Titre: Deadly Dream, rebirth of the Nightmare Posté par: MagnouMagné le Mars 14, 2010, 05:55:54 pm Bon, et bien la voilà, ma fic. Je n'ai pas eu le temps de la taper avant, donc j'ai passé ma journée à pianoter sur mon clavier, car je n'aurais jamais osé scanner la version papier d'origine. Désolé pour ceux qui étaient au courant (s'il y'en a) et qui ont dû attendre, mais je manquais de temps et de courage.
Allez hop, trêves de blablas inutiles, voici donc le prologue, immédiatement suivi du premier chapitre. Le manque total de descriptions dans le prologue est tout à fait volontaire, au fait!^^ . Prologue Dans le monde, depuis la nuit des temps existent les hybrides, créatures mi-humaines mi-animales, douées d’une intelligence très développée. Et depuis la nuit des temps existent les démons, créatures dangereuses résultant de l’œuvre machiavélique du Manieur de l’ombre. Malheureusement, depuis la nuit des temps, les démons persécutent les hybrides, les tuant dans l’ombre sans le moindre regret. Les hybrides, alors voués à la disparition, ont immédiatement réagis. Un groupe d’hybride se forma alors, dans le but d’éradiquer à jamais les démons de la surface de la planète. Les Shadunter. Subissant un entraînement des plus intenses, ils avaient pour unique mission de mettre sans aucune hésitation leur vie en danger afin de combattre les démons, de les empêcher de réduire la population à néant. D’innombrables combats s’ensuivirent, ponctués de nombreuses pertes, mais les actions de ces élus réussirent à considérablement réduire le nombre de victimes civiles. Ils continuèrent donc à livrer batailles contres ces monstres et continueront jusqu’à l’extinction totale de l’espèce. Bien évidement, cela ne sera pas partie remise, mais le courage des Shadunter brillera jusqu’au firmament, éclairant pour l’éternité leur soif de paix. _Voilà, c’est fini, ma chérie. _Quoi ? Déjà ? Décidément, elle est vraiment trop courte, la légende des Shadunter… Allez maman, raconte-moi la légende de la création du monde ! Steuplaît steuplaît steuplaît ! _Je t’ai déjà raconté cette histoires des centaines de fois... Tu veux pas demander à ton père ? _Nan, lui il la raconte mal… Allez maman ! J’t’en prie ! Je serais très sage, tu sais ! _Ce que je sais, c’est que tu es déjà très sage, ma louloute. Et puis, c’est l’heure de dormir. _Mais… Et quand j’ai cassé la jolie statuette de Tatie Marie ? _Si je ne t’avais pas grondé ce jour là et que j’avais caché ta bêtise à papa, c’était pas pour rien. Je l’ai jamais aimée, cette vieille chouette en porcelaine. _Et quand j’ai renversé le bouillon aux épices sur la chemise de papa et que la tâche partait plus ? _Tu appelle ça une bêtise ? On avait tellement rigolé à le voir frotter comme un déjanté… _Et quand j’ai failli faire tomber Noémie dans la grosse crevasse super dangeureuse ? _C’était pour lui éviter de se empoisonner par un serpent circulaire. Et arrête de te chercher des excuses. Au lit, maintenant. _Mais maman… _Chut ! Comment pourrais-tu devenir une chasseuse comme maman si tu ne te repose pas ? Le repos du guerrier, ça ne te dit rien ? _Pff… Prends-moi pour une idiote… C’est encore un de vos mensonges d’adultes pour que les enfants simples d’esprits leur obéisse… _Peut être, mais ça à le mérite de marcher, non ? _Non. _Non ? _... Arrête de me faire ta tête bizarre !.... Arrête, j’ai dis !..... Bon, d’accord… Je vais me coucher. _Bien… Allez, bonne nuit, mon lapin. _Et je suis pas ton lapin ! Je suis une louve, avec des dents pointues, et une grande queue, et… _Bonne nuit, ma p’tite louve. _Bonne nuit, maman. …*Clac !* … « Hmpf, comme si j’allais obéir à tous ses ordres. J’ai mieux à faire que dormir… Bon, ou est ma lampe torche….. Ah ! Là, sous la jupe… Alors, la guitare est sous mon lit… Je vais pouvoir commencer. *Knock Knock* _J’y vais ! « … Comment ça se fait que quelqu’un vienne frapper si tard… Je devrais aller voir… » _Mon… Monsieur le patriarche… Que faites-vous là, avec vos gardes?… _Je… Là bas… Hhh… Dans la prairie… Hhh… Un démon… Enorme… Hhh… Vite… Destruction massive… Hhh… _Chéri ? Qu’est-ce qui se passe ? _Vite, prépare-toi ! IL est revenu !! _Oh !.... Je… Je vais chercher l’équipement !! _Allez mettre le patriarche en sécurité, il ne pourra jamais combattre dans cet état… _Je… Hhh… Je vais bien… Hhh… _Non, ne risquez pas votre vie inutilement. Vous êtes bien trop fatigué. Mettez-le dans un endroit sûr et protégez-le. Nous partons sans attendre. _J’ai tout ce qu’il faut !! Prends ça, mon chéri. Je les ai emportées… Au cas où… _Tu as bien fait… Va vite enfermer la petite, il ne faut pas qu’elle puisse sortir, c’est bien trop risqué pour elle. Et puis, il ne pourra jamais la trouver ici. _Bien. « Oups… Je ferais mieux de retourner dans le lit ! » *Cricric* _C’est fait. _Alors ne perdons pas une seconde. Il faut l’empêcher de pénétrer le cœur du village. _Soyez… Hhh… Prudents… Hhh… Il est encore plus fort… Hhh _...Oui. Allons-y. « Raah… Ils m’ont enfermée dans ma chambre… Je peux pas rester ici, à rien faire… Réfléchi… Réfléchi….. La fenêtre ! … Pas le choix, je saute ! _Waaaaah ! *Sfritchh !* « Pfou… Heureusement qu’il y’avait des plantes pour me réceptionner… Vite, je dois aller à la prairie aux clochettes. » _Attention ! Projectile à trois heures ! Saute ! _Yaaa ! … Mon amour, derrière-toi ! _Houmpf ! …. Aaaah… _Oh ! Est-ce que ça va ? _Oui, ça peut aller… Mais toi, tu est gravement blessé… Va… Va te cacher… Je m’en occupe… _Tu n’y arrivera jamais seule… _Bien sûr que si… _Attention, il charge !! _Hein ? Que…. Aaaah ! « Maman… » _Il charge un laser ! Mon cœur, fait… _Ough…. « Papa… » _Sort… Sort les balls… C’est fini… Il prépare un coup… _Non, nous pouvons l’éviter… _Ta jambe est trop blessée, et je ne pourrais pas te porter… Fais-le… _Mais… Tu peux t’enfuir ! Bat en retraite, laisse-moi… Je… Je… _Je ne pourrais jamais supporter ta disparition ! Sort-les ! _Mon amour… _Vite, dépêche-toi… _Papa !! Maman !! . *SHA-AK !!!* Titre: Re : Deathly Dream, the rebirth of the Nightmare Posté par: MagnouMagné le Mars 14, 2010, 05:56:59 pm . Chapitre I . Un dernier pour la route Il faisait nuit. Une nuit qui s’annonçait très belle sur la somptueuse plage du soleil d’or. Pas un seul nuage ne venait obscurcir le merveilleux ciel piqué d’étoiles, et dans lequel s’imposait une pleine lune offrant sa rassurante lumière. Il faisait très doux, pour un mois de mai. Une température des plus idéales pour une promenade nocturne, en compagnie du silence apaisant qui régnait sur ces lieux, uniquement troublé par la musique produite par le calme reflux des vagues… Une immense étendue de sable jouant avec l’eau d’un océan bleu azur… Cette plage, paraissant déserte, était pourtant occupée d’une discrète présence. A quelques mètres de l’eau, assise sur un petit rocher, on pouvait apercevoir une jeune demoiselle. Elle semblait méditer, dégustant un intense moment de calme. A voir la fourrure d’un gris clair qui couvrait son corps, sa chevelure brune et brillante lui arrivant au bas du dos, ses yeux d’un vert pomme pétillant, ses lèvres pulpeuses et bien roses et son corps particulièrement gâté par la nature (à savoir une grande taille, un corps svelte, un poitrine conséquente et des hanches parfaitement dessinées), n’importe quel homme passant par là serait instantanément tombé amoureux d’elle. Ses bottes en cuir noir, sa minijupe plissée indigo et sont haut moulant blanc à décolleté, dont les larges manches étaient recouvertes de flammes indigo, mettaient merveilleusement bien son corps en valeur, si bien qu’on aurait pu croire à un rêve, une illusion, tant sa beauté étant grande. De plus, une pantchain était accrochée à sa ceinture noire, dont la boucle était la tête d’un hero chao, et des mitaines en cuir noir venaient rendre parfaite cette tenue déjà si belle. Elle répondait au doux nom d’Angel. Cinq lettres évoquant à elle-seules toute la grâce, toute la magnificence s’échappant de cet être. Et comme dit plus haut, cette jeune fille profitait d’un repos bien mérité. Elle ferma les yeux, essayant de faire le vide. Encore une fois, sa journée avait été exténuante, et elle pouvait enfin savourer un moment de détente. Un léger souffle de vent fit virevolter sa soyeuse chevelure, dont une mèche recouvrait la partie droite de son visage dans sa quasi-totalité. Elle poussa un soupir, témoin de l’agréable sensation la gagnant peu à peu. Cela faisait au moins 4 jours qu’elle avait marché sans relâche, ne s’arrêtant que pour dormir l’espace de quelques heures. Elle espérait donc que cet instant de tranquillité. Soudain, un frisson lui parcourut