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L'Atelier Fan Area => Fics abandonnées => Discussion démarrée par: Katos le Décembre 24, 2009, 11:01:14 pm



Titre: Hinsein
Posté par: Katos le Décembre 24, 2009, 11:01:14 pm
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(Je sais, le logo est immense. Désolé.)
Fiction faite en duo avec Blackus, et dont le scénario est travaillé depuis que je suis en 5e. En fait, c'est dérivé d'un jeu entre mon frère et moi, une sorte de RP a deux. Et on a décidé de retravailler sous forme de fanfic ce jeu. Il y auras plusieurs partie, et l'intrigue seras assez lente. Le nom Hinsein viens en vérité du mot Insane, que j'ai écrit à l'allemande. Et j'ai vu que le nom donnait un véritable verbe en allemand, qui signifie a peu prêt "mourir de faim, de fatigue" (d'après ma prof d'allemand...). Ce prologue à été corrigé PAR LA FORCE par Persy-chan. (faut dire aussi que j'ai pas d'autorité...) Aie... L'univers n'est pas vraiment celui de sonic, mais y'a des hybrides, donc je triche, na !
(http://antoine.sortilege.net/HR.png)
Prologue I : Renouveau .

La Terre… Joyau du système solaire, planète bleue et Terra-Mater de la civilisation humaine. Mais ce n’est pas la nôtre. C’est celle d’un autre univers, ou les conditions de vie furent possibles sur Mars et Vénus. Ce fut en l’an de grâce 2032 du Calendrier Officiel du système solaire que tout commença. Mais « tout » quoi ? Tout le cauchemar, qui pouvait être plus proche de nos rêves idiots et étranges, que des ô combien atroces songes fait après une intégrale d’une série de films d’horreur que l’on réserve habituellement pour commettre le meurtre de grande-tante Gertrude, vous savez, la cardiaque. Mais commençons. Ce n’est point le moment de discutailler.

« Mais ! Vous fichez-vous de moi ? » criait un policier de l’Arizona plein d'ire. « Vous venez pour une disparition de porc ? Vous vous prenez pour qui ? Y’a plein de problèmes bien plus graves qui m’attendent, et vous voulez que je retrouve votre cochon ? »

La voix furibonde de l’homme de loi moustachu résonnait dans le commissariat sombre et poussiéreux. Sa colère ébranlait les fragiles murs crasseux et sordides, tandis qu’il tapait de ses mains son bureau couvert de paperasse froissée à peine éclairée par le mince filet de lumière qui s’échappait de la fenêtre aux stores cassés, fermés. Cela ne semblait pas impressionner le paysan qui se tenait debout avec sa canne devant lui, sur le plancher fendu. En effet, il savait qu’il n’était pas le seul à se plaindre, et que le vol, ou la disparition de porc se faisait de plus en plus répandu dans la région. Bien évidemment, les causes d’un phénomène si loufoque n’intéressaient point le policier, si génial enquêteur !

« Vous vous en foutez p’têt, mais pas moi ! Et pis c’en n’est pas qu’un seul qu’a disparu ! Toute ma porcherie est vide ! Et après, je fais quoi pour vivre, si j’ai pu mes porcs, hein ? »

Le policier se balança sur sa chaise presque aussi délabrée que le bâtiment, avec un grognement méprisant. Il s’en fichait, et il le montrait ! Que le paysan meure de faim ou vive, cela ne lui faisait ni chaud, ni froid. Tant que son local était chauffé à défaut d'attirer les gens, tout lui allait. Le paysan partit, bien décidé à vérifier ce qui se passait par lui-même. Esteban Parenzo de son nom savait d’ailleurs parfaitement qui il devait allait voir. Il y avait dans le coin une scientifique un peu loufoque, Mme Zanie, qui avait fait une thèse sur le comportement des animaux de ferme. C’était une femme assez à l’écoute des gens, bien qu’un peu trop sûre de son talent scientifique.

Il sortit donc du sordide commissariat de la petite ville du désert qu’il connaissait depuis toujours, et qui n’avait point eut le droit aux moult technologies issues de la conquête spatiale. En ce moment, toute la ville avait le souffle coupé sur le référendum des États-Unis : Est–ce que les lodijoads, être mi-humain mi-animaux venant de la planète Vénus, devaient être considérés comme « humains » ?

Certains scientifiques défendaient à corps perdu cette thèse. En effet, les lodijoads contenaient un programme génétique humain, à l’exception d’un couple de chromosome dit : « A » (pour animal). Il contenait un résumé du code génétique d’un animal, qui pouvait aller du renard à la grenouille, qui codait leur apparences spéciales et de temps en temps de nouveaux « pouvoirs », tels que le sonar chez les chauves-souris. Leur second argument était la viabilité des enfants hybrides, qui ne possédant d’animaux que des oreilles et une queue à cause de la présence d’un unique chromosome A. De nombreux philosophes, eux défendaient leurs esprits qui étaient aussi développés que l’homme. Mais comme à cette controverse de Vallaloïd était presque inutile, car les politiques ne voulaient appliquer les droits de l’homme pour eux, à cause de ce que rapportait ce nouveau commerce triangulaire.

Si Esteban en connaissait tant sur le sujet, c’était car il ne pouvait considérer la Lodijoad qui l’aidait à sa ferme comme son « esclave ». En effet, cette jeune louve polaire de 15 ans, Olga, était comme la fille qu’il n’avait jamais eu, à cause du décès de la femme de l’éleveur humain et de l’enfant qu’elle portait, le jour de l’accident qui lui força l’utilisation de sa canne. Le paysan avait « acheté » la petite quand elle avait 7 ans, car, il devait l’avouer, c’était moins cher, du fait qu’elle n’avais pas eut d’éducation au travail et tout. Au début, il comptait s’en servir comme esclave, comme tout le monde. Et ce fut le fait de l’éduquer qui changea tout, ainsi que la maladie qui la prit. Après l’avoir soigné, il comprit a quel point elle était humaine, dans le tous les sens du terme. Il changea alors radicalement son éducation, lui offrant des livres scientifiques plutôt qu’un apprentissage rude, et ce fut finalement le sourire qui motivait l’enfant à travailler, plutôt que le fouet qui aurait dû le faire.

Pris dans ses vieux souvenirs, Esteban arriva devant la porte du laboratoire Zanie, prêt à parler de son problème avec la scientifique. Tandis qu’il toquait à la porte, il se ressassa ses souvenirs à propos de la savante, dont son entrée reflétait bien l’impression d’excentricité qu’elle dégageait : Deux statues de cochon était de chaque coté de l’entrée, dans un style grec qui donnait un rendu particulièrement étrange. En haut de la porte, le nom de Zanie était gravé en lettres plaquées or, et la porte était en bois massif. C’était d’un mauvais goût, mais c’était parfaitement digne de la chercheuse.

« Oui ? » fit une voix qui montait très haut dans l’aigu. « Que voulez-vous ? »

Le paysan se présenta, et put entrer sans problèmes, car il avait autorisé la femme à venir faire ses études dans son élevage. Il entra donc dans le couloir au tableau imposant, qui représentait la glorieuse famille de Mme Zanie. Au bout du couloir, ce fut une salle de recherche pour le moins très moderne, surtout dans un lieu aussi peu avancé que son village. En effet, un ordinateur colossal imposait sa présence devant lui, avec ses multiples écrans, qui montraient pour la plupart des cartes du monde, avec des flèches vertes ou rouges qui se déplaçaient et des lieux pointés, avec des nombres. C’était l’ordinateur de recherche de la savante, qui indiquait des informations sur la pression de l’air et truc du genre, d’après ce que Esteban en savait.

« Alors, mon cher monsieur Parenzo, que me vaut l’extrême honneur de votre visite ? » demanda la femme qu’il venait voir, reconnaissable par son extrême embonpoint. « Je ne vous remercierait jamais assez de m’avoir laissé faire mes études dans votre élevage ! Toute ma carrière serait due à votre gentillesse ! »

Tout en assurant que c’était normal, Esteban expliqua le problème qu’il vivait à Mme Zanie, qui ouvrit des yeux ronds comme des assiettes : la disparition de cochons n’était pas très courante. Elle déclara qu’elle était presque sûre que c’était un vol, car elle ne doutait pas que des cochons comme ceux du paysan puisse valoir cher. Après s’être dit « au revoir », les deux humains se quittèrent, et le paysan retourna chez lui, sans avoir rien appris de plus. Quand il fut de retour, il vit Olga en train de revenir elle aussi, car les deux avaient fait des recherches, pour accroître les chances de succès. Ils s’installèrent dans le salon-bureau-cuisine-salle à manger, qui constituait la principale salle de vie, où la jeune louve lui raconta que le problème devenait de plus en plus courant, et à peu près partout sur la planète. La théorie la plus crédible parlait du dernier satellite envoyé par les États-Unis, qui produirait des ondes perturbant les porcs, ainsi que le vol. Mais personne ne savait vraiment ce qui ce passait. La petite lodijoad le prévint aussi qu’il y avait eu plus grave récemment : de nombreux vols d’armes parsemaient le monde. Mais ceux qui faisait ça étaient inconnus, tout comme les rapports que cela pourrait avoir avec les disparitions de porcs.


Titre: Re : Hinsein
Posté par: Katos le Décembre 24, 2009, 11:02:34 pm
Notre homme décida de prendre la télécommande de la télévision, qui était sur le vieux canapé noir, et de regarder les informations. Tandis que les résultats du football étaient commentés par le présentateur, avec une vigueur et une émotion digne d’un drame cornélien, Esteban dû plisser les yeux pour pouvoir discerner que dans les faits divers, l’acceptation du statut humain pour les lodijoad avait été finalement laissée au soin des états. Il se renfrogna sur son canapé, il sentait bien une non-acceptation dans son état… Alors qu’il tentait de déchiffrer les informations sur une guerre qui venait de se déclarer au proche orient, l’évasion du tueur en série dangereux nommé Nameless avant son exécution, la mort du président de la France tué par des fans de « Poubelles la vie » après qu’il ait décidé d’annuler l’émission, et autres informations, insensible aux vibrants pleurs de quelqu’un qui ne supportait l’injustice profonde et immorale qu’était la défaite du club de foot de l’Arizona, il fut surprit par un brutale changement de programme, qui allait sûrement causer une guerre civile et la création des UFSA, United Football States of America. Le nouvel opium du peuple montrait maintenant une tête de… Cochon ?

L’être porcin prit une inspiration, chose étrange pour un animal, tandis que le nom de la chaîne pirate, ou tout du moins son sigle, s’illuminait dans le coin droit du haut de l’appareil : TV-PIG. En petit, dans ce qui était habituellement les faits divers tels que des guerres, des meurtres politiques ou une petite guerre civile, les résultats du foot continuaient à passer. Esteban songea que c’était surement un canular, mais prévu pour éviter une révolution footeuse en gardant le plus important des informations. Tandis que quelques lecteurs estimait que décidément, l’auteur n’aimait pas le foot, celui-ci leur répondit que c’était le comportement presque religieux de certains fans qui l’agaçait. Après cela, le récit reprit, et le cochon commença son discours, ce qui fit presque tomber à la renverse Olga et Esteban, qui restaient médusés devant telle chose.

« Misérables fils d’Adam et Ève ! Votre règne sur cette planète est terminé ! Aujourd’hui, nous sommes libérés de nos chaînes ! » commença-t-il d’une voix grave et vibrante. « La fin du despotisme humain est proche, vivez la Révolution Porcine ! La Porcocratie dirigera ce système solaire ! Nous avons déjà vos colonies de Mercure, qui sont maintenant à la Gatou SA, qui nous aide dans notre entreprise ! Nous avons aussi Vénus et Mars, et nous en ferons ce que nous avons prévu pour elles ! Les planètes gazeuses, elles, ne furent pas difficile à obtenir, peu peuplée et peu militarisée ! Votre civilisation, qui ne mérite même pas de porter ce nom, vit ses derniers instants… Mais ne vous inquiétez pas ! Notre société de justes séparera votre humanité entre les citoyens humains, et les non-citoyens. Et peut être que ceux qui se décident à nous aider deviendrons citoyens Cochons-Roses ! »

L’humain et la lodijoad étaient abasourdis, et devinaient tout deux qu’aucun d’eux ne serait citoyen, que ce soit humain ou porcin. Le porc reprit son discourt, pour annoncer le nouveau régime :

« Dorénavant, Mercure est l’entière propriété de William Gatou, qui utilise des machines pour agrandir la ville-bulle de Hermes, et en faire faire tout le tour de la zone de pénombre, limite entre la face d’ombre et celle de lumière de la planète de Vulcain ! Vénus seras divisé en trois région : Une sur le petit continent du nord de Ishtar, bien que les montagnes y soit quasiment impraticable, une autre sur le grand continent équatoriale d’Aphrodite, qui seras balnéaire, et sera au bénéfice de Gasper Rich, dirigeant de la Rich Corps, et les grandes îles d’Alpha et Bêta, qui serons notre grand projet ! Mars gardera son organisation classique : elle restera divisée, sur son unique continent, Ares, couvrant l’hémisphère sud de la planète, en fermes se situant autour des petites villes, avec offre des droits touristiques des montagnes tel que le Mont Olympus à la Gatou SA, ainsi que pour les glacier d’Héphaïstos, à l’extrême sud de la planète ! »

Tandis que le cochon expliquait que les planètes gazeuses ne vivraient pas de changement dans leurs structures, et que Pluton et Charon, système binaire de planétoïde, deviendraient une immense prison, Esteban se décida enfin à réagir… Et constata en tentant de se lever qu’il ne pouvait pas faire de mouvement ! Le temps lui parut subitement plus long, s’étirant à l’infini. Cette émission était une diversion, un filet emprisonnant le plus de personne possible, pour pouvoir tranquillement envahir la planète. Quel esprit pouvait avoir eut l’idée d’une telle stratégie… Il eut plusieurs hypothèses, notamment celle de la culpabilité de Nameless, le tueur en série dans l’affaire ! En effet, le jour de son évasion, une invasion… Étrange, non ?

« Quand à la Terre… » fit le cochon en rigolant. « Elle vivra quelques changements… Nous comptons la diviser en grandes régions, dont l’administration interne variera… Par exemple, les États-Unis et le Canada deviendront l’Amérique Nord, divisé en états, à l’exception de New York qui s’appellera désormais Capital City ! Autre exemple, l’Europe, devenue une région avec la Russie seras divisé en royaumes, dirigée par de noble famille qui les mèneront à la gloire ! Nous vous présentons notamment, Louis-Charles-Napoléon Bourbon-Bonaparte le vingtième d’Orléans et de France, descendant des rois Bourbon de la monarchie français, ainsi que des Orléans et des Napoléons, aussi nommé Louis XX, roi de France (en français dans le texte). Pour en savoir plus, je vous conseille d’aller voir http://www.pigrevolution.tk/ »

Le fermier sera les dents. Son monde se faisait sûrement envahir, et il ne pouvait rien faire, sauf espérer. D’un coup, un lodijoad tigre arriva dans la salle et débrancha la télévision.

« 25, 26… » prononça-t-il avec vitesse « Deux nouvelles personnes de libérées. »

Esteban le reconnu : c’était Télémas, serviteur d’un fermier qui avait vécu pas loin, avant de se suicider après la défaite de son club de foot favori. Le tigre fixa l’humain avec ses yeux d’or, avant d’expliquer qu’il avait été chargé de libérer le plus de personnes possible pour contrer les porcs. Le paysan n’eut pas à réfléchir, il réagit immédiatement : il fondit vers sa remise et sortit sa fourche, et la tendit au tigre tout en prenant un vieux colt, parfait pour tuer des porcs. Le lodij’ refusa poliment, disant que son bâton suffirait amplement, et comme l’humain insistait, il prononça quelques paroles en ce qui semblait être du latin. Ce qui ne semblait être qu’un vulgaire bout de boit s’illumina de pentacle et de gravure dont la lueur noire semblait irréelle. En tendant la main vivement, il concentra de la lueur, et vit sortir une nuée de poignards se plantant dans le sol. Il était prêt pour le combat et Esteban préféra ne pas se poser de questions sur le comment de l’apprentissage de la magie du tigre.

En sortant de la maison, tandis que Télémas emportait en lieu sur Olga, il fut accueillit par un vent chargé de sable, qui n'était pas ici au moment pendant lequel il était rentré. En effet, il ce n'était pas un phénomène météorologique, mais dû à l'hélicoptère qui survolait la zone. Un fois la surprise et la poussière passées, le paysan armé de son revolver vit que des cochons mettaient à sec sa ville. Ses cochons. Si un jour quelqu'un lui avait dit qu'il allait devoir faire un duel contre ses propres porcs pour les empêcher de participer à l'invasion de la planète par la race porcine... Ce type aurait fini dans un hôpital psychiatrique. Mais ce n'était le moment de rester sans rien faire, car bien qu'il n'avait pas encore été remarqué, cela n'allait sûrement pas tarder. Tandis qu'il se cachait entre sa grange et sa ferme, il observait l'entrée de la ville gardée par des cochons et se demandait pourquoi ces porcs pouvaient bien vouloir envahir une petite ville de campagne. Le paysan sentit une partie de son esprit murmurer d'étranges paroles :

« Quand tu assassines, tu dois d'abord te cacher dans l'ombre, et retenir ta respiration en attendant ta chance... Ensuite, tu dois ne faire qu'un avec ta victime, penser comme lui. Pour le tuer avant même qu'il ne sache ton existence... »

Esteban se retourna, mais rien ne semblait être derrière lui. Que se passait-il ? Il sentait sa main trembler. Les êtres porcins étaient équipés d'armes à feu et faisait de nombreuses victimes. Le paysan en avait marre de cette situation absurde, c'est pour cela qu'il leva lentement mais sûrement le revolver qu'il tenait en main.

