? - Ah ? Ici c'est vert et jaune... » Sonic-kun avait déposé Traum chez elle, et était retourné dans sa propre maison. Le soleil n'arrêtait pas de se cacher derrière les nuages, et il n'y avait plus beaucoup de lumière... « Abelia ? » L'esprit se montra, à côté d'elle. Tien, pour une fois qu'on l'appelait... « Oui ? - Tu trouves pas ça bizarre, ces enlèvements ? Je pensais qu'ils étaient plus discrets que ça ces ennemis... - Mmh... » L'esprit se mit alors à réfléchir. Elle y avait déjà penser, mais de là à ce que ça effleure la tête de Sonic-kun... C'était décidé, elle devait aller voir Zeit ce soir, et cet aura qu'elle avait ressentit dans la maison... Minuit. Abelia avait pris possession du corps de Sonic-kun, après l'avoir endormi en lui lisant une histoire à l'eau de rose. C'était un bête drame, entre deux hybrides qui s'aimaient, mais hélas, ils étaient dans deux clans différents. Un truc bien classique, mais Abelia se demandait toujours si Eska dormait pour l'histoire, ou a cause de l'histoire. That's the question. Bref. Elle voulait se faire discrète. Elle passa donc par la fenêtre de la chambre de la chatte, pour retomber sur l'herbe fraîche de la nuit. En prenant possession du corps d'Eska, ses vêtements s'étaient décolorés, et ses cheveux avaient poussés. Ses yeux blancs étaient à l'affût, toujours à l'affût. Le moindre bruit, le moindre mouvement... Elle avançait dans la nuit, silencieuse, pour arriver jusqu'à la maison d'Amy. On pouvait voir Zeit sur le bord de la fenêtre, impassible...Et ses yeux n'étaient pas les mêmes ! Ils étaient orangés, et sans pupilles. Abelia s'avança un peu, un peu gênée de s'être fait repérée. En effet, l'hybride couleur soleil avait la tête tournée vers elle. « Je savais que tu allais venir. » Fit Zeit, d'une voix qui n'était pas la sienne. Abelia s'avança, méfiante. C'est cette Lucy qui avait prit le contrôle du corps de Zeit ? « Elle dort, observa t-elle, en rassurant un instant l'esprit de la chatte. J'en profite un instant pour prendre l'air. - Je voulais justement te parler. » Elle sauta jusqu'au bord de la fenêtre, à côté de Lucy. « Comment es-tu arrivée là ? Demanda Abelia. - Une échidné, qui pratique le transfert d'esprit. Cela n'aurait pas fonctionné en temps normal, elle n'est pas assez expérimentée... Mais comme je voulais sortir de là, j'ai un peu forcé la main. - Je vois... » Elle observa les yeux de l'hybride d'un peu plus près... jusqu'à lui demander : « Tu viens de System 32 ? - System... Oui, de cette planète. Étrange qu'elle ne porte plus le même nom. Avant cette planète était magnifique... jusqu'à ce que des humains arrivent. Ils sont venus avec leurs étrange cultures, leurs moeurs et leurs envies, qui différaient totalement de ceux de la planète. Ainsi les deux clans les plus puissant se mirent en travers de leur chemin. Ils les expulsèrent, peu après l'arrivée d'étrange robots. - ... Ce ne sont pas les Métarex ? » Lucy hocha la tête de haut en bas. « Cette étrange race... Ils sont venus de nulle part, pour coloniser la planète. Mais les clans les ont repoussés aussi vite que les humains. - Ces clans... Ils étaient puissants, pas vrai ? - Oh oui, d'une grande puissance. Ce n'est rien comparé au pouvoir qui a quitté cette planète. Ce que vous avez appelé l'Emeraude Mère est entre ses mains. - Ses mains... Les mains de qui ? - Le chef des ennemis blancs. Et je peux t'assurer qu'il y a un lien avec les Métarex. C'est très dangereux... Je sens un grand malheur s'abattre sur cette planète. Un de ses habitants va disparaître... Je le sais. - Mais qui es-tu pour dire de telles affirmations ! » Cria Abelia, en se reculant. Lucy esquissa un bref sourire. Elle leva les yeux vers Abelia. De grands yeux orange. « Je suis la disciple de la grande déesse Hela. Et je suis ici contre ma volonté, à cause de ces ennemis... Je dois rentrer chez moi, tu me comprend . J'ai beaucoup de chose à faire, en tant que disciple d'une telle déesse... Si sa soeur sait que je suis ici, je suis morte. Nekros ne doit pas savoir... » Un camion teint en rouge déboula dans la ville. Il renversa plusieurs poubelles disposées ici et là, et provoqua par son passage beaucoup d'accidents de la route, mais nous tairons le sujet. Les flammes, plus loin, avait pris en otage un bâtiment entier. Des femmes criaient, des enfants pleuraient. Puis soudain, un pompier... Euh ! Ce n'était pas un pompier ça ! Un adolescent, habillé d'un uniforme et d'un casque beaucoup trop grand pour lui, imposa le calme. Mais ! Et à sa suite, d'autre adolescent, un peu plus grand. Deux d'entre eux sortirent les lances à incendies, les autres allaient directement dans le bâtiment, apparemment, des gens y étaient coincés. A l'autre bout de la ville, une explosion. Encore une à l'Est. C'était un véritable carnage depuis ce matin, des attentats, et encore des attentas ! Mais le plus effrayant, c'est que c'était des enfants qui se chargeaient de régler ces soucis. Mais où sont passés les adultes ?! Au loin, la tour Emeraude. Les flammes des bâtiments autour d'elle la rendait tout à fait horrible... Il n'y avait plus d'ouvrier... Il n'y avait plus d'adulte... Seule, Hélène était visible depuis le bâtiment scientifique, qui avait tenu aux attaque des ennemis noirs. Depuis hier, ça n'arrêtait plus... Pourquoi maintenant ? Buzz n'avait toujours pas fini la programmation de son projet, qui avait redonné de l'espoir à toute l'équipe... A côté d'elle, l'assistant de son cher mari. « Il ne faut pas s'en faire, les enfants réussirons bien à nous sortir de là... » Hélène serra ses poings. C'est justement ça qui l'énervait ! « Mais ce ne sont que des enfants ! Explosa t-elle, au bord des larmes. Je ne peux plus supporter cette pression... Et imagine, si il leur arrivait quelque chose !... Imagine seulement... Nous retombons dans des temps de guerres... Et cette fois, c'est mené par des ennemis inconnus et des innocents... Que va t-on faire ! Regarde les hôpitaux, regarde leurs patients ! Ce ne sont que des enfants... Tous, tous ! Et les médecins n'en croient pas leur yeux... Je ne comprend plus ce qu'il se passe... Où sont-ils... Mais où sont-ils ! Bande de lâches ! » Elle laissa exploser sa fureur. Les autres adultes s'étaient réfugiés dans d'autres villes... Et il n'en restait plus beaucoup à présent. Hélène se calma après avoir crié cinq bonnes minutes. L'assistant n'avait pas bougé. Il intervint seulement lorsqu'elle se calma. « Il faut leur faire confiance... Ce n'est plus comme avant. Et pour le moment, les ennemis ont reculés vers d'autres lieux. Ce n'est pas une bonne nouvelle ? » Hélène souffla un instant, et hocha la tête vivement. Oui, c'était une super nouvelle ! Bon par contre... Réunir tous les adultes restant... Pour tenir une réunion, c'était capital. Mayday était suivie de Shadow et Wolfgang, qui boudaient. Les ex prisonniers étaient rentrés à la Festung, mais pour le moment, Mayday s'occupait du cas de ces deux zigotos. Un petit tour sur une montagne ça leur ferait pas de mal. « Allez les garçons ! Allez on grimpe, on grimpe, on grimpe ! » La chatte bondissait de pierre en pierre, tout à son aise. Mais pour les deux autres hybrides... Ils ne connaissaient pas le terrain, et par leur perpétuelle rivalité, ça n'arrangeait pas les chose. Donc l'un essayait de déstabiliser l'autre par des sourires, et vice versa... Et Mayday arrangeait ça par un coup de balai dans la tête. Sur chacun. Pas de jaloux. Donc, arrivé au sommet... Pas de cours bête et très méchant, juste un peu de pratique. Par lévitation, elle leur envoyait des pierres, et ils devaient les éviter de toutes les manières... « Eyh ! C'est pas moi la cible ! » ... Sauf attaquer la responsable. Enfin c'était mal parti. Ils s'époumonaient à crier des noms d'attaques, encore plus tordues les unes que les autres... Tout une poésie. Mayday était entre l'envie de rire et de pleurer. « Faut bien qu'ils s'entendent ici... » Pensait-elle, en guise de réconfort. Donc les jours passaient comme cela. Un entraînement, un autre... Jusqu'à la pêche à main nue. Shadow avait la bonne idée d'assécher le lac. Bravo le hérisson. Mais le loup avait eu la même idée... Mais ne le dira jamais. Naturellement. Au total, chacun avait attrapé un nombre incroyable de poiscaille, de toutes tailles... Et c'était toujours le même résultat. Tant mieux, se disait Mayday. Au moins ils ne se fâcheront pas pour un rien. Puis enfin, le soir. « Ouf, je suis bien contente, vous faites des progrès ! Bon, on installe le camp, on dort sur place. » Ils s'installèrent... Shadow d'un côté, Wolfgang à l'opposé, comme Mayday s'y attendait. Elle dormit donc près du feu. Elle installa sa couverture, se posa, en prenant soin de se faire un peu les griffes, nerveusement. Et elle ferma les yeux... « C'est ta faute si on a pas mangé ce truc énorme de poisson, marmonna Wolfgang. - Si tu l'avais bien tenu, aussi... - Si tu l'avais bien assomé. - Si tu m'avais écouté. - Ah, et je dois t'écouter maintenant ? » Fit Wolfgang, en haussant le ton. Mayday grogna. Long silence d'une minute. « Et les pommes alors, et les pommes ! Recommença Shadow. - Quoi les pommes ? C'est ta faute si le panier est tombé, pas la mienne. - Et qui a fait le panier, hein, c'est qui qui l'a fait le panier ? » Ils se regardèrent, méchamment, de la même manière. « Et l'eau, je parie que c'est toi qui a mit un poisson rouge à l'intérieur ! Pesta Wolfgang. - Quoi ! Ah parce que tu penses que c'est moi le responsable de ce genre d'idiotie ?! » En fait, c'était le verre de Mayday. « Cocktail à la Mayday », mais le loup ne l'avait pas remarqué. Le hérisson se souleva un peu de sa couchette. « De toute façon, c'est ta faute, en conclu Wolfgang. Si tu m'avais pas sauté dessus à la forteresse... - Eh mais c'est toi qui a commencé ! C'est sûr, je m'approche de Sora, et môsieur est jaloux ! » Wolfgang se suréleva à son tour, menaçant. Mayday n'entendait rien, et rêvait que Daïo était le prince des sucreries... « Ne met pas Sora dans le sujet, ou je te refais le portrait ! Siffla le loup le poing levé. - Ah, c'est ce que je disais. Tu vois, moi au moins je sais me contenir. - On va voir ça ! » La sorcière sentit une odeur de fumée lui monter au nez. Oh, ils l'avaient balancé au feu pour se venger ou quoi ?! Elle se releva en sursaut. Tien, il n'y avait pas un arbre ici avant ? Et là alors ? « Oh non, ils ont profité de mon sommeil avec Daïo-sama pour se battre... »Marmonna Mayday en se mangeant les griffes. Elle regarda autour d'elle. Pas de trace d'hybrides... Mais où étaient-ils passés ?! Elle rangea sa couverture, et la remit sur son dos. Oh, à part les quelques arbres carbonisés, il faisait un peu froid... C'était étrange. On était l'équivalent de l'été sur Système 32... Elle les appela. Pas de réponse. Elle recommença, et à la dixième fois, employa des surnoms, comme « Stupide hérisson » et « Sac à puces », sans effets apparents. « Mince, ils se sont entre tués ou quoi... » La peur se faisait sentir. Après avoir marché, longtemps marché, elle tomba sur ce qui devait être leurs champs de combat principal. Une clairière, dont la majorité des arbres avait fini en poussière. Et allongé au milieu... Wolfgang et Shadow. Mayday couru jusqu'à eux. Ils étaient couvert de blessure, autant l'un que l'autre... Sur tout les points ils étaient à égalité, c'était assez effrayant... Le pire, c'est qu'ils bougeaient plus. La chatte toucha le nez de Wolfgang. Celui de Shadow. Aucune réaction... Alors, elle eut la bonne idée. « Mmh, quand je pense au festin que je vais me faire quand j'vais rentrer, dommage ils auront plus assez de dents pour mâcher ce que je vais préparer... » Grognement de la part des hybrides. C'était réussis ! « Bon, on fait un marché. Vous vous battez plus, je vous fais un repas digne d'un six étoiles. - On dit cinq étoile, marmonnèrent-ils. - Quoi, que vous êtes modeste... Enfin. Et si vous recommencez, je vous maudit jusqu'à vos dixième générations. Ça vous va ? » Ils levèrent le pouce, signe que ça leurs convenait. Vivement qu'ils quittent cette planète... « En attendant, on dois rentrer. Le temps a changé depuis hier soir, ça m'inquiète vraiment... Oh ? » Un petit flocon blanc avait atterrit sur le bout de son nez. Surprise, elle secoua la tête. Elle leva la tête, et vit de grand nuages d'une blancheur incroyable... Et il se mit bien vite à neiger. Titre: Re : Full Color ! Posté par: Hunter le Septembre 29, 2008, 11:41:56 am Gros bordel.
Les enfants au pouvoir, je dis. Les gens qui se font kidnapper, je dis. M'enfin. Ya aussi des discussions entre esprits. Pas commun, ça. Vais foutre le boxon si ça continue. M'enfin, ya du mouvement. Ca m'a bien fait marrer le coup des gosses qui font les pompiers ^^ Bon, ok, j'avoue, ya pas trop d'humour dans ce chapitre. Sauf ... Les passages avec Shadow et Wolfgang. Sont obligés de se foutre sur la gueule, ces deux-là >> Titre: Re : Full Color ! Posté par: Blackdoom le Septembre 29, 2008, 02:41:52 pm Erf.
On parle encore de moi. Être aussi connu m'étonnera toujours. Même si c'est pour être enfermé dans un sac et cogné par une sale gosse ! è_é *crève* Je vous hais toutes les deux ! J'me vengerais ! Na. J'avoue que je suis un peu paumé par la tournure de la fic. Tous ces persos qui débarquent avec les pseudos des membres... On est loin des gosses aux cheveux bizarres du début XD ... Bon ok, faudra que je rattrape mon retard. Promis. Un jour :'D Sinon pas mal les clins d'oeil, c'est sympa de penser aux membres avec lesquels tu t'entend bien. Ca fait plaisir de voir son pseudo. Bon quand on voit juste après que c'est pour se faire courser par une roussette à moitié barge ou être enfermé dans un sac, euh... Wai, bon, j'avoue que ça m'a fait marrer XD Mais pas trop quand même hein. J'suis Donf quoi, j'ai ma dignité, mon honneur... Hey, j'en entend rigoler derrière ! M'en fous, j'me vengerais. Et c'est quoi ce Donfynouchou ?! è_é Personne n'a le contrôle total de moi-même ! Même moi je m'étonne encore, parfois :'D *crève* Et je vous flûte avec votre allemand. Ca dénature la qualité de cette fic, mais moi, ce que j'en dis. Bonne continuation ! XD Titre: Re : Full Color ! Posté par: sonic-kun le Septembre 29, 2008, 04:11:57 pm * Sonic-Kun tappe Hunter très fort
Mais pourquoi tu postes toujours avant moi euh >_< Bref, oh un revenant dans ce topic o-o que fais tu ici blacky ? >_< hum >.> .... Donc bref, disais-je, pas mal comme suite =D Rowi, il y a Abelia ! Ah ouais, Abelia c'est Power nouille, vu que dans un chapitre tu l'appelles Power et maintenant tu l'appelles Abelia, on comprend pas tout >_> quoi on s'en fou ? Mais je m'en fous pas moi nameho xD Donc je disais, que c'était cool ! On voit tout le monde ! Aoi, Maymay, Lucy, Helene ! >.> ... On a pas vu Motoko >.< !!! moi je veux voir Motoko si elle va bien ! Et Wyrd aussi D: Et je veux taper Daisuke aussi, c'est un méchant pas gentil lui ! Je l'aimais bien au début, mais je veux lui casser la figure ! Si Manu il lui casse pas la figure, moi je le ferai >__< !!! Titre: Re : Full Color ! Posté par: Sephyra le Septembre 29, 2008, 09:02:11 pm Comment ça "sale gosse"? Espèce de larve, Blacky!
Nah! Moi aussi je veux voir Motoko, mais heureusement que Mayday est là pour nous faire patienter. Vive Mayday, même si je l'ai déjà dit. Argh, je veux la suite ! Mais, mais, la prochaine fois, fais en sorte que j'achève Blacky... s'il te plaît? *Sephy fait un câlin à Capita* Bonne continuation x3 Titre: Re : Full Color ! Posté par: Capita le Octobre 05, 2008, 02:55:22 pm Chapitre chanson \o/
« Tu... m'attendais ? » Marilyn essayait de garder son stress pour elle même. A quoi bon stresser... Il y avait en face d'elle une créature, d'un genre pas très normal... Et tout a fait effrayant. « Je suis Urd, une des trois nornes chargées de la garde de l'enfant Wyrd. Capturées et emprisonnées, nous nous sommes fait séparés les unes des autres. Tu es la première qui arrive à me voir, jeune femme. Même cet imbécile d'humain modifié ne t'arrive pas à la cheville. Je te félicite. » Bref silence. Marilyn était fascinée... « Wyrd est maintenue prisonnière dans le vaisseau de la Blanche, une de tes camarades. - Le vaisseau de Daisuke... Souffla Marilyn, qui remettait en place les pièces du puzzle. - C'est son nom, donc à cet homme... Il est vieux, très vieux. Il date du début du conflit qui opposa les Métarex au reste de l'Univers. Par ailleurs, c'est grâce à nous, les trois nornes, que ces robots n'ont pas approchés Yddgrasill. Sache; ma fille, que nous étions les rares à savoir qu'un conflit extérieur avait lieu. - A cause de cette barrière temporelle ? - Oui, nous pouvions faire le pont entre Ici et l'Extérieur. Or personne n'en savait rien, pas même les dieux... - Mais si Daisuke date du début du conflit... Ce ne sont pas des humains, n'est ce pas ! Il ne sont pas comme nous autres, terriens... - Oh, au départ ils l'étaient. Mais la Première d'entre eux était bien humaine. - La première... Leur chef ? - On peut l'appeler comme ça. Mais personne ne l'a jamais vu... Sauf Daisuke, bien entendu. C'est lui qui fait le lien entre ses ordres et ce qu'est devenu notre belle planète... Par sa constitution, ils peuvent construire des armées entière, et arriver dans Ce-Qui-Est-Arrivé. C'est très grave, ils peuvent changer l'ordre des choses ! C'est pour cela qu'ils ont besoin d'une source de puissance, que Wyrd a obtenu un jour. Elle cherchait à s'enfuir, sans provoquer un cataclysme. Alors elle a absorbé la puissance de ce que vous appeler l'Emeraude Mère. Une grande puissance... Mais ces ennemis s'en sont aperçu. Ils viennent de pomper son énergie, et elle a passé déjà un niveau. Le prochain lui sera fatal, et les ennemis en feront leur arme de prédilection. - Et ils absorberont l'énergie des Émeraudes ?... Mais comment cette puissance est-elle partie, aussi ? - C'est dû à l'Emeraude Mère. Wyrd ne voulait pas que les Émeraudes se fassent retrouver, alors elle les a envoyé sur le berceau de l'humanité. Apparemment, d'après ce que j'ai devant moi, son action a été repérée... » Marilyn baissa les yeux, pour la première fois devant quelqu'un. Urd lui expliqua que seules les trois nornes pouvaient contrôler Wyrd après sa transformation finale, et que sans les trois nornes, Wyrd mourrait. « Mais je ne comprend pas... Wyrd, c'est... Une humaine, au juste ? - Elle a apparence humaine par le passé. L'homme blanc qui la surveille lui a donné on ne sait quoi qui lui a permit de passer à un stade supérieur. Mais ils ne peuvent rien faire d'autre... Wyrd s'élèvera un jour, et nous serons tous perdus. Mais contre qui, allez savoir... » Marilyn croisa les bras, et eut un instant de réflexion... « Ils cherchent également à contrôler Ryuuzaki, une personne endormie dans de la glace, dans un bâtiment qui se nomme la Festung. Est-ce que Wyrd est plus puissante que cette personne ? - Wyrd, à son stade finale, sera la plus puissante des créatures du monde terrestre. - Mais cette Ryuuzaki, justement, aurait eu des rapports avec des divinités... - Dans ce cas, je ne saurais quoi te répondre. Qui est cette Ryuuzaki ? » Marilyn lui raconta le peu qu'elle savait sur cette personne, jusqu'à ce que Urd comprenne qui c'était. « Oh, cette personne là ! Oui je m'en rappelle, son passé est d'un étrange... Moi même, j'ai eu du mal à y voir clair. Elle a été enfermé, mais maintenant, elle a été libéré par la lance, c'est ça ? - Exact. - Oh, si seulement Skuld était là, et Verdandi... Ce sont les deux autres nornes. A nous trois nous étions bien plus puissante que les dieux réunis. Et Wyrd nous dépassait même... Nous avons peur pour elle. Si elle s'éveille, si elle atteint le stade final, nous sommes tous perdus. - Tu l'a déjà dit... Et j'en doute. J'aurai l'air naïve de dire ça, mais nous avons de puissantes personnes à nos côtés. Sonic, par exemple. - Seul, il ne pourra rien faire. - En effet... Mais cette Ryuuzaki alors ? Si elle se joint à nous... » Là, une chose assez surprenante se produit. Urd esquissa un sourire, et relâcha sa tête en arrière, éclatant d'un rire glauque. « Mais pourquoi tu rigoles ? Je suis si stupide que ça ? - Non, non, loin de là ! Mais tu as bien trop d'espoir. Ryuuzaki ne traîne pas avec des mortels de ce genre, encore moins des humains. Je souhaiterai presque bonne chance aux ennemis, si ils arrivent à l'avoir ! » Mayday avait trouvé une superbe idée finale, qui punirait une bonne fois pour toute les deux hybrides. Ils étaient obligés de la porter jusqu'à la Festung, l'un contre l'autre, et en courant. Donc il fallait être coordonné. Et une chute équivalait à une génération maudite. Et ils n'avaient pas envie. C'est donc en une demi dizaine de minutes qu'ils arrivèrent devant le bâtiment. Il y avait des stalactites d'une taille impressionnante sur les angles, et la neige avait déjà recouvert toute la route. « Bon sang, c'est quoi ce bazar... »Marmonna Mayday, en descendant de Shadow et Wolfgang, qui soufflèrent. Ils allèrent tous les trois à la Festung, et furent surpris de voir les gardiens immobiles. Ils semblaient pétrifiés... « Mmh, Li Quing n'est pas ici, donc c'est pas elle... Y'a une drôle d'aura à l'intérieur... » Pensa Wolfgang, attentif au moindre mouvement. La chatte grelottait. Ce n'était pas forcément pour le froid, mais pour cette aura justement... Quelques heures plus tôt. Astra était vraiment heureuse de retrouver les siens. Ce retour avait été un grand triomphe, on avait bien mangé, on avait soigné les blessés... Les gens se retrouvaient, se remettait à jour... On parlait de ceci et de cela, et la chatte grise décida d'aller voir si l'endormie était toujours... Endormie. La température avait étrangement chuté depuis quelques temps. Astra portait donc une veste, et fut surprise de sentir qu'il faisait si froid. « Je me demande ce qu'il s'est passé quand même, Mayday est de retour, mais c'est pas elle... Et Li Quing est partie en ville pour chercher je ne sais quoi... » Elle s'arrêta soudain, à quelque mètre de l'arrivée. Elle pouvait entendre nettement un second souffle... Bizarre on lui avait dit qu'elle était toute seule. Elle avança alors, à petit pas, et aperçu une ombre. Puis alors... Figée, elle s'arrêta, et observa ce qu'il y avait devant elle. Des éclats de glace était éparpillés ici et là. La stèle sur laquelle était posée la statue était complètement à découverte, laissant voir d'étranges signes... Du langage éveillé. Astra s'en souvenait. Mais justement, où était maintenant Ryuuzaki ?... Elle regarda en haut, sur les côtés, pas de personnes en vue... Mais pourtant il y avait quelqu'un, elle le savait ! Marilyn fronça les sourcils. Elle se mit assise par terre, face à Urd. Puis, elle lui demanda : « Toi qui connais le passé, tu peux me dire ce qui est arrivé à Motoko ces dernières heures ? - Mmh, tu veux vraiment le savoir ? - Ah oui ! - Comme bon te semble. On lui a déjà retiré les pouvoirs de l'Emeraude blanche. Ces derniers ont déjà été transférés à la chef, à l'heure qu'il est. - Ok... Parle moi de leur chef. » Urd fit une grimace. Marilyn haussa un sourcil. « Tu ne sais pas ? - Une entité m'empêche d'avoir accès à son passé depuis quelques temps. Et c'est du Métarex tout craché... Entité spirituelle, qui n'a plus aucun lien avec personne de vivant, mais toujours présente par son lien avec cette chef. Verdandi doit savoir. Elle est chez Sakura, celle qui détient ton ami. » Manu était au bout du rouleau. Il s'ennuyait ferme. Et on ne le laissait allez nulle part ! C'était ça le pire ! Il grommelait dans le couloir, en envoyer voler un papier qui n'avait rien à faire ici. Bunk. Bunk ? Ah il venait de buter contre une porte. Mince, comment il avait pu la louper ! Mais quel idiot. Il regarda à gauche, à droite... « L'autre cinglée est pas là, j'vais pouvoir me cacher par ici... » Il ouvrit la porte. Derrière le noir total. Une voix sortit d'un peu plus loin. « Eh le gamin ! C'est quoi la différence entre une télé ? » Manu se figea. Il manquait un morceau, soit dit en passant. « Euh... - C'est qu'on y voit mieux par derrière ! » Et la voix s'esclaffa de tout son corps. Manu s'avança, un peu inquiet. Encore un malade mental ? Il aperçu un tube de couleur verdâtre. Une drôle de femme était à l'intérieur. Avec des yeux vert, un vert assez glauque même, comme si on lui avait balancé une bille dans chacun d'entre eux. Et sa tête de fruit ! Un sourire stupide était accroché sur le visage vert pâle de cette femme aux cheveux vert. « Eh, j'en ai une autre mieux ! - Euh non merci, vous êtes très gentille... - Appelle moi Verdandi ! Ou Verda, ou vert, comme tu veux ! Toi tu es Manu, pas vrai ? D'oh, c'est quoi ce drôle de sentiment là ? Envers une fille en plus ! Mais arrête d'y penser, on se croirait au trois mille six centième épisode de Amour, Parfums et Fanfreluche ! T'es pas sensé être un genre de... Caïd ? Non ? Comment on dit sur ta planète ? Mais fait pas cette tête, je dis la vérité on est d'accord, mais bon, pas une raison pour faire la poire... - Pitié, chut ! Je me planque de l'autre folle... - Oh, Sakura-baka ? Elle écoute dans sa chambre un rapport sur la distillation de la lavande spatiale, pour les cosmétiques qu'elle utilise. Depuis qu'elle a ce petit bouton sur l'arrête du nez, elle se posait des questions... - C'est une fille quoi. » Verdandi avait l'air complètement stupide. Elle se colla contre la paroi du tube, et observa Manu de haut en bas. « Mmh, t'es grand pour ton âge. Enfin, je le savais. - Mais y'en a d'autre grands aussi... - Je sais. - Motoko est grande aussi. - Je sais. - Et Léon alors... - Je sais. - Y'a pas un truc que tu sais pas ? - Mmh... A part la position de la chef de cette bande de fanfarons, je sais pas. » Manu se mit une main sur le front en se lamentant. Puis, une idée lui vint. « Oh, et t'as l'air de connaître le présent... En ce moment, tu sais pas qui a ma balle ? - Jolie la balle ! C'est le vieux mec en blanc qui retient ta douce et bien aimée Motoko... - Mais ! - Quoi, je ne fais que dire la vérité. - Mais chuuuut par pitié... - Bon, d'accord, ça te gène d'en parler hein ? Je te comprend, à ton âge j'étais pareil... Ou pas. » Gémissement de la part de Manu. On était pas Noël aujourd'hui, non mais... Il était entouré de malade, mais à ce point... « S'il te plaît Verdandi... Je suis au bord du gouffre, alors n'en rajoute pas... - Soit ! Bon, et si tu me racontais ton passé ? - Pardon ? - Bah je voudrais un peu savoir comment c'était ta planète avant. » Et il poussa un long soupire, avant de se lancer dans une longue autobiographie... Li Quing arriva juste avant que Mayday ne franchisse la porte de la Festung. Elle courrait, et avait vraiment l'air affolée. Elle se calma un instant, et sans se soucier des autres hybrides, parla rapidement à son amie la sorcière. Shadow et Wolfgang se regardèrent sans comprendre. « Bon, toi Wolfgang, tu viens avec moi. Mayday, tu restes avec Shadow ? - Ok. Noiraud, ça te vas ? - Tant que je reste pas avec l'autre... »Marmonna t-il. Li Quing décida de passer par derrière avec Wolfgang, Mayday se chargerai du devant. Il restait des gens à l'intérieur, il fallait les sortir de cet enfer de glace... « Chante avec moi Manu ! Je connais pleins de chanson, t'aura qu'a suivre ! » Fit Verdandi, les yeux suppliants. Manu se rongeait les ongles. « Allez, chante un peu ! » Manu se rongeait la peau « S'il te plaît ! » Manu la regarda, pensif. « Une seule ! Et tu me promet d'arrêter de me bassiner, par pitié ! » Verdandi se mit à sourire comme une gamine. « Trop cool ! Allez, suis le rythme ! » Apporte-moi mes cachets Serre bien ma camisole Accèle encore le son de ta voix Ma techno-délire psychédélique Apocalyptico-dramatique... « Quoi ? Que je chante ce truc ? Mais c'est démodé à mort ! Et le chanteur du groupe il a fini poignardé... - Avec une saucisse ! - Comment tu le sais ? - J'ai vu le truc ! J'adore ce groupe ! Allez, la suite ! » Sirènes obsédantes Métal hurlant, plastique qui résonne Aux arcades d'acier de l'oreille Entartrée par ton ouïe déficiente « Hein ? » Fit Manu, qui n'y comprenait rien. Des éclairs choppent tes yeux au hasard Les lasers t'étranglent et t'enfoncent leurs dards Cette nuit sucera ma sève Moi je m'en fiche, je "rave" « Je vais la tuer ! »Marmonna Manu, en se tirant les cheveux. Verdandi le regarda, amusée. « Avoue, je chante bien. - Oui, oui, mais tu peux pas chanter autre chose ? Je sais pas moi... » Verdandi se mit à réfléchir, puis ouvrit grand la bouche et prit son souffle. I can't stop loving you... « Retenez moi, je vais la massacrer ! » Pensa Manu de toutes ses forces. « Ah, ça non plus ? Ray Charles il chantait bien pourtant. - J'ai rien contre ! Mais t'as pas plus récent ? - J'en sais rien moi, on écrit ça on est en 2008... - ... - Ok je me tais. J'vais te chanter la Marseillaise... - NON ! - Quoi alors ? L'hymne à la joie ? - Pitié ! - Bon d'accord... Une berceuse ? » Manu s'apprêta à protesté. Mais il se mit à réfléchir... Verdandi souriait jusqu'aux oreilles. « Alors ? - Bon, tu peux essayer, tu chantes bien en plus... - Aaaah je le savais ! » Titre: Re : Full Color ! Posté par: Hunter le Octobre 05, 2008, 04:32:27 pm Omg action ! XD
Ya du mouvement. Ryuuzaki se réveille. On apprend qu'il y a des personnes louches dans des tubes en verre qui chantent. Shadow = Noiraud. (J'ai déjà vu ça quelque part.) Enfin ... Ca bouge énormément, c'est génial ! J'aime ! Et puis on en apprend un peu plus sur les malades mentaux qui peuplent cette fic. *fuit* Et, comme toujours ... Enfin, non, là je vais aller me planquer. *s'enferme dans un bunker* Titre: Re : Full Color ! Posté par: sonic-kun le Octobre 06, 2008, 04:03:34 pm AHAH ! on va enfin voir Ryuuzaki ! Depuis le temps qu'on l'attend ! j'espère qu'elle sera avec les gentils ! =D J'adore Verdandi, elle me fait trop rire (au début j'avais lu vendredi >.> ...) bref, je l'ai trouvé un peu courte cette suite ! Avec des révélations, du l'humour et et du suspence °W° j'veux la suiiiite >__<
j'adore le coup des chansons, c'était pas mal XD Titre: Re : Full Color ! Posté par: Sephyra le Octobre 06, 2008, 07:17:02 pm Wai, on va tous chanter ! x3
Et vive Mayday, mais je le dirai jamais assez ^^ Il faut mater les machos agressifs ^^ Citation une personne endormie dans de la glace C'est la grand-mère de Nahru !! *fuit* Titre: Re : Full Color ! Posté par: Bledengor le Octobre 10, 2008, 07:06:17 pm Cette fic est la première que j'ai lu, desuite elle m'a scotchée contre l'écran. C'est bien raccompter et c'est très original. Les humains qui ont les émeraudes en eux. Les étranges femmes de couleurs, enfermer dans une capsule, Verdandi qui me plait beaucoup. Dingue comme j'adore. N'empêche quel jaloux ses deux là, Shadow et Wolfgang, pas un pour rattrapper l'autre. Et La sorcière qui les remet à leur place. Continue commeca j'adore.
Titre: Re : Full Color ! Posté par: Capita le Octobre 15, 2008, 07:30:03 pm Hu hu, bienvenu, chti nouveau ^-^
Voilà la suite, que j'ai presque failli pleurer en écrivant un bout, vous verrez bien... Une petite suite, mais plus pour marquer la fin de la première partie de la fic. Aoi n'arrêtait pas de parler avec Neomeka depuis sa venue ici. Il n'y avait toujours pas le maître du robot... C'était étrange. Enfin elle n'avait pas trop à s'en faire, elle avait un peu peur à vrai dire, et Neomeka était un sorte de réconfort. Un jour, elle aperçu cette porte, au fond du couloir... Neomeka ne savait pas de quoi il s'agissait. Alors plusieurs fois, elle passait devant, touchait la poignée, repartait, recommençait... Et Neomeka ne comprenait toujours pas ce petit manège. « J'ai peur, y'a comme quelque chose de bizarre à l'intérieur, s'expliqua un jour la petite. - Oh, ça ne doit pas être si horrible que ça... Arrête de tourner en rond, je vais avoir le processeur en miettes ! Oh, et si on essayait de rentrer, après tout ? - Oui mais Traum m'a appris que la curiosité, parfois... - Oui, mais je serais avec toi, et j'ai réussi à me faire une arme ! » Et pouf ! Un petit gant de boxe en mousse sortit d'un compartiment de Neomeka, et s'était écrasé avec un petit souffle sur le ventre de la chatte, qui mit deux secondes à comprendre que c'était ça une arme. « Comme ça je pourrais te protéger ! - Mmh... » La petite chatte regardait Neomeka, avec une grimace. Elle allait exploser de rire, mais elle ne voulait pas vexer le robot... Mais ce petit manège lui redonna du courage ! Alors elle s'avança vers la porte, et prit la poignée en main. « Allez, ouvre, moi j'ai pas de mains. » Elle s'exécuta. Derrière, une pièce noire. Il n'y avait pas de lumière... Ah si ! Au fond, un projecteur ! Aoi se dirigea vers ce qui était éclairé... On dirait quelqu'un attaché sur une table de travail. Bouh, elle aimait pas... Neomeka avançait aussi, à côté d'elle. La personne était de dos, donc on ne pouvait pas la voir... Puis elle prit son courage à deux mains, et se montra ! Il y avait une hérissonne noire accrochée... Eh, elle savait c'était qui ! Sonic-kun lui en avait parlé ! « Eh, c'est toi, madame Sora ? » Elle toucha la main de la hérissonne, qui sursauta. Aoi sursauta aussi, et recula d'un pas. Sora ouvrit les yeux, se mit à gémir quelque chose d'incompréhensible, enfin le seul truc qu'on avait compris c'était le « Gah » de la fin. « Euh, vous allez bien ? - J'veux manger... - Ah, vous avez faim... Oh non vous rendormez pas ! Je suis là maintenant, moi... - Mais qui es-tu ? Comment tu ... - C'est Sonic-kun qui me l'a dit ! » Sora ouvrit grand les yeux, grand comme des boules de bowling. « Elle est vivante ? - Ah oui, elle va très bien ! Et les autres aussi ! » Elles se parlèrent pendant un bon moment. De ce qui se passait un peu sur Mobius, et Sora lui racontait ce qu'elle savait d'ici. Finalement, elle établirent un plan pour sortir d'ici. « Mais il est pas là le chat blanc... - Qui ? - Le gars qui s'occupe de ce vaisseau ! - Mon maître quoi, affirma Neomeka. - Ah c'est pas un humain ? - Non, c'est un chat. Blanc. - Ah je pensais que ce serait un humain. - Ah tu vois c'est un chat blanc. - Mon maître à toujours été blanc. - Merci Neomeka, on avait compris. - Bon, je te détache ? J'arriverai bien à parler avec lui, au moins... Parce que sur ce truc, on dirait que tu vas te faire couper en rondelles ! » Motoko se releva, la tête douloureuse. En regardant bien, elle s'aperçut qu'elle n'avait plus l'anneau autour du cou... Mince, qu'est ce qu'il lui était arrivé déjà ? Daisuke l'avait envoyé dans la chambre manu militari, et plus rien depuis... Wyrd, elle devait voir Wyrd... Mais avant... Un doute, un grand doute la prenait. Elle s'empara du miroir, qui traînait sur la table de chevet... Et ce qu'elle vit la rassura dans un sens, et l'effraya dans l'autre. Elle était redevenue normale. Ses cheveux était redevenus blonds, et ses yeux bleus. Sa peau avait repris un teint un peu plus rose également. Ça voulait dire qu'elle n'avait plus la puissance de l'Emeraude en elle... Dans un sens, ne plus avoir ce pouvoir la rassurait, ça faisait trop de responsabilité. Mais dans l'autre, c'était maintenant les ennemis qui l'avait, ce pouvoir... Et c'était mauvais pour elle ça ! Elle se dirigea vers le fond de la pièce. Ses anciennes affaires étaient entassés sur un petit coffre de chambre. Elle se changea donc, et récupéra son bon vieux jean, son tee shirt et sa veste. D'un coup, elle se sentit milles fois plus à l'aise. Elle plia la robe, et la posa à la place de ses affaires. Elle se dirigea vers la porte. Mince, elle était fermée ? Elle ne pourrait pas voir Wyrd... Motoko se mit assise sur le lit, pensive... Qu'est ce qu'elle allait faire maintenant ? Pas grand chose... Et Daisuke, elle ne l'avait toujours pas revu... « Je dois contacter les autres... » Elle frappa à la porte. Le garde lui demanda ce qu'elle voulait. D'un coup, il était beaucoup moins poli... Elle prétexta un malaise quelconque, il ouvrit la porte... Et se fit assommer par la table de chevet. « Bon, ça c'est fait. » Elle lui retira son casque. Il devait bien y avoir une radio, n'importe quoi... Daisuke ne venait pas. Il devait être occupé à autre chose... Elle mit le casque du garde, beaucoup trop grand pour elle. Une foule de chose se passait devant ses yeux. Indicateurs de toutes sortes... Et une sorte de messagerie ? Ah, ça y ressemblait. Elle fixa son regard dessus, et la boîte s'ouvrit. Mmh, ça marchait assez simplement, on dirait la nouvelle technologie terrestre... Motoko chercha, mais ne comprit pas la langue. Trop compliqué. Elle reposa le casque sur la tête de l'homme, mine de rien... Elle devait dans ce cas utiliser le seul ordinateur qu'elle connaissait dans un rayon de dix mètres : celui de Daisuke. Elle s'avança dans le couloir, silencieuse. Elle avait bien fait de trouver des baskets qui faisait un minimum de bruit... On pouvait entendre la voix de Daisuke à travers la porte, et celle d'une autre femme. Elle savait que Daisuke gardait contact avec une autre fille, son nom était Sakura, d'après ses souvenirs, mais là c'était tout a fait différent. La voix de la femme était glaciale, et à la fois tintée d'une certaine ironie. On dirait qu'elle se moquait de Daisuke... Lui paraissait bien soumis aux remarques de la femme... Si ça se trouve, c'était la femme en question, la chef. Motoko jeta un coup d'oeil par la porte. Daisuke était tellement absorbé par les paroles de la femme qu'il ne prêta pas attention à la présence de Motoko... Elle laissa tomber l'idée de l'assommer, et alla plutôt voir Wyrd... Elle entra donc par la porte. Le même tube, et toujours Wyrd à l'intérieur. « Bonjour Motoko ! » La jeune fille se retourna en sursaut. Hein ? Mais... Wyrd pouvait lui parler ? Oh ! Elle se dirigea vers le tube en trottant, toute souriante. « Oh bonjour Wyrd ! Tu vas bien ? Enfin, mieux ? - Un peu, oui. J'ai réussi à retrouver un usage correct de la parole, une chance... Et tu as perdu l'Emeraude, alors ?... » Motoko baissa la tête. Elle murmura à son amie : « Oui... Et maintenant, je ne sais pas ce que je vais faire... - Enfuie toi alors. Je sais ce que tes amis ont fait... Mais avec le pouvoir d'une Émeraude, tu n'aurais pas été bien loin. Maintenant, tu peux partir ! Daisuke n'en a plus rien à faire de toi, désormais, son coeur est bien trop pris par une autre affaire... - Quelle affaire ? Lui demanda Motoko, curieuse. - Leur chef a décidé de faire bouger les choses. Je ne sais pas quoi exactement, mais je sens que ça va mal se passer pour vous autres... Tu dois vite partir. Vas-t'en ! » Elle avait dit ça avec toute la fermeté du monde... « Mais je ne peux pas te laisser seule, comme ça ! On est amie Wyrd, pas vraie ? - Oh oui, nous sommes amies ! Mais les amies, c'était fait pour s'aider. Moi, je t'aide à sortir d'ici. » Elle eut alors un grand sourire plein de tendresse. Motoko la regardait, droit dans les yeux... Une fine larme coula sur sa joue. « Promet moi de partir bien vite, toi aussi alors ! Jure le ! - Je te le jure. Dès que je pourrais, je partirai... Et on se retrouvera. » Motoko posa sa main sur le tube, Wyrd fit de même. Sans cette paroi de verre, leurs mains aurait pu se toucher... Et Motoko fila sans se retourner. Elle prit les escaliers, les mêmes que Manu et Marilyn avaient pris. La salle de contrôle ne pouvait la voir, elle faisait désormais parti du paysage sans son pouvoir... Elle arriva bien vite dans le hangar. Personne, même pas une Rafle... Pas une caméra... Motoko s'inquiétait... Non ! Elle ne devait pas avoir peur maintenant. Le hangar était ouvert, la lumière du dernier soleil qui finissait sa course teintait le vaisseau d'une couleur orangeâtre... Sur le moment, elle se sentait libre. Libre de partir où elle voulait, de rejoindre Manu. Soudain, un objet roula vers elle... Une balle multicolore ? Daisuke se trouvait derrière elle, les mains dans les poches. Il gardait un air tout à fait neutre, et ne bougeait pas... Motoko se pencha, ramassa la balle, et la rangea immédiatement dans sa poche. « Wyrd a vite fait, pour retrouver la parole. Dommage, tu comptais partir, comme ça ? » Fit-il, d'un air ironique. La jeune fille recula. Elle ne voulait pas se retrouver face à Daisuke, maintenant qu'elle avait perdu tous moyens de défense efficace... Elle commençait à avoir vraiment peur. Son esprit appelait au secours... Mais personne ne pouvait l'aider... Elle s'arrêta soudain. Derrière elle, le vide, et la mer semblait tellement vaste et infinie... Motoko se retourna pour y jeter un oeil, et s'en détourna aussitôt. Une peur sans nom montait en elle. Elle voulait fuir... Ne plus retrouver ce vaisseau. Rentrer sur Terre. Retrouver tout le monde, faire comme si de rien n'était... « Fin du chemin, Motoko. Reviens par ici, tu risques de faire une mauvaise chute. » La jeune fille savait qu'il ne pensait pas qu'elle ferrait ce genre de bêtise. Elle tourna la tête, vers cet océan... Pas de terre à l'horizon. Elle savait bien nager, mais dans certaines condition... Daisuke lui tendit la main. L'invitait-il à revenir sur le vaisseau ? Motoko ne voulait pas y aller... Plutôt mourir... « Je te déteste. » Fit-elle simplement. Et elle bascula son corps en arrière. Le vide l'enveloppa soudain, et au lieu d'eau, c'est du béton qu'elle crut percuter... Un autre genre de vide envahit soudain son esprit. Elle pensait à tout le monde. Elle se rappelait de ces brefs moments qu'elle avait vécu avec les autres hybrides... C'était si court ! Et Wyrd alors ? Elle ne la verrait plus jamais... Sa dernière amie... Plus jamais elle ne la verrait, avec ses longs cheveux argent. Plus jamais elle ne verrait Manu, avec son grand sourire. Plus jamais elle ne verrait Polo faire de la guitare, Mitsy jouer avec Léon... Ni Marilyn en train de réfléchir sur le bord de la fenêtre, et Aoi non plus... Plus jamais elle ne retrouvera cette si bonne ambiance, ces moments passés avec tous ces gens. Plus jamais. Devant la porte dimensionnelle, ils étaient tous réunis, humains et hybrides. Chris mettait les choses en place. « Comme cet espace est un peu particulier, les humains, donc en gros, Alix, Eggman et moi, on restera ici, par sécurité. Zeit, Traum, Lust et Wonne pourront retourner sur leur planète, elles partiront donc les premières. Elles seront suivis de Sonic, Knuckles, Tails... Sonic-kun viendra, elle connaît le terrain. Schnee restera ici pour servir de pont entre la planète et ici. Apparemment, c'est possible, mais comment, allez savoir. » Quelqu'un lui tira la veste. Amy avait insisté lourdement pour venir, mais ce ne sera pas pour cette fois... « On a besoin de toi ici aussi, tu sais. Et Rouge reste aussi. Tu ne seras pas seule, ne t'en fais pas. » La hérissonne battit en retraite. Inutile de parlementer avec un vieux Chris. Plus loin, il y avait Léon, Polo et Mitsy. Ils attendaient le bon moment pour partir... Ils s'avancèrent alors, près de la porte dimensionnelle. Chris avait un poids sur le coeur... Léon était son fils, après tout... « Tu as intérêt à revenir en un seul morceau. » Lui dit-il, avec un sourire. Léon lui répondit alors par ce même sourire. C'était vraiment le père et le fils ces deux là... Les concernés se mirent en place. Traum tenait la main de Zeit et de Sonic-kun. Elle avait un peu peur de ce genre de voyage... Mais elle était entourée de sa maman et de sa grande soeur, alors elle n'avait pas peur. Wonne et Lust étaient côte à côte. Enfin, elles allaient retourner dans leur planète d'origine... Leur chère planète. « Vous êtes prêt ? » La porte dimensionnelle s'ouvrit enfin, et en l'espace d'un instant, ils disparurent tous... Et la salle retrouva son silence. « C'est du rapide, fit observer Eggman. - Ils veulent sauver leurs amis et retrouver leur planète, c'est normal, fit Rouge. - J'espère que ça se passera bien pour eux, dit Alix. - Bien sûr que ça se passera bien ! Je ne vois pas ce qu'il pourrait arriver... » De son côté, Schnee était branché sur le serveur de Eggman. Il annonçait à ses camarades que les Émeraudes et les autres arrivaient. C'est Seven qui lui répondit. « Oh, mauvais moment... Enfin on a une bonne nouvelle, le fort ennemi principal est tombé, mais... - Mais ? - Mais il ne reste plus grand chose de la Festung... Et les satellites qui gravitent autour de la planète sont hors services, à cause d'un champ magnétique un peu spécial. Et c'est pas le temporel. C'est arrivé d'un coup, on a pas compris pourquoi... Mais on a plus accès à personne sur la planète pour le moment. On va tenter de pénétrer dans les lignes ennemis, pour rétablir l'accès... » La conversation se termina. Schnee avait de la peine pour ses camarades... Alix vint vers lui, et le prit dans ses bras. « Allons, ne t'en fait pas... - J'ai ... Peur. Un robot c'est pas sensé ressentir de la peur, mais là... » Verdandi se figea d'un coup, en pleine musique. Manu, qui était assis le dos contre le tube, la regarda. Il avait des cernes sous les yeux, il n'avait pas quitté la salle depuis... Et la voix de la norne occupait son esprit, chassant les mauvaises idées... « Qu'est ce qu'il y a ? » Demanda t-il, en la regardant. La norne était figée. Elle reprit ses esprits au bout d'une dizaine de minutes... Son regard se rempli de tristesse, et si elle le pouvait, elle se serait mise à pleurer. Et elle se remit à chanter dans une autre langue... Manu la regarda alors, stupéfait. Ça ne ressemblait pas du tout au registre qu'il avait entendu jusqu'à maintenant. Maintenant, c'était une plainte... Une longue plainte, comme si elle rappelait une personne. Ou comme si elle en appelait une... Le jeune homme se tût alors, et l'écouta chanter cette merveille... Du langage éveillé à l'état pure. Titre: Re : Full Color ! Posté par: Hunter le Octobre 15, 2008, 07:51:32 pm C'est triste tout ça ... Ça donne presque envie de chialer. Mais ces instants d'émotions sont précieux dans une fic ... J'apprécie énormément.
Que dire ... Un beau chapitre, sans conteste. J'aime. C'est tout. J'ai hâte de voir ce qui va se passer ... Mais ça me fait de la peine pour Motoko. Titre: Re : Full Color ! Posté par: sonic-kun le Octobre 15, 2008, 08:41:14 pm ;O; ....... Non ! C'est pas possible, c'est pas possible >o< Motoko a pas pu mourir ! Je veux pas moi D'= je veux assister à son mariage avec Manu !!! >o<
Bon, les autres Mobiens sont enfin arriver sur l'autre planète è_é ! savachié ! je sens la baston pas loin °W° Bref, je veux la suite, et je veux voir Motoko en pleine forme ;_; c'est ma préféré en plus, elle peut pas finir comme ça, nooon c'est pas possible D'= Titre: Re : Full Color ! Posté par: Capita le Octobre 17, 2008, 06:17:03 pm Et rien que pour vous, la suite ! >o<
Ils arrivèrent sur un bien étrange terrain. Une immense plaine vide de toute vie. Zeit fit remarquer alors qu'ils était sur le plateau de la Trêve. Personne ne viendrait les embêter ici. « Une chance, on est pas loin de la Festung. En avant tout le monde... Et vous, Léon, Mitsy et Polo, restez bien sur vos gardes. Avec l'aura que vous dégagez, vous sentez l'Emeraude à plein nez. » Ils avancèrent donc tranquillement, en marchant. La nuit venait de tomber, et les lunes semblaient aller à leur allure, c'est à dire qu'elles progressaient dans le ciel avec une certaine lenteur. La plus grosse commençait à montrer le bout de son nez... Une blancheur incroyable frappa soudain le plateau de la Trêve. C'était la lumière lunaire, produite par ces trois lunes là. Ainsi, le chemin des Émeraudes et des hybrides étaient tout tracé... Au loin, les lumières d'une ville, très faible. Lucy apparut alors, à côté de Zeit. « Il manque quelque chose... J'ai un très mauvais présentement. La Festung, je n'arrive plus à sentir l'aura de Ryuuzaki... - La distance, peut être ? - Non. Je pouvais la sentir, jusqu'aux frontières du Torn World. Pour dire, à l'autre bout de la planète... - Ils ont dû remplacer les scellés... - On aurait pu la sentir toujours... - C'est étrange... » Lucy était pensive... Normalement, même réveillée, elle aurait dû sentir son ancienne camarade... Enfin, avant toute chose, elle devait récupérer son corps. « Il y a une carrière de diamant plus loin, sur notre chemin, fit Lucy. Nous nous arrêterons là pour la nuit. - Il y a des gens là haut ? Demanda Tails. - Non, plus personne aujourd'hui. Cette carrière est bien vieille, mais toujours en place. Mon corps doit reposer dans un coin, sur place. » Mitsy frissonna. Ah non, si il fallait aller à la pêche au cadavre, c'était sans elle ! Après de longues heures de marches, ils arrivèrent sur la fameuse carrière. Il n'y avait pas âmes qui vivent, il restait des instruments de travail étrange ici et là, d'autres objets cassés... Traum se mit assise sur un monticule de terre, et souffla. Marcher comme ça, elle pouvait bien, c'était dans les habitudes des gens de la planète, mais une pause c'était bien aussi. Mitsy et Sonic-kun se mirent à côté d'elle également, elle était essoufflée. Polo se mit dans un coin, et commença à jouer de la guitare en parlant avec Léon et Wonne. Le fils de Chris se posait des questions quand au ciel et étoiles du coin... Qu'on ne voyait pas tellement. Pourtant, les conditions étaient idéales pour une petite observation... « C'est à cause du barrage temporel qui entoure la planète. C'est ça qui donne une couleur si sombre au ciel, malgré les trois lunes. Toi, tu aimes bien l'astronomie, pas vrai ? - Oui, ça me plaît bien... Dommage que le télescope soit resté sur Mobius... - Oh d'ici tu ne pourras rien voir malheureusement... Il n'y a pas de télescope. C'est une planète pas très avancée, tu sais... » Tails s'approcha et se joignit à leur conversation, bientôt suivis de Knuckles. Sonic discutait avec Zeit de la marche à suivre. « Apparemment, son corps est au fond de cette grotte là. Je vais y aller tout de suite, comme ça j'aurai un peu moins de migraine... - Je t'accompagnes. On ne sait jamais si il t'arrive quelque chose... » Ils allèrent immédiatement dans le lieu dit. Guidés par Lucy. Les parois étaient recouvertes de minerais de toutes sortes... On ne pouvait dire si ils étaient précieux ou non. La grotte était vraiment petite, de sorte que seul les hybrides pouvaient y entrer. Zeit devait se baisser pour éviter de se prendre le plafond. « Et c'est vers où ? - Tout au fond, je crois... » Ils continuèrent leur chemin. Lucy apparu au bout d'un instant vers eux. « Je le sens, il n'est plus très loin... Oui c'est ici ! » Devant eux, une pièce étrange creusé dans la roche. L'intérieur était simple... Et en plein milieu, une grande colonne de cristal ou de diamant, impossible à dire. Dedans, le corps de Lucy, à peine visible. « Et zut, après tout ce temps passé... Bon, on doit chercher des outils pour percer ça... - Pas la peine, je m'en charge, ça a pas l'air bien solide ! » Et il fonça en boule sur la colonne ! Un gros bloc de minerais tomba alors près de Zeit. Lucy criait en éveillé de faire attention à son corps ! Quand même, un peu de douceur... Enfin, après une dizaine de minutes, ils arrivèrent à l'extirper du minerais. Immédiatement, une vague d'énergie secoua la caverne, et un nuage de poussière se forma bien vite, forçant le hérisson à reculer vers Zeit, qui était tombée à genoux... Devant eux, debout, une chatte de couleur rouge orangée. Elle portait une petite jupe, par dessus deux longes extrémités qui descendait sur les côtés en pointe. Elle portait un haut sans manche du même genre. Comme en esprit, ses cheveux étaient les mêmes, mis long, un peu plus rougeâtre. Ses grands yeux sans vie orangés observaient les deux hybrides devant elle. Elle esquissa un sourire après un temps. « Merci de ton hospitalité Zeit, si on peut dire. - Euh, de rien... - Maintenant, il faut vite rentrer à la Festung. Il y a de quoi manger dans des caisses que j'ai placés il y a longtemps, par ici... C'est comestible, il n'y a pas à s'en faire. Vous aimez les biscuits ? » Après avoir bien mangé, ils s'endormirent tous. Premier tour de garde accordé à Zeit, elle y tenait. Lucy restait éveille en permanence. Traum était sur les genoux de sa mère, et dormait aussi. « Tu es la disciple de Hela, c'est bien ça ? Demanda Zeit, après un instant. - ... Oui, pourquoi ? - Tu peux me dire à quoi ressemble l'autre monde ? » Lucy se mordit la lèvre. En temps normal, elle n'avait pas le droit de parler de tels choses... « Comme tu le sais, Hela se charge du royaume des morts. On l'appelle, nous autres éveillés, Torukia. C'est un monde, sans en être un... - Un peu comme le Torn World ? - C'est un peu ça, sauf que celui ci est accessible qu'aux éveillées et aux personnes autorisés... Il faudrait un grand pouvoir pour pouvoir briser sa barrière. Moi je peux y avoir accès sans problème... Ryuuzaki aussi. Par le Torn World, on peut avoir accès au palais des dieux. C'est là que réside certaines divinités... Les plus importantes en sommes. - Et les autres ? - Elles restent ici et là... Qui sait, Nekros peut se trouver derrière toi. Ou n'importe qui. » Une main blanche se posa sur Zeit. « Ou alors, le gentil Daïo qui est venu accueillir ces braves hybrides ! » Zeit se retourna, et sourit au chat blanc. « Tu m'as fait peur, s'il te plaît évite ça la prochaine fois. - Milles excuses. Alors, le voyage ? - Mmh, ça s'est très bien passé. Et ici ? Qu'est ce qu'il s'est passé depuis ? Demanda Lucy. - Ton frère a disparu depuis longtemps... Et il a pas donné signe de vie depuis la dernière fois. - Toujours pas ? - Eh non. - Tu as un frère Lucy ? Je ne savais pas... murmura Zeit. - Oui, il est comme mon grand frère. C'est facile à le reconnaître, c'est un hérisson rouge avec un air idiot collé à la tronche la plupart du temps. Mais il garde une capuche en permanence, donc bon... C'est mon grand frère. Il est vraiment très gentil mine de rien... En même temps c'est un être de lumière, comme moi... » Abelia apparut entre elles. Lucy lui fit un sourire complice. L'Esprit de Sonic-kun était aussi une être de lumière après tout. « Comment il s'appelle, ton frère ? Lui demanda t-elle. - Il s'appelle Hoodlüum Ohrigajako. Enfin, on l'appelle juste Hood. Il est cool, mais un peu trop curieux. - Pourquoi ? - Il se mêle d'affaire de haute importance... Comme celle de Ryuuzaki. » On voyait bien que Lucy ne voulait pas en parler. Daïo restait assis sur une pierre, à la regarder... Et à regarder Abelia. Étrange, il ne restait plus d'être de lumière à l'état pure comme ça... A part Lucy, Hood et d'autres qui sont sous la garde divine encore... Elle devait venir d'une autre planète. Enfin il ne s'y connaissait pas trop... Lucy inspira un bon coup, et se mit à raconter ce qu'elle savait sur les affaires de son frère. « Je connaissais Ryuuzaki par le passé, ça Zeit tu le savais. Et Hood, à l'époque, était déjà sous garde divine. Je le prenait pour mon grand frère, et lui me prenait pour sa petite soeur. On s'entendait très bien lui et moi. Mais par contre... Disons qu'on protégeait Ryuuzaki des autres dieux. Normalement, elle n'aurait pas dû exister. » « C'était un peu avant que la guerre n'éclate. Tu sais Zeit, ce que disent les livres est faux, ce sont les dieux qui ont déclenchés la guerre, ce n'était pas une simple tuerie... Ryuuzaki est née par un pur hasard. C'était une très mauvaise chance pour les dieux... En effet, le mélange de deux races de ce genre, ça n'aurait pas dû avoir lieu... On soupçonne une autre autorité divine, mais depuis, elle a disparut également. On en a voulu aux nornes pendant un sacré bout de temps. Les pauvres, elle ne méritaient pas de se faire livrer à l'ennemi... En fait, les dieux ne sont pas tous méchant, disons que ce sont les plus influents, qui sont les plus dangereux... On compte Nekros dans ce groupe. Il y a aussi la déesse du froid et de la glace, qui a rejoint Torukia aujourd'hui... Aria, la déesse de l'eau, fait partie du complot également, mais officieusement, elle est tout à fait neutre... Daïo, mon frère et moi seule sommes les seuls au courant. C'est tout une conspiration en fait... Mais la pire d'entre tous, c'est Nekros. Elle est d'une méchanceté incroyable. Elle ôte la vie aux enfants de bas âge, rien que pour récupérer leurs âmes. Elle est devenue folle... - Pourquoi voudrait-elle tant d'âme ? Demanda Zeit. - Nous n'en savons rien... Enfin, une petite idée peut être. Tu sais Zeit, ce qu'il se passe quand une personne meure ? Elle rejoint Torukia, mais son âme est rendue à la déesse des morts, donc Nekros. Hela s'occupe de Torukia. Je suis normalement la gardienne d'une des portes, mais pour le moment... » Elle se racla la gorge. Daïo prit sa suite. « Nekros a envoyé Lucy chez les ennemis, pensant que c'était Hela. C'est pour ça qu'elle s'est retrouvé hors de son corps de cette façon si... Ignoble. - Pour en revenir aux âmes, sachez qu'une âme renferme tout l'être d'une personne, vous le savez. Ses souvenirs, sa personnalités, tout. Ne reste que le nom de la personne, et sa capacité à marcher... Pour les être éveillés, c'est un peu différent. Normalement ils se transforment en un objet, et veille sur leur possesseur jusqu'à la fin des temps. - Mais leurs âmes n'est plus dans l'objet, elle appartient à Nekros, souligna Daïo. - Pour les autres êtres, ils vont en effet à Torukia. Mais par contre, leurs souvenirs sont complètement lavés, nettoyés... » Elle s'arrêta soudain, et baissa la tête. « Je me demande si Ryuuzaki est à Torukia... Au moins, je pourrais la revoir... - Plus de souvenirs Lucy, plus de souvenirs, fit Daïo en secouant le doigt. - Oui, je sais... Mais il y a quelque chose de spécial en elle. Je le sais. » Traum remua un peu sur Zeit. Elle roula, et sa mère la rattrapa de justesse avant qu'elle se prenne le sol en pleine tête. Daïo regardait la petite hérissonne d'un air bien pensif. Lucy lui pria d'arrêter d'un regard. Abelia ne comprenait pas bien ce petit jeu, mais elle trouverait bien ce que cela signifie... Lucy se releva enfin. Daïo fit de même. « Tu ne vas pas partir ? - Je dois vérifier Torukia... C'est très étrange cette affaire. Il n'y a plus l'aura de Ryuuzaki sur toute la planète... Et je ne vois pas quelqu'un de physiquement assez puissant pour la cacher. » Daïo passa sa main sur ses moustaches, très pensif. Puis, il leva le doigt, signe qu'il avait une idée. « J'aurai pu sentir Nekros jusqu'au Torn World, et je peux vous assurez qu'elle n'est pas ici. Mais par contre, il y a une autre divinité dans les parages... » Il se tourna vers la direction de la Festung, et pointa son doigt. « La déesse du chant, ma collègue en somme, Isa. Et je ne sais pas qui elle contrôle en ce moment précis, mais j'ai un très mauvais présentement. Nekros et elle font un vrai carnage parfois... Car sa voix a la capacité de brouiller les présences des éveillés. Garde courage, Lucy, il n'est pas trop tard pour retrouver Ryuuzaki et les autres !... » Abelia lui donna alors un grand coup de coude. « Ne finis pas comme ça, tu nous cache encore quelque chose ! » Daïo se frotta là où elle l'avait frappé... Esprit ou pas, elle faisait mal. Il grimaça un instant, et pesta sur le fait que Abelia était si perspicace... « Ma soeur est sur place, et je sens plus sa présence. Je vais directement à la Festung. Lucy, réveille tes copains, vous allez devoir courir. Tu n'es pas encore en assez bon état pour utiliser une téléportation de masse. Même, pour te téléporter toi même... Je te le déconseille. » Et dans un élan de poussière, il disparut. Un doux vent passa sur sa figure. Elle n'avait ni trop chaud ni trop froid... Elle passa sa main sur ce qui était apparemment de l'herbe... Elle pouvait bien sentir ça. Bizarre. Motoko ouvrit alors les yeux. Tiens ? Mais où était-elle ? Elle se mit assise sur ses fesses, et regarda autour d'elle... Le ciel était de couleur bleu, rose, violet... Tout un magnifique assemblage de tons pastels. Il y avait quelques nuages ici et là, à peine un souffle... L'herbe verte émeraude s'agitait au rythme du vent... Au loin, une forêt, de l'autre côté un lac... Tout était si paisible ! Motoko n'en croyait pas ses yeux... Eh, mais elle était plus sur System 32 ! Encore moins sur la Terre... Zut ! Immédiatement, tout lui revint en mémoire. Plus de pouvoir. Dernier sourire de Wyrd. La main de Daisuke. Et la chute... « Mais c'est pas possible, je peux pas être morte ! Je peux pas, c'est impossible, impossible ! » Elle mit ses mains devant ses yeux, en répétant ces derniers mots. Impossible, impossible... Puis, elle remarqua qu'une personne était devant elle. Elle arrêta de se plaindre, et leva ses yeux remplis de larmes vers cette personne. Une main était tendue vers elle. « Arrête de pleurer, c'est plus la peine maintenant... » Fit une voix douce. Devant elle, une étrange hérissonne. Elle avait de grands yeux gris-bleus, sans pupilles... Elle portait une longue robe bleue nuit, qui virevoltait, emportée par le vent. Elle était de couleur violette, un peu plus foncé que Traum. Ses cheveux étaient longs, très longs, il toucheraient le sol si le vent ne les emportaient pas autour d'elle. Elle avait de longues mèches devant ses yeux vide, que ce vent faisait voler aussi. Motoko lui prit la main, la hérissonne la releva. Elle était drôlement grande pour une hybride... Motoko se sécha les yeux rapidement.* « J'ai l'air ridicule... - Pas du tout. Tu es la première que je vois, qui pleure comme ça... - S'il te plaît, tu peux me dire où nous sommes ? - Torukia. Tu ne viens pas d'ici, c'est pour ça que tu ne connais pas ce lieu... C'est le royaume des morts, en somme. Mais tu dois t'en douter pas vrai ? » Motoko pâlit. Alors, c'était vrai, elle était morte !... « On ne peux pas sortir d'ici, fit cette hérissonne en secouant la tête de droite à gauche. Ce n'est même pas la peine d'y penser. Enfin, tu as l'air d'avoir gardé ta mémoire... Comment tu t'appelles, d'où viens-tu ? - Euh... Je m'appelle Motoko... Je viens de la Terre. Je voulais m'échapper d'un vaisseau, mais je ne pouvais pas faire autrement... Je suis tombé dans la mer... » La hérissonne violette posa une main sur son épaule. « Tu as bien gardé tes souvenirs. Tu pourras a coup sûr retourner d'où tu viens, si Hela le veux bien. Ton âme est toujours... Là. » Elle pointa alors Motoko, qui retrouva alors ses espoirs... Hela, ça devait être la déesse locale sûrement... « Mais toi, qui es-tu ? - Si je pouvais te le dire... La seule chose dont je me souviens, c'est mon prénom. » La jeune fille baissa les yeux, et marmonna quelques excuses confuses... « Tu n'as pas à t'excuser... - Mais si... - Non, ce n'est rien, je t'assure... » Motoko regarda alors les yeux de la hérissonne. De grands yeux gris-bleu... Et ce petit sourire qu'elle avait sur son visage, aussi... « Je m'appelle Ryuuzaki. Zalosta Ryuuzaki. C'est tout ce que je suis, ici... » Motoko voulut parler, mais un vent violent lui coupa son élan. Un flash blanc se montra sur le côté, et une personne se montra à nouveau. « Oh, bonjour Hela. »Fit simplement Ryuuzaki. C'était une hybride hérissonne également, toute de blanc vêtue. Elle avait une longue robe, et elle avait sur les épaules un étrange bois qui entourait une partie de son corps. Pieds nus, elle se posa sur l'herbe verte de Torukia. Elle avait de longs cheveux blancs, qui lui recouvrait ses yeux. Elle s'adressa à Motoko en premier. Elle avait l'air navrée... « Sincèrement désolé de t'avoir montré ce lieu, humaine... Tu es Motoko, n'est ce pas ? Oh, sans les nornes c'est bien difficile maintenant de connaître les morts... » Elle lui prit la main, et la leva légèrement. « Ta place n'est pas ici. » Et un étrange signe apparut aux pieds de la jeune fille, provoquant un appel important de pouvoir. Sous la surprise, elle lâcha un cri. Sa vue se brouilla. Elle regardait une dernière fois Ryuuzaki... C'était elle l'endormie, la fille piégée dans la glace ! Elle tendit la main vers elle. Non, elle ne voulait pas partir tout de suite ! « Attendez, je veux savoir ! » Cria t-elle. Et elle se transforma en poussière lumineuse, qui remonta d'un trait vers le ciel... La hérissonne violette regardait partir cette personne, qui sortait de la norme dans ce lieu... Hela lui posa une main sur la tête. Zalosta se retourna vers elle. Son regard était complètement vide... Pour dire, ce qu'il restait dedans... « Hela, qui était cette jeune fille ? Pourquoi est-elle tombé ici ? C'est une humaine ? - Oui, une humaine. Mais... Oublie. » Soudain, une masse noire se fit voir à la gauche de Hela. Une brume noire, sinistre... Et une autre hybride apparut. « Combien de fois je t'ai dis de ne plus la toucher ! Elle m'appartiens ! » Cette hérissonne était noire, ses longs cheveux également. Ses habits étaient pourpres, et elle avait l'air particulièrement en colère. Hela retira sa main de la tête de la hérissonne violette, qui ne bougea même pas pour voir la nouvelle venue. « Nekros, tu sais que tant qu'elle ne s'est pas libéré de sa prison, elle reste ici, fit Hela d'une voix ferme. - Justement très chère, pourquoi je serais venue là alors ? » Elle se dirigea vers Ryuuzaki, et tourna autour d'elle... « Mmh... Toujours aussi vide. » Elle sortir alors un étrange cristal bleus à pics. « Ahah, enfin je pourrais avoir encore plus de pouvoir... Et notre Maître n'aura qu'a bien se tenir ! » Hela fronça les sourcils. « Ne fais pas de bétises, Nekros... Et si elle s'était réveillé, elle aurait dû retrouver la mémoire... » L'hybride noire perdit son sourire. Elle se dirigea, menacente, vers Hela. « Ne gâche pas ma joie, imbécile... Isa est en train de tout mettre en place. Elle s'est réveillé tu sais ! Mais notre chère déesse du chant n'a pas encore fini... Oh regarde, quand je parle de ça... » L'image de Ryuuzaki se ternit un instant. Elle commençait à devenir transparente, peu à peu... Hela était effrayée. « Non... » Titre: Re : Full Color ! Posté par: Capita le Octobre 17, 2008, 06:18:12 pm Nekros eut un sourire goguenard. Elle posa sa main sur l'épaule de sa camarade, et lui dit :
« On ne peut pas changer les gens comme ça, Hela. Désolé... Mais cette fois, c'est moi qui ai gagné. » Hela tourna la tête vers ce qui restait de Ryuuzaki, un bref contour de ses formes... Et dire qu'elle avait réussi à faire ressortir ce coeur de compassion, enfermé depuis si longtemps dans la glace... Nekros avait tout gâché... Lucy aurait été heureuse de revoir son amie sous un meilleur jour... Mais c'était fini. Nekros éclata de rire, en caressant le bout des pics de son cher cristal. La représentation même du morceau d'âme que la hérissonne violette avait perdu, lorsqu'elle s'était fait enfermé... Nekros la convoitait depuis longtemps. Maintenant, elle aura ce qu'elle a toujours voulu ! Elle avait gagné, c'en était fini pour Hela ! Enfin, elle allait pouvoir mettre son plan en action !... Elle disparu alors, son rire en écho à travers le Torukia... Hela tomba à genoux, sur l'herbe fraîche. C'en était fini... Elle joignit ses mains, et pria pour que cette jeune fille, Motoko, puisse rejoindre la terre ferme sans que Nekros l'intercepte... « Et voilà ! Quand je te disais qu'il ne fallait jamais douter de la puissance d'une VRAIE divinité, il fallait me croire, l'humaine ! » Nekros apparut alors derrière une humaine, dans une étrange salle de contrôle. De dos, cette humaine avait de long cheveux couleur platine, et un corps très fin... Et elle était très grande également. Ses mains étaient posés sur la table de contrôle de tous ces écrans. « Tu n'as pas croisé celle qui avait l'Emeraude blanche ? Demanda t-elle, patiemment. -... Elle est morte ? Mince, je l'ai loupée de peu... Mais qu'importe, son âme est sans intérêt maintenant, non ? » L'humaine leva un doigt. « Non, et à ta place, je jetterais quand même un coup d'oeil... » Nekros haussa un sourcil. Mais finalement, un étrange sourire se fit voir sur son visage... « Oh, je vois ce que tu veux dire, associée. Je vais la chercher de ce pas... » Et elle disparut à nouveau, laissant la salle vide avec l'humaine, qui ne put réprimer un léger sourire... Scusez moi pour le double, mais vraiment Open Office, pour compter les caractères... Titre: Re : Full Color ! Posté par: Sephyra le Octobre 17, 2008, 06:41:02 pm Prem's !
Citation menacente °0° menaçanteuuuuh ! *Nekros la tue* Pov' Motoko, moi aussi je veux être invitée à son mariage ! Je veux être la réceptionneuse de son bouquet de fleurs ! Et vilaine, vilaine Nekros ! Et vilain Daisuke ! Me fait trop penser à Nelson... *se fait assaillir par une armée de... euh... de Donf* La suite ! *part à Torukia...* Titre: Re : Full Color ! Posté par: sonic-kun le Octobre 17, 2008, 10:35:04 pm * rattrape Sephy et la ramène vers la Lumière avant qu'elle ne franchisse les barrières de Torukia *
Naan ! Pars pas ! sinon tu sauras pas la suite è^é ! D'ailleurs, suite génial ! Je suis contente ! On voit enfin Zalosta ! =D D'ailleurs, c'est comme ça que je la connais moi Zalosta ^-^ ! C'est une zentille grande soeur pour ma tite Eska ! xD Motoko est pas mouru !!! mais c'est génial ! *lance des fleurs et des conféties de partout* lalala, on pourra assister au mariage ! J'veux être la demoiselle d' oui bon, on en apparend plus et tout, je suis contente que Lucy ait récupéré son corps =) Qui était enfermé dans une prison de cristal *o* trolaclass ! petit apparition d'Abelia, qui pose des questions sur Hood >.> ... Hum, c'est quand qu'on le voit Hood 8D ? J'ai hate de voir sa tête de fruit ! *sort* Hum, bref, j'ai bien aimé tout ça, c'est tout bien, en plus, c'était long ! Une longue suite comme je les aime, parfais ! Vivement la prochaine =D Titre: Re : Full Color ! Posté par: Hunter le Octobre 19, 2008, 05:44:31 pm Auèmejé c'est du bon tout ça !
Gros bazar ! J'aime °W° ... Stop. J'aime, donc. Motoko qui est morte sans l'être, Zalosta qui est dans une position pour le moins étrange, l'arrivée de la bande Très long chapitre, comparé à ce que tu nous donnes d'habitude. Mais chapitre plus long = plus de fautes. Fais gaffe, bon sang >< Titre: Re : Full Color ! Posté par: Bledengor le Octobre 26, 2008, 01:11:19 pm Très prometteur tous ça! Intriguant même.
