Planete Sonic Forums

L'Atelier Fan Area => Ecriture => Discussion démarrée par: rekkua le Décembre 09, 2008, 08:59:06 pm



Titre: [Dragon Ball] "Au nom de la sécheresse"
Posté par: rekkua le Décembre 09, 2008, 08:59:06 pm
Je ne suis pas sûre de terminer cette fiction un jour. Mais cette idée est celle qui me bouffe le plus d'inspiration en ce moment.
J'arrive justement pas à avancer sur l'Héritier (ma fanfic sur Sonic) parce que dès que je rêvasse, c'est vers cette histoire que mes pensées vont.
Je considère cette fic comme "précaire". Ca a rien à voir avec un grand projet, et c'est le genre d'histoire dont je pourrais me lasser assez vite... D'où le fait qu'elle n'aura peut-être pas de fin. La preuve, je n'ai pas encore pensé à quoi cela pourrait ressembler. J'ai seulement une idée de certains évènements majeurs. Pour l'instant ça coule tout seul.


Parlons de la fic. Vous verrez très vite que l'on peut la classer dans "Univers Alternatif". Et on a le droit à une "fantaisisation" (joli n'est-ce pas?) du genre. En contre-partie, y a la perte de la science-fiction. Si il existe des civilisations évoluées, il n'y a pas de voyages intergalactiques. Et il y a une grosse part de "pouvoirs" dans tout ça. Nan, les arts martiaux ne sont pu exclusifs. Ne vous inquiétez pas, cependant, certaines choses ne disparaissent pas. Impossible de se débarasser des dragon balls :)

Enfin, tout ça pour prévenir tous ceux qui sont adeptes des fusions et des super saiyens que moi je ne suis pas dans leurs cas. Na, ces transformations-là, je les fous à la poubelle. On se contentera du bon vieux Oozaru >.>"

Si vous pensez pouvoir être tolérants concernant ces petits détails, je vous presse de lire la suite. Ayant la flemme absolue de faire des chapitres, je posterais petits bouts par petits bouts... Ce n'est pas dans mes habitudes, mais ça sera mieux comme ça. Préparez d'avance vos claviers, j'veux des commentaires >.>






Au nom de la sécheresse



Le brouhaha enflait alors que la surprise se généralisait. Les citoyens se massaient sur les trottoirs, tentant de se rapprocher le plus près possible de la route, afin d’être aux premières loges.

« Hey, je vois rien, qu’est-ce qui se passe ? S’énerva un enfant, recouvrant les voix des gens. »

Certains se retournèrent pour jeter un regard noir à l’impertinent, qui se trouvait fort frustré. Certains haussaient parfois un sourcil en apercevant ces vêtements : l’uniforme de l’école des tortues. Un kimono orange flashy. Et vu son absence de cheveux, il appartenait aussi autrefois à l’école des moines. A voir son comportement, on comprenait pourquoi il n’y était plus. Il s’arrêta quand il aperçut dans la foule un vieux monsieur, vêtu d’un costume noir, au crâne dégarni, mais à la barbe abondante, les yeux cachés par des lunettes de soleil. Un sourire fendit son visage. Il accourut vers l’homme.

« Maître Tortue ! »

L’homme se tourna vers lui, puis le reconnut.

« Ah, Krilin ! Qu’est-ce que tu fais là, tu ne devrais pas être en train de travailler ?
- Et vous, vous ne devriez pas être en train de donner cours ?
- Humph…
- Je peux monter sur vos épaules ?
- Eh bien… C’est que… Elles sont déjà prises»

Se fut seulement à ce moment qu’il aperçut un tas informe déformant la silhouette du maître des tortues. Une chose possédant lui aussi un kimono orange, pourvue d’une queue de singe sur son derrière, et agrémentée d’une sacrée touffe piquante sur sa tête… Ses cheveux. Il croisa le regard du petit. Deux billes noires innocentes, trop innocentes. Une naïveté à faire vomir n’importe qui dégageait de cette chose. Krilin fulminait intérieurement. Goku, le chouchou du maître. Goku, le gamin débile. Goku, à la force herculéenne. Goku, le trop gentil. Mais aussi Goku, le monstre qui se transformait à la pleine lune ! Goku le vorace ! Qu’est-ce qu’il le détestait. Il comprenait maintenant pourquoi le maître ne donnait pas cours : c’est parce que lui et Goku s’étaient esquivés !

