Titre: [Fanfic] Sarnia entre deux mondes Posté par: Kouratine The Echidna le Septembre 26, 2010, 07:55:45 am Je vous avertis tout de suite : ne vous attendez pas à voir du Sonic là-dedans ! Et s'il vous plait, ne me faites pas la remarque que le titre ressemble à l'émission «Mélinda entre deux mondes», parce que je vous arracherais bien une oreille. J'ai trouvée le titre AVANT de savoir que ça y ressemblait. .o.
Bref, c'est ma quatrième fic que j'écris ... M'enfin, je devrais dire trois, parce que il y a en une que j'ai abandonnée. ._. M'enfin, elle risque certainement de ne pas être lu, mais osef. Je le fais quand même. Ah et il y a certainement des fautes ou des phrases qui ne se disent pas. Je ne suis pas une experte en orthographe. .o. Voilà que cela faisait trois mois. Trois mois de désespoir et de … solitude. Sarnia poussa un long bâillement et s'étira les membres. Elle avait extrêmement mal au dos. Depuis que sa mère et elle avaient aménagées, elle avait été obligée de supporter un matelas pas confortable. C'était le matelas quand elle avait sept ans, ce qui veut dire que cela faisait exactement neuf ans qu'elle l'avait. La jeune fille se leva de son lit en se frottant machinalement le dos. Elle se dirigea ensuite dans la salle de bain sans oublier d'emmener ses vêtements. En chemin, elle se cogna le pied à plusieurs reprises, comme à son habitude d'ailleurs. On pouvait dire que Sarnia était très maladroite … elle se le faisait souvent dire. Même si elles étaient que deux dans la maison, la jeune fille verrouilla tout de même la porte de la salle de bain pour se préparer. Sarnia soupira et se regarda dans le miroir. Depuis un certain temps, elle ne faisait que se trouver des défauts physiquements parlant. Chaque matin, elle se regardait au moins cinq minutes dans le miroir pour ensuite enfiler ses vêtements. Aujourd'hui, elle avait décidée de porter un t-shirt noir sans logo et des jeans très serrés. Comme une jeune fille normale, quoi. De toute façon, elle n'avait aucune envie de se faire remarquer. Sarnia attacha ensuite ses longs cheveux bruns pâles, avec un ruban mauve assortit à la couleur de ses yeux, en queue de cheval. Elle avait hérité de sa mère pour la couleur de ses cheveux et pour ses yeux mauves de son père. Elle devait avouer qu'elle n'aimait pas tellement la couleur de ses yeux, elle aurait préférée les avoir d'une couleur plus foncée. Après s'avoir préparée comme chaque matin, elle empoigna son sac pour aller à l'école. Elle se dirigea vers la cuisine et ouvrit la porte pour partir, mais sa mère lui en empêcha : « - Sarnia ! Avant de partir à l'école, tu manges, dit-elle d'une voix calme. - Mais maman … Je n'ai pas faim et je n'ai pas envie de manger ce matin. - Oui, comme chaque matin, mais s'il te plait, mange au moins un petit quelque chose. Elle soupira et murmura d'une toute petite voix pour ne pas que sa mère l'entende : « - Tss. Si papa aurait été là, ça ne lui aurait pas dérangé. Tant que je mange ce midi …» Sarnia allait ajoutée quelque chose, mais elle remarqua la mine triste de sa mère. Elle se tut. Sa mère avait donc entendue … Elle savait qu'elle ne devrait pas parler de son père quand elle était avec sa mère et pourtant, elle le faisait souvent sans s'en rendre compte. Cela faisait trois mois qu'il était mort et sa mère ne s'en remettait toujours pas. Chaque fois que quelqu'un mentionnait le mot «papa» ou «père», elle baissait la tête pendant quelque secondes et reprenait ce qu'elle était entrain de faire par la suite. Pour Sarnia, sa mort lui avait fait beaucoup de peine et depuis ce temps, sa confiance en elle-même a beaucoup baissée. Quand