Très très rebondissant, que va-il se passer? Motoko est elle bien morte, non c'est pas possible. La méchante sourcière qui veut empêcher Ryuuzaki de retrouver son ame. Faut esperer que la troupe de mobius réussissent à aider lucy à récupérer son corps. Vivement que j'en sache d'avantage, bonne chance et à bientôt Capita. Titre: Re : Full Color ! Posté par: Capita le Novembre 02, 2008, 09:07:45 pm Petit chapitre, faut pas m'en vouloir ;o;
Cette fois ci, elle semblait être sur une barque… Flottant au milieu de milles et une lanternes de papiers, sur un fleuve qui ne semblait pas finir… Ce n’était pas une impression hélas, mais ce qui était une part de réalité. Motoko se releva à nouveau. Elle se trouvait sur une barque en bois, assez pittoresque, on pensait qu’elle aller chavirer à n’importe quel moment. Il y avait un vent, assez frais, mais aussi désagréable… Elle ne se sentait pas très bien ici. Ce n’était pas le Torukia, encore moins Système 32… Où, alors ? Elle regarda un instant l’eau… Et détourna aussitôt le regard. Une paire d’yeux venait de la fixer… Et une autre. Cette fois, bien vivante. La jeune fille ne l’avait pas remarqué, mais il y avait quelqu’un juste devant elle. Une hybride, une jeune chatte jaune pâle, aux cheveux dorés. Ses yeux, bleus, étaient cachés par de nombreuses mèches. Jusque là, description normale. Le plus étrange, c’était cette étrange paire d’ailes… Enfin, ce n’était même pas des ailes. Plutôt deux longes excroissances noires, et sept cristaux de couleurs étaient accrochés sur chacune d’entre elles, allant du rouge au fushia. Comme un bel arc-en-ciel dans ce ciel gris… Ces mêmes cristaux, en forme de losanges, luisaient par le biais d’une étrange énergie. Elle observait silencieusement Motoko, sans bouger. Personne ne parla pendant de longues minutes. Motoko s’était mise assise, en évitant de regarder ces paires d’yeux qui noyaient le fleuve… « Où sommes nous ? » Demanda au final Motoko, brisant le silence. L’hybride leva les yeux vers elle. La jeune fille eut un frisson. « Nous sommes en train de naviguer dans le Niflhel. Tu ne le sais pas, alors que tu es ici ? - Et qui êtes vous ? - Mon nom n’a aucune importance en ce lieu. Je sais que tu te nommes Motoko, par contre. Tu viens de sortir du Torukia… Pas vrai ? - Comment… - Je le sais, simplement. » Nouveau silence… Motoko fit un nouvel essai : « Que faites vous ici alors ? - Pas de « vous », s’il te plaît. - Oh, pardon… - Ce n’est rien. Si tu tiens à le savoir, je suis la gardienne du Niflhel. - Le Niflhel… Mais qu’est ce que c’est ? - Le monde des ténèbres… Le royaume de Nekros. » Motoko se figea. Nekros ? Cette hybride noire, qu’elle avait vu au Torukia ?... Comme si elle avait senti la peur de la jeune fille, l’hybride rajouta : « Elle n’est pas ici… Elle est partie s’occuper d’affaires… - Quelles affaires ? - Je n’en sais rien, elle ne me parle jamais… - Mais pourquoi es-tu la gardienne alors ? - C’est un vieux marché… Je suis morte il y a bien longtemps, au temps des trois puissances. La guerre n’avait pas encore éclaté… Mais les morts étaient nombreux. Le Torukia ne pouvait plus faire face à cette vague d’âmes perdues… Alors on a créé ce lieu, dont Nekros est la maîtresse. On m’a tué, je ne sais plus comment, mais le fait est que je ne suis pas tombé dans le Torukia… » Elle se pencha sur le côté, et invita Motoko à regarder les paires d’yeux du fleuve… « Voilà à quoi ressemblent ceux qui restent ici. Ces créatures sont de simples innocents qui sont tombés par mégarde ici… Il existe un lieu, sur Yddgrasill, qui communique jusqu’ici. C’est une source, qui alimente en partie ce fleuve, et un autre d’Yddgrasill… Il y a beaucoup de noyés ici. » Une petite bestiole sauta soudain sur la main de la gardienne. Une substance noire la recouvrait, et dégoulinait sur la barque, révélant une petite boule de pic, avec de grands yeux bleus. Mine de rien, ce n’était pas méchant, pensa Motoko… « Certains arrive à récupérer une partie de leur être. Voilà ce que ça donne, de petites créatures inconnues du monde d’en haut. Celle là ressemble à un oursin… - Oursin carnivore on dirait, regarde moi ces dents… » En effet, une longue canine dépassait de la bouche de cette boule de pic violette… Qui avait l’air pourtant très mignonne. « J’en fais passer en douce à la surface… Celle là, elle ira bien dans un archipel qui borde le Torn World… Pas vrai, que tu préfères remonter à la surface, petite chose ? » L’oursin, qui n’était pas plus gros qu’une balle de tennis, poussa de petits cris. Oui, il était bien prêt. Motoko ne put s’empêcher de sourire en voyant cette scène, entre la gardienne et la créature… « Mais alors, pourquoi tu n’es pas… Là-dessous ? - Je vais t’expliquer… » Elle rangea le petit oursin dans ses cheveux blonds, et s’adressa à Motoko. « Je me suis noyée très jeune dans la source. Nekros n’était pas encore sous autorité divine… C’était Nuktos, le dieu de la nuit. Lui au moins, surveillait les rives du fleuve du monde réel, pour éviter qu’il n’y ait trop de noyade. C’était une si gentille personne… - Et… Tu t’es noyée quand même, même si il surveillait ? - C’est exact… Il a essayé de récupérer mon corps, mais c’était trop tard… En contre partie, il m’a fait gardienne de ce lieu, pour que je puisse garder mon âme… - Je vois… Tout le contraire de Nekros. - Oui. Cette… déesse est folle. Elle est arrivée peu après que je sois devenue gardienne. A ce moment, sur la terre ferme, la guerre avait éclaté. Elle trempait dans les pires magouilles divines… C’était la fille de Nuktos, pourtant. Elle aurait dû être aussi gentille que lui… Je ne comprends pas pourquoi elle est comme ça… - Et où est Nuktos, maintenant ? » L’hybride baissa la tête, et déclara, tristement : « Nekros l’a tué. Sa propre fille… Avide de pouvoir, elle l’a tué. En devenant maîtresse du Niflhel, elle avait une meilleure influence sur les autres divinités… Elle a quand même respecté le souhait de son père, à savoir, le fait que je sois toujours gardienne. » Motoko était attristée par cette histoire… Mais quelque chose la chiffonnait. Elle demanda à sa camarade si elle connaissait Wyrd. « Oh, la protégée des nornes ? Oui, j’en ai entendu parlé… - Tu ne sais pas … C’est qui ? - C’est celle qui est sensé succéder au Maître des dieux. Les nornes veillent à son éducation, et la garde assise. Le jour où Wyrd se lèvera, ce sera signe que le Torn World est en déclin… Donc, le monde des dieux par la même occasion. - Le Torn World, c’est le monde des dieux ? - Un passage, en quelque sorte… Mais Wyrd ne doit pas se lever avant la mort de Leukos, le Maître des Dieux. Ce serait une catastrophe… » L’oursin se montra au dessus de la tête de la gardienne. Il fixait Motoko avec toute la curiosité du monde. La jeune fille approcha sa main vers lui, il eut un bref recul… Et s’approcha de la main de la jeune fille, en la reniflant. Quoique, on ne voyait pas son nez, mais on savait ce qu’il faisait. Puis il sauta sur sa main, toujours en la reniflant. « Ah, on dirait qu’il t’aime bien, observa l’hybride chat. - On dirait, on dirait… » Soudain, un sifflement se fit entendre. La boule de pic violette alla se réfugier dans la veste de Motoko, en braillant vers ce qui ressemblait à une brèche dimensionnelle : un tourbillon assez conséquent venait d’apparaître en haut de la barque, dans le ciel gris du Niflhel. Une créature noire à forme hybride en sortit. La gardienne s’exclama : « Oh non, voilà Nekros ! Retiens ta respiration, elle ne te verra pas. - Pardon ? - Exécution ! » Et Motoko prit une grande inspiration, et bloqua. La déesse de la mort vint se mettre près de la barque, lévitant au dessus des eaux de son royaume maudit. Elle regardait l’endroit où était assise la jeune fille, sans pourtant la voir… Elle demanda alors à sa gardienne : « Mary, ma petite… Tu n’aurais pas vue une âme de jeune fille encore entière ? - De jeune fille ? Oh non… Les dernières choses que j’ai vu ici sont les morceaux, par en dessous là, et vous-même à l’instant. - Mmh… Si tu la vois, préviens moi vite. Notre camarade humaine de la surface m’a bien tenté… Si tu vois ce que je veux dire. » L’hybride chat regarda sa supérieure avec un brin de tristesse. Décidément, elle ne changera jamais… Mais comme Motoko a porté une Emeraude, c’était sûr que son âme intéressait Nekros à présent… Il fallait vite la faire sortir du royaume. Et pendant cette petite discussion, Motoko vira au violet. Bien malgré elle, Nekros reprit : « Et fait moi le plaisir d’être obéissante, ou tu retournes là où tu devrais être depuis un petit bout de temps. - Entendu. » La gardienne, qui s’appelait apparemment Mary, regarda devant elle… Vers Motoko, qui ne pouvait plus trop retenir son souffle. « Oh, regardez là haut ! Fit-elle en pointant son doigt vers sa gauche. - Quoi ? » Nekros détourna le regard vers la direction que lui indiquait la gardienne, et la jeune fille put reprendre un peu d’air. « Ah pardon, j’ai cru voir une âme arriver… Je me suis trompée. Toutes mes excuses. - Toi tu me caches quelque chose… Mais je suis trop occupée pour l’instant. T’en as de la chance encore. » Mary esquissa un bref sourire, et sa supérieur disparut dans un nuage de poussière noire… Tout en gardant les yeux rivés sur elle. Après un bref instant de silence, elle donna un coup de coude à sa camarade humaine, pour lui signaler qu’elle pouvait respirer à nouveau. Motoko s’empressa de reprendre une bonne bouffée d’air, et elle soupira un gros coup. « Toi aussi, tu as eu de la chance Motoko, observa la gardienne. - Je crois aussi… Et toi petite boule de pic ? » L’oursin sauta sur place, visiblement content. Elles continuèrent leur chemin pendant un long moment, jusqu'à ce que la jeune fille puisse voir un drôle d’arc au loin, passant d’une rive à l’autre. Il était très modeste, tout en pierre grise, se confondant avec le ciel. D’étranges signes étaient visible, et luisaient d’un bleu fantomatique… On pouvait voir également d’autres graffitis, représentant divers personnages. Il y avait également, par en dessous, d’étrange créatures avec de grands yeux vide… Sûrement une représentation des eaux du royaume de Nekros et leur contenu. La petite boule de pic ne disait plus rien, et regardait cet arc avec ses grands yeux bleus… Comme s’il lui faisait rappeler quelque chose. Des souvenirs perdus, emportés par la gourmandise de Nekros ? Après tout, comme les autres, cette petite boule de pic ressemblait à quelque chose de bien vivant par le passé… Mais il ne savait plus. C’était quoi son prénom déjà ? Sa famille, ou son âge ? Et comment était-il mort ?... Il détourna les yeux de l’arc, et retourna dans la veste de Motoko. « C’est ici que s’arrête le voyage. » L’allure de la barque ralentit, jusqu'à se stopper juste au dessous de l’arc. « J’espère qu’on ne se reverra pas. Ou alors, dans d’autres circonstances, fit Mary avec un petit sourire. - Moi aussi. Merci beaucoup… Tu m’as sauvée la vie. - Ici, on ne sauve pas des vies. On les récupère. » Il y eu un bruit sourd, et un nouveau tourbillon se forma juste sous l’arc, derrière Motoko. « Bonne chance pour ton retour, Motoko. Et que les dieux soient avec toi... » Un doux chant s’éleva du toit de la Festung un beau matin. Les gens, attirés par cette mélodie, étaient tous sortis de chez eux, abandonnant toute activité. Du plus vieil hybride au plus petit enfant, tous se dirigeaient vers la bâtisse de glace. Seuls ceux qui étaient encore endormis échappaient à cet envoûtement… Daïo arriva sur place, et se boucha les oreilles immédiatement dès qu’il entendit la première note. « Oh c’est pas vrai, elles ont déjà commencés… » Marmonna t-il, en courant vers la forteresse. Heureusement que toutes les présences éveillées étaient brouillées. La sienne aussi, par la même occasion, une chance. Si Nekros est bien dans le coin, il ne se prendra pas un coup de sceptre dans la poire. Mais par contre, sa petite sœur… Il s’inquiétait terriblement pour elle… « Mais quelle idée aussi de rester sur la terre ferme… » Pensa t-il en serrant les dents. Rapidement, il dépassa les gens, et arriva aux portes de la Festung. Rien qu’à l’extérieur, on pouvait sentir cette froideur incroyable… Les poils de sa moustache se dressèrent soudain. Une onde d’énergie venait de parcourir le bâtiment… On se battait dans la Festung ! Malheureusement, il ne put s’en occuper. La voix qui diffusait cette mélodie lui était familière… Isa avait besoin d’un être vivant pour chanter. Et il craignait le pire… Cette voix, il la connaît ! Il escalada la paroi massive du bâtiment en plusieurs saut, jusqu'à arriver au toit. Il n’osa même pas lever les yeux… A ses pieds, une hybride panda. Elle semblait assommée… Vers elle, un autre hybride, un loup cette fois. Le chant avait sûrement dû leur monter à la tête… « Alors Daïo, tu es venu me rendre une petite visite ? » Il prit le courage de lever les yeux. Devant lui, Isa, la déesse du chant. C’était une hybride colombe, de couleur neige. Ses yeux étaient clos, et son bec aussi, malgré le fait qu’elle avait parlé… Elle portait une longue étoffe blanche qui descendait jusqu’au sol. Elle souriait à moitié en voyant le chat. Derrière elle… On connaissait déjà cette personne. Astra avait radicalement changée. Ses cheveux avaient poussés, et lui arrivait jusqu’au bas du dos. Sa robe s’était allongée, comme sa taille d’ailleurs. Une longue frange cachait son œil autrefois dissimulé sous un épais bandage… Elle avait les yeux remplis de tristesse, et fixait Daïo, en chantant contre sa volonté. Le chat blanc poussa un grognement effrayant vers la déesse du chant, en lui criant : « Relâche immédiatement ma sœur, ou tu passeras le bonjour à Hela de ma part ! » Il se jeta sur Isa, toutes griffes dehors. « Toi, minable dieux de seconde zone, tu crois pouvoir me donner des ordres ? Et me battre, en plus ? Imbécile ! » Elle leva son bras, et l’abattit brutalement en direction du chat. Une onde de choc se forma alors et fonça à une vitesse incroyable vers le chat, qui l’esquiva de justesse. Il ne la vit pas refaire la même attaque, littéralement aveuglé par le désir de sortir sa sœur de ce pétrin… Et il se prit alors une onde de choc de plein fouet. Propulsé en arrière, Isa en profita pour lui lancer de petits morceaux d’on ne savait quoi pointus… Tels des flèches, ils foncèrent de concert sur Daïo… Et une grande éclaboussure rouge vint tacher la neige qui recouvrait le toit. Et keskivase passer ! La réponse dans le prochain chapitre ! \o/ Titre: Re : Full Color ! Posté par: sonic-kun le Novembre 02, 2008, 10:02:25 pm ARGH suspence .o.
j'adore les ailes de mary °O° et j'aime bien le petit oursain xD enfin, je suis contente que Motoko va revenir dans le monde des vivants sans probleme. Le passage ou elle doit retenir son souffle me rappelle un petit peu Chihiro x) et sinon, vaz-y Daïo ! tu vas gagner >o< j'veux pas savoir ! Il s'est pas prit ses espèces de flèches !! il peut pas mourir >o< ! Donc vivement la suite, j'aime pas les suspences .o. Titre: Re : Full Color ! Posté par: Sephyra le Novembre 03, 2008, 08:56:10 am Wah Motoko a failli mourir de non-respirer >.< Et moi aussi ça m'a rappelé le Voyage de Chihiro quand cette dernière traverse le pont en compagnie de l'autre là... Akku ! ( le bogoss ^^)
( Serais-tu une fervente admiratrice du grand Hayao Miyazaki ? Perso, j'avoue avoir fait nombre de références à ses films dans mes fics... surtout de Mononoke Hime ) Sympa cette suite. Et puis je l'ai trouvé de la longueur idéale, moi. Alors continue, j'ai hâte que Motoko et son prince charmant se retrouvent enfin... A mort Nekros ! Même si ce serait un comble, faut bien l'avouer... Titre: Re : Full Color ! Posté par: Hunter le Novembre 04, 2008, 12:30:07 pm C'est pas très joyeux tout ça. Ya des morts de partout ... Et le coup de l'oursin, eh bah, j'aimerais pas être à sa place. C'est comme si on avait été réduit à presque rien ... Non, décidément, t'es glauque.
M'enfin, osef. J'ai bien aimé le chapitre. Suspense à la fin, ouais. On ne sait pas ce qu'il va arriver à Daïo, enfin, si, on peut imaginer ... A moins qu'un bouclier humain soit arrivé. Peu probable, mais quand même. Mais bon. Attendons de voir la suite, pas de conclusions hâtives ... Titre: Re : Full Color ! Posté par: Bledengor le Novembre 04, 2008, 01:48:42 pm J'avais hate de savoir se qui allait devenir de Motoko. Ouf! Elle est saine et sauve. Tres créatifs, la description de Mary la gardienne et pour la boule de piques aussi. Faut y penser. Pauvre Daio, prit pour que sa soit pas sa fin.....
triste et morbide ce chapitre. Trouvant pas si court moi non plus. Il est parfait. félicitation et continue d'avoir de bonne idée originales. Titre: Re : Full Color ! Posté par: Capita le Novembre 15, 2008, 10:31:13 pm Un petit chapitre nocturne... En effet, je suis seule à la maison avec ma soeur, et on regarde une émission stupide, des gamins qui se font la Star Ac'... Les pauvres.
« Verdandi… Avoue, tu as vu quelque chose, la dernière fois. Tu ne chantes même plus ! » Manu était assis devant le tube contenant la norne, qui ne disait mot. C’était comme ça depuis presque une semaine ! Et il n’avait même plus l’Emeraude… Le jeune homme ne comprenait pas. A dire vrai, la norne avait bien senti la mort de Motoko. Mais elle n’arrivait pas à suivre la trace de son âme, c’était impossible… Nekros l’aurait attrapée ? Cette idée lui torturait beaucoup trop la tête, qu’elle préférait ne rien dire pour la peine. « Verdandi ? » Il se leva, et posa sa main contre le tube. Il donna deux petits coups, comme si il frappait à une porte. Il fronça les sourcils, et cria presque : « Allez ça suffit ! Dit moi ce qui ne va pas ! » La norne releva la tête, surprise. Son regard était triste, et maintenant perplexe. « Bouder comme ça, ça sert à rien, lui dit Manu. Raconte moi ce que tu as vu, j’en ai assez de te voir dans cet état. Et on doit sortir d’ici après tout, pas vrai ? » La norne se releva, et se frotta les yeux, décrochant un sourire à Manu. « Tu as raison, on doit partir. » Elle posa alors ses mains contre la vitre, à l’endroit où étaient posées celles de Manu. « Tu me fais confiance ? - Pourquoi je ne devrais pas ? Fit Manu, avec un sourire. - Là tu vas devoir me faire entièrement confiance. Moi je crois en toi. Tu as été mon compagnon de prison, et j’ai été la tienne aussi. Et maintenant, on va sortir… Mais tu vas devoir m’aider. » Sakura pianotait nerveusement sur la table de contrôle de ce qui lui servait d’ordinateur. Elle en avait assez ! Manu n’arrêtait pas de rester avec la norne, et pas avec elle, ça la mettait folle de rage ! Mais de toute façon, il n’y avait plus d’intérêt à le ramener vers elle, Motoko était morte. Un soucis en moins, pensa t-elle. Des Rafles avaient été envoyé d’urgence sur System 32 pour aller récupérer les Emeraudes manquantes. Ça ne devrait plus tarder maintenant… Elle se demandait ce qu’avait la chef … Ces temps ci, elle ne disait plus rien. Et Daisuke non plus ! « Me dites pas qu’il était vraiment à fond sur la gamine… » Marmonna t-elle pour elle-même, en se levant. Elle se dirigea vers la porte noire, la salle où était enfermée la norne. Elle allait le chercher, ce jeune homme là, et ça allait barder ! La porte s’ouvrit alors juste devant elle. Manu sortait, comme par magie. « Oh toi ! Que je te hais, arrête d’aller là dedans, espèce de…. » Et une chose des plus étranges se produit. Manu attira Sakura vers elle, assez rapidement sans brusquerie, et lui déposa un baiser sur ses lèvres. La fille ne disait plus rien, et avait les yeux grand ouverts, ne comprenant pas tellement ce qui lui arrivait. Manu l’embrassait… ?! Elle se détache de l’étreinte du jeune homme, le regardant toujours. « Tu penses te faire pardonner comme ça ? Lui fit-elle, un sourire malicieux sur les lèvres. - Me faire pardonner ? Moi, me faire pardonner ? » Le sourire de Sakura s’effaça. Elle sentait quelque chose de différent chez Manu, mais un peu trop tard. D’étranges liens verts sortant du sol vinrent s’enrouler autour d’elle, l’emprisonnant sur place. Elle ne put même pas crier, un nouveau lien vint se coller contre sa bouche. Impossible de s’en détacher !... « Désolé ma belle, mais je te laisse. J’ai d’autres choses à faire, et je dois retrouver une amie ! » Il tourna les talons, et courra vers le hangar… Et Sakura put voir Verdandi, apparaître en semi transparence derrière lui… Et la norne lui tira la langue, satisfaite de l’avoir trompée de cette manière si fourbe. « Je ne ferais plus jamais ça ! T’as entendu, Verdandi ? T’as bien entendu ? - Bien sûr, je suis vraiment désolée, mais il fallait détourner son attention d’une manière ou d’une autre ! Et t’as été super. - Comment ça ! C’est toi qui a pris contrôle de mon corps !... - Pardon, pardon… » Verdandi était présente dans sa tête. Il pouvait sentir sa présence dans toutes les cellules de son corps… C’était assez désagréable au début, mais il avait réussit à s’y faire. Ce que ça fait de partager son corps. Mais c’était la seule façon de s’en sortir… Il fallait simplement faire vite… Ils ne pouvaient pas rester dans un seul et même corps. Ils arrivèrent au hangar assez rapidement. Le vaisseau était sensiblement le même que celui de Daisuke, donc c’était assez facile de se repérer. Il y avait deux personnes sur ce qui ressemblait à des Rafles. Comment dire, ce n’était pas des hommes en chair et en os… Ils portaient tous deux une combinaison blanche, et avaient dans leurs dos un étrange dispositif gris, certaines jointures étaient bordés d’une étrange lumière bleue. Ils portaient un casque complètement blanc, et d’étrange visière massive. « C’est qui eux ? Ils sont pas d’ici… Observa Verdandi. - Je vois ça. » Il y eu comme un bip sonore, et les deux humanoïdes se retournèrent immédiatement vers Manu. « Euh… » Le premier se jeta sur lui, dégainant une matraque électrisée. Il donna un grand coup, que Manu esquiva maladroitement. « Fait attention ! Cria Verdandi. - Je sais ! Et tes pouvoirs, file moi un coup de main ! » Il n’arrêtait pas d’esquiver les coups de matraque, manquant de tomber plusieurs fois. Un filet vert sorti alors de Manu, et se planta dans le corps de l’humanoïde le plus proche, pour en ressortir aussitôt. Le jeune homme ne bougeait plus, stupéfait. Puis il se tourna contre sa volonté vers l’autre humanoïde, et un nouveau filet vert se planta dans le second humanoïde, qui s’écroula, à côté de son camarade. « … - Oh, ça va Manu ? » Le jeune homme était soudainement intéressé par l’écran de contrôle de la Rafle. Un vidéo tournait dessus, et il venait de remarquer une petite chose. Verdandi se figea. Manu s’avança vers l’écran, et regarda de plus près… « Mais, c’est Motoko ! » On voyait plusieurs fois la jeune fille, sûrement via des caméras de surveillance. « Rha, ce… Daisuke là ! » Il désigna furieusement l’homme en blanc, Verdandi serrait les dents. Si la Rafle servait à ce qu’elle pensait… Puis, il vit des images de Motoko, cette fois sans Emeraude… Qui sortait discrètement d’une salle. Elle partait ? Oui, ça en avait l’air. Manu s’approcha de l’écran, et regardait son amie sortir du vaisseau… Maintenant, nouvelle caméra. Du pont du vaisseau de Daisuke…Elle était au bord ! Il jeta un œil à Verdandi. Elle ne lui avait rien dit là-dessus ? Il reporta son attention sur l’écran à nouveau. Daisuke lui tendait la main… Et Motoko chuta en arrière, sous les yeux de Manu. Immédiatement après, une alarme retentit, et un message d’urgence vint se coller sur l’image. Verdandi tourna la tête vers la porte. « On doit y aller Manu ! Vite, bouge ! » Manu s’exécuta alors, sans rien dire. Motoko était morte !... « Pourquoi tu ne m’as rien dit ! Hurla t-il, en courant vers le pont. - Je… Je ne pouvais pas ! Mais ça fait presque une semaine… - QUOI ! » Il arriva au bord du pont, et s’arrêta. Il se tourna vers Verdandi, qui s’était matérialisé derrière lui. « Je te faisais confiance ! - Manu … - Tu sais pourtant à quel point j’aime Motoko ! Et elle est morte, tu ne m’as rien dit ! » Fou de rage, des larmes se mirent à couler sur ses joues. Verdandi savait maintenant qu’elle avait fait une horrible erreur… D’autres humanoïdes arrivèrent, cette fois, munis d’armes à feu, ou quelque chose qui y ressemblait. « Manu, on doit partir… » Le jeune homme se tenait la tête, la secouant de droite à gauche. Verdandi devait prendre les choses en mains… « Tant pis pour toi, on va au Torn World quand même ! … Et je t’expliquerai. » Elle prit alors Manu dans ses bras, voulant le consoler… Elle aussi était triste ! Elle est toujours très émotive, mais cette histoire d’amour si rapidement terminée… Mais avait-elle seulement commencée ? « Sèche tes larmes Manu. On va au Torn World… Et je te jure qu’on retrouvera Motoko. » Une paire d’ailes immense apparut dans le dos de Verdandi, et toujours en serrant Manu, elle quitta le sol, et s’élança dans le vide… Survolant les vagues, jusqu’au Torn World. Akio était inquiet. Il sentait bien que Marilyn manigançait quelque chose… Bizarrement, il ne sentait aucune crainte ou colère, comme Sakura envers Manu. Un petit quelque chose avait germé dans son cœur… Normalement, ça n’aurait jamais dû être… Mais il ne pensait plus à l’engagement qu’il avait pris, pour devenir ce qu’il était aujourd’hui. L’image de Marilyn était devant ses yeux… Et il voudrait bien lui demander la cause de ce sentiment… Elle saurait bien. Ils avaient bien le même âge en quelque sorte… Mais il manquait quelques choses à Akio. Un message s’afficha sur l’écran de son ordinateur. De Sakura ?... « Fait attention à Marilyn… Pourquoi ? … Manu s’est échappé… » Il passa sa main sur son front, inquiet. Au moins sa camarade allait bien, puisqu’elle avait agrémenté le message de diverses insultes envers Manu, qui lui avait apparemment volé un baiser. Sur l’instant, il s’imagina que Marilyn l’embrassait aussi… Stop ! Il ne devait pas penser à ça… Il se mit soudain à rougir, voulant chasser Marilyn de son esprit. Puis une détonation se fit entendre, hors de sa salle. Il sortit, se demandant ce qu’il se passait… Et, sur l’instant, se dit qu’il aurait dû écouter un peu les conseils de Sakura. Devant lui, Marilyn. Mais elle semblait complètement différente… Verdandi avait dû passer le mot à Urd ! Et dire que c’était vrai… Dès que la norne verte était sortie, elle avait en quelque sorte envoyée un message à sa camarade, qui l’avait reçu justement alors qu’elle discutait avec Marilyn. Akio ne bougeait plus. Pas à cause d’un sort de la norne… Il tendit les mains, tremblant… Marilyn le regardait, un air un peu triste au visage. Urd apparut par derrière elle, les mains sur ses épaules. « Allez, ça suffit les yeux doux, on y va. » Marilyn la regarda, puis tourna les yeux vers Akio… Il ouvrit la bouche, et se détendit soudain, baissant les bras. « S’il te plaît, Marilyn… - Quoi, parle ! Fit Urd avant la jeune femme. - Emmenez moi avec vous ! Je… Je veux voir le monde extérieur. S’il te plaît. » Urd l’observa un long moment. Elle n’en croyait pas ses oreilles… Mais il fallait avouer, il n’était pas farouche Akio. Elle se rappela que grâce à lui, il y a quelques années, une ville avait réussi à tenir debout un peu plus longtemps… Oui, c’était un des rares ennemis blancs qui avait gardé son cœur, elle n’avait jamais compris pourquoi. Mais… Maintenant qu’il disait vouloir partir… « Bon. Viens avec nous… Mais n’oublie pas. En abandonnant ta chef, tu sais à quoi tu t’exposes. - Oui, j’en ai conscience. - Parfait. Tu iras avec nous au Torn World. Marilyn ? - … - Marilyn… - Pardon ? - Akio vient avec nous. » Fit Urd. Marilyn eut alors un grand sourire, sans vraiment le vouloir. Elle tendit alors sa main vers Akio, qui la prit, en souriant à son tour. « Merci, Marilyn. » La jeune femme l’entraîna alors hors de son propre vaisseau, sur le pont à nouveau, sous le regard hébété du poste de sécurité. Ils se prirent les mains, tous les deux, Urd maudissant ce comportement qu’elle ne comprenait pas tellement. « Mais c’est quoi ce syndrome de Stockholm à la con… » Pensa t-elle, grimaçant. Puis, à voix haute, elle rajouta : « Bon les tourtereaux, tenez vous bien, on part sur le Torn World. J’vous préviens si on tombe à l’eau, ce sera la faute d’Akio. - Promis, je ne bougerais pas. - Moi non plus. - Parfait. Allez hop, on y va. » Soulevés par Urd, Akio et Marilyn s’en allèrent vers les portes du royaume des Dieux… Et la jeune femme ne se doutait pas ce que cachait Akio, et ce qu’avait fait mention la norne quand à ce qui allait se passer si il quittait son clan… Mais elle ne préféra pas y penser, et serra un peu plus fort le jeune homme contre elle, la présence de Urd en elle… La nuit était tombée sur le plateau de la Trève. Hybrides et humains s’étaient endormis, sans bruit… Sauf Lucy. Elle attendait quelqu’un, qui mettait beaucoup de temps à arriver… Enfin, devant elle, une petite faille noire apparue dans le vide. Une forme hybride en sortie assez rapidement, et sauta au sol discrètement. « Mary, tu es en retard. - Pardon Lucy, Nekros m’a un peu retenue… Elle cherche l’âme de Motoko. Je l’ai renvoyée tu sais où. - Tu as bien fait. » Lucy se leva, et enlaça son amie. Les deux chattes étaient gardiennes de deux mondes complètement opposés… Et pourtant, elles étaient très liées. « J’ai peur, je sens que Nekros va bientôt me renvoyer dans le Niflhel… - Elle ne pourra jamais faire ça… - Elle est repartie pour Ryuuzaki, dans la forteresse. Vous devez faire vite… Et toi, repose toi aussi. Un combat arrive, je le sens. Toi aussi, pas vrai ? - Oui… Et j’ai peur pour Daïo… - Où est-il parti ? - A la Festung justement ! - Oh non… » Mary eut soudain peur… Et lui avoua : « Il y a Ida là haut. Tu sais ce qu’elle fait… Et tu sais ce qu’elle va lui faire ! » Lucy eut un visage horrifié. La déesse du chant ! Non, pas avec Nekros… « Ne t’en fais pas, je ferais tout pour retenir son âme si il lui arrive quoi que ce soit… C’est tout ce que je puisse faire… » Une larme coula sur sa joue. Elle se sentait terriblement inutile… Lucy la consola en lui caressant la tête doucement. « Calme toi petite sœur… Moi aussi je ressens ce que tu sens. Ça fait terriblement longtemps que je n’ai pas senti l’air sur mon visage, tu sais pourquoi, pas vrai. - J’en suis consciente… - Et je suis là, à nouveau. Regarde ces mobiens, et ces humains. Ils arriveront bien à nous aider… Et peut être à nous sauver. Et tu pourras revenir sur la terre ferme, qui sait. » Mary esquissa un sourire, et embrassa sa sœur sur la joue, pour repartir à nouveau dans le Niflhel… Laissant Lucy à nouveau seule, dans la nuit. Et voilà, en espérant que ça vous plaise. Et merci de suivre Full Color ! =D Titre: Re : Full Color ! Posté par: Sephyra le Novembre 16, 2008, 10:00:04 am Citation - Tu sais pourtant à quel point j’aime Motoko ! Et elle est morte, tu ne m’as rien dit ! » Il a avoué ! Il a avoué ! Trop cool x3 J'ai trop hâte qu'ils se retrouvent maintenant ! Et Verdandi qui oblige Manu à embrasser Sakura... je pensait pas qu'elle se laisserait faire, en vrai. ^^ L'espoir revient à petits pas... j'ai aussi hâte que Manu en colle une belle à Daisuke. Me fait penser à Nelson, ce bougre. Continue, c'est vraiment génial =3 Bon courage pour la suite ! *Sephy fait un câlin à Capita* Prem's ^^ Titre: Re : Full Color ! Posté par: Hunter le Novembre 16, 2008, 12:41:11 pm *balance une Rafle sur Sephyra*
... Évasions en masse, on dirait. Ça devient vraiment intéressant. (ça le redevient, plutôt.) On se demande à quoi il sert Akio ... M'enfin. Ouais, là, tu donnes envie de lire la suite, alors dépêche-toi >< Titre: Re : Full Color ! Posté par: sonic-kun le Novembre 16, 2008, 03:17:51 pm Déconne pas, moi je l'aime bien Akio =D Et moi aussi sephy, j'ai hate que Manu frappe Daisuke xD Bon, on sait toujours ce qui est arrivé à Daïo D'= missante, tu prolonge le suspence !
Titre: Re : Full Color ! Posté par: Bledengor le Novembre 17, 2008, 01:13:56 pm Trop poignant là!!! Tous vont se tirer de leur vaisseau qui leur serrent de prizon c'est cool!!!!
Daio ne meurt pas Mary veillera sur ton âme et te sauvera. La revenche des enfants hi, hi,hi aller y montrer qui est le plus fort!!!!! Comme d'hab c'est beau, géniaux, bien écrit et décrit. Continue a nous en mettre pleins les yeux. A la prochaine Capita!!!!!! Titre: Re : Full Color ! Posté par: Capita le Décembre 05, 2008, 12:07:55 pm Fiou. Warning, petit pavé en vu... J'ai eu du mal à écrire.
Le vent soufflait sur la ville de la forteresse, qui tenait encore debout aujourd’hui. C’est Engel qui les réceptionna, juste avant la petite garde de la ville. Etrangement, il n’y avait plus grand monde… La chouette, pas très habillée, dépêcha le petit groupe dans son petit bar pour les réchauffer. En effet, il y avait de la neige partout, et la température était étrangement basse pour la saison. Ils étaient donc tous autour du feu, l’un contre l’autre, cherchant un peu de chaleur. Tails avait observé que ce n’était pas vivable, des conditions pareilles. Engel lui avait répondu que, pour cela, les gens restait chez eux, et que plus personne ne sortait pour la peine. Et ça faisait longtemps qu’on n’avait pas revu Astra, Daïo qu’elle avait aperçu, et le petit groupe de quatre hybrides… « Et il n’y avait pas Sora avec eux ? Demanda Sonic-kun, grelottante. - Non, par contre il y avait cet autre loup, et cet hérisson noir… Accompagnés de Mayday et Li Quing. - Un hérisson noir… Ce ne serait pas Shadow ? Et l’autre, Wolfgang ? C’est ça, leurs prénoms ? Demanda le hérisson bleu. - Ah, peut être… Liebe ! Descend, viens voir ! » On entendit des petits pas dans les escaliers, et on vit une chatte bleue, passer le rideau qui menait aux marches, dans ses bras un drôle de paquet. Le renard porta son attention sur ce fameux paquet… Qui gigotait d’une manière assez suspecte. Un bébé ? Pas de doute possible. Mais… Il avait cette impression… « Je suis là. Qu’est ce qu’il se passe ?... - Avec Sora, il y avait deux autres hybrides noirs, pas vrai ? - Oui. - Et leurs noms, c’était bien … - Le loup, Wolfgang, et le hérisson, Shadow. Lui il était là depuis un sacré bout de temps. » En parlant mobien, elle avait ce petit accent qui rappelait la planète locale. « Mayday avait récupéré Shadow il y a… Deux ou trois ans, je ne m’en rappelle plus exactement. Il est tombé du ciel un soir, il a passé la barrière temporelle comme si c’était du beurre, et il a atterrit dans une ruine de ville, un peu plus loin. Mayday m’a dit qu’il était dans un très mauvais état… Alors elle l’a soigné, et caché des ennemis. Elle avait un doute sur son identité, elle ne voulait pas prendre de risque. Son passage a laissé une brèche dans la barrière, qui s’est refermée aujourd’hui. Elle a laissé passé une tonne d’information, ce qui nous a permis de savoir ce qu’il s’était passé à l’extérieur. Glanze saurait dire quoi, c’est lui la seule personne qualifiée ici. Depuis le temps… Il s’est passé beaucoup de choses. Les Rafles qui ont augmentés… Et il y a peu de temps, on a retrouvés quelques prisonniers, qui ont racontés ce qu’il s’est passé… - Ouai avec le vieux moche qui a voulu me transformer en légume ! S’exclama Sonic-kun. - Cristal ! On n’interrompt pas les gens ! - Maieuh, Abelia ! » Elle détourna la tête, et se mit à bouder, alors qu’Abelia continuait ses sermons… Lucy les regardait faire, amusée. Les trois humains étaient l’uns contre l’autres, jusqu'à tomber dans le feu. Eux, ils n’avaient pas de fourrures ! Liebe continua : « Et Sora m’avait confié cet enfant, une plante… Je crois. Son nom est Pyxis… - Pyxis ?! » Tails se leva d’un bond, et s’avança vers Liebe. Il pencha la tête sur le fameux paquet, et ses yeux s’ouvrirent en grand. La chatte ne put s’empêcher de sourire. « Tails, – c’est ça ton nom ?- je crois que la petite te demande. » En effet, la petite plante levait les bras avec insistance vers le renard, un grand sourire aux lèvres. Tails la prit alors dans ses bras, la serrant contre lui, heureux de la revoir saine et sauve. La chatte bleue ne pouvait s’empêcher de sourire en voyant la scène. La plante avait prit possession du doigt du renard, et l’agitait plusieurs fois, comme pour lui dire bonjour. « Mais… Elle a drôlement grandie je trouve… Observa le renard, en la regardant de plus près. - Oui, c’est sûrement à cause du changement avec la barrière temporelle à son passage. Parmi les prisonniers dont je vous ai parlé, il reste deux plantes. Un vieux, Hector, et une jeune, Minerva. Ils pourront sûrement t’aider… La petite Minerva a déjà aidé, Pyxis la reconnaîtra sûrement. » Et sans que personne ne la voie, Traum fila en douce dehors… Pour elle, le plus important était d’aller chercher Aoi. Seulement… Est-ce que personne ne l’avait bien vu ? Polo se leva, moins frileux que les deux jeunes, et la suivit discrètement. Quelques minutes plus tard, alors qu’on commençait à établir un plan, Zeit s’aperçue de son absence et de celle de Polo... « Mais où vas-tu ! » S’exclama Polo, en la rattrapant. Voilà une demi heure que la petite hérissonne marchait, Polo à ses trousses. Pour dire, il ne savait pas comment aborder le problème. « Je dois retrouver Aoi, à tous prix ! La pauvre elle va être complètement perdue ici… Mais… Mais je sais pas où chercher… » L’humain s’avança vers elle, sans faire attention à une certaine masse invisible qui venait de se poser juste derrière eux… « Calme toi, petite. On va la retrouver. Mais d’abords, il faut régler le problème de leur forteresse qui s’est transformé en frigo. » Il crut dire une énormité lorsqu’il la vit écarquiller les yeux. Il mit quelques minutes à comprendre que ce n’était pas lui qu’elle regardait, mais autre chose, par delà son épaule… « Quoi, qu’est ce qui … » On n’entendait pas les pas de l’hybride à travers toute la base. Les couloirs ne prenaient même plus la peine de les répercuter, comme si ils avaient trop vu cette chatte là. Silencieuse, elle s’avançait, tenant en mains un bien étrange plateau, surmonté d’un magnifique cristal pointu. De couleur bleu, il rayonnait dans les sombres couloirs de la base. La chatte s’avançait peu à peu, jusqu'à entendre son nom raisonner par delà les infinités de tôles qui recouvraient les lieux. « Mikan ! » Pas de réponse. La chatte, nommée Mikan donc, pressa le pas. Si on l’appelait, c’est que ça devait être urgent. Enfin, plus que d’habitude. Arrivée devant la porte de sa chef, elle eut un sourire. Pas trop tôt, elle en avait assez de marcher. Sans faire attention, elle se prit le pied dans un renfort, et tomba, le plateau en avant. Le cristal vola vers la chef, qui l’attrapa d’une main. Mikan exécuta une roulade avant, se retrouva à genoux devant sa chef et récupéra d’une main son plateau comme si il n’avait pas bougé de sa main. « Pardonnez moi, j’étais distraite. - Ce n’est rien. Relève toi voyons, Mikan… » L’hybride obéit, et passa sa main sur ses affaires pour retirer des poussières invisibles. Elle aimait beaucoup sa chef, et ne voulait pas donner de mauvaises impressions… Devant elle, la femme qui commandait cette invasion. Elle portait de long cheveux platine, qui descendait presque jusqu’au sol. Lisses, ils reflétaient la lumière des ordinateurs environnants, cachant ses yeux. Elle avait une tenue assez simple, un tee shirt noir, un short de la même couleur. On pouvait voir ainsi sa peau blanche, contraster avec ses habits d’une façon assez flagrante. Elle portait une petite ceinture, sur laquelle était accrochées de petites sacoches, renfermant d’étranges billes de couleurs luisantes. Elle tenait dans sa main le fameux cristal que Mikan lui avait apportée. « Nekros est passée il y a peu, et m’a dit de vous donner ça. Vous l’avez en main, j’ai accomplis ma mission. » La femme observa attentivement le cristal. Il était d’une couleur assez claire, contrairement aux autres. « Mmh, je vois… Tu as pu récupérer les morceaux de l’âme ? - Non, ils sont tous déjà partis dans le fleuve. Mais la gardienne a dû les récupérer… - Bien sûr, Mary Lin n’a pas pu laisser passer ça… La pauvre, elle doit être dans un état pas possible. Mikan, que sait tu sur le trajet des Emeraudes ? - Euh, on a réussit à en capturer une… Euh, un autre. Mais il est très agité… Et la norne qui est emprisonné dans le vaisseau ne va pas abandonner l’occasion de partir comme les deux autres. Urd et Verdandi doivent être aux portes du royaume des Dieux, et les corps qu’elles ont empruntés sont libres à nouveau. Par contre, ils sont introuvables… - Je vois… Ne t’en fais pas Mikan, on les retrouvera. Ils doivent obligatoirement retourner sur la terre ferme. - Pourquoi ? Quelque chose les empêche de rester plus longtemps ? - Les deux terriens, je n’en sais rien pour le moment. Mais pense à Akio… Il ne pourra pas rester plus de vingt quatre heure sur place. » Elle écarta ses mèches de cheveux qui lui barraient la vision. Mikan porta son regard à nouveau dans les yeux de sa chef. Des yeux d’un bleu infinis. Et par-dessus son œil gauche, un étrange implant métallique noir… Mikan détourna le regard aussitôt que la femme la fixa. « Mikan, tu n’as rien d’autres à faire ? - Non, je suis à votre service. - Va me réveiller cette feignasse de plante, j’en ai assez de la voir dormir à tout bout de champs… Dit lui qu’elle doit me récupérer les Emeraudes manquantes. Et qu’elle ne revient pas sans. - Compris. Elle a carte blanche ? - Tout à fait Mikan. Toi aussi d’ailleurs, pour la réveiller tu fais ce que tu veux. » L’hybride eu un petit sourire. La plante en question, nommée Zuuki, passait ses journées à roupiller dans un coin de la base. Elle changeait d’emplacement tous les jours, c’était pire qu’un portail temporel pas bien fixé au sol. Mikan se mit donc en route, tenant fermement son plateau dans ses mains. Après avoir cherché de longues minutes, elle retourna dans la salle de contrôle. Sa chef la regarda, et s’apprêta à dire quelque chose. « Sauf votre respect, Zuuki est ici. » Fit l’hybride chatte en la coupant. Elle leva la tête, et désigna du plateau le plafond. La femme tourna la tête vers la direction indiquée. « Non mais !... J’y crois pas ! » S’exclama t-elle en se levant d’un bond. Une chose bougea entre les tôles, voulant se faire discret. « Zuuki ! Sort d’ici immédiatement ! - Zuuki-chan, la chef a parlé... » Une silhouette tomba prestement du plafond pour s’écraser sur le sol en une longue plainte. Mikan et sa supérieure se penchèrent sur elle. C’était une plante aux cheveux noirs, aux grands yeux couleurs émeraude. Elle portait une robe d’un vert assez prononcé, et des petites chaussures noires aux bandes vertes également. Elle se releva, gémissante, se confondant en excuses. « J’dois faire quoi ? Demanda t-elle au final, remettant les pétales de la fleur qu’elle avait sur la tête en place. - Va me récupérer les Emeraudes qu’il me reste ! Nous en avons cinq, il en reste deux. Ils sont toujours ensemble, c’est des gamins, t’y arrivera bien ! Du nerf, relève toi ! Mikan, accompagne là à distance, au cas où il arrive quoi que ce soit ! Aller, go, go, go ! » Elles s’inclinèrent rapidement, et coururent hors de la pièce, direction les hangars. De cœur, elles saluèrent leur chef : « Et bonne journée Himé-san ! On vous rapportera les Emeraudes, c’est sûr ! » La porte du Royaume des Dieux n’avait rien à voir à ce qu’on pouvait voir du Paradis, à savoir un par terre de nuage, et des longs barreaux dorés. Verdandi et Urd arrivèrent rapidement, toujours en compagnie des humains. Ils tombèrent en plein brouillard, peu avant d’arriver. « Mais d’où ça vient ce truc… ronchonna la norne du passé. - J’en sais rien… Peut être une farce. » Fit la norne du présent. Urd l’assassina du regard. Comment pouvait-on penser à une farce dans ce cas ?! « On est en guerre, Verda’, donc dit toi que ça peut tout être sauf une farce ! Moi je dis c’est un coup de Leukos encore... » Verdandi ferma les yeux soudainement, comme si elle venait de recevoir un coup douloureux. « Ne prononce pas le prénom du Chef comme ça ! » Gémit-elle, en accélérant un peu. Urd ricana. Ce que Verdandi pouvait être gamine parfois… Elle rajouta, plus sérieusement : « Bizarrement, la zone a échappée à notre pouvoirs. Ça, c’est pas normal. Je n’arrive pas à voir la cause de cette brume… Que dis-je, de cette foutue purée de pois ! - A couper au couteau je dirais, rajouta Marilyn. - J’ai faim. » Grogna Manu. Il avait arrêté de se plaindre en milieu de route, et tirait maintenant la tête. Mais pourtant c’était vrai, il mourrait de faim ! Le seul mérite qu’avait Sakura, c’était qu’elle faisait bien les biscuits. Et encore. D’un coup il se rappela qu’il l’avait embrassé… Pouah ! Immédiatement, il se mit à cracher sur le côté. Urd émit un grognement sourd. « Mais tu peux pas rester en place deux minutes ! - J’ai embrassé Sakura ! J’ai embrassé Sakura, j’vais avoir des verrues… Et Motoko pourra plus me reconnaître et ne voudra pas m’embrasser… Mais qu’est ce que je dis ! Accélère Verda’, j’commence à dire des conneries ! » La norne verte éclata de rire, et accéléra comme il lui avait demandé, suivis de Urd… Pour se heurter avec violence sur une barrière invisible. « Mais !... » Verdandi chuta, et s’arrêta sur une plateforme. Manu était sonné. Urd, elle, n’en croyait pas ses yeux. « Y’avait pas ça avant, y’avait pas ça avant… Verdandi ! Rien de casser ? Et le sale gamin ? » Un grognement s’éleva. Manu était entier, c’était sûr. « Verda’, préviens la prochaine fois qu’il y a une foutue barrière, que je me fasse pas mal… » La norne avait les yeux levés vers le ciel… Mais que pouvait-elle voir dans cette brume ? Urd se posa sur la plateforme, et regarda dans sa direction, souriante. « Les amis, nous sommes arrivés. » La brume se dispersa bien rapidement, et on vit un étrange spectacle. D’immense plateforme volaient ici et là, sans prendre en compte la gravité pourtant présente. Des bouts de terre, des morceaux d’on ne sait quoi, des lumières flottaient dans tous les sens. Les humains regardaient cet étrange paysage avec étonnement… « Voici le Torn World, la porte de notre maison. Bienvenue chez nous ! » « Bon, l’onigri et toi vous avez trouvé un moyen de sortir ? Demanda Sora, à nouveau clouée sur un support. - L’onigri ? Répéta le robot, ne trouvant pas ce que cela pouvait être. - Nan je ne sais pas… Mais on va pouvoir s’enfuir assez rapidement, t’as vu comme je suis devenue ! - J’y vois rien t’es planquée dans l’ombre… Approche un peu. » Aoi toussota un peu. « Il m’ont retiré l’Emeraude et je suis bien contente en tout cas. » Elle s’approcha un peu de Sora, qui déglutit. Aoi était devenue blanche, toute blanche ! Seuls ses cheveux avaient gardés une couleur assez dorée. Et elle n’avait pas grandie de quelques centimètres là ?! Sa robe lui allait aux fraises… « Je comprend pas, pourtant j’ai rien mangé de mauvais et j’ai rien sentit… Fit la chatte, en se regardant tristement. - Non, ne t’en fais pas. Ça va comme ça. Il faut sortir de là, maintenant que plus rien ne nous retient. L’onigri, détache moi. - C’est quoi un onigri ? Demanda le robot. - Un truc comestible. Et c’est pas le moment ! Détache moi vite, je sens que quelque chose de mauvais va se passer… » De nouveau sur pied, ils ne perdirent pas de temps. Ils sortirent directement de la salle, direction le hangar. A vive allure, Sora remarqua pourtant un certain changement chez Aoi… Elle lui avait tenue compagnie pendant son enfermement, après tout. Elle sentait ce quelque chose… Quelque chose qu’elle n’arrivait pas à cerner. Un pouvoir ? Oui, un certain pouvoir. Mais elle ne savait pas pourquoi il était là maintenant, et pas avant. Elle interrompit ses pensées lorsque quelqu’un leur barra la route. Le chat blanc ! Il se tenait droit, devant la porte qui les séparait de l’extérieur. Une copie conforme de Daïo en méchant et en tout blanc. Sévère, il gardait les bras croisés, en position défensive. « Pas de chance pour vous, j’ai reçu des ordres précis. Personne ne sort de ce vaisseau à partir de maintenant. » Aoi se cacha immédiatement derrière Sora. Le chat blanc la vit faire, et l’espace d’un instant, son visage se remplit d’une peine… Que Sora ne comprenait pas. Ils ne se connaissaient pas après tout. Le chat blanc n’était jamais venu sur Terre, à part Aoi… « Depuis que nous sommes ici, tu n’as jamais dit ton nom, observa Sora. - Inutile et sans intérêt. - Mais nous on veut savoir ! » Protesta doucement Aoi, en montrant sa tête sur l’épaule de la hérissonne noire. Le chat la considéra un instant sans bouger. Puis finalement, il poussa un long soupir. « Le moment venu, tu le sauras. Retournez dans vos chambres… Toi, hérissonne, tu peux rester avec Aoi. De toute façon tu ne peux pas utiliser tes pouvoirs, ni aucune technique. » Il désigna une petite boule accrochée au mur, avec un drôle d’œil robotique. « Le moindre mouvement suspect… » Un laser explosa juste aux pieds de la hérissonne, qui recula immédiatement. Décidément, il leur faudra attendre avant de sortir. « Oh, et j’ai un petit quelque chose pour Aoi et toi. Une communication de la part d’une autre Emeraude. » Elles le suivirent, curieuse de savoir qui pouvait bien vouloir les contacter… Manu, Marilyn et Motoko étaient partis. Donc, qui ? Quelqu’un s’était donc fait capturé à nouveau ? Un visage bien connu apparu à un écran. « Yo, chicas. » Polo, tout sourire, leur fit un signe de main. Aoi et Sora étaient ravies de voir quelqu’un de l’extérieur… Ou presque. « Aoi, y’a quelqu’un qui veut te… Vouaaaar ! » Il se fit éjecté sur le côté par une tornade indigo. « Petite sœur ! Hurla Traum, les mains sur l’écran. - Traum ! Grande sœur … Tu t’es fait capturé par les vilains toi aussi ? - Ouai, par une petite vieille ! - Tu sais ce qu’elle te dit la vielle ?! Fit une voix par derrière. - … Enfin bref, nous on va bien. Polo n’a plus l’Emeraude, t’as vu ! Il a retrouvé la couleur de ses cheveux ! J’aimais mieux comme ça, le cyan c’était pas terrible… - Moi j’ai mais bien… - C’était moche. Le cyan c’est mauvais en plus. - Quand c’est pas trop clair ça va. - Dites, on est là… Fit Sora en donnant des petits coups à son écran. - Nous on va bien. On a comme geôlier un drôle de chat blanc… - Comme toi ?... Mais ! Aoi t’es toute pâle ! Remarqua Traum un peu tard. - Ma couleur naturelle. - Mmh ça brille comme dans les pubs Timotei, tes cheveux. » Ils continuèrent à parler un long moment, de tout et de rien, jusqu'à ce qu’on leur somme d’arrêter. Ils se dirent à bientôt, avec l’espoir de se revoir assez vite. Traum rajouta à Aoi qu’elle avait oublié son collier, qu’elle lui rendrait quand elle la reverrait… « Chef… Je commence à être un peu inquiet au sujet de Aoi. » La femme aux cheveux platine se tourna vers son écran. Tien, pourquoi le chat blanc l’appelait maintenant ? Il n’était pas du genre à se confier en plus. « Parle, je t’écoute. - L’Emeraude a agit d’une manière assez étrange… Elle retrouve une apparence normale. Que vont dire les Dieux si ils voient ça ? - Ils ne verront rien. Nekros est affamée, et reste sous mon contrôle tant que j’ai un certain cristal. Elle est en train de récupérer celui de Ryuuzaki à l’heure qu’il est. - Avec Ida, c’est ça ? - Oui, d’ailleurs, Daïo n’aurait pas dû venir. » Le chat blanc se figea soudain, alors que Himé étendait son sourire. « Tien ? Tu t’en fais pour lui ? En tant que frère, en même temps… - Ce n’est plus mon frère, coupa le chat. - Les liens du sang perdureront toujours, Kurio. Simplement, il faut savoir retrouver son autre famille. Celle qu’on peut choisir. Daïo a fait une erreur… Je ne peux pas t’en dire plus, Ida a suffisamment brouillé les capteurs pour que je n’y voie rien. Fichue déesse, si elle savait comme c’est important les satellites… - Moi je sais qu’il est toujours vivant. Je le sens. Il est faible, quelque chose à retenu Ida… - … Je vois, on commence à avoir des ennuis dans ce cas. Va prévenir Daisuke, Wyrd doit se lever. » Titre: Re : Full Color ! Posté par: Sephyra le Décembre 05, 2008, 12:54:15 pm Prem's, yahou !
Ben, pov' Manu... il a faim hein ? *envoie des BN à Manu* J'ai trop hâte qu'il retrouve sa Motoko chérie ^^ Et à mort Nekros ! Sakura aussi ! Elle va répandre les verrues dans le monde !! *Sakura l'achève* Et pour en revenir à Manu... Citation Et le sale gamin ? Il est fait pour Nahru ! *fuit* ( de loin ) la suite ! Titre: Re : Full Color ! Posté par: sonic-kun le Décembre 07, 2008, 02:40:12 pm Omg omg omg omg °O°
Je soutiens Shephy ! moi aussi je veux que Manu retrouve sa chéwie !! je veux un bisous ! Tiens, je fais une mini apparition, ça faisait longtemps x) mais ça m'énerveuh ! Je veux savoir si Daïo, c'est pas parce que son frere dit qu'il est toujours en vie que je le crois, moi je veux une preuve écrite °W° ! Enfin bon, une suite comme je les aime, assez longue =3 vivement la prochaine suite !! Titre: Re : Full Color ! Posté par: Bledengor le Décembre 07, 2008, 04:45:20 pm Superbe.
Comme tout le monde j'ai hate que Manu retrouve son amoureuse. Ah c'est beau l'amour!!!!! Je pris pour que Daio soit en vie.!!!!! Euh? Kurio n'aurait-il pas flashé sur Aoi ? Je suis pressée de savoir à quoi ressemble le territoir des dieux. Ce doit être magnifique. Impatiente aussi de revoir mon beau ténébreux hérisson noir !!!!!!!!!!!!!!!!! Bonne chance Capita !!!!!!!!!!!!!! Titre: Re : Full Color ! Posté par: Hunter le Décembre 10, 2008, 03:09:47 pm OMFG suspense.
Bien tout ça. Un peu paumé au début, il a fallu que je me remette dans le truc. Hime, ça me dit quelque chose ... D'ailleurs, en parlant de ce quelque chose, c'est ton tour. M'enfin. On peut émettre un tas de suppositions sur le rôle de cette femme. Mais je n'en dirai pas plus. Je me demande comment on arrive si facilement au Torn World. J'ai trouvé ça vachement rapide, quand même. Même s'ils ont volé. M'enfin. Gros bazar en perspective. Titre: Re : Full Color ! Posté par: Capita le Décembre 12, 2008, 12:19:38 pm 'Jour tout le monde.
Haha Hunter, Himé ça te dit quelque chose hein ? °° Et dit toi que le Torn World, c'est pas fini °O° Eska, y'a ton héro qui apparait dans ce chapitre. L’attaque le heurta de plein fouet. Dans un bref cri de surprise, il fut propulsé en avant. Il atterrit au bout du toit dans un bruit sourd, sur un gémissement de douleur. Astra se tut soudainement, et tomba à genoux. Ida la fixa, étonnée. Depuis quand cette mortelle pouvait se défaire de son sort ? Le sang des dieux coule en elle, c’est évident. Mais si peu… Elle ne peut pas. La déesse du chant baissa les yeux vers le chat blanc, avec un sourire sadique. « Ignorant. Tu croyais pouvoir m’avoir ?... Tu es encore jeune. » Elle fit un pas, et leva son bras en direction de Daïo. « Tu vas rejoindre Mary et lui dire que tu es le premier d’une longue, très longue fournée d’âme perdue ! Puisse tes fragments lui parvenir ! » Une boule de lumière blanche apparut dans sa main, et sembla aspirer l’énergie vitale du pauvre chat, qui se mettait à hurler de douleur… Avec Astra. Elle se tenait la tête, la secouant, morte de peur. Son frère ! Son pauvre frère… Elle ne pouvait plus bouger… Mais comme elle avait arrêté d’être sous la volonté d’Ida, l’énergie que dégageait la Festung finirait bien par attirer quelqu’un. Hélas, qui pouvait leur venir en aide ? Plus personne ne pouvait les aider… Les étrangers étaient assommés, et personne dans la ville n’était assez puissant… Soudain, quelque chose rentra en interférence avec le pouvoir d’Ida, qui cessa brutalement. Le chat blanc ne comprenait rien à ce qu’il se passait, mais il savait qu’il était sauvé. Il ne pouvait plus bouger, cette fichue déesse l’avait beaucoup trop affaiblie… Astra se jeta sur lui, le prenant dans ses bras, pleurant de tout son corps. Daïo s’aperçu qu’il était couvert de quelque chose de visqueux… Il leva sa main, de sorte qu’elle rentre dans son champ de vision. Du sang… Il y en avait partout autour de lui. Sa sœur avait peur, encore maintenant, il le sentait. Tentant de la rassurer, il caressa sa joue de sa main sale. Devant eux, un tout autre scénario. Ida ne pouvait plus jeter le moindre sort. Elle hurlait des jurons énormes en langage éveillé, contre on ne savait qui. Finalement, elle beugla vers le ciel : « Montre toi ! Montre toi espèce de lâche ! » Au bout de quelques minutes d’appels enragés, quelque chose se produit. Déjà, Astra sentit un drôle de courant d’air différent des autres. C’était chaud, et très doux. Elle avait déjà sentit cette présence quelque part… Daïo ferma les yeux, et grogna quelque chose : « V’la le revenant qui se pointe…. Pas trop tôt… » Astra ne comprit pas grand-chose à ce charabia. Puis quelque chose la frôla. Elle retint un cri de surprise lorsqu’une paire de main vint se poser sur sa bouche. Une voix dure lui murmura : « Tait toi où l’autre sorcière va me remarquer ! » Bizarrement, ce n’était pas tombé dans l’oreille d’un sourd. Ida se retourna vivement vers Astra, ou plutôt vers ce qui était à côté d’elle. « Qui a parlé ! - Le p’tit chaperon rouge ! » Et une tornade de la même couleur s’abattit sur elle avec une rare violence. Prise dans ce fléau, sans pouvoir, elle était à la merci de cette adversaire… A la fois invisible et rouge. Puis on entendit, d’hors la tornade, un cri de bête, et le grand vide… Lorsque cet ouragan se calma, il n’y avait plus Ida. A la place, un étrange hybride. Il était recouvert d’une longue cape, surmontée d’une capuche qui lui recouvrait une bonne partie du visage. Il portait dans sa main la lance qu’on connaissait bien. Cette fameuse lance noire qui avait emprisonnée l’endormie. Il se retourna vers les chats, portant son arme sur ses épaules, d’un coup devenu très décontracté. « Mon vieux t’as un don pour te mettre dans le pétrin, souffla t-il à Daïo d’un air ironique. - Et c’est toi qui dit ça… » Astra reconnut alors un hérisson rouge, mais rouge de la tête aux pieds. On pouvait voir ses yeux briller sous l’ombre de la cape, deux grands yeux de couleur argentés. Cet hybride s’avança vers eux, et se pencha sur Daïo, l’observant un bref instant. « Elle t’as pas loupé. » Le chat émit un grognement sourd alors que le hérisson se mettait à rire de bon cœur. « Depuis quand t’es revenu sur le monde des vivants toi ? Elle est réveillée ? - Ouai et c’est crêpage de chignon à l’étage en dessous je préfère pas intervenir. Enfin, elle sait même pas que je suis là, ça va lui faire un choc la pauvre… - Euh… - Oui Astra ? - Nii, c’est qui cet hérisson ? » Ce dernier la regarda en penchant sa tête. « Ah excuse moi, mais je suis trop bien en forme pour faire des présentations formelles… - Ta bouche. Plus tu parle plus tu perds du sang. - Mais… - Chut j’ai dis. Et je peux bien me présenter moi-même à ta si jolie sœur. » Nouveau grognement. Astra eut un rougissement soudain. Le hérisson rouge s’inclina devant elle, très poliment, tout en lui disant : « Mon nom est Hoodlüum Ohrigajako. Mais tout le monde m’appelle Hood. Ravie de faire votre connaissance jeune demoiselle ! » Daïo leva discrètement sa main sur la jambe du hérisson, sortit sa griffe et le piqua. Hood fit un bond de trois mètres et manqua de tomber dans le vide. « C’est ma sœur. T’y touche je te transforme en pâtée. - Mais ! Si on peut même plus rire… » Un éclat de glace vola hors de la grotte, suivit d’une onde noire. Des insultes en éveillés fusaient, l’énergie libérée faisait trembler les murs de la forteresse. Nekros tomba au sol, son casque se fissurant sous le choc. Impossible ! Cette folle ne peut pas être l’hybride qu’elle a connut au Torukia ! Elle savait qu’il y aurait une différence… Mais cela dépassait tout entendement. Avait-elle mal calculé son coup ? Le pire c’est que cette dingue parlait en vieil éveillé, elle n’y comprenait pas grand-chose… « Tu vas finir par te soumettre ou je te mange l’âme ! » Nouvel remarque en vieux langage. Elle n’y voyait pas grand-chose, déjà depuis son réveil… La salle était remplie d’une étrange purée de pois totalement gelée... Et dire qu’après avoir battu les deux autres idiots de mortels, elle aurait pu avoir une chance d’avoir l’endormie réveillée à temps ! Perte de temps, la prochaine fois elle leur prendrait leur âme directement ! Enfin ce n’était pas le moment de plonger dans les remords. Elle se releva difficilement, aveuglée par son propre sang. Nouveau cri, et voilà qu’elle se prend une balle de glace de la taille d’un ballon dans la tête, la remettant immédiatement au sol. Voilà ce que ça fait quand on prend une apparence matérielle, qu’elle se maudissait… Une silhouette se fit voir devant elle. La voilà ! Elle tenta de se relever, mais s’arrêta subitement. Une pointe de glace la menaçait, juste sous son nez. Elle leva les yeux vers la personne, cette personne qui contenait une âme si tendre… Gastronomiquement parlant. Elle fronça les sourcils, enragée d’avoir été mise en échec d’une manière si rapide. D’un coup, elle hurla de tout son corps contre cette hérissonne violette : « Je te hais ! Je te hais, je te hais ! De toute ma vie, tu es la seule qui m’a fait résistance ! Je te hais ! Tu m’auras une deuxième fois, pas une de plus ! Tu entends ! » L’hybride se pencha contre elle, et avec horreur, Nekros pu voir le résultats de plusieurs années d’enfermement sur un individu. Ce qui la frappa, c’était déjà l’expression qu’affichait ce qu’elle croyait être sa future victime. Un visage rempli de haine, sur chaque trait on pouvait lire ce qu’elle ressentait. Et ces yeux… Déjà assez étrange à l’origine, là c’était le comble. La déesse de la mort, si cruelle d’habitude, sentait que la bataille sera longue pour récupérer son âme. En espérant qu’Himé l’aidera… Elle se reçu une gifle invisible, qui lui retourna complètement le cou. Elle retrouva son regard sur Ryuuzaki, cette fois plus qu’étonnée. Pourquoi, d’un coup, elle se sentait si… Faible ? Impossible… Mais cette ennemie dégageait une énergie… Tout ce qu’elle avait pu emmagasiner durant son emprisonnement… Ses pupilles se contractèrent soudain. Ce morceau de glace s’était enfoncé comme du beurre dans son front ! Elle poussa un hurlement, et tomba en poussière sans demander son reste. Ne restait plus que la hérissonne dans la pièce. Astra avait aidé Daïo à se relever, et avec le soutien de Hood, était redescendue sur la terre ferme, avec les deux autres hybrides. Le hérisson rouge s’était remit sur le toit sans rien dire, attendant que ça se calme par en dessous… Il aimait bien Zalosta, mais y’avait des limites quoi. Si elle pouvait se calmer deux minutes… Quoique elle venait juste de sortir de sa prison, donc c’était compréhensible. Et ça faisait combien de temps déjà… Il ne comptait plus. Il poussa un long soupir, en se mettant assis par terre. Mais quelle histoire, quelle histoire… Et ces étrangers là, un peu étrange. On n’avait pas besoin d’aide ici. Non. Hood était convaincu de cette idée. La lance qu’il portait se transforma en un genre de petit cure dent, et il la glissa dans ses pics. Si sa camarade voyait ça, elle allait piquer une crise de nerfs. Justement, elle n’était pas loin. Elle arrivait. Il parla alors : « Zalosta ? C’est moi… » Une ombre se posa juste à côté de lui, et se vautra dans la même position que le hérisson rouge. « T’es un salaud, fit-elle en vieil éveillé. - Quoi, c’est pas moi, c’est l’autre pouffiasse de déesses des morts… - Rien à faire, tu as obéis aux ordres de Là haut. Tu m’as trahi. - Mais non, mais non. - Idiot. - Ouai bon ça c’est vrai. » Il y eut un instant de silence. Il craignait de se prendre un morceau de neige sur la poire, déjà que le coin en était recouvert… « Euh, sans rancune ? » Osa t-il dire. Elle tourna la tête vers lui, et écarta les mèches qui lui barraient le regard, montrant ses yeux. Elle esquissa alors un petit sourire, et se mit assise à son tour devant lui en tailleur. « Si je t’en voulais vraiment tu serais déjà mort. Et j’y gagnerai quoi ? » A son tour, Hood souri. Décidément, elle ne changera jamais… Il retira sa cape et la mit sur les épaules de Zalosta. « Je te passe ça jusqu'à ce que tu te rhabille correctement. On n’a pas idée de se pavaner en petite tenue à cette époque. - J’fais ce que je veux. » Elle ajusta la cape de son ancien camarade, et l’observa à nouveau, ce n’était pas tous les jours qu’il prêtait sa cape… Et fut surprise de le voir maintenant sous ce jour. « Va falloir que tu m’explique, Hood. » Le hérisson rouge était dans un piteux état. Il portait de nombreux bandages sur tout son corps, un bon nombre d’entre eux étaient très usés, comme si il n’avait pas eu le temps de s’en occuper. Il eut un mouvement de recul lorsqu’elle désigna celui qui était au dessus de sa tête. « Tu n’es pas du genre à te faire avoir de cette manière. - Ce sont des choses qui arrivent… - Oui, oui… » Elle se releva, et se dirigea vers le rebord du toit. Hood l’attrapa par le bras avant qu’elle n’avance plus. « Un instant ! Tu ne peux pas descendre dans la ville de cette façon ! - Pourquoi ? Les choses n’ont pas due changer à ce point… - Arrête toi et écoute un peu ce que j’ai à te dire ! - Y’a rien qui peut se passer avec la barrière… » Elle se dégagea de son emprise d’un coup, et retourna sur son point de vue. Le pauvre hérisson rouge marmonnait des choses obscures en se tenant la tête. « Ah au fait c’est bizarre, mais cette déesse de la mort là… Nekros je crois, elle parlait bizarrement. - Comment ! Eh, c’est toi qui parles bizarrement pour l’instant ! A part moi et… Le Chef, personne d’autre le vieil éveillé. » Elle haussa un sourcil, un peu moins sûre d’elle. Finalement, elle jeta un coup d’œil à la ville en dessous. Tout avait changé… Les bâtiments étaient beaucoup trop hauts ! Comment ça tenait comme ça ? Et ces drôles de fils suspendus là ? Et ces poteaux, à quoi ça servait ?... Elle se trouva d’un coup totalement désorientée. Reculant petit à petit, elle demanda à Hood : « Qu’est ce qu’il s’est passé ?! Mais depuis combien de temps j’étais enfermée ? Pourquoi tout a si soudainement changé ?... Explique moi ! - Calme toi, calme toi… Je vais tout te dire. Mais partons… Nous n’avons plus rien à faire ici. » Il lui prit le bras, et l’emmena en la tirant. Il s’inquiétait un peu de sa réaction, quand elle saura ce qu’il s’est passé… Mais pour le moment, il fallait partir. Il n’y avait plus personne dans la forteresse, les quatre hybrides, ils les avaient enlevés… Sacré Li Quing, elle n’aurait jamais dû venir, tout comme Mayday. Et ces deux étrangers… Astra saura bien où les emmener. Apparemment, il y en avait d’autres qui sont arrivés… La chose la plus dur serait maintenant d’expliquer à Zalosta l’histoire passée durant son sommeil, et surtout… L’électricité. Si elle se prenait le jus avec un poteau électrique, Hood se transformerait en mascotte de Linux. Mikan et Zuuki arrivèrent juste au dessus de la ville, dans leur petit vaisseau furtif. Pas de Rafle, rien qui ne pourrait les aider… De toute façon elles étaient assez puissantes pour avoir les deux gamins. « On commence par quoi ? Demanda la chatte, en regardant le bâtiment au dessus d’elle. On se présente, on fait diversion, on fait sauter quelque chose ? - T’es bête ou quoi ? On les attire déjà dehors, et on les cueille comme des pommes ! - Et c’est quoi qui dit ça… - Bah quoi ?... - … - Bon on se dépêche. Pour attirer l’attention, comment on fait ? - Comme ça. » La chatte appuya sur un bouton, et un missile fut largué sous le vaisseau, se lança contre le bâtiment de devant et explosa. « Mmh, c’est discret. » Commenta la plante. La chatte lui donna un coup derrière la tête, lui priant d’arrêter ses remarques stupides. Wana ! Bon deux heures de français maintenant... Titre: Re : Full Color ! Posté par: sonic-kun le Décembre 12, 2008, 04:39:29 pm >.> ... <.< ... >.< ! frist !! 8D
Citation de: Capita Eska, y'a ton héro qui apparait dans ce chapitre. Owi owi owi !!! >//< et quelle classe ! " c'est le petit chaperon rouge " genial moi je dis 8D !! j'ai adoré cette suite ! >w< ! bon ça va je suis contente Daïo il est vivant xD y a meme Hood maintenant dans la fic °W° Zalosta est redevenue normal ! J'espère que les deux filles vont pas les capturer Mitsy et Leon D= quoi que, faut leur retirer l'émeraude °W° enfin, voilà du suspence >o< je veux la suite =D Titre: Re : Full Color ! Posté par: Hunter le Décembre 12, 2008, 04:46:45 pm Citation Wana ! Bon deux heures de français maintenant... T'en as bien besoin, en effet. Citation Il s’inquiétait un peu de sa réaction, quand elle saura ce qu’il s’est passé… OMFG indignation. C'est pas la première fois, et y en a au moins deux comme ça dans le texte. Faudrait mettre saurait ... Et encore. Y a aussi le "Elle t'as". C'est "Elle t'a [explosé la gueule]" parce que bon, c'est pas lui qui se tape tout seul ... Mais passons. Pour ce qui est du chapitre, ouais, c'est pas mal. Encore que j'étais paumé - encore une fois ! - au début ... On saute d'un endroit à l'autre, mais des fois on se demande si c'est bien la suite ... M'enfin. Titre: Re : Full Color ! Posté par: Bledengor le Décembre 13, 2008, 01:18:11 pm Ouf me voilà soulagée. Daio va bien sa rassure.
Le petit nouveau a de la classe et sa a l'air d'être un sacré numéro. Dragueur de première catégorie ce Hood!!!! Si Zalosta avait tiré sur un des bandages. Qu'aurait-elle trouvé en dessous? "Pense à un truc macabre". Si moi avoir tout compris, Hood est revenu d'entre les morts? Et Comme a signialée Sonic-kun faurda bien que les deux derniers se fassent retirer leur émeraudes d'une manière ou d'une autre. Pour mi c'est toujours un plaisir de venir lire. Bien jouée Capita!!!!! Sorts du topic en dansant et en chantant... Titre: Re : Full Color ! Posté par: Capita le Décembre 23, 2008, 04:40:58 pm Owi il se tape tout seul...