tout le corps. Elle ouvrit les yeux et releva la tête, affichant un air concentré à l’extrême. Immobile comme une pierre, elle semblait attendre… Avec la vitesse de l’éclair, elle se jeta en avant, se réceptionnant par le biais d’une roulade. Cette action, d’apparence inutile, venait de lui faire éviter de justesse une étrange onde de choc d’un noir ténébreux, qui poursuivi sa route jusqu’à disparaître dans les ténèbres. La louve, qui se trouvait à quelques centimètres de l’écume délimitant la portée des vagues, se releva rapidement, puis fit volte-face. Personne. Pourtant, cet absence de vie ne troubla pas le moins du monde la louve. Elle retira de son poignet l’élastique noir lui servant initialement de bracelet, le pinça entre ses lèvres, puis rassembla ses cheveux dans une main, se servant de l’autre pour reprendre son élastique et attacher sa queue de cheval. Elle s’avança ensuite vers le rocher sur lequel elle était assise quelques secondes plus tôt, pour y récupérer le béret noir qu’elle avait laisser, afin de le poser sur sa tête. Elle sauta par-dessus le rocher, puis se mit à scruter la plage, cherchant la source de l’attaque qui avait faillit l’atteindre. Rien. Juste du sable fin s’étendant à perte de vue. Sur ses gardes, Angel préféra jouer la carte de la prudence et attendit. Au bout de quelques temps, une grande ombre se forma sur le sol, à une bonne quinzaine de mètres d’elle. Lentement, l’ombre sembla prendre de la hauteur. Peu à peu , elle s’élevait, troquant sa forme circulaire contre une apparence de plus en plus étrange. Puis, elle stoppa sa transformation, laissant apparaître une créature des plus singulières. Atteignant presque 1m60, elle affichait une forme générale classique, même si quelques caractéristiques prouvaient qu’elle était loin d’être animale, loin de là. Sa couleur déjà : le noir. Cette bête était exclusivement colorée d’un noir de nuit, ne présentant pourtant ni poils, ni plumes, ni écailles. Ensuite, son visage était uniquement surmonté de deux grands yeux verts, montrant une totale absence de nez ou de bouche. Sa tête était allongée par deux grandes pointes sur le haut, similaires à des oreilles. Son dos courbé était surmonté d’un total de six gros pics parfaitement alignés. Ses longs bras touchant presque le sol se terminaient par des mains aux doigts crochus, paraissant tranchants comme le couteau d’un boucher. Sa colonne vertébrale s’achevait sur une longue queue, implantée de trois longs pics. Parfaitement immobile, on croirait une monstrueuse gargouille. Angel, très calme devant la situation, se contenta d’étendre son bras droit sur le côté, à très exactement 45° de son corps, la main ouverte et la paume tournée vers l’avant. Sa boucle d’oreille, en forme de tête de mort, se mit alors à briller. La lumière blanche, d’abord faible, se fit de plus en plus intense, à tel point qu’elle finit par empêcher d’apercevoir la forme du bijou. Cette sphère lumineuse se détacha soudainement de son oreille, flottant dans les airs, pour ensuite entamer une lente descente vers la main de la demoiselle, et changeant peu à peu de forme. Arrivée à destination, elle stoppa son changement de forme. Elle ressemblait à une grande épée, dégageant toujours une puissante luminescence blanche. La main de la louve se referma sur la fusée, et, immédiatement, la lumière s’estompa, formant une grande onde blanche, qui se dissipa à son tour. La lame de l’épée fut parcourue d’une brève luisance, remontant du haut de la garde jusqu’à la pointe. Elle avança son arme devant elle pour la saisir de ses deux mains, pointant la bête qui lui faisait face. _Tss… J’y crois pas… ; dit-elle. Me déranger dans un de mes seuls moment de repos, en m’attaquant alors que je te tournais le dos, et que je méditais… Je m’attendais à moins de lâcheté de la part d’un démon d’un tel niveau, mais bon… Il semblerait qu’aucun d’entre vous n’ai conscience de l’existence de la notion de courage. Tout ce qui vous importe, c’est de tuer… Il se trouve que tu m’a mise un tantinet sur les nerfs ; dit-elle d’un ton lassé. Me gonfler signifie pas de quartier, alors meurt ! Elle se mit en garde, sachant à quoi s’attendre. La bête, dont les yeux brillaient à l’instar d’une luciole, demeurait statique, comme s’il était congelé. Mais, soudain, un très grands sourire se dessina sur sa face, dévoilant un quantité alarmante de dents pointues, lui donnant alors un aspect terrifiant. Son regard sembla être traversé d’une vive étincelle, et, la seconde d’après, il piqua un fulgurant sprint en direction de son ennemie. Dotée de bons réflexes, elle réussit à bloquer le coup de griffe qu’il tenta de lui assimiler grâce à son épée. Elle le repoussa ensuite d’un coup de lame, qui lui entailla superficiellement le torse. Quelques gouttes d’un liquide noir suintèrent de la plaie et tombèrent sur le sable, formant une petite flaque. Angel, qui avait maintenant l’avantage, bondit sur son ennemi, tentant de lui donner un autre coup d’épée. Mais la bête esquiva d’un très rapide pas sur la côté, ne donnant pas à la louve l’occasion de porter une autre attaque. Encore dans les airs, elle eu le réflexe de protéger le bas de son corps grâce à sa lame. Réflexe justifié car le monstre tenta un attaque aérienne, qui fut donc réduite à néant. « Il est rapide » ; pensa l’hybride. A peine eut-elle atterri qu’elle effectua tout de suite un saut périlleux arrière, évitant un prodigieux coup de queue. « Très rapide » ; pensa t’elle alors. Elle tenta de retomber sur la bête afin de lui administrer un coup, mais ce fut sans succès, compte tenu du fait qu’elle esquiva à nouveau avec une rapidité fascinante. L’espace d’un tout petit instant, la jeune fille se retrouva sans défense, ce qui suffit à la bestiole pour lui envoyer un puissant coup de poings entre les omoplates. Projetée au loin, elle eut tout de même le temps de bien se positionner pour ainsi se réceptionner sur ses appuis. Elle resta immobile quelques secondes, puis ses réflexes lui indiquèrent de sauter en arrière, en rase-motte, pour éviter un assaut du démon. Lors de son esquive, elle eut le temps de balancer un bon coup de pied dans le ventre de la bestiole, le stoppant dans son élan. Une fois au sol, la louve se releva et la frappa encore d’un coup de lame, l’envoyant valser au loin. Le monstre s’écrasa lourdement sur le sol, soulevant un nuage de sable. Inerte et étendu de tout son long, il semblait vaincu. Angel attendit un peu, puis, voyant qu’il ne se relevait pas, s’approcha prudemment de lui, sans pour autant baisser sa garde. Avançant à pas de loups (remarquez la touche d’humour non comique), elle pouvait s’attendre à tout. Soudainement, une forte et sombre aura se mit à émaner du corps de la créature, si forte qu’elle en devint clairement visible. Une sorte de flammèche entourait la totalité se ce corps immobile, si bien qu’on aurait crut qu’il commençait à prendre feu. La louve se stoppa net. Toujours en garde, elle fixait le monstre sans ciller, prête à esquiver une attaque. Malheureusement, le démon attaqua par le biais d’une nouvelle onde de choc, si rapide que la cible eut à peine le temps de l’apercevoir. Elle la reçut de plein fouet, ce qui agit en elle comme une électrisation très douloureuse. Affaiblie, elle lâcha son arme et s’effondra presque instantanément sur le sol, à la merci de son adversaire, qui saisit l’occasion sans attendre et lui bondit dessus. Debout, juste devant son ennemie, il la ruait de coups de griffes, jusqu’à ce que mort s’ensuive. Dans un dernier élan d’espoir, elle tenta de frapper le démon à l’aide de son talon. L’attaque porta ses fruits, repoussant la bête plus loin. Sans attendre, elle se redressa, se saisit de son épée et prit la fuite, étant trop blessée et fatiguée pour pouvoir gagner ce combat. Malgré son état, elle courait d’ailleurs plutôt vite. Au fur et à mesure de sa course, elle sentait la présence de ce démon de plus en plus lointaine. Il ne la suivait pas ! Sans penser une seule seconde à s’arrêter, Angel courait à en perdre haleine, sans vraiment savoir où elle allait, ni regarder ou elle mettait les pieds. Erreur ! Ce manque d’attention fit qu’elle finit par se prendre les pieds sur un gros coquillage jonché là, et qu’elle s’étala sur le sol dans un grand *Chplof !