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L'Atelier Fan Area => Fics abandonnées => Discussion démarrée par: Ombre the Hedgehog le Octobre 29, 2010, 12:02:50 pm



Titre: Ombre the Hedgehog
Posté par: Ombre the Hedgehog le Octobre 29, 2010, 12:02:50 pm
Bon voilà, je poste ici ma première fic, en espérant que ça vous plaira!! Elle parle de ma perso, Ombre, qui se retrouve sur Mobius par on ne sait quel miracle ^^ Bonne lecture!

« Qui es-tu ?
- Je suis moi.
- Qui es-tu ? »
  Une brise légère fit frissonner les hautes herbes et les feuilles des arbres. Deux hérissons se trouvaient là, et se fixaient d'un air de défi. L’un d’eux, noir aux épines rayées de rouge et aux yeux rouges, fixait l’autre, une hérissonne rouge aux épines rayées de rouges attachées par une lanière violette. Elle était habillée d’un pull violet, de baskets noires et blanches et d’un jogging noir. Elle portait des anneaux noirs, aux poignets ainsi qu’aux chevilles. Elle avait des yeux noirs ne laissant transparaitre presque aucune émotion, un peu comme ceux de l’autre hérisson.
« C’est pourtant une question simple, s’impatienta le hérisson noir. QUI ES-TU ?
- Moi, répéta-t-elle, agacée. »
  Il poussa un soupir. Il détestait l’air sûr et réservé de cette hérissonne étrange qui avait failli le battre à maintes fois.
« A moi de te poser une question, fit-elle soudain. Pourquoi obéis-tu à cet abruti de Robotnik, Shadow le hérisson ? »
  Il fut piqué au vif par la question. Il ferma les yeux et serra les poings pour ne pas frapper la hérissonne.
« Tu as soudain perdu la parole ? Tu m’écoutes, au moins ? »
  Il ne répondit pas. Elle fronça les sourcils, puis s’approcha du hérisson.
« Recule, fit-il sans-même ouvrir les yeux.
- Je n’en ai pas envie, le défia-t-elle. »
  Elle avait continué d’avancer, et n’étais plus qu’à une longueur de queue de Shadow. Elle s’arrêta. Il ouvrit soudain les yeux, et répéta :
« Recule.
- Non.
- Qui es-tu ?
- Je suis moi. Je suis Ombre, la hérissonne. »
  Il savait enfin son nom. Ce nom. Ombre. Un nom si similaire au sien. Il frissonna. Cette hérissonne était presque plus puissante que lui. Presque plus forte que la forme de vie suprême.
  Elle n’avait toujours pas reculé. Elle se tenait là, droite, avec une allure presque fière. Son regard vif impressionnait presque Shadow.
  Un violent coup de vent traversa la clairière, soulevant des tourbillons de feuilles mortes. Ombre frissonna. Elle croisa les bras pour se réchauffer un peu, ferma les yeux et attendit que le vent se calme. Shadow la regarda bizarrement. Il avait toujours trouvé les réactions de certains êtres vivants bizarres. Il ne ressentait pas spécialement le froid, mais en voyant la hérissonne recroquevillée comme ça, il en avait presque des frissons.
  Quand le vent fut passé, Ombre rouvrit les yeux et décroisa les bras. Elle posa une dernière fois son regard sur Shadow, avant de reculer, et de commencer à partir.
« Attends ! fit Shadow. »
  La hérissonne s’arrêta, puis tourna la tête.
« Tu veux une réponse à ta question ? demanda-t-il. »
  Un sourire se dessina sur les lèvres d’Ombre.
« Il est le petit fils de celui qui m’a créé, et il m’a libéré de mon sommeil. »
  Elle ne répondit rien, à la grande surprise du hérisson noir. Elle se retourna, lui fit un signe de main, puis partit. Il resta planté à, et regarda la silhouette de la hérissonne s’estomper peu à peu.

  Dans une clairière illuminée par le doux reflet du soleil, une petite lapine se tenait assise dans les fleurs. Elle en tenait une dans sa main, une belle fleur rose pale qui sentait extrêmement bon, comme toutes les fleurs qui se trouvaient dans cette clairière.
« Cream ! Il est temps de rentrer ! L’appela une douce voix féminine.
- J’arrive maman ! Répondit la petite lapine. »
  Elle se leva, gardant la fleur dans sa main, et courut joyeusement vers sa mère. Elle lui sauta dans les bras, et la serra fort contre elle, avant de desserrer l’étreinte et de lui montrer sa fleur.
« Elle est superbe, ma chérie. »
  Cream tendit la fleur à sa mère. Celle-ci la prit, les yeux brillants de joie.
« Merci. Viens ren… »
  Une grande lumière couleur feu les envahit, de la terre vola dans tous les sens, manquant de les toucher. Un éclair bleu les poussa. Elles retombèrent lourdement sur le sol, mais elles étaient saines et sauves. Cream se releva presque de suite et regarda, les larmes aux yeux, le désastre qui venait de se produire. Elle ramassa une fleur sale et très abimée, qui avait été déracinée par l’explosion. La lapine la regarda, les larmes coulant sur ses joues.
« Ça va ? demanda une voix derrière elle. »
  Elle se retourna. Un hérisson bleu la regardait, inquiet.
« Pourquoi… sanglota-t-elle. Pourquoi, Sonic ? Pourquoi les fleurs sont toutes mortes ?
- Cream… »
  Elle se jeta dans les bras du hérisson et pleura. Celui-ci la laissa faire. Il posa ses yeux verts brillants de malice et d’énergie sur la lapine. La mère de Cream vint se poster à côté d’eux. Sonic tourna le regard vers elle et demanda :
« Tout va bien, Vanilla ?
- Oui, grâce à toi. Merci, Sonic. »
  Après quelques minutes, Cream ne s’était toujours pas arrêtée de pleurer. Soudain, Sonic se rendit compte qu’elle n’avait pas son Chao avec elle, ce qui n’arrivait presque jamais.
« Dis-moi, Cream, où es Cheese ? »
  Elle leva ses yeux emplis de larmes vers lui, et répondit en bredouillant :
« Chee… Cheese ? Il… Il n’était p… pas là quand je cueillais l… les fleurs… Je ne s… sais pas où il est. »

  La vie n’est pas aussi simple que je l’avais pensé…
  Tapi dans l’obscurité se trouvait un chat, plutôt petit. Il avait le regard perdu dans le vide.
  Il se décida enfin à essayer de se relever, seulement, il retomba de suite, en poussant un cri pitoyable. Il regarda sa jambe. Son pantalon était déchiré et ensanglanté. Il n’arrivait plus à bouger sa jambe gauche. Et il n’y avait pas que sa jambe qui était endommagée. Il s’en rendit compte quand il commença à avoir du mal à respirer. Il regarda son torse. Il en fut dégoutté. Mais que s’est-il passé ?
  Il se rappela soudain de ce qui s’était passé. Il se rappela d’une explosion, qui s’était produite quand un de ses plans avait échoué. Mon plan le plus dangereux… Celui qui aurait pu me couter la vie…
  Il apporta sa main droite à son cœur, car son bras gauche était également hors d’usage. La douleur augmentait à chaque inspiration, à chaque battement de cœur, à chacun de ses mouvements. Sa vision se troublait rapidement, et bientôt, il n’y vu plus grand-chose. Un malaise le prit. Je suis en train de mourir !
  La dernière chose qu’il vit fut quelqu’un, si c’était vraiment ça, qui courait vers lui. Il sentit son énergie le quitter, puis il s’écroula, inconscient.