Je suis contente qu'il reste des personnes qui lisent la fic, ça me touche ;o;/me fait un calin général Hood emmena Zalosta loin de la ville, hors de portée par la même occasion de diverses ondes d’énergies engendrées par les étrangers. Pour l’instant, il ne fallait pas qu’elle s’attarde là-dessus… Elle devait retrouver un aspect un peu plus « correct », bien qu’elle n’ait jamais approuvé ce terme. Il s’assura qu’ils étaient bien loin de toutes sortes de présence vivante, il soupira un coup et s’arrêta de courir… Zalosta sur ses épaules. La malheureuse s’était permise de s’installer sur lui, comme elle ne pouvait pas trop se dépenser dans l’immédiat. Il s’écroula par terre au bout d’un instant, en poussant un râle de douleur. Il n’en pouvait plus ! La hérissonne se retira de ses épaules, et se mit à genoux à côté de lui. « Il y a une époque où tu pouvais faire le tour de la planète sans te fatiguer. » Le hérisson rouge tourna la tête, essoufflé, et la regarda. Elle n’avait pas tord… Son petit temps passé dans le vide ne lui avait pas fait de bien… Pas du tout. Il se relève difficilement, aidé par Zalosta. Ils devraient marcher jusqu'à sa petite planque… C’est sans discuter qu’ils firent le reste du chemin. Personne ne parla de quoi que ce soit, même pas pour se plaindre de l’absence de route qui leur rendant la marche moins aisée. Le terrain, qui était tout sauf plane, ne permettait à une population d’y habiter. C’est pour cela que Hood avait choisi cet endroit, totalement désert. Au moins on y était tranquille et ce n’était pas tout le monde qui pouvait le traverser… L’un aidant l’autre, ils arrivèrent enfin à l’entrée d’une petite caverne. Le hérisson rouge s’aventura en premier dans la grotte obscure, en tenant le bras de Zalosta. C’est cette dernière qui brisa le silence : « C’est ici… Que tu as vécu pendant mon enfermement ? » Pas de réponse, le hérisson avançait toujours, exerçant une plus forte pression sur le bras de la hérissonne qui ne put s’empêcher de grimacer. Il avait de la poigne ! Elle ne comprenait pas trop pourquoi il agissait comme ça… Il avait l’air tellement différent surtout… Ils se mirent à descendre un peu plus dans la grotte, jusqu'à déboucher à un drôle d’endroit. C’était une grande salle, qui aurait été creusée à même la pierre vu certaines marques. Il n’y avait aucune lumière ici jusqu'à ce que Hood allume une petite lampe qu’il posa sur une petite table. Enfin, Zalosta put voir ce qu’il y avait autour d’elle. Devant, une paillasse et plusieurs couvertures entassées. Il y avait quelques coussins qui avaient l’air particulièrement moelleux ici et là. Au centre donc, la petite table en bois avec par-dessus la lumière. Sur un mur, il y avait quelques bouquins entassés ici et là, de l’autre côté aussi d’ailleurs. Il y avait également un petit coffre dans un coin, tout en bois, l’air misérable. Hood se mit assis sur un coussin, prit le coffre vers lui et l’ouvrit. « Il doit bien y avoir quelque chose qui va t’aller … » Marmonna t-il, en sortant le contenu du coffret. Habits divers, cape de rechange, objets magique, il y avait un peu de tout. Un parchemin roula aux pieds de la hérissonne. Pendant que son camarade grognait à n’en plus finir, elle le ramassa et l’ouvrit vers la lumière. Mais quelque chose l’intrigua fortement… « Hood, j’arrive pas du tout à lire cette écriture… C’est quoi ? » Le hérisson s’arrêta soudain, et la fixa bizarrement. « Qu’est ce que tu raconte, c’est la langue… » Il s’arrêta soudain, et s’excusa en silence. Il était vrai que Zalosta ne connaissait que l’ancien éveillé… Elle avait beaucoup de retard à rattraper. Il continua sa fouille silencieusement, laissant la hérissonne perplexe. Elle regarda à nouveau le parchemin, une pointe de tristesse dans ses yeux. « Hood… Depuis combien de temps ? » Il se releva à nouveau, s’apprêtant à râler. Il fut immédiatement coupé : « Répond à ma question, et dis moi depuis combien de temps j’étais enfermée. - On s’en fiche complètement… - Pas moi ! » Elle donna un grand coup sur la table qui se gela à moitié, éteignant la lumière. Hood marmonna un juron, et attrapa la petite lampe, qu’il ralluma aussitôt. Avant qu’elle ne dise quoi que ce soit, il lui attrapa le bras fermement : « Tu ne te rappelles donc de rien ? D’avant l’enfermement, où tu étais ? Ce qu’on t’a fait ? Ce qu’on m’a fait ? » Surprise, elle ne put s’empêcher de baisser les yeux, réfléchissant. Hood relâcha prise, et reprit d’une voix plus douce : « Tu ne te rappelles de rien, visiblement. » Elle le regarda, et baissa à nouveau les yeux. « Ne t’en fais pas, tu retrouvera bien ce passé dans pas longtemps. Tu viens seulement de reprendre pied sur le monde des vivants, je n’aurai pas dû te brusquer, excuse moi… » Zalosta soupira, se leva, et se coucha sur les diverses couvertures. Elle s’enroula dedans, et ne bougea plus sous le regard de Hood. « … T’es pas logique toi, tu sors d’un long sommeil et tu vas encore te reposer… » Pas de réponse, elle devait s’être déjà assoupie. Il continua de fouiller dans son coffre, et en tira quelques affaires qu’il posa sur le côté, en espérant que ce ne soit pas trop court pour elle. Puis il referma son affaire et le remit à sa place en poussant un long soupir. « On est maudit décidément… Toi et moi. » Il passa une main sur son bras recouvert de bandages usés… La douleur était toujours présente, partout dans son corps, et ne voulait vraiment pas partir… Il s’assura que Zalosta était bien endormie d’un coup d’œil, et retira lentement le bandage qui lui recouvrait tout le bras… Sa blessure n’avait même pas commencée à cicatriser. Il restait du sang séché un peu partout sur lui, et ça saignait toujours, un tout petit peu sur certains endroits… Il eut une grimace en effleurant cette immonde blessure, et serrait les dents en la cachant à nouveau avec son bandage qui ne servait plus à grand-chose. Il entendit quelque chose remuer par derrière. Tien, elle ne trouvait pas le sommeil ? Ah, vu comme elle gigotait, elle devait faire un mauvais rêve… « Elle changera jamais… » Il s’avança vers la boule de couverture, et posa sa main dessus. La tête de Zalosta ressortit soudain, la main du hérisson sur elle. Puis elle retourna aussitôt dans son amas de couverture. « Arrête de t’agiter, tu vas jamais te reposer sinon… » Grognement de la part du tas de couverture. Hood avait bien fait de choisir cet endroit. En plus d’éviter divers éboulements ou d’autres soucis souterrains, il y faisait chaud. Comme dans un nid. Au moins Zalosta n’embêtera pas le monde avec sa capacité à traîner le froid derrière elle. Et aussi, il savait qu’elle aimait bien les coins doux, assez paradoxale quand on contrôle le froid mais cette espèce de hérissonne était décidément très étrange. Si ça existait sur la planète, elle dormirait dans un frigo… Elle n’a jamais été sensible aux changements de températures, de toute façon. Le hérisson poussa un nouveau soupir, et se coucha contre la masse de couverture, entre quelques coussins… On était tellement bien ici… Puis ça gigota à nouveau. Elle n’avait pas fini ?! Ça se calma à nouveau, jusqu'à ce que Zalosta apparaisse à côté de lui, le tas de couvertures toujours sur elle. « Excuse moi, je fais du bruit. - Ravi que tu t’en rendes compte. » Grand silence. Zalosta posa ses mains sur le bras de Hood, qui ne put s’empêcher de tirer une grimace. « Tu as ça depuis combien de temps ? - Très longtemps. - Depuis que je suis partie ? - Environ. » Elle s’apprêta à demander quelque chose, lorsque des bruits de pas se firent entendre. Hood se figea soudain, et s’hérissa. Il envoya un coussin sur la tête de Zalosta pour la faire taire, et lui glissa : « Bouge pas, j’y vais. » « Abeliaaaa ! S’il te plait, quand est-ce qu’on arrive ? Il fait sombre, j’ai peur ! » L’Esprit râla, Sonic-kun se mit à gémir encore plus. Abelia avait ressenti une présence plus que familière, et s’était empressée de sortir de l’auberge en reprenant un corps matériel. La petite chatte l’avait donc suivi, curieuse de savoir ce qu’elle avait sentit. Heureusement pour elle, c’était avant que les ennemis ne déclanche une tentative de capture. La chatte aux yeux blancs avançait d’un pas sûr, ressentant cette étrange présence de plus en plus. La petite s’accrocha enfin à son bras, commençant à avoir de plus en plus peur. Et finalement, une tornade rouge apparut dans le font de la petite caverne. « Euh Abelia, demi tour, y’a quelque chose qui fonce sur nous… - Ne dit pas de bêtises… » Elle se heurta soudain à un mur invisible. Surprise, elle recula, et se heurta à nouveau à un autre mur. Sonic-kun ne regardait que cette tornade rouge qui arrivait droit sur eux… Et de cette tornade rouge, il en sortit un bras – rouge bien entendu, qui attrapa la chatte par le col ! La tornade souleva la petite chatte et la propulsa sans trop de mal à quelques mètres au dessus. Ce n’était pas destiné à lui faire mal, mais elle se mit quand même à couiner, provoquant la colère d’Abelia. Elle se jeta sur la tornade, l’arrêtant soudainement, et lui envoya une boule de lumière dans la figure, qui explosa. Un cri se fit entendre, et un hérisson encapuchonné tomba au sol. Abelia retourna vers Sonic-kun, la relevant, et se posta devant elle pour éviter que cet adversaire si particulier ait à les attaquer à nouveau… Mais la surprise fut assez surprenante : il n’y avait plus personne devant elle. Elle para juste à temps un coup qui venait de derrière, et repoussa son opposant tout en gardant Sonic-kun près d’elle. « Abelia ! Gémit la chatte, pourquoi on est venu ici ? » Pas le temps de répondre, elle para un nouveau coup. Puis finalement, on les mit à terre avec une facilité déconcertante. « Que faites vous ici, étrangères ? » La voix se voulait dure, mais Abelia pouvait nettement sentir que son opposant ne pourrait pas faire de coups supplémentaires. Ses jambes tremblaient, et du sang coulait sur ses bras… Non, ça ne pouvait pas être elle. Elle n’y était pas allée si fort. Se voulant discrète, Sonic-kun elle prit panique. Elle eut un léger cri de peur, et pointa timidement, en restant derrière Abelia, les blessures du hérisson. « Il saigne Abelia, il est blessé !... Oh s’il vous plait arrêtez de vous battre ! Abelia tu as des bleus aussi ! » Comparé au hérisson, la chatte aux yeux blancs n’avait presque rien. Elle se releva, méfiante, en aidant Sonic-kun. « Nous ne sommes pas venues ici pour nous battre, hérisson. Ta puissance a simplement attirée ma curiosité… - Tu n’aurais jamais dû me suivre… » Il commença à douter, sondant leurs marques énergétiques… Elles avaient beau venir d’une planète étrangère, mais cette énergie… Oui, ça lui disait quelque chose. Impossible de dire quoi… Mais il avait l’impression de les connaître. Il fixa Sonic-kun, qui se cacha derrière l’épaule d’Abelia. « Vous n’êtes pas de Mobius… Ni de la Terre… » Abelia ouvrit de grands yeux, surprise, ainsi que Sonic-kun. Elle se décala légèrement de la chatte aux yeux blancs, un peu plus confiante. Il ne devait pas être méchant, sinon il les aurait tapé… « Qui es-tu ? » Demanda t-elle. Il eu une expression figée, et ne répondit rien. Abelia lui posa la même question, insistant encore plus. Le hérisson bredouilla, marchant encore plus vers le fond de la caverne. Il y avait quelque chose au fond, Abelia le sentait. « Nous ne sommes pas tes ennemies… » Il les emmena alors au fond, sans dire mot. Sonic-kun tenait la main d’Abelia, qui suivait le hérisson rouge. « La curiosité est un vilain défaut vous savez. Qui sait sur qui vous auriez pu tomber. - J’en suis consciente. Sonic-kun n’aurait pas dû me suivre. - Maieuh ! » Le hérisson tourna la tête vers elle. « Toi, tu t’appelles Sonic-kun ? - Euh… Oui… Non… Euh si, si ! - C’est son surnom, et moi je suis Abelia, coupa cette dernière. » Le hérisson répéta leurs noms, pensifs… Surtout celui d’Abelia. Il trouvait ça très… Poétique. Mais elle avait sentit Zalosta, donc il ne pouvait rien lui cacher… Il redoutait la réaction de la hérissonne surtout. Mince, mais pourquoi ces deux là arrivaient, juste au mauvais moment ? … Et pourquoi il les emmenait déjà ?! Il y avait quelque chose chez Abelia qui ne lui revenait pas… La lumière était éteinte au bout. Mince ? « Oh-oh. - Quoi ? Il y a un problème ? Demanda Abelia. - Il fait toujours tout noir ! Brailla Sonic-kun, les larmes aux yeux, s’agrippant de toutes ses forces à Abelia. - Cristal, je t’en prie… » La petite chatte râla. Elle n’aimait pas qu’on l’appelle par son prénom. Etrangement, on ne sentait plus personne dans la cavité, à part Hood peut être. Le hérisson chercha la table, et constata qu’il n’y avait plus la loupiotte dessus… Ah mais qu’il est bête, il n’avait qu’a claquer des doigts pour qu’elle s’allume… Ce qu’il fit. La lumière s’alluma au fond, et le visage de Zalosta apparut. L’ombre portée par la lumière mettait en valeur des grosses cernes sous les yeux, la rendant d’un coup tout à fait effrayante. « Qui sont ces étrangères ? » Demanda t-elle d’un air lugubre. Et pendant ce temps, sur Terre… Le peu d’adulte qui osait s’exposer étaient réunis dans la salle de réunion de la Tour Emeraude, dernier endroit assez sûr. Plus personne n’osait se connecter à un appareil de peur de se faire pirater, et de perdre à son tour la raison. Au fur et à mesure du temps, on avait aperçu une nette décroissance au niveau des effectifs ennemis. Une grande chance pour tout le monde. Puis un jour, on apprit que le commandement ennemi était parti on ne savait où, et le reste suivis petit à petit. La Terre était redevenue calme, à la grande surprise de tous. Cette réunion avait donc pour but de remettre les choses en ordre. Buzz, malgré le fait qu’il ne soit pas un adulte, assista à la réunion. A la fin, on n’en tira pas beaucoup de conclusion… « Et on a toujours pas retrouvé Motoko et Manu ! Râla l’ado, en tapant l’épaule de l’assistant. - Mais ! Ils doivent être occupés sur une autre planète ! - T’en a d’autres aussi stupides en réserve ?! » Hélène intervint à temps, et sépara les deux hommes. « Calmez vous un peu ! Chris est sûrement en train de maîtriser la situation… A l’heure qu’il est, je suis sûre, il doit faire de bonnes choses. » « Echec… Mat ! » Chris grogna. Voilà on ne savait combien de fois que Eggman le battait… Les journées passaient tranquillement, sans que personne ne fasse quoi que ce soit. On pourrait presque parler de vacances. Le Docteur ne faisait rien de méchant, même qu’il avait perfectionné son invention suprême : Un toaster automatique. Très pratique, sans intérêt, mais que voulez vous, il fallait entretenir son génie. Par contre, Chris avait fait une chose plus raisonnable. La construction d’un échec en trois dimensions, au grand plaisir de son presque camarade Eggman. Depuis, ils n’arrêtent pas de jouer, se racontant des anecdotes comme deux vieux amis. La secrétaire s’occupait dans la maison d’Amy, et Schnee jouait avec ses camarades virtuels. Il était retourné dans l’ancienne base d’Eggman pour aller les voir. Malheureusement pour eux, ils n’avaient plus de nouvel de System 32 depuis bien longtemps… La barrière temporelle avait retrouvé tout son usage, et une puissance informatique empêchait toute connexion avec les planètes voisines. C’est dans ce climat de tranquilité, avec quelques nuages de doutes, que les humains et les hybrides passaient leurs journées… Titre: Re : Full Color ! Posté par: sonic-kun le Décembre 23, 2008, 04:58:44 pm Owi, je suis la première !!!
Mais on sait toujours pas ce qu'il a au bras mon pauvre petit Hood D: ! Et cool le mini combat xD Abelia qui protège Esa et qui s'enrage dès qu'on la touche, génial °O° Tu respectes bien le caractère d'Eska o^o ! et celui d'Abelia aussi tiens xD Zalosta elle fais peur, avec ces cernes ! Eska: AAAAH °O° !! UNE REVENANTE !!!! Abelia: Mais non --" */me crève* Bref, x3 awi, bien les deux derniers paragraphes! je les avais presque oublié eux XD ! Titre: Re : Full Color ! Posté par: Bledengor le Décembre 24, 2008, 08:43:57 pm Bon pour le truc gore, j'en étais pas si loin finalement. Qui ou quoi a blessé Hood aussi barbarement? Le pauvre il doit énormement souffrir.
Le micro combat entre Hood vs Eska et Abélia, pas mal. Les pauvres s'ils savent plus quoi faire sur mobius. Robotnik pote avec Chris! C'est surtout qu'ils ont un interêt commun. L'un retrouver son fils et les 6 jeunes et pour l'autre les émeraudes. Quand elles seront deretour il redeviendra le méchant. Mouhhahahahahaha!!!!!! AAAAAAAAAAAAAie! Qui ... ma ....envoyer....ce .....rayon....la.........zère ....euh! (Eggman)C'est mouwa mouhahahaha!!!!!Fallait pas me discédité! Bon ben un vilain moustachu m'a à moitier désintégérée mais tout va bien! Essairai de pas creuver avant le prochain épisode. Titre: Re : Full Color ! Posté par: Shadtty le Décembre 24, 2008, 09:34:03 pm Je n'ai lu que les 5 premières page de ta fic, mais je la trouve géniale !
Les descriptions sont vraiment superbes, on voit que tu n'es pas dans le best of pour rien ! Donc je vais me dépecher de lire la suite. Bonne continuation ! Titre: Re : Full Color ! Posté par: Capita le Décembre 31, 2008, 06:14:35 pm Dernier chapitre de l'année XD
Urd se plaça soudainement devant l’autre norne et les humains. Eux ne comprenaient pas… Quelque chose n’allait pas ? Même Manu se tue, ainsi que Verdandi. La norne du passé scrutait l’horizon. Un bruit étrange arrivait dans leurs oreilles, de plus en plus fort encore… Et un objet passa à une vitesse incroyable contre la joue de la norne, qui réprima un cri. Elle se figea, reculant de plus en plus vers ses camarades d’infortunes qu’elle voulait protéger… Elle ne savait pas pourquoi d’ailleurs. Quelque chose coula le long de sa joue… Du sang noir, un peu comme elle. Verdandi, horrifiée, serra contre elle les trois humains, Akio comprit. « Les règles ont changés. » Fit Urd, en se reculant. La norne du présent couina, surprise. Ça voulait dire qu’elles n’étaient pas les bienvenues… Ou alors… Elle regarda Akio un instant. Et si c’était lui la cause ? … C’était évident. Elle se tourna soudain vers lui, et l’attrapa par le col. « Me dit pas que tu portes un ersatz ? Une Seele Ersatz ? » Nouvelle flèche, qui vient cette fois passer près de Verdandi. Le visage d’Akio tourna au blanc, le rendant plus pâle que d’habitude. De quoi elle parlait ? Urd le relâche, et soudain, une flèche s’arrêta juste devant le nez de Urd grâce à un bouclier gris, qui au contact de l’arme ondula. L’objet retomba au sol en un bruit mat. Urd se pencha, le ramassa et l’observa attentivement. Verdandi s’approcha d’elle, et regarda à son tour. « Mais qu’est ce que c’est… On dirait les épines d’Itzamna… - Il n’oserait pas nous attaquer… Même si Akio avait ce que tu crois. D’ailleurs il l’a. » Marilyn se tourna vers Akio, le regard interrogateur. « De quoi elles parlent ? » Le jeune homme baissa les yeux, et la prit dans ses bras. Bizarrement, elle ne chercha pas à vouloir la réponse d’avantage. Elle était si bien comme ça… Mais quelque chose n’allait pas. Son attitude avait changé d’une manière si soudaine… Et on voyait au loin une ombre peut rassurante, arriver vers eux en lévitant pourtant avec toute la douceur du monde… Urd haussa immédiatement la voix. « Itzamna ! Baka ! » Ce qui ressemblait à un hybride se posa sur une plateforme, proche de celle du petit groupe. C’était un vieil échidné à la couleur totalement décoloré. Ses yeux étaient complètement blancs, et il portait de drôles de ruban dans ses dreads, la plupart à l’aspect poussiéreux, comme si on les avait sorti d’un vieux placard. Il portait une toge de la même allure, et des … tongs en guise de chaussures. Il tenait dans sa main un long sceptre en bois gris ornée d’une grosse perle, à l’aspect aussi décharné que l’hybride. Manu se décala légèrement du groupe, et pointa du doigt les pieds de l’échidné. « J’pensais pas que les divinités portaient des tatanes. » Remarqua t-il. Verdandi, outrée, l’attrapa en plaquant ses mains sur sa bouche pour le faire taire. Le vieil échidné se racla la gorge, faisant mine de rien. « Apprend à surveiller ta langue, humain. C’est la chose la plus dangereuse de tout ton corps après ta cervelle. » Verdandi se détendit, et remercia intérieurement la divinité du Torn World d’être si compréhensif envers le gamin. Urd s’avança, et le pointa avec une des épines qui les avaient attaqués. « Tu me dois quelques explications, l’échidné. Skuld n’est pas encore revenue ? - Vous êtes les premiers à arriver. » Il pointa soudain son bâton vers Akio, et fit quelques mouvements vers là où ils sont venus. « Lui par contre, il va pas pouvoir passer. - Je le savais ! Siffla Urd, en attrapant Akio. - Non, attendez ! » Ils se tournèrent tous vers Marilyn, qui retenait son camarade par la manche, fermement. « Urd, qu’est ce que c’est une Seele Ersatz ? - Jeune fille, ce n’est pas le moment pour discuter… - Akio n’est pas méchant, pourquoi ne viendrait-il pas avec nous ? - Elle a le droit de savoir. » Coupa Itzamna, en s’avançant vers elle et en mettant son bâtons entre elles. « Tu as du courage pour te monter contre Urd, elle n’est pas du genre à être si clémente. - De quoi je me mêle ?! - Bref, continua t-il sans se soucier d’elle. De toute façon, en venant ici, il savait qu’il s’exposerait au problème de son substitut d’âme, c’est ça un Seele Ersatz, on pourrait le traduire dans votre langue comme ceci. - C’est de l’allemand, fit remarquer Manu. - Qu’importe, ce n’est pas moi qui écris cette fic, rouspeta Itzamna. - Akio, tu sais ce que c’est ? » Le jeune homme eut un instant de réflexion, qui abouti par un blanc. « Que tu le saches m’aurait étonné, ceux qui subisse cette opération ne se rappelle pas de leur vie avant justement, cette opération. Tout ça, c’est l’œuvre d’une femme, et je vous avoue je n’ai pas vu une âme si noire après celle de Nekros. Cette femme est folle, bien entendu, mais déterminée à achever le travail de ses anciens chefs. Himé, tel est son surnom. Vous connaissez sûrement l’affaire Métarex, une bien triste histoire. Himé est la dernière représentante de leur tyrannie. Mise à l’écart dans une dimension hors du temps, elle a bien tenu le coup, la vilaine elle au moins elle a pas une ride… » Il posa une main sur son propre visage, et se tire la joue, l’air de dire qu’il aurait bien voulu rester aussi jeune qu’elle. « Urd, raconte leur rapidement l’état de la planète après la destruction des deux races ... » Elle se mit à grogner, puis finalement, se lance dans son récit : « Après l’annihilation des deux races les plus puissantes de la planète, la barrière temporelle s’est momentanément ouverte, permettant à d’autres cultures de repérer Yddgrasill, et la coloniser pour un certain temps. Je m’en rappelle, c’était des humains… Rien de bien méchant, une bande de paysans. Les divinités, enfin, ceux à qui il restait des pouvoirs, se mirent à écarter les hybrides de cette civilisation plus qu’étrange, c’est pour cela qu’ils n’ont aucuns souvenirs des Métarex, venus peut après l’arrivée des humains. Même pas Ryuuzaki, qui se cachait bien loin de tout à cette époque. Finalement, nous n’avons pas eut à faire grand-chose. Les humains se sont fait naturellement tués par les Métarex, qui sont finalement repartis de Yddgrasill, à cause de la barrière temporelle qui les gênait, d’après mes souvenirs. Une humaine a suivis le mouvement. C’est cette Himé que l’on voit aujourd’hui. Ryuuzaki s’est fait enfermée quelques temps avant, l’humaine a donc pu récupérer une chose qui restait très proche de cette hybride. Un genre d’animal de compagnie, qui a pu prendre une forme féline pour se montrer présentable à Himé… Allez savoir pourquoi. - Une forme féline ? - Cette bestiole ressemble à un chat, sauf qu’elle a trois yeux, simplement. - Avoue, tu trouves Boom très mignon ! Fit Verdandi, en lui donnant un coup de coude. - Quoi ! Arrête de m’interrompre ! - C’est qui Boom ? Demanda Marilyn à Akio. - Le nom du chat. » Urd reprit, après avoir décoiffée Verdandi : « Cette chose est très intelligente. Je suis sûre qu’elle porte une partie du pouvoir de Ryuuzaki, en guise de réserve. - Comment ça ? - Si tu savais, Boom bouffe n’importe quoi… » Itzamna se passe la main sur le visage, passif. « Bref, elle est partie, on l’a plus jamais revue jusqu'à … Euh, une cinquantaine d’année ? Oui, ça doit être ça. Mais elle avait un petit souci concernant le temps, justement. Elle ne pouvait pas avoir d’héritier, et il n’y avait pas d’humain dans les parages ou de personnes qu’elle considérait comme égal. Elle a donc décidé de se fabriquer ses propres alliés… » Elle pointa du doigt Akio, qui eut un mouvement de recul. « Mais elle était obligée d’utiliser des corps, des corps de personnes sans âmes, des personnes mortes ! Akio, ce n’est même pas ton prénom. Avec l’aide de Nekros, elle a redonnée vie à des humains qui l’avaient sûrement connus. Mais ça, on ne le saura jamais. Les Owen, c’est comme cela qu’on appelle les fragments du corps matériel ici. Nekros les remettait en ordre un par un pour refaire un être à part entière. Elle insufflait à ses créations une âme de synthèse pour qu’il ait l’air plus… Humain. Un crime contre la Vie même. Marilyn, ne me regarde pas comme ça. Tu as pour camarade un mort vivant. Et … Manu, tu en a embrassé une. - Euh… Sans rancune ? » Fit Verdandi, tenant fermement Manu pour qu’il ne fasse pas de bêtise. Les couloirs de la base étaient tout à fait silencieux. Pas d’hybride, pas d’Himé, qui était partie faire on ne savait quoi… Mais un chat. Il était noir de jais, surmonté de quelques traits violet sur le bout des pattes, de la queue et sur le haut de sa tête. Il faisait tranquillement sa toilette dans son coin, près d’un compartiment dans le mur, au sol. Une fois qu’il eut fini, il donna un grand coup de patte au compartiment, qui rejeta d’un coup une boîte cylindrique aplatie. « L’heure du repas ! » Pensa le chat, scrutant la boîte de ses trois magnifiques yeux complètement bleu gris. Il leva la patte, et sorti une griffe qui brilla, rejetant la lumière des néons bleus au sol. Il donna un coup sec dans la boite, et la fit tourner, utilisant sa griffe comme d’un ouvre boîte. Il rejeta le couvercle en métal d’un coup de museau, et sorti un morceau de thon de la boîte. Il renifla, et, ravi, se mit à lécher goulûment sa patte. Il plongea ensuite son museau dedans, dévorant ainsi tout le poisson que contenait la boîte. Une fois son repas fini, il fit à nouveau sa toilette, et rejeta d’un coup de patte la boîte vide et le couvercle dans le compartiment, qui émit comme un bruit de mixeur. Himé n’aimait pas voir traîner les ordures de Boom dans les couloirs. Il se releva, et s’étira de tout son long. Puis il se remit assis, et bailla un coup. Où pouvait-il aller ? Il avait sa journée, il n’y avait pas l’autre plante folle pour lui piquer ses coins de siestes… Ni même l’hybride chatte orange pour l’y enlever. Il se mit en route, trottant dans les couloirs, regardant d’une salle à une autre un lieu propice à faire la sieste. Après un long moment de recherche, il alla prendre place sur le siège de Himé. Et oui il avait le droit ! Il se mit à se lécher la patte un long moment, traquant un morceau de thon entre ses coussinets… Jusqu'à ce qu’une alarme se fasse entendre. Son poil tripla de volume à cause de la surprise, il enfonça même ses griffes dans le fauteuil… Oh non ! Malheur ! L’alarme passa complètement à côté, il fallait réparer ses dégâts, si Himé voyait ça, elle allait piquer une crise… Bon, vite, un truc pour cacher. Des bruits de pas se firent entendre. Nan ! Elle ne l’aura pas ! « Mon chat, t’as pas eu peur de l’alarme, ça va ? Ooh tu es trop mignon ! » Himé eut un sourire, et prit Boom dans ses bras, le caressant, lui grattant le menton, et se dirigea hors de la salle. Le chat ronronnait de joie, aussi ravi qu’elle ne s’est pas aperçue de sa gaffe. Il avait bien fait de se rouler sur le fauteuil, il savait qu’elle ne résistait jamais. C’est presque en souriant qu’il se laissa faire, profitant des caresses de l’humaine. Zalosta continua d’observer un long moment ces deux étrangères. Une gamine et sa sœur jumelle, c’était ce qu’elle voyait. Elle posa la bougie sur la table, et s’avança vers Sonic-kun, qui eut un mouvement de recul. Elle renifla la chatte un bref instant, et lui dit : « Tu ferais pas de mal à une mouche, je me trompe ? » Gémissement affirmatif de la part de l’hybride, qui n’avait pourtant rien comprit à ce qu’elle avait dit. Zalosta se tourna ensuite vers Abelia, et fit la même chose. « Toi par contre, tu ne contient que du pouvoirs. Du Pouvoirs, avec un grand P. - Zalosta, laisse les tranquille… - Non Hood, cette fille va nous faire repérer ! » Et comme pour répondre à cette remarque, une balle lumineuse vint s’écraser contre le mur, et explosa à son contact. La hérissonne cria un ordre que Sonic-kun ne comprit pas, puis finalement, un grand courant d’air froid traversa la pièce en direction de la sortie. « Hood ! Va mettre à l’abris ces deux là. Je me charge de ce fauteur de trouble. - Non, non pas celui là ! Tu dois venir avec nous. Kurio… Ce gars qui est derrière là… » Il n’eut pas le temps d’en dire plus, une nouvelle attaque vint s’écraser contre la paroi du fond. Il protégea les deux chattes dans sa cape, mais lorsqu’il releva la tête, il n’y avait plus de Zalosta. Le chat blanc vit sortir de la fumée, sûrement causée par son attaque. Bizarre, il avait pourtant senti un flux d’énergie… Ce n’était pas celui qu’il cherchait, mais il savait que ça allait le guider jusqu'à son but. Et il n’eut pas tord. Quelques instants après sa seconde attaque, une silhouette se fit voir, pour s’identifier comme étant la cible qu’il cherchait… Ces yeux sans pupilles… C’était bien elle. Zalosta fit face à Kurio, qui se trouvait sur des rochers, au dessus d’elle. « Te voilà enfin, je pensais que tu n’allais jamais sortir, Ryuuzaki. » … Elle venait de dire quoi ? Le chat blanc se pencha, croyant être sourd. C’est quoi cette langue ? Il mit à son oreille un petit dispositif, et recommença à parler. « J’ai dis : Suis moi. Himé t’attend. » Cette fois, elle sembla comprendre. Un étrange sourire se fit voir sur le visage de la hérissonne violette. Elle parla, ses mots traduits par le dispositif de Kurio : « Tu veux te battre, toi aussi ? » Le chat blanc grimaça. « Je ne m’attendais pas à une telle réaction… Mais si ça t’amuse ! En garde ! » Ils s’élancèrent l’un contre l’autre… Et elle se rendit compte qu’il y avait quelque chose de pas net. Déjà avec ce chat, et aussi avec ce qui l’accompagnait… C’était quoi cette chose en forme d’araignée, derrière eux ? Elle n’eut pas le temps de faire un second assaut, Hood s’interposa et lui attrapa le bras, sortant du champ d’action de Kurio. « Désolé vieux, mais votre combat… » Il fut coupé par la hérissonne qui se dégagea de son emprise avec une férocité rare. L’appelant sans arrêt, elle ne revenait pas. Hood chargea une boule de lumière, et l’envoya contre la Rafle qui avait esquissé un mouvement. Son attaque explosa… Et la chose se dégagea de la fumée, sans une égratignure. Non ! « Zalosta ! » Sa camarade se battait, avec tout ce qu’elle avait, pour faire plier Kurio qui était en meilleure forme qu’elle. Le temps sembla ralentir pour Hood. Dans cette Rafle… Il y avait quelque chose d’inhabituel. Il tourna la tête vers la machine, puis vers Kurio et Zalosta. Elle aussi avait senti cette chose… Puissance... C'était puissant... « Ah bah, j’ai plus à m’en faire dans ce cas », pensa Hood en se mettant assis par terre. Et bonne année les gens ='D Titre: Re : Full Color ! Posté par: Bledengor le Décembre 31, 2008, 07:26:21 pm Bonne année a toi aussi Capita. Et au autre évidement.
Joli chapitre pour une année qui se termine en beauté sur un combat. Pourquoi personne ne lirait? Faut pas déséspérer. Tu écris super bien. Je te lis facilement. Tu as des idées originales. Que demander de plus. Et surtout aucune faute. En tout cas j'en ai pas vu. Je laisse au habituer le soin de les trouver. Encore une fois BONNE ANNEE A TOUS !!!!!!! Titre: Re : Full Color ! Posté par: sonic-kun le Janvier 01, 2009, 11:06:05 am Naaan euh ! Akio il est gentil ;o; le taper pas ! et puis moi je l'aime bien meme si c'est un mort vivant !!
J'aime pas Himé xD J'adore le chat à trois noeil, pratique quoi, il va se chercher à manger tout seul et en plus il range après xD owi ! zalosta qui se bat °W° vivement le prochain chapitre ! et bonne anne oui x) ! Titre: Re : Full Color ! Posté par: Hunter le Janvier 01, 2009, 10:06:38 pm Bonne année ... *sort la tronçonneuse* ... Va falloir qu'on cause.
C'est quoi ces verbes au présent ? Et ces fautes plus grosses que toi ? Manu qui se tue au lieu de se taire ... Nan mais franchement, relis-toi. Sinon c'est bien pour l'histoire. L'échidné ça pourrait être mon ancêtre *crève* Puis ça se fout sur la gueule, j'aime ça. Titre: Re : Full Color ! Posté par: Capita le Janvier 23, 2009, 09:10:01 pm Premier chapitre de l'année ! Pardonnez moi, mais je n'avais aucune idée... Mais j'ai réussi à écrire quelque chose ! La suite va bientôt suivre, ne vous en faites pas.
Bonne lecture... Le prochain, je ferais un peu plus attention au temps, j'avoue il est tard et je ne suis pas sûre de moi... A vous de dire ! Traum s'amusait depuis plusieurs heures à trouver une coupe de cheveux acceptable à Polo, qui se plaignait de ce soin si attentionné. Il aimait bien ses cheveux en bataille ! Son chapeau dans un coin, il regrettait de ne pas avoir pris sa chère guitare. Il aurait pu en jouer et calmer Traum avec au moins, comme ça... Ses cheveux ne ressembleraient pas à une choucroute ! Il marmonnait, assis sur le lit, la petite en train de lui faire subir divers essais. Là, c'était une tresse, donc rien de méchant. Mais avant c'était des couettes, bigoudis et autres bêtises que l'hispanique détestait par dessus tout. « Aller, c'est pas méchant encore, hein Polo ? Et on est tranquille, Onibaba va pas nous énerver, t'as plus l'Emeraude. » Il fait un geste de main, l'air de dire qu'elle avait raison. Traum appelait la vieille femme qui les gardait « Onibaba », parce que justement, elle pensait que c'était une vieille sorcière. Aujourd'hui, elle projetait de voir ce qu'il y avait derrière la drôle de porte noire, qu'elle avait remarqué quand ils se sont fait emmenés ici. Polo ne pouvait que la suivre, il n'avait rien d'autres à faire et il tenait à sa sécurité... Et ils n'étaient pas sûr de trouver quelque chose de bien bon là dedans. Après le repas, qui fut composé d'un sachet de poudre étrange qu'on servait d'ordinaire aux astronautes, d'après Polo, ils décidèrent d'agir. Onibaba était partie crier sur les intelligences artificielles qui n'en faisait qu'à leur tête. Ils sortirent donc de leur chambre prison, et allèrent discrètement, en longeant le mur, jusqu'à cette porte noire. « J'suis sûre y'a un truc pas net. » Fit Traum, à quelques mètres de la porte. Cela ne fit que renforcer l'anxiété de Polo. « Ta mère ne va pas être contente si elle te retrouve en pièces. - Maais ! » Elle se tourne vers le jeune homme, et lui tire la langue. Pas méchament, mais juste assez pour énerver Polo qui la souleva jusqu'à sa tête. « Niña, arrête tes bêtises, si ça se trouve y’a un monstre horrible derrière cette porte. Et les monstres, ça fait quoi ? Les monstres, ça mange les niñas comme toi qui écoute pas les grands ! » Traum le regarda, et pencha la tête sur le côté, signe qu’elle ne comprenait pas. Polo soupira, en se demandant comment la petite hérissonne pouvait ne pas avoir peur de ce genre de choses, qu’on raconte pourtant aux enfants qui ne sont pas sages. « Aller, petit monstre, laisse moi passer devant. » Traum se mit à sourire, et s’exécuta. Elle resta ainsi accrochée, une main sur le tee shirt de Polo, à la suivre gentiment sans rien dire. Il poussa donc lentement la porte noire, en vérifiant qu’il n’y avait personne derrière eux, en particulier la vieille folle qui les surveillait, et il tira Traum d’un coup à l’intérieur, et referma derrière eux rapidement et discrètement. Ils se retournèrent en cœur, et poussèrent un soupir de soulagement. Pas de vieille méchante en vue. « Polo, regarde ! » Dit-elle en montrant du doigt soudainement un étrange tube. L’hispanique tourna la tête vers la direction indiquée, et rappella d’un geste qu’elle devait rester derrière lui. Elle lui obéit, et se mit cachée derrière sa jambe. Une lueur bleuâtre se dégageait du tube, et on ne voyait pas ce qui était à l’intérieur… A moins de se rapprocher. Traum restait agrippée, et jetait parfois quelques coups d’œil, pour se recacher aussitôt. L’atmosphère était fraîche, et cette fraîcheur se dégageait justement du tube. Il s’arrêta à un mètre de l’objet, et réussis à distinguer une vague forme humaine. Il se risqua à parler, en mettant un bras devant Traum par réflexe, on ne savait pas à quoi s’attendre… Il fut coupé dans son élan par une voix, qui venait de a personne du tube. « Je suis la dernière norne emprisonnée, marmonna t-elle. Oui, tu allais dire ça. Oui, je vois l’avenir. Non, je ne dirais pas le tien. » Traum émit un gloussement, et Polo vira au rouge pivoine, honteux de s’être fait avoir d’une manière si simpliste. La forme se releva difficilement, le tube un peu trop étroit. C’était une drôle de femme, aux yeux bleus, complètement bleu, sans pupille ni rien, juste bleu. Elle avait de longs cheveux de cette même couleur, et sa peau était blanche, tirant sur le bleu. « Verdandi, Urd et leurs camarades d’infortunes sont arrivés sur les portes du Torn World, mais il va se passer quelque chose de… - Rho tait toi, tu vas pas nous spoiler la fic… Marmonna Polo. - Ah, pardon. - Je t’en prie. - Mon nom est Skuld. Toi tu es Polo, et elle c’est Traum. » La dernière citée fit la moue, l’air de dire qu’elle aurait bien pu se présenter elle-même. Enfin, si ce n’était que ça… Cette norne la dérangeait. Elle avait un regard qui tournait trop vers elle, la petite n’aimait pas ça. Elle se décala légèrement hors de la vue de Skuld, et tira avec insistance le tee shirt de Polo. « Dit, Frangin, on part alors ? M’dame la norne a dit que les autres nornes sont parties avec les autres. Si ça se trouve, on pourra aussi sortir ! Comment on fait par contre ? Dites, Skuld, les autres ils ont fait comment ? - Histoire de collocation corporel, un procédé stupide que je ne conseil à personne… T’as l’impression de t’être fait attaqué par une fourmilière dans l’heure qui suit le départ de l’âme qui t’as emprunté le corps. Enfin. Polo, je vais t’expliquer comment me faire sortir. Comme ça je garde mon corps et tout le monde est content. » D’après la norne, il y avait dans le bureau d’Onibaba un système mal caché, suffisamment pour ne pas attirer l’attention, allez savoir quoi. Skuld lui a dit de chercher maintenant, car la vieille femme était partie faire… Les courses. Et il avait une bonne heure pour trouver la chose, d’après elle. « En tant que norne de l’avenir et de tout ce qui touche au futur, tu peux bien me faire confiance à ce sujet. Allez, hop, dépêche toi ! » Inutile de protester, il devait accomplir la tâche de Skuld… Et ça les feraient sortir plus vite, apparemment ce n’était pas le cas des autres nornes qui avaient dû emprunter un corps, ou il ne savait quoi d’étrange. Il engagea le pas vers la sortie, mais Skuld l’arrêta… Enfin, pas lui spécialement. « Traum, reste ici un instant. Polo doit le faire seul. » Elle s’hérissa un court instant. L’idée de rester seule avec la norne lui faisait froid dans le dos. Mais elle dû se résigner à accepter, elle y était bien obligée. Alors elle lâcha Polo, un air tristounet sur le visage. Voyant cela, l’hispanique se retourna, et se baissa à sa hauteur. « T’en fais pas, je fait sortir la norne, et on se tire. Quand on sera tranquille je te ferais des tortillas. Ça te va ? » Elle secoua la tête de haut en bas, ravie d’avoir un futur repas à se mettre sous la dent. Et il cuisinait bien Polo ! Il la laissa donc dans la salle noire, éclairée par Skuld et le tube. Traum se retourna lentement, comme redoutant quelque chose qui allait lui tomber dessus. Si le regard de Skuld était considéré comme un objet. Elle s’avança à nouveau vers le tube, et d’un ton qui se voulait dur, lui demanda : « Pourquoi tu me regardes comme ça ? Qu’est ce que j’ai fais ? - La question est plutôt : Qu’est ce que tu VAS faire. » Traum considéra un instant la norne, la tête penchée sur le côté. Elle s’avança, curieuse de savoir ce qu’elle lui réservait. « Je vais faire quelque chose de pas bien, plus tard ? - Oh, si ce n’était que toi. N’ai pas peur, je vais te confier un petit secret. Fait moi confiance. » Traum eut un mouvement de recul, puis après quelques minutes, s’avança vers le tube. Skuld se pencha, pour être un peu plus à sa hauteur. « Tu es amie avec Aoi, pas vrai ? - Oui, Aoi c’est ma petite sœur. - Bien. Vous vous appréciez mutuellement, donc. Le petit souci, c’est que elle et toi, vous n’auriez jamais dû vous rencontrer. » Traum fixa la norne du futur d’un air emplis de curiosité. Elle lui demanda pourquoi après un court instant. Skuld se pencha un peu plus vers elle, et lui dit : « Il y a parfois des destinés qui ne doivent pas se rencontrer. La tienne et celle de Aoi par exemple. Ne t’en fais pas, rien ne se passera pour vous deux… Mais disons que ça aura un impact sur la planète entière. » A nouveau, Traum lui demanda pourquoi. « Je ne peux rien dire malheureusement, il y a certains lois que je dois respecter… Mais je dois te dire juste une chose. Surveille bien Aoi. Reste près d’elle. Protège-la, fais tout ce que tu peux pour elle. Elle doit rester vivante et en bonne santé jusqu'à la fin de cette histoire. » Pas la peine d’en demander plus, un bruit affreux se déclancha au dessus du tube. « Oh ? Il aurait trouvé le mécanisme plus tôt que prévu ? » Traum se mit à ricaner d’une manière d’un vieux scientifique fou, à faire friser les moustaches d’Eggman. Skuld la regarda, un léger rictus sur la joue… Restons calme. Puis elle reprit un air normal, en pensant que finalement, la destinée du monde n’était pas trop tordue… Mais il fallait régler le problème des mobiens. Le tube s’éleva lentement, libérant une brume bleuâtre. La norne, qui, on pouvait le dire, était très grande, marcha avec grâce hors du tube. De minces fils bleu pâle voletaient autour d’elle, comme si quelques un de ses cheveux avaient pris vie. Sa démarche était souple, et elle semblait maintenant dominer quiconque croisait son regard. On voyait maintenant mieux l’aspect d’une divinité… D’une norne. Elle se tourna vers Traum, souriante. « Allons retrouver Polo, maintenant. » Skuld tendit une main à la petite hérissonne, qui ne s’attendait pas du tout à un geste de ce genre, de la part de la norne. « Je croyais que les dieux, c’était des vilains… » Avoua t-elle enfin à Skuld. La norne la considéra, souriant intérieurement. « Il y en a des bons et des moins bons. Pourquoi penser à ce genre de chose, pour une petite fille ? - Bah ils font rien, alors que y’a les méchants qui viennent capturer tout le monde… En tant que dieux, ils ne devraient pas défendre la planète ? » Les yeux de Traum brillaient. La grande norne trouva ce genre de réflexion un peu étrange, de la part d’une si petite fille… Mais quand on voit de qui elle tient, et de qui l’a élevée… Puis la petite posa sa main sur celle de la norne, qui fut à son tour surprise. « Moi, je te fais confiance. » Fit-elle, souriante. Cela fit à son tour sourire la norne, qui ne pensait pas que le destin allait être si bon avec elle. Polo les retrouva, rasant le mur qui menait au bureau d’Onibaba. Il fut surpris de voir une femme qui était beaucoup plus grande que lui, mais passons, c’était une norne, une sorte de divinité locale… Rassuré, il prit l’autre main de Traum, et remercia discrètement la norne. « Maintenant, on s’en va ! » Fit Traum, souriante. La nuit était tombée sur le vaisseau prison de Aoi et Sora. La petite chatte avait réussi à atteindre la taille de la hérissonne noire en quelques jours seulement, ce qui étonnait cette dernière. On ne pouvait pas grandir comme ça, sans magie par derrière. Et qui sait combien il y en avait… Aujourd’hui aussi, les deux hybrides complotaient. Le méchant chat blanc n’était pas ici, et le petit robot était en stand-by dans un coin. Sora avait réussi à le désactiver temporairement, pour pouvoir discuter avec la chatte. « Quelque chose me dit que Traum et Polo on réussis à s’enfuir, dit cette dernière. Grande sœur aurait dû m’appeler il y a déjà dix minutes, et elle ne rate jamais l’heure. - Tu as raison. On doit partir à notre tour, fit l’hybride noire. - Mais comment allons-nous faire ? On a pas de … Super pouvoir, ou de chose comme ça. Tu es peut être forte Sora, mais sans Emeraude ou quoi que ce soit, tu ne peux rien faire… » La hérissonne noire soupira. Sans source d’énergie, elle ne pouvait rien faire en effet… Elle savait pourtant qu’il y en avait une dans le coin. C’était impossible de la louper, dans ce vaisseau, quelqu’un contrôlait un pouvoir sans utiliser quoi que ce soit. Et cette personne était juste devant elle. Pourquoi Aoi dégageait une telle énergie ? C’était à coup sûr la raison de son changement. « On part maintenant, dit-elle en se levant soudain. Plus de temps à perdre. - Mais comment on va faire ? - La terre n’est pas très loin, on trouvera bien un moyen. Mais on doit agir … » Elle n’eut pas le temps de finir sa phrase : ce qu’elle redoutait arriva. Sauf que ce ne fut pas Kurio qui vint cette fois. C’était une femme, d’une beauté cruelle. Sa démarche et son allure étaient étranges, à n’en pas douter, c’était la chef des chefs blancs. La seule qui ne portait rien en blanc, et qui avait cette chose en plus, au dessus de l’œil… Aoi s’était réfugiée contre le mur, la peur lui nouait la gorge. Sora s’était mise devant elle, comme pour tenter de la protéger. Elle savait que c’était peine perdue pourtant… Personne ne se risqua à parler, le regard de Himé était plongé dans celui de la hérissonne noire. Cette dernière n’osait ainsi pas parler… Et soudain, Himé l’attrapa par la gorge, et la souleva. « Comment ?! Je ne l’ai même pas vu bouger ! » S’étonna Sora en elle-même, ne pouvant plus rien dire désormais. Himé ne cherchait pas à l’achever pourtant… Elle la souleva un peu plus, et elle claqua des doigts de son autre main. Une chose étrange arriva par derrière elle. C’était un chat ça ? Boom, de sa démarche élégante, se posta entre Himé et Sora. Il levait son museau vers l’hybride, qui commençait à avoir sérieusement du mal à respirer. « Renvois moi ça. » Ordonna Himé. Le chat s’étira, et arrêta sa toilette. Il se déplaça, et ouvrit la gueule vers Sora… Un minuscule vortex, d’à peine trente centimètres de diamètres apparut au dessus du chat. Et la hérissonne noire avait beau se débattre, impossible de se défaire de la prise de Himé… Ses pieds se trouvèrent aspirés par le vortex, petit à petit, et Himé la lâcha au bout d’un moment, une fois que les bras de Sora furent pris à leur tour. Aoi regardait ce spectacle sous ses yeux, incapable d’esquisser le moindre mouvement. Son amie d’infortune se faisait aspirer, et elle ne pouvait rien faire ! Le chat, satisfait, se leva et partit de la pièce. Il ne resta de Sora que sa voix, qui se répercutait encore contre les parois de la pièce, le nom d’Aoi se faisant entendre quelques fois. « Et d’une. » Fit Himé, avant de partir, le sourire aux lèvres. Le temps passa. La chatte était maintenant recroquevillée sur son lit, sans rien dire. Sora ! Elle n’avait rien pu faire pour elle ! Elle s’en voulait mortellement, mais il était trop tard… Où est-ce que Himé avait pu l’emmener ? Pas bien loin… Peut être l’avait-elle renvoyé sur sa planète ? Oui. Son ordre à ce drôle de chat était bien clair, de renvoyer Sora … A par sa planète d’origine, elle ne voyait pas où. « J’espère qu’il ne lui arrivera rien, de toute façon… » Pensa t-elle, un peu moins inquiète. Elle se releva enfin, osant reposer le pied par terre. Kurio n’était pas revenu. Il avait dit qu’il avait quelque chose à régler… Et il n’était toujours pas revenu ? « Je dois sortir. » Se dit-elle à nouveau. Aoi engagea donc le pas vers le hangar, sûre d’elle. Personne ne pouvait l’arrêter. Etrangement, elle en était persuadée. Au hangar, elle trouva deux machines. Des Rafles, ça ne pouvait être que ça… Et personne dans les parages ? « Ce n’est pas normal. Mais pour Sora… Je dois partir. Et prévenir ses amis. » Elle sortit donc, et fut surprise par le vent, qui était incroyablement fort ! Elle manqua de perdre l’équilibre. Mais où le vaisseau était-il posé ? Elle n’en savait rien, mais une chose est sûre… C’était que la terre n’était pas loin ! « Grande sœur, j’arrive ! » Elle sauta dans l’eau, persuadée que quelqu’un l’aiderait à nager jusqu'à la berge… Titre: Re : Full Color ! Posté par: sonic-kun le Janvier 25, 2009, 05:38:26 pm OMG ! elle est courageuse la petite Aoi ! Pauvre Sora, moi aussi j'espère qu'elle a rien D': ! Et puis j'aime la norne du futur °° trop classe xD et le chat bizarre me fait toujours bien rire xD Mais t'as mis en suspence la moment avec zaza D': ! je veux savoir ce qu'il se passe moi >__< !!!
enfin bon, j'aime bien cette suite, c'est bon de savoir ce qui arrive aux autres ! vivement la porchaine suite =) Titre: Re : Full Color ! Posté par: Bledengor le Janvier 27, 2009, 07:42:03 pm Moi aussi je l'aime la norne du futur. Traum avait peur d'elle alors qu'au début elle n'avait aucune crainte. C'est comme ça les enfants. Inscouciens.
Parcontre que va-t-il arrivé à Aoi? Quel mystère se trame autour de cette chatte? Ca me laisse perplexe. Toi qui disais ne pas avoir d'idée en écrivant, moi je trouve que si. Tu es brillante Capita!!!!!! Moi aussi il me hatte de connaitre la suite!!!!!!!!!! Ciaos!!!!! A la prochaine!!!!!!! Titre: Re : Full Color ! Posté par: Capita le Mars 01, 2009, 06:59:50 pm Un tout petit chapitre en vu... Et ça fait un bail que j'ai pas posté, j'en suis désolée... Disons que, c'est pas une panne d'idée, mais un gros blanc. J'avais promis a Eska de le faire aujourd'hui aussi...
____ « Mmh, finalement, on sera resté captifs combien de temps ? Demanda Traum. - Oh, à peine deux jours ? Je sais pas moi, le temps se déroule d’une sale manière sur cette fic… » On avait ramené rapidement Astra, Daïo, Li Quing et Mayday dans le petit bar de Engel. Et qui aidait au transport des blessés… Shadow et Wolfgang, dans un triste état. Ce fut avec surprise et soulagement qu’on les accueillit dans ce petit bout de bâtiment. Le chat blanc protestait déjà le fait d’être soigné, qu’il pouvait très bien retourner au Torn World et avoir des soins d’on ne savait quelle déesse… Astra lui avait rapidement coupé la parole, en touchant du bout du doigt un bleu qui s’étalait sur son bras. L’effet fut immédiat. Chacun s’occupait de quelqu’un, et en parallèle, Sonic discutait avec Shadow et Wolfgang. Ces deux derniers n’avaient rien à faire ici. Le hérisson bleu était assez surpris en particulier de retrouver son camarade noir ici. Pour ce qui est du loup, il l’avait entrevus sur Mobius avec Sora… Bref, la bande était de nouveau au complet… Enfin, mis à part l’absence totale de Sora. Tout le monde s’inquiétait pour elle. Tails s’occupait dans son coin de Pyxis, avec l’aide de Minerva, qui avait récupéré. Il fallait bien une plante pour aider une plante, et le renard apprenait beaucoup avec elle. Pendant ce temps, aucune nouvelle également de Sonic-kun. Le seul petit point noir, c’était l’absence de Traum. Voilà une journée entière que Zeit ne l’avait plus vue, avec Polo… Ils s’étaient fait capturés, c’était sûr. A sa propre surprise, elle avait déconseillé à tout le monde de se lancer dans des recherches qui seraient de toute manière vaine. Et dire qu’elle ne savait pas qu’il reviendrait le lendemain… Justement, quelques heures plus tôt avant le retour de la petite hérissonne… Une explosion retentit à l’extérieur du bâtiment, faisant trembler les vitres de tout le voisinage, qui ne tenaient déjà plus qu’à un fil. Engel sauta de son lit, il était tôt, et ce n’était pas permis de faire du tapage nocturne ! Elle s’empara d’un bâton de marche en beuglant des paroles qui avaient l’air bien vulgaire, du point de vue de Sonic, qui s’empêchait de rire en voyant l’air outré de Liebe. Il se ressaisit rapidement, explosion signifiait ennemi après tout. Il sorti donc le premier, et fut surpris de ne pas être suivis de Shadow et Wolfgang. Les pauvres dormaient, épuisés. L’explosion ne les avait même pas réveillé. Il faut dire, après la tisane que leur a fait ingurgité Engel… Passons. Le hérisson bleu se rua hors du bar de la chouette, et contempla l’étendu des dégâts… Sans trouver de robots, de vaisseau ou de quoi que ce soit dans les alentours. « … Hein ? ». Un grand blanc passa dans son esprit. C’était quoi, une explosion accidentelle ? Il leva le nez au ciel… Pas un vaisseau en vue ? Et ce ciel, qui avait une couleur plus foncé ? Il esquiva une première rafale de balle sortant de nul part. Vaisseau invisible ? Il sauta, d'immeuble en immeuble, pour atteindre l'appareil. Sans hésiter il fonça... Et se heurta a une barrière invisible, qui le repoussa immédiatement. « Aha ! Tu vois je t'avais dit ce truc c'est pratique ! » Brailla une voix féminine. On entendit comme un bruit étrange, comme si la personne qui venait de parler s'était prit un coup. Une autre voix intervint : « Le micro est branché, Zuuki. - Non ! Pas vrai... Zut. » Le vaisseau apparut alors aux yeux de tous, et à n’en pas douter, c’était celui des ennemis. Cette couleur noire qui ne reflétait pas le soleil, ça ne pouvait être qu’eux… Par contre, pourquoi envoyer ces deux là ? Enfin, apparemment elles étaient deux dans le vaisseau. A l’intérieur de celui-ci, Mikan semblait en colère, vu sa façon de se tenir : les bras croisés, fusillant du regard sa camarade. « Himé-sama ne va pas être contente. - Rho ça va, relax Mi’. Tu vas voir, on va les … Ah ! Regarde qui sort ! Je n’avais pas raison hein ? Hein ? Qui c’est qui a raison maintenant ? Je t’avais dit que j’avais raison aha !... Non mais ouille ! » Léon et Mitsy venait de sortir juste un instant, histoire de voir ce qu’il se passait. L’explosion avait réveillé la petite, qui avait réveillé le plus grand. Ce dernier avait comme l’intuition que c’était un piège, mais oublions ce détail. Zuuki, souriante, appuya d’un coup sec sur le premier bouton qui lui passa sous la main. « D’abord, sceller le pouvoir ! » Deux anneaux de couleur bleu et vert sortirent du vaisseau à toute allure, et sans somation, foncèrent et s’attachèrent autour du cou des deux jeunes enfants, qui venaient à peine de réaliser ce qu’il se passait. « Et ramener le pouvoir au vaisseau ! » Gloussa Zuuki, en appuyant sur un autre bouton. Une lumière aveuglante sortit soudain des anneaux, et se dissipa rapidement, laissant la plupart des gens se demander ce qu’il s’était passé. Les deux objets se détachèrent des enfants, et retournèrent rapidement dans le vaisseau. Le temps comptait, et il était inutile de s’encombrer d’enfant, d’après Mikan. « Bah voilà quand tu veux, fit-elle à sa collègue avec un grand sourire. - Maintenant, on retourne à la… Maison ?! Eh ! J’ai r’fais la peinture y’a pas longtemps ! » Une attaque venait de secouer le vaisseau avec violence. Profitant de l’absence du bouclier, Sonic avait chargé, suivit de Liebe qui avait envoyé une sorte de bombe artisanale. Mais la protection du vaisseau se remit bien rapidement, sur les rires fous de Zuuki, qui s’amusait de l’incompétence de ces mobiens. Mikan la remit en place avec une nouvelle tape derrière la tête. « Tu t’amuseras quand on aura finit notre mission… Rentrons maintenant. » Le vaisseau activa ses réacteurs, et fila à l’anglaise, vers une direction inconnue de tous… « Je t’avais dis, Mikan, que notre bouclier c’était le plus fort. - Mmh, j’avoue… Tu as bien fait Zuuki. - Ooh, des compliments ! - N’y prend pas l’habitude… » Quelque chose pesait sur le côté du corps d’Aoi. En passe d’être réveillée, elle s’aperçue qu’elle était toujours en vie ! C’était une bonne chose ça. Par contre, elle se sentait terriblement fatiguée… Qu’est ce qu’il s’était passé ? Elle ouvrit les yeux, et fit un bref constat. Déjà, la première chose qui lui sauta aux yeux, c’était la personne qui était contre elle. Traum dormait comme une bien heureuse, étalée de tout son long, en partie sur Aoi. Rassurée, la jeune chatte eut un léger sourire. Au moins, elle se trouvait en sécurité ici… La pièce était assez grande, et très lumineuse. Etrange que Traum réussisse à dormir dans ce cas, elle qui n’arrive pas à fermer l’œil en présence d’un seul rayon de soleil… De plus, Aoi remarqua qu’elle avait encore grandi ! Et ses cheveux avaient encore poussés… Mais quelle galère. Bizarrement, elle savait que ça allait s’arrêter. A part ce grand lit simple, il y avait dans cette pièce une armoire, une petite table de chevet et un bureau. Un carnet et un pot a crayon étaient posés dessus. « C’est très sympathique ici. » Pensa Aoi, souriante. Traum commença à remuer à son tour, enfin, s’agiter serait le terme exact. Impossible de voir son visage avec ses pics, qui partaient dans tout les sens. Elle s’étira longuement et bailla à s’en décrocher la mâchoire. Puis, sans lui en donner le temps, elle se jeta sur Aoi en criant son nom, souriante. « Je peux plus t’appeler Petite sœur maintenant, t’es devenue trop super grande maintenant ! Fit-elle, ironiquement. - Bah, ce n’est pas bien grave… Enfin je me demande, comment j’ai pu grandir… Traum, tu sais pas où on est ? - Chez Skuld ! - Qui ça ? - La norne du futur… Chaque norne a un appartement qui lui est propre, c’est elle qui me l’a dit. Et les deux autres sont aussi dans le coin. Et y’a Polo, Marilyn et Manu aussi ! Et aussi un autre gars tout en blanc, mais lui par contre il s’est fait emporté, je ne sais pas pourquoi… » La chatte aux cheveux dorés se frotta les yeux, en se demandant comment elle avait pu tomber ici. Comme en écho à ses pensées, Traum lui dit : « Ah et t’as eu du bol qu’on passe par là, la norne, Polo et moi sinon tu serais plouf ! Tombée dans la mer ! Et bonjour pour te repêcher… Au pire t’aurai fini en poisson chat. » Elle fait une grimace en mimant ce dernier poisson, ce qui fit rire la jeune chatte. Traum la tira finalement du lit après avoir un peu discuté. Elle s’en voulait un peu, maintenant elle remarqua que les vêtements de Aoi n’étaient plus adaptés à sa taille… « Bah, un peu de couture et on arrangera ça. » Fit la jeune hérissonne, en haussant les épaules. « Ayah ! » Quelque chose tomba sur Hood à une vitesse impressionnante. Impossible de dire quoi immédiatement : Ce fut après constat qu’il reconnu Sonic-kun accroché à lui, et Abelia derrière son dos, croisant les bras et le toisant de toute sa hauteur. Ah ? Ah, il était par terre le hérisson rouge, il avait pas remarqué. « Quoi, encore ? S’énerva t-il. - J’ai peur, j’avais le vertige ! Gémissait la jeune chatte, agrippée à Hood. - Quelle idée de nous coller en haut de cette montagne… » Soupira Abelia. On le dérangeait de son combat épique, juste pour un simple vertige… Et pourquoi elles n’étaient pas reparties ces deux là, au lieu de venir l’embêter à nouveau ? Il coupa l’Esprit dans son élan, en levant sa main. « Minute, papillon. Je commence à parler, merci. Et pousse toi j’veux me relever ! » La chatte eut un mouvement de recul flagrant, pour se retrouver immédiatement derrière Abelia. « Je veux bien vous raconter vite fais… » Une balle de glace l’interrompt, rasant de près le haut de sa tête. « MAIS ! FAIT GAFFE ! » Tirage de langue de la part de Zalosta, qui contrait avec facilité les coups du chat blanc, qui commençait à en avoir marre. Il s’emporta soudainement, en un cri, et une onde d’énergie balaya le terrain. Hood s’interposa, entre les deux chattes et cette vague qui se stoppa… Devant un grand bouclier blanc. « Ne joue pas les héros, ça ne te vas pas. » Fit Abelia, un léger sourire aux lèvres. Devant eux, le combat avait redoublé d’intensité, et Kurio semblait être en mauvaise posture. Une victoire de Zalosta, prochainement ? Titre: Re : Full Color ! Posté par: sonic-kun le Mars 01, 2009, 07:32:10 pm nyaaah ! Tu postes pour moi ='D
j'avais déjà lu le début en avant premiere xD les méchants ont le pouvoir de toutes les émeraudes maintenant, pas cool D': yahou ! dans ce chapitre y a Hood °O° le bouclier blanc, c'est celui d'Abelia ? xD enfin bon ! moi je veux voir le combat de Zaza parce que zaza est trop forte ! Sinon, j'ai pas vraiment vu de fautes (j'y ai pas fais attention non plus) mais pour ce genre de détails, faut demander aux spécialistes et pas à moi xD ! Bref, j'aime ce chapitre, bien qu'il soit un peu trop court D': ! bon courage pour la suite ! j'espère que le gros blanc laissera place à l'inspiration ! Titre: Re : Full Color ! Posté par: Bledengor le Mars 01, 2009, 07:59:48 pm Oh il est sympat ce nouveau chapitre. Encore plus heureuse!!!!!! Youpiyaaaaaa!!!!!!! Très joyeuse ce soir zouplaaaaaah!!!!!
Mince c'est pas bon signe si les méchants ont toutes les émeraudes. Ca sents le roussi. Plier en deux quand Shad et Wolf sont endormie de force, les pauvres... quoique, ils se sont querellés si ma mémoire est bonne, ils ont récolté ce qu'ils ont semé... Cassage de chat blanc à la Brice de nice. Trop fort !!!!! Sonic qui se fend la poire pour des insultes en cachette, je crois que il vallait mieux pas que la chouette le prenne en flag... Quel bande de mal polie !!!!!!! Mais bon sans gaffe y aurait plus rien pour me marrer comme une baleine. Oh une bataille se prépare dans une bulle... Il va y avoir de la belle baston de la mort qui tue! Tu me fais palpiter d'impatience!!!!! Qu'il soit court m'a plutôt arrangée. Plus facile à lire. Aller te donne du courage et te remercie !!!!!!!! Ta fic je l'adore!!!! /Bled se sauve à toute patte/ un baleinier veut me harponné!!!!! IL EST FOU CELUI-LA!!!!! Adios je me sauve!!!!!!!! Titre: Re : Full Color ! Posté par: Capita le Mars 25, 2009, 07:08:12 pm Merci beaucoup, Eska, Bleden' !
__ Himé attendait patiemment ses deux subordonnées, qui n’allaient pas tarder à rentrer. Elle savait bien qu’elles allaient réussir leur mission, ça ne rate jamais avec ces deux là. Un duo de choc même. Quelle bonne idée de les avoir ramassée de Torukia… Quelques années plus tôt… Le Torukia, comme on le connaît. Les âmes, les individus plutôt se promenaient ici et là en toute tranquillité, sans se soucier des soucis des vivants… Chacun vivant sa vie, une vie éternelle. Certains parfois décidaient de retourner vivre sur la surface mais, obligatoirement sous une autre forme. Une sorte de réincarnation. Mais pourquoi, pourquoi Himé était-elle allée ici précisément ? Dans ce monde, tout n’était pas si beau. Il existait toujours des petites tensions, souvent pour un rien, mais elles étaient présentes. Elle avait ainsi trouvé une hybride chatte, qui était en mauvaise entente avec beaucoup de monde… La jeune femme se rappellera toujours de ce dialogue, qu’elle a eut avec elle. Mikan, comme beaucoup, avait oublié son passé de vivant. Par contre elle en avait gardé les traces : Une vie plutôt sauvage, vu comme elle se comportait. Himé l’avait trouvé dans un coin, sous une magnifique cascade. Un lieu de magie, qui pourtant, refermait beaucoup de peine. La chatte orangée faisait la tête, recroquevillée dans son coin. Himé et elles s’étaient expliquées sagement, sans accros. L’hybride en avait marre de rester ici, mais elle ne voulait pas oublier le peu qu’il lui restait de son ancienne vie. Himé avait simplement besoin d’acolyte. Le marché était simple. Mikan pouvait retourner à la surface tel quel, sans que sa mémoire n’en soit affecté, et elle devrait servir Himé. Pour dire, l’hybride chatte avait accepté sans soucis. Tant qu’elle pouvait quitter ce monde d’ennui, elle pouvait faire n’importe quoi pour la jeune femme. C’est ainsi, avec un simple accord, qu’elle retourna sur System 32, qui avait bien changé depuis l’époque, le peu qu’elle s’en souvenait… Pour Zuuki, ce fut plus difficile. Mikan étant la seule hybride intéressante du Torukia, Himé avait du rendre visite au Niflhel. Une bien dure visite, Nekros avait peiné pour lui donner un accès. Cette fois, la recherche fut plus dure. Les âmes éparpillées n’avaient plus de conscience potable, elle dut tout reconstruire par elle-même, en prenant un peu au hasard. Au hasard ? C’est ce qu’on aurait pensé. Encore à l’époque, Himé avait gardé de nombreux souvenir de sa « formation » chez les Métarex… Comment oublier ? C’est pour cela qu’elle avait pensé à avoir, comme seconde acolyte, une hybride plante. Elle qui avait toujours essayé de faire un trait sur cette nostalgie, finalement elle avait craqué dès la première occasion… Zuuki est ainsi retournée à la vie, un amalgame d’Owen, les morceaux d’âmes, qui finalement allaient très bien ensemble. Comme rien n’avait le bon morceau et que personne ne se rappelait d’où il venait, c’était un réel plaisir de revenir à la vie. Par contre, le plus étrange, il n’y a toujours pas eut de trouble de personnalité, comme Nekros l’avait prévu. Une chance ? Peut être, pour l’instant en tout cas. C’est Boom qui la tira de ses pensées, en se frottant énergétiquement contre ses jambes… Elle manqua de perdre l’équilibre. « Quoi, mon chat ? Tu n’as plus de boîte de thon dans tes réserves ? » Il la regarda, l’air de dire que ce n’était pas ça. Il sauta sur le fauteuil – réparé, et à nouveau, sur la console de commande. « Je comprend pas. » Dit-elle simplement, s’apprêtant à le récupérer dans ses bras. Il esquiva gentiment, et posa sa patte sur un écran de contrôle. Himé se pencha vers le petit écran, et, n’y voyant pas grand-chose, posa sa main dessus. Immédiatement, une projection holographique s’activa, et l’image apparut au dessus de l’écran, légèrement orangée, flottant au dessus de l’original. Au moins c’était plus gros, pensa t-elle. On y voyait une forme légère, en transparence, passer à travers les murs. « Mince, encore ? » Murmura la chef, en mettant sa main contre sa bouche. A vrai dire, il n’y a pas eu que Zuuki ou Mikan, qui ont été récupéré. Il existait, encore, un troisième être qui avait eut, on va dire la malchance de tomber sur Himé cette fois. Il, enfin, « Elle » passait parfois, sûrement pour agacer Himé. Enfin… Quoiqu’elle puisse dire, elle appréciait bien ses visites. Juste, elle se demandait parfois ce que ça faisait de n’être ni au Niflhel, ni au Torukia… La silhouette hybride avait fini par s’arrêter, non loin de son bureau justement. Elle voulait la voir ? Soit. Le pelage de Boom avait triplé de volume, et il avait fini par se réfugier sur une des nombreuses poutrelles, en hauteurs. De là, ses yeux brillaient d’une lueur à la fois curieuse et mauvaise, ce qui donnait un effet assez impressionnant. « Entre, Polvo. » L’hybride se montra alors, traversant simplement la porte blindée de la pièce, pour s’arrêter devant Himé. Polvo était une hybride hérissonne orangée, enfin d’apparence. Toute pâle, de la tête aux pieds, même légèrement translucide. Elle portait des tongs, un étrange costume orange pâle, un étrange petit chapeau de la même couleur était posé sur sa tête, on pouvait voir le bout de ses oreilles former deux petites bosses sur le tissu. Il y avait aussi sur ce chapeau un triangle blanc, insigne des fantômes, avec une rune inscrite dessus. Elle avait les yeux mis clos, comme si elle était très fatiguée. Pourtant elle regardait Himé ainsi, en levant sa tête pour réussir à capter son regard. Mais pourtant, l’hybride semblait contrariée. « Tu n’es pas venue me voir la dernière fois, dit-elle simplement. - La dernière fois ? » Himé eut un mouvement de recul, se demandant de quoi elle lui parlait… Et zut. « Et mince j’ai oubliée… - Ce n’est pas quelque chose qui s’oublie facilement pourtant. Une fleur, même pas une… J’ai du arracher les mauvaises herbes alentours, sinon on n’allait plus la reconnaître. » Himé paraissait réellement gênée, et c’était plutôt rare. Même Boom se permit de redresser légèrement la tête, en se demandant comment le fantôme pouvait la rendre si… Humaine. Les yeux du chat brillaient d’une étrange lueur, mais il restait toujours en position, au cas où. La chose qu’on n’allait plus reconnaître, c’était bien entendu la tombe de Polvo. Himé passait parfois poser quelques fleurs, parfois un peu de nourriture… Comme si, dans un sens, elle voulait chercher à s’excuser. C’était bien étrange de sa part, et Boom se demandait toujours comment cette femme, si cruelle pouvait fait un écart à son tempérament de la sorte… Admirable, dirons-nous. Le fantôme ne cessait d’épier Himé en cet instant précis, qui au final, reprit ses esprits. « Je comptais passer dès que ce conflit sera terminé ! Il faut en finir une bonne fois pour toute, comme ça… J’aurai tout mon loisir pour fleurir ta tombe. Oh tant que tu es ici, tu pourrais me rendre un service ? » Polvo leva les yeux au ciel, et croisa les bras. « Je suis un fantôme, pas un postier… - Pas besoin de faire une basse besogne, voyons ! Tu dois juste remonter le moral de Wyrd, tu pourrais, pas vrai ? Si elle se lève trop tôt, cela risque de compromettre mes plans… Et tu as besoin de compagnie aussi Polvo. - Tu as raison, dit l’hybride en soupirant. Au moins, ça me permettra de garder ma mémoire en ordre… Himé, bientôt je vais disparaître tu sais. Tu me donnes un peu de travail pour m’occuper ? - Prend ça comme tu veux, Polvo… » L’hybride eut un léger sourire, mais ce fut suffisent pour en donner un à Himé également. Boom était raide, et n’en croyait pas ses yeux. Pourtant, il devrait être habitué ! Finalement, le fantôme disparut en un petit au revoir, laissant à nouveau Himé toute seule. Le chat entreprit de descendre de son amas de poutre, pour se retrouver aux pieds de Himé, qui avait un drôle d’air. Le chat tourna légèrement la tête sur le côté, montrant son air interrogatif à sa maîtresse, qui se baissa pour le prendre dans ses bras. « Mon chat, mon chat-chat, tu sais à quoi je pense ? » Il fit mine de rien. « Si Wyrd se levait trop tôt, on risquerait d’avoir affaire à une catastrophe incroyable, même si on a les Emeraudes… Et tout ce qui va avec. Si on n’a personne avec nous, on court à notre perte… Pas vrai Boom ? C’est pour ça, il faut réussir à contrôler Wyrd. Et si vraiment, ça ne marche pas… » Le chat tourna la tête de l’autre côté avec son épique regard interrogateur, bien qu’il ait saisi la réponse. « Nous allons devoir nous occuper de Zalosta si jamais il n’y a aucune coopération du côté divin… Mais passons. Tu t’ennui ? Une boîte de thon, ça te dirait ? Miss Polvo t’a fait peur, hein ? » Son poil s’ébouriffa légèrement. Oui, mine de rien, Polvo lui avait fait peur. Et il n’avait rien contre une bonne boîte de thon, ça le calmerait sûrement. Kurio effectua un vol plané soudain près de la Rafle, pour s’écraser sur plusieurs mètres encore. Hood était tenté de brandir un petit panneau avec un neuf et demi inscrit dessus. « Zalosta, mine de rien t’as fait mieux. » La hérissonne se tenait debout, plus loin, toute souriante. Elle n’avait pas perdue la main, finalement, face à ce combat qu’elle comparait à l’apéro. Ce qui allait suivre en effet risquait d’être plus dur. Abelia avait fini par rester scotché à Hood, et Sonic-kun était bien forcée de rester ici. Elle ne paraissait pas très à l’aise dans ce milieu, pourtant, le calme olympique de Hood arrivait à la contenir. Pourtant il allait falloir rentrer rapidement, le combat commençait à se gâter. Les balles, de lumière ou de glaces volaient d’un côté ou de l’autre avec une rapidité surprenante, les coups tombaient, et le plus souvent, le chat blanc mordait la poussière. La hérissonne était toute souriante, même si se battre contre un sous fifre n’était pas très plaisant. Au bout d’un instant, on pouvait sentir la fatigue sur Kurio : il esquivait de moins en moins bien – déjà qu’elle lui compliquait la tache, et ses coups se faisaient plus mous. Puis sans attendre, Zalosta lui assena un coup de poing furieux, et le chat tomba à nouveau à terre violement, sans se relever cette fois. Il essayait de se soulever au moins sur ses coudes, mais cela paraissait être un effort insurmontable… Et il retourna à la poussière : Zalosta venait d’abattre son pied sur sa tête à nouveau. « Les misérables de ton genre devraient se contenter de manger la poussière, au lieu de me barrer la route. C’est quoi le nom de ton chef ? » Kurio émit un grognement terrifiant, mais Zalosta ne broncha pas. Par contre, Sonic-kun s’était caché derrière Hood, et s’apprêtait à pleurer d’un instant à l’autre. Sentant que la situation n’allait qu’empirer encore plus, Hood prit une décision. « Bon, les filles, on s’casse. » Il attrapa Sonic-kun – de toute façon Abelia était rattachée à elle, et sauta, de rochers en rochers jusqu'à la ville la plus proche, sous le cri de surprise de la jeune chatte. « Pas trop tôt qu’il comprenne. Bon, finissons-en… » Se dit la hérissonne, avec un léger sourire. Elle reporta son attention sur le chat… Qui n’était plus là ! Elle reporta son attention sur la Rafle, qui n’était plus à sa place … Elle aurait fait une gaffe ? En tout cas c’était clair : elle venait de se faire avoir comme une débutante. A l’avenir elle dirait à Hood de réfléchir à deux fois, avant de prendre une décision. La Rafle apparut derrière, et lui envoya un coup de griffe qui manqua de la couper en deux. Elle avait une entaille conséquente sur le côté maintenant, et, sans prendre le temps de se rendre compte de se qu’il se passait, la main de la Rafla lui attrapa la tête, et l’enfonça sur le sol. « Alors, qui doit mordre la poussière ? » Kurio était debout, l’air victorieux sur la Rafle, toisant de toute sa hauteur la hérissonne. Les bras croisés, en mauvais état, il était fier d’avoir réussis à l’avoir. « Espèce de … Lâche ! » Siffla Zalosta, hors d’elle. Une onde de choc se répandit dans le sol, le faisant trembler un court instant, et la Rafle eut une légère secousse à son tour, manquant de faire tomber Kurio. De la poussière était apparue en masse, et on ne pouvait plus distinguer exactement ce qu’il se passait, le chat blanc était embêté ! « Punaise ! J’arrive même plus à la voir, la hérissonne… Où est-elle passée… » Pensa t-il, scrutant tout les côtés, enfin du mieux qu’il pouvait. C’est alors qu’une étrange masse bleu translucide, de forme d’un pic, apparut non loin de Kurio qui continuait de chercher. La chose s’agita un cours instant, et donna un grand coup au chat, qui, totalement hébété, tomba de la Rafle. La machine fut recouverte d’une couche de glace massive, et s’éleva dans les airs, entourée d’une étrange lumière bleutée... Et d’un sursaut, envoyé plus loin avec une force invisible. Le chat blanc ne comprenait pas. Qui avait put faire ça ? Ce ne pouvait pas être Zalosta, quand même ! Elle n’avait pas de don de télépathie ou d’autres chose de ce domaine… Alors une silhouette se détacha de la poussière, sans pourtant se faire voir… Et une volée de pic de glace luisant foncèrent de concert sur Kurio, qui eut bien de la peine pour les éviter. Mal en point, il se demandait maintenant le résultat de ce combat… Puis, il se figea. Une nouvelle attaque fut envoyé à son encontre, et bien plus sauvage, le transperça de toute part. Son corps si blanc était maintenant taché de sang, qui coulait également sur l’élément froid. La poussière se dissipa, et on retrouva Zalosta, à environ cinq mètres du chat. Elle paraissait tout à fait normale, et on ne trouvait personne d’autre dans les parages… Kurio toussa, cracha du sang. Il voulu parler, dire quelque chose, simplement : « Comment ? » Elle s’avança vers lui, qui ne présentait plus aucun danger. La Rafle était hors d’état de nuire, plus rien ne pouvait le sauver de toute façon. « Ne cherche pas. Ne demande rien. Nekros voit à travers tes yeux, elle aura bien compris. » Le chat ne comprenait pas. Pourtant, il se sentait… Libre ? « Tu vas retourner au Torukia. Tu n’aurais jamais, jamais dut en sortir. Souviens toi bien de ça, Kurio. Ton frangin comprendra, pas vrai ? » Le chat blanc écarquilla les yeux, surpris. Comment savait-elle ? « Je suis bien plus vieille que toi. Allez… Retourne dans ta patrie. » Il se souvint d’avoir vu cette main, cette main à l’allure si douce couvrir ses yeux. Et il s’en était retourné dans son berceau… En son fort intérieur, il aurait voulu se souvenir comment il en était arrivé là. Il aurait voulut se faire pardonner, maintenant qu’il y pensait… Himé… Qui était cette personne déjà ? Où était-il ? … Il ne se souvenait plus. Pourtant ses souvenirs étaient bien là ?... Et une silhouette se fit voir, au loin. Un guide ? Pourquoi pas, il était bien capable de se perdre… Comme il venait de le faire, ces dernières années. ___________ Prochain chapitre a venir, les choses s'accelèrent... Polvo on la verra que ici et dans un autre chapitre, après c'est tout. J'dis pas qu'on touche au bout de Full Color, mais on est en passe de le faire. Reste encore un replay, des combats... Et une défaite ? Vous verrez bien ça, merci de suivre, ça me fait plaisir même si il ne reste plus grand monde. J'ai essayé de faire des efforts dans les temps, dur dur, j'dois encore m'améliorer... Titre: Re : Full Color ! Posté par: Sephyra le Mars 25, 2009, 07:40:34 pm Wah, enfin une suite ! Ca fait plaisir de continuer à lire cette fic ^^
Pôvre Kurio é_è mais bon face à Zalosta... Bah, de toute façon il faut que tu écrives à ton rythme et en prenant toujours du plaisir, c'est ça l'important. En tout cas j'ai hâte d'avoir des nouvelles de Motoko ^^ Bon courage pour la suite =3 *Sephy fait un câlin à Capita* Titre: Re : Full Color ! Posté par: sonic-kun le Mars 25, 2009, 08:05:22 pm waaouh ! j'aime toujours autant ! Zaza est trops forte ! pauvre Kurio >:
j'aime Hood qui prend soin d'Eska xD ! oh et je soutiens Sephy, ça fait un petit moment qu'on a pas vu Motoko >_> ! bonne continuation °° Titre: Re : Full Color ! Posté par: Bledengor le Mars 26, 2009, 03:13:46 pm Ouha trop beau. Bledy est au ange. Pourquoi au ange? Parce qu'elle est ravi. Non heureuse d'avoir lu ce nouveau et beau chapitre. Bravo grande Capita, tu raccomptes merveilleusement bien. En adoration devant l'histoire, j'ai mangée le chapitre d'avant rien que pour le plaisir et celui-ci oh que je suis contente. Peux pas imaginer à quel point. Enfin maintenant quand tu liras ça... tu vas le savoir!!!!!! Merci de nous offrire cette suite de ta super fic.