*. Le sable avait beau avoir amorti sa chute, Angel ne sentait plus en elle la force de se relever. Elle se contenta de se mettre en position assise, puis de se retourner, pour pouvoir anticiper une possible offensive adverse. Le démon, visiblement assez faible, ne sentit pas sa joie en voyant la scène, et fonça à toute vitesse sur l’épéiste. _Aaaaaaah !! Cria Angel, tout en fermant les yeux. Puis plus rien. Le silence total. Le démon, couché sur une Angel elle aussi couché, ne bougeait plus. Les yeux toujours clos, la louve semblait morte. C’est au bout d’une bonne minute que quelque chose de chaud tomba sur la joue de l’hybride. Surprise, elle rouvrit les yeux. Et quelle fut sa stupeur quand elle découvrit qu’à quelques centimètres de son visage se trouvait celui de la créature, la bouche grande ouverte. Un mince filet de liquide noir coulait de sa bouche, et quelques gouttes tombèrent à nouveau sur la joue de la jeune fille. Stupéfaite, elle baissa les yeux, trouvant que son épée était un peu lourde. Et c’est à ce moment qu’elle découvrit que le monstre s’était lui-même empalé sur l’arme, qu’elle avait dut pointer vers l’avant sans s’en rendre compte. L’arme le traversait de part en part, et le corps de la bête émit un très faible couinement lorsque celui ci glissa sensiblement sur la lame, l’imbibant un peu plus de liquide noir. Le corps de la bestiole se mit alors à se fissurer à divers endroits, produisant des bruits de craquements. Puis, les fissures laissèrent s’échapper une lumière semblable à celle des yeux du démon. Elles s’agrandirent de plus en plus, et la lumière se fit progressivement plus intense. En un dizaine de seconde, le cadavre était couvert de petites crevasses, qui scintillaient fortement. Les yeux s’éteignirent alors, puis le démon explosa comme une grenade. Une pluie de petites étoiles noires et vertes tomba alors lentement telle la poudreuse, disparaissant au contact du sol. Toujours aussi étonnée, Angel ne bougeait pas, haletante, l’épée brandie en l’air. Ca y’est. Le démon était vaincu. A l’endroit où se trouvait précédemment le monstre, une boule lumineuse rose de la taille de deux poings apparut, flottant à une cinquantaine de centimètre au dessus du sol. Une StaminaBall. Exténuée, la louve ne se releva pas. Sa respiration était saccadée. Des gouttes de sueurs avaient perlées un peu partout sur son visage. Ses vêtements étaient en pièces, cachant avec difficulté ce qu’il y avait à cacher. Sur son corps saignaient les nombreuses blessures que le monstre lui avait infligées. Non sans mal, la jeune fille se redressa, adoptant une position accroupie, et constatant avec plaisir la présence de l’item. Délicatement, elle s’en saisit, puis la tendit devant elle. La sphère émit une lumière aveuglante, puis, au bout de quelques instants, elle s’envola au dessus de la tête de l’épéiste, pour lui foncer subitement dessus et rentrer dans son organisme. Une grande sphère pareille à la précédente entoura alors la demoiselle, la rendant difficile à voir à cause d’une surdose de lumière. Après une dizaine de secondes, la sphère disparut d’elle-même. Le corps de l’hybride était redevenu exactement comme au début du combat : plus une égratignure, plus aucun trou dans sa tenue, et plus un signe d’épuisement, comme si rien ne s’était passé ! Là était le pouvoir des StaminaBalls : leur forte action curative, capable de soigner la plus grave blessure. Le problème était que les seuls savant fabriquer de telles objets étaient les démons, et que le seul moyen de leur substituer était d’en tuer un. Enfin, rien n’indiquait que tel ou tel démon avait en sa possession tel ou tel objet… Angel se releva, épousseta un peu ses vêtements, remit bien en place sa ceinture noire et se recoiffa une mèche de cheveux. Puis, elle tapota sur la lame de son épée, qui brilla encore une fois d’une forte lumière blanche, reprenant petit à petit à petit la forme d’une boucle d’oreille, puis se remettant à sa place initiale. C’est à ce moment qu’elle se rendit compte que son béret avait disparu. Elle regarda partout aux alentours, avant de l’apercevoir, près du rocher. Elle s’empressa d’aller le chercher, puis de le remettre sur sa tête. Elle poussa un petit soupir de soulagement, puis observa l’horizon. La lumière lunaire mettait son superbe corps en valeur, faisant ressortir le blanc de la fourrure qui la tapissait du museau jusqu’aux méandres de son affriolant décolleté. Un faible souffle de vent fit bouger sa minijupe. Autant dire qu’à la vue d’une telle scène, même le plus retissant des mâles serait tombé dans les vapes. D’ailleurs, ce physique plus qu’avantageux lui avait sans cesse attiré les faveurs d’un nombre incalculable de garçons, rivalisant d’originalité pour tenter de conquérir son cœur… Ce qui se finissait systématiquement pas un cuisant échec. Il faut dire qu’aucun homme n’avait à ce jour réussi à l’intéresser un tant soit peu, et qu’elle repoussait ces Casanova du dimanche sans aucune autre forme de procès, ayant souvent recourt à la violence pour les envoyer promener. Aussi étrange que cela puisse paraître, la belle était en fait une Chasseuse de démons. Elle parcourait le monde, avec pour objectif de réduire en miettes le plus possibles de démons… C’était sa quête… Après avoir passé un petit moment à observer le paysage, elle décida qu’il était tant de partir. Elle se rendit alors compte que sa joue était humide, car l’étrange liquide noir tombé du démon y résidait toujours. Elle y trempa deux doigts, puis observa la matière, l’air énervé. « De la matière d’ombre ; se dit-elle. La seule chose faisant un lien entre le corps et le cauchemar, ainsi que la matière première du corps des démons… Dire que c’est à partir de cette saloperie qu’ils sont créés… » Elle sortit un mouchoir de sa poche pour se nettoyer, puis le rangea. Ensuite, elle se dirigea vers le rocher faisant face à l’océan, et toqua sur sa paroi en disant : _Smoky ! Allez, lève-toi, gros fainéant. On s’en va. La pierre s’ouvrit alors en deux, donnant vue sur une toute petite et mignonne créature. De couleur grisa fumée, il ressemblait en fait à une tête de chat d’une quarantaine de centimètre, avec de grands yeux jaunes et humide, de grandes oreilles, un petite bouche et un petite queue. L’animal, qui venait apparemment de se réveiller (au vu de son regard aussi expressif qu’un mur en béton), émit un petit miaulement. _Miaw miaw ! _Ah bon ? Tu veux que je te porte ? _Niaw ! Répondit le chat avec entrain. _..... Et un mars ? Flemmard, va ! Allez, tu sors de là et tu marche ! Le chat abandonna toute discussion. Il se contenta de regarder fixement sa maîtresse, lui lançant un regard de chien battu. Ses yeux humides et globuleux exprimaient une émotion si attendrissante que même la pire des brutes n’aurait put s’empêcher de fondre comme un caramel au soleil. _Ca ne marche pas avec moi ; dit Angel, impassible. Le chat ne cilla pas. Il continuait à fixer les yeux de la louve, immobile. _Arrête ! Dit la demoiselle. Tu perds ton temps, c’est inutile ! Aucune réponse. La petite bête ressemblait à une peluche tant son immobilité était parfaite. La scène pouvait ainsi durer des heures, car ni l’un ni l’autre ne semblait vouloir céder. Néanmoins, au bout de trois minutes, Angel craqua. Elle tendit ses bras en avant et dit d’un ton éxaspéré : _Monte. Cela ne tomba pas dans l’oreille d’un sourd car l’animal de tarda pas à bondir dans les bras de sa maîtresse, qui le serra doucement contre elle. _C’est bon, c’est assez confortable pour toi ? Demanda-t-elle avec une douceur désastreuse. Smoky ne montra aucune réaction. La chasseuse de démons se pencha pour le regarder, constatant qu’il dormait déjà. Le visage de l’hybride s’adoucit devant l’adorable bouille de sa bestiole. Elle le serra un peu plus fort, sentant ses doux ronrons, puis tailla la route, en quête d’un abri de fortune où passer la nuit. Longeant l’océan, elle mit une bonne demi-heure avant de trouver l’endroit parfait : une petite grotte faisant face à la côte, creusée dans une très haute falaise. Elle y entra, constatant sans aucune surprise que l’intérieur était des plus rudimentaires : de la roche en guise de murs et de plafond, su sable en guise de sol et de gros rochers disséminés un peu partout. Un lieu parfait pour dormir à l’abri. La jeune fille trouva une roche bien plate qui ferait parfaitement office de lit. Elle y déposa son animal, puis se hissa dessus, afin de se coucher à ses côtés. Sa journée avait été très rude, et elle s’assoupit rapidement. . Fin du premier chapitre Titre: Re : Deathly Dream, the rebirth of the Nightmare Posté par: Viper Dragoon le Mars 14, 2010, 10:10:58 pm Yop. J'ai lu ta fanfic et plusieurs choses m'ont fait tiquer. Je te les dit maintenant histoire que, bah tu puisse prendre ça en compte ou pas. Il s'agit de critiques sévères, mais constructives. Les seules que je juge importante pour une fanfic qui a du potentiel.