« Secret ! Ralentis, je n’arrive plus à te suivre ! »
  Il pleuvait à les rendre aveugles. Deux ombres se détachaient de cette obscurité presque totale. Elles semblaient de déplacer. Courir, plus exactement. Quand cette voix se fit entendre, l’un d’elles, la première, s’arrêta, vite rejointe par l’autre, qui s’arrêta à son tour.
« Je ne tiens pas à m’arrêter toutes les deux minutes, rétorqua la première ombre.
- Oh ! Monsieur n’est pas content parce qu’il est plus rapide que moi et que je n’arrive pas à le suivre ? Veuillez m’excuser, ô seigneur, si je ne suis pas en état de voler car mes ailes sont trempées ! »
  La première ombre était en fait un chat noir tigré de rouge. Ses yeux étaient rouges vifs. Il était habillé d’un jean et d’un tee-shirt gris. Il portait des anneaux bleus clair aux poignets.
  L’autre était une chauve-souris blanche aux yeux bleus, habillée d’un pantalon noir moulant, d’un protège ventre en forme de cœur de couleur rose, de gantelets blancs et de cuissardes blanches avec un cœur sur les orteils.
« Tsss… Si mes exigences ne sont pas à ton gout, Rouge, alors pourquoi me suis-tu ? »
  Surprise par la question, elle regarda le chat de travers. Il lui jeta un regard noir, avant de reprendre son chemin, mais en marchant. Il savait qu’elle le suivrait, parce qu’elle avait besoin de lui.
« Tu es sûr que si nous trouvons ton amie, on trouvera Knuckles ? »
  Il s’arrêta, puis se retourna. Comme il l’avait prédit, elle l’avait suivi. C’était elle qui avait posé la question. Il ne répondit pas, et continua sa route.
« Tu pourrais répondre quand on te parle ! On dirait Shadow ! Se plaignit-elle.
- Qui est Shadow ? demanda-t-il, sans s’arrêter. »
  Elle vint se mettre à son niveau. Il ne lui adressa même pas un regard.
« Shadow est la forme de vie ultime, un hérisson noir aux épines rayées de rouge.
- Ta description me dit quelque chose… Il se pourrait que je l’ai déjà croisé. Je me sens flatté de ressembler à la forme de vie ultime. »
  Il avait dit ça d’un ton narquois. Rouge s’arrêta. Il se moquait d’elle, et elle détestait ça. Pourtant, elle savait que se battre contre ce chat ne servait à rien. De plus, il possédait des anneaux. « Dans mon monde, avait-il expliqué lorsqu’elle lui avait demandé à quoi servaient ses anneaux, c’est ce qui nous permet d’utiliser nos pouvoirs. » Cela voulait dire qu’il possédait des pouvoirs, et qu’elle n’avait aucune chance s’ils se battaient. Elle soupira, avant de courir pour le rattraper. Elle décida de le prendre à son propre jeu.
« Ce n’était pas un compliment, rétorqua-t-elle. Je n’aime pas les gens qui n’ont pas de discussion. »
  Un sourire apparut sur les lèvres du chat.
« Alors tu n’as pas trouvé la bonne personne avec qui trainer, fit-il sur un ton presque moqueur. T’as pas de chance, j’suis pas bavard. »
  Elle soupira. Jamais je ne l’aurais, pensa-t-elle. Elle décida de baisser la tête, et de ne rien répondre.
  La pluie s’était un peu calmée. On y voyait un peu plus clair maintenant. Secret marchait d’une allure énergique et régulière. Rouge commençait à avoir les membres endoloris. Elle s’arrêta.
« Peut-on faire une pause ? Je commence à fatiguer. »
  Il soupira, puis acquiesça, bien qu’elle voyait que c’était à contrecœur. Ils s’assirent sous un arbre. Secret ferma les yeux. Rouge fit de même. Ils s’assoupirent.