Bledy restera ton admiratrice et surtout ta lectrice. Alors ne te décourage pas oki!!!!!! On dirait que le beau patée césar est de partie?! La super bataille que j'attendais avec une impatience!!!!!!!! Merci tu m'as gaté!!!!! Beau combat!!!! A mort....qui a tuer Kurio en faite? Vais dire des conneries: c'est Silver? Une norne?Chaos? un alien? ....ZIK....ROAAAIE!!!!!! /Bledengor se fait griller les moustaches par un rayon lasère lancé du ciel la coupant net dans sa phrase agaçante/ Finalement j'attendrais simplement que la réponse vienne d'elle-même. Comme a dit Sonic-kun prend tout ton temps pour écrire. Personne n'est là pour tirer la patte juste te soutenir!!!!!! T'offrire les plus beaux remerciement, les plus grands encouragements et les plus utiles commentaires. Voilà à la prochaine Capita. Titre: Re : Full Color ! Posté par: Capita le Avril 04, 2009, 08:39:31 pm Voilà la suite pour vous ! Je suis encore ravie de voir vos commentaires... Pas nombreux, mais tant qu'il y en a un, ça me permet de poster ^.^ ! Eska va être ravie de la fin de ce chapitre... ( Triche pas. )
/me fait un calin général « Plus vite, plus vite ! On risque de la perdre pour de bon si on n’arrive pas à temps ! » Mary, la gardienne du Niflhel, chevauchait une étrange créature, sûrement un Owen récupéré. Le monstre était imposant, et survolait à toute vitesse les eaux de l’océan de la Surface. Où était passée Motoko ? La créature, immense, n’avait aucun membre visible, à part une longue queue. Tout de cuir, son œil se trouvait dans sa bouche, une énorme bouche dentée. L’hybride chat paraissait inquiète, très inquiète. L’humaine n’avait pas été récupéré, comme cela aurait du être prévu, par des divinités marine. Nekros l’aurait devancée ? Lucy était partie par devant pour prévenir les nornes, mais était aussitôt revenue bredouille. Les deux se retrouvèrent au dessus de la mer, Mary laissant Lucy grimper sur le monstre. « Verdandi veut qu’on retrouve au moins son corps ! Sinon, d’après elle, Manu va devenir fou ! » La chatte jaune grimaça, ennuyée. Motoko avait sûrement touché le fond depuis le temps, gisant entre deux eaux… Pour dire, elle était morte à coup sûr. « Mais on saurait si son âme était dans les parages, c’est impossible… Il ne peut pas rester que son corps ! - Alors Nekros est passé déjà ramasser son cristal… » Elles se regardèrent un long moment, et Mary cria un ordre à la créature qui émit un étrange son lourd. Une bulle apparut autour des deux gardiennes, et elles s’enfoncèrent, toujours sur la créature, dans l’océan. Les cristaux, au bout des ailes de Mary donnaient juste assez de lumière pour essayer de se repérer dans les profondeurs. L’une contre l’autre, elles scrutaient les fonds, à la recherche d’un rien qui puisse indiquer la position de Motoko. Si ça se trouve, elle n’était même pas ici… Mais le monstre de Mary semblait en avoir une idée. Ce n’était pas le plus stupide des Owen. Il avait bien « senti » Motoko, c’est pour ça qu’il se dirigeait par là… Comme c’était plutôt approximatif, il ne pouvait pas faire grand-chose de plus, mais c’était le principal. D’étranges poissons multicolores passaient près du monstre à toute allure, effrayés par ces nouveaux venus. Des longs, des courts, il y en avait de toute sorte. Tout était sombre, jusqu’aux poissons. Les couleurs, bien que présente, n’étaient plus très visibles… Un rouge sang passa non loin du monstre du Niflhel, manquant de faire tomber ses deux passagères. Le silence régnait ici, l’hybride jaune trouvait que ça ressemblait étrangement au royaume de Nekros. En même temps, on débordait non loin de son territoire… Lucy la tira de ses pensées, en lui désignant un étrange coin, entre deux pierres. « Regarde, il y a de la lumière par là ! » Ce n’était qu’une faible lueur, mais c’était suffisant pour leur redonner un peu d’espoir dans leur recherche. Le monstre s’avança, prudemment, vers la source de lumière, et s’arrêta à proximité. Lucy se pencha, et observa ce qu’il se passait par en dessous. Il y avait une bulle d’air, opaque, empêchant toute visibilité intérieure ou extérieure. Il y avait une foule, un véritable bazar autour : Une horde de créature informe noire, en provenance du Niflhel. Contrairement à la créature de Mary, qui était noire avec des morceaux orange, celles là avaient leur œil tinté de rose, un rose assez inquiétant. Le monstre invoqué par Mary n’osait plus s’avancer d’avantage. « Allez, inutile de prendre peur… Ils m’écouteront, tu crois, Lucy ? - Oh non, non. N’essaye même pas de faire quoi que ce soit, sinon ça risque de mal tourner… Ce n’est pas toi qui les as emmenés ici. » Mary poussa un soupir. En effet, si elle se risquait à remettre les créatures dans le royaume de Nekros, elle n’échapperait pas à une bataille. Et elle n’avait que son monstre, ça risquait d’être assez agaçant, surtout qu’il n’était pas fait pour le combat… « Il faut pourtant savoir ce qu’il se cache en dessous… Confirmer ce qu’on pense, toi et moi. Lucy, tu peux m’ouvrir une barrière ? On va les appâter. » L’hybride hocha la tête, et sauta de la créature étrange. Nager, elle savait faire. Une bulle lui entourait la tête, histoire de lui donner de quoi respirer. « L’idéal, ce serait de ramener cette bulle jusqu'à la surface sans la crever… » Pensa t-elle, avant de s’arrêter à une distance raisonnable. Les Owen, ces étranges créatures, quel que soit leur camp, était très attiré par le Torukia. On ne savait pas pourquoi pourtant, était-ce la puissance, l’énergie que dégageait le lieu ? Ou simplement l’envie de retrouver un semblant d’âme ? Rien n’était à exclure, mais pour l’instant, ce n’était pas le souci. Lucy leva les bras, et un petit portail circulaire se forma par au dessus. Brillant d’une lumière douce et rosâtre, tout les Owen tournèrent la tête vers elle, dirigeant leur regard sur ce qu’elle tenait. Déjà que l’océan, c’était silencieux, on se demandait en cet instant si ça ne pouvait pas l’être encore plus. Mary ouvrit la bouche, et la referma aussitôt. Les fragments d’âmes ne bougeaient plus d’un cil pendant un cours instant, leurs yeux roses brillant d’une lueur d’envie incroyable. Puis le manège commença. Déjà, un bruit lourd, qui allait crescendo, suivit d’une étrange onde qui parcouru toute la zone, balayant les poissons restants et tout type d’organisme susceptible de gêner ce qui allait se produire. Les créatures du Niflhel semblèrent se lever d’un seul homme, et se lancèrent sur le portail d’une même force. Lucy, surprise, eut un mouvement de recul. Mais rien à faire, les créatures se mirent à danser autour d’elle et à s’enfoncer dans le portail, une par une… Mary se demandait à cet instant si ce portail correspondait vraiment au Torukia. Mais le moment était venu de voir ce qui se cachait derrière cette bulle, et d’en récupérer le contenu. Le monstre de Mary s’approcha aussi près qu’il pouvait, et renifla avec attention la bulle. L’hybride se pencha, pour vérifier par elle-même. A travers la surface opaque, on pouvait voir une silhouette féminine. Et plus elle rapprochait son visage, plus Mary pouvait distinguer de qui il s’agissait. Par derrière, le bruit cessa. Lucy referma son portail, satisfaite. « Ils sont tous rentrés chez toi, Mary. - Ah c’est bien ce que je me disais. - Comme quoi, tronquer deux portail c’est facile… Alors, c’est bien elle ? » L’amie de Mary arriva, pour se pencher à son tour. Enfin, elles avaient retrouvé ce qu’elles cherchaient… Mais étrangement, quelque chose n’allait pas. Quelque chose manquait. Le vaisseau de Daisuke était vide. Plus aucune lumière n’y brillait, et l’homme blanc était dans son bureau, assis sur sa chaise à penser. A quoi, nul ne le sait. Polvo passa sans soucis dans la salle où était encore enfermée Wyrd, sans se soucier de la sécurité. Un fantôme n’avait pas à se soucier de divers soucis d’ordre physique, après tout. D’ordre magique, c’était autre chose. Le spectre fut surpris de constater qu’il n’y avait aucune scellée pour contenir Wyrd, ou bien pour empêcher l’intrusion d’une âme ou d’autre chose. Daisuke s’affaiblissait-il ? Depuis la disparition de Motoko, il ne semblait plus vivre. Déjà, sa condition de vivant laissait à désirer, mais maintenant il n’était plus que l’ombre de lui-même. Polvo n’avait même pas osé vérifier son état. Après tout, Himé ne le lui avait pas demandé. « Et je ne tiens pas à tomber sur une tête de mort vivant… » Pensa t-elle, malgré sa propre condition. La salle de Wyrd semblait encore plus glaciale qu’avant. Ce détail frappa Polvo, qui elle-même put sentir cette froideur, alors qu’elle était habituellement insensible aux températures. Elle osa jeter un son dans ce repère congelé. « Wyrd ? Wyrd, où es-tu ? » Pas de réponse bien sûr. Polvo pénétrait un peu plus dans le territoire de ce qui était la jeune fille, jusqu'à ce qu’elle tombe sur quelque chose, impossible à identifier, qui bougeait. Une sorte d’aile blanche organique ? Oui ça devait être sûrement ça. Elle dirigea son regard vers la source, en constatant maintenant les dégâts causés par Daisuke. Wyrd ne semblait plus être se qu’elle était. Il n’y avait plus de petite fille sur un trône de bois, désormais. Cet étrange air, énigmatique, avait disparus. Un souffre glauque et lourd se faisait faiblement entendre, sans qu’on se doute de la provenance exacte. Comme si on avait fait le marathon de Paris en passant par toutes les capitales du monde. De la brume parcourait le sol, pour se concentrer en un point précis. La source des ailes organiques, Wyrd. Plus de vêtement magnifique. Rien qu’une peau nue, et d’une blancheur terrible. Elle se trouvait au sol, le visage fixant le sol, les mains sur les côtés faisant ressortir légèrement ses épaules si fines, qui étaient également soulevée par sa respiration saccadée. Polvo s’avança, prudemment jusqu'à elle. « Wyrd ? Tu ne vas pas bien du tout… Qu’est ce qu’a fait Daisuke ? » Un faible râle s’éleva de la bouche de la jeune femme. Elle leva la tête, vers Polvo, son visage exprimant une vive douleur. Elle n’arrivait même plus à parler par télépathie... « Wyrd… Oh je ne sais pas quoi dire, mon Dieu… » Polvo s’accroupis à côté d’elle, inquiète. C’était sûr, elle ne pourrait jamais retenir Wyrd suffisamment longtemps avant que Himé ne termine son plan… Elle poussa un long soupir, et fixa sa camarade d’infortune. « Je n’aime pas te voir comme ça. » Wyrd tourna les yeux vers elle, douloureusement. « A ton avis, tu crois que je pourrais t’aider ? » Air interrogatif. « Sinon, j’ai une idée. » Polvo se releva, et s’avança vers Wyrd. Elle posa ses mains sur son visage tout en captant son regard. « Permet moi d’habiter ton corps pendant quelques temps, pendant que les choses évolue. Va reposer ton esprit, en attendant, tu veux bien ? Je supporterais à ta place. Comme ça, moi je fais ce que j’ai à faire, mais toi tu t’en tires bien d’une certaine manière. Pas vrai ? » Il n’y avait rien à dire, c’était un bon marché. Wyrd bascula lentement sa tête en arrière, en fermant les yeux, et Polvo disparut dans un nuage de poussière, qui s’estompa rapidement à travers le reste de la brume. Le souffle rauque de Wyrd fit de même, se faisant de plus en plus silencieux. Le calme posa son voile, et les traits de la jeune fille s’adoucirent petit à petit, jusqu'à retrouver une expression normale. Les yeux fermés, elle semblait vraiment se reposer… Abelia et Sonic-kun se retrouvèrent sur le toit de l’auberge de Engel, complètement décoiffée par le voyage éclair de Hood. Il n’aimait pas laisser Zalosta trop longtemps seule, qui sait, elle faisait bien des bêtises parfois. Enfin, souvent plutôt. L’Esprit voulait protester, mais impossible, Hood interposa sa main devant elle, la sommant de se taire. « Il ne me reste plus beaucoup de temps. Je dois rejoindre … A propos, gardez ça discret. Si vous voyez Daïo, dites lui que ça va. » Il s’approcha du toit, et s’apprêta à sauter… Jusqu'à être arrêté par une balle de lumière, qui vint s’écraser devant lui. Le hérisson se retourna, excédé… Puis surpris. Abelia se tenait en position de combat, juste devant lui. Sonic-kun avait filé, pour retourner voir les autres et les prévenir qu’elles étaient là. « Maintenant que je suis seule, il va falloir t’expliquer. » Elle relâcha sa position, et s’avança vers lui. « Expliquer quoi ? Demanda t-il, les bras croisés. Je t’ai déjà tout expliqué, je pense, pas vrai ? » Abelia continuait de s’approcher, de sa démarche follement gracieuse. « On sait pour ton amie. Par contre, tu ne nous as toujours pas parlé…. De ceci. » Elle lui attrape son poignet, et désigne les multiples blessures qui étaient maladroitement cachées par de malheureux bandages. Hood retira vivement son bras, et recula d’un pas. « Ce n’est pas tes affaires ! »Dit-il, moins sûr de lui. Abelia eut un léger sourire, du genre « C’est ce que tu crois. » Elle s’avança à nouveau, et posa ses mains sur le visage du hérisson avec douceur. « Je te l’ai dis, déjà, nous ne sommes pas tes ennemies. Ceux qui viennent de Mobius ne sont pas tes ennemis non plus. Fais-nous confiance… » « Hood, arrête de flirter avec autrui, ça va faire mauvais pour ta réputation. » Les deux hybrides se retournèrent vivement, pour voir Zalosta, assise sur le rebord du toit d’une manière peu recommandable. Abelia retira vivement ses mains, et se mit à rougir, au comble de la gêne. Sans vraiment s’en rendre compte, c’était aussi le cas de Hood. « Excusez moi de vous dérangez. - Je t’en prie, railla Abelia. - Qu’est devenu Kurio ? Demanda le hérisson rouge, détournant allégrement le sujet. - A ton avis ? » Ils la fixèrent, comprenant dans l’instant. Puis elle se leva, en leur faisant un signe de main. « Je vous laisse. » Elle s’éclipsa alors, laissant derrière elle un silence plus que gênant. Abelia tenta de dire quelque chose, mais se retrouva bien rapidement dans les bras de Hood. Surprise, elle se mit à rougir à nouveau. « Je suis désolé. » Murmura Hood, faiblement. Il se regardèrent un long moment, avancèrent leur visage, et s’embrassèrent tendrement. Titre: Re : Full Color ! Posté par: Bledengor le Avril 09, 2009, 09:05:53 am Oh personne ne répondu? Soit ils sont tous très occupé, soit ils t'ont tous oubliés. Les vilains!
/Tout le monde regarde Bleddy avec un regard plein de reproche/ ben quoi c'est vrais, cela fait deux topic que personne ne poste, ok y a les vacances, ok y a pas que le forum dans la vie... /se prends des combos de tornioles/ Aie, aie, aie et ouî!!!!!! Hahahahahahaha, ce hérisson rouge me plait de plus en plus. Zalosta qui fait une crise de jalousie. Et Hood qui en pince pour qui au faite? /Siffle pour prendre un air innocente/ C'est ... Chut ! Tais-toi! Faut pas le dire. On est encore sur de rien alors chut. Et la fin alors? C'est pas une preuve ça ?!! Ok! Donc Hood et Abélia sont... amoureux!? Si j'en crois le kiss. Aucun doute, l'intéressée va adorer cette fin n'est-ce pas? Titre: Re : Full Color ! Posté par: sonic-kun le Avril 09, 2009, 04:28:24 pm En effet l'intéressée a adoré cette fin °W° ! elle a même trichée la vilaine fille ! <_< hum, pas bien ! donc j'aime cette suite, surtout la fin (on l'a tous compris !! xD) mais même si j'adore et que je surkiffe à fond, le baisé n'est-il pas un peu trop rapide ? je veux dire ... ils se connaissent que depuis aujourd'hui hein xDD et hop à la fin de la journée bazou °3°
bon, c'est du détails, mais bon ! vivement la suite aussi ! >_< Titre: Re : Full Color ! Posté par: Capita le Mai 11, 2009, 07:45:09 pm ... Un mois que j'ai rien mis. J'ai relu les précédents chapitres... J'ai fais tellement de fautes, de répétitions ! Je devrais corriger ça, ça fait terne.
Sinon, voici la suite de l'histoire. Traum, malgré sa petite taille et son âge qui l’était tout autant, excellait dans les tâches ménagères. C’était qu’une petite gamine, assez agaçante par moment, mais assez précoce sur ce plan là. Amy en serait verte – si ça ne l’a pas déjà été. La petite hérissonne présentait par contre certains mystères, que Manu s’était permis de relever à Verdandi. Il était en train de discuter avec la norne du présent, assis dans un salon des plus étranges. On se serait cru dans une sorte de maison, mais qui avait tout du manoir. Tout était très lumineux, que ce soit d’un côté ou de l’autre de cette bâtisse qui ne semblait pas avoir de limite fixe. « Les Dieux ne peuvent pas venir ici sans notre consentement. C’est notre petite base en quelque sorte. - Donc on est en sécurité ? - Parfaitement. - Cool, donc on peut tout faire d’ici sans que rien ne soit entendu, et tout ce qui suit ? - Oui, c’est un sacré avantage. Les nornes ont un devoir sacré, après tout. » Il y eut comme un blanc, et Manu eu un sourire étrange. « Qu’est ce que vous fichez à discuter alors ? » Demanda t-il, ironiquement. Verdandi rigola à gorge déployée, et mit un petit temps à se calmer… Enfin, en son fort intérieur elle avait remarqué un truc : Manu n’avait plus le même sourire qu’il avait auparavant, quand il écoutait ses bêtises ou inversement, quand il en disait. La norne se calma soudain, et reprit plus calmement : « Oh, je crois qu’on a de la visite. Une bonne nouvelle pour toi peut être. » Elle se leva, et immédiatement, les deux autres nornes arrivèrent : Urd par les couloirs, et Skuld un peu plus timidement. Lorsque Manu avait le dos tourné, cette dernière secoua la tête négativement. Quoi, une mauvaise nouvelle ? Urd leva les sourcils, l’air de dire qu’elle avait déjà une idée sur la chose. Par la fenêtre, on pouvait voir une ombre étrange se profiler… Mary et Lucy, sur l’Owen géant, venaient à toute allure… Quelque chose en plus sur le dos de l’animal retint le regard de Manu. « Nous revoilà ! » Dirent-elles, sautant dans la maison. Le monstre commandé par Mary s’était placé le long de la fenêtre, pour qu’on puisse prendre ce qui restait. Manu était bouche bée. Mais Lucy l’arrêta avant qu’il ne s’avance plus. « Un instant, c’est pas ce que tu crois. » Il se stoppa immédiatement. Pourtant, c’est bien Motoko qu’il voyait, juste là ! « Manu, il faut qu’on t’explique quelque chose… » Par derrière eux, quelqu’un d’autre arriva. C’était Marilyn, elle avait les yeux rougis, et tenait un petit mouchoir blanc. « Qu’est ce qu’il se passe ? Demanda t-elle, la voix légèrement enrouée. - Les deux gardiennes ont retrouvé le corps de Motoko, répondit Urd. - Le corps… Mais c’est bien Motoko ? Elle est bien morte ?... » Verdandi enlaça Manu tendrement. Il restait fixe, ne voulant pas admettre cela une seconde fois. La norne du présent tenta de le rassurer : « Mais tu sais, son corps est intact et c’est le principal. Son âme, « elle » est ailleurs par contre. Elle est vivante, mais sous une autre forme. Nekros ne l’a pas mangée, et je le sais. Quelqu’un d’autre s’en ai emparé… - On a bien notre idée là-dessus, fit gravement Urd. - Et va falloir se dépêcher, rajouta Skuld. Je sais que d’après les lois sacrées je n’ai pas le droit de révéler quoi que ce soit de l’avenir, mais j’ai bien le droit de vous prévenir. Il va falloir vite agir, et en priorité ramener les mobiens à leur monde. » « Notre monde ne tourne pas comme les autres, et vous le savez. Les mobiens s’exposent à de graves dangers en restant ici. Les terriens aussi, mais ils sont encore protégés par les Emeraudes, pour encore un peu de temps. Sans compter Aoi, qui n’est pas tout à fait de la Terre, comme on pouvait s’en douter. Agir en combinaison avec le monde mobien sera la clé du combat… Il nous faut les renvoyer chez eux. Le héro bleu inclus. Il nous sera bien plus utile sur sa planète qu’ailleurs. Je vais y aller de ce pas, et par la même occasion passer le bonjour à Ryuuzaki. Voilà mes directives pour l’instant… Urd, Verdandi, veuillez préparer un cercle de téléportation à travers la barrière. Manu et Marilyn, prenez Motoko, mettez-la dans une chambre en attendant… Et occupez vous pour l’instant. La suite risque d’être un peu dure, vaut mieux se reposer… » Verdandi et Urd obéirent immédiatement, partirent de leur côté, la norne du présent chantonnant un peu. Mary et Lucy aidaient au transport de Motoko, qui était pourtant toute légère. « Motoko, elle ne peut pas nous entendre ?... Enfin, il reste quoi d’elle ? Demanda Manu, anxieux. - A part son corps… Rien. Mais il faut bien le garder, on ne sait jamais, répondit Lucy. - Oui, comme c’est Nekros qui l’a récupéré… On ne sait jamais ce qu’il peut se produire. » L’une des nombreuses chambres des nornes servirait à la placer au calme. De toute la maison, c’était le coin où on entendait le moins de bruit possible… Manu aurait bien voulu rester, mais les deux gardiennes avaient réussis à l’en dissuader. Il retourna donc au salon, accompagné des deux félines, qui discutaient rapidement entre elle dans leur langue. Marilyn était assise sur un canapé, silencieuse. Le jeune homme décida après un instant de s’asseoir à côté d’elle. Après un instant sans bruit, Manu engagea la conversation. « Comment va Akio ? Les bestioles des nornes ont réussis à le remettre sur pied ? - Je ne sais pas… Son état reste mitigé, d’après ces créatures. » Les nornes avaient eut la gentillesse de prendre en charge Akio, malgré le fait qu’il ne soit pas totalement humain. Marilyn allait souvent voir son état, qui malheureusement empirait de jour en jour… Lui, qui était au départ un ennemi… La terrienne poussa un soupir, puis s’enfonça dans le fauteuil en prenant ses aises. « Quand même, je me demande ce que dois ressentir Motoko… Ici, les personnes, enfin leur âme ou leur esprit, je ne sais pas comment ils disent, sont matérialisés en des sortes de cristaux… Akio vit, mais n’en a pas. Motoko, on lui a volé le sien. Nekros mange les cristaux pour s’enrichir… - Ce serait elle, qui a volé Motoko ? - Non, Nekros n’en trouverait aucun intérêt. Elle doit le garder, quelque part à l’abri. - Mmh… Dans son royaume tu crois ? - Non, Mary nous aurait prévenu. - Sur cette planète alors… Mais où ? - Elle aurait conclu un acte avec le chef ennemi. Il serait donc possible que Motoko soit enfermée là haut. Dès qu’on pourra, on ira la récupérer. Manu, on doit demander de l’aide… C’est une affaire qui nous concerne, rien que nous deux. Akio est retenue par un sortilège de son ancien chef, et tu veux retrouver Motoko… Tu es d’accord ? » Elle s’interrompit brusquement : Manu venait de mettre sa main devant elle. « On ne peut pas y aller seul. Norne ou pas, on a besoin d’aide. Les mobiens vont devoir repartir chez eux, nous ne pourrons compter que sur les habitants locaux et nous même. Mais ils sont très puissants, ici… Cette Zalosta et cette Wyrd surtout, sans compter les dieux ou déesses qui sont avec nous. Tu vois ! C’est peut être pour des raisons différentes, mais on peut nous aider. Alors sèche tes larmes, et rassure toi. On est tous là pour en finir. Je suis sûr que Motoko, de son coin, n’aimerait pas me voir me morfondre. Elle ne m’a jamais vu pleurer ou presque. Et Akio, je le connais pas ce type, mais j’pense que c’est pareil. Pas vrai, Marilyn ? » Un petit sourire illumina son visage. Marilyn sécha ses larmes, et rangea son petit mouchoir… Elle venait à se rendre compte que, malgré son statut de racaille, Manu était remplie de gentillesse. Elle comprenait mieux le lien qui les unissait, cet amour et cette complicité… Elle se releva, et proposa à Manu d’aller faire un peu de thé. Il ronchonna un instant mais se leva de bon cœur… Le thé. Cette saleté. Il ne comprenait toujours pas comment ça existait et comment il pouvait en boire. Un bruit attira son attention dans un des couloirs de la maison. Il retint Marilyn par l’épaule, pour la forcer à écouter. Immédiatement, elle se mit à l’écoute de ce son… Un son sourd, comme si on se penchait sur une fenêtre donnant sur un abysse infini. Mary et Lucy étaient reparties, les nornes étaient occupées, les deux hybrides parties on ne savait trop où. Les deux s’avancèrent à pas de velours dans le magnifique couloir orné de blanc et d’argent, pour arriver devant la chambre de Motoko. Le son était encore plus lourd, plus dur à supporter. Marilyn porta un doigt à son oreille, le bruit commençait à lui donner une atroce migraine. Manu l’obligea d’un geste à rester derrière lui. Il ne voulait pas qu’il lui arrive quelque chose en plus. Il porta sa main à la poignée de la porte… Pour la retirer immédiatement, en faisant un pas en arrière. Elle était bouillante ! Il se recula d’avantage, et donna un furieux coup de pied dans la porte qui s’ouvrit à la volée. Marilyn se plaça immédiatement derrière Manu, qui plaça son bras vers elle comme pour la protéger. Le noir avant envahit la chambre. Plus aucune lumière n’était présente, plus rien de blanc. Ces ténèbres avaient pour source le lit où était posé Motoko… Mais, où était Motoko ? Des lianes de fumées arpentaient le sol, comme prêtes à attraper quiconque rentrerait. L’atmosphère était lourde, pesante. En prenant son courage à deux mains, Manu se permit de faire un pas, puis deux… Les lianes se décalaient à son passage, et Marilyn avançait dans son sillage. Le jeune homme risqua d’appeler sa camarade, bien que ce fût tout à fait inutile. Pas tant que ça. Une ombre se montra dans l’encadrement de la porte, une silhouette bien familière. Manu en avait le souffle coupé. Motoko se tenait debout devant lui, une main sur la porte. Son visage était terne, comme si autre chose animait son corps. Autre chose que Motoko elle-même. Et ces yeux… Ces yeux si sombre… Non, ça ne pouvait pas être elle. Ça ne pouvait pas être Motoko. Marilyn tenait fermement la manche de Manu, ce qui le ramena sur Terre. « Regarde, au sol ! » Murmura t-elle. La lumière, venant du dos de Motoko, laissait entrevoir son ombre… Une ombre immense, disproportionné, qui témoignait clairement de la personne qui dominait le corps de la jeune fille !... De sa gorge sortit un son terrifiant. Ce son, cette voix, jamais ils ne l’oublieraient. Ces quelques mots suffirent à les plonger dans une profonde peur… « …Vous venez de rentrer en un lieu terrifiant. » Et tout devint noir… ________ Petit chapitre d'un peu plus de 10 200 caractère d'après Word. Mais je pense que ça suffit pour cette fois. La suite sera un peu plus dynamique. Le lycée me fatigue moralement, mais je tiens le coup, j'aime beaucoup écrire Full Color... Et la prochaine fois, je mettrais moins d'un mois ! Titre: Re : Full Color ! Posté par: sonic-kun le Mai 11, 2009, 08:15:02 pm yeaaah ! la suite >o< !!! espèce de missante !! qu'est-ce que t'as fais avec Motoko D': pourquoi elle est possédée par un truc bizarre ! et ce suspence me tue ! D: pas cool, j'aime pas le suspence !
par contre, j'ai vu pas mal de faute de frappe, je veux bien croire que le lycée te fatigue, mais faut te relire in peu x) bref, j'adore la suite, bien qu'elle soit courte ! vivement la prochaine suite >o< !! Titre: Re : Full Color ! Posté par: Sephyra le Mai 12, 2009, 02:15:05 pm J'ai peur pour Manu ! J'ai peur pour Motoko ! J'ai peur pour mon intégrité mentale !
*on la tue* Sans rire, j'ai très hâte que la chtite Motoko retrouve ses esprits. Et qu'elle découvre Manu, les yeux brillants de mille et une étoiles, tandis que lui lui lancerait un regard de braise, ardent, intense, qui la ferait fondre dans les bras du jeune homme dont le courage et la vertu ont retenti déjà sur toute la planète, tandis que l'aube est toujours aussi belle et éclatante dans un ciel azur que respirent les anges vêtus d'ether et de mirages dont la pureté n'égalera jamais celle des nuages lorsqu'ils fondent à nouveau sur la Terre et dans le grenier de mon arrière grand-oncle qu'on *PAF* Hem... Pardon, une espèce d'ombre bizarre m'a possédée, l'espace d'un instant... J'espère que Motoko aussi va s'en libérer bien vite... La suite, Capi-chan ! =3 Titre: Re : Full Color ! Posté par: Bledengor le Mai 23, 2009, 08:45:34 pm Bledengor arrive en voulant faire un dérapage, mais elle glisse et s'étalle de tout son long sur le sol /se sent honteuse/
Elle se remet debout. (Personne n'a rien vue d'accord.) / fait un clin d'oeil/ Aussi long que fut cette attente, elle a été bénéfique. Ca se remarque que cela va bouger sous peut. Alors Motoko est possédée? Quel angoisse. Pauve Manu. En plus laphrasequifoutlespétochesmêmeauxplusendurcie X^X . Tu es diaboliquement génial. Te souhaite de tenir bon. ( Plus qu'un mois scollaire) Titre: Re : Full Color ! Posté par: Blackdoom le Juin 02, 2009, 12:47:03 am Rah, j'aime ce passage !
J'adore la petite réunion. Briefing avant le combat, petites choses mises au clair... Et la venue du corps de Motoko... J'aime la réaction de Manu. En ce qui concerne la suite, on est plongé dans l'atmosphère. C'est bien décrit, rien à redire. Et le truc qui s'empare de Motoko. Raah, j'aime les trucs flippants et surnaturels T_T De loin l'un des passages que je préfère dans cette fic, même si je passe rarement y déposer un petit commentaire... Faut pas trop m'en demander non plus o/ */Crève Citation Le jeune homme décida après un instant de s’asseoir à côté d’elle. Après un instant sans bruit, Manu engagea la conversation. Petite répétition ici, et...Citation Elle venait à se rendre compte que, malgré son statut de racaille, Manu était remplie de gentillesse. De se rendre compte.En bref, pas grand chose. Bonne lecture, même si c'est court. Et justement, au moins je décroche pas, surtout vu l'ambiance. Encore, encore ! ._. Titre: Re : Full Color ! Posté par: Capita le Juin 07, 2009, 08:47:02 pm J'ai encore mis presque un mois ! T_T Pardon les gens !
Le soleil n’était pas au rendez vous ce jour ci. La veille, Sonic-kun était revenue avec Abelia, suivit de deux étranges inconnus, deux hérissons. L’un semblait particulièrement proche de l’Esprit, l’autre plutôt éloignée du cercle social qui s’était formé. Pas un mot sur son identité, sinon c’était fini. Zalosta n’était, pour l’instant, qu’une simple hybride qui avait sauvé Eska des montagnes. En somme, pas une personne d’exception. Le cours des choses avaient repris sur la petite ville : la Festung déneigée ( Notons que Zalosta n’a pas aidé pour un rond les habitants ), les petits commerces revivaient… Plus qu’avant. Comme si rien ne s’était passé. Ni les Emeraudes définitivement prises, rien. Zeit avait été prévenue que Traum était en sécurité. Cette nouvelle l’avait grandement rassurée, elle avait pu reprendre ses journées plus tranquillement. Tout le monde vaquait à ses occupations, même les mobiens. Par contre, une petite ombre était présente au tableau. Léon et Mitsy étaient accoudés à une grande fenêtre, immobiles. Passifs, ils regardaient passer les hybrides sans dire mots. Leur quotidien était à mourir d’ennui, ils n’avaient rien à faire… Et ils étaient perdus, dans ce monde qui leur était totalement inconnu. Zalosta, qui avait remarqué leur état, était venu les voir. Elle s’était postée à l’autre bout de la fenêtre, assise entre le vide et la pièce. Les deux enfants n’avaient même pas tourné leurs attentions sur elle. Le silence dura pendant plusieurs dizaine de minutes, jusqu'à ce que la hérissonne soupire. « Pourquoi vous faites la tête ? » Demanda t-elle, avec un léger accent. Ils tournèrent la tête vers elle, étonnés qu’elle puisse parler leur propre langue. Eux qui avaient fait un si grand effort pour connaître deux trois mots de cette planète, cette hérissonne se mettait à causer avec eux comme si elle venait de la Terre. Les deux enfants expliquèrent alors ce qu’ils avaient sur le cœur, leur mal du pays en quelque sorte. Elle les écoutait en silence, comme si elle enregistrait la moindre parole. Mitsy jouait parfois avec ses cheveux foncés, la couleur bleue s’en était allée en même temps que le pouvoir des Emeraudes. De même pour Léon, qui avait retrouvé ses cheveux châtains. « Je vous comprend, dit-elle après un moment. Mais vous ne devez pas vous renfermez sur vous-même. Je ne sais pas si sur votre planète il y a quelque chose du même genre, mais ici, cela peut être dangereux. Il existe des mauvaises divinités prête à tout pour obtenir du pouvoir, et le pouvoir peut s’obtenir en profitant de l’état des gens… Regardez vous. Si Nekros avait eu le malheur de passer par ici… Elle se serait régalée. Et elle est gourmande. Il ne resterait plus grand-chose de vous… » Ils se regardèrent, terrifiés, puis fixèrent à nouveau Zalosta. « Mais comment tu le sais ? Demanda Mitsy. - C’est une chose à savoir, simplement. Pardon si je vous ai fait peur, ce n’est pas des choses qui arrivent souvent, les maisons sont souvent protégés des maléfices. Celle là comprise. Tant que vous restez dans l’enceinte de la ville, il y a très peu de chance qu’une mauvaise divinité vous tombe dessus. - Whoa… Au fait, pourquoi les dieux n’aident pas la population contre les envahisseurs ? » A cette question, la mine de Zalosta s’assombrit. D’une même voix, elle s’efforça de répondre : « Les dieux ne sont jamais d’accord entre eux. Il existe toujours un conflit interne, et depuis ces dernières années… On dirait que ça a empiré. Ils n’écoutent plus les nornes, et n’en font qu’a leur tête. Quelques uns se soucient quand même de ce qu’il se passe hors de leur royaume… Mais c’est à leur risques et périls. Les mauvaises divinités les étouffent, pour éviter de faire gonfler la rumeur. Ce qui a bien réussi… Auparavant, on parlait de révolte, mais aujourd'hui… Tout est si calme, alors que le danger n’est pas loin. Les dieux n’aident pas, ils ne peuvent plus. » Nouveau silence. Les enfants se regardaient, et observaient Zalosta. Quel étrange personnage… « Et toi, d’où viens-tu ? Tu n’as même pas dit ton prénom, remarqua Léon. - Cela n’a aucune importance, je ne resterais pas longtemps ici. - Oh s’il te plait, on le dira pas. - … Bon ça va. Zalosta. Je m’appelle Zalosta. Pas un mot aux autres, surtout à ceux d’ici. Compris ? J’vous fais confiance. » Un objet sphérique apparut soudainement devant elle. Les deux enfants reculèrent, mais la hérissonne ne paraissait nullement impressionnée. « Oh. Visiblement j’avais raison, mais c’est vous qui n’allez pas rester longtemps ici. » Elle prend la boule bleutée entre ses mains et la secoue énergétiquement. « Allez, Skuld, sortez d’ici. » Dit-elle gentiment. Et hop, une vague bleue se jeta brutalement hors de la sphère qui devint transparente. Maintenant, on pouvait voir Skuld, gisant en sol, décoiffée. Elle avait une forme tout à fait terrestre, ce qui changeait totalement de sa forme divine : Les cheveux longs, bleus, habillée d’une longue robe de la même couleur. En gros, une humaine qui faisait presque 2 m, très fine, avec des formes harmonieuses, sans aller dans l’excès. Elle se relève, redonne forme à ses cheveux. Elle avait l’air très gênée par la situation. « Merci, Ryuuzaki. - De rien. » Bref échange de politesse. Les deux enfants la regardaient, les yeux ronds. « Pardonnez mon arrivée si brutale, mais c’est très urgent. Faites venir tout le monde, hop, hop, vite ! » Tout en frappant dans les mains, elle donnait un certain rythme de cadence à suivre, et les enfants s’étaient immédiatement lever pour chercher les autres, hybrides mobiens et un peu le reste. Ne restait plus que Zalosta et la norne du futur. Cette dernière s’était assise vers Zalosta, au bord de la fenêtre. Un dialogue en vieille langue débuta. « Alors, ça va mieux, de pouvoir bouger à nouveau ? - Oui, je suis ravie d’être sortie assez… Rapidement. Apparemment ça aurait pu durer plus longtemps, c’est ça ? - En effet, en effet. Mais n’en parlons plus, c’est terminé après tout. T’as trouvé la partie qui te manquait ? - La … ? - Mmh, non rien, tu verras plus tard. » La norne esquissa un sourire. « Eh, suffit les cachotteries, fit Zalosta en agitant la main. - Bon, d’accord. En passant dans ta dimension prison, t’as juste laissé un fragment d’âme derrière toi… Rien de mal vraiment, puisque tu as été rattrapée en entière. Juste… Il faudrait le récupérer, et le tuer. - Pourquoi le tuer ? Ce je ne sais quoi vis encore ? - Oh oui. Et ça risque de te nuire fortement dans le futur. - T’es la norne du futur, j’dirais jamais le contraire… Mais tu n’exagère pas un peu ? - Non. Puisque ce fragment est retourné à l’état de bébé sur cette planète. Donc on l’a retrouvé, et élevé, tu vois le topo. Et tu sais combien de temps a duré ta jeunesse, calcule avec le temps passé… - … C’est encore une gamine en gros, cette autre personne. - Comme si tu t’étais offert involontairement un autre futur, plus joyeux. » Un grognement bref et sourd s’éleva dans la salle, de la part de Zalosta. « Merci j’ai compris. Et donc, j’en fais quoi de ça ? Le traquer et le tuer ? - En quelque sorte, c’est la meilleure des choses à faire. » Nouveau grognement. « Et dire que je pensais être sortie d’affaire, me voilà avec un autre soucis sur les bras. - Tu n’auras pas grand mal ! » La norne s’avança alors vers Zalosta, et lui murmura : « Tu le sais. Tu le sais, alors ne te fais pas à l’idée de rester tranquille indéfiniment. Tant que la Reine du Niflhel n’a pas ce qu’elle veut… Elle est capable de tout, Nekros. Elle veut ton âme, enfin, surtout l’énergie qui sert à alimenter ton pouvoir. Heureusement que tu as un bon ami qui a sut t’aider… - Tourouge ? Il a fait quoi encore cet imbécile ? » La norne se dit en son fort intérieur qu’un étrange lien liait Zalosta à Hood. Une étrange amitié un peu loufoque, mais très solide. « Il te le diras en temps voulu. Pour l’instant… Les autres hybrides commencent à arriver. Je dois les renvoyer chez eux, ils nous seront plus utile là haut. - Eh ? Pourquoi ? - Question de répartition d’énergie. Tu vas voir en temps et en heure, ça ira bien mieux ainsi, Miss. Oh, tu as le bonjour de Verdandi. - Ah, elle est toujours en service ? Elle qui jurait ne pas tenir un siècle… - Pour tenir, elle tient bon. La disparition de l’âme de Motoko lui a donné un coup de blues, mais elle va bien. - Et Urd ? - A son habitude. Un peu ronchon ces derniers temps, mais elle va bien aussi. - Tant mieux. Je vous apprécie beaucoup comme nornes, j’espère que vous aller rester longtemps en service. - Moi aussi, moi aussi… Bon allons y, je ne tiens pas à ce qu’on surprenne notre conversation. » Léon et Mitsy avaient réussis à rassembler tous les mobiens présent, et quelques autres, en l’occurrence les deux magiciennes Li Quing et Mayday, Wonne, Lust et Liebe. Daïo était aussi présent avec Astra. Il la gardait contre lui, comme si elle allait s’envoler d’un moment à un autre. L’incident avec la déesse du chant avait quelque peu frappé Astra, qui ne parlait plus beaucoup. On trouvait également Sonic, Tails, Knuckles, et Shadow à un bout de la pièce, Wolfgang de l’autre. Eska était en train de discuter sagement avec Abelia à propos de Hood, qui n’était pas présent. Skuld, suivit de Zalosta, arriva dans la pièce. Immédiatement, les discutions cessèrent, et les regards convergèrent vers elle. Il y eu un léger silence, jusqu'à ce qu’elle prenne la parole : « Merci d’être venu si vite. Je suis Skuld, norne du futur. Je ne vais pas m’attarder sur ma présentation, nous avons mieux à faire. Premièrement… Tous les mobiens vont devoir retourner chez eux. Ne vous inquiétez pas, ce n’est pas pour une histoire de gêne, mais vous serez plus utile là haut. - Pourquoi partir ? Demanda Sonic. - Toi et tes amis dégagent un peu trop d’énergie étrangère. Vous êtes repérables, et représentez une proie facile par ce fait. En restant de votre côté, vous serez en sécurité. Les êtres informatiques vont vous informer de ce qu’il se passe ici, et de ce qu’il vous faudra faire le moment venu. » On commençait à protester. Skuld leva les yeux au ciel. « Rassurez vous, ça va être rapide. » Elle leva le bras et immédiatement, un portail d’environ deux mêtre de diamètre s’ouvrit sous les pieds des mobiens. Abelia n’avait pas envie de partir, et essayait déjà de se rattacher au bout du portail... Pour finalement se retenir à un meuble, redevenant matérielle. Quand à Sonic-kun, elle fut forcée de suivre le groupe : Retourner sur Mobius. Le portail refermé, il y eu comme un grand silence. Zalosta se dirigea vers Abelia et l’aida à se relever. Léon et Mitsy étaient contre le mur, accroché l’un à l’autre. Les autres restaient muets. « Bon, ma mission est terminée. Je dois retourner au Torn World. Je sens quelque chose d’étrange… - Je peux venir ? Demanda Zalosta. - Avec les dieux qui ont encore une dent contre toi, ça ne vaut mieux pas. Reste ici, surveille les autres et retrouve Hood, il s’est encore fourré dans un coin que je ne peux pas voir. » La hérissonne opina. Abelia lui proposa de rester avec elle. Après quelques échecs, elle réussis à obtenir l’accord de Zalosta pour l’aider à chercher le hérisson rouge. « Et les autres… Allez vaquer à vos occupations. Reposez vous, ça vaudra mieux. »Rajouta Skuld, avant de disparaître dans une légère brume. Manu se réveilla, en sentant quelque chose contre lui. Les yeux fermés, il pouvait deviner de qui il s’agissait. Marilyn, et son léger parfum, ça sentait l’orange un peu. Manu appréciait cette odeur qui ne lui agressait pas les narines. Il se releva, tout en ouvrant les yeux… Ils étaient dans un étrange couloir, aux murs sombres. Le sol était dallé en noir, en pourpre, comme sur un damier. Il y avait des grands vitraux dans les tons rouges et violets qui servaient de fenêtres. Cela donnait au lieu une ambiance assez glauque et sombre, Manu n’aimait pas ce genre de coin du tout… Il essaya alors de réveiller Marilyn en secouant un peu son épaule. Celle-ci poussa un bref gémissement, et ouvrit faiblement les yeux. « Tout va bien ? Demanda Manu. - … Oui, ça va, un peu sonnée… Mais je vais bien. » Elle se mit assise, et tourna la tête, observa l’endroit où ils étaient tombés. « Où sommes nous ? - Je n’en sais rien. Allez, lève toi, on va devoir trouver ça par nous même. » Il aide la jeune femme à se relever, et ils commencèrent à marcher lentement à travers ce long couloir… Titre: Re : Full Color ! Posté par: sonic-kun le Juin 08, 2009, 11:16:01 am Anh ! le fragment de l'âme de Zalosta, j'ai deviné qui c'est °O°°° !!! Mais je le dirai pas ! xD
Naaan, Sonic et tout les autres ils sont partis D: Comment ça se fait que y a que Abelia qui soit rester ? Elle voulait pas quitter Hood comme ça ? xDD d'ailleurs, il est où ce tourouge èé ! Puis là, Manu et Marilyn, j'aime bien où ils sont moi, j'imagine parfaitement ce couloir, j'aime bien xD Awi, tu t'es pas bien relu ! y a des fautes ! Enfin, surtout des fautes de temps, tu as plusieurs fois mis du présent dans le texte au passé ! pabien >O< Bref, j'espère que la suite sera pas dans 1 mois x) je suis toujours fan accro ! Titre: Re : Full Color ! Posté par: Blackdoom le Juin 08, 2009, 05:14:07 pm Rah, ya pas assez sur Motoko et Manu ! /me crève
Ok, je déconne. C'est du très bon encore. Ya des explications mais on comprend pas tout, c'est génial ._. Enfin, plus je te lis, plus je me rend compte que tu as style bien particulier. Un style à toi. On pourrait reconnaître ton texte parmi d'autres, quoi. J'aime ça o/ En tout cas, ça reste bon. Et vu que j'ai lu le passage d'avant ya pas très longtemps, ça s'inscrit dans la continuité. J'espère que je vais pas attendre un mois avant la suite x) Allez, perd pas l'inspiration, écris ! Laisse tes bouquins people de côté un peu.../me fuit Titre: Re : Full Color ! Posté par: Sephyra le Juin 09, 2009, 06:52:55 am Moi j'aime pas les people ! è_é
Mais j'aime Zalosta ^o^ C'est flippant ce truc de fragment d'âme, perso j'ai pas deviné qui c'était :'D Mais au moins je garde la surprise !!! *prend une pose héroïque* Moi aussi je veux du Motoko + Manu au fait *_* *PAF* Bref, le mieux à faire c'est d'attendre sagement la suite... Ô rage Ô désespoir ! *PAF* Ca va, ça va... Titre: Re : Full Color ! Posté par: Bledengor le Juin 19, 2009, 02:40:42 pm Mowa aussi être toujours fan de ta belle histoire. Très prenante.
Le petit surnom de Hood m'a bien fait rire pendant plusieurs minutes "Tourouge" Whahahahahahahahahahahahahahahahahahahahahahahahahahahahahahahahahahahahahahahahhahahahahahahahah /BOOM\ /se fait explosé la machoire par un missile venu de nul part/ Les pauvres mobiens. Ils doivent être confus d'avoir été obliger de partir. Allez Sonic et cie cela ne signifie pas fin de l'action!!!! Au faite ou est Sora? T'en a plus reparler depuis un bail. Quand va ton revoir son museau? Moi aussi veut plus de Motoko et Manu !!!! AhUhOHA!!!!! Mais non mais non je ne peux qu'attendre le prochain épisode pour les voire. Tourouge il est ou? Vive le suspence !!!! Titre: Re : Full Color ! Posté par: Capita le Juin 24, 2009, 11:32:32 am Voici voilà le nouveau chapitre ! Tourne un peu autour de Hood et de Nekros la vilaine !
Et j'lis pas des bouquins people, j'lis des mangas, pauvre cloche. ____ Le Niflhel, ses eaux noires… Et Nekros, au dessus de tout ça. C’était au sens propre du terme. Elle lévitait sagement au dessus des eaux noires, en position assise devant un étrange cercle de métal noir supportant une théière et une tasse… Tout aussi noir. Elle portait son casque, mais de sorte que sa bouche reste visible. « Mary, Mary… Dit moi, n’as-tu rien vu de nouveau dans le monde des mortels ? » Lança Nekros à la concernée. Cette dernière se trouvait dans sa barque, assise en tailleur, à regarder furtivement Nekros d’un mauvais œil. Quelques Owen tournaient autour d’elle sagement, certain de couleur orange. « Non, rien de spécial, répondit l’hybride. Les mortels sont à leur habitude, passifs, et … Vivant. » La cruelle déesse attrapa sa tasse et but une gorgée de ce qui semblait être du thé. Elle reposa la petite tasse sur cette table plate, et demanda à l’hybride jaune : « Dit moi, tu ne serais pas en train de me mentir, ces derniers temps ? Déjà pour Motoko, enfin ce qu’il en reste… Ah en plus tu as libéré le corps des Owen que j’avais envoyé… Avec l’aide de Lucy, c’est ça ? Mary, tu ne serais pas en train de te retourner contre moi ? » La féline serra sa rame entre ses mains, d’un coup nerveuse. Nekros continua : « Nuktos, mon père, m’a fait promettre de te laisser gardienne du Niflhel. Mais je tiens à te rappeler que par cela, ce qui reste de toi m’appartient. D’un simple claquement de doigt, je peux te dissoudre en Owen. D’un claquement de doigt, je peux te faire oublier ce que je viens de dire. Ce qui te compose m’appartient, de ton corps à ta mémoire. Et naturellement, ton âme. » Mary tourna soudainement la tête vers la reine noire. « C’est faux ! Cria t-elle. Mon âme est protégée par Urd ! » Un flot d’énergie noire s’abattit soudain sur elle, la faisant taire. « Plus pour longtemps, crois moi ! Siffla méchamment Nekros, se relevant, toujours en lévitant. - Que va-t-il se passer ? Demanda Mary, en se mettant debout à son tour. - Des changements. Des gros ! Mais rassure toi, de ta position, tu resteras tranquille. Pour très, très longtemps. » Elle s’apprêta à lancer une nouvelle remarque cinglante, lorsqu’un éclair d’énergie traversa le ciel. Immédiatement, le silence s’installa. Les Owen aussi étaient silencieux, c’était une chose très inhabituelle. « Mais qu’est ce qui arrive… » Marmonna Nekros, furieuse. Enroulé dans une cape qui avait connu des jours meilleurs, un hybride rouge descendait sagement jusqu'à la barque de Mary, qui était tout à fait surprise de cette arrivée inattendue. Hood se tenait debout face à Nekros, qui lévitait plus loin. L’air sérieux, il paraissait détendu, les épaules relâchées. Mais ce qu’il dit contrasta terriblement avec son attitude. « Alors la vieille, toujours à échafauder des plans foireux ? » Mary était bouche bée, et se retenait à tout prix de faire le moindre mouvement, le moindre commentaire. Oui, elle crevait d’envie de rire sur le coup. Non, elle ne craquerait pas. Nekros était aussi surprise, mais… Maintenant, elle se souvenait. Ce petit insolent était déjà passé il y a longtemps déjà ! « L’espèce d’incapable qui suivait Ryuuzaki ? C’est toi ? » Hood opina d’un signe de tête. Nekros poussa un terrible grognement. « Et c’est donc toi l’individu qui est venu de la même façon me déranger… - C’était il y a un bail, pas vrai ? - Je m’en rends compte maintenant, j’avoue. Et… D’après ce que je vois, tu ne t’es toujours pas remis de tes blessures, hérisson. » Par réflexe, il se tint le bras qui portait le plus de bandages. « Eh oui, mais ce n’est qu’une question de temps. » Mary se demanda de quand dataient ces blessures… Vu du temps d’où ils parlaient, ça ne datait pas d’hier. Mais pourquoi ça ne s’était toujours pas guéri alors ? Nekros lui avait lancé un sortilège ? « Pourquoi tu es revenu, Hoodlüum ? Il n’y a plus rien à chercher ici, ton amie est déjà partie d’ici. A moins que tu ne cherches vengeance, quelque chose de ce genre ? » Pas de réponse. Nekros eut un sourire soudain. « Oh, je vois. Ne me dit pas que tu es venu te plaindre de ce que je t’ai lancé ? » Visiblement, Mary avait raison. « Cette idée fait partie de mes intentions, mais ce n’est pas ma priorité. » D’un geste, une lame de lumière se matérialisa dans la continuité de son bras. Le sourire de Nekros s’évapora tout aussi vite que la lame lumineuse était apparue. « Espèce de… » Sans avoir le temps de parler, elle encaissa brutalement le coup de Hood. Elle mit un certain temps pour comprendre qu’il avait osé lever la main sur elle. Désormais ce n’était plus de l’étonnement, mais une colère qui dominait grandement Nekros. A son habitude dirons nous, mais cette fois… C’était plus profond. Comme une vieille blessure mentale qui se remettait à vif. Hood venait de gêner fortement Nekros par cet affront, et il le savait. Mais pas de sourire goguenard, pas d’ironisme à haute dose comme il ferait d’habitude… Simplement un léger sourire. Ce sourire ne témoignait par contre aucun bonheur, aucune joie. Seulement une vieille rancœur, que le hérisson rouge gardait au fond de lui. La barque de Mary s’était légèrement décalée de la zone supposée du combat. L’hybride féline regardait sans trop savoir quoi penser, il était dur de trouver quelque chose à faire… Attendre ? Oui, sûrement. Mais agir… Non, elle ne pourra jamais. Lucy, elle ne pouvait même pas contacter Lucy. Les blessures infligées par la lame sur Nekros se refermèrent avec difficulté. La déesse de la mort n’était plus très concentrée à présent. Comme si la seule présence de Hood suffisait à lui faire perdre ses moyens. « Par le passé tu m’a déjà brisée, je me suis vengée… Et tu viens reprendre une vengeance ? Ne m’oblige pas à te tuer pour te faire oublier définitivement ça. » Murmura sombrement Nekros. Nouveau sourire de Hood. « Mais Nekros, toi, pourquoi tu n’as pas oublié au moins la première fois ? Cela ne concernait même pas Zalosta… - Silence. » Nekros releva la tête soudainement, une expression neutre sur le visage. Seuls ses yeux exprimaient une folie inconnue au hérisson rouge. Son casque s’était soudainement et légèrement relevé de sorte que justement, le regard de la déesse soit visible. Surpris de cette apparition visuelle soudaine, le hérisson prit un peu de recul. Il commença à mesurer ses paroles, il fallait mieux pour lui ne pas réveiller le pouvoir destructeur de Nekros, le vrai et non celui qu’elle expose actuellement… « Nekros, j’ai laissé tombé l’idée de recommencer quelque chose avec toi depuis longtemps… J’ai tiré un trait sur ce qui s’est passé. Mais toi, tu continues à t’obstiner on dirait. Ce serait ce baiser, avec cet autre Esprit ?... » Cette fois, il ne put parler plus, une entrave physique l’en empêcha douloureusement. Son corps s’arqua avec violence, comme si quelque chose venait de prendre possession du hérisson rouge. Il essaya de lever sa main à son visage, pour voir ce qu’il s’y passait… Une masse noire parcourait ses veines, il la sentait bouger, et la voyait sortir de ses blessures en petite quantité, mêlée à son propre sang. Son cri était étouffé par un étau invisible qui lui serrait la gorge, impossible de dire quoi que ce soit ! Respirer devenait de plus en plus difficile, ses yeux se révulsèrent soudainement… Soudain, la libération. Un souffle d’air rentra dans ses poumons, et un immense calme l’envahit… Cela, avant de chuter droit sur les eaux du royaume de Nekros. Enfin, sur la barque de Mary, qui l’a réceptionné juste à temps. Elle s’était levée, et tenait furieusement sa rame en direction de sa patronne. « Fini vos chamailleries ! Nekros, retenez vous bon sang ! Vous n’avez pas le droit de le tuez, là c’était pas loin ! » La déesse de la mort s’approcha subitement de l’hybride féline, qui manqua de renverser la barque. D’une voix froide et cruelle, elle lui jeta ces quelques mots : « Tais-toi, ou tu rejoins papa. » Lorsqu’il rouvrit les yeux, le hérisson rouge n’aperçu… Que du noir. Teinté de rouge par endroit. En lieu inconnu, il se remettait lentement, reprenait pied sur une réalité incertaine. Où était-il encore ? Dans le royaume de Nekros ? Vu les couleurs, il n’y avait que ça. Il se releva sur un sol qui n’existait pas, et scruta les alentours. Rien. « Même pas étonnant de la part de cette folle. » Pensa t-il pour lui-même. Hood commença à marcher, ses yeux fixant le sol. Que faire ? Le voilà à nouveau enfermé. Ça lui rappelait sinistrement les années, les siècles passés dans cette prison hors de la planète… Et au bout d’un instant, il entendit un bruit. Déjà, le peu d’espoir de fuite qui restait en lui se mit à grossir, au fur et à mesure que le bruit se faisait de plus en plus sourd, de plus en plus assourdissant ! Et il ne sentit plus le sol sous ses pieds, commença une chute désordonnée vers une terre qui n’existait pas ici. Des yeux roses s’allumaient dans les Ténèbres, le fixant de toute part. Le suivait dans sa chute, comme si rien autour de lui ne bougeait. Soudain, un cercle bleu apparut devant lui, dissipant plusieurs mauvais regards. D’étranges écritures s’ajoutèrent, tournèrent autour du cercle, et aspira le hérisson rouge. Tout s’était passé si vite ! Les lueurs roses étaient derrières lui, envolées dans les ombres de Nekros. Cette fois, il sentit le sol froid contre lui. Dur, et surtout, l’atterrissage avait été douloureux. Carrelage noir et pourpre ? Il n’avait vu ce genre de chose que dans une seule demeure. Il se releva difficilement, se mettre debout était devenu une véritable torture. Et surtout il s’était remis à saigner de toute part, ce n’était pas très joli à voir. Il ajusta sa cape, épongea rapidement le liquide vital qui coulait de ses plaies. Après une rapide observation, il constata qu’il était dans un couloir. Il y avait de grands tableaux accrochés aux murs, un prenant tout un morceau de mur. Hood s’approcha de plus près de cette grande peinture. Cela représentait la bataille qui avait eu lieu il y a plusieurs siècles, entre les deux anciennes races présente en plus des hybrides, qui eux sont toujours présents aujourd’hui. Si Zalosta voyait ce tableau… « J’imagine sa réaction, pensa Hood. Elle braillerait au sacrilège ou à je ne sait quoi, et détruirait la peinture. » Il soupira. Même si il connaissait Zalosta depuis longtemps, Hood ne savait pas si quelque chose avait changé en elle ces derniers temps…Son enfermement n’avait pas trop atteint son moral ou son cerveau, du peu qu’il avait constaté. Si seulement il avait raison… Des pas se firent entendre, et une petite conversation. Le hérisson rouge se colla immédiatement au mur, le plus proche des sons qu’il entendait. Des bribes de conversation lui parvenaient. « Mais vraiment, c’est incroyable… Faisait une voix féminine. - Tu parles, faut sortir de là vite fait, disait quelqu’un d’autre, une voix de jeune garçon. - Je sais. Par contre, je me demande si il n’y a pas une raison… De nous avoir envoyé ici. Ce n’a pas l’air d’une prison, et… » Elle fut interrompu au tournant du couloir. Hood venait de faire irruption devant Manu et Marilyn, tel un diable qui sortait de sa boîte. La jeune fille se fit silencieuse soudainement, un peu plus pâle que d’habitude. Manu avait adopté une position de combat à faire retourner Ken le survivant dans son manga. Par contre, le hérisson rouge relâcha la sienne. Il leva les mains vers le jeune homme, en murmurant dans la langue des humains : « C’est bon, calme toi. Pardon de vous avoir fait peur. » Aussitôt dit, aussitôt fait : Manu s’était exécuté, relâchant sa posture ridicule. « Mais t’es qui toi au juste ? Un sbire des autres fous aux ch’veux blancs ? - Euh, du tout. Je suis aussi perdu que vous deux. » Silence. Ils se regardèrent tour à tour. Marilyn prit la parole doucement : « On peut chercher ensemble alors… Comment t’appelle tu, hérisson ? - Hood, mademoiselle. Et vous deux ? Je n’ai jamais vu beaucoup d’humain auparavant… - Je suis Marilyn, et le type qui grimace c’est Manu. - Rha mais je peux me présenter moi-même ! - Vu la tronche que tu tires, on dirait que ta mâchoire avait été soudée et scellée sur l’instant. » Il croisa les bras en marmonnant divers noms d’oiseau. Cela fit sourire Hood, voilà longtemps qu’il n’avait pas vu une telle scène. « Bien, mettons nous en route. Je n’ai vu que cet endroit qu’une seule fois, je sais que rien ne peux nous attaquer… Sauf peut être son habitant lui-même. » Les deux humains affirmèrent les propos de Hood sans trop savoir de quoi il parlait… « Si seulement son habitant était encore en vie… » Pensa le hérisson rouge, en se mettant en marche. Titre: Re : Full Color ! Posté par: Blackdoom le Juin 24, 2009, 12:21:09 pm Wah ! Révélation révélation ! ... Enfin je suppose ? Oh mais si, ça m'a tout l'air. Hood et Nekros... Mais Omg.
Bwah, toujours aussi bien écrit. Toujours ton style qui a un petit quelque chose que j'aime o/ Hm, et on revient avec Manu et Marylin. J'veux du gore, j'veux du gore ! Ou un truc qui fait peur, je m'en fous. Continue chérie, perd pas le fil du nylon ^o^/me crève Edit : ... ._. 'Tain, violente la mère-grand. Respect. Titre: Re : Full Color ! Posté par: Sephyra le Juin 24, 2009, 12:37:37 pm *Sephyra se jette sur Blackdoom en hurlant, lui attrape la tête et lui frappe le nez à cinq reprises contre le sol avant de balancer le cadavre dans le vide-ordures*
Z'avez pas honte de me devancer ?! è_é Tiens, ma belle petite fille adorée ! *Sephyra envoie de belles confitures à Capi-chan* Je te les avais promises ^^ Je suis contente d'avoir revu Manu *_* Et la pose à la Ken le survivant, excellent ! *La roussette n'avait d'yeux que pour le jeune homme, quitte à en oublier Kerin... ou presque* Bonne continuation en tout cas !! Et n'oublie pas de garder ton mari sous totale domination, je suis sa grand mère après tout et je sais ce qui est bon pour lui ^o^ *Grand mère Sephyra mourut d'un arrêt cardiaque deux secondes après sa réplique cinglante...* Titre: Re : Full Color ! Posté par: sonic-kun le Juin 24, 2009, 08:17:35 pm omg, j'ai un peu perdu le fil avec la relation hood/nekros xD j'en saurai plus au prochain chapitre ! j'espère que se sera pour bientot °W° ! mais dans quel endroit ils ont attérit bon sang >o< ?! attend, l'habitant il est mouru ... c'est peut-être le papa de nekros ? nuktos là ?... non c'est pas ça j'en sais rien je vais me taire et attendre la suite parce que je dis que des betises xD"
bref °W° bon courage pour la suite ! Titre: Re : Full Color ! Posté par: Bledengor le Juin 30, 2009, 10:53:12 am Alors là, jamais Bledengor ne se serait imaginer un truc pareil. Hood/Nekros? Mon dieu... Au moins on en apprend a peu plus sur ce qui strame en ces deux là.
Cela expliquerait pourquoi elle a une rancoeur envers Toutrouge. Une histoire d' amour qui finit en eau noir ( Serait-elle devenue michante à cause d'une rupture qui passe pas.) Alors comme ça Manu joue les Jacky chan. Trop fort l'artiste. Bowahahahahahahahahah!!!!!!!!!!! Qui est le propriétaire de ce manoir à la hantis? Est-ce que son proprio hante les lieux? Est-ce que .... Ok, ok! Bleddy la lionne n'a cas attendre le prochain épisode comme tout le monde. Mais qu'est-ce que tu dis Sonic-kun? Mais non ce n'est pas des bétises, juste des idées. Ou alors si toi tu en dis alors moi qu'est-ce que c'est ? Des énormités qui ont parfois ni queue ni-tête. Sur ceux bonne après-midi!!!!!! Titre: Re : Full Color ! Posté par: Capita le Juillet 04, 2009, 01:42:50 pm Unyu les gens 'o'
Huhu j'ai pas mis un mois o/ On m'a récupéré un nouveau pc ... Qui a 4go de mémoire en tout, mais c'est suffisant pour écrire quelque chose. C'est avec ça que j'écrirais mes chapitre, et je fais passer ça ici. Ce chapitre, je l'ai écrit dessus, c'est bien ça repose. C'est pas le foutoir comme sur ce pc là XD Rien à envier hein, c'est un truc qui est totalement obsolète aujourd'hui.... Mais je l'apprécie beaucoup. Donc stop bavardage, voici la suite. Et merci pour les confitures, j'aime beaucoup ! X3 L'atmosphère de la maison était plus que fantomatique. Pas un signe de vie, à part le bruit de pas des trois seuls êtres vivants apparent dans cette demeure. Hood marchait devant lentement, suivis de Marilyn et de Manu. Sa cape déchirée et ses multiples blessures à nouveaux ouvertes donnait au hérisson un aspect sinistre. C'est pour cela qu'il y avait environ deux mètres de distance entre l'hybride et les deux humains, peu confiants. « Tu crois qu'on peut lui faire confiance ? Demanda Manu, au creux de l'oreille de son amie. - Qui ne tente rien n'a rien. Et on dirait qu'il connait l'endroit. En plus, il parle notre langue, pour quelqu'un de local c'est inespéré. Arrête de te faire trop de soucis, ça va te filer des boutons. » Il grimaça, et ferma sa bouche. Autant se taire, que de dire des bêtises. Hood, malgré ce qu'on pouvait penser, entendait très bien les deux jeunes humains. Mais c'était le cadet de ses soucis, quoi qu'ils disent, ça ne l'intéressera pas beaucoup. Comme l'atmosphère était de plus en plus tendu, il se mit à parler tranquillement. « Si mes souvenirs sont exacts et si nous sommes à l'endroit auquel je pense, nous somme dans une partie cachée du royaume de Nekros. Partie qu'elle n'a plus droit d'accéder aujourd’hui. Comme ses pouvoirs n'ont aucun droit ici par la même occasion, nous sommes en sécurité. Sauf si, je vous l'ai dit, l'habitant reprend ses propres pénates. Comme il est mort depuis longtemps... Je ne sais pas qui a repris le contrôle du coin. » Marilyn regarda le hérisson rouge du coin de l'œil, et lui dit : « Dit, tu en sais des choses sur cette Nekros. Tu n'aurais pas un lien quelconque avec elle ? ... » Hood tourna la tête légèrement, et son regard fit frissonner la jeune fille, qui ne put s'empêcher de détourner les yeux. « Je suis bien plus vieux que vous aujourd’hui. Ce que vous appelez « Dieu » n'existe pas ici en tant qu'entité unique. Ils sont plusieurs, et contrôle divers secteur des activités ou mœurs des mortels. Par cela ils sont proche de la population. Ne cherchez pas, ce genre de système est inexistant dans votre société de consommation. » Bouche bée, les deux jeunes se regardèrent. Cet hybride semblait en savoir bien plus qu'a eux deux sur les choses qui les entouraient. C'était le cas, mais Hood n'aimait pas se venter. Il n'en avait plus le moral. Marilyn baissa les yeux, confuse. « Je suis désolée. » Murmura t-elle. Le hérisson hocha la tête, comme pour dire qu'il acceptait ses excuses. « Il est inutile de se fâcher maintenant, dit-il. Trouvons une sortie... Ou un coin pour se reposer. A propos, comment vous êtes vous retrouvés ici, tout les deux ? » Ils se regardèrent, un silence pesant s'installant à nouveau. Un courant d'air s'engouffra lentement dans le couloir qu'ils parcouraient, gonflant la cape de Hood, traversant et faisant voler silencieusement les rideaux pourpres. Traum et Aoi étaient posées sur le toit de la maison des Nornes, regardant au loin. Elles ne parlaient pas, cherchaient des yeux le continent, qui n'était pas présent à cette distance. Voilà presque une heure qu'elles s'étaient mise assise, sur une pente du toit gigantesque de couleur clair. Le sourire aux lèvres, elles étaient contente d'être à nouveau ensemble. Que de péripéties ! Bientôt, elles rentreraient à la maison avec Zeit. Traum avait demandé à un messager des Nornes de lui dire qu'elles allaient bien, elle et la féline. Cette dernière avait atteint la taille d'une hybride adolescente rapidement, et ses cheveux étaient devenus très, très long. Au point qu'il lui avait fallu les couper. Depuis quelques jours, la croissance d'Aoi s'était arrêtée. Traum en avait conclu que c'était fini pour l'instant, que ça n'allait plus l'embêter pour le moment. Après avoir trouvé des trucs à mettre pour sa sœur, elles étaient donc sorties en plein air, pour respirer un peu. Sans rien dire. Le ciel était étrange. Un peu bleu, et rosé à la fois. Des trainées blanche, de petits nuages passaient parfois à travers ce ciel. C'était la fin de la journée, le ciel s'assombrissait, devenait vert émeraude pour virer au turquoise, puis à cette couleur nuit que Traum et Aoi connaissaient déjà. Il était temps de rentrer maintenant, elles commençaient à se fatiguer. Elles se levèrent, toujours avec ce petit sourire sur leur visage. C'était une bonne après midi à rien faire, à se reposer. « Maintenant, je devrais t'appeler grande sœur. » Fit remarquer Traum, en passant par le passage qui donnait l'accès au toit. En rentrant... Personne. Les deux Nornes qui étaient restés n'avaient pas encore finis leur rituel, ou elles ne savaient quoi de compliqué. « On peut retourner dans la chambre, j'ai envie de te faire des couettes ! Fit joyeusement Traum. - Deux, tu pourrais ? Oh oui, si tu veux ! » Elles se mirent à rire, et se stoppèrent en rentrant dans le grand salon. Les lumières étaient toutes éteintes, la nuit étant tombée on ne voyait plus rien. Ce n'était pas normal, les couloirs étaient pourtant allumés au sol sur les côtés par de petites choses volante, diffusant une douce lumière. Ici, rien. Ce n'était guère rassurant pour les deux jeunes filles, qui s'apprêtaient à rebrousser chemin... Lorsqu'une petite lumière s'alluma vers un fauteuil. « Vous voilà donc. » Les deux hybrides tournèrent la tête vers la source de la voix. Motoko, ou la volonté qui la contrôlait était assise sur le fauteuil, jambes et bras croisés. Ses yeux brillaient d'une étrange lueur rose, qui fit frémir les deux hybrides, pétrifiées. « Sortir aurait été suicidaire de ma part, je vous ai donc attendu ici. Vous vous êtes bien reposés, là haut ? » La voix paraissait sereine, calme, mais une terrible menace se faisait sentir. Traum aurait juré voir l'ombre de Motoko bouger. Les yeux de l'humaine se tournèrent vers elle, et la surprise traversa un cour moment son regard. « Mais tu es... Tu n'es pas sensé être ici ! » S'exclama t-elle. Traum ne comprit rien à ce qu'elle disait. Motoko s'était levé brusquement, et des morceaux d'ombres surgirent des Ténèbres, sautant sur les deux hybrides. La hérissonne attrapa la main de Aoi, et la tira sur le côté, évitant ainsi de se faire attraper par les ombres envoyés par Motoko. L'hybride se mit à courir, entrainant avec elle la féline. Motoko siffla de fureur. « Reviens ! » Hurla t-elle, les ombres poursuivant à nouveau Traum et Aoi. Mais l'élan de son attaque fut coupé par une autre masse noire qui s'était interposée. Urd, les bras levés, avait arrêté la lancée d'ombre avec l'aide d'un étrange cercle où était inscrit d'étrange signe de couleur rougeâtre. Traum s'arrêta, et la regarda, effrayée par les événements, tout comme Aoi. « Toi... Relâche le corps de Motoko ! »Cria la Norne du passé, un nouveau cercle rouge plus grand que l'autre apparaissant devant le premier. L'humaine esquissa un mauvais sourire, et la masse d'ombre doubla, tripla, envahissant petit à petit l'espace du couloir. La Norne écarquilla les yeux, reculant d'un pas. Cette puissance, elle connaissait ! Verdandi apparut à côté d'elle, un cercle vert du même type que l'autre devant elle. Soutenant Urd, elle paraissait furieuse contre la personne qui possédait Motoko. Ce n'était pas un visage qu'on connaissait venant de la Norne du présent, toujours joyeuse. « Rend nous Motoko ! » Cria t-elle furieusement, son cercle grandissant au fur et à mesure. Il prit bientôt toute la largeur du couloir, coupant la route aux ombres. Urd relâcha ses cercles qui s'évaporèrent. Verdandi fit de même, mais le sien tenait toujours. « Il faut partir, ça pue le Niflhel ici. » Fit la Norne noire, en prenant l'épaule de son amie. Verdandi secoua la tête énergiquement. « Non ! On ne peut pas la laisser aux mains de Nekros ! Manu va m'en vouloir... » Son expression se fit plus triste. On dirait qu'elle était sur le point de pleurer ! « Dans ce cas, je m'en charge. Amène les enfants avec toi, ils doivent retourner sur le continent. On est plus en sécurité ici. Si Skuld passe, dit lui de ne pas revenir. » Urd était sérieuse. Une larme s'échappa sur la joue de Verdandi. « Si je te vois pas revenir … Commença t-elle. - N'y pense pas. Obéit moi, pour une fois. » Les ombres cognaient contre le cercle magique de Verdandi, et la silhouette de Motoko était visible par derrière, sortant sinistrement de la masse noire. Un bourdonnement grandit, et Urd poussa Verdandi vers Traum et Aoi. « Allez, dégage ! » La Norne du présent, tout en regardant son amie, prit les enfants dans ses bras, quelques larmes coulant de ses joues... Et elle disparu, dans un nuage vert pâle. Le cercle magique commença à se fissurer, et à finalement exploser sous la pression exercée par les ombres. Par contre, elles ne bougeaient plus ou très peu, laissant passer Motoko par devant. Le désespoir paraissait devant son visage, pour faire finalement place à une froide colère. « Tu les as laissé partir. » Murmura t-elle, comme si elle avait du mal à y croire. Urd la regardait, sans rien dire. Surprise peut être ? Son visage était indescriptible. « Nekros, pourquoi avoir pris ce corps ? Il n'y a aucun intérêt... » Le regard de Motoko s'ancra soudain dans celui de la Norne, qui reprit plus lentement... « … Ou alors, c'est que vous l'avez trouvé ? Cette âme que... » Elle ne vit rien venir. Des projectiles en forme de pic surgirent des ombres, et transpercèrent Urd de toute part. Elle retint un souffle, et eut un étranglement de surprise. « Tu en sais trop. » Fit Motoko, le regard froid. Urd soutint son regard, et Motoko, prenant cela pour une insolence, envoya à nouveau des pics... Cette fois, sur le visage la Norne. La tête renversée en arrière, elle resta en l'air quelques minutes encore, et finalement tomba. Les pics se désintégrèrent dès qu'elle toucha le sol de sa maison. La brume, le léger courant noir qui entourait d'habitude la Norne noire s'était évanoui, et la magie qui l'entourait s'évanouissait peu à peu. La nature de la Norne du passé était révélé. Son corps était revenu à son état d'origine : Une hybride normale, d'un genre félin, gisant dans un grand drapé noir. Maintenant un liquide rougeâtre le tachait, le sol en était recouvert. Le visage de l'hybride était par contre impossible à identifier... Motoko passa devant elle, puis sur le côté. Elle se pencha sur le côté, observant le cadavre de la Norne. « Que d'effet pour une simple hybride... » Soupira t-elle. Elle scruta un instant le corps de Urd, Motoko semblait chercher quelque chose... Puis elle aperçut une lueur, vers la tête de la Norne tombée. « Oh, bien sûr, suis-je bête. » Motoko mit sa main vers la source de la petite lumière, et en rentrant ses doigts dans ce qui restait du visage de la Norne, attrapa un objet. « Urd, tu es bien la seule à mettre ça là. » Fit l'humaine d'un air faussement indigné. Les mains tachés du sang de la norne, elle regardait fièrement une petite boule rouge, qui luisait faiblement entre son pouce et son index. « Encore un peu de patience miss Himé, et vous l'aurez, votre pouvoir... jusqu'à ce qu'il devienne mien. » ____ Wala ! A bientôt pour la suite X3 *pan* Vui et j'risque de rajouter bientôt des trucs sur ma gallerie en Fan Arts, j'ai dessiné quelques choses là... Titre: Re : Full Color ! Posté par: Blackdoom le Juillet 04, 2009, 07:43:33 pm O-M-G o_o !