-Si tu ne maitrise pas l'anglais, n'utilise pas l'anglais. Les fautes font serieusement tiquer et rien de mieux que la bonne vielle langue françoise si tu veux être respecté en temps qu'écrivain français. Je te dis ça parce que Death se dit Deadly et non pas Deathly et que rebirth of the nightmare est suffisant, l'article devant le titre étant propre du français. Le titre correct serait donc "Deadly dream, rebirth of the Nightmare. La majuscule suplémentaire a Dream et a Nightmare n'étant nécessaire que si Dream et Nightmare sont des personnages. Shadunter ne veut rien dire, dit carrement Shadowhunter sans vouloir faire une abréviation ou tout simplement Traqueurs d'ombres si tu veux faire du français. Shadunter c'est ridicule pour un anglophone. Pour ce qui est de la typographie tu utilise - et non _ si tu veux faire des dialogues corrects. Sinon c'est du dialogue fantaisie un peu comme si j'écrivais comme ça ...oooOOOO///Viper Dragoon\\\OOOOooo... : Je suis bô. -Le prologue est extrèmement confus, peut être l'as tu monté pour qu'il soit ainsi, sans descriptions mais il n'en reste pas moins confus, mais certains trucs ne collent pas non plus scénaristiquement parlant : -La mère d'Angel (Si c'est bien elle) lui trouve une bonne excuse pour tout ce qu'elle considère comme des bétises. Déjà, il faut voir. Si les propres parents de la petite ne considèrent pas que c'est une bétise elle n'a aucune raison de les considérer a la base. Les excuser comme ça également montre que le personnage, déjà a cet âge là, possède ce qu'on appelle le "Syndrome de Sephiroth" (Toutes vos actions qu'importes lesquelles vous sont pardonnées parce que vous êtes assez stylé) ce qui n'est pas de meilleure augure pour présenter un personnage principal de fic. -La réaction des parents est illogique également : "Un démon fais de la destruction massive près d'ici ! Vite ! Enfermons notre fille dans sa chambre comme ça si jamais le démon arrive elle n'aura absolument aucune chance de s'en sortir et sera pulvérisée en même temps que celle ci." A la rigueur ils l'enfermeraient dans la cave, ça aurait un peu plus de sens. Celà fait attaquons le chapitre 1. -Bon. Ma première remarque sur l'ensemble du chapitre va être simple, peut être un peu tranchante mais nécessaire : Arrête.De.Faire.Du Kingdom Hearts. -Mon héroine commence en regardant mélancoliquement le soleil sur une plage=>Alors c'est comme Kingdom Hearts. Mon héroine a un bijou qui s'accroche et qui peut se changer en une épée de lumière rien qu'en tendant la main=>Alors c'est comme Kingdom Hearts. Elle est attaquée par une bestiole toute noire comme de l'encre avec des gros yeux lumineux qui peut se téléporter par les ombres via une flaque d'ombre et quand il explose il laisse des petites sphères qui redonnent des HP=>Alors c'est comme Kingdom Hearts. Arrête. Tu peux sortir de là. Si tu reste là dedans tu ne va rien créer d'original. A propos du chapitre en lui même : L'héroine est une louve qui s'appelle angel et dont la première description dit que tout homme désirerais coucher avec elle. Elle a évidement rejoins l'ordre des Shadunter et donc remplis une profession qui n'est pas forcément féminine (Comme policier, videur etc), elle n'a peur de rien, elle est vantarde, elle a un passé tourmenté... Je te conseille de prendre le test de Mary-Sue disponible dans la section tuto. Ton personnage en possède tous les traits évidents. Si tu veux succiter de l'interêt chez le lecteur il faut que tu aille chercher quelque chose d'un peu plus complexe si tu souhaite que tes lecteurs aiment l'héroine. Le combat est orchestré de manière a montrer que dès le début le personnage n'a pas peur de s'affronter contre des démons puissants. Par conséquent il possède déjà un petit amont de puissance qui fait que sa fuite contre le démon est rendue de manière affreusement clichée, le démon la plante avec des griffes, elle ne possède aucune armure mais elle n'a miraculeusement aucuen blessure (Il faut arrêter de penser qu'une attaque=>Des dégats, un coup de griffes dans le bide et ton hybride est de l'histoire ancienne. Les combats épiques de plusieurs heures n'existent que dans les jeux video. Les combats les plus longs dans la vie réelle atteignent difficilement les quelques minutes. Tout va vite. Le démon aussi contribue au cliché. Si tu voulais faire une fic générique au but générique de la victoire des gentils sur la défaite des méchants, alors oui tu as réussi. Ta fic n'a aucun élément original. Elle ne présente rien qui permette de s'y attacher un temps soit peu. Par conséquent, malgré que ça soit bien écris et agréable, il n'y a pas de suspens, car les persos et les situations sont des clichés total. Voilà. Titre: Re : Deathly Dream, the rebirth of the Nightmare Posté par: Blackdoom le Mars 14, 2010, 11:08:19 pm Alors.
J'suis tout à fait d'accord avec tout ce qui a été dit auparavant par mon homologue du dessus. Un conseil, il s'y connaît bien, et ses remarques ne se font jamais sans fondements. Tu peux les suivre les yeux fermés ! =) A part faire de la lèche (j'aime mes chupa chups), je suis juste venu rétorquer une toute petite chose : malgré le post de trois pieds de long qui est certes bien fondé (toutes les remarques sont justes pour moi), j'appuierai sur ce point : nous n'avons qu'un prologue et un premier chapitre. Donc en gros, la présentation quoi. On peut pas réellement juger le coeur du problème avec ça. En tout cas ce qui reste juste, c'est qu'avec un tel déluge de clichés, tu ne fais pas en sorte de te sortir du lot dès le début. Ca n'aide pas le lecteur à s'accrocher à ta fic, malgré le fait que ce soit bien écrit. Donc voilà. Ne laisse pas tomber ! J'espère juste que tu sauras prendre en compte les conseils qui ont été dit, puisque tu écris bien ce serait dommage de laisser tout à plat dès maintenant. Reprend tes persos, ta présentation, pose bien les bases de ton scénar et souviens-toi du mot d'ordre : fais un truc à ta sauce. Bannis les clichés, ou sers-t-en pour en faire un paradoxe, au choix ! Tu peux t'inspirer, tu peux laisser des clins d'oeil à tes séries préférées, mais ne va pas trop loin pour éviter le plagiat. Sinon ton scénar tombe à l'eau, il est vu et revu, ya rien d'original à lire, même si c'est toi qui l'écris. Par exemple, j'ai un gros problème ces derniers temps avec ma propre fic et le scénar' de FMA. Plus je lis le manga, plus je me rends compte que son histoire va dans le même sens que mon propre scénar. Donc faut bricoler à droite et à gauche, régler quelques détails, faire en sorte de se sortir du "copier/coller" fatal. Ecris comme ça vient ! Mais écris de façon à être lu cordialement et originalement, qu'on sache que c'est toi qui a écris et pas un autre =) Bonne continuation ! Titre: Re : Deathly Dream, the rebirth of the Nightmare Posté par: Feurnard le Mars 15, 2010, 04:02:22 pm Aucun problème de fond.
Ah si quand même, tout cela n'est pas très sonicien. Après, ce que j'en dis... Sur la forme, attention aux descriptions trop expressives qui nuisent à l'ambiance : comparer le démon à une grenade ou trop insister sur la beauté de la louve. Dire qu'elle court "plutôt vite"... tout cela brise l'illusion créée par la lecture. Je m'attends aussi au retour des pavés de dialogues, ce qui serait pour moi une immense déception. Mais je ne me fais là-dessus aucune illusion, seulement l'infime espoir que tu réussiras à les éviter. Au final tu risques de retomber dans les travers du récit lambda mais pour le moment ton histoire est parmi les plus prometteuses. Je vais te suivre avec beaucoup, beaucoup d'attention. Titre: Re : Deathly Dream, the rebirth of the Nightmare Posté par: MagnouMagné le Mars 15, 2010, 05:55:21 pm Bon, je sais que c'est pas très bien de faire ça, mais ce post n'a pas été créé dans le but de poster la suite de ma fic, mais pour répondre aux trois commentaires qui ont été laissés. Je le ferais plus, promis! Mais j'étais si euphorique en voyant le commentaire de Viper Dragoon que j’ai pas pu m’en empêcher… Dès le prochain chapitre, je le ferais plus.^^
