Planete Sonic Forums

C'est une idée de fic qui m'est passée par la tête. Mon autre fic n'est pas abandonnée, loin de là. Mais j'avais besoin d'écrire autre chose. M'enfin, je vous laisse lire. La seule précision que je pourrais apporter est que le titre est mal choisi. Enfin, disons que c'est une des choses qu'il pourrait arriver à Hunter.

Je n'en dis pas plus. Bonne lecture !




07:45

Merde.
Merde, merde, merde ! Je suis à la bourre ! Chier !
Quelque chose remue dans le lit à côté de moi.

« Désolé ! »

Je laisse ma copine en plan. Désolé, mais là, je suis à la bourre. J'ai cours, moi.
J'enfile rapidement l'uniforme posé sur mon bureau, à côté d'innombrables CD gravés et de deux ordinateurs. Pas éteints d'ailleurs. Mais pas le temps ! Meeeeerde !
Je viens de renverser une pile de CD. Les voisins gueulent. Tant pis.
Je sors dans la rue, ma chemise à moitié ouverte, mes lacets pas faits, mais comme je l'ai déjà dit ... Enfin, on sait. Et là, c'est le drame.
Le bus, là, en face ! Mais faut que je traverse la rue ! Et il y a trop de voitures ! Tant pis !
Je m'élance, esquive, une voiture, deux ... Et la troisième m'embarque avec elle. Ça fait mal ... Mais pas le temps de penser à ça. Le chauffeur s'arrête, me gueule dessus, mais je m'en fous. J'ai déjà filé vers le bus ... Qui ferme ses portes et démarre sans moi.

« Arrête-toi, merde ! »

Quel enfoiré ce type ! Au moment où je brandis le poing, il accélère, me laissant en plan. Je me retrouve comme un con au milieu de la rue. Les passants me regardent de travers, avec ma chemise débraillée et mon bras en sang ... Tiens, je saigne ? Sûrement à cause de l'autre chauffard qui m'a renversé ... Quoique c'est un peu de ma faute. Mais passons.
Je regarde ma montre. 07:52 ... Et je dois y être à huit heures. Merde. Ca commence à bien faire. Mais bon, vu que j'ai pas le choix, je crois que je vais devoir y aller en courant. Seulement, ce serait plus rapide par les toits. Mais je pense que ça la foutrait mal d'arriver au lycée comme un voleur.
Eh ouais. Je suis au lycée; Je m'appelle Hunter et j'ai seize ans. Je suis en première dans un lycée que je ne connais même pas ... Je viens d'être transféré suite à un incident. Mais j'ai pas envie d'en parler maintenant, surtout que je dois pas perdre mon souffle si je veux arriver à l'heure.
La prochaine fois, je prendrai la moto ...

08:13

« Monsieur ... Veuillez accepter ... mes plus plates ... excuses ... »

Je suis complètement essoufflé, à moitié recouvert de sang et de transpiration, et par-dessus tout ... Je suis à la bourre. Encore. Je dois avoir un don pour ça. Dès qu'il y a un rendez-vous important dans ma vie, j'arrive en retard. Je crois même que ma petite copine m'en veut encore d'être arrivé si souvent en retard. M'enfin, ça vous regarde pas, c'est ma vie.
Pendant que le professeur me sermonne, j'observe ma nouvelle classe. Pas de doute, ce lycée tient bien sa réputation : devant moi, je vois une majorité de racailles et de nanas qui ne me donnent pas envie de faire plus ample connaissance. Mais je vois quand même par-ci par-là quelques élèves qui m'ont l'air sympa.

« ... Et comment comptez-vous avoir un emploi avec un quart d'heure de retard ? »

Je dévisage lentement ce hérisson aux petites lunettes carrées. Il a une moustache grisâtre, tout comme son pelage, et ses yeux marrons sont vifs et acérés. En voilà un qui cache bien son jeu.
Une tension s'installe entre nous. Je sens qu'il attend une réponse, et je l'ai déjà. Mais je n'ai pas envie de lui répondre ... Tant pis, même si ça me vaut un aller simple vers le bureau du proviseur.

« Cela ne concerne que moi, monsieur ... ? »

Bizarre, il arrive plus à articuler maintenant. Ce type est vraiment prof ? M'enfin, ça me fait des vacances. Je vais m'asseoir au fond, sous le regard d'une trentaine d'élèves qui m'observent avec des yeux ronds.

« ... Ben quoi ? »

Ah ouais, j'avais oublié. Je suis en sang. Mais on s'en fout ...
Je jette un regard au prof. Il vient de fermer sa grande gueule pour de bon, on dirait. Et il ne m'a pas envoyé chez  le dirlo. Bon. Ma réputation est-elle si bonne que ça ?
Non, là, je me monte un peu la grosse tête. Je viens d'un établissement privé pour garçons, c'est vrai. Je suis dans les élites, c'est vrai. Mais bon ... Je pensais que ce prof connaissait un peu la raison de mon transfert ici. Tant pis pour lui. Quoique, après le regard que je venais de lui envoyer en pleine face, je ne voyais que peur dans le sien.
Après un temps, le hérisson gris m'adresse à nouveau la parole.

« Je suis monsieur Takeshi, professeur d'histoire. »

Ceci explique cela. Moustache, lunettes, bégaiement ... typique des profs d'histoire, ça.
Je juge peut-être un peu vite, mais croyez-moi, je peux vous assurer que ce type est en vérité une lopette. La preuve, il ne m'a même pas envoyé dans le bureau du proviso alors que je lui ai manqué de respect. M'enfin.
Le cours commence. D'où je suis, j'entends bien les murmures des autres élèves. Je fais mine de ne pas les entendre en palpant mes blessures. J'ai deux morceaux de verre plantés dans le bras, et une entaille au-dessus de l'œil gauche. Et j'ai rien pour arrêter le saignement.
Enfin, c'est ce que les gens croient. Moi-même, je ne sais pas trop ce que c'est. Tout ce que je peux dire, c'est que ça provient d'une cicatrice que j'ai sur le torse. Cicatrice cachée sous ma chemise, et heureusement d'ailleurs, parce que sinon je sens que le prof d'histoire nous aurait fait un malaise.
Mais reprenons. Les discussions des élèves sont assez intéressantes. La plupart ne parlent que de mon arrivée, tandis que certains – sûrement les têtes de classe – écoutent le cours et se foutent complètement de ce qui les entoure. Et pas loin de moi, j'entends distinctement quelque chose de bien intéressant ...

« Non mais vous l'avez vu, celui-là ? Il se pointe comme ça, il envoie chier le prof ... Bon, ok, j'avoue, il a bien fait, Takeshi est un connard. Mais il se prend pour Dieu ou quoi ? »

Dans mon coin, je ne peux retenir un sourire. Ce renard-là avait un jugement intéressant. Mais son attitude ne me plaisait pas du tout. Je retiens ton visage, petit. On parlera plus tard, si t'as un problème.
Ah, ces jeunes ... Normalement, je n'agis pas comme ça avec les profs. Mais ce con de Takeshi s'était complètement foutu de mon état physique, il m'avait directement collé l'étiquette du 'type toujours à a bourre'. Et ça ne me plaisait pas du tout. M'enfin, tu joues avec ta vie, coco. Je déteste que l'on me manque de respect.


10:00

Je me suis fait chier pendant ces deux heures. Bien comme il faut, en plus. Prof à la voix pourrie, nanas qui essayent de me draguer pendant le cours, mecs qui me balancent des objets ... M'enfin, ça me remplit ma trousse, surtout que je l'ai oubliée aujourd'hui. Bande de cons.
Je marche tranquillement sur une étrange voie qui relie les différents bâtiments du lycée. Cette 'route' est entièrement sous verre. C'est assez impressionnant, mais qu'est-ce que ça garde la chaleur ! Heureusement, quelques parois en verre peuvent s'ouvrir, laissant passer un agréable courant d'air. Je ne comprends pas pourquoi on a fait ce genre d'installation dans un lycée pareil. D'ailleurs, on voit tout de suite pourquoi il ne fallait pas faire ça : pas mal de parois vitrées sont taguées, et la voie en elle-même pue la peinture des bombes. Quel dommage.
Enfin, ils n'ont pas fait la même erreur partout. Les bâtiments sont en tôle et en béton, tous deux de couleur grise. Bon, c'est vrai qu'on voit bien les tags là-dessus, mais c'est moins dommage que de dégrader ce couloir de verre. M'enfin.
Je rentre dans ce qu'ils appellent « Bâtiment trois ». Apparemment, le cours de maths c'est par là. Deux heures dans le fion. C'est reparti ...


10:08

Le prof arrive à la bourre. Je sens que je vais bien m'entendre avec lui. Mais ce qui m'a le plus foutu sur le cul ... C'est que ce type, je le connais.

« Hé ! »

Ouais ! Je le connais même un peu trop bien ... Ce type-là, c'est le frère de ma copine. Seulement, je savais pas qu'il était prof ici. Je le plains. M'enfin, lui aussi c'est un échidné, et les échidnés forcent le respect. En tout cas, c'est ce qui se dit.

« Tiens tiens tiens ... Je te connais, toi.
- Ben ouais. Espèce d'abruti.
- Ta gueule, toi. Je te connais que de vue. »

Sympa ... Enfin, je le comprends. Il ne m'aime pas trop, parce que je lui ai piqué sa sœur. Mais passons.
L'échidné roux ouvre la porte, et je le suis. Je me place au fond, mais cet enfoiré me replace devant. Direct. J'ai même pas eu le temps de souffler.

« Tu m'en veux, hein ?
- Non, tu es nouveau ici, alors je te place devant. »

Tout ça dit avec un regard sadique. Les autres élèves rentrent, et je vois le renard roux de tout à l'heure entrer en pouffant comme une gonzesse. Apparemment, l'avant n'est pas une bonne place, avec Kanaga. Putain ... tout ça parce que j'aime sa sœur. C'est dégueulasse.
Le cours commence. Pendant deux heures, j'ai encore eu droit aux objets volants non identifiés dans la gueule, et, en plus, aux coups de règle de Kanaga lorsque je me retournais pour lancer un regard assassin à mon voisin de derrière qui s'amusait à me planter son crayon dans le dos.


12:00

« Viens voir par ici, toi. »

Je l'ai coincé, cet enfoiré. Saloperie.

« Ca t'amuse de me faire chier en cours, hein ? T'aimes bien quand Kanaga me fout des coups de règle, hein ? »

Je dois faire peur quand je suis énervé, vu la gueule que tire le chien qui est devant moi. Son pelage est aussi blanc que je suis noir. Ses deux oreilles en pointe sont rabaissées, et ses deux yeux bleus dont baissés derrière ses lunettes rectangulaires. Instinctivement, il a placé ses deux bras en crois devant sa tête. Non, je peux pas le frapper, c'est pas possible.
Je me radoucis.

« Comment tu t'appelles ? »

Il tremble. J'ai fait aussi fort que ça ? Eh ben, vaut mieux pas que je m'énerve trop, alors.
Seulement, il ne veut pas me parler, alors j'élève le ton.

« Réponds-moi !
- Je ... Je m'appelle White.
- Hum. Moi c'est Hunter. Mais bon, on s'en fout. Pourquoi tu me faisais chier en cours ? »

Nouveau silence, ponctué par les quelques tremblements de White qui semble se calmer. Il baisse lentement les bras.

« Tu ... Tu ne vas pas me frapper ?
- Vu la tronche que tu tires, je pense pas.
- ... »

Hé ! Le type vient littéralement de se jeter sur moi en pleurant. Mais qu'est-ce qu'il a ? J'y comprends plus rien ...
Lentement, il se calme, et me lâche. Dans ses yeux pleins de larmes, je vois à présent plus de joie que de crainte.

« Merci ! Enfin quelqu'un de gentil ! Je n'en peux plus de tous ces types qui n'arrêtent pas de me harceler. Si j'ai fait ça ce matin, c'est parce qu'on m'y a forcé. Ils ont menacé de me frapper et de me voler mes affaires si je ne le faisais pas ... »

Je ne m'étais donc pas trompé quant à la manière de penser des gars d'ici. Ce gars-là devait alors être le bizu du lot. Mais j'aime pas abuser des faibles. Mais faut que je le fasse parler, ce White.

« C'est quoi encore cette classe ? Et puis, qu'est-ce que tu fous dans un lycée comme celui-là ?
- Eh bien ... Mes parents sont très pauvres, et nous sommes cinq enfants. Ils ne peuvent pas nous payer de scolarité dans un établissement privé. La classe dans laquelle tu as atterri existe depuis la sixième. Nous avons tous suivi le même chemin, pour le meilleur mais souvent pour le pire. Je n'aime pas me battre et je déteste la violence. Du coup, les autres en ont profité et abusent de moi comme tu as pu le voir. Mais maintenant, tu vas m'aider, hein ?
- Ola, t'avance pas trop vite petit ... »

Bien sûr que je vais t'aider, baka ! Même si ça va me valoir pas mal d'ennuis ... Mais bon, je me suis sorti de pire que ça.
Un gargouillement sonore se fait entendre. Je baisse les yeux vers mon estomac ...

« Dis, tu connais pas un bon endroit ou bouffer ? J'ai la dalle, et j'ai pas envie de manger à la cantine du bahut. »

Le chien s'élance à toute vitesse vers la sortie, m'intimant de le suivre. Je le suis avec un sourire. On dirait vraiment un gamin.

*arrive à tire-d'ailes et se pose sur le bureau de Mr. Takeshi en faisant un clin d'oeil à Hunter*

Hey, voyez-vous ça ? Une nouvelle petite merveille pour notre cher forum de PSo F ?
Ortho impeccable, humour marrant ( pléonasme, je sais... ), descriptions précises et concises ( c'est le cas de le dire ! ), enfin tout est impec' quoi...
J'ai bien hâte de continuer à suivre les aventures de Hunter dans ce lycée de fou ^^ Tu comptes inclure des persos de forumeurs dans le lycée ? Pour savoir, parce que c'est un cadre propice à ce genre d'expérience, un bahut ^^
 
Prem's au fait. Mais quoiqu'il en soit, je te félicite chaudement pour ce chapitre et j'attends la suite avec impatience. Bon courage mon cher Hunter !

*file un coup de katana à Mr. Takeshi et repart en volant par la fenêtre ; sauf qu'ayant mal visé elle se paye une vitre et retombe inconsciente sur le sol, générant un blanc inquiétant dans la salle*

*réveille Sephyra*

Bien visé.

Eh bien, oui, je 'recherche' certaines personnes à mettre dasn cette fic. Comme tu l'as dit, je trouvais ça intéressant de rajouter mes forumers préférés dans cet écrit-là ^^

Bref, pour les intéressés, faites-moi signe ! Je proposerai aussi des postes à certains. x)

Content que ça te plaise.

Edit : je fais mes débuts sous Open Office, et, en me relisant, je constate que les tirets utilisés pour les dialogues ont disparu. J'ai édité tout ça, et je serai plus vigilant à l'avenir.

Ouaouh nouvelle fic! Elle me plaît beaucoup!

Je remarque que t'y mets beaucoup du tiens là-dedans: ton perso passe en 1ère, il atterrit dans un nouveau lycée, et celui-ci est pourrit! Dis-moi, tu sors quand-même pas avec la soeur de ton prof de maths xD? A part ça, le coup de la voiture qui heurte Hunter m'a fait rire, parce que lui, il se prend une voiture, il se relève, ne pense qu'au fait qu'il va être en retard, et se dit à peine "oh je saigne...", alors que pour toute autre personne, bah ça aurait été fatal >.> Le mec qui l'a heurté a dû être surpris! J'aime beaucoup le début: "merde merde merde!". Quand tu dis ça, tu parles à mon subconscient, ah! Merde est un mot magnifique, même si les profs l'aiment pas >.>

En khôle, je me suis retrouvée plusieurs fois à dire merde, bah ils ont été plus choqué par ça que par les trucs que j'inventais au tableau! Le prof de français m'a proposé quelques alternatives dont je ne me rappelle pu, le prof de méca m'a dit que c'était pas bien ("tu sais, plus tard, il faudra que tu adaptes ton langage à ton interlocuteur: à ton patron, aux ouvriers, aux techniciens..."), celui de maths m'a dit "comment tu causes!" (et c'est lui qui parle "d'exemples foireux" et de "courbes qui servent à rien" quand il nous écrit son cours)... Y a pas une khôle où j'ai pas dit merde! Même en anglais j'ai dû le faire...

Les profs d'histoire-géo, c'est vrai, ils ont tous des lunettes. Pour la moustache et le bégaiement, pas vrai du tout. Mon prof de l'an dernier avait une voix d'hôtesse de l'air (il nous avait prévenu à l'avance), et celui de l'année d'avant il avait un chapeau, il racontait beaucoup de conneries, il disait qu'on était des coyotes, voir des mamouths, il avait l'internationnale comme sonnerie de portable, il parlait tout le temps du congo (d'où il venait)... Mais celui de l'année d'encore avant, lui, il l'avait, le bégaiement. Mais pas la moustache. Il avait des pantalons à carreaux >.>

Tiens, j'y pense! C'est ça que j'ai hâte de voir! Hunter en anglais.

prof: Good morniing ev'ry bodyyyyyy! Ooooow! Daaaaaarling! What's your naaaame?
hunter: Shut up.
prof: Ow! That is a shaaaame!
hunter Yes, fuck."

...

En TP de physique-chimie? Bataille de pissettes, quand le prof est retourné, dessinage de bites pour les plus cons, sur la blouse de leurs voisins...

En sport. Tout le monde est mis K.O. par Hunter qui en profite pour se défouler.

Le prof: Mais... C'était pas boxe!
Hunter: Ah bon? Pas grave...

En SI, prof d'électro louche (à moins que tu veuilles mettre SVT). En TP, il arrive par derrière et chuchotte à l'oreille de Hunter.

"Je suis pédobeaaaaaaaar!"


...
Bref.

ROWI !

°W°

J'adore. Vraiment. L'histoire, les gens, les descriptions, l'humour, etc...
Nan mais, elle commence bien ton histoire.
L'idée est pas mal, et surtout bien exploitée. Et puis blablabla...




J'adore²

Rekkua ... Ah putain, X'D

J'adore ton commentaire. t'as une imagination débordante, tu le sais, ça ? En tout cas, je suis resté plié pendant cinq minutes après avoir lu ton commentaire. Ça fait plaisir autant d'enthousiasme.

Pour le prof d'histoire, bah, faut pas le dire, mais j'ai un peu pompé sur celui que j'ai cette année ^^" Bon, j'avoue, tous les profs d'histoire ne sont pas comme ça, mais bon ...

Rahputain, XDDD

... Je viens de me refaire ton commentaire.

Merci ! =3


Van', ça me fait plaisir que tu aimes. Je vois que t'aimes pas trop le blabla, alors juste merci pour le com. =3

Tiens, et j'ai oublié pour achever mon commentaire (ou t'achever toi, je sais pas...)!

En méca, c'est UNE prof. Archi sexy, tu te demandes ce qu'elle fout là en gros, puis lors d'un des cours, elle veut montrer le fonctionnement d'un verrin >.>
Tous les mecs de la classe bavent sur leur table alors qu'elle exprime comment rentre et sort la tige, tandis qu'elle parle de la pression qui se libère, et bla et bla, puis rebla. Le tout avec la voix sensuelle et peut-être même des petits couinements de sa part pendant que l'inspiration fait qu'elle se contorsionne...

Hum.
Je devrais censurer?


*s'enfuit en rampant*

Je ne ferai aucun commentaire là-dessus. Mais j'approuve ... Ah, merde, j'ai commenté.

Dis, tu veux pas écrire à ma place ? *sort*

Enfin. Tu sais quoi ? Je t'y mettrai bien, dans cette fic ... Ça te dit, un rôle de prof ? x)

Je suis très inspiré, so, suite.


12:24

« Hé ! T'aimes le chinois, j'espère ! »

Quelle question. Bien sûr, que j'aime !
White m'a emmené devant un resto chinois assez classe. Je connais de nom. Enfin ... J'espère qu'ils ne se souviennent plus de moi, là-dedans, sinon je suis grillé.
Sans dire un mot, je pousse la porte du resto. Nous arrivons dans une antichambre plutôt sympa, décoré dans le pur style chinois, avec du rouge, des dragons et tout et tout. A ma droite et à ma gauche, il y a deux miroirs. Et là, c'est le choc le plus gros de toute ma vie, ou presque : ces uniformes sont laids ! J'avais pas fait gaffe ce matin, j'avais trop de trucs à penser. Mais là ... Quelle horreur ! La tenue est composée d'une veste et d'un pantalon gris, et en-dessous, d'une chemise blanche ... Tiens, pas de cravate ?
Je me tourne vers White.
Ah, merde. Y avait une cravate dans le lot. Rouge sang. M'enfin.
Je sais pas si les gars du resto vont me laisser entrer, vu l'état de mes vêtements. Mon pantalon et ma veste son HS sur le côté gauche. La manche gauche de ma chemise pend lamentablement. Mais bon, j'ai rien d'autre à me mettre. Faudrait peut-être que je pense à passer à la maison pour aller piocher dans le rab qu'on m'a fourni.

Au bout d'un laps de temps qui me semble interminable, un panda habillé d'une robe rouge dans le pur style chinois vient nous accueillir. A ma vue, je vois ses yeux s'agrandir.

« Vous ...
- Sans rancune, j'espère ? »

Faut croire que non, vu que le gars nous ouvre la porte. Il nous installe à une table pour deux, dans de petits poufs rouges. Décidément, c'est la couleur qui domine, ici.
Toutes les tables sont séparées par de petits murets de bois sombre, mais nous avons quand même une vue sur l'entrée. A ce que je vois, personne n'entre après nous, et, vu le silence qui règne dans l'établissement, nous devons être les premiers.
Nous passons rapidement commande auprès du panda qui était venu nous ouvrir. Timidement, White lève les yeux vers moi.

« Pourquoi tu as dit 'sans rancune' au serveur ? »

Je soupire. Mais bon, j'avoue que c'était quand même un bon moment. Je me remémore les faits, et je jure que mon sourire s'élargit.

« Ben ... Disons qu'on a eu quelques emmerdes avec mes amis, et qu'on a du fuir. Quand on est passés à proximité du resto, une voiture m'est rentré dedans et je suis passé à travers le sas d'entrée ... Et j'y ai laissé mes traces. D'ailleurs, c'est sûrement pour ça que ça paraissait neuf. »

Oui ... Dans mes souvenirs, il n'y avait ni dragons, ni miroirs. M'enfin. On s'en fout. N'empêche que c'était un moment sympa de ma vie. Même si j'ai morflé. Ou bien était-ce la voiture qui avait morflé ? On s'en fout, encore une fois. Je suis vivant.

Pendant tout le repas, j'ai fait parler White. Il m'a raconté à peu près tout ce que je devais savoir sur les élèves de la classe. Impressionnant, ce petit. Il a une capacité d'observation et de déduction des plus élaborées. Du coup, il m'a même donné le nom du renard roux sans que je lui demande. Il m'a aussi dit que c'était le 'chef' d'une bande de racailles de la classe, et qu'apparemment, ils m'en voulaient.
Merci petit, mais ça, je le savais.


12:47

« Merci, et à bientôt ! »

Ça sonnait presque faux dans la bouche du panda. Mais bon, vu que c'était moi qui avait réglé, il s'en foutait pas mal.
En sortant, White était tourné vers moi, et ce qui devait arriver arriva. Il heurta quelqu'un, et tout deux se retrouvèrent à terre.

« C'est ballot ... »

Tiens ... ? La personne que le chien a heurté me dit quelque chose. Hum ... Cet uniforme gris ? Ces cheveux bleus ? Merde, je suis sûr d'avoir vu cette nana quelque part.

« Désolé, Sephyra ... »

Sephyra ? Je retiens. Elle doit être dans notre classe, je pense. Et vu la couleur qu'a prit le visage de White, je crois qu'il a le béguin pour elle. M'enfin, je garde ça pour moi ... Ou pas.
J'attrape la main des deux hybrides. Cette Sephyra a la peau aussi noire que moi. Ça fé plaisiw dé voiw des conmfwewes dé la même espèce.
... Hein ?  Rooh, si on a même plus le droit de déconner ... M'enfin.
La nana me lance un regard reconnaissant. Waah, les jolis yeux verts ! Presque comme ceux de Fly. Elle pourrait me faire craquer, moi aussi ... Je comprends le petit, maintenant.
Alors que nous nous éloignons, je place un coup de coude dans les côtes de mon camarade, qui me lâche un « quoi ? » tout en rougissant.

« Dis-moi petit, elle te fait craquer la petite Sephyra, hein ?
- Mais ... Mais mais mais non ! Non non no ! Pas du tout ! »

On me la fait pas, celle-là. Je suis passé avant, laisse tomber. Et puis, quand on devient rouge comme ça, juste à cause d'une petite connerie ... Je t'arrangerai un coup. Ou pas.
Tiens, au fait, maintenant que j'y pense ...

« Hé, on a quoi cet aprem ? Je sais même pas dans quelle section j'ai atterri, ça craint. »


13:23

« Attends-moi ici, je peux pas te laisser monter avec tout ce bordel. »

finalement, on est allés jusque chez moi. J'ouvre la porte de l'appartement, qui n'est pas verrouillée. Pas normal ... En plus, tout est sombre là-dedans. Putain, sa mère lui a jamais dit qu'il fallait ouvrir les fenêtre ? Mon appart sent la nana !
M'enfin, c'est pas moi qui vais m'en plaindre.
Je ferme lentement la porte, et là ...

« Tayooooo ! »

Un truc vient de me percuter. Un truc roux avec des dreads. Un truc qui sent la nana.

« Hé, arrête, tu m'étrangles ! »

S'ensuivit une scène de lutte fictive que je ne vous raconterai pas, vu qu'elle est un peu trop cochonne pour vous. (Arrêtez de baver, bande de pervers !)
Au bout d'un moment, Fly me lâche, et je l'aide à se relever. J'entends White qui tambourine à la porte.

« Ça va, gamin ! J'arrive dans deux minutes ! »

Je m'avance rapidement vers ma chambre, ouvre l'armoire et y trouve de quoi me changer. Pendant ce temps, ma copine va à la porte d'entrée, regarde par le judas, puis revient se coller contre moi.

« Dis, c'est qui, le petit à la porte ?
- C'est White. Il est dans ma classe ... Le problème, c'est qu'il est un peu faible. Donc j'ai décidé de le surveiller un peu.
- Du Hunter tout craché. Dis, tu finis à quelle heure ? Parce que j'ai pas cours, moi.
- Chanceuse ... J'en sais rien. »

Elle me tire la langue et me fait un clin d'œil allumeur. Ah, qu'elle est mignonne ... Je ne me passerai jamais d'elle.
Je finis de me changer. Elle n'a rien dit quant à mes vêtements déchirés. Faut dire qu'on commence à avoir l'habitude, tous les deux. Avec toutes les emmerdes qu'on a eu ...
Je prends deux casques sous le lit, et une paire de clés sur mon bureau surchargé. Faut vraiment que je débarrasse tout ce bordel ...

« Tu prends la moto ?
- Ouais. Ça te dérange pas ?
- Non, c'est bon, de toute façon je comptais juste aller courir un peu.
- Ok. Allez, j'y vais, on va être à la bourre. »

Elle se précipite vers la porte et l'ouvre ... Hé, mais elle est folle ? En soutif, elle va faire faire une crise cardiaque au petit !

Je tire White par le bras tandis qu'il regarde Fly avec des yeux ronds. T'emballe pas, petit, c'est ma nana ...
Arrivés en bas, je lui enfonce un casque sur le crâne. J'ouvre la porte du garage.

« Waaah ! Hunter, chanceux ! »

Il s'attendait sûrement à une mob. Eh béh non ! Mais bon, au lieu de baver sur tes pompes, tu ferais mieux de monter, sinon on va être à la bourre.

Si un jour vous voyez un échidné noir sur une moto de la même couleur, écartez-vous.


13:31

« Merde, on est à la bourre !
- Mais non, regarde, c'est la porte, là ! »

Je sais pas si c'était une bonne idée de l'ouvrir d'un coup de pied. M'enfin, pas le temps. En tout cas, c'était une entrée 'fracassante'. Je crois que j'ai pété le verre de la porte en la faisant claquer contre le mur.

« Désolé pour ...
- C'était pour me dire 'Bonjour, excusez-nous de notre retard' ? C'est très gentil à vous. Tellement que je me sens obligée de vous rendre la pareille ! Allez vous asseoir en attendant. »

Sympa, la prof. Troisième fille aux yeux verts de la journée, moins sympa des trois. C'est officiel, j'aime pas cette prof. D'ailleurs, c'est quoi comme matière, ça ?
Je reviens en arrière et regarde la plaque sur la porte.
...

« Heiiiiiiin ? C'est quoi, ça ? 'Électronique' ?
- Désolé, mais ici, c'est pas le lycée privé je-sais-pas-trop-quoi. Ya pas de première S, ici. »

Ah, la merde ! Je m'sens roulé. Bon, tant pis, je vais faire avec. Vaut mieux que je reste avec White, je pense qu'il va m'expliquer le truc.
Par contre ... Vaudrait mieux que j'enlève mon casque.


17:30

Ça sonne, enfin. J'en peux plus ... La prof, là, Sly, putain ... Elle et ses sarcasmes, je m'en passerai bien. Je ne crois pas qu'elle m'aime beaucoup, et qu'elle se rassure, c'est réciproque.
Nouveau passage dans le couloir de verre. Bizarrement, ça sent moins la peinture. A mon avis, demain, ça sentira de nouveau ...Peut-être que je devrais investir dans un masque à gaz, si je reste longtemps dans ce bahut.
Plus loin, devant nous, le groupe du renard roux ricane bêtement. Je ne sais pas ce qui les fait rire, m'enfin, on verra, ou pas. Je m'en branle.  C'est leur vie, après tout.

Sauf que quand ils interfèrent avec ma vie, ça me regarde.

« Ma bécane ! »

Bordel ...

« Qui est l'enculé qui a crevé mes pneus ? »

Le groupe d'abrutis rigole. Mais ça va pas se passer comme ça ! Oh que non !
Devant toute la classe, je chope le renard et lui envoie une droite dans le pif. D'après le craquement, je crois que je lui ai pété. Mais j'en ai rien à foutre. Ca va chier !

« Tu vas payer pour ça ! Allez, parle ! Dis-moi qui a fait ça ! »

Coup de genoux dans le ventre. Ce con me crache du sang au visage. Je le relâche et lui enchaîne un balayage qui le met à terre. Il est complètement sonné. Ses potes ont la pétoche. Les gens forment un cercle autour de nous. Lentement, le renard lève la tête vers moi.

« Connard ... Tu paieras pour ça.
- Et toi tu paieras pour ma moto. Allez,je sais que c'est toi. Tu te marrais bien, avec tes potes, non ? »

Mais tout à coup, je sens que l'on m'attrape par derrière. Je tourne la tête et vois deux profs, donc Kanaga.

« Lâchez-moi ! Ce type a crevé les pneus de ma moto !
- T'as une preuve ?
- Kanaga, déconne pas ! Tu le sais très bien que j'accuse personne pour rien !
- Tu diras ça au dirlo ! Et arrête de me tutoyer ! C'est comme si je ne te connaissais pas ! »

Quel connard. Il se venge, encore et toujours. Pourtant, je traite sa sœur comme une reine. Je ne l'ai jamais maltraitée. Je ne comprends pas ... Pourquoi cette haine ?
On m'entraîne dans le bureau du proviseur. Je vois d'ici un grand bureau en bois sombre, et un peu partout des tableaux ou des photos montrant telle ou telle personne. Et je ne m'étais pas trompé.


21:08

Trois heures et demie à me faire gueuler dessus par un loup barbu et grisonnant. Il m'a fallu une heure pour lui faire comprendre que je n'avais ni parents ni tuteurs. Une heure de plus pour lui démontrer les faits. Et lui, il lui a fallu deux minutes pour me foutre un jour d'exclusion. Je suis dégoûté.
Je n'arrête pas de revoir le sourire de Kanaga. Ce sourire sadique et triomphant. C'est dégueulasse. Ça sent le coup monté, j'en suis sûr.
Il fait nuit maintenant. Je prends mon portable et appelle un ami qui pourra s'occuper de ma moto. Il m'assure arriver dans moins de dix minutes avec des pneus neufs. Je le remercie et m'assois sur la selle, casque sous le bras.


21:10

« Vous croyiez que je ne vous avais pas vus arriver ? »

Une dizaine de mecs cagoulés m'encerclent. Deux ont un couteau, et les autres des bâtons.
Sans plus de paroles, je lance mon casque vers un des types au couteau, et je me précipite sur un autre. Je lui arrache son bâton des mais, lui frappe la nuque avec, et je le finis avec un coup de pied retourné qui l'envoie se fracasser contre un poteau. Aussitôt, deux autres se jettent sur moi. J'accueillis le premier d'un coup de bâton en plein milieu du ventre, lui coupant la respiration. Le deuxième se mange un  coup de pied identique à celui que son collègue a mangé, et mes deux adversaires s'écroulent dans un tas de chair.
Le type au couteau indemne se relève et gueule un bon coup. Pour tout réponse, je lui fais un doigt et fracasse d'un coup de bâton un gars qui s'approchait trop près. Je reste comme un con avec un morceau de bois dans la main ... C'est quoi cette qualité de merde ?
Tous les autres se jettent sur moi. Je pare un premier coup de bâton, puis un deuxième, et j'envoie un type au tapis grâce à un violent coup de poing. Tout à coup, une douleur aiguë me transperce le dos. Je me retourne violemment et attrape la main du type au couteau, imprimant une torsion. J'entends ses os se briser dans un craquement atroce.
Mais le couteau planté au bas de mon dos me fait souffrir, surtout que les autres essayent de taper dessus. Il remue dans mes chairs, les abîmant, les coupant, et bientôt la douleur devient insoutenable. Je m'écroule, et je sens les types me refiler des coups de pied. Et puis c'est le néant.

Ouais, t'es inspiré.

Mais c'est bien. Moi j'aime toujours.
Et que ça me fait chier de devoir faire style de pas poster pour des prunes.
Il faut que je fasse un peu de blabla, pour rallonger un peu tout ça.

Nan vraiment, c'est bas de crever les pneus de la moto super troklass.
Mais où est la bande de fumeurs de beuzons qui squattent l'entrée du lycée ?

Voilà, jpense avoir assez blablaté.

Eh ben, on dirait que se faire renverser par les voitures est une habitude chez hunter!
Fly, j'l'aurais pas cru comme ça xD Dans ton autre fic, elle était pas aussi explosive! Mais c'est marrant à lire!
Hunter qui ne sait même pas qu'il est en STI! Ca c'est pas mal >.>" Il vient au lycée, comme ça, les mains dans les poches, sans trop savoir pourquoi il est là...
Tu m'as fait passé pour une méchante, en prof, par contre xD Oh, c'est vrai, je t'ai autorisé à le faire >.>
En tout cas, je vois que ton perso a déjà des ennuis, c'est pas très juste! 2ème chapitre, une bagare! Rapide! Ce lycée, j'aimerais vraiment pas y être.

Moi non plus^^.

Personnelement j'ai pas trouvé de fautes : c'est pas drôle, j'ai rien à redire et j'avais pas envie de poster pour ne rien dire (c'est ce que je fais? pardon * va se cacher dehors*)

Plus sérieusement ta fic démarre super bien je trouve, on peut tout de suite identifier les personnages à des gens qu'on connaît et ça c'est génial.
Euh que dire de plus? En attente de la suite.

Je m'en souviendrai !

Première apparition x3 Déjà, je pensais pas arriver si vite ^^ Merci Hunter ^^
Bah sinon le chap est toujours aussi impeccable, c'est vrai que j'ai pas tellement de reproches à faire moi non plus. L'ortho est encore une fois impeccable... Donc je me dois de te souhaiter bon courage pour la suite. Allez Hunter, tue-les tous ! La prochaine fois j'espère que je pourrai te filer un coup de main, avec mon katana chéri x3 A moins que je sois plutôt là pour te mettre des bâtons dans les roues... On verra ^^

Continue, c'est génial ^^

Si j'arrive à garder cette inspiration, vous aurez droit à une suite par jour.


Merci pour vos commentaires ! ^o^


Sur ce, voici la suite.




21:13

« On dirait que tu as à nouveau besoin de moi. »

Je m'en serai bien passé, mais faut croire que j'ai pas le choix. Les images que le démon me transmet ne peuvent qu'accentuer ce sentiment.

« Allons-y. »

Ça fait longtemps que nous n'avons pas 'collaboré'. Disons que je n'aime pas trop partager mon corps avec cet esprit fou. Je suis sûr que c'est l'odeur de mon sang qui l'a réveillé.

« Exactement. D'abord ce matin puis maintenant. »

Putain, je manque beaucoup trop de vigilance. Mais tant pis.
Nous poussons un hurlement à l'unisson.


21:16

Je reprends ma conscience unique peu à peu, adossé à un poteau. La lumière qui dégage m'éclaire, ainsi que la dizaine de corps dans une position peu commune, baignant dans une mare de sang. Je suis moi-même plein de sang, mais je ne crois pas que ce soit le mien.

« Ca me fait toujours flipper quand je te vois te battre comme ça. »

Une main grise se place sur mon épaule. Axel.

« Moi aussi, ça me fait flipper. Tu peux me rendre un service ? Retire le couteau que j'ai dans le dos. »

Il sait que je ne plaisante pas avec ça. C'est pas la première fois qu'on a affaire à des situations pareilles. Je serre les dents, et, sans prévenir, il retire la lame d'un coup sec. Je crache un peu de sang.

« Merci. »

Sans un mot, nous allons jusqu'à son fourgon. Nous prenons ce qu'il faut, et nous nous mettons au boulot. Petit à petit, une conversation prend forme entre nous. Ce loup gris est un taciturne. Ses yeux sont de la même couleur que son pelage, et il porte toujours un bleu de travail. Son dada, c'est la méca. Il adore bricoler les motos, les voitures ... Bref, tout ce qui a un moteur, il bricole. C'est d'ailleurs lui qui a boosté notre 125. M'enfin, chut, les flics doivent pas le savoir.


21:35

« Je suis ren... »

Elle s'est endormie devant la fenêtre. Qu'elle est belle quand elle dort ...
J'enlève mes vêtements imbibés de sang, puis prend ma douce dans mes bras. Je l'amène au lit, l'y dépose et la borde. Elle est vraiment belle ...  Mon vieux, t'en as de la chance. Prends bien soin d'elle, parce que t'en trouveras pas deux comme ça. Enfin.
Vaut mieux que j'aille à la douche.


JOUR 2

07:20

J'ai l'impression d'avoir loupé quelque chose. Je me passe la langue sur les lèvres. C'était là, il y a quelques secondes. Quelque chose de chaud ... J'ouvre les yeux. Et je me rends compte que je suis allongé, seul, dans mon lit.
Je me lève. Direction les chiottes. Faut que je pisse.
Passage rapide à la salle de bain. Je regarde ma blessure d'hier : elle a presque totalement disparu. Faut croire que j'ai pas trop perdu en capacité de régénération.
Petit déj' peinard, musique tranquille ... Aucun risque que j'arrive en retard, aujourd'hui, c'est ma journée d'exclusion.
On sonne à la porte.
Hmmm ... Qui ça peut être ? Fly qui a oublié ses clés ?
Je vais ouvrir.

« Monsieur, vous allez devoir venir avec nous. »

Génial ...

07:56

Retour chez le dirlo. Avec les flics en prime. J'ai pris ma tenue de lycéen, pour pas passer trop mal. En même temps, avec une veste en cuir ... M'enfin, passons. Ya le dirlo et un flic qui commencent à me les gonfler. Ils agitent des petits morceaux de papier sous mon nez.
« ... Et vous osez prétendre que vous n'y êtes pour rien ?
- Vous êtes bouchés ou quoi ? On a crevé les pneus de ma moto, et après, on a tenté de me tuer. Et vous, tout ce que vous avez à me dire, c'est que j'ai agi volontairement ? Selon la loi, ce que j'ai fait, c'était seulement self-défense. C'est dans mes droits, vous n'avez pas le droit de m'envoyer en taule pour ça ...
- Mais ... Ces clichés vous montrent pourtant, vous, au milieu des corps de plusieurs élèves ... Tous KO ...
- C'étaient des élèves ? Je savais pas. Mais avez-vous déjà été en danger de mort, Monsieur le Directeur ? Je pense que l'inspecteur peut confirmer que ce que j'ai fait est légal, d'une, et que la façon dont j'ai agi est une réaction tout à fait naturelle. »

Putaain ... Heureusement pour moi que mon démon n'est pas visible sur ces photos. D'ailleurs, je me demande qui a bien pu les prendre. Je n'ai pas le souvenir d'une autre présence ...
L'inspecteur est assez confus. A vrai dire, je pense qu'il ne sait pas lui-même ce qu'il fout ici. Il sait parfaitement que j'ai raison, mais d'un autre côté, j'ai l'impression que c'est au proviseur qu'on a remis les clichés. Ce qui veut dire ... Que c'est quelqu'un du lycée qui m'a pris en photo. Ça voudrait donc dire que cette personne était de mèche avec les autres élèves. Qui c'étaient, d'ailleurs ? Sûrement ceux de ma classe.

« Qui étaient ces élèves ? »

Le dirlo cherche dans ses papiers.

« Toshiro, de la 1GET. »

Je n'écoute même pas les autres noms. Je vois les visages de ces personnes dans ma tête. Toshiro, c'est le renard roux. Je peux donc deviner sans peine les neuf autres gars qui sont tout le temps collés à son cul. Mais je ne vois pas le onzième gars. Tant pis.

« Vous êtes en droit de porter plainte pour dégradation de biens privés et pour tentative de meurtre.
- Vous croyez que ça colle vraiment avec moi ? Non, je ne peux pas faire ça. Ce serait stupide de gâcher leur vie comme ça. Mais dites-moi, où sont-ils, à présent ?
- A l'hôpital. »

Putain, j'ai fait fort. J'écoute la suite du rapport de l'inspecteur. Trois côtes, un poignet, un bras, deux jambes et deux nez cassés, plus deux traumas crâniens. Eh beh. Si j'avais pas été en position de self-défense, j'aurais eu taule à perpète. Remercions ... En fait, non, je crois pas en Dieu.

« Bon, je peux m'en aller, maintenant ? Je suis censé être exclu, aujourd'hui. »

Le dirlo me dévisage. Il est blême, et son costard noir n'arrange rien. Après un temps, il me fait un mot disant que je suis réintégré pour la matinée. Je file donc en cours.

8:11

« Encore en retard. Je crois que je vais te faire rattraper tes retard ... En colle.
- Hé ! J'ai une excuse valable !
- Je m'en fous. Hier, t'as défoncé la porte de ma salle. Aujourd'hui, tu payes. »

Bordel de merde ... Sly, je t'aurai. Pas la peine de protester avec cette mégère, de toute façon. Elle va encore tenter de me rabattre.
Elle pose un billet sur mon bureau. Deux heures, cet aprem. Sortie quatre heures. Fait chier. Le type du magasin de grattes va me tuer ...


12:12

« A plus, White ! »

Je laisse le petit rentrer chez lui. En attendant, je squatte un peu devant le lycée.
Putain, tous les bahuts sont les mêmes ... A l'entrée, ya une bande de types
, beuzons en main ... Sans déconner. N'importe quoi. M'enfin.
Bon, je fais quoi ? Je reste ou je rentre ? Parce que rentrer, c'est synonyme d'arriver à la bourre.
Je continue à squatter l'entrée du lycée. Mais si je reste ici trop longtemps, je vais finir shooté.


12:14

Putain, y zont pas encore fini ?


12:17

Pas trop tôt. Enfin l'air pollué de la ville sans extraits de THC. Merci.
Quelle merde ... Et dire que je dois attendre jusqu'à deux heures ... Fait chier.


12:20

Je baille.

12:21

Je me gratte les -.


12:23

Hé ! Pourquoi ce type a un coquard ? Louche.
Tiens, un deuxième. Et un autre. Bizarrement, ils ont tous l'air amochés. Yen a un qui se tient l'entrejambe, l'autre qui se masse l'épaule ... Et, bizarrement, ils sortent tous d'une ruelle à côté du lycée. Et si j'allais voir ?


12:24

Ya une nana, là-bas. J'ai l'impression d'avoir déjà vu ces cheveux violets quelque part ...
Elle semble ramasser quelque chose qui est tombé par terre.

« Hé ! »

J'aurais peut-être mieux fait de la fermer. Parce que là, je souffre.

« Je ... comprends pas ... J'ai fait quoi ? »

Ça fait mal, un coup où je pense. Mais j'avoue que j'ai pas pigé. Quoique ... Ces types, je crois qu'ils ont tenté un truc qu'ils n'auraient pas du essayer de faire. Mais moi, je voulais pas, merde !

« T'es pas un de ces pervers ? »

Hein ? Je comprends pas. Ça doit se voir, vu la gueule que je tire. Je suis pas un pervers ...

« Ho, pardon ! Désolée ! Je t'avais pris pour un de ces obsédés ... »

Un peu tard pour s'excuser. Mais bon, j'apprécie le geste.

« Et ... Je peux savoir comment tu t'appelles ?
- Hein ? Moi ? Ryuuzaki. Zalosta Ryuuzaki.
- Ah, ok. Moi, c'est ...
- Hunter, le nouveau. Je me trompe ? »

Non. Visiblement, tout le monde me connait, mais moi je connais personne. Je passe pour un con, non ?


12:26

Après quelques minutes de souffrance intense que seules les hommes peuvent comprendre, nous sortons de la ruelle en bon termes. Je suis pas un pervers. M'enfin.

« Ça te dit, un resto ? »

Je me recule vite fait, vu le regard qu'elle me lance. Mais en fait, après réflexion, c'est juste qu'elle n'a pas de pupille. Ça m'a un peu fait flipper. N'empêche qu'elle a l'air menaçante ...

« Je disais ça comme ça, hein ! Libre à toi d'accepter ! Ya pas de sous-entendu ! J'ai déjà une copine ! »

Là, je passe vraiment pour un con. M'enfin, je lui ai laissé le choix, et elle a refusé, prétextant des 'choses' à faire.
Je me retrouve à nouveau seul, devant le bahut.


14:02

J'ai trouvé le moyen de m'assoupir devant le bahut. Et maintenant, je suis encore à la bourre. En plus, je me souviens plus de la salle dans laquelle je dois aller pour ma colle. Au pif, j'essaye la salle d'électro.
J'ouvre la porte à la volée. C'est vraiment pas une bonne habitude, ça. En tout cas, j'ai de la chance, la prof est là.

« Madame Sly, désolé ...
- Pour le retard, c'est ça ? Moi aussi, je suis désolée. Surtout que ce sera trois heures de colle cet après-midi, pas deux. Et c'est mademoiselle. »

Je vais me la faire, un jour ! Je le jure !


17:03

« T'as l'air tout mou, mon chou. »

Haha, très drôle. Je viens de passer trois heures à subir le sadisme de mademoiselle Sly ... J'en ai ras le cul. Faut vraiment que je trouve le moyen de ne pas arriver à la bourre.
Enfin, petite touche de bonheur dans la journée, Fly est venue me chercher. En moto. Je t'aime, ma chérie.

17:12

« Grand fou ! Tu t'es vu quand tu conduis ? »

Ah, les femmes ... Non mais sérieux, je sais qu'elle aime ça. Elle me taquine juste un peu. Et puis elle, quand elle conduit, elle me fait peur ... Mais bon, je vais pas lui dire, sinon elle va me faire la gueule. Et j'aime pas quand elle est triste.


17:22

Après dix minutes de course-poursuite acharnée avec les flics, nous arrivons enfin chez nous ...

« Salut ! »

Merde. Qu'est-ce qu'elle fout là ? Fly va me tuer ...

Je m'aime.

Et je previens les gens malintentioné que IRL, c'est même traitement.

X3

Hunter mon fils, je t'aaaaaime \w/

Mmh... pas mal du tout !

J'ai lu ton histoire depuis le début et je la trouve plutôt réussie !
Par contre j'ai beaucoup de mal à m'imaginer une trame principale avec tout ça. Et puis cette histoire de démon me trouble un peu...
C'est amusant de voir des personnages de membre comme Sephyra et Zalosta, je me demande ce que foutait cette dernière ici d'ailleurs...
Hunter est plutôt attachant et il me tarde de voir son évolution dans ce lycée de tarés ! Je m'attend déjà à voir des élèves hauts en couleurs. D'ailleurs, selon moi, pour faire une bonne classe il faut il avoir au moins : un farceur qui prend rien au sérieux, une racaille (ça c'est fait), un meilleur ami, une meilleure amie, une fille qui essaye toujours de draguer le héros, l'allier aussi -sinon plus- fort que le héros et l'érudite trop sérieux mais très sympa. Avec ça on fait forcément une bonne classe ! ^^

Une histoire qui j'espère n'est pas prête de s'arrêter ! Keep going Hunter !

xD




Bien bien bien, ceci est intéressant. Hunter, faut pas l'énerver, sinon, direction l'hosto.
Danger publique va !

'Fin bref, le coup du démon qui buttetoulemonde, c'est du grobillisme, de l'anti-jeu, du tout ce que tu veux ><

C'est bon, j'arrête.

Hop, bonne chance.

YAAAAAAAAAAAAOUUUUUUUUUUUUUUUH!
J'ai trouvé une faute, j'ai trouvé une faute *_*
Oh, c'est trop beau... Ma vengeance, tellement attendue... J'ai pas cherché, mais celle-ci, je l'ai vue, gnéhéhéhé!

Hum, déjà je me demande si l'emploi du plus-que-parfait est légitime... Mais surtout... Surtout! L'accord! Toi qui aime tellement me faire chier avec les participes-passés... Bon, là, ça pourrait s'accorder. Mais seulement si Hunter était une fille. Tu voulais accordé avec le fait que Zalosta est une fille? Pourtant, si t'étais un mec, et que tu causais avec une fille. Tu dirais pas "Je t'avais pris pour une cochonne" mais "je t'avais prise pour une pute"! Tu comprends? Tu comprends? Oui, sûrement! Hinhin... Tu as fait une fauuuuute ^^

Hum.

Sinon, niveau histoire. J'ai beaucoup aimé l'attente de Hunter :D

@Saïko: Bah, Zalosta, c'est Capita, donc c'est normal qu'elle soit là, nan? Enfin, j'imagine le bazar que ça aurait été si ça avait été Pilina à la place, uhuhuhu ^^ Tu postes, tu veux ramener aussi un de tes persos, c'est ça? J'imagine Tao en prof... Châtiments corporels et tout ça, regardage de télé pendant que tous les autres sont en train de faire un devoir super dur... Mais j'ai tendance à croire que si tu proposes la candidature d'un perso, bah ça serait plutôt celui qui a le même nom que ton pseudo >.> Après tout il enseigne à l'Institut, que j'sache!

@Vanille: Le grobillisme, c'est le défaut absolu >.< Et pourtant... J'arrive pas à lui en vouloir ._. Ca dérange pas, pour une fois >.> Mais que ce soit seulement dans les fics, après, j'suis pu du tout tolérante >.>

@Capita : Moi aussi je t'aime \w/

@Saïko : Tu lis presque dans mes pensées.

@Van' : J'ai pensé à toi ^^

@Rekkua : Tu sais quoi ? Je vais te tuer avec mon démon super grobill. *sort*
Non, sérieusement : j'ai merdé, j'avoue. C'est le seul truc pour lequel j'ai hésité. J'aurais pas du. M'enfin.
Pour le coup du démon, il est plus ou moins grobill. Pour l'instant, on voit pas trop ses effets, mais ça apparaîtra plus tard.

Saïko, si tu veux un perso dans la fic, fais-moi signe ^^ Idem pour les autres.

J'ai trouvé une prof de Français excentrique, mais vous verrez bien qui c'est. Elle apparaîtra un peu plus tard.

Je cherche activement une allumeuse d'échidné noir. Faites-moi signe.


J'ai deux chapitres au chaud. Quelqu'un a envie d'en voir un ce soir ? Faites-moi signe, encore et toujours ! X3

Au lieu de poser des questions cons, poste-le, ce chapitre suivant >.<

S'il te plait, humph -.-

Et le suivant du suivant aussi :o Quoique, tu peux tout aussi bien le poster demain, puisque j'vais bientôt quitter l'ordi pour aller manger puis préparer ma colle d'anglais (pourvu que j'tombe pas sur le commentaire, demain!).

Oh yeah ! Quel lycée de tarés, en effet ! Génial, peu à peu la merde augmente. J'ai hâte que se dessine une super intrigue qui nous fera tous palpiter ^^

Et avec cette histoire de démon là, on se croirait dans TBS avec Shad' et Aokura ^^ Nan, faut tuer Shirô maintenant ! Sinon, Caelumbra va mourir >_<
*mode "return in the past" off*

Bien bien, j'espère que ton inspiration ne va pas se tarir de si tôt ^^ J'ai hâte de continuer à vivre tes palpitantes aventures ^^

bon j'ai enfin fini de lire, et je dois dire que j'aime beaucoup xD j'ai bien ris =D c'est étrange, j'ai l'impression d'être dans une classe presque pareille >.> ... Bref, j'ai bien aimé =) puis les autres avant ils ont tout dis donc je vais pas faire le perroquet D: Donc bonne continuation !

oublie pas la sortie d'intégration !!! XD

Eska, merci =3


Et puis merde. Je poste la suite.



17:25

Fly tire la gueule, et ça se voit. Elle sait que j'ai un faible pour les filles aux yeux verts ... Mais là, j'y suis vraiment pour rien ! Je sais même pas comment Sephyra sait que j'habite ici !
... Et je sais pas non plus pourquoi elle est là.
Nous sommes tous les trois dans ce qui nous sert de salon/salle à manger/cuisine, Fly affalée sur le canapé et me regardant de travers, Sephyra assise sur une chaise, et moi debout. Je les observe tour à tour.

« Bon, pourquoi es-tu là ? Et comment as-tu trouvé mon adresse ? »

Long silence. Fly ouvre les yeux en grand, puis elle me fait les gros yeux. Quoi, mes manières d'accueil sont trop brutales ? Ouais, peut-être.

« Quelque chose à boire ? »

Sourire de faux-cul. Dans le dos de la roussette, elle me tire la langue et se retourne de l'autre côté, me cachant ses yeux.

« Non, rien, ça ira. Je pensais que ce serait une bonne initiative que de venir te voir, car tu es nouveau dans cette classe, et j'aimerais bien te mettre au courant. »

Oh, je suis touché, vraiment. M'enfin.
Pendant plusieurs minutes, je l'entends parler. Bizarrement, tout ce qu'elle me dit concorde avec les faits de White. A croire qu'ils sont tous les deux les mêmes. Je sens quand même une pointe féminine dans ses propos. Mais passons.
Apparemment, elle ne semble pas au courant de ce qui s'est passé hier. Tant mieux. Moins les gens le sauront, mieux je me porterai.