il était là, c'était moins tranquille à la maison ; son père parlait très fort et s'amusait à faire des blagues que Sarnia ne trouvait pas très drôle. Tandis que sa mère ; elle les riait presque tous. Mais maintenant, c'était tellement rendue tranquille à la maison que Sarnia se sentait parfois mal à l'aise quand elle était seule avec sa mère. « - D'accord, d'accord. Je vais prendre un croissant et le manger en chemin. » Sa mère sourit. Elle était heureuse que sa fille mange. Elle voyait bien que depuis quelque temps, elle n'allait pas très bien. Sarnia prit le croissant. Celle-ci n'était pas très contente : elle avait perdue. Elle était obligée de manger même si elle ne le voulait pas vraiment. En soupirant, elle ouvrit la porte et avec son petit déjeuner dans la bouche, elle s'exclama : « - Chalut ! - Au revoir, ma chérie. Fait attention en traversant la rue, d'accord ? - Mouais … » Sarnia claqua la porte. Aussitôt celle-ci sortit, sa mère poussa un long soupir. Où était donc partit sa fille ? Cette jeune fille souriante et dynamique ? En à peine trois mois, elle avait disparut laissant la place à une jeune rebelle. Sarnia emprunta le chemin habituel pour aller en cours. Elle enviait les gens qui prenaient le bus. Eux au moins, ils n'avaient pas besoin de marcher chaque matin. Elle repensa alors à son père. Pourquoi ? Pourquoi a-t-il fallu qu'il aille ce stupide accident de voiture ? Franchement, s'il ne savait pas conduire … Alors pourquoi l'a-t-il fait ? Elle s'ennuyait terriblement de lui. Son sourire qui lui faisait plisser les yeux, ses cheveux noirs qui ressemblaient à une coiffure de clown, ses chemises à poids … Tout lui manquait. En passant à tout ça, elle eut une douleur à la poitrine. Depuis trois mois qu'il était mort, depuis trois mois qu'elle avait cette douleur au cœur et … depuis trois mois, qu'elle avait une mauvaise relation avec sa mère. Chaque fois qu'elles parlaient, celle-ci se sentait mal à l'aise et leur discussion tournait toujours au ridicule. Parfois, ça lui arrivait de lui dire de très mauvaises choses qui blessaient souvent sa mère. Mais elle ne le faisait souvent pas par exprès et par la suite, elle s'en voulait beaucoup. Elle s'arrêta soudainement et jeta un coup d'œil au cimetière qui était juste en face de son école. Quelle idée de mettre un cimetière en face de l'école ! Le jour, l'endroit était rempli d'oiseaux blancs qui étaient certainement des moineaux et on pouvait entendre quelques gens pleurer ; la nuit, les corbeaux remplaçaient les autres oiseaux et on pouvait entendre des craquements étranges. Sarnia avait peur la nuit, mais le jour ça ne lui dérangeait guère. C'est alors, qu'elle remarqua quelque chose qui brillait sous un arbre, dans le cimetière. Elle s'apprêtait à y aller, quand soudain elle sentit une main lui toucher l'épaule. Elle sursauta et regarda derrière elle. Celle-ci sourit en voyant son amie. « - Ah ! Bonjour Sarnia ! - Hum … Bonjour, Aurélie. - Dis-moi … Que regardais-tu si intensément ? - Oh. Rien … Rien du tout. » Aurélie leva un sourcil et haussa ses épaules. Allons bon, elle voyait bien que son amie lui mentait, puisqu'elle regarda de nouveau par le cimetière. « - Allez, tu viens ? lui demanda-t-elle. Devin nous attends. - Hum … Oui. J'arrive. » Aurélie lui rendit son plus beau sourire. Sarnia était un peu jalouse de la beauté de sa chère amie d'enfance. Elle avait les cheveux lisses d'un blond si pâle qu'ils en paraissaient presque blancs. Ses yeux bleus foncés ressortaient avec la couleur pâle de sa peau. Elle était plutôt très grande pour une personne de seize ans. Ils traversèrent la cour qui était remplis d'élèves