J'adore ce chapitre ! Rah, c'est trop violent ! Du combat, du sang ! Et le tragique qui est tellement souligné... On ne reconnaît même plus le visage de Urd. Et Motoko... OWI °^° ! Rah dépêche. J'ai que ça à te dire, dépêche XD Là le suspens est à son comble ! C'est quoi qu'elle a récupéré dans le crâne ? Et que va-t-il arriver à Manu et cie ? Et Hood, rah sa tirade... Du très bon, sincèrement. Un très, très bon chapitre comme je les adore. Ni trop long, ni trop court, le scénario qui avance et qui s'épaissit... La suite ! èoé * SBAF* Titre: Re : Full Color ! Posté par: Sephyra le Juillet 05, 2009, 07:36:01 am *arrive avec une chaise et frappe la tête de Blackdoom avec*
Nonméoh ! Arrête d'harceler ma belle petite-fille ! è_é Tiens au fait Capi-chan, je t'ai apporté de nouvelles confitures ^o^ *tend les confitures à Capita* Sinon, bon chapitre comme l'a dit Blacky, bien qu'un peu sanglant évidemment... Pauvre Urd, franchement je hais Nekros è_é Quelle sal*** celle-là, et en plus posséder Motoko comme ça... è_é J'ai hâte que Manu l'apprenne et vienne casser la gueule de cette grosse c**** *PAF* Pour cause de vulgarité extrême, la suite du commentaire a été censuré. Titre: Re : Full Color ! Posté par: Capita le Juillet 10, 2009, 05:58:22 pm CONFITURES OWO Merci Sephy, ça me fera tenir pendant que j'écris la suite !
... J'imagine la suite du commentaire ! XD Et tape pas trop mon mari, il se fait un régime Phénix depuis un bail... Traum, Aoi et Verdandi se retrouvèrent sur une grande plaine, complètement déserte. La Norne, après avoir effectué sa téléportation, relâcha doucement les enfants et se décala d'eux, les gestes un peu confus, pour finalement tomber à genoux. Au dessus de leur tête, de gros nuages gris annonçaient un orage. Déjà, de fines gouttes de pluies s'écrasaient sur le sable de la plaine. Au bout d'un instant de silence pesant, Traum s'avança vers Verdandi, et lui posa une main sur l'épaule. Aoi s'avança par devant, et s'accroupit pour essayer de distinguer le visage de la Norne, caché par ses doigts fins. « Elle a défiguré Urd. » Murmura douloureusement Verdandi. Traum et Aoi se regardèrent, et vinrent se mettre contre la Norne pour la consoler, au moins un petit peu... La pluie commençait à tomber de plus en plus fort, mais personne ne bougeait. La Norne du passé était morte, Urd n'existait plus. Une brume bleue, puis une silhouette humaine apparut devant eux. Skuld s'accroupit à son tour près de Verdandi, une petite boule de protection les entourant, empêchait la pluie de les tremper davantage. « Je ne le savais pas, murmura la Norne du futur. Si je l'avais su, je serais venu immédiatement pour vous aider. C'est seulement quand tu es sorti de la maison que j'ai appris... La triste nouvelle... » La pluie s'abattait violemment contre le bouclier, comme pour ponctuer les mots de Skuld. « Et Nekros, elle l'a totalement … » Entre ses pleurs, Verdandi eut un hoquet, coupant sa phrase. « J'ai scellé l'accès de notre maison à distance, personne ne peut y rentrer... Si tu veux t'occuper de la dépouille d'Urd, avec moi... » Lui dit la Norne bleue. Verdandi releva la tête vers Skuld, affirmant d'un signe de tête. « Elle était ronchon, toujours, mais elle s'occupait tout le temps des autres... » Murmura Verdandi, en se relevant. Traum tenait un bout de la robe de la Norne, et se précipita contre elle dès qu'un éclair éclata le ciel. « On doit ramener ces enfants en ville, fit Verdandi en séchant ses larmes. Après on rentre … À la maison. » La perspective de rentrer pour retrouver le corps de Urd n'était pas très réjouissante, la Norne était effrayée, elle ne voulait pas voir son amie de longue date dans cet état. Comme elle était la plus jeune Norne, ça se comprenait. Mais Urd était la plus vieille... « On décernera le titre de Norne du passé à une nouvelle, quand cette histoire sera fini. Tu te rappelles pour toi, Verdandi ? - A peu près... - Alors tu sais que ça va bien se passer. Ne t'en fais pas. J'espère juste que Nekros n'a pas pris... » Verdandi releva les yeux vers Skuld. Son beau visage, ses joues étaient recouvert de trace de larme, et la pluie l'avait trempée, donnant à la Norne verte un air misérable. « Si, Nekros a pris la Qualification du passé. » Skuld frissonna. Traum sortit de la robe de Verdandi en demandant : « C'est quoi la qualification du passé ? » La Norne verte s'accroupit à la hauteur de Traum, et lui répondit : « C'est, en quelque sorte, le pouvoir de la norne du passé. Mais seule la Norne désignée à plein pouvoir dessus. Quoiqu'il en soit, on doit retrouver Nekros et la lui reprendre. Avec toutes les Qualifications, elle peut faire quelque chose d'affreux. Nekros seule ne peut pas les utiliser, elle a besoin d'un soutien externe, sinon le pouvoir, trop grand, la détruira. - Ah ! Alors elle a qu’à tous les prendre et elle disparaîtra ! Paf, plus de Nekros, et on est tranquille. » Les Nornes esquissèrent un sourire nerveux. Skuld prit la parole. « Si ça avait été aussi simple !... La Qualification d'une Norne, c'est un peu sa vie quand elle l'obtient : Quand elle la perd, elle meurt. » Traum regarda Aoi avec une bouche de trois pieds de long. Aoi émit un bref gloussement à cause de cette grimace. « Comment faire alors ? Demanda la féline. Il faut faire quoi pour arrêter Nekros ? Et pourquoi elle vous en veut tant ? » Les deux femmes se regardèrent, puis c'est au tour de Verdandi de répondre à Aoi. « Il faut quelqu'un d'une grande puissance. Enfin, plusieurs personnes. C'est pour ça qu'on a renvoyé les Mobiens chez eux. Ici, ils serviront plus à alimenter le pouvoir de Nekros qu'autre chose, alors ils agiront de leur côté. Ici, sur cette planète, on a déjà quelques gens. - C'est qui, c'est qui ? Demanda Traum, impatiente. - Et bien, il y a déjà Wyrd... Mais elle est aux mains de Himé. Je parle d'autres personnes que les Dieux, hein. Les Dieux ne font rien, tu en sais quelque chose Traum. - Il y alors... Hood, par exemple, c'est... » Skuld fit taire Verdandi d'un signe de main. « C'est un hybride très puissant, reprit la Norne bleue. Mais inutile d'épiloguer là dessus, il faut vite retourner chez vous. Auprès de Zeit. Elle se fait du souci pour vous. » Aoi et Traum eurent un grand sourire. Bientôt, elles allaient revoir leur Maman. « Mais... C'est qui Hood ? Demanda Traum, avant que Skuld ne les prenne pour les téléporter. Je suis sûre, ce nom ça me dit quelque chose. » La Norne bleue la regarda, et hésita un instant. Elle lui murmura au creux de l'oreille : « Ce n'est qu'un rêve. Tu n'as jamais entendu parler de ce nom. Tu viens de l'entendre à l'instant, mais jamais auparavant. » Traum la regarda, comme hypnotisé... « Euh, je disais quoi déjà... » Murmura t-elle, anxieuse. La Norne eut un sourire satisfait, qui n'échappa pas à Aoi. Elle se dit qu'il y aurait certaine chose à éclairer avec Skuld… A des lieux de la plaine et de toute civilisation apparente, Zalosta, Abelia et les deux magiciennes s'étaient arrêtées dans une grotte, creusée à même la montagne. Une ancienne cachette de Zalosta. Li Quing avait fait un feu de camp, manquant au premier essai de faire flamber toute la végétation de la montagne. Mayday avait rapporté un poisson énorme, qui était maintenant en partie sur une petite broche, au dessus du feu. Après un instant, tout le monde eut une part pour sois, et les discussions allaient bon train. Enfin, tout le monde sauf Zalosta parlait de quelque chose. « Finalement, je crois que je vais rester ici, fit la panda. C'est beaucoup plus tranquille, et si c'est pour servir à rien chez moi... - Pas faux, affirma Mayday. - Comment est ton pays, Li Quing ? Demanda Abelia, curieuse. - Un grand, grand pays au style très oriental. Je n'ai pas vu quelque chose de semblable ici. Samouraï, empereur... Et tout ce qui suit. Et toi, Abelia ? En tant qu'Esprit, ça fait quoi d'avoir un corps matériel ? - Ehm, j'ai déjà eu un corps matériel par le passé... Mais c'est difficile à expliquer. Si j'en ai retrouvé un à présent, c'est grâce au pouvoir qui est propre à Eska... Cristal, qui grandit chaque jour un peu plus. » Silence. On mangeait sa part, buvait l’eau de source récupérée plus loin sur la montagne. La hérissonne était passive : La Norne du passé avait accepté de jeter un maléfice pour qu’on ne la reconnaisse pas, mais vu les regards que jetait Mayday… Il y avait eu un souci avec Urd. En quelques minutes, tous les regards convergeaient sur elle. La hérissonne soupira. Il fallait bien que ça arrive. « Mais… Où est passé… » Commença Mayday. Zalosta leva la main, arrêtant les réflexions qui commençaient à enfler. « Je sais. Mais je vous en pris, ne me demandez rien… Je n’ai pas envie d’en parler. D’accord ? » Fit-elle, calmement. Les magiciennes et l’esprit se regardèrent. Elles opinèrent ensemble, un peu confuse. « Faites comme si de rien n’était, s’il vous plait. » Murmura Zalosta, en se tournant dos à ses camarades de voyage. Abelia s’approcha d’elle, et se mit du côté où les yeux de Zalosta regardaient. La hérissonne eut une légère grimace, ennuyée qu’on rentre dans son champs de vision sans gêne. « C’est à quel sujet ? Demanda t-elle. - Juste une question qui me tracasse, et je te laisse dormir… C’est à propos de Hood. » La hérissonne leva les yeux vers Abelia, qui eut un frisson. Ce regard si froid, comme si une arme invisible venait de lui transpercer l’âme. La féline ne put s’empêcher de détourner le regard. « Hood est mon servant, mon subalterne, et sa vie m’appartiens. » Li Quing grimaça. Mayday eut une exclamation : « Tu n’exagère pas un peu ?! » Silence soudain. Zalosta ne bougeait pas, comme perdue dans une réflexion inconnue. Au bout d’un petit instant, elle dit : « Peut être. Ça fait longtemps que je connais Hood. Bien plus longtemps que vos vies réunies… Quoique, je ne compte pas Abelia, tu fausserais le calcul. Un millénaire, et quelques, c’est ça ?... » Elle se met sur le dos, le regard perdu dans le vide. « Si j’exagère… C’est peut être vrai. Cette longue absence m’a un peu … Je ne sais pas. Hood avait tout, c’est un ami. Redites lui ça, je vous arrache le cœur. » Abelia esquissa un sourire, mais les magiciennes se regardèrent d’une drôle de façon. « Pas plus ? Demanda la féline. - Pas plus. L’est chiant par contre parfois, faut le taper pour qu’il comprenne… » Abelia fut prit d’un rire soudain, vite rejoint par Mayday et Li Quing. Zalosta les regardait, souriante. Finalement, ce n’était pas si mal de voyager en groupe… Entre fille en plus, ce n’est pas plus mal. Est-ce qu’elle avait loupé quelque chose, en fuyant ce qui était contre elle ? Sûrement. Tous les liens qu’elle aurait pu se faire, les choses qu’elle aurait engendrées… D’ailleurs, qu’est ce qu’elle aura engendré, au final ? Elle n’a plus de parents depuis longtemps, n’a jamais eu d’enfant… Hood suivait le moindre de ses mouvements auparavant… Il n’était plus là pour elle. Un sentiment de trahison se faisait sentir. Les filles avaient finis par éteindre le feu, à ranger ce qu’elle avait laissé traîner pour avoir de la place pour se reposer. La nuit était déjà bien avancée, pour reprendre le chemin demain ça allait être laborieux. Mais Zalosta ne s’en était même pas aperçu, dans l’immédiat... Trop perdue dans ses pensées. Le « Bonne nuit » d’Abelia, elle l’avait à peine entendu… Elle s’était contentée de répondre par un signe de tête. Cette féline … Elle était amoureuse de Hood, et c’était réciproque. Zalosta n’était pas jalouse… Enfin, pas dans le sens qu’on pourrait croire. Mais… Hood avait toujours été avec elle ! Maintenant il partait vers une illustre inconnue… La hérissonne ne pouvait pas lui en vouloir à Abelia… Enfin, elle s’efforçait d’y croire dans ce sens. Quelle était cette chose qui grandissait en elle ? Un mauvais sentiment qui grondait, une boule dans sa gorge qui l’empêchait de parler librement… Quelque chose la gênait. On la gênait. Bientôt, elle découvrirait quoi, Zalosta savait que quelque chose allait se produire. Et cela, dès le lendemain. « Hood… Pourquoi tu m’as abandonné ? » Pensa t-elle sombrement, avant de s’endormir. Voilà, la suite risque de ne pas tarder ! Merci de lire Full Color oOo ! *Se prend une brique* Titre: Re : Full Color ! Posté par: Blackdoom le Juillet 10, 2009, 11:50:20 pm /me a jeté la brique
Ha ha ! En plein dans ta pware ! *Se fait seppukufier* Hem, toujours aussi bien sinon. Zalosta qui tombe dans le mauvais côté, plongée dans ses pensées... Tiens, et on a un aperçu sur la suite ? Qu'est-ce qui va se passer entre Hood et elle ? Elle va le violer ? ._. *SBAF* Ah ! Quelques erreurs dans le style, tu remplaces quelque fois le passé narratif avec le présent. Je crois qu'on te l'avais déjà dit. Ca gêne pas plus que ça m'enfin bon, si tu peux essayer de corriger, ce sera toujours ça de fait. Hm... Sinon rien d'autre, 'me semble. Qualification du passé, quoi, t'as un de ces trucs pour trouver des noms classes. Angry Base ! *Se prend la porte* Petit chapitre sinon. Ca fait surtout le lien avec les évènements un peu hâtifs des précédents chapitres et ce qui va suivre. Donc en gros... La suite °^° Et continue comme ça, c'est toujours aussi bien ! Mais j'veux des détails sur ces Qualifications è_é /me prépare son cahier de notes "NightDreamers" Titre: Re : Full Color ! Posté par: sonic-kun le Juillet 11, 2009, 04:47:38 pm noooon ! Zalostaaa, Hood il t'abandonne paaas it's not possibeule >o< *die*
omg, j'avais pas eu le temps de poster un com avant que tu postes la suite, alors là je le poste /o/ j'ai été surprise: t'as posté la suite avant que je la réclame ! en tout cas c'est bien triste pour la norne du passé, je l'aimais bien moi D': ! missant nekros ! faut la tuuuer ! mince, on peut pas tuer un dieu ! ... remplacer la d'abord puis tuer la °O°° finalement, on sait toujours pas chez qui sont hood manu et marylin ! moi je suis trop en suspence je veux trop savoir ! raaah, il se passe trop de chose en même temps, trop de suspence, j'en ai marre >O< ! vivement la prochaine suite =) Titre: Re : Full Color ! Posté par: Bledengor le Juillet 12, 2009, 07:22:42 pm Bledengor ne revient pas durant même pas un mois et y a déjà deux suite de postée.
En plus il a plein de chose qui arrive. Comme dirait Jamel Debouze ça s'bouge grave ! Un meutre. (Pauvre Urd je l'aimais bien). Un y a t' il un autre être vivant dans ce manoir. Motoko possédée par la Nekroslavilaine (Avait envie de la revoir mais pas de cette façon). Moi aussi sais qui est le fragement d' âme de Zalosta!!!!! (Non sans blague, comme ci les autres forumeurs ne l' avaient pas vu?!!!) /Bled se prend une tonneau de vin sur la tête et meurt d' un comas éthylique/ Que va faire Zalosta à Tourouge? Le tapay, lui tordre le kiki, le torturer, l' étriper, le découper en morceau ou des sévices ? Avoue le tu l'aimes!!!!!!! Ton nérisson Tourouge!!!!!! / se fait transformer en couverture/ descente de lit/ tapis de bête/ manteau/ rayer la ou les mentions inutiles/ Ciaos à la prochaine. Titre: Re : Full Color ! Posté par: Capita le Juillet 21, 2009, 08:43:34 pm Unyu les gens, bonsoir bonsoir ! Voici la suite, rien que pour vous ^-^ !
Comme on dit, Enjoy ! La base de Himé, toujours aussi sombre, laissait entrevoir un peu de lumière… Dans le cœur de sa propriétaire. Assise sur son fauteuil devant une multitude d’écran, la jeune femme ne se lassait pas de voir défiler les images que lui avaient rapportés Zuuki, la plante noire et Mikan, la féline orange. « Mmh, alors vous n’avez pas eu trop de soucis à ce que je vois. » Fit la femme à ses subordonnées. Les deux hybrides hochèrent la tête lentement, avec un léger sourire. Satisfaire leur chef de cette façon, ça ne pouvait que leur faire plaisir. Boom ronronnait de plaisir sur les genoux de Himé. La savoir contente comme ça, ça ne pouvait que le rendre plus câlin. « C’est bien. C’est très bien. Ça fait quelque chose de moins à faire… Nous avons toutes les Emeraudes du Chaos maintenant. » Un sourire inquiétant apparut sur le visage de Himé. Son plan allait enfin commencer à s’installer librement, avec cette source d’énergie… Mais il manquait encore quelque chose. Elle fit pivoter son fauteuil, pour être devant Mikan et Zuuki. « Maintenant, vous avez le droit à un peu de repos… Après une dernière petite chose. Envoyez des Rafles, aussi puissantes soit-elles. Equipez les à distance, je dis bien à distance du pouvoir des Emeraudes. Fragmenté, ce pouvoir peut quand même nous servir. Surtout, ne faites pas l’imprudence de mettre une véritable Emeraude dans une machine ! » Quel malheur si ça arrivait… Toujours, il y avait un pépin là-dessus. Alors autant prendre ses précautions que de faire une catastrophe dans la foulée. « Après ça, vous pourrez vous reposer. Mais… Oh et puis, ramenez moi mes généraux. Ils n’ont rien à faire, dites leur de rentrer à la maison. » Elles affirmèrent en silence, et sortirent de la pièce, rapidement suivit de Boom. « Mmmh, Mikan, à ton avis elle sait que Kurio est mort ? - J’en ai pas la moindre idée. On va voir ça tout de suite. On appelle ces imbéciles, ils reviennent, on leur dit d’installer les nouvelles Rafles et on va faire la sieste. Ça te va ? » La plante eut un sourire quelque peu idiot. Ça fait longtemps qu’elle n’avait pas fait la sieste à côté de son amie ! Quelques minutes après le départ des deux hybrides, la lumière du bureau de Himé s’éteignit. Cela fit relever subitement la tête de la jeune femme vers les néons, qui venaient de rendre l’âme. Surprise, elle s’apprêta à appuyer sur l’éclairage auxiliaire, lorsqu’une main l’arrêta dans sa progression. « Inutile, c’est moi. » Himé se retourna brusquement vers l’individu responsable de cette coupure… Pour finalement ne tomber que sur de l’ombre. « De l’autre côté. » Elle tourna la tête, et tomba nez à nez avec un visage humain… Avec des yeux roses luisant légèrement. « Nekros, s’il te plaît, évite moi ce genre de frayeur, soupira Himé. - Il est bien ce corps ? Moins effrayant que l’autre, pas vrai ? - C’est celui de cette jeune fille, Motoko ? Daisuke m’en faisait milles mérites avant qu’elle s’en aille. - Oui, tu as vu ? Elle prend bien soin d’elle, c’est bien ça. Une véritable peau de déesse si j’ose dire, c’est d’une pâleur ! Elle n’a pas l’air d’aimer le soleil… Et sans son âme, c’est comme si j’étais dans mon propre corps. - Si tu le dis, fit Himé, moins certaine. Quelle est la raison de ta venue, Nekros ? Une chose tourne mal pour toi ? » La déesse de la mort secoua négativement la tête. Elle se releva de sa position, et se dirigea vers la porte. « Tu m’avais promis de me montrer ton petit plan, une fois les Emeraudes du Chaos obtenues. C’est chose faite. Accompli ta promesse, et je te montrerai à mon tour quelque chose de très intéressant. - Tu en a une ? - Exact. Mais ne me demande pas, je veux voir ta machine en premier. » Himé eut un sourire qui ressemblait plus à une grimace sur l’instant. Nekros se trouvait très serviable, mais il y avait toujours un prix à payer avec cette maudite déesse. La jeune femme se leva donc à contre cœur, et invita la déesse à la suivre. C’était plutôt amusant de la voir plus petite désormais, dans ce corps si chétif. Mais… Cette apparence, ça lui disait quelque chose. Himé avait eut l’œil sur Motoko jusqu'à sa présumée mort, et maintenant qu’elle l’avait à côté… Enfin, son corps seulement. En marchant dans les couloirs, Nekros l’interpella. « Plutôt impressionnant, pas vrai ? » Himé ne s’arrêta pas de marcher pour autant, continuant sur la même lancée. « Que veux-tu dire ? - Motoko. - Eh bien ? - Tu sais de quoi je parle. » Himé eut un faux instant de réflexion. Oui, elle savait de quoi la déesse parlait. « Inutile de me demander pourquoi j’ai choisis ce corps, pas vrai, Himeko ? » La jeune femme s’arrêta soudainement. Le poing serré, elle se mit à fixer Nekros avec une haine peut commune. « Ne m’appelle plus jamais comme ça. - Oh désolée. De mauvais souvenirs, c’est ça ? » Himé reprit sa marche. Ses pas raisonnaient lourdement sur le sol de la base, on ne semblait pas entendre la présence d’une seconde personne. La déesse de la mort avait le pas très, très léger, et parmi les néons de lumières bleues, son ombre se tordait au fur et à mesure de cette marche. Il était inutile de lancer une nouvelle réplique à la déesse. Himé savait que Nekros avait beaucoup plus d’argument que n’importe qui pour lui faire pencher son moral… Et pour lui faire sauter les nerfs. « On approche de la salle. » Fit simplement Himé, pour changer de sujet. Immédiatement, l’attention de Nekros fut détournée droit devant, vers l’immense porte qui se profilait. Un sourire enfantin s’était soudainement affiché sur son visage. Elle se mit à courir jusqu'à arriver devant la porte, avant Himé. La jeune fille regarda ce passage blindé énorme, qui allait lui faire accéder à son rêve… Mais chut, Himé n’était pas au courant. Motoko, enfin Nekros s’approcha de la porte, et l’effleura de sa main. « Mmh… J’arrive à sentir d’ici… » Elle continua pour elle-même. « … L’immensité du pouvoir de ces sept pierres, combinée à une puissance qui m’est bien connue… ? » Nekros se retourna subitement vers Himé. Elle aurait juré la sentir, de l’autre côté de la porte. « Eh bien, attend un instant j’ouvre la porte. » Fit la jeune femme, en se dirigeant vers la console de contrôle. Heureusement qu’elle rejetait ce regard sur l’empressement de Nekros, vis-à-vis de la machine incarnant son plan. « Mmmh ça met longtemps à ouvrir ça ? Demanda la déesse, au comble de l’impatience. - Non, non encore un petit instant… » C’était un véritable système de sécurité qui se mettait en place de Himé. Entre la confirmation d’emprunte ADN et digitale, le scanner rétinien, vocal… Il y avait de quoi être intimidé. Himé n’avait peur que d’une seule chose : Rencontrer une personne qui lui était suffisamment similaire pour déjouer ce système… Hélas, la personne en question, elle l’avait en partie à côté d’elle. La porte s’ouvrit en un terrible grincement, qui agressa les oreilles de Nekros. Et ce n’était pas qu’une porte ! Un bataillon de porte, un portier serait vert de rage en voyant la tonne de … Porte, même ce n’était pas une porte, c’était… Enfin. Un véritable système de sécurité draconien pour éviter toutes intrusions intempestives. Himé avait misé gros là-dessus. Nekros avançait lentement au fur et à mesure que le passage s’ouvrait, avec l’envie de tout traverser d’un coup sans attendre. C’est ce qu’elle aurait pu faire, mais elle évitait par respect du système de sécurité de Himé. La jeune femme esquissa un sourire, en voyant l’empressement de la déesse. On dirait une véritable gamine ! Elle préféra garder ses réflexions pour elle-même, au cas où, mais elle ne pouvait s’empêcher de se revoir, à travers ce corps… Nekros l’avait fait exprès après tout ! Au bout d’un instant, la dernière barrière tomba. Nekros fut donc face à une étrange console de contrôle. Il n’y avait pas un bouton, pas un interrupteur, ou n’importe quoi d’activable. Ce n’était que du noir, un noir laqué plutôt chic, mais rien du tout ! Pas une lumière, de néon ou autre, la pièce était dans le noir complet, la seule source de lumière étant hors des portes de sécurité. Nekros ouvrit la bouche, et la referma aussitôt. « Himé… Qu’est ce que cela signifie ?! » La jeune femme arriva à son tour, et calma la déesse d’un signe de main. « Un instant, un instant, j’arrive… » Les portes se refermèrent soudainement derrière elle dès qu’elle posa le pied dans la salle. Une petite lumière circulaire apparut soudain sur le panneau brillant. Himé passa sa main dessus, et effleura le panneau de contrôle… Dans son sillage, cela fit apparaître toute sortes d’indications ! Jauges de contrôles, hologrammes hors de la surface… Naturellement, un étrange clavier vers le milieu, et plusieurs écrans sur les côtés. Nekros était impressionnée. Tant de lumière d’un coup, on ne lui avait jamais fait le coup dans ce sens. « Ce que tu veux est devant toi. » Lui rappela Himé, dirigeant son doigt vers la surface réfléchissante qui était devant elles. On aurait dit un miroir, ou le genre de verre teinté qu’on utilisait pour les interrogatoires dans les séries policières. La pièce n’était éclairée que par les lumières de l’interface de contrôle, donc Nekros n’y voyait pas grand-chose ! Elle avança sa main vers la surface, et la posa… Pour finalement traverser cette étrange chose ! Nekros retira subitement sa main, et passa ses doigts sur l’étrange plaque… « Joli… Observa Nekros. - Et pratique… Regarde. » Himé effleura à peine un bouton, et devant Nekros, une nouvelle pièce apparut, par delà la cloison de faux verre. La déesse se montra sous son vrai jour, sortant du corps de Motoko, qui fut entourée d’une étrange brume noire pour la tenir debout. Nekros traversa la paroi simplement, pour se retrouver dans cette étrange sale à la fois sombre et lumineuse. Sombre à cause de la couleur de la pièce en elle-même, lumineuse pour ce qu’elle contenait. Il n’y avait pas grand-chose, juste le nécessaire. Une capsule mystérieuse était accrochée au dessus de la salle, reliée par plusieurs câbles. Un générateur d’énergie peut être ? En dessous, disposé en cercle et flottant au dessus du sol, sept capsules contenant les Emeraudes du Chaos. Chacune luisait d’une façon bien étrange dans leur prison, sous le regard émerveillée de Nekros, qui passait sa main sur chaque objet, curieuse. Entre ce cortège fermé de joyaux et cette sphère au dessus, il y avait entre cela une installation métallique cubique. Nekros, intriguée, passa vers cet objet. « Quel malheur se cache là-dessous… » Murmura t-elle pour elle-même. Un sourire apparut sur le visage de Himé. Elle lui répondit calmement, comme si elle expliquait ça à une enfant : « Full Color… Voilà le nom de cette création. J’y ai mis tout ce que je sais, tout ce qu’on m’a appris et ce que j’ai. C’est ça qui va m’aider à gagner cette planète. Et toi Nekros, que vas-tu me montrer ? » La déesse grimaça intérieurement. Elle se retourna, pour faire face à l’humaine. Sous son casque, impossible de voir une expression à décrire, une émotion à interpréter. Malgré tout, l’ombre d’un sourire apparut sur son visage. Elle sortit de nulle part un objet sphérique… « Voici ce qui va me permettre de prendre le contrôle sur le destin de tous les êtres vivants que je connais ici bas… Ou le destin de ceux qui vont devenir grand aujourd’hui. Avec ceci, ta machine peut fonctionner mieux encore, pas vrai ? - Visiblement… On croirait rêver. Veux tu me prêter cet objet ? - Le moment venu tu l’auras. Le moment venu, tu auras ce que tu voudras… Himé, avec ce que tu comptes faire, le monde sera à tes pieds. J’aurai ces autres mondes perdus sous mon contrôle. On peut faire affaire, pas vrai ? » Le sourire d’Himé s’élargit. « Tu comptes jouer avec le temps et l’espace, pas vrai ? Je ne sais pas exactement pourquoi, mais ça à l’air prometteur. On peut faire affaire, je confirme. » Elle tendit alors sa main, vers Nekros. La déesse s’approcha vers elle, et lui dit : « On ne peut modifier le destin… C’est la devise des Nornes du monde des dieux. Je vais leur prouver le contraire. » Elle prit la main de l’humaine, et la serra, scellant un terrible pacte de puissance. Titre: Re : Full Color ! Posté par: sonic-kun le Juillet 22, 2009, 04:05:21 pm Ca c'est du complot de méchant ! c'est classe comment il finit le chapitre ! j'en ai le souffle coupé °O°
Donc full color, c'est cette chose cubique xD c'est pour ça que ta fic s'apelle Full color ! moi je croyais que c'était à cause des humains qui avait eu la couleur de cheveux comme celle des emeraudes xD eh beh non j'étais trop à coté de la plaque xD ! Donc Motoko ressemble à Hime quand elle était jeune ! Je me demande bien ce qu'elle a eu comme passé pour devenir une méchante ! Et c'est joli himeko ! pourquoi elle veut pas qu'on l'apelle comme ça ? parce que ça lui rapelle son passé qu'elle veut oublier /o/ et nous on est trop en suspence ! Enfin, cool le chapitre avec les méchants ! vivement la suite =) Titre: Re : Full Color ! Posté par: Blackdoom le Juillet 24, 2009, 12:27:28 am Intelligence du mal ha ha *SBAF*
Bon chapitre, comme à ton habitude. Le Full Color... Je m'y attendais pas. Je pensais aussi que ça venait des couleurs de cheveux, mais... C'est vrai que la fic devenait assez longue depuis cet évènement. Une arme massive bien bourrin, voilà ce que c'est o/ J'avais remarqué une faute à la lecture, sur un mot. Mais impossible de la retrouver ._. Hormis ça c'est du tout bon. Briefing des méchants, ça donne une sorte d'affrontement indirect entre Himé et la déesse la plus populaire de la fic, et ben... On attend la suite ! Bon courage ^o^ Titre: Re : Full Color ! Posté par: Capita le Septembre 02, 2009, 06:05:55 pm Nouveau chapitre ! La rentrée c'est fait pour moi, c'était ce matin... Bonne chance pour ceux à qui ça arrive demain !
Mobius. Le retour de Sonic et ses camarades sur leur planète s’était fait de façon assez… Brutale. Quoi de mieux pour le hérisson bleu que de tomber dans un petit lac… Où on a pied. Evidemment, cela a provoqué une grosse frayeur pour rien. Le petit groupe avait mit une bonne heure pour tirer le héros de cette galère. Voilà les sept hybrides un peu dispersé. De retour chez soi. Un hérisson bleu trempé, un échidné crevé, un hérisson noir impassible, un renard hébété, un loup dans un arbre perché, une féline hérissée et une plante maintenant aquatique. En quelques instants, les revoilà sur pied, Pyxis tenant fermement la main de Sonic-kun. Plus de truc inhabituel… On était bien à la maison ! Quoique… Voilà que deux appareils non identifiés survolèrent de près le lac, soulevant avec force l’eau qui vint tomber avec perte et fracas sur le groupe d’hybride, maintenant trempé jusqu’à l’os. « Au secours, je me noie ! » Brailla Sonic, en agitant les bras vers le haut. La vague passée, le hérisson bleu avait l’air d’un petit poisson qui s’était retrouvé hors de son aquarium : Complètement perdu, en train de s’agiter dans tous les sens. Shadow et Knuckles furent obligés de le soulever puis de le traîner, à défaut qu’il puisse se lever. Triste sort pour Sonic. En partance pour leurs habitations, une vague idée frappait leur esprit. Que faire maintenant ? Il restait les autres terriens sur System 32, et le hérisson bleu pensait en particulier au fils de Chris. Quelle pagaille ça va faire, si il le ramène pas… Enfin, y’aura de quoi s’expliquer. Ils se sont fait embarqué dans une histoire de dieux, d’endormie réveillée, un véritable résumé de fou. On va les faire interner, il en était certain. Il n’avait même pas remarqué que Sonic-kun avait pris la parole. « …. Et puis on nous a dit d’attendre, et Abelia est toujours là haut ! Donc il faut attendre, ça ira après je pense, pas vrai ? Vous deux ! » Elle pointe d’un doigt accusateur les deux hérissons, qui se regardèrent d’un air désespéré. « On sait, commença Sonic. - Un contrôle du Chaos, une explosion ou deux et c’est fini, renchérit Shadow. » La féline s’arrêta soudain, sa fourrure se hérissa, et la voilà en train d’essayer de sauter sur le hérisson noir toutes griffes dehors… Heureusement, Tails était là pour la retenir. « Si Abelia revient pas rapidement, j’vais pleurer ! Mais j’vais pleurer déjà là ~ ! » Dit-elle d’un air accablée. Voilà qu’une grosse larme venait de s’écraser sur le sol, puis une autre… La petite féline pleurait pour de bon ! La panique s’emparait de tout le monde d’un coup ! Et la cerise sur le gâteau : « Et puis, si vous m’avez laissé réglé cette histoire… » Commença Wolfgang. C’en était trop pour l’opinion publique : D’un coup commun ultime, voilà le loup qui s’envola vers d’autres cieux. Pyxis se mit à applaudir, inconsciente de la nature de la chose. Elle s’avança vers le renard, et lui tira gentiment sur une queue pour attirer son attention. Effet immédiat, Tails se tourna vers elle, se penchant pour l’écouter. « Papa, on fait quoi maintenant ? On rentre à la maison ? » Le mécanicien ne put s’empêcher d’avoir un léger rougissement de gêne. Il n’était pas encore très habitué à se faire appeler comme ça. « Oui, on va pouvoir rentrer. Il reste encore quelques choses à faire, et on sera tranquille. D’accord ? » La petite affirma d’un signe de tête, un doigt sur la bouche. Pyxis, en peu de temps avait beaucoup grandi. Du stade de nourrisson incapable de marcher, la voilà se tenant sur ses deux jambes avec un équilibre relativement stable. Et elle savait bien parler en plus ! Juste le nécessaire pour une petite conversation. Le renard avait été bluffé, quand il l’avait retrouvé avec Liebe… Oh, si seulement il avait pu la remercier plus tôt ! Maintenant qu’il était de retour sur Mobius, ça allait être difficile de rentrer en contact avec les autres… Quoique… Et les esprits informatiques ? Il en avait vaguement entendu parler. Ils s’étaient installés dans une ancienne base d’Eggman, et faisaient apparemment la liaison avec la planète de Liebe. De quoi établir un contact sans embrouille peut être ?... Il observa Pyxis un bref instant. Le détail flagrant qu’il avait remarqué était cette absence semi permanente de sourire… A moins de rire, la petite plante restait fermée, comme en attente de quelque chose. Il faut dire, ces derniers temps, elle n’avait pas eu l’occasion de vraiment sourire ! Tails prit alors la petite plante avec lui, pour la mettre sur ses épaules. Cela fit sourire Sonic-kun, qui lui dit : « On dirait vraiment que c’est ta fille, elle est toute jaune pâle en plus ! - Euh, merci. » Murmura t-il, un peu rouge. Une main se posa sur son épaule. Il se retourna, et tomba sur le visage ( Idiot ) de Knuckles. « Allez papa, assez parlé, on a du chemin à faire. - M-mais ! - Arrête de le taquiner, fit Sonic en donnant un coup de coude à l’échidné. Tu sais très bien qu’il n’est pas encore habitué. » Le renard affirma d’un signe de tête. D’un coup, la plante s’affaissa contre sa tête, manquant de le faire tomber. « J’ai soif ! » Fit Pyxis, l’air épuisé. Silence. C’est vrai, Pyxis était une plante, dans un sens il fallait bien qu’on s’en occupe un peu sous ce sens parfois ! Cela obligea le petit monde à reprendre la marche. A peine avaient-ils fait deux pas, qu’a nouveau les deux machines inconnues vinrent survoler le sol de près, manquant de percuter le groupe d’hybride. Cette fois, la réaction de leur part fut quelque peu dynamique : Les deux hérissons sautèrent sur les machines, les forçant à s’arrêter… Droit dans un arbre, provoquant en annexe le mécontentement de Pyxis qui s’était mise à gémir en voyant ses cousins éloignés fléchir. « Arrêtez, c’est pas ce que vous croyez ! » Fit une voix familière par derrière. Sorti tout droit des feuillages, deux plateformes flottantes arrivèrent près du groupe de mobien. Sur chacune d’entre elle : Le docteur Eggman et … Chris. Immédiatement, ils se mirent à s’expliquer en même temps : « C’est pas ce que vous croyez ! - On avait rien d’autres à faire, il fallait bien s’occuper l’esprit ! - Non ça ne servira pas pour conquérir le monde… Enfin, pas maintenant. - Et puis j’ai testé un nouveau réacteur… » Blah blah. Suivit plusieurs détails techniques, qui resteront à jamais dans le brouillard inconscient des mobiens… Quoique, Tails semblait y comprendre quelque chose vu son émerveillement devant les machines des humains. Avec l’aide de ces mystérieuses plateformes flottantes, tous furent ramenés à bon port… Non, à la base du Docteur plutôt. Ce dernier lieu ne semblait plus aussi terrifiant qu’avant : la plupart de l’armement extérieur avait disparu. « Pour en mettre des biens plus performants. » Avait rajouté le Docteur en se frottant les mains. La venue dans la base même s’était fait de façon peu commune : Autour, des robots ménagers qui… Faisaient le ménage, d’autres choses divers, mais rien qui n’avait l’air très menaçant pour la vie d’autrui. « Tu t’es marié, Eggman ? Lança Sonic. - Pfeuh, c’est ce maudit robot bleu qui a fait les choses à sa manière… » Gros soupire. Le génie du mal ne semblait plus pétiller comme avant. Quelque chose semblait le bloquer… Ou bien préparait-il quelque chose de terrible ? De toute évidence, ce moment de faiblesse cachait quelque chose. Ses pensées furent rapidement interrompues par Chris, qui avait posé une main sur son épaule. « Comment ça se fait que les humains grandissent si vite ? » Fit le hérisson bleu sur un faux air de reproche. Cela les fit tous rire, sous le regard d’Eggman… Qui a présent esquissait un bien étrange sourire. Ils arrivèrent tous dans une pièce sombre, et rapidement, des questions se posaient. « Mais où sommes nous ? - En plus de faire le ménage tes robots explosent les lumières ? » Soudain, la porte se referma immédiatement derrière eux, et ce fut le noir complet. Un projecteur d’une puissance incroyable s’alluma au dessus d’eux, et le petit groupe put contempler l’endroit dans lequel ils étaient : Autrement dit, un véritable piège ! C’était un endroit construit tout en hauteur, avec diverses plateformes sur les côtés… Et devant eux, l’objet de ce qui allait être un combat : Un immense robot, encore retenu par des câbles leur faisait face. A forme humanoïde, on aurait dit une réplique des robots de gardes qu’on voyait à l’entrée de la base du docteur. Mais vu l’allure menaçante de la chose, ils savaient que ça n’allait pas être aussi simple que le modèle réduit habituel. La construction métallique fit un pas en avant, faisant trembler le sol avec puissance. L’image d’Eggman était à présent visible, sur le haut de l’appareil : Il tenait les commandes de l’appareil, ses deux robots assistants sur le côté. Ces derniers avaient tristes mines… Et on pouvait voir une réplique robotique parfaite de Chris en arrière plan, reconnu grâce aux diverses articulations quelque peu grossière à présent. « Ohoh ! Je n’ai pas l’habitude de me soumettre aux idées d’autrui, mais celle-ci me profitait dans mes affaires personnelles ! Je vais en finir une bonne fois pour toute avec vous, ça m’arrange et ça arrangera cette jeune femme aux cheveux argenté ! » Les hybrides se regardèrent avec frayeur : Himé avait déjà contacté Eggman ! La réflexion n’était plus au goût du jour, le poing du robot venait de s’abattre sur le groupe … Il pleuvait encore sur Terre, planète tristement délaissée ces derniers temps. Hélène se trouvait devant l’immense baie vitrée du premier étage de sa maison, les bras croisés, anxieuse. Voilà plusieurs mois que Chris était parti, et toujours pas de nouvelles. Sur la planète bleue, les choses avaient repris son cours. La petite invasion avait vite était mise au silence, par ailleurs plus aucun représentant de ce groupe de terroriste extraterrestre n’était présent désormais. « Que faire… Je dois trouver un moyen de le contacter. » Pensa la femme, se mordant le pouce. Elle se faisait un sang d’encre pour son fils, également… Qu’il était avec son père ne la rassurait pas plus que ça. Au moins, elle savait à peu près où ils étaient. « Madame Thorndyke ? » Hélène fit volte face : Derrière elle, une grande femme svelte habillée d’un jean et tee shirt noir. Elle portait une casquette, et se tenait accoudée au mur au bout de la pièce. Impossible de voir son visage de là haut. « Vous semblez inquiète. - Comment avez-vous fait pour rentrer ?! S’exclama Hélène. - Ce n’était pas bien difficile. Un pass assez puissant, et l’affaire était vite réglée… Votre sécurité laisse cruellement à désirer. » En disant ces mots, elle s’avançait d’un pas assuré vers Hélène… Au fur et à mesure de l’avancée de l’étrangère, elle remarqua qu’elle était plus grande qu’elle. « Je ne suis que de passage, pour récupérer quelques informations. Visiblement, cet endroit s’est bien remis de la venue des autres imbéciles. » L’étrangère arriva à hauteur d’Hélène : Elle se plaça à un mètre d’elle, observant la pluie à travers la vitre. « Cet endroit… Ressemble à ma planète natale. Peuplée d’humain... Surpeuplée d’humain. Je me demande comment va tourner la votre. » La femme de Chris remarqua qu’elle tenait une étrange disquette dans sa main. L’objet brillait faiblement sous la lumière tamisée de la pièce, laissant entrevoir plusieurs rayures multicolores. Ces rayures se reflétaient sur la baie vitrée, puis sur le sol. Hélène ne disait rien. « Je ne chercherais plus à m’étendre ici. Ce lieu me renvoie trop de souvenir. Au fait, votre mari ne va plus tarder à rentrer. » Fit l’étrangère, avant de se retourner vers la sortie, une mèche argenté s’échappant de sa casquette. Hélène s’apprêta à lui poser une question, se retourna… Et ne vit personne. Elle se précipita vers la porte, regarda à droite, à gauche… Rien. L’inconnue avait totalement disparue. Titre: Re : Full Color ! Posté par: sonic-kun le Septembre 02, 2009, 07:04:47 pm Tiens ! ça faisait longtemps qu'on avait pas eu de nouvelles d'eux /o/ ! ça fait plaisir a voir ! apparement Eggmen est redevienda missant, pas cool ~~ ... court chapitre je trouve, dommage, j'étais trop à fond dedans xD Pas vraiment vu de fautes (en meme temps j'ai pas fait attention x: ...) on verra si les autres fans de ta fic reviennent /o/
C'est Hime qui parle avec Helene °O°° *sort* Je veux la suite >_> !! on sent la fin de l'histoire approcher D': Titre: Re : Full Color ! Posté par: Bledengor le Septembre 03, 2009, 07:58:46 pm Comme t'y vois Sonic-kun une des fans est de retour, au moins une!!!!!!
Le début de ce dernier écrit m'a fait avoir une crise de fou rire, (bon faut pas exagérer) En tous cas me suis bien marré. Surtout a ce passage là. //[ Voilà les sept hybrides un peu dispersé. De retour chez soi. Un hérisson bleu trempé, un échidné crevé, un hérisson noir impassible, un renard hébété, un loup dans un arbre perché, une féline hérissée et une plante maintenant aquatique.]// Roh! Que c'est mimi!!!!! Quand la tite plante appelle Tails "papa"^^ Whaaaaaa!!!! Les pauvres, ils reviennent chez eux et se prenne un tsunami dans la G*****et en plus se font piéger. Décidement ce n'est pas leur jours de chance. Déja que ses pauvres hybrides sont mort de fatigue!!!! //On/Mise en garde à l'intention de Môsieur Robotnik /// Si tu touches à Sonic et sa bande de copain !!!!! TE raserais la moustache!!!! TE transformerais en Hommelette!!!! Non, avant...T' enfoncerai mes griffes dans TON crane!!!!! Et ensuite te jette en pature à mes pirhanas-transgènique!!!!!!!! Ils ont un estomac en béton, ils ne rechinent jamais et ils arriveront a survivre même si t'es inconsommable et périmé. Si tu tiens un temps soit peu à ta vie et à ton intelligence, ne commet pas l'irreparable ou sinon <CREVE< /// Mise en garde /Off// Est-ce bien Himé qui parle à Hélène? La mèche argentée ne peut nous tromper!! Il n'y a pas de faute, ou alors ne les ai pas vue. Bon et bien bonne chance pour la suite (Surtour ai hate de savoir comment va se dérouler ce combat et de connaitre quel en sera le dénoument pour savoir quel misère vais-je causer à Eggman. Se frotte les main d'avance.) - Mes armes ont besoin d'être affuté. Sort la meuleuse, commence a limer mes griffes sous les yeux du Docteur. Bled voit étrangement de la sueure sur la face de l'homme-oeuf. - Tien tien ! Que t'arrive-t-il donc? C'est la meule qui te fais avoir des sueurs froides?! Aurais-tu peur pour ta peau?! - Pouhahahahahha!!! Tu ES une gentille fille, TU n'oserais JAMAIS faire du mal à qui que se soit. Tu ES quelqu'un de BIEN et ce que tu envisages est digne des méchants de la pire espèce. JE suis présuadé que TU n'oseras PAS mettre à execution ta soit-disant mise en garde; Pouhahahahahahahahahahahaha. - Si il arrive quoique se soit à l'un d'eux. Même une égratinure, un poile ou une dent en moins !!! TE montrerais ce que c'est qu'une fan en collère!!! Tu riras moins quand tu seras pendu par les pieds, la tête à l'envers au dessus de ma piscine avec mes chères petits pirhanas. Les pauvres, ils n'ont rien mangé depuis trois mois. A part le gars qui s'occupait de l'entretien du bac. Bonne nuit a tous ///et prier pour que notre megaloman [ne] serve [pas] de repas à mes amis à dents tranchantes au prochain épisodes XD /// Titre: Re : Full Color ! Posté par: Blackdoom le Septembre 16, 2009, 11:58:17 pm La fin ? LA FIN ? *SBAF
Bon, bon, ben si la fin arrive... J'veux la suite alors ._. Mais je veux revenir sur ce chapitre là, déjà. J'ai vu des trucs qui n'allaient pas. C'est rare, je crois que c'est la première fois que je vois autant de choses qui ne vont pas. Lâche les magazines People un peu ! *Meurt Citation On va les faire interner, il en était certain Présent - passé ! T'as fait fort là.Citation Mais j’vais pleurer déjà là ~ ! Ca fait bizarre comme tournure... C'est peut-être le style de la perso, aussi, de parler comme ça. Mais ça fait bizarre quand même. Mais c'est peut-être fait pour. Mais ça reste biz*SBAFCitation La petite affirma d’un signe de tête Elle affirme un signe de tête ? ._. Elle confirme, plutôt.Citation Le renard affirma d’un signe de tête. Affirmer un geste 2, le retour ! *T'envoie un vaseCitation Impossible de voir son visage de là haut. Citation Au fur et à mesure de l’avancée de l’étrangère, elle remarqua qu’elle était plus grande qu’elle. Citation Hélène s’apprêta à lui poser une question, se retourna… Et ne vit personne. De là-haut ? Qui est plus grande que qui ? Se retourner ? Mais elle avait pas déjà fait "volte-face" un peu avant ? En gros... J'ai pas tout bien compris la scène... La discussion si, mais la position des persos, leurs gestes, la disposition de la pièce, etc... :'D Mais bon, mais bon. Ya des erreurs, ok. Plus que d'habitude, bon bah, ça arrive, c'est tout. Mais ça reste génial quand même, pas besoin de se prendre la tête. Et si la fin approche... La suite la suite \o/ Titre: Re : Full Color ! Posté par: Capita le Septembre 28, 2009, 05:12:36 pm *Arrive, court, vole, saute, dépose le chapitre, repart sur son commentaire composé de Candide*
Le prochain suivra jeudi sûrement, j'me suis avancée. __ « Je me sens pas bien… » Murmura Marilyn. Manu la soutenait depuis maintenant une bonne heure. Mais, depuis combien de temps ils marchaient ? Ils avaient traversés des couloirs et des couloirs, bordés de portes en tous genre et de tableau représentant des personnages inconnus. Les fenêtres, ces immenses fenêtres donnaient toujours sur un même paysage : Au loin, des montagnes baignées dans une étrange lumière dorée, mais une plaine succéda rapidement à ce relief. Une plaine ? Un véritable désert de roche et de sable plutôt. Cela mettait Hood mal à l’aise également : Si ils arrivaient à sortir de ce lieu, ces montagnes les bloqueront. Et qu’est ce qu’il y avait derrière ? Qui sait, des ennemis, n’importe quoi de mauvais ? « Je crois qu’on va devoir prendre une pause, fit Hood en se tournant vers les deux humains. - Je crois aussi, gronda silencieusement Manu. On commence à fatiguer, si tu n’as pas remarqué. Nous n’avons pas la même constitution que toi. » Le hérisson rouge hocha la tête pensivement. C’était vrai, ses deux compagnons d’infortunes étaient extenués. Surtout cette fille, elle n’avait pas l’air d’être de bonne constitution physique. Se reposer sera bon pour eux. Ils continuèrent d’avancer dans le but de trouver une chambre et surtout un lit. Chose faites rapidement, il n’y avait que ça le long du couloir ! Le style de la pièce était le même que celui vu dans le couloir en général : Un étrange mélange de rouge, pourpre et noir. Il y avait un grand lit à baldaquin, un meuble, une commode et une coiffeuse… Dont le miroir ne reflétait rien d’autre que la pièce. Manu aida Marilyn à se poser sur le lit et se mit assis sur une chaise qui traînait non loin. La jeune fille s’installa correctement, à son aise, puis commença à faire la sieste… Hood, lui, s’attarda sur le miroir. Le hérisson avait remarqué une étrange fissure au bas à droite de l’objet. Il effleura ce petit éclat, un picotement parcoura son doigt. Ce n’était pas à cause d’un mauvais morceau qui avait eu l’idée de le piquer… C’était plus électrique. Il ne fit pas de geste brusque pour autant. Il murmura à Manu, comme Marilyn dormait : « Il y a quelqu’un d’autre qui vient d’arriver, ce n’est pas une présence hostile mais je vais quand même voir ce que c’est. Reste ici avec ton amie, j’en ai pour une minute. » Manu affirma d’un signe de tête, et regarda sortir le hérisson. Il ne paraissait pas en bon état, combattre n’était pas une bonne idée pour lui. Et Manu n’était plus qu’un humain, sans les pouvoirs de l’Emeraude il ne ferait plus grand-chose. Hood referma la porte doucement. Plus loin dans le couloir, on pouvait à présent entendre un étrange son étouffé. Comme une personne essoufflée ? Oui c’était le mot. Hood se dirigea prudemment vers la personne… La vue qu’elle lui offrait était difficile à croire. Mary était au sol, suffoquant presque dans son propre liquide vital. Rougeoyant, il tachait sa robe, la rendant plus sombre que d’habitude. La féline essayait de se relever avec grande peine, le hérisson remarqua bien vite que le sang provenait de son dos… Les ailes lumineuses qui caractérisaient la gardienne du Niflhel avaient disparues. A la place, de grandes marques, comme deux puissants coups de fouets qu’on lui aurait donné. Le hérisson rouge s’élança rapidement vers elle, l’aidant à se relever rapidement. Essayant de garder son calme, il lui demanda : « Qu’est ce qu’il t’es arrivé ? » Il lui nettoya rapidement le sang de son visage avec un morceau de sa cape, elle répondit difficilement : « Urd est morte, Nekros s’est presque jetée sur moi quand c’est arrivé, je ne sais pas comment !... Je ne comprends pas ce qu’il s’est passé. Elle est parti, puis est revenue d’un coup, folle de joie, et m’a attaqué. Normalement elle n’a pas le droit, j’en ai conclu qu’elle… Qu’elle avait … » Elle n’en revenait toujours pas, et Hood la comprenait… Il l’aida à marcher jusqu'à la chambre d’où il sortait, une traînée de sang se formant dans leur sillage. Atteindre la porte semblait être un véritable parcours du combattant, Mary peinait grandement à marcher droit et surtout, à se tenir sur ses jambes. Ceci fait, Manu se leva d’un bond et aida à son tour l’ancienne gardienne. Marilyn dormait toujours… L’adolescent avait sorti et donné un drap d’une armoire, pour essuyer le sang que la féline avait sur elle. Le rapide toilettage effectué, on lui sorti le premier vêtement qui pouvait lui aller, à savoir une longue robe un petit peu grande pour elle. Ce n’était rien, tant qu’elle avait quelque chose sur les épaules. Après avoir remercié vivement le hérisson et l’humain, elle s’était installée sur une chaise. Hood lui avait bandé le dos avec un morceau de drap blanc, pour éviter que Mary ne perde le peu de sang qu’il lui restait. Epuisée, elle parvint tout de même à donner des détails supplémentaires sur ce qui lui était arrivé, puis sur d’autres conséquences. Le tout en langage local, donc Manu ne comprit pas un mot de ce qu’elle pu dire au hérisson rouge. « Les âmes déchirées sont hors de contrôle, sans moi… Le bas royaume va être envahit par un véritable ouragan d’Owen en colère… Nekros n’a jamais su les utiliser correctement, elle va sûrement les détourner ailleurs… - Sur la surface ? Demanda Hood. - Oui… Enfin, non, je ne pense pas. Elle serait incapable de détruire son monde de naissance. Je n’ai aucune idée de ce qu’il va se passer… Mais toi Hood, comment as-tu … Je veux dire, regarde ton état… - Et le tiens alors ? On est dans le même pétrin tous les deux. » Il releva la tête vers Manu, et lui résuma ce qui avait été dit, pour ne pas le mettre trop à l’écart. Ces humains ne savaient pas grand-chose, au final. Ils ne pouvaient parler qu’une langue dans le pire des cas, et peinaient grandement à en apprendre une autre ou à se faire à un style de vie. Comment cette civilisation a-t-elle pu se développer correctement ? Hood n’en savait rien. Il jugeait rapidement, au coup d’œil par le savoir de Manu et de Marilyn. Cette dernière avait l’air plus futé que ce jeune homme d’ailleurs. Le hérisson rouge se tourna à nouveau vers le miroir. Mary, elle, s’était tournée vers la jeune fille qui dormait. Avec un léger accent, elle demanda dans la langue de Manu : « Au fait, qui êtes vous ? Le garçon se tira de ses pensées pour lui répondre, hésitant : - Simple adolescent scolarisé sur Terre… Elle par contre, la belle aux bois dormant, c’est une… Espèce d’autodidacte ? Je ne la connais pas. En tout cas elle a plus de connaissance que Wikipedia. - Elle est très intelligente, je comprends ? - Oui, c’est ça. Et puis… Et puis nous ne sommes pas d’ici. » Il se mit à raconter la petite histoire avec une certaine amertume : Comment il s’était retrouvé avec les cheveux rouges du jour au lendemain, Motoko, leur arrivé ici, les hommes en noirs, ceux en blancs, la norne du présent… Il fit une pause lorsqu’il mentionna la supposée « Mort » de Motoko. « D’un point de vue religieux, elle pourrait l’être. Ici, il n’y a pas de religion a proprement dit, plutôt de simples croyances millénaires. Les gens sont morts physiquement, mais il y a toujours… Des restes, si je peux me permettre. On a retrouvé le corps de ton amie, c’est le principal. On te l’a expliqué, il ne lui reste plus que son être à retrouver. » Elle esquissa un bref sourire, agrémenté d’un regard malicieux. « Et je sais qu’il y a un cristal de couleur par ici. Un beau en plus… Hood, tu devrais arrêter de dormir. Il y a un cristal intéressant ici. » Le hérisson rouge se tourna brusquement vers elle. L’interrogeant du regard, il était surpris… Il n’avait rien senti. « Pour ton information, Manu, un cristal coloré est considéré ici comme l’intégrité d’une personne, quand on exclu le corps. On peut le sentir comme si on avait une personne à côté de soi. En somme, un être vivant à part entière sans enveloppe corporelle. » L’adolescent se releva subitement, un nouvel espoir l’animant. Et si c’était Motoko ? D’une certaine façon il pourrait la retrouver ! « Qu’est ce qu’on attend, on y va ! Fit-il, enthousiaste. - Et ta copine, elle crève la bouche ouverte ? Siffla Hood. En effet, Marilyn ne pouvait pas rester seule ici. - Je resterais avec elle. Vous deux, allez vérifier la présence. » La voix de Mary était ferme, obligeant ses deux compagnons à s’exécuter en silence. Regret 1 : Je ne sais plus qui je suis. Ou suis-je devenue une autre ? Je ne me sens plus, j’ai l’impression de n’être qu’un courant d’air, une entité invisible mais capable d’interagir avec tout ce qui suit… Mais je me souviens. Je me souviens des choses que j’aurai du faire. Si seulement j’avais encore toute ma mémoire… « Zalosta, tu vas trop vite ! » En tête, la hérissonne violette ne prêtait pas attention à ses trois amies de marche. Abelia suivait relativement bien, mais les deux magiciennes commençaient à s’épuiser. « Nous devons retrouver mon autre partie, je ne pourrais jamais dormir si je la sais en vie ! Qui que ce soit, je dois la tuer. Fit la hérissonne, décidée. - Ce n’est pas un peu expéditif ? Demanda Mayday, outrée du comportement de l’hybride. - Non. C’est même un peu tard, j’aurai du y aller seule. » Abelia se plaça alors devant Zalosta, lui barrant la route. Celle-ci s’arrêta, fixant l’Esprit d’un œil mauvais. Elles s’affrontèrent du regard un court instant, jusqu'à ce que les deux autres hybrides interviennent. Li Quing attrapa Zalosta par les épaules, l’obligeant à la fixer. « Ecoute moi. Tu ne devrais pas jouer solo, tant que nous sommes là. On ne se connaît pas forcément, mais on forme une équipe. Une équipe, tu comprends ? Dès que cette histoire sera terminée, nous nous séparerons. Nous sommes ensemble pour diverses raisons, nous pouvons nous soutenir mutuellement. Tu es très forte, nous savons ! Les gens t’ont presque rangée à un niveau divin dans le passé, tu as disparu des consciences aujourd’hui lorsque tu t’es réveillé pour des raisons inconnues pour l’instant. » Elle la lâche plus doucement, et expliqua calmement : « Je souhaite trouver un moyen pour voyager à travers les dimensions, il faut que je retourne dans mon pays natal. J’ai des choses à accomplir, avant de revenir ici. » Mayday fit un pas en avant, et prit la parole, souriante : « Moi je dois retourner parmi les dieux de second rang, j’ai des comptes à régler avec certains. » Ce fut au tour d’Abelia de parler. Gênée, elle murmura : « J’ai envie de retrouver Hood… » La hérissonne violette les considéra, une par une. Elles avaient des buts complètement différents, mais se complétaient par leurs pouvoirs. Elle contrôlait la glace et avait une certaine ancienneté, la panda avait un contrôle sur la magie noir, Abelia c’était le contraire, elle avait des affinités avec la Lumière, et Mayday était… Une sorcière multifonction, malgré tout spécialisée dans la guérison. Zalosta esquissa un bref sourire. « Dans ce cas, il ne faut pas traîner. Après avoir détruit cette moitié handicapante, je dois me charger d’un boulot plus spécial. » Elle se retourna, reprenant sa marche. Suivie par les autres, Abelia demanda après un court instant : « Quel est ce boulot ? » Un sourire inquiétant se dessina sur la bouche de Zalosta. Une lueur de folie apparue dans son regard vide. « Tuer celle qui m’a scellée et rendue silencieuse pendant tout ce temps, la déesse de la mort même, Nekros ! Et rien ni personne ne m’arrêtera, je ne faillirai pas à cette tâche…» La téléportation, douce, avait emmenée Traum et Aoi à l’auberge d’Engel. Les retrouvailles furent chaleureuses, Zeit avait retrouvé ses deux filles ! Satisfaite, la norne du futur ne s’était pas attardée sur cette fin heureuse pour autant. Elle attendit que la hérissonne aille mettre ses deux enfants au lit avant de lui parler sérieusement. Si vite que l’hybride ne put rien dire entre ces mots. « Je ne tiens pas à tromper le fil du destin, mais je tenais à te prévenir, Zeit. Ton don du langage, tu sais d’où il vient ? Bien sûr que non, tu es amnésique. Sache que ce passé ne vas pas tarder à ressurgir. Ta fille, Traum… Enfin, est-ce vraiment ta fille biologique ? On t’as retrouvé avec elle lors des grandes indentifications. Méfie toi de ce qui t’entoure. Méfie toi de l’ombre de ta fille, elle risque de ressurgir d’un moment à un autre. » Skuld posa une main sur l’épaule de Zeit, comme si elle compatissait d’un terrible événement futur. « Je ne comprend pas … Murmura l’hérissonne, perdue. - Lorsque ça arrivera, tout sera clair. Tout. Adieu, Zeit. Prend soin de tes filles le plus possible. Elles sont précieuses au Destin. Fait moi confiance… » Sans sommation, la norne du futur disparut sans laisser de trace… Sauf une hybride hérissonne complètement surprise de ces révélations. Elle pensa à voix haute : « J’aime mes filles, je ne laisserai personne y toucher. Je ne sais pas me battre, mais je ferais tout mon possible. Merci, Skuld, pour ces recommandations… » _____ Bon, la suite va péter, tout va péter o_o *SBAF* j'dis ça mais en fait j'dis rien, vous allez vite le découvrir. 'Zavez le bonjour de Candide de ma part, Voltaire il est fortiche, mais bon sang ce qu'il est dur à capter parfois... EDIT d'instant : A propos ! Si on passe critiquer ma fic, sachez que je ne tiens pas à la voir dans le Best Of donc s'il vous plait, évitez les notes ^-^" Titre: Re : Full Color ! Posté par: Blackdoom le Septembre 29, 2009, 10:52:32 pm Hm... On approche vraiment de la fin, ça se sent. Ca pète dès la suite ? Alors LA SUITE ! \o/
J'aime bien le comportement de Zalosta. Elle aime pas la compagnie, ça se sent. J'adore l'idée du "Regret" dans le texte, ça change, ça offre un petit courant d'air de fraîcheur... Et aussi de mystère. C'est le premier, donc logiquement yen a d'autres c'est ça ? ^o^ *SBAF Ok, bon à part la petite faute que je t'ai montré, je crois pas en avoir vu d'autres... Toujours ton style à toi, ça plaît ou ça plaît pas, moi j'aime et je veux la fin de cette fic, depuis le temps. On est loin de la coloration de cheveux bizarres des ados rebelles, yay è_é Sur ce, vive Full Color, et vive la fin surtout, j'aime les fins, t'as intérêt à nous faire un feu d'artifice de ouf comme ce foutu 14 juillet de cette année .o. Titre: Re : Full Color ! Posté par: sonic-kun le Septembre 30, 2009, 02:15:56 am Ouiii ! on voit Hood pendant 2 passages ! Quel homme, si beau, si sérieux, je l'aime *se fait enfermer*
On va enfin retrouver Motoko =D ?! Je veux un bisous entre Manu et Motoko è_é ! Noooes ! je ne veux pas que Zalosta tue son autre partie D': ! (ewi, moi j'ai deviné c'était qui :'D) En tout cas ! équipe de choque quoi xD Glace, Ténèbre, Lumière et ... couteau suisse ! *sbaf* Oui, on sent que la fin approche ! ça va etre la baston ! Va tapper Nekros ! elle est méchante, elle a fait mal à Mary D: Génial cette suite ! je veux encore la suite ;w; ! Titre: Re : Full Color ! Posté par: Bledengor le Septembre 30, 2009, 06:10:55 pm Oui ça sent le combat finale de la mort qui tue et c'est le moins que l'on puisse dire.
Il y a interet que ce soit grandiose. Le couple le plus attendue, ils vont enfin être réunie !!!!!! Veux aussi unbisouunbisouunbisouunbisouunbisouunbisouunbisouunbisou!!!!!!!!!!!!_BING /Se fait démolire la mâchoire/Aie cha fè maleuh aie ouî, pas chentil ête michant! /se fait refrapper/ Aaieuh. Bon ok me calme... LE BISOU !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!Veux le bis_/PAF\_ *_* Bledengor se retire de la fanfic à moitier morte. Bonne soirée et bonne nuit... Titre: Re : Full Color ! Posté par: Capita le Octobre 03, 2009, 09:46:29 am Bonjour les gens ! Couteau suisse ? J'suis plus fan de petit suisse moi, plus... Comestible.