18:00

« Bon, je vais y aller. Merci pour l'accueil !
- Mais de rien. Ca ira, pour rentrer ? »

Je sens une frappe derrière la tête. Fly, t'es pas sympa.
Enfin, heureusement pour moi, Sephyra me répond que ça ira, puis elle part. Je me retrouve seul en compagnie d'une folle furieuse.

« Nan mais c'est quoi ce bordel ? Tu peux m'expliquer ce que cette fille fout là, hein ? Elle a les yeux verts, en plus ! Non mais sérieusement ! T'as rien fait dans mon dos, j'espère ? »

Je soupire. Ah, les femmes ... Enfin.


18:02

Je viens de me prendre une chaussure dans la tronche.


18:03

Et maintenant, mon casque.


18:04

Je la pensais pas jalouse à ce point. Pas au point d'essayer de me fracasser le crâne avec sa basse.


18:06

Et voilà, maintenant, elle chiale ... Dans mes bras, en plus ! Les femmes, c'est vraiment des personnalités que je ne comprendrais sans doute jamais.


18:10

« Merde ! J'ai oublié ! Ma gratte ! »

Et c'est reparti pour une course-poursuite avec les flics. Bon sang, je devrai conduire plus prudemment ... Ou pas.

19:00

Hunter 3, flics 0 ! Ce soir, on va se faire plaisir ... Oh oui, j'y pense déjà. Guitare, et ensuite ... Ensuite ... Huhuhu !
Quoi, moi pervers ? Jamais !

22:15

Descente de flics à la maison. Malgré les 'Ta gueule !' et les 'Je m'en branle !' adressés aux voisins. Je crois qu'ils n'avaient pas compris qu'on leur parlait. Il va vraiment falloir qu'on pense à faire insonoriser la pièce.

22:22

Douche à deux. Pervers, âmes sensibles, s'abstenir.



JOUR 3


07:46

Ce cycle n'aura-t-il donc jamais de fin ?
Eh oui, vous l'avez deviné, je suis encore à la bourre. En même temps, après la soirée que j'ai passé ... Une soirée comme je les aime. Mais passons. Je suis encore en retard, et ...

« Non ! C'est pas possible ! »

La moto veut plus démarrer ! Merde ! Putain, qu'est-ce que j'ai fait pour mériter ça ?
Je descends de la selle et marche dans un truc visqueux. Je me baisse. Ça sent l'essence ... Bizarre. Je remonte la traînée de liquide jusqu'au réservoir ... Et là, je vois un trou de la taille de mon doigt. C'est quoi cette merde encore ?
Je crois que je suis reparti pour une course folle dans la ville ... Rah puis merde, je passe par les toits.

07:56

Bilan : je me suis pris une voiture en montant sur le premier toit, et un camion en descendant du dernier. Mais on s'en fout. Car aujourd'hui, JE SUIS A L'HEURE ! Ça vous en bouche un coin, hein ? Je suis à l'heure ! Ouais !
Pendant que j'exécute une dans de la victoire, les lycéens entrent ... Dans le lycée. En me regardant bizarrement. Bon, je dois avouer qu'un échidné couvert de sang qui danse comme un fou devant un bahut ... M'enfin. Il faudrait que je pense à prendre des vêtements de rechange.


07:59

Ça te troue le cul, Kanaga, hein ? Je suis à l'heure ! Et même que j'ai même pas dit à ta sœur que t'étais mon prof ! Mange-toi ça !

« Hunter, t'es pas présentable. Je t'exclus. Et je te file un DS, en prime. »

Je vois les éclopés du fond pouffer. Tiens, sont revenus de l'hosto ceux-là ? En tout cas, le regard que je leur jette les refroidit assez vite, je trouve. Kanaga est un enfoiré, de toute façon. Mais je pensais pas qu'il le serait autant.

« Et c'est valable pour TOUT LE MONDE ! DS surprise de deux heures ! »

Tout le monde râle. Moi, je me marre. Au moins, personne ne viendra me faire chier.


08:45

Putain, je me fais chier ... C'était trop facile. Et dire que les abrutis dans le style Toshiro n'auront pas assez de deux heures pour le finir ...

09:12

Tiens, mais c'est-y pas le petit Toshiro que je vois là ?

« Le prof a dit que t'avais le droit qu'à une heure pour le DS. »

Oh, quel regard ! Quel ton autoritaire ! C'est à mourir de rire. D'ailleurs, je me marre.

« Tiens, tu peux le prendre, ce DS ... Et puis non, je vais lui remettre en main propre. J'ai pas confiance en toi. »

Toshiro tape sur la table. Le pion commence à s'exciter, au fond.

« C'est rien, c'est rien ... »

Le renard s'approche de moi, et me murmure quelque chose dans le style 'Tu me le paieras'. Rien à foutre, je t'attends.
Je monte donc en salle de maths, en compagnie de notre ami Toshiro, qui fait pas le malin. Avec son  poignet et son nez pétés, il a pas fière allure. M'est avis qu'il doit aussi avoir des ecchymoses sur le ventre. Mais j'ai pas envie d'aller vérifier.

« Ben tiens, tu avais donc fini ? »

J'ai envie de lui répondre 'ouais, tarlouze', mais je ne pense pas que ça arrangerait les choses. Puis j'ai trop vu le dirlo. Assez pour le restant de mes jours.
Je lui rends donc mes feuilles, et reste debout devant son bureau. Il corrige rapidement, et affiche une mine désapprobatrice.

« Tu me déçois beaucoup. Seulement 18 ... Décevant.
- Désolé, les maths, c'est pas mon truc. »

Je baille et vais m'asseoir à une place libre. Au passage, je constate que certains ont déjà terminé, comme Sephyra et Zalosta. Bien, je vois qu'il y a quand même des têtes dans cette classe ... Je me demande ce qu'elles foutent dans un bahut aussi pourri.
Plus loin, White écrit comme un malade, efface, prend sa calculatrice, trace des courbes ... Eh ben, il en veut le petit.
Toshiro se la pète, il ne peut pas écrire, alors du coup il en branle pas une. Mais je m'en branle.
Les autres sont plus ou moins concentrés. Une fille joue avec son nœud papillon, un garçon la regarde, un autre relit sa copie ... En fait, je m'étais un peu trompé sur la classe. Quoique. Le groupe des acolytes de notre racaille le renard n'en branle pas une non plus. Mais je dois avouer que ça ne m'étonne pas trop.
Comme quoi, ça a du bon de faire une tête de plus que les autres.


10:02

Tout le monde évacue la salle, sauf moi. Faut que je parle à Kanaga sans que personne ne nous entende.
Après que le dernier élève eut quitté la classe (il m'a semblé voir une masse de cheveux bleus), je me tourne vers Kanaga et m'acoude à son bureau.

« Alors, Adrian, ça va ? La famille, les gosses, tout ça ? »

Il regarde autour de lui puis me foudroie du regard.

« Ho, on se calme. Ya plus personne. Je suis pas assez fou pour parler comme ça avec un prof. On est pas censés se connaitre, ça passerait mal.
- Ça va. Comment va ma sœur ?
- Woh, du calme. Elle va bien. Très bien même. Je ne permettrai jamais qu'il lui arrive quelque chose, et tu le sais.
- Oui, je sais au moins que je peux te faire confiance pour ça. Mais je ne te pardonnerai jamais. C'est comme si tu m'avais ôté une partie de moi-même.
- Tu l'aimais beaucoup. Mais ce que tu as fait, c'est intolérable. Tu lui as fendu le cœur. Si au moins, tu allais t'excuser ... A moins que tu n'aies trop d'orgueil pour ça ? »

J'ai touché la corde sensible. Mais moi non plus, je ne peux pas lui pardonner. Tout ce qu'il a dit ... C'était si fort ... Il a agi sous le coup de la colère. Mais il ne s'est jamais excusé.
Je m'apprête à partir.

« Tcho. »

Et là, j'entends des pas précipités dans le couloir. Je me rue vers la porte, mais celui qui nous épiait est déjà parti. Merde.

*s'imagine une voiture plantée sur un toit*



Modeste, c'est pas le deuxième prénom d'Hunter ?

Bon, la classe est pas si pourri que ça. Y a des gens bien. Mais y a pas le pove con qui dort dans son coin. Mais y a la bande de miniracaillesquejmelapètetro !

Moi j'aime cette histoire. Et c'est tout.

Déjà la suite x3 A bas les DS surprises, c'est affreux ! Enfin bon, si je m'en sors avec une bonne note après tout...
x3
T'inquiète pas Hunter, je t'apprendrai à survivre dans ce lycée de dingues ! Après on ira assassiner Nelson ! ^^
L'épieur ne perd rien pour attendre (j'espère) sauf si c'était moi bien sûr x3 Enfin, continue, c'est toujours marrant ^^

Quelle inspiration décidément ! Tu as toujours été rapide de toute façon, aussi bien pour poster, commenter, que pour arriver à l'heure en cours ;3 Bon courage pour la suite ^^

Punaise t'es rapide  mais c'est pas bâclé et ça c'est vraiment bien, j'aime^^.
Et l'apparition des forumeurs, j'aime^^ bis.
Presque prète à mettre ma main au feu que l'épieur est Toshiro.
En espérant que ton imagination ne se tarisse pas, bonne continuation et vivement la suite.

Ouais ! Une lectrice en plus ! =D

Content que ça te plaise, Maëva.

Ma petite Sephyra, ce n'est pas toi qui fera mon éducation =P


Sur ce, je vous laisse avec la suite ! Âmes sensibles, s'abstenir.




10:05

C'est ma journée, je suis encore à l'heure. Enfin, je sais pas si ça valait vraiment le coup d'être à l'heure ...
Sur la porte de la salle de Français, ya écrit : « Désolée, je suis pas là ^^ J'ai eu un petit imprévu. Vous êtes libres ! X3 »

Ma nouvelle prof de Français est une kikoolol ? Pas possible. Et pourtant ...

« Elle est toujours comme ça, cette prof ! »

C'est White. Il me suit comme mon ombre, maintenant. Pauvre petit ... Mais bon, on s'en fout, on a deux heures de libre. Et je sais pas quoi faire.

« Dis, White, tu sais pas ce qu'on pourrait faire ?
- Un peu de moto ?
- Non, ça va pas être possible, ya un enfoiré qui m'a percé le réservoir. »
Instantanément, je me tourne vers Toshiro et sa bande. Je m'avance d'un pas. Ils reculent, horrifiés.

« C'est pas nous, c'est pas nous !
- C'est vrai, ils étaient chez le dirlo ce matin. C'est moi qui les ai accompagnés. »

Sephyra, déléguée ? Faut croire. M'est avis qu'elle avait pas trop envie que je passe mes nerfs sur eux.
Puis de toute façon, ils savent pas où j'habite, donc vraiment pas possible.

« White, je peux me taper l'incruste chez toi ? »

Il baissa les yeux, rougissant. Un élève lança un 'Il habite dans un taudis, tout le monde sait ça !', et il finit avec mon poing dans la gueule.

« J'aime pas qu'on manque de respect à mes amis. Allons-y. »


10:15

Je suis tout gêné.
White habite dans un des quartiers les plus mal famés de la ville. Son immeuble est tagué de partout : entrée, cage d'escalier ... Et chez lui, ben ... Ils sont sept en comptant les parents, et vivent dans un deux pièces. C'est désolant. Ça me donne presque envie de chialer. Et ça me met en rage, aussi. Je me contiens, j'ai pas envie que l'autre refasse surface maintenant, surtout que j'éprouve ses sentiments préférés.
Je respire un bon coup, et fais comme si de rien n'était.

« C'est sympa chez toi. »

Une larme coule de son œil bleu de husky. Je crois que j'ai fait une boulette ... Mais en même temps, je trouve ce petit appartement chaleureux, même s'il est dans un mauvais état. Il est propre, mais la peinture est craquelée, les meubles sont abîmés, les tapis rapiécés ... C'est triste. Et moi, je suis impuissant face à ça. Pourtant, j'ai pas mal d'argent à disposition. 'L'argent ne fait pas le bonheur', dit-on. Je pense que si j'en avais proposé, je serai passé pour un malpoli. Mais bon, ses parents ne sont pas là. Et puis, une étincelle s'était allumée dans son regard, comme s'il se rappelait de bons souvenirs.

« J'aime bien. C'est chaleureux. Vous devez bien vous entendre, ta famille et toi. »

Il sourit timidement. Je sens qu'il est à la fois gêné et heureux que je ne pense pas comme les autres.


12:32

Faudra vraiment que je l'invite chez moi. La dernière fois, je l'ai laissé à l'entrée, et j'ai un peu honte de mon comportement. Mais y avait l'autre tigresse à l'intérieur. Je pouvais pas, sinon elle se serait jetée sur lui. Surtout qu'elle était en soutif ce jour-là.
Ah, les femmes ...


13:58

Hum ... Encore en avance. Une heure d'histoire. Je baille déjà. Et j'ai pas tord.
Le type arrive pile à l'heure, habillé en costard vert émeraude. C'est moche. Encore que ça va pas trop mal avec son teint gris. M'enfin, passons.


14:56

Impressionnant. Je lui ai fait tant d'effet que ça ? Il m'a pas interrogé une seule fois. M'enfin, je m'en balance. A ce qu'il paraît, on a sport maintenant. Yeah, j'ai même pas mes affaires. Enfin, on s'en fout.

« Hé, Hunter ! Il paraît qu'on fait boxe, en sport. »

J'ai failli gueuler 'YEAAAAAAAAH !'. Au fond, le groupe de racailles vient de perdre une tête. Paraissent encore plus petits, quand ils sont voûtés. Louche.
Ou pas. J'éclate de rire et nous nous dirigeons tous vers le gymnase dans la joie et la bonne humeur. Ou pas.


15:00

« Ma foi, tu m'as l'air d'être un athlète, ou un combattant. Tu as un potentiel physique intéressant. »

Telle est la parole du prof de sport. Un échidné, tout comme moi. En pleine forme, lui aussi. Un jeune, en plus. Doit avoir dans les 25-30 ans, pas plus. Il a l'air bien sympa.
Ça fait plaisir de voir au moins un prof qui m'apprécie. Je regarde la masse de dreads rouges s'éloigner.

15:18

« Heu ... Hunter, je préférerais que  tu ne fasses pas boxe avec les élèves. Peux-tu seulement observer ? Ça ne te dérange pas ? »

Je réponds d'un hochement de tête affirmatif. Après m'avoir vu défoncer un sac d'entraînement, il s'est peut-être dit qu'il vaudrait mieux que je ne fasse pas la même sur ses élèves.
J'observe un moment les gars. Les types n'ont pas trop de potentiel physique, mis à part quelques exceptions. Ils savent pertinemment, pour la plupart, qu'il ne faut quand même pas taper comme un dingue. Surtout qu'en face, le type leur a rien fait. Ils ont quand même un peu de cervelle. Tous sauf un. Il s'acharne sur White.
Merde, j'avais pas vu ! Fait chier !
Je me précipite vers le ring. Le pauvre petit s'en prend plein la tronche. Il saigne de la lèvre, et a placé ses bras au-dessus de sa tête, comme la première fois que je l'ai abordé.
L'autre, un air malsain sur le visage, s'apprête à le frapper, encore une fois. Et fort, en plus. Il arme, lance son poing ... Et se retrouve avec le bras dans le dos.
J'adore faire des clés de bras et soumettre les enfoirés comme ce type. Je remonte un peu, histoire de lui faire un peu plus mal.
Je crois que j'ai trouvé le type qui a pris les photos. Enfin, je suis sûr de rien, mais quand je l'ai relâché, la bande de Toshiro s'est littéralement jetée sur lui. Je ne fais que constater. Je ne porte pas de jugement.
Mais ce qui me trouble le plus, c'est que je n'ai jamais vu ce type en cours. Faut que j'aille demander ça à quelqu'un.
Je m'avance vers White. Il a pris cher. Je passe mon bras sous les siens et le traîne jusqu'à l'infirmerie. Peu de temps après, le prof nous rejoint.

« Un élève m'a envoyé ici. Qu'est-ce qui s'est passé ?
- Je crois qu'un type qui n'est pas de la classe lui en veut. Faites gaffe, il se fait passer pour un de notre classe. Vous n'allez pas avoir trop de mal à le reconnaître, je lui ai fait une clé. »

Le prof ne peut s'empêcher de sourire. Il repart au pas de course, et, quelques secondes plus tard, je l'entends gueuler.

« Petit, va falloir que je t'apprenne à te défendre, à défaut de te battre. Je sais que tu n'aimes pas ça, mais je crois que tu vas devoir t'y faire, dans ce lycée. Je ne serai pas toujours là pour toi. La preuve. »

Il ne répondit pas, mais je voyais bien que sa gorge était nouée et qu'il avait les larmes aux yeux.


15:44

Après les soins, place à la détente. Nous partons voir les nanas. Voir si elles savent se battre.
En général, c'est assez fun de voir les filles se battre. Pour la plupart, elles n'ont aucune technique. Elles n'aiment pas vraiment la bagarre. Enfin, certaines, si.
C'est donc avec un sourire aux lèvres que j'observe le combat qui suit. Une espèce de ... - Je sais pas, moi, c'est humain, une fille comme ça ? On dirait un mec ! - est face à Zalosta. Je ne l'ai pas vu se battre, j'ai juste vu les conséquences. Ça promet.

« Observe, petit. Ça peut être intéressant. »

Et c'est parti ! Dès le premier assaut, le troll se mange un poing dans la gueule, suivi de près par un coup de pied dans le bide. C'est normalement interdit, mais personne ne proteste. Je soupçonne ce tas de chair de ne pas être dans notre classe non plus.
Mais bon, comme tout troll, elle a de la résistance. Mais elle ne peut pas en placer une, tout ça à cause de la rapidité de notre hérissonne aux cheveux violets. Elle enchaîne avec vélocité une série de coups de poing et de pied qui ferait pâlir Fly, j'en suis sûr. Elle serait jalouse.
En peu de temps, le troll est évacué. Adieu, à jamais j'espère.
White applaudit comme un fou. Le spectacle l'a subjugué. Zalosta incline légèrement la tête à notre intention, puis se retire.


17:05

J'ai rien branlé, tant pis. Toute façon, j'ai eu mon quota de baston, ces temps-ci.
Faut que je rentre à pied, mais j'ai la flemme. Et puis merde, je vais aller traîner un peu en ville. Mais une voix glaciale me retient. Une voix que je reconnaitrai parmi cent.

« Hunter.
- Zangetsu !
- Ne m'appelle pas comme ça ! Ce n'est pas mon mon ! »

J'ai pas pu m'empêcher. Ce type lui ressemble trop. C'est un des rares humains que je connaisse. Il est grand, maigre, et est toujours habillé d'une cape noire. Ses cheveux noirs, mi-longs, flottent toujours au vent, et il porte toujours des lunettes claires. J'adore son look. Comme le prouvent les 'toujours'. Mais passons. S'il est sorti aujourd'hui, ce doit être pour une bonne raison, et je sens qu'elle ne va pas me plaire.

« Tu ne seras plus accepté dans ton ancien lycée. »

Le temps que j'arrive à articuler quelque chose, il était déjà parti. Bordel de merde ... Pourquoi ça ? Fait chier ! Ça veut dire que je vais devoir finir mon année ici ... Quelle merde.
Je crois que je vais aller traîner en ville.


19:47

Les salles d'arcade, faut que j'arrête d'y aller, c'est pas drôle. En général, je dépense juste une ou deux pièces ... Ça me permet de jouer quelques heures. Mais bon, ya aucun défi. C'est pas drôle du tout.
Eh ouais, j'aime aussi les jeux vidéos. Et alors ? C'est pas un pêché, à ce que je sache.
Bon, résumons la situation : je suis un échidné, j'ai seize ans. J'ai une copine qui m'aime et que j'aime. Je fais de la gratte, de la moto, j'aime les jeux vidéos ... Seule marque noire sur ce tableau : le lycée dans lequel j'ai été envoyé suite à 'l'événement'. Mais n'en parlons plus.
Il fait déjà nuit. Pourtant, il n'est pas si tard ...
Une goutte d'eau s'écrase sur mon nez. Je lève les yeux au ciel. En fait, ce sont des putains de nuages noirs qui me cachent le peu de soleil encore présent à cette heure. Bordel, si je ne veux pas être trempé, vaut mieux que je me bouge le cul.
Je cours sous la pluie de plus en plus forte.


20:02

« C'est quoi, ça ? »

La porte d'entrée est défoncée. Je me précipite à l'intérieur. C'est encore plus le bordel qu'avant. Qu'est-ce que ...
Un hurlement de femme effrayée retentit. Je cours vers la chambre.
Oh mon Dieu ...
Fly est étendue sur le lit, à demi inconsciente. Une partie de ses vêtements sont arrachés. Et autour d'elle, il y a quatre types. L'un d'eux s'apprête à la violer, et les trois autres s'interposent entre la scène et moi.
Mon sang ne fait qu'un tour : avec un hurlement, je me jette sur le premier gars. Il traverse la fenêtre et tombe de trois étages. J'observe mon bras : il est recouvert par des flammes blanches. Je n'ai pas le temps de penser à ça. Connard de démon ...

« Lâche-la si tu ne veux pas mourir. »

Le type n'a pas eu le temps de lui faire quelque chose. Ma main est déjà refermée sur son cou. Mes yeux, entièrement violets, sont fixés sur les siens.

« Tu vas mourir lentement ... Pour avoir osé tenter de la déshonorer ... »

Le dédoublement de ma voix doit s'entendre nettement, à présent. Les deux gars derrière moi essayent de s'approcher lentement. Ils sont accueillis par une rafale d'énergie qui les projette contre le mur.
Celui détenu par ma main commence à suffoquer. Crève, connard. Tu ne mérites pas de vivre.

« Arrête ... »

Un contact chaud se fait sentir sur mon bras. Je baisse les yeux. Elle pleure à moitié, ses larmes ruisselant sur mon épaule.

« Ne fais pas ça ... Je t'en prie ... Je n'ai rien, tu vois ? »

Elle n'a rien, en effet. Lentement, mes yeux reprennent leur couleur initiale. Les flammes qui dansent sur mon corps s'éteignent. Je relâche le type qui vient de s'évanouir. Les deux autres sont dans les vapes. Quant au dernier ...
Je regarde par la fenêtre. Heureusement pour lui, un arbre et un tas d'ordures ont stoppé sa chute. Il doit juste être sonné.
Derrière moi, ça bouge. Les deux types que j'ai projeté sur le mur ont de grandes entailles sur le ventre, fruit de l'énergie que je leur ai envoyé.

« Ramassez vos potes et dégagez.
- Si vous tentez quoi que ce soit, je vous tue. »

J'ai du être clair, vu la façon dont ils ont embarqué les types et ont dégagé. Je me rends compte que je retiens ma respiration. Je la relâche. Fly est toujours accrochée à moi. Je l'enlace de mes deux bras, et elle se met à pleurer.

« J'ai eu si peur ... »

Je ne comprends pas comment elle a pu se laisser surprendre. Elle sait se battre, pourtant ... Et autre chose me trouble. Tous les événements d'aujourd'hui. D'abord les deux trolls qui se tapent l'incruste dans la classe pour tenter de fracasser les deux personnes qui sont entrées en contact avec moi. Le sabotage de ma bécane. L'entrevue espionnée avec Kanaga. Et maintenant, ça.
Je ne sais pas ce qu'il se passe, mais quelqu'un m'en veut énormément. Et je ne sais pas qui c'est. Ou plutôt, celui à qui je pense n'aurait pas assez de culot pour ça. Si ?

Zomg o_O ya de la baston du sang du frisson! >w< j'aime la prof de français, si seulement je pouvais avoir la même xD alala ! Zalosta est trop forte =D Hunter aussi ! tout simplement génial! j'veux la suite pour savoir qui c'est qui est méchant avec hunterounet >___<

Quelle magnifique répétition.



Pas de faute, mais... °°

J'avais vu des tournures de phrases que j'aimais pas, mais pas moyen de les retrouver. (Surtout que j'dois m'occuper de ma rédac' de français...)

Quel sentiment de percécussion.
Et puis, le mec (ou la nana) qui lui en veut, c'est une loppette. C'est bas de pas oser s'en prendre direct au concerné. Hop, comme ça on attaque les potes, la copine,... Du n'importe quoi. Alalala...

Ouais nan, l'est bien ta fic. Continue.

Bonne chance.

°V°

Moi je dis, et je le redis, c'est une super suite. Simplement. La prof de français alors là par contre je dis respect. *applaudit*

Décidément, ce Hunter-là à quelques points communs avec toi! Jeux vidéos, guitare...

Bref.
Je vais faire un commentaire très rapide...
Y a quand-même un truc qui me chiffonne dans le tas, c'est que tes chapitres sont trop courts ._. Ca fait que je reste sur ma faim, alors que t'aurais pu sortir un chapitre fait avec les deux précédents, et ça aurait été mieux, ça aurait été plus complet, je pense! Enfin, ce n'est que mon avis, hein >.>

Vanille a trouvé une répétition. moi, j'ai trouvé d'autres trucs.

T'as oublié un espace :p (dsl, je me fais pas chier comme toi avec les couleurs ^^)

Libre s'accorde avec deux heures. C'est comme si tu disais "j'ai deux heures qui sont libres"!

"A ma disposition c'est plus joli, non?
-Tu chipotes, là.
-Comme ça t'es pu le seul :p"

C'est surtout que le fait que tu dises que t'as de l'argent à disposition, plutôt qu'à ta disposition, ça fait que ton argent est aussi à la disposition des autres :D

C'pas du conditonnel normalement? Ca fait serais.

Juste pour te faire chier. Préfèrerais, c'est plus joli. Je sais que les deux marchent, mais voilà, j'avais besoin de te faire chier.

Héhéhé... Celle-là, c'est ma préférée! L'oubli ^^ Il manque pas "chose" quelque part? Je sais pas moi... Je verrais bien ce mot entre "même" et "sûr". Mais j'ai peut-être tort ^^ *hinhinhin*

Si t'avais pas adopté un mode de narration qui fait que c'est comme du langage parlé, je te démolierais, gnéhéhéhé. Seul réconfort, c'est que je suis quasi sûre que t'as pas fait exprès de mettre "que" à la place de "où".

Et flemme de continuer. Donc je sais pas si y a des fautes plus tard. Si j'avais pas cherché, j'aurais trouvé que l'oubli de chose. Ce qui est un bon point pour toi, tes fautes se voient pas!

Pour le gars qui en voudrait à Hunter, j'ai une petite idée de son identité. Mais je me goure peut-être. Dans le doute, cependant, je ne dirais rien. De toute façon, me souviens pu de son nom!

Hé.

Tout d'abord, merci à tous.

Deuxièmement, les fautes : quand j'ai écrit ce chapitre, j'étais un peu HS, et j'avoue que certaines fautes sont grosses, comme celle du conditionnel. Mais d'autres, dans le style "ya" ou l'oubli de "chose", c'est voulu. Ici, j'adopte un langage presque familier, et donc ce qui pourraient passer pour des fautes ne le sont pas =P M'enfin, normalement, je n'ai pas le droit d'utiliser ce genre de langage, mais j'ai fait une entorse à la règle.

Bon, je ferai des efforts pour la suite. Les deux prochains chapitres risquent encore d'avoir quelques fautes de ce type, et quelques entorse à la langue française.

Oh ils ont tous posté avant moi ! Pu rien à dire... Ah si, touchez pas à Fly bande de pervers !
*brandit son katana*
Alors là ça va chier, non mais ! On n'a pas vu ça depuis TBS 2 !

Vive le démon qui rugit en toi, cher Hunter ; on dirait qu'il t'a encore été utile bien que saoûlant à force x3

Continue, j'ai hâte de savoir la suite (et la flemme de chercher d'autres fautes) !

Huu ... Mais ... Mais mais mais il est bien ce démon ! Gné ><

Bon, trêve de bavardages. Allons-y. Pour la suite.



JOUR 4

09:12

Le téléphone sonne. Hmmm ... Ah, merde, l'heure. Sûrement le lycée.

« Hmmmallo ?
- Monsieur Hunter ? Bonjour, c'est la secrétaire du lycée.
- Ah, ouais, je suis pas venu, je sais. Des gens ont forcé mon appart et ont agressé ma copine hier. Pouvez-vous transmettre aux profs que je ne serai pas là de la matinée ? Je dois m'en remettre. Et ... Je compte sur votre discrétion. S'il vous plaît. »

J'espère que cette secrétaire sait tenir sa langue. Faudra que je passe la voir, un de ces jours.

« C'était qui ? »

Fly aussi se réveille, lentement. Ça va mieux depuis hier, on dirait. Elle a l'air d'être aussi joyeuse qu'à l'accoutumée. Cool.

J'ai un peu menti quant aux raisons qui m'ont poussé – ou plutôt forcé – à ne pas venir à huit heures au bahut. C'est vrai que Fly avait besoin de moi à ses côtés jusqu'à maintenant, mais il y a aussi autre chose. Ce démon m'épuise. Heureusement que demain c'est le week-end, au moins je pourrais récupérer.

09:13

Petit câlin matinal.

10:00

Finalement, je suis venu au lycée. Mais j'aurais peut-être pas du. A peine suis-je arrivé que Kanaga se jette sur moi. Apparemment, il est fou de terreur;

« Qu'est-ce qu'il s'est passé ? On m'a dit que tu avais eu des problèmes chez toi ! »

Pas assez discrète, la secrétaire. Enfin, d'après les conneries que me raconte Adrian, je vois qu'elle a tenu sa promesse - en partie.

« Ta sœur va bien. Ya juste une bande de cons qui a trouvé drôle de défoncer une fenêtre et la porte d'entrée. Mais t'inquiète pas, je les ai refoulés. »

Va pas me faire chier de bon matin.

10:06

« Bonjouuuur ! =3 »

Ya une chatte brune qui fait deux têtes de moins que mois, là-bas. Elle a les yeux de la même couleur que son pelage et elle porte une robe bleue ... Je sais pas, on dirait une gamine ? Euh ... Ouais, bon.
Déclic dans ma tête.
Oh ... My ... God. C'est ça notre prof de Français ? Cette gamine ? Enfin ... Elle doit sûrement être plus âgée que moi? N'empêche que c'est une gamine quand même.

« Ooooh ! Mais tu es nouveau, toi, non ? Tu m'as l'air mignon ! Comment tu t'appelles ?
- Euuuh ... Moi c'est Hunter. Enchanté. Et vous ?
- Appelle-moi mademoiselle Light ! Ravie de te rencontrer ! =D »

Bon, ben les cours de Français risquent d'être fun. Ou pas. Tout dépend.


12:00

J'adore cette prof de Français X3
Oula, faut que je me calme. Elle m'a contaminé ... M'enfin, tant pis ^^
Euh ... J'ai encore merdé, c'est ça ? D:
... Bon, respire, vas-y ...
Pfiouuuu ...
Ah, ça va mieux.
Ah la la, je l'adore, cette prof. J'ai passé deux heures à me marrer. Elle est super sympa, un peu fofolle et surtout très gamine. Elle s'entend bien avec les élèves, et ils le lui rendent. Ça fait plaisir à voir. Même les racailles du fond ont réussi à lâcher un ' =3 ', c'est pour dire ...
J'ai réuni un peu de peuple au resto chinois. Rien de superflu, juste Sephyra, Zalosta, White et moi. Je leur ai dit de me rejoindre là-bas.


12:14

Je suis en avance, c'est un fait.
... Ah, non. En fait, ils m'attendaient à l'intérieur ...
Je peux noter une distance de sécurité entre les deux filles. Zont pas l'air de bien s'entendre. Hum ... On va pas pouvoir faire grand chose à ça.
Je place tout le monde à table. Zalosta à ma gauche, face à elle White, et à la gauche de celui-ci, Sephyra. Le pauvre petit est tout rouge. De plus, leurs épaules se touchent.

« Vous êtes mignons ... »

Regard assassin de la part du husky, rire de la part de la roussette. Enfin.
Le repas se déroule dans la joie et la bonne humeur, même si on sent une nette tension entre Sephyra et Zalosta.


13:02

« Putain, Hunter, c'est de ta faute si on est en retard ! »

Fait chier ... Ouais, j'avoue, j'ai repris du rab trois fois. Mais ils étaient pas obligés de m'attendre ! En plus, on a un cours de mademoiselle Sly ... Juste deux heures. Bordel de merde, elle va encore me saquer.

« Je note que tu entraînes tes camarades de classe dans ton retard. Je te félicite. Heureusement pour toi, je suis de bonne humeur aujourd'hui. Du coup, tu ne seras pas collé. »

Aaaaargh, elle m'énerve !


14:59

Je vais la tuer. Elle a passé deux heures à m'interroger. J'ai même pas levé la main une seule fois pour mériter ça ... Saloperie de chatte ! Même si t'as des yeux verts, je te déteste !
Grrrr ... Non, mais sérieux, qu'est-ce que je fous là ?
Allez, courage. Plus qu'une heure.


15:00

Pile à l'heure. Je m'installe au fond. Kanaga est blême. Bizarre. J'espère qu'il n'a pas appelé sa sœur, sinon je vais passer un sale quart d'heure.
Tiens, il a fait vite pour corriger les DS. Il circule en ce moment même entre les rangées pour distribuer les copies.

« Zalosta, 19. »

Je peux voir la hérissonne jeter un coup d'œil par-dessus son épaule à la roussette. Qui répond par un regard glacial. Zalosta est très discrète, mais entre ces deux-là, quelque chose ne colle pas. Peut-être que deux intellos sont de trop ?
... Et moi ?

« Sephyra, 19. »

Putain de merde. Pourquoi j'ai que 18 ?


« White, 14. »

Chapeau, petit !


16:33

J'entre dans l'appart silencieusement. Au fond, j'entends un air de blues joué à la basse. La perfection. Pas de fausse note. Le rythme suivi.
J'entre dans la chambre. Discrètement. Elle me tourne le dos. J'empoigne ma guitare, et je l'accompagne durant le reste de la chanson. A la fin, elle se retourne vers moi.

« Tu joues toujours aussi bien le blues. »

Pas la peine de décrire la suite. Surtout que ça vous regarde pas. Tout ce que je peux vous dire, c'est que ça s'est fini dans le lit. Mais pas d'allusions perverses, hein. C'est juste un groooos câlin.


18:30

« Tu ne laissera jamais personne me faire du mal, hein ? »


18:31

« Jamais. »


18:32

« Je t'aime. »


18:33

« Moi aussi. »

23:37

Je me réveille lentement. J'ai comme l'impression qu'il y a quelqu'un dans l'appartement. Je me lève lentement.
Là. Dans le salon. Je ne vois pas bien qui c'est. Tout ce que je peux dire, c'est que cette personne boîte.
J'allume la lumière. La silhouette devient White ... Enfin, ce nom ne lui colle plus trop. Son pelage est tâché de sang. Il sanglote. Je m'approche de lui, et il s'effondre dans mes bras.

« Comment ... Qu'est-ce que ...
- Je t'en supplie, aide-moi ! Ils - je ne sais pas qui – se sont attaqués à moi alors que je rentrais. Ils m'ont passé à tabac. J'ai réussi à m'enfuir, je ne sais pas comment. »

C'est pas possible.

« Ma maison est tienne. Tu seras en sécurité, ici, au moins. »

Des pas lourds retentissent derrière moi. Fly arrive, un t-shirt large sur les épaules. Il est à moi, d'ailleurs, ce t-shirt.

« Mmmhquicé ? »

Tout à coup, elle tombe sur la scène, et sur le husky en particulier, plein de sang. Elle se précipite vers lui, le prend dans ses bras à son tour et le fait asseoir. Elle sort, puis revient avec une trousse à pharmacie.

« Je vais m'occuper de toi. »


00:15

Le petit s'est endormi sur le canapé. Nous nous regardons, ma belle échidné et moi, et nous nous sourions.
Et pourtant, il n'y a pas de quoi. White nous a raconté un peu plus son histoire. Apparemment, ce n'était pas la première fois qu'il se faisait tabasser comme ça, mais jamais avec une telle violence. D'après ce que j'ai compris, on lui en veut d'avoir trouvé un protecteur. Avant, tout le monde pouvait se défouler sur lui, maintenant on ne pouvait le faire que dans mon dos.
Quelle situation de merde ... On culmine niveau connerie et violence. D'abord ma copine, ensuite mon ami ... Il y a à craindre pour Zalosta et Sephyra.

Suspens à mort vers la fin ! >o<

Et Sephy et moi on a eu la même note >w< !

Pas de jalouse ! >w<
/me danse

J'aime la prof de français X3 ... C'est moi en fait hahaha ! *sort*

Zomg, on s'est attaqué à Whitounet D: qui c'est qui a fait ça >_< Et je veux pas qu'on fasse du mal à grande soeur et Sephyra ! Parce que moi je les aime bien .^. alors pas bobo !

Vous inquiétez pas, les enfoirés, je les viande avec mon 19 !
*brandit sa copie sur les malfaiteurs*
Tenez ! Mangez ça !
Malfaiteurs : Argh...

Egalité avec Capita-san x3 *câlin à l'assemblée*

*sort son katana*
Je vous protégerai contre l'adversité ! Enfin, pas aussi bien que notre échidné favori...

La suite Hunter ;3

Je vois que ça plait toujours. =3

Bon, ben, demain je suis à Lyon, et donc je pourrais pas poster. Sachez cependant que je vais vous faire une faveur ^^ Je poste ce soir !

Par contre, à partir de vendredi, ce sera un post tous les jours ou tous les deux jours. Il faut que j'écrive en masse ce week-end.

Mais bon, allons-y.




JOUR 5 – WEEK-END


06:45

« Sors de là, enfoiré ! Je vais te faire ta peau ! »

Heiin ? On peut pas dormir tranquille, dans ce monde ?
M'enfin, j'ai l'impression d'avoir entendu un alcolo gueuler dans la rue. Je me lève discrètement, et regarde par la fenêtre ... Pour voir une pierre m'arriver dans la gueule. Aouch.


06:47

« Hé, connard ! »

Attention, échidné en caleçon dans la rue.
Hé, mais ... Qu'est-ce qu'il fout là ? Il est complètement bourré, en plus !

« Hunter, va crever ! »

Je me sens projeté sur plusieurs mètres. J'avais oublié qu'avant d'être prof, il était combattant. Il m'a défoncé la gueule. J'ai mal ... Putain, je vois tout au ralenti, en plus.
Je sens qu'on me frappe encore. Une fois. Deux fois. A la troisième, au prix d'un effort presque surhumain, je pare le coup.

« Qu'est-ce que j'ai fait ?
- Tu as laissé des inconnus faire du mal à ma sœur ! »

Adrian brandit un papier. Dessus, il y a écrit « Ta sœur a été agressée. ». Qu'est-ce que c'est que ce bordel, encore ...
Je pare avec difficulté les coups suivants. Kanaga est une vraie force de la nature. Il peut briser une défense comme bon lui semble. Et la mienne ne fait pas défaut à la règle, même si, sans me vanter, je suis un excellent encaisseur.
Bizarrement, je sens les coups de mon assaillant faiblir. J'y trouve une ouverture, et lui envoie mon poing en plein visage. Il s'écroule comme une masse. Comment ai-je pu le mettre KO en un coup ? Impossible.
Je m'approche. Et tout à coup, il me saute dessus. Mais il n'y a plus de violence dans ses actes. Il pleure.

« Dis-moi ... Dis-moi qu'elle n'a rien ...
- Mais elle va bien !
- Oui, je vais bien. Qu'est-ce que tu fous là ? Pourquoi tu viens nous déranger ? »

Adrian reste bouche bée devant sa sœur. Elle a l'air furax. C'est super rare de la voir comme ça ... Ça mériterait presque une photo. Mais passons.

« Tu crois pas que tu en as déjà assez fait ?
- Mais ... Je m'inquiétais pour toi !
- Eh bien, comme tu le vois, je vais bien. Mon pauvre, rentre chez toi, tu es complètement saoul. »

Putain, on dirait un gamin maintenant. Il chiale en s'agrippant à moi. Bordel, c'est lui le plus âgé !

« Elle est méchante avec moi ! Je m'inquiète pour elle et elle est méchante avec moi !
- Peut-être que c'est le moment idéal pour s'excuser. »

J'espère que ça marchera. C'est vrai, c'est le moment idéal pour ça.
Lentement, il me lâche. Il s'avance à genoux vers sa sœur. Elle, impassible, le regarde avancer.
Il se couche presque à ses pieds. Si j'étais un connard, j'aurais dit que c'était pathétique. Mais ce qui va suivre va peut-être changer quelque chose dans ma vie.

« Pardon ...
- Tu t'excuseras quand tu seras moins bourré ! »

Aïe aïe aïe ... Elle vient de l'assommer.


07:23

Adrian est allongé sur le canapé à la place de White. Celui-ci est rentré chez lui, m'assurant que 'tout irait bien, vu qu'à cette heure, toutes les racailles dorment.' Il a pas tord, aujourd'hui c'est samedi.
Ça fait bientôt un quart d'heure que je masse Fly pour la détendre. Elle ne décolère pas. Je peux la comprendre. Mais elle commence à se détendre.


09:34

La vie suit son cours. Nous vaquons à nos occupations, à savoir douche pour elle, téléphone pour moi, et pionçage intensif pour Adrian.


09:41

L'échidné bourré ouvre un œil.

« J'ai mal à la tête ... »

Normal, après ce qu'il s'est enfilé. Et ce que sa sœur lui a mis.
Je lui file une aspirine.


09:55

« Fly, Hunter ... Je suis désolé. »

On y vient. Pendant plusieurs minutes, nous écoutons Adrian nous déballer ses quatre vérités, et que j'étais pas un si mauvais garçon, et gna gna gna et gna gna gna ... M'enfin, ça me fait quand même plaisir. C'est au moins une chose sur laquelle on peut tirer un trait.


10:12

Kanaga s'éloigne, heureux. Fly aussi semble heureuse. Alors, moi aussi.
Je me fais sauter dessus par une masse de dreads rousse.

« Dis, dis, dis, on fait quoi ce week-end ? »

Une vraie gamine.


11:02

Nous sommes en route pour une une forêt dont le nom m'échappe. C'est elle qui a voulu venir ici. Ne me demandez pas pourquoi, même moi j'en sais rien ... M'enfin. J'ai du attendre pendant trente minute que mademoiselle choisisse ce qu'elle allait porter, alors qu'on s'en branle complètement. C'est vrai, dans une forêt de champignons, m'étonnerait qu'on croise beaucoup de monde ...


11:46

Ça fait du bien de rouler à fond sur les routes de campagne. C'est dangereux, mais abusivement jouissif. D'ailleurs, ça se voit encore. Ya deux échidnés qui rigolent bizarrement en marchant de travers dans une forêt  étrange pleine de champignons géants. A croire qu'on en a bouffé des hallucinogènes.
Et encore, on a pas sorti la bière ...


22:59

J'ai rien décidé non plus, sur ce coup-là. À croire que nous sommes dirigés par autre chose.
Nous sommes allongés sur le chapeau d'un champignon géant qui dépasse tous les autres d'un bon mètre. Les yeux braqués sur les étoiles, nous les contemplons en silence.

« Je suis si heureuse qu'il se soit enfin rendu compte de la vérité ... »

Bon, ben au moins, ça lui a remonté le moral.

« Tu vas bien ? Je veux dire, après ce qu'il s'est passé l'autre fois ...
- Oui ! Après tout, il ne m'est rien arrivé, tu m'as sauvé au bon moment ! »

Je souris dans l'obscurité. Je suis soulagé que ça ne l'ait pas trop affecté.
Je sens un corps chaud s'agripper à mon bras.

« J'ai froid ... »

Ça m'aurait étonné.


JOUR 6

07:23

Réveillés par l'aube. C'est un joli spectacle. J'en avais presque oublié la saveur.

« Mmmh ... »

Rolala, elle en veut, des câlins. Elle va finir par m'user.


11:45

Retour à la maison. A midi, on mange quoi ?


14:00

Ben finalement, c'est moi qui ait fait la bouffe. Rien d'exceptionnel.
Elle a insisté pour jouer cet après-midi. Va vraiment falloir insonoriser la pièce.


17:17

Applaudissement du public, trois étages en-dessous. Impressionnant, le nombre de gens qui n'ont rien à foutre de leur dimanche. Ça a commencé par un type qui nous a entendu jouer, puis un deuxième s'est joint à lui, puis une femme ... Ils ont gueulé pour qu'on se montre. Du coup, on a ouvert deux fenêtres et on s'est assis au bord. Toute l'après-midi, on a joué pour les passants qui nous ont acclamé. Ça fait plaisir de voir que tout le monde n'écoute pas du rap. Et puis, on a un répertoire varié. Pop, rock, jazz, blues ... On a même interprété un morceau de métal, et le pire, c'est qu'ils ont aimé.

« Merci tout le monde ! Ça vous a plu ? »

Nouvelle acclamation.

« A bientôt ! »

Les gens partent, heureux. Il faut dire qu'ils n'ont pas perdu leur après-midi ...


21:44

Vous voulez savoir pourquoi c'est toujours le bordel chez nous ?
Suffit d'observer la scène ...
... Une séance de lutte cochonne.
Ah, ces jeunes ...


JOUR 7 – REPRISE


08:03

Grand classique à présent. Ou pas.
Aujourd'hui, je me suis mangé un motard, pour changer un peu. D'ailleurs, j'ai squatté sa bécane pour venir au lycée. Je ne sais pas s'il a apprécié.
Heureusement pour moi, aujourd'hui, j'ai un prof sympa en première heure.

« Saluuuuut ! =3 »

Mademoiselle Light, je vous adore.


08:57

D:

J'ai électronique.


11:02

Putain, heureusement que je suis arrivé à l'heure aujourd'hui ... Pour une fois, Sly n'a rien eu à me reprocher. Enfin, ça ne l'a pas empêché de s'acharner sur moi ... Surtout que je suis une grosse brèle en électro. J'ai jamais fait ça de ma vie, moi !
Enfin ... Je viens de me rendre compte que Sephyra et Zalosta ont l'air en pleine forme. J'en conclus qu'on a pas cherché à les attaquer, et ça m'arrange bien. Flemme de me battre.

« Hé, Hunter, t'as pas encore vu notre prof d'Anglais ! Ça tombe bien, c'est ce qu'on a maintenant ! »

Oh, fuck ... Je le sens pas, ce coup.

Huhu ! Une suite =D

Bien bien bien.
C'est bien.
Mais très bien.

Et nan, j'ai la flemme de faire un super post de lamorkitu.

Bosse bien et poste quand tu reviens.

zénial =) ! Dans la forêt de champignons D: ... injustice je dis! pourquoi une foret de champignon ?! >w<

Bref, qui c'est le prof d'anglais è__é ?! Je veux savoir D: !!

Moi j'dis... c'est Nakata Shirô !

*crève*

Donf a une mauvaise influence sur moi... Fais-le rentrer dans la fic que je puisse le dégommer avec Capita-san x3 La suite ^^

(je commente pas beaucoup parce que sinon moi aussi je vais être à la bourre au lycée... Argh, Hunter aussi a une mauvaise influence sur moi ;3)

Quoi quoi ?! Mais je t'emmerde moi è_é *crève*
Hunter, ta... Fic (? XD) c'est de la bombe. J'adore. Continue sur ta lancée, fiston, et t'auras peut-être ta moto pour ton anniversaire. Ou pour noël. Enfin, je verrai avec ta mère.
Mais ramène un bon bulletin cette année :'D S'te plaît, sinon les voisins vont encore se foutre de ma gueule é_è
Et tu me connais, moi quand on me les casse, je pars vite... Tu tiens de moi d'ailleurs. Allez fils, va en cours. Bonne journée.

PS : En retard au lycée Sephy ? Tu te fous de ma gueule t'as 3 minutes à pied è_é ! *fuit*

Huhuhu.

Soyez tous en retard au lycée, vous avez raison ... Mais sachez que moi, j'arrive tout le temps à l'heure =P

M'enfin.

Blackdoom, cher Donf (père ? XD), je suis heureux, que dis-je, je suis honoré *crève*

... Il déteint sur moi.

Bon, prochain chapitre vendredi. Samedi, écriture. Dimanche ... rien. XD

/me essuie une larme

Owi, le père et le fils enfin réunis *snif* Chéri, fils, je suis contente pour vous \o/

Et Sephy, t'en fais pas pour ça, t'en fais pas... *calin à sa soeur*

Bon ! è_é

Cette suite me parrait chouette ! Mais !

Mais !...
Pourquoi Hunter n'a paz balancé de guitare sur les passants ? èAé
/me sort

Post, comme promis.


Merci à tous pour vos commentaires =D



11:02

« Who the fuck are you ? »

Ya un hérisson rouge foncé qui me crache dans la gueule. Ya un truc louche chez ce gars : ses yeux sont verts, mais leur blanc est ... Rouge. Bizarre, non ?
Bon ... Je suppose qu'il attend une réponse du même niveau. Alors, qu'est-ce que j'ai en réserve ... Un truc pas trop méchant, mais un peu, quand même. J'ai pas aimé la tournure de sa phrase.

« I'm the new one, faggot. My name is Hunter. And you are ... ?
- Interesting. »

J'adore la réponse. Sérieux, il pourrait pas me répondre, et qu'on en finisse ? J'aime pas ce genre de discussion.

« My name is Aurion. Majin Aurion. I'm you new English teacher.
- Non, jure ...
- Shut the fuck up !
- Hey, keep cool ! »

J'aime. Le prof d'anglais delamorkitu. Qui jure comme un troupier. J'aime.
Bon, c'est vrai, il a des manières plutôt ... Je sais pas, moi. Disons, brutales. Mais il a l'air trippant.
Wait and see ...


12:02

J'aime.
J'aime la façon dont il rabaisse les élèves quand ils foutent le merdier. J'aime sa façon de répondre en anglais ... ah, putain, heureusement que je suis calé niveau langue, parce que sinon j'en aurais pris plein la gueule. M'enfin.
Un truc louche, quand même : le gars a un holster à sa ceinture. Vide, mais un holster reste un holster. Louche, moi j'dis.


12:19

« Alors, ce week-end ? »

Je tape la discute avec notre hérissonne violette aux yeux flippants. J'ai rien d'autre à foutre ... enfin, si, l'appel du ventre. Mais ça pourra attendre.

« Oh, pas trop mal ... J'ai eu droit un un entraînement surprise au combat rapproché. »

Aha ! Comme quoi, j'avais pas visé si faux. Heureusement qu'elle sait se battre. Au moins, j'aurais pas à assurer sa sécurité ... Quoi que ça me ferait mal si elle venait à être blessée par ma faute.

Impossible de mettre la main sur Sephyra. Mais elle avait l'air en pleine forme, alors, pourquoi s'inquiéter ? C'est une grande fille, après tout.

« Heu ... »

C'est quoi, ce gargouillement d'ogre ?
... En fait, c'est juste White qui m'attend pour aller manger.


13:49

« Ecchellent, che rechto. »

Ouais, j'ai pas fini de bouffer, mais ya un renard et une roussette qui me poussent pour que je sorte d'un resto italien. J'aime pas les italiens, mais j'aime bien leur bouffe. Étrange, non ?
On a eu du bol, si je puis dire. Au moment même où nous entrions dans le resto, notre amie la future petite copine (ou pas) du husky prenait place à une table. A croire que White sentait le parfum de Sephyra à dix kilomètres. Je sens rien, moi, pourtant. Hum ...
Du coup, on a mangé à trois. Pendant le repas, elle m'a dit ne pas avoir eu de soucis ce week-end. Ça m'a soulagé ... Comme quoi, je suis pas un terroriste indirect.


13:59

« Oh putain, on est à l'heure !
Ouais ... Tu parles !
Les cours commencent dans une minute !
Et on a quoi ?
Euh ... LV2, je crois.
Tu fais Allemand ou Italien, Hunter ?
... Espagnol. »

Bordel de merde ... J'ai vraiment de la chance, moi.
Bon, ben finalement, je crois que je vais aller en Allemand ... Comme dit plus haut, j'aime pas les italiens. J'aime pas la langue non plus. C'est con, pourtant, vu que l'Espagnol et l'Italien ont des racines communes ... Mais bon, je m'égare. Revenons sur la situation présente.
Mes deux camarades font Allemand. Alors, pourquoi ne pas essayer ? Bon, j'avoue, l'Allemand, c'est pas mon truc non plus. Encore que ça a l'air trippant des fois.


14:00

Le prof d'Allemand, c'est un type louche.
Pour commencer, c'est un humain, aussi grand que moi, voire plus. Je croyais que c'était un lycée pour hybrides ... Mais passons.
Premièrement, le truc qui m'a choqué : le mec porte une cravate immonde. Genre 'diable de Tasmanie'. Vous savez, le machin moche qui bave. M'enfin.
Il porte ça sur une chemise à carreau. Immonde. Et puis, il se la pète avec ses petites lunettes rectangulaires et sa montre en or ... J'aime pas. Mais pas du tout.
Ensuite, il y a un autre truc qui m'a dérangé : en me voyant entrer, il s'est gratté le dessus du nez, et m'a regardé avec ses yeux gris, par-dessus ses lunettes. J'ai pas du tout aimé ce regard ... C'est comme si on regardait au plus profond de votre âme, et pourtant, je sais que j'ai gardé un regard impassible.

« Yo !
- Izi, ze n'est pas 'yo' mais 'Hallo'. Nach mir wiederholen.
- Heiiiiiin ?
- Har ! Fous n'afez donc chamais fait Deutsch ?
- Ben ... Non. Ya un début à tout, non ?
- Ja, ja ... »

Pendanr que nous allons nous asseoir, je chuchote une question à White.

« Et comment y s'appelle, le guignol ?
C'est Herr Donf. Herr, ça veut dire 'monsieur'.
Hum ... Je m'en souviendrai. Ou pas. »


Je le sens pas, ce truc ... Mais pas du tout. Je sais pas pourquoi, mais derrière cette tenue ridicule, j'ai l'impression de voir un vrai sadique ...


14:59

J'avais pas tort. Ce type est complètement tordu. Le roi des sadiques. J'en ai mangé plein la tronche.
Conclusion ? J'aime pas l'allemand.
... Et en plus, on a électro. TP.
J'en ai marre ...


17:03

...
Je suis foutu ... C'est quoi, ça ? Je comprends rien à l'électronique.
Mais qu'est-ce que je fous là ...
Mine de rien, ces journées de cours sont fatigantes ... Mais où sont passées les journées de six heures ? Je crois que c'est trop tard, fallait être au collège.
Ah, le collège ... Le premier endroit où j'ai appris à me faire respecter. Faut dire, au début ça allait, mais après, quand mes parents ont 'décédé', c'est devenu l'enfer. Surtout que j'avais changé au même moment. J'avais hérité de la 'mort'  de mes parents une cicatrice argentée, les reflets de la même couleur sur mes dreads, et surtout ... Lui. Je n'ai pas de souvenir de ce qu'ils m'ont fait. Tout ce que je sais, c'est qu'un jour, je me suis réveillé, et que je me sentais changé. Et depuis ce jour, j'ai du me battre à chaque instant pour me faire respecter.
Malgré ce qu'on pourrait penser, je connaissais très peu mes parents. Dans une autre vie, peut-être étaient-ils fermiers, vivant dans une paisible tribu ou que sais-je. Mais là, rien. Niet. Enfin, si, une chose : ils étaient de grands scientifiques. Paraît que mes aptitudes aux matières scientifiques viennent de là. Mais mes aptitudes physiques ... Je ne sais pas, mais un scientifique est-il plus grand d'une tête que ses congénères ? A-t-il une force aussi développée ? Je ne le saurai jamais.
Collision. Oups ...