et se dirigèrent dans l'école. Presque tous les garçsons présents regardèrent Aurélie et sifflaient quand elle passait. C'était ça chaque matin. L'amie à Sarnia était si populaire que celle-ci se demandait pourquoi elle se tenait avec une fille comme elle. Tandis qu'elle aurait pu se tenir avec des gens bien mieux qu'elle. Effectivement, comme le disait Aurélie, elle remarqua que Devin les attendait. Avec un petit sourire en coin, il les rejoignit. Celui-ci les salua de la main et, ensuite, les deux amies le firent à leur tour. Devin était aussi grand qu'Aurélie. Il avait les cheveux bruns très foncés coupés courts et de petits yeux noirs. Il avait toujours de gros écouteurs autour du cou. C'était les seuls amis de Sarnia et elles les aimaient beaucoup d'ailleurs. «- Les cours commencent dans à peine deux minutes. On commence en quoi, ce matin ? demanda Devin. - Maths, répondit Sarnia. - Oh zut, alors ! J'ai oubliée de faire mon devoir, se plaignit Aurélie. - Je les ai fait, pour une fois. Si tu veux bien, je te les passerais en cours et tu les copieras … Enfin, si tu veux. - Oh merci ! Tu me sauves la vie. » Lui sauver la vie, uh ? Comme si ne pas faire ses devoirs étaient quelque chose de très grave. Sarnia retint un sourire moqueur. La cloche retentit. Ils se dirigèrent alors dans leur classe. Comme prévue, la jeune fille lui prêta ses devoirs et son amie les copia rapidement et jeta constamment de léger coup d'œil de peur que le professeur de mathématique ne la regarde. Quand le cours commença, celui-ci regarda touts les devoirs de ses élèves et Aurélie eut juste assez de temps pour copier les devoirs de Sarnia. Elle poussa un gros soupir de soulagement. Ensuite, le professeur débuta son cours avec un problème qu'ils étaient tous supposé être capable de faire. Il désigna Sarnia de le faire, alors celle-ci écouta attentivement. « - Si Marc parcourt 12 kilomètres de l'heure et qu'il décide de continuer pendant 3 heures de temps toujours à la même vitesse. Combien de kilomètres aura-t-il parcourut, alors ? Donc, je te demande de me trouver la réponse et la règle de ce problème. Ceci est supposé être très facile pour vous tous. » Effectivement, la jeune fille trouva cela très facile et sans la peine de compter, elle répondit : « - La réponse est trente-six. La règle est « Y = 12x + 0». - Bravo championne. » Messieurs Turner, comme il s'appelait ainsi, les nommait toujours «champion» pour les garçons et «championne» pour les filles. Après les quatre cours ennuyants de la journée, Aurélie et Devin souhaitèrent une bonne soirée à Sarnia. Ses deux amis prenaient le même bus, puisqu'ils étaient voisins et voisines et celle-ci était la seule de ses amis à ne pas prendre le bus. En chemin, elle regarda une nouvelle fois le cimetière et remarqua que la chose brillante était toujours présente. Avant qu'il ne fasse trop sombre et en hésitant, elle se dirigea là-bas. Sarnia était plutôt curieuse de savoir ce que c'était. Elle traversa la rue et approcha du seul endroit où elle ne voulait pas aller. Plus qu'elle s'approchait, plus qu'elle le regrettait. Elle entendait les oiseaux voler au dessus d'elle. Une chance que l'arbre n'était pas très loin. Alors qu'elle était à deux mètres de la chose brillante, elle remarqua que c'était une pierre blanche en forme d'œuf et qu'il éclatait d'une lueur étrange. Elle la prit tout doucement et l'examina. C'était comme un diamant … La même couleur et les même détailles, mais en une forme différente. Sarnia était très impressionnée. Elle allait la mettre dans la poche de ses jeans quand elle remarqua que sa main avec laquelle elle tenait la chose lui