J'ai corrigé la faute ignoble que tu m'a montré chéri ! Pas grand chose à dire, je me suis reposée un petit temps sans passer trop sur internet, à la place j'écrivais quelques essais pour Monochrome ( J'ai dessiné la couverture ! ) et ... Autre chose, vous verrez bien. Insane Spoon avance, si y'en a qui ont rien d'autres à lire ! Voici le chapitre suivant... ____ Les hybrides se dispersèrent rapidement, laissant le poing du robot géant s’abattre sur le sol qui se fissura brusquement. Le Docteur riait aux éclats, avec cette arme de pointe il va enfin pouvoir détruire ses ennemis jurés ! Une ou deux victimes supplémentaires ne fera de mal à personne, d’un point de vue extérieur. Sauf la plante, la petite qui était portée par cette féline stupide. Elle, elle devait retourner à cette étrange femme aux cheveux platine qui lui avait fourni les plans de ce somptueux robot. Eska tenait fermement Pyxis contre elle, la plante avait du mal à courir ! C’était la panique, elle ne savait pas quoi faire dans ces échanges de coups : Shadow et Sonic s’étaient mit à cogner contre la construction gigantesque d’Eggman, Tails et Knuckles la couvrait. Pour aller où ? Elle n’en savait rien ! L’espace dans lequel le robot évoluait était plutôt restreint, et il n’y avait pas de sortie. C’est l’échidné qui réagit le premier. Il était parti en catimini aller détruire la porte qui menait vers l’entrée d’où ils venaient… L’idée principale était de faire sortir Sonic-kun avec Pyxis, étant donnée que la plante était la cible du docteur. Shadow et Sonic étant occupés à retarder celui-ci il serait dur de bénéficier d’une super vitesse, la féline allait devoir se débrouiller seule, avec le renard qui allait la suivre. « C’est bon, c’est ouvert ! » Cria Knuckles pour couvrir les bruits de casses. Immédiatement, les trois hybrides le dépassèrent pour sortir. L’échidné leur laissant champ libre, mais fut surpris de constater qu’une nouvelle porte s’interposa lorsqu’il s’apprêtait à partir vers eux. Son poing s’imprima dans la tôle sans pour autant la détruire. Cette espèce de porte blindée allait être plus dure à briser… « Aller, Pyxis ! Tiens bien Eska, d’accord ? Papa est juste à côté ! » Tails s’afférait pour garder la petite plante calme, tout ce boucan l’avait drôlement bousculée ! « T’en fais pas on va vite sortir de là ! » Renchérit Sonic-kun, en réajustant la plante contre elle. Tous les robots se tournaient vers eux progressivement, ils avaient l’impression d’être dans un terrible cauchemar… La plante n’osait même plus parler, se contentait de rester contre l’hybride de Lumière. Une véritable pluie de laser s’abattait sur eux progressivement, ils esquivaient maladroitement, le renard s’interposant pour éviter à Eska d’essuyer seule les tirs. Mais impossible de trouver la sortie ! Pourtant, c’était droit devant ? Ici, ou là ? Perdus, ils avaient l’impression de courir sans but apparent dans cette base. Comment était-ce possible ? Un véritable songe, un cauchemar oui ! Au bout d’un moment, Pyxis laissa échapper un bref cri de peur. La panique commençait véritablement à les prendre un par un, les gestes se faisaient plus désordonnés, les voix plus fortes, les cris de surprise plus grands. Aucune réflexion n’était possible, l’usage des jambes était primordial. Au bout d’un moment, Sonic-kun se surprit à appeler Abelia… Abelia ! Si seulement elle était là ! Elle aurait déjà explosé tous ces robots… Et ils seraient sortis, à l’air libre aussi vite que ça pouvait être dit. Mais il n’y avait pas d’Abelia. Pas d’esprit aux pouvoirs surnaturels pour les sauver. Pas de transformation ou quoi que ce soit avec les Emeraudes, elles n’étaient plus ici. Rien ni personne ne pouvait les sauver, rien ni personne ne pourra les sauver, rien ni… Une explosion se fit entendre sur le côté, et le mur explosa, projetant Sonic-kun, Pyxis et Tails dans le couloir. A bout de souffle, ils ne comprirent pas ce qu’il se passait. La petite plante s’était mise à pleurer, fort, dans ce véritable vacarme. Les lasers, l’explosion, les débris. Les lasers encore, et ça revenait rapidement vers eux sans pourtant les toucher ? Une étrange machine chromée avança sinistrement hors de la fumée de l’explosion, et une étrange apparition la suivait… Comme un fantôme, on ne pouvait distinguer clairement ses contours, mais on devinait la forme et les couleurs : C’était une jeune femme aux cheveux courts bleus, portant une étrange paire de lunette oranges, et une étrange tenue futuriste principalement blanche, orange et bleue. Marchant lentement sur le sol, elle semblait d’une façon ou d’une autre reliée à cette machine… « J’en ai marre de courir après vous. » Sa voix sonnait faux, plutôt robotique ou artificielle. Elle se plaça devant le robot, se pencha vers Pyxis qui était à genoux au sol, pleurant toutes les larmes que son corps pouvait contenir. « Ne la touchez pas ! » Hurla Tails, avant de se précipiter contre l’apparition et le robot. La machine se leva soudain, et un de ses membres heurta violemment le renard, qui s’écrasa contre la paroi métallique qui servait de mur. Il toucha le sol brusquement, l’assommant pour de bon. Sonic-kun se précipita vers lui, mais quelque chose de dur et froid la frappa avant qu’elle puisse atteindre le renard. A son tour, elle sombra dans l’inconscience. Un lourd silence s’installa après ce coup. Plus de laser, de débris. Un léger crépitement se faisait entendre à travers les murs, comme un feu d’une vieille cheminée. Le calme plat. L’apparition fantomatique n’en sourit pas pour autant. La plante la fixait, terrorisée, tremblante de peur. « Rassure toi, je ne te ferai pas de mal. Reste tranquille, tu auras besoin de repos avant le grand changement. » La machine traversa l’apparition, comme si ce n’était qu’un hologramme. Par ailleurs, c’en était un. Ses mains chromées attrapèrent la plante par le bras avec une étrange douceur, comme si il ne fallait pas l’abîmer. Sous aucun prétexte, il ne fallait l’abîmer. Cet être était trop précieux. La machine fit son possible pour porter Pyxis dans un étrange compartiment, sans la brusquer mais l’obligeant tout de même à bouger. Une fois le compartiment fermé, une atmosphère pesante s’installa dans le couloir de la base du docteur. La machine s’effaça lentement du décor avec la jeune femme, laissant les deux hybrides se faire emmener par les robots d’Eggman. Le Docteur venait de finir son combat. Pour une fois, il venait de mettre hors d’état de nuire ces trois gêneurs : Ils étaient tout les trois enfermés séparément dans d’étranges bulles métalliques transparentes. Eggman ne pouvait même pas entendre leur cris, parfait ! Quelle belle invention, pourquoi ne pas l’avoir créée en premier ? Manque de temps peut être, il ne devrait plus commettre la même erreur. La jeune femme aux cheveux bleus apparut alors sur la console de contrôle du robot, non loin du docteur. « J’ai capturé la cible. - Parfait, parfait… » Il se frotta les mains. Quel bonheur, pour une fois qu’un plan tournait à sa faveur ! Mais bon sang, quel dommage qu’il ne soit pas le premier à y avoir pensé, bon sang… « Tu peux partir maintenant, Chroma, dit-il satisfait. Mais qu’es-tu donc, au juste ? Tu vas me le dire à la fin ! - Bien. » La jeune femme, Chroma se tourna vers le docteur, affichant un air inquiétant qui le fit frissonner. « Je suis le plus puissant des esprits informatiques jamais créés, Chroma. Aucun être vivant ou artificiel ne peux me dépasser, je suis l’invention ultime de Mademoiselle Himé. Dans le but de la servir, je me suis donné une voix et une apparence humaine, pour m’accorder à sa race humaine. Cher Docteur, vous avez tous les remerciements possibles, vous nous avez été d’une grande aide dans la capture de la plante catalyseur. Par le contrat qui a été conclu verbalement, vous avez libre droit sur les hybrides que vous avez capturés. » Le Docteur esquissa un sourire. Il sentait une pointe d’agacement dans la voix de Chroma, et se demandait si ce n’était l’effet que d’un programme… Ou réellement une intelligence issue de cette étrange femme aux cheveux argentés. « Soit ! Maintenant, va, avec ta machine. Je peux garder le robot, bien entendu ? » Chroma hocha la tête positivement, et disparut dans une brume de chiffre binaire tout aussi rapidement… Regrets 2 : Où suis-je ? Je ne connais pas cet endroit. Il fait froid, je me sens mal… Si seulement j’avais pu dire à Manu tout ce que… Tout ce que je pensais à ce sujet. Si seulement j’avais pu le revoir… Je sens encore l’eau exploser contre moi, ces bulles aussi puissantes que des milliers de pétards sur ma peau. Manu, te rappelles-tu de la tasse de chocolat chaud que tu m’avais offerte sur la terrasse de ce café, la dernière fois ? Après avoir ramené Traum et Aoi à leur mère, Skuld était retournée avec Verdandi vers leur maison. Elles n’étaient pas prêtes pour une telle découverte. Verdandi tremblait, était devenue rapidement pâle lorsqu’elle franchit la porte de leur maison. Leur maison… Urd était morte, elle ne supportait pas cette idée. Les choses ne seraient plus pareil, surtout avec la disparition de sa Qualification… « Skuld, j’ai peur. » Murmura la norne verte en tenant une manche de son amie. La norne du futur la regarda du coin de l’œil, tristement. Elle savait. Elle savait ce qui allait se passer. Elle affronterait les événements, comme toujours… C’est son destin. Il n’y avait aucune lumière. Nekros, dans son sillage les avait ôtées une par une. Les remettre n’était pas le plus important, Verdandi et Skuld se dirigèrent d’un pas vif vers le lieu du crime. « Skuld, j’ai vraiment peur… Murmura à nouveau la jeune femme. - Je sais, je sais… Calme toi Verdandi. » La réponse avait été si maternelle, qu’on aurait cru que ce serait la dernière chose qui aurait été dite par Skuld. Elles traversèrent le couloir moins rapidement qu’avant, elles savaient ce qu’il y avait au bout. A leur surprise, il y avait quelque chose de supplémentaire. Quelque chose qui toucha Verdandi. Il y avait au dessus du corps de Skuld d’étranges lumières orangées qui tournait progressivement, ici ou là. Particulièrement vers le visage de la norne. Il était si magnifique autrefois… Mais ces petites lanternes étaient bien vivantes, c’étaient des Owen de Mary, l’ancienne gardienne du royaume de Nekros ! L’un d’eux dévia sa trajectoire, pour arriver près des deux nornes. Ça parla d’une voix rauque : « Nous l’avons gardé dans cet état jusqu'à votre retour. Nous sommes sincèrement désolé pour cette triste nouvelle. » L’Owen semblait être compatissant. A travers cette luminosité orange, Verdandi aurait juré voir une personne, un véritable regard. Cet Owen resta longtemps vers Verdandi, tout le long de cette étrange préparation. Les nornes s’occupèrent du corps d’Urd pendant longtemps. Elles masquèrent son visage du mieux qu’elle pouvait, Verdandi refusait d’y toucher. Elle n’avait jamais connu Urd en tant qu’hybride après tout… Elle ne se permettrait pas de toucher à son véritable visage… Skuld prépara un étrange masque noir qu’elle posa sur la tête d’Urd, pour cacher l’atrocité de Nekros. C’était un masque simple, lisse, avec simplement deux fentes transparentes pour laisser place à la vue. Pour des yeux qui n’existaient plus maintenant. Verdandi se retenait de pleurer. Elle avait recousu, refait le simple drapé que portait Urd sur elle habituellement. Elle l’avait surtout lavé… Tout ce sang ! Mais la norne verte refusait de céder aux larmes. L’étrange Owen orange semblait la soutenir moralement, en tournant parfois autour d’elle, passant dans son champ de vision pour distraire sa tristesse un court instant. « Je ne sais pas de qui tu es, mais tu es très gentil. » Lui dit Verdandi après un moment. La boule orange effectua plusieurs tours sur elle-même, la remerciant silencieusement. « Verdandi, tu as terminé ? - Oui, oui voilà… » La norne tendit le grand drapé noir à son amie. La norne bleue le prit, et avec l’aide d’une lévitation, enveloppa le corps de l’ancienne norne du passé gracieusement. Toujours en la faisant léviter, elle l’amena, suivit de Verdandi dans une étrange salle. « Je ne tenait pas à assister à ça un jour, dit tristement la norne du présent, suivant brièvement l’Owen du regard. - Il le fallait… Il le faut. Verdandi, regardes et apprends. » Comment pouvait-on apprendre, en regardant la disparition d’une norne ? D’étranges cercles remplis de formes géométriques et d’inscriptions inconnues se montrèrent au sol. Le corps de Urd fut placé au dessus d’eux, et Skuld recula avec Verdandi. Un cercle plus grand que les autres, tournant, vint se placer horizontalement autour du corps. Une étrange lumière rouge orangée se montra alors, éclairant rapidement la pièce. L’Owen s’était posé sur l’épaule de Verdandi, et semblait être l’unique témoin extérieur de cet étrange spectacle. Une étrange boule apparut au dessus du corps, puis un nouveau cercle se montra au dessus. Le corps fut légèrement soulevé vers cette sphère, comme attiré par celle-ci. Puis les extrémités se désagrégèrent lentement, en une poussière orange qui retomba sur les cercles magiques, l’empêchant de toucher le sol. Le corps de la norne, consumé par un feu inconnu, disparut rapidement des regards des nornes et de l’Owen. Le masque fut le dernier objet à se consumer, le drapé sembla même bouger, comme si la norne semblait être encore en vie. Puis tout disparut. Urd, cercles, sphère, il ne restait plus rien. Une fois sortie, Verdandi éclata en larmes. Elle tomba à genoux, l’Owen devant sa tête ne savait plus quoi faire, impossible de la consoler désormais. Cet Owen aura fait de son mieux en tout cas. Il tournoya lentement autour de la tête de Verdandi, comme pour signaler sa présence, aussi ridicule soit-elle. Quelque chose disait : « Je suis là. Ne t’inquiète pas. Ce n’est pas parce que je ne suis plus là que le monde s’arrête de tourner. » Mais ça ne devait être qu’un songe provoqué par la tristesse de la norne… Qui, accompagnée de Skuld, s’en allait remettre de l’ordre dans la maison. Les Owen, ces petites choses les aideraient bien, maintenant qu’ils seraient ici. Ils auront fait tant pour les nornes… Même si ils n’avaient pas de conscience propre. Et pourtant… Au bout d’un moment, lorsque tout fut rangé en place, une décision fut prise. Il fallait que les nornes se protègent, il manquait une Qualification et une norne, à deux il était impossible de tenir longtemps. Passer la main serait vite dit… Mais Verdandi avait une idée. Une idée que Skuld approuva rapidement. C’était risqué, mais il fallait tenter. L’Owen les regarda se téléporter, se retrouvant seul avec ses semblables dans la lumière douce de la maison, enfin retournée à la normal. ______ (et corrigez moi si vous voyez des fautes ! ) Titre: Re : Full Color ! Posté par: Sephyra le Octobre 03, 2009, 05:46:03 pm Ca faisait un moment qu'il fallait que je passe, ma Capi-chan! ^o^ *câlin*
De plus en plus d'action, de plus en plus d'angoisse, de plus en plus de tension! Argh! Le final va être excellent, c'est certain! J'entreprends la correction des quelques fautes que j'ai vues ^^ Citation Elle, elle devait retourner à cette étrange femme aux cheveux platine qui lui avait fournit les plans de ce somptueux robot. fourniCitation Shadow et Sonic s’étaient mit à cogner contre la construction gigantesque d’Eggman, Tails et Knuckles la couvrait. s'étaient mis à cogner (...) tandis que Tails et Knuckles la couvraient. J'aurais plus rédigé ça comme ça.Citation il n’y avait pas de sorties. C'est correct mais je pense que tu devrais laisser "sortie" au singulier, ça me semble un poil plus cohérent.Citation Shadow et Sonic étant occupé occupésCitation L’échidné leur laissant champs libre, mais fut surpris de constater qu’une nouvelle porte s’interposa lorsqu’il s’apprêtait à partir vers eux. "champ" doit rester au sg ici, et ce ne serait pas plutôt "laissa" au lieu de "laissant"?Citation « T’en fais pas on va vite sortir de là ! » Renchéri Sonic-kun renchéritCitation Tous les robots se tournaient vers eu progressivement bon, oubli de lettre ^^Citation Perdu, ils avaient l’impression de courir sans but apparent dans cette base. PerdusCitation les gestes se faisaient plus désordonnés, les voix plus forte, les cris de surprise plus grand. fortes, grandsCitation C’était une jeune femme aux cheveux courts bleu, portant une étrange paire de lunette orange bleus, lunettes orangesCitation Rassure toi, je ne te ferais pas de mal. feraiCitation pourquoi ne pas l'avoir créé en premier créée (je crois)Citation La jeune femme, Chroma se tourna vers le docteur, affichant un air inquiétant qui fit frissonner le docteur. 'tention, répétition!Citation vous avez libre droit sur les hybrides que vous avez capturé. capturésCitation la tasse de chocolat chaud que tu m’avais offert offerteCitation Leur maison… Urd était morte, elle ne supportait pas cette idée. Les choses ne seront plus pareil, surtout avec la disparition de sa Qualification… "ne seraient". Ici tu ne peux pas employer le futur car ton texte n'est pas écrit au présentCitation Il n’y avait aucune lumière. Nekros, dans son sillage les avait ôté une par une. ôtéesCitation A leur surprise, il y avait quelque chose supplémentaire. de supplémentaireCitation Il y avait au dessus du corps de Skuld d’étrange lumière orangée qui tournait progressivement d'étranges lumières orangées qui tournaientCitation Mais ces petites lanternes étaient bien vivantes, c’était des Owen de Mary c'étaientCitation passant dans son champs de vision pour distraire sa tristesse un court instant. champ, encore une foisCitation - Il le fallait… Il le faut. Verdandi, regarde et apprend. » regardes et apprendsCitation Le corps fut légèrement soulevé vers cette sphère, comme attirée par celle-ci. attiré ; c'est bien le corps dont on parleCitation Une fois sorti, Verdandi éclata en larmes. sortieCitation Qui, accompagnait de Skuld, s’en allait remettre de l’ordre dans la maison. accompagnée!Citation Les Owen, ces petites choses les aideront bien, maintenant qu’ils sont ici. Les aideraient bien, maintenant qu'ils seraient iciCitation Ils ont fait tant pour les nornes… Même si ils n’ont pas de conscience propre. Ils auront tant fait pour les nornes... même s'ils n'avaient pas de conscience propreVoilààà ^^ Je te souhaite une excellente continuation ma Capi-chan! Tiens, je t'ai apporté de bonnes confitures aussi ^o^ *tend les confitures à sa belle-fille* A plus, en espérant que Eska et Tails vont quand même s'en tirer :'D Titre: Re : Full Color ! Posté par: Capita le Octobre 03, 2009, 07:39:41 pm *Facepalm*
Qu'on me tue. Merci beaucoup pour ces atrocités que j'ai zappé. Edit : J'ai corrigé. Citation Qui, accompagnait de Skuld, s’en allait remettre de l’ordre dans la maison. accompagnée! Rien que pour ça, qu'on me tue. *va se seppukufier avec le couteau de cérémonie* Titre: Re : Full Color ! Posté par: Blackdoom le Octobre 09, 2009, 12:51:42 pm SAYLAMERDE o_o !
Ah, donc les regrets, c'est Motoko, c'est ça ? En tout cas j'aime, vraiment, ils sont bien écrits, et ça laisse une bonne impression de mélancolie vu ce qui se passe autour... On sent que les évènements se resserrent, ça va bientôt péter dans tous les sens \o/ Sonic qui se fait avoir par Eggman ? On aura tout vu ._. Enfin bref et ils vont faire quoi avec la plante ? Merde ça tue de partout ce suspens, la suite quoi ! *Meurt Continue ! ^o^ Et ya moyen d'avoir un aperçu de Monochrome, genre je sais pas, la couv' que t'as dessiné, ou un extrait ? *SBAF Titre: Re : Full Color ! Posté par: Capita le Octobre 10, 2009, 03:40:44 pm Unyu unyu les gens. Ouais, les regrets c'est Motoko.
Pour Monochrome, vous aurez la couv' et l'intro plus tard, quand on touchera le bout. Quoique, peut être la couv bientôt. J'sais pas, je verrais selon l'humeur. :3 _____ « Une présence, une présence, c’est habituel ou quoi ? Ma parole, une présence, Hood, sans blague... Eh, attend moi ! » Impossible, juste impossible. Le hérisson rouge sentait un étrange sentiment monter en lui. Colère, agacement, gêne ? En tout cas, il se trouvait bien embêté à présent, il n’arrivait toujours pas à déterminer la nature et le penchant du souci. Ou alors, cette présence est arrivée après eux ? D’où le fait qu’il n’ait pas pu la sentir, comme elle n’était pas là avant. Logique. Ils avançaient rapidement à travers les couloirs, Manu suivait du mieux qu’il pouvait, l’hybride était un peu trop rapide pour lui ! Au bout d’un couloir, une vague d’air chaud se fit sentir. Hood se figea, et se fit percuté par Manu qui n’avait pas comprit qu’il fallait s’arrêter. Devant eux, les deux nornes encore vivante, Verdandi et Skuld. La norne verte paraissait inquiète, comme si elles venaient de se téléporter en sortant d’une lourde conversation. Le réflexe de Hood fut immédiat : Il baissa la tête, se mis un genoux à terre comme un chevalier ou autre servant, en gardant les yeux fixés sur le sol. « Non, non s’il te plait ce n’est pas le moment pour faire des politesses… Couina Verdandi, au comble de la gêne. Le hérisson se remit debout, neutre, en évitant soigneusement et poliment de regarder les divinités en face. Skuld prit la parole : - Hood, et Manu, nous devons vous confier quelque chose de toute urgence. Notre vie en dépend. Si Nekros avait le malheur de tomber dessus, ce serait fini… Accepteriez vous de les cacher, en attendant que les choses se calme ? L’adolescent se gratta la tête, comme si on venait de lui proposer un job louche. En fait, c’était un job louche. - On a quoi en retour ? » Demanda t-il, sourire au lèvres. Le hérisson rouge lui donna une tape brève à la tête pour le faire taire. « Un peu de respect, l’humain ! Ce n’est pas rien qu’on te demande… Se retournant vers les nornes, il fit : - Quoi que ce soit, j’accepte. - Bah moi aussi alors, tant que ça ne nous approche pas un peu plus de la mort… » C’était un véritable euphémisme, étant donné qu’il se trouvait dans une annexion du Royaume des Morts. Les nornes se regardèrent, un léger sourire visible sur le visage de Skuld. « Parfait. Je ne tenais pas à compliquer les choses. Rapprochez vous, un peu plus. » Hésitant, Manu suivit Hood vers les deux étranges femmes. On aurait dit que l’adolescent n’avait pas vu Verdandi depuis des mois et des mois ! La revoir lui faisait plaisir, après ces quelques soucis. C’était réconfortant. Justement, la norne verte l’invitait d’un geste de main à venir vers elle. Hood, lui se dirigeait vers Skuld. « C’était vous deux, la présence ? J’aurai espérer retrouver quelqu’un d’autre, sans te vexer, Verda. » Murmura Manu avec un triste sourire. La norne lui rendit ce sourire, et le tint contre elle. D’un coup, le monde sembla changer autour d’eux : Adieu rouge et pourpre, un étrange paysage blanc et vert tamisé, presque aveuglant les entoura. Manu fut surpris de voir Verdandi le tenir à la taille… Comme si ils avaient la même taille, presque ? Alors qu’elle devait mesurer deux mètres maximum à l’instant ? « Manu, c’est un cadeau précieux que je te fais. Le pouvoir d’une norne du présent, ainsi que ma propre vie. N’oublie pas cette apparence, je ne suis pas sûre de la présenter à nouveau… Tu veux bien être ma dernière mémoire, Manu ? Je n’ai pas pu achever la promesse de retrouver Motoko… » Elle avait l’apparence d’une hybride adulte, d’un genre rongeur. Une souris, peut être ? Sûrement, vu ces petites oreilles gris clair. Ses longs cheveux vert pâle se confondaient avec ce qui les entourait. Comme si la norne appartenait au paysage. « Tu n’oublies pas hein ! Si ça se trouve, je pourrais te chanter quelques chansons, histoire de te rafraîchir la mémoire. » Il ne comprenait pas. Manu, perdu, essaya de poser une question. Mais la norne posa un doigt sur sa bouche, comme pour éviter cela. « Chut ! Ne dis rien. Laisse faire, si ça se trouve ça t’aidera à retrouver ta chérie. Ok ? … En tout cas, on aura passé du bon temps ensemble… Je me souviendrais à jamais de nos bêtises, de ton amour pour Motoko ! » Soudain, cette Verdandi aux grands yeux verts s’illumina, et se transforma en une petite sphère, que Manu attrapa par réflexe. « Tu caches toujours je ne sais quoi, c’est pas possible, du début à la fin ! » Dit-il à la boule, comme si celle-ci pouvait l’entendre. Du côté de Hood, les choses étaient moins chaleureuses. Un alentour bleu, presque froid l’entoura. Skuld sous sa véritable forme lui faisait face, l’air sérieux : C’était une hybride louve, avec une fourrure blanche aux reflets bleus. Humaine ou hybride, elle imposait toujours cet étrange respect à quiconque la regardait. Hood n’osait plus la regarder par ce fait. « Je ne comprend pas, qu’est ce que j’ai fais pour voir votre véritable forme ? Fit-il, évitant de bredouiller. - Les raisons sont diverses, je vais faire court : Tu as un passé spécial, tu es l’un des survivants de ce passé et par ailleurs, encore raisonné. Il n’existe plus de gens comme toi, tu sais ? Par ailleurs, tu as été forcé à accomplir une mission des plus dangereuses, tu as fait face à la déesse de la Mort en personne… Tu vois ce que je veux dire. Tu es quelqu’un de confiance, par-dessus tout. » Hood daigna la regarder en face, après un court instant. « Je ne vois pas ce qu’il y a d’exceptionnel, je n’ai fais que ce qu’il m’a été… demandé… de faire… Dites moi, il n’y a aucun lien avec tout ce qui a été cité ? » La norne eut un étrange sourire. « Hood, tu dois protéger la Qualification du Futur de Nekros. Je sais que tu ne me trahiras jamais, et que tu sauras la garder jusqu’au bon moment. Toi et ce garçon, vous avez un destin à supporter et une lourde tâche désormais sur les épaules. - Skuld, quel est ce destin ? » Le sourire de la louve s’élargit, révélant des canines bien pointues. « Le Destin, rien ni personne ne peux le changer. Je sais ce qu’il va se passer. Le peu de raison qui me reste, je la porte à toi. Hood, prend soin de cette Qualification, et de ma vie. Peut être que je me réincarnerais sur la terre ferme un jour si tu réussis à accomplir cette dernière mission. » Après ces mots, la norne s’illumina et se transforma en une petite sphère, comme l’a fait Verdandi. L’espace d’une seconde, le hérisson rouge entendit : « Prend soin de cette ancienne princesse de Lumière également, le Destin l’aime beaucoup, elle et l’autre petit être de Lumière. Prend soin d’elle. » Le paysage revint à la normale, Manu et Hood étaient de dos, hébétés devant les deux Qualifications. Se retournant l’un devant l’autre, ils se dirent d’une même voix : « Et maintenant, on fait quoi au juste ? » Regret 3 : J’essaye de courir, sans succès. Je ne vois plus rien … Quoique, un être étrange devant moi… Flou, comme si il était derrière une immense vitre opaque blanche. Cet être, il me dit quelque chose… On dirait un chat, quelque chose comme ça. Un gros chat noir aux yeux blancs, il me veut du bien malgré son apparence. J’entend des : « Rassure toi, je te protège. » L’espoir revient, Manu va peut être revenir ? Je regrette de lui avoir mis une claque, il y a quelques temps. Je vois encore cette grande trace rouge sur ta joue… … Mais t’avais pas qu’a me piquer mon dessert aussi ! « Akio, tu es là ? » Un son. Une voix. Une éternité qu’il n’en avait pas entendu une. « … » Rien ne sortait de sa bouche. Mais on l’appelait. Il devait répondre. C’est ce qu’on lui avait enseigné. Qui le lui avait enseigné ? « Akio, est ce que tu m’entend ? » A nouveau cette voix. Il tend le bras… Sans voir celui-ci. Il ouvre la bouche pour crier, aucun bruit ne sort. Une seule pensée, une seule volonté l’animait encore. Et cette voix même, c’était celle de cette si grande volonté. Il aurait tant voulu crier son nom, mais il ne résonnait que dans son esprit. « Marilyn » S’être fait avoir par Eggman était une chose, se faire enfermer en était une autre. Séparés en plus. La malchance les frappait tous ! L’état de Tails et Eska semblait mauvais également. Shadow suait sang et eau pour casser la barrière qui le retenait prisonnier, la même que les autres. Knuckles était assit en tailleur, semblait réfléchir… Ce qui l’agaçait rapidement, piquait une crise de nerfs, pour après se calmer, réfléchir à nouveau, et ainsi de suite. Sonic avait prit la résolution de se calmer et pour une fois, de réfléchir à un plan de sortie. Le souci, c’est qu’il faisait sombre, et qu’ils semblaient tous flotter dans un grand espace vide. Comme des bulles de savon dans la nuit. Il n’y avait personne pour les secourir surtout ! Personne ne savait qu’ils étaient de retour, rien ne pouvait dire… Quoique, rien ? Une explosion se fit entendre au loin, attirant l’attention des hybrides éveillés. Puis un mur explosa, un nuage de poussière grimpa, et une lumière aveugla les deux hérissons et l’échidné. Un robot de taille conséquent apparu alors avec une autre personne plus petite… « Pas possible ! » Fit Sonic, souriant. L’imposant robot tout droit sorti d’un anime de Gundam était piloté par Chris, une hérissonne noire, Sora, sur son épaule ! Le petit appareil volant de Eggman et Eggman lui-même étaient bloqué au dos du robot… Qui, vu de près, semblait porter un étrange compartiment arrière. « La cavalerie est là ! » Cria l’humain, les bulles des hybrides éclatant grâce à de petites fléchettes du robot. Ils tombèrent de haut, Sonic rattrapant au passage Eska, Knuckles se chargeant de Tails. « Comment vous avez fait pour nous retrouver ? - J’ai retrouvé un certain loup encastré contre un arbre avec vos coups de poings bien marqué. Je me suis douté que vous étiez rentrés. Comme vous n’êtes pas revenu après plusieurs heures, j’ai appelé Chris en renfort. Alors nous voilà ! » Retrouvailles chaleureuses. Mais rien ne pouvait consoler l’enlèvement de Pyxis par cet étrange être informatique… « Quelque chose à dire Eggman ? - Quoi ? Moi j’étais là par hasard ! » Fit innocemment le docteur. Zeit était surprise. Aoi, qui auparavant était plus petite que Traum, faisait presque sa propre taille désormais. Zeit était plutôt grande, c’était donc source de curiosité. D’où venait cette poussée de croissance ? Surtout, elle parlait encore mieux qu’avant. La hérissonne l’entendait encore bafouiller, chercher ses mots… En peu de temps, la féline était devenue une très belle hybride adulte. Du balcon, Zeit soupira. Elle referma le journal du jour, il commençait à faire nuit, mais l’orage grondait toujours. Il était temps de coucher ses filles. Oui, Aoi était grande, mais elle restait sa fille. Justement, cette dernière se présenta à la porte. Poliment, elle attendit qu’on l’autorise à entrer. Ceci fait, elle avança vers sa mère. « Maman, petite sœur ne va pas très bien. Elle est restée au lit toute la soirée, et a mal à la tête. Même avec la petite infusion de Engel, pourtant ça aurait du passer… » La hérissonne orangée se leva, remercia Aoi d’un signe de tête et se dirigea vers la chambre des filles. On pouvait distinguer les cheveux de Traum entre ses draps blancs, sa respiration également, régulière. « Elle aurait attrapé froid ? » Demanda Aoi, inquiète. Zeit alla prendre la température de Traum de sa main, pour la retirer vivement. « Un gros coup de froid ! Renchérit-elle. Aoi, s’il te plait va me chercher de l’eau, une serviette et une petite bassine. » Peu de temps après, le nécessaire apporté, Traum se retrouva sous une tonne de soutien aqueux pour faire baisser sa fièvre. Le thermomètre prit en annexe indiquait quarante degré Celsius environ. « Qu’est ce que tu as bien pu faire pour tomber malade comme ça… Soupira Zeit. - Les téléportations peut être ? Enfin, le changement de lieu surtout… Vaisseau, je ne sais quel lieu divin... Et on était sous la pluie il y a peu. » Fit la féline. En effet, il y avait de quoi subir un véritable mal du pays. Les deux hybrides surveillèrent Traum longtemps, Zeit dormit même dans la chambre de ses filles au cas où. Aoi s’était installée sur son lit, la hérissonne orangée prenait le canapé. La chambre était bien meublée, c’était une chance question confort. La nuit va être longue pour Traum, avec ce mauvais coup de froid… Un écho raisonnait dans la tête de la hérissonne. Hood. Hood. Hood… Qui était-ce ? Skuld avait failli la persuader d’oublier ce nom. Elle devait savoir. Aoi avait exactement les mêmes pensées. Alors que sa grande sœur était dans le gaz, elle demanda à Zeit : « Maman, Hood ça te dis quelque chose ? » Elle releva la tête, enfarinée. « Qui ? - Hood. - C’est qui ? Je veux dire, un habitant local, un humain… - Je n’en sais rien, mais ce nom ne te dis pas quelque chose ? Traum avait l’air de le connaître. Elle reste avec toi souvent, pourtant. » Silence. Zeit sembla réfléchir un bref instant, pour finalement mettre sa tête contre le coussin. « On dirait… Un bref souvenir d’avant. Mais ça ne me dit rien dans l’immédiat. Toi, Aoi, tu en penses quoi ? - J’en pense que ça vous travaille, toutes les deux, je m’inquiète ! » Aucune réaction de Zeit… Quoique, un bref soupir de fatigue. Ce qui signifiait que la conversation allait devoir reprendre le lendemain. Les songes de Traum étaient au comble de l’étrange. Ils s’enchevêtraient, s’emmêlait encore, se confondant parfois vers un infini incertain. Par-dessus, d’ancien souvenir. Un qui l’avait particulièrement touché. Elle était encore petite, Liebe semblait être très grande par cet angle de vue, mine de rien. La féline portait une robe rouge ce jour là, et elle en portait une orange. Elle se souvenait. De la pâte à modeler, un petit bonhomme qu’elle avait fait. Oui ! Après plusieurs essais, elle avait fait… Ce qui ressemblait à un hérisson rouge. Elle en avait été très fière. Pour faire tenir la pâte, il avait fallut la mettre au four pendant… Trente minutes peut-être. Oui, une demi heure. Elle se rappelle avoir fait les courses avec Zeit, puis être revenue… Elle se souvient de la déception, elle la ressent encore, en sentant cette étrange odeur de brûlé qui venait du four. Mauvaise température. Le si joli sujet qu’elle avait fait, elle l’avait retrouvé couché sur la fine feuille d’aluminium qui recouvrait la plaque. Traum n’avait jamais osé pleurer en retrouvant son sujet carbonisé, on pouvait deviner la forme…Mais toute la volonté et l’application qu’elle y avait mit avaient disparues. Intimement, elle savait que ce hérisson s’appelait Hood. Mais elle n’avait jamais réussi à éprouver cette tristesse, qu’elle aurait eut d’habitude. Pourquoi, qui est Hood ? « Maman doit le connaître… » Se dit-elle, avant de sombrer définitivement dans un rêve inconscient. ______ Bon, cette fois je crois que j'ai rien oublié ^-^'.... 'fin dites toujours, on sait jamais, les revues, vous savez... Titre: Re : Full Color ! Posté par: sonic-kun le Octobre 10, 2009, 06:41:30 pm waouh ! quelle suite ! Hood et Manu qui veille sur la vie des nornes, sonic et tout le bordel qui est sauvay ! (génial Chris et Sora ! xD)
j'aime bien la chute du regret 3, ça m'a fait rire xDD Elle s'excuse et tout et ça fini que non, c'était la faute à Manu finalement xD ! Alala ! que de suspence ! tout le monde connait Hood, mais qui est-il vraiment ? ... Réponse dans le prochain épisode ! *sbaf* J'ai pas vu de faute ... en meme temps j'ai pas trop fait gaffe TwT mais la suite était cool, vivement la prochaine ! Titre: Re : Full Color ! Posté par: Capita le Octobre 21, 2009, 06:08:20 pm Un peu de retard sur cette suite pour cause de cherchage de Polo !! XDD Le voici d'ailleurs.
______ Les siestes de Boom se suivaient, ne différaient pas d’un pouce au niveau de leur longueur. La position du chat par contre, c’était une autre affaire. Aujourd’hui, il était posté sur un des immenses tube de la base, tube qui devait servir à la régulation de la température de la base : Il faisait bon d’être affalé sur ce tube bien chaud. Mais le chat sentait une mauvaise présence. Familière, soit, mais une mauvaise présence quand même. Agacé de l’interruption de sa sieste, il leva une oreille à la recherche d’un bruit. Chose trouvée rapidement : Une brume noire se matérialisa derrière lui, devenant de plus en plus conséquente. Le chat ne bougea pas d’une moustache : Nekros, sous l’apparence de Motoko venait d’apparaître. « Oh, je ne pensais pas t’importuner. » Fit-elle d’une manière presque sincère. Elle se pencha, et caressa tendrement le chat. « Je t’ai trouvé un tout nouveau compagnon de jeu. Il est hispanique, joue de la guitare, et a été oublié de tout le monde chez ces vilaines nornes. » Une cage informe rosâtre apparut alors derrière Nekros, révélant rapidement la forme d’un Polo inconscient. « Ne le griffe pas trop, on risque d’en avoir besoin pour reformer le reste. Je te laisse, j’ai… D’autres chats à fouetter. » Boom émit un bref grognement en réponse à cette blague facile. Nekros qui fait des blagues ? Elle est bien bonne celle là aussi. La cage, en équilibre, attira bien vite l’attention de Boom. Le chat s’étira longuement, se lécha une patte nerveusement et alla s’intéresser au prisonnier. Il donna un petit coup au bras de Polo. Aucune réaction. Il sortit une griffe, érafla légèrement le bras du jeune homme. Ce dernier sursauta, manqua de rouler dans le vide à cause de cette cage qui le gardait serré contre lui-même. Il marmonna, brailla une ou deux choses en espagnol, pour finalement se calmer lorsqu’il remarqua qu’il n’y avait aucune menace vers lui. Sauf, un chat. Un chat bizarre avec trois yeux. Trois. « Un-un-un-un-un monstre ?! » Si le chat avait des mains, il se les serait passé sur le visage. La cage disparut : Polo, libéré, se hâta de reculer hors de portée du chat, bien qu’il ne sache pas quelle genre de portée il pouvait avoir si il attaquait. La précaution était de mise. Une précaution un peu désordonnée, mais prise tout de même. Le chat bondit sur le ventre de l’humain, le plaquant sur la carcasse bien tiède du tube. Une voix terriblement neutre sortit de nulle part ! « Je ne te veux aucun mal, il est inutile d’avoir peur. Tu es en sécurité avec moi. » Le chat, c’était le chat qui venait de parler ? Mais il n’avait pas bougé le museau une seule fois, sauf pour renifler le torse de Polo avec curiosité. « Et tu sens bon. » Rajouta la voix présumée du félin. Un chat à trois yeux qui parlait ? Pensait parler ? C’était une approche étrange de ce monde. « Une vieille blanche, des nornes, je ne sais quelle déesse de la mort et puis un chat qui parle : J’aurai tout vu. » Pensa l’hispanique, quelque peu blasé par les événements. Il se mit assis, et considéra le chat. Il pouvait peut être lui faire confiance ? Après tout, qu’est ce qu’il risquait. Se faire prendre en plein sommeil par une fausse Motoko déjà, c’était trop. Il fallait en effet préciser qu’auparavant, Polo avait entamé sieste sur sieste, jusqu'à ce que Nekros le trouve dans une chambre. Une véritable surprise, vu que les autres s’en étaient allés ailleurs. « Et j’ai plus ma guitare. » Marmonna Polo sombrement. Le chat se releva, il fit de même. Il lui demanda : « Au fait le chat, tu vas me faire quoi ? - Déjà, te sortir d’ici. Himé a besoin des réceptacles des Emeraudes du Chaos pour mener à bien son projet. Je te croyais perdu, tu aurai mieux fait de rester caché chez les nornes. » Polo grogna. Ce n’était pas de sa faute après tout ! Le guitariste sans guitare suivit malgré tout le chat le long du tuyau : le chemin allait être long. Regret 4 : J’entends des voix. Rassurantes. Vexantes. Cela ne m’est pas destiné. Pourtant on dirait ? Il y a quelque chose, je ne sens plus mon corps. « Corps ». Je n’en ai plus mais je sais qu’il est quelque part. Un froid m’envahit soudainement. « Je » suis dehors ? Ou alors, est-ce quelque chose de plus profond ? Hood et Manu se dépêchèrent de retourner voir Marilyn et Mary. Aucune des deux n’avait bougé, c’était une chose rassurante. « Rien de nouveau ? Demanda Hood à Mary. - Du tout. Ce miroir semble nous observer depuis notre arrivée… Mais rien de concret à part ce détail. » Le hérisson rouge tourna la tête un bref instant vers le miroir, le considérant à nouveau, pour finalement diriger son regard vers les deux humains. Manu essayait de réveiller le plus doucement possible son amie d’infortune. Sans succès, il se retint de lui coller une baffe. Quoique, il eut une autre idée : « Je regarde sous ta robe si tu ne te réveille pas. » Réponse fulgurante : La main de Marilyn marqua la joue de Manu violemment. S’apercevant que ce n’était qu’un vicieux stratagème pour la réveiller, elle se hâta de faire des excuses bredouillantes à l’intention de Manu, sonné. « … - Hood, quelque chose ne va pas ? Demanda l’hybride féline. - Une impression de Déjà vu, ce n’est rien… » Le chemin, rude, amena les quatre hybrides jusqu'à un étrange lieu. C’était au sommet d’une immense montagne, recouverte de pins et autres conifères. Guidées par l’instinct de Zalosta, personne n’osait dire mot. Jusqu'à ce fameux endroit. « Surtout ne vous penchez pas. » Ordonna Zalosta, restant à distance. C’était un vieux puit en ruine, fait de briques autrefois blanches. Des cadavres de pierre, anciennes structures des alentours du puit, jonchaient le sol par leurs décombres. Tout ou presque était recouvert de ronces, de plantes sauvages. « C’est ici que nos chemins se séparent. » Elles regardèrent toutes la hérissonne avec étonnement. Très vite, elle s’expliqua : « Ceci est un puit qui connecte la planète au reste de l’univers. Entre autre, une brèche permanente du bouclier temporel. Li Quing, tu pourras rentrer chez toi. Mayday, tu pourras rejoindre les dieux de second rang. Abelia… » Elle arrête son regard sur cette dernière, pour finalement reprendre : « Ne bouge pas d’ici. On va retrouver Hood, et je sais où. » L’être de lumière eut un immense sourire, enfin son espoir se confirmait de plus en plus ! « Mais prenez garde, n’importe quoi peut arriver par ce puit également… Vaut mieux partir tout de suite. Allez, hop. Tant que vous retrouvez un passage similaire, vous pouvez revenir tant que vous voulez. On ne se dit pas au revoir alors. » Intimement, elle détestait ça. Elle poussa presque Mayday et Li Quing dans le puit, lorsqu’une brume noire en sortit. « Ceux qui passent par cette brèche… Ne mesurent pas les risques pris. Ceux qui passent par cette brèche n’en sortiront pas de si tôt. » L’intonation de la voix était joyeuse. Comme une enfant qui chantait une comptine. « Ceux qui pense à passer par cette brèche ne viennent pas de cette époque. La personne qui a eut cette idée, ce n’est pas toi, Zalosta ? » La hérissonne violette s’avança vers la brume tout en s’adressant aux autres filles : « Je distrais cette déesse de pacotille. Vous, vous partez dans le puit vers la destination que vous voulez. Le plus loin possible. » La féline verte et la panda se regardèrent, et se mirent d’accord sans bruit : Elles se mirent devant Zalosta, faisant barrage de toute attaque. « Plutôt, on se charge d’elle. Toi et Abelia… - … Allez accomplir votre but … - … C’est plus important que le notre. » D’un accord commun, elles chargèrent chacune une attaque pour distraire une Nekros un peu perdue. A contre cœur, Zalosta attrapa le bras d’Abelia, et sauta avec elle dans le puit. Surprise, la féline poussa un bref cri avant de se faire happer par les ténèbres de cette affreuse chute libre. « J’aurai pu la tuer. Si seulement ces deux filles ne s’étaient pas interposées ! Tant pis pour elle. Je n’ai pas eu le temps de les prévenir… Mais Mayday, cette sorcière doit être au courant du pouvoir de Nekros. Quoique ?... » L’arrivée d’Abelia était dure, et avait pour ton les murs d’un temple échidné. Une voix qu’elle reconnaissait était près d’elle. « … Cristal ? » On la serra dans des bras. C’était bien Cristal. Au lieu de tomber vers Hood, l’être de Lumière était retourné sur Mobius. Une erreur de calcul ?... Peut être qu’elle n’aurait pas du penser à Cristal pendant le transfert… D’autres silhouettes était autour d’elles : Sonic, Shadow, Tails, Sora, l’humain nommé Chris et un robot bleu sur l’épaule de ce dernier. Abelia ne put articuler que quelques mots : « … Je suis rentrée. » « J’ai perdu Abelia… A quoi pouvait-elle penser ? Je n’en ai aucune idée. » Zalosta se réceptionna parfaitement sur un magnifique sol marbré. Elle devina sans peine sa position. Elle s’était également trompée de lieu. Mais ce n’était pas un mal : Le Royaume des Âmes pourrait peut être l’aider. Une personne se trouvait à deux mètres d’elle, surprise. Lucy et Hela, en grande discussion sur on ne savait quel sujet. Zalosta s’avança lentement vers ces deux personnes, prenant soin de ne pas les agresser d’une quelconque façon. « Vous deux. J’ai des questions. » La féline se décala légèrement, laissant place à sa supérieure, qui peina à trouver ses mots face à une Zalosta pleinement consciente de ses actes. « Quel plaisir de te revoir ! Fit-elle. Je serais ravie de répondre à tes questions. » Nekros considéra Mayday et Li Quing nerveusement. Elle était sortit du puit, et portait l’impact de deux attaques sur son corps, rapidement régénéré. « Quel malheur. Je ne me lasse pas de voir les mortels s’acharner sur ma personne, mais vous ne m’intéressez pas plus que ça vous deux ! Vous avez fait fuir Zalosta par contre. » Le casque de la déesse de la mort émit une brève lumière rouge. Le corps de Motoko était caché ailleurs, Nekros ne voulait pas s’en encombrer. « Vous allez payez pour ce faux pas. » Les deux hybrides s’éclipsèrent soudainement, évitant de justesse les immenses pics noirs sortis du sol. Les attaquent volaient de plus en plus vite : Les magiciennes eurent de plus en plus de mal à les éviter. Un pic traversa le bras de Li Quing. S’arrêtant pour la secourir, Mayday s’en prit un dans la jambe. « Tellement héroïque. » Soupira Nekros, faussement admirative. Elle s’amusait à les voir se débattre, sans succès : Les pics mutaient en un genre de ronces, qui s’enfonçaient dans la peau des deux hybrides qui évitaient d’hurler. « D’après votre expression faciale et la tension qui coule hors de vos veines, je pense que vous avez très mal. » Observa Nekros. En effet, le sang commençait à couler entre les petites ronces pointues. Mayday devenait de plus en plus pâle. Elle donna tout de même un petit coup de coude à Li Quing… Celle-ci ne réagissait pas. Elle ne réagirait plus jamais. Mayday n’osa même pas échapper une larme. Seule la fatigue se lisait sur son visage. « Mh ? Plus résistante que ta camarade ? Bah, j’attendrais. » La féline verte tourna les yeux vers Nekros. « Peut être que cet action n’a pas été si inutile que ça… » Murmura la magicienne. La déesse de la mort tendit l’oreille. « J’aurai voulu voir Abelia en train d’embrasser Hood… » Nekros eut un frisson. Un pic gigantesque traversa le corps de Mayday brutalement. Celle-ci rendit son dernier souffle tout en gardant un petit sourire aux lèvres, satisfaite à jamais d’avoir provoqué Nekros, la Déesse de la Mort. Plus de pics, plus de corps. Nekros était penchée sur le puit, observant son reflet dans les ténèbres. Elle pensait. Zalosta s’était échappée, elle ne savait où. Abelia… C’était donc cet être de Lumière, qui avait prit sa place dans le cœur de Hood ? Une rage sans limite paraissait sous ce casque métallique… Mais même en se forçant, Nekros n’arrivait pas à s’énerver contre la première chose venue. Elle devait agir. Un goût de meurtre emplissait sa bouche peu à peu. Qui va être le suivant ? __________ Voilà o_o la suite se bouscule ! *Fuit* C'est le 60ème chapitre sinon ! *sbaf* Titre: Re : Full Color ! Posté par: sonic-kun le Octobre 21, 2009, 07:29:29 pm noon noooon !!! Mayday et Li Quing meurent ;w; !!! je les aimais bien moi TwT !
Yeah ! on revoit Polo ! J'aime ce mec XDD omg, le chat il parle ! Etrangement, je m'en doutais xDD ! Owi, Eska retrouve Abelia °w° !! C'est con, comment elle va faire maintenant pour rejoindre Zalosta D': Et omg, nekros est pas contente, me dis pas qu'elle veut tuer Abelia °O° !! enfin, c'était un super chapitre ! 60 xD eh beh vivement le 61 !! >w< ! Titre: Re : Full Color ! Posté par: Bledengor le Octobre 24, 2009, 04:25:12 pm Et bien, ou sont passé les fidèles lecteurs? Bon en même temps, la dernière fois n'ai point pondut de topic.
Mais tavais pas qua me piquer mon dessert aussi !] Oui, c'était dans le chapitre d'avant. -t'avais qu'a pas me - Ce ne serait pas mieux dès fois? C'est dans le 3ème regret Le petit appareil volant de Eggman et Eggman lui-même étaient bloqué au dos du robot
Qui, vu de près, semblait porter un étrange compartiment arrière. Là sa doit être facile à trouver la répétition. En parlant de Monsieur moustache, il me semble avoir oublié de lui donner sa punition. Tiens, en parlant d'oeuf, y' en un qui à des sueurs froides. Fais gaffe, car avec ce temps, on attrappe facilement la crève. - tant que ce n'est pas dangereux. A part les risques de contagion. Mouahahahahahahahah!!!!! Si j'attrape mal, ferais tout pour t'y refiler hohoho! CRAP!CRAP!CRAP! - Qu'est-ce qui fait ces bruits de claquement? Des petites bêtes affamées qui claquent des dents d'impatience de bouloter. Oeuf-man avec les yeux exorbités - Ce n'est pas ce que je crois?Tu as vraiments un banc de ces satanés poisscailles, qui te dévoreraient en quelques secondes. Evidament, tu crois que c'est des paroles en l'air? Montre un grand bac avec des gros pirhanas. Qui d'autres va mourrir après les deux magiciennes? Maday, l'aimait bien snif noooooooo! D'abord Motoko pas tout à fait morte, Verdandi, maintenant elles deux. Toujours utile qu'Maday l'a bien eu la nécrose du mal. La prochaine fois on aura surment droit à une mauvaise scène de ménage, très mauvaise, attention à vous Abélia, Zalosta, Hood, Manu et les autres! Prenez garde à la deesse de la mort.!!!!!!! Au faite très fine les manières de réveiller les gens, mais pour la douceur ça doit être en option. Pourquoi Hood a eu l'impression de déjà vu pour la baffe? Maman un chat a trois yeux qui cause!!!! Danger! Nécros est jalouse! Qui seront ses prochaines victimes? 60 ième chapître hiiiic!!! Tant que ça.OO( Ils ont tous été lu avec plaisir.) Ce sera avec loisir que Bled lira le 61 ième épisode. Applaudissement, chant de violons, de flûtes traversières et de pianos, cris d' encouragements de foule délire!!!!!! Tu mérites largement des remerciements et des encouragements. Tout le monde en a besoin. Titre: Re : Full Color ! Posté par: Blackdoom le Octobre 25, 2009, 03:05:37 pm Roooh putain ça se défonce de partout et ça bouge dans tous les sens, j'aime, j'adore ! Hood s't'encore un sale bogoss, il fait chavirer les coeurs, même celui d'une Déesse de la Mort. Tss ~~
Sinon c'est captivant ! J'ai parfois un peu de mal à m'y retrouver question noms et dimensions... C'est utile de t'avoir sur msn à côté, si on est bloqué par un nom quelconque ^o^ *SBAF Mais une fois que cette fic sera terminée, ce sera un bonheur de pouvoir la relire. Alors grouille-toi j'veux de la baston et du sang partout o_o *Meurt, overdose Peu de fautes dans ces deux dernières suites. Enfin, à vrai dire, j'en ai trouvé qu'une, tellement j'étais concentré sur l'histoire. Faute que je t'ai montré. Bon bref, c'est pas tout ça, mais quand est-ce que Zalosta va botter le cul au capitaine Hood ? *Fuit Titre: Re : Full Color ! Posté par: Capita le Octobre 30, 2009, 05:14:03 pm Bwahaha la suite o_o
__ Les regrets ne servent à rien ici. Ce ne sont que des bribes de souvenirs, un rien qui puisse nous détruire le moral en un claquement de doigt. Moi aussi j’en ai. Mais je les surpasse, un par un. Jamais plus personne ne me fera regretter quoi que ce soit… Je l’espère. Les bras croisés, Zalosta se tenait devant Lucy et Hela, menaçante. Sa cape déchirée flottait sombrement derrière elle, et semblait se décomposer à chaque instant au rythme de ces tristes lambeaux de tissus suivant le mouvement du vent. A Torukia, il faisait toujours bon. Ni trop chaud, ni trop froid. Des conditions parfaites, qu’on ne pouvait pas plaindre en tout cas. La Déesse s’approcha d'elle : « Quelle partie ?... Je ne vois pas de quoi tu parles, j’en suis navrée. - Ne faites pas l’innocente. Garder une partie de mon être captif, c’est une chose. M’en enlever un morceau, c’en est une autre. » Lucy s’avança plus courageusement vers elle. Elle lui expliqua brutalement que ce que disait Hela ne pouvait être que vrai, qu’elle devait respect envers cette déesse qui avait sauvée son âme des griffes de Nekros. « Qu’est-ce que le pire ?... Finir en légume, ou se faire achever par Nekros une seconde fois ? » La hérissonne se rapprochait progressivement de Hela, les poings serrés. Elle continua : « Le mieux ? Ne pas toucher à ce qui me compose. Vous m’avez détruite. » Un froid intense enveloppa Hela, et Lucy fut plus réactive à cet instant. La féline se jeta sur Zalosta, les mains brillant d’une énergie incroyable. Elle frappa la hérissonne de toutes ses forces. Elle se rattrapa, sans regarder son résultat. Un cri, un seul, c’est tout ce qu’elle avait entendu. Un cri de douleur ? Non, un cri de surprise. Lucy se retourna, et regarda avec horreur l’absence de résultat. « Finalement, j’ai bien fait de passer par ici. » Fit Zalosta d’une voix froide. Alors qu’elle se retournait pour sauter sur Lucy, la hérissonne se trouva entravée par quelque chose d’invisible. Tournant la tête avec difficulté vers Hela, elle comprit rapidement. La Déesse semblait tenir différents fils invisibles du bout de ses doigts, comme ferait une marionnettiste à son objet de contrôle. « Vous ne changez donc jamais ?! Cria Zalosta - Les anciennes méthodes sont parfois les meilleurs, mon amie. Calme toi, je ne veux pas te faire de mal… - M’enfermer à nouveau ? Jamais ! JAMAIS ! » Une goutte de sang coula d’un doigt de Hela. Ses liens invisibles étaient-ils en train de céder ? C’était juste impossible. Mais en voyant l’hybride bouger, elle douta. Une lumière rosâtre apparue au fond du regard de Zalosta. « Je vous … » Le son d’un craquement sinistre se fit entendre. « Je vais tous vous tuer ! C’est à cause de vous ! Tout ! TOUT EST À CAUSE DE VOUS ! » De fins fils blancs semblèrent exploser sans bruit autour de Zalosta, tandis qu’elle réussissait à sortir de cette entrave. D’une violence incertaine, elle se mit en position de combat devant la déesse. Levant la main au ciel, plusieurs balles de glaces se créèrent rapidement autour d’elle. La déesse se recula rapidement. Une surface miroitante se forma devant elle, telle un bouclier de fortune… Rapidement congelé. Cette glace explosa en de fins morceaux, qui agressèrent brutalement la déesse. Blessée, Lucy s’interposa devant elle pour contrer un nouvel assaut de pics de glace qui fonçait sur sa supérieure. « C’est moi ton adversaire ! » Les paroles se firent ignorer, tandis qu’une nouvelle salve de pic fondait droit sur elle. Une barrière plus puissante s’interposa… Et un éclat d’une blancheur éclatante se fit voir sur cette surface autrefois invisible. « Déesse ou disciple, vous ne m’échapperez pas. » Le sol se transformait en terrain gelé peu à peu. D’étranges sculptures piquantes venaient se former ici et là, dans le but d’empêcher Hela et sa disciple de fuir. C’était une véritable arène gelée qui se formait. « Je croyais que tu n’en voulais qu’a Nekros et elle seule ! Fit Hela, commençant à paniquer de la tournure des événements. - Nekros n’est pas la seule responsable, bien qu’elle se soit dressée directement contre moi… » Zalosta leva un doigt accusateur vers la déesse du Torukia, se privant de rajouter pour l’instant Lucy dans son équation vengeresse. Elle avait posé une main sur son œil gauche, comme si ce dernier lui faisait mal. Ce détail n’échappa pas à la déesse. La hérissonne continua : « Vous avez tous collaboré, d’une quelconque manière. » Levant le doigt en l’air, elle rajouta : « Il n’y a aucune exception sur ce jugement. » De nouveaux morceaux de glaces vinrent se former aléatoirement au dessus de ce doigt levé, pour foncer à nouveau sur la déesse. Cette fois, pas de bouclier : Une esquive quelque peu improvisée par Lucy pour éviter le plus gros des dégâts sur sa supérieure. « Gèle. » Lucy se figea soudainement, et remarqua avec effrois ses jambes pris dans de la glace. La voilà coincé au sol ! Commençant à se débattre et doutant d’un résultat immédiat, elle demanda l’aide de sa déesse. « Hela n’aide pas sa disciple ? » Observa Zalosta, dont le sourire avait prit un peu plus d’ampleur au fur et à mesure. En effet, la déesse ne bougeait pas, et semblait traiter ces informations à une vitesse plutôt contestable. Se reculant, Zalosta la devança par les actes : Un froid intense envahit le corps de la déesse, jusqu'à la forcer à se stopper d’elle-même. D’un soupire, la hérissonne fit : « On ne peut plus compter sur personne. Même pas … Les dieux. » Hela se retourna difficilement vers elle, murmurant un sortilège inconnu. Le froid sembla se tasser un bref instant pour laisser passer une étrange vague d’une couleur pâle peu rassurant du point de vue de Zalosta. En effet : Cette chose l’entoura rapidement, jusqu'à l’entraver de ses mouvements complètement. « Ce n’est pas une chose qui peut se briser facilement. » Fit Hela, en libérant Lucy de ses liens. La féline ne pensait pas une seule seconde au fait d’être abandonné par sa déesse. Par ailleurs, les dires de Zalosta ne la faisaient pas plier. « Vois comme tu te débats… Tu n’es rien d’autre qu’une mortelle. Pense à ça. Tu vas rejoindre ta prison, cette fois sans attache physique, ça nous évitera des complications… Lucy, ma petite, emmène la. » La féline considéra un instant la hérissonne. Celle-ci se débattait du mieux qu’elle pouvait dans cette brume rose. Il n’y avait rien à faire, même ses pouvoirs étaient retenus dans cette bulle informe. Lucy soupira, et leva une main vers elle. « Je ferais en sorte que cette fois, ça ne soit pas long à endurer… » Murmura t-elle pour elle-même. Je ne regrette rien dans ce monde. Papa me l'a bien appris. Je ne veux pas finir comme eux, dispersée en plusieurs morceaux le long d’un fleuve qui ne semblait pas en finir… Hood releva la tête soudainement. Mary posa une main sur son épaule, lui demandant ce qu’il lui arrivait. « Un… Mauvais pressentiment. Il nous faut une montre, une horloge n’importe quoi : Sans ça, on ne pourra avoir aucun repère sur l’extérieur. L’humain, file moi un coup de main. » Manu ne pensa même pas à bouder les paroles du hérisson : Il se mit à la recherche de ce qui lui avait été demandé sans râler, ce qui étonna fortement Marilyn. « Peut être que cette Qualification le rend plus adulte ?... - Ou alors il sait où se trouve l’horloge que demande Hood, souligna Mary. Il possède la Qualification du présent. Un genre d’omniscience que lui prête Verdandi, partiellement… » L’humaine se retourna vers la féline. « Partiellement ? - Bien sûr. Si ce pouvoir était donné complètement… Même Hood, ils ne pourraient pas supporter la pression engendrée. Hood pourrait voir dans le futur, ce n’est pas le cas. » Elle marqua une pause, pour reprendre, douteuse : « Ou, si c’est le cas… Qui sait ce qu’il a vu, et qui l’a fait réagir comme ça. » Lucy ne remarqua même pas la main de Zalosta traverser cette paroi gazeuse. Elle mit quelques secondes avant de s’apercevoir la nature de l’attaque. C’est en baissant les yeux qu’elle remarqua ce détail anormal, cette main qui transperçait son ventre. Hela, horrifiée, se retint d’hurler. « Tu es morte. » Observa Zalosta, en retirant d’un mouvement sec sa main. Lucy resta debout un bref instant. Elle regarda Zalosta, elle tourna sa tête légèrement pour voir Hela qui ne bougeait pas. « Tu vois, ta déesse n’aura rien fait pour éviter ça. Quoique, elle n’a toujours pas agit pour l’instant, et là tu es morte. Dommage hein ? Et d’après ce que j’ai pu comprendre, le Niflhel n’a plus de gardienne. » La féline ouvrit la bouche, mais aucun son n’en sortit. « Quoi, tu veux dire « Va en enfer » ou une variante du genre ? Quelle ironie. » A la place, une toute autre chose : Lucy réussit à aligner quelques mots. « Mon frère va te tuer, même si il t’a suivit pendant tout ce temps… Il n’acceptera pas ce que tu viens de faire. » Elle tomba à genoux, puis complètement sur le sol dans un bruit étouffé. Zalosta se recula lentement, d’un demi pas, pour la voir. « J’ai oublié ce détail ... » Fit-elle, en secouant sa main ensanglantée. Après plusieurs secousses, une matière bleuâtre se forma sur sa main, puis remonta jusqu'à son coude. Il n’y avait plus de sang au-delà de cette limite. « Hela. Sais-tu ce qui arrive aux gens touché par vos foutues lances spéciales ? » La déesse se trouvait toujours plus loin devant elle, et n’avait pas bougée. « Il se produit une réaction qu’on pourrait qualifiée d’allergique, si on n’arrive pas à anticiper ça à temps. - Le syndrome d’Ayanami… C’est bien ce que je vois ? - Bingo. Et c’est cette espèce d’anomalie à la con qui va te tuer, en plus de ma propre volonté. » « J’ai trouvé une horloge ! » Hood ainsi que les deux filles rejoignirent l’appel de Manu hâtivement. C’était une immense salle, prévu pour des réceptions peut être. La hauteur de la pièce était assez incroyable comparée aux divers couloirs qu’ils avaient traversés. Le sol était toujours pavé de noir et d’une teinte rougeâtre, les murs pourpres semblaient vouloir se refermer sur les visiteurs. Un lustre pourvu de cristaux noirs pendait au plafond sinistrement, et semblait donner malgré tout une brève lumière. Devant eux trois, Manu, lui-même devant une immense horloge. « C’est un truc à faire pâlir le meilleur horloger, bien qu’il n’y en ai plus des comme ça chez nous depuis un bail, remarqua t-il. - C’est parfait, je te remercie. » Fit Hood en s’approchant de plus près. L’horloge était plus sinistre que le lustre ou n’importe quel meuble vu auparavant. Il n’y avait pas de chiffre, juste un cadran noir uniforme et deux… Non, trois aiguilles argentés. L’aiguille indiquant probablement les minutes, la plus longue, était presque à la verticale du cadran, la pointe vers le haut. « Encore une minute… » Murmura Hood, visiblement inquiet. Hela s’approcha de Zalosta lentement, comme un fantôme d’un mauvais rêve. Elle s’arrêta à quelques mètres seulement de la hérissonne. « Cette chose te fais souffrir ? » Demanda t-elle. Aucune réponse. « Ton œil te fait mal ? » Fit-elle à nouveau. Cette fois, Zalosta fit « non » de la tête. « Rien. Je n’ai rien. Pourquoi se soucier de moi dans un moment pareil ? J’ai tué ton disciple. Ta servante, ta gardienne. Tu n’as aucune réaction envers elle. » Hela esquissa un sourire, cela suffit à mettre un doute dans la conscience de Zalosta. Et si ce n’était qu’une diversion ? Ce scénario avait été vu tant de fois… Les pions qui se chargeaient du sale boulot pendant que les chefs concoctaient on ne sait quel plan… Qui serait pire que tout. Etrangement, cette réflexion de la hérissonne fut rapidement captée par Hela. « Il y a un fond de vrai, mais ce n’est pas la peine de réfléchir plus, hein ? » Une chaleur inhabituelle entoura Zalosta. Ça aurait pu être réconfortant dans une autre situation ! La hérissonne mit son poing en avant : Il était recouvert de cette substance bleue foncée, qui dessinait des formes en harmonie avec chaque articulation. Et d’un coup, une lame de cette même couleur jaillit dans le prolongement de son bras. Hela eut un mouvement de recul brusque. « Qu’est ce que c’est ? » La hérissonne leva son bras en avant, présentant sa lame dangereusement à la déesse. Ses yeux étaient devenus complètement roses, détail alarmant rapidement Hela. Plusieurs boules de couleur pâle se mirent à apparaître vers la déesse. Ces boules d’énergie tournoyèrent rapidement, jusqu'à foncer sur la hérissonne, qui les trancha net avant leur impact. « Rien ni personne ne m’arrêtera. » Hela, surprise, ne remarquait pas que ses jambes étaient prises dans une glace sombre. Se débattant comme l’avait fait Lucy, ses pouvoirs ne semblaient rien faire face à cette entrave. « Une déesse qui ne sait pas se battre, observa Zalosta. Je n’ai jamais vu ça. - Et c’est si étonnant ?! » La lame s’approcha lentement de la gorge de la déesse, l’effleurant doucement. Comme si ce geste prouvait une forme d’affection. « Une déesse qui ne sait pas se battre n’est pas une déesse. Tu n’es qu’une pâle copie négative de Nekros, et ça me dégoûte. » Une grimace se faisant passer pour un sourire apparut sur la bouche de Hela. « Comment tu ?... - Démarche. Pouvoir. Mentalité. Relation apparente. Lucy ne méritait pas un tel mentor. Tu l’as flouée. Toi… » Soudain, tout vira au noir. Le sol gelé, le ciel et ce qui les entourait. « … Nekros. » L’ombre d’un ennemi sembla s’effacer sous Zalosta, et une longue plainte se faisait entendre de part et d’autres de cette dimension maintenant défigurée. La prétendue déesse se dématérialisa lentement, retournant à la poussière sous les yeux de Zalosta qui n’eut même pas à avoir recourt à sa lame au final. Même le corps de Lucy sembla s’effacer peu à peu dans ces ténèbres, laissant rapidement la hérissonne seule dans ce paysage. « … Je dois retourner sur la terre ferme. » Pensa t-elle. La lame avait disparue soudainement, et la matière recouvrant son bras aussi. Un cercle apparut à ses pieds, puis finalement une ouverture sur nulle part. L’aiguille arriva finalement à une position parfaitement verticale. Une forme circulaire apparue au plafond, et une silouhette hybride tomba, pour se réceptionner parfaitement sur le sol. D’un signe de main, Hood ordonna aux deux humains et à la féline de reculer. Il s’avança lentement vers la nouvelle personne présente. « Zalosta… D’où tu sors ? » Murmura t-il. La hérissonne se releva lentement, la tête baissée. « Tu n’as pas l’air d’aller… Tu es tombée sur le Niflhel ? Quelque chose comme ça non ? Allez, fait pas cette tête… » Elle releva soudainement le regard sur lui, Hood retint un cri de peur. Les yeux de Zalosta restaient fixes sur le hérisson rouge, brillant de cette lueur rose inhabituelle. Elle écarta les bras, et ouvrit les mains, agitant rapidement ses doigts pour les refermer. « … Eveille moi. » Titre: Re : Full Color ! Posté par: sonic-kun le Octobre 30, 2009, 05:47:26 pm Génial la suite ! bien que c'était un peu compliqué pour moi XD Donc Hela c'était une Fake °^° Génial aussi le nouveau pourquoi de Zalosta ! Ca tue ! Et puis, Hood et Manu ont aussi des "pouvoir" maintenant, laclass >o< ! mais mais , c'est quoi ce suspence que tu nous a mis à la fin ;w; ! c'est pas juste >_<
enfin, bon courage pour la suite >o< Titre: Re : Full Color ! Posté par: Bledengor le Octobre 30, 2009, 07:42:12 pm Eveille moi! ????????? C'est quoi ce cirque? Bon, la seule façon d'en savoir plus c'est d'attendre.
Etrange aussi la bataille avec les deux filles. ALors la déesse était une fausse personne créée par la vilaine!! Tu nous laisse sur notre faim là. Le '' Eveille moi'' me fait avoir des idées louches. Bonne chance et bonne nuit. Titre: Re : Full Color ! Posté par: Blackdoom le Novembre 14, 2009, 02:17:48 am *Retrousse ses manches, s'approche lentement du lit où dort sa femme, sort un mégaphone, met en marche, colle le bout devant la tête chevelue qui ronfle, et gueule*
DEBOUT LA-DEDANS ! RÉVEILLE-TOI FEIGNASSE ! JVIENS T'APPORTER TES FAUTES, T'AS INTÉRÊT A CORRIGER OU Y AURA PLUS DE STÉTHOSCOPE ET DE BALISTO ! *Éteint le mégaphone, sourit largement à sa femme, puis lui colle ses feuilles imprimées sur laface endormiepascontente* ^O^ Citation La Déesse s’approcha vers elle : S'approcha d'elle ou s'avança vers elle.Citation « Qu’est ce que le pire ?... Qu'est-ce que !Citation Elle frappa la hérissonne de toute ses forces. TOUTES !Citation « Ou, si c’est le cas… Qui sait ce qu’il l’a vu, et qui l’a fait réagir comme ça. » CE QU'IL A VU !!Citation « Il y a un fond de vrai, mais ce n’est pas la peine de réfléchir plus, vrai ? » RÉPÉTITION DE VRAI ! o_oCitation La hérissonne mit son point en avant *Te balance son poing dans la tronche* CA C'EST UN POING DANS LAGGLE !Citation Une forme circulaire apparue au plafond, et une forme hybride tomba, FORME FORME FORME JE T'EN FOUTRAIS DES FORMES, LES TIENNE JE LES PAAAAALPE !! O_O *MeurtVoilà. Sinon bon chapitre ! Du combat du combat mais en fait, tout reste assez flou, on a du mal à cerner l'état d'esprit, et on dirait à la fin un gros foutage de gueule / mirage de chez Nekros. 'Puis la fin... Owi Zalos / Hood j'le sens bien. Et Zalosta qui lève ses bras sur les côtés, trop epic scène, "Éveille-moi", quoi. *Reprend son mégaphone et gueule* LA SUITE ! *Éteint et caresse la tête chevelue qui grogne sourdement* Tu peux te rendormir, maintenant, chérie <3 ... C'est après ce post que Blackdoom fut retrouvé mort dans les chiottes de chez lui, le cul vissé au fond de la cuvette, la brosse dans la bouche, le corps enrubanné de PQ, inconscient. Paix à son âme. Titre: Re : Full Color ! Posté par: Capita le Novembre 15, 2009, 11:20:42 am Mauvaise idée ce megaphone 'fin...
La suite, j'vais bouffer après <3 _____ Eska gardait Abelia dans ses bras, jusqu'à ce qu’elle puisse tenir sur ses jambes. Enfin, à peu de choses prêt. Après s’être calmée, l’Esprit de lumière entreprit d’observer ce qu’il y avait à portée de regard. Il s’agissait sûrement d’un temple. Peut être, celui des échidnés. D’après le ciel noir qui provenait d’un étrange puits au dessus de sa tête, il faisait nuit. Malgré tout, une source lumière étant présente dans la grande salle. En se relevant un peu, Abelia remarqua la présence d’un robot, de deux mètres de haut peut être ? Un projecteur se trouvait au dessus de lui, illuminant la petite scène. Dans la pénombre, elle distingua un humain, Chris sûrement, en train de bricoler dans ce robot. « Satanée machine… » Elle pouvait même l’entendre grogner. Lorsque tout sera fini, elle devra lui conseiller de se calmer un peu, au risque de finir comme Eggman. Plus loin, sous quelques couvertures, il y avait Sora, endormie à côté de Shadow. Ce dernier semblait seulement somnoler, luttait contre les bras de Morphée. Non loin de là, Sonic et Tails, tout à fait endormis, et un Knuckles qui ronflait. Avec un peu d’attention, Abelia remarqua même une étrange boule bleue sur l’épaule de Cristal. Schnee en mode veille, vu les petits ronronnements qui s’en dégageaient. « Je suis si contente de te revoir !... Les autres viennent de s’endormir, à l’instant ! Toi, tu n’arrêtes pas d’avoir des moments d’absences par contre. Ce n’est pas bien. » Abelia n’arrivait pas encore à aligner un mot sans bégayer. Après un petit moment, Eska sortit une grosse gourde d’eau, et la tendit à son Esprit de Lumière. « J’sais pas comment tu es tombée ici, mais t’as dû faire un sacré voyage ! Boit un peu, ça ira mieux peut être ! » La féline souriait, l’Esprit matériel fit de même. Cristal savait toujours lui remonter le moral. « On est au temple échidné, le gros là ! T’as du remarquer avec tout ce bazar. Si Knux m’entendait… Mais il dort à poing fermé donc on s’en fiche. Alors, raconte moi ! » Abelia marqua un léger temps d’hésitation. Puis, elle commença son récit depuis le départ des mobiens. Et après un instant… « Oooooh ! » Puis Abelia se retrouva à nouveau au sol. Cristal s’était jetée sur elle ! Mais pour la tenir serrée, comme un gros câlin. « Je suis siiii contente pour toi et Hood ! Je trouve ça trop, trop mignon ! » L’ancienne princesse de Lumière cala sa tête contre l’épaule d’Eska, manquant de verser une petite larme… Finalement, on était si bien chez soi… Après un long moment de vide, trois petites lumières, orange, rose et violette vinrent tourner autour de la tête des hybrides. « Allez allez, réveillez vous ! » Entre grognements et plaintes, la volonté de dormir avait un certain mal à s’estomper. Finalement, tous réussirent à se lever, quoique relativement pour certain. « Le plus important, c’est qu’ils sont bien conscient, et non somnambule » Lança la boule rose. Les esprits informatiques avaient réussis à tisser un large réseau terrestre, leur permettant de se faufiler et intervenir un peu partout. C’est même Chris qui les avait aidé à étendre ce réseau. Eska aida Abelia à se relever pour rejoindre les autres, autour du robot de l’humain. Chacun attendait des instructions, des choses à faire… Surtout Sonic, qui commençait à ne plus tenir en place. Chaque petite boule parlait en suite, mais personne n’arrivait à suivre le rythme : « Mademoiselle Chroma est donc chez le méchant Eggman ? C’est problématique… - … Parce qu’elle peux passer à travers les dimensions… - … Donc Pyxis est déjà sur System 32… - … Il faut donc prévenir les autres… - Et le plus rapidement possible. - Tout à fait d’accord. - De même. » Le petit robot bleu, qui était posté sur l’épaule de la féline, se leva doucement. Après une petite vérification de ses articulations, il tournoya au dessus de la tête d’Eska, pour rejoindre ces trois boules bavardes. « Mesdemoiselles… - Oh bonjour Schnee ! Firent les trois. - Vous pouvez nous exposer votre moyen ? Le marchand de sable est en train d’enlever les autres. » En effet, chacun commençait à piquer du nez à nouveau. « Oh pardon ! - On vous explique. - Vous devriez vous reposer encore un peu, mais on doit faire vite maintenant. » Cette fois, l’attention fut bien captée. « Chroma a laissée une brèche derrière elle… - … Qu’on peut exploiter. - Donc, tout en restant ici, vous allez pouvoir aider les autres, comme avait prédit madame Skuld. » Ces boules aux allures féminines s’expliquèrent rapidement. Les esprits informatiques pouvaient tenir la brèche ouverte, laissant libre action les attaques ou divers passages d’énergie de la part des hérissons. De plus, ces deux derniers devaient, paradoxalement, maintenir les autres morceaux de la barrière. « Si le plan d’Himé se met en marche, elle est obligée de détruire définitivement la barrière pour étendre l’action de sa machine inconnue. Elle ne veut pas seulement la planète après tout. Donc, vous deux, Sonic et Shadow, allez devoir protéger cette barrière un cours instant, pendant qu’une ou deux personnes se battent en dessous. Ça risque d’être rapide, rassurez vous. - Quoi ?! On est obligé de rester immobile sans rien faire ! S’indigna le hérisson bleu. - Les autres ne savent pas utiliser les Emeraudes comme vous, souligna la boule violette. - Mais c’est pas juste ! - Oui mais c’est comme ça ! Si ça tourne au vinaigre par contre… - On pourra lâcher prise sur votre histoire de barrière ? » Le hérisson noir, presque désespéré, porta une main sur son visage. « Il peut pas se taire une fois, le bleu… - Eh ! Me dit pas que ça ne te dérange pas de rester en coulisse ! - Pour ce genre de mission, non. C’est même plus important que de se battre, pour une fois. Si ce… Je ne sais quel plan parvient à dépasser le statut de la planète, c’est fichu. Je ne tiens pas à avoir affaire une nouvelle fois au magouille des Métarex, j’en ai assez vu. Tu te rappelles de ça, non ? - … Tu t’en es bien sorti ? Fit Sonic, gêné. - Non, répondit Shadow d’une voix froide. Et je ne tiens pas à passer des années de plus sur une planète inconnue, en compagnie d’une féline verte folle. Elle va entendre parler de moi quand ça sera terminé, d’ailleurs. » Abelia déglutit. La dernière fois qu’elle l’avait vue, Mayday était restée face à Nekros. Et elle n’avait reçu aucune nouvelle, rien qui ne témoignait sa survie ou présence. Etrangement, elle se garda d’en parler au hérisson noir… Ce n’était pas à elle, d’annoncer les morts présumés. Il sait que je suis ici, maintenant. Je suis heureuse de le sentir, tout prêt… Hood se plaça en position défensive devant Zalosta. Il sentait que quelque chose allait lui tomber dessus, mais ne savait pas quoi précisément. « Je ne veux pas me battre contre toi. Explique moi, au lieu de t’énerver ! » La hérissonne esquissa un sourire. « Je ne sais pas qui sont ces gens derrière toi, mais ils devraient partir. » Un courant d’air froid s’insinua doucement entre les jambes de Hood, pour remonter doucement jusqu'à sa tête. Ce courant d’air tourbillonna dans la plus grande invisibilité, jusqu’à Manu, Mary et Marilyn. Soudain, une vague d’énergie blanchâtre vint arrêter ce froid, qui explosa contre une barrière tout aussi invisible que celui-ci. « Allez vous-en ! » Cria Hood. La féline attrapa les mains de Marilyn et Manu, leur faisant signe de partir. Le garçon attrapa la féline pour la porter, et se mit à courir plus vite accompagnée de son amie. « Où on va ?! - J’en sais rien, Verdandi m’indique un chemin mais ne me dit rien ! » La jeune fille fut forcée de le suivre dans sa course, ne pouvant que se référer aux idées de la norne cachée. Le hérisson rouge se tourna doucement vers Zalosta. Cette dernière avait la tête légèrement penchée sur le côté, ses bras s’étaient un peu baissés. Son sourire était toujours présent. La lueur rosâtre de son regard se faisait de plus en plus menaçant. Hood n’arrivait toujours pas à comprendre ce qu’elle voulait, à part se battre. Mais si ça se trouve, elle ne voulait que ça ? Ou effectivement… Son enfermement aurait bien altéré sa psyché. « Vaut mieux éviter le combat dans ce cas. » Pensa t-il, conscient de ce qu’il en retournait. C’est ce qu’elle avait dit plus tôt, qui lui avait indiqué son état d’Eveil. Il avança doucement une main vers elle, comme pour l’inviter à se rapprocher. « Zalosta… Tu me connais, comme je te connais parfaitement. Tu n’es pas capable de te battre sans raison, et je ne peux pas me battre contre une amie comme toi. - Je peux me battre quand je veux. - Mais contre moi, tu oserais ? » Il remarqua à cet instant cette lueur de folie qu’il redoutait tant chez son amie. Le sourire de cette dernière s’élargit, jusqu'à faire découvrir des canines plutôt longues et bien pointues. « Tu m’as laissé pendant tout ce temps. Ce que je suis a été compacté pendant de temps, en quelque chose d’insignifiant. » Elle se tint le visage, main sur un œil. « J’ai énormément souffert. J’ai failli y retourner tout à l’heure, à cause de cette pétasse. Hood ! Tu l’as aimé ! Et ta mission, en temps normal était de me suivre… - Inutile de … - … Et de me détruire si je présentais une menace, n’est-ce pas ? Qui t’as donné cette mission, rappelle le moi ? » Manu fini par ouvrir une porte, menant vers … Des escaliers. « Pour une fois que ça change ! » Marmonna t-il. Il déposa doucement Mary sur ses pieds. Ils étaient hors de portée des deux autres hérissons après tout. Mais Verdandi, enfin sa volonté, tambourinait son crâne et lui indiquait toujours ce chemin. Maintenant, il fallait descendre les escaliers. Il savait qu’il était proche du but de Verdandi. Aussi du sien, optionnellement : Un mal de tête grandissant se faisait sentir. A contre cœur, Marilyn et la féline le suivirent. Ils descendaient doucement dans le noir, la seule source de lumière étant une minuscule boule jaune qui tournait autour de Mary. Cette dernière n’avait peut être pas perdu tous ses pouvoirs ? C’était une chance ! Mais ça ne permettait pas d’y voir plus loin que le bout de son nez. A peine pouvait-il voir leurs visages. « C’est bon, on a presque fini de… » On entendit un bruit sourd… « … Descendre. Foutus escaliers. - Manu ! Tu vas bien ? - J’crois que mon égo en a pris un coup… » Marmonna t-il. Marilyn l’entendit se lever. Visiblement, tout allait bien pour lui… C’était un vrai casse-cou d’habitude, d’après Motoko. Si seulement elle était là ! L’état moral de Manu se dégradait de jour en jour, d’après ce qu’elle avait vu. Verdandi l’avait sentit aussi. Marilyn n’était pas medium, mais elle savait que sa présence n’était pas très loin du jeune homme. En relevant la tête, leurs yeux purent s’habituer à la pénombre grâce à une étrange lumière violette. Ça ressemblait à une cavité souterraine, creusée à même le sol. On pouvait confirmer cette idée avec la fraîcheur de l’endroit qui contrastait avec l’étage d’au dessus, et le sol granuleux. Il y avait de grands cristaux de couleurs violets ou fushia, dégageant une légère lumière, permettant aux visiteurs de se repérer dans le noir. Au milieu, une grande pointe de pierre noire surmontée d’un petit cristal. Et à sa base, la silhouette d’une jeune fille. Abelia fixait avec attention le puits en hauteur. Par ce passage, les esprits informatiques pouvaient faire passer des gens vers la brèche. Cela ressemblait au puits par lequel elle était passée, avec Zalosta… Elle s’inquiétait. Eska lui tenait gentiment le bras pour l’aider à se tenir droite. « Cristal… » La féline tourna la tête vers elle au son de son prénom. « Je dois retourner là haut. J’ai un mauvais pressentiment. - Mais c’est dangereux, je ne veux pas que tu y aille seule ! » Tails s’avança vers elles au bruit de ce haussement de ton. « Si vous voulez y allez, je vais avec vous. Je dois récupérer Pyxis. - Cristal, laisse nous y aller… » La féline gonfla doucement ses joues, boudeuse. Qu’est ce qu’elle allait dire aux autres ! « Je vais avec vous dans ce cas ! Hors de question de vous laisser tous les deux. Et moi aussi j’veux retrouver Pyxis. Et j’veux te voir faire un bisou à Hood. » Elle prit les mains d’Abelia et Tails, les serrant fort en souriant. « Et on dit aussi, jamais deux sans trois. » Chuchotant, elle appela un esprit informatique. Ce dernier, après être resté longtemps septique, les laissa enfin passer. « J’espère que vous avez un moyen de sorti au moins… Ce genre de saletés ça marche que dans un sens. Je peux toujours vous aider à rentrer, mais pas directement. Seulement en vous indiquant le chemin. - Merci mademoiselle Seven ! » L’esprit informatique sembla rougir, malgré son état de boule de lumière. « Faites attention à vous… » Murmura t-elle, en les regardant partir. … Et qui allait devoir prévenir les autres ? C’était Seven bien entendu. ________ AHA le combat Hood VS Zalosta c'est pas encore là. *sbaf Titre: Re : Full Color ! Posté par: sonic-kun le Novembre 15, 2009, 05:24:19 pm °O° ! et voilà Abelia qui repart xD avec Eska et Tails ! oui, moi aussi je veux revoir Pyxis ! non mais, on kidnappe pas une petite fille >o< !