« Pardon, excusez-moi, c'est de ma faute, je regardais pas ... Mademoiselle Light ?
Salut, petit échidné ! =3 »

... Attends, ya pas erreur sur la personne ? Tu t'es vue, crevette ?

« Ça tombe bien, enfin, tu tombes bien. Il faut croire que j'ai de la chance ^^
-Hum ... C'est pour quoi ?
- Dis-moi, tu as l'air bien triste. J'aime pas voir mes élèves tristes. D:
- Non, non, c'est rien. Alors, de quoi vouliez-vous me parler ?
- =D Ben en fait, j'avais dans l'idée de faire une sortie jeudi ! Et il me faudrait quelqu'un pour faire passer l'info, vu que je ne vous ai pas jusqu'à jeudi ! Pourrais-tu transmettre l'info aux délégués ?
- Oui ... Je m'en occuperai. »

Je me demande quel âge elle a. Elle paraît si jeune, avec ses manières de gamine, toussa toussa ... Mais il faut admettre qu'elle est gentille. Je l'apprécie beaucoup, contrairement à certains profs dont je tairai le nom.

« Bon, ben, salut ! ^^
- Oui. Au revoir. »

Je dois faire peur. Elle s'est retournée au moins deux fois pour voir ce que je faisais, et j'ai failli me manger un poteau.


18:34

Hmmm ... J'avais oublié quel bien-être cela produisait que de glander dans un canapé moelleux, bière à portée. Heureusement que ma petite échidné rousse n'est pas encore rentrée. Il est un peu tard, d'ailleurs. Elle a fini une heure avant moi ...
Moi jdis, vive le téléphone portable ! Ça évite de se bouger le cul en gueulant dans toute la ville.
Ça sonne ...

« Allo ?
Euh ... Salut.
Ca n'a pas l'air d'aller.
Si, je suis juste un peu vanné ... Mais je commençais à m'inquiéter, vu l'heure qu'il est ... »

Derrière, j'entends un cri bizarre. Je me redresse soudain.

« Qu'est-ce que ...
Ah, ça ? Bah, c'est rien, juste des lycéens qui essayent de voir sous ma jupe.
... »

Ah, les femmes ... Bon, pas la peine de s'inquiéter. Cette fois-ci, ils ne l'auront pas par surprise ... Mais maintenant que j'y repense, j'ai l'impression de louper quelque chose.
...
Ah, je crois que je vois. Oui, ce jour-là. Des lycéens n'auraient jamais tenté de violer quelqu'un. Sauf cas extrême. Dans le lycée, c'était un peu craignos, mais les gars n'avaient pas assez de couilles pour ça. Et puis, la stature des mecs ... C'étaient plus des hommes finis qu'autre chose. Alors, juste des mecs qui avaient suivi ma copine jusque chez elle ? Probable.
La voix de Fly me tire de ma rêverie.

« Voilà, ça c'est fait ... Ah, au fait. Axel a appelé tout à l'heure.
- Oh ?
- Oui. Il avait paumé ton numéro de portable, m'enfin, on s'en fout.
- Tu parles comme moi.
- Ah bon ?
- Ouais. Mais bon. Continue.
- Oui, il m'a appelée. Il avait l'air occupé. La seule chose qu'il m'a dite, c'est de te faire transmettre un message. Un mot. 'Katana'. »

Mon sang se glace dans mes veines.

« Rentre vite !
- Mais ...
- Rentre, ça urge ! »

Je compose le numéro d'Axel.

« Yo.
- Yo. Bordel, c'est quoi cette histoire ? Le Clan des Katanas est de retour ?
- Oh, du calme. C'est qu'une rumeur. Non, d'après mes contacts, en fait, c'est juste une personne qui veut restaurer le truc. Pour l'instant, cette personne est seule, mais depuis hier, les guetteurs ont aperçu des types se balader la nuit avec des boken. Mais ce n'étaient pas des anciens, alors je ne pense pas qu'on ait grand chose à craindre.
- Ok. Merci. Sois prudent.
- Aye aye, sir ! »

Tsss. Ce mécano est plein de ressources. Et un peu con sur les bords. Enfin, c'est un bon ami. Presque un frère.


19:03

« Tu vas m'expliquer ce qu'il se passe à la fin ? »

Ça fait bientôt dix minutes qu'elle est en train de lustrer le plancher. Elle va finir par y laisser sa marque.
Je l'arrête dans ces cent pas, la force à me regarder dans les yeux. Elle est si craquante ...
Mais comment je peux penser à un truc comme ça maintenant ?

« Bon. Tu te souviens de la bande aux bokens ? »

Elle réfléchit. Oui, elle a du les croiser au moins une fois. Je crois même qu'elle a mis la branlée à des nanas qui se croyaient plus fortes qu'elle. Elle les a étalées à mains nues.

« Ils sont de retour ?
- En reformation.
- Oh ... Mince. Tu penses que ceux de l'autre fois ...
- Non, à mon avis, ceux-là, c'étaient juste une bande de pervers qui se croyait tout permis. »

Bon, c'est pas si grave. Mais peut-être faudrait-il qu'on agisse ... Quoique, non. De toute façon, d'après les infos d'Axel, c'est une nouvelle génération, qui n'a rien à voir avec la précédente.
Oui ... Si c'avaient été des anciens, je serai dans la grosse merde. Sûrement en train de fuir avec Fly, Axel et les gars de mon ancien lycée.
Mais j'oubliais ... Vous ne pouvez pas savoir qui sont les Katanas.
En fait, c'est un peu ridicule de les nommer ainsi. Mais bon. Ce titre vient de leur chef. Il était soi-disant le seul à avoir le droit de manier un katana. D'autres l'ont défié, mais, bizarrement, ils ont fini à l'hôpital.
J'ai fait l'erreur, un jour, de prétendre pouvoir défier le chef du clan des Katanas à mains nues. Tous mes potes du lycée étaient là. Moins de deux heures après, alors qu'on passait par le lycée pour récupérer nos bécanes, on s'est fait charger par une bande de fous furieux armés de bokens. Je dois dire qu'ils avaient un niveau assez bon. S'il n'y avait pas eu ce panneau stop ... Ben quoi ?
Si on a même plus le droit de déraciner les poteaux pour se défendre ...
M'enfin. Le chef du gang s'est pointé. Nous avons lutté. Lui contre moi. Seul à seul. Dans une ruelle sombre. J'ai perdu du sang. J'ai failli perdre la vie. Mais ne me demandez pas comment, au moment où tout allait le plus mal pour moi, j'ai vaincu.
Je n'ai aucun souvenir de ce combat. En tout cas, pas après qu'il m'ait transpercé une première fois avec son chose pointu. Ce dont je me souviens, par contre, c'est qu'il a abandonné cette idée de clan. Je crois qu'il est patron dans une entreprise, maintenant. Je crois aussi que ses employés sont les anciens membres de son gang. Il me semble qu'Axel s'approvisionne en pièces là-bas. Et ils ne lui tiennent pas rigueur du passé.
Ces types ont trouvé la voix de la sagesse ... Ce n'est pas le cas de tout le monde. Un autre a repris le flambeau qui me semblait éteint. Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai l'impression que nous sommes de nouveau visé, nous, ceux qui ont osé défier le clan des Katanas. Ce que je ne comprends pas, c'est pourquoi des jeunes couillons ont repris cette idée-là. Au début, les katanas étaient des bons. Je me souviens qu'ils protégeaient les oppressés des quartiers pauvres. Mais, peu à peu, ils sont devenus mauvais. Ils ont commencé à se croire tout permis. Ils ont volé dans des magasins, fracassé des voitures ... Peut-être était-ce à cause de la frustration due au nombre d'ennemis potentiels qui se défilaient. Car les Katanas aimaient se battre. Ils ont commencé par le combat, et ont fini par le combat. Leur période sans baston, c'était leur mauvaise période.


23:59

Je regarde par la fenêtre. Je ne comprends toujours pas la raison qui pousse ces gens à reprendre le flambeau.
Dans la rue, en contrebas, trois silhouettes sombres passent en coup de vent. Elles semblent tout de même marquer un temps d'arrêt devant mon immeuble. Mais détail intéressant, elles portent toutes trois un objet en forme de katana sur l'épaule.

Owi Donf au pouvoir, HERR DONF ! ACHTUNG ! >o<
/me se fait sortir

Bref. Et pour cette histoire de boken... Non mais fils, arrête de suivre ta mère dans ses idées, pas bien. ( Hu hu, j'expliquerai après )

Et Majin, alors lui par contre XD Je le veux en prof d'anglais !

Peut-être y a-t-il des fautes, peut-être pas. Mais y a une incohérence.
En STI, y a pas de deuxième langue, ou seulement en option. Au cas-où tu te le demanderais, ils n'ont pas non plus de TPE. Ils ont plus de TP que de cours, ne serait-ce qu'en physique et électro. L'anglais et le français, ils en ont quasi pas. Les maths y en a pas tant que ça... Hum attend, j'ai trouvé les heures précises sur wikipédia ^^

Tronc commun (matières générales) :
Mathématiques (3 heures)
Français (3 heures)
Histoire géographie (2 heures)
EPS (2 heures)
Modules (2 heures dont 1 heure de mathématiques et 1 heure dans une matière choisie par l'établissement) (note de moi: souvent HG, pour l'éducation civique)

Matières technologiques :
Étude des Systèmes Techniques Industriels (9 heures) (autrement dit électro... 9h avec Shakti, gnih ^^ j'vais te donner quelques précisions
-> automatisme: ce que tu fais en TP d'électro, c'est à dire la combinatoire, le séquentiel, etc, avec en plus de ça de "l'informatique industrielle", qui consiste à utiliser des logiciels comme Orcad, Automgen ou le Picbasic... Bref, ce que tu feras en terminale!
->électrotechnique: beaucoup plus chiant, ça t'en fera surtout l'an prochain, au programme, calculs en électricité, les moteurs triphasés (le pire cauchemard de tt le monde...), la loi des mailles et des noeuds (ça j'trouvais ça marrant), Millman, diviseurs de tension (beaucoup moins drôle), et même peut-être les équivalences entre Norton et Thévenin (pas sûre, vu que j'ai commencé ça cette année)...
-->ESTI ( Etude des Système Techniques et Industriels): En gros, de l'électro appliquée, donc branchages, oscilloscopes... Et le plus drôle, faire griller des transistors (les profs aiment pas, mais...)!
Sciences Physiques et Physique Appliquée (6 heures) (je pense que ça fait 2h de TP et 4h de physique (pas de chimie))
Étude des constructions (5 heures) (c'est de la méca, en gros! avec le PFS et tout le tintouin...)

Hum, bref. Sinon, j'ai bien aimé ce "chapitre"! Et en effet le prof d'anglais est terrible :D
Sur ce, je m'en vais, mangeaille + révision pour le DS de chimie de demain-matin.

Merci pour les précisions, ça va me permettre de faire une refonte de l'emploi du temps ... Par contre, faudra s'y habituer, parce que ça va tout changer. J'espère que vous ne m'en voudrez pas trop.

M'enfin, je vois que ça plait toujours ... Ça me fait plaisir. =3

Ce fut éprouvant de lire tout cela.
Bon, au moins j'suis de meilleur humeur. Quoique.

Bref, le clan des katanas. C'est bizarre tout ça. Et puis, j'ai le cerveau en compote ce qui fait que j'ai pas tout suivi. Mais bon, on s'en fout, j'relis ça demain, ça passera mieux.

OMG !

L'allemand est une langue compliquée qui sonne particulièrement mal. Mais bon, ça devient supportable avec certains profs. C'est pas le cas du prof d'Hunter >>
Le pauvre.

En plus, il a même pas le tube de colle... Ouais nan, faut pas chercher.

J'suis super trop inspirée là. J'sais pas ce qui m'arrive mais bon.
Ah ouais, c'est le week end, et il me reste 9h de français avant les vacances. Une lueur d'espoir !

J'avoue, j'ai rien calé au passage en anglais. J'ai même pas envie de chercher en fait. J'vais pas me mettre à réfléchir, et surtout pas pour de l'anglais.

Bon, t'as eu le droit au plus long com rempli de conneries que j'ai posté sur une fic.

Tu m'étonnes !
Danke Schön, Herr Donf ! Aber Sie sind ein bisschen Dümm, und ich mag nicht Ihre Unterricht. Ne, ich hasse Sie x3

Bref, et en version française, ça veut dire la suite ! Les katanas sont mes amis, j'en ai un moi zaussi x3 Bref, continue, continue, on apprend de plus en plus de trucs et l'intrigue commence enfin à se dessiner. C'est signe que te lire sera un plaisir grandissant ! Allez, courage pour la suite que j'ai hâte de lire ^^

Alors. On va commencer par le commencement.
Hunter, ta suite décapote... Pardon, moment d'égarement. Elle dépote, hum*
Mais ta petite copine est un peu trop câline, ça me donne envie de la connaître :'D
Tu comprends, ta mère n'a plus ses muscles d'antan, je commence à me lasser un peu de nos soirées. *crève*

Capita, mon coeur, je vais te tuer. Mais alors, je vais te foutre ce que t'auras jamais vu de ta vie. Tu vas prendre ton pied, mais d'un méchant, tu l'oublieras jamais. T'en garderas des traces. Et pas qu'en tant que souvenirs =D
... Comment ça c'est pervers ? C'est vous et vos idées wai ! è_é *sort*

Hunter, fiston. J'ai parlé avec ta mère. On s'est mis d'accord, t'auras ta moto si tu nous ramènes un bon bulletin pour ce premier trimestre. Et cette fois-ci je veux plus qu'un misérable 17,5 de moyenne en maths ! Donc au boulot. Ah et tiens, ta mère a repassé tes caleçons, je te les ais ramené. Range-les avant qu'ils se froissent, pour une fois.

VaNillE (j'ai bien fait attention aux majuscules, ça m'a fait un peu chier, mais bon XD), tu n'as pas conscience à quel point ce que tu dis sur l'allemand est profond. Il faut le vivre pour le croire, l'allemand est une langue de merde. D'ailleurs elle sera bientôt classée dans la catégorie "Langue Morte", Ô joie ! \o/
Enfin, en attendant, je me taperais cette saleté de langue encore une année... :'DD

Sephyra, ma muse. *se prend le katana dans laggle*
Tu as peut-être refusé de prendre les pilules de Saïko, mais tu ne refuseras point cette traduction de ta langue incompréhensible par... Google !! *crève*... En fait ça me plaît pas, je vais faire la traduction moi-même ^o^
"Merci beaucoup, Maître Donf ! Mais vous êtes un peu trop beau, et je suis tombée amoureuse de votre enseignement. Non, je vous aime simplement".
Démasquée ! Bwahaha *crève*

Remarque perso : Je fais de plus en plus d'intervention par **, c'est pas bon. C'est un forum, pas un Rpg. D'autant que j'en connais une qui peut s'en servir pour... Bwah ._. *fuit*

Continue Hunter !

Le prochain qui parlera allemand dans ce topic se verra offrir quatre heures de colle.

*sort*

Bon, bon, bon ... Cher Donf, père (ou pas), ici, vois-tu, c'est à moi de répondre au cas par cas. Mais bon, ton avis est intéressant. J'apprécie le geste. *crève ? sûrement.*

Merci à tous, encore et encore. Ca me motive vraiment de savoir que j'ai beaucoup de lecteurs, lecteurs que j'apprécie, et qui, j'espère, m'apprécient. (en même temps, si vous êtes là, c'est parce que vous m'aimez, hein ? *se ramasse un katana suivi d'un dico d'allemand suivi d'objets plus ou moins identifiés*)

M'enfin, passons. Je pense que vous aurez votre suite demain soir, bande de morfales. En tout cas, vous l'aurez si tout se passe bien.

*fuit vite pour aller écrire*

Donf, tu es devenu mon beau frère ? D: Vu que Capita c'est ma grande soeur et Hunter mon neveu °W° ... la famille, toute une histoire xD ...

Bon, j'adore le 'crevette' ça m'a fait rire! tu fais une sortie jeudi ! trow cool >w< ! j'espère qu'il va se passer plein de bonne zoses très dwole =D *oye, ai du mal à parler XD*

Katanas, c'était des zentils mais sont devenu missant ? Et après sont redevenu zentil mais y en a d'autre qui veulent être missant ? Bien compliqué tout ça XD

Bref, j'aime bien cette suite, donc vivement la prochaine =D

Ho!! Tu t'es lancé dans une nouvelle fic.

Je n'ai reussi qu'à lire le début mais elle a l'air bien sympatique, humour, action, vécu ?
La famille PSo s'agrandit je suis perdue là :

Pour en revenir à ta fic j'ai l'impression de ne pas avoir quitté mon boulot en la lisant.

Bon courage pour la suite.

Tiens donc ...

Bon, ok, jme tais.

Humour, action, oui, mais vécu, ça risque d'être assez chaud, vu que je me suis jamais pris de voiture ^^"

M'enfin, j'espère que tu auras le temps de lire tout ça. Et que ça te plaira.

Sur ce, je vais aller écrire un peu ... J'ai déjà une suite pour aujourd'hui, mais je ne la posterai pas avant d'en avoir écrit une autre ... Héhé^^

... Et après il fait son perso se plaint de Shakti qui lui donne trois heures de colle... Trois petites heures face à quatre heures d'enfer x_x

Je sais pas pour vous, mais moi, j'vais faire une overdose de "ou pas" >.> T'en fous partout, Hunter (des "ou pas", pas du vomi ou j'sais pas quoi), ça devient lourd >.> Une fois, on rit. Deux fois, on sourit en se souvenant de la première fois. Troisième fois, ptit sourire gêné "on a comprit, mais...?" 10ème fois, on se tape la tête contre un mur... Ou pas xD


Mais de rien...

J'comprends ça

Ca par contre, c'est un peu trop solennel (ça s'écrit comme ça?)...
M'enfin, oui, on t'apprécie, enfin je crois...


La logique voudrait que c'est surtout parce qu'on aime la fic, tu crois pas >.>?

Objets plus ou moins identifiés, dont un god >.>
*s'enfuit*

... Quand on pense que dans la fic, c'est une prof de français qui parle comme ça... (j'dis pas que c'est ridicule! j'suis en train d'imaginer une prof qui cause comme ça, c'est tout xD)

En parlant de ça Miko, t'es prof de quoi en fait? Français, tout connement? Maths *_*? (j'adore les maths cette année >.>) J'veux bien faire une colle avec toi!

Bon, postons.



JOUR 8

03:14

Hmmm ... Je crois que je me suis endormi devant la fenêtre. Mais j'ai un sommeil de plomb, d'habitude. Bah, peut-être que dormir debout ça aide à ne pas dormir trop longtemps.
Je vois encore un peu flou. Mais mes oreilles sont bien ouvertes. Et la fenêtre est entrouverte.
En face de ma chambre, il y a un arbre. Il est grand, bourré de feuilles bien vertes et de branches épaisses comme mes bras. On ne voit pas ce qu'il y a derrière le feuillage.
Ce soir, il n'y a pas de vent. Mais pourtant, les feuilles bruissent ... Etrange.
Et tout à coup, un homme monte dans l'arbre. Agile. Souple. J'entends un échange murmuré discrètement dans le silence de la nuit, sans toutefois pouvoir entendre ce qui se dit. Quelques instants plus tard, un autre homme descend, pas très doué pour l'escalade, on dirait.
Il y a donc deux hommes.
Mais ... qu'est-ce qu'ils foutent là ?
Question conne, réponse conne : ils espionnent quelqu'un. Mais qui ?
Question conne numéro deux. Moi. Le gars ne m'avait sans doute pas vu. Du noir sur du noir ...
Sans bruit, me fondant dans l'ombre, j'enfile ma bonne vieille veste en cuir noir, mais je n'ai pas de pantalon noir qui va avec. Je n'ai qu'un pantalon blanc ... Tant pis, on fera avec.
Je prends les clés de la moto, mon casque, je l'enfile et je descends discrètement les escaliers. Il est temps de voir qui sont ces types.


03:17

« Je sais rien ! Je sais rien ! »

Moins fort, abruti. Pour la peine, t'as gagné un coup de boule. Tiens. Et si t'es pas content, je te refile aussi mon genou dans le ventre. Et re-tiens.

« Me prends pas pour un con. Pour qui tu bosses ?
- J'en sais rien ! »

Je crois que je lui ai pété deux dents. M'enfin, pas moyen de voir, avec cette cagoule. D'ailleurs, je me fous de voir son visage. Ce que je veux, c'est des renseignements.

« Et à qui tu files tes rapports ? Hein ? Connard, réponds ! »

Je crois qu'il fonctionne au ralenti. Merde, j'aurais pas du frapper aussi fort ... Mais il semble reprendre son souffle.


Tout ce que j'ai pu obtenir de lui avant qu'il ne s'évanouisse, c'est l'endroit où il déposait ses rapports. Une boîte aux lettres dans un quartier chaud.
J'abandonne le pauvre type dans une ruelle un quartier plus loin. Puis je prends la moto. Direction le  quartier chaud.


03:31

Bon, pour une fois, j'ai conduit prudemment. J'ai même respecté les limitations de vitesse.
Je vois la boîte aux lettres. Là. Pas loin de l'entrée d'une maison étrange aux volets clos. Je cherche un endroit où me dissimuler. On peut dire que j'ai le choix : quatre ruelles sombres longent chaque façade de la maison. Celle de la boîte aux lettres, celle de derrière, une de chaque côté. Chance, les deux ruelles latérales sont en fait des culs-de-sac. Ça m'évitera de me faire prendre par-derrière, et puis, si j'ai besoin de fuir, suffira de démolir le mur.
Heureusement que j'ai laissé la moto dans un quartier plus tranquille. Vu le nombre de types louches qui passent par ici, j'aurais pu me la faire piquer. Et puis le type qui viendrait chercher le rapport aurait reconnu la bécane.
Normalement, dans cette boîte, il devrait y avoir le rapport de l'homme qui s'est fait relever. De toute façon, quelqu'un sera forcé de venir faire une vérification.


03:56

C'est au moins la dixième prostituée qui passe devant moi avec un client sans me voir. Au fond de la ruelle, ils ont l'air de bien s'amuser, mais moi, ça me dégoûte.


04:12

Le prochain qui a envie de se faire une pute, qu'il aille ailleurs, sinon je l'encastre dans le mur.


04:43

Au moment où je commence à fermer les yeux, mon homme arrive. Pas très grand, entièrement vêtu de noir, pas moyen de voir son visage. Même ses yeux me sont invisibles, par un procédé que je ne connais pas.
L'inconnu semble méfiant. Il regarde plusieurs fois à gauche, à droite, derrière ... Mais il ne semble pas me voir, reculé dans l'ombre. Faut dire, ya que ma tête qui dépasse. Je me suis servi d'un dépôt de cagettes pour me dissimuler. C'était sûrement pas une bonne idée, faudrait que je prenne une douche après ça ... Si je suis encore en vie. Le type devant porte un katana.
Bon, quand faut y aller, faut y aller ...
Je m'approche sans bruit de l'inconnu au katana, mais pas assez discrètement, semble-t-il. Il se retourne soudainement et tente de me trancher la gorge avec son jouet.

« 'ttention, ça coupe. »

Je pouvais pas dire autre chose ? Mais passons.

« Allons à l'essentiel. Qui es-tu ? Que me veux-tu ? C'est toi qui t'attaques à mon entourage ? Je sais au moins que tu veux faire ressurgir les Katanas de l'ombre. »

En silence, l'autre tente une nouvelle fois de me découper. Sans succès. Je reste hors de portée de la lame. J'ai déjà combattu ce genre d'arme ... Enfin, mon corps, oui. Je me demande si mon esprit était encore présent à ce moment-là ...
Ça m'apprendra à penser pendant un combat. Ma veste est déchirée, maintenant ... Et puis, ya un truc louche qui coule en-dessous. Mon sang.
Espérons que l'autre n'ait pas enduit sa lame de poison ... Je trouve qu'elle luit un peu trop, malgré la faible luminosité ...
Esquive, encore et encore ... Je ne peux rien faire sans objet pour me défendre. Je sais pas, moi, n'importe quoi ! Un poteau, un morceau de macchabée ...  Et puis merde, fait chier. Tant pis si ça fait mal.
Je tente une attaque. Pas si mal, si on oublie la longue estafilade qui court maintenant le long de mon flanc gauche. Ça picote un peu ... Mais bon, maintenant que j'ai un côté blessé, autant s'en servir jusqu'au bout.
J'enchaîne attaque sur attaque du poing gauche. Un peu répétitif. L'autre, en face, comprend vite que je ne veux pas être blessé de partout, et agit en conséquence : il change rapidement l'angle de son attaque, et esquive de plus en plus mes coups.
Je suis à présent ouvert en plusieurs endroit, comprenant le visage et le haut du corps. Bizarrement, mes jambes n'ont rien. Et je crois que c'est tant mieux pour moi. Je vais enfin pouvoir jouer sérieusement ...
Ça picote toujours. La plupart des plaies ont arrêté de saigner ... Je suppose que je dois remercier mes parents pour ça. Cette cicatrice qui ne s'efface pas. D'ici demain ou après-demain, toute trace du combat aura disparu sur mon corps. Sauf si je suis mort. Mais cette zébrure d'argent restera toujours présente, indélébile sur cette peau noire.
Je philosophe ... C'est bien beau, mais ça m'a valu une nouvelle coupure au-dessus de l'œil. Manquait plus que ça. Mon arcade a pété. Ça va mettre un peu plus de temps à arrêter de couler, et j'ai maintenant un œil que je dois maintenir fermé.
Il est temps de déployer mon jeu de jambes, on dirait.
Dans cette allée, j'ai assez peu d'ouvertures. L'autre, par contre, ne semble pas gêné par l'exiguïté de l'endroit. Pourtant sa lame n'est pas si courte. Mais passons.
J'ai l'impression que mes bras sont de plomb. C'est un peu con de dire ça, quand on porte des gants à quarante kilos pièce en entrainement ... Mais je me sens faible. J'ai peut-être perdu un peu trop de temps. Ce qui m'étonne le plus, c'est qu'avec tout ce sang, le démon ne se soit pas réveillé.
Je lève le bras, donc. Lentement. Ça tire de partout. Certaines plaies se rouvrent. Mais pourtant, je dois le faire.
Je pointe mon adversaire du doigt.

« Lâche. Si je ne peux pas te tuer, au moins pourrais-je t'humilier. »

Je m'élance vers lui, poing en avant. Je le vois brandir son katana pour m'empaler, mais c'est trop tard. Je vais trop vite pour m'arrêter.
Je puise dans mes dernières forces. Et, au moment où mon ventre devait entrer en contact avec le métal froid pointé vers moi, mon pied dévie l'objet de mort. Peu après, mon autre pied entre en contact avec le visage l'autre. Et à partir de maintenant, je vais te faire vivre l'enfer.
Je mitraille l'autre de coups de pied. Je lui rends coup pour coup. Ventre, bras, visage. Encore. Encore. Encore. Mange ... Gauche. Droite. Gauche.
Je m'effondre. Je n'en peux plus. J'ai à peine tenu dix secondes, mais je crois que c'est largement suffisant. L'autre aussi est HS. Il est debout, haletant. Il semble me toiser du regard. Mais c'est un regard qui m'est caché.
Lentement, il s'avance vers la boîte aux lettres en boitant. Il l'ouvre, prend une feuille, et la referme. Il s'en va en marchant. Je ne peux même pas le retenir.

« Non ...
- Pitoyable. Je pensais que tu pourrais t'en sortir seul. Mais maintenant, il est trop tard. Ne compte pas sur moi. Même si tout ce sang m'attire énormément, le combat, lui, est terminé. »

J'avais presque oublié ce que ça faisait de mener un combat seul.
Une feuille tâchée de sang volette doucement vers moi. Je l'attrape avec difficulté. Dessus, il y a écrit : Tu as presque réussi à m'humilier. Bravo. Mais ce combat n'était pas équitable. La prochaine fois, je veux que nous nous battions à armes égales. Je ne suis pas un lâche.
Et, plus bas : tu paieras.

C'est une écriture de femme.


05:40

J'ai réussi à me traîner jusqu'à la moto, puis jusqu'à la maison. Je ne tiens plus debout. Certaines de mes plaies ne saignent plus, mais aucune n'est complètement soignée. Je dois avoir perdu pas mal de sang.
J'entre avec peine dans l'appartement. Je m'effondre dans le couloir.

05:43

Un hurlement me déchire les tympans. Je ne sais pas qui c'est. Je ne vois plus clair. Mais ce parfum, je le reconnaîtrais entre tous ... Je souris.

« Tu ... ne m'en veux pas ... hein ?
- Ne parle pas. »

Cette voix est si douce ... Elle m'apaise. Je ferme les paupières.

« Non ... Reste avec moi, reste avec moi !
- Je ... Veux juste prendre ... un peu de repos. »

Je n'entends plus rien. Je ne vois plus rien. Je ne sens plus rien.
Fly, veille sur moi ...


19:12

J'ai mal.
Même ouvrir les yeux provoque une douleur.
Où suis-je ?
Ah. Je reconnais la couleur des murs. Il paraît qu'ils sont de la même couleur que ma peau. Ou bien est-ce l'inverse ?
C'est donc du noir ? Ou est-ce du blanc ?
Je ne sais pas ... Je n'ai pas envie de réfléchir. Je ne peux pas réfléchir.


19:23

« Comment te sens-tu ?
Aussi bien que si je m'étais fait écraser par un camion. »

J'ai mal de partout. Je tente à nouveau d'ouvrir les yeux.

« Tu es si belle ... »

J'aime ce visage. C'est toute ma vie. J'y tiens plus que tout. Ce que j'ai subi n'est rien, comparé à ce qui se passerait s'il arrivait malheur à ces yeux d'un vert si profond, à ces lèvres si douces.
Je tente de me redresser. Impossible. Les draps sont rouges. Rouges de sang.
Elle détourne les yeux. Pourquoi me cacher un tel spectacle ?

« Arrête de dire n'importe quoi. »

Lentement, je trouve la force de lever une main. Je touche ce visage. Je le caresse. Ah, si je pouvais l'embrasser ...

« Ne pleure pas. »

J'essuie ses larmes. Elle se laisse attirer contre moi, et, enfin, ses lèvres entrent en contact avec les miennes.

« Tant que tu vivras, je vivrai. Je t'aime. »

Mes larmes se mêlent aux siennes. Mais ce ne sont pas des larmes de tristesse ou de douleur : ce sont des larmes de joie. Nous sommes tous les deux en vie. Je vais m'en sortir. Tout ira bien ...
Je m'endors, le sourire aux lèvres.


22:01

La première chose que je vois est une dread d'un roux ardent qui tombe sur deux paupières closes. Je sens un contact chaud sur tout mon corps. Toute cette chaleur m'a fait du bien. Merci, Fly.
Je la laisse à ses songes, et, doucement, je me retire de son étreinte. Je ne cesserai jamais de le dire : elle est si belle quand elle dort ...
Mon estomac gargouille. Je me rends tout à coup compte que j'ai vraiment, vraiment faim.
J'arrive à marcher jusqu'à la cuisine sans trop de problèmes. J'ai l'impression que le processus de guérison s'est bien lancé. En tout cas, je ne saigne plus, et j'ai de moins en moins de mal pour bouger.


22:07

Je mange.


22:09

Où est le sel ?


22:10

Et le poivre ?


22:13

Un peu de Despé pour faire passer tout ça ...


22:16

Je retourne dans la chambre. Elle dort dans le creux que j'ai laissé, au milieu de la chaleur de mon corps et du sang séché. Bah.
Je prends place à côté d'elle. Morphée m'appelle.

Là ça deviens très intéressent ! Franchement ton histoire me plaît Hunter !

Les profs de ce bahut son décidément tous uniques en leur genre ! Surtout cette prof de Français (elle me rappelle ma prof de français en 3eme… elle, elle était vielle mais qu'est-ce qu'elle était sympathique, toujours de bonne humeur et en train de rire avec nous… elle me manque j'dois dire…) et ce prof d'anglais, ça aurait put être un gangsta ça aurait été pareil ! Et puis Herr Donf XD moi je suis contant de voir qu'il y a au moins un humain dans ce lycée… même si ce seul humain soit pas tellement très… enfin 'voyez… 
L'intrigue se forme doucement, je me demande de quoi son capable ce gang des Katanas ?
Par contre il y a un truc que je ne peux pas accepter : PERSONNE ne peux avoir un 18 en Math bon sang é_è ! C'est mentalement impossible en première ! Ou alors c'est un contrôle vraiment facile (Non, non, je ne dis pas ça parce que je suis une loque en Math ! En plus je suis en S alors le niveau est pas mal… ou alors je suis totalement nul… enfin bon là n'est pas la question !). Je veux bien dire que c'est parce que c'est une fic et tout ça, mais là non, 'faut arrêter les frais ! XD vous me rendez jaloux en plus… … snif é_è

Aussi il y a un truc que je voulais répondre à Rekkua : Mais Rekkua c'est quoi ça ? Alors parce je poste ici je suis forcément intéressé pour qu'on prennent un de mes persos ? Mais pas du tout, pas du tout. Je poste parce que cette histoire me plaît tout simplement ^^. Non sérieusement, je ne suis pas du tout du genre à poster uniquement pour voir mes perso dans une fic... De plus je n'aime vraiment pas m'imposer et encore moins donner des ordres, alors Hunter si tu veux prendre un de mes perso dans ta fic tu peux le faire, si tu ne veux pas ne le fait pas : il n'y a absolument aucun soucis de mon côté ! En fait Rekkua, c'est juste quand tu as dis "Tu postes, tu veux ramener aussi un de tes persos, c'est ça?" qui ne m'as pas vraiment plus, comme cela on aurais dis que tu sous-entendais que j'étais seulement intéressé et pas sincère dans mon post tu comprends ? Enfin bon, je suis absolument pas fâché et encore moins contre toi hein ! Et je n'ais surtout pas envies de me fâcher pour ça je tiens à le préciser, mais voilà quoi, c'était pas très sympathique tu comprends ? Enfin bon c'est pas grave, oublions ça d'accord ? ^^

Et pour revenir à la fic, Hunter je suis d'accord avec Rekkua : ça gave les "Ou pas" ! XD
A la longue ça tape sur le système, c'est terrible !

Et aussi Hunter, tu est comme moi : moi aussi j'aime pas l'espagnol !! Maudite soit cette langue et les profs qui la fait vivres ! Mais comparé à l'Allemand c'est moins prise de tête, je dois l'avouer.

En tout cas, j'attends la suite avec impatience !

Edit de dernière minute :
Je viens de lire ta suite : ça c'est du combat !
J'ai remarqué qu'il y a quelques fois des tournures qui me font penser à Bleach (comme la capacité à guérir vite et puis le sang qui coule sur son oeil...) je sais pas si c'est voulut par contre.
Hunter, tu aimes bien t'entourer de femmes non ? Même quand elles viennent te casser laggle ^^ Petit sacripant va !

Encore une bonne suite, t'es doué il y a pas à dire !   

°°

Tes commentaires m'impressionneront toujours, Saïko. !tout comme ceux de Rekkua. On sent l'influence Rp ... M'enfin.

Bon, bah, merci. (c'est tout ? XD) Les "ou pas" c'est un peu voulu ... En fait, j'aime pas quand on me dit ça. Je sais que ça fait chier, mais bon, je peux pas m'empêcher de les utiliser ... C'est pas voulu alors ? Peut-être ... Hum ... Bon, je m'arrête là, je m'embrouille XD

Non, sérieusement, j'ai essayé de réguler les "ou pas". Pour ce qui est du sang, eh bah ... Jsais pas, je sais que l'arcade ça pisse bien le sang. x)
Et puis pour l'histoire de la guérison, du démon, toussa toussa ... Rp powa, je dis. XD
Non, plus sérieusement ... (encore xD) Le perso forme un tout. J'étais obligé de le restituer en entier. Donc, on a cette guérison rapide, et l'esprit. Voilà tout.

Bon, sinon, j'ai besoin d'un(e) prof de Physique. Si certaines personnes ont des persos pour ce rôle, je suis preneur ^^ Faites-moi signe !
(Et j'oublie pas les autres rôles, comme par exemple une fille qui essaye de draguer Hunter/des élèves de l'ancien lycée/une secrétaire ... Ces postes sont encore libres. Faites-moi signe²)

Katana... Meuf...
LA FILLE QUI EST ALLE CHERCHE LE MACHIN A LA BOITE AU LETTRE C'EST SEPHYRA!
Non...? Oui...? Je délire...? Allez, je délire.


Fallait surtout pas le prendre au premier degré, j'te taquinais ._. Depuis le temps, j'te connais assez pour savoir que tu ferais pas ça pour intérêt, en fait, je pensais vraiment pas que tu allais le prendre sérieusement, au contraire! Du coup... Bah... Hum! Oublie tout mon message, tout, tout, tout! Ca avait rien à voir avec de la méchanceté! Excuse-moi, j'aurais dû penser à l'éventualité que tu le prennes mal, j'me sens pas intelligente sur ce coup-là. Enfin sache que ça m'aurait pas du tout dérangé que l'un de tes persos soit là... Ca aurait même été sympa!


... Sérieusement? SERIEUSEMENT? x_x J'hésite entre éclater de rire (arf mais c'est sérieux pourtant!) et me laisser tomber sur mon oreiller... Voui parce que quand on pense que t'as voulu réguler les "ou pas"... Ca laisse présager que au départ, ils étaient présents à un taux vertigineux!

Hm? RP powa? Je vois pas le rapport avec ce que t'as dit avant >.>

Hum, là je vais te demander un truc. Mets-toi dans la peau d'une personne banale, qui n'a pas connaissance de tes inspirations et de tes pensées. C'est fait? Alors maintenant, relis cette phrase. Arriverais-tu à comprendre ce que tu as écrit? Soit je suis conne (>.<), soit c'est pas très clair...

Et aussi un prof de construction!

oO C'est essentiel, ça?

Cochon va...

Ca, c'est comme les "ou pas", ce gag il marche une ou deux fois, et après c'est lassant >.>

Vouala ^^ Maintenant, j'attends la suite :p En attendant, chapitre sympa, pour ma part, j'ai bien aimé le passage de 19:12.
...
...
...
Tout à fait.
...
Il parait que les goûts et les couleurs, ça s'discute pas... Tant mieux!

...

Le "faites-moi signe", c'est pas un gag. Je demande réellement si ce poste intéresse quelqu'un.

Pour ce qui est des phrases incompréhensibles ... Je vais pas vous filer la fiche de mon perso. Hunter sans cicatrice, ça le fait pas ... Eh ouais, la cicatrice a rapport avec les pouvoirs. Donc, si on enlevait la cicatrice, on enlèverait aussi les rayures sur la fourrure de Shakti. Tu comprends mieux ? Peut-être que non, mais j'arrive pas à expliquer ça concrètement. Laisse tomber ... Retiens que c'est comme ça et pas autrement.


19:12 ... Hunter est complètement dans le brouillard, il délire à moitié. Ça se voit pas ?



Non, c'aurait été trop simple sinon.

Bon allez. Moins du "ou pas", mais les répétitions, ça y va.


Des ouvertures partout.


Tu aimes les feuilles. Moi jdis ça, jdis rien...

Y a en d'autres, mais j'ai pas le temps de tout relever là.. ~~


J'en suis sure, ça tiens du miracle.

Zou. J'aime

Ni l'un ni l'autre, si je devais être prof j'enseignerais plutôt les sciences (SVT), c'est plus mon dommaine. Je suis surveillante, ma spécialité : distribuer les heures de colle LOL.

Ce soir je m'attaque à la seconde page de ta fic ; j'ai du retard à rattraper.-_-

Si, avoir 18 en maths, c'est possible, cher renard.

Sinon cette suite, whahaha, c'est qui la fille, c'est qui c'est qui ? \o/ Sephy ça aurait été facile, elle a des ailes, mais là... Mystèèèèère °O°

moi ze l'ai lu en avant première <3 donc tu sais déjà ce que j'en pense et tout, j'ai fait les commentaire en direct live XD Donc ouais, comme les autres, moi aussi je veux savoir qui est cette fille >__< !!!

Moi aussi j'ai vraiment cru que c'était moi ! Lol ! Mais en même temps si ça avait été moi, je l'aurai dégommé en moins de trois secondes alors... hahaha...
...
Bref, super combat ! Vraiment, l'un de tes meilleurs chaps. Et moi qui pensait que la première personne du sg ne permettait pas de décrire vraiment efficacement de tels affrontements ! Tu m'as bluffée, très cher ^^ J'espère que l'histoire va continuer dans cette voie, parce que je trouve que c'est de mieux en mieux. Je ne répèterai jamais assez que je me réjouis de voir l'intrigue se dessiner.

Et puis niveau erreurs, tout a été dit... Avec tes "ou pas" à répétition, tu me fais penser à un mec de ma classe lol !
Bon, je te souhaite très bonne continuation ; et j'ai très hâte à la suite. Bon courage, continue comme ça !

Merci à toutes ! =)

bon, en ce dimanche, encore une suite.




JOUR 9


06:45

J'arrive plus à dormir.
Je suis dans la salle de bain, en train de m'ausculter. Bon. Ça va. La plupart des blessures sont quasiment refermées, à part une le long de mon abdomen. Elle saigne encore un peu. J'enroule un bandage autour afin d'arrêter le saignement le plus vite possible.
Je peux bouger presque normalement, mais je ne me sens pas la force de courir. Pas encore. Ce qui signifie ...
... Que je prends la moto aujourd'hui. Ouais.
Ou alors je prends le bus ... Ouais, on va faire comme ça. Je sais pas si je vais tenir en selle. Pas envie de me casser la gueule sur la route.
Ou alors ...


07:10

Décision finale : je pars à pied. Ça ne peut me faire que du bien.
Bah ... En plus, on y voit que du feu. Personne (ou presque) n'a remarqué les multiples plaies argentées sur mon corps ... En même temps, habillé ... Chaud, quoi. Ya que celle de mon arcade qui se voit encore un peu. Elle est en bonne voie de guérison, même si elle saigne un peu de temps en temps, quand mon expression faciale est trop complexe.
Je parle de mieux en mieux, ça craint.


07:34

Fallait s'en douter : je suis en avance. En même temps, partir à sept heures, à moins de me faire agresser par une mémé, fallait que je sois à l'heure.


07:36

Les premiers élèves arrivent. Faut croire que j'étais pas si en avance que ça ...


07:44

Une paire d'oreilles blanches dépasse du flot d'élèves grandissant. Impossible qu'il ne m'ait pas remarqué, vu la position que j'ai pris.
Ben quoi ? Je suis juste assis sur le mur d'enceinte. Rien de méchant.
Une paire d'yeux azur me fixe.

« Salut ... Eh, pleure pas, je suis en vie. »

Je crois que ça lui a fait un choc. Pourtant, je me suis juste absenté une journée, rien de méchant. Enfin.
Ah, putain d'arcade ... Ça pisse le sang !

« C'est rien, c'est rien, du calme. C'est juste un peu de sang. »


08:00

Bon, finalement, ça s'est arrêté. Mais ça m'a fait un joli dégradé rouge sur ma chemise blanche ... Fait chier.
Premier cours de la journée : module d'histoire. Qu'est-ce que c'est chiant ... Et puis Takeshi ne fait rien pour arranger les choses.
J'ai piqué du nez au moins dix fois. Impossible de me maintenir éveillé.
Les éclopés du fond me regardent en rigolant. Bah, je m'en fous, eux, ils garderont leurs plâtres pendant un petit bout de temps, tandis que moi, d'ici un jour ou deux, je n'aurai plus rien ... Pauvre petits, vous êtes vraiment cons.


08:58

Construction ... Tiens, je connais pas, ça. Paraît que ça ressemble à la méca. Ça plairait à Axel, quoiqu'il a déjà du passer par là. M'enfin.
J'entre dans la salle. Et là, horreur !

« Tiens tiens tiens ... L'échidné est de retour. Et à l'heure, en plus ! Quel prouesse ! Je suis impressionnée ... Justification de l'absence d'hier. »

Tiens, c'est vrai, Takeshi ne m'a pas demandé ça ... Bah, il a du oublier. Ou alors il a flippé en voyant tout ce sang.
Je lui montre ma chemise tachée de sang. Apparemment, ça ne lui convient pas ... Bon, ben on va passer un cran au-dessus. Quoique nan, je vais passer pour un exhibitionniste après.

« J'ai pas de tuteurs, alors je peux me justifier tout seul. »

Je sors mon carnet de correspondance, écris un mot à la va-vite, et signe. Je lui tends ensuite le livret.

« Ça vous va ? »

Elle me regarde un instant. Elle semble réfléchir. Puis, finalement, elle déclare :

« Va me faire régulariser ça, ensuite je t'accepterai en cours. »


09:01

Bon, voilà, au bureau, il m'ont mis un tampon, et puis basta.

« En retard. »

La prochaine fois, je l'égorge.


11:00

« Har ! Auchourd'hui, fous afez contrôle ! »

Hé ! C'est quoi ce bordel ? Je connais pas trois mots d'anglais, comment veut-il que je remplisse sa feuille ? En plus, elle est chargée. Le papier déborde de mots complètement incompréhensibles.
Je tends ma feuille vide au prof.

« Herr Donf, vous pouvez la garder, votre feuille. Je vous rappelle que je ne connais pas un mot d'allemand.
- - Ruhe ! Ce sera deux heures de retenue pour fous ! »

Putain de merde ... C'est pas possible d'être aussi con. Je vais le tuer.
C'est quoi ce regard à la con ? Je déteste qu'on me prenne de haut.
... Et il insiste, en plus !

« Eh bien, qu'attendez-fous ? Ecrifez ! Et si fous n'êtes pas content, dehors ! Mais ce sera quatre heures de colle. »

Ah ouais ?
Donf se gratte le pif. Et continue de me regarder.
Je vais te le faire bouffer, ton regard ...
Il semble attendre que j'écrive, en plus !
Et il me fixe toujours. En se balançant légèrement de gauche à droite. Et en se grattant le pif.
Putain, qu'il m'énerve ...
Mon crayon se brise entre mes doigts.


« Vous avez pas fini de me fixer ? Vous savez pertinemment que je n'écrirai rien ! Lâchez-moi les basques, maintenant.
- Ja, ja ... Ce sera donc six heures de colle. »

Va crever.
Je sors de la salle, en prenant bien soin de claquer la porte. Je reste avec la poignée dans la main. La vitre se brise. Et puis merde ...
Jme casse.


11:03

« Hé ! Vous ! Revenez ici ! »

J'ai un pion qui me colle aux fesses ... Ah, non, ils sont trois, maintenant. Un loup, un hérisson et un chat. Tous les trois d'une couleur plus ou moins orangée. Des frères ?
Malheureusement, dès que je me mets à courir, ma blessure à l'abdomen se rouvre, et je commence à pisser le sang. Tant pis.

« Attrapez-le ! Il pisse le sang, on devrait l'avoir ! »

Et la santé des élèves, vous vous en foutez ? Bande de connards !

« Allez vous faire foutre ! »

J'aurais peut-être pas dû me retourner pour leur gueuler dessus. Résultat, je me suis payé quelqu'un. Sévèrement, en plus.
... Donf. Va crever.


11:23

« ... Où vous croyez-vous, pour oser manquer de respect à vos professeurs ? »

Mon arcade et mon ventre pissent le sang, mais personne n'a l'air de le remarquer. Mais la douleur semble s'apaiser peu à peu. C'est bon signe.
J'explique pour la troisième fois au dirlo que le prof d'allemand m'a forcé à faire un contrôle alors que je n'ai aucune notion dans cette langue. Il a l'air de s'en foutre, et se borne à me dire que je suis un voyou. Ouais, ouais ...

« Il m'a, lui aussi, manqué de respect. Et il m'a provoqué. »

Fallait bien que je le dise, sinon on allait en rester là. Mais bon, maintenant, le dirlo gueule dix fois plus fort, et, derrière lui, Donf me fait un sourire de faux-cul.
S'ensuivirent dix minutes de débat acharné entre le loup et moi. J'ai tellement frappé de la main sur son bureau qu'on en voit la trace, maintenant.
Conclusion ...

« Ce sera une nouvelle journée d'exclusion pour vous. Demain.
- Ah non, pas demain ! »

Je veux la faire, cette sortie ... Mais le dirlo s'oppose, encore et toujours.
Tant pis, j'irai quand même. Mais pas en tant qu'élève ...


12:02

« C'est ça, riez tant que vous le pouvez. »

L'info a vite circulé, je vois.
Bon, eh bien ... Je crois que le mercredi sera une journée complète pour moi. J'ai quand même eu ma colle. Elle commence maintenant, et elle finit à six heures ce soir.
J'entre dans la salle. Le prof n'est pas là, mais un des pions qui m'a coursé, le hérisson, est là, l'air goguenard.

« Allez, travaille. Toute façon, t'as rien d'autre à foutre. »

Sur le bureau, il y a un dictionnaire Français/Allemand, et un cahier d'exercices épais comme mon poing.

« T'as six heures pour faire tout ça. »

Bordel de merde ...
Le pion sort un kebab. Putain ... Il déborde de viande et de frites. Et quelle odeur ... J'en ai l'eau à la bouche. Surtout que j'ai rien mangé depuis ce matin.
Le pion mord dans le pain en me fixant. Putain, il en fout la moitié à côté ...

« Travaille, je t'ai dit ! »

Si je me rebelle encore, je vais être exclu à vie ... Déjà que je me suis fait virer de mon ancien lycée ... Non, ça le ferait pas.


18:15

Je marche dans la rue. Les gens, en me voyant avec ma tête de tueur et ma chemise pleine de sang, fuient vers le trottoir d'en face.
J'en ai ras le cul ... Pourquoi c'est toujours moi qui morfle ?
Sûrement parce que je suis trop impulsif. Mais bon.
J'aime pas ces profs qui se croient tout permis ... Juste parce qu'ils ont le pouvoir, ils croient qu'ils peuvent faire ce que bon leur semble. Ils rabaissent les élèves. Ils les collent. Et tout ça, ils ont le droit de le faire ... La seule chose qu'ils n'ont pas le droit de faire, c'est de nous frapper. Et heureusement pour eux, parce que sinon le Donf il serait passé par la fenêtre.
Non mais ...


18:53

Fly est chez ses parents, ce soir. Bon, ben je vais devoir me réconforter tout seul, je crois.
Je prends la guitare et une despé dans le frigo. Et c'est parti pour un blues.


23:34

Encore une descente de flics. Qu'est-ce qu'ils sont chiants, ces voisins ...
Je pose la guitare sur son pied. Lorsque je retire ma main, elle est pleine de sang ... Mais pas le temps de nettoyer. Les flics vont bientôt défoncer la porte.

« Ouais, ça va, j'arrive ! »

A peine ai-je ouvert la porte qu'un gars se jette sur moi et me plaque au sol. Son coéquipier me passe les menottes.

« Hé, ho, ça va ! Je suis pas un criminel ! Et puis regardez, vous m'avez blessé ! »

Ouais, bon, la plaie est ouverte depuis un petit moment, j'avoue. Mais j'ai pas envie de passer la nuit au poste.
Le premier gars, horrifié, constate que son uniforme est couvert de sang. Le deuxième agrandit les yeux lorsqu'il voit la tâche rouge sur mon ventre.

« Je vais porter plainte ! Ça va vous coûter cher ! »

Sauf si ...

« On va faire un marché. Vous, vous allez rentrer au poste et vous allez dire que c'était une fausse alerte. Et moi, je ne porterai pas plainte contre vous. »

Les deux gars ne sont pas cons, ils savent très bien que ce que je leur propose est risqué ... Bon, on va les motiver un peu.

« Sinon je porte plainte. Vous, vous serez virés. Ptetre même que vous irez en taule. Et en plus, faudra me verser un dédommagement. »

Les flics changent de couleur. Je pensais pas qu'on pouvait devenir aussi blanc.

« Déconnez pas, on a une famille, nous !
- Oui, faut qu'on rapporte l'argent à la maison, sinon c'est la misère !
- Bon, ben, salut, alors. »
Le type qui m'a mis les menottes me détache, puis les deux s'en vont.
Heureusement que je suis tombé sur des jeunes ... Un vieux n'aurait pas pris.

Huhuhu, j'adore ce moment avec les flics.

Et Donf, chéri, tu t'acharnes sur notre fils, c'est mauvais pour ta santé tu sais. Et c'est quoi cette histoire de capote ? u.ù

°O° prochain chapitre c'est la sortie !!! j'ai hate >___< !!! alala, c'est vrai que le monde est pas sympa avec hunter, pauvre petit echidné éè ! *caline hunter* ... *vois fly* =) ... *se barre en courant*

Bref, c'était bien =) vivement la suite >o< !!

Ah làlà, foutues heures de colle ! Tu as bien du courage, décidément, mon cher Hunter ^^
Faut dire que t'avais pas tellement le choix. Bref...
Bah bon courage pour le prochain chap ! J'ai hâte qu'il y ait de l'actiiooooooon ! Mouhahaha ! Duels à mort ! Sang, baston !

*Fly arrive sur le topic et commence à la tabasser avec sa guitare ; la roussette ayant oublié son katana dans le peignoir de Saïko ne peut se défendre et est contrainte à la fuite*

Thanks ! =3

Let's go to post !

...

Je suis ridicule quand je parle anglais.

Bon, j'en suis pas satisfait de ce chapitre, alors ... *dessine une cible sur son torse, se barre en courant* Attrapez-moi si vous le pouvez !




JOUR 10 – EXCLUSION – SORTIE


07:22

Journée d'exclusion ... Tu parles ! Je vais la faire, cette sortie.
Je n'ai pas le droit de prendre le bus avec la classe, vu que c'est dans le cadre du lycée, toussa toussa ... Mais bon, on s'en fout, vu que j'ai un truc qu'on appelle moto.
Eh ouais, j'avais prévu le truc. Vu que j'ai pas le droit de venir en tant qu'élève, je suivrai le car, et je me taperai l'incruste en tant que citoyen libre, si je puis dire.
Bon, alors, est-ce que j'ai tout ... Bouffe, boisson ... Argent ... Casque ... Clés ... Papiers ... Le réservoir est plein, la fuite est bouchée ... Bon, je crois que tout va bien.
Quoique ... Je suis encore en caleçon.


07:58

C'est bon, j'ai le bus en visuel. La prof est en train de faire l'appel ... Ouais, je sais, je suis pas là. Elle a l'air déçue de voir qu'un élève ne vient pas à sa sortie ... Mais vous inquiétez pas, je dis.
Ça va, personne ne m'a reconnu, avec ma veste en cuir (pas celle trouée, une autre), mon pantalon blanc et mon casque sur la tête ... Faut dire que la visière teintée, ça aide.
Reste plus qu'à attendre ...