L’école des tortues ne comportait que deux élèves, lui, et Goku. Autrefois, le maître enseignait à des classes entières, mais aujourd’hui, il avait pris sa retraite. Sauf pour enseigner aux surdoués des arts martiaux tels que lui et le chimpanzé. Il y avait aussi l’école des grues, mais leur maître avait pris sa retraite en même temps que Tortue Géniale. Ce gars était d’ailleurs le rival de son maître vénéré, et il copiait tout ce qu’il faisait. Et comme par hasard, il enseignait à deux élèves en ce moment, lui aussi ! Il y avait aussi autrefois l’école des loups, mais celle-ci avait connu encore plus de dégâts que les deux pôles de l’art martial, et il n’en restait pas un seul membre, mis à part un bandit tristement célèbre qui faisait un bordel monstre.

« Ils ne sont pas normaux… Murmura Tortue Géniale. »

Krilin se rappela alors que son maître et son rival étaient en train de regarder ce qui se déroulait. Il alla demander des informations.

« Il se passe quoi ?
- Je ne sais pas trop, il y a des étrangers qui se dirigent vers le palais présidentiel.
- Des étrangers ? Ils viennent d’où ?
- Hm, je ne sais pas. Je crois que se sont des nomades.
- Des nomades ? S’inquiéta Krilin.
- J’ai un petit exercice pour vous. Essayez de les sentir avec votre ki, et dites-moi ce que vous en pensez…
- Oh non… Se plaint Goku, c’est dur ça !
- Pourquoi tu grognes toi ? Fit amèrement Krilin. Tu sais jeter des boules de ki, lancer des kaméhaméha, mais tu trouves fatiguant de te servir de tes sens ?
- Bah oui… Faut se concentrer ! »

Krilin roula des yeux. Bon, il était d’accord, utiliser les sens du ki était plus difficile que jeter des attaques énergétiques, dans un certain sens, mais ça ne prenait pas dans les ressources physiques. Il ferma les yeux et tenta de se remémorer les leçons du maître des tortues. Se détacher de soi. Répandre ses pensées dans l’espace. Sentir les flux vivants. Unifier le ki. Pour lui, au début, ça avait été assez difficile, après tout, lorsqu’il était apprenti moine, il n’arrivait pas à se motiver pour devoir se concentrer assez longtemps et sentir quelque chose. A vrai dire, il ne croyait pas vraiment cela possible autrefois. Il pensait que tous ses moines en transe hallucinaient, en fait. Et qu’il n’avait pas de potentiel. Pourtant… Depuis qu’il avait suivi le maître Tortue Géniale, il avait réussit à utiliser le sixième sens. Il avait été très content le jour où c’était arrivé. Très fier de ne pas être l’irrécupérable apprenti de l’école des moines. Fier aussi de pouvoir les dépasser un jour.

« Ouah ! »

Il rouvrit soudainement les yeux. Son cœur battant à fond. Il se tourna vers Goku, qui avait les yeux arrondis d’étonnement, et la bouche ouverte stupidement. Il était tout pâle. Quand à leur maître, il avait la mine grave. Krilin reprit son souffle, puis referma les yeux, laissant son sixième sens s’aiguiser à nouveau. Il frémit bientôt en ressentant la présence oppressante qui l’avait fait se déconcentrer. Il avait du mal à laisser son sens alerté, tellement les ki multiples l’électrisait. Il tentait de ne pas faire attention aux tremblements de son corps. Les ki des gens autour, et même celui de son maître paraissaient ternes, face à l’intensité de l’énergie que dégageaient ceux qui devaient être les nomades. Il rouvrit les yeux, et resta muet. Il avait du mal à admettre ce qu’il venait de sentir. Après un moment il parla sur un ton sérieux.

« Maître… Ce sont des monstres, n’est-ce pas ? Ils ne peuvent pas être humains !
- Mais Krilin… Fit Goku. Je peux te jurer qu’ils ont l’air humain !
- Eh bien ! S’énerva le chauve, ils sont peut-être des monstres qui se sont transformés en humains pour faire croire qu’ils sont des nôtres.
- Goku, tu n’as rien remarqué de spécial ? Demanda le maître des tortues.
- A part leur ki ? Non.
- Regarde bien leur physionomie. N’ont-ils pas quelque chose de particulier ?
- Je ne vois pas…
- Concentre-toi…
- Euh… Je ne sais pas… Ils ont tous les cheveux noirs ! Ce n’est pas ça ? Non, attendez ! Ils ont… Une queue !
- Heiiiiiiiin ? Fit Krilin. »

Il manqua de tomber sous la remarque. Une queue. Des gens comme Goku. Ce qui voulait dire que Goku était peut-être lui aussi l’un de ces monstres. Ca expliquait sa force. Mais dans ce cas, les nomades n’avaient pas le pouvoir de se transformer en humains…