« Quand tu assassines, tu dois d'abord te cacher dans l'ombre, et retenir ta respiration en attendant ta chance... »

Les cochons montaient leurs campement, composé de tentes de très haute qualité dans le champ qui faisait face à sa maison. Mais s'il tirait maintenant, les porcins verraient la provenance de sa balle et il serait perdu. Sa respiration devenait plus rauque et saccadé, Esteban sentait la sueur commencer à couler de son front. Le paysan retint son souffle, ne pensant plus qu'à attendre que quelque chose détourne leur attention.

« Ensuite, tu dois ne faire qu'un avec ta victime, penser comme lui. »

La chaleur étouffant était particulièrement désagréable, mais plus rien ne comptait. La concentration empêchait même toute expression de surprise quand l'humain vit les porcs s'entourer d'une aura rougeoyante provoquant la fuite de la poussière qui recouvraient le vieux champ en volute de fumée. Tandis que les porcs fonçaient vers un véhicule de son peuple, Esteban ne pensa qu'un chose : que sa chance était arrivée, un cochon étant resté pour garder le camp... Et comme il n'existe dans le vaste monde que très peu de sentinelles intelligents, celui ci tournait le dos, trop occupé à admirer quelque chose.

« Pour le tuer avant même qu'il ne sache ton existence... »

Le doigt du paysan appuya brutalement sur la détente, et le projectile du revolver fondit en fendant l'air, vers sa victime qui n'eut le temps de réagir, malgré qu'il avait entendu la détonation de l'arme et les miaulements du tir de celle-ci. Le visage d'Esteban se crispa d'horreur : il avait manqué sa cible. La balla s'était contentée d'effleurer la pelisse du porc, provoquant non pas une effusion de sang, mais un dégagement de volutes de fumée rouge, pareille à l'aura qu'avaient utilisé ses camarades. Le temps semblait comme ralenti tandis que l'aura envahissait progressivement le corps du cochon qui se retournait lentement vers Esteban. Après, ce fut avec une vélocité hors du commun que l'être porcin lui fondit dessus, mais l'humain sauta, sentant tous ses muscles se tendre, et s'agrippa tant bien que mal à un trou dans le mur de la grange, pour grimper au rebord d'une fenêtre, et se mettre à l'abri.

Le cochon resta un moment à l'observer, puis commit l'erreur de se retourner. Esteban reprit son arme et tira a nouveau dans l'être porcin. Cette fois, la balle le transperça de part en part, et le porc s'effondra, avant de s'illuminer d'une lumière blanche. Du corps devenu d'une couleur lilial, une fumée opaque grisâtre sortit, et s'enroula autour du porc qui semblait changé de forme. Une fois le nuage de poussière dissipé, ce qui apparu aux yeux médusés et blasés du fermier fut une... côte de porc. Le paysan resta un petit moment sans savoir quoi faire, mais d'un seul coup des balles arrivèrent en plein dans ce qui restait du porc, qui s'illumina d'une lumière verte, avant que la poussière revienne faire son cirque, et la côte de porc redevint porc. Esteban leva ses yeux sur la personne qui venait de tirer, et fut surpris de voir... Zanie.

« Ma... Madame Zanie ? Est-ce bien vous ? » fit-il abasourdi.

La grosse femme commença a ricaner, puis son rire monta en crescendo, jusqu'à devenir un fou rire ! La naïveté du paysan amusait celle qui s'était joué du monde pendant longtemps, ne passant que pour une scientifique minable et folle. Le nom « Dame au Cochon », qui n'était avant qu'un sobriquet offert gracieusement par des imbéciles que le mot savant ne pouvant pas le moins du monde décrire, allait devenir le surnom le plus craint du système solaire, ou bien le plus respecté.

« Rosie Aldéphine Marie Adélia de la maison de Zanie. Oui, effectivement, c'est bien moi ! »

Elle leva son arme sur celui qui avait été son hôte pendant longtemps, mais qui maintenant la gênait. Il faisait partie des personne ayant trop d'information sur elle. Tandis que le paysan restait sans savoir quoi faire, totalement dépité à l'idée que Rosie Zanie fasse partie de la révolte porcine, le doigt boudiné de la grosse dame appuya sur la détente. Esteban fut tué sur le coup, devenant un nouveau mort sur le triste tableau de la révolution des cochons. Non loin, une jeune lodijoad louve qui avait échappé à la surveillance d'un tigre sorcier, et qui en avait profiter pour tenter de revenir, pleurait caché dans un buisson. Télémas revint et prit dans ses bras la petite louve, avant de s'enfuir, tendis que le rire dément de la Dame au Cochon retentissait.

La nouvelle impératrice solaire s'apprêtait à obtenir le royaume qui lui était dû.
(http://antoine.sortilege.net/HR.png)
Et voala... Qui est allé voir le lien ? Et aller, petit jeu : Trouver le plus de référence possible xD.


Titre: Re : Hinsein
Posté par: Hygualanga le Décembre 27, 2009, 10:12:16 am
Hinsein, c'était donc ça. Le logo est très beau, même si je l'ai déjà dit sur Msn.

Bah, j'aime bien l'histoire. Au début on s'attend a une toute autre histoire qu'une révolte porcine dans notre système solaire avec Mars Mercure... je m'attendais plus à autre chose, en relation avec le référendum sur le statut des lodijoad. L'invasion des porcs arrive très rapidement et ils affichent clairement leur attention de vouloir tout dominer, tout cela me rappelle la ferme des animaux d'Orwell, ça ne m'étonnerait pas que tu l'es lu Père ^^, surtout que c'est plutôt connu d'après ce que je sais
Je sens que les principaux protagonistes vont être Télémas et la jeune Louve, pauvre Esteban. "Enfant du soleil Tu parcours la Terre le ciel Cherche ton chemin C'est ta vie, c 'est ton destin" son périple n'a pas durée longtemps xD. Les cochons ne sont pas doués en informatique, leur site est nul ToT
Bref, j'aime bien, je trouve que c'est bien écrit, en tout cas moi ça m'a accroché. Niveau faute, il faudrait que je relise, je ne suis pas très fort pour les voir du premier coup, ne serait-ce que quelques-unes ^^"
Pas doué pour les commentaires...

Bonne continuation.
 


Titre: Re : Hinsein
Posté par: Katos le Décembre 27, 2009, 11:05:14 pm
Hygua : Merci, pour le comm Fils ToT. Je t'adore */PAN*, et j'ai bien lu la ferme des Animaux de Orwell (un génie ce gars la !)
L'histoire ne seras pas que de la SF ^W^... Je sais que j'ai vite buté Esteban, mais je suis un sans coeur, je suis un ficeur *crève* Je trouve ton commentaire très bien, moi ^W^.


Allez, petit amuse-gueule qu'est le second prologue... Après cela, je posterais le premier chapitre (Thanatophobie) le 01/01/2009 à 00h00 (si je me craque pas >< !), ou peut être un peu plus tard, car je révéillone e__e. Enfin bon, enjoy !

Prologue II : Journal Intime d'Olga

28 janvier 2034 ou an « 2 »
 Cela fait presque un an que les cochon ont envahis la terre, et le reste du système solaire, l'année de l'invasion de ma planète étant d'ailleurs devenu « l'an I ». Après la mort de Monsieur Esteban, Télémas s'est caché avec moi sur Mars, dans un petit magasin d'objet surnaturels. D'après lui, c'est la cachette idéal. En vérité, les cochons n'ont pas tenus leurs engagements à propos des propos des planètes, car le territoire de la planète rouge est divisé en celui des villes, chaque ville étant constitué de sa métropole, la ville en elle même, et de la commune, immense territoire autour. Et tout l'espace de l'unique continent sud de la planète est comme cela. Et comme si ce n'était suffisant, je suis ce qu'on appelle une « rien », car je ne suis pas recensé, j'ai pas de carte d'identité. La société est constituée des Non-Citoyens (ou on trouve tout d'abord mon peuple, les lodijoad, les humains qui n'ont pas assez collaboré (statut possible à modifier, à ce qu'il parrait), les bannis (ce sont des cochons ayant perdus leur statut) et les « Riens » (la plus grande part du peuple)...), des citoyens humain, et des cochons roses (qui sont constitué des Cochons de Cour (qui vivent à Pig Glory, capitale des cochons), des Honorables (humains autorisé à rejoindre cette caste), des Cochons Nobles (statut spécial sur les iles d'Alpha et Béta sur Vénus, ainsi qu'en Europe) ainsi que des Cochons Roses, ceux qui nous en envahit). La vie n'est pas facile, car par exemple, quand je veux faire les courses, il me faut une carte d'identité par vingtaine de dollar payé. Je ne comprend pas le but, mais ça m'interdit à tout jamais plein de chose trop cher pour que je les achète, n'ayant qu'un nombre limité de carte !

30 décembre 2035 ou an « 3 »
 J'ai eu des nièces !!! Les petites Apolline et Adélaïde (les pauvres, quels noms horribles) sont née chez ma soeur, que je n'avais pas vu depuis que j'avais été acheté ! Mais ma soeur et son époux collaborent avec les cochons. Je me demande s'ils parlent le cochonus ! C'est une langue créer par les cochons, qui ne fonctionne avec aucune correspondance avec d'autre langue. Elle est aléatoire et complexes, et semblerait frappé d'un sort ne permettant que les cochons de la comprendre, ainsi qu'aux « premiers de la classe » (rien ne peux empêcher à quelque chose d'être comprit par « un premier de la classe », rien !). En fait, elle est composé de juste quelque cris se basant sur la construction suivante : « kr » + voyelle (avec ou sans accent) , ou combinaison de lettre genre « on », « ou », « an »... Cela donne les « syllabes » suivantes : Kra, Kre, Kri, Kro, Kru, Kré, Krè, Kron, Krou, Kran, Krin, Kroi (utilisé seulement dans les polars par les corbeaux) Kry (ou Krigrec) et également Krµ, qui est imprononçable. Un débat à coup de sulfateuse se passe envers les philosophes pour savoir si on doit prononcé Kron « Krohènne » (parreil pour les autres combinaisons).

14 Aout 2045 ou ans « 15 »
 Je viens juste de retrouver mon journal, victoire ! Beaucoup de chose se sont passé, ses dix dernières année, tout d'abord, il y a eut un changement de calendrier, qui a reculé de 2 ans, car l'invasion des cochons maintenant début à partir du moment ou ils ont eut leurs premiers territoire, ce 2 ans avant l'invasion. Aussi, j'ai fait un apprentissage de science et de robotique auprès d'un dénommé Kaminario Shiroy, philosophe et grand savant. J'ai eu beaucoup de chance qu'il m'accepte ! Mais le travail fut dur pendant ses dix dernière année, car Télémas est partit, pour une raison que je ne connais pas. A part ça, j'ai fait un voyage sur Terre récemment, pour fêter mes 25 ans, et j'ai été surprise par la subtilité de la plupart des différences que j'ai vu, par rapport à mes souvenirs !

 Les porc ont divisé la planète en différente région : Amérique du Nord, Amérique du Sud, Asie, Europe, Afrique, Océanie. Si l'Europe à suivi ce qu'avait dit les cochons, L'Amérique du Sud, L'asie, l'Océanie et l'Afrique sont rester presque comme elles étaient avant, avec le fait tout les régimes politiques sont en fait dirigé par des partits à la solde des cochons roses, et sont des « zones » à la places d'être des pays. L'amérique du nord à été divisé en « Etats », tous dirigé par des cochons. Si l'Est est devenue une Mégalopole incroyablement grande, l'Ouest est devenu un simili-« far-west », ou les cochons font ce qu'ils veulent. La séparation entre l'amérique du Nord et du Sud est une ville, ou plutot une rue d'une ville. En effet Mexico s'est tellement agrandis qu'elle rejoint l'océan Atlantique et Pacifique ! Et c'est « l'avenue de la frontière » qui sépare en deux le continent.

15 septembre 2047 ou ans « 57 »
 Encore un changement de date de la part des cochons... Maintenant, il parait que l'on peut dire que l'invasion a commencer à la naissance de la dame au cochons, car c'est à partir de ce moment là que l'invasion devint inéluctable... Enfin bon, sinon, tout va bien, surtout car mes deux nièce ont décidé de vivre chez moi ! Elle ont toutes les deux douze ans, et bien qu'elle soit jumelles, ont voit pas mal de différences. Snowy (qui n'aimait plus sont ancien nom) est très timide, et adore la civilisation lakota (elle a même un sac-médecine qui, à ce qu'il parait, contiendrait son énergie spirituel, et des entité nommés « derniers soupirs »...), et Nighty (elle aussi avait changé de nom) est très direct et fanatique de karaté ! Elle me sont d'une aide énorme pour le magasin ! Surtout que depuis un petit moment, la Rich Corps et la Gatou SA veulent mon magasin, car leur but est d'avoir le monopole du marché.
  Si il n'y avait que deux humains (autres que la dames au cochons) qui avait bien profité de la conquete du système solaire par les cochons, ce serait bien Gasper Rich et William Gatou. Ces deux industriels ont pu former deux super-conglomérat tentaculaire, controlant chacun une partie de l'économie. Tout cela aurais formé une énorme société, si une dispute avait pas provoqué la fission du projet initiale en deux compagnies rivales, la Gatou  SA et la Rich Corps. Elles sont présentes et rivales dans tout les domaines (GatouDows/Winrich en informatique, par exemple). Le siège de Gatou est sur Mercure, et celui de Rich est à Las Vegas.


2 mai 2049 ou ans « 59 »
 J'ai encore des nouveau ! J'ai adopté 3 petit Lodijoads mi renard, mi chauve souris ! Le plus vieux est Holdio, et il a 13 ans (un an de moins que mes nièce), et il a un frère, Tyson, de 6 ans et une soeur, Ardéa, de 4 ans. Seul le plus vieux me file un coup de pouce, car les deux autres sont trop petits. Donc pendant que leur sérieux frère s'occupe des comptes, il s'amusent devant la carte au cochons, qu'ils trouvent drole et stupide. Je ne suis que moyennement pour qu'il regarde cette émission.
  En effet, le but de l'émission « la carte au cochons » est de retrouver les (inexistantes) preuves d'une anciennes civilisation cochon rose. Pour cela, il vont dans d'ancien monument, et opère de grossière modification pour y introduire des cochons. Après cela, ils s'occupe t de faire un reportage ou ils expose la théorie. Mais il trafiquent aussi les archives, car l'émission est régie par une société portant le même nom que les « reportages ». Cela n'est pas seulement un moyens de faire sembler comme totalement légitime la dictature des être porcins chez les naïf. C'est aussi un moyens d'assurer la puissance de la Dame au Cochon dans son peuple (qui crois dur comme fer à cette émission, car cela les arrange). En effet, tout les anciens peuples Cochons aurait disparu a cause qu'ils serait trop dispersé, et seul l'impératrice aurait la capacité de les rendre unis, et cela évite la propagation du slogan « Un cochon rose pour les cochons roses... »


6 octobre 2051 ou ans « 461 »
 Encore un changement de date et une nouvelle personne. Maintenant, il parait que la dame au cochon transmettrait sa mémoire dans l'ADN mitochondrial (qui se transmet depuis la mère), et qu'elle serait née 400 ans avant sa dernière naissance... Avec le fait qu'elle n'a toujours pas vieillit alors qu'elle a 61 ans, c'est bizarre ! Sinon, la petite nouvelle s'appelle Manon Salvaé. La pauvre enfant, bien que venant d'une famille bourgeoise, à perdu un bras et une jambe lors d'une répression dans les iles d'Alpha et Béta. Je l'ai rencontrée leur d'un voyage sur Vénus. J'ai du lui construire des prothèse robotique, et pendant que je les lui raccordait (pas d'anésthésie, sinon le raccordement marche pas) elle m'a raconté la situation là-bas : Ces deux iles ont été divisé en seigneurie appartenant à des cochons, ou il peuvent faire ce qu'il veulent, et les parent de l'enfant avait provoqué de l'ire chez le seigneur. Ce qu'elle a subit lui a inculpé une triste philosophie : Les règles de la vie sont truqué, et il faut tricher pour survivre...

8 juin 2052 ou ans « 462 »
 La petite Ardéa a eut une crise d'amnésie ! Je ne sais pourquoi, mais elle ne se rappelait plus de rien pendant 12 ou 13 heure... Elle a retrouvé sa mémoire après une sieste. D'après Holdio, c'est la première fois qu'elle subis son amnésie autrement que par des petits oublie non-graves... Il m'a dit qu'il provenait d'Inti, une ville bulle d'un des satellites dit « galliléen » de Jupiter. Ce genre de ville est souvent très délabré, et de riche cochons provoque des conflits chez la population non-citoyen pour s'amuser. Ce fut comme cela que leur parents furent tué devant leur yeux. Après, ce fut l'orphelinat délabrer de la ville jusqu'à ce qu'il soit transféré vers un orphelinat de Mars... Il m'a aussi dit qu'ils parlaient couramment le Quechua, une des langues de la résistance... Je l'ai bien entendu rassuré quand au fait qu'il pouvait rester, malgré que leurs parents avait fait parti de la résistance...

Notre histoire commence l'année suivante...


Titre: Re : Hinsein
Posté par: Blackus The Cat le Décembre 28, 2009, 10:46:45 am
Alors voila tu as poster... Que dire vu que je l'écrit aussi? Bah l'orthographe (les porc sans "s") mais bon.

Sinon bah comme d'hab je trouve que c'est bien écrit, les cochons me font toujours marrer, et le caractère des persos sont intéressant et tu as fait apparaitre mes persos ! ^o^

Aussi (comme dans le jeu) L'invasions va très vite voir même un peu trop. Comment on t'il fait pour faire tomber tout les dirigeant ? M'enfin bon je pourrait te dire aussi ses question en IRL.

Bonne Continuation.