  Ombre s’était maintenant assez éloignée de Shadow. Elle prit son envol. C’était un de ses pouvoirs. Elle était capable de voler, et de faire plein d’autres choses. Elle n’aimait pas spécialement que l’on connaisse sa particularité de pouvoir voler. Elle ne savait même pas pourquoi. Elle repéra une île. Elle fut surprise de voir qu’elle flottait dans les airs. Elle décida d’aller y jeter un coup d’œil. Elle s’envola plus haut, avant de poser les pieds sur l’île. Elle fut émerveillée.
« Waouh… »
  Elle en resta bouche bée. De l’herbe haute verte recouvrait l’île. Des fleurs bleues poussaient un peu partout. Au centre se trouvait un arbre assez grand, et un autel. Surprise, elle s’approcha de plus près. L’autel était gigantesque. Elle monta lentement les escaliers, absorbée par ce qu’elle voyait. Elle ne ratait pas le moindre détail des yeux. Elle était même attentive au moindre son. Quand elle arriva en haut, ce fut ce qu’elle avait vu de plus merveilleux sur cette île, et même une des choses les plus belles qu’elle avait vu de sa vie. Une superbe et gigantesque émeraude trônait là, au milieu de l’autel. Autour étaient disposés sept piliers, mais rien n’était présent dessus. Emerveillée, elle s’approcha de l’émeraude. Elle s’apprêtait à la toucher, mais quelque chose l’en empêcha. Quelque chose d’étrangement puissant la renversa. Elle tomba lourdement sur le dos, le souffle coupé. Elle avait reçu un coup terrible dans le ventre. Elle mit sa main dessus. Elle se retint de pousser un cri. Ça saignait, et elle avait mal.
« Comment oses-tu essayer de toucher à la Master Emerald ? »
  Elle leva la tête. Un échidné rouge aux yeux violets plutôt foncés la toisait durement. Il la regardait de haut, et semblait furieux. Elle se releva tant bien que mal et lui fit face.
« Je n’allais pas te la voler, se défendit-elle. Je ne suis pas une voleuse. Je voulais juste…
- La toucher ! Ragea l’échidné. Je suis le gardien de l’Emerald, et PERSONNE ne doit y toucher, sauf moi ! »
  Elle regretta aussitôt d’être venue sur l’île. Maintenant, elle s’était encore attiré un ennemi dans ce monde inconnu.
« Excuse-moi, souffla-t-elle. »
  Elle n’avait pas l’habitude de s’excuser. Pour elle, c’était comme une marque de faiblesse. Pourtant, elle n’avait pas envie d’avoir un ennemi de plus.
« Qui es-tu ? demanda l’échidné. »
  Elle soupira. Cette question, on la lui posait tout le temps.
« Je m’appelle Ombre, fit-elle enfin. Et toi ?
- Knuckles. Je suis le gardien de la Master Emerald et des Chaos Emeralds.
- La Master Emerald est cette superbe et géante pierre qui se trouve derrière toi, n’est-ce pas ?
- C’est exact.
- Mais qu’est-ce que les Chaos Emeralds ? »
  Il en resta bouche-bée.
« Tu ne sais pas ce que sont les Chaos Emeralds ?!
- Non… Pas vraiment. Je ne viens pas vraiment de cette planète. Presque tout m’est inconnu.
- Ça t’embêterait de tout me raconter ?
- Non, bien sûr. »
  Knuckles s’assit près de la Master Emerald, et invita Ombre à s’assoir à côté de lui. Elle s’exécuta.
« Je viens d’une planète nommée Mistica. Ce monde est peuplé d’hybrides, de plantes, un peu comme ici, mais votre monde me parait étrangement différent…
- Comment es-tu arrivée dans notre monde ?
- Je n’en ai pas la moindre idée… Peut-être que les anneaux suprêmes se sont rencontrés et ont créé une onde assez puissante pour me téléporter dans ce monde… Mais si j’ai été téléportée, d’autres le sont sûrement, ce qui veut dire que je risque de trouver certains de mes camarades dans votre monde et…
- Attends, attends ! Qu’est-ce que les anneaux suprêmes ? »
  Elle sourit quand il lui posa la question. Elle sortit un anneau de sa poche. Il passait de la couleur noire à violette foncé, brillait énormément et faisait le bruit de la Master Emerald lorsque des radiations émanaient d’elle.
« Il y en a plusieurs ? demanda Knuckles.
- Neuf en tout.
- A quoi servent-ils ?
- A faire le bien ou le mal selon la personne qui les utilise. Ils ont un pouvoir impressionnant. Ils sont d’autant plus puissants quand ils sont tous réunis.
- Tu as déjà réussi à en réunir neuf ?
- Une fois, mais le pouvoir était divisé. Nous étions plusieurs à l’utiliser. Je ne les ai jamais utilisés seule, mais ça doit être assez impressionnant.
- Ils sont sûrement à peu-près l’équivalent des Chaos Emeralds dans notre monde.
- Vous en avez neuf aussi ? Pourtant il n’y a que sept piliers autour de la Master Emerald !
- Non, nous en avons sept de différentes couleurs. Leur pouvoir est contrôlé par l’émeraude mère.
- Mais où sont-elles ? »
  L’échidné perdit toute son assurance. Il s’apprêtait à répondre quand un bruit d’avion se fit entendre. Ombre se leva d’un bond. Knuckles se leva plus lentement. Apparemment, il connaissait ce bruit, et il devait avoir l’habitude de l’entendre. Dans son monde, Ombre voyait rarement des avions. Ils avaient des technologies plus développées, comme des vaisseaux. Elle ne connaissait qu’une personne qui volait en avion, mais cette personne là avait trouvé la mort bien avant que l’hérissonne ne se retrouve dans ce monde.
  L’avion se posa en bas du temple. Knuckles descendit calmement, suivi d’Ombre. Celle-ci se montra plus prudente. Elle ne connaissait presque personne sur cette planète, autant se montrer prudent.
  Un renard orange à deux queues descendit de l’avion. Ses yeux bleus clair montraient qu’il était sympathique. Knuckles semblait le regardait d’un air amical. Ombre se détendit un peu.
« Salut Knux ! Lança le jeune renard. Alors ? Des nouvelles des émeraudes ?
- Non. »
  Le renard sembla remarquer la présence d’Ombre, qui était restée en retrait, cachée par Knuckles. Il se mit sur la pointe des pieds, comme pour la voir, puis lui fit un signe de main.
« Salut ! fit-il. Mon nom est Tails.
- Moi c’est Ombre, répondit-elle en sortant de sa Cachette.
- Tu es une nouvelle amie à Knuckles ? Je ne t’avais jamais vue avant.
- C’est normal, répondit Knuckles avant qu’Ombre ne puisse répondre. Elle habite un coin plus reculé de Mobius. »
  Le renard sourit. Ombre se demandait pourquoi Knuckles avait menti. Elle essaya de ne pas paraître frustrée, bien qu’elle l’était. Il ne fait pas confiance à son ami ?
« Bon, j’y vais ! Fit le renard. Il faut que je trouve Sonic pour qu’il nous aide à retrouver tes émeraudes, Knux !
- Merci Tails ! Je te revaudrai ça un jour ! »
  Le renard leur fit un signe de main, avant de sauter dans son avion et de repartir.
« Pourquoi tu lui as menti ? demanda Ombre à Knuckles. Tu ne fais pas confiance à tes amis ?
- On ne sait jamais. Si Tails tombait entre les mains d’Eggman, il risquerait de lui donner des informations sans le vouloir. Je ne tiens pas à ce que ce fou sache qu’il y a des nouveaux venus sur notre planète.
- Qui est ce Eggman ?
- Un savant fou qui construit des machines robotiques pour conquérir Mobius, qui, au cas où tu ne le saurais pas, est notre planète. Il n’hésitera pas à t’attraper et à se servir de toi pour…
- Je sais me défendre. Je n’ai pas besoin qu’on me couve comme si j’étais une enfant !
- Mais tu en es une… soupira l’échidné. Tu ne seras pas assez puissante pour vaincre ce fou.  »
  Elle soupira à son tour, avant de bondir. Elle utilisa son pouvoir de télékinésie pour immobiliser Knuckles. Elle resta dans les airs. L’échidné essayait de se débattre, seulement, le pouvoir était trop puissant. Avec un grand sourire, elle déversa l’équivalent d’un saut d’eau sur la tête de l’échidné. Elle le lâcha, avant de retomber agilement sur le sol.
« Tu disais ? Fit-elle comme si de rien était.
- Bon d’accord… Soupira-t-il. Tu es plutôt puissante. Mais il ne faut pas trop sous-estimer Eggman.
- T’as ma parole ! »
Il acquiesça pensivement. Il frissonna. Il était trempé jusqu’aux os.
« Dis-donc, à part ta télékinésie et ton pouvoir de l’eau, t’as quelques chose pour m’aider à sécher ?
- Non, désolée, rit-elle. Il ne fallait pas me provoquer. Si tu avais un peu réfléchi, tu ne serais pas aussi trempé ! »
  Il soupira, avant de s’étendre en bas des escaliers. Il ferma les yeux. Surprise, Ombre resta un moment plantée là à le regarder. Soudain, elle entendit un bruit venant des buissons. Elle fit volte-face. Rien. Son cœur commença à battre la chamade. Elle jeta des coups d’œil inquiet autour d’elle.
 


Bon voila ça sera tout pour l'instant, j'attends vos commentaires. Allez-y, je suis prête à m'en prendre plein la gueule!! ^^




Titre: Re : Ombre the Hedgehog
Posté par: shadow/ombre le Octobre 29, 2010, 02:49:49 pm
Avant toute chose c'est pas  "l’hérissonne" mais LA hérissonne.
Voir ici le poste de Miko : http://www.planete-sonic.com/forum/index.php/topic,4337.0.html

Citation
Elle en tenait une dans sa main. Une belle fleur rose pale qui sentait extrêmement bon

Entre "main" et "une belle fleur" c'est plutot une virgule qu'un point.

Sinon, l'histoire est plutot bien pour l'instant, on verras par la suite.

Ah ! Au faite :

Citation
La vie n’est pas aussi simple que je l’avais pensé…
  Tapi dans l’obscurité se trouvait un chat, plutôt petit. Il avait le regard perdu dans le vide.

Que fait ce "Je" dans une fic commençer par un pronom à la 3é pers ?

Bonne chance pour la suite


Titre: Re : Ombre the Hedgehog
Posté par: Ombre the Hedgehog le Octobre 29, 2010, 04:43:11 pm
Merci d'avoir lu Shadow/Ombre, c'est sympas :)
Bon, pour le "je", en fait, normalement, le texte écrit à la première personne était en italique sur word, mais apparemment en le mettant ici ça ne l'a pas fait  ::-[: En fait c'est le personnage qui pense quand je met le texte en italique. Je vais corriger ça, merci de me l'avoir fait remarquer
Je pense mettre la suite demain, et encore merci d'avoir lu et corrigé


Titre: Re : Ombre the Hedgehog
Posté par: Light the hedgehog le Octobre 29, 2010, 04:44:30 pm
Pour mettre un texte en italique :
Code:
[i]texte[/i]

Cadeau de la maison.


Titre: Re : Ombre the Hedgehog
Posté par: shadow/ombre le Octobre 30, 2010, 09:27:52 pm
Super suite ^^ J'aime bien t'as fic, c'est très intéressant.