Pourquoi une telle euphorie ? Tout simplement parce que c’est le genre de commentaire que j’attendais depuis que j’ai fais lire cette fic à d’autres personnes. Tous, sans exception, n’avaient cesse de me glorifier de mon « don » pour l’écriture… Quel don ? J’écris comme n’importe quel autre gugusse capable de tenir un stylo, et ces remarques ne faisaient que m’énerver. J’étais presque à me mettre à genoux pour leur supplier de trouver des erreurs autres que celles d’orthographe dans ce texte si loin de la perfection. Et là, Tadaa ! La messie ! Enfin une personne calée a tel point que chacun de ses mots sont aussi tranchants que la lame d’un katana aiguisé, que chaque remarque est comme un putain de coup de poing dans la tronche. Et j’aime ça. J’ai vraiment kiffé ce pavé qui pourtant détaillait avec une précision désarmante chacune de mes pitoyables erreurs. Enfin, je peux avoir un vrai avis sur mes écrits, car je ne savais quoi penser… Là, je suis fixé. C’est bof. Mais y’a du potentiel… Alors ok. Du moment que c’est pas à chier et qu’on me dit pas que même le pire torchon est plus agréable à lire, je tenterais par la suite d’effacer mes erreurs et de m’améliorer, afin que Viper Dragoon soit satisfait, et qu’il continue à lire ma fic, et qu’il m’envoie encore toutes mes erreurs dans la tronche etc etc… On pourrait presque croire à une forme de masochisme, dit comme ça. XP Bon, ma joie s’étant un peu calmée, et ce comm étant si bien détaillé, je vais parler de chacune de mes fautes. D’abord, le titre. J’me suis dit « Ca commence bien… ». Puis ensuite « Je vais coller un procès à ma prof d’anglais qu’est pas foutue de voir mes fautes ». Car, anxieux sur ce point, je lui ai demandé si le titre ne contenait pas de faute… Pour les majuscule, c’est pour deux raisons : d’une, un tic. Je fous des majuscules partout, parce que je trouve ça joli. =P De deux, la majuscule de Nightmare, c’est vraiment voulu, par contre. J’ai une bonne raison, que je garde sous silence pour le moment. Pour les Shadunter, évidement que ça veux rien dire, c’est le nom d’un groupe, inventé par eux-mêmes, mais relativement explicite. Imagine une flopée de vieux gourous se regroupant et débattant entre eux pendant trois plombes pour trouver un nom stylé. Bah dans la vie réelle, ça c’est passé de la même manière, mais avec moi tout seul à la place des gourous. X3 Pour le problème de typographie, je corrigerais pour la suite, et éditerais le début à l’occas’ (flemme). Oui, le prologue est très confus et oui, c’est fait exprès. C’est une sorte de « flash back sans image » provenant directos d’Angel. Je ne pouvais me permettre de décrire son rêve alors qu’elle-même ne le voyais pas. Ensuite, pour le dialogue entre Angel et sa mère, j’ai été étonné de ta remarque. La fille qui cherche des excuses pour dire qu’elle est pas sage et la mère l’innocentant à chaque coup, c’est le monde à l’envers, c’est comique, je trouve. Mais bien sûr, ces bêtises ont été punies, mais les excuses trouvées par la mère, c’était histoire de ne pas lui sortir « Nan et un point c’est touttulafermetagrandeboucheettuvatecouchermerde ! ». Méthode douce typiquement maternelle. Pour l’anecdote, ce genre de scène a plusieurs fois eu lieu entre ma mère et moi, lorsque j'avais le même âge qu'Angel. ^^ Et pour la réaction paraissant illogique, ouaip, c’est vrai. Mais Angel à toujours aimé se battre, et serait sortie aider ses parents, sans leur permission. Et comme ils ont ni temps ni cave… (D’toutes manières, c’te conne elle est sortie quand même). Mais sur le coup, c’est con, pas de doutes… Bon, première remarque sur le chapitre : on m’accuse de plagiat. Bon. Super. Première chose que je me suis dit en lisant ça : "WTF ?" Deuxième chose : "C’est quoi Kingdom Hearts?". Vu le nombre de points communs, tu dois probablement croire à un mensonge. Mais nan, c’est vrai, je n’ai jamais touché à ce jeu de ma vie, car la troisième chose que j’me suis dit, c’est " Aaaah oui ! C’est le machin avec les Stupid Files truc chose ! ". Du coup, j’ai fais une recherche Wikipédia, puis une sur JV.com, et là j’me suis dit " Merde ! ". Bon j’me suis dit aussi " Merde… " une seconde fois car t’as mal lu, elle est pas sur la plage le jour, mais la nuit, et son habituelle mélancolie avait fait place un état de méditation. XD Donc, j’suis scié, là. Mais j’ai horreur qu’on m’accuse de copier, du coup j’ai été tenté de tout recommencer. Mais non, en fait. Car je suis sûr d’une chose : non, j’ai rien pris de ce jeu, car j’y ai pas joué… Et puis, j’ai déjà créé tout un univers, où presque tout est lié (j’ai même fait une légende sur la création du monde), je ne peux me résoudre à tout effacer. L’épée ne sort pas de nulle part, les StaminaBalls (objets rares et magiques, donc) non plus. Mais je vais pas tout révéler dès le début, c’est idiot. Le fait qu’on ne puisse s’attacher à Angel, c’est, aussi étrange que cela puisse paraître, voulu. QUI pourrait aimer une femme si parfaite ? Personne, c’est évident. Mais je ferais tout pour que les personnages se soient pas plaisants dès le début, mais plutôt que les lecteurs s’y attachent au fil de l’histoire. C’est trop facile de juger quelqu’un sur les apparences, de le voir et de se dire « Ah ! C’est lui que j’aime pour X raison », car la raison ne serait (pour moi) pas valable, étant donné que le perso vient d’apparaître. Pour les blessures, une fois encore, t’as mal lu : si, elles saignent, j’aurais même dû tout de suite préciser que les démons inoculent un venin et qu’Angel risquait la mort. Ses fringues sont même en morceaux. Mais, elle a 16 piges (je sais pas si je l’ai précisé), ça fait 9 ans qu’elle se bat contre des démons (faibles au début, bien sûr), donc elle a l’habitude des bobos. Elle était faible, c’est pour ça qu’elle s’est cassée (pas envie de crever), mais j’aurais peut être dû la faire tomber de fatigue à la place d’une chute à cause d’un obstacle… Ah, et puis, le démon l’avait griffé, pas coupé en deux. Elle n’allait pas mourir sur le coup, mais l’absence de soins l’aurait forcément conduite à un destin fatal… Euh, j’vais pas immédiatement faire crever mon héroïne, nan ? Attend au moins la fin. XD Et pour finir, oui, c’est cliché. Peut être que la suite sera cliché aussi. Mais pas la fin. C’est tout ce que j’ai à dire. Il faut surtout que tu évite de tout juger dès le début, car je vais pas passer mon temps à faire des gentils qui persécutent des méchants. Là, c’est du pipi de chat par rapport à ce qui va suivre. J’me suis même fait chier à tout calculer, du genre pas de gros retournement dès le deuxième chapitre (d’ailleurs, le gros retournement il s’appellera pas lumière). Mais chut ! Pas question de révéler quoi que ce soit avant le temps voulu. Bon, du coup, ça donne l’impression que je délaisse les comms des autres. Nan, je retiens tous vos conseils, et vous remercie tous d’avoir pris de votre temps pour poster ici. Je suis très touché !^^ Et au fait, Blackdoom, il est sûr que jamais je n’abandonnerais, car je suis à présent extrêmement attaché à c’te fic. C’est comme mon bébé. De plus, j’ai un grand rêve : publier un jour cette fic, que je compte donc faire évoluer au rang de roman. Cela prendra le temps qu’il faudra, mais je suis sûr de ce que je veux, et j’vais pas baisser les bras ! Voilà, merci encore !^^ Titre: Re : Deathly Dream, rebirth of the Nightmare Posté par: Miko le Mars 16, 2010, 01:14:05 pm Alors dans un premier temps tu as parfaitement le droit de répondre aux commentaires sans apporter la suite. ^^ Tout comme tu as le droit de faire un double post si par malheur ton texte ne tient pas dans un seul. Ensuite, bon je connais plus ou moins l'histoire d'Angel donc je pars avec un avantage. Pour avoir joué à KH je ne vois pas vraiment où sont les copiés collés, il y a simplement des similitudes avec n'importe quel jeu de type RPG. J'en déduis que c'est une bonne source d'inspiration. Je reste d'accord sur les descriptions trop lourdes et sur le prologue mal ficelé. Notamment avec beaucoup trop de répétitions.
Je ne dirais pas que j'ai trouvé cela cliché, parce que j'ai pris l'habitude de ne pas me fier à un chapitre. J'attends de voir comment va évoluer l'histoire avant de me faire une opinion sur le scenario. M'enfin je vais pas aller plus loin sur ce sujet, je ne saurai te conseiller efficacement. Écoute plutôt les espères, ceux qui sont au dessus. ^o^ Reste l'orthographe et la syntaxe. Hum révise ta conjugaison, n'hésite pas à faire vérifier par un bêta lecteur. Il n'y a pas énormément de fautes mais il en reste quelques unes. Bon courage pour la suite. Et je t'évite le double post. ^^ Titre: Re : Deathly Dream, rebirth of the Nightmare Posté par: MagnouMagné le Juillet 04, 2010, 04:37:00 pm Je vais pas m'éterniser sur les raisons qui ont fait que j'ai mis autant de temps à poster la suite, ça le fait pas. J'aimerais juste que vous me pardonniez tout ce retard, et que vous sachiez qu'à présent, je serais plus rapide. Voici donc, sans plus attendre, le chapitre 2. Bonne lecture.^^
. Chapitre II . Seatroad Un doux et large rayon de Soleil pénétra dans la grotte, venant illuminer le délicat faciès d’Angel, qui dormait encore profondément. Elle afficha une mine légèrement frustrée, gênée lors de son sommeil par cet excès de lumière, poussa un léger gémissement, puis se retourna, afin de pouvoir continuer à se reposer. Doucement, le soleil se levait, éclairant peu à peu la grande niche rocheuse, bordant ses parois d’un orange rassurant. Ce qui signifiait donc qu’il était temps pour l’aventurière de se lever, et de reprendre sa longue traversée. Mais notre héroïne ne semblait pas de cet avis, montrant un refus pur et simple de quitter sa pierre. Depuis le temps qu’elle rêvait d’une grasse mat’, ce n’était pas une étoile géante et un peu trop illuminée qui allait griller ses plans… Enfin, ça, c’est ce qu’elle se forçait à croire, car en réalité, son abri était à présent bien trop éclairé, et cela finit bien vite par la réveiller. Un peu énervée, mais pas démontée, elle se redressa doucement, et se retourna, pour descendre de son perchoir. Elle baîlla un coup, s’étira, puis commença à avancer. La luminosité lui arrivant en plein visage, elle dû plisser les yeux, et cela doublé du fait qu’elle avait encore la tête dans les fesses, elle faillit se cogner contre une roche en tentant de sortir dehors. Elle se résigna donc, et préféra défaire sa queue de cheval, pour ensuite la refaire, mais sans épis, cette fois ci. Adossée à un mur, elle attendit un peu de reprendre ses esprits, puis retourna enfin sur la plage. -Smoky ! Viens, on y va. La route est encore longue, on doit partir tout de suite. Observant le manque total du moindre miaulement en guise de réponse, elle se retourna, surprise. -Smoky, grouille-toi un peu… Il n’était plus là. Son animal avait disparu. Elle regarda tout autour d’elle, mais ne put apercevoir que l’interminable plage bordée par un océan tout aussi grand. Elle poussa un grand soupir. -Aaaah… C’est pas vrai, il s’est encore cassé… Ce chat est vraiment pas possible… Smoky ? Où es-tu ? Comme elle s’y attendait, personne ne répondit. Elle recula un peu, cherchant du regard son chibi animal. Cela risquait d’être vraiment compliqué de le retrouver dans un endroit aussi immense, surtout que la possibilité qu’il soit partit très tôt était nettement envisageable. Ne perdant pas espoir, elle cria à nouveau : -Allez, arrête maintenant ! Si tu es là, ramène-toi immédiatement, sinon je risque de me fâcher ! -Miaw ! La jeune fille se stoppa net. C’était sans nul doute la voix de Smoky… Et elle semblait venir de plus haut. Elle prit un peu de recul, puis leva la tête… Apercevant ainsi son compagnon, perché tout en haut de la falaise… _Que ?