Omg ! Hood devait tuer Zalosta si jamais elle devenait trop vilaine ;o; ! mais ils sont amis pourtant, c'pas juste >o< ! du coup, c'est au prochain épisode que hhod et zalosta vont se battre, D: ça va faire bobo ! c'est qui, la fille que Manu et tout on trouvait ? hein ? on le saura après aussi ~o~ que de suspence, injustice moi je dis ! Awi, j'aime beaucoup comment tu corriges les fautes de Capita, Blackdoom =) xDD Titre: Re : Full Color ! Posté par: Bledengor le Novembre 17, 2009, 02:35:42 pm La silhouette dans le cristal, certaine que c'est notre chère Motoko ^^Ils l'ont enfin retrouvé, C'est Manu qui va être fous de joie|^^|Youpiyah!!!!!!
[Malgré tout, une source DE lumière étant présente dans la grande salle.] Bon et bien aujourd'hui, n'est pas grand chose à dire. Bonne chance et à bientôt Capi' !!!!!! Titre: Re : Full Color ! Posté par: Capita le Novembre 25, 2009, 05:19:38 pm */Arrive en freinant brutalement/*
Bonjour les gens ! J'ai quelques petits soucis de connexion, non pas à cause de la connexion elle même, mais de mon travail au lycée si vous voyez ce que je veux dire ^o^" ! Voici le chapitre, qui arrive donc en catastrophe. Bientôt la suite, bientôt la fin ! _________ Liebe était anxieuse. Assise sur le rebord du balcon, elle contemplait le ciel nuageux, les mains sous le menton. Le temps était mauvais ces derniers jours. Très mauvais. Le soleil n’avait pas percé cette barrière depuis un moment, cela n’indiquait rien de bon. La féline avait laissé les petits faire la sieste. Zeit était partie faire les courses, elle n’allait pas tarder ! Au moins, elle pourrait la rassurer. Liebe n’était plus une enfant, mais la hérissonne était si gentille ! Elle redeviendrait petite volontiers pour se faire chouchouter. Poussant un léger soupir, elle marcha dans les couloirs, se dirigeant vers la salle de bain… Qui était occupée. « Un… Deux… » Liebe pouvait bien reconnaître la voix du jeune humain. Mais qu’est ce qu’il comptait ? En tout cas il avait l’air pressé : Manquant de percuter Liebe, il ouvrit la porte à la volée, et s’enfuit dans sa chambre tout aussi vite. La féline avait remarqué un sourire sur le visage du garçon. Une bonne nouvelle ? « Mitsy ! » La petite fille avait prit possession du canapé. Pour elle toute seule. Quand Zeit n’y était pas en tout cas. Traum était encore au lit, la pauvre ne semblait plus vouloir bouger depuis un certains temps ! Donc pour justifier sa présence au canapé, Mitsy disait qu’elle surveillait l’état de la petite hérissonne, ce qui n’était pas tellement faux. Polo passa un instant, et lui venta l’apparition de quelques poils au menton. La petite fille ne prit même pas la peine de lui répondre, se cachant sous ses longs cheveux noirs. « Va dire ça à Aoi, elle va se faire un plaisir de les couper. » Le garçon tressaillit, et fila dans la salle de bain ( Juste avant que Liebe n’y rentre ) pour finir de se changer. « Vous êtes qui ? » Un épais brouillard empêchait Traum d’y voir clair. Pourtant, elle pouvait distinguer cette silhouette. Deux silhouettes ? Les deux étaient cachés sous de longues capes sombres. L’une d’elle était en transparence, comme invisible… C’était difficile à dire. « En tout cas, cette personne semble suivre la première. » Pensa Traum. La première était plutôt grande, svelte. Une dame, se dit la petite hérissonne. L’autre… Le nom qu’elle avait entendu s’accrocha à cet inconnu, presque invisible. « Lui, c’est Hood. » Elle était même étonnée de s’en rappeler ! Mais qui était la première ? Traum s’avança, curieuse. Elle interpella ces deux personnes sans obtenir de réponses. Ce Hood semblait faire parti du paysage… Ou alors, ne voulait pas interagir avec cette grande dame. La petite hérissonne s’avança devant vers la première personne, sans pour autant lui bloquer la route. Elle regarda sous la cape, pour se faire une idée du physique de la personne… « Traum, Traum réveilles toi ! » Secouée, elle ouvrit les yeux en sursautant. Mitsy fit de même, surprise de cet éveil plus soudain que prévu. La petite hérissonne se redressa, et remarqua que Zeit n’était pas très loin. D’abord inquiète, elle parut soulagée de la voir se réveiller. « Dieu merci tu te réveilles ! » Sa maman l’enlaça tendrement, puis la souleva du lit. Aoi la prit dans ses bras et la serra fort contre elle, laissant les mains de Zeit libres. La féline chuchota : « Tout le monde… Tous les gens sont endormis dehors. Même Liebe et Engel. Il n’y a que toi, Zeit, Léon, Mitsy et moi éveillé… » La petite hérissonne eut un léger tic au mot « Eveillé ». Zeit le remarqua, sans faire de remarque pour l’instant. Skuld avait parlé de l’ombre de Traum… Et elle avait dit à la hérissonne orange de se méfier. De cette ombre, visiblement. « Je ne comprend pas… » Murmura t¬-elle pour elle-même. Léon et Mitsy lui attrapèrent une main chacun, ce qui la tira de ses réflexions. Ils lui souriaient, comme pour l’encourager. La petite fille avait l’air d’être encore prise par le sommeil, et le garçon plutôt content. Un grand bruit attira leur attention à l’étage en dessous. Sourd, cela fit sursauter les cinq personnes présentes. « J’y vais en premier ! Cria Léon. - Eh attend moi ! » Rouspeta Mitsy. Les deux enfants se précipitèrent en bas sans que Zeit n’ait le temps de les prévenir du danger qu’elle sentait. Le danger. Aoi l’avait senti aussi, ses oreilles étaient légèrement basses. Soudain, Traum poussa un terrible hurlement. Manu n’en croyait pas ses yeux. C’était Motoko. Vraiment Motoko. Marilyn était tentée de le retenir, mais Mary attira son attention plus que le retour de la jeune fille. Les traits de son visage reflétaient une véritable terreur. Ses yeux étaient grands ouverts, son teint pâle, et sa bouche tremblait légèrement. Elle leva une main vers Manu, comme pour le prévenir d’un éventuel danger. Marilyn lui prit la main, et lui demanda rapidement ce qu’il se passait. « C’est… Ce n’est pas celle que vous croyez. » Bégaya l’ancienne gardienne. Mais le jeune homme se trouvait déjà vers Motoko ! Mary ne put esquiver un mouvement, il était déjà trop tard. « Motoko, Motoko… » Il prit la jeune fille entre ses bras, et la secoua légèrement pour la réveiller. Elle ouvrit les yeux d’un coup, et fixa Manu d’un air perdu. Puis, son regard sembla retrouver une certaine vitalité, ce qui fit sourire Manu. « Oh, nous nous sommes déjà rencontrés, je me trompe ? » Demanda Motoko d’un air presque joyeux. Un tourbillon noir entoura Manu brutalement, brouillant la vue à Mary et Marilyn un court instant. Une vague d’énergie secoua la pièce, faisant tomber des fragments de pierre rose. Puis cette vague prit forme hybride, et fonça vers la seule sortie possible, à savoir les escaliers. Elle dépassa rapidement les deux filles, faisant voler leurs robes au passage, et disparut presque aussitôt, laissant un Manu et une Motoko inconsciente. « HOOD ! J’ai tué Lucy, c’était pourtant ta sœur, pourquoi tu ne te mets pas en colère ?! » Hood s’affairait pour esquiver chaque attaque de Zalosta. Il était dans un piètre état, et refusait d’écouter la moindre parole de Zalosta. Mais celle-ci attira son attention. Il s’avança rapidement vers elle, sautant au dessus des pics de glaces qui fonçaient sur lui. « Tu as dis quoi ? » La hérissonne esquissa un terrible sourire. « Enfin tu m’écoutes ! Ta sœur, Lucy, tu t’en rappelles ? Je l’ai tuée ! Tout à l’heure, avec cette maudite déesse ! Elle ne savait pas ce qu’il lui arrivait… » Elle fut interrompue d’abord par une vague d’énergie blanche, suivie d’une noire. Hood venait de la frapper ! Mais la seconde ?... Un cri de douleur de Hood. Un autre de victoire ? Une ombre se forma devant le hérisson rouge, pour arrêter les attaques de Zalosta et imposer le calme un court instant. « Je ne pensais pas vous trouver si nombreux ici ! Cela fait si longtemps… » Nekros leur apparut, vêtue de son long drapé pourpre et portant son casque brunâtre. Ce dernier était légèrement surélevé sur ses oreilles, de sorte qu’on puisse voir ses grands yeux roses et le reflet qu’ils jetaient. Voyant Hood qui la fixait, elle lança : « J’ai de beau yeux, je sais. » Puis, elle s’adressa à Zalosta, qui avait un visage indescriptible. « Quelque chose me dis que la partie qui manque à ton esprit n’est pas loin. Tu l’as sentie, pas vrai ? » La hérissonne violette leva son bras droit violemment en hauteur, provoquant la chute d’innombrables pics glacés sur la déesse de la mort… Qui n’eut qu’à disparaître pour les éviter. « Elle n’est pas loin ! » Rajouta la déesse, en tendant les bras. Soudain, une lame blanche passa devant les yeux de Nekros, coupant court à la conversation. Les deux hérissonnes tournèrent leur visage vers la source de cette attaque. Hood se tenait non loin d’elles, un bras en arrière, prêt à lancer une nouvelle lance de lumière. Ses cheveux recouvraient son visage, il était ainsi impossible de se faire une idée sur son état actuel. Colère, tristesse ou quoi que ce soit, même dans sa voix, rien ne ressortait. « Vous deux. Expliquez vous sur cette histoire de partie ou je ne sais quel fragment. Il y a des gosses en bas, et Mary est blessée. Je ne tiens pas à avoir d’innocents sur la conscience par votre faute. » Nekros sembla sonder l’attitude de Hood un bref instant. Zalosta, elle, était tout à fait perdue. Elle leva l’index vers le hérisson rouge, et demanda d’une petite voix : « Tu… N’étais pas responsable de ça ? » Avant que Marilyn et Mary ne puissent faire un mouvement en direction des deux jeunes, une étrange ombre se forma devant eux, bloquant tout passage vers les adolescents. Ça ressemblait à un très, très gros chat. Un méchant chat, si on pouvait dire. Contrairement à la jeune fille blonde, qui était terrifiée, un éclair d’espoir traversa les yeux de Mary. Elle avança doucement vers l’animal, bras tendus. « Nous ne sommes pas tes ennemis… » Murmura t-elle. L’ombre matérielle eut un léger sursaut, puis elle dégrossit, jusqu'à avoir la forme d’un gros matou, posté sur la pierre pointue, sous le cristal qui continuait de briller. Cet étrange chat avait les poils rouges, violets ou noirs, selon l’emplacement de la lumière… Un étrange pelage très sombre. Il fixait Mary de ses très grands yeux jaunes sans bouger. « C’est un Owen, murmura la féline à Marilyn. Il ne me fera pas de mal. - … Il n’a pas l’air commode en tout cas. » La féline s’avança doucement vers l’Owen en question. Elle lui tendit une main tout aussi lentement, pour voir sa réaction. Le chat sombre avança son museau, et se frotta gentiment contre la main de Mary. « Tu pourrais… Nous laisser ramener cette jeune fille ? » Il reporta son attention vers l’ancienne gardienne, et il opina d’un signe de tête. Le cristal vibra un court instant, s’illumina fortement pendant quelques secondes… Et disparut. Nekros eut un mouvement de recul. Quelque chose d’inattendu s’était produite, et c’était une véritable opportunité pour Zalosta d’attaquer. Elle leva son bras, une matière noirâtre se répandit sur son bras et se prolongea en lame le long du coude. Elle fit pivoter son coude pour mettre la lame en avant. Puis s’élança en direction de Nekros en hurlant. Manu se réveilla doucement. Une sensation de manque l’envahit immédiatement lorsqu’il pensa reprendre conscience. Verdandi avait disparu, la Qualification avec ! Mais autre chose venait combler ce manque. Il ouvrit les yeux difficilement, et essaya de se remémorer les derniers instants d’avant l’arrivée de cette tempête noire. C’était donc ça Nekros ? Il n’en avait pas vu grand-chose, mais l’avait bien senti en tout cas. Quelqu’un lui tenait les mains, de part et d’autres. Deux personnes ? « Mary, Marilyn, sérieux, je suis pas mort… » Grogna t-il. … Sauf que Mary était une hybride, et avait donc la main plutôt douce en raison de son pelage. Là, c’était deux mains bien humaine, recouverte de peau, comme lui il a. Il cligna des yeux et les ouvrit brusquement, pour voir la personne supplémentaire. « Si tu étais mort, je ne te l’aurai jamais pardonné. » Fit une voix sarcastique. Cette voix, depuis combien de temps il ne l’avait pas entendu ? La déesse de la mort baissa lentement les yeux. C’était une plaie profonde, il n’y avait pas à discuter là-dessus. Hood était au comble de la surprise, puis rapidement terrifié par la tournure des événements. Oubliant cette histoire de fragment, et la lance qu’il tenait s’évaporant, il pointa du doigt Zalosta, qui était toujours collée contre Nekros. « … Ton ombre… » La hérissonne se tourna légèrement, curieuse de savoir ce qui pouvait entraver la joie de cette victoire apparente contre son ennemie jurée. Une immense ombre bleutée s’étendait sur le carrelage noir et rouge défoncé, présentant un véritable monstre aux yeux roses. Motoko avait subit quelque changement depuis le passage de Nekros dans son corps. D’abord, une partie de ses cheveux s’était teint en noir de jais, contrastant terriblement avec son blond original. De plus, une petite lueur rosée persistait sur le contour de sa pupille, se confondant avec le bleu de son iris. Manu balbutiait, ne sachant que dire face à cet incroyable retour. Il aligna ces quelques mots, oubliant ce détail : « Ton coiffeur… Est un abruti. » « Pok », bruit de crâne qu’on tape à plusieurs reprises. Suivit de diverses paroles éjectées au hasard, une brève dispute… Puis un grand silence. La jeune fille pointa du doigt le chat sombre, qui était assis non loin d’eux. « C’est Matatabi qui m’a surveillé d’abord, remercie le, sans lui j’me serais transformé en chaire à pâtée… Sans te vexer, Matatabi. - Ce truc ? - EH, c’est un chat d’abord et il est super fort donc zut, même il peut te battre au poker donc m… - Motoko, s’il te plait ! Supplia Mary. - Vous vous disputerez plus tard ! S’exclama Marilyn. Nous devons partir, en priorité. Récupérons Hood, si il est encore en vie là haut. » Motoko et Manu la fixèrent bizarrement. La jeune fille soupira, et suivie des félins, elle commença à grimper les marches d’escaliers qui les menaient jusqu'à l’étage supérieur, laissant un court instant les deux adolescents seuls. Motoko avait la tête baissée, comme si elle était perdue. Manu lui prit la main, en la tirant doucement vers les escaliers. « Espèce de gourde, si tu continue à réfléchir encore comme ça, tu vas encore faire … » Elle lui sauta au cou, non pour le frapper, mais pour coller ses lèvres contre les siennes, le faisant taire par la même occasion. « Zalosta, calme toi ! » Cria Hood, en s’avançant vers la concernée. Nekros se dégagea brusquement de la hérissonne, un jet de sang sortit à toute allure de la plaie un court instant. La déesse de la mort, étonnée, fixa longuement son adversaire… Puis se tourna vers Hood, l’air folle. « La dernière, avant de m’en aller ! » Hurla t-elle. Elle se rua sur le hérisson, désarmé, et le traversa, se transformant en ombre, puis disparut tout aussi vite. Hood se rattrapa rapidement à son état conscient, mais perdit tout de même la convoitise de Nekros. « La Qualification du futur… » Murmura t-il, tandis que la déesse s’en allait. Il tomba lourdement au sol, non loin de Zalosta, qui subissait une étrange transformation. Les trois humains, l’hybride et l’Owen se retrouvèrent rapidement à l’étage au dessus. Devant eux, un véritable champ de bataille, et plus loin, deux autres hybrides. Hood se tenait non loin de Zalosta, et tenait debout difficilement. Elle, était à genoux, se tenant la tête. Ses pics avaient légèrement virés au bleu, leurs bouts portaient une étrange teinte rose sombre. Ses doigts s’étaient légèrement allongés, montrant d’étranges ongles noirs acérés. Le hérisson rouge prononçait des paroles incompréhensibles du groupe non loin de la scène, même Mary avait du mal à saisir le sens de cette étrange conversation. « J’ai jamais compris ce langage éveillé… » Murmura t-elle avant de se diriger vers les deux hybrides. Les humains la suivirent rapidement avec l’Owen, qui s’interposa rapidement au milieu de tous en disant : « Il ne faut pas rester ici ! Trop de puissance dans la bordure locale… Tout va exploser. » Quelques cailloux tombèrent sur la tête de Manu, qui leva la tête pour voir d’où ça venait. Le chat ouvrit grand sa gueule, et un tourbillon immense se forma, emportant les premiers autours de lui : Manu, Motoko ( Ces deux derniers se tenaient toujours la main ), Marilyn, Mary et enfin Hood et Zalosta, jusqu'à s’avaler lui-même. Une immense pierre s’abattit à l’ancien emplacement du chat, suivit de plusieurs morceaux d’autres : Rapidement, c’est tout le plafond qui s’écroula, plongeant la salle dans l’obscurité totale. L’horloge imposante dégringola de toute sa hauteur en un bruit sinistre de rouages détruits. _______________ N'oubliez pas de pointer du doigt les vilaines fautes qui doivent être présente, 'fin j'ai relu vite fait mais j'ai pas vu d'énormité à vu d'oeil... Titre: Re : Full Color ! Posté par: Sephyra le Novembre 25, 2009, 08:11:31 pm MOI RATTRAPER MON RETARD Citation Polo passa un instant, et lui venta l’apparition de quelques poils au menton C'est "vanta" du verbe "vanter" ^0^Citation Deux silhouettes ? Cachées, on parle de silhouettesLes deux étaient cachés Citation Ce Hood semblait faire parti du paysage… partieCitation La petite hérissonne s’avança devant vers la première personne, sans pour autant lui bloquer la route. Vers ou devant?Citation « Traum, Traum réveilles toi ! » Fouillée comme phrase, quand on se rappelle de la signification de "Traum" ^0^ Sinon le "s" à réveille est pas obligatoire je pense.Citation Il n’y a que toi, Zeit, Léon, Mitsy et moi éveillé… » éveillés... non?Citation Quelque chose d’inattendu s’était produite produitCitation Quelqu’un lui tenait les mains, de part et d’autres. De part et d’autreCitation Là, c’était deux mains bien humaine, recouverte de peau, comme lui il a. C’étaient deux mains bien humaines, recouvertes de peau, comme les siennes. Ca sonne mieux je trouve. ^^Citation Cette voix, depuis combien de temps il ne l’avait pas entendu ? EntendueCitation Motoko avait subit quelque changement depuis le passage de Nekros dans son corps. subiCitation « C’est Matatabi qui m’a surveillé d’abord, remercie le, sans lui j’me serais transformé en chaire à pâtée… Sans te vexer, Matatabi. Si c’est bien Motoko qui parle : « c’est lui qui m’a surveillée ; chair à pâtéCitation Elle lui sauta au cou, non pour le frapper, mais pour coller ses lèvres contre les siennes, le faisant taire par la même occasion. YAAAAAY JUSTIIIIIICE X3Citation Ses pics avaient légèrement virés au bleu, leurs bouts portaient une étrange teinte rose sombre. Avaient viré -- leur extrémité ( moins ambigu, si tu mets tout au pluriel ça peut sous entendre que chaque pique a plusieurs « bouts »)Eh bien… c’était flippant O__O Mais tellement super, j’adore comment tout s’accélère, se confirme, ça donne un nouveau rythme et j’adore! Vraiment, je sens que cette histoire merveilleuse va avoir le droit à une fin extraordinaire =3 Bonne continuation ma belle petite fille, et finis nous ce chef d’œuvre en beauté! X3 Titre: Re : Full Color ! Posté par: sonic-kun le Novembre 26, 2009, 06:40:37 pm Owi, quelle classe mon Hood, je suis fan <3
OUAIS !!! Enfin Manu retrouver Motoko, depuis le temps !!! ahahah, ça y est je suis contente XDD et en plus ya un bisous ! joie bonheur paix dans le monde ! Mais pourquoi Traum hurle D': ! enfin, c'est vrai que cette suite est bien ! Sephy t'as fais la liste des trucs qui clochent tant mieux, moi je suis trop ne quiche -3- ! vivement la suite ! et mince, nekros à les 3 qualifications maintenant, j'espère que ça fini bien >3< Titre: Re : Full Color ! Posté par: Capita le Décembre 02, 2009, 06:16:54 pm Re Best-of ? Décidément ! Merci pour le retour 'o' ! Pour les votes, d'après ce que j'ai pu voir aussi <3
J'corrige l'ancien chapitre plus tard, merci de m'avoir montré ces trucs. *Calin à Eska et Sephy éoè* __________ Léon et Mitsy firent face à deux inconnus, bien particuliers. L’un était un hérisson rouge, recouvert de blessures noires, l’autre une hérissonne... Enfin, elle ressemblait à une hérissonne en tout cas. Elle poussait de bref gémissement de douleur au moindre mouvement qu’elle faisait. « Elle n’est pas loin, elle n’est pas loin… » Murmurait-elle. Les deux enfants se regardèrent, sans comprendre de quoi elle parlait. Ils ne parlaient pas la langue de cette étrange hybride après tout ! Zeit fit irruption devant les enfants, en tendant les bras devant eux. « Je ne sais pas qui vous êtes, mais si vous touchez à un seul de leur cheveux !... » Le hérisson rouge releva soudainement la tête vers elle. L’hybride orange le regarda fixement un court instant, déconcerté. « … J’ai l’impression de le connaître, lui… » Fit-elle pour elle-même. Hood parla d’abord en éveillé, puis reprit une langue plus compréhensible aux oreilles de Zeit. « Toi, je pensais pas que tu étais vivante encore. En tout cas tu dois m’aider, ne réfléchit pas : Retire un court instant le pouvoir de Zalosta, avant qu’elle n’atteigne un point de non retour ! » Polo ne se nourrissait que de boîte de thon, ces temps ci. Boom les partageaient gracieusement avec lui, chose qu’il ne ferait jamais en temps normal : Mais un humain, ça avait besoin de se nourrir, faute de quoi ça pouvait vite mourir, d’après ce qu’il avait pu voir. Le chat regardait l’homme se servir tranquillement dans sa gamelle, comme un égal. Polo était gentil, compréhensif vis-à-vis de la situation, malgré son petit côté simplet. Boom espérait lui offrir une guitare un jour, si seulement il savait à quoi ça pouvait ressembler par contre !! L’hispanique semblait marqué de cette perte quoi qu’il en soit. La base était immense. On pouvait se perdre très facilement, au moindre carrefour, au moindre couloir prit par accident. Boom était fin connaisseur du coin, donc il épargnait à Polo des heures, pour ne pas dire, des jours d’errance. « Dans la vie, tu fais quoi ? Lui avait-il demandé, un jour. - Mécano dans une usine à parfum… Un truc bien luxueux, tu vois le genre. Pero, il y avait beaucoup d’idiots, capables de mélanger les caisses à clés aux caisses aux boulons… On bosse directement sur les machines. Un sale boulot, mais on gagnait bien de quoi vivre ! J’étais bien tranquille avec ça. » Le félin l’observa. L’humain semblait nostalgique, de cette ancienne vie qu’il affectionnait tant. « Les parfums… C’était du bon parfum ? - Et comment ! Ce truc de luxe, c’était super. On avait le droit de ramener des échantillons… Et les filles ça adore les échantillons. » Après un instant de conversation, ils se relevèrent puis reprirent leur chemin. « La salle de téléportation n’est plus très loin, dit le chat, tu vas bientôt rentrer chez toi avec de la chance ! Les brèches sont nombreuses en ce moment. Ne t’inquiète pas pour tes amis, j’ai la vague impression qu’ils vont tous venir… D’un moment à l’autre. » Soudain, au détour d’un couloir, une personne leur bloqua le passage. « Espèce de sac à poils, tu pensais que j’allais te faire confiance ? » Siffla Mikan, en serrant les pointes métalliques qu’elle tenait entre ses doigts. La téléportation avait emmené en douceur le petit groupe… Et avait perdu Zalosta et Hood ailleurs. « Matatabi, cette fois c’est pas top, niveau performance. » Murmura Motoko à l’Owen sur son épaule. La bestiole s’était retransformée en un genre d’oursin aux longs crocs peu rassurant, qui avait tendance à garder Manu hors d’un certain périmètre de sécurité autoproclamé. « Si il me mord… - Mais non… Bon, on est où ? » Mary s’était avancée au centre de la pièce. Tout le monde avait les yeux mi-clos, à cause de la blancheur de la pièce. Mais certains objets contrastaient avec cet état. Marilyn s’avança vers une capsule, contenant un joyau violet. « Regardez, les Emeraudes du Chaos sont ici ! Mon Dieu, Matatabi, où nous as-tu emmené… » L’Owen leva les yeux au ciel, en expliquant que ce n’était qu’une histoire de volonté générale, et non la sienne. Les sept Emeraudes étaient disposées autour d’une grande capsule sphérique, accroché au plafond. Et sous cette capsule, un étrange cube noir, d’où on pouvait voir une silhouette à peu près connue. « Oh non… » Mary s’avança rapidement vers la personne, qui était à moitié enfoncée dans le cube noir. « Pyxis, ma pauvre enfant… » Murmura la féline, en passant ses doigts sur l’appareil qui recouvrait les yeux de la plante. Un appareil, sûrement de la respiration artificielle, entourait le nez de la petite et couvrait sa bouche. Au dessus de Pyxis, trois petites boules étaient encastrées dans le cube noir. « … Et les Qualifications sont ici. Mais qu’est ce que cela signifie ?... - … L’avènement de ce monde, en un monde d’ordre et de tranquillité… » Ils se tournèrent tous vers la provenance de la voix, et eurent un mouvement brusque de recul. Zuuki se trouvait proche d’eux, paumes vers le haut. Une matière noire liquide sortait de ses mains, et deux énormes monstres se formaient à partir de ce liquide, recouvert d’yeux de toutes tailles. Une bouche immense s’ouvrit, découvrant des crocs faits de cette même matière noire. Mary ouvrit grand les yeux en voyant cette chose. « Personne n’a jamais pu soumettre un Owen à sa volonté comme ça !... Qu’est ce que tu es au juste ?! » S’exclama t-elle, en pointant du doigt Zuuki. Un léger rire se fit entendre, puis une autre voix féminine : « Ce ne serait pas plus poli de dire « Qui es-tu », ou quelque chose comme ça ? Zuuki n’est pas un objet, mais bien une personne vivante et pensante, comme toi et moi, Mary-Lin. » A nouveaux, ils se tournèrent vers la source de la nouvelle voix. Himé se tenait non loin d’eux, bras croisés, un air satisfait sur le visage. Mary se tourna vers elle, animée d’une soudaine énergie. « Ce n’est pas possible ! Insista t-elle. Un Owen, ce n’est pas… Ce n’est pas contrôlable. L’Owen a une volonté propre, il reste avec qui il veut… Mais personne ne peut en disposer comme ça, à moins d’être un Owen soi-même ! Si cette fille, Zuuki, n’est pas à la place de Pyxis, c’est parce que ce n’est pas une vraie plante, pas vrai ! » Himé esquissa un léger sourire, ravie d’avoir affaire à une autre personne que Nekros connaissant ces quelques faits. « La compagnie de la déesse de la mort t’aura finalement appris certaines choses, pas vrai ? - Je le sais par moi-même… » Murmura Mary, en détournant le regard. La femme se tourna vers les trois humains, collés l’un contre l’autre. Manu se trouvait en avant des deux jeunes filles. Himé fut surprise de constater la présence de Motoko. « Moi qui pensais que Nekros avait bien mangé ton âme ! Elle me racontait des cracks alors… C’est pas nouveau, de sa part. » L’Owen sur l’épaule de Motoko vibra légèrement. Surpris, la jeune fille le pris dans ses mains, craignant qu’il ne s’en aille. Mais ce fut chose inutile : La petite chose se trouva aspirée vers le cube noir, contre son gré. « Inutile de s’embarrasser de choses inutiles au projet, pour l’instant. » Fit Himé, souriante. Zuuki s’était un peu plus rapprochée d’Himé, dans le but d’assurer sa protection. Elle lui murmura, lorsqu’elle fut assez proche d’elle : « Je pense que Mikan ne va pas tarder… - Oh ça ! Ça sent le métal à plein nez, elle doit avoir trouvé l’hispanique et Boom. » Mikan avançait, Boom et Polo reculaient. La féline orange avançait progressivement, sans baisser sa posture défensive. Personne ne pouvait passer au-delà de sa position, sans se frotter à ces étranges pics de métal fin. Boom l’avait bien précisé à l’hispanique dans un bref murmure. « … Tu n’aimes pas les pelotes de laines je suppose ? » Se risqua le jeune homme. Mikan esquissa un étrange sourire, et répondit : « Dans d’autres circonstances j’aurai bien voulu jouer, mais ce n’est pas la peine de mener la conversation… J’en suis navrée. » D’un geste de main, elle jeta quatre pics tout autour d’elle en incluant Polo et Boom. Soudain, un cercle magique de forme simple apparut sous leur pied, et ils furent tous aspirés à l’intérieur tout aussi rapidement. Mikan et Boom se réceptionnèrent d’une façon élégante devant Himé, Polo tomba comme une vieille chaussette non loin du groupe d’humain. Mary se trouvait entre les deux, perdue. Elle questionna à nouveau la femme : « Quel est le nom de ce projet, dont tu parlais à l’instant ? - Full Color. Zuuki en a dit les lignes principales tout à l’heure. Pendant que Wyrd nettoie la surface de cette planète, je me charge du fonctionnement de la machine… Et la contrôle. » Mary porta une main sur son front, sentant la gravité de la situation. Les quatre humains étaient serrés l’un contre l’autre, les deux jeunes hommes en avant. Motoko serrait fort la main de Manu, et lui murmura : « Quand est-ce que les héros arrivent ? C’est toujours comme ça dans les films, les héros arrivent toujours à l’instant critique… - Mais on est dans la réalité… Je ne vois pas qui pourrais nous sauver maintenant, murmura le jeune homme. - Sauf qu’il est inutile de perdre espoir, quelqu’un arrêtera bien cette histoire… Un groupe, je ne sais pas, renchérit Marilyn. - Et puis si nous sommes ici tous les quatre, los niños et le chat vont bien venir. Ça rentrerait dans la continuité des choses. - Oh, il a pas tord » Firent les filles. C’est à ce moment précis qu’un étrange trou apparut juste au dessus de la tête de Polo… Zeit considéra un bref instant la situation, de plus en plus perdue. Elle s’exclama après ce silence : « Mais qui êtes vous à la fin ! Je n’ai aucun pouvoir à part celui du langage, je ne vois pas de quoi vous parlez… - Bon sang, on t’a bien tout effacé, soupira Hood. Je t’expliquerais tout à la fin. Mais s’il te plait, cherche un peu dans ta tête, je suis persuadé, il doit rester une trace ! - …Vous êtes Hood, n’est ce pas ? - Ah déjà, ça commence à revenir. » Zeit baissa les yeux légèrement, cherchant dans ses quelques souvenirs. Avant de retrouver Traum, sa fille… Après tout, était-ce vraiment sa fille ? Qu’importe, elle l’avait bien élevé, on s’en fichait un peu des liens de sang à ce niveau. Une autre « elle » semblait lui murmurer quelque chose. Ce pouvoir dont le hérisson rouge parlait, elle l’avait à portée de main, il paraissait. Donc, elle pouvait peut être sauvée cette étrange personne. « Elle ressemble à Traum en plus grande et en plus effrayante. » Souligna Mitsy, en pointant Zalosta du doigt. Léon confirme d’un signe de tête. Il y avait une petite ressemblance, c’était vrai. « Traum, c’est la fille qui était avec toi à ton réveil ? Questionna Hood rapidement. - Euh, oui, c’est ma fille... - Je comprends, pas la peine de te justifier. Prend-la avec toi et tire toi, après t’être occupé de Zalosta. » Zeit s’avança doucement vers la hérissonne, anxieuse. Elle leva les mains, sans s’attendre réellement à un résultat. Après tout, si ça ratait, elle aurait l’air d’une parfaite idiote ! Mais quelque chose se déclancha dans sa tête. Ou se re-déclancha ? Difficile à dire, mais elle avait l’impression d’avoir fait ça de nombreuses fois auparavant. Elle murmura dans une langue qu’elle ne connaissait pas d’étranges paroles. Puis un cercle apparut entre ces mains… Et soudain, un hurlement l’arrêta dans sa lancée, interrompant toute la magie. « Traum ?! » Zeit tourna la tête vers les escaliers, s’apprêtant à foncer vers ces derniers… Jusqu'à ce que Aoi descende, avec la petite dans ses bras. « Elle n’arrête pas depuis ce bruit étrange ! » Cria la féline, couvrant les cris de la hérissonne violette. Zalosta releva la tête vers la source sonore, et ses yeux roses rétrécirent soudainement. « C’est elle, c’est ELLE ! » Elle leva brusquement un bras vers Traum, comme pour préparer une attaque. Mais un terrible râle l’arrêta, provoquant par la même occasion un silence général, même de la part de Traum. Léon et Mitsy se cachèrent rapidement derrière Aoi, ne sachant quoi penser de cet effet technique. Zeit profita de cet instant pour récupérer Traum dans ses bras. Elle remarqua d’étranges marques noires vers le front de la petite, comme si elle s’était brûlée. C’était peu probable, mais ça portait à reflexion… En tout cas, jusqu'à ce qu’une étrange main vienne attraper le petit groupe constitué d’Aoi, Léon et Mitsy, traversant le mur d'une façon presque fantomatique... _______________________ o3o C'est ce qui s'appelle donner un coup d'main sinon. Titre: Re : Full Color ! Posté par: sonic-kun le Décembre 02, 2009, 06:58:35 pm Aah, on commence a savoir la vérité entre zalosta et traum °w° un truc que j'avais capté depuis le début *sbaf*
aaaah, pixys est prise au piège, faut la sauvay >o< ! alors comme ça Zeit aurait des powa magic ? laclass ! awi, le seul truc que j'ai capté : Citation Léon confirme d’un signe de tête. Il y avait une petite ressemblance, c’était vrai. ça doit etre au passé simple là °O° ! *crève* enfin, j'attend de voir la suite, parce qu'on est en suspence là ! tes chapitres sont trop cours ;w; ! Titre: Re : Full Color ! Posté par: Sephyra le Décembre 03, 2009, 08:30:16 am Allez c'est l'heure de faire ma chieuse X3
Citation Elle poussait de bref gémissement de douleur au moindre mouvement qu’elle faisait. Par convention, "brefs gémissements" est au pluriel.Citation Les deux enfants se regardèrent, sans comprendre de quoi elle parlait. Ils ne parlaient pas la langue de cette étrange hybride après tout ! Ca fait répétition là ; faudrait plutôt mettre un truc du genre "ils ne comprenaient pas la langue..."Citation Je ne sais pas qui vous êtes, mais si vous touchez à un seul de leur cheveux !... LeursCitation En tout cas tu dois m’aider, ne réfléchit pas réfléchis, c'est de la 2ème personneCitation Polo ne se nourrissait que de boîte de thon, ces temps ci. Boom les partageaient gracieusement avec lui boîtes de thonCitation La base était immense. On pouvait se perdre très facilement, au moindre carrefour, au moindre couloir prit par accident. prisCitation On avait le droit de ramener des échantillons… Et les filles ça adore les échantillons. » adorentCitation « Espèce de sac à poils, tu pensais que j’allais te faire confiance ? » Pour insulter un chat, rien ne vaut le traditionnel : "sac à puces!"Citation « Si il me mord… ATTENTION! "Si il" n'existe pas en français, il faut toujours écrire "s'il" !Citation « Regardez, les Emeraudes du Chaos sont ici ! Mon Dieu, Matatabi, où nous as-tu emmené… » emmenésCitation « Quel est le nom de ce projet, dont tu parlais à l’instant ? J'adooore quand le titre d'une fanfic prend tout son sens. Et la le moment était impeccablement choisi, bravo ^^- Full Color. Zuuki en a dit les lignes principales tout à l’heure. Pendant que Wyrd nettoie la surface de cette planète, je me charge du fonctionnement de la machine… Et la contrôle. » Citation - Mais on est dans la réalité… Je ne vois pas qui pourrais nous sauver maintenant, murmura le jeune homme. pourraitCitation - Oh, il a pas tord » Firent les filles. tortCitation - Bon sang, on t’a bien tout effacé, soupira Hood. Je t’expliquerais tout à la fin. c'est du futur : t'expliqueraiCitation Après tout, était-ce vraiment sa fille ? Qu’importe, elle l’avait bien élevé élevée!Citation Donc, elle pouvait peut être sauvée cette étrange personne. sauver!!Citation - Je comprends, pas la peine de te justifier. Prend-la avec toi et tire toi, après t’être occupé de Zalosta. » Mode chipotage on : "prends-la" et "tire-toi". Et puis, "occupée" bien sûr, si Hood s'adresse bien à une demoiselle!Citation Mais quelque chose se déclancha dans sa tête. Ou se re-déclancha ? Déclencha!!Citation C’était peu probable, mais ça portait à reflexion… réflexionComment c'est trop le bazar en tout cas, j'espère bien qu'ils vont s'en sortir... é_è *câlin à Capi-chan* En tout cas c'était toujours aussi super, bravo! ^0^ bonne continuation! Titre: Re : Full Color ! Posté par: Bledengor le Décembre 03, 2009, 02:51:33 pm Ouh là là, comment être plus en retard que ça!!!!!? Mais pas déçu du voyage. Très ravis même, voir très statisfaite!!!!
Le passage tant attendu, il est enfin arrivé!!!!!!!! Le baiser non LE baiser Motoko/Manu^^ Youpilala youlaoup ylaoup!!!!!!! yaaaaaaaaaaaaaaaaaahyaaaaaa loléloléaaaaaaaadouuuaaaaaaaaaaa!!!!!!!!!!! C'est enfin arrivé ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii THE kiss. // Saute partout aussi excitée qu'une puce// Pas mal la transformation de Zalosta. Alors Traum est sa moitier d'âme manquante.... Ok!!!! A tout comprit maintenant!!!!!!! La batisse qui se défonce toute. Heureusement que l'étrange chat était là. >On dit merci à quiqui donc?! IN!!!Non pas à gifi et ses idées de génies. Celle d' Eggman sont bien plus génial!!!!!! Quoi ?! Comment ça traitresse!!!!!!! J'ai bien le droit d'adoré Big moustache et si vous êtes pas content et bien tant pis. // Se fait enlever par Big moustache de génie// AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah!!!!! Mais éh faut pas abuser. - Tu as pas l'impression d'exagérer là?! J'croyais que t'apréciais ma compagnie, alors pourquoi ce cri de terreur? - Pour rien...Juste un commentaire à terminer, s'il te plait voudais-tu bien me ramener ou j'étais? - Non, pas le temps. - Comment-ça non?! Ne m'oblige pas à... Big moustache affiche un grand sourire et affirme du visage - Peut-être qu'en tirant sur ma corde sensible? - Bon puisque je n'ai plus d'autre choix. //Affiche une mine abattue// Join ses mains en signe de suppliment. S'il te plait. Mon Eggy adoré!! S'te plait Eggmanounet? Pour ta petite puce adorée, tu peux faire un effort? Allez!!! Docinounet??! - Bon d'accord tu as gagné!!! Sinon, ils vont se poser des questions avec les surnoms que tu me donnes. XC; Finalement, il capitule et dépose Bleddy à son post. - Merci beaucoup mon devil/génie préféré.XD; Enfin, ou en étais-je? Ah! Au trou? Qui va débaquer par cette ouverture? Les héros bien évidement. Comme l' a dit Sephyra, c'est un beau bordel. Le nouveau mystère Zeit ou comment elle connait Hood et vice versa. Adorator this fic^^Et le coupage dans le vif au bon moment, là me rend folle d'impatience *O* . Aie bientôt la fin . Sa sent l'aboutissement finale. Tout s'accélère, tous le monde se rejoin et il ne manque que l'arrivée du sauveur. Faite que l'espoir les sauve tous!!!!!!!! Titre: Re : Full Color ! Posté par: Blackdoom le Décembre 21, 2009, 03:36:14 am Oh putain o_o ...
*vient de se taper les deux dernières suites d'un coup Eh, mine de rien, lu comme ça d'un coup, ça fout les pétoches et on décroche pas. On n'a pas le temps de s'ennuyer ! Tout va vite mais c'est compréhensible. Quoique... Là, le tout tout dernier passage avec Zalosta et Traum et cetera (*SBAF), j'ai pas tout bien compris de la tournure de l'action. M'enfin à part ça, tout le reste déchire sa race. *Se prend une poêle* Je passe pas sur les fautes, ya l'autre grognasse ta belle-mère qui a déjà fait son rapport hebdomadaire ._. Ya des trucs culte, franchement. Citation Une immense ombre bleutée s’étendait sur le carrelage noir et rouge défoncé, présentant un véritable monstre aux yeux roses. POURQUOI T'AS PAS REMIS L'ILLUSTRATION TOTJe m'en rappelle bien de celle-là, je l'ai vu de mes yeux propres, avant-même qu'elle soit coloriée, et t'arrêtais pas de râler que c'était chiant de dessiner un carrelage pareil, que y avait pas moyen d'être aussi persévérante dans ses conneries, et moi je lisais Keroro, j'en avais limite rien à foutre éoè *SBAFULTIME TU REMETS LE DESSIN ! Nan sérieux ça m'a manqué quoi, il FALLAIT mettre ce dessin, c'était OBLIGE ! Mais bon. Ca part dans tous les sens. Le truc con c'est que... Ya tellement de persos/histoires parallèles qui se recoupent d'un coup que merde, à chaque fois que je lis cette fic j'ai l'impression tenace de louper plein de trucs, de clins d'oeil, tout ça, parce qu'il faudrait connaître tous les détails sur le bout des doigts. Il avance ton notebook ~ artbook, là ? Ca aussi je veux. Rapidement .o. Et la fin aussi. Avant le 20 janvier t'as dit, hein ! Ah et anecdote-transition avec Zalosta pour NightDreamers : le passage où elle pète à moitié un câble, je suis plutôt fier de moi, sans avoir lu ça avant, j'ai bien cerné le truc et les changements de ta perso quand elle se met dans ses états <3 Tu verras ça au chapitre 19 ^o^ *Fuit loin Titre: Re : Full Color ! Posté par: Capita le Décembre 25, 2009, 04:53:27 pm ... Muimui, les gens font leurs cadeaux le matin, mais là je tenais à finir ce barda' rien que pour vous, donc c'est le soir que vous reçevez un combo <3
Faut dire, ça fait depuis le début du mois que y'a rien ici, je vous devais bien ça. Donc voici deux chapitres de Full Color ! On se rapproche de la fin les gens ! <3 ________ Flottant gentiment au dessus de la barrière, Sonic et Shadow discutaient, n’ayant rien à faire d’autres. Les gens allaient bien ? Ils allaient bien, Amy moins collante et plus mâture. La dérive ? Oh, ça s’est bien passé, avec Mayday. Discuter, pour tuer le temps qui passait, malgré la présence d’une énergie inquiétante. « A ton avis, ça peut être quoi ? Demanda le hérisson doré à son collègue aux rayures rouges. - Ce n’est pas encore une arme bien mécanique à mon avis… Je ne sais quel Dieu dont la Verte m’avait parlé. - Eh, si la barrière tourne au vinaigre, on se tire à la surface pour voir ! - Bien sûr, on ne va pas prendre le thé après… » Sonic eut un léger rictus. La hérissonne rose avait tenté de lui en faire boire une théière entière ! Attaché à une chaise, sans l’aide de Tails, il n’aurait rien pu faire. D’ailleurs… Qu’il s’en aille avec Sonic-kun et Abelia, il trouvait ça très courageux. Ce qui était bête, c’était que lui, il pouvait atteindre la surface ! Quelle galère, d’avoir du pouvoir, parfois… « Euh, Shadow, je sais pas ce qui t’énerve, mais tu casse la barrière, observa le hérisson en pointant du doigt les craquelures concernées. - Quoi ? J’ai rien fais. -… Donc, si c’est pas toi… » Leurs regards se dirigèrent sous leurs pieds, où plusieurs traits de lumière jaune commençaient à apparaître brutalement. En deux temps, trois mouvement, Polo se trouva coincé sous une féline et deux gamins. « Qu’est ce que je disais ! Grogna t-il, en éternuant au contact de la queue du chat. - Mitsy, enlève ton pied de mon nez ! Brailla Léon, plus ou moins furieux. - Retire ton doigt du mien ! Gémit la petite. - Euh, moi je vais bien. » Murmura Aoi, en passant ses mains plusieurs fois sur sa robe. Elle aida les humains à se relever, à empêcher Mitsy de démonter Léon en morceau, et vice versa. Quand cela fut fait, le petit groupe se resserra rapidement. Himé, devant eux, souriait de plus en plus. La main posée sur son front, elle peinait à croire ce qu’elle avait devant elle. Enfin, son plan allait s’achever sans soucis ! Les sept anciens porteurs des Emeraudes étaient devant elle, les pierres en question bien là, les Qualifications imbriqué dans le réservoir, et surtout, une personne de la race principale des Métarex. Ses anciens amis, en quelque sorte ? Elle poussa un soupir de soulagement, mais l’excitation allait croissant. Bientôt, tout sera fini. Et tout recommencera dans un meilleur monde, le sien. La perspective de faire ça sans Nekros la dérangeait, par contre. La déesse de la Mort devait la soutenir pendant cette période ! Qu’est ce qu’elle faisait ? Mary la tira de ses pensées. « Et maintenant ? Vous avez tous. Pourquoi vous ne commencez pas votre fameux plan ? Quelque chose gêne ? » Mikan grogna. Zuuki s’avança, les deux monstres de ses paumes grossissaient. « Tais-toi ! » Un des Owen sauta sur Mary, lui donna un grand coup dans le ventre. La féline recula subitement, ne s’attendait pas à une telle attaque. Jamais un Owen ne l’avait attaqué de la sorte. Elle leva brusquement une main vers Zuuki, et récita vivement une formule incompréhensible. Son autre main tenait une blessure, faisant grossir une tâche de sang sur sa robe emprunté. La plante recula, surprise de cette initiative. Elle jeta à Mikan : « Pourquoi elle peut encore faire ça ?! Elle… Elle ne devrait pas avoir de pouvoir maintenant ! » Les joues blanches de Zuuki se craquelèrent, les Owens de ses mains disparurent. La plante porta ses mains à son visage, et observa avec horreur que le même phénomène se produisait sur ses doigts. « … Mikan… » La féline s’exclama, et courut vers son amie. Himé haussa un sourcil, n’ayant pas prévu ce contre temps. « Eh bien Mikan, au lieu de courir vers Zuuki, court plutôt vers Mary : C’est elle la responsable après tout. » L’hybride orange s’arrêta brusquement, et tourna lentement la tête vers sa sœur de race. Mary ne fut nullement impressionnée par ce regard noir, mais dût remettre à plus tard sa formule : Mikan venait de sauter sur elle, armes en mains. « Arrête ça tout de suite ! » Hurla la féline orange. Les pics métalliques entre ses mains luisaient d’une lueur meurtrière, et s’abattirent avec force sur l’autre féline qui esquiva de justesse en reculant. Elle grimaça à cause de ce mouvement brusque, resserrant sa main sur sa blessure au ventre. Puis ça revenait, elle esquivait encore maladroitement, ses vêtements se déchiraient, sa peau saignait de toute part. Manu s’avança d’un pas, s’apprêtant à crier quelque chose, mais il fut rapidement entouré d’une étrange bulle rougeâtre. Rapidement, tout ceux qui ont porté les Emeraudes furent piégés dans une bulle de couleur. « Jamais tranquille ma parole ! » Brailla Léon, bras et jambes croisés dans sa prison. « Aoi ! Léon, Mitsy ! » Il était hélas trop tard pour Zeit, les enfants et l’hybride venaient de disparaître sous ses yeux. La main se retira vivement, comme piquée d’une douleur invisible. Le regard de Zalosta ne cessait de fixer le mur par lequel était sortie la main. « … Maintenant, retournons à nos affaires. » Murmura la hérissonne. Les spasmes de douleurs furent rapidement contrôlés par une froide volonté. Hood peinait à croire ce qu’il voyait. Zalosta se dirigeait d’un pas assuré vers Zeit et Traum. Une main tenait encore son œil droit, l’autre était dirigée vers la petite hérissonne. Zeit se décala légèrement sur le côté, pour mettre la petite hors de portée visuelle. « Un instant Zalosta, on a un problème bien plus urgent ! » Elle se retourna brutalement pour frapper Hood, mais on fut plus rapide. Sortis à nouveau du mur, deux doigts fins attrapèrent Zalosta par la taille, pour la faire traverser encore l’obstacle. Hood se jeta dehors, rapidement suivit de Zeit qui tenait toujours sa fille. Ce qu’ils virent était plus ou moins monstrueux. D’abord, cet immense œil rouge qui les fixait, dépourvu de pupille. Et sept formes indéfinies tournaient autour. Puis en prenant un peu de recul, un visage de jeune fille, le reste du corps sortait peu à peu d’un immense trou noir au sol. Sa peau était d’une blancheur immaculée, et d’étranges ailes organiques, comme extension de son corps lui sortaient du dos. Ses longs cheveux tombaient, ondulés, jusqu’au sol, et semblaient être doués de vie. Mais en passant la main à travers un bâtiment, aucun bruit de fracas, aucun éboulement, tout traversait silencieusement les murs de pierre. Justement, Zalosta se trouvait dans la main de ce géant. Hood était horrifié d’une telle puissance. Déjà impressionné par celle de sa camarade, il faillit perdre conscience en sortant, heurté de plein fouet à cette énergie. Zeit à côté n’en croyait pas ses yeux, mais contrairement à Hood, quelque chose lui intimait de garder son calme. « Hood, qu’est ce que c’est, ce monstre ?... C’est pas humain ! - Qu’est ce que j’en sais ?! Il faut récupérer Zalosta, c’est tout ce qui compte pour l’instant, elle à assez fait de conneries comme ça… » Prenant son courage à deux mains, le hérisson sauta sur une gouttière, se rattrapa à un grand étendage, pour enfin atterrir sur un toit. Il arrivait environ aux épaules de la fille. Il faut dire, c’était un grand toit, donc à titre de comparaison… « … Mais ça doit faire dix étages, ma parole… » Murmura t-il, un peu perdu. En dessous, Zeit le regardait. Elle tenait toujours Traum, qui respirait difficilement, vu la grimace qu’elle faisait. « Pauvre gamine… Il faudrait trouver un moyen pour éviter le massacre organisé par Nekros et compagnie. » Se dit Hood, en regardant en hauteur. Zalosta était toujours tenue par la taille, mais Hood n’arrivait plus à cerner son visage, ni l’état de sa transformation. « Au moins, je l’entend pas hurler, c’est bon pour ma conscience. » Pensa t-il. Maintenant, comment arrêter cette chose ? Elle se dirigeait doucement vers la Festung, mais sûrement. Le hérisson rouge leva une main, et une lance blanche s’y chargea rapidement. Il la jeta sur la main de la fille géante, pour libérer Zalosta. Mais une des sept formes intercepta l’attaque en se plaçant sur sa trajectoire, et Hood évita de justesse un retour de force, énergie de sa propre attaque. « … Ok, c’est bien ça. » Soupira t-il, agacé. Soudain, un cri se fit entendre rapidement, monta dans les aiguës, provoquant l’arrêt temporaire du géant. La fille leva l’hybride devant ses yeux rouges, pour constater les dégâts. En éveillé, elle cita d’une voix double : « Aucun dieux ne pourra sauver ceux touchés par le Destin. Aucun serveur ne pourra modifier Son tracé, les Nornes ne cessaient de le dire par le passé. » Hood leva la tête subitement. Luttant contre la panique, il cria : « Les serveurs ? C’est les gamins qui portaient les Emeraudes, cette fois ?! » Les yeux rouges de la fille se tournèrent vers lui. Il ne put s’empêcher d’avoir un mouvement de recul, impressionné par la puissance de ce regard, à proprement dit. Une des sept formes se jeta sur lui, le repoussant violement au sol. Cette forme rougeâtre lui parla, d’une façon moins cérémonieuse : « Tu vas la fermer oui ?! Laisse nous finir ça, tu n’en seras que plus ravi : Regarde cette puissance ! Tu oserais te dresser contre ça ? » Hood repoussa de la même façon la forme lumineuse, et se releva brusquement. « Oser ? Vous, vous osez squatter la ville, vous avez endormis tout le monde, et vous osez dire que je n’oserai pas … Puis merde ! » Il jeta une nouvelle lance de lumière sur la forme, qui se disloqua pour l’éviter. Mais à peine avait-elle eut le temps de se reformer, que Hood était passé en travers de cette dernière, fonçant sur la fille. A nouveau, quelque chose l’arrêta. Mais ce n’était rien de mauvais, au contraire, une belle surprise l’attendait derrière lui. « … Je ne comprend absolument pas ce qu’il se passe, mais foncer seul n’est pas très intelligent. » Fit une voix féminine. Il ne savait comment, mais Zeit se trouvait sur le toit, également. Elle était entourée d’une très légère lumière dorée, et tenait toujours Traum dans ses bras. Mais la petite s’en trouvait beaucoup plus apaisée que précédemment, elle paraissait comme endormie. Des ailes de papillons de taille considérable venaient d’apparaître au dessus du dos de Zeit, retenus par un cercle magique sur le dos de celle-ci, d’après Hood. Il esquissa un maigre sourire, un peu plus rassuré. « Enfin… Tu vas pouvoir m’aider. Garde bien Traum dans tes bras, ça risque de secouer. » Il leva les yeux, et désigna d’un signe de bras l’emplacement présumé de Zalosta, entre les doigts de la fille. « Il faut lui faire prendre conscience de la situation. Sans cela, elle ne risque pas de réagir de si tôt ! » On aurait dit… Une triste femme. Elle et ce hérisson rouge semblaient sortir d’un enterrement. Déjà, elle ressemblait beaucoup à Traum. Les mêmes yeux, les mêmes genres de pics. En plus grande. Mais Traum commençait à avoir peur peu à peu, une chose en elle l’avertissait d’un danger incertain. Cette femme était dangereuse pour elle, dangereuse pour son quotidien et les gens qu’elle connaissait. En quoi ? Elle ne savait pas. Donc Traum se mit à courir au sens inverse, jusqu'à ce que le hérisson rouge tourne le regard vers elle. Immédiatement, Traum se trouva paralysée par une étrange magie. Puis tout devint noir. Plus de sol terreux, plus rien de palpable. Le hérisson rouge avait disparu. Mais pas cette étrange personne, derrière. Elle marchait doucement vers elle, comme un fantôme. Justement, l’aspect fantomatique frappa Traum. … « Dites, je rêve ? » Aucune réponse. La forme encapuchonnée se mit assise en tailleur devant Traum, et leva les yeux vers elle. Oui, c’était vraiment des yeux tristes. Au lieu de répondre à sa question, elle lui en posa une autre. … « Comment est le futur ? » Titre: Re : Full Color ! Posté par: Capita le Décembre 25, 2009, 04:54:38 pm Second chapitre
_____ Les bulles semblaient se tenir entre elles, sans vraiment permettre un contact entre les gens qui étaient à l’intérieur. Manu et Motoko avaient réussis plus ou moins à se rapprocher, leurs mains ne pouvant se toucher à cause des surfaces des bulles. Rapidement, les cinq autres personnes enfermées se rapprochèrent, pour éviter de paraître trop éparpillés. Polo et Marilyn, en avant, empêchaient les autres de voir le résultat du combat qui s’était déroulé plus tôt. Une étendue rouge tâchait la blancheur de la pièce. Du sang de deux personnes, qui se mélangeait au fur et à mesure. Mikan se tenait debout, pics entre ses doigts, recouvert de sang. Ça dégoulinait sur ses doigts, et rejoignait rapidement le sol avec le reste. La féline était essoufflée. L’espace d’un instant, elle avait cru voir sa tête éclater, sous la pression d’une de ces étranges formules magiques. Mais une fois de plus, elle avait été plus rapide que son adversaire. Mary était étendu au sol, dans un triste état. Déjà affaibli par le violent retrait de son statut de gardienne, elle avait été abattue par cette autre féline. Elle ne faisait même plus attention à la douleur, omniprésente. « Toi et moi, on se ressemble sur un plan. » Murmura Mikan, qui s’était accroupie près d’elle. Mary tourna les yeux vers elle, la questionnant du regard. « On risque, à la fin de tout cela, de retourner au royaume des Morts. Définitivement. » Triste sourire. Mary comprenait maintenant la constitution de Mikan. « Si il existe encore… » Murmura à son tour Mary. Himé grogna légèrement, et haussa les épaules négligemment. « Mikan, c’est quoi ce travail à moitié fait ! Tu aurais pu lui porter un dernier coup pour l’achever, je sais pas. » Puis, un sourire s’étendit sur ses lèvres. « C’est bête de laisser mourir les gens dans d’atroces souffrances. » Elle se dirigea d’un pas léger vers le cube noir, au centre de la pièce. D’un bond souple, elle se mit debout dessus. « C’est vraiment le moment ?... » Murmura Zuuki, en s’approchant de Mikan. Le visage de la plante avait prit un sacré coup, pendant l’attaque de Mary. On aurait dit la surface d’une poupée, qui se craquelait au fur et à mesure du temps. Mais ici, ce n’était pas le temps le responsable. Mikan passa ses doigts sur ces craquelures, qui s’enlevèrent légèrement au contact de la main. « Dans quel état tu es… » Elles poussèrent toutes les deux un profond soupir. Puis, elles regardèrent Mary. « … J’aurai bien voulu … Dans une autre vie… - Himé nous as permis d’en avoir une autre, murmura Zuuki. - Et nous avons payé nos dettes. » Elles se prirent la main, et la serrèrent doucement. Himé, mains sur les hanches, attendait. Puis Zuuki commença à se désintégrer doucement, comme un arbre à qui on secoue les feuilles en automne. Tous ces morceaux se dirigèrent vers le bloc noir, qui commença à luire d’une lueur violette inquiétante. La femme, au dessus, se frictionna les mains vivement. « Parfait ! Mikan, à ton tour. » Marilyn et Polo ne purent cette fois empêcher de voir les autres enfants voir. Les pics de Mikan tombèrent lourdement au sol, et la féline fut prise de violente convulsion un court instant. Mary n’osa même pas se demander ce qui se tramait, mais Himé avait l’air satisfaite. L’humaine leva les mains vers sa subordonnée, comme pour l’inviter à venir. « Libère toi ! Âme de l’ancienne déesse… » Murmura t-elle. Nouvelle convulsion. Puis deux cristaux de couleurs apparurent devant Mikan, un noir plus proche de cette dernière. Marilyn trouva le moyen de contourner la scène, pour arriver, à genoux, vers Mary. Sa main toucha la bulle, vers l’emplacement de celle de la féline. Cette dernière respirait de plus en plus mal, mais arriva à aligner quelques mots : « L’ancienne déesse… C’est la véritable déesse des âmes… Nekros garde les fragments de corps, mais l’ancienne déesse gardait les véritables âmes… Ce que Nekros ne mangeait pas. » La tête de Mary se tourna légèrement vers l’humaine, pour continuer : « Nekros l’a battue et a tué sa disciple, Lucy, puis a créé des copies… A partir des fragments… » Elle cracha du sang un court instant, puis repris difficilement : « Himé… Cherche à obtenir l’utilisation … Du … » Mary désigna des yeux la boule ovale, qui était au dessus de Himé. Marilyn, affolée, ne put retenir un bref cri de surprise en comprenant la situation. « Les Métarex, ils utilisaient des cœurs de planète pour parvenir à leurs fins ? » L’hybride opina. La jeune fille releva les yeux pour observer la scène. L’autre cristal, de couleur vive, avança vers Himé. Puis, il se mit au dessus de sa tête. La femme souriait, et retenait difficilement un grand cri de victoire. Marilyn regarda maintenant Mikan. Ses yeux étaient clos, et son visage serein… «… Elle et l’autre plante, elles ont gâchées leur seconde chance… Pour se sacrifier à nouveau, pour l’idéal d’une autre personne. » Mary glissa sa main vers la bulle, et la toucha. Une trace de sang resta à la surface de la barrière, Marilyn n’osa plus bouger. « Je suis là, je ne m’en irai pas, ne t’inquiète pas… » Murmura la jeune fille. Sa voix tremblait. Jamais elle n’avait été face à un tel désordre… Et quel désordre ! « … Tu sais quoi Mary, ça me rappelle une vieille histoire. » La féline l’interrogea du regard, curieuse vis-à-vis du sourire de Marilyn. « T’en fais pas ! Tiens bon, je te la raconterais quand tout sera fini… Bizarrement, je sais que tu ne vas pas mourir. - Mais arrêtes de parler dans le vide ! » Brailla une voix masculine. Manu venait de s’approcher d’une façon plutôt chaotique, rapidement suivi par les autres bulles. Motoko bouscula légèrement Marilyn avec sa bulle en souriant, Mitsy se mit de l’autre côté de la jeune fille pour faire de même. « Il n’y a qu’a attendre de toute façon, fit Polo. - On est bien obligé ! Renchérit Aoi, assise en tailleur. - J’espère juste que ça va bien se passer… » Murmura Léon. Ils levèrent tous la tête vers Himé. La sphère noire venait de s’ouvrir, découvrant une masse d’énergie prise dans un cristal bleuâtre. « Le cœur de la planète… » Murmura Mary. Ils constatèrent avec effroi que la machine de Himé, le Full Color, était définitivement en marche. L’espoir revenait en Hood. Même en tenant Traum, ce qui n’était pas très pratique pour combattre, Zeit arrivait à chaque fois à parer les coups des sept formes. Grâce à ça, le hérisson rouge pouvait essayer d’approcher Zalosta… Un très court instant, avant de se heurter à une barrière invisible. C’était la cinquième tentative déjà. Bizarrement, la magie de Zeit, c’était de contrer la magie des autres. De quoi rendre fou les sept formes, qui s’en prenaient de plus en plus violemment à elle. « Hood, je commence à en avoir marre, il faut trouver quelque chose ! » Cria t-elle entre deux esquive. Le hérisson était conscient de ça, mais il devait encore essayer. Soudain, un trou apparut au dessus du toit. Du genre, de celui d’où venait la fille. « Oh non, quoi encore ! » Rien de mauvais, si ce n’est le cri commun de trois personnes qui chutaient droit sur eux. Hood en était bouche bée. Il y avait d’abord un renard jaune, puis une féline brune, et enfin… une autre féline brune ? Le renard fit tourner ses queues en hélice, et réceptionna de justesse ses deux camarades. L’une des félines s’était arrêtée… L’autre n’avait pas tout à fait compris que c’était terminé. « Cristal, c’est fini, Tails nous as récupéré… » Voilà maintenant qu’elle s’était arrêtée. Hood comprit rapidement de qui il s’agissait. D’un signe de bras, il intima à Tails de descendre très, très rapidement, avant qu’une des formes ne le remarque. Puis, quand ils furent au sol, le hérisson rouge hurla ! « MAIS… Qu’est ce que vous foutez ici ?! Abelia ! Cristal, Tails ! Vous étiez très bien là où vous étiez ! » La panique prit rapidement le hérisson, qui commença à manger un bout de sa cape, sous le coup des nerfs. Abelia vint rapidement le soutenir, en prétextant une quelconque urgence. Sans être véritablement surpris, Tails et Eska constatèrent qu’elle devait bien être la seule à calmer Hood dans ce genre de moment. Rapidement, Zeit était revenue à leur côté. « Ils font quoi là, eux ?... » Murmura t-elle, inquiète. Tails expliqua encore la situation, un peu gêné face à la puissance bien apparente de la hérissonne orange. « Si Pyxis est entre les mains de Himé, ça ne veut rien dire de bon. Les Qualifications également, avec les Emeraudes. » Au plus profond d’elle-même, Zeit connaissait la signification d’une Qualification, chose peu courante dans le monde des mortels. Mais elle avait beau l’avoir sur le bout de la langue… Abelia l’arrêta dans sa réflexion, et s’avança vers elle. « Tu veux que je gardes Traum ? - Oh, euh oui… » C’est avec un pincement au cœur que Zeit confia la petite à Abelia, qui la prit rapidement en main. Cristal l’aida rapidement, en signalant la présence des étranges brûlures. « Est-ce que je peux faire quelque chose ? Demanda le renard, après un moment. - Protéger la gamine que Abelia tient, c’est plus important et plus sensé que ce qu’on fait, je peux te l’assurer ! » Cria Hood, en repartant vers la fille. En transition entre deux émotions, Zalosta se questionnait. La voix de Hood raisonnait dans ses tympans, c’en était presque insupportable à la longue. C’est comme si elle flottait dans un espace sombre, clos. Elle sentait ce pouvoir affluer en elle, déchirant sa peau, la transformant peu à peu. Depuis que ce monstre l’avait attrapé, ça s’était ralenti… Et la douleur n’en était que plus vive. Des souvenirs, des vieux souvenirs lui remontaient en mémoire. Syndrome d’Ayanami, maladie contractée par ceux qui étaient touchés par la lance du même nom. Cette appellation remonta également une vive, très vive douleur au ventre. « … Cela peut cacher une forme encore plus grande. » Zalosta n’en était pas si sûre. Céder à la colère… « … Mais le tout, c’est de la contrôler. - Maudite voix, mais tu vas la fermer oui ?! » Explosa t-elle. A nouveau, la voix de Hood. Plus claire. Cette fois, il réussit à capter l’attention de Zalosta. « … J’entends rien, il ne peut pas parler plus fort ? » Pensa t-elle. Cette petite partie consciente faiblissait déjà, le pouvoir prenait appuis sur tout ce qui la constituait. Puis, cette voix explosa, cria son nom. La forme verte bouscula violemment le hérisson, qui peina à se rattraper au toit de l’immeuble de fortune. Abelia cria d’horreur en voyant cette giclée de sang l’accompagnant. Un sang mêlé d’une substance noire. Zeit rattrapa Hood rapidement, et le déposa convenablement sur le sol du toit. « Hood, qu’est ce qui ne va pas ?... » Le hérisson grimaçait de douleur, et serrait fortement son bandage au bras. Puis, il se tint le ventre, manquant d’hurler de souffrance. Zeit passa sa main sur ses blessures, sembla chercher la cause du mal… Jusqu'à ce que la coulée noire se transforme en véritable masse, et qu’elle prenne forme. Surprise, Zeit retira vivement sa main, et dût faire face à ce monstre un court instant. Cette fois, Hood cria brièvement de douleur, et essaya de se retenir encore, difficilement. « Hood, ça sort de ton ventre… Ce truc… » Zeit l’empoigna vivement, dans le but de l’arracher, mais une petite voix lui souffla d’arrêter immédiatement, ce qu’elle fit dans la foulée. « Qu’est ce que c’est… Hood, je t’en prie, tiens bon ! Pense à Zalosta… Pense à Abelia ! » Le hérisson grogna, à défaut d’affirmer normalement. Une larme coula sur la joue de Zeit, qui ne put s’empêcher de trembler de rage, impuissante. Puis, paradoxalement, c’est un coup de froid qui lui fit chaud au cœur. Le monstre qui sortait peu à peu du ventre de Hood se retrouva rapidement prit sous une couche de glace, et se défit du corps du hérisson rouge, qui poussa un gros soupir de soulagement. Une voix raisonna alors dans sa tête, rigola presque : « On dirait que t’a largué un surplus au toilette après une grosse soirée, Hood… » Il faillit dire « Ta gueule ! », mais s’aperçut avant de la personne à qui appartenait la voix. Zeit avait le teint livide, en faisant face à cette apparition. Abelia ne put s’empêcher d’esquisser un sourire avec Eska et Tails. « Je te préviens, on termine ça, et je règle mes comptes avec l’autre pouffiasse et… Ce souci qu’Abelia tient. » Zeit sécha ses larmes, en remerciant vivement le Ciel, Traum allait peut être pouvoir vivre ! Hood esquissa un sourire, et ricana à l’appellation « Pouffiasse » destinée à Nekros. Les yeux de Zalosta avaient virés au rose vif, ainsi que le bout de ses pics, quoique un peu plus foncés. Le reste de son corps étaient bleu, et était entouré d’une étrange aura de la même couleur. Ses mains se terminaient en de longs doigts, puis par des griffes du même genre. La taille de ses canines avait … Quasiment triplé. « On dirait Perfect Chao tout droit sorti d’un magasine Playboy pour vampire. » Observa Eska, avant de se prendre une tape derrière la tête par Abelia. Zalosta jeta un regard en coin aux félines, et ne put s’empêcher de sourire doucement. « Je suis contente de vous voir en vie. » Fit-elle simplement. Puis elle se tourna vers Hood, et lui tendit une main griffue. « Sérieusement, ça me fait chier, mais je vais devoir bosser en équipe avec toi et l’autre revenante, oui toi, Zeit. C’est déjà assez dur de tenir cette forme sans soutien… Bon, bougez vos fesses. » Le hérisson rouge prit sa main, et se releva avec son aide. Zeit posa une main sur l’épaule de Zalosta, malgré le froid intense qui parcourait les alentours de cette dernière. « Dépêchons nous alors, avant que ça ne dégénère. » Nouveau sourire. Puis ils s’élancèrent tous les trois vers la fille, qui avait à présent un regard surpris… Et une main complètement gelée. C’est le premier mouvement brusque qu’elle faisait, depuis son arrivée ici. Son corps traversant les immeubles, elle posa violemment sa main sur le toit, pour écraser Hood, Zeit et Zalosta. Titre: Re : Full Color ! Posté par: sonic-kun le Décembre 25, 2009, 05:54:43 pm °O°° deux chapitres pour le prix d'un ! moi je suis happy ! et omg ! c'est a couper le souffle °O°° ! je kiff la nouvelle forme de Zalosta xD
sinon, je crois que j'ai relevé des petites fautes oui .o. *miracle* sauf que faut que je les retrouve maintenant xD ça c'est plus dur xD ! Citation Puis, cette voix explosa, cria son nom. je pense que c'est mieux de mettre 'criant', même si cria ça passe aussi !Citation Zeit rattrapa Hood rapidement, et le déposa convenablement sur le sol du toit. Si c'est un toit, c'est pas un sol o.O, soit c'est le toit soit c'est le sol ... ou alors les tuiles du toit xD !Citation Une voix raisonna alors dans sa tête, rigola presque rigolant presque, c'est pas mieux là ?Sinon j'ai pas trouvé d'autres fautes, en même temps l'orthographe c'est pas non plus mon fort xD en espérant que les autres feront mieux que moi ! Vivement la suite, qu'on sache enfin comment que ça se finit °0° ! Titre: Re : Full Color ! Posté par: Bledengor le Décembre 26, 2009, 10:09:28 pm Deux chapîtres offert de bon coeur o merci falait pas. Donne des chocolats à Capita. Bon apétis!!!!!