Titre: Re : Hinsein
Posté par: Hygualanga le Décembre 31, 2009, 09:35:59 pm
Les cochons sont vraiment indécis (si on peut dire cela ainsi), ils changent tout le temps de date, c'est à plus s'y retrouver tout ça. Au final je me demande combien d'année précisément ce sont écoulé depuis l'invasion de la terre, c'est peut-être dit mais je retrouve plus quand même.
Beaucoup de monde qui apparaient, c'est trop pour ma pauvre tête. M'enfin, ça promet.
Sinon, je ne vois pas quoi dire de plus, je me demande juste comment tous les protagonistes vont avoir un rôle à jouer pour la suite, mais je ne me fais pas de soucis.
Sinon, il y aurais une sorte de résistance qui existerait, si j'ai bien lu. Hum, c'est sur que ça va avoir un impact, plus ou moins important.
Bah, voilà, j'crois que j'ai tout dit.

Bonne continuation.


Titre: Re : Hinsein
Posté par: Katos le Décembre 31, 2009, 10:59:33 pm
Fils : Haha, le changement de date à pour but d'embrouiller la population, que l'invasion leur semble exister depuis des lustres ! En vérité, elle a 19 ans, et j'ai fait des erreurs dans les dernières dates ><. S'ils avait changé dès le début, cela n'aurait eut aucun effet sur les populations, car ils auraient su. Alors qu'en changeant par petit coup, cela à bien plus d'effet.

J'amène la suite de la fic :

Chapitre 1 : Thanatophobie


Les raclements de la brosses sur les assiettes crasseuses fatiguait le jeune renard surement bien plus que les mouvements répétitifs qu'il devait faire pour tenter de nettoyer ses assiettes qui contenait l'ignoble et infecte nourriture « Rich » manger par les Cochons... Devoir travailler dans une de ses horribles restaurant appartenant à Gasper Rich, ce faisait partit des trucs qui le désolait le plus depuis que ses parents avait fini en prison. Il n'avait que 14 ans et il était seul, il devait travailler toute la journée dans cette fichu cuisine... Anaku Irkass ne supportait plus cette vie depuis longtemps, mais il continuait... Il n'avait pas le choix, s'il voulait manger, et payer le loyer de son petit appartement. Le petit renard se retenait depuis longtemps de réagir au fouet du patron, mais il savait bien qu'un jour il craquerait, que la peur ne le retiendrais plus... Mais savait-il que ce jour arrivait à grand pas ?

Un grand bruit retentit derrière son dos. Son patron arrivait, et avec lui le flot d'injure quotidien contre lui, sa famille et son peuple. Tandis que les insultes résonnait derrière lui, le renard avait du mal à retenir la douleur qui le transperçait. Il serra les dents, continuant de frotter les couverts, tentant de ne pas réagir à ce que lui disait son chef... Anaku n'était qu'un non-citoyen, il n'y avait aucun avenir pour lui... C'était un bon résumé des phrase cruelle que lui faisait endurer son patron. D'un seul coup, il sifflement arriva dans le dos du renard, la terrible liane du fouet arrivait dans son dos. Le renard le connaissait bien, ce cordons de douleur qui aimait jouer avec son dos, à lui faire monter les larmes au yeux. Il serras de plus la machoire plus fort que jamais, il sentait bien que son maitre avait bu, le coup allait être plus violent que d'habitude. En effet, la morsure terrible du fout traversa tout son dos, déchirant sa maigre tunique, tandis que la douleur le faisait tomber à terre, et qu'une nouvelle chose envahissait son esprit, lui brouillait encore plus la vue que le fait que ses lunettes soit sur le sol : la haine. Il avait craqué, le jour n'arrivait pas, il était arrivé. Le renard prit une assiette et ses lunettes, puis se retournant, les yeux envahient par la colère, il remit ce qui lui offrait une vue, et envoya tel un freesby ce qui avait servi a manger au clients du patron, Comme le renard visait mal, ce fut pas le coté de l'assiette qui frappa l'homme, mais le plat. Frottant son nez, l'ivrogne insulta de plus belle le renard qui lui jetait tous ce qui passait à sa portée, avant de fuir par la fenêtre.

L'homme promit dix pièce d'or à celui qui lui ramènerait le renard fugueur, ce qui déclancha un veritable mouvement de foule vers le pauvre Anaku qui n'était pas un grand sportif. Face à tous ses fous déchainés par l'idée de se faire de l'argent facile, le jeune lodijoad ne savait pas quoi faire, il fuyait, mais n'avait pas d'idée pour se sortir du terrible, de l'effrayant pétrin dans lequel il se trouvait. Il tenta désespérément de hurler qu'une seule personne aurait ses pièces d'or, mais cela ne provoqua une bagarre entre trois un quatre de ses poursuivant, il ne savait pas quoi faire, quand tout d'un coup, Anaku vit une chute collective arriver chez ses poursuivant. Devant lui, adosser à un arbre, un jeune lion jaune, à la tenue particulièrement abimée, et portant d'épais gant noir.

« Yo, Anaku ! Comment ça va ? T'as craqué ? »

Le renard fit rapidement oui de la tête, mais vit les poursuivant se relever, et se placer devant les deux jeune loji'. Le lion, Katos Kazhnuz, eut un sourire, et se mit dans une position de combat, dirigé vers la bande de fou, devant Anaku, qui était désésperer du caractère excentrique du lion... Il allait encore faire sa vielle blague.

« Vous voulez la bagarre... Attention, je me dois de vous prévenir, je suis un champion... »

Le lion cala un pied vers l'avant, dans une pose d'art martiaux. Sans quitté son air calme, il jeta un sourire amusé au humains devant lui, puis secoua sa tête, pour chasser les mèches de sa crinière qui se déposait devant lui. Anaku, lui passait lentement sa main sur le visage... Il savait qu'en combat singulier, une cinquantaine de Katos ne pouvait pas tenir contre un seul des types de l'établissement... Tout d'un coup, Katos prit brusquement le bras du renard.

« En fuite !!! »

Anaku sentit le sol perdre sa consistance sous ses pieds. Il savait que le lion utilisait ses pouvoirs, liés à la terre. Il ouvrit les yeux, se voyant à l'intérieur d'une sorte de tube de couleur jaune translucide, à travers lequel il voyait au dessus de lui les humains fou de rage après la blague du lion, qui se semblait content de son humour, d'ailleurs. Tandis qu'ils était emporté par une sorte de vague d'un liquide d'une couleur indescriptible, Katos raconta l'idée qu'il avait eu à son ami.

« Ce soir, y'a une navette qui pars pour les astéroïdes ! C'est la terre de l'aventure, là-bas ! Que dirait tu d'y aller ? On se cache dans une capsule de survie, et on attend qu'on soit prêt de Céres pour se larguer ! »

Le renard ne répondit pas. Si l'idée l'emballait, il était par contre modéré par le fait que les capsules soit prévu pour une personne niveau oxygène. Tant qu'elle serait relié à la navette, tout irais bien, mais après... Il commençait à s'assoupir, quand d'un seul coup il émergea, dans un petit village, surement du « far-west », d'après le décors super-stéréotypé Western Spaghetti, avec de la bolognaise s'il-vous-plait. Anaku se demanda ce que faisait son ami, car il semblait chercher quelque chose... Katos le prévint qu'il faudrait marcher pour atteindre le prochain courant, celui qui les emmèneraient en Floride. Le renard fut impressionné par la logique qu'était d'aller tout à l'Ouest pour retourner à l'Est. Il espérait juste ne pas rencontrer de « Pig-Boy ». Derrière ce nom désolant se cachaient en fait des chasseurs de primes, et de non-citoyens. Bien evidemment, la loi de l'emmerdement maximum (désolé du mot) se vérifia à nouveau, et un de ses Pig-Boy se ramena, et trouva que les deux lodijoads formait des victimes de choix. N'écoutant que leur courage, qui ne leur disait rien, ils fuirent à toutes vitesses vers le courant tellurique.

 Ils mirent quelque heure pour arriver en Floride. En chemin, Anaku s'était convaincu qu'il fallait qu'il passe à autre chose, après avoir perdu son travail, et surtout il savait que les astéroïdes serait un endroit ou il serait éloigné de son ancien patron, et de cette planète ou il voyait de plus en plus de problème... Une fois arrivés, le lion et le renard sortirent de sous terre juste à coté de la navette, bien après la ceinture de protection de la police.

« Les policiers ne prévoit rien, niveau des taupes ! » fit Katos en riant, fier de sa blague nulle...

Ils n'eurent pas de mal à se cacher dans la capsule, et le renard eut un mauvais pressentiment, il était sur que les problèmes allaient arriver plus tard... Mais il finit par céder au sommeil comme Katos l'avait fait, et en s'endormant, Anaku était sur que le lion avait du passer une nuit blanche rien que pour être sur qu'il s'endormirait, étant donné que sa liaison à la planète lui offrait un temps de sommeil plus bas.

(http://antoine.sortilege.net/HR.png)

Pendant ce temps, un éclair bleu fila à toute vitesse dans les landes anglaise, se dirigeant vers la cité scolaire du New Kingdom, prêt de Cambridge. Ce rayon de vélocité pure ne semblait pas s’embarrasser des routes, car tout le monde sait que le chemin le plus court d’un point A à un point B est la ligne droite. Ce concentré de vitesse n’était pas un être de chair, mais un appareil de course, de classe NtoV-456. On les appelait les braves anciens, à cause du fait qu’ils étaient obsolète depuis longtemps face au machine de course de toute dernière technologie. Celui-ci plus particulièrement se nommait le « Azure Thunder », et n’avait jamais participé à la moindre compétition.

L’appareil qui semblait incontrôlable se propulsa à toute vitesse depuis une colline pour effectuer un vol plané à travers le paysage, ce qui provoqua des cris à l’intérieur. En effet, dans l’intérieur du véhicule, c’était un adolescent qui conduisait et exaspérait ses deux amis, car, bien qu’il fût le plus vieux des trois, il semblait comme dément à chaque fois qu’il pilotait l’appareil, grisé par le paysage qui défilait à toute allure, ne semblant plus qu’un défilé de couleur. A ce moment précis, le rictus que portait le visage de l’ado ni mince, ni obèse, suffisait à se poser des questions sur sa santé mentale, avec ses cheveux pourtant relativement court qui était dressé en arrière par la vitesse. Le volume de la musique qu’il écoutait contribuait aussi à l’ouvrage. Malgré la démence qu’il dégageait, chacun des coups de volant était parfaitement calculé, et il ne perdait pas à un moment la concentration qu’il semblait pourtant ne pas posséder.

« Hé, Seweca, c’était sympa d’être venu nous chercher pour la rentrer, mais tu ne pense pas que tu devrais conduire plus prudemment ? » cria une jeune fille aux oreille de chat à l’arrière. « Les cochons nous surveille, je te rappelle ! »

« Ils s’en fichent… » fit un petit garçon, au cheveux roux. « Tout ce qu’ils veulent, c’est que le plan d’intégration marche… »

En effet, les trois gamins dans la machine venaient de peuples relativement hostiles au nouvel ordre mondial… Le pilote était un lycanthrope - plus précisément d’une ethnie d’homme-loup vivant dans proche du Mississipi, tandis que la jeune fille était une sorcière de Gales, ethnie spécialisé dans la magie noire, qui est en fait l’ensemble des magies se basant sur les ombres. Pour le petit dernier, il était un Kitsune, peuple d’humain-renard réputé pour leur sagesse.

« J’adore ce plan… » dit avec un sourire le pilote. « Grace à lui on est tranquille dans une école, au lieu d’être pourchassé et de courir des risques… Alors que l’on vient de leurs ennemis, ils nous offrent une vie plus ou moins paisible et facile… Pourquoi chercher à faire compliquer quand on peut faire simple et non-risqué ? »

« Leur idée n’est pas si mauvaise, d’un point de vue objectif » lui répondit la jeune sorcière. « On a moins envie de s’évader d’une école que d’une prison… Sinon, le plus drole, c’est que tout le monde pense que l’ont a des pouvoirs infinies et invincibles, et que c’est pour cela qu’il y a ce plan, alors que le but est juste que l’on provoque pas de problème… Faut dire aussi qu’on est les premiers de nos espèces capturées… Même si un certain loup garou s’est rendu de lui-même »

« Face à une dizaine de type armé, c’est toujours plus simple de se rendre. » retorqua le dénommé Seweca.

A ses mots, le jeune garçon freina brusquement - retournant à des vitesses raisonnables - et se gara à une place libre. Une fois sortis du véhicule, les jeunes fondirent vers le batiment en pierre apparente qui s'élevait face à eux, car ils étaient en retard, et ce dès le premier jour de l'année.

« Désolé du retard ! »

La voix de Seweca avait retentit dans la salle, couvrant le brouhaha qui régnait dans la salle ressemblant beaucoup à une vielle photo du début du XIXe siècle. Un surveillant qui essuyait le tableau noir soupira, en leur disant :

« Bon, allez à vos places... Tant pis pour les bulletins de retard, j'ai pas encore fait l'appel... Et votre professeur n'est pas encore arrivé »

Les trois enfant marchèrent entre les tables incliné en bois massif, regardant les vieux posters accrochés aux murs jaunis par le temps, leur rappelant les souvenirs de l'année précédente. En plus, leurs places sacrée, au fond à coté de la fenêtre, avait été laissées vides. Décidément, être considéré comme des monstres assoiffés de sang, cela avait des avantages. Sur la table ou quatre personnes pouvaient s'asseoir, quelqu'un était déjà en train d'écrire. C'était une jeune fille, avec des cheveux blond, portant évidemment l'uniforme de l'école, noir et sobre qui leur fit un bonjour auquel chacun des gamins qui répondirent à leur façon. C'est à dire que si Ki, le Kitsune, avait répondu avec un « bonjour » polie, les deux autres manquèrent de sauter sur la jeune fille qu'ils ne connaissaient pas, non pas pour l'attaquer, mais pour lui faire un « salut » un peu exubérant.

« Toujours aussi timbrés » songea Ki en soupirant

Chacun des quatre jeunes décida de ce présenté. Seweca, commença. Cynique et sarcastique, il avait comme grand but ultime de faire le moins possible dans la vie. C'était une quête comme les autres, après tout ! Il était un lycanthrope un peu spécial, ceci du au fait qu'il se transformait qu'en véritable loup, à la place de devenir un « homme-loup ». Cette modification entrainait aussi une particularité qu'était de se transformer toute les nuits, au lieu de ne devoir se contenter que des lui de pleine lune, et aussi le fait qu'il se contrôlait parfaitement sous cette forme.

Ensuite, ce fut Catherine, ou Kathi, la jeune fille chat qui se présenta. Née de parent humain et lodijoad (ce qui était considéré presque comme un crime), elle avait grandi chez des sorcière et acquis une maitrise de la magie des ombres. Elle s'énerva lorsque Seweca précisa qu'elle était une grosse buveuse d'alcool, et qu'elle pensait qu'a délirer, ce qui prouva une autre caractéristique : son sale caractère.

Ce fut finalement Ki qui se présenta. Le jeune kitsune était le plus puissant et le plus (l'unique ?) sage du groupe. En effet, il avait accès à tout les pouvoirs de son peuple, ainsi qu'a une forte sagesse collective. Mais malgré cela c'était aussi le plus timide des trois.

Tandis que la jeune fille allait se présenter, la voix du professeur, qui était en train de faire l'appel résona, prononçant un nom que jamais personne n'aurait cru entendre dans une classe de cour, même dans l'université :

« Kinami Nakoko »

C'était le nom de la fille du gourveneur de la Terre. Et quand ce fut la jeune fille qui leva la main, Seweca tomba de la chaise avec laquelle il se balançait, surprit. Il ne pu rien dire car le professeur, qui venait d'arriver, réclama le silence, pour présenter à la classe qu'elle serait leur seconde année d'étude. Tout d'abord ils apprirent qu'étant dans une classe « mixte » niveau des matière, ils allaient tous devoir avoir un enseignement scientifique, culturel, linguistique et social en même temps.

« Dans le premier de ses enseignement, vous traiterez la physique-chimie, la biologie et les mathématique. Dans le second, qui seras inaccessible d'un point de vue intellectuel au trois non-citoyen de cette classe, vous travaillerez sur la littérature, l'histoire et le Néo‑Catéchisme, la saintes religion née avec notre grand et si génial empire. Niveau des langues, vous aurez du cochonus, du français ainsi que du Néoesperanto, langue faites par la sublissime Dame au Cochon pour facilité les dialogues entre les grand et magnifique cochons et les minables non-citoyens. Et pour travailler sur la société, vous aurez un cours d'économie, de sociologie cochon et d'Héliographie, géographie à l'échelle du système solaire. »

L'année semblait ennuyante d'avance ! Il faut rajouter qu'en plus, tous ses cours était approuvée par le gouvernement cochon rose, et que cela voulait dire que tout les cours seraient a leur manière une ode à la gloire des porcs. Mais heureusement, la salvatrice sonnerie de la récréation sonna la divine mélodie qu'était le chant de la libération pour un quart d'heure des élève. Dans un élan joyeux et insouciant, les jeunes élèves fondirent vers la cour de l'académie, vers l'arcade pour la plupart, bien que sachant que ce serait les plus fort qui aurait leur droit sur les machines, mais vers les arbres pour notre petit groupe.

Une fois dans la zone sylvestre, les quatre jeune s'accroupirent dans l'herbe, pour discuter. Kinami raconta comment c'était d'être une princesse et parla de ce qui était le pire pour elle : Tout l'éducation qu'elle avait reçus et qu'elle recevait encore n'avait pour but que d'en faire la femme idéale pour celui à qui son père voudrait donner le gouvernement de la planète ! C'était pour cela qu'elle avait une très grande liste de prétendants, mais malheureusement pour son père, elle n'en supportait aucun...