Citation
Jamais je ne l’aurais, pensa-t-elle.

vu que tu met déjà les penser en Italique, je pense pas que tu es besoin de le préciser avec "Pensa-t-il/elle"

Hate de savoir la suite, donc, bonne continuation


Titre: Re : Ombre the Hedgehog
Posté par: Lune the Cat le Octobre 30, 2010, 10:58:37 pm
Salut :)

J'ai trouvé ton histoire bien pour l'instant, il y a le suspense et tout... lol sa donne envie de lire la suite !! ;)
alors j'espère que la suite apparaîtra bientôt ! J'ai déjà hâte !! xD

Enfin c'est cool ;) bonne continuation ! ihih ne nous fais pas trop attendre! :p *câlin*


Titre: Re : Ombre the Hedgehog
Posté par: Ombre the Hedgehog le Octobre 30, 2010, 11:07:46 pm
shadow/ombre : merci d'avoir lu la suite. Et, oui, tu as raison, pas la peine de mettre "pensa-t-elle/il, mais comme celui là j'ai la flemme de l'enlever... *Oo la flemmarde!! ^^ hum...
Lune : Merci à toi aussi ^^ *Ombre fait un gros calin à Lune pour avoir lu sa fic, bien qu'elle ai un peu ronchonné^^ (se prend une grosse baffe dans la gueule) AïE!! Mais euh... :P* Hum...
Bin... Merci à vous deux, c'est sympa d'avoir eu le courage de lire *se prend une autre baffe*
Je posterai la suite bientôt, juste le temps de l'écrire, si j'ai de l'inspiration, ça devrait être pour dans pas longtemps!!
Sur ce, à la prochaine!!


Titre: Re : Ombre the Hedgehog
Posté par: Miko le Novembre 01, 2010, 08:51:04 am
OK Merci à ceux qui m'ont signalée cette fic je l'avais pas vue. ^^

Ombre dans un premier temps tu iras lire impérativement les règles pour pouvoir les appliquer ici. J'ai déjà supprimé ton second post pour le remettre sur le premier puisque tu es très loin du nombre de caractères imposé pour le premier chapitre. Ensuite j'ai lu rapidement le début de ta fic. C'est, du déjà vu et revu. Ton perso tombe dans le classique Mary Sue, tu trouvera un test dans la partie tuto que je te conseil d'aller lire aussi ca pourrait t'être utile.
On retombe dans les erreurs classiques, trop de dialogues, pas assez de description. Peu de fautes c'est bien. Je n'ai rien vu de choquant dans ton orthographe c'est déjà un bon point. Travail ton scénario pour ne pas faire une énième fic avec une intrigue bateau et classique comme il y en a déjà des centaine sur le forum, bref soit un brin plus original pour que ta fic devienne intéressante. Bon courage.


Titre: Re : Ombre the Hedgehog
Posté par: Milkate le Novembre 02, 2010, 10:50:39 pm
Waho ! Un autre couple Shadow/fanchara ? ;P
D'après ce que j'ai pu voir, c'est vraiment pas mal comme début, y'a une intrigue, pas beaucoup de fautes, c'est plutôt bien aéré... mais ça va drôlement vite, dis donc ! J'ai pas suivit l'épisode de Sonic et Cream... descriptions, descriptions  ::P: Prend ton temps et surtout, met toi à la place de ceux qui ne sont pas dans ta tête -tout le monde- et dis toi: « Est-ce que c'est assez compréhensible ?» Maaais, tu dois bien savoir tout ça. Et je ne sais trop pourquoi, je ne doute pas de tes talents, je trouve qu'il y a du potentiel ! :) Alors continue, acharne toi sauvagement sur les descriptions et la longueur ( Sinon, Miko va te taper, éwi. u.u )

Si je vois une suite d'ici peu, je pars à la chasse aux erreurs >.>
Bonne chance ! :;):


Titre: Re : Ombre the Hedgehog
Posté par: Ombre the Hedgehog le Novembre 03, 2010, 05:42:07 pm
Hello les gens!
Citation
Waho ! Un autre couple Shadow/fanchara ? ;P

Et non!!! J'y ai pensé, mais finalement j'me suis dit que non. J'préfère qu'elle tombe amoureuse de quelqu'un d'autre, qui ne sera sûrement pas un perso de Sonic, donc surement un perso de ma création ^^

Bon, je poste la suite, en espérant que se sera plus original, et que cette fois y'aura assez de descriptions ^^ Déjà, c'est plus long que la dernière fois!

« Aïe ! Tu m’as marché sur le pied, abruti ! fit une voix venant des buissons. »
  Ombre s’approcha et écarta les branches. Elle y découvrit dans un sursaut une chauve-souris et un chat qu’elle reconnut de suite.
« Secret ?! S’étonna-t-elle. »
  Le chat tourna la tête vers elle, surpris.
« Ombre ? Qu’est-ce que tu fais ici ? Demanda-t-il.
- La question est plutôt pourquoi tu te cachais dans ces buissons ? »
  Gêné, il sembla réfléchir à une réponse intelligente.
« Rouge dit que cet échidné lui a volé son émeraude, et qu’elle comptait aller la récupérer, raconta-t-il. 
- Oui, c’est exact, confirma la chauve-souris. Tu as eu tort de faire confiance à cet échidné, petite hérissonne.
- Elle aurait plus tort de te faire confiance à toi, Rouge. »
  Ombre se retourna. Knuckles se tenait derrière elle. Il toisait durement la chauve-souris.
« Tu la connais ? demanda Ombre.
- Ah ça oui que je la connais ! Elle fait tout pour me voler l’émeraude mère. »
  Rouge sembla piquée au vif. 
« Quoi ?! S’indigna-t-elle. Tu oses dire que c’est moi la voleuse, alors que c’est toi qui m’a volé MON émeraude ?
- Non ! Knuckles est quelqu’un de sincère ! Il ne mentirait pas ! Ragea Ombre, bien qu’elle ne croyait même pas ce qu’elle disait.
- Tu le connais à peine ! Rétorqua Secret.
- Bah toi alors ! Cracha Ombre sur un ton plutôt agressif. Tu lui fais confiance alors que tu ne la connais pas non plus ! »
  Secret bondit sur Ombre, visiblement vexé. Pendant qu’ils se battaient, Rouge et Knuckles continuaient de se disputer. Soudain, Rouge sauta sur Knuckles. Les deux groupes se disputaient assez violemment, et ne virent pas arriver la vraie menace. Un vaisseau en forme de demi-sphère transportant un gros et louche bonhomme avec une longue moustache qui lui donnait l’air bête arrivait. Il avait des lunettes noires et rondes, un gros nez, et il était chauve.
  Son vaisseau se posa en haut du temple, et il s’empara de la Master Emerald.
« MUAHAHA !!! Ricana-t-il. La Master Emerald est mienne ! »
  Knuckles arrêta de se battre et se tourna vers l’importun. Il écarquilla les yeux, et se prépara à bondir sur le voleur. Seulement, il ne fut pas assez rapide. Le vaisseau s’envola. Pourtant, il vit Ombre sauter, puis s’agripper au vaisseau. Il regarda, impuissant, le vaisseau s’éloigner, emportant la hérissonne avec lui.