… Smoky ? Qu’est-ce que tu fais là-haut ? Descend tout de suite, on a pas de temps à perdre. -Meow meow ! Dit le chat, qui n’avait apparemment rien écouté. -Quoi ? Lui répondit sa maîtresse, qui n’avait par contre rien compris. -MEOW MEOW, lui cria-il. -Que je monte ? Et puis quoi encore ? Si tu veux quelque chose, tu n’as qu’à descendre. -Meow ! -J’t’ai dit nan ! Et pas la peine de me refaire le coup de la tête de chat battu, j’ai déjà eu ma dose hier soir, ça ne marchera pas. -Mia ! -Nan ! -Niaw ! -Nan! -Miou! -Nan! -…………….. Mi? -… Tu m’énerves, dit finalement la louve, lassée de ce petit jeu. Attends-moi, j’arrive. Visiblement, elle avait à nouveau craqué face au charme kawaiesque de Smoky. Elle s’avança vers la paroi de la falaise la plus proche, puis commença tranquillement à l’escalader. Ayant maintes fois eut recours à la varappe lors de son périple, elle n’eut aucun mal à la pratiquer sur cette façade rocheuse, même si le manque évident de sécurité aurait immédiatement refroidit l’ardeur des plus grands. Précisons aussi qu’elle eu l’audace de progresser ainsi habillé de son habituelle jupe courte et de ses bottes à talons hauts, ce qui pourrait facilement la mettre dans le même sac que les pires imprudents. Mais ce fut sans mal qu’elle arriva au sommet, se hissant d’ailleurs par le biais d’un gracieux poirier (nanmé quelle frimeuse, pensez-vous alors). Un fois au sol, elle alla vers son animal, se planta devant lui, posa ses poings sur ses hanches et fronça les sourcils. -Alors, qu’est ce tu me voulais ? Dit-elle sur un ton à demi contrarié. J’espère que tu as au moins une bonne raison de me faire escalader un mur très dangereux de si bon matin… Laissant cette question sans réponse, l’animal pointa à l’aide de sa queue quelque chose se trouvant derrière la jeune fille, qui, bien sûr, se retourna sans attendre. Eblouissant. Magnifique. Fabuleux. Unique, même. Tant de mots pour décrire le merveilleux spectacle s’offrant à notre héroïne : le soleil, à demi coupé par l’horizon, reflétait ses plus beaux rayons sur l’océan, qui, intégralement illuminé, donnait l’impression d’être recouvert d’un tissu d’or. Sans voix, l’hybride admirait ce paysage féerique, presque irréel. Une vague de chaleur traversa son cœur, éprit d’un amour soudain. Elle aurait pu rester là, sans bouger, et regarder ce lever solaire pendant des heures, comme on regarderait une passionnante série d’action à la télévision. Oui, elle aurait pu. Elle aurait voulu, aussi. Mais un petit bruissement vint briser ses agréables plans. Elle étendit son bras sur le côté, et son épée s’y matérialisa à nouveau. Puis, elle attendit patiemment que quelque chose se passe, ce qui interloqua son chat. Soudain, elle fit volte face, en effectuant une attaque rotative. Elle venait à l’instant de trancher en deux un démon, qui avait tenté de l’attaquer dans son dos. Il explosa immédiatement en une petite pluie d’étincelles noires et jaunes, qui s’envolèrent au grès des courants d’airs matinaux. -Les démons faibles usent trop des attaques en traitre… Ca en devient réellement lassant… Quand toutes les étincelles eurent disparu, les deux compèrent s’étonnèrent de voir apparaître juste à l’endroit où se trouvait la bestiole un petit caisson rempli à ras bord de pêches, de pommes et d’oranges. Un véritable petit butin, que le monstre avait sûrement dû chipé chez un commerçant. En même temps, il était si petit qu’il ne devait en fait pas avoir grand chose à chasser… -Parfait ! Exactement ce qu’il nous faut pour le p’tit dèj’. Je suppose que tu était en fait venu ici pour ça, hein Smoky ? Le félin ne pris pas le temps d’acquiescer, et se rua immédiatement sur la nourriture, engloutissant les fruits un à un. -Tu n’es décidément qu’un gouffre, dit notre hybride, désespérée… Laisse-en moi un peu, dis ! En guise de réponse (car il avait la bouche pleine et que sa maîtresse lui avait appris qu’on avalait avant de parler), il se servit de sa queue pour lui donner quelques pêches. Autant dire qu’il avait touché dans l’mile, vu que c’était son péché mignon. Ravie, elle ne dit mot et se saisi de son repas. Après le festin (durant lequel Smoky manqua de s’étouffer en voulant gober une pomme tout rond), Angel se mit juste au bord de la falaise, face au soleil qui lui aussi se réveillait doucement. Elle se craqua le dos, puis profita de la vue, silencieuse. -Aaaah… J’ai vraiment beaucoup de chance… Mais trêve de repos, il nous faut reprendre notre route… La ville est encore loin, et j’aimerais qu’on y soit au plus vite. « Nyaaaa… » Lui répondit son chat, qui, comme vous vous en doutez, n’avait aucune envie de partir, flemmard comme il était. Il voulait rester là, à glandouiller en profitant du beau temps. Mais le canidé n’allais cette fois ci pas se faire avoir, et s’empressa de lui faire savoir. -Oh non, mon coco, je t’interdit de me refaire le coup. J’te connais, sale feignant ! Tu ce que tu veux, c’est te dorer le ventre. Allez, ramène-toi, on ne dois pas traîner ! Elle ouvrit de grand bras, afin de lui indiquer de grimper dedans. L’air grognon, il finit tout de même par obéir, et bondit sur sa maîtresse. Celle ci s’approcha encore plus près du bord, pouvant alors apercevoir à quel point elle était loin du sol. Une fois le plus près du vide possible, elle se baissa rapidement, et d’une pulsion… S’élança dans les airs, tombant alors en chute libre. Que les personnes pensant que je désire déjà la faire périr ou que j’ai oublié qu’elle n’avait pas d’ailes ne s’inquiètent pas, car à environ la moitié du trajet, elle brandit Smoky au dessus de sa tête et cria : -Maintenant !! Il se mit alors à ouvrir une bouche béante, et à avaler une énorme quantité d’air, ce qui le transforma presque instantanément en une sorte de gigantesque ballon, dérivant lentement vers le bas. Accrochée à sa queue, la demoiselle attendit patiemment leur arrivée sur la terre ferme. Une fois à quelques centimètres du sable de la plage, elle lâcha l’extension vertébrale du chibi animal, puis atterri, entière. Puis, arriva la boule de poil, qui relâcha tout l’air qu’il avait avaler, jusqu’à retrouver sa taille initiale. Tel était le pouvoir de Smoky : il pouvait avaler de l’air à volonté, afin d’augmenter de volume, ce qui le rendait pratique en toutes situations : matelas de sécurité, parachute improvisé ou simple coussin, il savait se rendre utile. De plus, il pouvait utiliser l’air emmagasiné comme arme, en le relâchant très rapidement. Angel l’avait trouvé en traçant sa route, alors qu’il n’était qu’un tout jeune chaton. En prise à des démons, il était sur le point de se faire dévorer. Mais c’était sans compter sur le courage de miss Wolf, qui, en deux temps trois mouvements, avait abattu les hideuses créatures. Sauvé, mais seul, le chibi décida de suivre la jeune fille, qui ne pu refuser, sous le charme de cette craquante petite chose. Depuis s’est créé un lien très fort entre les deux compères, qui ne quitte plus, malgré de nombreux désaccords. D’ailleurs, la raison de leur dispute était souvent la même : la nourriture. Smoky était un véritable goinfre, qui pourrait passer sa journée à manger s’il le pouvait. Il pouvait absolument tout avaler, du brin d’herbe à la tôle rouillée. Angel arrivait quand même à utiliser cela à son avantage, car son compagnon était capable de tout pour la plus petite sucrerie. Sans attendre, ils s’en allèrent, afin d’atteindre le plus rapidement possible leur destination. Ils n’étaient pas venu pour le tourisme, et la louve avait une affaire importante à régler. Marchant d’un bon pas sur le sable blanc, à la lueur solaire de cette belle matinée, elle espérait que leur traversée se ferait sans encombre, car le temps n’était pas au combat. Bien sûr, si un monstre venait à apparaître, elle le mettrai à mort dans la minute, mais elle ne pouvait se payer le luxe de perdre du temps. Elle avait un rendez-vous. Après une bonne heure de marche, qui se déroula sans encombre, ils