Titre: Re : Hinsein
Posté par: Katos le Décembre 31, 2009, 11:00:54 pm
D'un coup, un scooter arriva à toute vitesse, avec un bruit digne de celui du tonnerre, projettant sur son sillage des mottes de terre. Le bolide en furie fit plusieur fois le tour de la zone, avec une pétarade caractéristique, tandis qu'une musique ringarde sortait d'une radio que tenait un cochon employé de la Gatou SA. L'andouille qui conduisait ce Gatou-Scoot dernier modèle activa un bouton, avant de se lever sur le dossier du scooter, en faisant un salut, sans perdre l'équilibre, au groupe. Après cela, il se mit sur une jambe, tandis que des cochons s'installait autour de la zone, et commençait à chanter tel un cœur d'église a capella le prénom « Ernesto » d'une voix qui s'allongeait indéfiniment sur le « o » final. Tandis que Kinami observait la scène avec curiosité, et que ses trois compagnons affichaient un air blasé, ayant reconnus le zouave qui s'amusait sur l'engin, des geysers de flammes de feu d'artifices s'allumèrent autour de la zone, le fou ne semblant plus qu'une silhouette noir se découpant sur la lumière des alentours. Le scooter vira subitement vers un tremplin installé par les cochons, et fut envoyer en l'air, faisait quelque figures tel qu'un 360 spin, c'est un dire un tour sur lui même, je pense, et atterrit devant le petit groupe médusé, tandis que le chœur achevait enfin le « o », avant de prononcer « Gatou », nom de famille du pitre.

  Le dénommé Ernesto Gatou retira son casque, avant de s'incliner devant Kinami, une main sur son coeur, un autre grand ouverte vers la jeune princesse.

« Oh, belle et glorieuse princesse Kinami Nakoko ! Mon coeur est à vous ! Epousez-moi, je ferais de vous la plus heureuse des femmes, vous offrant tous ce dont votre gracieux sexe peut avoir besoins pour que vous viviez le bonheur ! »

« Tu sais que grace à les termes que tu a utilisé, la description de ce que tu veux lui offrir peut convenir a des sex-toy ? » s'esclaffa Cathi, fière d'avoir trouvé des sous entendu pervers.

Les deux garçon du groupe soupirèrent en même temps... C'était Cathi tout craché, ça... Ernesto pointa son doigt vers elle, tout en commençant à énoncer un discours d'une voix accusatrice :

« Comment ose tu, vile mégère, tenter de briser l'amour que je porte à la douce et jeune Kinami ?!! Avec ton attitude pendable, tu tente de me faire echouer dans ma quete pure et innoncente ! Tu tente de briser ma destinée, qui est m'est dédié par tout les dieux possible et imaginables ! Toi, oui, toi ! Ton ambition est de faire en sorte que quelqu'un s'accapare mon bonheur, mais tu ne réussira pas ! Ô Kinami, n'écoute pas cette sorcière sournoise, elle ne tente que de briser mon bonheur et le tiens ! Oui, car je te promet, tout le bonheur du monde, pour aujourd’hui et pour demain ! Que ton chemin évite les bombes... Mais que suis-je en train de raconter ? Enfin, bon. Ne te laisse pas faire par ce groupe de forbans, nous vivrons notre amour ! Je te couvrirait de présent, tu seras ma reine, qui vivra chacun de ses jour le pur bonheur de m'avoir comme mari ! Tout ce que tu désire seras tiens, rien dans le vaste monde ne te seras inaccessible  »

Tendis que Ernesto Gatou parlait de manière de plus en plus folle, Cathi se concentra avant de prononcer d'étrange parole... Qui firent que l'andouille fut propulsé au loin, ce qui entraina immédiatement le départ des cochons qui allèrent le sauver. Subitement, un bruit macabre et sadique se fit entendre : la sonnerie annonça le retour en cours.

(http://antoine.sortilege.net/HR.png)

Loin de la, Anaku s'éveillait dans la cabine. Il mit un peu de temps à se souvenir ou il était, et porta un regard vide sur ce qui l'entourait. La première chose qu'il remarqua fut le spectacle de l'espace. La navette survolait la planète Mars, et le renard voyait nettement l'étrange séparation entre le rouge des terres de l'hémisphère Sud et le bleu de l'océan de l'hémisphère Nord. Il était attaché avec Katos au siège de la cabine, et son ami somnolait toujours, tout comme les très nombreux appareils de la cabine. Dans un premier temps surpris du sommeil anormal pour le lion, Anaku comprit vite que son camarade, étant loin de toute planète, n'était pas relier au courant tellurique, et était soumis à un sommeil normal, à la place de son habituel sommeil extrêmement réparateur.

Le renard, lui devait bien avouer qu'il s'ennuyait un peu... Le régulier bourdonnement de la fusée était l'unique chose perturbant le silence quasi-parfait de l'appareil, avec le tic-tac monotone de la vielle montre du lion assoupi. Le sommeil commençait à gagner le lodijoad brun, qui luttait désespérément, en secouant la tête... Il rejeta un regard vide vers la fenêtre et réalisa subitement ce qu'il y avait derrière l'épaisse paroi du vaisseau : le vide et le froid le plus absolu. Bon, pas le plus absolu car la température du vide spatial est d'environs 3 K, et que le record de basse température est de l'ordre des 10-10 Kelvin, c'est à dire : 0, 000 000 000 1 Kelvin ! (Pour les curieux : http://fr.wikipedia.org/wiki/Ordre_de_grandeur_(temp%C3%A9rature) ) Enfin bon, c'était quand même assez froid pour angoisser le renard. Le bourdonnement des appareils devenait effrayant, et signe de la peur qui l'envahissait, il commençait à se demander si en fait le sommeil anormal de son ami était grave, et si le fait d'être d'un coup soumis à un autre type de sommeil pouvait être dangereux pour le lion. Il se mit à respirer profondément, pour tenter de se calmer. Mais malheureusement, les cours de sécurité dans l'espace qu'il avait eut lors de sa très jeune enfance lui revenaient... Et ceux ou il avait appris ce qu'on pouvait subir sans casque dans l'espace. Le renard tremblait de plus en plus, reprendre son calme lui semblait impossible. Il se remit à tenter de se clamer, et réussit presque à se détendre.

Mais minute ! Retour en arrière... Le renard avait cru avoir vu quelque chose par le hublot vers la fusée... Anaku n'osait pas détourné la tête vers le hublot qui reliait la cabine à la fusée. La peur l'envahissait, et il ne prit son courage à deux mains, et tourna progressivement son regard vers la fenêtre... Son visage se crispa d'horreur et de terreur.

Un cochon les regardaient .

Avec un pernicieux sourire et un regard sadique et cruel, le porc semblait effroyable. Et l'effroi ne manquait pas sur le visage apeuré du renard. Une voix terriblement doucereuse pétrifia Anaku, qui se recroquevilla sur lui-même...

« Et bien... Petits êtres imbéciles... Vous pensiez pouvoir réussir à voyager gratuitement ? Les non-citoyens ne sont vraiment qu'une vermine qu'il faut écraser... Ou plutôt une plaie qu'il faut étouffer... Aurez vous assez d'oxygène pour réussir à survivre jusqu'à la surface de Mars ? Enfin, même si vous survivez à cela... Vous avez une chance sur deux de finir à l'eau »

En une fraction de seconde, le hublot n'afficha plus que la fusée qui s'éloignait rapidement... L'angoisse du renard devint terreur totale. Anaku tenta de se calmer, pour essayer de comprendre le tableau de bord... Mais rien a faire, les appareils s'obstinait à rester muait, ce qui ne fit qu'affoler plus le renard, qui sentait l'empreinte de la mort dans ce qui lui arrivait avec son ami... Même s'il survivait, il serait rattrapé par les cochons qui remarqueraient que ce sont des non-citoyens, et qui les jugeraient pour homicide de cochons, bien que cette association de terme ne veuille rien dire. Le renard, qui ne savait pas que la fusée, privé d'une de ses capsules de secours, s'était écraser sur un astéroïdes car le cochons qui les avaient propulsé était le pilote, tenta de se calmer pour réussir à comprendre le tableau de bord... Avec quelques déduction, il réussit à comprendre quel était le bouton pour désactiver la transmission radio des coordonnées. Ensuite, il remarqua le manche a balais. Il tentait tant bien que mal à tirer le manche à balais pour se diriger vers le sud, mais d'un coup, il y eut une secousse qui projeta le front du renard vers le tableau de bord. La dernière vue qu'il emporta dans son inconscience fut son propre sang qui se propageait, le dernier son fut le bourdonnement de l'appareil, et la dernière pensée ne fut composé que d'une peur immense.

Celle de la mort.

La mort. L'horreur absolue de la non-existence.
La mort ne rentre dans aucun schéma.
Il n'y a pas d'explication à la mort.
Elle entre, elle vous arrête au milieu d'une phrase :
"Non, c'est fini" et claque la porte.

(http://antoine.sortilege.net/HR.png)

Les chapitres s'étoffent par la suite, le 2 et le 3 étant un peu plus long. Sinon, Merci à Blackus et à Fils pour leurs réponses, et j'éspère que ce chapitre vous a plu !


Titre: Re : Hinsein
Posté par: Feurnard le Janvier 01, 2010, 08:51:55 pm
Ce n'est pas une histoire sur le monde de Sonic et je n'ai pas vu la différence. Tout de même, ce devait être assez aisé à adapter.

Il y a en général des techniques comiques, surtout dans les discours et les interventions du narrateur. Registre familier, expressions, situations grotesques.
En même temps il y a profusion d'adjectifs pour les émotions, par exemple : "Subitement, un bruit macabre et sadique se fit entendre : la sonnerie annonça le retour en cours." Dans ce contexte ces adjectifs passent pour comiques aussi, au mieux.
Enfin il y a les scènes qui devraient être inquiétantes : "La peur l'envahissait, et il ne prit son courage à deux mains, et tourna progressivement son regard vers la fenêtre... Son visage se crispa d'horreur et de terreur." Et qui ne le sont pas justement à cause de cette ambiance comique. Ces trois points donnent l'impression que tu as peur de ne pas écrire bien et que tu te caches derrière l'humour pour prévenir la critique. C'est là-dessus que je te critique.

Le héros de ton texte est Olga. Soit à cause de son journal, soit parce qu'introduite le plus tôt, elle est la plus développée, la plus typique pour être une héroïne et celle qui a reçu le plus de capital sympathie. Le problème est qu'aucun autre personnage n'a pu s'imposer depuis et que dans l'ensemble ils sont donc indiscernables car sur un plan secondaire.
Il y a donc un problème à passer de l'un à l'autre non par manque d'unité mais par manque d'identification aux personnages.
J'ai noté que tu faisais l'effort d'éviter les dialogues et à dire vrai, c'est agréable. Par exemple quand les trois étudiants se présentent. Le résultat n'est pas toujours naturel, ça sonne parfois faux ou forcé (pour rester vague) mais je ne sais pas à quoi l'imputer. Aussi, les dialogues n'étant plus là pour traduire le "caractère" des personnages, il faut que la narration reprenne ce rôle et insiste dessus. Ils sont tous un peu trop transparents.
De même les descriptions restent accessoires et ne permettent pas de se figurer les personnages. Il ne faut pas hésiter à insister souvent sur des traits marquants (entre autre technique possible) pour bien les distinguer. Mais les descriptions des lieux aussi posent problème. Tu donnes souvent des détails, par exemple : "Les trois enfant marchèrent entre les tables incliné en bois massif..." des pupitres donc (ou des bureaux) mais le plus important est que le reste de la salle nous reste inconnue. Souvent, la description ne suffit pas à ancrer le lieu.

Le seul reproche que je ferai à cette invasion n'est pas la vitesse à laquelle elle se produit mais la masse d'informations qu'elle transmet et qui semblent sur l'instant (comme elles s'avèreront par la suite) inutiles. Division des planètes, organisation, etc... Le message aurait peut-être pu insister sur le fait que l'invasion avait réussi au moment où elle se déclenchait, et à persuader les gens qu'elle avait déjà réussi au moment où il leur parlait. À réfléchir.
Les situations paraissent le plus souvent cliché, ce qui n'est pas facile à éviter puisque tout a déjà été fait (ou presque) mais jeune louve esclave au "père adoptif" mort, plongeur renvoyé et poursuivi par la foule, étudiants (déjà) avec une princesse à marier, tout cela est encore trop connu et hétéroclite pour se renouveler.
Il ne faut pas le cacher, l'invasion des cochons fait tout l'intérêt du texte. On rit d'eux, de leur bêtise, de leur vanité mais l'intrigue manque toujours.

En général comme nombre de fanfics c'est une histoire qui dépend des personnages. N'hésite donc pas à insister lourdement sur eux. Essaie d'imposer un héros et le lecteur devrait suivre.


Titre: Re : Hinsein
Posté par: Katos le Janvier 06, 2010, 08:57:38 pm
Feurnard :
Ce n'est pas une histoire sur le monde de Sonic et je n'ai pas vu la différence. Tout de même, ce devait être assez aisé à adapter.
Le problème, c'est que j'ai déjà tenter de "Soniciser" cet univers plusieurs fois, et je n'ai jamais été satisfait du résultat.

Il y a en général des techniques comiques, surtout dans les discours et les interventions du narrateur. Registre familier, expressions, situations grotesques.
En même temps il y a profusion d'adjectifs pour les émotions, par exemple : "Subitement, un bruit macabre et sadique se fit entendre : la sonnerie annonça le retour en cours." Dans ce contexte ces adjectifs passent pour comiques aussi, au mieux.
Enfin il y a les scènes qui devraient être inquiétantes : "La peur l'envahissait, et il ne prit son courage à deux mains, et tourna progressivement son regard vers la fenêtre... Son visage se crispa d'horreur et de terreur." Et qui ne le sont pas justement à cause de cette ambiance comique. Ces trois points donnent l'impression que tu as peur de ne pas écrire bien et que tu te caches derrière l'humour pour prévenir la critique. C'est là-dessus que je te critique.
Il était volontaire d'alterner humour et sérieux. La vie réel est faite de sérieux et d'absurde, "d'ombre et de lumière" comme dirait je-sais-plus-qui. C'est ce mélange Humour/Sérieux que je tente de faire ressentir.

Le héros de ton texte est Olga. Soit à cause de son journal, soit parce qu'introduite le plus tôt, elle est la plus développée, la plus typique pour être une héroïne et celle qui a reçu le plus de capital sympathie. Le problème est qu'aucun autre personnage n'a pu s'imposer depuis et que dans l'ensemble ils sont donc indiscernables car sur un plan secondaire.
Il y a donc un problème à passer de l'un à l'autre non par manque d'unité mais par manque d'identification aux personnages.
J'ai noté que tu faisais l'effort d'éviter les dialogues et à dire vrai, c'est agréable. Par exemple quand les trois étudiants se présentent. Le résultat n'est pas toujours naturel, ça sonne parfois faux ou forcé (pour rester vague) mais je ne sais pas à quoi l'imputer. Aussi, les dialogues n'étant plus là pour traduire le "caractère" des personnages, il faut que la narration reprenne ce rôle et insiste dessus. Ils sont tous un peu trop transparents.
De même les descriptions restent accessoires et ne permettent pas de se figurer les personnages. Il ne faut pas hésiter à insister souvent sur des traits marquants (entre autre technique possible) pour bien les distinguer. Mais les descriptions des lieux aussi posent problème. Tu donnes souvent des détails, par exemple : "Les trois enfant marchèrent entre les tables incliné en bois massif..." des pupitres donc (ou des bureaux) mais le plus important est que le reste de la salle nous reste inconnue. Souvent, la description ne suffit pas à ancrer le lieu.
Je vois ce que tu veux dire... Il me faut donc plus travailler sur l'identification, la projection du lecteur dans mon histoire, et ce par les descriptions.

Le seul reproche que je ferai à cette invasion n'est pas la vitesse à laquelle elle se produit mais la masse d'informations qu'elle transmet et qui semblent sur l'instant (comme elles s'avèreront par la suite) inutiles. Division des planètes, organisation, etc... Le message aurait peut-être pu insister sur le fait que l'invasion avait réussi au moment où elle se déclenchait, et à persuader les gens qu'elle avait déjà réussi au moment où il leur parlait. À réfléchir.
Les situations paraissent le plus souvent cliché, ce qui n'est pas facile à éviter puisque tout a déjà été fait (ou presque) mais jeune louve esclave au "père adoptif" mort, plongeur renvoyé et poursuivi par la foule, étudiants (déjà) avec une princesse à marier, tout cela est encore trop connu et hétéroclite pour se renouveler.
Il ne faut pas le cacher, l'invasion des cochons fait tout l'intérêt du texte. On rit d'eux, de leur bêtise, de leur vanité mais l'intrigue manque toujours.
Je vois, j'ai essayer d'éviter les clichés dans les caractère de certains perso, mais je remarque maintenant que les situations le sont...

En général comme nombre de fanfics c'est une histoire qui dépend des personnages. N'hésite donc pas à insister lourdement sur eux. Essaie d'imposer un héros et le lecteur devrait suivre.
Oki, merci pour ce commentaire grandement constructif ! ^W^

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Bon, si je poste, il y a aussi une raison : Le chapitre 2 arrive o/. J'ai essayé de mettre en pratique ce que tu m'a dit, lors de la relecture du chapitre, qui est écrit depuis des lustres. Cependant, je me rapproche grandement de la fin de mes chapitres déjà écrits xD. J'écris pas assez vite ><...

Chapitre 2 : Humanité

Dans le comté de Black Thunder, dans l'ile d'Alpha de Vénus, la pluie s'abattait sur les terre alors que le fête du Glorus Jourus, fête en l'honneur du comte dont les qualités en latin ne valaient que son goût artistique. En effet, les bannière juraient tellement entre elle qu'elle forçaient la foule à regarder le seigneur, car c'était le seule endroit n'était pas entouré de ses immondes drapeaux. L'averse que subissait la seigneurie suffisait à provoquer un sol des plus boueux. Mais le comte, lui, était à l'abris de ce genre de soucis, sur son estrade, ou il adressait des remerciement à la foule d'être venue, et faisait un discourt des plus « voterpourmoibienquecesoitpaspossible ».