08:05

Merde.
J'ai fait fort sur ce coup-là ... Je me suis endormi sur ma selle, et du coup, le car en a profité pour se faire la malle ... Et je sais pas dans quelle direction il est parti ! Merde ! Fait chier !
Et c'est parti pour une course-poursuite ... Mais dans quelle direction ?
Allez, on va suivre cette route, là. En même temps, le bus était orienté dans cette direction ...


08:07

Gauche, droite, tout droit ?


08:09

J'aurais mieux fait d'aller à droite.


08:10

En fait, à gauche.


08:13

Fait chier ...
Et là, miracle ! Le bus passe devant moi. Putain, quand je pense qu'il suffisait d'attendre ...
Je me cale derrière le bus. De là, je peux voir quelques têtes dépasser des sièges arrière ... Dont une que je reconnais bien, avec sa longue chevelure violette. Personne ne m'a vu, par contre.
Bon, ben au moins, c'est le bon bus, rien à craindre.

« Hé ! »

Un type vient de me jeter hors de ma bécane ? C'est quoi ce bordel ?

« Enfoiré ! »

Coup de boule suivi d'un coup de poing, et mon bien revient en ma possession. Non mais ...
Ya trois types qui s'avancent vers moi. Et me jettent à nouveau au sol.

« Non mais c'est pas bientôt fini ce bordel ? »

Le premier type tente de me plaquer au sol. Il est reçu par mon pied qui le fait basculer au-dessus de ma tête. Je me relève et lui envoie un autre coup de pied, dans les reins cette fois-ci. L'autre crache un peu de sang.
Le deuxième type essaye de me ceinturer par-derrière. D'un mouvement sec d'épaule, je l'envoie valdinguer contre l'arrière du bus. Manque de pot, le moteur se trouve à cet endroit ... L'odeur de chair brûlée monte à mes narines. Je retiens un hoquet. Pas le moment de vomir.
Ça s'agite, en haut : les élèves se retournent pour regarder le combat. Personne n'a l'air de me reconnaître, ça va.
Le troisième type me fait face, boken en main. Cette fois-ci, ce n'est pas la lame meurtrière d'un katana que j'ai face à moi, donc ça ne devrait pas être trop difficile de parer.
Le premier coup se heurte à mon avant-bras. Je grimace. Bordel, ce type a de la force.
Je lui envoie rapidement un coup de pied au thorax, mais il semble ne pas l'avoir senti. Un nouveau coup de boken vient se fracasser contre mon bras. Ça va pas le faire ...
Je soulève le type qui se tord de douleur au sol, crachant du sang. Je le tiens devant moi, et, d'un coup, je le balance contre son pote. Les deux s'écrasent à terre, et je me jette sur le type au boken, lui arrachant l'arme des mains. Je le frappe violemment au visage avec. Du sang gicle sur ma visière.
Et merde ... Le bus est déjà parti. Va falloir que j'assure.
Je pars à fond, slalomant entre les corps inanimés de mes agresseurs.


09:21

La route est sinueuse. Apparemment, la sortie va se dérouler dans les montagnes. Bah, je ne m'en plains pas, j'en ai marre de l'air pollué de la ville.
Seulement, beaucoup trop de personnes dans le bus ont été témoins de ce qui s'est passé en ville. M'étonnerait que la prof apprécie. C'est pour ça que je garde mes distances avec le bus, pour qu'on évite de me voir. J'irai me garer un peu plus loin, et je finirai à pied.
Ça faisait longtemps que je n'avais pas conduit en montagne ... C'est agréable, et c'est tout un défi à la fois. Il faut bien doser ses virages, sinon c'est la mort assurée. Mais on peut quand même s'amuser. Les autres, dans le bus, ils doivent tous avoir la gerbe. Pas moi.
Comme quoi, être exclu une journée, c'est pas si mal ... Par certains points.


09:56

Je marche tranquillement. Non loin, j'aperçois le car qui déverse son contenu non loin de la route, devant ce qui semble être un repère pour une balade en montagne ...
J'ai planqué mon casque et ma veste en cuir un peu plus loin. Restent juste le pantalon et la chemise blanche. 'Blanc comme neige' ... Comme s'il ne s'était rien passé. Pas de sang. Tout va bien ...


09:57

« Owi =3 Tu es venu finalement ! =D
- Ouais ... Comment ça va ? »

Faut croire que ça va bien, finalement. Mlle Light a failli me sauter au cou quand elle m'a vu débarquer de nulle part. Elle ne m'a même pas demandé comment j'avais fait pour arriver en même temps qu'eux. M'enfin.

« Bon, et c'est quoi le programme aujourd'hui ? »

Bon, alors, balade en montagne ... Ouais, ça a l'air sympa. On va manger là-haut, puis on redescendra tranquillement. La prof dit que c'est une 'sortie d'intégration',  et qu'apparemment ça va aussi nous aider à mieux nous connaître.
Je m'éloigne, en quête du petit. Mais soudainement, un truc violet me rentre dedans.

« Je sais que c'était toi le motard.
- ... La prof n'est pas au courant, au moins ?
- Non. Elle a juste dit d'arrêter de regarder par la fenêtre quand ils se sont tous précipités après que quelque chose ait heurté l'arrière du bus. Mais elle ne sait pas ce que c'était. Elle doit sûrement penser qu'un chauffard leur est un peu rentré dedans ...
- Je vois. Pas d'ennuis depuis ce week-end ?
- Euh ... Non. »

Bon, ça va. Ya que moi qui prends cher. Quoique ... Je la vois s'éloigner tranquillement ... Mais un peu trop. On dirait qu'elle boite. Légèrement.
Alors comme ça, on continue à s'attaquer à ceux qui me côtoient ... La prochaine fois que je tombe sur un Katana, je vais lui faire regretter.
Mais pour ça, faudrait que je me balade en permanence avec un poteau 'Stop' sur l'épaule ... Pas très discret.
Ou sinon, avec un katana. Mais j'ai jamais aimé ces armes-la. Je préfère un bon vieux poteau en fer ou ...
Ok, j'arrête.


11:25

La classe marche tranquillement sur un sentier de terre. Tout autour, nous pouvons voir des vallées verdoyantes. L'herbe est grasse, et un vent léger souffle sur nos visages. Il n'y a pas beaucoup d'arbres, mais ça ne nous dérange pas, vu que le soleil ne tape pas trop fort. L'air s'engouffre sous quelques jupes, certains garçons tentent de regarder en-dessous ... Et se prennent une main dans la gueule.
Ah, les femmes ... Et les pervers.
White marche à côté de moi. Il semble préoccupé. Ses blessures sont en bonne voie de guérison.

« A quoi tu penses ? »

Long silence. Nous nous regardons dans les yeux. Il est soucieux, ça se voit.

« ... Je me demandais pourquoi tu as séché les cours, il y a deux jours. Ou plutôt, pourquoi tu as été dans l'incapacité de venir. Personne n'est aveugle : nous avons vu la blessure que tu as sur le ventre, elle a laissé une grosse marque sur ta chemise. Et j'ai aussi vu ton arcade ... Que s'est-il passé ? »

Mon expression s'assombrit. Je regarde autour de nous, mais tout le monde semble occupé à bavarder ou à regarder le paysage.

« Tu es bien curieux ... »

Je crois que je lui ai fait peur. Tout gêné, il secoue la tête.

« Non, non, c'est bon ! Si tu ne veux pas en parler, je ...
- Je vais t'en parler, et cela pour que tu sois plus prudent. Il y a deux jours ... J'ai été attaqué par quelqu'un. Quelqu'un avec un katana. Je ne sais pas trop qui a gagné. Enfin, je m'en fous. Tout à l'heure, j'ai parlé avec Zalosta. Elle semblait blessée, même si elle ne fait rien paraître. Je n'ai pas eu l'occasion de parler à Sephyra, mais je pense qu'elle a peut-être été attaquée elle aussi. Et toi ... Apparemment, ils commencent à avoir peur de s'en prendre à toi. Ça me soulage. Mais sois vigilant quand même. Je n'ai pas envie de retrouver ta tête au fond d'un fleuve. »

Le message est passé, je crois. Il déglutit, puis regarde droit devant lui.
Le reste de la marche se déroule en silence pour lui et pour moi.


12:34

« Ecoutez-moi tout le monde ! On va s'arrêter ici pour manger ! ^^ »

Ça tombe bien, j'ai la dalle. Et quelqu'un d'autre vient de tomber ... Je sais pas comment elle a fait, mais la prof vient de se ramasser par terre. Tout le monde s'approche pour voir si elle va bien ...

« Mais non, je vous assure ! Tout va bien ! ^^" Je commence à en avoir l'habitude ... »

Louche.


13:27

La classe marche tranquillement au bord d'un lac. L'eau semble froide. Elle est d'un turquoise intense, qui ne laisse pas voir le fond de l'étendue.
Certains ont peut-être eu la bonne idée d'essayer de me jeter dedans, mais après le premier croche-pied, plus personne n'a essayé de me faire tomber. Je plains le pied du type ...
Pendant que nous défilons, la prof observe la surface bleue, assise sur un rocher. Elle a l'air pensive. Je m'approche sans bruit ...

« Euh ... »

Mademoiselle Light se relève, mais, une fois encore, je ne sais pas comment elle fait ... Elle commence à basculer dans l'eau.

« Stop ! »

Je la retiens de justesse avant qu'elle ne tombe. Elle pousse un soupir de soulagement.

« Mademoiselle, vous devriez faire plus attention ...
- Désolée ! Je n'y peux rien ... J'ai toujours eu un don pour tomber. Mais merci quand même =3 »

Elle me ferait presque rire avec son air de gamine enjouée ... Mais bon, c'est une prof. Vaut mieux que je la ferme.
Je préfère marcher à côté d'elle, au cas où l'envie de se manger le sol lui reprenne encore ...


17:53

Je ne compte même plus le nombre de fois où mademoiselle Light a failli se ramasser ... Je commence à avoir mal au bras, à force de faire le même mouvement.
Je laisse mes camarades et la prof reprendre le bus, tandis que moi, je me dirige vers ma moto. Le temps que je récupère ma veste, mon casque, et que je fasse démarrer l'engin, le bus est déjà parti ... Je m'en branle. Enfin, je sais pas ...
C'est plus fort que moi. Je démarre à fond, et pars à la poursuite de la classe. J'aperçois bientôt le véhicule, et, profitant d'une ligne droite, je me place sur le côté. A travers les vitres, je peux voir les élèves envieux me fixer. Je ne peux me retenir de sourire ... Enfin, je m'en fous, personne ne peut voir mon visage. Vive les visières teintées.
Je dépasse le bus dans une accélération brutale, passant au ras d'une voiture arrivant en contresens. Je continue ma route jusqu'à la ville ...


20:07

 « Où étais-tu ? J'étais folle d'inquiétude ! »

Ça m'aurait étonné ...

« Du calme, du calme ... Tout va bien. J'étais seulement en sortie scolaire ... Enfin, façon de parler. Disons que j'ai passé ma journée d'exclusion avec la classe ... »

Je passe les dix minutes suivantes à lui expliquer le pourquoi du comment avant de tomber de fatigue. Le grand air m'a épuisé ...
Je prends une bouteille vide et la balance à travers la fenêtre vers l'arbre, histoire de. Je suis récompensé par un cri suivi d'un bruit de chute.

« Baka ... »

Je ferme les rideaux.

Owi, baka ~

J'aime bien ce chapitre, mais Sephy on l'a trop pas vu, elle steak hachée ?
...
/me sort

*sous forme de steak haché au fond d'un ravin montagnard, elle ne peut poster une réponse développée. Mais une mouche qui commence à voler au-dessus de ce qu'il reste d'elle a l'air de dire que la fic est toujours aussi bien, et que même s'il s'est pas passé un nombre incroyable de trucs, la lecture reste agréable. Le vautour qui arrive commence à dévorer le steak ; nous pourrons interpréter cela comme une envie de Seph' de dévorer la suite au plus tôt...*

*Écrabouille le steack*
Woops, pardon ma petite Sephy, je t'avais pas... Vu ?...
*Regarde à droite et à gauche... Saute sur la viande hachée*
Ah, depuis le temps que j'attendais ça.

Enfin bref. Hunter, je passe rapidement pour défoncer Sephy te dire que ta fic m'étonne toujours autant. Bizarrement, je trouve que l'histoire est pas si linéaire. Chaque jour nous révèle son lot de surprise, le scénario se dessine doucement mais sûrement. Mais si quelqu'un s'en prend à Mlle Light... J'espère que le prof d'allemand va se bouger le cul ! è_é XD
Continue, j'adore !

PS : Capote ? *crève*

Rattrappe Hunter, le chope, secoue son trophée (mais pas trop, faut bien qu'il finisse sa fic) et décide de le lancer... à qui je fais une passe? A Capita, c'est la première à avoir posté^^.
*va finir son délire dehors*
Plus sérieusement, même si il se passe pas grand chose, ça fait toujours plaisir de lire la suite.

Owii >o< la sortie ! Génial =D ! Avec Mlle Light qui tombe tout le temps x) C'est zentil à Hunter de l'aider à pas tomber =D Mais a quoi elle pensait quand elle était sur le lac >.> ... Hum mystère, ou on s'en fou tout simplement !

C'est vrai qu'on a pas vu Sephy D: Mais zaza c'est la meilleure \o/ elle fait la forte alors qu'elle a bobo, tout ça pour qu'on s'inquiète pas ! Génial =D

Bon, moi je veux savoir contre qui il s'est battu la dernière fois >=( ! Donc met nous vite la suite >o<

Merciiiiii ... Je ne cesserai de répéter ce mot.

La suite, bien entendu ...




JOUR 11


07:53

...
Merde.
...
MERDE !
Je me lève en vitesse, renversant une fois de plus cette pile de CD gravés ... Fait chier !
Je marche sur un verre qui se brise. Un éclat me rentre dans le pied ... Bordel, ça fait mal !
J'enlève ça vite fait, et, le pied en sang, j'enfile mes vêtements. Va falloir que je pense à aller laver tout ça, c'est mon dernier uniforme.
Je cours dans les escaliers. Je me casse la gueule. Raaaah, foutu corps ! J'ai pas le temps pour ça !
J'enfourche la moto ... Merde, où sont les clés ?
Et c'est reparti ... Remonte, recassage de gueule, prends les clés, descend, re-recasse-toi la gueule ... 07:56. Merde !
Je démarre à fond.


08:04

Putain, la frayeur de ma vie ! J'ai failli passer sous un camion ! J'ai le pied et le coude en sang ...
J'ouvre une porte à la volée. Dessus, il y a écrit : 'Physique'. Et là ...
Je me retrouve nez-à-nez avec deux yeux verts. Encore ?
Je recule un peu ... Les yeux appartiennent à un lézard a l'air ... Comment dire ... Terrifiant, peut-être. Merde, je crois que c'est le prof de Physique. Sa carapace est rouge, rouge comme le sang qui coule le long de mon bras. Son corps est recouvert de cornes ... Enfin, à ce que je peux voir, parce qu'il porte une blouse blanche pour le moment. Les seules que je vois sont celles de sa queue et de sa tête. Je remarque aussi, tout en reculant, qu'il a des cheveux noirs noués en queue par un bandeau rouge, et un étrange pantalon noir ... Quand il avance vers moi, j'entends les bruit de plusieurs objets métalliques qui s'entrechoquent.
Je heurte un mur. Pourquoi ce type me fait cet effet-là ? Hunter, reprends-toi, sinon ça va pas le faire.
Je m'avance ... Mais je suis bien vite arrêté par la queue du lézard qui vient s'écraser à côté de ma tête. La force dégagée est impressionnante.

« Alors comme ça, on est en retard ? Mais ... Que vois-je ? Du sang ? »

Il ne me plaît pas, ce type. Il ne m'inspire pas confiance du tout. Mais alors, pas du tout.
Je déglutis.

« J'étais en retard, alors j'ai pris des risques ... »

Grognement de la part de l'autre.

« Bien, bien, bien ... »

Il pose une main sur mon épaule. Je commence à avoir soif ... Mais ... Qu'est-ce que ...
Putain, jme sens faible. Le prof me regarde, un sourire sadique barrant son visage. Alors, c'est ça ...
Je trouve la force de lever mon genou jusqu'à son ventre.

« Lâchez-moi ! »

Il recule, se tenant à l'endroit où j'ai frappé. Son regard vert, dans lequel j'aperçois à présent une touche de jaune, m'assassine.

« Tu me le paieras ... Va t'asseoir. »

J'y vais. Au-dessus du tableau, un katana est suspendu dans son fourreau. Tiens donc ...

« Hé. »

C'est White. Je l'écoute d'une oreille. Je me sens ... Desséché. J'ai soif. Mais tant pis, ça attendra.
D'après les dires du husky, on l'a pendant quatre heures ... Fait chier. Toujours d'après mon ami, ce prof est très instable, par conséquent il va falloir que je m'adapte ... Bien.
Garder profil bas. Garder profil bas. Ça devrait le faire.
Ce type me fout les chocottes. Je ne saurai expliquer comment, mais il me fait flipper.
Je suis avec attention le cours, même si je me sens atrocement faible. C'est dur de garder la tête droite ... Mes paupières se ferment ...
Une queue cornue vient s'écraser devant moi.

« Toi, le nouveau ! T'endors pas ! »

L'enfoiré ... Il sait très bien ce qu'il m'a fait. Et ce que je lui ai fait, il veut me le faire payer. Mais je dois rester calme, sinon ça risque de mal finir.


09:58

Ah, enfin une pause. La tension qui régnait là-haut était vraiment insupportable.
Je bois des litres d'eau à une fontaine dans un couloir. Jusqu'à m'en péter le bide. Derrière, ça râle.

« Allez voir ailleurs si j'y suis ! »

Bordel, qu'est-ce que j'ai soif ...


10:05

Retour en cours ... Ça va mieux, là. Pfiou ...
Je pousse la porte de la salle. Et là ... Une musique, cette horreur, parvient à mes oreilles. Je fais une grimace. Et j'entre.
Sur le bureau du prof se trouve une petite télé. Tiens donc, je savais pas que c'était autorisé, ça. Et puis, pour les horreur que ça diffuse ...
Du Rap US.

« Bodel, c'est immonde ...
- Qu'est-ce qui est immonde ? »

Rahputain, faut que j'apprenne à fermer ma gueule.

« Rien, rien ... Juste que j'ai vu un truc louche par la fenêtre ... »

Le prof grogne. Histoire de changer de sujet, je lance :

« Comment vous vous appelez ? Moi c'est Hunter. »

Je vais pas dire 'enchanté', non plus. Ah, putain, je me sens pas bien ... Ce type me fout la pression.
Après un nouveau grognement, et voyant que de plus en plus d'élèves entrent en classe, il éteint sa télé. Dieu soit loué, il a entendu mes prières !
... Nan, je suis pas croyant.

« Taoshymiru. »

Hein ?


12:08

Pfiou ... J'en peux plus.
Dur de tenir sous la pression. C'est impressionnant ... Un peu trop, peut-être. Il a une présence écrasante.
Une foule d'élèves se rassemble près du gymnase. Curieux, je m'approche.
J'entre.
...
Un entraînement au boken ? Qu'est-ce que c'est que ce bordel ? Putain ... Je le sens pas, ce truc.
Je jette un coup d'œil vite fait. Je reconnais certaines personnes de la classe, en nombre assez équitable entre garçons et filles. Il y a aussi d'autres classes. Tout ce beau monde se  tape dessus en gueulant. Putain, j'espère qu'ils ont un truc pour se boucher les oreilles, sinon ils sont foutus.
Au fond, une silhouette qui commence à m'être familière est en train de montrer quelque technique à une petite seconde qui semble en difficulté. Cette personne, c'est Taoshymiru. Ceci explique cela ... Comme par exemple, le katana au-dessus du tableau. Mais passons. J'ai pas envie de rester ici une seconde de plus ... Et j'ai peu de temps pour manger. On reprend à treize heures tapantes.
Je crois qu'il va falloir que j'aille au self.


12:14

Chance, j'ai rencontré White, là-bas. Nous patientons calmement dans la queue. Mais ça m'énerve. C'est pour ça que je n'aime pas la cantine du lycée ... Et la bouffe est de qualité variable, en plus.
C'est enfin notre tour. Nous nous servons diverses choses. Les moins appétissantes sont celles qui restent en plus grand nombre. Heureusement, nous ne sommes pas les derniers, et donc il reste plein de bonnes choses, telles que des bons steaks cuits comme il faut ou des pâtes ... De quoi faire un repas consistant.
Nous avançons à la recherche d'une table. Je me sens observé. Devant moi, White baisse la tête. Qu'est-ce que c'est que ce bordel ...
Tout le monde nous regarde. Je ne comprends pas. Qu'est-ce qu'ils ont tous ?
Le silence s'est installé dans la salle.
Dès lors que nous nous asseyons, les conversations reprennent. Les gens cessent de nous regarder. J'interroge mon compagnon à voix basse.

« Qu'est-ce que c'était ?
Ben ... D'une part, tu es nouveau ici, alors attends-toi à des tentatives de drague ou de bizutage. D'autre part ... A mon avis, tu risque d'être mal vu très prochainement. N'oublie pas que je suis le bizu du lycée ... Les gens vont penser qu'ils peuvent te faire la même chose. »
J'éclate de rire. Elle est bien bonne ! Ces merdeux, me faire quelque chose ?
... Bon, ok, j'avoue, j'ai le même âge qu'eux. Mais quand même, c'est fort ...

J'ai à peine le temps de manger une bouchée de pâtes qu'un groupe de filles s'avance vers nous. Elles auraient pu être jolies, si elles s'accoutraient normalement ... 'est quoi, ces piercings et ces boucles d'oreilles ? Et ces coiffures ? On dirait des putes ... J'ignore. Et recommence à manger.

« L'échidné, ça te dirait pas de venir avec nous ? Tu sais, celui-là, tu peux l'oublier. »

Je lève le regard vers elle. Un regard qui s'avère être menaçant. La fille, une hérissonne un peu trop percée à mon goût, recule avec un vague air de peur sur son visage, puis se ressaisit.

« Hé bien, si tu veux la jouer comme ça ... »

Je grogne. En réponse, la fille crache dans mon assiette.
Je regarde la nourriture, maintenant immangeable. Je me lève. Lentement. Et je toise cette merdeuse de toute ma hauteur. Elle est pas si grande ...
Le silence se fait à nouveau. Pas de pions à l'horizon.

« Tu sais ce que tu viens de faire ? »

Je lui attrape le poignet et le tord. Légèrement. Juste de quoi le fouler. Les larmes lui montent aux yeux. Mais pas de pitié pour les pétasses.
D'habitude, je ne blesse pas les femmes. Mais quand on me manque de respect, on paye.

« Connard ... »

Je crois que je vais lui péter, son poignet.
Et, en effet, quelques secondes plus tard, un horrible craquement retentit dans toute la salle. Je relâche cette hérissonne un peu trop culottée.

« Ça t'apprendra, garce. »

La fille hurle de douleur. Aussitôt, je peux voir plusieurs personnes se lever, toutes des racailles, garçons ou filles.

« Si ça vous dérange pas, on règle ça en-dehors du lycée. »

Je sors, traînant White derrière moi. Je n'ai pas envie qu'il lui arrive malheur.


12:33

« Allez, allez ! C'est qui le suivant ? Ah, franchement, même à dix contre un, vous valez pas une brèle. »

J'ai le pied sur une dizaine de corps, tous entassés devant moi. Ma tenue est déchirée en plusieurs endroits.
Les suivants sont deux fois plus nombreux, et ils y croient. Ils se jettent sur moi, criant leur haine à l'unisson.
Heureusement que nous sommes dans un coin caché aux regards indiscrets ... Et surtout, hors du lycée. Je ne risque rien.
J'évite de casser d'autres os. Je pense que j'ai fait assez de mal comme ça. Et puis, ceux-là ne demandent que vengeance, ça sert à rien de leur péter quelque chose. Il ne m'ont pas outré directement.
Tiens tiens ... Un gars a un boken. Je lui fonce dessus, lui arrache l'arme des mains, et l'envoie voler un peu plus loin d'un bon coup de pied dans le ventre. Sauf que maintenant, je suis encerclé ... Bah, c'est pas une troupe de merdeux qui va me faire peur.
J'aurais tout de même préféré avoir une arme un peu plus longue, comme un bâton. Ça m'aurait permis de balayer plus de merdeux en même temps ...
Et hop. Un coup de boken pour toi, petit renard. Et un coup de pied pour le hérisson qui tente de me bloquer par-derrière.  Re-coup de boken, dans la tête cette fois-ci, à une chatte qui s'approche d'un peu trop près, mais léger, parce que j'aime pas faire mal aux dames. Et ça continue. Je me déplace entre eux comme s'il n'y avait personne. Un coup de boken par-ci, un coup de poing par-là, quelques coups de boules pour agrémenter le tout, et, le plus important, le jeu de jambes, avec une gamme variée de coups de pied.
Ah, merde, je vais être à la bourre. Je regarde un instant autour de moi : ils sont tous à terre, en train de ramper. J'ai du sang sur mes vêtements, mais ce n'est pas le mien ...
J'abandonne le katana en bois au milieu de tout ce beau monde.


12:59

Haha, je suis à l'heure.

« Je note que tu fais des progrès, l'échidné. »

Je ne l'écoute même plus, la Sly. Je suis à l'heure, c'est tout. Faut pas chercher. Je suis un Dieu ... Ou pas. (oh oui, 'ou pas' !)

Et c'est parti pour trois heures d'électro ... Je suis un peu crevé, du coup, ça me permet de passer le cours tranquillement. Suffit de suivre. Ou de faire semblant.
Et le pire, c'est que ça marche. J'ai passé trois heures à somnoler.


16:05

« 'Jour ... »

Je baille. Le prof, aujourd'hui, a prévu de nous faire course. Prof habillé d'un treillis camo désert, de la casquette assortie, et de lunettes tactiques teintées oranges ... Jveux la même tenue !
M'enfin ... Apparemment, il y a une histoire de contrat, ou je ne sais quoi ... Mais avant, nous devons tester la vitesse maximale ... La vitesse je sais plus trop quoi, et je m'en branle.
Nous sommes sur un stade classique : au milieu, de l'herbe, des cages et des poteaux, et autour, une piste prévue pour la course. Nous allons partir par groupes de huit ... Et je fais partie du premier groupe.
Je me place sur la ligne de départ, les mains dans les poches. Nous devons tenir dix minutes.
Le départ est donné.
Toujours les mains dans les poches, je cours. Tranquillement. Ce que je n'ai pas compris, c'est que personne n'arrive à me suivre ... Au bout de cinq minutes, je me retrouve au niveau des autres, mais j'ai fait un tour de plus. Eux, ils suent, il soufflent. Moi, je me sens bien. J'ai toujours les mains dans les poches. Tout ce que je peux ressentir, c'est une tiédeur apaisante qui part de mon torse et qui se répand dans tout mon corps. C'est agréable, et ça ne me donne pas chaud.
Les dix minutes sont écoulées. Tout le monde me regarde avec de grands yeux. Qu'est-ce que j'ai encore fait ...

« Bon, Hunter, je pense que ce n'est pas la peine que tu fasses la suite ... Je vais te concocter un programme spécial. »

Merci. Au fait, je ne connais même pas son nom ... Il faudrait que je lui demande ...

« John Jenkins. Mais appelle-moi John. Entre échidnés ... »

Sourire complice.

Bon, ben, c'est pas plus mal ... Jenkins m'a filé un sac de cinquante kilos, et je dois courir avec. Je me demande s'il n'était pas à l'armée avant ... Après tout, il a déjà l'uniforme. Je le verrais bien en sergent, en train de gueuler sur les troufions ...
Bon, stop le délire. Bordel, mais c'est qu'il pèse ce sac. Je m'essouffle, je ralentis. Mais je cours toujours. J'arrive à suivre le milieu de course. Chaud, mais faisable. Sans cette faculté spéciale qui me redonne constamment de l'énergie à brûler, je me serai écroulé, plus mort que vif ...
Heureusement, les dix minutes se terminent. Je m'écroule, en sueur. John s'approche de moi.

« Pas mal, pas mal. On va renouveler ça en charge plus légère, mais la semaine prochaine, on fera l'inverse. On augmentera l'intensité peu à peu. »

Je cours ensuite avec le barda de trente kilos. Je me demande bien ce qui compose ce poids ... Je n'ai pas eu le droit de fouiller à l'intérieur.


18:06

Le vent secoue mes vêtements comme de vulgaires chiffons. Il me rafraîchit le corps ... Mais si ça continue, je vais tomber malade.
Mon téléphone sonne ... Ça va être chaud de répondre en conduisant ma bécane. Faut que j'investisse dans un kit main-libres.

« Allo ? »

Violente embardée de la moto. Saturation du micro du téléphone.

« Allo ? C'est Fly. Dépèche-toi, on a ...
- Quoi ?
- ... Au resto ! Je t'ai déjà pris ...
- Quoi ?
- ... Qu'il t'ira ...
- Attends, j'arrive ! »

Je dérape un bon coup, histoire de pouvoir passer dans la rue suivante. Je me faufile entre deux voitures. Mes genoux éraflent les carrosseries ... Ça va, pas de bobo.
A fond, direction la maison !


18:12

Casque sous le bras, vêtements déchirés après le combat de midi, le coude aspergé de sang séché, j'ouvre la porte de la maison. Fly ne semble même pas s'étonner de mon accoutrement. La seule chose qu'elle me lance, c'est ...

« Va prendre une douche, tu sens le renard crevé. »

Sans offense pour les renards.


18:32

« Heiiin ? Et tu veux que j'enfile ça ? »

Ya un costard blanc devant moi ... Merde, pourquoi pas un costard noir, plutôt ? J'en fais la remarque, et aussitôt, le même ensemble mais en noir se présente sous mon nez. Tout sourire, Fly déclare qu'elle s'y attendait ... Je vois qu'elle me connaît bien.
Je suis curieux de savoir ce qu'elle va porter ... Mais j'ai pas le droit de voir avant qu'elle ne l'a pas enfilée ... Car je pense qu'il doit s'agir d'une robe.
Je mets les vêtements à contrecœur. Ça ne me va pas du tout ... Je suis plutôt le genre rockeur, pas bourge. Même s'il est vrai que des fois, j'aime bien m'habiller classe.
Je contemple le résultat dans le miroir de l'armoire ... Bah, ça passe pas trop mal, ça va. Je suis maintenant tout en noir, mis à part la chemise qui est blanche. J'ai un nœud papillon noir, lui aussi ...
Le noir, à ce qu'il paraît, ça fait classique. Pourtant, je suis unique ... Oh, ça va, c'était une blague pour détendre l'atmosphère.
Et enfin, lorsque je m'y attends le moins, elle vient à moi. Toute vêtue de noir elle aussi, avec sa robe à décolleté ... Imposant, à dos nu, et son maquillage un peu gothique ... Elle est magnifique.
Elle rit. Sûrement à cause de moi ... C'est sûr, la bouche ouverte, une grosse bosse au niveau du pantalon ... Ben ouais, ya des choses qui se contrôlent pas, désolé.

« Bon, on y va ? »

Huhu !

Moi j'aime et puis j'sais pas quoi dire.


Ah si, les costards noirs avec chemise blanche, c'est le costume des crocs-morts...
J'sais, c'est con. Mais ça m'est venu comme ça.

Hop, écris la suite ><

mais lol la fin quoi .-. la bosse dans le pantalon, je m'en fiche que ça se contrôle pas >o< y a des choses qui se font pas ! XD

Bon, ça fait qu'ils vont au resto ! x)

Bref, pas mal cette suite ! La fille qui crache dans son assiette, c'est une fashion moi dis è_é !

Enfin, elle était bien cette suite, bravo ! =) Bon bah, voyons voir la prochaine suite x) !

Très bon ce chapitre^^
J'adore la façon qu'il se lève chaque matin >.<

Haha ! Le genre de filles que je supporte le moins du monde, merci de leur avoir mis la pâtée ^^
Ouais, du combat, des bokken, du sang !! J'espère que ça va être baston au resto maintenant, ça va faire James Bond au pays des mobiens !
Ze veux la suite.

=3


PS : Waah, déjà la section Best-of ! Quelle classe, cher ami ! x3

Déjà en best of o_o...

Bravo fils ! >o<
/me t'envoit un paquet de confeti fermé dans la poire

Wow ... On peut dire que c'est du rapide.

Seulement ... Non, désolé, j'ai pas de chapitres en réserve. Ça va être assez dur pour moi d'écrire ce week-end ... J'ai un emploi du temps chargé. Cependant, peut-être que dimanche soir ...

En tout cas, merci aux lecteurs qui suivent cette fic, ça me fait plaisir de voir qu'autant de monde s'y intéresse. M'enfin, je vais vous laisser, parce que fatigue + Despé, ça fait pas du bien ... Allez, soyez patients et vous aurez votre dose de lecture.

Tope là !

=3

Hey Hunter !

Bonne suite, comme toujours ^^. Hunter qui s'incruste à la sortie, il faut le faire quand même ! J'aime bien le passage où il se fait balancer de sa moto (comme dans GTA ^^), mais il sait se battre notre échidné de service. Madame Light à des petits problèmes pour se maintenir debout apparemment (c'est bizarre mais ça me rappelle quelque chose ça mais seulement j'arrive pas me rappeler quoi !...) c'est vrai que c'est louche. Et puis Zalosta qui fait sa forte, c'est bien ça, très bien même mais à force ça va finir par devenir vraiment dur à cacher pour elle, surtout lorsque les blessures s'accumuleront. Je meurs d'envies de savoir qui est l'odieux personnage qui se cache derrière tout ça ! Je veux savoir, nous voulons tous savoir ! (^^')

Taoshymiru le prof de physique… je savais bien que ça ferais bizarre ^^ (en tout cas pour moi). Au moins c'est peu être le seul et unique prof qui peut mettre Hunter dans un tel état de peur… et ça c'est cool ! XD
J'ai lus que tu as utilisé sa "super technique spéciale" (consistant à aspirer l'eau du corps de ses victimes par ses mains pour ceux qui avaient pas encore compris) ! En plus le lézard fait des entraînements au Boken ! Grâce à lui, tout le monde dans le lycée pourra se battre contre Hunter ! Le pauvre… XD
Dis donc, les filles dans ce lycée n'ont pas l'air d'être très amicales, mais je trouve que ce n'est quand même pas une raison pour tordre des poignets. D'ailleurs c'est une petite chose que je reproche à Hunter : il n'arrête pas de "briser" les gens qui le font chier ! C'est un vrai danger public ! Pas étonnant qu'après ça on lui manque de respect ! XD Non sérieux, je trouve que tu devrais "adoucir" un peu Hunter parce qu'à ce rythme, il n'y aurait plus personne dans son lycée XD Mais bon tu fais comme tu le sens hein ? Je ne t'oblige pas.
Sinon j'ai bien aimé à la fin, avec Hunter qui se met à… vous savez… devant sa copine XD Avec ça je commence vraiment à croire que cette Fly est encore plus jolie que tu le laisse paraître… tu devrais peut-être la dessiner histoire d'en être absolument sûr (pense à nous) ! XD

Anyway, à quand le retour de la folle au Katana ? Quand allons nous en apprendre plus sur ces mystérieux gangsta ? Que va-t-il arriver à Hunter ? J'espère que les réponses de ces questions seront révélées dans ton prochain chapitre ! D'ici là, j'attendrais tranquillement.
Oh ! J'oubliais : mes félicitations pour ton passage au "Best-of" ! Ça c'est de la performance !

Et vas-y molo sur la Despé !

Message à l'intension de Rekkua :
Je sais que j'avais dit "oublions ça" et tout et tout mais je tenais absolument à te présenter toutes des excuses Rekkua. Pourquoi ? Parce qu'à la lecture de ton précédent message, je me suis rendu compte que je m'étais emporté pour rien et que je t'avais mis mal à l'aise alors que tes intentions étaient bonnes et ça j'en suis profondément désolé. Je crois qu'entre toi et moi, c'est moi qui me sens le moins intelligent. J'ai eus honte de mon comportement et j'ai eus honte d'avoir pensé un seul instant que ce que tu disais était méchant, j'aurais du comprendre tout de suite que tu ne faisais que me taquiner… (J'ai eu l'impression d'être à place de Shakti lors de notre topic sur AOM, j'ai vraiment agis sans réfléchir…)
C'est pour cela que je tiens à te présenter mes plus plates excuses Rekkua ! Ce que j'ai fais n'est pas dans mes habitudes je ferrais en sorte que cela ne se reproduise plus. Encore une fois désolé pour tout ça…
(Oui je sais, j'ai tendance à culpabiliser assez vite, surtout dans ce genre de situation… je ne suis pas si différent de mon personnage Saïko en fait…)

Saïko, tes commentaires me font peur.

*sort*

...

*revient avec un chapitre*



18:47

Je me demande si je n'aurais pas mieux fait de mettre le costard blanc ... Quoique le noir, c'est bien ... Mais le blanc ...
Je fais part de mes soucis vestimentaires à ma compagne, qui me gueule presque dessus, et que je suis trop indécis, et gna gna gna, et gna gna gna ... Mais bon, ça fait un quart d'heure qu'on attend notre taxi, alors merde.
Je remonte en vitesse sous les cris et protestations de Fly. Je me change en vitesse ... Costard blanc, ouais ! La classe ! Surtout avec la chemise noire et le nœud blanc ... Et puis merde, j'embarque le chapeau, tiens.
Ouais, parce que j'aime les chapeaux. Ça sert à rien, me direz-vous. Mais moi, je trouve ça trippant. M'enfin. Vaut mieux que je me dépêche, vu le crissement de pneus en bas ...


18:49

« Salut, petit. »

Ya un échidné roux foncé au volant. Il a une casquette et des lunettes noires, alors du coup, j'arrive pas à voir son visage. Mais cette voix me dit quelque chose. Impossible de coller un visage dessus, par contre.
Bah, sûrement une connaissance. Ya pas à s'en faire.

« Moi, je trouve que ça te va mieux, le blanc ... »

Tsss. Elle sourit maintenant. Elle se fout de ma gueule ... C'est pas fair-play, ça !


19:07

La voiture roule depuis un bon moment en ville ... Je me demande où nous allons. Et qui nous allons rencontrer. Et qui est ce chauffeur ...
A travers les vitres teintées, j'observe les passants. La plupart des gens sont fatigués mais heureux ... Après tout, c'est le week-end. Mais un autre type de passant m'intrigue, ou plutôt, me surprend : des bandes de lycéens ou de mecs plus âgés se baladent, boken en main. Apparemment, ce n'est pas considéré comme une arme par la police ... Un agent qui passait par là a complètement ignoré une bande de jeunes qui passait à proximité.
Étrange, vraiment ...
Le quartier dans lequel nous nous trouvons m'est presque inconnu. C'est le quartier des affaires, l'endroit de la ville où les immeubles se transforment en gratte-ciel. Mieux vaut ne pas avoir le vertige ...

« Nous y sommes. »

Deuxième phrase de notre échidné inconnu ... Qui ne l'est plus vraiment. Il a enlevé sa casquette et ses lunettes, et ...

« Kanaga, enfoiré ! C'est quoi cette mise en scène ? »

Il part à rire comme un fou, bientôt imité par sa sœur. J'ai l'impression de m'être fait rouler ... Je passe pas pour un con, maintenant.
Au bout d'un moment, voyant que je tire la gueule, Adrian me donne enfin des explications.

« On te prépare juste mentalement à ce qui va suivre. »

Oh, merde ...


19:10

Nous sommes tous les trois introduits dans un somptueux restaurant au décor qui reflète bien la clientèle habituelle ... C'est à dire, riche. Adrian est en tête, et Fly est à mon bras. Je suis nerveux, mais pas elle. Je ne comprends pas ...

« Sois poli et courtois. Ne manque pas à ces règles, s'il te plaît ... Sinon, ça risque de devenir tendu. »

Ces mots murmurés à mon oreille n'ont pour effet que de me raidir encore plus. Dans quel coup foireux je me suis fait embarquer ?

Nous entrons dans un ascenseur, luxueux lui aussi. Les parois sont couvertes de miroirs, me renvoyant ma propre image : celle d'un échidné noir qui a un chapeau blanc dans une main et une fille accroché à l'autre. Bah, ça pourrait presque le faire : physique d'athlète, air sérieux ... Mais il y a un petit quelque chose qui ne colle pas dans ce cadre. Ma personnalité, peut-être ? Ou bien ma démarche ? Ou encore cette façon imperceptible de regarder à gauche et à droite ?
Je suis tendu, oui ... D'habitude, je fréquente des restos 'normaux', mais là, le luxe respire de partout. Non, je n'aime pas ça ...

Je ne sais pas combien d'étages nous avons monté dans cette foutue boite de conserve. Tout ce que je sais, c'est que j'en ai marre d'être debout.
La cage infernale s'arrête enfin. Les portes s'ouvrent ...
Nous sommes au beau milieu d'un restaurant panoramique. C'est tout simplement génial. Je ne peux que m'émerveiller devant cette vue aérienne de notre chère ville.
Quelqu'un me met son coude dans les côtes.

« Ferme la bouche ! »

Petit rire de jeune fille. Ah, oui, très drôle.


19:25

Assis à une table privée, nous, les trois 'jeunes' du coin, nous attendons. J'ai beau tanner mes deux compagnons de questions sur nos hôtes, pas moyen d'avoir une réponse, mis à part quelques rires.
Putain, je suis nerveux ... Je taperai bien sur quelque chose, mais j'ai pas envie de me faire virer du resto.


19:34

Je dormais presque ...

« Bonsoir. »

OMG ! Elle s'est téléportée ou quoi ? Ya deux secondes, elle était là, et, et ...
Merde, elle a pas bougé ? Mais c'est qui cette femme devant moi alors ? Les mêmes yeux verts, le même corps de rêve, la même démarche ...
Mais alors ...

« Ma fille, tu es ravissante ce soir.
- Merci, maman, toi aussi !
- Adrian, quelle élégance ! »

Il ne répond pas, se contentant de rougir et de sourire bêtement ... Attends. 'Ma fille' ? Serait-ce possible que ...

« Vous êtes la mère de Fly et Adrian !
- Bingo. »

J'ai l'impression de voir double. Le même sourire se dessine sur deux visages en même temps ...

« Alors, c'est lui ? Il est plutôt mignon ... Ma foi, je sais de qui tu hérites ton goût des hommes. »

Je vois qu'elles ont aussi le même humour.
Je me lève, et avec les usages, – ces trucs complètement inutiles, comme prendre la main, toussa toussa - je me présente.

« Je m'appelle Hunter. Enchanté.
Vous êtes bien poli, jeune homme. Je m'appelle Lynnia, mais appelez-moi Lyn' ! »

Je tâcherai de m'en souvenir.

Lynnia s'assoit en face de nous et me bombarde de question sur mes hobbies, ce que j'aime et ce que je déteste ... J'ai l'impression d'être chez les flics, mais je préfère garder cette remarque pour moi. En attendant, je m'efforce de répondre avec le plus de courtoisie possible et en toute honnêteté. Elle ne semble pas souligner mes tendances bagarreuses et mes récents ennuis ... Et semble s'attrister de savoir que je vis sans parents depuis quatre ans.

A la fin de cet 'entretien', elle était passé du 'vous' au 'tu'. Je ne m'en porte pas plus mal, et cela me détend quelque peu. Mais je commence à me poser certaines questions ... Y a-t-il un père ? Si oui, que fait-il comme profession ? Car j'ai de quoi m'inquiéter, après ce que j'ai appris ...
Lynnia est procureur.
Et moi qui ait souvent des ennuis avec la justice ... Je suis mal barré.
Une main épaisse se pose tout à coup sur mon épaule. Je sursaute et tourne la tête pour tomber nez-à-nez avec deux yeux bleus qui me fixent intensément.

« Ces teintes argentées ne sont pas communes ... Ni cette carrure d'ailleurs ... »

Il y a quelque chose de menaçant dans cette voix ... Mais au moins, je sais qui est cette personne ... Des yeux bleus comme ceux-là, à part ceux d'Adrian, je ne vois pas. Et ce physique ... Je savais le fils musclé, mais le père, c'est tout autre chose.
Le visage strict de l'échidné se détend pour faire place à un sourire. Avec une bourrade, il me lance :

« Bienvenue dans la famille, fiston ! Moi c'est Nolan, capitaine des forces armées de cette ville. Enchanté. »

Nolan ? C'est pas commun, comme nom. Quoique nous avons tous un nom bien spécial. M'enfin. Le 'Capitaine' va poser problème, je sens.


21:03

Le repas est bien avancé, dans la joie et la bonne humeur. Je me sens déjà intégré à cette famille ... Les parents m'adorent. Yeah !
La discussion s'oriente peu à peu sur les faits divers qui peuplent notre ville. Lorsque j'entends Nolan parler de 'jeunes gens armés de katanas en bois', je ne peux m'empêcher de me dresser. Tous me regardent.

« Quelque chose ne va pas ?
- ... Non, rien. C'est juste que j'ai déjà eu affaire à ces jeunes. »

Ils continuent de me fixer, attendant la suite. Je crois que je suis obligé de finir, maintenant que j'ai commencé ... Mais ça risque de ne pas leur plaire.

« Hé bien ... Je ne sais pas ce qu'ils ont, mais ils s'attaquent beaucoup à moi en ce moment. Je ne pense pas les avoir offensé, et pourtant les attaques sont quasi quotidiennes.
- Oui ... »

Le père de Fly hoche la tête. Il semble réfléchir à toute vitesse. Il sort une photo de sa poche de veste.

« Oui ... Tu es donc ce garçon. »

Sur la photo, on peut me voir en train de foutre la branlée aux types qui m'ont attaqué derrière le bus, le jour de la sortie.
Je ne me souviens pas avoir vu quelqu'un prendre une photo.

« Il n'est donc plus utile de te surveiller. Nous avons des ... Sources qui tentent d'en apprendre plus ... Mais vu que tu sembles être au cœur même de l'action, et que tu as réussi à semer nos informateurs – eux-mêmes ne savent pas comment – j'ai besoin que tu me rapportes toute chose qui te semblerait suspecte par écrit, casier 117 du coin des enseignants. Ma source m'a déjà un peu brifé sur ce lycée ...
- Attendez ... Pourquoi ne pas transmettre toutes les infos directement à Adrian ? »

Je suis pratiquement sûr que c'est lui la taupe au lycée.

« Bien tenté, mais mon fils ne travaille pas pour moi. »

...
Bon, ok, Adrian n'a rien à voir avec tout ça. Mais qui, alors ?

C'est la tête pleine de questions que je suis les autres vers l'ascenseur. Ils ont apparemment décidé de faire une petite sortie nocturne ... Je ne sais pas si c'est une bonne idée.


22:22

Ça fait une heure qu'on marche, mais je ne m'en plains pas ... Ça m'a vidé l'esprit.
Nous, les cinq échidnés, nous marchons dans la nuit, tantôt éclairés par la lumière d'un lampadaire, tantôt obscurcis par l'ombre. A côté de nous une rivière serpente.
Ce parc est calme, pour un endroit situé au milieu du quartier des gratte-ciel. Je comprends à présent pourquoi tant de gens l'apprécient ...
... Je me retrouve au sol, un goût cuivré dans la bouche.
Et ça recommence ...
Des hommes cagoulés, boken en main, nous encerclent. Il en sort de partout. Personne ne parle ...
Sauf l'un de nos ennemis qui vient de se recevoir une frappe de Nolan. Il s'envole pour aller s'écraser sur un de ses potes.
Aussitôt, ils chargent. Derrière moi, deux bruits de vêtements déchirés : les filles viennent de se 'mettre à l'aise'. En même temps, combattre avec une robe fermée ...
... Je savais bien que cette famille était pleine de surprise.
Instinctivement, nous adoptons une formation en cercle, tous tournés vers l'extérieur. Nous laissons un à deux mètres entre nous ... Suffisamment pour ne pas nous gêner, mais pas assez pour en laisser passer un seul. A ma gauche, Fly, et à ma droite, Adrian.
La première vague est composée de novices fraîchement arrivés, et ça se sent. Aucun n'a réussi à nous toucher, et ils nous ont permis de nous équiper comme eux ... Bah ouais, c'est de la triche, sinon. Déjà qu'on est en nombre inférieur ...
La seconde vague nous donne un peu plus de fil à retordre. Il y a enfin du contact. Mon boken d'emprunt se heurte à un autre, et nous engageons le combat. Un deuxième, puis un troisième katana en bois viennent se joindre à la mêlée, et je dois faire tout mon possible pour donner plus qu'ils ne peuvent en supporter. Je feinte, j'esquive et je contre-attaque. Je n'ai pas le temps de jeter un coup d'œil aux alentours, mais à l'oreille, j'entends que ça ferraille bien. Encore que le terme n'est pas très approprié.
J'envoie finalement mes adversaires au tapis, mais c'était sans compter sur la troisième vague. Des experts, ceux-là. Je me ramasse deux coups dans les côtes avant dé réagir. Ça fait mal, mais ça devrait passer.
Un cri se fait entendre. Un cri de femme. Un cri que je n'espérais jamais entendre ... Un cri auquel se joint un liquide rouge qui vient à ma rencontre.
Du sang. Le sang de ...
Je l'attrape juste avant qu'elle ne tombe, évanouie, oubliant momentanément mon adversaire qui en profite pour m'envoyer un coup dans le dos ... Et qui se retrouve récompensé par un coup de pied dans le torse.

« Tiens bon ... Tiens bon ... Lynnia ! Nolan ! Adrian ! Resserrez le cercle ! On a une blessée ! »

Une douleur lancinante me traverse l'épaule, ajoutant à celle qui me vrille le cœur. A présent, nous avons deux blessés. C'en est trop.

« Tout ce sang m'excite ! »

Pas maintenant ...
Je sens les flammes de la douleur m'envahir. Je ne me contrôle que de justesse ... Pour envoyer une vague d'énergie à l'endroit où se trouve celui – ou celle – qui tient un katana tâché de sang.
Il esquive de justesse, et fuit dans l'ombre du parc.

« Lâche !
- Et moi qui pensais pouvoir m'amuser ...  »

Ce n'est pas le moment. Vraiment.
Tous les Katanas prennent la fuite. Les flammes blanches disparaissent. Mais le sang et la douleur sont toujours présents ... Je me jette à genoux près de Fly.

« Réponds-moi ... Réponds-moi ... »

Elle entrouvre faiblement ses yeux d'émeraude. Et sourit.

« Ça va ...
- Non, ça ne va pas ...
- Je t'assure que ça va ... »

Elle s'évanouit de nouveau.


Je ne sais pas ce qu'il s'est passé ensuite. Je me souviens juste d'avoir repris pleinement conscience dans le couloir d'un hôpital, assis sur une chaise, les épaules tombantes, en train de fixer le sol.

Wouah...
Wesh !
J'kiffe grave le texte là !
Wesh !


Mais, Wesh ! J'vais me faire mitrailler si je continue avec mes "Wesh !"

Enfin, la suite c'est bien, toussa et puis blablabla...
Moi j'aime et c'est tout.

Bon hein, je maintiens, "ça ferraille bien" ça me dit rien...
Bref, tu écris ce que tu veux, mais c'est bizarre. Y en a bien qui parle de routes macadamisées...

Ah bah tiens, il se la fais pas à la croc' mort. Il préfère le blanc, Zy va qu'il se la pète celui-là !

C'est bon j'arrête de faire la "Wesh !"

OMG fly elle est blessée o_O !!

En tout cas, quand j'ai commencé à lire cette partie, j'ai tout de suite su qu'il allait rencontrer les parents XDD

Mais alors, la fille contre qui il s'est battu, c'est une gentille ou une méchante ? >.> ... mystère !

o.o Ca me rappelle les forces armées de Black City ! Ils vont faire équipe avec Jakurio et Ino ? ^^
 
*reçoit un bokken dans la tronche*

Des révélations, de l'action, et ce mystérieux clan plus dangereux que jamais. C'est bien, mais j'ai hâte de voir la tronche de celui qui tire les ficelles !
( et si c'est un mec, j'espère qu'il est beau. x3 )
Bon chap, vraiment ! J'aime quand y'a des blessés huhu :3 Même si c'est la pauvre Fly qui... Argh ! Les katana paieront !
*cache celui qu'elle porte à la hanche*

La suite =3

Yo.

Tout d'abord, merci tout le monde de me suivre encore et encore, ça fait plaisir.

Comme vous avez pu le voir, je n'ai pas posté depuis presque deux semaines ... Disons que j'ai eu quelques "problèmes" qui m'ont tout simplement retiré la motivation que j'avais. Mais grâce à une certaine nouvelle, je peux presque vous assurer une suite pour aujourd'hui ou demain !

Encore désolé de vous avoir fait attendre ...

Y'a intérêt à ce que ce soit toujours aussi bien hein =3 Bon courage, nous ne t'abandonneront point, cher Hunter.

PS : T'as pleiiiin de suites en retard sur ma fic. x3

*baille*

Oh toujours rien? Humph, t'as du pot que j't'ai pas envoyé mon chapitre à corrigé pendant ce temps! Je pourrais très bien le faire, mais j'ai une flemme absolue, là! J'ai à peine terminé le 2nd en plus, alors c'est pas encore le moment de recommencer à publier >.>"

J'vais citer un peu Saïko ^^

@Saïko: Bizarre? Nah! C'était très sympa de voir ton perso arriver, uh ^^ En tout cas, j'en étais très contente! Du coup, y a maintenant deux persos de la colloc' ici! Manque plus que Tao vienne interrompre un cours de Shakti pour lui dire que y a un super truc à la télé... Un truc tellement bien qu'elle peut bien envoyer chier les élèves. Ou au contraire, la mamzelle Sly qui vient embêter ton perso en lui rappelant qu'il a sa part du loyer à payer, et qu'elle ne compte pas le laisser s'enfuire comme ça, étant donné qu'il refilait toutes ses dettes à Kasuki, et qu'elle ne voulait pas retrouver le salon en miettes à cause de deux dégénérés associables...


Il avait ça >.>? Je m'en rappelais pu...

*hoche la tête affirmativement*
@Saïko: Je te plussoie cher ami.
@Hunter: Hunter a beau être sympathique à mes yeux en disant tout le temps "merde", (ce que j'admire, parce que personne l'engueule), après, il me donnerait pas plus envie de l'approcher quand on voit l'attitude qu'il peut avoir parfois. Et pour la fille, ouais, y a de l'abus. En tout cas, quand j'ai lu ça, ça m'a vraiment mise mal à l'aise. Bordel... C'est être dégénéré ça! Puis c'est cruel, tordre les poignées. Ca fait vraiment mal! Enfin, ça aurait été pire si il lui avait carément collé une baffe. On me fait ça, je deviens furieuse. C'est rabaissant. C'est peut être moins douloureux que certaines choses, mais le symbolisme qui y a là-dedans rend ce geste vraiment mauvais. Je sais que si on me tord le poignet, je me contente de m'éloigner en jetant les regards les plus noirs possibles et aussi en répétant des "mais t'es malade! Complètement cinglé...". Alors qu'une baffe, au contraire, je me fache, et je dois rendre le double pour me sentir acquittée...
Là, Hunter, ton perso il manque vraiment de style... Dis-moi, tu l'aurais fait, toi?