aperçurent au loin ce qui s’annonçait comme le début de la civilisation : un transat. Un bête transat. Mais ce bête transat indiquait bel et bien que des humains vivaient dans le coin. En continuant à avancer, ils virent rapidement qu’un champ de transats, de colonnes de pierres et de stands marchands recouverts de fleurs colorées avaient envahit l’endroit désert qu’ils traversaient depuis déjà trois jours. Un véritable festival de preuves qu’ils étaient dans un endroit destiné à accueillir des milliers et des milliers de touristes pendant la saison chaude. Et justement, cette saison avait déjà débuté. Mais l’endroit était absolument désert. Angel était en avance. Déambulant au milieu des innombrables chaises longues en plastique et des petites boutiques fermées, elle ne savait pas où aller. L’endroit était labyrinthique, et n’ayant ni carte, ni boussole, elle ne pouvait trouver la ville. De plus, son sens de l’orientation, malgré le fait qu’elle bourlingue depuis longtemps, était des plus aléatoires. Et, dans le cas présent, il était presque inexistant. Se fiant à son intuition, elle tentait tant bien que mal de se sortir de ce parcours du combattant version farniente. En clair, elle marchait tout droit, Smoky sur sa tête, essayant juste de ne pas se prendre les pieds dans les installations locales. Après un bon moment, elle fut de retour sur une plage vide… A la différence qu’à présent, le sable était retourné un peu partout, formant des creux et des bosses irréguliers, et couvert de traces en tous genres… Y compris des traces de pas. De plus, quelques pontons, dont certains étaient agrémentés de bateaux et de voiliers, étaient disséminés à certains endroits. En continuant son avancée, l’adolescente sembla d’ailleurs apercevoir quelque chose au bout de l’un d’eux. En se rapprochant, elle constata que ce n’était rien d’autre qu’une personne. Etonnée de trouver quelqu’un sur la plage à une telle heure, elle voulu aller la voir. Elle s’avança sur l’installation, qui n’émis aucun son sous l’effet de son poids, preuve qu’elle était récente. D’ailleurs, rien que l’état du bois, qui semblait presque laqué, indiquait qu’elle était neuve. Elle cheminait donc, à pas feutrés, en direction de l’inconnu. Il était de dos, face à la mer, debout et immobile. La brise marine qui soufflait depuis le début de la matinée faisait onduler ses cheveux. On aurait crut voir une statue… La demoiselle se rapprocha encore, Smoky toujours sur sa tête (il s’était d’ailleurs endormi, ennuyé de ce voyage trop long à son goût). Cela ne suscita pas de réaction de la part de l’individu, qui de toute évidence, ne l’avait pas remarqué. Elle resta un moment à l’observer, aussi silencieuse que lui. Il avait l’air de méditer… Angel décida de lui parler. -Bonjour ! Vous admirez le… Elle n’eu pas le temps de finir sa phrase que l’hybride fit volte-face, ce qui fit faire un pas en arrière au canidé. La première chose qui la pénétra furent ses yeux : il avait un regard froid, transperçant, inquiétant, à moitié dissimulé derrière une chevelure sombre, mi-longue. L’iris, d’un orange flamboyant, semblait prêt à vous embraser au moindre contact. La pupille n’était qu’une fente… C’était un félin. En voyant sa queue longue et fine, sa petite truffe et ses oreilles de forme triangulaire, le doute n’était plus possible : c’était un chat. Un chat à la fourrure d’un violet lumineux, presque scintillant. Il portait une tenue indescriptible tant elle était étrange et belle à la fois, de couleur noire, blanche et vert pomme. Sur sa hanche droite étaient accrochés une sorte de tube métallique, d’une quinzaine de centimètres, ainsi que trois boules transparentes de la taille d’une balle de ping-pong, qui avaient l’air emplies d’une matière violette non identifiée. Il resta à nouveau statique, à observer l’inconnue lui faisant face de son regard glacial. Sur ses gardes, elle était prête à s’armer s’il tentait tout geste dangereux. Ils restèrent un petit moment ainsi, à se regarder yeux dans les yeux, comme des ennemis de toujours prêts à se sauter dessus d’un moment à l’autre. C’est alors que, d’un geste vif, le félin s’empara d’une des boules accrochées sur lui, et la lança presque immédiatement en direction du sol, juste à ses pieds. Elle explosa comme un objet en verre, à la différence qu’à peine brisée, elle laissa s’échapper une épaisse fumée violette, qui embruma les environs en quelques secondes. Surprise, la chasseuse n’eu pas le temps de réagir, et se retrouva piégée dans le brouillard. N’y voyant pas à plus de deux mètres, elle ne pu avancer, et tenta de dissiper le fumigène… Qui sentait le raisin ? L’odeur eu pour effet de réveiller rapidement Smoky, qui chercha partout où était la nourriture, sans même remarquer la situation dans laquelle il se trouvait. C’est au bout d’une petite minute qu’elle finit par disparaître peu à peu dans l’atmosphère. L’épéiste regarda les alentours. Titre: Re : Deathly Dream, rebirth of the Nightmare Posté par: MagnouMagné le Juillet 04, 2010, 04:38:59 pm Disparu. Le mystérieux personnage avait tout bonnement disparu, à la manière de sa purée de pois. Bouche bée, la jeune fille scruta des éventuelles traces qu’il aurait pu laisser, et qui pourrait lui indiquer où il avait bien pu passer. Mais ses recherches furent vaines. C’était exactement comme s’il ne s’était rien passé. Sur le point de repartir, elle fut appelée par son chat. Il pointait l’eau au bord du ponton du bout de sa queue.
-Qui y’a t’il ? Tu as trouvé quelque chose ? Angel vint à son encontre. En effet, il avait bel et bien trouvé quelque chose : dans l’eau flottait un objet noir. Elle se pencha pour le repêcher, puis l’observa : c’était un bracelet. Et en y réfléchissant bien, il lui semblait qu’elle avait vu ce même bracelet sur le bras gauche du chat qu’elle venait de rencontrer. -Je vais le garder. Je pense que si on recroise son propriétaire, il sera content de le récupérer. Smoky ? L’intéressé ouvrit la bouche, et la miss y jeta le bracelet. Et oui, encore une autre fonction très pratique de Smoky : il possédait une poche stomacale à l’abri de tous sucs gastriques, qui servait d’endroit pour stocker toutes sortes d’objets. En gros, il servait aussi de sac, mais avec l’avantage de ne pas nécessiter d’être porté… Enfin, selon le moment… -Bon, c’est reparti. On va aller dans cette direction, on va bien finir par tomber sur un panneau indiquant le bon chemin. Et cette fois çi, pas question que je te porte. Si tu n’es pas content, ça m’est égal. Je pars sans toi. Et elle s’en alla vers la plage, partant sans son animal, qui ne comptait pas partir avant de trouver le raisin (inexistant, bien sûr) dont la senteur flottait encore dans les parages. Remarquant qu’il n’était pas venu, sa maîtresse ajouta, sans se retourner ni s’arrêter : -… Et bien sûr, tu ne pourras pas avoir de madeleine au chocolat… La seconde suivante, il était à ses côtés, marchant tranquillement, un grand sourire aux lèvres. Une fois sur le sable, ils partirent tout droit. En même temps, c’était probablement la meilleure chose à faire… Car, en à peine cinq minutes, ils trouvèrent un panneau, indiquant que la ville était tout droit. Ils continuèrent dans la direction indiquée, et ne tardèrent pas à tomber sur un autre panneau… Mais gigantesque, cette fois-çi ! Sur celui-çi était marqué, en grosses lettres bleu ciel « Seatroad, ville du soleil ». -Nous sommes arrivés, dit alors Angel, dont le visage exprimait joie et soulagement. Derrière le panneau, quelques marches à monter, puis, la fin de la plage… Mais le début d’un autre monde. Des pavés gris clair à la propreté impeccable, qui s’étendaient à perte de vue, donnaient sur une place gigantesque… Une fontaine blanche à quatre étages, d’une taille à la limite du raisonnable, se tenait en son centre, et une sorte de statue abstraite était montée en son sommet. Des bancs de pierre, des colonnes et des stands estivaux étaient placés ça et là, donnant un certain charme à l'endroit. Plus loin, droit devant, se tenait le début du centre ville, et de là ou elle était, la louve pouvait déjà apercevoir des boutiques et leurs grandes vitrines. A la droite du centre ville, on pouvait voir les quartiers résidentiels, et ses charmantes maisons blanches aux toits de briques turquoise. De l’autre côté, sur la gauche, il avait des immeubles, intégralement blanc. Le tout était très grand, et on en voyait pas le bout, ni à droite, ni à gauche. Pourtant… Il n’y avait absolument personne. Pas un chat. On aurait pu croire que l’endroit avait été totalement déserté, et le seul bruit audible était le glouglou produit par l’eau cristalline qui dévalait les étages de la fontaine. L’hybride ne comprenait pas… Cette ville était pourtant réputée pour son activité perpétuelle, et possédait un des plus beaux marchés du monde. Elle décida de se rendre à son point de rendez-vous, afin de trouver au plus vite un signe de vie, car elle était légèrement inquiète. Elle s’avança donc dans une des rues formant le centre-ville, qui, du coup, ne portait plus vraiment très bien son nom. Vide, comme on pouvait s’y attendre. Au fil de sa traversée, elle enchaînait les magasins fermés, et les grandes allées complètement désertes. Elle se sentait un peu seule, et