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J'ai rien de mieux à foutre, alors autant vous présenter quelque chose qui en vaille la peine. Surtout qu'après des années de recherche, je dispose enfin de tout les épisodes de ce joyau. Vu que je n'ai pas encore fais tous les dérivés du tisseur, je vous présente la légende du Dessin Animé Arachnéen : Spider-man the animated series, de 1994. 1994 me direz vous ? C'est pas un peu vieux ? Pas du tout. N'avons nous pas ici quelques puristes qui sont très attachés aux débuts du hérisson en jeux ? Ici c'est pareil. Si l'on devait classer les adaptations à la télévision du tisseur, vous aurez 95% de voir cette série en haut du classement.
Mais alors, qu'est-ce qui change ? Qu'est-ce qui fait que cette série est inimitable ? Qu'est-ce qui fait que cette série est quasiment meilleure que la saison 2 de Spectacular dont je vantais tant les mérites ? La voila la raison : c'est Spider-man. Parmi les 4 dessins animés de Spider-man, voici le plus aboutis, le plus construis. C'est le dessin animé qui respect le mieux les personnages, leur histoire, leur caractère, les méchants ne sont ridicules que si leur nature profonde est ridicule, et chacun apparait pour poser une pierre de l'édifice qu'est ce chef-d'oeuvre. Mais je m'égare, je dis beaucoup de bien, sans preuves, il est temps d'en fournir.
Scénario :

Pas besoin de vous faire le tableau, piqué par une araignée radioactive, etc... Vous vous retrouvez avec un Peter Parker transposé vers les années 1980. Qui a t-il de spécial dans ces années ? L'univers est là. L'univers est développé, vous avez une ribambelle de personnages qui n'attendent qu'une chose : être utilisés, on peut vous citer : Glory Grant, Robbie Robertson et Debra Whitman qui étaient des seconds rôles dans leur temps, mais qui au moins n'étaient pas là pour faire tapisserie. Ils participaient à leur manière au développement du tisseur dans la BD.

Mais cette année 1980 est déphasée. C'est à dire que vous prenez le Peter Parker comme au début de sa carrière, il ne connait encore aucun super-vilain, n'a affronté que quelques malfrats de petite envergure, mais il est développé dans un environnement qu'il ne connaitra en réalité que 20 ans plus tard. On pourrait se poser des questions sur ce choix de développement, et bien y'a vraiment pas à s'en faire. On est au contraire heureux de voir qu'on ne démarre pas sur une page vierge. Contrairement à Spectacular, le monde est déjà présent, ce qui nous évite beaucoup d'ennui comme dans la saison 1 de cet autre DA.

Alors, qu'est-ce qui change dans le scénario ? Pas de saisons. Il n'y a pas de saisons à proprement parler, pour 66 épisodes. Les épisodes sont séparés en Parties et en chapitre, le premier exemple qui me vient est : Partie IV : Partners in danger : The Black Cat. La saison est donc divisée en Partie, qui contient chacune un scénario bien précis, développé en plusieurs épisodes relatant les évènements uns à uns. Qu'est-ce que ça change ? Ça change beaucoup de choses. Les scénarios sont grâce à ce rangement, bien plus poussé, chaque partie permet à la fois de développer le tisseur et son entourage, en y apportant au minimum un personnage bien connu de l'univers Marvel. Pour vous citer les stars que nous apercevons nous avons : Daredevil, Blade, la Chatte Noire, Dr Strange, le Punisher, Iron Man, Nick Fury, les 4 fantastiques et même les X-men. Bref, que des personnages célèbres et à fort caractère que Spidey a d'ailleurs rencontré à plusieurs reprises dans la BD. Leur alliance, ou mésalliance n'en sont alors que plus convaincante. A noté que nous avons bien entendus droit à une apparition des Sinister Six.

Dernier point sur le scénario : il relate parfois des moments forts de la vie du tisseur, vous aurez donc la chance pour ceux qui ont aimés (ou lu, au moins) la Saga Silverman de 1969, de la revoir sous un autre jour, certes moins dramatique, mais tout aussi convaincant. (Tiens au fait, pour les lecteurs de la BD, quelqu'un peut me dire comment Silverman a pu redevenir adulte en 1978 ?) Vous retrouverez aussi en quelque sorte la Saga Morbius, bien que celle-ci soit coupé en deux, Morbius d'un côté, la mutation de Spider-man en véritable araignée de l'autre, alors que ces évènements étaient liés à l'époque.

Par contre, il m'est impossible de nier que la fin de la série ne s'achève pas en apothéose... Malheureusement, à ce que j'ai entendu dire, le scénariste n'avait pas pu achever lui-même la série, ce qui nous donne malheureusement trois petits chapitres très peu convaincants : Les 6 combattants oubliés, Guerres secrètes et Le dernier combat. Qui bien que partant d'idées pourtant originales, ont étés plutôt foiré...

Qualité graphique / Design des personnages :

Bon, ça date de 1994, n'espérez pas des graphismes tout nouveaux et jeunes. Mais au contraire, ils sont suffisamment vieux et ancrés pour donner un aspect de réalisme assez rare chez un dessin animé. Et n'oublions pas les célèbres effets de voltige au dessus des bâtiments, ainsi que celui du 6ème sens de l'araignée, qui n'ont malheureusement pas leurs équivalents dans Spectacular, et c'est bien dommage, car c'est ce genre de petits détails qui permettent d'améliorer la qualité d'une série. Bref, sans être aux goûts du jour, personne ne dira que c'est trop vieux pour être apprécié.