Tails survolait Mobius, en recherche des Chaos Emeralds. Il les cherchait depuis déjà plus d’une heure, et n’avait toujours rien trouvé. Il passa au-dessus d’une colline, et soudain son détecteur se mit à clignoter et à faire des bruits, pour signifier qu’une Emerald se trouvait non loin de là. Il se posa, descendit de l’avion, et tomba en arrêt. Il avait croisé un regard bien familier, qui lui fit presque froid dans le dos.
« Sh… Shadow ?! S’écria-t-il. »
  Surpris, le hérisson noir tourna la tête vers le renard. Il tenait dans sa main l’Emerald rouge. Apparemment, il ne s’attendait pas à rencontrer le renard dans cet endroit là.
  Tails n’était pas rassuré. Il craignait un peu Shadow, surtout lorsqu’il n’était pas avec Sonic. Il tressaillit, avant de reculer un peu.
« Que veux-tu, petit renard ? Demanda Shadow, sans agressivité.
- Je… Je cherchais les Chaos Emeralds, bredouilla Tails, légèrement rassuré que le hérisson ne soit pas agressif. Je ne vais pas t’embêter plus longtemps, j’imagine que celle que tu as, tu veux la garder.
- Tu en as vraiment besoin ?
- Non, pas pour l’instant, mais Knuckles les cherchait, et je l’aide, mais tu peux garder celle la ! »
  Tails craignait Shadow, parce qu’il obéissait  au docteur Robotnik et qu’il possédait de puissants pouvoirs. Sans Sonic, Tails préférait laisser le hérisson noir tranquille, au cas où.
  Le renard remonta maladroitement dans son avion, et s’envola, laissant Shadow perplexe. Il a si peur que ça ? Bah ça alors… Il n’est pas comme ça quand il est avec Sonic. Il reporta son regard sur l’Emerald.
  Soudain, un tremblement secoua la terre, faisant chanceler le hérisson noir. Il regarda ce qui avait provoqué ça. Il soupira quand il aperçut le vaisseau du docteur. Il vit celui-ci descendre. Il s’attendait à voir des robots qui l’accompagnaient, mais il n’en fut rien. Il remarqua un hybride sortir à ses côtés. Il ne reconnu pas de suite à quelle espèce il appartenait. Il frissonna quand il remarqua que ce petit animal était en partie robotisé. Un bras, un œil, une jambe, cachée par un pantalon marron clair, la queue et une partie du torse. L’animal était un chat, pas très grand, blanc avec sur le torse une touffe de poils sable, trois mèches sur le front sable également, qui cachaient en partie son œil robotisé, son œil restant était bleu glacé, et une longue balafre avait failli l’endommager, mais passait juste à côté. Sur sa main, on pouvait voir une sorte de cercle violet, qui semblait faire partie de son corps.
« Ah, Shadow ! Fit le docteur. Tu as trouvé une Emerald ?
- Oui, répondit le hérisson, méfiant.
- Bien. Je te présente Rock, continua-t-il en pointant le chat du doigt. Je l’ai retrouvé presque mort avec des blessures trop graves pour être soignées, et j’ai dû les robotiser. »
  Shadow savait maintenant pourquoi ce chat avait une apparence étrange.
« Ce n’est pas votre genre de sauver des vies, rétorqua Shadow.
- Ce garçon m’a tout de suite plu. Je sais comment il s’est fait ça, et il pourrait nous être utile. Je veux que tu fasses équipe avec lui. »
  Shadow se retint de protester, mais n’en fit rien. Le docteur était son maître, et il devait lui obéir.
« Vous allez partir à la recherche des Chaos Emeralds. A deux, vous serez plus forts. »
  Shadow soupira, avant de tourner le dos.
« Hey ! Lâchez-moi, sales robots ! » Cria une voix venant de l’intérieur du vaisseau. Deux robots sortirent, avec une hérissonne qui se débattait pour qu’ils la lâchent. Shadow se retourna pour voir la proie des robots. Il tressaillit lorsqu’il reconnut Ombre. Elle semblait furieuse. Ses anneaux émanaient une lumière puissante et inquiétante.
« Maître, fit un des robots. Nous avons trouvé cette hérissonne en train d’essayer de vous voler la Master Emerald.
- Voler ?! S’indigna la hérissonne. Cette Emerald appartient à Knuckles !
- Shadow ! Vas l’enfermer dans la prison anti-pouvoirs. Dépêche-toi ! Ordonna Robotnik. »
  Avant que Shadow n’aie le temps de bouger, les deux robots explosèrent. Ombre était encore dans les airs, et elle retomba agilement au sol, avant de courir à une vitesse impressionnante vers le docteur. Elle allait lui donner un puissant coup de poing mais le chat la devança. Il se mit devant Robotnik et la frappa au ventre avec sa main robotisée. Elle poussa un cri étouffé, avant de retomber lourdement sur le sol. Avant qu’elle n’ait le temps de se relever, le chat se jeta sur elle et lui retira ses anneaux. Il se releva. Elle se releva à son tour, folle de rage. Seulement, l’épuisement s’empara d’elle, jusqu’à ce qu’elle ne sente plus ses jambes, et qu’elle retombe sur le sol, inconsciente.