faisait tout d'un coup très mal. Elle l'examina et remarqua que la pierre était à la moitié entré dans sa main et qu'elle s'enfonçait de plus en plus creux. « - Qu'est-ce que … ? » Elle allait se demander ce qui se passait, mais elle en n'avait pas eu le temps : elle tomba sur le sol et perdit connaissance. Titre: Re : [Fanfic] Sarnia entre deux mondes Posté par: Kouratine The Echidna le Septembre 26, 2010, 07:58:58 am Sarnia ouvrit tout doucement les yeux. La première chose qu'elle remarqua, c'était qu'il faisait froid. Elle se leva en se tenant la tête et s'était aperçue qu'elle était devant une tombe. Elle cria de peur quand elle comprit enfin ce qu'il s'était passé : la jeune fille était allée dans le cimetière pour voir ce qui brillait et s'était rendu compte que c'était un diamant en forme d'œuf brillant d'une lueur étrange et que celui-ci était entrain de s'enfoncer dans sa main. Elle examina sa main et remarqua avec stupeur qu'elle n'avait rien.
Elle avait soudainement très peur et les cris des corbeaux ne l'aidaient pas. Elle partit à courir en pleurant et en trébuchant à plusieurs reprises. Quand elle fut sortit du cimetière, elle continua quand même à courir jusqu'à ce qu'elle n'est pu le cimetière dans son champ de vision. Jamais elle n'avait eue aussi peur et jamais elle n'avait vue quelque chose d'aussi étrange. Sarnia remarqua que le soleil était entrain de se coucher. Elle regarda sa montre et remarqua qu'il était déjà passé 19 heures. Cela voudrait dire que ça faisait plus de trois heures qu'elle était par terre, sans connaissance … ? Sa mère devrait être morte d'inquiétude. Elle décida de faire de la marche rapide jusqu'à la maison. Quand elle entra chez elle, c'était en pleins ce que celle-ci pensait : sa mère était assise à la table de la cuisine et avait les yeux humides presque sur le bord de pleurer. Érika hésita entre punir sa fille ou simplement lui demander pourquoi elle était si en retard. Mais voyant que Sarnia pleurait, elle se leva d'un bond et lui demanda : « - Que … Que s'est-il passé ? » - Rien … » Sarnia déposa son sac sur le sol et partit dans sa chambre en claquant la porte. Elle se coucha sur son lit et regarda le plafond. Pourquoi pleurait-t-elle et pourquoi avait-t-elle si peur ? Elle toucha sa main, mais ne sentit rien du tout. Quand elle avait reprit connaissance, la pierre avait disparue. Serait-elle … ? Non, c'était impossible. Sa mère entra dans sa chambre et s'assit sur le lit de sa fille. Sans même la regarder, Sarnia lui cria : « - Qu'est-ce que tu veux ? - Je … Je veux juste savoir ce qui s'est passé. Est-ce que par hasard, tu serais victime de … de … d'intimidation ? - Mais pas du tout ! Pourquoi je te dirais ce qui s'est passé d'abord ? Ça ne te regarde pas du tout ! » Érika ébouriffa les cheveux de sa petite fille. « - Parce que tu es ma fille et que je t'aime. Tu sais également que je serais toujours là pour toi, ma puce. » Eh ! Quelle plaisanterie ! se disait Sarnia. Son père disait souvent cette phrase. Elle ne croyait pas au «je serais toujours là pour toi». Si Arnold (le nom de son père) était mort … C'est qu'il n'a pas put tenir cette promesse de rester avec elle pour toujours. Ce qui la fâcha. « - Va-t'en ! Hurla-t-elle à Érika. - Écoute, Sarnia … Je n'essais seulement que de … - Je te déteste ! Je te hais ! C'est de ta faute si papa est mort. Et tu crois pouvoir m'aider !? Tu plaisantes, j'espère ? Sa mère écarquilla des yeux. Elle eut un pincement au cœur et avait envie de pleurer. Elle fallait juste qu'elle se retienne, parce que celle-ci ne voulait pas que Sarnia la voit pleurer. D'un autre côté, sa fille n'avait pas