Pour les personnages, tout est correct. Chaque personnage retrouve son costume original, seul le Vautour a le droit à un petit relooking très léger, qui rend l'adversaire plus convaincant, bref on en voudra personne. Seul Smythe, et le professeur anti-mutants peuvent être considérés comme vraiment loupés. En effet, je ne sais pas encore si Smythe a réellement un fils (pas encore toutes les BDs) et si il finira comme ça, mais franchement, je trouve que les designers auraient pu trouver autre chose. Idem pour le professeur qui se retrouve avec une moitié mutante assez laide et peu convaincante... Mention spéciale au Docteur Octopus revêtu enfin d'une vraie armure, et pas de petits vêtements de merde d'où sortent ses tentacules, et à Kraven le Chasseur qui dispose enfin d'un background plus poussé qui le rend bien plus intéressant.

Défauts :

Là aussi il y en a, mais on les voit moins, seuls les puristes verront de vrais problèmes, et encore, les nouveautés devraient quand même les satisfaire.

- La fin de la série est véritablement à chier. La partie : Les 6 combattants oubliés, amènent Captain America et Crâne Rouge, dans leur lutte ancestrale, qui finit par aboutir à la création d'Electro, qui ici n'est pas Max Dillon, mais un supporter de Crâne Rouge. Electro à l'époque était un projet censé permettre à Crâne Rouge de faire basculer la Seconde Guerre Mondiale en sa faveur.
Même chose pour les Guerres Secrètes et le dernier combat qui permettent d'expliquer enfin les apparitions de Madame Web, même si la raison de son apparition deviennent alors limpides, les épisodes qui y sont attachés n'ont rien d'attirant. Spider-man doit se composer une équipe de Super-héros pour débarrasser un monde extra-terrestre de méchants bien connus tels le Docteur Fatalis. Les Guerres Secrètes permettent alors à Madame Web de voir que Spidey est bien celui qu'elle cherchait, et il va devoir sauver une dimension spéciale de la Terre, avec ses doubles dimensionnels, pour éviter la destruction de l'univers... Franchement, à vouloir faire compliquer ils ont tous merdés...  

- La transformation assez rapide d'Harry en nouveau bouffon vert. Une transformation comme celle là aurait du prendre quand même plus de temps...

- Pas de Gwen Stacy, pas de Georges Stacy, pas de Betty Brant ni de Ned Leeds. Ces personnages étaient devenus obsolètes en 1980, les deux premiers étaient morts, quant aux deux autres, c'était la fin de leur relation amoureuse, et ils étaient en train de disparaitre progressivement. Même si le choix était de développer Parker en sa période année 80, il est tout de même dommage que l'on ai aucune référence à Gwen, qui était pourtant son amour de toujours. Elle n'apparait malheureusement que dans une autre dimension...

- Pas de Chacal, lui aussi était mort à cette époque, et pourtant une petite Saga du Clone bien refaite n'aurait pas été de trop, si elle avait pu remplacer l'un des derniers chapitres, on leur en aurait pas voulus. Alors, oubli, ou choix de production ?

- Chose très surprenante ! Le Super-Bouffon est plus convaincant que Norman Osborn ! Le bouffer vert d'origine ! Norman, bien que fou comme on l'attend, manque d'un certain charisme démoniaque que le Super Bouffon en revanche, utilise sans problèmes. Bizarre, bizarre...

Voila, c'en est finis, à vous de voir maintenant si vous avez accrochés à ce DA à l'époque où il était diffusé, ou si je vous ai désormais donné envie de le voir. En tout cas, si vous êtes fan du tisseur, et que vous ne connaissiez pas l'existence de ce DA, allez vite vous procurer les épisodes !

Awaaaay! J'connais, avec mon frère on regarde ça sur Jetix/Disney XD ._. C'est vrai que c'est bien, et c'est l'une des choses qui m'a raproché de Spider Man. ^^ Et mon père a un peux vu la série avec nous, ce qui lui a donné envie de relire les BDs. Enfin... Coté adaptation, c'est quand même 12 000 fois mieux que les films. Enfin... ._. Voila.... Sinon, t'en est a quelle BD? Moi j'en suis a la 1972 je crois.

Côté BD je suis à l'année 1979 pour Amazing Spider-man et Peter Parker the Spectacular Spider-man. Mais évitons dériver sur la BD originale. =3
Je ferai un topic dédié à ça si possible.

Je regardais quand ça passer sur TF1 ( À cette époque il y avait de bon DA, parce que maintenant...). T'as oublié de dire que les immeubles était fait en 3D lors des scènes où spidey se balancer et qu'on voyait ça depuis son point de vu. En tous cas c'est le meilleur DA de Spider-Man pour moi.

Et ça c'est quoi ? =3 Je l'ai pas hyper développé, mais je l'ai cité avec le sens d'araignée.

T'auraus du dire explicitement que c'était de la 3D, je te rappelle qu'il y a parmis nous qui n'ont pas eu de la chance de voir ce fabuleux DA, il faut donc leur expliqué au mieux.