@Saïko:Ah non! Beurk!

@Saïko:Penser à nous ._.?
Pourquoi? Tu penseras que ça le fera fantasmer et l'aidera à dessiner x_x?
...
Ok, oui c'était pas ça! J'avais pigé, chut, pars pas dans des explications! C'était pour dire de faire un dessin pour nous qui ne pouvons pas savoir à quoi ressemble Fly, c'est ça? Oui c'est ça. Si c'est pas ça, bah finalement, lance-toi >.>

@Hunter: Oui parce que nous aussi on en voudrait bien!
...


Et là, réponse au message à mon intention, donc >.>
Ben oui, c'est l'important!

Comme dans le topic de AOM, en effet >.> C'est fou ça! On reproduit le même schéma que nos persos... Topic dans lequel tu avais fait, je pense, le monologue le plus long de l'histoire d'internet! Très impressionnante comme performance. Après tes excuses... Pardonne-moi, j'vais être un peu grandiloquente, mais je peux pas m'en empêcher... Hum je reprends. Tes excuses, c'est pas la peine de les faire. Après tout, c'est normal que tu aies eu ce genre de réaction... Surtout si tu ne savais pas encore que Shakti était mon perso. A moins que tu le sâches déjà? Si c'est le cas... Bah pas la peine de t'excuser. Les excuses, ça sert à se faire pardonner. T'es d'accord avec moi? Et bien, au risque de plagier "l'assassin royal", voilà ce que je pense être le plus naturel à répondre: "ne t'excuse pas, je t'ai déjà pardonné". C'était d'autant plus facile qu'il n'y avait selon mon point de vue rien à pardonner. Je n'ai pas l'impression que tu as fait de connerie, en tout cas. Culpabilise pas toi non plus! On va rentrer dans un cercle vicieux sinon! J'ai culpabilisé, donc tu as culpabilisé, donc je vais re-culpabiliser, et alors tu vas encore plus culpabiliser et... On n'en finira plus.

La solution, je suis sûre que t'y as pensé aussi, c'est d'y mettre un terme. Voilà ce qu'on va faire. Tu as été un sâle con. Tu as osé m'agresser! Comme moi, tu remarqueras que ça sonne mal. Bah quoi! Sale con est un contre-sens si on veut te définir. Dooooonc, tu as été parfait. Tu as réagi humainement, et en fait, t'as bien fait de te défendre. Quand à moi, j'étais une sâle conne. Oh mais là non plus ça ne va pas! Rekkua? Sâle conne? Encore une fois, je suis trop parfaite pour qu'on puisse me traiter ainsi. Donc j'ai bien fait de te charier, héhé ^^

Héhé... N'importe quoi. Entre nous, voyons le bon côté des choses. Tout ça, ça donne un petit côté nostalgique, n'est-ce pas? Une rencontre dans la ville, entre un renard et une marguay. L'une totalement intolérante face à l'autre, qui est pourtant on ne peut plus angélique! Dans ce topic-là, c'était Shakti celle qui avait tort, n'est-ce pas? Ici, tu dis t'être comporté comme elle? Ben, c'est pas non plus une honte! Après tout, Shakti avait une bonne raison de réagir ainsi. Le racisme, c'est mal. Mais on ne pouvait pas reprocher non plus à Shakti d'avoir été dégouttée par l'autre, parce qu'elle a été traumatisée dans son enfance! OK. Là, c'est pas pariel. En fait, ce que je veu dire. C'est que l'on ne peut pas non plus te reprocher de t'être défendu. Surtout que ta cause était bien meilleure que celle de Shakti. Elle, c'était parce que t'étais un renard. Moi, c'est parce que je suis allée un peu trop loin dans la taquinerie, et que ça a prêté à confusion...

Hum, bref. Finalement, ça ne sert à rien de chercher à justifier tout ça. Parce que... C'est débile! Il ne reste rien d'autre que nos culpabilités mutuelles, alors qu'en fait, moi je ne t'en veux pas, et toi tu ne m'en veux pas. Et on pense en plus un truc très très con: que l'on a fait beaucoup plus de tort à l'autre. Ce qui n'est pas le cas. Y a pas à dire, c'est débile. Saïko! Je t'en veux pas du tout! Et tiens, pour la peine, je ne m'en veux pu non plus! Parce que finalement, c'était bien comme quiproquo ^^ Ca nous a permi de polluer le topic :p Douce vengeance face au retard de Hunter dans la publication du futur chapitre... J'espère presque qu'il fera un malaise en lisant ce... Discours... Monologue.


Allez, j'en ai dit assez! Je me sens bien maintenant, je suis libre, une plûme ^^ Non, c'est trop lourd une plûme. Je suis un atome d'hélium! Niark. J'espère que c'est aussi ton cas Saïko... Si ça ne l'est pas, efforce-toi de te rendre léger toi aussi! J'ai pas envie de me charger de plomb exprès pour venir te chercher!

C'est complètement incohérent c'que j'viens de dire. On s'en fout.

Hunter, grouille-toi de poster.

...


Eeeeh, squattez pas mon topic pour vous envoyer des roses !

Bon. Je crois que je dois quelques explications pour le coup de poignet pété.

... Enfin, non, pas tout à fait. Vous avez le chic pour me poser des questions qui ont leur réponse contenue dans chaque chapitre que j'écris ... Il faut être patient. La construction monte peu à peu. Un indice par ci, un autre par là, et puis quelqu'un qui apporte une réponse à vos questions - et à bien d'autres.

J'espère que vous apprécierez.






22:37

« Oui ... C'est lui. Il est arrivé avec une jeune fille. Tous les deux étaient ensanglantés. Apparemment, la fille était dans le coma ... Mais le pire, c'est que personne n'a pu l'approcher. Personne ne sait pourquoi, mais tout le monde l'évite. »

Je ne comprends pas ces paroles ... J'entends le murmure d'une femme, mais je ne vois pas ce qu'elle veut dire. Tout ce que je vois, c'est un dallage blanc taché de rouge. Je ne sais pas ce qu'il se passe, mais je suis troublé. Je ne sais même pas comment je suis arrivé ici.
Des pas résonnent non loin. Je ne bouge pas. Je suppose que je suis assis sur quelque chose, car la personne qui arrive se baisse sur moi.

« Monsieur ... »

C'est une femme. Elle semble avoir du mal à parler. Elle déglutit, et reprend.

« Monsieur ... nous devrions examiner vos blessures ... »

Je sens une main chaude glisser lentement vers mon épaule.

« Ne me touchez pas ! »

L'air éclate autour de nous. Le sol semble soudain parcouru de fissures venant d'en-dessous de ma chaise. L'infirmière pousse un cri. Je lève les yeux vers elle. Elle crie de nouveau.

« Occupez-vous de vos affaires ! »

Les fissures dans le sol s'accentuent. Je me lève et la toise de toute ma hauteur.

« Dégagez ! »

Pourquoi j'agis comme ça ? Je n'en sais rien. Mais j'avance rapidement vers la porte au fond du couloir. Car je me trouve bel et bien dans un couloir d'hôpital. Moi qui déteste ces lieux ... Je n'y ai jamais mis les pieds. Même lorsque mon état était grave.

« Monsieur ! Vous ne pouvez pas ouvrir cette porte ! »

Deux infirmiers tentent de me plaquer au sol. Il sont récompensés par une bourrade qui les envoie valser contre la porte. Qui s'ouvre brutalement.

« Qu'est-ce que c'est que ...
- Comment va-t-elle ! Dites-moi comment elle va ! »

Les yeux du médecin en face de moi s'agrandissent. Il regarde les infirmiers à terre, l'infirmière qui sanglote derrière moi, les fissures qui se sont propagées au mur ... Puis il incline la tête.

« Son état est stable. Voulez-vous la voir ?
- Mais Docteur ...
- Taisez-vous ! Cet homme est en droit de savoir ! »

Sympa, le médecin. Je le suis dans une salle qui ne me plait pas trop. Il y a beaucoup trop d'appareils pour moi ... Et, de plus, un peu trop de matériel médical. J'aime pas les seringues.
Au fond, il y a un lit. Et dans ce lit, je peux voir une tête rousse. Les draps se soulèvent régulièrement, au rythme de sa respiration. Toutefois, son visage semble crispé. Le masque n'arrange rien.
Elle souffre ... C'est une évidence. Je détourne les yeux, puis m'adresse au médecin.

« Veillez sur elle. »

Je sors. Au passage, je rencontre la famille de Fly. Ils sont paniqués, me posent des questions. Ils veulent savoir comment je suis arrivé aussi vite, mais je dois avouer que même moi je n'en sais rien. La tête basse, je leur dis seulement qu'elle va bien, puis je me retire.


22:56

Voilà un petit bout de temps que je marche dans la rue. Inconsciemment, mes pas me mènent au parc où le combat a eu lieu. La rage bout toujours en moi, ainsi que la haine, la tristesse ... Et le remords. Tout est de ma faute, après tout. C'est moi que l'on chasse. C'est moi que l'on essaye de toucher à travers mes proches.
Je leur ferai payer ...
Une folle envie de frapper les blessés qui n'avaient pas pu me bouger me prend.

Aucun n'en est sorti indemne.


23:34

Marche, encore et encore ... Dans les rues sombres ... Les passants m'évitent ... Solitude ... Tristesse ... Rage ... Haine ...
... Une envie de vengeance.


23:45

Au détour d'une rue, une lueur peu commune m'attire. Je consens enfin à lever la tête, pour apercevoir un feu au bas d'un immeuble. L'endroit me paraît étrangement familier ... Et ce qui brûle aussi.

« Bordel ! »

Ma moto ! Les enfoirés ! Ma bécane est en train de cramer ! Je vais tous vous buter ! Du premier au dernier ! Vous me le paierez !

Sans m'en rendre compte, je me suis laissé emporter. Un peu trop, je crois. Je sens le pouvoir de l'autre qui coule de plus en plus dans mes veines. Non, non ... Il ne faut pas ...
Au coin de la rue, les pompiers débarquent. Il ne vaut mieux pas qu'on me voie dans cet état. Les flammes blanches, ça ne court pas les rues. Vite, avant que je perde totalement le contrôle ...

« Inutile. »

Et merde ...
Je cours. Je monte les escaliers. Je tombe. Je continue, à quatre pattes. Il faut que je monte. Que je trouve un endroit familier et que je me calme. Vite.
Je panique. Où sont les clés ?
... Pas la peine ...
La porte est défoncée. Pourquoi ? Je n'en sais rien, et ça m'énerve. D'autant plus que je redoute ce que je vais trouver à l'intérieur.
Et je n'avais pas tort.
Tout est sans dessus dessous à l'intérieur. Tables renversés. Cadres brisés. Photos brûlées. Guitares ... N'en parlons même pas.
Tout a été souillé. Même les choses les plus intimes.
... Pourquoi ?
Tout ces sentiments, tous ceux amenés par le malheur ressurgissent, plus fort que jamais. Un hurlement inhumain se fait entendre dans tout le quartier.
Je tombe au sol.
Ma tête ... Non ... Que se passe-t-il ?
Je ne vois plus rien ...


HEURE INCONNUE.

Je n'ai pas de nom. Moi-même, je ne sais pas réellement qui je suis. J'ai sûrement vécu sur une planète un jour, mais ça ne devait pas être Mobius. Oh non, sûrement pas. Mais ce qui est sûr, c'est que je suis déjà mort. Sinon je ne pourrais pas vivre dans un corps.
Non, je ne suis pas la partie 'démoniaque' de notre cher échidné noir, que je méprise, soit dit en passant. Je suis un être à part, coincé dans ce corps, sans aucun moyen de le posséder entièrement, sauf dans des périodes comme celle-là. Des périodes pendant lesquelles je peux faire surface.
De mémoire, c'est la seconde fois. La première fois, c'était lorsque ... Non, vous ne saurez rien, pas avant que ... Enfin, vous verrez. Ici, ce n'est pas moi qui choisit.
Mais revenons-en à notre histoire. Vous vous demandez peut-être pourquoi j'existe. Je dois avouer que moi-même je n'en sais rien. Mais après ma mort, je me suis mis à aimer tous les sentiments que vous autres, humains ou hybrides, considérez comme le mal. Tristesse. Haine. Rage. Vengeance.
Souffrance.
C'est ça qui me 'maintient en vie'. Vous me direz, une fois encore, que je suis mort, et vous avez raison. Mais sans une dose de ces sentiments-là, je tombe dans un profond sommeil. Et lorsqu'enfin ils me touchent, il peut arriver plusieurs choses. Soit j'ignore complètement la situation – mais ça reste très rare – soit je m'amuse à observer Hunter se démener – et je dois admettre que ça me distrait plutôt bien, vu le nombre d'années que j'ai encore à vivre dans ce corps – soit ... J'agis.
J'ai plusieurs méthodes à ma disposition. Parfois, je prête un peu de ma puissance à l'échidné. Cela se traduit souvent à travers son physique par les yeux entièrement violets ou bien les flammes blanches dansantes sur son corps. Oui, c'est ce qui a effrayé les gens à l'hôpital. Et l'infirmière a eu peur de ces deux yeux inhumains, ainsi que le médecin. Mais ce médecin semblait quelqu'un de raisonné. Il a bien agi pour Hunter – et mal pour moi. J'aurais pu refaire surface bien plus tôt.
Enfin, il y a quelque chose de plus implicite. Quelque chose de presque invisible. Vous vous souvenez sûrement de choses qui peuvent sortir du cadre normal de la vie de ce type. Voyons voir ... Vous vous souvenez de l'épisode de l'agression derrière le bus, le jour de la sortie ? Un des agresseurs a fini le visage brûlé, et l'autre a failli mourir suite au coup de boken qu'il a reçu en pleine face. Une autre fois, dans une cantine, une fille a fini avec un poignet brisé. Ces actions sont complètement folles. Mais ... Elles amènent une souffrance intense. Avez-vous déjà eu le visage brûlé ? Vous-être vous déjà pris un coup de bâton en pleine tête ? Avez-vous déjà eu un poignet brisé ? Cela fait atrocement mal, et cette douleur, c'est à moi qu'elle revient. Oui, implicitement, sans le savoir, j'ai poussé Hunter à faire des choses qu'il n'aurait jamais du faire. Je l'ai fait passer outre ses codes de conduites. Lui n'aurait jamais attaqué quelqu'un dans le but de le tuer ... C'est quelqu'un de très gentil, contrairement aux apparences. Ce qui n'est pas mon cas. On pourrait penser que je l'ai poussé dans la folie, et ce pourrait presque être le cas. Disons que je lui ai communiqué une pensée très négative. Il l'a exécutée. Quel aimable personne ... Et le pire dans tout ça, c'est qu'il est manipulé sans s'en rendre compte. Enfin, cette fois-ci, ce sera différent. Je briserai moi-même les os de mes victimes. Je n'aurai pas besoin de souffler des instructions à sa conscience beaucoup trop ouverte ... Il ne protège pas assez ses pensées.
Je m'amuse, je vous le dis. Et cette fois-ci, c'en est fini de lui. Enfin ... Façon de parler. Je ne sais pas combien de temps sa conscience restera dans les vapes, mais j'espère qu'elle le sera assez longtemps pour que j'aille me nourrir sur d'autres personnes que lui. Je connais trop bien ses sentiments. Et justement, c'est ce débordement de chose connue qui m'a permis d'envoyer son esprit dans le coma.
Maintenant ... Ce corps est à moi. Alors, pourquoi ne pas y apporter quelques modifications ? De toute façon, au final, je ne ressentirai rien.

J'ouvre les yeux. Les même yeux que tout à l'heure. Violets, sans pupille, sans iris, sans rien. Que de l'améthyste à perte de vue. J'essaye de faire bouger les différents membres de ce corps ... Avec succès. Il n'y a pas à dire, cet échidné prend soin de son corps ... Enfin, la 'chose' prend soin de lui. Cette chose est le dernier rempart qui m'empêche de tuer l'esprit d'Hunter et de prendre possession pour l'éternité de son enveloppe charnelle. Et cette chose est indestructible.
Je me relève lentement, et regarde autour de moi. Je me demande si ces gens avaient vraiment idée de ce qu'ils faisaient. Peut-être que non. Là n'est pas la question ... Ce sera quand même amusant.
Je ferme les yeux un instant. Je me concentre. Peu à peu, des veines blanches commencent à ressortir sous la peau noire de l'échidné. Cette action devrait lui faire plutôt mal ... Mais pour l'instant, il ne ressent rien. Il est trop comateux pour ça.
Je rouvre les yeux, et contemple mes mains. Oui, c'est parfait.
Je contemple les vêtements que je porte. Ce costume blanc, je n'ai pas le souvenir de l'avoir déjà vu. Et ce chapeau, là, par terre, doit aller avec. Parfait. Cela me permettra de passer incognito auprès des sirènes, plus bas.
Je descends. Pas par les escaliers, comme n'importe quelle personne censée le ferait. Non, la sortie, pour moi, c'est par la fenêtre. Avec toute la puissance que j'ai à utiliser, je pourrais amortir la chute sans problème. Même du troisième étage.

Parfait. Encore et toujours. J'ai atterri sur un côté de l'immeuble. Je marche jusqu'à l'angle du mur. D'ici, je peux voir ce qu'il se passe avec les pompiers. Apparemment, ils ont maitrisé l'incendie, et leur chef semble discuter avec les voisins de l'appartement en-dessous de celui de Hunter. Je les ai déjà vus une fois, par le biais de ses yeux, lorsqu'ils ont appelé la police pour la première fois. Ce sont deux mangoustes grises, plutôt âgées. Le mari porte des lunettes rectangulaires et une moustache plutôt touffue, tandis que la femme a les cheveux courts. Mais ils ne m'intéressent pas.
D'après ce que je peux voir, ils veulent monter frapper à la porte de l'échidné. Je ne peux que rire intérieurement : la porte n'existe plus, si je me souviens bien. Et je n'ai pas envie de parler avec ses gens, je serai bien vite démasqué.

Voilà, c'est mieux ainsi. Je cours dans une ruelle mal éclairée, réfléchissant déjà à ce que je pourrais faire. Le petit a pensé quelque chose, tout à l'heure : il voulait tous les tuer. Alors ... Pourquoi pas ? Pourquoi ne pas tuer tous ces gens qui lui ont causé du tort ? Non que je veuille l'aider, mais je pense que ce sont des cibles de choix. Après tout, cet acte est tout à fait légitime. Action, réaction. Attaque, contre-attaque. Je peux me servir de ça pour avoir ce que je veux.
Mais tout compte fait ... Je ne pense pas que je tuerai quelqu'un ce soir. Non, je pense plutôt que je vais les faire souffrir. Cela me rapportera plus. Je vais leur faire peur. Je vais les faire pleurer, hurler, prier, en leur faisant mal. Très mal.

Un éclat de rire résonne dans une rue où, désormais, plus aucun signe de vie n'est visible.

Oooooooooooooooooooooooooh *_*
C'est magnifique *_*
Je veux connaître le prochain chapitre, s'il te plait, s'il te plait, s'il te plait, s'il te plait, s'il te plait, s'il te p...
Même si ça te plait pas -_-
Voir comment il va faire souffrir les autres, héhéhéhé ^^ Tout d'un coup, je l'aime ce démon...
Ah, bah tu cherchais une fille qui serait amoureuse de Hunter! Hi hi, t'as qu'à prendre la mamzelle Sly, une mamzelle Sly qu'aurait vu l'autre faire des actes bien sadiques, elle aussi elle aime ça, hihihihihi...
Quoique, normalement, Shakti n'aime pas les démons... Mais... Ca serait super drôle! La prof qui se met à draguer un élève qu'elle arrêtait pas de casser!

Ah ouais, c'est du lourd ! Pire qu'Aokurah, ce démon ! Je sens, en effet, que certains vont avoir mal... Et j'ai hâte pour ne rien te cacher =3 Ils le méritent, huhu... Sang, baston, souffrance ! Mouhaha !
*une citrouille géante avec marqué "Affreux Halloween" dessus lui tombe sur la tête*
Bon, eh bien comme l'a très bien dit Rekkua, on attend la suite avec la plus grande des impatiences... J'aimerais bien que les potes d'Hunter ainsi que Fly le voient dans cet état, ça donnerait des scènes excellentes... et effrayantes x3

J'ai hâte de voir ce que tu nous réserves, cher Hunter ! Bonne continuation ^^

Tu as raison Rekkua, ne nous étalons plus sur cet incident, oublions le plutôt ! (Moi c'est déjà fait ^^)
Pour moi tout ce qui compte c'est qu'aucun de nous ne soit fâché ^^ si ça c'est bon, alors tout le reste l'est forcément !

Et en prime, je reviens sur les passages dont je voudrais rajouter des trucs… et dans le désordre en plus !


C'est vrai que j'ai pas mal écrit ce jour là ^^". Mais c'est dans ce genre de thème récurant que mon esprit s'éveille le plus. Répétons ensemble : le racisme c'est pas bien ! *Brandit le poing à la "Black panthers" *
J'ai bien aimé ce topic… dont-tu-n'as-toujours-pas-répondu-alors-que-Saïko-t'avais-offert-une belle-glace-et-toi-tu-la-laisse-fondre-mais-c'est-parce-que-tu-as-tes-études-à-faire-et-tu-as-plus-le-temps-pour-ça-alors-je-comprend…


OOH ! Tu ne le savais pas encore ?! C'était peut-être mieux ainsi car si tu l'avais su avant, je me demande si tu aurais prit la défense de Tao dans " la Coloc' "…


Quoi ? C'est une réaction émotionnelle ainsi qu'une preuve d'affection pure tout à fait naturelle !



O_o !!!
Beuuurk  non !! >.< Rekkua ! Il y a des limites qu'il ne faut pas dépasser ! Même dans les fictions ! Tu te rends compte à quel point ça serait space ! (Déjà, imagine toi ça en vrai… … … brrr ! Je veux même pas essayer moi ><")



Mais revenons à l'histoire…

Ceci explique cela ! Ce "Zangetsu" est vraiment taré ! J'imagine même pas ce qu'il va faire comme conneries dans le corps de Hunter ! Espérons qu'il ne s'en prendra pas à cette pauvre petite Fly…

Enfin bref, on veut la suite Chasseur ! (Chasseur=> Hunter en français… on se réveille ! Bon je me tais…) Voyons voir ce que cet esprit à dans le ventre ! J'ai même une idée pour commencer : un combat singulier contre le Prof. Taoshymiru ! Niark Niark Niark !!

P.S : En parlant de Tao ça me fait rappeler. Hunter, c'est toi qui à proposé que Taoshymiru soit prof de Physique : pourquoi est-ce que la physique me relis tout le temps ? Mon père et prof de physique et maintenant mon perso l'est aussi ! Drôle de coïncidence hein ? Je suis poursuivit, je le sais ! J'veux pas devenir un physicien !>< J'veux devenir un artiste !!

Eh ben figure-toi que l'autre jour, j'avais commencé à y répondre! Et finalement, la flemme m'a rattrapé, alors... J'ai abandonné >.> Tu m'en veux pas ^^?

Ouah, y a de l'abus de citation là... Mouarf pas grave. Si tu recites ça derrière, ça deviendra magnifique! Mais dans ce cas je me sentirais obligée de suivre xD
Bref, Shakti aurait quand même défendu Tao, parce que c'est une technique parmi tant d'autre, donc ça ne change pas la donne!

...
Quand un mec bande, c'est qu'il éprouve de l'affection pour une fille! C'est nouveau ça, des mecs bandent devant des filles qu'ils trouvent juste "bonnes", que je sache! Y en a qui bandent aussi dans les vestiaires, hein >.>" Et puis... On a eu à lire un bouquain pour la rentrée, "L'âge d'homme" de Michel Leiris. Voir sa mère en chemise de nuit le fait bander (l'auteur). Tu trouves ça normal, ça? Et puis voir des gosses prolétaires qui grimpent dans des arbres pieds nus et qui s'écorchent, ça le fait aussi bander! Tu me diras qu'il ressent de l'affection pour ces mômes qu'il disait quelques lignes avant mépriser?


Ouais, ça serait archi bizarre, xD M'imaginer ça en vrai? Kyaaaaah arrête x_x Puis ça m'étonne que tu n'es pas fait cette remarque: que ça te semblerait bizarre que Shakti se mette à draguer un sadique... Déjà elle trouve l'amour très niais. C'est un sentiment qui n'existe pas chez elle, tout comme le fait d'avoir des liens avec sa famille... Alors de là à tomber amoureuse du plus taré des échidnés, tu aurais dû penser que ce n'était pas logique!
C'que j'disais, moua, c'est que c'était assez tripant de s'imaginer une marguay mauvaise comme la gâle (gale? galle? ...) qui torture un élève et qui du jour au lendemain devient extrêmement affectueuse.
Chose impossible. Eh, Hunter, rassure-moi, t'avais pas pris ma requête au sérieux, hein? Car je hurle sinon >.<

Rekkua, Saïko, vous devenez gonflants, là. Allez vous expliquer en privé, s'il vous plaît.

Dernier avertissement ...

J'aime ta fic O,O. J'ai tout lu d'un seul coup :D et j'avouerais avoir mal aux yeux... Bref, j'attends une suite avec impatience! Bonne continuation!

Bienvenue à toi dans le coin =)


Bon, suite, après 32 litres de bière consommée et je sais plus combien de temps d'attente ... Ok, je sors.





HEURE INCONNUE + 00:13


J'avais oublié à quel point la traque est exaltante. On ressent toute la peur de la cible et toute l'excitation du chasseur ... La course-poursuite ... La proie qui perd du sang ... L'odeur de sa peur ... Que demander de plus ? Si ça continue ainsi, il m'arrivera de plus en plus souvent de prendre possession de ce corps ...

« Allez-y les gars, on va se le faire ! »

Quelle réaction pitoyable ... Vous êtes acculés, c'est ça ?
Je tourne au coin de la rue. Et l'enfer s'y déchaîne.
En quelques instants, tout est fini, ou presque. Je trouve ces proies trop faibles ... Mais elles me permettent de parfaire mon image de démon.
Un corps remue parmi l'océan de sang de la rue. Il bouge lentement, en rampant. Tiens donc, j'en ai raté un ?
Je m'approche de lui au rythme régulier des 'floc-floc' de mes pas dans le liquide rougeâtre. Je me demande combien ils étaient réellement ...

« Non, ne me faites pas de mal ! »

J'éclate de rire. Pauvre mortel, crois-tu vraiment que je vais te laisser indemne ? De plus, tu n'as aucune chance de t'échapper ... La zone d'ombre vers laquelle tu te diriges est en fait un mur.
Tiens, il vient de s'en rendre compte. Je ris de nouveau. Il ne me reste que quelques mètres à franchir ..

« Adieu, mortel. »

Il hurle, je ris comme un dément. Du sang éclabousse mon visage. Du bout de la langue, je le goûte. Succulent.
Je ressors de l'impasse. J'ai compté les corps  : quarante-trois blessés grave, un mort.


HEURE INCONNUE + 00:37

« Ça devient intéressant !
- Butez-moi ce malade ! »

Allez-y, ce n'est pas mon corps. Si vous croyez que vos pauvres bouts de bois peuvent quelque chose contre moi ...
Ils chargent. A vue d'œil, je dirais qu'ils sont une bonne cinquantaine. Ça ne change pas du premier groupe que j'ai rencontré ...
Je fais un mouvement du bras. Une lumière blanche se forme au bout de mes doigts, laissant une trace dans l'air ... Je finis mon mouvement, et la vague d'énergie va s'écraser sur la vague d'assaut. Quelle bande de minables ... Un quart est déjà tombé. Ça n'a pas d'intérêt si les ennemis tombent comme des mouches à la moindre attaque ... Alors, amusons-nous un peu.
Je les laisse approcher. Allez, venez ... Venez ... Plus que quelques mètres et votre douleur sera à moi. Nourrissez-moi ...
Quel doux bruit que celui des os brisés ... Celui du sang qui éclabousse ... Les cris de souffrance, de peur ... Les prières ... J'aime ça. Oui, donnez-m'en encore ! Encore !
J'éclate de rire. Un rire démoniaque comme je les aime. Autour de moi, une trentaine de corps inanimés. Tous gravement blessés.[/i]

« Alors, c'est tout ? Pitoyables mortels, vous me décevez ... »

Quelqu'un semble avoir entendu mes souhaits. De l'ombre d'une ruelle adjacente sortent plusieurs personnes, katana au clair. Bien, du défi, enfin ... Je sens que je vais pouvoir m'amuser un peu. Et je vais corser le tout : je n'utiliserai ni ma magie, ni mes bras. Seulement mes jambes.
Je me sens encerclé, mais ça ne durera pas. Je croise les bras dans mon dos. Et disparaît du champ de vision de mes ennemis.
Je suis déçu ... Ce pouvoir a moins de portée lorsque je l'utilise ... C'est dommage. Mais quand ta conscience périra, Hunter, je pourrais m'en servir indéfiniment ... J'ai hâte d'en arriver là.
Je n'ai pas eu le temps de passer derrière ces abrutis ... Oh, décidément, cet abruti d'échidné veut vraiment me mettre des bâtons dans les roues. Je sens sa conscience qui se tortille tout au fond de moi ... C'est donc ce qu'il ressent lorsque j'apparais ... C'est désagréable, mais pas inévitable. D'une violente bourrasque, je le repousse plus loin. En même temps, j'envoie mon pied dans la tête d'un Katana. Ça t'apprendra.

« Allez, allez ! C'est tout ? »

J'ai compté deux secondes, et deux autres types se sont effondrés. Décevant. Cependant, j'ai un mauvais pressentiment ... D'un côté de la rue arrive une personne avec un katana, mais cette personne-là est toute vêtue de noir. Même ses yeux me sont cachés.
De l'autre côté de la rue, le même phénomène se produit. Je ne comprends pas ... Alors comme ça, il y aurait deux leaders chez les Katanas ?
Laisse-moi reprendre possession de mon corps ! Laisse-le-moi !
Va crever, échidné pitoyable !
Je le repousse encore, mais cette fois-ci, il m'a vraiment énervé. Surtout que c'est assez difficile, même pour moi, de repousser un esprit en combattant. Mais ce n'est rien. La légère coupure qui m'orne la joue a déjà presque disparu. Et deux types se sont empalés l'un sur le katana de l'autre. Vraiment pitoyable.
Dégage !
Tu m'énerves !
Une violente vague d'énergie balaie la rue. Les deux leaders se protègent derrière un mur. Mais ça ne change rien : je suis toujours encerclé. Je n'ai aucune sortie, et si Hunter continue à me marteler l'esprit comme il le fait, je risque de finir embroché sur l'une de ces armes.
Un mouvement au coin de mon œil. Quelqu'un se dirige à toute vitesse sur moi par la gauche ... Et par la droite aussi !
Je fais une roulade au dernier moment pour esquiver, puis disparaît à nouveau. Mais lorsque je réapparais, une lame vient se placer dans mon épaule. Je ne sens rien, mis à part une faiblesse dans mon bras droit. Il me reste encore le gauche et mes deux jambes.
Je crois que je vais devoir renoncer à me battre uniquement avec mes jambes et ma cervelle.
Les deux Katanas chargent à nouveau à l'unisson. Si je veux les avoir, il faut que je brise cette coordination ... Il faudrait donc que je mette KO l'un ou l'autre. Si j'ai bien compris, ils voient ce que leur allié ne voit pas, c'est-à-dire leurs arrières. Il faut que je fasse un leurre ...
Je disparais après avoir lancé une vague d'énergie sur mon agresseur de gauche pour réapparaître derrière celui de droite. Je ne sais pas si ça va marcher. Si j'empêche ...
Je t'ai !
Non ... Impossible ... Non !
Et c'est le néant.


01:03

Ma tête ... Qu'est-ce qui s'est passé ?
...
Ah, je me souviens ... Il avait pris le contrôle ... Mais j'ai réussi à le repousser ... Seulement, c'était en plein combat ... Alors, que s'est-il passé ?
Je n'arrive pas à ouvrir les yeux, mais j'ai mal de partout. Comme si je m'étais battu pendant des années sans m'arrêter une seule seconde. Je n'arrive même pas à remuer ...

« Faites l'union et cela ne se reproduira plus. »

Je connais cette voix ... Mais je n'arrive pas à coller un visage dessus. J'entends des pas qui s'éloignent ... Des pas d'une seule personne. Il me semblait pourtant qu'ils étaient deux !
J'ouvre tout à coup les yeux. Au-dessus de moi, je vois les corniches de deux immeubles, et, au-dessus encore, un ciel sans nuages, et la lune. La pleine lune.
J'aurais pu apprécier le spectacle si une foulée d'événements et de douleurs ne m'assaillaient pas tout à coup. Fly,  la moto et l'appartement, le démon, les Katanas, les massacres des rues ... Bon sang, il a même tué des gens !
Et tout ça, c'est de ma faute. Si j'avais su l'arrêter ...

« Fait chier ... »

Ma voix n'a pas porté loin et pourtant j'entends les pas qui s'arrêtent. Je n'arrive pas à tourner la tête pour voir celui qui m'a parlé.

« Renforce ton esprit. Ce qui ne te tue pas te rend plus fort, n'oublie pas ... »

Mais qui est donc la personne qui dit cette phrase ? Je la connais, j'en suis sûr. Mais je n'arrive pas à  ouvrir la bouche pour demander à cet homme qui il est. Car c'est assurément une voix d'homme.
Les pas disparaissent peu à peu dans le néant. Je suis seul. Que faire, maintenant ? Je ne peux pas bouger, ni appeler à l'aide ... Dois-je attendre que quelqu'un me trouve, ainsi que les autres corps ? Car si je suis bien sûr de quelque chose, c'est qu'il y a eu au moins deux morts ici. Les deux hommes qui se sont entre-tués par maladresse.
Que faire ?
...
Une chaleur se répand doucement en moi. Je continue de fixer la lune, me posant mille et une questions. Je suis inquiet, il faut que je bouge. Sauf que je ne peux pas.
Je me demande combien de temps s'est écoulé. Mais au bout d'un moment, j'ai réussi à me relever et à arpenter les rues d'un pas tremblant en direction de chez moi. Tout le long de mon parcours, j'ai vu des murs éclaboussés de sang, et des ruelles complètement noyées sous le liquide. A chaque fois, une nouvelle image s'est imposée à mon esprit. Celle de chaque massacre, avec tous les pauvres gens qui se sont fait agresser à chaque endroit. Et à chaque fois, je me suis stoppé un instant. Je n'arrêtais pas de me marteler le crâne à coups de 'ce n'est pas moi', mais, inéluctablement, j'en arrivais à cette conclusion : c'est bien moi l'auteur de ça. Indirectement.


02:34

Je suis finalement arrivé à destination. Je suis épuisé ...
Je tombe à même le sol et m'endors.


06:00

Le parquet autour de moi est submergé par le sang coagulé, de même que mes vêtements. J'ai peur de ne plus jamais pouvoir utiliser ce costume ...
Alors que je me relève, un chapeau tombe de ma tête. Ne me demandez pas comment, il est intact. Aucune trace de sang.


06:03

Il est six heures du mat' et je suis en train de faire du nettoyage et du rangement.


12:31

Je n'ai pas vu le temps passer ... Et cette occupation m'a vidé l'esprit. Comme quoi ...
Je regarde presque avec fierté l'appartement. Tout est en ordre. J'ai pris un moment pour aller jeter ce qui était cassé et pour aller acheter de quoi remplacer tout ça ... On pourrait presque croire que rien ne s'est passé. Quoique non, c'est impossible. Je n'ai jamais vu cet appartement aussi bien rangé. Cependant ... Quelque chose m'attriste.
La basse de Fly a été brisée. Je ne sais pas pourquoi ma guitare est intacte, mais le résultat est là : elle est brisée et ça me fout en rogne.
... C'est moi qui lui avais offert.


12:56

« Roy, je te revaudrai ça. »

Ce type est un dieu. Il sait comment s'y prendre avec les instruments ... Je lui fais entièrement confiance.
Que c'est long de devoir se déplacer à pied ... Ma moto me manque. Mais elle me manque moins que Fly. Je vais d'ailleurs la voir de ce pas ... J'aurais du y aller avant. J'ai honte. Je devrais peut-être lui acheter des fleurs ou un truc du style pour me faire pardonner ... Quoique non, elle n'apprécierait sûrement pas. Je l'entends déjà venir ...
Bon, allez, direction l'hôpital.


13:23

Je pousse la porte de la chambre ... Pour me recevoir un plateau dans la tronche.

« Hé ! »

Deux yeux émeraude me dévisagent avant de pousser un cri.

« Je suis désolée ! Ça va ?
- Mieux que toi ... Enfin je crois. T'es déjà rétablie ?
- Euh ... C'est-à-dire que ... »

Elle commence à chuter. Je la rattrape in extremis.

« Désolée ...
Oui, tu l'as déjà dit. Mais tu veux bien m'expliquer ce qu'il se passe ? »
Je la soulève pour l'allonger dans le lit. Elle sourit. Ah, les femmes ...

« Euh ... Ben c'est compliqué. Mais en gros, quelqu'un est entré tôt ce matin, et je ne pense pas qu'il me voulait du bien. Je n'ai dû ma survie qu'au téléphone fixe qui est en béton ... »

Je vois. Elle n'est pas rétablie et on l'attaque déjà. J'aurais mieux fait de rester avec elle ...

« Mais tes parents ou ton frère ne sont plus là ?
- Si, ils sont partis il y a quelques minutes. Tu as dû les louper. Mais quelqu'un devait arriver pour les remplacer !
- ...
- Mais c'est de ta faute ! T'as pas frappé ! »

Mais quel con ! La politesse, abruti !

« Désolé ...
- Et maintenant c'est toi qui t'excuses, hein ? »

Elle me fait un clin d'œil. Purée, elle en loupe pas une ...

« Et sinon ? Comment te sens-tu ?
- Pas trop mal, si on oublie ce qui vient de se passer. Les docteurs ont dit que je me rétablissais étonnement vite pour quelqu'un victime d'une blessure pareille ... Je crois que je suis restée trop longtemps collée à toi, maintenant j'arrive à faire comme toi. »

Nous éclatons tous les deux de rire. Je sais très bien que c'est impossible ... A moins que ? Non. Mais ce serait cool.

Nous parlons de tout et de rien. Je lui raconte ce qui est arrivé à la moto et à l'appartement, mais je ne parle pas de ce qui s'est passé avec le démon ... Moins elle en saura à se sujet, mieux ce sera. Je la connais, elle en profiterait pour me faire la morale. Comme Ryo.
Ryo ... Ryo ? Mais oui ! C'était lui, le type dans la rue ! Et il a fait fuir les deux Katanas ? Quel enfoiré.
Ah, putain, je te revaudrai ça, Zangestu ... euh, Ryo.


15:25

« Ça ira ? Tu es sûre que je peux te laisser ?
- Oui, je te dis. Apporte-moi juste à manger la prochaine fois, la bouffe est immonde ici. »

Je n'y manquerai pas ... Et puis elle n'aura pas à supporter ça trop longtemps, elle sort dans quelques jours.
J'ouvre la porte ... Pour me retrouver nez-à-nez avec un hérisson rouge. Qui m'est étrangement familier.

« Alors comme ça, c'est vous le contact. »

Majin Aurion. Lieutenant des forces armées de la ville. Personne n'a jamais entendu parler de lui en tant qu'officier ... Mais maintenant je sais. C'était pas très malin de sa part de me révéler son identité ... Ou alors, c'est qu'il me fait confiance.
Au terme d'une discussion en anglais courant, nous avons convenu qu'en échange de la protection de Fly pendant son séjour à l'hôpital, il viendrait à la maison pour nolifer un peu.
... Eh oui, mon prof d'anglais est un nolife.

xD

Ouais bon, routine, c'est un bon chapitre, blablabla...

Y a du sang, des morts, de la baston... °w°

Waiii baston, sang !! x3
Roy, me fait penser à Mustang. ^^
Pas mal ce chap, le démon s'est un peu calmé... enfin, après avoir massacré des tas de gens et foutu du sang dans toutes les rues qu'il a parcourues...

Bah j'ai toujours hâte d'en savoir plus, notamment sur les Katanas. Et Fly qui se fait attaquer alors qu'elle est à l'hosto ! Mais dis justement, elle l'a pas vu le gars, il s'est enfui direct ? Tu aurais peut-être dû décrire un peu comment ça s'est passé, non ? Là on dirait un fait divers sans importance alors qu'elle aurait pu y passer...

Enfin sinon c'était une bonne partie. Alors j'espère avoir le plaisir de dévorer la suite sous peu ^^
Bon courage.

Moi, ma prof d'anglais est noeliste. Conïncidence ? /me se fait étriper

D'oh que j'aime ce chapitre... Et Fly, elle a du répondant c'est bien ! >o<

De la bastonnn! Et c'est seulement maintenant que le démon se calme, après avoir tout massacré... Enfin il s'est calmé, c'est déjà ça! ^^

Super ce chapitre, en espérant en avoir une autre bientôt ^^. Bon courage.

*Retour d'outre-tombe aha (rire machiavélique bien qu'un peu enroué, sans doute dû au séjour prolongé dans les entrailles de   oui bon d'accord j'arrête)*

Sinon j'aime beaucoup, on en apprend déjà plus : Hunter est quelqu'un de gentil? O_O, foutu démon, quand est-ce qu'on apprendra comment il est arrivé là?
Et j'adore Fly, tout ce qui est à sa portée devient une arme^^ (oui bon Hunter aussi mais quand même)
Ya pas un fan club de Fly?
*évite le poteau qu'on vient de lui lancer*
Ouf c'était moins une.

Salut tout le monde.

Tout d'abord, merci d'avoir suivi jusque là ... Mais bon, on se demande parfois si je le mérite.

Je suis un type bizarre. J'avais de la motiv' ya à peine deux semaines, mais j'ai pas réussi à écrire une ligne. Pourquoi ? Moi-même je n'en sais rien.

M'enfin, je vais pas vous déballer ma vie. Je voulais juste vous tenir au courant, et vous dire que je n'abandonne pas cette fic, tout comme je n'ai pas abandonné la première. J'ai juste besoin ... De temps.

J'essaierai peut-être d'écrire quelque chose ce week-end, mais je vous promets rien. Les idées sont là, mais la main ne suit pas l'esprit.

J'ai pas d'excuse. Je suis vraiment désolé ...



Vous voulez que j'ouvre un fan club, au fait ? X)

Copieur ! Le fan-club ça vient de mon topic >.<
Un fan-club de Fly !
Allez continue nous cette super fic, s'pèce de flemmard. x3

OMFGL (comme dirait quelqu'un qui se reconnaîtra), vous êtes chanceux.





15:45

Je marche tranquillement dans la rue, me repassant les infos que je viens d'obtenir. Elle guérit plus vite que la normale. Elle se fait agresser. Le prof d'anglais est en fait un soldat de son père ... Elle est le centre de pas mal de choses. Mais c'est aussi pour ça que je l'aime. Enfin, passons.
Je ne suis pas loin de l'atelier d'Axel. Et si j'allais lui rendre visite ?


15:48

Je m'approche de la porte de l'atelier, lorsque soudain, je commence à entendre un bruit étrangement familier. C'était comme si quelqu'un jouait des percussions avec les moyens du bord. Ici, un bruit de seau retourné sur lequel en frappe, là sur une table ... Je crois savoir de qui il s'agit.
J'ouvre discrètement la porte. Une personne me tourne le dos. La seule chose que je peux voir d'elle sont deux oreilles rouges de mangouste et de longs cheveux bleu électrique qui descendent jusqu'en bas de son dos, ainsi qu'un long manteau rouge qui traîne par terre. Cette personne semble affairée à taper de partout ... En produisant de la musique.

« Oh, Tesla ! »

Cet abruti a encore ses écouteurs, je suis sûr. Je m'approche de lui et place ma bouche à quelques centimètres de son oreille.

« OH ! TESLA ! »

Il se retourne en m'envoyant un coup de poing dans les côtes. Trop rapide. J'arrive jamais à esquiver ce genre d'attaque ...
Tesla enlève ses écouteurs et me dévisage de ses deux yeux un peu trop électriques, à mon goût. On pourrait presque croire qu'ils font partie des cheveux qui leurs tombent devant.

« Salut, chef.
- Je t'ai déjà dit de pas m'appeler chef ... »

Je ne comprendrai jamais ce garçon. Il a la fâcheuse habitude de m'appeler chef ... Moi pas comprendre, toto.

« Comment va ? Ça faisait longtemps.
- Ça va, ça va ... Vodka ... Tout va bien. »

Me semble avoir oublié de préciser que Tesla est russe. Faut prendre en compte l'accent. Je souris.

« Où est Axel ? »

Tout en bavardant, nous allons rejoindre le loup qui est en train de bricoler, comme d'hab. Faudrait que je lui demande pour une nouvelle moto, mais j'ose pas trop.
Et en parlant de moto, c'est ce qu'est en train de bricoler Axel. Un superbe roadster noir. Magnifique. Ça dépasse de loin ce que j'ai pu posséder ... Mais elle a l'air bien lourde, cette bécane.

« Yo. »

Le loup se relève. Il a le visage plein de cambouis ... M'étonne pas de lui, il est à fond dans son boulot.

« Salut Hunter ! Comment va ?
- Bien, bien ... Quoique non. »

Mes deux amis me dévisagent gravement. Faut dire que j'étais pas joyeux.

« Il a refait surface. »

Tesla jure en russe. Axel balance une clé à molette par terre.

« Bordel, c'est pas possible ?
- Camarade, qu'est-ce qui s'est passé ? »

Le propriétaire des lieux nous invite à nous asseoir où nous pouvons poser notre derche, c'est-à-dire un établi, une caisse à outils ... Enfin, n'importe où. Il disparaît pour réapparaître avec deux bières et une bouteille de vodka.

« Je suppose que tu n'as pas changé tes habitudes, Tesla.
- Spassiba, camarade ! »

Si mes souvenirs sont bons, ça veut dire merci.
Tout en buvant, je leur raconte les événements des derniers jours : les Katanas, le dîner et la sortie, la moto brûlée et l'appartement mis à sac .. Et enfin le démon.
A la fin de mon récit, Tesla se lève et pose sa main sur mon épaule.

« Camarade, tu as vu Ryo ? »

Je n'avais pas mentionné Ryo, car je sais que ces deux-là ne le portent pas dans leur cœur. C'est pourquoi la question de la mangouste me prend un peu au dépourvu.
Après quelques secondes, je réponds.

« Oui ... Il m'a dit de 'faire l'union. »

Les deux se regardent, puis hochent la tête.

« M'est avis que tu dois apprendre à te dominer, et ensuite à le dominer, lui.
- Le camarade Axel a raison. Je pense comme lui. »

Bon, au moins deux qui ont un bon raisonnement. Je pense que je vais le suivre.
Je m'apprête à partir lorsqu'Axel me retient.

« Attends. Pourrais-tu me rendre un service ? »

Je le suis, intrigué. Il m'amène devant la moto qu'il bricolait.

« Un bourge m'a demandé de préparer cette moto pour une course de montagne. Il m'a aussi dit qu'il cherchait un pilote ... Alors j'ai pensé à toi. »

Ça devient intéressant.

« Continue ...
Il a dit que celui qui gagnerait la course avec cette moto l'aurait comme récompense. »

Ho-oh. Très intéressant, même.

« Dis à cet homme que j'accepte ... Passe-moi les clés. »

Sans un mot, il m'envoie d'une main la clé de la bécane, et décroche le téléphone de l'autre. Il compose un numéro, et envoie le téléphone à Tesla, qui est en train de sourire niaisement. S'ensuit une conversation en russe.

« Il est d'accord, camarade. Il a dit que c'était pour demain. »

Je hoche la tête, enfourche l'engin, et démarre.


16:12

On peut dire que cette machine a du répondant. J'ai failli être arraché de la selle à la première accélération. Les suspensions sont parfaitement réglées. La machine n'est pas aussi lourde que je ne le pensais. De plus, elle obéit à mes mouvements à la perfection. C'est un bijou. J'ai intérêt à pas la perdre, celle-là. Par contre ... Je crois que je n'ai pas le permis pour ça. M'enfin, on s'en fout.
On est faits l'un pour l'autre ... Bon, ok, je sors.


17:00

La petite balade en ville était sympa. J'ai pris possession de l'engin ... Qui est maintenant rangé dans le garage bardé de cadenas et autres. J'ai pas envie qu'on y touche, à celle-là. J'irai pas au lycée avec.
Je tourne en rond dans la maison. Tout seul, c'est chiant ... Pas de câlins, pas de musique, rien. Même pas un adversaire à qui mettre la tollée sur un bon jeu vidéo. Rah, que c'est chiant ... En plus, l'heure des visites est terminée ... Et puis, m'étonnerait qu'ils me laissent entrer souvent, après ce que j'ai fait.
Que faire ... Lire un bouquin la tête en bas ? Quelle connerie. Regarder la télé ? La télé, c'est chiant. Aller faire du piratage sur internet ? Nan, illégal.
Je me tourne vers un tas informe dans un coin de la chambre. Un truc gris, rouge et blanc.

« Bon ... »

Flemme. Faut aller à la laverie automatique à l'autre bout du quartier. Pour l'instant ...
Je tombe sur le lit et m'endors.


21:04

Je me réveille lentement. Je ne sais pas si l'on peut appeler ça une sieste, mais j'ai pas trop mal dormi. L'autre au fond de moi est tranquille depuis que je l'ai 'kické' de mon esprit. M'enfin.
J'ai la pêche. Je vais aller m'occuper de mes uniformes ...
Je fourre toutes les affaires dans un sac. La question est maintenant de savoir si j'y vais à pied ou pas. Je sors pas la bécane, ça c'est sûr. Alors pourquoi ... ?
Je me tourne vers un placard.
Soyons fous ...


21:11

Un malade mental se trimballe un sac rempli d'affaire puantes en skate.


21:14

Plus rapide en skate. Et ô chance, il n'y a personne dans cette laverie. Dieu soit béni ... Ou pas. Je suis pas croyant.
J'entre, le sac sous un bras, le skate sous l'autre. J'ai le choix de la machine, là ... Allez, le blanc dans l'une, le gris dans l'autre. M'en fous, c'est pas moi qui paye l'eau. HaHa.
Je pose le sac le temps d'aller chercher de la lessive.
... WTF ? Il est où le sac ?
Est-ce que c'est logique, ça ? Y avait un sac plein d'affaires pourries, et là ya plus rien. Je comprends pas ... J'étais tout seul, pourtant. Et puis, qui ça intéresserait, ce genre d'affaires ? Les gens, de nos jours ... Et puis merde, je m'en fous, ce ne sont que des affaires de cours, après tout.

Et c'est reparti ... Le malade mental : le retour. Sans le sac.


21:22

Bon, qu'est-ce que je me fais à manger ?
...
...
Flemme.
Mais j'ai la pêche. Et c'est reparti pour un tour de skate.


21:24

C'est cool, parce que le soir, ya personne dans les rues, donc ya personne qui peut me voir me ramasser en essayant de slider sur une barre. Ouais, j'ai perdu en skate. Mais bon, ça revient tout doucement.
Quand j'étais plus jeune et que j'avais pas encore de moto, je passais mes journées sur ma planche à faire le fou dans les skate parcs. Je me démerdais pas trop mal. Mais bon. Je préfère le snowboard. Question de goût.
Tout en me remémorant les techniques que j'avais pu apprendre, je continue à essayer de slider sur cette barre. Et vlan, encore un ramassage. Ça va finir que je vais me la prendre dans les joyeuses, cette barre. J'imagine même pas la douleur.

« Hé les mecs, regardez ! C'est le rider noir ! »

... Je suis si connu que ça ? Et puis qu'est-ce qu'ils foutent là, ces merdeux ?
Hé ! Mais leurs visages me sont familiers. On dirait les types qui faisaient du skate en même temps que moi. Mais ils devraient être plus vieux ... A moins que ce ne soit leurs gosses ? Nan.
Ah, ça me revient ... La bande de merdeux au bord du skate parc, en train de regarder leurs frères. Ouais, j'étais le seul à pas avoir de frère. Ils m'aimaient bien, les merdeux. Va savoir pourquoi.

« Salut les djeuns ! »

Pas de doute, c'est bien eux. Je me demande ce que leurs frères font, maintenant.


22:03

Ça m'a fait plaisir de revoir la bleusaille. Ils m'ont appris de nouveaux tricks, et on a causé un peu. Apparemment, certains de leurs frères ont arrêté, d'autres sont maintenant dans la section pro ... Bien, ça.

Je vais aller au fast food du coin. C'est pas que j'ai la dalle, mais un peu, quand même. Par contre, je ne sais pas s'ils vont me laisser entrer. Vu la tenue de clochard ... Enfin, non, la tenue déchirée. Ben ouais, je me casse un peu trop souvent la gueule, en skate. Je suis tout rouillé, moi !
Bon, allez, on va ruser. Direction le drive. Je me cale entre deux voiture, m'accrochant au pare-choc arrière de celle de devant. Le conducteur me regarde avec des yeux ronds. Je hausse les épaules.

« ... Ben quoi ? »


22:16

Ouais, ça a marché. J'ai bien mangé, moi.
Bon, allez, dodo, je suis fatigué.

Wah...
Une suite.
Bon hein, on peut pas dire qu'on l'attendait pas. Mais on peut pas te forcer à écrire.

J'ai pas beaucoup de temps, mais j'ai pris un quart d'heure pour lire.
Y a un manque léger d'action. Mais bon, peut pas y en avoir tout le temps.
On voit bien qu'il se fait chier l'échidné. Et bon voilà quoi, j'veux la moto ! °w°

Bonne chance pour la suite. Moi j'retourne à ma bataille de boules de neige avec le voisinage.

Ouch enfin j'ai rattrapé mon retard.

Alors comme toujours ta maîtrise du français est géniale malgré quelques petites fautes qui se glissent çà et là.

L'histoire est originale et colle bien à la narration. J'aime. Ce que j'aime moins c'est la vulgarité des textes. Je sais bien que cela fait partie du personnage mais il y en a parfois beaucoup trop.

Pour l'intrigue,je me demande bien qui en veut à ce point à un gosse de seize ans, et pourquoi ?
 J'espère que tu retrouveras vite l'inspiration. Bon courage.
 

*sort son katana*

Mouahaha, j'ai hâte que revienne l'action, la baston, le sang ! *PAF*
Jolie suite, assez calme mais transition idéale vers une progression captivante à mon avis. Le seul reproche que je pourrais encore faire c'est la lenteur du récit, mais c'est peut-être aussi parce que la patience c'est pas mon truc ^^'

Alors bon courage, comme l'a dit Miko ton français est super, alors tout ce qu'on attend c'est une bonne baston, du sang, des katanas qui volent... Voilà quoi.

Alors je te souhaite bon courage pour la suite ^^

Ca recommence dur, on dirait ...