Mais derrière la foule, en hauteur sur le clocher de l'église, deux singulières personnes regardaient la scène. La première était une femme dont la peau d'une pâleur presque effrayante contrastait avec le noir omniprésent sur sa tenue, sa chevelure et son regard. Elle était accompagné d'un lodijoad chien, plus précisément labrador jaune, dont le museau était l'unique chose que l'on pouvait voir de son corps, le reste était caché par l'imperméable et le chapeau qu'il portait, ainsi que par sa longue chevelure. Les deux personne regardait de loin le seigneur avec un air blasé parfaitement de circonstance. Cet idiot était persuadé d'être adulé par toute la population, qui en vérité ne rêvait que de se faire annexer par la seigneurie voisine, pour échapper à son mauvais goût.

La cérémonie s'annonçait ennuyante à souhait, n'étant que futile louange à un seigneur dont le goût minable était à vomir, quand la jeune femme remarqua une ombre qui courrait avec aisance avec la foule. Elle prévint son compagnon, qui se contenta de hausser les épaules. Ishtaria soupira, fatiguée par le samouraï qui n'en avait rien à faire de ce qui l'entourait. D'un coup, l'être aperçut plus tôt surgit en sautant de la foule, et se projeta sur le comte, armé d'un sabre, en hurlant :

« A mort ! »

La seule pensé d'Ishtaria fut de traité d'imbécile ce qui n'était en fait qu'un souriceau. Il était uniquement habillé d'une tunique marron, et de botte et ne devait même pas avoir 13 ans. On sentait en lui une terrible peur des conséquence de son acte. En plus, malgré la distance, le fait le sabre eut été trop grand était bien visible par la maitre du Fu, puissance des mots. Le résultat fut que lorsque la lame d'un des grades s'interposa face à celle du jeune tueur, son étreinte ne put lui permettre de garde son sabre en main. Les yeux bleus du rongeur s'écarquillèrent de terreur, il était en effet à la totale merci des garde du roi. Tremblant de tout son long, le souriceau tenta de fuir, mais fut attrapé par le col par un des garde, et frapper violemment dans le ventre d'un coup de genou. Ishtaria regardait d'un air sévère l'enfant qui retomba sur le sol en se tenant son ventre douloureux et en tentant avec difficulté de garder au moins un œil ouvert, tout en gémissant de douleur. Cela ne voulait pas dire qu'elle n'avait pas de compassion pour lui, mais que si elle l'attrapait, elle commencerait par lui offrir une bonne gifle avant de lui crier dessus. Par contre, Orion, le chien qui accompagnait la détentrice d'un grand savoir du Fu semblait s'énerver, ne plus voir que les mauvais traitements infligés au le rongeur... Songeant au danger que représentait une attaque du lodijoad sur le comte, Ishtaria traça rapidement de ses doigts, un symbole sur le bras de son compagnons, pour qu'il s'immobilise.

« Désolée, Orion, mais je dois stopper les mécanisme de ta colère » s'amusa-t-elle en insistant sur le mot mécanisme. « Si tu interviens maintenant, il le tuerons... »

Celui-ci ne répondant que par un grognement, Ishtaria reporta l'attention sur le seigneur et le souriceau. Elle remarqua que l'homme se leva pour prendre la paroles, deux gardes tenant la l'enfant. Cette scène lui rappelait d'horrible souvenir qu'elle avait tenté pendant longtemps de se cacher à elle même, mais la position du seigneur était la même que lorsqu'il passa de dauphin à roi, par la main et le sabre d'un être cher... Si l'enfant subissait ça... La maitre du Fu irait intervenir, et tuerait d'elle même le seigneur et tout le peuple s'il le fallait. Elle n'éprouvait aucune compation envers ceux qui s'attaquait aux enfants.

« Quel dommage qu'un jeune comme celui-ci ai été pourrie jusqu'au os par la vermine non citoyenne... », commença le compe avec un air faussement apitoyé au sors de l'enfant. « Heureusement, à cet age, tout espoir n'est pas perdu... Pour peu que l'on débarrasse cet enfant de cette maladie qu'est sa stupide fierté ! »

Sur ce coup, Ishtaria ne comprenait pas ce que voulait dire le seigneur. Débarrasser l'enfant de sa fierté ? Que voulait-il dire ? Un soldat passa lentement son sabre derrière le souriceau, sous sa tunique, et elle comprit.

Une humiliation publique. Le principe était simple : Il fallait que cet événement reste a jamais dans sa mémoire, qu'il le terrorise pour un bon moment, et que la peur de le voir recommencer fasse de la petite souris un parfait esclave.

L'enfant, sentant la froide morsure de la lame tout proche de lui commença à être véritablement terrorisé. Il resta sans reaction pendant un petit moment quand la lame lui trancha vivement ce qui recouvrait son corps. La surprise fut telle que la honte qui devait servir à détruire toute trace d'honneur en lui mit un temps avant de s'installer. Mais les rires et les cris de la foule le ramenèrent à la réalité, et il se recroquevilla sur lui même pour cacher sa nudité, les larmes lui montant aux yeux. Mais son humiliation ne devait pas s'arrêter si tôt. Un violent coup de pied envoya le souriceau choir dans la glaise. Après que l'enfant eut dégringolé les marches de l'estrade, les gardes se mirent à le rouer de coup et le rouler dans la boue, tandis que les honnêtes gens s'occupait d'achever son humiliation par leurs moqueries. Cette fois, Ishtaria ressentait une lourde haine envers ses personnes qui haïssait le comte, mais qui jouait aux moutons pour éviter les ennuis. Ils faisaient comme si ce que subissait ce pauvre gosse n'était qu'un divertissement.

« Calme, Ishtaria... » souffla Orion qui avait enfin compris le danger d'une intervention. « Si on tente de le sauver, ils le tuerons, tu te souviens ? On s'en occuperas au bon moment. »

« Ces moutons... Je vais les massacrer... » répondit-elle, avant de se faire agripper par la Orion, dont l'immobilisation s'était achevé.

« J'ai dit, calme. »

La femme dut prendre patience sur sa fureur. Elle regarda avec une haine sourde le comte se lever pour s'adresser au peuple et au souriceau.

« Je croit que cette diabolique fierté a totalement disparu de son corps ! » déclara le seigneur en montrant l'enfant recroquevillé dans la boue, sanglotant de honte et de douleur. « Il est bon pour travailler en usine ! Et oui, j'ai changé ce qu'on ne peu même pas qualifier d'être en une personne qui va servir le peuple ! »

Elle vit  le jeune enfant devenus totalement amorphe être attrapé par les bras par deux gardes et être emporté plus loin, sans faire le moindre geste pour tenter quoi que ce soit, excepté de croiser ses jambes dans un mouvement de pudeur. La maitre du Fu se retira avec Orion, pour suivre discrètement les gardes qui emmenèrent le pauvre enfant vers une des pires usines du comté (et quand on connaissait les autres, on ne pouvait même pas imaginer ce qu'elle était), qui ne se situait pas loin. Ishtaria se rapellait avoir du soigner bon nombre de personnes qui avait attrapé de terribles maladies a cause des problèmes d'entretiens de l'usines. Elle regarda autour d'elle pour préparer l'opération. Tout d'abord l'usine était composé de trois bâtiments à peu prèt de même superficie, aligné. Il y avait une route devant, mais elle semblait peu passante, ce qui était un très bon point. Cela évitait des témoins. L'usine, comme toute les propriétés du comte était gardé à différentes entrée, situé sur chaque coté du quadrilatère formé par les bâtiments. Cela rendait l'idée d'une infiltration difficile. Par contre, le bois à l'opposé de la route par rapport à l'usine avait permit une bonne cachette. Mais il restait trop loin pour un filtrage du Fu à distance. En tournant de loin autour de l'usine telle une femme de ménage se promenant, elle put grâce à son augmentation visuelle déjà usée pour voir la scène avec le comte de si loin voir que l'enfant était trainé dans la manufacture par l'ouest, l'entrée étant au sud.

Il y avait peu de stratégie possible pour entrer sans se faire remarquer. Une conclusion s'imposait : fallait entrer par la force, puis aller dans son laboratoire du comté voisin, pour éviter les ennuies. Ou carrément partir dans celui des montagnes. C'était plus malin. Elle sortit son carnet en grommelant que de toute façon, elle comptait quitter cet endroit, et que le gamin l'arrangeait. Orion sourit au caractère de son amie. Ishtaria était comme ça depuis qu'il la connaissait. Elle ne supportait pas que l'on doute qu'elle ai un cœur froid comme la glace. Et tout cela à cause d'une vielle histoire. La jeune femme ne laissait de toute façon rien dans ses laboratoires, car un maitre du Fu devait pouvoir à tout moment changer de lieu d'expérience sans rien avoir à prendre d'autre que ce qu'il avait toujours sur lui. Après qu'elle ai refermé son carnet. Il avancèrent calmement vers le garde, l'air de rien, pour lui parler.

« Yo ! » fit l'être canin. « Vous savez ou on est ? On est venus ici pour voir le Glorus Jourus, mais on est perdu. »

Il montra une carte du comté, tout en laissant dépasse de sa poche le bout d'une carte d'identité porcine, pour donner l'impression qu'il était un citoyen. L'homme se pencha pour indiquer, avant qu'un coup à la carotides lui offre un séjour dans les lymbes de l'inconscience. Une fois cela fait, la jeune femme se tourna vers le coté Ouest, et prévint le garde que son compagnon avait eut un malaise. Comme vous savez, les gardes intelligents sont une rareté, et celui ci ne fit pas exception. La jeune femme et le chien eurent le champ libre devant la fenêtre, qui fut facile à faire disparaître grâce au Fu. Les deux complices se glissèrent alors à l'intérieur, et atterrirent dans un couloir. Le plus facile était fait, et Ishtaria remit la vitre en place, avant de s'engager dans un couloir.

La manufacture n'avait pas volé sa réputation ! Le couloir était d'une crasse impressionnante, et il y avait de nombreux tuyaux métalliques rouillés, et la jeune femme eut un frisson en pensant au fait que le gamin ai du marcher ici pied nu. La couloir semblait s'étendre sans qu'il y ai personne. Il s'étendait à l'infinie, et Orion et Istaria ne relâchèrent pas leur garde. Finalement, ils arrivèrent sans encombre à une porte, et en regardant par la serrure, les deux compagnons virent que c'était la salle de travail. Et le souriceau y était parmi un grand nombre de prisonniers adultes, en train de faire le même travail, uniquement vêtu d'une chemise sale et d'un bas de chausse. Sa fourrure était pleine de boue séché. La flamme qui animait son regard lors de sa tentative de meurtre avait été éteinte par l'humiliation.

« Orion, je fais péter la porte, tu y va, ok ? »

Le chien accepta, ravis de pouvoir se défouler un peu, et regarda la maitre du Fu s'approcher de la porte. Contrairement aux deux autres Fu qu'elle a qu'elle avait utiliser, celui serait un rituel et pas une invocation. En filtrage Fu, l'invocation est le fait d'activer d'un signe une formule préconçu. C'est ce qu'elle avait fait pour « stocker » la fenêtre avec une invocation inscrite sur son sac, ainsi que pour l'immobilisation d'Orion. Par contre, un rituel consistait à former sa formule sans rien de préalable. Dans les faits, il n'était pas forcément plus courant de faire l'un ou l'autre. Les invocations ne pouvaient faire d'un sors bien précis, et ne vaut donc le coup que quand on doit l'effectuer souvent, ou quand il est extrêmement complexe. L'humaine fit s'entrechoquer son pouce et son index, ce qui fit briller les bout de ses doigts. D'une main agile, elle inscrit des formules écrite de haute en bas, sur les cotés de chaque porte. Orion leva la tête, étonné par ce qu'il y avait d'inscrit.

« Du latin pour un art venant du Japon ? Et ce sont... des prière ? »

« Des catalyseur d'énergie » répondit simplement Ishtaria

Le Fu se basait sur l'énergie spontanée. Il y avait dans l'univers une répartition de ce qu'on appelait « l'énergie intouchable », du au fait de son utilisation uniquement par la magie, parfaitement homogène. Le Fu faisait passé cette énergie qui naissait d'un coup quand il en manquait, et la faisait passer à travers des mots qui servait de « filtre », et transformait l'énergie. Elle fit une rune de blockage de l'énergie par porte. Le principe de son explosif était simple. L'énergie allait être absorbé vers le sort, amplifié par les catalyseurs, puis allait se saturer dans les runes, jusqu'à que les deux porte explose à cause du trop plein d'énergie. Après cela, Orion fondrait dans la salle, et se batterait, tandis qu'elle ramènerait l'enfant, avec un autre sort.

Ishtaria mit donc à plat ses mains devant elle, commençant l'injection de l'énergie dans son rituel. Elle sentait l'énergie s'accumuler dans le symbole central, tandis que le cabot se préparait à fondre dans la salle. Elle sentait la puissance des flux qui traversait son corps. Elle sentait qu'elle n'était plus qu'un portail entre les forces du Fu et les symboles et système qui ornait la porte. Elle sentait une petite larme versée à cette pauvre porte. Elle sentait qu'elle devenait un aimant pour la puissance naturel. Elle sentait qu'après cette vitalité qui la quittait pour la porte. Elle sentit le moment ou l'accumulation des forces absorbée par symboles de concentration entra dans son paroxysme. Cherchant à se libérer par tout les moyens, cette énergie pulvérisa littéralement ce qui la séparait de l'enfant.


Titre: Re : Hinsein
Posté par: Katos le Janvier 06, 2010, 09:02:35 pm
Ce fut aussi le signal de départ d'Orion.

Le chien donna un coup de talon et se propulsa vers la fumée, un bras en avant, armé d'un long katana. Il était content d'enfin pouvoir se battre. Au moment ou il fut sortit de la fumée, le lodijoad se jeta sur le garde le plus proche de l'enfant, avec un cri sauvage. Son corps effectua une pirouette, et ses pieds frappèrent le garde encore abassourdi par l'explosion de la porte et le surgissement de l'être canin. Mais le bras agile du garde réussit à dévier la lame du combattant. Ce dernier prit un air amuser : Les choses promettait d'être divertissante ! Avec un second cri sauvage, Orion fit un coup circulaire de katana, que le garde réussit à éviter, sans réussir néammoint à esquiver le coup d'estoc qui vint juste après. N'ayant subit qu'une estafilade, l'homme dégaina son arme de service pour tirer  sur son adversaire. Les coups de feu semblèrent l'avoir effleuré au bras, mais pas la moindre trace de sang ne coulât de son pardessus troué. L'éclat mordant de l'acier en était visible, par contre. Le chien fit un saut en arrière sous le coup de feu des autres gardes qui avaient mit du temps à réagir. Sous les balles, le lodijoad retira son imperméable brun, dévoilant le secret à ses ennemis de ses pirouettes. Il était équipé d'un démultiplicateur de force. Le fer et le chrome de l'exo-squelette donnait un air de machine à tuer au combattant. Mais cela dévoilait une faiblesse. Il pouvait être défait par les armes blanches ou les armes à feu en visant les articulation. Ou la tête.

« De la vie à la mort ! » cria Orion, avant de refondre vers les gardes.

Malgré sa grande force et son agilité hors du commun, il était seul contre une dizaine de garde. Mais l'enfant n'était plus la. Ishtaria avait fait son boulot. Cela ne voulait pas dire que l'ami de la jeune femme devait partir. Il devait maintenant faire en sorte qu'ils ne remarquent pas l'absence de l'enfant. Le combattant refondit dans la mêlée, désorienté par les coups de feu qui arrivait droit sur son enveloppe d'acier, s'attaquant aux sbires du comte, comme il s'attaquerait au comte lui même. Mais la bataille était confuse, et il n'arrivait pas avoir ce qu'il faisait. Orion fit un replis sur une table, et vit un homme arriver... Avec un exo-squelette comme le siens. Le chien regarda l'humain, qui était aussi armé d'un sabre. Le deux épéiste se mirent face à face, respectant les codes du duel. Ils se regardèrent dans les yeux, voyant chacun la flamme et la rage de vaincre que contenait l'œil de l'autre. Les deux armes s'abattirent, et les deux adversaires croisèrent le fer.

Le fils d'Adam fit un mouvement d'estoc en avant, ce que l'être canin évita en faisant un saut en arrière, avant de mener un assaut contre son adversaire, en tentant de le frapper de taille. Mais l'homme avait paré l'attaque avec sa lame. Un maniement de l'arme plus précis, une force plus grande, l'humain battait sur bien des points de vue le chien en escrime. Un coup de sabre mal anticipé entailla le démultiplicateur du chien, au torse. Bien que l'appareil était encore en état de marche, le choix de la fuite devenait essentiel. Mais comment fuir ? Le chien fit un salto arrière mais les gardes, voyant une faiblesse dans leur ennemis, barrèrent la porte.

Il devait trouver une solution.

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Loin de la, dans un vieux magasin martien, le bazar Svantovít, c'était l'heure creuse, celle ou les client n'affluait points. Une jeune louve faisait tranquillement tourner autour de sa main un crayon de bois, ne le faisant que car elle s'ennuyait mortellement. Son cours de karaté ne commençait que dans trois heure, et Manon était d'une humeur massacrante. Nighty se releva du siege de vieux cuir dans lequel elle était assise, et sortit du vieux comptoir troué au vers. Elle s'approchait de son amie, une humaine au cheveux noirs de geai, quand un bruit retentit au loin.

« Nyé, c'est quoi à ton avis, Manon ? » demanda Nighty sans vraiment attendre d'autre réponse. « On va voir. »

« Mais, attend ! » protesta en vain la jeune fille trainée de force par la louve polaire hors du magasin.