totalement tort : c'était un peu à cause d'elle-même qu'il était mort. Et elle s'en souvient encore très bien. Si elle l'aurait arrêtée, il serait encore vivant … « - Maman ! Est-ce que ça va ? demanda Sarnia, inquiète, qui tenait fermement la main de sa mère souffrante. - Ma chérie … Ne t'en fait pas, d'accord ? Je vais bien, mentit-t-elle à sa fille. » Après avoir dit cette phrase, Érika toussa gravement. Elle avait une santé fragile. Aussitôt qu'elle faisait quelque chose qui était au-dessus de ses forces, elle tombait gravement malade et avait des problèmes respiratoires. C'était déjà un miracle qu'elle avait réussie à accoucher de sa petite fille. Si elle aurait voulue, elle aurait put tout simplement avorter, mais elle ne voulait pas. Même si jamais ça lui aurait coûtée la vie, Érika voulait absolument garder l'enfant. Simplement donner naissance à un nouveau née ou plutôt donner naissance à leur enfant l'a rendait heureuse. Arnold, le père de Sarnia, regardait le piteux état de sa femme avec tristesse. Il faisait les cent pas dans le salon … Bref, l'endroit où la petite famille était réunie. Arnold en avait marre : rester en place à ne rien faire pendant que sa femme était gravement malade. Déjà là, ils n'avaient aucuns médicaments. Il réfléchissait à une solution et en quelques secondes, il trouva : « - Je vais acheter des médicaments, dit-il d'un ton décidé. » Il empoigna sa veste. C'est alors qu'Érika cria : « - Non, Arnold ! N'y … N'y va pas, s'il te plait ! Tu … » À la force de crier, elle toussa encore plus qu'elle ne l'avait fait auparavant. Son visage était devenu rouge : elle était essoufflée. Ce qui lui empêcha d'ailleurs de finir sa phrase. Son mari approcha d'elle. Il lui replaça tout doucement ses cheveux bruns qui lui tombaient sur le visage. Il approcha son visage et colla ses lèvres sur son front remplis de sueurs. De là, il pouvait entendre la respiration anormale de sa femme. Il baissa ses lèvres jusqu'à ce qu'il soit proche de son oreille et lui murmura d'une voix douce qui essayait avec difficulté de retenir ses tremblements : « - Ne t'en fais pas. Je reviendrais avec les médicaments. Je te le promets. - Mais … Mais tu ne sais pas conduire et tu … tu as horreur quand pleins de … de voitures se trouve près de … de toi. Tu stresses et … - Chuut, chuchota-t-il doucement. Ne parle plus. » Elle allait répliquer, mais remarquant le regard suppliant de Sarnia posée sur elle, elle céda. Celle-ci en n'avait aucune idée que son père ne savait pas conduire. Ils avaient parlé assez bas pour ne pas qu'elle les entende. Arnold s'approcha de sa fille et la serra très fort dans ses bras. « - Quoiqu'il arrive prend soin de ta mère, d'accord ? Je t'aime beaucoup. » Sarnia trouva cette phrase étrange. Comme si c'était un adieu. Érika savait qu'il avait peu de chances de s'en sortir : il stressait sur la route et en plus il n'avait presque ou jamais conduit de sa vie. En plus de ça, il ne pouvait pas y aller à pied … Le seul magasin de médicaments étaient à une dizaine de kilomètres de chez eux. Arnold se dirigea vers la porte, l'ouvrit et sortit. Plus que le temps passait, plus qu'Érika s'inquiétait et plus qu'elle était malade. Voilà que cela faisait deux heures qu'il était partit. Elle avait peur pour son mari et surtout elle ne voulait pas le perdre tout ça que pour des simples médicaments. Ce n'était pas qu'elle qui s'inquiétait, Sarnia aussi. Sa fille avait remarquée que c'était anormal de prendre aussi de temps pour aller acheter des médicaments. Elles entendirent sonner à la porte. Sarnia, avec un grand sourire, alla ouvrir la porte. Cependant, son sourire s'estompa quand