« Ils sont si puissants… Murmura Goku. »

Krilin n’en pouvait plus. Il passa derrière Tortue Géniale et sauta sur son dos. Le vieil ermite protesta alors que l’ex-moine l’escaladait pour se placer au niveau de Goku. Il n’y avait pas beaucoup de place, mais accroché comme il l’était, il pouvait à son tour percevoir les étrangers. En effet, ils étaient humains, et avaient les cheveux noirs. Ils portaient des capes amples de voyage, apparemment en coton. Certains avaient le visage enturbanné de manière à que l’on ne voit que leur teint métis et leurs yeux. Des prunelles sombres et flamboyantes. Certains ne portaient pas de manteau, et laissaient ainsi voir des tuniques et des pantalons plus ou moins amples, toujours en coton, et parfois même en lin. Les couleurs dominantes de leurs vêtements étaient le brun, le beige, le blanc cassé, le vert sombre, le bleu gris foncé, le noir. Cependant, certains portaient des caftans satinés aux couleurs bien plus vives, et aux motifs élaborés. Les moins couverts laissaient pendre leur queue librement ou s’en servait de ceinture en entourant leur taille. Des nomades du désert… Mais de quel désert ? Il y avait très peu de femmes. La plupart portait les mêmes vêtements que les hommes, mais accordés à leurs formes. Cependant certaines portaient des paréos, et leur bouche était cachée par un voile de gaze. Les femmes de ce type portaient aussi parfois des foulards colorés, en soie légère.

« Regardez celui-ci… Fit Tortue Géniale. Il a un ki différent des autres.
- C’est le plus puissant ? Demanda Goku.
- Non, même si il est plus fort que la moyenne. Mais son aura est… Je crois que c’est leur chef. »

Krilin suivit du regard la personne dont il avait parlé. Il était entouré de nomades apparemment costauds. Ils avaient tous la tête enturbannée dans un tissu noir, et portaient de longs manteaux en toile grossière, sombres elle aussi. Krilin remarqua que leurs regards étaient beaucoup plus durs que ceux des autres. Ils contrastaient avec leur chef, qui lui était richement habillé, et avait la tête nue. Il portait une chlamyde bleu lavande par-dessus une tunique turquoise brodée d’or, tombant à mi-mollet et ceinturée par sa propre queue. Il portait comme bas l’habituel pantalon bouffant noir. Il était aussi le seul à porter sur sa chlamyde une broche dorée. Celle-ci représentait une sorte d’ancre dont la pointe supérieure se séparait en trois flèches. Il avait une stature assez impressionnante : une masse importante pour une grande taille et des épaules carrées. Cependant on ne pouvait pas le qualifier de gros. Il était d’âge mur, portait une barbe et une moustache coupées au poil près, lui donnant en même temps l’aspect d’une personne rigide. Son regard était sévère, et il arborait une coiffure étrange, bien que certains nomades étaient encore plus originaux. Ses cheveux se dressaient sur sa tête, figurant une couronne de flammes. Quand à ses traits, ils étaient droits, précis, ses tempes ressortaient, ses joues se creusaient légèrement, et son nez était pointu.

« Ils ont des vêtements bizarres… Fit remarquer Goku.
- C’est parce qu’ils viennent d’ailleurs et qu’ils sont nomades ! Expliqua Tortue Géniale.
- Ils viennent du désert. Affirma Krilin.
- Comment tu sais ça ? Demanda  leur maître.
- Ben c’est des vêtements qui sont sensés protéger de la chaleur, et puis leur peau est mate. En plus ce ne sont pas des étoffes de pays secs que portent ces femmes ?
- En effet… Tu dois avoir raison. Mais que font des nomades du désert ici ? »

A ça, Krilin n’avait pas de réponse. Lui aussi s’interrogeait muettement sur la présence de ses étrangers aux ki si puissants. Et il s’inquiétait même de les voir ici. Après tout, ils ne semblaient pas vraiment amicaux, et leur nombre laissait présager des ennuis à venir.

« J’espère qu’ils ne viennent quand même pas nous déclarer la guerre… Grommela Tortue Géniale. »

Finalement, il se détourna, les deux préados toujours postés sur ses épaules. Il s’éloigna de la scène. La place libre fut aussitôt comblée par un badaud.

« Bon, je vais vous entraîner ! Ca sera différent de d’habitude. C’est juste pour le cas où ça se terminerait mal avec les nouveaux venus. »