entendre uniquement le bruit de ses talons hauts claquer sur les dalles de pierre ne la rassurait pas vraiment. De plus, elle fut vraiment déçue en passant devant une boutique de maillots de bain, qui, bien évidement, n’était pas ouverte. Puis, arrivée à un tournant, elle vit accroché à un mur un petit écriteau, sur lequel on pouvait lire « Rue Gustave Alambrac ». Soudain, un tilt se déclencha dans sa tête. -Mais… Je ne sais pas le nom de la rue où je dois me rendre, et encore moins sa localisation ! -…. Niaou, lui dit son chat d’un air nonchalant. -Épargne-moi tes commentaires, s’il te plaît. Je sais bien que c’est idiot de ma part, merci ; lui répondit sa maîtresse, frustrée. Bien… Nous allons devoir faire ça au feeling, alors. Le chibi chat, qui n’était pas dupe, compris tout de suite que cela sous-entendait plus de marche à effectuer, et son air consterné le prouva. Mais ce n’était pas comme si ils avaient le choix… En voyant la grimace de son compagnon, Angel tourna les talons et prit la première rue devant, car elle savait pertinemment ce qu’il allait demander. Sachant que c’était perdu d’avance, il ne tenta même pas le moindre petit regard abattu, et la rejoignit tout de suite. Totalement perdus, ils avançaient, regardant attentivement les enseignes au dessus de chaque boutique. Cela faisait un bon bout de temps qu’ilS s’étaient aventurés dans les lieux, et la seule solution pour eux était de trouver l’endroit qu’ils cherchaient, car en voulant rebrousser chemin, ils risquaient de se paumer encore plus. Depuis tout ce temps, ils n’avaient toujours croisé personne, et la jeune fille se sentait de plus en plus mal. Peut-être que la ville entière avait été attaquée par une armée de démons ?! … Non, tout était impeccable, il n’y avait pas la moindre trace de combat ni la plus petite flaque de sang, alors que les démons se plaisaient généralement à tout détruire, surtout si leur niveau était élevé… Prise par ses réflexions, elle passa sans le remarquer devant un café ouvert. C’est en s’éloignant un peu qu’elle s’en rendit compte, et qu’elle rebroussa chemin. Elle lut tout de suite l’enseigne. -« Chocolat et café serré – Ouvert 24h/24 »…. C’est ici ! Heureuse comme jamais, elle poussa la porte vitrée, qui actionna une petite cloche, et entra. L’endroit était des plus charmants, plutôt spacieux, rétro à souhait sans être vieillot, la déco était un mélange de moderne, de café des grandes villes et… D’un style victorien, du meilleur goût. Le tout dans des tons chocolats et confiseries douces-acidulées, et en prime, un superbe parquet recouvrait le sol. Un endroit vraiment très classouille, où on passerait volontiers sa matinée à discuter avec les locaux et lire un bouquin tout en sirotant une tasse de thé bien chaude. Une douce musique, relaxante, mais sans être trop molle, s’échappait d’un juke-box placé dans un coin. Sur les côtés étaient disposées les tables, chaises et banquettes, toutes colorées. Au fond se trouvait le comptoir, avec ses tabourets de différentes couleurs. La demoiselle traversa les lieux, et se posa sur un tabouret jaune. Le bar était d’une propreté impeccable, et scintillait de toute son âme. Plusieurs machines à pression y étaient installées, ainsi qu’une énorme caisse, un présentoir à pâtisseries (qui n’avait bien sûr pas échappé au regard perçant de Smoky, qui le fixait, d’un air un brin inquiétant) et un percolateur très moderne. Au mur étaient soigneusement rangées des centaines et des centaines de bouteilles, apparemment disposée selon un ordre précis sur les étagères murales. Arriva alors le barman, en train de nettoyer une tasse à l’aide d’un torchon. Un cerf, visiblement très jeune, une petite vingtaine, qui ne semblait pas être la propriétaire. Il était néanmoins très classe dans son beau costume-nœud pap’, et se tenait bien droit. Mais quand il aperçut la cliente, son air un peu « prout-prout » disparut aussitôt, laissant place à une gêne évidente. Il avait à présent le regard fuyant, et il avala bruyamment sa salive avant de demander, d’une voix un peu discrète. -Mademoiselle ? -Un arabica bien noir, je vous prie. Ainsi qu’une madeleine au citron nappée de chocolat. La fin de la phrase de sa maîtresse déclencha bien sûr chez le chibi animal une réaction proche de l’euphorie silencieuse. Le barman se pressa de préparer la commande, puis l’apporta, sur un petit plateau argenté. A peine le plateau posé, le chat se rua sur son gâteau, et l’avala goulûment. Angel prit ensuite la tasse et la sous-tasse. Au moment où elle se pencha légèrement pour les attraper, le jeune homme posa ses yeux fuyard dans son décolleté plongeant, à peine le temps d’une seconde, ce qui le fit rougir. Cela n’avait aucunement échappé à l’adolescente, qui lui jeta un regard fixe. Quand il vit qu’il avait été grillé, le cerf détourna les yeux, et rougit de plus belle. -Bu-Buvez-le tant qu’il est t-très chaud, dit-il, encore plus intimidé. Elle approcha la tasse de sa truffe, et en huma le contenu, afin d’exciter ses naseaux grâce à l’odeur puissante que dégageait cet or noir. Et, rien qu’en le sentant, elle devina qu’il était de très bonne qualité. Elle en avala une gorgée, puis ferma les yeux, afin de ne plus se concentrer que sur l’arôme. Un arôme vraiment fort. On sentait que ce café venait de la terre, il était un subtil mélange entre une amertume prononcée et une saveur unique. Un chef d’œuvre. Au moment ou elle voulut boire une seconde fois, elle entendit une porte se pousser, une clochette tinter et des bruits de pas. Quelqu’un était entré. Elle se retourna pour savoir de qui il s’agissait. La chose la plus choquante chez cette personne, celle qu’on voyait dès la première seconde, était sa poitrine, encore plus grosse que celle d’Angel. La seconde était que cette poitrine était mise en valeur par une robe bustier asymétrique, dont la fente sur le côté remontait si haut qu’elle laissait largement apercevoir une partie de son sous-vêtement. La troisième, c’était qu’à l’exception des larges rayures orange sur ses chaussettes hautes noires, de ses yeux d’un mauve sucré et de ses lèvres rouges, elle était entièrement noire, de son étrange chapeau pointu jusqu’au bout de ses grosses chaussures aux talons hauts, en passant par sa longue queue. La dernière était que cette personne avait toute l’allure d’un magicien. Aurore Beaucourt, 19 ans, panthère noire, sorcière chevronnée, reconnue pour sa maîtrise d’un grand nombre de sortilèges, tous basés… Sur elle-même… Elle était aussi reconnue pour son amour passionnel envers sa personne… En apercevant l’épéiste, elle fut illuminée d’un grand sourire, puis courut dans sa direction en criant : -Ma Nangeeeel !! Puis, elle lui sauta dessus, et la serra de toutes ses forces. -Tu m’a tant manqué ! Ca fait quoi, un an qu’on ne s’est pas revues ! Oh, si tu savais tout ce que j’ai à te raconter ! Elle se recula ensuite, et la reluqua de la tête aux pieds, l’air concentrée. Après cette rapide inspection, elle conclut : -Mon dieu, mais tu as tellement grandi ! Tu va finir par me rattraper si tu ne t’arrête pas ! Et tes seins ! Ils ont vraiment augmenté de volume ! … Mais ce n’est rien face à ça ! A ces mots, elle pressa ses deux excroissances l’une contre l’autre, ce qui rendit le barman cramoisi et au bord de l’arrêt cardiaque. -120 F. Personne ne peux surpasser ça ! -Je d’en doute pas une seule seconde, fit le canidé. -Bon, c’est pas tout ça, mais j’ai soif ! Un jus de citrouille maléfique, je vous prie. Avec un nuage de lait. Le garçon, raide comme un piquet, attrapa sur une des étagères une grosse bouteille, et versa de son contenu, un épais liquide orangé, dans une choppe transparente. Il l’amena jusqu’à la panthère, et la déposa sur un petit carré de carton aux couleurs de l’établissement, devant un tabouret se trouvant à côté de celui de la chasseuse. Toutes les deux s’avancèrent pour s’assoir. Soudain, un grand bruit de vitre brisée, suivit d’un terrifiant rugissement, se firent entendre juste derrière elles. Tous dirigèrent leur regard vers la source de ce vacarme, quand une gigantesque tentacule noire fut projetée en direction d’Aurore, et lui traversa le ventre de part en part. Une large flaque de sang se forma sur le sol…. . Fin du deuxième chapitre Titre: Re : Deadly Dream, rebirth of the Nightmare Posté par: Katos le Juillet 11, 2010, 10:00:24 am Je veux un chant comme Smoky. Tu sais ou on peut en acheter, des chibi chat comme cela ? *SBAF*
Sinon, j'aime bien, c'est sur que sur certains points, ta fic fait très shonen/RPG japonais dans l'ambiance, mais je ne trouve pas cela - pour ma part - si grave. Après, je trouve que ce chapitre possède moins de clichés que ce qu'il y avait avant, c'est bien, ça. Mais le chat à tout faire, c'est trop marrant xD ! */meurt* J'adore déjà ce chat ._. Faut dire que c'est un chat, donc rien que ça c'est suffisant pour que je l'aime =D ! Enfin bon. Sinon, désolé, commentaire court, mais je suis K.O. et j'ai du mal à faire plus long... Ah, j'ai aussi un dernier truc à dire : le nom original de Harry Potter et les reliques de la mort, c'est "Harry Potter and the Deathly Hallows". Donc Deathly, ça ce dit. VD était à coté de la plaque sur ce détail là xD ! Le reste qu'il a dit, ça tient totalement xD ! |