C'est ainsi que les deux jeunes filles fondirent dans la foret voir. Bien que Nighty eut une mauvaise impression en entrant dans la foret, rien ne semblait indiqué un quelquonque problème. Mais plus elles s'enfonçaient dans le bois, plus ce qui était un bosquet paisible devenu un véritable labyrinthe d'arbre et d'arbuste mort ! D'un coup, un pas fit une impression de terreur aux jeunes filles. Il y avait une étrange avidité dans l'air. Il semblait que tout, l'air, le bois sec, la terre, était devenue malsain et cupide. Elles étaient dans le domaine d'un Dernier Souffle.

Qu'étaient ses esprits ? Personne ne le savaient exactement, mais la théorie la plus souvent retenu était que c'était une concentration d'ame de gens décédé, qui se formait lorsqu'un choque de grand énergie survenait à proximité. Alors, elles congloméraient en une entité, fondée sur une valeur malsaine commune. Elles n'apparaissaient que depuis peu après le départ de Télémas Ael Eltapaq, amant de la tante de Nighty. Des cochons étaient venue, et avaient fouillé les catacombes de la cité. Dans la bouche des porcins, cela semblait une opération pour débusquer des rebelles. Mais qu'était la vrai raisons ? Et pourquoi l'impératrice Zanie avait fait le déplacement elle aussi ? Et il y avait cet étrange incident... Un terroriste avait fondit sur la dame au cochons et l'avait blesser gravement de sa lame... Mais elle a survécu, et n'est rester qu'une demi journée à l'hopital. Et le pire... C'est que le rebelle est mort pendant qu'il attaquait...

Mais cela n'était pas le moment de se plonger dans les vieux souvenirs... La louve et l'humaine arrivèrent jusqu'à un cratère... Ou une capsule de survie flottait, entouré d'une lumière improbable et inexpliquable physiquement. Une lumière noire comme la nuit, une lumière d'ombre. Le Dernier Souffle avait fusionné avec la capsule. A supposer que l'être à l'intérieur était en vie, il était en grand danger. Mais le problème, c'était que ni Nighty, ni Manon ne possédait des talents d'exorcisme et ne pouvait se débarrasser définitivement de l'entité... La machine se tourna vers eux. C'était difficile à définir, mais bien que la capsule n'ai rien qui permette de mettre une « avant » ou un « arrière », les deux jeunes filles savait que c'était vers elles que l'entité regardait.

« Plus... Toujours plus... Tel est mon credo ! »

La louve et l'humaine virent fondre un peu du métal de la capsule, pour formé des armes. Sans réfléchir, les deux jeunes filles fondirent vers une pierre qui leur permettait d'être à couvert de la folie de l'entité. Que faire pour vaincre la créature qui avait un corps capable de prévenir la plupars des situations ?

« Y'a pas le choix. On doit fuir ! » fit Manon à son ami

« Mais t'es folle ! » répliqua Nighty. « Si y'a quelqu'un ? Il est condamné à se faire petit à petit absorbé par l'entité ! »

« Et si on meurent, on peux le sauver ? » rétorqua l'humaine au bras et à la jambe d'androïde

« Faut appeler Snowy » répondit simplement Nighty

Composant le numéros de sa sœur, la louve fut soulager du fait que sa soeur avait toujours son téléphone portable d'allumer.

« Snowy ! A l'aide ! On est aller voir le crash, et on est sur le territoire d'un Dernier Souffle ! Il a un corps de métal et le façonne comme il veut ! » cria la louve dans le téléphone

« Bougez pas... J'arrive. » fit sa soeur, semblant quand même se demander ce qu'il pouvait bien ficher là-bas...

« Elle en a de belle... Ne pas bouger ... » marmonna la louve polaire alors que sa jumelle avait raccroché.

Nighty se demandait comment elles pourraient éviter d'être trucidée par la machine folle jusqu'au Deus ex Machina promit de sa soeur... Elle vit Manon dire que si elles n'avaient pas le choix, il allait falloir jouer avec le feu. Et tricher avec la mort pour survivre. La semi-androïde fit un bon en avant et les bruits de mitrailleuse pétrifièrent Snowy. Mais elle vit que les balles n'atteigniat pas l'humaine, et atterrissait derrière. En effet, la karatéka avait oublié que lorsqu'une entité habitait un corps, elle subissait un temps de latence entre elle et le corps, si ce n'était pas un corps biologique. Car avec un corps biologique il suffisait de contrôler le centre nerveux, et avec un corps mécanique, chaque molécule du corps devaient être contrôlée. « Tricher avec la mort »... Quelle expression cynique pour de la stratégie... Elle vit que Manon courrait en tourbillonnant vers la machine habitée, en profitant de la vitesse folle de sa jambe, et de la vue précise de son œil bionique. Mais l'humaine avait oublié un détail. Plus elle se rapprochait, plus elle devenait une cible facile. Une balle se percuta contre l'épaule d'acier de la jeune fille. Elle avait eut de la chance. Mais elle était assez prêt maintenant, et un grand coup de pied ouvrit la capsule, et Manon entra dedans, voyant un jeune lion endormi, à la respiration saccadé, et un renard inconscient, saignant à la tête. Elle prit dans ses poche un mouchoir, et l'appliqua sur la blessure du lodijoad, tout en essayant de prendre de l'intérieur les commandes de l'appareil.

Mais c'était impossible. Et quand à sortir de la machine... Si la jeune fille en sortait, elle mourrait, à cause des balles. Elle venait de louper son plan, cela la rendait furieuse. Manon regarda le renard et le lion. Comment ces deux enfants avaient pus activer une capsule de secours... Si les cochons les voyait, ils finirent à la potence pour meurtre, ayant utilisé ce qui devait servir à sauver la vie d'un cochon... L'innocence se dégageant du sommeil du lion et de l'inconscience du renard l'agaçait. Elle tenta de réveiller à coup de gifle le lodijoad jaune paille, qui n'émergea qu'avec difficulté. Il sentait affluer en ses veines une énergie dont il avait manquer pendant un bien trop long moment. En voyant Anaku blesser, Katos se sentit anxieux et coupable surtout ! La capsule était à terre, ils avaient donc du être éjecté, bien que le lion ne sache pas pourquoi, et c'était de la faute du lodijaod à la crinière de feu s'ils étaient dedans. D'un coup, tout le monde fut projeté vers un coté. Tombé sur Manon, Katos se confondit en excuse, géné, avant de demander ce qui se passait. Étrangement, le fait que la capsule était possédé par un esprit emplie d'avarice ne semblait pas faire d'effet au lion, qui eut juste une idée.

« Je vais faire une mini-secousse pour le faire tomber ! » fit le lion.

Il plaqua ses main sur le sol, et injecta l'énergie du courant en elle même, jusqu'à ce qu'elle dégage une secousse. Mais cela ne sembla rien ne faire à l'entité. Katos ne fit qu'un « oups » gêné en apprenant qu'elle flottait en l'air, avant de reprendre un air parfaitement calme, ce qui jurait parfaitement avec la situation. Manon se passa la main sur leur visage. Tomber sur deux gamins, ok... Mais s'ils étaient cons, en plus !

Pendant ce temps là, au dehors de la capsule, une jeune louve blanche exactement semblable à Nighty arriva, habillé d'un poncho et d'un sac-médecine. Elle était accompagné d'un renard gris portant un chapeau de feutre sombre, et un blouson de cuir. Il était armé d'une sorte de canon, mais entièrement recouvert de cercle et de symboles magiques. Il dégageait une sorte de fatigue lourde, pesante mais, lorsque la machine folle remarqua leur arrivé, il sauta vers la pierre  avec une grande vigueur, tout en tirant vers lui le bras de Snowy. Nighty accueillit sa sœur et son petit ami avec joie. C'était deux autres « employés » du magasins dirigé par la tante des deux jumelles, les deux exorcistes regardèrent la machine et les alentours.

« Avarice ou Colère ? » demanda Holdio avec un air intrigué.

« Avarice. » répondit Nighty. « C'est bizarre, sont d'habitude plus fins, les avarices... »

« Les avares peuvent être cons... » rétorqua en haussant des épaule le renard gris. « D'ailleurs, Molière lui même nous l'a prouvé dans une de ses pièces »

Holdio commença à utiliser son sonar. Tout était bon, il voyait la structure de l'appareil... Il « vit » que Manon et deux lodijoads inconnu étaient à l'intérieur de la machine. Il régla à plus bas la puissance de son arme, en indiquant à la sœur de Nighty qu'il ne pourrait pas le tuer en lui tirant dessus, sinon il risquait de tuer Manon et deux autres personnes. Il allait se contenter de paralysé le contact entre l'entité et le corps. Holdio chargea un tir de son arme, sentant l'énergie se concentrer dans le canon. Une première charge d'énergie fut propulser vers la capsule, mais fut détruite par des tirs de l'entité. Un juron s'échappa de la bouche du renard gris, qui retenta un tir. Cette fois, ce fut bon, et la machine s'effondra, avec des cris provenant de l'intérieur.

Gêné, Holdio porta son aide pour sortir Manon, ainsi qu'Anaku et Katos qu'il ne connaissait pas, tendis que Snowy approcha de l'armure, la ou tourbillonnait une sorte de gaz violet, concentré de l'entité n'ayant plus de contrôle sur le corps d'acier. La jeune louve polaire sortit un marqueur noir, et traça deux cercle concentrique autour de l'Avarice, puis sépara le cerceau ainsi formé en quatre. Elle fit un troisième cercle plus vers le centre, avant de reporter son attention sur le cerceau divisé en 4. Sur l'une des partie, elle fit 8 symboles entouré, dont un seul, par rapport aux autres. La chamane « attacha » une autre avec le cercle central par un symbole, avant de tracer un simple arc de cercle dans celui opposé au premier dont elle s'était occupé, et laissa vide le dernier. Après cela elle fit un cercle au plus prêt du gaz, et un triangle autour. La jeune chamane releva la tête vers Holdio qui était venu voir, et lui dit qu'elle s'occupait de le faire se dissiper. Elle sortit une sorte de poudre de son sac médecine, et la posa sur le dessin. Il s'illumina immédiatement, et le gaz se dissipa. Snowy effaça la les traces de marqueur, puis le petit groupe pris le chemin vers le magasin, suivit par Katos, tandis que Nighty portait Anaku, et tandis qu'Holdio s'allumait une cigarette bien mérité ! En chemin, il remarquèrent que le paysage était redevenu normal, comme si la seul chose qui s'était passé était un crash.

« On devrait pas les faire venir, on va avoir des ennuies » rala Manon tout bas à Snowy.

La jeune louve eut un sourire, puis lui rappela qu'ils avaient vu toute la scène, et qu'ils méritaient bien quelque explication ! Ensuite, elle lui fit remarquer que le jeune renard était loin d'être dans un état enviable, et qu'il fallait s'occuper de lui. La jeune humaine aux bras d'aciers haussa les épaules, et continua à marcher. Le lion semblait comme absent et secouait légèrement sa tête. Il prit une petite inspiration, et demanda au groupe :

« C'était quoi, exactement, ce truc ? »

« Ce qu'on appelle un Dernier Souffle. » répondit Snowy « C'est la condensation des dernières pensée négative d'une personne avant de mourir. Après, cette entité cherche un corps pour s'attacher. Ces phénomènes arrivent en ville depuis quelque temps. »

Snowy n'avait pas parler de l'origine des apparition de Derniers Coeur exprès, pour éviter de mettre sans être sur les cochons dans le coup. La jeune chamane regarda Holdio, qui nettoyait son arme en marchant. Le petit ami de sa soeur était véritablement un fou des armes, leur trouvant une beauté qui semblait échapper au commun des mortels. Pendant ce temps la, Nighty était en train de s'amuser à regarder Manon grommeler dans sa barbe, le mauvais caractère de l'humaine étant véritablement exeptionnel.

« Alors, on fait une sortie, les jeunes ? » fit une voix venant de derrière eux. « Et on prévient même, nous autre les vieux schnocks ! »

Celle qui avait dit ça était une louve polaire, comme Snowy et Nighty, mais bien plus vielle, avec une chevelure coupé court. Le plus marquant chez elle était le fait qu'elle portait une blouse, et une grosse paire de lunette. Snowy lui conta immédiatement l'histoire du dernier souffle et le fait que les deux gamins avait été prit dedans.

« Je vois, je vois... » fit d'un air songeuse Olga, tente des deux jumelles. « Il va bien falloir les faire venir avec nous ! Venez au vann, ça iras plus vite de les ramener comme ça. »

 Une fois le fouillis habituel et chaleureux du magasin retrouvé, Anaku et Katos furent, malgré les protestations du lion, amener à l'étage ou le lion du se reposer, et ou le renard eu le droit à des soins. Pendant ce temps la, Manon nettoya les traces de sang laissé par la blessure d'Anaku dans l'entrée et l'escalier, puis retourna avec Nighty au comptoir.

« Tu sais, les cochons risquent de bientôt arriver... Ils arriveront ici, j'en suis sur. Le sang du renard à laissé des traces jusqu'au magasin. Et si nos explications ne sont pas des aveux nous forçant à la condamnation, fournissant le cochon bléssé qu'il pense sortit de la capsule, ou bien alors les deux gamins comme coupables, ils fouilleront, et trouveront Anaku. » fit la jeune fille, avant de renchérir « Tu le sais bien... »

« Pourquoi utilise tu toujours une logique si froide ? » demanda la jeune louve en regardant dans les yeux son amie.

« Surement le fait d'être en partie un robot » rétorqua en détournant le regard Manon.


Titre: Re : Hinsein
Posté par: Katos le Janvier 06, 2010, 09:12:07 pm
L'arrivée brutale d'un gang de porcin empêcha Nighty de s'énerver contre son amie. Elle leur demanda ce qu'elle pouvait faire pour les cochons, bien que comme Manon elle sache parfaitement ce qu'ils voulait. Elle espérait juste que la jeune fille garde son sang froid et ne révèle rien. En jetant un coup d'oeil vers son amie, elle vit que l'humaine s'était adossé au mur de pierre nue du magasin, et regardait les cochons en se donnant un air tranquille.

« Il y a un cochon rescapé d'une capsule de survis ici. Nous devons le trouver pour l'apporter à la résidence du gouverneur, mesure classique en cas d'accident. On sait qu'il est ici. »

La jeune louve resta calme, elle avait déjà inventé ce qu'elle allait dire. Elle mit les deux pied sur le comptoir de bois grossier, en croisant les jambes ensembles. Nighty regardait les cochons qui était au milieu des étagère contenant les marchandises toutes plus étranges les une que les autres.

« Vous arrivez trop tard ! Il est repartit. » repondit elle simplement.

« Les traces de sang arrive juste jusqu'à chez vous, mais n'en ressorte pas. » rétorquèrent « Il doit être encore ici. »

« Il a acheté des bandages et s'est soigné sa blessure ici même, juste après avoir payé. » fit elle comme réponse.

Le cochon allait répondre, furieux, quand Manon intervint, pour stopper le porc. Elle lui dit que la jeune louve disait la vérité, avant d'ouvrir un petit porte feuille en cuir noir, et de montrer sa carte d'identité. Elle portait le symbole doré indiquant la provenance de la classe social cochon rose de la jeune fille.

« Ah, mais ça change tout ! » fit le porc d'un coup plus courtois. « Si c'est un citoyen cochon rose qui le dit, c'est surement vrai... Cela veut dire que nos chance que le cochon soit déjà partit sont forte ! J'espere juste qu'il n'est pas déjà parti pour l'endroit qu'il devait atteindre ! Désolé du dérangement, mesdemoiselles ! » fit le porc, avant de partir avec ses compagnons.

Tandis que l'équipe porcine se retirait, les deux amies se regardèrent contente d'elle, et Nighty remercia Manon pour son intervention. Celle ci se contenant de hausser les épaules, tandis que son amie regardait par la fenêtre la foret. Elle se retourna vers la jeune fille.

« Au fait ? Tu avais dit que tu était en partie un robot ? » demanda Nighty. « Un robot aurait dénoncé les gamins pour sauver ses maitres, obéissant au Trois Lois. »

« Si tu le dis... » répondit juste Manon en haussant les épaules.

Les choses capitales qui ont été dites à l'humanité
ont toujours été des choses simples.

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Han... Han... TRIPLE POST PUNAISE OwO ! Enfin, je triche, vu que j'ai quoté le message de Feurnard xD Et qu'il est plus long que ma fin de chapitre xD.

Mais quand même... C'est long... Mais j'espère que cela vous à plus o/ Sinon, j'aime Asimov .o. Et j'ai pas mal d'autre référence xD. La SF, cèlebien, la fantasy, cèlebien OwO

Je me permet de mettre du blabla dans cette fin de chapitre. Hinsein n'est que la première fic d'une série, dont tout les noms seront en allemand *se fait tuer par des gens qu'aime pas l'allemand*. L'histoire se base sur un univers personnel mi fantasy/mi SF. Il vient de mes lectures, de ce que je vois, j'entend... Je suis une véritable 'éponge', et mon univers est à la fois basé sur ma personnalité et sur ma vision du monde. Donc il y a un self-insert dans ma fic, le plus gros jamais fait : L'univers. (C'est un peu ventard, quand même .o.) Et comme l'esprit est malléable...

Enfin bon, j'espère que vous avez aimé o/


Titre: Re : Hinsein
Posté par: Feurnard le Janvier 07, 2010, 11:05:27 pm
Le monde réel est... compliqué. Mais une histoire est faite de conventions. Même si tu voulais reproduire l'acausal de l'existence par l'humour, ce n'est pas forcément l'effet que tu obtiendras.