Je me demandais qui serait le premier à me faire un reproche sur ma vulgarité. Miko ... *lui tend une coupe en or, se casse*

Hmm ... Je suppose que je dois quand même quelques explications. Comme certains l'ont peut-être déjà remarqué, cette fic, c'est un peu comme un défouloir. Pas mal d'idées en vrac que j'essaye d'assembler. De l'humour, de la baston, de l'amour ... Et de la violence. D'un côté, je pense que ça rend un peu plus réaliste. De l'autre, je ne peux pas m'en empêcher ... C'est une sorte de fic où je me suis permis de dire tout ce que je voulais, hormis du sexe. Ça, nan, jamais. Surtout pas en écrit. Puis bon, ya aussi des jeunes ... Alors jvais peut-être faire un effort.

'Tout cas, merci d'avoir lu. J'ai déjà la suite en tête, faut juste que j'arrive à l'écrire ... M'enfin. Ça viendra.

Bijur/Biswér le peuple ! Je double post et je vous *crève*

Bon, je pense que ça devrait passer.

J'ai tenté d'écrire quelque chose. J'en suis quelque peu ... Enfin, j'en suis pas satisfait. Mais c'est à vous de juger.

Après quarante siècles d'attente ... *fuit*




JOUR 13


08:25

...

« Hmmmm ... »

Je crois que je me suis encore couché habillé. En tout cas, ya un truc qui se frotte un peu trop à ma cuisse.

« Hmmallô ? »

Mon portable, bande de pervers !

« Camarade, tu es en retard ! »

Et merde ... C'est toujours la même. Je me lève à la bourre, j'arrive à la bourre ou pas présentable ... J'ai une vie presque monotone. Heureusement que j'arrive pas tous les jours de la même façon.
Ni au même endroit.
Je dévale les escaliers comme un fou, ouvre la porte, et ...

« Je me les caille, là. »

Une femme qui passait dans la rue me regarde, ouvre grand les yeux, et glousse comme une lycéenne. WTF ... ?

« Eh ! »

Je remonte à fond.
En fait, j'étais pas habillé ...


08:32

Sérieux, j'ai failli partir en caleçon. Faudrait que je trouve un truc pour pas partir la tête dans le cul. Parce que bon, là, ça la fout mal, quand même ... Un mec en caleçon sur une bécane.
P'tin, j'aurais bien aimé voir ça, quand même.
Mais bon, trêve de cochonneries, jvais être à la bourre. Si jme souviens bien, c'est une étape de montagne ... Et la montagne, elle est au nord-est.
... C'est pas le sud, là ?
Allez, c'est reparti ... Dérapage en plein milieu du boulevard, et plein gaz dans le sens opposé ...
... Les flics au cul. Je suis maudit ou quoi ?
M'enfin, avantage : je peux passer entre les voitures, moi. Et justement, ya un feu rouge. Et au feu rouge, ben ya ... Des voitures.
Je me retourne sur ma selle, et fais un geste du doigt à mes amis les poulets tout en leur tirant la langue. J'ai envie d'en faire rager un. Voir si je peux m'échauffer avant d'arriver là-haut.
Le père de Fly va me tuer s'il sait que c'est moi qui fout le bordel ... Espérons qu'il soit trop occupé avec elle.
Je crois que j'ai embarqué le rétro d'une bagnole en passant au rouge.


08:47

Dommage, ils n'ont pas réussi à suivre la cadence. Bah, je m'amuserai peut-être mieux là-haut.

« Hé ! C'est lui ! »

Je pensais qu'il y aurait plus de monde ... Je suis déçu. A peine deux tentes plantées sur une aire de repos et ... Un hélico ? Tiens, il doit y avoir un riche.
Je me gare près d'une tente depuis laquelle un loup gris me fait signe.

« Salut, Axel. Tesla est dans le coin ?
- Et pas que lui ! Ya un type louche avec une moto louche. Puis ya deux russes qui se bourrent la gueule à la vodka. »

Ben voyons.
J'écarte un pan de la tente.

« Hoy, camarade !
- Venez boire avec nous, camarade ! »

Ouais, ouais, c'est ça. Ils veulent que je me tue sur la route ou quoi ?
Moi je dis, les russes tiennent mieux la vodka que moi. Tesla et son pote le hérisson rouge ont vidé au moins deux bouteilles chacun et ils tiennent encore debout. Perso, je préfère la bière.

« Bon, ben moi je vais m'occuper de la moto. Quelque chose en particulier ?
- Non, ça va. Elle est parfaite. T'es vraiment énorme, mec. »

Il s'éclipse avec un sourire.

« Bon, les gars, faudrait arrêter de penser vodka. Je vous rappelle que j'ai une course à gagner, moi. »

Le hérisson rouge me regarde droit dans les yeux. Il me paraît étonnement jeune, pour un bourge qui peut se permettre de me donner une moto comme ça.

« Vladimir. »

Typique russe, ça, nan ?


09:31

J'ai dit que je ne toucherai pas à cet alcool de chiottes. J'ai tenu parole.
C'est donc sobre et complètement détendu que j'enfile ma paire de gants en cuir. On pourrait presque croire que je ne porte rien sur moi, mais le cuir noir, c'est ce qu'il y a de mieux. Surtout en moto.
J'ai enfin l'occasion de voir mon adversaire et son engin. J'ai jamais vu de moto pareille. Quoique si, dans un film. Vous savez, Advent Children, le Final Fantasy. Les motos sont classes, j'avoue, mais un peu trop futuristes pour moi.
Mais apparemment le monsieur d'en face aime ça. Bah.
Il porte une combi noire, et sa visière est déjà rabattue. Je ne peux pas savoir de qui il s'agit ...
J'aime pas sa combi. C'est trop uni. Ça fait gay, ou pilote de F1. C'est pas mon truc. Je préfère ma grosse veste . Et mon fute complètement déchiré. Et mes genouillères.
Mais passons. Un gars s'approche de l'autre.

« Bon, fair-play, hein ? On te paye assez pour ça ! Et pas de triche ! On ne veut pas de morts !
- Yay, ça roule ! T'inquiète pas grand-père, t'as pas perdu ton oseille ! »

Le 'grand-père' semble un peu abusé pour désigner un homme de vingt-cinq ans à peine.

« Yay ! »

Un jeune. Ça s'entend.
Je démarre.

« On se retrouve là-haut, mec. »

Je baisse ma visière sur un sourire carnassier. Je sens que je vais aimer ça ... Sa bécane fait un boucan du diable, en plus.
Oh oui, ça va être du bon.

« Prêts ! Partez ! »

Les deux bécanes partent dans un nuage de fumée. On dirait que je ne suis pas le seul à aimer ce genre de départ.
Bordel de ... Déjà un virage ? On a fait à peine cinquante mètres ... Et cet enfoiré est devant ! Merde ! Mais à quoi je pense, moi ? Accélère !
J'accélère. Virage serré dès le début, mais j'ai l'impression de connaître le terrain. Je sais pas, peut-être que je suis passé ya pas longtemps. En tout cas, ya une belle trace dans le virage, mais en contresens. Bizarre.
Je ne perds pas de vue mon adversaire, une cinquantaine de mètres devant. Il semble bien se démerder, lui aussi. Si ça continue comme ça, je vais ma faire distancer. Je crois qu'il va falloir mettre le paquet tout de suite ...
Je passe la cinquième.

« Ah, ben là, elle donne ! »

Oh que oui, elle donne. Elle donne tellement que j'ai réussi à me coller à la roue arrière de l'autre gars.

« YAY ! »

Même avec le boucan infernal, je l'ai entendu.

« Désolé mec, j'ai besoin de cette bécane ! »

J'accélère encore. Nous sommes à présent côte à côte. Mais lui non plus ne semble pas vouloir lâcher le morceau ...
Nouveau virage. Encore plus serré. Nos genoux se touchent presque. Ah, ça me plaît pas, il a l'intérieur des virages ... Il me fait perdre de la vitesse !
Merde, l'autre virage !
Je crois que la barrière de sécurité m'a sauvé la vie. Enfin non, j'en suis sûr. Mais elle se souviendra de mon passage. Ça m'apprendra à trop regarder mon adversaire, tiens.
Freine. Débraye. Embraye. Accélère. Virage après virage, je tente de rattraper l'autre. Mais rien n'y fait.
Ya un truc qui vibre dans ma poche.

« Bordel, c'est pas le moment ! »

Je vais me faire distancer encore plus si je décroche. Mais ça pourrait être important. Très, même.
Nouveau virage. Je décroche à la sortie.

« OUAIS ! »

J'entends rien. Faudrait que j'enlève mon casque. Dans la ligne droite, là.
Ne faites jamais ça. Ne faites jamais de la moto sans les mains.

« QUOI ? »

Le mec devant accélère encore. Bordel, je vais me laisser distancer ...

« ... SIXIEME VITESSE !
- HEIN ? »

Virage. Le portable tombe dans le fossé. Adieu, tu m'as bien servi ...
Bon. C'est pas que conduire avec un casque sous le bras est handicapant, mais bon.
Au fait ... Sixième vitesse, hein ? C'est pas courant.
Bon, adieu le casque. Faites que personne ne soit en-dessous.
Merde, une épingle. Ça brûle le genou. Et l'autre qui accélère encore ... Allez, le tout pour le tout.
Sixième.
Bordel. J'ai failli tomber de la moto. Ils sont fous d'équiper des engins pareils.

« EH, PETIT ! »

Grosse erreur que de tourner la tête. Je lui lâche un spécial 'j'ai envie de te faire rager'. Et accélère encore.
Gna gna gna ... VIRAGE !
La roue arrière râpe la barrière de sécurité. Et l'autre repasse devant. Je te laisserai pas faire.
Allez, accélère ... Encore un peu ...
Un hélico nous survole. Une tour se dresse rapidement au bord de la route. La ligne d'arrivée, déjà ?
Putain, ça devient glissant ici ! Qu'est-ce qui se passe ! Le sol est à moitié gelé ! Bordel de ... !

« ENFOIRE ! »

Pourquoi le sol n'est pas gelé sous ses roues ? Ya pas un abus, là ?
Rah puis merde. Quitte a perdre la tête ...
J'accélère sur la glace.
Une véritable patinoire. La moto fait de violentes embardées. Je fais ce que je peux pour la contrôler, mais ...

Pose un pied par terre, abruti.
Depuis quand il me donne des conseils, lui ? Va au diable !
... Mais je pose quand même un pied par terre. Enfin, je frôle le sol.
Je dois avouer que ça fait presque mal, si on s'y prend mal. 'Fin bon, le résultat est là : j'arrive à reprendre de la vitesse.
Plus que quelques mètres pour le rattraper ...
Quelques mètres ...
Quelques centimètres ...

« JTE TIENS ! »

En effet, oui, je le tiens. J'ai remonté mon pied, et en échange, je le tiens par l'épaule. A la moindre différence de vitesse, on crève tous les deux.

« T'as pas fair-play, mec !
- Fock !
- Ouais, moi aussi je t'aime. Allez, fais pas le con, je propose égalité. »

Et là ... En une fraction de seconde ... Il baisse sa main sur la poignée. Merde.
Je lui lâche l'épaule, et accélère. Mon petit, si tu veux la jouer comme ça ... Mange-toi ça !
Je lui envoie mon poing en plein dans le casque. Qui se brise.
Jle connais pas, lui. Un renard polaire. Des yeux violets grands ouverts. Jamais vu. Mais en tout cas, j'ai eu ce que je voulais. Désorienté par la perte de son casque, il décélère légèrement ... Tout mon contraire. Je bouffe littéralement mon guidon.

« YEAH ! »

J'ai finalement réussi.

Dérapage pour la frime, descente de moto ... Et arrivée du perdant. Je descends en même temps que lui.

« Enfoiré !
- T'avais pas qu'à recouvrir la route de glace ! Je sais que c'est toi !
- Et alors ? Tu m'as frappé !
- Je t'ai rendu la monnaie de ta pièce ! »

Une lame passe alors à quelques centimètres de ma tête. Ah ouais ?
Je lui renvoie mon poing dans le bide, cette fois. Il esquive. Retour de lame. Il m'entaille la joue.

« Va te faire foutre ! Règle ça loyalement !
- Mon épée contre ta force ! »

Bordel, il m'énerve ! Tu l'auras voulu !
Je disparais ... Et réapparais dans son dos, poing en avant ! Mange ! Tiens, encore ! Mon pied dans ta gueule ! Tiens ! Esquive ! Bouffe celle-là !

Je dois imaginer que la scène, vue de l'extérieur, devait ressembler à un mélange de formes noires. Je donnais autant que je recevais, mais je voyais bien qu'il n'essayait pas de me tuer. Seulement de me faire la leçon ?
Il tente une attaque un peu trop ouverte, à mon goût. Sauf que ...
Je porte la main à mon foie. Bordel, ça fait mal ! Qu'est-ce que ...
Une botte heurte ma tête.

« ... T'es ... T'es qu'un ... »

Qu'est-ce qui m'arrive ?

« Lâche ! »

J'ai lâché ce dernier mot avec fureur, et je pense que ça s'est vu. La façon dont il a écarquillé les yeux me laisse supposer que je me suis encore énervé ... Mais je dois me dominer.
Une légère chaleur se répand doucement dans mon foie. Je me demandais quand ça arriverait, et si ça arriverait un jour ... Et ça me permet d'avoir une ouverture sur lui. Il pensait avoir gagné, hein ?
Eh ben non.

« C'est pour mon foie. »

Il est plié en deux, et il me semble que du sang coule de sa bouche. Je lui ôte l'épée des mains.

« Ça suffit maintenant. Tu n'as ni perdu, ni gagné. Tu as triché. Mais je m'en fous. Je suis content, car ... Tu es un adversaire coriace. »

Je me sens étrangement calme depuis qu'il n'est plus en position de force. Je suis presque heureux.

« Alors, sans rancune ? »

Je lui tends ma main. Il semble hésiter longtemps. Il relève lentement la tête, et me sourit.

« Si tu crois m'avoir vaincu ... Sache que je prendrai ma revanche. »

Deux mains gantées se serrent. Se soutenant l'un l'autre, nous sortons du cercle qui s'est formé autour de nous. Notre employeur respectif vient nous voir.

« Messieurs ... Félicitations ! C'étaient une course et un combat digne de vos réputations respectives. »

Alors comme ça t'es connu, hein ? Pas moi. Mais Tesla a encore du faire mes éloges ... Je ne le comprendrai jamais.

« Vodka ?
- Non, merci.
- Avec plaisir ! »

Un ivrogne de plus sur cette terre.

« Bon, je vais vous laisser. Je suppose que je peux garder la moto ?
- Oui, camarade, vous l'avez grandement méritée.
- Merci. »

Je commence à partir, quand tout à coup ...

« Au fait, c'est quoi ton nom ? »

Il me regarde, et sourit à nouveau.

« C'est évident, non ? Celsius. »

Pas con !

Prem's !

Jolie la course, c'était assez marrant et réussi je dois dire ^^ Oui, ça fait du bien un petit chap humoristique comme ça. Même si notre pauvre petit Hunter a failli terminer lui aussi sa course dans le fossé à plusieurs reprises !
*PAF*
Bref, je t'encourage à continuer sur cette voie. Allez les katanas, ramenez-vous, z'avez peur ou quoi ? Pareille aux ivrognes qui appellent la vodka, je me sens en manque de combats...

Mais quel lyrisme ! La suite dès que tu peux mon cher Hunter =3

*siiiiiiiiiiiiiiiiifle*
Un seul mot: BRAVOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO j'adore tes fic!!!(L'héritier du gardien et Vie Alternative *kiss fly ^^*)Je me suis inscrit pour pouvoir te dire comme je t'admire!

(Bon n"exagerons rien mais bon...)

Vivement la suite!

Abusé, c'est pas si terrible que ça.
Pas la peine de dire que c'est pas bien si c'est bien parce que sinon ça fait que tu dis des trucs qui sont pas vrais.
Et puis elle est bien l'apparition de Celsius. Encore un nouveau p'tit pote ? Ou un enemi potentiellement pas très dangereux ?
Et d'ailleurs, si ça te plaît pas ce que t'écris, pourquoi est-ce que tu postes ? On va pas t'arracher les entrailles si tu nous fais attendre trop longtemps. Encore que... Pourquoi pas.
Passons.
Cash tu gagne la super moto trop belle qui est super classe et tu fous les nerfs aux flics qui viennent squatter les lycées pour des putins de contrôle anti-drogue qui te font louper ton bus.
Bref.
Et c'est qui qui paye l'essence ? ça coûte cher de remplir le réservoir des gros engins super classe. C'est pas super réaliste. Mais on s'en fout.
Ah et aussi...
Ton échidné, il a pas un problème d'alcool ? Même s'il refuse la généreuse Vodka qui l'appelait :"Bois moi !", faut quand même le faire pour zapper qu'on est pas habillé le matin. Et faut vraiment avoir un problème pour résister à l'appel de la Vodka.
Argh.
J'comprends même plus ce que j'ai écris en me rélisant. C'est grave...

J'allais oublier le traditionnel "Bonne chance pour la suite...". Puis tiens, j'vais l'oublier.
Démmerde toi pour nous pondre une suite correcte ! >.<
Quoique, tu fais toujours des trucs corrects et tu te dévalorises après. C'est pas bien. Tu peux être fier de ce que t'écris, quand même.
Bon alors écris une super suite comme tu les fais d'habitude !
Sur ce, bonsoir, bon appétit, joyeux Noël et bonne année.

Whoa ce Celsius qui fait son bogoss, nawak XD
J'adore, tout à fait lui... ( HAR HAR Il a plus ses pawa en plus, NYAHAHAHAH ! Une seule personne contrôle encore la glace sur AS et c'est MOUAH ! *crève* )

'fin bref.

Owi Miko comme c'est vulgaire t'as vu ça ? Moi je dis ça mérite des tapes sur les doigts. Enfin j'suis la mère de Hunter, mais Miko c'est la prof.

Hum... Je vais jouer les chieuses. La course est pas mal mais j'ai l'impression que c'est baclé. Idem pour la petite rixe. Ce n'est pas vraiment approfondis, tu as fait ce chapitre à l'arraché ?
D'un autre côté, j'aime bien, ça le mérite d'être simple. (non je ne suis pas contradictoire !!)

Le "Thermomètre" en moto me rappelle vaguement quelqu'un.



-_-'

Aujourd'hui notre lycéen Hunter concours contre un mystérieux motard dans une course à haut risque qui est finalement remportée par notre petit échidné couleur d'ébène… une journée comme les autre quoi… XD

Quelle chance il a quand même d'avoir gagné une telle moto ! Il va avoir encore plus la classe avec ça… même si je persiste à penser que ça aurait été encore mieux avec une moto au look "final fantasy Advent Children", les engins de là-bas cassent la baraque c'est pas possible !!
Un nouveau personnage fait son entrée en plus. Celsius, hein ?… Sa mère devait être assez rancunière (crève).
C'est bien de changer le cadre des d'événements (courses clandestines à la "Fast and Furious") ici et là, ça donne un peu de fraîcheur je trouve ! Je pense quand même comme Miko : la course et le combat ont étés un peu bâclés vers la fin. Mais bon, on va mettre ça sur ta petite baisse d'inspiration hein ? ;)
Et puis il faut dire que ça change des innombrables combats que doit livrer Hunter pour préserver son intégrité physique et moral ! Mais comme la relevée ma gentille collègue Sephyra, les Katanas se font désirer ! J'ai hâte de voir de quoi ils sont capables moi ! Un sushi de Hunter ça me plairais aussi j'dois dire XD.
Et puis il y a une question qui me trotte dans la tête depuis un sacré moment : Hunter sèche t-il l'école ? Non mais c'est parce que ça fait un bail qui n'est pas retourné au lycée. Ou alors c'est le week-end pour lui ?

Enfin bref, j'attends le prochain chapitre avec impatience ! J'espère qu'il ne mettra pas trop longtemps a venir… parce que moi j'ai encore une cargaison de lion blanc que je n'ai pas nourri depuis une semaine si ça ne se presse pas ! XD Mais non je rigole ! J'attendrais le temps qu'il faudra ^^.

P.S : C'est quoi "AS" Capita ? Je sais, je suis trop curieux >.>

Waaaa une suite, ça faisait longtemps ! Owi avec du sang en plus x3 !
J'aime bien ce chapitre. J'ai bien aimé la course même si, comme Miko et Saïko le disent, ça a été un peu bâclé à la fin. Enfin. J'attends le prochain chapitre avec impatience! ^^

*PAF à Sephy*

Les combats viendront ... Quand ils viendront. Là, on entame une petite phase de calme, qui ne risque pas de durer bien longtemps.


Yeah, un nouveau lecteur reconnu ! Content que ça te plaise =D J'espère que tu aimeras aussi la suite.

Capita, je ferais tout pour qu'il retrouve ses pouvoirs sur AS ... Histoire qu'il te fasse un peu chier. x)

Miko ... J'avais bien dit que je n'étais pas super content de ce chapitre. Je sais que c'est bâclé, mais malheureusement, je suis dans l'incapacité de faire mieux ... Et j'ai bien peur que ce soit pareil pour le chapitre suivant.

Saïko, idem. Et oui, il était en week-end. Mais là, ça change. Et j'aime pas les moto look Advent Children, alors Hunter non plus. =P

Shadtty ... Je sais pas si tu aimeras ou pas. ~~



Allez, la suite.



21:13

« Hmm ... »

Enfin de retour sur mon canapé favori. Après cette magnifique journée, passée sur la selle d'une moto ou dans un hôpital, ou encore dans la rue, je peux enfin poser mon cul sur un truc moins dur que le cuir de la moto. Pas trop tôt.
Côté hosto, tout va bien. Fly se porte de mieux en mieux. Elle a retrouvé en grande partie sa mobilité. Apparemment, la blessure, bien que superficielle, a touché des endroits peu recommandables qui ont un moment altéré l'utilisation de ses jambes et qui ont eu pour effet de la faire tomber dans les vapes, sans possibilité de lutter. Mais maintenant, c'est passé. Et la blessure ne laissera pas de cicatrice. Encore mieux. Les médecins veulent surveiller l'évolution  de la guérison pendant quelques jours encore ...
Ça remet en question mon apparente incapacité à examiner une blessure. Je suis très mauvais pour ça. En revanche, je suis très bon pour en donner. M'enfin.
Je regarde par la fenêtre, la tête à l'envers. Le soleil est couché depuis longtemps déjà, et on ne voit pas la lune. Mauvais présage. Il risque de pleuvoir demain ...
La moto est en sûreté dans le garage. Je n'ai pas l'intention de la ressortir avant un petit moment.
J'ai plus du tout d'uniforme pour le lycée. Je vais encore me faire gueuler dessus ... Bah, tant pis. J'essaierai de passer au secrétariat pour arranger ça.
J'ai plus de portable non plus. Le mien a fait un vol plané en montagne. Merci Celsius ... Mais bon, je ne lui en veux pas.
On frappe à la porte. Quoi encore ? Un voisin qui n'aime pas la musique ? Encore que c'est plutôt calme, là. Disturbed, pour ceux qui connaissent. Un groupe un peu métalleux.
Je grogne et me lève. Après une rude marche d'environ deux mètres pour aller à la porte, je l'ouvre dans le plus grand des silences.

« Yo ! »

Un étui de basse qui parle ? Jamais vu ça. A moins que ...
Je penche la tête sur le côté.

« Salut, Roy. »

Roy est un vieux lapin gris-vert, très petit. Il se porte plutôt bien – je me demande même s'il n'est pas plus lourd que moi – et ses deux petits yeux noirs semblent scruter le moindre des plis de mon visage.

« J'ai pensé que ça te ferait plaisir que je l'amène. Où est la demoiselle ?
- Elle sera là d'ici quelques jours. »

Pas la peine de l'inquiéter. Il est assez vieux et a assez de problèmes comme ça, je pense. Je lui invente un bobard, puis lui propose d'entrer, mais il refuse ... Sa femme l'attend. Je le remercie donc et il détale comme un lapin.

L'expression est bien choisie, je crois.



JOUR 14 – REPRISE



07:35

J'avais raison ... Il pleut. Bordel.
Et j'ai rien à mettre.


07:41

Un type louche avec un étui de basse sur le dos court dans la rue. Il a une grosse veste couleur sable, un jean troué aux genoux et des chaussures de skate.
Ce type, c'est moi.
... Quoi ? Vous aviez deviné ? Ah, merde, ça le fait pas, alors. Pourquoi j'ai un instrument qui n'est même pas à moi ? Mais pour le donner à vous savez qui, bien entendu ... En fait,  vous passez aussi mal que moi.
Bon, je me tais.


07:53

« Vous n'êtes pas autorisé à aller en cours comme ceci, jeune homme ... De plus, je suis désolé, mais il ne nous reste que des uniformes féminins. »

Adorable, la secrétaire. Ou pas.

« Et je fais comment ? On m'a piqué mes uniformes ...
- Allez voir un CPE ou votre professeur principal.
- A savoir ?
- Mr Kanaga. »

D'une, elle en sait plus que moi. De deux, comment ce type peut-il être prof principal ? Une vraie connerie, je dis. Du grand n'importe quoi.
Je ne pense pas que les CPE me portent dans leur cœur ... Je pense que je vais tenter avec Adrian. Faut que j'arrive à le coincer.

Un fou court dans les couloirs du bahut. Trempé. La basse qu'il porte se balance dangereusement sur son dos, menaçant d'assommer quelqu'un ... Mais j'en ai rien à foutre. Rebel powa.
Tiens, là-bas, qui sort de la salle des profs, c'est ...

« Mademoiselle Light ! »

Ma prof de Français préférée se retourne à l'annonce de son nom ... Pour glisser sur le sol.

« 'ttention ! »

Je l'attrape au dernier moment. S'en est fallu de peu.

« Hunter ... »

Quoi encore ?
Je me retourne ...
Oh, mince ...
J'aime pas ce regard. J'aime pas cette expression. J'aime pas cette main posée sur mon épaule ...

« Suis-moi, faut qu'on cause. »

Qu'est-ce que j'ai fait pour mériter ça ?


07:59

« TU PEUX M'EXPLIQUER CE QUE TU FOUS DANS CETTE TENUE ? ET AVEC UN OBJET DANGEREUX, EN PLUS ? »

C'est sûr, Adrian a de la voix. Ça décoiffe.
Mais pas autant que lui. Le coup de manche qu'il s'est pris dans la tronche ne l'a pas arrangé. Le pauvre.

« Oh ça va, hein ! On m'a piqué mes fringues ! Puis faut que j'aille donner ça à quelqu'un ... »

Dans la salle des profs, tout le monde nous regarde avec des yeux ronds. Ils ne comprennent sûrement pas qu'un élève ose tenir tête à ce fou furieux. Et je n'ai pas envie qu'il me frappe. C'est une vraie force de la nature, ce gars.

« RIEN A FOUTRE ! »

Je me demande s'il a vraiment quelque chose dans la tête ... Faut croire qu'il a pas hérité de ses parents.

« SUIS MOI ! »

Ok, calmos ... Si ça peut m'éviter l'explosion des tympans, je te suis.

Nous sortons précipitamment de la salle des profs, moi devant, lui me tenant fermement par l'épaule. Il m'emmène dans un endroit désert, puis me fait face. Ses traits semblent se détendre, puis ...

« Aïe ! Enfoiré ! »

L'enflure ! Il m'a mis une droite.

« Ça, c'est pour le coup de manche. »

Celle-ci, je l'ai vue venir.

« Ta vitesse laisse à désirer. »

Et vlan ! Coup de genoux dans le bide.

« ... Ou pas. »

Putain, il m'a fait mal, l'enfoiré !

« Ça, c'était pour m'avoir manqué de respect devant les collègues. »

Il garde le silence pendant quelques secondes.

« Bon, tu me voulais quoi ?
Je te l'ai déjà dit : on m'a piqué mes fringues. »

Il s'esclaffe. Je lui envoie un petit coup traître dans les côtes.

« Oh, la ferme.
- ... Et en quoi je peux t'aider ?
- J'en sais rien, moi. Fais-moi un mot. »

D'un geste théâtral, il tire un stylo plume de l'intérieur de sa veste. Je lui tends mon carnet.

« Est ... autorisé ... à ... aller en cours ... sans uniforme. Je signe. »

... Il est vraiment con, des fois.

« Bon. (Il désigne la chose qui dépasse de mon dos d'un doigt accusateur.) Et pour ça ?
Je dois la donner à ta sœur. »

Il garde le silence et me regarde de travers. Lui n'a jamais eu l'âme artistique. Pauv' petit.

« Bon, c'est pas tout, mais t'as un cours de maths.
- ... Je te ferai remarquer que c'est toi le prof ...
- Pas faux. On a aussi deux nouveaux élèves.
- Ah bon ? »

Nous sortons de notre coin sombre. Il semble garder une certaine distance avec moi, et son ton s'est sensiblement refroidi.

« Tu verras bien. »

Il ouvre la porte de la salle, et tout le monde entre. Je vais m'asseoir au fond.

« Eh, toi, le renard. Viens voir. »

Toshiro le bras cassé s'avance. L'échange dure quelques secondes. A la fin, le roux semble tirer la gueule. Mais bon, je m'en fous, moi. Quoique nan, ça me fait plaisir de le voir ainsi dépité. Vieux fourbe, va.
Les autres élèves semblent surpris de voir l'un des leurs habillé comme s'il était en ville. Certains me dévisagent. D'autres détournent le regard. Mais la plupart murmurent et semblent ne pas approuver ça ... Z'aviez pas qu'à me voler mes fringues. Je suis sûr que c'est l'un d'entre vous qui m'a fait cette farce douteuse.

« Silence dans la salle ! »

Tout le monde la ferme. Impressionnant.

« Aujourd'hui, deux nouveaux élèves vont rejoindre notre classe ... »

Bla bla bla ... Faut être gentils avec eux, pas les laisser de côté ... Bla bla bla ... Faire bonne impression ... Bla bla bla ...

« Allez-y, entrez. »

Un type s'avance, seul. Du fond de la classe, je ne peux m'empêcher de retenir un 'Yay !' que Celsius me rend direct.
Immédiatement, la bande d'abrutis tout juste sortie de l'hosto siffle le renard polaire. Mais ça ne dure pas longtemps ... Je vois leurs chaises qui commencent à se soulever toutes seules. Télékinésie ? Chelou ... Euh, louche. 'Tout cas, ça porte ses fruits. Tout le monde ferme sa gueule.
Pendant le passage du renard polaire près de ces imprudents, je vois le sol devenir brillant. Je vois aussi l'eau qui coule du manteau de Celsius. Je lui souris, et il me le rend. Il s'assoit à côté de moi, et nous échangeons un check. Très en vogue chez les djeuns.

« Hé, mec, comment tu fais ça ?
- Magnétisme. Yay ! »

Et mon stylo plume en métal commence à décoller du sol. Je l'attrape d'une main.
Ce renard semble plein de ressources. Magnétisme, contrôle du froid ... Il me fait presque envie. 'Foiré, va.

« Attends, on va s'amuser un peu ... »

La température commence tout à coup à chuter. J'enfile mon manteau, ainsi que la majorité des élèves ... Sauf Zalosta et Adrian. Lui, je comprends, il fait encore le fou, mais elle ... ? Bizarre.

« Arrête tes conneries, l'autre élève va bientôt arriver. »

Et en effet, un ... Pardon, une ! Et quelle nana ! Qu'on me castre, je vais commettre une infidélité.
Celsius lâche un sifflement, imité par plusieurs autres de la classe. Des commentaires cochons se font entendre.

« Mate-moi le morceau ! »

Il est encore plus expressif que moi. M'enfin, vu le 'morceau' ... Une magnifique hérissonne grise ... Aux yeux verts. Je me suis encore fait piéger ... Rahputain, j'adore les yeux verts. C'est sublime. Tellement que j'arrive plus à détacher mon regard, tandis que Celsius, à côté de moi, la regarde de haut en bas, puis de bas en haut. Je lui envoie mon coude dans les côtes.

« Ça se fait pas ...
- Tu te gênes pas, pourtant. »

Mon stylo m'échappe des mains pour aller se planter dans mes côtes. Je détourne les yeux.

« Ça fait mal, enfoiré !
- Ça se fait pas de mater, Hunter ...
- Gnagnagna ... »

Tandis qu'Adrian commence son cours, je regarde l'hérissonne – Shadtty, je crois – qui vient prendre sa place ... A ma droite. Même temps, ya pas d'autre place ...
Je sens que je vais pas tenir.

« Salut !
- Euh ... Salut ...
- Yay ! Moi c'est Celsius, enchanté de faire ta connaissance ! »

Tu veux pas prendre ma place, aussi ? Bordel de ..., tu perds pas ton temps.
Shadtty ne semble pas lui faire remarquer sa conduite désobligeante de tout à l'heure. Un point pour lui, faut croire.
Je croise à nouveau son regard. Elle me sourit ... Nan, nan, nan ! Faut pas ! Pas bien ! Pas envie de me faire castrer ... Bobo boules.

« Ca va pas ? »

Je crois que je dois faire une gueule terrible.

« Euh ... Ouais, ça va. »

Celsius me bourre.

« Haha, t'as une touche !
- La ferme, toi ! Abruti ! »

J'espère qu'elle n'a rien entendu ...
Sûrement lassée de nos conneries et de nos messes basses, elle s'est mise à dessiner ... Tant mieux pour elle.

« Tu dessine quoi ? »

Eh ! Mais qu'est-ce qu'il fout ? Ce con est allongé sur ma table !
Méchant regard de la part de l'hérissonne ... A sa place, je me casserai vite.

« Je t'ai demandé la couleur de ton caleçon ? »

Hahaha, ça fait mal. Profitant du fait que cet incapable est complètement sous le choc, je le pousse et il tombe à mes pieds.

« T'es pitoyable, vu comme ça. »

Celsius, rageur, se relève presque dignement et retourne s'asseoir. Heureusement pour lui, le prof était trop occupé à écrire au tableau ...
Long soupir de la part de ma voisine.

« T'as que ça à faire ? »

Le renard manque de s'étrangler de rire. Je fais mine de lui trancher la gorge.

Ça risque d'être joyeux, une fille a la réplique qui fait mal et un abruti de service. 'Fin bon, suffit juste que je la regarde pas trop dans les yeux, je vais craquer sinon. Je suis pas bon pour ça.



Pour l'instant, on en sait pas trop sur Shadtty, si elle va se faire des amis ou pas, de quel côté elle est ... Vous verrez bien.

/me prend une voix glauque

Infidèle °*°

*run*

GG Celsius. Haha, et Zalosta, logique...
/me fait un calin à son fils

Hiiiiiin j'suis deuxième <.<


Alors :


Qu'est ce que tu racontes?! Il est super ce chapitre ! Comme tous les autres d'ailleurs !
J'attends une suite, et vite! Supeeeeeeer, j'me met a faire des rimes maintenant! C'est pas fait exprès pourtant (encore une !) *crève*.

Bonne continuation!

Bin justement, je trouve ce chapitre un peu plus développé.
L'ensemble du forum va finir dans cette fic. C'est de plus en plus intéressant, j'en suis à me demander qui sera le prochain membre à intégrer la classe. 

Rowi, y a petit suisse (Celsius) dans ta classe ! bon, ça fait un moment que j'avais pas posté ici moi ! Enfin bon, toujours aussi cool °W° long, et tout ça !

Ce que j'aime surtout, c'est l'humour, comme tu m'as trop fait rire xD alala ! j'espère qu'Hunter trouvera un nouvel uniforme, parce que j'aime les uniforme °W° owi, la prof de français qui refais une mini apparaition de 3 lignes et demie xD

bref, ouais c'est normale que zaza elle est pas froid °° enfin, comme Miko, moi aussi je veux savoir qui s'est qui va s'incruster dans ta fic °W° !

*lève la main*
Je suis la prochaine avec le design de Lazumili !
*sort*

Sérieusement, c'est ce chapitre qui m'a donné envie de commencer à lire.(en temps record siouplait)
J'adore cette fiction, j'espère qu'elle continuera encore longtemps.

Bonne continuation !

Haha, en faite presque tous les lecteurs de cette fic se retrouvent dedans.   
C'est un bon moyen de les conserver. ^o^
Hunter grouille toi de pondre la suite.

Roy ! Roy mustang arrive !

*se fait embrocher comme vous savez qui dans le tome 19 d'FMA...*

Tu vas réussir à t'y retrouver avec autant de persos ? lol remarque je lisais une fic il y a des années, avec au moins cinquante persos phare dedans... Le record est encore à battre, mon cher Hunter x3

Ah, l'inconvénient d'arriver en retard c'est que tout a déjà été dit ! Alors j'ai plus qu'à te souhaiter une bonne continuation.


PS : Fais que Shadtty soit dans mon camp x3 ou je te dégomme de mon katana

Owi, j'veux être dans le camp de Sephy-san moi !

Hunter, nous attendons tous la suite avec impatience.

Juste, meurs pas. *Se prend des oursins en pleine face, se barre en courant, trébuche, tombe dans l'océan, se fait courser par un hyppocampe-garou, nage le plus vite possble, n'a plus d'air, se noie, crève.*

'Soir. (ou 'jour, ça dépend.)

Je suis dans l'incapacité d'écrire cette semaine, la journée je travaille et le soir je ressemble à un légume ... J'avais promis une suite pendant cette période mais ce sera pas possible. Si je travaille pas le 25, vous l'aurez. Peut-être.

Encore désolé pour ceux qui l'attendaient ce soir ... Soyez patients.

Joyeux Noël ... Je double post mais osef, c'est Noël ... Mais ne le refaites pas, c'est un mauvais exemple que je donne là.

Content de voir que ça suit toujours.

Désolé, mais cette suite ne vous conviendra peut-être pas ... J'ai des problèmes. Enfin quelqu'un dans ma famille ... Le jour de Noël ... Mais passons. Appréciez cette suite, la prochaine arrivera je ne sais quand.




08:57


« White, je te présente Shadtty et Celsius. Shadtty, Celsius, White ... »

Bon, ça, c'est fait. Je tenais absolument à faire connaître ces trois-là, histoire que White soit moins vulnérable face aux autres, puis aussi parce qu'ils sont tous les trois sympas. Encore que je ne les connais pas tous encore très bien. Mais ça c'est un détail.
Nous nous mettons en route vers les ateliers pour un cours de trois heures d'électronique ... Super. On a encore l'autre folle, là. J'ai pas envie de la voir ... Surtout qu'elle va encore me sortir une remarque cinglante sur mes fringues. Mais j'ai le super mot d'Adrian, 'ttention. Cavachiay.
Sephyra passe devant nous. Celsius baisse les yeux, les relève, puis lâche avec humour :

« Wah la planche à pain ! »

Grossière erreur. La concernée se retourne. Elle fait peur. Très peur. Elle s'approche du renard ...

« Nan mais pour qui tu te prends ? »

BOOM HEADSHOT. Quel magnifique coup de pied. Par contre, si elle voulait nous cacher ce qu'elle a sous sa jupe, c'est raté. Mais je me tais. Pas envie de me faire frapper.
Notre abruti de service fait un véritable vol plané en arrière ...
... Pour atterrir sur la poitrine de Zalosta. Ben bravo. C'est du propre.

« ... »

Elle change littéralement de couleur. Et là, c'est le drame.

« White ...
- ...
- Rappelle-moi de ne jamais emmerder Zalosta.
- ... J'vais essayer ... »

A côté de nous, Shadtty a l'air de bien se marrer. M'étonne pas. Mais il a aucun talent avec les filles, ce garçon ... D'ailleurs, je crois que c'est le moment d'aller le ramasser à la petite cuillère.
Avec White, nous le soulevons chacun d'un côté et le traînons jusqu'à l'infirmerie. Derrière, l'hérissonne grise met une taloche derrière la tête de Celsius en lui disant :

« Mais tu tiens vraiment pas à la vie, toi. Pervers ! Et en plus c'est la honte, tu t'es fait battre par une nana ! »

Tout le monde rit. Normal après tout. C'est vrai qu'il s'est fait étaler par une fille. Mais bon. Moi aussi, mais ça, personne n'est censé le savoir.
Le renard tire la gueule.

« P'tain, faut que j'apprenne à fermer ma gueule. J'ai mal de partout ... »

Largage à l'infirmerie, puis direction la salle d'électo à toute vitesse. Ouverture de porte ...

« Ben voyons. Alors comme ça on est à la bourre, mais sans l'uniforme du lycée ? Mais c'est que ça va te coûter cher, mon petit. »

Elle s'approche, un stylo et un carnet à la main.

« Stoooop ! »

Elle s'arrête. D'un geste encore plus théâtral qu'Adrian, je sors mon propre carnet et lui tend. Elle change de couleur à vue d'œil.

« Bien ... »

Puis elle semble retrouver ses couleurs.

« Il n'empêche que vous êtes à la bourre.
- Mais non, on a une excuse là aussi ! »

D'un geste tremblant mais qui se veut triomphal, White sort le papier de l'infirmière. Mademoiselle la sadique change à nouveau de couleur.

« Allez ... Allez vous asseoir. »

Hahaha. On t'a bien eu, la vieille. Mange.
J'ai à peine le temps de m'asseoir qu'elle revient à toute vitesse à son bureau, sort une liasse de feuilles, et se met à gueuler :

« CONTRÔLE SURPRISE ! »

Et merde ...


12:02

« Ah la salope ... »

Y a de quoi. J'ai tendance à penser pareil. Puis bon, c'était trop visible. C'est encore de ma faute ... Et ça se sent. Les autres me regardent de travers mais n'osent pas l'ouvrir de peur de s'en prendre une. Les seules qui semblent ne pas en être affectées sont Zalosta et Sephyra. Encore. A croire qu'elles travaillent continuellement. Je ne comprendrai jamais certaines personnes ... Ou alors faut m'expliquer.
Dehors, il pleut toujours. Cependant, j'ai quelque chose à faire.

« Je sais pas où vous allez manger, mais je viendrai pas avec vous aujourd'hui ... J'ai un truc à faire. »

Je montre la basse du pouce. Shadtty lève un sourcil.

« Tu joues ? »

C'est à mon tour d'hausser un sourcil. Ça semble l'intéresser.

« Nan, moi je fais de la gratte. Faut que je l'amène à quelqu'un. »

Elle semble tout de même très intéressée ... Mais j'ai pas le temps pour ça. On verra plus tard.

« Je file. »

Et c'est reparti pour une course sous la pluie ...


12:33

« Vous bossez jamais ou quoi ? »

Majin est encore planté devant la chambre de Fly. A se demander s'il a oublié qu'il a une couverture en tant que prof d'anglais.

« Lâche-moi un peu, j'ai pas de cours aujourd'hui ... Allez, dépêche d'entrer. Je suis sûr qu'elle est en manque de toi. »

Je ne prends même pas la peine de relever la remarque. J'entre sans bruit.

« ... »

Il est midi et demie, et elle pionce encore ? Mais WTF ?

« OH FEIGNASSE ! »

Fly se réveille en sursaut et m'envoie un objet non identifié dans la gueule.

« Merci pour l'accueil ... »

T'as de la chance d'être quelqu'un qui compte pour moi.

« Ouais bon hein, t'avais qu'à me laisser dormir ... »

Pas crédible. C'est limite si elle me saute pas dessus.

« Ouais, c'est ça. Moi aussi je t'aime. »

Et voilà ... Je me retrouve avec un truc roux autour du cou. Putain, je peux pas la fermer des fois ... Mais bon, ça faut longtemps ... Enfin, depuis hier ... Mais passons.

« Quand t'auras fini d'essayer de me tuer, je pourrais peut-être t'expliquer la raison de ma visite.
- Oh, désolée. Je t'ai fait mal ?
- J'ai reçu pire. »

Je me souviens bien d'un genou dans les bijoux, mais il était involontaire ... M'enfin passons. Je sors l'instrument de son étui.

« Voilà, je me disais que ça t'occuperait un peu. Tu dois t'emmerder ici. »

Et c'est reparti pour une séance de pot de colle ... Ah les femmes, j'vous jure.


13:59

Entrée dans la salle de Français. Mais sans la prof. Me demande où elle est ...

« Bonjour les enfants ! =D »

C'est vrai qu'elle est pas grande.

« Aujourd'hui on va regarder un film ! J'espère que ça vous plaira ! =3 »

J'entends une certaine hérissonne aux yeux verts murmurer quelque chose à côté.

« C'est qui cette prof ? »

Je me tourne vers elle.

« Tu vas apprécier.
- Mais j'apprécie déjà. »

Oh ?
Mlle Light, DVD en main, s'approche de la télé. Petit problème pour elle, ladite télé est en hauteur. Vous savez, le système pourri qui fait qu'elle est dans un coin en haut, là. 'Fin bref. Notre cher prof de Français est un peu petite pour ça. Elle sautille sur place, essaye d'atteindre le lecteur, mais rien à faire. Personne ne parle, mais de nombreux sourires sont visibles. Faut admettre que c'est assez drôle à voir. On dirait une gamine ... 'Fin voilà quoi.

« >< »

Deuxième tentative, avec une chaise cette fois. Ingénieux. Elle monte dessus et retente. Mais elle est toujours trop petite ... Elle a pas mangé de soupe ou quoi ? Elle va finir par tomber, à sauter sur cette chaise ... M'enfin.

« D= ... Hunter, tu veux venir m'aider s'il te plaît ?
- J'arrive ... »

Je suis un grand steak, mais quand même ... J'arrive, j'arrive. Pas la peine de s'exciter.

« Bon, laissez-moi la place.
- D'accord .. Aaaaah ! »

Pas le temps de dire ouf que je me retrouve avec une Mlle Light surexcitée dans les bras. Derrière, ça siffle. Y a des jaloux ?

« Ca va, rien de cassé ?
- Non, merci. Heureusement que tu étais là ! =D »

Ouais, ouais. Je la repose au sol. Pinaise, c'est qu'elle est vraiment légère.
Je monte à mon tour sur cette chaise. Je crois que ça servait à rien ... Mais bon. Je fais ce que j'ai à faire.

« Voilà ... »

Je retourne m'asseoir. Sur mon passage, ça siffle. Celsius me lance :

« Hé, t'as une touche ! »

Je le regarde de travers ...

« Ouais, mais nan. Je suis déjà casé. Pas comme toi, on dirait. »

Et vlan, dans ta gueule. Je vois les deux pointes turquoises des oreilles de Celsius se baisser. Shadtty pouffe. On dirait que ça l'amuse bien de voir notre renard se faire descendre ... Ma foi, si ça l'occupe.


14:57

« Euh ... Hunter, tu peux venir voir une minute ? »

Tiens donc. Qu'est-ce que j'ai fait encore ... Bah, j'ai rien à perdre.
Je m'approche.

« Par où commencer ...
- Pardon ?
- Eh bien ... J'ai l'impression que tu ne t'entends pas très bien avec la majorité de la classe. J'ai raison ? »

Mais de quoi j'me mêle ...

« Bof, ça va.
- Je vois ... Et pour tes vêtements ? Où est ton uniforme ? »

Mais c'est pas possible ça ... M'enfin je peux pas lui en vouloir. Puis bon, je me vois mal lui mentir. Je mentirais bien à une Sly, mais pas à une Mlle Light.

« Euh ... On va dire qu'on me les a volés. Mais bon c'est pas grave hein, dans quelques jours tout sera rentré dans l'ordre ! »

Elle semble étonnée, puis en colère ... Faut pas s'énerver pour si peu, voyons.

« Vous inquiétez pas pour moi. Tout le monde peut faire des conneries ... Sur ce, je vous laisse, sinon j'vais être à la bourre.
- Ah, désolée ! Bonne fin de journée ! ^^' »

Ouais. On va dire ça comme ça. Encore trois heures avec l'autre demeurée ... J'espère qu'elle ne va pas nous coller un autre contrôle. Je sens que j'ai pas assuré à celui de ce matin ...
J'entre le dernier, mais à l'heure. La prof ne peut rien dire, cette fois-ci. Evlandantaface. Haha.
La prof nous distribue un résumé du cours ... Je sens venir la blague vaseuse.

« Hé Shadtty, ça te dit de jouer aux vérins avec moi ? »

Oh putain mais quel con ce renard. Prononcez vite sinon ça veut rien dire. Mais quel con ...
Evlandantaface². La baffe ! Ça a résonné dans toute la classe. Et ça fait rire pas mal de monde, moi y compris. Faut admettre qu'elle était magistrale. Et que la trace rouge est bien nette sur sa joue.

« C'est quoi ce bazar ? Celsius, Shadtty, deux heures de colle ! »

Evlandanvofaces.


18:09

« Hé Hunter, tu crois pas que les deux nouveaux sont un peu ... »

Il ne trouve pas le mot pour finir sa phrase. Bah, je comprends un peu sa façon de voir les choses ... Ils foutent le bordel dès leur première journée, toussa toussa ... C'est sûr que ça affiche mal. Très mal.

« Tu crois qu'ils vont avoir des ennuis comme toi ? »

Je ne réponds rien. Je réfléchis. Finalement, je réponds.

« Nan, j'pense pas. T'as pas eu de problèmes ce week-end ?
- Non, mais ...
- Y a pas de mais qui tienne. Je pense qu'ils ont compris qu'il fallait pas m'emmerder. »

Je pense surtout que le démon les a fait flipper, à moins ce que ce soit Ryo. M'enfin. Pas moyen de savoir ... Ni leur pensée, ni leur visage. Tout ce que je sais, c'est qu'ils sont au moins deux leaders, dont une femme. Et qu'ils se battent ensemble. Leurs mouvements étaient parfaitement coordonnés, d'après le peu que j'ai pu voir. Ce satané démon en sait sûrement plus que moi ...
Ou pas.
Oh, la ferme.
Je tenais juste à te rappeler que ce soir ... Ça fera quatre ans.
Je m'arrête net au milieu de la rue. Ce soir ? Déjà ? Impossible ... C'est vrai que j'étais très occupé, mais tout de même ... Ce soir ...
Quatre ans qu'ils sont morts. Quatre ans qu'il me hante. Quatre ans ...

« Hé, ça va pas ? »

Le petit s'inquiète. Je reprends un air 'normal' et ma marche.

« T'inquiètes, je viens juste de penser à un truc. Faut que je te laisse. »

Je pars dans une rue perpendiculaire à celle-ci. Il pleut toujours. L'eau ruissèle de mes vêtements, de mes dreads. Mais je ne m'en soucie même plus ... Ce soir ...
Va-t-il encore tenter de prendre le contrôle ?
Non ... Ce soir, j'ai quelque chose de spécial pour toi.
Ça ne me plaît pas du tout ... Il n'en fait qu'à sa tête. Qui sait ce qu'il me réserve ?
J'ai décidé d'écouter l'humain ...
L'humain ? Ryo ?
Oui ...
Je n'y comprends plus rien. Pourquoi est-il si docile, maintenant ? Que me réserve-t-il ? Est-c e dangereux ?
Nan, faut que j'arrête là. Je vais finir par avoir mal à la tête. Je vais rentrer, prendre une bonne douche, une bière ... Et merde. Je suis obligé d'y aller. Il faut que j'aille au cimetière. Tous les ans c'est pareil. Quelque chose me pousse à y retourner ... Et à chaque fois c'est de plus en plus violent. Des migraines, des flashs, des images que je ne reconnais même pas ... Et souvent, une tentative de prise de contrôle. Mais elles sont relativement faibles comparées à celle d'il y a quelques jours. Et donc, j'appréhende toujours cet instant ... Non, ça suffit. Je rentre, on verra ensuite. J'ai encore le temps jusqu'à minuit ...

Owiiii un nouveau chapitre ! :3

Nan, mais je rêve ! Celcius c'est qu'un... c'est qu'un pervers ! Et deux heures de colle pour moi. J'avais une bonne raison de le giffler pourtant ><

Rah, super suite, comme toujours. Puis je suis sûre que ça va aller dans ta famille.

Allez, j'attends la suite avec [encore et toujours] impatience !

Je ne vois pas ce que tu reproches à ce chapitre, il y a moins d'action mais un peu d'humour et la fin nous laisse sur notre faim.

Deux petites fautes de frappe.

Un chapitre drôle, pas beaucoup d'action...

CELSIUS EST UN PERVERS !

Bref, j'ai rien à dire d'autre.
Bonne chance pour la suite.

Hellow !

Je trouve ta fic super et marrante ^_^

Bon j'ai rien d'autre à dire.

Alors, Je te souhaite une bonne continuation !

Celsius n'est pas pervers, il avait quelques ... Problèmes.

Cette suite est tirée par les cheveux, je regrette de ne pas pouvoir plus l'approfondir.




Je ne sais même pas pourquoi je cours. Mais je le fais. Comme si ma survie ne tenait qu'à ça. Le sang bat à mes tempes. Ce n'est pas normal. Pourquoi suis-je aussi fatigué ? Je ne comprends rien.
Ma vue se trouble. Mes sens s'affaiblissent. Je vois une lame blanche, irréelle, qui s'approche lentement de moi ...

« AAAAAAAAAAAH ! »

Et boum. Je tombe sur le parquet. Merci mon vieux, tu m'as sauvé.
Le cœur battant, la respiration sifflante, je regarde l'heure affichée au plafond. 23:49. Je comprends mieux ce qui vient de m'arriver, maintenant ...
C'est le moment.
Je sais, je sais ...
Je ferme la porte de l'appartement sans bruit et dévale les escaliers en silence. L'endroit est assez loin, et il ne me reste que dix minutes pour y être. Je n'y comprendrai jamais rien. Il faut que je sois là-bas à cette heure précise, mais je ne sais toujours pas pourquoi ...
Cesse donc de penser.
Un violent mal de crâne m'assaille. Et c'est parti pour des heures de souffrance ...
Je cours malgré ce mal qui me fait avancer en zigzag. Les rues sont vides. Je cours. Mes pas résonnent. Je cours. Les lumières semblent virevolter. Je cours.
J'arrive devant une grille. Derrière, tout est noir. Mais je commence à connaître le coin. J'ouvre et me retrouve dans une allée bordée d'arbres. Sombre. Je n'y prête pas attention et avance, espérant que cette migraine s'achève sous peu ...
Je débouche sur un espace vide. Ou presque. A vingt mètres devant moi se trouve un autel. J'avance.
Un nouveau mal me propulse littéralement au sol. A chaque fois c'est pareil. Il m'est impossible de lutter. Dès que je vois l'autel ...
Es-tu prêt ?
Je souffre déjà.
Es-tu prêt ?
Je ne comprends pas. Pourquoi me répète-t-il la même chose ?
Un pic de douleur d'une violence que je n'avais jamais ressentie auparavant me foudroie. Je m'évanouis.



HEURE INCONNUE

...

...

...

Lève-toi.