  Ombre ouvrit les yeux. La pièce où elle se trouvait était sombre et froide. Elle frissonna. Elle se sentait épuisée. Elle se leva, et regarda autour d’elle. Elle était enfermée. Elle recula jusqu’au mur, et fonça vers les barreaux, essayant d’utiliser son pouvoir de l’ombre pour les détruire. Seulement, elle les percuta et se fit extrêmement mal, alors que les barreaux, eux, n’avaient pas bougé. Surprise que son pouvoir n’ait pas marché, elle fixa les barreaux, perplexe. Elle se rendit soudain compte qu’elle n’avait plus ses anneaux. Elle regarda ses poignets, presque horrifiée. Sans ses anneaux, elle ne pouvait plus utiliser ses pouvoirs, et se fatiguait en quelques secondes. Elle s’agrippa aux barreaux et cria :
« Sale lâche ! tu as tellement peur de moi que tu te sens obligé de me débarrasser de ma seule source de forces ! Montre-toi si t’es un homme ! »
  Seul son écho lui répondit. Elle tomba à genoux, et pleura, se sentant aussi faible et vulnérable qu’un poussin sortant de sa coquille. Elle n’aimait pas pleurer, car elle disait souvent que c’était un signe de faiblesse. Seulement, dans des moments pareils, elle avait du mal à se retenir. Finalement, elle s’arrêta de pleurer et décida de faire place à la ruse. Après tout, j’ai vécu les dix premières années de ma vie sans mes anneaux, je devrais pourvoir m’en sortir ! Pourtant, elle n’y croyait pas trop. Elle soupira, avant de faire les cents pas et essayer de réfléchir. Seulement, l’agacement s’empara vite d’elle. Elle faisait de son mieux pour rester calme, mais la colère prit vite le dessus. Elle frappa de nouveau sur les barreaux, et se fit encore mal. Il faut que je reste calme. Elle recula, puis s’assit dans un coin de la cellule. Je ne vais quand même pas attendre que quelqu’un vienne me sauver !
  Elle ramena ses genoux vers elle et y enfouit sa tête. Elle calma sa respiration, et en même temps les battements de son cœur. Elle ferma les yeux, et décida, pour passer le temps, d’écouter le moindre petit bruit qu’elle pouvait entendre.
  Le son régulier de gouttes s’écrasant sur le sol, le presque imperceptible murmure du vent, le son de sa propre respiration, le faible bruit de petits pas de courses, provenant sûrement de rats ou de souris se baladant par là… Et soudain, cachant le son faible de tous ces petits sons, le bruit presque insupportable de pas lourds et patauds, qui la fit presque sursauter. Elle se leva d’un bond, attendant que la chose provoquant ce boucant se montre.
« Qui est là ? demanda-t-elle.
- Hey Ombre ! Je ne pensais pas te trouver ici ! »
  La hérissonne connaissait cette voix. C’était une voix douce, mélodieuse, enfantine, et pleine d’entrain. Ombre n’arrivait pas à mettre un nom sur cette voix qui, pourtant, lui semblait étrangement familière.
  La chose se montra enfin. C’était un raton laveur femelle noire, grise et blanche, qu’Ombre connaissait bien. Elle portait un pull vert foncé un peu trop grand pour elle, un jean, avec des bottes noires et violettes. Elle avait de magnifiques et profonds yeux verts. Ses cheveux, mi-courts et noirs, étaient attachés en couettes par des élastiques verts à peine visibles. Elle souriait, et semblait joyeuse.
« Lilas ?! S’étonna Ombre. Mais que fais-tu ici ? Va-t-en, Ce fou va t’attraper !
- Quel fou ? Demanda le raton laveur, visiblement surprise.
- Muahaha !!! Ricana une autre voix, qu’Ombre connaissait très bien aussi.
- Eggman… Siffla-t-elle entre ses dents.
- Alors ? C’est ça que tu veux, hein ? »
  Il sortit les anneaux de sa poche, et les mit sous le nez d’Ombre, la faisant bouillonner de rage. Elle essaya de ne pas le montrer. Un sourire illumina ses lèvres lorsqu’elle eut une idée.
« Oui, c’est ça. Vous seriez gentil de me les rendre, s’il vous plait. »
  Elle tendit la main pour les attraper rapidement, mais le docteur enleva rapidement sa main, et elle ne put pas les attraper.
« Hop hop hop ! Ricana-t-il. On ne touche pas, je les garde. Ça t’apprendra à vouloir me voler quelque chose. Viens Lilas, allons finir ma machine pour… Aider les habitants à mieux vivre.
- Oui, j’arrive, répondit l’intéressée.
- Quoi ?! Tu es avec lui ? S’indigna Ombre.
- Oh, mais il est gentil, le doctorinou, il veut aider les habitants, et il construit des machines vachement ingénieuses. Il a dit qu’avec mon aide, il irait plus vite. Pour une fois que mon cerveau va servir à quelque chose ! »
  Le raton laveur partit, sans laisser à Ombre le temps de répondre. Dégoutée, la hérissonne retourna s’assoir dans son coin. Elle était au bord des larmes. Une de ses meilleures amies de son monde venait de l’abandonner à son triste sort, et de plus se réjouissait à être dans le camp ennemi. Elle n’a que neuf ans, elle ne comprend pas. Ombre n’y croyait même pas. Son amie était plus qu’intelligente. Comment a-t-elle pu se laisser berner alors que le mensonge d’Eggman était gros comme une maison ?
« Ombre… »
  Surprise, la hérissonne sursauta, ne s’entendant pas à entendre une autre voix. Elle leva la tête. Rien. Elle ne se leva pas, car la fatigue s’emparait d’elle rapidement. Encore une fois, elle avait reconnu cette voix. Une voix douce, agréable, apaisante, et plutôt adulte. Ombre se sentit tout de suite en confiance, et plus calme.
  Soudain, une douce lumière apparut dans la cellule. Une lumière qui donna à la hérissonne la même sensation que la voix mystérieuse. Pourtant, elle était plutôt surprise. Elle fixa la lumière, qui s’intensifia, l’aveuglant et l’obligeant à fermer les yeux. Lorsqu’elle les rouvrit, la lumière s’était estompée, laissant place à une hybride qu’Ombre n’avait pas vue depuis longtemps. C’était une chatte blanche, légèrement bleutée, aux doux yeux violets. Elle avait des cheveux violets avec des mèches bleu clair, attachés en chignon, mais tellement longs que certains pendaient, comme s’ils étaient attachés en queue de cheval. Elle était habillée d’une magnifique robe blanche, était pieds nus, avait des rubans bleus autour des jambes et des bras. Elle était entourée d’un halo lumineux et flottait au-dessus du sol.
« Jena ? S’étonna Ombre. Mais… Tu…
- Chut, murmura-t-elle. Je sais que tu es étonnée de me voir ici. Je ne suis pas venue seule. »
  Une autre lumière apparut, aveuglant de nouveau Ombre. Quand elle rouvrit les yeux, une échidné et une renarde.
  L’échidné était orange, avec des yeux bleus. Elle avait des airs de princesse, et ses traits étaient doux et délicats.
  La renarde avait des yeux bleus également. Elle portait une robe verte clair semblable à celle de Jena. Ombre la connaissait. Cette renarde avait été une de ses meilleures amies. Elle était morte d’elle-même, se tuant avec son propre avion. Elle avait été un inventeur formidable, mais en avait eu marre de vivre.
  Ombre, les regarda, presque les larmes aux yeux.
« Mina ? Jena ? Mais… Vous êtes mortes ! Je suis victime d’hallucinations ! Oh mon dieu ! Je suis en train de devenir folle ! »
  Elle se leva, et dévisagea les trois fantômes. Elle posa ses yeux sur l’échidné orange, qu’elle n’avait jamais vu.
« Même si tu ne veux pas croire à ce que tu vois et entends, je te présente Tikal. Elle faisait partie d’une tribu d’échidnés, avant d’être obligée de s’enfermer avec Chaos dans la Master Emerald que Knuckles garde.
- Et alors ? Quel est le rapport avec cette vision ? Demanda Ombre, perplexe.
- Cela veut dire qu’il faut que toi et tes camarades rentriez au plus vite ! Répondit Tikal, sur un ton urgent. Votre arrivée a déclenché une réaction sur la Master Emerald, et depuis qu’elle n’est plus sur son autel, Chaos a été libéré, et est prêt à semer la terreur dans tout Mobius, et la Master Emerald risquerait d’être détruite ! Sans la Master Emerald, aucun de vous ne pourra rentrer dans son monde, et vous resterez ici à jamais. »
  Ombre resta perplexe un moment. La lumière commença à s’éteindre, et les trois hybrides disparurent.
« Attendez ! Mais que suis-je sensée faire ? Demanda-t-elle en se levant d’un bond. »
  Elle crut entendre Mina lui murmurer d’une voix douce et calme : « Suis ce que te dis ton cœur… » Ombre crut voir une silhouette s’éloigner. Elle resta un instant clouée là, sur place, ne revenant toujours pas de ce qu’elle venait de voir. Elle entendit un bruit, comme des clés qui entrent en contact les unes les autres… Comme… Mes anneaux ?! Elle vit une masse noire tomber, comme du ciel, et atterrir à ses pieds. Telle ne fut pas sa surprise lorsqu’elle remarqua que cette masse noire était en fait ses anneaux. Les yeux ronds de surprise, elle les ramassa. Comme elle s’y attendait, ils se mirent à luire, puis ils se mirent à ses poignets tous seuls. Elle sentit son énergie revenir petit à petit. Ses anneaux ne cessèrent pas de briller jusqu’à ce qu’elle sentit que presque toute sa force était revenue. Elle se sentait revigorée, maintenant.
  Elle s’avança vers la porte de sa cellule, qu’elle fixa un moment. Après l’avoir bien regardée, elle se dit qu’utiliser le pouvoir de l’ombre serait inutile, et que son bouclier d’eau suffirait à la faire passer en démolissant la porte par la même occasion.
  Elle recula, puis se concentra. Comme ses anneaux lui avaient été enlevés, elle avait légèrement perdu le contrôle de ses pouvoirs. Elle allait devoir se montrer patiente. De plus, elle n’était pas en présence d’eau, ce qui compliquait sa tache. Seulement, utiliser le pouvoir de l’ombre pouvait l’entraîner à une perte de connaissance, à l’épuisement total, ou pire, à la mort. Elle préférait reprendre le contrôle de ses anneaux petit à petit, c’était plus prudent.
  La hérissonne sentit le pouvoir monter lentement, mais sûrement, en elle. Elle tressaillit, avant de foncer vers la porte. Elle ferma les yeux et serra les dents, de peur que son bouclier ne tienne pas le coup. Elle sentit quand même le choc, qui fut assez violent, car la porte montra plus de résistance que prévu.



Voilà, normalement il y avait une partie entre le moment où Ombre tombe dans les pommes et où elle se réveille, mais comme il ne me plaisait pas, bah j'l'ai enlevé. Bon, j'attends les critiques!