elle remarqua deux policiers. Les deux affichaient un triste visage. Ils contemplèrent la jeune fille et demanda : « - Y'a-t-il quelqu'un d'autre chez toi ? - Ou … Oui, ma … ma mère. Elle est dans le salon. Elle … Elle est gravement malade. » Les policiers se regardèrent et demandèrent à la jeune fille s'il pouvait bien aller la voir. Elle hocha la tête, incertaine. Ils allèrent donc la voir. Effectivement, comme disait la petite, sa mère était allongée sur le sofa et les deux policiers avaient tout de suite remarquée qu'elle n'allait pas bien. « - Vous êtes la femme de M. Zacharya ? - Ou … Ou … Oui. » L'un des policiers baissa la tête et celui qui parla avait la tête levé d'un air sérieux : « - Je suis désolé de vous l'apprendre, mais votre mari est mort. Dans un accident. » Érika éclata en sanglot. Ce qui empirait d'ailleurs son état. Sarnia, qui avait écoutée la conversation depuis la cuisine, hurla de toutes ses forces. Des larmes lui brouillèrent la vue et elle se recroquevilla sur le sol. Son père était vraiment mort ? Que ferait-elle par la suite ? Pleins de questions lui bousculèrent l'esprit. Après environ dix minutes de discussions avec sa mère, les policiers partirent, laissant la place au silence. Érika le savait et pourtant … Elle n'avait rien pu faire pour l'empêcher. C'était de sa faute. Elle appela alors Sarnia d'une voix faible et tremblante. Ce qui lui prit un petit moment avant de venir rejoindre sa mère. Sa fille avait les yeux rouges et des grosses larmes coulaient sur ses joues. Elle se tenait à peine debout. « - Oh, Sarnia … Je … je … je suis tellement désolée. » Sarnia avait envie de se fâcher. Son père était mort et tout ce qu'elle trouvait à dire c'était qu'elle était désolée. « - Écoute-moi, un … un ambulance risque d'arriver d'ici moins d'une minute. Tu … Tu … iras vivre chez ta grand-mère jusqu'à ce que je sois guérit, d'acc … d'accord ? C'était justement ce qu'il arriva : une ambulance et la grand-mère de Sarnia avait entré dans la maison. Sa mère se leva du lit de Sarnia. Elle avait la vue embrouillée. Sans la peine de la regarder, elle murmura d'une voix tremblante : «- Si … Si jamais tu as faim, je t'ai laissé de la lasagne dans le frigo … » Elle sortit tout de suite après avoir dit cette phrase et les larmes qu'elle retenait si difficilement roulèrent sur ses joues. Sa fille … la détestait. Ça la rendait tellement malheureuse. Qu'avait-t-elle fait pour mériter ça ? Pourquoi Sarnia avait-t-elle dit à sa mère qu'elle la détestait ? Elle se le demandait elle-même. Ce n'était pas qu'elle la détestait, c'est juste que si Érika n'avait pas tombée malade, son père serait encore présent aujourd'hui. Celle-ci savait que présentement sa mère pleurait. C'était certain … Juste en lui disant ces mots, elle lui avait fait beaucoup de peine. La jeune fille chassa ces pensées en repensa au moment honteux qu'elle avait passé avec son père. Elle se souvenait de la fois, quand elle était très jeune, son père était entré dans sa classe et lui avait ramené son déjeuner qu'elle avait accidentellement oublié. Devant tout le monde, il avait tombé et tous les élèves avaient ris à part Sarnia qui faisait semblant de ne pas le connaitre. Il s'était relevé et avait donné le déjeuner à sa fille en lui disant ceci : « Voilà votre repas, votre Majesté. J'espère qu'il sera à votre goût. » Il lui avait prit sa main et l'avait embrassée. À ce moment, Sarnia était rouge de colère et surtout elle était très embarrassée et plus jamais elle n'oublia son déjeuné de peur que son père ne refasse la même chose. Elle sourit et ferma les yeux petit à petit et s'endormit. « BANG ! » Sa tête