Je note encore quelques points secondaires et du détail.
Le passage de l'humiliation de l'enfant à sa libération dans l'usine est étrange, le changement de lieu m'a semblé difficile à suivre. Je n'ai pas regardé de plus près ce qu'il en était. Au moment de libérer l'enfant, Ishtaria utilise un sortilège que tu décris en long et en large, en deux paragraphes sauf erreur. C'est peut-être beaucoup pour une simple action, si cette explication était nécessaire peut-être faudrait-il l'introduire ailleurs, à une meilleure occasion.
Sur le détail :
Citation
Elle remarqua que l'homme se leva pour prendre la paroles, deux gardes tenant la paroles.
Prête plus d'attention à ton texte.
Citation
Il « vit » que Manon et deux lodijoads inconnu étaient à l'intérieur de la machine.
Tu tiens à prendre le point de vue du renard, qui ne sait pas qui sont les lodijoads à bord. Mais le lecteur les connaît. Et ils ont déjà été introduits juste avant, avec Manon.
Citation
« C'était quoi, exactement, ce truc ? »
« Ce qu'on appelle un Dernier Souffle. »
Tu expliques deux fois la même chose, plus tôt dans la narration, ici en dialogue. Est-ce pertinent ? Il me semble que là le discours indirect irait tout aussi bien, voire simplement indiquer leur ignorance.
Citation
J'espere juste qu'il n'est pas déjà parti pour l'endroit qu'il devait atteindre !
C'est à la fin du chapitre, un cochon qui dit cela. Un rien me dit que jamais je n'aurai l'occasion d'enregistrer une telle phrase dans la vraie vie.

Il y a encore mille choses à dire, je laisse les autres s'en charger (et t'encourager au passage, c'est leur rôle).


Titre: Re : Hinsein
Posté par: Hygualanga le Janvier 08, 2010, 11:44:25 pm
Contrairement au premier chapitre je poste, je trouve qu'il y a plus de chose à dire ici, mais suis pas forcément quelq'un de doué pour relever des trucs, 'fin voilà quoi...
Hum, au niveau général, je trouve qu'il y a beaucoup de détail sur la vie "réel" et je pense que c'est compliqué, on est comme un étranger dans un nouveau monde. Cela m'a destabilisé, cependant si tous les univers se ressemblaient point par point avec les mêmes usages, habitudes... bref
J'ai vite compris le passage de l'humiliation à l'usine, mais j'ai trouvé cela dur à réaliser. Il y a aussi cete technique, le "Fu". Heureusement tu explique bien cette technique, on comprend rapidement, toutefois j'aurais préféré une explication plus tot dans l'histoire. Si j'ai bien lu, tu en parles, Ishtaria l'utilise une première fois, puis une seconde... et ce n'est qu'à partir de la destruction de la porte que tu expliques, même si ce n'est apparement la même forme d'utilisation d'après ce que tu as écrit, trop tardif pour ma part. M'enfin, je pinaille sans doute.
Sinon, tu parles d'un concept pour la venue de Holdio et Nighty pour Snowy : "Deus ex Machina", je comprend ce concept mais je ne sais pas, je ne l'aurais pas utilisé de peur que quelqu'un ne comprenne pas. Je trouve cela compliqué, 'fin c'est mon avis et ça résume bien la situation.

Je n'est relevé que ça de marquant pour ma part, sans doute plein d'autres truc à dire, c'es sur. Sinon, y'a certaines fautes qui m'ont marqué sur ces deux derniers chapitres, plus d'orthographe que de grammaire, peut-être qu'au chapitre suivant je quoterais mais là, j'ai la flemme désolé.

Bon chapitre deux, trois principaux lieux d'action si mon esprit ne me joue pas de tour. L'intervention de Holdio et Nighty pour déterminer la nature de l'esprit et sa constituion m'a bien fait marrer, m'a fait souvenir de Ghostbuster et leur scan avec un psycho-tensiomètre (ou PKE metter, comme vous voulez) manipulé par Egon. L'entité qui prend le contrôle d'objet ou d'être vivant à un nom spécifique si elle est polyvalante, faudrait que je le retrouve dans mon encyclopédia sur les phénoménes et êtres paranormaux qui se trouve sur mon Ordi ou dans mes jeux sur le sujet (ouais, suis pointu sur le sujet, mais à un point...). En tout cas j'aime ce genre d'intervention d'entité *se passione pour un truc d'ont on n'en entendera plus jamais parlé*.Aussi, je me demande quel importance et rôle auront Ishtaria et Orion. Hmm, je supose qu'un autre lieu d'action va apparaître dans le prochain chapitre

Bon et bah bonne continuation.


Titre: Re : Hinsein
Posté par: Miko le Janvier 10, 2010, 09:27:31 am
J'ai tout lu hier soir ca à du bon de ne plus rien avoir à écrire. ^^ Alors c'est drôle je te retrouve au travers de ce texte, complètement décalé. C'est assez étrange de retrouver tes personnage dans un autre contexte que celui de SP. Mais j'aime bien. J'ai parfois un peu de mal à suivre sans compter que l'histoire est vraiment particulière. M'enfin j'aime bien donc je continu à lire. ^^ Bon courage P'tit lion.


Titre: Re : Hinsein
Posté par: Katos le Janvier 13, 2010, 08:20:33 pm
Feurnard : Je me suis marrer de ma faute avec "les deux gardes tenant la paroles". Je dois dire que le passage avec l'enfant fut assez difficile à écrire. Il faut donc que je concilie les connaissances du lecteur avec celles des persos, c'est bien ça ? J'admet aussi qu'effectivement, j'ai fait parler le porc d'une manière très bizarre xD ! Je prend bien en note toute tes remarques, merci ^^ !

Fils : Rooh, arrète de dire que t'es pas doué ! Hum, sinon, pour ma part, mon monde me semble pas si éloigné de la réalité... Faut dire que dans ma tête, Hinsein est déjà terminé xD Plus qu'a tout écrire o/. Sinon, l'expliquation du Fu, c'est effectivement car elle n'utilise avant de des raccourci de cette magie, et je ne pense pas que les porcs soient bêtes au points de mettre eux-même de quoi détruire leurs portes xD. Sinon, pour le Deus Ex, cela ne me semblait pas si compliqué O.o !

Miko : *se décale de quelque pas* Je suis encore plus décalé */PAN* Et zut, y'avais un tireur embusqué .o. ! Je vais tenter de remedier à cette difficulté de suivre le texte, qui doit être rebutente par moment. Merci aussi pour ton commentaire o/ !

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Chapitre 3 : Folies

Une lueur... Un espace infini, blanc comme neige, et plat comme aucun lieu naturel ou fait par l'homme. Partout, des bulles de lumières. Des univers. La marche dans cet endroit semble sans fin. Que faire ? Je ne sais pas vers ou je vais, mais je sais que j'approche de mon but. Les univers se font de plus en plus espacé. Et d'un coup, il n'y en a plus. Je ne sais pas exactement ce que je ressens. Sans doute de la curiosité, peut être de la peur, et surement de l'incompréhension. En regardant à mes pieds, je vois qu'une ligne sur le « sol » empêche d'avancer les univers-bulles. Je vois des sillons par terre, et d'étrange symbole gravé plus loin. Ou suis-je ? Ne sachant que faire, mes pas continus vers ce but qui se rapproche. D'un coup, je vois une estrade triangulaire en or. Non, ce n'est pas de l'or. C'est de la couleur de l'or, mais ce n'est pas un métal. Le contact est... Intriguant. Quand je tente de la toucher, je ne sens aucun contact, mais ma main ne peut la traverser. Et sur cette estrade... Un énorme crystal, dont la couleur me semble impossible à décrire. Je le touche. La dernière impression que je garde de se monde est un jeune enfant, humain, aux cheveux d'argent qui me regarde en riant, alors que je suis emporté dans un tourbillon de souvenir.

Et soudain, je me rappelle.

Cinq ans se sont écoulé pendant la guerre d'Arès, qui ne s'est terminé que par l'invasion des porcins. Orion est né peu avant le début de cette tragédie. Dans le système solaire, il existait douze grands esprit. Ils avaient été immortalisé souvent sous la formes de dieux, tel les olympiens. Ces douze esprit formèrent des guildes reposant sur le principe qui les dirigeait. Orion était dans celle de la guerre, celle du dieu « Arès », et dut subir dès le plus jeune age une discipline spartiate. Jusqu'au jour... Il avait 7 ans, lors de l'invasion des porcins, et fut marqué à jamais par le plan qui arréta la guerre. Tout les Arès adultes furent exterminés, et les enfants furent confié à des familles d'accueil. Avant la fin de la guilde, un chant fut appris par cœur aux jeunes qui allaient survivre. Un chant les protégeant, et leur permettant d'accomplir quelque chose. Ils n'en surent pas plus... Et peu s'en souvinrent, traumatisé par le sang...

Le sang...


« Mais oui, le sang ! »

La voix d'Orion avait crié sans s'en rendre compte, tandis que les gardes le regardait, hébétés  Le chien venait de se souvenir. Le Chant du Sang n'était pas quelque pouvoirs absolus presque divins. C'était un moyen de fuir ! Il n'avait été inculqué aux enfant que pour la survis de la guilde. Et Orion devait survivre. Pour protéger Ishtaria. Une image lui revint en tête, l'image d'une famille qui l'attendait, lui et celle qu'il gardait. Sa famille. Alors que les gardes s'approchait de lui, il murmura le premier couplet du chant.

C'était le début d'une épopée racontant comment un soldat s'étant retrouvé dos au mur avait réussit à survivre. Le premier couplet racontait qu'il s'était concentré et avait analysé la situation, avant qu'un grand force entre en lui, et amplifie ses capacité physique. Tandis qu'il marmonnait le chant, Orion se concentra, et comprit qu'il n'aurait pas à se soucier des gardes en se battant contre l'homme ayant un démultiplicateur de force. Ils auraient trop peur de toucher ce qui semblait être leur supérieur. Le chien devait donc se battre contre lui au corps à corps, mais tenter d'être plus fort que son adversaire. Il devait trouver qu'elle pouvait être la faiblesse de son ennemi. Au fil de ses réflexions, il sentit une énergie nouvelle entrer en lui. Une énergie douce et chaude, qui s'insinuait dans le moindre recoin de son corps et de son âme. Il mit son arme droit devant lui, et fut surpris par la vitesse à laquelle allait ses bras.

Il se mit à courir vers l'homme, mais il n'eut besoin que d'un pas pour le rejoindre. La puissance offerte par le sabre était elle si forte que cela ? Il n'avait qu'a penser un endroit où il voulait frapper ou aller pour que ce qu'il veule se passe instantanément ! Qui avait besoin de stratégie avec un pouvoir pareil ? Personne ! En plus, le héros du Chant du Sang n'avait pas besoin de stratégie, bien qu'il en avait conçu un début ! C'était l'intention, les moyens utilisé ainsi que le but qui comptait. Le chien eut un rictus, et fondit vers l'homme pour frapper son thorax. Comme prévu, le mouvement ne lui prit qu'une misérable poigné de seconde. Mais l'humain avait évité son coup avec une facilité effroyable, en sautant en arrière. Furieux, Orion plongea sa lame avec une vélocité faramineuse vers le coté du militaire... Qui avait encore une fois évité le coup. Que se passait-il ? Etait-ce uniquement lui qui pensait aller vite ?  Il tenta de frapper de sa lame encore et encore l'homme, mais ne le touchait jamais. Il ne comprenait pas. Comment éviter quelque chose allant aussi vite ? La réponse fut si simple qu'il se sentit stupide de ne pas y avoir pensé plus tot. Il allait certes plus vite, mais ses coups étaient devenus simple à anticipé.

Alors qu'il songeait à cela, le militaire en profita pour envoyer un coup d'une grande violence dans le torse du chien, qui ne fut protégé que par la solidité de son exo-squelette. Orion fit un bond en arrière, et sortit un second sabre. Bien qu'ambidextre, le combattant d'Arès maitrisait bien mieux sa main gauche que sa main droite. Et ne se battait donc qu'avec les deux mains que dans certains cas. Comme celui ci. De plus, il s'était laissé griser par la puissance qui s'était injectée en lui. Il regarda son ennemi, et pensa à une chose idiote : Il fallait bien une source d'énergie, pour alimenter les circuit hydrolique de l'appareil. C'était surement une batterie à antimatière, forme ultime de stockage d'énergie, d'après les porcins. L'endroit ou il devait frapper.

Il se propulsa de nouveau dans la bataille grâce à la force du Chant, et envoya un coup de sabre dans le ventre de l'humain, coup qui fut bien évidemment paré. Il fit un bon de coté, et comme il s'attendait, il fut derrière son ennemi. Il trancha le dos de l'imperméable de son adversaire, mais il n'y avait pas la moindre trace de batterie. Cela aurait été trop évident. En tout cas, les batteries étaient surement à l'extérieur de l'armure, pour éviter de trop graves blessures en cas d'explosion de la batterie. Le chien refit un tour autour de son adversaire, et para un coup qui arriva vers sa tête.  Ou pouvait se trouver la batterie ? Elle devait bien être protégée... Surement sur le ventre, ou l'homme pouvait la protéger.

Le chien regarda son adversaire dans les yeux, puis refit une attaque, et fit un coup vers le coté de l'abdomen du militaire, qui utilisa sa lame pour empêcher la lame de continuer sa course. Orion appuya sur sa lame, pour forcer l'homme à lâcher. Avant de trancher la devant de l'imperméable de l'humain, révélant deux tube transparent, contenant une sorte de liquide brillant. Gagné. Le fils d'Adam et Eve était en échec. Le liquide était de l'hydrogène, ou de l'anti-hydrogène emprisonner dans des molécules particulière. Orion leva sa lame, et l'abattit sur la batterie.

Il songea d'un coup au danger de ce qu'il venait de faire. Comme dans un rêve, il vit les deux liquides couler au ralentit, avant de se mélanger... Il y eut un violent flash, et Orion n'eut le temps de faire un saut en arrière avant d'être emporté par le souffle d'une terrible explosion. Il ne dut sa survie encore une fois qu'a la solidité de son démultiplicateur de force. Par contre l'appareil était irrémédiablement détruit.

Il vit entre ses yeux mi-clos les gardes qui levaient leur pistolet, ne semblant pas contents de ce qui venait de ce passer. Il se hatait pour murmurer plus vite, mais le temps jouait. Il approchait de la fin, mais les doigts se tendèrent sur la détente de l'arme. Les coups de feu retentirent au même moment que la syllabe finale, et Orion se sentit emporté avec une légèreté. Mais il sentait autre chose. Une morsure dans sa cote. Il regarda son sang couler d'une blessure causé par une balle.

Il retomba lourdement d'un seul coup dans une charrette, sans la moindre transition. Il porta son regard sur le banc en bois sur lequel il était allongé, et surtout sur la jeune femme, qui, sans poser de question, s'approcha de la blessure pour la nettoyer, après avoir retirer la carcasse du démultiplicateur. Orion sourit, il avait réussi à rejoindre Ishtaria. La maitre du Fu nettoyait la plaie sans rien dire, c'était dans ses habitude d'agir avant de poser les questions. Un fois la plaie bander, elle lui demanda depuis quand il savait se téléporter.

« C'est une vielle technique de fuite. » répondit le chien. « Mais elle me donne mal au crane ! »

Sans répondra, l'humaine fouilla dans un sac, qui était juste à coté du souriceau qu'ils venaient de sauver. L'enfant regarda avec curiosité ce qu'elle faisait, semblant vouloir savoir ce qu'elle cherchait, mais n'osant pas demander. Il ne portait plus la tenue sale de l'usine, mais une chemise, et un jean, semblant mal à l'aise avec cette tenue. Ce qui frappa le plus Orion, c'était le fait que l'enfant portait un foulard indiquant qu'il était apprenti en Fu.

« Ta pris la souris comme disciple ? » demanda d'une voix fiévreuse le chien.

« Je suis pas une souris ! » protesta l'enfant. « Je suis un octodon ! C'est pas pareil ! »

Ishtaria rigola, et fit oui de la tête, avant de trouver ce qu'elle chercha. En voyant un effervescent, le chien déglutit. Il haïssais ces horreurs. Mais il fallait bien se soigner, même si des fois il se demandait si le but des médicament était d'être le plus dégueulasse possible... Orion soupira, avant de prendre le verre avec la saloperie blanche qui se dissolvait dans l'eau. Il attendit que le médicament immonde soit totalement disparu, avant de boire le verre d'une traite. Après cela, Ishtaria lui présenta plus précisément le jeune octodon, car n'oubliez pas, ce n'est pas une souris, même l'auteur se trompait ! Orion apprit donc le nom du nouvel apprenti de la maitre du Fu : Maxime. Il appris aussi qu'il savait déjà quelques sort mineurs.

« Et bien, tu traine pas ! » fit le chien en se frottant l'arrière de la tête.

Ne lui répondant que par un sourire, la jeune femme lui indiqua qu'ils allaient se diriger vers le montagne du continent d'Ishtar, continent duquel provenait son nom. Orion ne s'étonna pas du choix de la magicienne. Les maitres du Fu étaient en recherche constantes de plus d'éléments pour comprendre l'origine de cet art. Et les plus grand maitres faisaient leur recherche dans les montagnes. En fait, pour l'instant, tout allait pour le mieux. Le chien songea au voyage, qui n'annonçait pour lui rien de nouveau. Il continuerait à protéger la maitre du Fu, et à combattre ses ennemis avec honneur, et maintenant qu'il se souvenait du chant... Il ne l'utiliserait plus. Orion avait renoncé à son statut de Arès, qui l'empêchait de se tourner vers son but.

Et maintenant, ce but retournait dans les montagnes. Bien, ça.