Titre: Re : Ombre the Hedgehog
Posté par: shadow/ombre le Novembre 05, 2010, 07:21:15 pm
Wo, c'est bien, il y as déjà beaucoup plus de description. L'histoire est très Intéressante je trouve...

Citation de: Ombre the Hedgehog
Hello les gens!
Citation
Waho ! Un autre couple Shadow/fanchara ? ;P

Et non!!! J'y ai pensé, mais finalement j'me suis dit que non. J'préfère qu'elle tombe amoureuse de quelqu'un d'autre, qui ne sera sûrement pas un perso de Sonic, donc surement un perso de ma création ^^

me suis fait avoir aussi '^-^ je pensait aussi a une Shadow/fanchara...

Bon, j'ai pas remarquer de problème particulier dans t'as fic ^^

Bonne chance pour la suite ^o^


Titre: Re : Ombre the Hedgehog
Posté par: Light the cat le Novembre 05, 2010, 07:51:58 pm
MOUAHAHA! C'est moua *PAF*

Moua ça me plaît =D Quelques fautes par-ci par-là, comme le "bouquant" qui s'écrit "boucan" et que je ne sais plus où je l'ai vu et "dégouttée" avec un seul t.

Citation
Comment a-t-elle pu se laisser berner alors que le mensonge d’Eggman était gros comme une maison ?

Comme c'est en italique, donc une pensée, ça devrait être au présent.

Citation
mèches bleues clair

bleues claires (si si, j'te jure)
Edit de Miko : non c'est bleu clair. Lorsque un adjectif suit un adjectif de couleur ils ne s'accordent pas. -_-

Pardon, j'adore corriger *SHBAFFAH*

Et le "Que veux-tu, petit renard?" M'a fait bien rire. Ça fait bizarre de dire ça XD

J'attends la suite!


Titre: Re : Ombre the Hedgehog
Posté par: Ombre the Hedgehog le Novembre 05, 2010, 08:08:30 pm
Shadow/Ombre : On a vraiment l'impression qu'Ombre va aimer Shadow?
Sinon, merci d'avoir lu, c'est sympa ^^ si y'a plus de descriptions, ça s'annonce bien alors ^^

Light the Cat : Oh, t'es passée par là toi? XD Contente que ça t'ai plu ^^ Je savais pas que t'aimais lire *SBAFF* Merci de m'avoir corrigée ^^
Citation
Citation
Comment a-t-elle pu se laisser berner alors que le mensonge d’Eggman était gros comme une maison ?

Comme c'est en italique, donc une pensée, ça devrait être au présent.
ça, c'est fait exprès, mais je saurais pas trop comment t'expliquer... Bin, Lilas, elle se fait pas "berner" au moment où Ombre pense, donc c'est au passé ^^ *Wah, l'explication qui aide trop, quoi!* Fin c'est pas grave, au pire, j'modifirais ^^ Merci d'avoir lu, et corrigé mes quelques fautes (d'inattention *SBAFF*) 

La suite, elle arrive dans... Je sais pas combien de temps, mais elle viendra! Le temps que je l'écrive, et avec les cours et les devoirs, j'ai pas trop le temps ^^ Patience, patience... *SBAFF*


Titre: Re : Ombre the Hedgehog
Posté par: Anzen le Novembre 08, 2010, 01:07:41 am
Woaw super ta fic bravo !

Au début je croyais qu'elle me plairais pas En fait c'est qu'elle était presque aussi forte que Shadow et que je croyais que ça allais encore faire un couple avec lui ... mais là super, continue !


Titre: Re : Ombre the Hedgehog
Posté par: Ombre the Hedgehog le Novembre 08, 2010, 08:46:42 pm
Yo! XD j'me ramène avec la suite!!
Merci Anzen d'avoir commenté!!


Ombre rouvrit les yeux. Elle était hors de la cellule. Son pouvoir avait marché, mais usé une grande partie de son énergie. Elle marcha jusqu’à la sortie de la prison, et se retrouva dans le vaisseau d’Eggman. Elle continua jusqu’à la salle où se trouvait la Master Emerald. Elle ouvrit la porte sans difficultés, mais se trouva face à des robots. Ils étaient beaucoup, et elle n’était pas vraiment en état de se battre. Elle recula d’un pas, mais les robots se jetèrent tous sur elle. Poussant un cri de rage, elle se débarrassa des premiers, mais elle fut vite ensevelie. Oh non ! Je viens à peine de m’évader que je vais être refaite prisonnière ! Elle poussa un autre cri, de détresse cette fois, bien qu’elle se doutait que ça ne servirait à rien.
  Elle eut un instant l’impression d’entendre des voix, des voix qui lui disaient de rester calme, des voix qui essayaient de se montrer rassurantes. Seulement, Ombre laissa la panique l’envahir. Elle frappa les robots qui se trouvaient le plus près d’elle, ce qui ne servit pas à grand-chose.
« STOP !!! »
  Quelqu’un venait de hurler cet ordre. Les robots s’arrêtèrent tout de suite. Ils se poussèrent, laissant de l’air à Ombre. Ils laissèrent passer l’individu. C’était un personnage étrange et mystérieux. Il portait une sorte de cape noire à capuchon, qui cachait son visage. La cape était attachée par un morceau d’émeraude, apparemment. Il portait un pantalon noir, des chaussures plutôt étranges, ressemblant à des bottes, de couleur noire. Ombre ne voyait pas ses yeux, mais ce drôle d’individu lui faisait froid dans le dos. Il avait un style de combattant plutôt sombre et discret, se battant avec une épée.
  Il enleva sa capuche. Quelle ne fut pas la surprise de la hérissonne lorsqu’elle remarqua que ce mystérieux personnage était en fait un hérisson. Il était vert foncé, avec le tour des yeux et le bout des épines noirs et les yeux verts pomme. Ombre frissonna en le voyant. Elle n’avait jamais ressentit ce qu’elle ressentait à ce moment là. C’était un sentiment étrange, un sentiment qu’elle n’arrivait pas vraiment à comprendre.
« Tu m’écoutes ? Demanda soudain le hérisson, qui la tira de ses pensées.
- Pardon ? Fit-elle, surprise.
- Je te demandais qui tu étais, et pourquoi voulais-tu t’infiltrer dans la salle où est gardée la Master Emerald. Mais tu semblais être ailleurs. »
  Elle le dévisagea un instant, avant de se relever et de se retrouver face à lui. Ses yeux se plongèrent dans le vert infini des yeux du hérisson. Ces yeux… Ils ne laissaient paraître aucune émotion, ce qui donnait au hérisson un air froid, distant et discret. Même s’il venait de la sauver, il était sûrement du côté du docteur Robotnik.
« Mon nom est Ombre, finit-elle par répondre. Et je viens simplement reprendre ce qui appartient à un ami.
- J’ai bien peur de ne pas pouvoir te laisser faire. Maintenant va t’en ! Je ne tiens pas à avoir à me battre contre toi. »
  Il se retourna, avant de remettre sa capuche et de retourner vers la Master Emerald. Ombre fit un pas vers lui, avant de tomber en arrêt. Bizarrement, elle non plus n’avait pas envie de se battre. De première part à cause de son manque de forces, mais il y avait autre chose… Et il lui était impossible de savoir quoi. Un sentiment terrible, qui l’empêchait de faire quoi que ce soit.
« Si tu veux que je m’en aille, fit-elle finalement. Dis-moi au moins ton nom. »
  Il se retourna vers elle, visiblement surpris.
« Crépuscule, répondit-il. Mon nom est Crépuscule. Maintenant va t’en ! »
  Elle sourit, avant de s’exécuter. Elle n’appréciait pas vraiment le fait de laisser la Master Emerald là, mais toute seule, elle n’arriverait à rien.
  Elle arriva à la porte principale du vaisseau. Elle l’ouvrit, et tout l’air entra d’un coup, manquant de la projeter contre un mur tant la force fut violente. Elle vacilla, avant de reprendre l’équilibre et de sauter. Cette sensation… Cette liberté qu’elle ressentit à ce moment là… Le vent fouettant son visage, le paysage devenant trouble tellement la descente était rapide et vertigineuse, c’était tout ce qu’elle aimait. Cette vitesse… Elle se rendit soudain compte qu’elle n’était plus très loin du sol. Elle se mit en position pour atterrir, et se posa habilement sur le sol, accroupie. Elle se releva, avant de repartir en courant à une vitesse folle vers l’île flottante. Seulement, elle se rendit vite compte qu’elle ne savait pas trop où elle allait, ni où était l’île. Elle s’arrêta soudain, pour pouvoir réfléchir calmement. Elle était dans un champ d’herbe verte et haute, qui lui arrivait presque jusqu’à la poitrine. Elle remarque que le soleil se couchait, projetant une magnifique lumière rouge vif sur le paysage. Ombre s’éleva dans le ciel pour pouvoir mieux contempler ce magnifique spectacle. C’est magnifique…
  Elle resta là, à contempler le soleil couchant, jusqu’à ce que Mobius soit plongé dans la douce obscurité de la nuit étoilée.
 