entre ses deux mains, Sarnia regarda le ciel bleu parsemé de nuage. Avait-t-elle tombée du ciel … ? Impossible. Elle regarda au alentour et ce qu'elle vue la stupéfiait. On aurait dit qu'elle était au moyen-âge : les maisons étaient tous collées les uns à côté des autres. Elles étaient étroites et en bois. Les rues étaient, elles, aussi étroites, mais de plus, elles étaient sales et sombres. Sarnia n'avait pas eue le temps d'en voir plus que quelqu'un la tira par le bras et la poussa dans une ruelle déserte où il n'y avait personne. Une main chaude vint alors se pauser sur son épaule. « - Que viens-tu faire ici, petite humaine ? » Elle se retourna et regarda l'inconnu en criant et en tombant sur le derrière par la surprise. Un chat … Qui se tenait sur les deux pieds avec des habits sur le dos venait de lui parler ! Il avait une salopette brune et portait une chemise blanche dont les trois premiers boutons étaient détachés. Elle remarqua alors que ce n'était pas tout à fait un chat. Il avait seulement les oreilles, les yeux, la moustache et la queue d'un chat. Tout le reste ressemblait parfaitement au corps d'un humain. Il avait également les cheveux noirs ébouriffés et ses yeux étaient de la même forme que celle d'un chat et ils étaient d'un si beau vert que Sarnia en avait eu le souffle coupé et avait même presque oublié qu'elle n'était pas chez elle. « - Qu'est-ce que … ? Qui êtes-vous … ? Où suis-je … ? » « Mmh … Alors, serait-t-elle … ? pensa-t-il. » « - Oh, intéressent ! Voir une si jolie fille tomber du ciel, on ne voit pas ça touts les jours ! S'exclama-t-il avec un sourire qui montra une rangé de dents blanches aiguisés. Dont la manière vous êtes tombée, j'imagine que vous venez de la Terre. Est-ce exact ? » Évidemment, ce n'était qu'un rêve, se disait Sarnia. Allons bon, un chat-humain qui parlait et lui demandait si elle venait de la Terre. Vu que ce n'était qu'un rêve, elle avait le droit de dire ce qu'elle pensait, après tout : « - Euh … Oui, je crois. M'enfin, je pourrais te dire la même chose, mais d'une autre façon, tu sais : oh, quelle plaisanterie ! Un chat habillé qui parle et sait marcher sur deux pattes, on ne voit pas ça tout les jours ! » En riant, «le chat» décida qu'il aimait déjà son humour. « - Comme je vois que vous ne venez pas d'ici, je vous souhaite la bienvenue à Calibris ! » Edit : Merci, ShadowBlast. J'ai corrigée cette faute d'inattention. ^^ Titre: Re : [Fanfic] Sarnia entre deux mondes Posté par: ShadowBlast le Septembre 26, 2010, 09:09:19 am Hé bien, une fic à l'atmosphère triste, voire presque noire...et qui commence très bien.
Pauvre Sarnia qui vit ici un semblant d'enfer...c'est une situation qu'on voit n'importe où, mais qui fait toujours mal en soi... Alors y'a quelques fautes c'est vrai, mais on va pas te blâmer, personne n'est parfait, par contre j'ai relevé ceci: Citation Cela faisait trois mois qu'il était mort Et plus loin: Citation Depuis un mois qu'il était mort, depuis un mois qu'elle avait cette douleur au cœur et … depuis un mois, qu'elle avait une mauvaise relation avec sa mère. Faute d'inattention? Je pense que c'est trois mois, vu que c'est cité dès le début. Sinon, tu as une belle qualité d'écriture, tes descriptions excellentes, précises; pas trop de dialogues, il y a ce qu'il faut. Tout cas, j'suis plongé dedans =) J'aime bien ce début de fic pour le genre d'atmosphère qu'il produit, et qui passe soudainement à autre chose sans qu'on en sache plus :snif:. Moi qui, d'habitude, ne lit pas trop les fics sans la clique sonicienne habituelle, celle-là est plutôt prenante =) J'attends la suite avec impatience, bon courage! ::): |