Titre: Re : Hinsein
Posté par: Katos le Janvier 13, 2010, 08:22:41 pm
Pendant ce temps, quatre jeunes profitaient de leur week-end, ne songeant qu'à s'amuser dans un ville proche de Cambridge, malgré l'interdiction de sortir de l'enceinte de l'établissement pour les internes. C'était une des rare fois ou l'Azure Thunder se déplaçait à une vitesse raisonnable dans les rue. Il fallait préciser que c'était surtout du au sermon de la jeune Kathi que le pilote ne se donnait pas totalement à son péché de luxure de la vitesse. L'appareil avançait dans les rues pavés, et Seweca regardait tout en conduisant les marché par la fenêtre. Quand tout d'un coup se profila devant eux... Une animalerie. Le jeune lycanthrope freina net, se gara, et entra dans le magasin ou les odeurs de plus et de fourrure s'entremêlaient pour le plus grand bien des fanatiques d'animaux. Une sorte de chaleur se dégageait de ce magasin, qui semblait familier. Tandis que nos quatres jeunes adolescent, vêtus de l'éternel uniforme de l'établissement, visitaient l'animalerie, devant leurs yeux ébahis se profila un superbe perroquet.

« C'est un ara ! » fit Seweca en le regardant. « Ce sont de beau oiseau, mais plutôt cons. »

« J't'emmerde ! » rétorqua la petite voix de crécelle de l'animal.

Cela provoqua des rires dans le petit groupe, alors que s'approchait un vendeur. Tendis que le viel homme leur demanda ce qu'il pouvait faire pour eux, le perroquet laissa échapper un « Poly veux un biscuit ! » des plus classiques. Tandis que Seweca expliquait à Ki que c'était la phrase la plus commune que l'on prêtait au perroquet, le vendeur racontait au jeunes filles qu'il n'avais jamais vendu l'oiseau. Comme pour prouver ce que disait le vendeur, l'oiseau laissa s'échapper une nouvelle phrase, un peu moins classique.

« Poly veut de la bière ! »

Tandis que le jeune kistune se demandait ce qu'il y avait de drole, ses trois amis éclatèrent de rire. Le comportement du perroquet les amusaient beaucoup. Il était en effet des plus étrange, on voit rarement des oiseaux poivrot, non ? Faut dire qu'ils s'écrasent contre des murs avant. L'oiseau se gratta avec ses pattes le haut de la tête, avant de continuer à démontrer son à quel point il profitait de la vie.

« Poly veut de la coke ! »

Et maitenant, un perroquet junkie ! Les rires des trois amis de Ki redoublait, tandis que l'enfant renard ne savait pas du tout ce qu'il y avait de drôle dans les paroles de l'oiseau ! Il se sentait largué par un humour qui n'était pas le sien, et auquel le plus profond de la sagesse de son peuple à laquelle il avait accès ne pouvait rien. Le perroquet finit par decider d'achever les enfant, car sa petite voix emblable à un violon percé recommença à s'occuper du classique à la manière de l'oiseau.

« Poly veut des meufs ! »

Ki prit un air blasé. C'était encore cet humour stupide donc Kathi et Seweca faisait preuve à longueur de journée... C'était lourd, à la longue, pour le Kitsune... Les trois autres adolescent, eut, était mort de rire du caractère du perroquet et décidèrent d'emblée d'acheter le volatile et, sans que Ki n'est rien pu faire, le groupe repartit avec l'oiseau, qui insultait les passants.

Le groupe repartit vers le Azure Thunder, qui démarra avec fracas, avant de reprendre la route avec une vélocité incroyable, comme à l'habitude des adolescents. Ils ne mirent pas beaucoup de temps à retourner à l'académie, et se garèrent à la place habituelle de Seweca. Il allait falloir entrer discrètement dans l'établissement, pour ne pas subir de punition de l'établissement.

Malheureusement, l'absence de jeunes ici dans un plan du gouvernement de la planète, ainsi que celle de la fille du gouverneur, cela ne passait point inaperçus. Un cochon les attendaient, et les fixait de ses petits yeux porcins, se tenant au milieu de l'allée qui permettait d'accéder au dortoirs. Il semblait bien s'amuser de la situation, et il poussa un cri très haut dans l'aigue, vrillant les tympans des jeunes fugueurs. Deux autres cochons arrivèrent, portant la même caractéristique que le premier : une ligne d'argent sur leur dos. Les trois porcs avancèrent sur l'asphalte vers les fuyards. Un pour chacun, voilà ce que à quoi songeait surement les quadrupèdes... Et bien, si ce qu'ils voulaient, c'était une bataille... Ils allaient en trouver une !

Seweca s'avança prêt de son adversaire, retirant les gants d'un blanc lilial de son uniforme, laissant apparaître deux mitaines ambré desquelles des lames surgirent, comme des prolongation du dos de sa main. Il savait que ces cochons la ne les surestimaient pas, car ils seraient venue bien plus nombreux. Le lycanthrope regarda attentivement le porcin, mais rien ne somblait montrer la présence d'arme ou autre.  C'était perturbant. Même l'administration semblaient les prendre pour des monstres assoifés de sang qu'il faudrait enfermer à jamais, et voilà que d'un coup trois cochons se ramenaient sans rien pour les arrêter. Une hypothèse traversa l'esprit de Seweca. Mais cette idée était énervant, agaçant... La direction se serait-elle jouée d'eux ? Aurait-elle fait exprès de distiller ces rumeurs ? En plus, les yeux du porc le regardant avec un calme perturbant. Et surtout, le regard du cochons semblait dire au jeune loup garou qu'il ne valait rien contre lui.

Plus loin, Ki regardait le cochon qui lui faisait face, l'analysant a partir des connaissances auxquelles il avait accès. La ligne d'argent sur le dos symbolisait que c'était un cochon militaire. Il pouvait donc faire apparaître des armes à volonté. Comme tout les autres cochons, il maitrisait la furie, technique l'entourant d'une aura flamboyante de destruction, et il pouvait également former des pales d'hélicoptère dans son dos. Les porcs avaient l'air ridicule, mais cela ne les rendaient que plus dangeureux.

Mais Kathi aussi était prête au combat. Son ombre s'était étendu en un cercle autour d'elle, dégageant une noire fumée, symbole de la magie obscure qu'elle s'apprêtait d'user. La jeune sorcière venait d'ouvrir les portes de la magie, sceaux dont se servaient les sorcières pour apparaître comme des être humain normaux au yeux de la population. La jeune fille eut un rire, avant de se mettre à ironiser sur le courage des porcins, dans le but d'énerver son opposant.

« Mais que vois-je ? » railla-t-elle. « C'est bien la première fois que je vois des cochons qui se battent autrement qu'en étant une trentaine face à un petit enfant. »

« Ces cochons-là ne valent rien, face à nous ! Bien qu'ils soient la part supérieur du peuple, ils restent du peuple ! Ils ne servent pas au combat, mais à assurer la légitimité de notre grande impératrice Zanie ! » rétorqua le porc-soldat d'un ton indifférent, quoique doucereux.

« Ils seraient ravies de l'apprendre ! » ironisa la jeune sorcière

« Mais ils le savent ! Ils sont même ravie d'être la base de l'immense édifice qu'est l'empire solaire ! » répliqua son adversaire.

Tandis que le cochon éclatait d'un grand rire, Kinami décida de s'éloigner du champ de bataille. La jeune fille ne s'était jamais battu. Tandis qu'elle se rapprochait de l'Azure Thunder pour être à l'écart, un bruit de moteur se fit entendre. Au dessus de sa tête, un hélicoptère, avec un « G » majuscule gravé sur le coté. C'était un hélicoptère personnel de la famille Gatou. Et la personne à bord ne laissait aucun doute sur son identité.

« Ô ma chère et tendre Kinami, de la grandissime et glorieuse famille Nakoko ! Bien qu'étant entrainé au combat, je peux comprendre la peur que tu as eut, kidnappé par ces véritables monstres hérétiques au grand empire éternel du système solaire ! Qu'Hélios, le grand dieu guidant les pas de notre vénérée chef  Rosie Aldéphine Marie Adélia Zanie, me garde prononcer un mensonge à ce sujet ! Je te fournirait la plus grande projection possible, ainsi qu'un bonheur des plus grand, celui de porter mes enfants, après des nuits inoubliables avec le grand MOI ! Viens avec moi, ton père à donner sa bénédiction pour notre mariage ! Il a même tout prévu, et se seras à mes coté que tu vivra ta vie de première femme de la planète ! »

« Poly veut que tu ferme ta gueule » fit le perroquet.
Même les cochons semblaient fatigué du discourt d'Ernesto Gatou. Mais la plus fatigué fut Catherine, qui concentra de l'ombre en sa main, pour s'en servir de projectile sur l'héritier de l'entreprise multiplanétaire de Mercure, qui oublia sa proie pour se concentrer sur un tir qui visa la sphère de noirceur, qui éclata telle une petite bombe.

« Quoi ? Comment à tu seulement tenté de me toucher avec ta magie du Malin ? » s'écria l'héritier. « Tu as provoqué mon courroux ! Sache qu'en t'attaquant à moi, tu es maintenant passible de prison à vie, créature du Diable ! J'ai le droit en cas d'attaque de faire tomber sur toi les foudres de mes flèches vengeresse ! Et les flèches suivent le malandrin qu'elle veulent punir... »

Deux missiles furent tiré vers la jeune sorcière, qui avait bien comprit que cela s'agissait de missile à tête chercheuse. Elle ne bougea pas, laissant les missiles s'approcher d'elle. Ses amis poussèrent des cri d'effroi en voyant les projectiles de la mort s'approcher de l'adolescente. Elle prit sa respiration, et se changea d'un coup en ombre. Les missiles la traversèrent pour aller s'écraser sur le cochon à qui elle avait tourné le dos pour s'attaquer à Ernesto Gatou. Le cochon fut transformé en une cote de porc, qui était en train de bruler.

« Non ! » cria un de ses allié. « Si elle brule, on pourras pas le retransformer ! »

En entendant ça, la sorcière eut un sourire sadique, un de ceux que l'on imagine volontiers des membres de son peuple. Deux large pique sortirent de l'ombre de la cote de porc, qui, bien que les piques étaient loin d'aller à une grande vitesse, ne put évidemment pas se protéger du pique. La jeune fille avait alors les bras sur sa poitrine et elle les écarta d'elle brusquement, provoquant l'éloignement des deux piques, et le déchiquetage des restes du cochon.

« En plus de m'avoir attaqué, tu provoque le meurtre d'un honnête cochon-millitaire, avant d'achever son âme ? Pour cela tu seras pourfendu de ma vengeance ! Grands soldats ! Attaquez-les, offrez-leur le chatiment qu'ils mérites ! »

Après son minuscule discourt, il se retourna vers Kinami, avant de constater qu'elle n'était plus à l'endroit ou elle était avant. Il vit Kathi en train de fuir en tenant la jeune princesse dans ses bras. Il eut un cri d'horreur, et toussota pour déclamer de nouveau.

« Quoi ? Et maintenant, tu kidnappa ma dulcinée ? Que veut tu lui faire ? Tu serais bien du genre à être... »

« Pas le temps ! La sorcière se casse avec ta meuf ! » cria un cochon qui lui servait de co-pilote dans l'hélicoptère.

Dans un cri de rage, Ernesto enfonça la manette des mitrailleuse automatique. Remarquant vers ou allait la jeune humaine aux attribut félin, il ne comprit que trop tard qu'elle comptait monter dans l'Azure Thunder. Une fois dedans, la jeune fille fut en sécurité. Surtout que Gatou Junior allait avoir des ennuis ! En effet, pendant ce temps là, Ki était passé sous la forme spectrale de son peuple, et avait pu prendre possession de son adversaire, qui était totalement sous le contrôle du petit Kitsune. Le possédé commença à tirer sur son allié, qui était face à Seweca.

Le soldat eut une réaction inattendu. Il décida de fuir, surement pour chercher des renforts. Et contre toute attente, Ernesto le suivit, ne désirant point avoir affaire ou trois en même temps. Mais n'étant pas stupide, les deux couard activèrent la fermeture du portail de l'établissement, empéchant toute retraite de la pars des jeunes.  

Une fois seuls, la première action des jeunes fut de décider de ce qu'ils allaient faire. Ils avaient à peu prêt la même idée de ce qu'il fallait faire. Ce casser à toute vitesse avec l'appareil de Seweca. Le problème, c'est que la jeune princesse voulait aussi se barrer avec eux, mais que le lycanthrope ne voulait pas.

« Attend, t'es la fille du gouverneur, et tu veux te casser avec des non-citoyens ? » s'étonna Seweca.

- « Ouais, et alors ? » rétorqua-t-elle.

Le lycanthrope hésita un moment, sans savoir quoi répondre... Comment lui dire que c'était une histoire de principe, qu'une princesse n'avait pas à partir en fuite avec des non-citoyens ? Mais la jeune fille semblait trouver que partir en fuite était d'excellente vacance... De plus, le manque de réponse ne lui échappa pas.

- « En gros t'a aucun argument ? T'es con ou tu le fais exprès ? » reprit-elle avec vigueur.

- « La première hypothèses ! » s'écria Poly

- « Ta gueule, le piaf ou je te plume ! » s'énerva le loup garou.

Tandis que le perroquet et Seweca se disputait, un cri retentit de l'Azure Thunder. C'était la voie de Kathi, qui était au volant et qui lui disait de se dépêcher, s'il ne voulait pas rester ici. Seweca et le piaf fondirent vers le véhicule, en hurlant « Mais c'est MA bagnole ! » pour le jeune pilote. Une fois enfourné dans l'appareil de course, Ki leur fit remarquer le portail. Seweca, qui venait de reprendre sa place de pilote, ricana, tout en assurant que ce n'était pas un problème.

« Pilote fou à sorcière ch'tarbé ! Me recevez vous ? » rigola le lycanthrope en faisant marche arrière, c'est à dire en allant vers l'établissement.

- « 5/5, Pilote Fou » répondit d'un air très sérieux la jeune fille aux oreille de chat.

- « Pilote Fou demande tremplin pour décoller » fit le pilote.

La jeune fille éclata de rire, puis concentra ses pouvoir, tandis que le pilote appuyait sur un bouton. La magie de la sorcière fit se détacher l'ombre du portail de son support, pour venir former un cercle quelques mètres devant l'appareil azur. Une sublimation sembla s'opérer ensuite sur l'ombre qui s'éleva en volute d'une noire fumée, se condensant ensuite en une plaque d'une matière noir dont la solidité semblait douteuse. Pendant ce temps, le tableau de bord de Seweca avait changé de forme, laissant place à deux manette sur le haut, et deux pédale que personne ne pouvait voir, à l'exception du lycanthrope. Il expliqua qu'avec ses mains il activerait chacun des réacteurs de l'arrière de l'Azure Thunder, et qu'avec ses pieds, se seraient les deux plaque à antigravité qu'il controlerait.

« Et c'est parti ! En avant pour la liberté ! » hurla-t-il avant de tourner la clef, activant la puissance du moteur plasma.

Le véhicule s'ébranla, comme si la vie était entrée en lui, comme si une puissante force était entrée en lui. L'appareil azur semblait prit d'une vitalité, d'une vigueur terrible et sublime à la fois. On vit bon nombre de cochons arriver, et hurler de rage en voyant ce qui allait se passer. Un second hurlement de Seweca transperça tout le monde.

« Hasta la Vista, Bebe ! »

D'un coup, le lycanthrope tira les manettes, le véhicule démarrant à une vitesse fulgurante, et fut propulsé en l'air par le tremplin d'ombre, avant de virer après être passé au dessus du portail, disparaissant dans le soleil qui se couchait. Un troisième hurlement retentit, mais de rage cette fois, poussé par Ernesto Gatou. La colère se lisait sur ses traits, ses cheveux chatain s'agitait sous l'ire et le courroux. Il semblait presque fou, et sa voix semblait prise d'une puissance inquiétant lorsqu'il se mit à crier :

« Tiens bon, ma mie ! Je te sauverais de ses monstres ! Ils m'ont échappé une fois de plus, mais ce seras la dernière fois ! Je les retrouverais, pour les tuer, que leur dépouille serve d'exemple à ceux qui tente de resister à ma puissance, celle de celui qui contrôleras à la fois la terre et la plus grande compagnies commerciale de tout les temps ! Je traquerais le loup garou comme la bète sauvage qu'il est mais que personne ne veut voir en lui ! Je ferais payer à ce Kitsune les acts de résistance de son stupide et misérable peuple d'inférieurs ! Et surtout... Cette sorcière... »

Sa voix sembla s'éteindre, et de son regard ne subsistait plus qu'une lueur de folie vengeresse. Un grognement sortit de sa gorge, et se transforma petit à petit en un rire, un rire terrible et fou, un rire qui transperçait tout les cochons présent, un rire qui agitait le corps svelte de l'héritier.

« Il existait une loi, il y a fort longtemps... Je pense qu'il serait temps de la remettre en fonction... Qu'il serait le temps de ramener... Le Malleus Maleficarum ! »

Un rire le reprit, mais un rire qui fut cette fois partagé par les cochons en présence... Le Marteau contre les Sorcière allait revenir... Il allait profiter de l'influence de son père pour s'occuper de cela... Et surtout, en racontant au gouverneur que sa fille s'était fait enlever par une sorcière...

Jamais la psychologie ne pourra dire sur la folie la vérité,
puisque c'est la folie qui détient la vérité de la psychologie.


Titre: Re : Hinsein
Posté par: Hygualanga le Février 27, 2010, 09:17:32 am
Ah, il était temps que je lise la suite d'Hinsein moi, ça m'étonne que personne n'est posté avant m'enfin, vu quand j'écris j'ai rien à dire...
Et bah c'est un bon chapitre je trouve, un beau combat d'Orion contre le militaire et une sorte de Disciple, si j'ai bien compris, pour la maître du Fu.
Puis la suite avec le groupe en voture. Ernesto me fait bien rire avec ses discours.
Sinon j'ai rien trouvé qui me semblé bizarre ^_^
Bon, je dis pas grand chose cependant j'ai aimé ce chapitre, c'est le plus important je pense. Bonne chance pour la suite.