Ca ce rejoin tout, whoa quel baston étrange. Les sept créatures et la géante blanche. Bon là elle va se faire avoir au prochain épisode on dirait. Sympa la métamorphose de Zalosta. Vue la description, sa fait penser à un werengoge là. Bien aimée le on "dirait un playboy pour vampire" XD. Les deux hérissons là qui poireaute , ils vont venir un jours dans la bataille? Oh et puis, pourquoi toujours les meme qui récoltent les honneurs in?! Allez Zalo, Hood et Zeit Truer moi ces monstres. Non ce soir met pas mon bonus annerie. Trop fatiguée. Bonne nuit les couches tard!!!!!!!!! Titre: Re : Full Color ! Posté par: Capita le Janvier 09, 2010, 07:51:30 pm On reste dans le double chapitre ! Puisque c'est un chapitre, mais comme trop grand, recoupé en deux, donc deux chapitre. Nan, Zalosta spadutout un werehog ! XD
Le sol du toit, je pensais à des toits qui sont vraiment plats, bien bétonné toussa, pas le toit petit toit de maison avec les tuiles en chocolat de Hansel et Gretel. La fin arrive bientôt ! ça carbure aux doubles chapitres, encore un après, puis la fin et l'épilogue ! On touche le bout les enfants ! 8D _______ Maison Thorndyke. Hélène, Buzz et l’assistant de Chris étaient assis autour d’une table basse, une tasse de café en main. L’allure de Hélène s’était fait plus triste, ces derniers temps. Un mois était passé depuis la visite de cette femme mystérieuse, aux cheveux argentés. Et ça n’avait que renforcé son inquiétude. Une petite barbe commençait à pousser sur le menton de l’assistant et de Buzz, preuve que la tension se relâchait pour laisser place à une certaine négligence. Même Hélène, qui portait maintenant un grand pull, propriété de son mari. D’après elle, c’était le dernier qu’il portait avant son départ. Après avoir fini sa tasse, Buzz prit la parole. « Dites… La Terre est redevenue comme avant. Y’a plus ces types en noirs depuis un bail, les installations se sont remises en ordre, mis à part quelques séquelles … Donc à part attendre, on a rien d’autre à faire ? » Moment de réflexion. C’est Hélène qui répondit en premier. « La porte n’a plus assez de puissance pour bien faire tenir le passage… Si par hasard, on arrive à en créer un. Il faut envoyer un signal à Mobius, pour voir si Chris ou je ne sais qui, est toujours vivant. Après tout, il doit avoir rejoint Sonic et les autres… - Mais on ne peut pas faire ça d’ici, continua l’assistant. Il nous faudrait… Un lieu élevé, comme l’autoroute qui a servit aux renvois des hybrides, mais qui beaucoup trop empruntée aujourd’hui. Pas la peine de penser à un barrage, même pour une heure ! - Je ne vois qu’un seul lieu, dans ce cas. » Conclu Buzz en se levant. Ils arrivèrent rapidement en voiture à la tour Emeraude. La fin des constructions était proche, il n’y avait que quelques détails à achever, d’après les ouvriers et autres bricoleurs du genre. Mais certaines personnes pouvaient se permettre de rentrer, pour telle ou telle raison. Justement, Chris pouvait y rentrer comme il le souhaitait. Donc pourquoi pas Hélène ? L’entrée, pour dire, tout était luxueux dans cette tour. C’était plutôt sombre, mais le moindre rayon de soleil illuminait chaque mur, chaque couloir. Un ascenseur était situé au centre de la tour, et desservait scrupuleusement chaque étage. « Direction, le dernier étage. » Annonça Hélène, en appuyant sur le bouton prévu à cet effet. Bokkun mettait doucement des pansements sur la tête d’Eggman, en prenant soin de ne pas lui faire plus mal que ça. Assis sur un cadavre de robot, Knuckles veillait au grain avec Sora, qui dormait dans une grosse carcasse avec Schnee. Chris bricolait un des ordinateurs, en allant jusqu'à se mettre sous la machine pour y voir de plus près. « Je commence à m’ennuyer ferme. » Répétait l’échidné, en pianotant sur une vieille tôle froissée. Chacun haussait les épaules, à défaut de lui répondre quelque chose de concret. Jusqu'à ce que Chris se cogne contre la machine, qui commença à émettre un étrange ronronnement. Puis, un cri de joie. « Pas trop tôt ! Avec ça, je vais pouvoir envoyer un message à Hélène, à la Terre… » Il se releva, et brancha un clavier qui avait survécu à la colère de Knuckles. Immédiatement, il se mit à taper une série de chiffre, qui s’afficha en blanc sur fond bleu. « Et on dit merci à tonton Eggman ! » Fit le docteur, avec un grand sourire. Knuckles grogna, l’humain recula légèrement. « En tout cas, j’espère qu’il vont bien recevoir ça… » Dit Chris, un air ravi sur le visage. La porte coulissante s’activa, pour laisser passer Amy. La hérissonne rose tenait un grand plateau, où plusieurs tasses avec thermos étaient posés. « Je vous apporte un remontant ! » Sora agita faiblement ses bras devant la tasse, implorant presque une tasse de café. « J’ai fais… Un cauchemar… - Oh ? - Ouais, c’était contre les Métarex… J’me suis sacrifiée pour X raison, face à Dark Oak en plus ! - Drôle d’idée. - … Mais si c’était à faire… » Amy leva des yeux surpris vers elle. Puis finalement, Sora éclata de rire. « Ne t’inquiète pas ! Pour l’instant, je suis obligée de m’en remettre à Shadow et Sonic, là haut. Si ces andouilles reviennent en miettes… - Oh, on les achèvera avant. » Petit check entre les deux filles. Schnee s’était mit à tourner autour de Chris, attendant un quelconque signal. « Si ça se trouve, je pourrais aussi contacter ma Lady ! - Aussi, il n’y aura pas de souci. Mais avec cette histoire de barrière, j’espère seulement… » Traum se mit assise à son tour devant le double d’elle-même en plus grande. Après un instant, elle demanda : « Mais vous êtes qui ? - Zalosta. Toi, tu es ? - Traum. Et qu’est ce que vous faites ici ? Je pensais rêver… » La grande hérissonne esquissa un maigre sourire. « Tout ce que tu vois, ça ne peut être que vécu, d’une certaine manière. - Je ne me souviens absolument pas de tout ça… Et je suis toute petite, par rapport à toi, qui est grande ! » Elle approuva, puis pointa d’un doigt le front de Traum. « Je suis là dedans, avec toi. Depuis que je me suis réveillé, tes souvenirs … Enfin, mes souvenirs reviennent peu à peu. Mais toi, tu ne peux pas supporter cette mémoire. - Et pourquoi pas ? » Fit Traum, légèrement vexée. Nouveau sourire. « Le corps enfermé dans la glace, sous la Festung, n’était qu’une coquille vide. Une partie de son âme, enfin, la mienne, errait du côté de l’ancienne déesse des Âmes justement. Hela, c’était son nom, jusqu'à ce que Nekros la bouffe. - Je pensais que c’était une gentille Hela ! - Jusqu'à ce que Nekros la bouffe, répéta la grande hérissonne. Même apparence, tout le reste, mais plus rien. Une marionnette de la déesse des Morts. - Et l’autre partie ? L’autre partie d’âme ? - Une restait en éveil vers la statue de glace. Un vrai concentré de haine, d’après ce que j’ai pu voir. Je ne pensais pas attendre à nouveau cette forme… » Traum décala sa tête légèrement de côté, un peu perdue. « Donc, toi, t’es Zalosta ? - Ouais. - Mais celle qui est là haut ? - C’est aussi Zalosta. - … Je comprend pas ! - Elle est bien Zalosta, mais d’une certaine façon, je suis aussi un peu Zalosta. Comme nous avons les mêmes souvenirs et tout le bazar qui va avec. Bon, de là, t’arrives un peu à comprendre le dilemme ? Je te rappelle que t’as failli te faire tuer par la Zalosta qui est bien portante, plus ou moins, à la surface. » Traum se mit à réfléchir un court instant, puis ses yeux s’écarquillèrent soudainement. La Zalosta des souvenirs, devant elle, poussa un petit soupir. « Voilà… - Mais pourquoi elle est si en colère ! S’exclama Traum. Je ne veux pas mourir ! - Eh, c’est ta volonté ça, moi je m’en fiche je suis passée. - Justement, qu’est ce qui m’empêcherai de vivre ? Je veux dire… Par rapport à toi, elle a que … Une ou deux journées de plus, et moi j’ai … Quelques années. Moi, moi, pas toi, toi, hein. - Oui, tu avances bien ton raisonnement jusque là. Par contre, euh, je ne sais pas si j’ai … Enfin, si elle a conscience du temps passé depuis son enfermement justement. - Donc, explique moi pourquoi je suis sensé disparaître ? Je suis bien avec ma maman, moi ! » La Zalosta des souvenirs soupira a nouveau. Elle se lança, prudemment : « Déjà, sache que le fait que nous sommes séparés, dans ta tête… C’est bon signe pour toi. Mes souvenirs, enfin, tu vois ce que je veux dire… Personne ne doit revivre, personne ne doit voir ça. » Elle s’avança vers Traum, et posa doucement son index sur son front. Les contours d’un losange s’illuminèrent un bref instant. « C’est pour ça que tout est scellé. Et donc, que je suis là, séparée de ta conscience. Et c’est ça qui gêne Zalosta. Ce n’est pas ton existence, mais la mienne. - Dans ce cas… Tu n’arriverais pas à partir, pour retourner à elle ? » La hérissonne rigola un bref instant, et lui expliqua qu’a cause de la scellée, c’était juste impossible. Que d’une façon, elle ne pouvait vivre sans Traum, et Traum ne pouvait pas vivre sans elle. Elle rajouta : « Mais j’espère qu’a l’issus de ce combat, ils trouveront un moyen… Je n’aime pas rester sans rien faire. Et ton apparence externe doit vraiment souffrir. » Dès que Himé se mit assise sur le cube noir, sept petites boules de lumière colorée vinrent tourner autour de sa tête. Puis les Qualifications et les Emeraudes se mirent à briller fortement, tandis qu’un étrange malaise gagnait les personnes enfermées dans les bulles. Mikan avait fini par disparaître doucement, comme un fantôme, rapidement suivie de son cristal noir. Aucun adolescent n’osait parler depuis. Parfois, Mary poussait de légers gémissements de douleurs. Marilyn et Motoko, à côté, ne pouvait plus supporter d’être à côté sans pouvoir faire quelque chose ! Et malgré ce malaise, tout le monde voulait faire quelque chose… Hood n’était pas vraiment surpris de la violence de Zalosta, mais ça ne cessait de l’impressionner à chaque fois qu’il était devant ce phénomène. En l’espace d’un instant, les alentours s’étaient recouverts d’une fine couche de givre, qui semblait délimiter la zone de combat par la même occasion. Zeit ne s’occupait pas de ce détail, et s’acharnait à couvrir les deux hérissons, qui visiblement, improvisaient chaque attaque. Surtout Hood, qui lui-même couvrait Zalosta. Il voulait qu’elle fasse à tous prix attention à elle, étant donné qu’il ne savait pas la capacité de cette forme, et qu’elle se servait de sa propre énergie vitale pour l’entretenir. Donc, au risque de se prendre des patins de glaces, Hood suivait Zalosta de près. D’ailleurs, elle faisait souvent la remarque : « Hood, si tu reste trop collé à mes fesses, tu vas finir en cube de glace ! » La main s’était vivement retirée à cause du froid, qui attaquait chaque centimètre carré de peau avec violence. La fille bougeait un peu plus. Elle ne cessait de fixer Zalosta avec ses grands yeux rouges, la suivait du regard. Les mouvements de la hérissonnes étaient à la fois saccadés et fluides. Elle esquivait la moindre attaque des sept formes, pendant que Zeit se chargeait de leur cas. Son but était d’attendre la tête de la fille, qui était à son avis le point faible de cette dernière. Mais à chaque fois, ils se faisaient repousser à cause d’une ou deux techniques ennemies. Tout gelait à son contact. Un râle de douleur sortait de la gorge de la fille lorsque Zalosta restait trop longtemps au contact de sa peau, qui se recouvrait immédiatement de glace. Un froid véritablement insupportable, au point que Hood commençait à prendre ses distances. Il remarquait peu à peu un changement dans l’attitude de son amie. Un air absent, malgré ses gestes ordonnés. Comme déconnectée de la réalité. Soudain, Hood se sentit happé par une force invisible. Pendant une seconde, il sentit une vive douleur, et le regard vide de Zalosta se poser sur lui, pour se teinter d’une certaine surprise. Zeit entendit un hurlement de panique, rapidement déformé par la rage. Elle délaissa la forme rougeâtre qu’elle tenait sous sortilège pour voir de quoi il s’agissait. Surprise de ce retournement de situation, elle mit un petit temps à comprendre. Une forme hybride noire retenait Hood fermement, juste devant Zalosta. Le visage de cette dernière était déformé par une haine croissante, illuminant un peu plus ses yeux roses. Puis les formes qu’attaquaient Zeit se tournèrent contre le groupe, pour foncer dessus. La hérissonne orange, surprise, se jeta à la suite de ces choses qu’elle qualifierait facilement « d’informe » si elles n’étaient pas si agressives. Ses ailes grandirent encore, se remplissait de fins tracés courbes. Elle joignit ses mains et les écarta lentement, dévoilant une surface multicolore prise entre ses doigts. Elle frappa dans ses mains, et une multitude de surface similaire à celle qu’elle avait apparurent autour du groupe de hérisson, plus bas. Deux formes dévièrent leur trajectoire, mais les autres se heurtèrent brutalement à un bouclier, tendu entre chaque surface. « Juste pour gagner un peu de temps… » Souffla Zeit, alors que les formes revenaient sur elle. Elle leva la tête un court instant vers les yeux rouges de la fille. « Son nom… Je le connais. » Instinctivement, elle refit les mêmes mouvements de mains précédents pour faire apparaître une nouvelle surface, plus orange cette fois. Elle muta en une longue lame, que Zeit prit rapidement en main. « Les Nornes avaient raison. » Marmonna t-elle, machinalement. Les vieux souvenirs qui faisaient surface lui donnaient un horrible mal de tête. Elle semblait être prise entre deux consciences, deux esprits bien différents. Mais au lieu de s’acharner sur sa pauvre tête, s’assemblaient et s’entraidaient dans un affreux boucan spirituel. « Tant que j’arrive à me défendre contre ces choses ! » S’exclama t-elle, en se jetant à son tour sur les formes. Le doigt de Nekros glissa tendrement sur la joue de Hood, qui prenait avec peine son souffle, tellement elle l’écrasait contre elle. Elle resserra encore son étreinte doucement, ramenant son bras vers elle… Et la tête de Hood, plutôt compressée, par la même occasion. « Quelle couleur ! Quelle puissance… C’est juste exquis. En écartant encore un peu ma fierté, je te prendrais presque pour une égale. » Zalosta se jeta sans cérémonie sur son ennemie, poing levé. Le hérisson rouge s’exclama : « Mais fais attention à moi, au moins !! » Heureusement pour lui, Nekros disparut dans un bref volute de fumée, pour réapparaître derrière Zalosta qui s’était rattrapée de son élan. Furieuse, elle écarta les mains, des pics de glace apparaissant autour d’elle, et rejeta ses bras en avant, projetant violemment la nuée sur Nekros. Mais tout fut stoppé par un mince bouclier, qui ne tarda pas à fissurer, juste à la fin de l’assaut. « Toujours pas remise du coup de Zalosta ? » Observa Hood, un sourire goguenard sur ses lèvres. Au lieu de s’énerver, comme elle aurait du le faire, la déesse de la mort eut un bref rire amusé. « Toujours aussi perspicace ? » Fit-elle, en resserrant un peu plus son bras autour du cou de Hood, qui dut se reculer jusqu'à la poitrine de Nekros pour échapper à l’étouffement. Quoique, il aurait préféré mourir d’asphyxie que de se retrouver dans cette… Situation si embarrassante. Cela n’échappa pas à Zalosta, qui se jeta à nouveau sur Nekros, cette fois le corps complètement lancé en avant, comme si elle allait lui rentrer dedans. Le hérisson rouge ne put s’empêcher de pousser un bref cri de surprise, en sentant le froid rentrer dans sa chaire avec violence, lorsqu’elle était assez proche. Puis il sentit un mouvement de recul brusque de la part de Nekros, l’emportant avec elle par la même occasion. Il n’avait rien vu, il ne comprenait pas ! Et il sentit un liquide visqueux gicler sur son côté gauche. Il avait bien son idée sur ce qu’il s’agissait, mais ça gela rapidement à cause du froid, directement sur sa peau. Il fit une grimace, et sentit une véritable libération au niveau de sa gorge : Nekros venait de le lâcher. * Titre: Re : Full Color ! Posté par: Capita le Janvier 09, 2010, 07:53:16 pm Amy l’avait prévenu. Il avait un revers déplorable. Mais jouer au tennis, c’est pas son truc.
Aussi, s’il avait eut les mains libres, Sonic se serait volontiers bouché les oreilles. Pourtant, il n’y avait pas de bruit dans l’espace. Sauf que la forme qu’ils portaient tous les deux avaient tendances à… Amener un peu de bruit. Enfin, ça leur permettait de communiquer en bougeant les lèvres, bien que le concept sonore échappait aux lois locales. Il se disait parfois, que faire un petit bond dans le temps pour taper sur la tête au gars qui avait eu cette idée… Ce ne serait pas de refus. Puis, une exclamation le retint dans sa réflexion. Il évita in extremis un énorme morceau d’on ne savait quoi, comme un éclat de vitre géante, qui par contre brillait en jaune pâle. En gros, un bout de barrière. Elle s’était doucement morcelée, donc les hérissons ne pensaient pas que ça s’accélérerait maintenant ! D’un geste de main, il remerciait Shadow. Il avait beau ouvrir la gueule trop fort, ce n’était pas pour rien cette fois. Ce n’était pas une histoire de fatigue, ça n’existait pas dans son dictionnaire moral. Plutôt, d’ennui au final. Esquiver, frapper pour esquiver, encore frapper, parfois brailler quelque chose à Shadow qui ne fait pas attention… Il avait envie de bouger, plus que ça ! Mais plus les morceaux se défaisaient, moins il y avait à faire. Donc, ça augmentait l’agacement croissant, maintenant chez les deux hérissons. Au bout d’un moment, il n’y avait même plus rien à rattraper. « Bon, on fait quoi ? » Finit par lancer Sonic, en jonglant avec un petit éclat. Shadow le regarda un instant, en faisant la moue. « On a pas le choix. - Et quel choix ! - On se tire ? - On se tire ! » Hélène branchant le vieil ordinateur de Chris, Buzz et l’assistant de Chris étaient en pleine contemplation. « Cette vue, c’est juste… Voilà quoi. » Du dernier étage de la tour, la vue sur la ville justifiait ces drôles de soupirs, témoignant l’aspect impressionnant alentours. Assis sur un pouf, caressant leur barbe de trois jours, ils méditaient. Ils ne pouvaient aider Hélène, après Chris, c’était bien la seule qui savait encore utiliser ce genre de matériel. Obsolète, il a été difficile de le brancher sur une des paraboles de la tour Emeraude. Après un assemblage d’innombrable passe-passe pour réussir à obtenir un résultat concret, Hélène essayait de le synchroniser à on ne savait quel satellite. « Heureusement que ça sera… Tu as dis comment, vite réglé ? » Ricana Buzz, en faisant tourner une antique clé USB bleue entre ses doigts. Hélène soupira. En effet, ça aurait du l’être ! Déjà, être retardé par ces histoires de branchements… Puis maintenant, il cherchait un satellite qui n’existait apparemment plus. Elle décida de changer la cible, histoire de voir si ça allait marcher. « Bon, là je sais plus quoi faire de plus… Murmura t-elle. - Attendre en mangeant un ou deux biscuits ? » Proposa l’assistant, en se levant pour aller chercher un paquet. La femme haussa les épaules, histoire d’approuver. En effet, que faire d’autre ? Elle amena un autre pouf vers l’ordinateur, puis un autre pour s’installer convenablement dessus. Comme ça, elle pouvait surveiller les opérations de la machine, tout en se reposant. Le pull qu’elle portait avait, décidément, triste mine. Un peu de gras, des vestiges de miettes sur les bords. Les cordons de la capuche étaient retenus en un nœud simple, vu l’allure à laquelle ils s’effilaient. Un logo prenait toute la place sur le devant, et était partiellement entamé par d’innombrable lavage. Un petit paquet de biscuit sauta sur son ventre lorsqu’elle se coucha. Elle remercia l’assistant d’un signe de tête, et ouvrit le paquet machinalement. Elle croqua un bout, et commenta. « On dirait cette vieille marque de biscuit qu’on a au petit déjeuner… C’est rigolo, j’aime bien. » Fit-elle en souriant. Peut être qu’il fallait remettre cette marque en route ? Avec les conventions d’aujourd’hui, ça ne poserait pas trop de problème. Elle nota ce projet dans un coin de son esprit, au cas où. Puis l’ordinateur bipa doucement. Heureusement que ce n’était pas un son agressif, sinon Hélène aurait définitivement démonté la tête de son mari. Par contre, elle ne savait pas ce que c’était… Quelque chose de rassurant ? Un genre de fichier texte était apparut, et lentement, un message apparaissait. Peut être que c’était encore un message d’erreur ? Quoique… Un message d’erreur qui s’adressait à elle et aux autres, se voulait rassurant. Au moins, c’est sûr, ce n’était pas un antivirus. Elle peina à comprendre que cette fois, c’était bien la réalité. Enfin, des nouvelles de Chris. Zalosta observa Nekros tomber, puis s’évaporer dans un petit nuage noir. Jusqu’à l’arrêt de cette chute, elles ne cessaient de se fixer, leurs yeux roses lançant des éclairs. Hood toussa, évacuant un liquide noirâtre. Sur un grognement, il s’essuya la bouche avec un de ses bandages abîmés. « Punaise, ça faisait longtemps ça aussi… » Il reporta son attention sur la hérissonne. Elle avait retrouvé son regard vide, mais sa rage était encore perceptible dans l’atmosphère ambiante. Pourtant, Zeit osa s’avancer vers le duo. Elle portait quelques blessures sans gravité, signe que le combat s’était bien déroulé pour elle. Elle commença, ravie : « J’ai réussi à faire disparaître cinq formes. Les deux restantes, ça tourne en haut de… De… » Elle désigna d’un vague signe de main la tête de la fille aux yeux rouges. Hood grimaça, comme s’il cherchait aussi le nom. « Je l’ai pas vu depuis un bail, donc j’peux pas dire, expliqua t-il. - Tu la connais ? Demanda Zeit. - Oui, c’est la protégée des nornes. Enfin, c’était. » Cette fois, Zeit eut un grand sourire. « Wyrd ! C’est ça, je m’en rappelle. » Zalosta, qui n’avait pas parlé depuis la disparition de Nekros, se tourna vers elle la questionnant du regard. « Il me semble… Elle n’était pas sensé se lever. » La hérissonne orange secoua la tête lentement pour lui répondre. « Je vois… » Hood la vit regarder longuement la grande Wyrd, se demandant à quoi elle pensait. « On termine. Maintenant. Sinon, il sera trop tard. » Court, simple et précis : Zalosta s’élança à nouveau vers Wyrd, des balles de glaces à pics tournoyant autour d’elle. « Suivez moi ! » Sans réfléchir, ils la suivirent Himé eut un soubresaut soudain, réveillant les adolescents pris dans les bulles. Plus le plan de Himé se déroulait, plus leur énergie s’en allait. Mais ce détail n’échappa à personne. Mary avait les yeux mi-clos, son teint avait terriblement pâlit. Marilyn avait peiné à rester éveillée jusque là. Par contre, Motoko et Manu étaient tout à fait endormis, les bulles l’une contre l’autre. C’est avec peine que Polo les réveilla aussi, pour leur signaler un changement. Les Emeraudes brillaient de manière aléatoire, rapidement accompagnées des Qualifications. Un geignement se fit entendre de la part de Pyxis, qui pourtant n’avait pas donné de signe de vie depuis le début. Personne n’avait remarqué la disparition soudaine du cristal de l’ancienne déesse, ainsi que l’air si déterminé de Himé. L’expression faciale de cette dernière avait d’abord commencé par l’apparition de traits de fatigue, puis rapidement à une douleur silencieuse. Mary voulait donner des explications, mais l’humaine à côté d’elle posa un doigt sur sa bouche doucement pour lui dire de ne pas parler. Mitsy, Léon et Aoi baillèrent en cœur, puis se ressaisirent rapidement en constatant la tête de Himé. « La méchante elle a un problème ? » Murmura Mitsy en se frottant les yeux. Ils opinèrent. Visiblement, il y avait un gros problème. La surface des bulles sembla trembler un court instant, pour finalement disparaître, les faisant tous tomber sur les fesses, réveillant parfaitement tout le monde cette fois. Motoko et Manu s’agrippèrent entre eux, puis ils se rejoignirent tous autour de Mary, sans penser au sang répandu sur le sol, tachant leur vêtement. Aoi frotta son museau contre la joue de Marilyn, inquiète. « Quelque chose arrive, c’est mauvais, j’ai peur… » Murmura l’hybride, s’accrochant à la robe maintenant rougeâtre de Marilyn. Ils tournèrent tous la tête vers Himé, le cube noir englobant étrangement ses pieds. Se ressaisissant, Marilyn s’occupa de l’état de Mary. Même si elle n’avait rien pour s’occuper de ça en profondeur, elle voulait faire quelque chose. « Ne bouge pas, juste, dis moi si tu as mal quand je te touche… » Murmura t-elle, en déchirant un peu plus la robe de l’hybride pour situer la blessure. Rapidement, les autres l’aidèrent, d’une quelconque manière. Par contre, Manu, Polo et Léon s’étaient levés, et se dirigeaient rapidement vers le cube noir, ignorant les cris des autres, inquiètes. Manu réfléchit à voix haute : « Faut arrêter ça, le plus simple ce serait d’enlever la plante de ce … ! » Il se heurta violemment à une barrière invisible, le faisant reculer tout aussi fortement sur Polo et Léon, provoquant un véritable roulé-boulé. « … Bon, une autre idée ! - Les Emeraudes ! On essaye des les retirer ! » Fit Léon en se levant, pour se diriger vers la verte. Manu alla vers la rouge, et Polo vers la bleue. Ils observèrent longuement chaque petite capsule, d’abord à la recherche d’un quelconque bouton, à la va-vite. Au final, chacun utilisa son poing pour taper sur la mince surface de verre, ce qui les projeta aussitôt vers le groupe de fille, au soin de Mary. « Visiblement, on ne peut pas faire grand-chose, observa Léon en se frottant la tête. - Claro. Fit l’hispanique. - Donc, on attend ? S’exclama Manu, hors de lui. - Mais chut ! Siffla Mitsy. Tu vois pas qu’il y a un blessé ! » Les trois se penchèrent sur Mary. Déjà, les filles avaient nettoyés une grande partie du sang, dévoilant un long bandage de fortune, entourant tout le ventre de Mary. « Elle va s’en sortir ? » Demanda Motoko à Marilyn. C’est, hélas, une autre voix qui lui répondit. « Elle n’était pas sensé s’en sortir, voyons ! » Comme une maîtresse à un élève qui avait fait une faute, ce n’était ni bien méchant, ni vraiment flatteur. Une personne de forme hybride apparut rapidement au dessus du cube, un grand drapé pourpre entourant son corps. A moitié recroquevillé sur elle-même, on aurait dit qu’elle s’était fait frappée plus tôt. « Himé, tu as failli à ton devoir ! Murmura t-elle avec un immense sourire. Laisse moi prendre la relève… Comme il était convenu. » La femme sembla protester d’un regard, mais l’hybride appuya fortement sur sa tête, la faisant glisser dans le cube noir sur une exclamation. Himé atterrit doucement sur la face opposée où était attachée Pyxis. Justement, ce qui retenait la plante s’en retourna dans le cube tout aussi vite, la laissant retomber au sol doucement. Motoko se jeta sur elle pour la récupérer, sans se heurter cette fois à la barrière précédente. Elle la souleva dans ses bras, et l’amena vers le groupe. Elle la déposa à côté de Mary, ils cherchèrent une éventuelle blessure, qui heureusement n’existait pas. « Elle doit juste être épuisée… C’est une chance ! » Murmura Aoi, rassurée. Puis ils se tournèrent tous vers la nouvelle personne. Marilyn se leva, et demanda avec assurance : « Tu dois être Nekros, c’est ça ? » La Déesse de la Mort eut un maigre sourire victorieux. « Comment de tels êtres peuvent-ils me reconnaître si facilement ! Si j’avais plus de temps, mon dieu, quel empire j’aurai pu me créer !... » Marilyn haussa un sourcil, sans vraiment comprendre ces paroles. Nekros continua : « Je me fiche de la tranquillité, leur but à ces Métarex étaient si naïfs ! Le monde est gorgé de regrets, de purs regrets qui le tue à petit feu. Le seul moyen de les éradiquer, est d’éradiquer leur cause… Et de tout recommencer sur une nouvelle base ! » Elle éclata d’un rire fou, puis reprit : « Jusqu'au retour d’une nouvelle accumulation ! Et ça recommencera encore, et encore ! » Puis son rire s’affaiblit soudainement, une expression paniquée se montra sur son visage : « Wyrd ! Ne te… » Maintenant, une douleur monta sur les traits de son visage. Le cube noir s’empara de ses jambes, se séparait en fine branche pour monter le long de son corps. Nekros se dirigea vers le haut, main tendu dans un élan d’espoir vers le cœur de la planète. « Je ne veux pas ! Hurla t-elle, je ne veux pas y retourner, je dois devenir puissante, plus puissante, beaucoup plus puissante… » Puis la masse noire recouvrit sa bouche, remonta vicieusement le long de son bras… Et la fit disparaître. « … C’est fini ? » Demanda Léon après un instant de silence tendu. Il ne restait dans la salle qu’une petite flaque noirâtre à l’ancien emplacement du cube, les sept adolescents, Mary et une Himé inconsciente. Mais le cœur de la planète continuait de briller de façon inquiétante, accompagné de la faible lueur des Qualifications et des Emeraudes. Soudain, deux sifflements se firent entendre : Ils se raidirent tous, s’attendant au pire… Puis Léon s’exclama, avec un grand sourire : « Enfin, vous voilà ! » Titre: Re : Full Color ! Posté par: sonic-kun le Janvier 16, 2010, 09:05:09 pm Argh ! le vieux suspence !!! C'est qui qui vient d'arriver ?! N'empèche xD le cube il a gober Nekros et Himé inconsciente !
Je suis contente de revoir Wyrd ! je me demandais ce qu'elle était devenue, mais pourquoi elle est lààà, c'est une gentillle ! ToT bref, génial ! met nous la suiiite >o< Titre: Re : Full Color ! Posté par: Capita le Janvier 19, 2010, 06:26:13 pm *S'avance, la mine sombre mais avec un giga sourire.*
... C'est terminé ~ Demain il se peut que je post un petit quelque chose, pour marquer les 2 ans bien complet, et les remerciements, toussa toussa. ______________ J’ai comme un doute. Une erreur se serait glissée dans mes plans ? Pourtant… Oh, je vois. J’aurai dû me méfier d’avantage de cette déesse. Mais qu’elle me fasse faux bond à ce moment !... Tout en berçant Traum dans ses bras, Abelia discutait avec Eska, sans perdre de vue le combat qui se déroulait plus haut. Tails s’efforçait d’attirer l’attention de la petite pour éviter les cris. Cette fois, ce n’était pas de la douleur. Plus, une personne qui cherchait à s’exprimer sans y arriver, comme un nouveau né. En présence d’Abelia et Eska, qui avaient quelques dons de guérison bien utiles, Traum s’était en effet bien vite arrêtée de gémir en grimaçant. Mais ça avait laissé place à une phase que personne ne comprenait : gestes désordonnés, saccadés, paroles à moitiés compréhensibles, entre deux langues totalement opposés sur le plan sonore. « J’espère que ça va bientôt être fini… » Soupira Tails, un peu fatigué. Il s’était arrêté un instant, Traum tenait son index, et l’agitait doucement, quoique un peu nerveusement. Souriante, Eska lui dit : « T’en fais pas ! J’ai l’impression que ces trois là vont bientôt en finir avec la méchante… Et puis c’est Hood, n’est ce pas Abelia ? » Cette dernière se mit à rougir fortement, en marmonnant d’incompréhensibles paroles. Ils tournèrent la tête vers le combat, qui était devenu maintenant aérien. Zeit était plutôt surprise. Autant les cinq autres formes s’étaient laissées tuées facilement, autant celle là ! … Hood avait prit en chasse la violette, et elle s’occupait de cette presque grise là. C’était de plus en plus vicieux, cette forme ne cessait de l’attaquer par derrière, et à chaque reprise, elle devait tout faire pour à la fois parer, puis attaquer… Avant de ne plus l’avoir dans le champ de vision. Zalosta avait filé droit vers la tête, laissant Hood et Zeit s’occuper des deux gênes restantes. L’adversaire violet de Hood semblait d’un tout autre tempérament, contrairement à son semblable. Il préférait esquiver, s’approcher… Mais bizarrement, n’attaquait pas plus que ça. Hood, impatient, avait essayé de lui envoyer une grande flèche de lumière à distance, sans grand succès. Comme les autres coups d’ailleurs. « Mais c’est pas possible ! » Grogna t-il, énervé. Habituellement, il était meilleur tireur que ça ! Enfin, surtout, il n’était jamais tombé sur ce genre d’adversaire. En parlant de ce dernier, il s’allongeait progressivement, en une forme humanoïde. Surpris, Hood s’arrêta deux secondes de lui envoyer des flèches, et engagea la conversation, comme l’autre n’attaquait pas non plus. « Vous êtes qui au juste, toi et ton copain ? » L’autre eu un soubresaut. Il s’avança doucement, maladroitement vers le hérisson, et tendit les mains vers sa tête. Hood voulut se reculer, craignant une quelconque ruse, mais remarqua, horrifié, qu’il était bel et bien paralysé ! Il sentit ces mains glaciales toucher sa fourrure, et il se sentit soudain apaisé. Ce type n’était pas mauvais ? Qu’est ce qu’il faisait là alors ! Ce qui était son adversaire approcha son front, et le posa contre le sien. Un bref lien se créa immédiatement. En quelques secondes, Hood avait reçu l’histoire de cette entité. Comme pour répondre à une question, il affirma d’un signe de tête. « T’es vraiment sûr de ce que tu veux, n’empêche ? T’en a vraiment rien à faire, que ton copain il se fasse ?... Bon d’accord, ça va j’ai pigé, pas la peine de faire cette tronche. De toute façon, Zeit, elle était forte avant. Pourquoi ça changerait aujourd’hui ? » Justement, de son côté, Zeit commençait à en avoir marre. Donc au bout d’un moment, la petite aura dorée qui l’entourait s’agrandit un peu plus, comme en réponse à son énervement. La forme s’amusait encore à se planquer derrière elle ! Elle se retourna brusquement vers elle, main tendue. Puis la forme se figea d’un coup, soudainement entourée d’un même halo doré. Elle venait juste de penser fort « Ne bouge plus ! », et ça s’était tout de suite manifesté… Mais elle ne chercha pas plus loin, on ne savait jamais si ça recommencerait ! Elle fit un geste de doigt, et d’autres petites entités en forme de papillon apparurent, enveloppèrent la forme qui émit un drôle de couinement… Puis, tout disparut. Plutôt surprise, elle s’attendit à un retour de force, qui ne venait pas. Zeit dirigea son attention vers Hood, qui lui aussi en avait fini avec son affaire. Il se dirigea vers elle, et l’observa un petit moment. « C’est doré, ça brille, c’est bien. - Tu me dois des explications ! Fit-elle, rougissante. - Ne t’en fais pas ! Quand tout sera fini, de toute façon, tu vas te souvenir de tout. » Gloussa t-il, en voyant dans quel état il avait mit la hérissonne orange. Ils se dirigèrent vivement vers la tête de Wyrd, ignorant ce qu’avait fait Zalosta. Ils furent vite fixés lorsqu’un rayon rougeâtre manqua de peu de les percuter. Zalosta venait d’apparaître brutalement devant les yeux de Wyrd. Un pic glacé planté vers la nuque, un jet de sang avait faillit subitement, pour vite se geler à cause du froid. La grosse colonne de matière gelée se détacha vite, laissant comme une seconde peau de glace à l’emplacement de la blessure. Une expression à moitié surprise se plaça sur son visage. Ses yeux étaient tournés sur sa blessure gelée, elle ne vit donc pas Zalosta charger une nouvelle attaque : D’autres pics apparaissaient rapidement autour d’elle, dirigés tous sur l’œil gauche de Wyrd. « Envois ça à Nekros de ma part ! » Fit Zalosta, abaissant son bras sur l’œil de la fille. Tous les pics se jetèrent de concert sur l’œil… Et disparurent soudainement, à un centimètre de la surface. Sans surprise, Zalosta reconnut cette nouvelle apparition. « Je ne pensais pas que tu allais revenir sur la zone de ta petite défaite ? » Ironisa Zalosta. Nekros ne souriait plus. Son casque était à moitié fissuré, révélant une lueur rosâtre vers les yeux. Comme Zalosta, emprunt d’une certaine folie. « J’en ai assez de ces sottises. » Dit-elle simplement. Hood et Zeit apparurent rapidement derrière Zalosta, et eurent un mouvement de recul en découvrant à nouveau Nekros. Cette dernière haussa les épaules, et leur dit : « Je ne cherche pas à me battre pour l’instant, juste à passer un petit message. » Trois petites boules de lumières apparurent autour de Nekros, et se mirent à léviter doucement autour d’elle. « … Mais j’ai enfin les Qualifications, rien qu’a moi toute seule ! » Sonic aida Léon à se redresser, tandis que Shadow restait près de Mary, pour soigner ce qui pouvait encore l’être. Devant lui, Marilyn observait ce qu’il faisait. Mais aucun des deux ne se fixait, ou croisait leur regard. Polo prit Mitsy sur ses épaules, il ne supportait plus ses plaintes de mal aux pieds, mal au jambes, donc il avait craqué. Motoko et Manu s’étaient avancés vers Sonic, pour rejoindre Polo. De son côté, Aoi traînait vers Shadow. Après avoir fini sa séance de soin à Mary, il fit cette remarque : « Le plus gros est fait, mais je ne peux plus faire grand-chose maintenant, au risque de la surcharger d’énergie. » Marilyn hocha la tête sans relever les yeux vers lui. Elle esquissa un petit sourire tout de même. Mary était maintenant écartée de danger, c’est tout ce qui comptait pour elle. Soudain, Shadow sentit un petit truc humide parcourir son bras. Il frissonna, se demanda d’où ça venait… Et remarqua Aoi, qui lui léchait encore une fois le bras. « T’as du goût, remarqua t-elle. - … Je t’en prie. » Plutôt gêné, il se décala sur le côté, faisant la moue. Il avait quitté sa superforme, et ne put s’empêcher de gratouiller le menton de Aoi, comme pour l’empêcher de passer sa langue à nouveau sur son bras. En plus, c’était vachement râpeux. « Eh Aoi, ça a quel goût ? Demanda Sonic, qui était redevenu bleu. - Bon goût. - C’est le principal ! » Ricana Manu, qui se prit un coup de coude de Motoko et une décharge de Shadow. Puis Motoko retourna vers Pyxis, qui semblait être plongée dans un profond sommeil. Sonic la suivit rapidement, et se pencha vers la petite plante. « Tails va être ravi de savoir que sa petite fille n’a rien. » Dit-il, souriant et rassuré de cette vision. Avant même que Zalosta ne puisse l’attendre, Nekros disparut dans une volute de fumée noire. Sur un juron qui mit fin à un bref silence, elle déclara : « Bon, bougez vos fesses, on en termine avec ça ! » Wyrd avait les yeux tournés droit sur eux, une légère incompréhension à travers le regard. Zeit fit la moue, et dit à l’autre hérissonne : « Tu es sûre qu’il faut vraiment la tuer ?... - A ton avis ? - Quand même, c’est Wyrd… - Elle n’a pas tord, fit Hood en jouant avec une petite boule noire qui était sortie de son bras. - Eh bah, je l’achève et vous récupérez les morceaux. Ok ? Contents ? » Les deux affirmèrent d’un signe de tête. C’était au moins ça de gagné. Zalosta ronchonna longuement, sur le fait qu’habituellement, elle n’aurait pas négocié ce genre de chose. Ceci fait, ils se décalèrent de la tête, pour arriver à l’ensemble. « Âmes sensibles, fermez vos mirettes. » Murmura Zalosta, avec un grand sourire goguenard en direction de Zeit. A nouveau, et cette fois c’était la bonne, un immense pic de glace apparut au dessus de Zalosta. Bras levé en attendant que ça grossisse comme elle le souhaitait, elle visait le point le plus faible… Quoique, surtout le plus facile à viser pour une géante pareille. Zeit ne pouvait regretter la tournure des choses, mais elle manqua de verser une petite larme. De vieux souvenirs se manifestaient. Hood, lui, se grattait la tête nerveusement. L’espèce de matière noire emmagasinée dans son corps, finalement, ça pourrait peut être lui servir de projectiles dans un futur proche ? Il retourna son attention vers Zeit, à nouveau prise dans un conflit d’identité. Il posa sa main sur son épaule pour la rassurer. « Si tu tiens vraiment à récupérer quelque chose de Wyrd en entier, j’te préviens, reste attentive à ce qu’elle va faire. » La hérissonne orange affirma d’un signe de tête, quoique l’esprit ailleurs. Si elle tenait à sauver une partie de Wyrd, elle ne devait pas aller trop loin dans les sentiments et les souvenirs. Ça la déconcentrerait bien rapidement. Finalement, ils tournèrent tous le regard vers Zalosta lorsqu’elle abaissa brutalement sa main vers Wyrd, doigt pointé vers l’œil gauche. Un sourire triomphant aux lèvres, elle se disait que la journée n’était pas complètement gâchée. Puis soudainement, elle sentit une lancée d’énergie inconnue. Du genre, Zeit qui mettait son grain de sel dans son affaire ! Agacée par cette intrusion soudaine, le pic s’en alla tout de même vers sa cible principale : Il transperça littéralement l’œil de Wyrd, pour s’enfoncer profondément dans sa tête, tandis que la fille affichait un air surpris, mêlé à une certaine incompréhension de la situation. Visiblement, ça ne devait pas se passer comme ça. « C’est comme… Sa présence. » Cette fois, aucun jet de sang à haute pression ne sortit. Wyrd pâlit encore plus, son corps entier se solidifia, et un liquide blanchâtre sortit de son œil, doucement, comme des larmes de souffrances un peu tardives. Shadow se dirigea vers Himé, qui était toujours inconsciente. Comme pour Pyxis, on aurait dit qu’un sommeil vicieux les avaient happés vers on ne sait quel pays imaginaire. Si on oubliait tout ce qu’elle avait pu faire, cette Himé ressemblait à une jeune femme comme les autres. La seule chose plutôt choquante que Shadow relevait, c’était cette expression de surprise sur ses traits. Malgré ses yeux fermés, on devinait aisément ce qui avait pu se passer. « Quelle ironie, se faire doubler par une prétendue déesse… » Fit-il, en retournant vers les autres. Il désigna à Marilyn l’ennemie endormie d’un signe de pouce, sans le regarder, la jeune fille approuva d’un signe de tête. Polo, qui avait déposé Mitsy vers Mary, demanda : « Et cette machine, elle tourne encore ? » Sonic approuva d’un signe de tête, et rapidement aidé par les autres, chercha un moyen d’arrêter la machine. Quelque chose chatouilla la capuche de Motoko. Celle-ci, d’abord surprise, poussa un bref cri de joie en retrouvant cette chose. « Matatabi ! » L’Owen oursin carnivore se trouvait maintenant sur son épaule, et la caressait affectueusement en prenant soin de ne pas la piquer. Manu eut une légère grimace, craignant un autre coup douteux. L’Owen sauta sur l’épaule de Sonic, et sembla lui murmurer quelque chose à l’oreille. Le hérisson bleu approuva d’un signe de tête, et dit : « Lui, il sait où c’est. » Zalosta disparut aussitôt la transformation de Wyrd achevée. Zeit n’avait pas pu arrêter la chute de l’humaine, qui avait repris une taille normale. Pendant que Hood s’occupait à poursuivre Zalosta, la hérissonne orange chercha Wyrd dans les quelques décombres de bâtiments, occasionnés par les pics de glaces de Zalosta, qui décidément partaient dans tous les sens. Puis, après quelques minutes, elle la retrouva. Ce n’était pas une étendue rouge cette fois, mais blanche, qui entourait Wyrd. Zeit pensa que sa nature divine lui donnait une autre couleur. Ses longs cheveux cachaient son corps nu, ses membres étaient complètement disloqués de part et d’autres de son tronc, formant un absurde assemblage. Zeit s’avança doucement, et constata que l’œil gauche de la jeune divinité était crevé. L’hybride se mit à genoux à côté d’elle, et appela timidement la jeune fille, bien que cela semblait inutile. Et pourtant ! Une réponse se fit entendre. Faible, en éveillé. D’un côté Zeit n’y comprenait rien, mais de l’autre c’était tout à fait clair. Vivement qu’elle reprenne ses esprits, avec ces nouveaux souvenirs… « … J’ai une dernière requête. Contrôleur des Papillons au Niflhel, écoute moi bien. » Les oreilles de Shadow se tournèrent très légèrement vers Himé. Elle marmonnait, c’est bon, elle se réveillait ? Il se dirigea rapidement vers elle, et se pencha vers sa tête, pour écouter attentivement ce qu’elle disait. « J’ai … Je n’ai pas fais attention à mes arrières. » Elle entrouvrit les yeux très légèrement, tournant son regard vers le hérisson. « Toi, écoute bien… J’ai l’impression d’avoir fait une terrible erreur, en parlant à cette déesse… Mais concrétiser cette idée, c’était mon rêve. » Shadow l’interrogea du regard, en essayant d’y voir plus clair dans ce que l’humaine disait. « Elle a les Qualifications. Elle peut les utiliser… Et créer ce monde que je rêvais… » Sa tête se décala légèrement sur le côté, et elle se mit à sourire étrangement, comme devenue soudainement folle. « Un monde de paix, et de tranquillité ! » Zeit retourna sur le toit, pour rejoindre Abelia, Eska, Tails et Traum. Triste mine, elle expliqua ce que Wyrd lui avait demandé de faire. Ils approuvèrent tous d’un signe de tête, puis Eska demanda : « Mais où est passée Zalosta ? » La hérissonne orange secoua la tête négativement, et le visage d’Eska se teinta un bref instant d’inquiétude. L’Esprit s’approcha de Zeit, et lui tendit Traum, qui avait la peau presque bleue foncée à cause de ces blessures inconnues. « A mon avis, ça doit être l’œuvre de Nekros… Hood a un problème similaire. Avec un peu de temps, on trouvera un remède. » Fit Abelia, tandis que Zeit récupérait sa fille. Elle la serra fort en souriant, heureuse de retrouver son enfant. Son passé lui indiquait des réactions opposées, mais elle préféra se référer à ce qu’elle était maintenant. « Le passé… Ne peux plus me rattraper. Pas vrai, petite Traum ?... » Un trou béant se forma au dessus de l’ancien emplacement du cube, et Abelia, Eska, Tails et Zeit se réceptionnèrent sur le sol de la salle du Full Color. Les retrouvailles furent chaleureuses, on se rassurait, on retrouvait les amis, les aides de ce qui paraissait un temps infini. Tails, fou d’inquiétude, se hâta de voir une Pyxis endormie. Il la prit doucement dans ses bras et la berça lentement, en remerciant il ne savait quelle entité supérieure. Marilyn soutenait Mary debout, elles souriaient toutes les deux, heureuses que tout cela se termine ainsi. Abelia et Eska, devant Himé, la considéraient durement. L’idéal serait de la ramener sur Mobius, puis sur Terre. Après tout, elle y serait mieux en compagnie d’humain, et sous bonne garde ! Zeit prit Motoko à part pendant que Manu avait le dos tourné, et lui dit, en lui tendant la main : « Wyrd souhaite te donner un présent. C’est une de ses volontés… Tu devrais l’accepter. Rassure toi, ce n’est rien de mauvais. » Surprise, Motoko posa tout de même sa main sur celle de Zeit, et un courant électrique parcourut tout son corps, électrisant même ses cheveux au passage. « Voici une partie de ses pouvoirs… Fais-en bon usage. Tu as toute sa confiance. » Puis la hérissonne se frappa les paumes de mains, et dit : « Bon, maintenant, j’dois refiler le pouvoir au caillou vert de cet étrange échidné… » Après un instant, l’Owen de Motoko sautilla vers une paroi de mur. Sonic voulu la toucher, mais son bras passa au travers ! Il tâta, histoire de se faire une idée, qu’il y ait moyen de se réceptionner à côté… Puis sauta hors de vue des autres. Quoique, Matatabi piaillait à côté, ce qui attira bien vite l’attention de Shadow, qui s’approcha à son tour. Soudain, toutes les lumières grésillèrent, et s’éteignirent doucement, ne laissant que quelques néons bleus, au sol, illuminés les humains et les hybrides. La pièce où Sonic était apparut aussitôt, avec le hérisson bleu lui-même, qui pensait avoir touché au mauvais bouton. Il n’y avait plus cette blancheur éclatante. Seulement une couleur sombre, semblable au reste de la base. Puis dans la foulée, Boom arriva par une trappe située au pied d’un mur : Il se dirigea vers sa maîtresse, en miaulant à la mort. Aoi s’approcha gentiment, et lui caressa la tête avec compréhension. « Tu veux rester avec ta maîtresse ?... T’es un brave chat, même si elle était méchante, toi tu l’aimais bien… » Léon et Mitsy s’approchèrent, et câlinèrent tour à tour le chat, qui s’arrêta de miauler rapidement, sa tristesse soulagée par la présence des autres humains. « On rentre, maintenant ? » Demanda Manu, en récupérant Motoko dans ses bras. Polo avait fini de ramasser les Emeraudes, et les tendit à Sonic et Shadow, qui étaient revenus. « Euh, mais je sais pas si à travers les dimensions… - La barrière a explosé de toute façon, grogna Shadow. - Ah oui, c’est vrai ! Et puisque Zeit a le pouvoir de l’Emeraude Mère… - On va enfin pouvoir rentrer ! » Soupira Léon, soulagé. Ils se changèrent à nouveau en superforme rapidement, puis avec l’aide de Zeit, formèrent un passage jusqu'à Mobius d’abord. C’était le temps des au revoirs. « Sous peu, un passage permanent sera créé. Comme ça, plus de problème de ça tiens, ou ça ne tiens pas… » Fit Sonic, guilleret. Donc à plus tard ? Tout le monde se fit la bise, entre humain et hybride. Polo prit Himé sur ses épaules, il fallait bien la ramener quelque part. Boom le suivait de près, ce chat était décidément très fidèle. Une boite de sardine dans le bec, il le suivait tranquillement. Tout le monde passa dans le tunnel dimensionnel après s’être dit au revoir, ils savaient qu’ils allaient bien pouvoir se retrouver un jour ! Mais pour l’instant… La maison les appelait tous. Par contre, Zeit avait un mauvais pressentiment… Titre: Re : Full Color ! Posté par: Capita le Janvier 19, 2010, 06:33:42 pm Enfin, elle s’était arrêtée de courir. Hood avait le souffle court, à force de courir comme ça. Il n’avait pas la même endurance que Zalosta, dans cette forme. Maintenant surpris, puis effrayé de voir son amie. Assise sur une vieille souche d’arbre, Zalosta se tapait la tête frénétiquement sur une extrémité pointue d’un rocher qui ressortait d’un talus. A chaque coup, un bref gémissement, et une éclaboussure de sang noirâtre qui se répandait sur la pierre et dans ses cheveux, coulant rapidement le long de son corps. Hood leva une main vers elle, ne sachant que faire face à ce problème de taille. Soudain, elle se retourna brusquement, il sursauta. Elle lui dit dans un éveillé brusque : « Elle ne veut pas partir ! » Hood comprit rapidement qu’elle parlait de cette forme puissante forcée. Si Zeit était là, elle aurait pu reprendre le surplus !... Il s’avança doucement vers elle, et avant même de pouvoir se mettre assis derrière son dos, se prit une décharge glacée. Rester si près d’elle, il ne pourrait pas ! Une température incroyablement basse régnait vers Zalosta. Il n’avait pas remarqué la glace qui s’était formé sur la souche, ni les éclats de givres sur les rochers, au fur et à mesure de ses coups. Elle tourna la tête, paniquée, vers lui. Ses yeux roses étaient effrayants. « Hood, aide moi ! » Le hérisson rouge balbutia une réponse, puis tenta le tout pour le tout : Il se dirigea d’un pas vif vers elle, main tendue. « Viens avec moi. Calme toi. Tu peux le faire, tu l’as déjà fais !... » Le temps sembla s’arrêter, le coupant dans sa phrase. Il ressentit d’abord un froid terrible, puis une chaleur atroce au niveau de son œil droit. Puis encore le froid qui reprenait ses droits. Il ne vit rien l’espace d’un instant, comme si il était paralysé. Puis une douleur ignoble monta, se mua en une véritable souffrance physique. Une grimace se fit voir sur son visage, il ne comprenait pas, qu’est ce qu’il s’était passé ! Il voyait trouble à gauche… Il s’était prit un coup ? Quand, il n’avait rien sentit ! Il poussa un hurlement de douleur mêlé à la surprise quand il découvrit ce qu’il s’était passé. Zalosta se trouvait en position défensive plus loin, terrifiée par ce qu’elle avait elle-même fait. Une épaisse couche de glace recouvrait une partie du visage de Hood, et surtout, s’enfonçait durement dans son œil droit. Il tomba au sol à genoux, son unique œil valide grand ouvert. Son cri se fit muet, et il forma avec sa bouche le mot : « Pourquoi ? » Soudain, il se sentit surélevé, comme si son poids n’avait plus aucune action au sol. Agonisant, recroquevillé sur lui-même, il ne remarqua pas Zeit le récupérer. Elle fila aussitôt à l’opposé de Zalosta, cette dernière la suivant du regard, sa panique se mêlant doucement à une certaine folie. Au loin, la hérissonne orange pouvait encore sentir les vibrations d’un cri puissant, bestial. Hélène dormait sagement sur ses poufs. Oui, les siens. Depuis peu, elle avait prit possessions de ces choses, et campait littéralement au sommet de la tour Emeraude, pour guetter un quelconque signal supplémentaire. Une douce nuit, un grésillement la réveilla. Un petit trou se fit voir sur le fond de la salle. Vers la baie vitrée, Buzz et l’assistant dormaient encore profondément. La femme se leva, méfiante. Puis, surprise, de voir une gamine sauter hors du trou, et brailler : « On est rentré, enfin ! » Hélène ne pouvait pas y croire. Après tout ce temps passé, elle ne pouvait pas ! Mais Mitsy s’avança vers elle, et la salua gentiment, comme si tout ce qui s’était passé n’avait duré qu’une petite semaine maximum. Elle fut suivie de Marilyn, qui se déposa gracieusement au sol, tout en passant ses mains sur sa robe pour enlever des poussières invisibles. Manu et Motoko suivirent, main dans la main. Puis Polo, avec un bien étrange colis sur le dos. A peine allait-elle lui poser la question, qu’enfin son fils apparaissait ! « Bonjour maman ! » Il faillit se faire violemment étouffer, par un câlin maternel. Hélène l’avait soulevé, pour le tenir fort, bien serré contre elle. Elle ne disait plus rien, lui caressait les cheveux, tout en laissant couler quelques larmes gorgées de soulagement. Et enfin, le dernier sortit. Levant faiblement les yeux, elle s’aperçut que Buzz et l’assistant s’étaient réveillés, et se hâtaient d’aller accueillir les arrivants. Manu et son vieux camarade se fixèrent, se pointèrent du doigt avec un sourire stupide, et se firent une chaleureuse accolade, heureux de se retrouver. Motoko lui serra simplement la main au début, puis Buzz ouvrit grand les bras pour les serrer tout les deux contre lui ! Mitsy vint rapidement s’inviter au câlin général, tandis que Polo déposa Himé sur un des poufs. Hélène, quant à elle, déposa son fils, et se dirigea d’un pas incertain vers son mari. Avant même qu’il ne puisse s’expliquer, elle lui donna un bon soufflet. Puis, s’accrocha à son cou pour l’embrasser follement. L’assistant et Polo, tête au dessus de Himé, se posaient des questions. Ils eurent un mouvement de recul quand elle ouvrit les yeux. Apparemment, ça devait être une sacrée méchante, qui sait ce qu’elle pouvait encore faire ! Et pourtant, Marilyn constata que son regard… Avait perdu de sa lucidité. Elle s’accroupi devant Himé, qui n’avait pas bougé, se contentant de regarder ici ou là. « Tu sais où on est ? » Demanda d’abord la jeune fille. Himé focalisa son regard un instant dans celui de Marilyn et définitivement, semblait terriblement vide. Elle ouvrit la bouche pour parler, hésita. « Elle a carrément perdu la mémoire… » Murmura Marilyn, effaré de ce constat. Hélène et Chris se penchèrent à leur tour sur le problème. La joue rouge, il dit : « On peut la faire interner vers l’immeuble de recherche où je suis, ou ici même. Le temps d’une rééducation approprié. Puis on la lâche dans la nature, avec une puce implantée je ne sais où par mesure de précaution. » Hélène approuva d’un signe de tête. « Si c’était l’ennemi principal de votre quête, il faudra l’avoir à l’œil jusqu'à ce qu’elle fasse ses preuves ici. » Motoko, d’abord septique, se dit que c’était bien la seule solution à prendre pour l’instant. Elle reprit le bras de Manu dans ses mains, et l’entraîna vers la sortie. « Je veux une glace. » Dit-elle simplement. Ils eurent tous un petit rire, Polo reprit une Himé encore un peu dans le gaz sur son dos, et se dirigèrent à leur tour vers la sortie. Avant de quitter la pièce, Marilyn se retourna vers la salle entière. Elle qui s’était forgée tant de protections, humaine ou virtuelle, pour éviter qu’on la retrouve… Retourner à une vie normale, le pourrait-elle ? Elle préféra retourner seule chez elle, par hélicoptère. La France était encore loin. « J’espère que Schnee sera sage, le temps que je revienne. » Se dit-elle. Elle avait laissée son petit robot sur Mobius, pour récupérer des données de terrains, histoire de se faire une carte d’ensemble au cas où elle reviendrait. Knuckles était tout à fait ravi. Vraiment. Sa belle Emeraude Mère, toute redevenue verte normale, qui luit normalement, sans un accroc, bref, tout baigne dans le caillou ! La visite de Zeit l’avait rassuré, il allait enfin pouvoir retrouver une vie normale. Dans la foulée, Rouge était venue, et avait constaté le retour du caillou, négociant par la même occasion un emprunt… Sonic et Shadow s’était hâté de cacher une partie des Emeraudes à travers le monde, en mémorisant leur endroit, pour éviter de toute se les faire prendre du premier coup, comme ça arrive tant ! Et au moins, pas besoin de radar. Tails était heureux, Pyxis avait une santé impeccable, bien qu’elle ait gardé quelques séquelles de cette mauvaise période, des bleus et autres petites blessures ici ou là. Ça partirait, mais lentement d’après lui. Amy avait dorénavant un gentil petit assistant bleu, Schnee, que Marilyn lui avait prêté. Entre allers et retours, le petit robot était bien occupé, et sortait de l’ennui la hérissonne rose, qui retrouvait un quotidien normal. Courir après Sonic, faire la cuisine… Sora était restée auprès de Robotnik un moment, pour le surveiller encore avec Eska. Ils essayaient de cartographier les dimensions qu’ils connaissaient jusqu'à maintenant. Il n’y avait qu’à rajouter celle de System 32… Ou plutôt, Yggrazie. Et tout le monde reprenait une vie normale, petit à petit. « Et j’espère qu’Abelia aura retrouvé Hood ! » Disait parfois Eska, en apportant une caisse d’outil à Sora. « Le voilà. » Abelia s’avança d’un pas hésitant dans la chambre de l’Auberge, où, d’après Zeit, Hood se reposait. Elle sourit en découvrant sa silhouette, de dos. Elle s’avança d’un pas assuré devant lui, et déchanta. Un bandage récent entourait sa tête, et une grosse compresse pleine d’un liquide noirâtre était posée sur son œil. Elle se mit assise à côté de lui, il se tourna vers elle sans oser la fixer de son unique œil valide. « … Zeit a dit qu’elle pourrait me le retrouver, dans les eaux du Niflhel. Mary a reprit sa place, et Nekros a disparut… » Abelia esquissa un maigre sourire, et posa sa tête tendrement sur son épaule. « Dans ce cas, ça ira… » Mais la mine de Hood peinait à retrouver du moral. « Mais j’ai échoué… Zalosta est dans la nature, je ne sais même pas si Nekros… Enfin… » Il soupira. Il revoyait encore le regard rosâtre de Zalosta… Puis, c’était maintenant la blancheur immaculée de celui d’Abelia. Elle avait avancé sa tête, le surprenant un peu. Il ne s’était pas reculé pour autant. « Eska croit en elle. Donc je pense qu’elle est toujours vivante… Tu la retrouveras un jour, pas vrai ? » Hood hocha la tête de bas en haut. Oui, c’était vrai, Zalosta était débrouillarde… « … Mais elle ne sait pas cuire quoi que ce soit, cette cruche. » Abelia ne put s’empêcher d’éclater de rire, Zeit, derrière la porte, souriait. « Tu es avec moi. Tout vas bien maintenant… » Murmura Hood, en prenait doucement le menton de la féline, qui se mit à rougir immédiatement. Il avancèrent leur tête doucement, et s’embrassèrent passionnément, mêlant leurs langues dans leur bouche doucement. Pendant ce temps, Zeit s’en alla voir Traum, qu’elle avait déposée dans sa chambre. Retrouver ses habitudes… C’était si bon ! Les gens s’étaient réveillés au fur et à mesure, après l’arrêt du Full Color. Liebe, la tête enfarinée, se montra dans les escaliers. Elle lui demanda si la hérissonne avait besoin de quelque chose, elle répondit par la négative en la remerciant. Oui, tout reprenait son court. Et pour elle, tout commençait. Une étrange odeur l’obligea à marcher plus vite vers la chambre de sa fille. Cette odeur, elle la connaissait trop bien ! « Ce n’est pas possible, pas maintenant… » Gémissait-elle. Elle ouvrit la porte brusquement, et à peine eut-elle le temps de mettre en œuvre son pouvoir qu’elle se retrouva paralysée. Contemplant son pire cauchemar. Nekros était affaiblie, mais n’en restait pas moins Déesse de la Mort. Elle tenait Traum dans ses bras doucement, comme si c’était son propre enfant. Elle la berça doucement, et murmura sinistrement : « Cette enfant ne devrait pas rester ici, à mon avis… Laisse moi la mener au monde idéal dont Himé parlait, elle y sera bien mieux avec ces blessures… » Zeit voulut hurler, mais aucun son ne sortit lorsque la déesse s’évapora. Elle venait de perdre sa fille… Définitivement ? « Nekros n’est pas du genre à voler les enfants. » Fit une voix derrière elle. Zeit se retourna, et découvrit Hood et Abelia, l’un dans les bras de l’autre. Depuis qu’elle l’avait ramené ici, c’était la première fois que Hood affichait une mine si satisfaite. « On la retrouvera. On a toute la vie devant nous. » Rajouta Abelia, en se nichant contre le hérisson rouge. Zeit eut une légère grimace, qui se transforma en sourire. Tout commençait pour elle, et pour eux deux aussi. Traum était en vie, elle le savait, avec ce lien qu’elle avait créé depuis tout ce temps… Elle rejoint Hood et Abelia, et les prit contre elle, en pleurant un peu. « Les Dieux… Non, toutes les divinités sont paniquées. Le Torn World n’a plus sa barrière. Les autres personnes vont construire des bateaux, ramener les divinités… Elles n’ont presque plus de pouvoir, sans la barrière. Tout commence… Le passé n’est plus, pas vrai ? » Elle chercha un peu de réconfort auprès de Hood, qui hocha la tête en souriant. « Le futur !... J’ai hâte de voir ce que ça va donner. Toi par contre Zeit, t’as du pain sur la planche. Le passage, tout le reste… Je tiens à visiter le monde d’Abelia. » La féline eut un grand sourire. Eska n’aurait pas à s’inquiéter de trop, ainsi. L’hélicoptère de Marilyn se posa doucement sur la demeure familiale. Ce n’était peut être pas la sienne, exactement, mais après cette aventure, elle se sentait beaucoup plus proche de ces personnes sensés être ses parents. Pour la première fois depuis longtemps, elle se permit de leur faire la bise, affichant par la même occasion un sourire sur leur visage. C’était si rare, de la voir ainsi ! Pour eux, ça faisait presque un an. Marilyn avait rapidement fait passé ça pour un séjour à l’étranger, ce qui n’était pas si faux que ça. Puis elle retourna tranquillement dans sa chambre. Tous ses appareils étaient éteints… Et un petit soleil transperçait les nuages de la région, illuminant le bazar régnant dans la pièce. Alors, sans réfléchir, elle se mit à ranger. Elle empila livres sur livres, se disant qu’elle allait devoir demander une nouvelle chambre. Tant de souvenirs amassés… Et c’était sa seule aventure. Et c’était fini maintenant. Puis, elle ramassa ce qui ressemblait à une moitié de masque noire, dont une partie présentait une large fissure. Là, elle esquissa un bref sourire. « Je dois raconter à Mary cette histoire, par contre. » *** Le sourire des enfants, qui ne peuvent être embrassés par leurs mères. 「 Ooh, te voilà, te voilà ! 」 N’importe qui connaît cette sensation, en marchant seul dans une ruelle. 「 Mais… quelle difformité ! 」 … En caressant le dos de ces sombres nuages, j’espère lui échapper au plus vite. 「 DIFFORMITÉ ! 」 Abandonnée et reconnue par lui. Abandonnée et sauvée par lui. Qui sait ce que mes descendants en penseront… (http://img16.imageshack.us/img16/8089/meireilogocopy.png) Titre: Re : Full Color ! Posté par: sonic-kun le Janvier 19, 2010, 09:18:15 pm °[]° ça y est ... c'est fini ! o__o waaah ... bravo ! 8D
Mais c'est quoi cette fin ?! c'est pas une fin ça, c'est un gros suspence !!! xDDD Bref, c'était quand même super ^^ ! j'ai adoré ton histoire vraiment, et je suis sûre que MeiRei sera super aussi ! Sinon, j'ai trouvé le passage entre zalosta et hood extremement triste D': ... le fait qu'elle lui demande de l'aider mais que ça fini qu'elle le blesse et qu'elle regrette, ça me fout trop les boules xD Et nekros a kidnappé Traum !!! c'est pas possible ça !! injustice D': !! tu parles d'une fin ! xD Mais sinon, on voit que tout fini bien et tout c'est super ... juste une question, il est passé où le cheri de Marylin ?! xDD *se cache* je suis fan du passage entre hood et abelia :3 (ça n'étonne personne xD) bref, en fait j'aime tout, comme toujours ! c'était vraiment super ! :3 et c'est génial d'être arrivé jusqu'à la fin de ton histoire ! ^^ bravo ! et bon courage pour Meirei, j'ai hate de lire ça :3 ! Titre: Re : Full Color ! Posté par: Miko le Janvier 20, 2010, 10:21:41 am Félicitation je suis contente pour toi que tu aie enfin fini. J'ai toujours pas rattrapé mon retard mais je vais m'y mettre sans plus tarder. j'aimerais avoir fini celle là lorsque tu attaqueras la suivante. Histoire de ne pas prendre de retard cette fois. ^^
Je la laisse encore quelques jours en post it avant de la décrocher. Encore félicitation pour l'avoir menée au bout. Fait un gros clin à Capita. Titre: Re : Full Color ! Posté par: Capita le Janvier 20, 2010, 04:52:37 pm ___
Combien d’années… Combien de temps, avant le prochain cycle ? « Wyrd et les nornes ne sont plus, elles ne laissent que trois pauvres hybrides perdues, après ce renouveau causé par Himé et Nekros… » La hérissonne se souvenait des bons et mauvais moments. Elle la sentait toujours, comme une partie d’elle-même… Sa fille disparue. Main tendue vers une boule de lumière, elle regardait les images qui défilaient sur la surface cristalline. D’un soupir, elle murmura : « Maintenant, tout vas recommencer… » Elle se leva de son coussin géant, et s’avança jusqu’au rebord de sa plateforme. En dessous, ce monde. Ce monde qui a tant changé. « Abelia, Hood… Vos enfants sont magnifiques. » Murmura t-elle. Soudain, une traînée blanchâtre se fit voir au loin, scindant le ciel en deux parties. Elle n’avait pas à s’en faire, invisible comme elle était. « Mais quel paysage monochrome… » La hérissonne se coucha, tête vers le rebord, mains sur le menton, et observait ce spectacle. Des tours, des immeubles qui s’étendaient à perte de vue, cachant le sol… Est-ce l’héritage de Nekros et Himé ? Puis, elle se leva, tournant à nouveau les yeux vers le ciel. Tant de choses s’étaient déroulées… Le plan de jonction entre les dimensions avait foctionné. Mais quel désastre, pensait-elle… Le prix d’une civilisation, pour obtenir ce confort moderne ? Elle hocha la tête de gauche à droite. C’est ce que beaucoup pensait, mais ce n’était pas son opinion. Elle se releva, en prenant soin que sa longue tenue suive. Puis elle alla se remettre assise, dans une profonde méditation. « Plus personne ne m’appelle par mon prénom, depuis le temps… » Soupira t-elle encore. Simplement par cette appellation qui ne lui appartenait plus, depuis ce trou noir… Une forme de couleur se matérialisa non loin d’elle, violette, et prit l’apparence d’un jeune homme. « Akio, tu es en retard ! » Fit-elle, faussement fâchée. Il esquissa un mouvement d’excuse, puis lui dit : « Zeit, Mary te demande en bas… Marilyn est de visite, et elle tient aussi à te raconter une histoire. - Une histoire ? » La hérissonne orange remit ses cheveux en ordre, et dit : « Merci Akio. Tu m’accompagnes ? » Il sourit. Ça faisait longtemps qu’il n’avait pas eu droit à ce genre de petite réunion. Et il avait un corps potable, par en dessous ! « Allons-y. J’ai hâte d’entendre enfin cette histoire dont elle me parlait depuis si longtemps… » ___ Quel bordel bon sang ! Au fur et à mesure, je me rend compte que j'ai sois oublié, sois baclé quelques chapitres, vers le milieu. Je pense qu'une "nouvelle version" sera de mise. Sans trop de modification hein ! Juste, je dois bien corriger chaque chapitre, sur mes fichiers word... ça fait un paquet de fichier word. Mais j'annoncerai de toute façon quand ça sera vraiment complet. Je suis contente d'avoir enfin terminé cette fanfic. C'est un peu comme un genre... D'essai, c'est la première fois que je termine un truc de cette taille. Un énorme merci à ceux qui sont passés, qui ont contribués à la fanfic, d'un petit commentaire à carrément la correction. Pour MeiRei, j'serais plus méthodique XD 'fin, un gros merci, à tous. Je suis pas du genre à faire des listes, ça m'agace. Mais le moindre message m'aura encouragé à continuer, quoi qu'il en soit, jusque là. J'espère que la suite vous fera plaisir... Parce que c'est pas encore fini cette histoire, d'une manière ^-^ Full Color ~ 20 janvier 2008 - 20 janvier 2010 Titre: Re : Full Color ! Posté par: Blackdoom le Janvier 21, 2010, 07:31:48 pm L'autre qu'a pas du tout fait exprès de rajouter un petit machin histoire de caser un truc pour le 20 janvier et de faire style "ouais, tout était calculé ~~" ._. *Fuit
'Tain. Une fic énorme, sérieux. Je suis quasi certain que Sora devrait te payer pour plagiat à énormité du nombre de signes pour ce truc. J'ai hâte d'avoir ma cartouche pour reprendre tout ça d'une traite bien comme il faut ! Par contre faudra une grande cartouche... Ou deux. Peut-être trois .o. Bref, félicitations. T'as été jusqu'au bout sur ton petit chemin de campagne et mine de rien ben... T'as terminé, finalement ._. C'est pas rien et c'est énorme quand même. Un exemple de ficeur ! \o/ *Sort* Bon. Bah bon courage pour la suite, et les caractères japonais déchirent, on voit trop pas que t'es une japonisante-kawai adepte des Morning Musume, tellement c'est discret ^o^ *Fuit A bientôt ! Titre: Re : [Terminée]Full Color ! Posté par: Miko le Février 05, 2010, 05:09:52 pm Ca y est j'ai rattrapé mon retard. ^^ C'était un gros morceau, il faut l'avouer mais difficile de lâcher sans avoir fini.
Citation de: Miko L'intrigue a l'air sympa, tu nous fais la tant attendue "troisième saison" de Sonic X. Je pensais pas être aussi proche de la vérité lorsque j'ai posté ce message après ton premier morceau. Mais c'est vraiment ça. L'intrigue est rudement bien menée de A à Z. La fin est horrible parce que c'est pas une fin c'est juste un prélude à la suite que je suivrais cette fois avec la plus grande attention et sans faillir. Chacun des personnages est terriblement attachants. Même Nekros... Quoique non pas elle. XD J'ai remarqué en lisant la fic d'une traite que si le scenario semblait désordonné au départ il n'en est absolument rien bien au contraire. par contre ce qui a évoluer c'est la qualité de ton écriture, elle c'est envolée au fur et à mesure de tes écrits. je pressens une grande fic pour MeiRei. D'ailleurs tu la postera directement ici. ^^ Encore félicitation. Titre: Re : [Terminée]Full Color ! Posté par: Feurnard le Février 14, 2010, 07:37:17 am La lecture m'a pris trois semaines pour la moitié de cette fic', il m'a fallu une nuit blanche pour l'autre moitié. Je suis donc fatigué et peu sûr de pouvoir résumer quelques centaines de pages. Mais si tu dois entreprendre "Monochrome", autant s'y mettre.
Suis les conseils donnés à Miko. Je n'ai que très peu développé mon opinion, sous forme rhétorique de faux exercices. Qu'on me pardonne. Sur chaque point, évidemment, je serai forcé de m'expliquer en cas de questions. Je considère juste que tu es capable de comprendre ces contenus au final trop explicites. Et n'oublie pas que si je critique, d'autres ont applaudi. L'histoire. Essaie de supprimer tout ce qui n'a pas de réelle influence sur le dénouement de l'histoire. Indice : tu peux déjà retirer tout ce qui ne vient pas de System 32. Résultat : l'histoire est gratuite. Fais l'exercice, cela m'évitera un pavé. L'histoire (toujours). Amuse-toi à regarder la distance textuelle entre deux mentions d'un objet dans ton texte. Indice : meilleurs résultats avec Sonic, les IA ou la lance. Résultat : l'histoire est bâclée. Tu peux faire l'exercice mais la conclusion vient de toi. Les descriptions. Souligne tous les passages qui veulent provoquer la surprise. C'est-à-dire à chaque fois que tu décris quelque chose sans dire ce que c'est. Indice : en général tu dis ce que c'est une phrase ou un paragraphe plus loin. Résultat : quand la surprise est systématique, ce n'est plus une surprise. Là encore fais l'exercice, et profite-en pour mettre en cause tes descriptions en général. Les personnages. Retire des dialogues de leur contexte, mélange-les puis essaie de deviner à quel personnage va quelle réplique. Indice : même en contexte, c'est dur. Résultat : les personnalités des personnages sont monochromes. Si tu fais l'exercice tu pourras m'aider à éclaircir ce point douteux. Encore une fois, suis les conseils donnés à Miko, c'est important. Je ne doute pas que tu pourrais écrire Monochrome mais il serait regrettable qu'arrivé au bout d'une seconde fic' de plusieurs centaines de pages ta conclusion soit la même, faite d'oublis et de bâclages. Tu as au moins le mérite de le savoir, alors : Sei ernst. P.S. : toutes les pommes ne sont pas rouges. Titre: Re : [Terminée]Full Color ! Posté par: Capita le Février 14, 2010, 09:26:07 am Rhaa c'est chouette de lire une critique comme ça avec un thé de bon matin ! <3 J'sais pas quoi dire, déjà tu t'es bien cassé la tête pour tout lire, c'est énorme ma parole. Tu m'étonnes, que t'es crevé o_o'
Moi j'apprécie beaucoup les critiques, j'crache pas dessus t'en fais pas ^-^ J'contais bien remettre FC mieux que ça ( un jour, un jour j'le ferais, si si. ), ton mignon pavé me permet de tirer les choses au clair, je t'en remercie grandement o/ Un des rares énorme conseil comme ça, c'est sûr, ça se garde bon sang. "Fin merci beaucoup de t'être cassé la tête et d'avoir pondu ça ! Titre: Re : [Terminée]Full Color ! Posté par: Sephyra le Février 15, 2010, 07:48:49 pm ... Watcha.
J'ai enfin rattrapé mon retard, on arrête pas le progrès. ... o__o WAAAAAAAHHHHHH C'te fin bouleversante! TAT Ya trop de trucs qui se sont passés, c'est encore le bordel dans ma petite tête :'D N'empêche ça reste une bonne fin, avec son lot de mystères, de résolution, de tristesse (malheureusement) et de joie ^0^ Eh bien, une seule chose à te dire ma Capi-chan : Bravo. Un grand, grand bravo pour avoir mené cette histoire à terme. Elle méritait à 100% sa place dans le best-of, et je suis persuadée que ce sera pareil pour MeiRei ! Que je tâcherai de suivre sans prendre trop de retard, si on pouvait abolir les devoirs au lycée... TAT Allez, encore toutes mes félicitations pour cette fin sublime et à très bientôt! *gros câlin de la victoire et lance des BN de la victoire dans l'atelier de Capi-chan* Titre: Re : [Terminée]Full Color ! Posté par: MrWaw le Août 17, 2010, 03:43:09 pm Bonjour j'ai passé quelques jours à lire ta fic qui est superbe, bravo ::): .
Heu si je suis désolé de faire une petite remarque, dans ta fic il y a de nombreux et nouveaux personnages qui arrivent et se succèdent au fur et à mesure, ne le prends pas mal mais au début j'ai eu un peu de mal à situer l'univers et les personnages que tu as installé, peut-être une illustration aurait été précieuse. Mais à la fin c'est devenu plus limpide car tu décomposais avec des paragraphes plus précis et cela a permit de mieux cerner la scène avec les personnages. Je te félicite encore pour cette fic et j'attends avec impatience la suite en espérant que tu vas continuer à persévérer sur la voie de l'écriture ::): . |