Hein ?
J'ouvre les yeux. Tout est blanc. Je ne comprends pas ... Où suis-je ? Comment ai-je fait pour en arriver là ?
Silence.
Je n'ai même pas parlé ... Tout est confus, je comprends de moins en moins ...
Cesse donc de penser ! Vide-toi l'esprit !
L'ordre me transperce. Je tombe à genoux. Je regarde le sol. Tout n'est que blanc, ici ... Étonnamment vide ... Je me sens bizarre. Je ne pense ... Je ne pense plus ?
Bien. Je parle, tu te tais. Tu écoutes et tu ne penses à rien d'autre. Je veux entendre mon écho dans tes pensées.
Je continue de fixer le sol blanc, les yeux grands ouverts.
Nous sommes ... Dans le peu d'espace qu'il me reste.
Mais ... Non. Le blanc m'attire.
Hmm ... J'ai décidé de suivre les conseils de l'humain.
Je n'ai même pas le temps d'y penser qu'un éclair de douleur me fait vaciller.
Silence, stupide mortel !
Tu n'es qu'un ... Tu es trop jeune pour comprendre. Tu ne sais pas ce qui s'offre à toi. Mais plus urgent, j'agis ainsi car je souffre. Ce qui s'est passé l'autre soir m'a plus affaibli que toi. Tu m'as tout coupé. Tous les accès que j'avais sur toi. Je suis emprisonné ici. Je n'ai plus de quoi me nourrir, et je m'affaiblis ... Mais stupide que tu es, j'ai maintenant tout contrôle sur toi. Tu es ici en ma demeure, et je reprends des forces grâce à ta souffrance.
Je ne peux m'empêcher de me révolter. Je commence à comprendre ... Ce n'était qu'une ruse ?
Bien sûr que non ! Rappelle-toi : nous devons faire l'union. Je vois bien que tu n'as pas compris. Mais moi, oui. J'ai réfléchi pendant mon isolement ici. Nous devons tenter de ne faire qu'un. Un seul être. Je répugne à le faire, mais c'est important pour notre survie à tous les deux. Peut-être que sur le coup ça ne t'intéresse pas, mais cela m'étonnerait grandement que tu apprécies que des entrevues telles que celle-ci se répètent à intervalles régulières. Regarde, tu saignes.
Il a raison. Le sol en-dessous de moi se teinte de rouge, je le vois. Mais le liquide semble aspiré par la surface. J'ai mal ... Beaucoup plus qu'il n'est supportable de subir ...
Faible ! Tu ne te rends pas compte de la chance que tu as !
Cette voix me fait presque peur, et me déstabilise. Tout devient noir. Et puis ...

Il fait nuit. Le vent fait doucement bruisser les feuilles des arbres et buissons. Il n'y a presque pas de lumière. La seule source est celle de la Lune. Au loin, dans une vallée en contrebas, on peut distinguer les formes sombres et tassées des maisons d'un village.
Se mêlant au vent, on entend une sorte de prière murmurée. Une promesse de massacre et de sang ...

« Allons-y. »

Quelques personnes sortent du feuillage. Parmi eux, il semble y avoir une personne particulière. Il est plus grand que les autres, et la lumière lunaire éclaire mieux sa fourrure.
C'est un échidné blanc, uniquement habillé d'un pagne. Son corps semble orné de tatouages noirs.
Il court et distance rapidement ses compagnons. On le voit entrer dans le village endormi, et soudain, une lumière blanche éclate de sa position. Des maisons entières sont soufflées. Mais ce qu'il n'avait pas prévu, c'était ...

« NOUS L'AVONS ! »

Un symbole se dessine au sol, ayant pour centre l'échidné blanc. Une lumière verte l'entoure tandis que des silhouettes encapées sortent des décombres.
Une voix puissante s'élève.

« Je n'y crois pas ... Comment ... »

Mais l'échidné n'a pas le temps de finir. Il hurle et disparaît tandis que ses compagnons fuient le village avant même d'y entrer ... Et le décor change.
Ça ressemble à des catacombes. C'est sombre et humide ... Bien que des torches brûlent ça et là.
Une silhouette solitaire, maigre, rampe presque dans les galeries. Elle semble paniquée. Elle souffle, s'adosse à un mur. Quelque chose émet un bruit de succion. Ce qui ressemble a des milliers d'yeux s'illuminent de rouge dans l'ombre. La silhouette pauvre repart en silence tandis que des chuchotements envahissent son crâne. Elle court, tombe, se débat ... Et n'y peut rien.



Il me semble que je suis revenu à la réalité. Je ne souffre plus mais le dernier cri qu'a poussé la silhouette résonne encore dans mes oreilles. Je me relève pesamment, et fais face à quelque chose.
On dirait l'échidné blanc du village. Mais il semble plus ... Brumeux. Comme s'il était irréel.
Je ne t'ai montré que le début et la fin de mon calvaire, et c'en est bien assez ... Pour toi. Tu es faible.
Arrête donc de me traiter de faible !
Et pourtant, c'est ce que tu es. J'ai survécu pendant plusieurs années dans les catacombes de l'Enfer. Mon âme damnée est revenue sur Terre après que mon corps eut été dévoré par cette chose qui rôdait dans les couloirs ... Les prêtres qui m'ont envoyé là-bas avaient tout prévu, sauf une chose.
Depuis tout jeune, on m'enseignait l'art de la guerre. On m'enseignait aussi comment utiliser mon pouvoir, un pouvoir grandissant constamment ... Mais la guerre laisse ses traces sur tous. Elle m'a rendu presque fou. Elle m'a pris sous son aile. Et l'Enfer m'a achevé ... Réduit à un vulgaire démon vagabondant sur cette terre, j'ai appris à me nourrir de tout ce qui a trait au mal : tristesse, douleur ... C'est pourquoi tu souffres souvent quand j'ai besoin d'énergie ... Mais nous pouvons résoudre ce problème. Faisons l'union.
Le discours m'a glacé, mais je ne peux qu'accepter. J'en ai marre de tout ça, de souffrir pour rien ...
Il me tend la main. Je l'attrape. Il s'esclaffe, ricane ... Et hurle comme un dément. Je serai tombé à genoux s'il ne m'avait pas retenu.
J'ai l'impression que ma tête va exploser ...
Un flash blanc et puis plus rien.



JOUR 15 - 03:21


« Bordel, c'est la dernière fois que je pactise avec un démon ... En plus j'ai rien compris ... »

J'ouvre les yeux. Le ciel est toujours aussi noir. Je pose une main à terre pour me relever ... Et constate avec horreur qu'elle porte des tatouages blancs. Et qu'une flaque de sang s'étend sous moi. Je regarde le reste de mon corps, choqué. J'ai des tatouages blancs de partout !

« Tout cela ... Etait donc ... Réel ?
Bien sûr. »

Je sursaute. La voix est bien plus présente que d'habitude ... Et je le sens plus présent que jamais en moi.

« Qu'est-ce que tu m'as fait ? Tu ne m'as rien dit ! »

Il s'esclaffe encore. Je suis sûr que ma panique l'amuse beaucoup.

« Monte sur l'autel. »

Je ne veux vraiment pas aller voir ce qu'il y a là-haut. J'ai un très mauvais pressentiment. Je vais encore me faire repousser ...

« Avance ou je prends encore le contrôle ... Et vu ton état, je vais le garder très longtemps. »

Il m'a convaincu. Je me relève avec lenteur et m'approche de cet autel de pierre ... Bizarrement, je ne me fais plus repousser. Allons bon ?
J'ai l'impression de voir le sourire de l'autre.
Je gravis les marche. On m'a raconté, il y a longtemps, que mes parents étaient enterrés là-haut, mais on ne m'a jamais dit que je pourrais atteindre cet endroit un jour. C'est presque un honneur ... En tout cas, cet instant est solennel pour moi.
Quelle ne fut pas ma déception ... Il n'y a qu'une stèle de pierre en haut, et écrite dans un langage que je ne connais même pas ...
Mes yeux me piquent quelque secondes. Je les cligne ...

« Impressionnant ... »

Je comprends tout maintenant. Je déchiffre peu à peu ...
C'est une légende qui parle d'un guerrier blanc. Un guerrier aux pouvoirs immenses mais destiné à devenir un démon ... Pas la peine de me dire que je suis l'hôte de ce démon, j'avais compris.
Cependant, il y a un symbole qui m'attire, en bas de la stèle. C'est une forme de main, une main gauche. Et pourquoi je n'essaierai pas de poser la mienne dessus ?
Je le fais. Il y a une brève lumière blanche, puis plus rien. Mes mains sont redevenues normales. Le reste de mon corps aussi. J'entends l'autre qui grogne de satisfaction au fond de moi. Il semble plonger dans un profond sommeil, mais, contrairement à avant, je sens encore sa présence. C'est comme s'il faisait partie intégrante de mon être alors qu'auparavant il était seulement une gêne ... C'est un sentiment étrange.
Une petite trappe s'ouvre devant moi. Qu'est-ce que ... Des documents ? Dans ma langue ? Voyons voir ... Des recherches sur ... Arès ? Qu'est-ce ?
Il y a plusieurs schémas, des flèches dans tous les sens ... Je crois m'embrouiller alors que je comprends de mieux en mieux ...
Cette écriture ressemble beaucoup trop à la mienne pour que ce soit une coïncidence ...
... Les recherches de mes parents. Arès. Je comprends tout maintenant ...
Arès n'est pas mon nom.
Je crois que je n'ai pas tout compris en fait ... Mais peut-être que Ryo pourrait m'aider.


03:58

Ryo habite trop loin pour quelqu'un à pied ... Mais j'y arrive.
Quelle idée d'habiter dans un quartier pareil ... Que des petites rues, des bars, des pubs, encore des bars ... Tiens ?
Une porte vient de s'ouvrir avec fracas, et une paire d'oreilles blanches pointées de turquoise en sort. J'ai l'impression de connaître cette personne ...

« Bande d'enfoirés !
- Qu'est-ce que tu fous là ?
- Je peux te retourner la question, bordel ! »

Je ne comprends pas ce que Celsius fout dans le coin, mais bon ... Il a besoin d'aide.
C'est donc avec un fardeau supplémentaire que j'arrive chez Ryo.


04:03

« Quelle idée d'arriver à cette heure-ci chez les gens ... Mais je pense que ça urge. Ton ami n'a pas l'air bien ... »

En effet, il crache du sang. Je n'ai jamais vu ça chez quelqu'un d'ivre.
Ryo sort une seringue de sa manche et la plante dans la bras de Celsius qui gémit.

« Lààà ... »

Il se dirige vers un microscope. Pendant qu'il fait ce qu'il faut, je regarde autour de moi.
Je ne comprendrai jamais cet humain. Il vit dans un appartement deux fois plus grand que le mien, mais il est encombré de tellement de paperasse et d'outils médicaux qu'il est impossible de s'y déplacer sans faire tomber quelque chose.
Au bout de quelques minutes durant lesquelles le renard polaire cuva ce qu'il avait dans le bide dans un seau, Ryo revient.

« Il a un truc pas normal dans le sang ... Je crois que c'est un produit qui excite les sens masculins, mais j'ai jamais vu un truc aussi puissant. Apparemment, c'est incompatible avec l'alcool qu'il a ingurgité ... »

Je me tourne vers le concerné.

« Tu prends un truc qui ressemble à du Viagra ? »

Il me considère quelques secondes, comme si j'étais fou.

« J'suis un peu jeune pour ça, pourquoi ? T'en veux ?
- Abruti ! J'essaye de comprendre pourquoi tu te vides de ton sang !
- Ah. Ben non, mais j'ai bu dans le verre d'un autre type après la course ... Il m'a regardé de travers ... »

Ryo m'adresse un de ses rares sourires.

« Bon, ben je crois que j'ai compris pourquoi t'étais invivable aujourd'hui. »

Ça explique pas mal de chose ... Et le renard s'est déjà endormi. Je m'adresse à l'humain.

« Eh ben ... Il y a quelque chose à faire ?
- Non, ça s'éliminera tout seul. Le type qui prend ça doit avoir de sacrés problèmes ... Un transsexuel ?
- Arrête tes conneries.
- Pour une fois que j'ai un peu d'humour ... Il me semble que tu venais pour quelque chose d'urgent, quelque chose d'autre que ça. »

Je lui tends les documents de mes parents. Il les feuillette ... Et ses yeux s'ouvrent en grand.
Il murmure à toute vitesse :

« Les recherches de tes parents ... Enfin, ce qu'ils ne m'avaient pas donné. »

Il part chercher dans son bazar puis revient avec une autre liasse dans le même type que ce que je lui ai apporté.

« Un journal de bord. »

Il me le donne.

« J'ai appris ce que tu as subi accidentellement ce jour-là grâce à ça. Le démon, celui qu'ils ont surnommé 'Arès', avait besoin d'un hôte viable ... Et Il t'a choisi. D'après tes parents, il y avait une pourcentage proche de cent pour cent de compatibilité ... Ne me demande pas comment ils ont calculé ça. En tout cas, il est écrit dans ce journal qu'ils t'ont amené ce jour-là pour voir la réaction de l'être qu'ils avaient réussi à capturer et enfermer ... Ça a du mal tourner. »

La couverture arrière du livre est brûlée.

« Rentre chez toi. »

Je me lève, me dirige vers la sortie, puis me retourne.

« Y aurait-il une possibilité qu'ils soient toujours en vie ?
Tu penses que ces documents ont été placés après leur mort ?
Oui, ou du moins, leur mort fictive.
Hélas oui, ils ne sont plus de ce monde. J'ai assisté à leur cérémonie funéraire ... Mais leurs corps n'ont jamais été retrouvés. On a seulement trouvé du sang dans une quantité tellement énorme qu'on les a déclarés tout de suite mort. Je dis bien par là qu'on a prouvé que c'était bien le leur. La stèle où tu as trouvé ces documents a été déterrée par tes parents. Comme tu le sais peut-être, une majorité de la ville a été construite sur des ruines, et il semblerait que le démon ait été emprisonné là-dedans une centaine d'année seulement avant qu'il te possède. Tout récent, donc. Mais j'ai lu ce qu'il y a d'écrit sur cette stèle. Elle fait mention de plusieurs centaines d'années ... Il y a donc un flou. On sait seulement qu'il a erré pendant tout ce temps-là. »

Il marque une pause.

« Sois prudent avec cette chose, on ne sait pas vraiment ce qu'il cache. »

Une flamme s'allume un instant autour de ma main.

« Je ne suis pas une 'chose'. »


Je pars sans rien dire d'autre, perdu dans mes pensées. Et s'ils n'étaient pas morts ? Non. Je crois Ryo sur parole. Je suis presque sûr qu'il a essayé de les retrouver. Je l'ai vu dans son regard.
Ce type en sait beaucoup. Je pense que le journal t'apprendra pas mal de choses.
Tu pourrais m'aider.
Non. Certaines parties de ma mémoires sont scellées. Je compte sur toi pour les ouvrir.
Sympathique.

Oh ! Le démon a refait son apparition !

Et c'est quoi alors ces tatouages ? Et Celcius ? C'est quoi qu'il a pris ?

Une super suite, encore.

J'attends la suite !

Mg, Celsius n'est pas pervers. O.o"
Bon hein, j'vais m'éterniser sur les "c'est bien, bonne chance, etc...'
Mais t'aurais pu faire un effort, parce que ce passage est dur à suivre. Tout va si vite...
Hum, c'est peut-être moi qui marche au ralenti... =/

Non, non, ça va vite, mais j'ai eu du mal à écrire, va savoir pourquoi.

Tout ça est bien mystérieux ! Non moi ça va j'ai pas eu trop de mal à suivre! x) pauvre échidné blanc ! =o il a erré dans des catacombes °O° moi j'ai très envie de savoir c'est quoi son vrai nom °O°°°° !!!

enfin c'était bien x) moi j'ai bien aimé ! °O° ! Donc petit suisse est pas un pervers ! je préfère ça >.> !

Encore non, c'est pas un pervers. ><

Sur ce, suite !





05:47

Je viens à peine d'arriver chez moi ... Je suis fatigué, j'ai mal à la tête, et par-dessus tout, j'ai envie de pisser !


05:51

Devant un verre d'aspirine. Putain, on dirait un type qui a la gueule de bois ... Mais c'est pas ça.
J'avale le médicament d'un coup. Je m'y ferai jamais ...
Une soudaine nausée me prend. Pas la peine de vous décrire la suite ... Enfin si, en quelques mots : toilettes, dégueulade, douche.


06:12

Je ne me sens pas mieux, mais j'ai plus envie de vomir. C'est déjà ça. Le mal de tête est toujours présent, par contre. Et puis j'ai chaud. Je crois que la chose dans ma poitrine commence son job. Un peu tard ...
Je m'affale sur le canapé à moitié défoncé. Faut dire qu'on lui en a fait voir, à ce canapé ...
Mes yeux se perdent dans le vague. Je me vide l'esprit un peu ... Je suis crevé, mais je sais que je n'arriverai pas à trouver le sommeil. Et puis ce serait un peu inutile, les cours reprennent dans moins de deux heures ... Je me demande si Celsius viendra aujourd'hui. Je me demande même pourquoi je pense à y aller ... Non, faut que j'y aille. Vu l'état dans lequel je suis, je redoute une attaque en lâche ... Mieux vaut être entouré. Et puis bon, pour une fois c'est moi qu'il faudra défendre ... J'aime pas ça, mais de toute façon j'ai pas le choix.
Je tente de me relever. Trop rapidement, on dirait. Je retombe lourdement sur le canapé.
Rapide ... Oui, c'est le cas de le dire. Tout a été trop rapide. La lumière, le décor blanc, puis les images ... D'où ça sort, d'abord ? Je n'y comprends rien.

« Raaaah, ça fait qu'empirer ma migraine ... »

Je pose la tête sur le dossier. Bordel, j'en ai marre ...


07:25

Une heure à contempler la pluie tomber par la fenêtre. Car oui, il pleut encore.
C'est pas ma veine ...
J'essaye de me relever, plus lentement cette fois-ci. Ça va, je tiens debout. Le mal de tête va un peu mieux aussi, mais c'est pas encore ça.
Je fais mon sac, puis je descends prudemment les escaliers, direction le lycée.


07:56

« Désolé, nous n'avons toujours pas reçu d'uniformes pour hommes ... »

Je réponds par un grognement. Pas la peine de rester ici, je m'arrache.

J'en ai marre de ces conneries ... Si je retrouve celui qui m'a piqué mes fringues ...


08:00

Histoire. Je m'installe au fond. Peut-être que j'vais pouvoir pioncer un peu, finalement ...
Je croise les bras sur la table et enfonce ma tête dedans.

« Salut.
- Yo.
- ... »

La ferme, j'ai mal à la tête ...
Je relève lentement la tête.

« T'as bu ou quoi ? »

Sympathique début de journée. Merci Shadtty. Tout le monde a entendu, je suis sûr.

« ... Nan ...
- Qu'est-ce qui ne va pas, alors ? »

White maintenant.

« ... Malade ... Celsius ... Pas là ? »

Tous deux semblent surpris.

« Fallait rester chez toi. »

Les femmes ont toujours de bonnes idées.

« ... Peux pas ... »

Un silence. Le husky regarde autour de lui.

« Nan, Celsius n'est pas là ... Malade aussi ?
- Problème ... Comportement hier, pas sa faute. Drogué involontairement. »

J'allais pas dire médicament pris à son insu ...

« Bon ... »

C'est ça, pense ce que tu veux. Toute façon il s'amusera pas à te proposer encore des trucs comme ça.


09:59

Je traîne des pieds dans les couloirs, suivi de près par Sahdtty et White.

« Ça va, j'ai pas besoin d'une escorte personnelle ... »

Piquée, la hérissonne s'éloigne un peu.

« Qu'est-ce qui t'es arrivé ?
- T'occupe, gamin. J'suis en vie, le reste on s'en fout. »

Il ne dit rien, mais je sens qu'au fond il aimerait savoir. Mais de toute façon, cette histoire doit rester secrète. Gamin, tu sauras rien.

« Ouvre la porte. »

Je crois que je commence à lui taper sur les nerfs.

« Yo, j'ai la tête dans le cul, et j'en ai rien à foutre. »

Je pense qu'Adrian l'a très mal pris. Enfin, j'en suis sûr.

« Deuxième jour sans tenue, t'es exclu. »

Wah, la rime ... Je suis impressionné.
Fait chier, faut que je redescende ... Et puis non, j'vais aller squatter devant la salle d'Anglais, tiens.


10:59

Même pas regardé par la fenêtre. Ça fait une heure que je suis assis à côté de la porte. D'après ce que j'entends, c'est un autre prof qui squatte. D'ailleurs, je crois que c'est fini. Vaut mieux que je me tire d'ici avant de me faire piétiner par la foule d'élèves qui va pas tarder à sortir.
Je traîne ma carcasse un peu plus loin. Le mal de tête s'est un peu calmé, mais je suis fatigué ... J'vais aller me rafraîchir.
Une troupe de terminales déchaînés passe à toute vitesse à côté de moi. Trente secondes après, un petit prof binoclard les suit. C'est quoi comme race, ça ?
Deux bruits de pas bien distincts résonnent derrière moi. Je continue d'avancer en leur tournant le dos.
Les bruits de pas s'arrêtent. Quelqu'un tousse.
Une des deux personnes court à toute allure vers moi. Merde !
Je me retourne ... Et me fait renverser par une boule de pics rousse.

« Je suis sortiiiiiiiiie !
- Un peu moins brutalement la prochaine fois, hein ? »

Fly ne changera jamais ...

« Arrête de m'embrasser de partout ! Moi aussi je suis content de te revoir ! Mais par pitié ... »

Elle prend un air boudeur, toujours assise sur moi.

« Si on peut même plus s'amuser ... »

Elle va me faire fondre.

« J'suis un peu cassé, je t'expliquerai ... Si tu m'aides à me relever. Au fait, qu'est-ce que tu fais là ? Et là-dedans ? »

J'aurais jamais pensé que cet uniforme lui irait si bien. Bon, le décolleté sur la chemise attire un peu le regard, m'enfin ...
Fly désigne du pouce quelqu'un derrière elle.

« Tu m'dois une partie, Hunter. »

Mister Aurion, toujours aussi sympathique. Je me demandais comment il assurerait les cours tout en jouant les gardes du corps ... Je crois que j'ai ma réponse.

« Mais ... Vous n'aviez pas cours hier ?
- Non, le lundi c'est mon jour de repos. Je devais la raccompagner chez elle aujourd'hui, mais elle a absolument tenu à venir ... »

Ah, les femmes ...

« Alors, tu m'expliques ? »

Je lui fais un signe discret de la tête.
Nous partons bras dessus bras dessous dans le couloir. Majin gueule derrière.

« Hé, revenez, vous avez cours ! »

Vous ?
J'adresse un regard interrogateur à Fly.

« Je squatte ta classe une journée. »

J'pense pas que ce soit une bonne idée, m'enfin ...

« Allez, explique-moi ! »

Nan, me fais pas ces yeux, tu sais très bien que je vais pas résister ...

« Bon, ok, ça va. Il s'est manifesté ... Mais cette fois-ci il a décidé de procéder autrement. On a fait une sorte d'union ... Je t'expliquerai en détail, sinon le nolife de service va nous assassiner. »

Je commence à partir de l'autre côté, mais elle me retient. Rah, j'peux pas lutter, j'suis trop faible ...
Elle murmure, comme si elle avait peur que quelqu'un l'entende.

« Tu te rends compte de ce que tu viens de me dire ? C'est aussi grave que la dernière fois ? »

Je secoue la tête négativement.

« Non, cette fois-ci c'était ... Différent. Comme si nous avions conclu un marché. »

Elle semble toutefois très inquiète. Ça ne m'étonne pas, après tout on parle d'une créature de l'Enfer ... C'est lui qui me l'a dit. Si vous aviez suivi aussi ...
Nous repartons finalement en direction de la salle de classe. Sa chaleur me fait du bien. Ça m'avait manqué. J'aimerais quand même qu'elle n'apprenne pas ce qu'il s'est passé le soir de son entrée à l'hôpital ... Je pense qu'elle m'en voudrait.

« Hé les mecs ! Regardez ! Hunter s'est trouvé une gonzesse ! »

Allez, c'est ça, foutez-vous de ma gueule. Sifflez tant que vous le pouvez. Mais j'vous déconseille d'essayer de lui toucher les fesses. Conseil d'ami.

« Et alors les gars ? Vous êtes jaloux ? »

Ha ha, dans vos gueules. Les nanas ont plus de répartie que nous.
Elle leur fait un clin d'œil provocateur. Je les vois changer de couleur à vue d'œil.
Nous entrons.

« Tu sais que je t'adore ? »

 
12:44

Nous marchons tranquillement parmi la foule pressée de midi ... Je ne comprends pas pourquoi les gens prennent leur temps. On a toute la vie devant nous ...

« J'ai essayé de t'appeler plusieurs fois sur ton portable, mais t'as pas répondu ... Tu l'as encore paumé, c'est ça ? »

Fly prend une mine faussement fâchée. Elle commence à avoir l'habitude, à force.

« Petit accident de moto ... Comme d'habitude, quoi. »

Nous nous sourions mutuellement.

« Faudrait quand même que j'aille en acheter un autre ... »

Ça tombe bien, il y a une boutique juste en face. C'est parti ...


12:57

« Mais non ! Celui-là il est trop joli j'te dis ! »

Note personnelle : ne jamais aller dans un magasin avec une femme.

« Bon, ça va, je prends celui-là. »

Bah, de toute façon il est pas si mal. Noir. Sobre. 'Fin j'vais pas détailler non plus. Un téléphone.

« Vous récupérez votre ancien numéro ?
- Oui, comme d'habitude ... »

J'aime pas l'air goguenard du vendeur. Bon, c'est sûr, il commence à me connaître, à force. Je dois être un gros client pour lui. Mais bon, j'ai quand même l'impression qu'il se fout de ma gueule ...
Il fait son bazar, et vas-y que je tape sur l'ordinateur, que je mets la carte dans le téléphone, et que je remets la batterie ...
Je m'empare du téléphone et l'allume. J'entre mon code. Bla bla bla ...
Un. Deux. Trois. Quatre ... Dix-sept nouveaux messages.
Je me tourne lentement vers Fly qui regarde par-dessus mon épaule.

« Hé, ils sont pas tous de moi ! »

Je lis rapidement tout ça. Seize messages de mademoiselle, un message de ... Tesla ?
Je paye, nous sortons du magasin, puis je compose rapidement son numéro.
Un téléphone sonne derrière moi.

« Hé, camarade ! »

Owi !

J'ai adoré ce chapitre. Fly qui est revenue, les 17 messages...

Et toujours pas d'uniforme ><. HAHA ! *Se fait emmenner très loin*

Bref. J'adore.

Je me répète mais...


XD

Chapitre franchement amusant, une bonne nouvelle avec le retour de Fly, la voila qui intègre le lycée ? Les portables !! Les jeunes ne peuvent plus s'en passer de nos jours.

Je suppose que le dix septième message est moins réjouissant que les seize autres.

/me s'installe avec un paquet de pop corn chipé à Capita et attend la suite.

Les jeunes peuvent se passer de portable ! (Enfin... Presque)

Preuve que je lis, mais je poste sérieusement pour ne rien dire...
Bon alors ce chapitre était bien, quoiqu'un peu lassant au départ. Ouais, on va vite comprit qu'il allait pas bien et qu'il aimait bien son canapé et il faut bien que je reproche quelque chose quoi !

Bref, continue comme ça et blablabla.

La suite Hunter!

J'ai lu toute la fic d'un bloc, c'est vraiment bien etc... Bon en gros c'est juste extra.

Continu comme ça, t'a un fan de plus!

*résurrection*

Et de trois chapitres de retard ! Mais c'était un vrai délice !

*malgré les circonstances atténuantes de Celsius, Sephyra commence à latter le pauvre renard polaire entrain de cracher ses tripes un peu partout*

J'y crois pas que t'as osé sortir un truc pareil et aussi faux ! Tout ça à cause de Blacky et Saïko qui ont lancé la rumeur, mais elle est erronée ! Tah prends ça ! Et ça ! Watah ! Mange, saleté de goupil ! Même drogué c'est interdit de me sortir des conneries comme ça !

*Sephyra se prend un téléphone portable dans la tête et se calme*

Wah Hunter, tu dois avoir la classe avec tes tatouages blancs, là ^^ C'est à ça que tu pensais pour la request ? =3
Et vive Mlle Light, une fois de plus ^^

Hmpf, merci les gens, ça fait plaisir. Faudrait que je me dépêche de poster la suite ...

SSS, ça fait plaisir de voir qu'un autre membre lise ça. Merci !

Sephy, je pensais pas à ça pour la request ... Mais c'est une idée. Si tu as le temps, tu peux te faire plaisir à faire ça ...

Van', je sais que tu lis ... T'es pas obligée de t'emmerder à poster, vu que je sais que t'adores ça. *PAF*
Et c'est vrai, les jeunes ne peuvent plus se passer de portable.

Miko ... Oui, ce passage-là. XD
Pour ce qui est de Fly ... Elle devait être là une journée seulement, mais je commence à changer d'avis après mûre réflexion ... On verra.
Et pour le dix-septième message ... Haha.

Shadtty, tu veux que je te vole ton uniforme aussi ? *crève*


Breeef. Soyez patient, un nouveau chapitre peut tomber à tout moment ... Non, le tournoi ne m'handicape pas, j'ai déjà écrit ce qu'il fallait ... C'est juste de la flemme. *se fait assaillir par beaucoup, beaucoup de monde*

... Je posterai sûrement dans la semaine.

J'ai honte d'avoir laissé traîner ça si longtemps ... Je n'ai aucune excuse.



13:00

« Attends, tu peux répéter ça ? »

J'en crois pas mes oreilles. C'est quoi ce bordel ? Je pensais que l'idée est enterrée ... En plus, ils nous manque du monde ... Comment ?

« Je t'assure, camarade ! D'ici quatre jours, nous monterons sur scène ! »

... Non, vraiment, j'ai du louper quelque chose. Tesla, ton accent russe est très mignon, mais là, je pense qu'il y a erreur ... Comment veut-il que nous montions un groupe ? Nous sommes tout juste trois : lui, Fly, et moi. Il nous manque un chanteur, et un second guitariste ... Et où est-ce que je vais trouver ça, moi ? Il a du boire un peu trop de vodka ...
Mon regard se perd dans la multitude de clients qui mangent dans ce restaurant. Eh oui, nous sommes dans un restaurant. Gros mangeurs que nous sommes, nous ne pouvons pas zapper le repas de midi ... Et c'est une bonne occasion de se faire payer la bouffe par le russe. M'enfin.

« Écoute ...
- Moi j'suis à cent pour cent là-dedans !
- ... Est-ce que tu es consciente de ce qu'il nous manque ? Et même, que pourrions-nous faire en quatre jours ? Même si l'on trouvait ceux qui nous manquent ? C'est de la folie ! On ne s'est pas entraînés avec Tesla depuis des lustres ! Okay, c'est un excellent rythmicien, je te l'accorde. Mais même, qu'est-ce que ça changerait ? Comment on va faire pour se coordonner avec les autres ? Hein ?
- Euh ... »

Silence. J'y étais peut-être allé un peu fort, mais la fatigue était revenue à l'attaque, et avec, mon énervement. Ces abrutis ne comprennent rien ou quoi ?
M'enfin … Elle réfléchissait enfin un petit peu ... Ses sourcils se froncent ... A-t-elle enfin réalisé ? Il faut croire que non, car un sourire éclaire tout à coup son visage.

« Et ... Ce qu'il y a dans ton tiroir ? Et les reprises ? T'y as pensé ? »

Et merde ... Coincé. J'aime pas composer. Ce que l'on m'a forcé à faire ... Je trouve ça à chier. C'est pas moi le compositeur, ici. Non, le mieux pour l'instant, ce serait de faire des reprises ... Après tout, on a bossé que là-dessus. Pour ce qui est de nos propres créations, ce n'est pas du tout au point ...

« Je refuse de ressortir ces horreurs. Mais ... Va pour les reprises. Cependant, il nous manque un guitariste et un chanteur ...
- Rooooh, chochotte ! Tu peux chanter, toi ! Ta voix rend super bien !
- Pardon ? C'est pas moi la femme, ici. C'est à toi de chanter, ouais !
- Ah ouais ?
- Parfaitement !
- Tu sais quoi ?
- Quoi ?
- ... »

Mais encore ? Cet air contrarié ne me plaît pas tellement ... Bon, elle l'a un peu cherché. Et moi aussi. Cependant ... L'air malsain qu'elle prend à présent me déplaît fortement.

« ... Si tu ne chantes pas, t'auras plus de câlins. »

Naaaaan ! Pourquoi la vie est-elle si cruelle ? Qu'est-ce que j'ai fait pour mériter ça ? Comment je fais pour survivre sans câlins ? La garce ...

« Ça va, t'as gagné ... »

Faut voir le côté positif des choses. En disant ça, j'ai gagné un cris hystérique, un câlin et un bisou ... Y a de quoi rendre heureux un homme. Et aussi de faire tourner la tête de tous les gens du resto. Fly, ton hystérie te perdra ...


13:58

Main dans la main, nous arrivons devant la salle d'électro. Tout le monde est déjà là … Apparemment, arriver en retard au cours de la Sly, ça fait peur à pas mal de monde …

« Tu vas voir l'une de mes pires profs pendant trois heures ... »

Quelqu'un se racle la gorge derrière moi. Et merde … Faut vraiment, mais alors vraiment que j'apprenne à la fermer. A chaque fois, ça m'apporte des emmerdes plus grosses que moi …

« Je retiens, l'échidné, je retiens. Mademoiselle … Puis-je savoir ce que vous faites en compagnie de cet incapable ? Qui êtes-vous ? »

Putain. Jevaislatuer. Jevaislatuer,putain. Bordel. Reste calme … Keep cool … Zen … J'y crois pas, merde ! Comment elle peut me faire ça devant ma copine ? J'vais m'la faire !

« … Madame, je vous déconseille fortement de parler comme ça de mon petit ami, ou ça pourrait mal se terminer. »

Elle lui tend un petit papier sous le nez.

« J'ai une autorisation pour assister à votre cours. J'ai aussi le droit de faire un rapport, si j'en ai envie ... »

J'suis tout simplement impressionné. D'une, par le culot de Fly. De deux, par la tête de Sly. De trois … Bordel, je t'aime !


17:03

« Pauv' vieux, t'as pas de chance. »

L'air presque provocateur de cette fille m'étonnera toujours. C'est peut-être parce qu'elle arrive à le sortir même quand ce qu'elle dit n'a aucun rapport avec son expression. Bref, passons.
Je suis fatigué, j'ai mal à la tête et je veux un câlin. Et cette histoire de concert revient me harceler le cerveau … Je pensais qu'il était assez nase comme ça.

« Putain … Oublions un peu les cours. Comment on va faire pour trouver un second gratteux ? »

Notre discussion pouvait très bien être perdue dans cette foule comme entendue par tout le monde … Et on dirait que c'est la deuxième solution qui prime.

« Euh … Vous cherchez … Un guitariste ? »

Fly et moi-même nous tournons d'un bloc vers la voix féminine qui sort du brouhaha perpétuel.

« … Ouais. Pourquoi ? Tu connais quelqu'un qui ferait l'affaire ? »

Putain … Si elle pouvait nous sauver la vie, ce serait cool. Pitié, faites qu'elle connaisse quelqu'un … Sinon on est foutus.
Cependant … Contrairement à ce que je pensais, elle ne connaissait pas quelqu'un …

« Y a moi. »

Si Fly n'avait pas été là, je l'aurais presque embrassée. Bon Dieu, tu nous sauves la vie ! Si tu savais …
Je prends mon portable et appelle Tesla à toute vitesse. C'est limite s'il ne gueule pas quand je lui annonce la nouvelle … Et il me propose de venir nous chercher dans une heure pour aller répéter. Entretemps, nous nous dirigeons vers chez Shadtty … Faut qu'elle récupère son instrument. L'idée l'emballe à fond, et en plus, elle a l'air d'aimer les même styles musicaux que nous … Une chance. En lui parlant de certains morceaux – ceux qu'on pourrait éventuellement jouer –, elle hoche positivement la tête. J'me sens revivre.


18:09

Un bruit de moteur se profile au loin, se distinguant de celui de la ville. Ce bruit s'approche du balcon … Pour finalement se stopper juste en-dessous. Un bruit de portière, suivi d'une musique Death Metal à fond. Du Tesla tout craché … Eh oui, les russes aiment ça. D'ailleurs, le russe en question a un style vestimentaire très … Erf … Spécial. Disons qu'on ne voit pas tous les jours des mangoustes rouges aux cheveux bleus électriques avec un manteau noir qui tombe aux chevilles, une casquette de sous-officier et des rangers de la même couleur, sans compter les gants mi-tissu mi-métal et les baguettes de batterie qui dépassent d'une des poches du manteau. (Elles ont un truc secret, d'ailleurs. Mais chut.) Ah, et j'ai failli oublier, faut aussi compter les multiples pentagrammes rouge sang que vous pouvez trouver sur ses fringues … Mais l'une des choses les plus frappantes, ce sont ses yeux, de la même couleur que ses cheveux. J'ai jamais su si c'était leur vraie couleur. En tout cas, on pourrait le prendre pour le frère de Sephyra … Presque.

« Le taxi est là, allons-y. »

Le 'taxi' est en réalité un fourgon noir … Enfin, pas tout à fait. C'est plutôt un demi-camion … Arf', je ne sais pas trop comment expliquer ça. C'est plus gros qu'un fourgon, mais plus petit qu'un camion. Vous voyez ? … Sûrement pas. Tant pis.
En tout cas, l'intérieur vaut le coup d'œil. Canapé rouge luxueux et ensemble hi-fi (y a même une télé !) à l'arrière, sièges noirs en cuir à l'avant … Ça fait un peu contraste, mais on s'en fout, vu que les deux parties sont séparées.

En tant que bourricot de service, je me dois de porter trois amplis … Trois ? Oui, vous avez bien lu. Hunter sait porter trois amplis. Mais vous ne saurez pas comment. Haha.

« Mesdemoiselles ... »

Putain, te gêne pas pour draguer pendant que je fais le mulet. Enfoiré de russe. Faut encore que j'aille chercher les trois grattes … J'espère qu'il plaît à Shadtty, le monsieur. En tout cas, avec ses bonnes manières et sa façon de s'exprimer, pas mal de femmes pourraient tomber sous son charme.  Même malgré son accoutrement un peu extrême. En plus, il est musclé, le bougre. Bref.

« Tout est en place, on peut y aller. »

Et c'est parti pour les hauteurs … On va à la maison du russe … Ou, plus précisément, dans sa 'cave aménagée'. Vous comprendrez vite.


18:47

Nous y voilà ! Le véhicule venait de se garer dans le garage d'une énorme maison. Avec Tesla, bous déchargeons le matériel et passons une porte en métal … De l'autre côté, tout est insonorisé. Mais aussi chauffé et équipé assez luxueusement … Monsieur ne s'emmerde pas.
Sa batterie est déjà là. A son image. Noire, bleue électrique et rouge, avec les pentagrammes … M'enfin, ce truc est un monstre. Je ne compte même plus le nombre de percussions qu'elle contient …

« Faites comme chez vous ! »

Heureusement. M'enfin, passons les civilités. Je remue vite ce tas de mollusques. Faut qu'on répète. Et vite. Quatre jours, c'est court … On doit être prêts pour samedi. Faut que ça soit excellent.

« Bon, je résume vite fait la situation ... »

J'ai l'impression de me répéter. Ça fait au moins trois fois que je tiens le même discours, mais tant pis. C'est pour la bonne cause. Bref. Repassons les morceaux qu'on peut jouer …

« J'vous propose … Tesla, on a combien ? Une demi-heure de passage ?
- Oui, camarade capitaine.
- Appelle-moi encore une fois comme ça et je t'égorge. »

Sourire général. Ça fait plaisir.

« Bon, j'pensais qu'on pouvait se faire Open Your Heart et Live and Learn, c'est très répandu chez les hybrides. Mais on garde ça pour la fin. Avant … Faut qu'on reste dans un registre rock. C'est bon à écouter, bon à jouer, et les gens adorent ça. »

Tous approuvent. Bien. Cependant …

« Shadtty, tu t'en sors avec les solos ? »

Petit instant de réflexion. J'espère que oui, parce que je suis très mauvais là-dedans … Enfin, j'exagère peut-être un peu. Mais mon truc, c'est plutôt la rythmique … Alors si elle pouvait m'enlever cette épine du pied …

« Ça devrait aller.
- Okay. Au boulot ! »


22:52

OMG, le temps passe vite quand on s'amuse. Pendant cette répétition, il s'est avéré que tout le monde a vite intégré Shadtty au groupe … Et on dirait que Tesla a une touche. Je ne préfère pas m'avancer là-dessus, mais on verra bien.
En tout cas … Elle dépote, la petite ! Ses solos sont parfaits. Et Fly assure toujours autant. 'Fin ça, personne ne me l'apprendra. Tesla a encore bidouillé son monstre rythmique, et ça arrache vraiment. On a une bonne cohésion … Et les mauvaises notes n'ont été que très rares.

« C'était cool … On remet ça quand ? »

Quand tu veux. Non, plus sérieusement, il fallait qu'on fasse ça tous les jours jusqu'au concert … Et ensuite, deux fois par semaine. Je leur expose mon idée, et ça semble leur plaire. C'est bien.


23:31

Tesla nous a déposé chez nous … Il a continué seul avec la hérissonne. Vu qu'elle habite plus loin et qu'il fait nuit (et que Fly aurait tout simplement refusé que je la raccompagne), il s'était tout bonnement désigné comme 'taxi-mademoiselle'. Bref. On a bien besoin de dormir …

« Pfiou … J'vais aller me coucher, moi. Tu viens ? »

Pas tout de suite. Avant, j'ai quelque chose à faire.

« Je te rejoins dans quelques minutes. »

Où ai-je foutu ces documents ? Même pour les choses les plus importantes, il faut que je foire. Mais finalement, pas besoin de panique. Tout est sous un coussin … Moi, précautionneux ? Jamais.
Je prends possession du journal. Je ne sais pas ce qui m'attend à l'intérieur, mais ça me permettra sûrement d'en savoir plus sur mes parents et sur leur décès … C'est aussi ce que qui me fait redouter son contenu. Mais maintenant que j'y suis … J'ouvre le livre.

Journal des docteurs Gabriel et Siry Betruger

Août, 25, 1997

(Dans un coin, il y a griffonné ceci.) Demain, c'est l'anniversaire du petit.

Comme indiqué par notre source, nous avons commencé nos recherches sur le site archéologique numéro un. Nous avons rapidement déterré la stèle. Ce journal y sera d'ailleurs caché après notre mort, comme nous l'a demandé notre source. Par précaution, nous n'avons pas le droit de citer son nom. Nous ne savons pas qui tombera dessus …
Je ne sais pas où l'entité se cache. On sait qu'elle ne peut accéder à la stèle seule. D'après les documents que notre source nous a fourni, elle ne peut approcher sans hôte, et sans avoir fait l'union. Nous avons donc une petite chance de savoir qui sera le prochain propriétaire de ces rapports.
Siry a noté que la trace de main présente sur la stèle était une main gauche, ce qui nous précise de plus en plus qui pourra y accéder. Étant moi-même gaucher, j'ai pu essayer de l'ouvrir, mais sans résultat. Notre source nous a assuré se charger de mettre les documents quand ce serait nécessaire. Mais nous ne savons pas quand ce sera.

C'est assez flou. Je peux tout de même faire quelques liens, mais mes parents ne savaient pas encore de qui ils s'agissait … Et cette source était bien mystérieuse.
Les pages suivantes traitent de la suite des recherches. Apparemment, leur source connaissait beaucoup de choses sur l'antiquité mobienne … Et elle était gauchère. Cela me fait déjà quelques indices, bien que maigres.

J'avance dans le temps. L'écriture ne ressemble plus à la mienne, sur cette page. J'en conclus donc que c'est celle de ma mère.

Octobre 2005

Tiens, la date n'est pas précisée. Et c'est pareil pour toutes les pages de ce mois-ci. Cependant, en recomptant, je peux constater que c'est le jour de la mort de mes parents … Et de l'apparition d' 'Arès'.

Nous amenons le petit au laboratoire aujourd'hui. Notre source nous l'a demandé. Elle nous a aussi dit que l'heure était venue … Je n'ai pas tout de suite compris, mais Gabriel a fait le lien assez rapidement. Il était l'heure pour l'hôte de prendre possession du démon …
Pour en revenir à Arès, j'ai encore du mal à comprendre comment notre source a réussi à le capturer. Mais je l'en suis reconnaissante. Nous avons pu étudier cet esprit … Même si étudier quelque chose d'immatériel est en soi très difficile. Mais aujourd'hui, d'après notre source, si tout se passait bien … Nous serions débarrassés de cette entité dangereuse … Même si je ne comprends pas comment. Nous l'entendons parler, parfois. Elle ne fait que projeter de nous tuer ...
… Tiens, j'entends Gabriel arriver avec le petit.

Une image m'assaille soudain.

Je vois, depuis une sorte de tube en verre grand comme un hybride, quelqu'un qui approche … Plusieurs personnes, en fait. Trois échidnés … L'un est noir. Instantanément, je me sens attiré par lui. Je veux qu'il soit mon hôte … Et j'y arriverai.
La vitre se brise. Les deux autres échidnés crient. Je les hais. Je les aurai … Mais tant que je ne possèderai aucun corps, ce sera impossible. Cependant, ce n'est pas irréalisable. Ce gamin m'attire, je ne sais comment. Comme l'autre ...

Un violent mal de crâne m'assaillit. Une image du même endroit m'apparaît … Mais ensanglantée. Je ne comprends plus … Je tombe au sol. J'ai l'impression d'avoir une pression énorme sur la tête … Et puis, soudain, tout s'arrête. Devant moi, le journal est ouvert à la dernière page écrite. Elle est couverte de sang, mais ce qui est écrit est bien visible. Cette écriture, c'est celle de mon père. En même temps que cette pensée, je vois un échidné en blouse blanche, couvert de sang, qui rampe …
Elle était déjà morte, mais pas lui. Je n'ai pas eu le temps de l'achever … Ton stupide corps a lâché avant.

C'est plus fort que moi. Je me mets à déverser toute ma haine contre ce démon de malheur. Il a ruiné ma vie … J'hurle, mais personne ne m'entend. Je pleure, mais personne n'est là pour me consoler. Je frappe, mais personne ne ressent les coups. Bien au contraire. Et cet enfoiré se délecte de tout cela …
Dans mon désespoir, je n'entends pas la personne qui arrive derrière moi. Celle qui m'enlace et qui me murmure des mots doux. Pourtant … Mes yeux se lèvent vers elle.

« J'ai … Il a ... »

Je n'ai pas la force de le lui dire. J'héberge un meurtrier dans mon esprit, je le sais … Mais il a tué mes parents. Et ça, je ne le lui pardonnerai jamais.
C'est ça, transmets-moi ta souffrance … Ça ne me rend que plus puissant.
Il a raison, une fois de plus. Et mes larmes ne font que le rendre plus joyeux. Une joie malsaine.
La petite voix cassée de celle qui me retient me parvient alors. Son effet est instantané … Je ne sais pas comment elle a fait, mais tout à coup, je me sens calme … Et mes yeux se reposent sur ce journal de malheur. J'aurais préféré ne jamais tomber dessus … Mais les premiers mots de la page m'incitent à en savoir plus. A travers mes yeux humides, j'essaye de lire.

Mon fils,

Je ne sais pas si je peux encore t'appeler comme ça. Je sais que ce n'est pas toi qui nous as causé tant de mal … Tout ça, c'est de la faute de l'autre. L'informateur. C'est lui qui nous a dit de tout faire … Il était puissant … Bien au-dessus de nous. Nous étions obligés de lui obéir … Et j'avais une autre raison de le faire.
Hunter, tu n'as pas de nom de famille. Sais-tu pourquoi ? J'en doute. Tu crois être le fils de Siry et Gabriel Betruger … Et pourtant, je ne suis pas ton père. Ni Siry ta mère. J'espère que tu comprendras … Ta mère biologique était ma sœur. Elle est morte en te donnant la vie ... Elle s'appelait Julianne. Comme toi, ses yeux étaient d'un violet intense … Mais je dois faire vite. Le temps m'est compté. Chaque minute qui passe me sépare de la vie. Oui, il nous a tué. Arès. Enfin, ce n'est pas son vrai nom. Je n'en sais pas plus. Il faut que tu retrouves l'informateur … C'est ton père. Cet échidné noir … Comme toi. Julianne est tombée folle amoureuse de lui … Ils t'ont eu, mais ton père ne pouvait pas te garder. Nous non plus, d'ailleurs. Cependant, il ne voulait pas que tu saches qui il était … Car il avait peur de quelque chose. Je peux quand même te donner quelques indices … Il est aveugle, mais ce handicap ne l'empêche pas d'y voir … Comme toi à présent, il possède quelque chose en lui. Trouve-le. Cherche à comprendre. Et fais attention …

Je t'aime, mon fils. Ou plutôt, mon neveu.

Gabriel.

Juste en-dessous, il y avait une note d'une écriture que je n'avais jamais vue. J'ai du mal à la lire, mais ce sont les larmes qui font ça.

Trouve-moi. Trouve ta chair et ton sang … Trouve ton clan. Démoniste, voilà ce que tu es. Méfie-toi de ceux qui n'ont pas de pupille. Et sache que même si tu es démoniste comme eux, tu es différent. Tu as quelque chose de plus. Cette cicatrice … Celle qui te rend si différent mais si instable. Ne me hais pas. Hais ton destin. Car c'est lui qui t'a fait accueillir cette entité. Car tu le devais … S'il était resté libre … Il n'y aurait pas que tes parents adoptifs dans la tombe.

Désert. Trouve-moi.

Je tremble. Je tremble de rage. Je tremble de peine. Je tremble d'incompréhension … Et je sens que l'un de mes yeux n'est pas dans son état normal.
Je vais te bouffer jusqu'à la moelle … Et je vais me servir de toi pour faire ce que je rêve de faire.
Une image s'imposa encore une fois à mon esprit. Celle d'un être, encapuchonné, qui s'approchait de moi … Puis une grande douleur dans le torse.

« Hunter ! »

Je sombre.



C'est très, très flou, mais c'est normal.

Owiii mes talents de guitariste révélés au grand jour *SBAF*

J'ai adoré ce chapitre, comme d'hab. Puis c'est louche cet histoire de journal, de révélation...

J'veux en savoir plus ! oAo

S'il te plaît, pour la suite, ne nous fait pas attendre si longtemps T___T

Ooouh aucune excuse l'échidné nwar °*° !
/me saute à pied joint sur Shadtty

Au moins ça a continué... Et, huhu, la fin ! °^° !
/me fait manger la guitare de Shadtty à sa proprio, et s'enfuit en emportant une corde en braillant

Commentaire en coup de vent :



Hum !!!

Y'aurait pas une petite répétition ?
XD

J'aime toujours autant !

OMG la répétition ! *part se suicider* (Voilà pourquoi j'aime pas refaire mes phrases XD Merci Miko.)

Merci tout le monde, en tout cas. Ça me fait plaisir de voir que ça continue à plaire, malgré le temps d'attente ... Faudrait que j'assure pour ceux qui lisent encore.

L'intrigue commence à se développer réellement. On en apprend de plus en plus ... Et quelqu'un va avoir du soucis à se faire, si je ne m'abuse. La question est : qui va morfler ? *SBAF* (Erf ... C'est pas mon rôle de poser ce genre de questions. ~~)

=O

(Jme suis dit que c'était un poisson d'avril... Et nan, t'as vraiment posté =O)

Wah, c'était pas mal tendu de replonger dans l'histoire. Surtout quand on est harcelé sur msn... Enfin bon.
T'as pas d'excuse, t'aurais dû poster ya longtemps. >w< Le 16 Février t'as écrit "Je posterais dans la semaine." Et on est quel jour ? HEIN ? Ouais. On est le 1er Avril. Bordel, elle sont longues les semaines chez toi. x'D
Pas bien.
Bon d'accord, j'avoue, au moins t'as écrit une suite. C'est déjà pas mal. >> Pas comme certains autres gens... Je ne vise personne, bien sûr.

Il est temps pour moi de foutre le camp et de vaquer à des occupations plus scolaires.

Ca faisait longtemps, tiens.

Pas d'excuses, comme d'hab, si ce n'est que j'avais plus envie d'écrire. Mais ça revient petit à petit.



Ce mortel m'étonnera toujours. Nous nous détestons tous les deux, c'est vrai, mais en même temps, nous nous attirons … Je n'arrive pas à tout comprendre, et lui non plus. Mais grâce à lui, je retrouve un peu la mémoire chaque jour. Je ne sais toujours pas pourquoi je l'ai perdue … Mais ce qui est fait est fait.
Que va-t-il se passer, maintenant ? Il a tellement de dégoût envers moi, mélangé à tant de peine après ce qu'il vient de lire, qu'il me bloque l'accès à son corps, même pendant son coma. Il est donc inconscient de ce qu'il fait … Mais … C'est peut-être un coma artificiel. Créé par une parcelle de son esprit pour me bloquer … Ça ne m'étonnerait pas. Ce gamin possède beaucoup de ressources …
Tiens, pendant que j'y suis … Quelque chose d'important me revient à l'esprit, après cette lecture. Un souvenir.

***

L'odeur du sang. Un décor de laboratoire. Un tube cryogénique brisé … Et à terre, une femme. Une échidné. Son visage est contre le sol, et sa blouse autrefois blanche est complètement rouge. Imbibée de son propre sang. Une traînée rougeâtre disparaît vers une porte entrouverte, tandis que le même liquide éclabousse les murs, le tube … Et bien d'autres choses.
Des pas. La vision est trouble. Au ras du sol. Affaiblie. Le corps est faible, lui aussi. Mais il est quand même possible de distinguer une silhouette … Encapée dans un manteau noir, portant des gants noirs … Impossible de voir son visage. Qui est cette personne ? Que veut-elle ? Comment peut-elle rester impassible face à ce massacre ?

« Te voici donc ... »

La voix semble étrangement dédoublée. L'une est grave, l'autre est sifflante. L'une est posée, l'autre est sournoise.
L'inconnu pose un genou à terre, devant le champ de vision. Lève la tête. Toujours impossible de voir son visage, même d'aussi près.

« J'ai un cadeau pour toi ... »

Un cadeau ? Impossible de comprendre. Quel cadeau ?
Une vague de douleur soudaine, dans le torse. Puis plus rien. Noir complet.

***


00:07

Réveil en sursaut.

« Bordel de ... »

Wah, le mal de crâne ! J'ai l'impression de m'être fait broyer la tête au rouleau compresseur.
Je regarde un instant autour de moi. Ma chambre. Et deux yeux verts. Anxieux.

« Ça va, ça va ... »

Fly me saute dessus, comme à son habitude … Elle m'a traîné jusque là, apparemment.
Tandis que nous nous étreignons, j'essaye de me souvenir des quelques images qui m'ont été données. Un type encapé … Même si ce n'est qu'un souvenir, j'ai senti quelque chose … D'étrangement familier, mais de très intimidant, en même temps … Mais ce type … Je le connais pas, j'en suis certain. J'y comprends rien.
En tout cas … Si je savais comment faire …
Tu me tuerais, hein ? Si tu m'expulses de ton corps, je t'emporte avec moi …
Hmpf. Fait chier. J'vais devoir me coltiner cet assassin toute ma vie … J'trouverai un moyen, crois-moi.
Et puis … Choc. Encore. Siry et Gabriel … Pas mes vrais parents … C'est vrai qu'il n'y avait aucune ressemblance, mais … Julianne … Ma mère ? Moi qui croyais que c'était ma tante … Je dois avoir une photo … Quelque part … Il faut que je la trouve …
Je me lève un peu brutalement, manquant de faire tomber Fly. Où elle est, cette photo ? Pas là … Ni là … Encore moins ici …
Je ferme un tiroir … Et reste avec la poignée dans la main.

« Fait chier …
- Mais … Ça va pas !? »

Je m'arrête et pivote. La demoiselle est choquée … Qu'est-ce que j'ai fait, encore ? J'hausse un sourcil. En réponse, elle pointe la commode du doigt …
… Ah, oups. Je réparerai plus tard.
Photo, photo … Foutue photo … Ah, je sais ! Je me dirige vers un placard, l'ouvre, et passe mes mains sur le dernier étage. Normalement, il devrait y avoir … Là.
Je reviens sur le lit.

« Désolé, mais c'est important … Je viens d'apprendre qui est ma vraie mère. »

Fly reste interdite. Elle ne comprends pas, c'est normal … Pour elle, Siry est ma mère. J'lui aurais bien dit de lire le journal, mais j'ai pas envie qu'elle soit choquée, elle aussi … D'ailleurs, il est où, ce foutu journal ? Il est sûrement resté par terre … Faudra que je le récupère.

… Je l'ai. Gabriel m'a toujours dit que Julianne, ma mère, tirait ses yeux violets de leurs grands-parents … Les critères génétiques sautent parfois une génération. Mais maintenant que j'ai la photo sous les yeux … Mêmes yeux, mais visage différent. Quoique quelques traits sont les siens.
Un menton se pose sur mon épaule.

« … Ta tante ? »

Je hoche la tête lentement.

« Je me disais bien qu'il y avait un air de famille ... »

Elle ne comprends toujours pas, mais elle fait comme si tout allait bien. Une de ses habitudes. Je lui en suis reconnaissant … Je n'ai pas envie de jouer aux questions-réponses pour le moment. J'suis sous le choc … Brisé mentalement … J'ai besoin de repos …


JOUR 16 – 07:22

Point positif numéro un : j'ai plus mal à la tête.
Point positif numéro deux : j'ai réussi à m'en remettre un peu.
Point positif numéro trois : … Euh, y a erreur, là.
Bon, on laisse tomber. Je suis d'humeur exécrable, en fait. Et au fond, je suis … Mal. J'ai toujours pas digéré.
Et je suis seul dans mon lit. Elle est déjà partie … ? D'après le mot sur la table de nuit, oui … Apparemment, son père l'a appelée. Bon. Peut-être à cause du coup foireux dans le cours de l'autre folle.
Je me lève lentement. Direction la cuisine pour un petit déjeuner … Puis salle de bain. Faudrait que je fasse vite, quand même. Quoique Takeshi fermera sa gueule même si j'arrive en retard … Je lui ai  un peu trop fait peur, je crois. Le pauvre … Ou pas. Qu'est-ce que je peux être sadique, des fois.
Passage devant la glace.

« MAIS ... »

OMG.

« … PUTAIN DE BORDEL DE MERDE ! »


07:48

On pourrait se demander qui est ce type. Remarque, le temps joue avec moi, donc ça va … A moitié.
J'vais vous faire un topo : uniforme scolaire, comme d'habitude … Agrémenté d'une paire de gants noirs, d'un long manteau et d'une casquette militaire de la même couleur, de lunettes de soleil … Euh, j'crois que c'est tout. J'ai pas osé mettre la cagoule, mais j'aurais peut-être du. Ah, j'ai juste remonté le col à fond.
Je jure que je vais le tuer.
Je n'y peux rien si tu ne te contrôles pas.
T'es pas obligé de faire affluer ton énergie.
C'est là que tu te plantes.
Fait chier …

« Yo.
- Mais qu'est-ce que tu fous avec des lunettes de soleil ? »

Grognement en réponse. Désolé petit, mais c'est pas le moment …

« Yay ... »

Celsius a l'air un peu mal en point, lui aussi. C'est encore à cause de ce foutu problème de médocs … Hmpf …
Tiens, voilà Sephyra … Qui lance un regard mauvais à Celsius.

« Mais qu'est-ce que j'ai fait ? »

Je le regarde avec des yeux ronds, ainsi que White. La roussette, quant à elle, détourne à moitié la tête. Faut croire que les médocs lui ont aussi bousillé le cerveau … Bref, je lui fais un résumé. Résumé qui le choque, apparemment.

« Mais … Mais j'suis pas comme ça, d'habitude ! Ton pote m'a fait un topo, mais quand même ... »

J'hausse les épaules. Shadtty arrive dans le même temps, bientôt suivie de Zalosta. Les deux ayant des mines patibulaires dès qu'elles remarquent la présence du renard.

« Elles aussi …
- Fait chier …
- Je … Je crois que tu devrais t'excuser … Non ? »

White sourit timidement en se grattant la tête. Il a pas tort, le gamin. Mais pas sûr que l'autre canidé accepte. Hmm … Je peux pas enlever mes lunettes, mais j'espère être persuasif quand même.
Celsuis soupire.

« Putain, j'ai pas le choix, c'est ça ?
- Ouais … La prochaine fois, fais gaffe à ce que tu bois.
- Très drôle. »

Nous le regardons partir … Quand je croise le regard d'une certaine hérissonne violette. Pourquoi j'ai pas fait le lien plus tôt ?
Je m'apprête à aller taper la causette, mais la cloche retentit, comme pour m'en empêcher. Chanceuse … Mais je crois qu'elle s'est rendue compte de quelque chose.

« Entrez, entrez. »

Lorsque je passe devant le prof, il commence à grommeler quelque chose, puis se ravise. Il a trop peur, je dis. Bref. Je vais me placer au fond. Tout le monde me regarde bizarrement. Ouais, ben c'est pas drôle pour moi non plus, hein. Pourvu que personne ne s'amuse à m'enlever mon barda …


08:59

Bon, une heure de passée. Maintenant que j'y pense, j'aurais mieux fait de rester chez moi … J'ai deux heures avec la vieille folle. Fait chier. Fait chier. Fait chier. Fait …

« Non mais c'est quoi cet accoutrement ? C'est pas carnaval, aujourd'hui. Allez, enlève-moi ça. Tout de suite.
- Non.
- Comment ça, non ? Une heure …
- Vous pouvez me coller toute l'année, je n'enlèverai rien.
- Très bien. »

J'entre dans la salle … Quand je sens ma casquette et mes lunettes s'enlever, bientôt suivies par mon manteau.

« BORDEL ! »

Je baisse la tête. Faut pas qu'on voie mes yeux … Le reste, passe encore, mais pas les yeux … Pas les yeux … Pas les yeux, merde …

« Rendez-moi ça ! Vous voulez me brûler les yeux ou quoi ? J'me suis chopé un truc grave ! La lumière me brûle les yeux ! »

Un bras devant les yeux, je me retourne vers la prof. Je sais pas exactement où elle est, mais je tends mon autre main.

« Rendez-les-moi ! Rendez-les-moi ou ça va mal finir !
- Ne me parle pas sur ce ton ! »

Contact dans ma main. Je remets mon bien sur mon nez … Pour voir une Sly énervée. Très énervée.

« Je veux un certificat. Et c'est quoi ces fantaisies ? Des tatouages ? »

Ça m'amuse pas … Putain, elle a ruiné ma couverture …

« Vous aurez votre certif' demain. Je l'ai pas sur moi. »

Mais quelle excuse de MERDE ! Sérieux, c'est du n'importe quoi … Va falloir que je passe voir Ryo, maintenant. Faudra qu'il me diagnostique un truc passager … Je sais que certaines personnes ont des problèmes de sensibilité à la lumière, mais de là à se choper ça d'un coup … M'enfin … Maintenant, je suis ruiné, pour les tatouages. Les questions et les moqueries – allez savoir pourquoi, je n'y avais pas eu droit plus tôt - commencent à fuser.

« Vos gueules. Vos gueules. Vos gueules ... »

Je vais m'asseoir au fond.

« VOS GUEULES ! »

J'abats ma main sur la table. Grand silence brisé par un horrible craquement de bois fendu.

« … Merde. »


10:55

Exclusion du cours. Passage obligatoire chez le dirlo. Quatre heures mercredi prochain. Certificat à fournir sous vingt-quatre heures. Paiement d'un nouveau bureau. Obligation de faire disparaître les tatouages sous une semaine … J'espère que je serai calmé avant. M'enfin pour le moment … Quoi ?

« Fous afez failli être en retard. »

Pourquoi ça ?


12:00

Si je vous dit que je me suis cassé du lycée en courant, vous me croyez ? Vous devriez.
Téléphone qui sonne.

« Ouais ? Ouais. Okay … Ouais. 'Plus. »

Il pleut toujours. Des cordes. J'en ai marre … Je suis trempé, énervé, et bien d'autres choses … Et j'ai oublié de faire quelque chose de très important. Je ne suis pas encore trop loin du lycée … Faut vite que je revienne en arrière. Faut que je la chope et que je la fasse parler. Elle doit savoir des choses sur mon paternel. Elle n'a pas de pupille … Il l'a écrit lui-même : ceux qui n'ont pas de pupille ont des affinités avec les démons … Ou du moins, les esprits. Ne me demandez pas comment je le sais. J'ai juste l'impression que 'démoniste' est un terme vague … Ou mal employé. Il a dit que j'étais démoniste. Pourtant, je n'ai pas que des affinités avec les démons … Il m'est déjà arrivé de voir ou d'entendre des choses un peu étranges, mais pas démoniaques. Des choses que j'étais le seul à ressentir. C'était bref, mais c'était là. Ce n'est qu'une hypothèse, mais …
Je cours dans une ruelle à peu près protégée, mais sombre. Quand tout à coup …
Je roule sur le côté, évitant de justesse quelque chose de très, très froid. Tandis que je me relève, une silhouette s'approche de moi en courant. J'esquive de justesse un poing qui me donne un frisson. C'est froid, c'est froid …
… Et deux yeux sans pupille croisent les miens.

Ca faisait longtemps =).

J'l'ai trouvé bien ce chapitre.

Naméoh, t'aurais pu faire gaffe au bureau quand même >0<.
x)

Enfin, j'attends la suite ! =)

Fiou, ça fait plaisir de voir la suite avant de me tirer en vacances... Merci fils.
Epic Battle en approche, j'ai hâte de voir le résultat que ça va donner ! Et bon sang les tatouages... L'est bête, on peut pas faire partir ça en un coup le directeur.

Haa, bah ça fait plaisir de voir la suite après tout ce temps ! Seulement... après tout ce temps justement, j'ai un peu de mal à suivre ^^".

Hunter VS Zalosta ? Ça promet ! Surtout si elle est aussi vicieuse que dans NightDreamer (Le coup des pics ! Le coups des pics ! XD) ! Mais pourquoi elle l'attaque au juste ? O_o
J'ai bien aimé cette partie même si ça nous apprend pas tans de chose que ça. Par contre, je pense que Hunter devrait peut-être faire du Yoga pour se calmer XD. Il à la fâcheuse habitude de casser tout ce qu'il touche ! Les poignets (de mains comme de portes), les dents, les bureaux, ect. A cette allure, il y aurait plus rien dans son lycée et chez lui !
Sinon, le truc que je comprend pas : pourquoi les filles ont l'air vénères contre Celcius déjà ? C'était pas lui qui était drogué ? J'ai peut-être loupé un truc important mais ça fait tellement longtemps aussi...

Enfin bref, j'espère que tu prendras pas encore 2 ans pour nous poster la suite ! Bonne chance Hunter, j'espère que l'envie d'écrire reviendra vite pour toi !   

Fiston, ta qualité d'écriture ne déroge pas aux règles. Tu te surpasses, ton talent est approuvé et nous sommes à tes pieds. Ton histoire est rocambolesque et nous entraîne dans un typhon de plaisirs intenses et inoub*SBAF*

... Ouais bon en gros c'est du bon, du lourd, et on en redemande. Mais pas tous les quatre mois, quoi x)
Courage pour la suite, mais te force pas. Prend du Crunch ! /me fuit

J'approuve le taré du dessus pour une fois! *PAF*
Oui, ça fait super plaisir de redécouvrir une suite de ta belle fan fic ^^ J'avais vraiment hâte de lire la suite des péripéties de notre cher Hunty.

Ah... et gare à toi Celsius!! Si tu m'emmerdes encore longtemps je te colle l'armée d'Anethie au cul, tu vas voir... *Le taré du dessus saisit l'occasion pour se venger*

Bref, pour changer Hunty, t'as pas l'air dans la merde... Je te souhaite un prompt rétablissement en avance (ça sent l'hosto dans pas longtemps, si tu es bien fac à Zalos'...)

Encore bravo et très bonne continuation, mon cher petit-fils!

Ouais,t'as enfin reposté!Depuis le temps que j'attendais une suite.
Continue comme ça,steuplé!Enfin,je dit pas que tu doit poster tous les quatre mois,hein!

Wah, le remontage de topic. *SBAF*

*fait le ménage* ... Bon, je finirai plus tard.

Mesdames, mesdemoiselles, messieurs, bonjour. Je viens vous signaler un retour d'activité pour cette fiction. Je ne sais pas combien de temps ça durera ... Et putain, j'ai perdu en écriture. ~~ (Pardonnez le mot grossier.)

Bref, passons. J'ai quelque chose pour vous. Oui, oui, une suite ! Je sais, tout le monde s'en balance, ça fait bien quatre mois que j'ai pas posté. J'vais vous faire un rapide résumé.

"Après la discussion avec Tesla, Shadtty, Fly et moi-même avons monté un groupe en vue de jouer pour le week-end. Nous n'avons pas beaucoup de temps pour nous préparer, mais au vu de l'ambiance de groupe et du niveau de chacun, ça va le faire.
En rentrant, j'ai ouvert les bouquins que Ryo m'a filé. Ça m'a fait un choc ... C'était tellement violent que mon démon est venu y mettre son grain de sel. Résultat, je me retrouve avec une transformation physique sur les bras, et des ennuis à la clé ... Et pour couronner le tout, un agresseur aux poings gelés vient m'emmerder. C'est pas le moment ! Mais en même temps, j'ai pas vraiment envie de me battre ..."

Place au texte.


12:05

Pas le temps de causer, on dirait. Elle m'en veut, la demoiselle. Et ça fait pas du bien.
Roulade sur le côté. J'esquive de justesse un pic de glace. Bordel, elle veut vraiment me tuer !

« On pourrait pas causer, plutôt ?
- Ta gueule ! »

… Merci, Zalosta. Je te revaudrai ça.
Craquement venant d'au-dessus. Je lève la tête … Pour voir un morceau de toit entouré d'aiguilles de glace me tomber sur la gueule. Je recule précipitamment, laissant les gravas entremêlés de glace constituer un mur entre la hérissonne et moi. Bon. Quelques secondes de répit …

« J'ai pas envie de me battre ! Je ne suis au courant de rien, je veux juste savoir ! »

Explosion. Je me sens projeté en arrière. Une pierre me heurte le crâne.

« Aïe. »

Qu'est-ce que tu attends ?
J'ai pas envie de me battre …
Alors tu préfères crever ?

Mes bras commencent à faire des trucs bizarres … Quelque chose que je commence à connaître. Ils sont entourés d'une énergie blanche, visible à l'oeil nu. Alors c'est comme ça, hein ? Pas d'autre solution ? Très bien.
Une silhouette se tient debout sur les décombres, me fixant.

« T'es sûre de ce que tu veux ? Hein ? »

En réponse, une rafale de pics de glace me fonce dessus. Je lève le bras … Et envoie une vague d'énergie les briser. C'est parti … Je connais les conséquences, mais je m'en fous. J'ai plus qu'à foncer. Glace contre énergie pure. Comment veut-elle y arriver ?
Cinq mètres. Quatre. Trois. Deux. Un …
… Je peux plus bouger. J'ai froid. Froid, froid, froid … Seuls mes yeux sont encore capables de quelque chose.
Zalosta descend de son estrade improvisée. Elle marche tranquillement jusqu'à moi.

« … Pas encore mort ? Étonnant. Quoiqu'avec un démoniste ... »

Elle n'est qu'à quelques dizaines de centimètres, mais je ne peux rien faire, mis à part regarder et écouter. J'ai froid, mais j'ai aussi chaud …
Quelle plaie.
On dirait bien.
Quel imbécile.
… Merci.

« Bon, tu voulais parler ? On va parler. Enfin je vais parler. Cela m'étonnerait grandement que tu réussisses à articuler quelque chose … Et puis tu vas bientôt crever, de toute façon. »

Sympa … Mais en effet, je suis dans une grosse, grosse imposture. Surtout qu'une seconde couche de glace est venue recouvrir la première.

« Je sais qui tu es, je sais qui ton père est, et je connais tes ancêtres … Ah, je vois que ça t'intéresse. Tu aimerais savoir qui je suis, hein ? On te donnera peut-être la réponse en Enfer, qui sait. »

Elle a un sacré sens de l'humour, mais sadique. Au moins aussi volumineux que sa poitrine, si je puis me permettre.

« … Passons. Tu aimerais plus de réponses, n'est-ce pas ? Demande donc à Blowback, il pourra te répondre. »

Blow … Back ?
Hmm ? Il se passe un truc bizarre, là.
Blowback ...
Quoi, Blowback ?
...
… WOH PUTAIN ! PAS CA !

***

Blowback … J'ai enfin retrouvé mon nom. Mon nom de démon, en tout cas.
Les noms, dans la civilisation ancienne, avaient beaucoup d'importance. Avec l'évolution des hybrides, aidés ou maltraités par les humains, les traditions se sont perdues. Et pourtant … Ils avaient tort.
Je me souviens de tout. Depuis le moment où mon corps a été séparé de mon esprit jusqu'à maintenant. Mon séjour en Enfer. La transformation de mon âme en âme démoniaque. Je suis passé de démon hybride à démon tout court … Et cela m'a donné une force considérable. Mais rester coincé en Enfer … Très peu pour moi.
A travers le monde, il existe des 'fissures', des accès entre l'Enfer et cette terre. Ils sont assez mal placés … Îles désertes, volcans, glaciers … Très peu de population dans ces endroits-là. En tant que démon, j'ai pu trouver et emprunter un de ces passages. Je me suis retrouvé seul, sur une île déserte de toute vie normale. L'eau est un rempart contre un esprit démoniaque, je ne pouvais donc pas m'échapper. Et sur cette terre, il n'y avait plus aucun être vivant. Seulement des restes d'essence de démon. D'autres étaient passés avant moi. Des centaines, des milliers. Leurs âmes avaient soit été perdues sur les plages, soit auprès des corps qu'ils avaient possédés. Les êtres 'normaux' ne supportent pas notre présence. Et nous ne pouvons vivre autre part qu'en Enfer sans enveloppe charnelle.
La chance m'a toutefois sourit … Ou peut-être que non. Lui. Il était là. Ou eux. Je ne les ai sentis qu'après … Mais le plus important reste ce démoniste. Il a trouvé le moyen de m'enfermer en me promettant qu'il avait un corps viable pour moi … La réalité était toute autre. Enfermé dans un laboratoire, mon essence soumise à des tests énergétiques, j'ai attendu de longues années … Celui qui devait m'abriter arriva cependant. Selon 'Kane' – car c'est bien son nom – je le reconnaîtrait … Et en effet, je l'ai trouvé. Le sceau qui m'empêchait de mourir et qui me retenait s'est affaibli au moment où il est arrivé. Cependant … L'encapé ne devait pas se douter de ce que je ferais ensuite. Il l'a payé au prix fort, et moi aussi. Aussitôt arrivé sur les lieux, il donna à mon hôte une Pierre de Vie. Mon hôte, son fils … Seul un démon aurait pu faire preuve d'autant de cruauté.

***

…
…
…
J'émerge.

« … Adieu. »

Zalosta, devant moi, un pic de glace d'une taille impressionnante à la main, s'apprête à me transpercer la tête. Mais ce n'est pas ça qui risque de me tuer. La rage qui m'habite à présent ne peut me faire mourir. Je le sais. Je le sens.
Une fissure dans la glace. Deux. La détentrice de la glace est surprise, je le vois. D'autre couches de glace viennent renforcer les premières. Je grogne.
Je serai clément, elle m'a ouvert les yeux ...
A moi aussi.

La glace éclate de toutes parts, envoyant des morceaux tranchants voler dans toute la ruelle. Zalosta se protège avec un mur de glace … Qui lui explose en pleine tête, transpercé par un poing blanc.

« Viens, je t'attends ! »

Je ne sais pas exactement à quoi je ressemble en ce moment, mais ça doit sûrement faire peur, au vu de la tête qu'elle tire. Seulement … Elle se reprend très vite et m'envoie une série d'attaques venant d'un peu partout : des aiguilles de glace, autrefois des gouttes de pluie ; des flaques d'eau transformées en pièges de glace ; des balles gelées qui sortent de je ne sais où … Mon démon a toutefois la solution. Nous hurlons à l'unisson … Et envoyons une vague d'énergie tout autour de nous, brisant toute cette glace, projetant notre adversaire en arrière sur plusieurs mètres.
Nous avançons.

« Rien de plus à ajouter ? »

Nous disparaissons pour réapparaître juste derrière elle.
Il est temps d'en finir.
Nous lui balayons les jambes, puis stoppons notre poing à quelques centimètres de son visage, l'illuminant d'une lumière blanche malfaisante.

« C'est fini. Tiens-toi tranquille ou meurs. »

Je ne sais pas ce qui se passe dans sa tête, mais je viens seulement de remarquer l'espèce d'armure qu'elle porte. Ce qui explique pourquoi elle a résisté au peu d'attaques que j'ai pu lui envoyer. Elles étaient pourtant d'une puissance dépassant tout ce que j'ai pu voir jusqu'à présent …

« … Très bien. Et vous comptez faire quoi, maintenant ? Me tuer ? »

Temps de pause.

« Non … Tu m'as donné une voie vers la vérité, même sans t'en rendre compte. »

Elle sourit.

« C'était exactement ce que j'attendais. »

Quoi ?

« J'ai appris il y a peu que tu ne savais rien sur ton père. Ce que je fais depuis le début est en fait inutile. Du moins pour moi. »

Je crois que je commence à comprendre certaines choses.

« Je croyais que tu étais l'allié de ton père, mais je me trompais. Ce sont des choses qui arrivent. »

Je vois.

« Tu es donc son ennemie. »

Au fond, je ne sais pas réellement ce que je veux. Je le hais, je le sais. Ce qu'il a fait est horrible. Mais je ne connais pas ses motivations. Je ne sais rien d'autre que lui. Aucune piste, à part cette étrange phrase. 'Désert. Trouve-moi.' Ça a l'air si évident … Mais j'ai envie d'arrêter les frais pour aujourd'hui. Pourquoi je me bats contre Zalosta ? Elle a provoqué le duel, mais … Je n'avais pas envie de me battre, au fond. Et je n'ai pas envie de faire de la hérissonne mon ennemie.

« Je n'ai jamais voulu me battre contre toi. Je voulais seulement des réponses. Tu as dit toi-même que je ne savais rien sur mon père. Alors pourquoi m'avoir attaqué ?
- Comme ça. J'avais besoin de divertissement. Et de voir ce que valait ton démon. »

Vu l'air qu'elle avait pris en disant ça … C'était vraiment un divertissement. Et elle hait les démons.

« Je n'ai pas choisi ce que l'on m'a infligé.
- Je sais. »

Silence. Elle s'est pas battue à fond, j'en suis sûr. C'était plus du combat tape-à-l'oeil, ce qu'on a fait. Je te balance un truc à la gueule, tu me le renvoie … Même pas de corps-à-corps. En même temps, avec une nana … Bon, j'me tais.

« Bon, tu me laisses me relever ? »

Je recule docilement. C'est vrai, quoi, je n'ai plus aucune raison de lui faire du mal.

« Ma mission est finie ici, je vais partir. Peut-être qu'on se reverra, j'en sais rien … J'y vais. Salut. »

Elle part. Je la regarde faire. Quelque part, je me sens apaisé. J'ai eu des réponses.
L'énergie, qui émettait un petit crépitement à chaque goutte d'eau qui la touchait, diminue, puis disparaît. De même pour les tatouages.

« Ah, au fait ! Méfie-toi des gens aux katanas. C'est pas parce que je ne suis plus là que d'autres n'ont pas une dent contre toi … Allez, tcho ! »

Oh ? Intéressant.
Va encore y avoir du sang.


P.S.: Ce combat était complètement dénué d'intérêt. J'avoue ne pas avoir eu d'inspiration pour le faire, et même de l'avoir bâclé. Cependant, j'ai réussi à faire passer ce que je voulais pour l'intrigue.
La narration à la première personne du singulier et au présent ne m'aide pas non plus, mais je continue à suivre la contrainte que je me suis imposé. Et puis bon, c'est la reprise, quoi ~~ Je vous promets un vrai combat si je continue à écrire.

Et bien voila ce que j'attendais. 

Voila qui confirme les soupçons que j'ai depuis longtemps. Heureuse de voir que tu as enfin trouvé un nom à ton démon. Le pauvre ca devait lui manquer.

Ce combat n'est pas si mal finalement lorsqu'on tient compte du style d'écriture. C'est pas facile de détailler un combat ou quoique ce soit d'autre avec un point de vu interne et une narration à la première personne du singulier. Tu t'en tires très bien. J'ai vu quelques maladresses mais pas de fautes. enfin je crois pas mais là avec mes 39 de fièvre, je suis pas très fiable. Maintenant c'est visible que cette fic est faite sans filet. Et contrairement à d'autre non préparée qui évolue au fur et à mesure de l'envie de l'auteur il n'y a pas d'erreur scénaristique.

Non, non, je ne veux pas du Best Of. ~~ Je ne suis même pas sûr de continuer, je ne pense pas que ça en vaille la peine. Vaut mieux attendre avant ça.

Ben justement, le passage de l'intrigue que tu nous as dévoilé n'est pas inintéressant!
Le combat, qu'il soit bien ou mal décrit, c'est pas moi qui le critiquerait, alors que c'est pas du tout mon truc d'écrire les batailles... Chuis pas bonne dans ce domaine, et donc que tu bâcles ou pas un truc de ce genre ne me dérange pas >.>"
J'l'aime de plus en plus ce démon!

Ah, par contre, c't'histoire d'enfer, là... C'est juste un endroit qui accueille les démons? Ou tu considères que dans ta fic y a une vie après la mort?
Au fait, je suis pas sûre que t'aies pensé à ça au départ en créant ta fic, mais finalement, le titre "vie alternative" correspond plutôt bien, en raison de l'alternance qu'il y a entre le démon et le possédé... Alors qu'au départ, tu voulais dire que c'était une alternative à "hunter, l'héritier du gardien", je crois...

Bref, chapitre un peu court, mais bon... D'avoir relu un peu de ta fic me fait me rendre compte qu'elle a bel et bien sa place dans les best-of. Y a pas beaucoup de reproches à faire, j'aime bien le style d'écriture, un mélange de mots précis et de parler brut, qui étrangement rendent la lecture beaucoup plus fluide... Il y a une sacrée immersion, grâce au point de vue du perso, dont on connait le truchement des pensées. C'est rare ça, des mecs s'attardant sur la psychologie des personnages, ha, ha... Quoique, nous les filles ne sommes pas toujours mieux finalement ^^ Certains ont tendance plutôt à décrire les évènements, et d'autres à s'attarder plus sur la mentalité des persos. A certains moments, on a plutôt l'impression que tu es dans le premier cas, mais après ce message, je constate que tu es aussi dans le second. Enfin, bonne chance pour la suite, et comme tu le vois je suis toujours!


edit: Rah, c'pas vrai, t'as pas le droit de poster avant moi sur ton propre topic >_< Pour le Best Of, fait pas chier! T'es très bien là, alors restes-y... Moi c'est pire, j'ai les deux premières parties de ma fic qui y sont alors qu'elles sont terminées et n'accueilleront donc jamais de nouveauté... Et je suis pas la seule dans ce cas-là, y a plein de fics finies qui sont dans le best-of. Toi, elle est pas finie, mais elle peut l'être un jour, dans plusieurs années tiens <.< Et elle a déjà la qualité, c'est ce qu'il faut!

Merci .o. J'en attendais pas autant.

Ben, pour être franc ... Cette fic, j'ai pensée à une trame au départ, et j'étoffe au fur et à mesure que j'écris. C'est ma façon de procéder, un peu comme une impro sur un morceau de musique : tu sais quoi jouer, mais tu rajoutes, histoire que ça passe mieux. Ça concerne aussi l'histoire de l'Enfer, qui a beaucoup évolué depuis le début de cette fic. Même quand j'écris pas pendant quatre mois, je réfléchis à tout ce qui tourne autour de la fic. La trame est en constant changement, je rajoute ou j'enlève des choses ... Pour te donner un exemple, ce personnage mystérieux, 'Kane'. Au départ, il ne devait même pas avoir de prénom. Je l'ai entièrement retravaillé, de sa psychologie à ses pouvoirs en passant par son passé. Actuellement, je crois que c'est le personnage le plus instable dans mon esprit, car je trouve toujours quelque chose pour lui. C'est aussi le plus complet. Son passé lointain est encore flou, mais le reste pourrait être écrit mot pour mot. Chaque action est minutieusement calculée. Je crois que c'est le personnage que j'affectionne le plus, malgré ce que l'on apprend de lui petit à petit ...

(Attention, possibilité de spoil.)Pour en revenir à l'Enfer ... Je ne suis pas croyant, mais j'aime l'évocation de cet endroit. L'anarchie, le chaos ... Tout ca bazar, différent dans l'esprit de chaque personne. Pour moi, l'Enfer, c'est un lieu de passage pour certaines âmes, sélectionnées ou non, en rapport avec leur vécu. Par exemple, Blowback, comme je l'ai dit plus tôt dans la fic, était avant tout un guerrier de l'ancien temps. Un meurtrier. Dans sa psychologie même, il était destiné à l'Enfer, car l'Enfer est aussi présent dans son esprit. M'enfin.
L'Enfer, le lieu en lui-même, n'est pas souterrain comme dans la mythologie. C'est un endroit hors de l'espace et du temps. Des âmes y errent, mais pas dans une plaine désertique. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, l'Enfer est varié, mais ses paysages restent chaotiques : catacombes, villes en ruine, jungles sombres et dangereuses, océans de sable ou de glace, canyons ... Le tout sur un ciel aux tons variant rouge au noir, délivrant pluies acides et éclairs dévastateurs. (On retrouve un peu de ce qui est dans ma première fic, après l'utilisation des Émeraudes.) Chaque seconde en Enfer est une lutte pour les esprits contre des créatures infernales qui peuplent ces terres hostiles. Cependant, il y a des brèches entre ce monde et le monde que nous connaissons, mais à sens unique : une fois sur Mobius, plus de retour possible. Et c'est là le piège, comme je l'ai décrit dans le passage.(Fin du spoil.)

J'espère avoir répondu comme tu l'attendais. Concernant ton avis sur les points de vue, je ne peux pas juger. J'écris. =)

suite suite suite suite SUIIIIIIITE !!

*Sephyra se rue sur le topic violemment en bousculant tout le monde et se fout au premier rang*

Ravie de voir que tu reprends, fils! J'attendais ce moment avec la plus grande impatience *__*
Je vais un peu relire ce qu'il s'est passé avant par contre parce que j'ai tout oublié TOT Maudit Alzheimer... Mais sinon j'ai vraiment hâte de découvrir la suite!
Bon courage et bonne continuation ^0^

Un combat dénué d'intérêt ? Pas du tout ! J'ai bien aimé l'excuse pour l'avancée scénaristique. Egalement, le fait que le combat se stoppe en plein milieu, c'est original et réaliste. Zalosta et Hunter s'apprennent ensemble et l'un à l'autre, ils se découvrent. Pas mal, pas mal.
Bon bon bon. Ouais, comme tu dis, tu gribouilles ton scénario et tous les détails à l'improviste. Les infos changent perpétuellement. Ce qui devrait avoir des répercussions dans NightDreamers.
Je note ta version de l'Enfer, quoique comme je te l'ai dis, je tiens pas à en faire une représentation imagée ou explicite. L'Enfer, c'est l'Enfer, les gens se l'imaginent chacun à sa manière. Pour faire mes délires de sadique sur vos persos, j'utiliserai un autre monde, bien plus proche encore que l'Enfer. Mais ça je te laisserai découvrir x)

Bref. Kane, pour rajouter mon grain de sel, est en effet un personnage vachement intéressant... Et difficile à placer en fiction. A chaque que je le fais parler/bouger/apparaître, je suis constamment en train de me dire "merde, ce type calcule tout, faut faire gaffe. Pas de place au hasard...". C'est oppressant et excitant en même temps, on essaye de se mettre dans la peau d'un tel niveau de psychologie sans pour autant y arriver... Perso, j'adore.
Kane est l'un des persos que j'aime utiliser en couteau-suisse à ce stade de ma propre fiction, mais il ne tardera pas à prendre beaucoup d'importance. J'ai peur de ce moment, parce qu'il faudra vraiment que je reste concentré sur la psycho' du perso et ça s'annonce dur, mais ça promet !

Enfin voilà. Hunter, j'aime ta fic, j'aime ton scénario, j'aime tes persos. Dommage que je ne puisse pas recoller les morceaux dans ND, sinon Zalosta t'aurait déjà appris deux-trois trucs dans les prémices de notre histoire commune. M'enfin x)
On en reparlera... Un peu plus tard. Allez, traîne pas ! Tu me disais que c'était mort pour continuer, et tu viens de reposter. T'as le temps, mais au moins tu sais que t'en es capable, comme ça !

PS : Oublie pas la danse du ventre à la prochaine Irl .o. *Fuit

Yo.

J'ai rien à dire. Juste ça à vous montrer. Ça sert à rien que je m'excuse, j'ai trop de retard pour ça ... J'espère juste que ça vous plaira. Mais je crains que vous ne soyez perdus.



13:00

Pas mécontent que la journée soit terminée. La journée de cours, du moins. Nous sommes en début d'après-midi et je mange un kébab sous la pluie en attendant de voir si je chope un rhume ou pas.

… Plus sérieusement, je réfléchis. Le bruit de la pluie m'aiderait en temps normal, mais là, je suis trempé. Alors forcément … Faudrait que je rentre. Mais j'ai pas envie. Bref.
Alors comme ça, Zalosta est partie. Hmm. Quelque chose me dit qu'elle est bien plus vieille qu'elle n'y paraît. Je sais pas, intuition. Je me plante sûrement. M'enfin. Faudrait que je pense à retrouver mon vieux. Désert, qu'il a dit. Désert … A part le Désert de l'Est … Je vois pas.
'Fin si, je vois, mais c'est pas pour ça. Vous êtes sûrement paumés. Je vis dans une ville bien étrange, tout au sud du pays. En temps normal, on se dirait : 'Chouette ! Le soleil et l'océan !'. Au risque de vous décevoir, ce n'est pas du tout ça. En effet, l'océan est bien présent. Les plages s'étendent du sud-ouest au sud-est de la ville. Du sud-ouest au nord, une chaîne de montagnes siège. Et enfin, du nord au sud-est, le désert. La rencontre des courants chauds de l'est et de ceux plus froids du sud et de l'ouest – sans compter les flux de l'océan – donnent de belles averses à toute période de l'année, à des orages, et même parfois à des tempêtes. Génial. M'enfin la ville attire quand même pas mal de touristes. Quoique c'est en chute libre depuis quelques années. En effet, le désert semble vouloir reprendre ses droits. Ça fait fuir les gens. Une partie des quartiers Est ont été engloutis par les sables. Tout ça à cause d'un foutu vent d'est. Les dirigeants de la ville ont décidé de construire une digue pour protéger ce qui pouvait encore l'être. Pour l'instant, ça marche, mais si vous traînez du côté des nouveaux quartiers Est, attendez-vous à vous prendre du sable sur la gueule de temps en temps. Pas beaucoup, mais mêlé au vent. C'est assez désagréable.
De l'autre côté de la digue, un tas de sable s'accumule. Viendra un moment où il la submergera. Mais j'espère ne plus être là quand ça arrivera.
Juste derrière ça, un quartier tout entier laissé à l'abandon. Je ne m'y suis jamais risqué, mais j'ai eu la curiosité de tenter d'y jeter un coup d'œil. En montant sur les bâtiments du quartier Est - et en piquant une paire de jumelles à Fly -, j'ai pu voir ce qui se tramait là-bas. Ben c'est pas glorieux. Y a pas mal de SDF et de bandits. On voit des feux de partout, des véhicules, des gens … En moins grand nombre qu'en ville, bien sûr, mais ils sont là quand même. J'ai même vu un combat qui se déroulait en pleine rue. Je dois avouer que traverser ces ruines ne m'inspire pas plus que ça … Et affronter le désert, encore moins.
Bon, allez, assez discuté. Retour à la maison.


14:02

Le temps de prendre une vraie douche, de récupérer ma gratte, et c'est parti … Ou pas. Tesla a dit qu'il passerait me chercher. En attendant qu'il arrive, j'essaye de faire disparaître tout ce bazar. Succès … A moitié. Le côté physique a disparu, mais l'énergie afflue toujours en moi. La faute à qui ? Bonne question. Peut-être que je dois laisser couler pendant un moment. En tout cas, je ne me sens pas de taille à prendre les devants. Un peu faiblard, ces derniers temps. J'aime pas avoir des emmerdes … Pourtant, je baigne dedans depuis un bail. J'ai presque l'impression d'être né avec l'étiquette 'bouffeur d'emmerdes pro' sur le front. C'est peut-être ça, tiens. Ou peut-être pas. Mais passons. Je suis pas d'humeur à déprimer non plus. Certes, c'est pas glorieux, mais c'est pas foutu non plus. Refaisons rapidement le point … J'en apprends de plus en plus sur le mystérieux événement qui a eu lieu le jour de l'assassinat de mes parents adoptifs. Dans l'intervalle, j'apprends aussi que le démon qui partage mon corps s'appelle Blowback, que Zalosta connaît mon père, et qu'il serait bien plus facile que je ne le pensais de le retrouver. Je touche peut-être au but. Manquerait plus que j'apprenne que l'autre barge a une vie sociale.
Tu ne serais pas déçu.
Oh ? Raconte, ça m'occupera.
Et pourquoi je le ferais ?
Peut-être parce que tu vis dans mon corps et que je reste quand même dans une position plus favorable que la tienne, sans compter qu'il faut qu'on vive ensemble et que tu connais beaucoup de choses sur moi.
Bon, bon, très bien. Tu marques un point. Laisse-moi quelques secondes … Ah. Voilà. Comme tu le sais déjà, j'ai vécu bien avant toi, il y a quelque chose comme mille cinq-cent ans … Guerrier d'une tribu belliqueuse, doté de pouvoirs plus développés que la moyenne, j'étais une véritable … Comment vous dites ? 'Machine à tuer'. Je le reconnais. C'est ça qui a fait qu'après la séparation de mon corps et de mon âme, celle-ci a été envoyée en Enfer. Le sort utilisé par les mages qui m'ont tué ne fait que la séparation. Le reste se joue selon la noirceur du sujet. Enfin … Je suppose que ce n'est pas cela qui t'intéresse.
Oui et non. Continue.
Hmm … J'ai encore du mal à me remémorer de tout ce que j'ai vécu. Ce que je sais, c'est que j'étais l'un des premiers à arriver en Enfer. J'ai vu arriver d'autres personnes, bien plus tard. D'après ce que j'ai compris, ceux qui vivaient avant moi n'avaient pas de vices. Ils agissaient selon leur instinct, ce qui sauvait leurs âmes de ce destin-là. De ce fait, étant l'un des plus vieux, j'ai acquis bien plus de pouvoir et de connaissances en me ressourçant dans ces lieux chaotiques mais pas invivables pour autant. L'arrivée était la plus difficile, car il fallait sortir d'un labyrinthe gardé par une monstrueuse chose. Personne ne lui a trouvé de nom. Je ne sais pas pourquoi elle est là, mais elle sévit encore aujourd'hui sur les âmes damnées … A croire que l'Enfer n'est pas réservé à tout le monde.
L'Enfer … Il ressemble énormément à cette terre … Telle qu'elle sera dans plusieurs millions d'années, dévastée par les guerres, la pollution, et j'en passe … La survie est difficile, mais pas impossible. La preuve est qu'un nombre incalculable de personnes y vivent. Le plus étrange est que le lieu se développe en même temps que celui-ci. Des villes ont été construites, et même si elles n'ont pas été en état très longtemps, elles tiennent encore debout aujourd'hui.
Comment as-tu pu revenir ici ?
C'est une très bonne question … En fait, il existe plusieurs passages entre ce monde-ci et l'Enfer. Ils sont souvent isolés ou inaccessibles, ce qui fait que les humains ou les hybrides n'en ont jamais eu connaissance. Aussi loin que je me souvienne … J'ai réussi à revenir ici deux fois. La première, j'ai cru que je pouvais vivre une nouvelle fois en essayant de laver mes pêchés, malgré les pulsions meurtrières qui peuplent la conscience d'un démon. J'ai failli réussir. J'ai eu un enfant avec une mortelle … Et puis Thanatos est venu me chercher. Oui, Thanatos, comme dans la mythologie grecque … On pourrait penser qu'il occupe à peu près les mêmes fonctions, et pourtant il est radicalement différent. Les gens meurent. Thanatos ne fait que surveiller les déplacements entre les mondes et chasse ceux qui enfreignent les lois. Les démons qui retournent sur terre sont normalement dépourvus d'enveloppe corporelle, mais moi, j'ai réussi à m'en recréer une grâce à la puissance que j'ai pu acquérir en Enfer. J'ai joué et j'ai perdu. Il est venu me chercher, m'a fait subir une lourde peine, puis m'a renvoyé d'où je venais … Mais j'ai persévéré et maintenant je suis là à nouveau.
Pourquoi être revenu ?
Pour te pourrir la vie … Ou tout simplement parce que je sens qu'il y a quelque chose que je dois voir ici. Mais pour voir cette chose, j'ai du prendre une décision. Comme tu le sais, lorsque tu mourras, je mourrai aussi. Mais pas de retour en Enfer pour moi. Je disparaitrai pour toujours … C'est le prix à payer. Et concernant mon hôte, ce n'est pas mon problème. De toute façon, les démons ne peuvent vraiment trouver qu'une seule personne en qui s'immiscer. Question de … Compatibilité. Ce pourquoi peu de démons retournent sur terre.
Quoi ?
Nous sommes bien plus proches que tu ne le crois, Hunter ...

J'en reste sur le cul. J'apprends des choses tous les jours … Mais pourquoi autant de révélations ? Je pensais que c'était réellement la guerre entre nous. Je ne comprends pas tout. Je suis un peu perdu … Mais je suppose que je dois m'y faire.
Nous avons un objectif commun.
Et je suppose que je n'aurais de réponse non plus si je te demande de quoi il s'agit …
En effet.

On frappe à la porte.

« Ouais, ouais, j'arrive ! »

C'est parti pour la répète … Ou pour le grillage de cerveau. Trop de choses à cogiter.

UNE SUITE *SBAF*
Bien, comme tu l'as annoncé précédemment, j'avoue m'être un peu paumée moi aussi. Mais relire un peu des textes de ta griffe, ça fait plaisir!
J'ai beaucoup aimé la description de la ville désertique ; quant aux révélations de Blowback... Eh ben c'est marrant parce que sa description des Enfers et ce qu'il s'y passe ressemble trait pour trait au monde dans TBS si Shadow n'avait pas réussi à terrasser son ennemi XD
Ah, que de vieux souvenirs... Quoiqu'il en soit j'espère que tu nous gardes encore des suites comme celle là sous le coude ^^  Bonne continuation !

Merci pour cet - unique - commentaire.

Maintenant, une suite. Toujours aussi courte, mais je vais limiter les tailles, pour des raisons obscures.


21:00

Fatigué, moi ? Nan. Juste un peu mal au doigts … Bwarf, ça passera vite. M'enfin.
Vingt-et-une heures, mon ventre crie famine. Fly est partie chez ses vieux. Tesla et Shad' m'ont l'air de plus en plus proches. Bonne ou mauvaise nouvelle ? Connaissant Tesla, je dirais mauvaise. Il a la fâcheuse habitude des relations courtes. M'enfin bon. On verra. On verra.
Bon ! Qu'est-ce qu'il y a dans ce frigo ? A vrai dire, pas grand chose. Le grand couillon torse nu devant son frigo grand ouvert que je suis a acheté plus de bières que de bouffe. La bière, ça nourrit pas. (Là, ça fait un truc du genre ça sur ma tronche : ._.) Qu'est-ce qui est ouvert à cette heure-ci … Ah. (Passage à ~~) Go KFC. J'attrape ma planche et c'est parti.


21:10

Je me disais bien que j'avais oublié un truc … Mon t-shirt. Bon. Pas grave. Et puis maintenant que je suis arrivé à destination, je vais pas me taper le chemin en sens inverse … Par contre, chose étrange pour cette heure-ci, l'accueil est plus blindé que le drive. Alors go drive. Je suis en machin roulant non ?

« Bonsoir … »

La nana me regarde bizarrement.

« … Ben quoi ? »

Je la dissuade du regard de m'en sortir une. Bref. Je passe commande rapidement, rebelote au guichet suivant. Vous avez jamais vu un mec torse-pwal en skate au drive ?
… Ben maintenant, si.


21:22

Retour à la case départ, toujours sans t-shirt mais avec de la bouffe à la clé. Je m'installe à la table du salon, manquant de renverser une chaise au passage. C'est le bordel, ici. En même temps, le salon est tout petit. On a tout juste la place pour un canapé, une table ronde, un meuble télé et un autre meuble. Sans compter le balcon – qui n'est pas très grand, c'est pas un appart' de luxe – et l'ouverture qui donne sur le couloir. (Faudrait que je vous fasse un dessin, un jour.)
Passons. Ouvrons plutôt cette boîte de laquelle émane un délicieux fumet … Plein de graisse, ouais. M'enfin bon, je m'en fous. C'est pas ça qui va me faire du mal. (Vas-y, cherche de la graisse sur mon corps. Cherche. ._. *PAN*)
Tiens. Ce bouquin est encore là. J'hésite entre le brûler ou le garder. Il contient de précieuses informations et fait ressortir des souvenirs. Mais d'un autre côté, il fait mal … Nan, je crois que je vais le garder. La douleur ne m'a jamais tué. Et je suis quelque peu nostalgique. M'enfin. Peut-être que j'ai loupé quelque chose, dans ce foutu bouquin. Faut que je vérifie. Je le retourne, le secoue … Rien entre les pages. Je le feuillette rapidement. Rien que je n'aurais pas vu non plus. Je reviens sur la page ensanglantée … Là, je ne peux m'empêcher de penser à cet enfoiré.
Depuis le temps, je commence à connaître tes sentiments envers moi ...
Ils sont mitigés. Je ne peux pas dire que je l'apprécie beaucoup, mais le fait de vivre tout le temps avec lui a formé un lien étrange … Ne me dis pas que tu ne le ressens pas.
Gros silence. J'ai touché un point sensible, hein ?
Peut-être pas.
Hmpf. Rabat-joie. Bref. Désert … La théorie du Désert de l'Est reste la seule en stock pour l'instant. Mais bouffer des kilomètres de sable, c'est pas mon truc.
A défaut d'y entrer, nous pourrions au moins nous en approcher. Sait-on jamais … La dernière fois, sur le toit de l'immeuble, il m'avait semblé avoir senti quelque chose.
… Tu pouvais pas le dire plus tôt ?!
Non.
… ._.


21:53

De retour sur ce fameux toit. La pluie s'est arrêtée depuis deux heures seulement, mais le sol est déjà sec. Un léger vent souffle. Sa chaleur est agréable. Les grains de sable qui y sont mêlés frappent mon corps sans y laisser de trace. Cependant, dans la fourrure, c'est assez désagréable … Bref.
J'aime la hauteur. Pour moi, elle a toujours été un endroit tranquille, où personne ne vient me déranger. Parfait pour réfléchir et se ressourcer. Je suis venu ici dans un but précis, mais au vu de la situation, je pense que prendre cinq minutes n'est pas de refus …
Je m'assois à même le sol, dos à l'entrée de la cage d'escalier. Je ferme les yeux et respire profondément. Se détendre … Voilà la clé. Je me laisse aller.

J'ignore combien de temps s'est écoulé, ni ce qu'il s'est passé. Je ne sais pas si je me suis endormi. Ce que je sais, c'est que lorsque j'ai ouvert les yeux, ma perception des choses avait changé.
Cela fait maintenant cinq minutes que je contemple un point au loin sans bouger. Je me relève lentement. C'est étrange. Je ne sais pas ce qu'il m'arrive. Ça ressemble à l'union, mais c'est plus profond. Plus agréable, aussi. Je me sens bien plus apaisé qu'auparavant.
Je cligne des yeux et détourne la tête pour observer mon environnement. Il a quelque chose en plus. Je le sens. Je le vois. A l'intérieur de moi comme autour de moi. Comme si un autre monde s'était superposé à celui que je connais.
Bienvenue dans mon monde.
Ah, je comprends mieux …
Ma perception des choses est différente de la tienne. Elle se trouve dans les mêmes dimensions, mais capte d'autres … 'Signaux'. Vois par toi-même.
Mon regard est soudain attiré par des traces au sol. Je peux jurer sans me tromper qu'elles n'étaient pas là lorsque je suis arrivé. Ce sont … Des traces de pas. Mais elles ne sont pas ordinaires. Elles sont colorées d'une légère teinte violette. Je m'accroupis, tends les doigts vers l'une d'elle … Je m'attendais à tout sauf à ce qui allait se produire en les touchant.
Lorsque mes doigts entrent en contact avec la trace, une masse d'informations afflue à mon cerveau. C'en est vertigineux. Je sais à qui appartiennent ces traces, à quoi il ressemble, quel est son nom …
… C'est moi.
Tu as toutes les informations parce que tu te connais toi-même. Mais si la marque d'un inconnu t'apparaît, tu n'auras pas son nom, ni une description physique exacte, mais seulement du flou. Ces informations, tu devras les acquérir par toi-même.
Et toi, dans tout ça ?
Nous sommes liés. Je sais ce que tu sais, et inversement, même si tu ne t'en rends pas encore compte.
Autre chose capte mon attention. Ma main … Ma main est recouverte d'une lueur dans laquelle se mêlent le blanc, le violet, le noir et l'argenté.
Mon énergie et la tienne. Tu es la première personne que je vois qui possède une énergie à deux couleurs. Ça ne veut pas forcément dire grand chose, mais … Non, rien. Quant à l'argenté, tu sais déjà ce que c'est.
Mouais ... Mais ?
Pas de réponse. Bon.
Je me relève et regarde à nouveau ce point à l'horizon. Il m'attire. Je sens sa présence en moi.
Tu ne sens pas autre chose ?
Pas vraiment … Enfin si, c'est étrange. Je ne sais pas ce que c'est.
C'est d'origine démoniaque.
Tu veux dire que tu n'es pas le seul ?
Tu en doutais ?
Hmm … Tout ce que je sais, c'est que le type qui en a d'autres comme toi a intérêt à gérer son affaire s'il ne veut pas avoir un cataclysme sur les bras.
Et encore, tu es bien loin de la réalité … En tout cas, si tu ne savais pas où chercher, tu as une balise qui marche encore mieux que vos … GSP.
Hein ?
Vos appareils pour vous indiquer où aller.
Ah. GPS.
C'est ça.
... ~~

En effet, une bien maigre suite ! J'dis pas mal pour le food drive, ça m'aurait éclaté de voir ça. Petit espace de Blowback aussi, 'me fait penser à la vision de Ryuuku dans Death Note !

Pas grand chose à signaler, peut être les smileys ?... Non, ça encore c'est ta marque de fabrique donc bon !

J'attend de voir encore un brin de suite pour faire un commentaire plus potable, je ne vois pas trop quoi dire ^-^'... Si, ça fait plaisir de revoir les choses revenir là, quand même, ça faisait longtemps.

Putain c'est de la mitraille ton truc ~~
Bon j'ai relevé deux petites erreurs :

"Vous avez jamais vu un mec torse-pwal en skate au drive ?"
Un mec ? Hunter est un hybride dans ta fic, ça fait un peu bizarre. Mais on sent l'expression donc bon, ya pas vraiment grand chose à redire. Juste que ça fait tilter. Mais c'est pas vraiment une erreur je pense.

"A défaut d'y entrer, nous pourrions au moins s'en approcher."
Nous pourrions au moins nous en approcher, je pense.

Sinon bah comme d'hab, ortho parfaite, syntaxe toussa toussa ça colle ya pas d'erreur, ça se lit facilement, c'est agréable. J'ai particulièrement aimé le petit passage où Hunter reconnaît avoir créé un lien avec son Démon, et pas seulement un lien de haine ou d'un quelconque sentiment mauvais. Les choses se tassent entre eux, mais est-ce vraiment un bien ? Mh ~~
En tout cas, le désert, la ville au milieu, le toit... Tu fais des références à NightDreamers ? x)
Nan nan j'aime bien, je trouve même que plus on avance plus ton histoire commence à faire une suite logique des évènements avec ND. Bien sûr, tout collera pas parfaitement, mais on retrouve quelques petites choses. Et c'est toujours utile de voir comment Blowback et Hunter développent leur relation avant ND. Reste à savoir ce qui s'est passé au milieu pour que les deux passent leur "pacte" de tranquillité en attendant d'en terminer avec la chasse aux démons.
Mais bon. Pour en revenir à ta fic et simplement à elle, le type dans le désert, ce serait pas Kane par hasard ? Si c'est ça, ça sent la baston ~~
Trop de démons rassemblés c'est pas bon, ça va réveiller des trucs. M'enfin j'attends de voir.
Maintenant que t'es reparti, t'arrêtes pas d'écrire enfoiré ! *SBAF
Suite .o.

Han ouais, une suite! ^0^
Bon l'autre taré du dessus a tout dit, c'était court mais toujours agréable à la lecture, donc j'ai pas grand chose à ajouter... Comm qui sert à rien? Peut-être bien.
CEPENDANT


*regarde son fils et éclate de rire*

Je te souhaite une bonne continuation mon p'tit fils. Allez j'ai hâte de lire la suite ^0^

J'ai pleuré de rire x'D TAIN MAIS JE ME SUIS TROP MARRE, KWA @o@ *se fait tabasser* J'adore les dialogues entre Hunter et Blowby... Hunter qui va torse nu au KFC x)... Sinon, cèpabien de manger de la malbouffe, mange les 45 fruits et légumes par jour èoé *lui fout un coup de scanngraisse©*

*se fait Blowbacker laggle*

Je remarque que pour l'instant, on dirait que je commente une fic comique. Mais tout me fais rire, sauf les pubs de paté pour poisson qui me font pleurer... M'enfin bref, je vais arreter de dire des conneries, et repeter que j'adore les dialogue entre Hunty et Blowby =D ! La relation possédé/démon est très interressente ^^. ET HUNTER IL VA FAIRE DES PATE DE SABLE DANS LE DESERT èOé ! *se fait buter*