« CHARMY !!! »
  C’était dans une maison perdue dans la forêt. Une voix grave et autoritaire, bien qu’elle soit somnolente.
« Quoi ? Lui répondit une voix d’enfant, agacée.
- Va ouvrir ! On a sonné ! »
  Une petite abeille sortit d’un placard, et se dirigea lentement et mollement vers la porte. D’un geste lourd et pataud, il ouvrit la porte. Il n’eut pas le temps d’éviter le coup que lui lança l’inconnu. L’abeille se prit un coup de poing dans le nez, qui la fit tomber lourdement sur le dos et se tordre de douleur en tenant son nez. L’individu entra dans la maison en évitant le corps, et fouilla. Il cherchait quelque chose de précis. Il le trouva enfin lorsqu’il ouvrit un tiroir. La lumière emplit rapidement la pièce. Une pierre précieuse violette, qui était en fait une Chaos Emerald. Il la prit dans sa main, un sourire diabolique sur les lèvres.
  Son plaisir fut vite interrompu.
« Hey vous ! Que faîtes-vous ici ? C’est ma Chaos Emerald ! »
  Le voleur manqua de se prendre un coup dans la figure. Il l’évita de peu, surpris. C’était un alligator qui venait de l’attaquer. Il portait un walkman sur ses oreilles, et avait des yeux orange. Il semblait fou de rage.
  Le voleur était en fait un jeune échidné bleu, habillé d’une chemise blanche et noire ouverte, d’un pantalon noir, de chaussures noires et blanches et d’une casquette grise. Ses yeux étaient jaunes, et son corps plutôt élancé, ce qui lui donnait une silhouette agile.
  Face à face, les deux adversaires se dévisageaient. L’alligator d’un air agressif, et l’autre d’un air surpris.
« Vector ? Que se passe-t-il ? Fit une voix derrière eux. »
  C’était un caméléon violet aux yeux jaunes. L’échidné eut soudain un peu peur. Il était seul, et ils étaient deux. Il profita du moment d’inattention de l’alligator pour lui mettre un coup de poing dans le nez, et le faire tomber au sol, un peu comme il l’avait fait avec l’abeille, mais en beaucoup plus violent. Vector écarquilla les yeux, avant de retomber lourdement sur le sol, tête la première. L’échidné, pour ne pas avoir à affronter le caméléon, fit demi-tour et sortit de la maison à toute vitesse, emportant l’émeraude avec lui.
  Il courut à toute vitesse, de peur que le caméléon ne le suive. Quand il se sentit assez éloigné, il s’arrêta, haletant. Quand il eut un peu reprit son souffle, il sortit un talkie-walkie de sa poche, et appuya sur un bouton. Un grésillement se fit entendre, puis il entendit enfin la voix de celui à qui il voulait parler.
« Blue ? Fit la voie dans le micro. Mais où es-tu ?
- J’ai trouvé ce que tu voulais. Où veux-tu que je te la ramène ?
- La question est où es-tu ? Je vais demander au docteur de se poser là où tu es, on te prendra.
- Je suis dans une forêt. Dis au docteur qu’il y a une agence de détectives, il devrait savoir de quoi je parle.
- Bien, attends-là. »
  L’échidné rangea le talkie-walkie, avant de s’assoir sur le sol et de méditer en attendant qu’Eggman ne se pointe. Méditer, ou même réfléchir n’avait jamais été facile pour Blue. Il avait toujours été de nature impatiente, et réfléchir pour des tactiques de combat, ou même attendre quelques minutes, n’était pas trop son fort. Il ne tenait pas en place.
  Quelques minutes plus tard, le bruit du vaisseau se fit entendre. Blue rouvrit les yeux et se leva d’un bond, heureux de ne plus avoir à attendre. Le vaisseau se posa dans un vacarme assourdissant. La porte s’ouvrit, laissant la fumée s’échapper. Blue vit l’ombre du hérisson qu’il attendait.
 
 Knuckles, Secret et Rouge étaient restés plantés, là, impuissants. Knuckles crut entendre Secret murmurer le nom d’Ombre. Il baissa les yeux, se sentant idiot de ne rien avoir pu faire. Maintenant, il n’avait plus la Master Emerald, et quelqu’un était en danger par sa faute, parce qu’il n’avait pas été assez intelligent pour voir la vraie menace venir. Il se tourna vers ses deux camarades, qui semblaient ressentir le même sentiment que lui : de la culpabilité.
  Rouge se tourna soudain vers Secret, et lui dit :
« Je suis désolée… Je t’ai menti. Ce n’est pas mon émeraude, mais celle de Knuckles. Si je ne t’avais pas menti, tu ne te serais pas disputé avec ton amie, et Robotnik n’aurait pas volé la Master Emerald. Encore désolée… »
  Knuckles ricana, à la grande surprise du chat et de la chauve-souris.
« Depuis quand tu reconnais tes erreurs, Rouge ? Demanda l’échidné, d’un ton presque agressif. »
  Piquée au vif, Rouge allait riposter, mais se ravisa. Se disputer dans un moment pareil était inutile. D’ailleurs, Secret semblait du même avis qu’elle. Il se mit entre les deux querelleurs, et croisa les bras, avant de lâcher :
« C’est pas le moment de se disputer. Ombre est en danger, en ce moment ! Et la nuit tombe ! Donc maintenant, au lieu de vous disputer, vous allez vous entraider, ou vous aurez mon pied dans votre derrière ! »
  Surpris par l’agressivité et l’autorité dont avait fait preuve le chat, Rouge et Knuckles acquiescèrent. Ils n’avaient pas envie de le mettre plus de mauvais humeur qu’il ne l’était déjà. D’ailleurs, il sembla se détendre lorsqu’il les vu acquiescer.
« Bon, maintenant, vous vous serez la main et vous vous dites pardon et on en parle plus. »
  En voyant leur tête surprises, Secret soupira, avant de lancer, agacé :
« Bon, vous vous dépêchez, on n’a pas toute la journée ! Allez ! »
  Les deux intéressés soupirèrent, avant de se serrer la main.
« S’cuse-moi, maugréa Knuckles.
- Idem… Fit à son tour Rouge. »
  Ils firent la moue, avant de se lâcher la main en grommelant des paroles indistinctes. Un sourire moqueur s’afficha sur le visage de Secret, mais il redevint vite sérieux. Il devait aider Ombre.

  « Tu as trouvé l’émeraude ? »
  Le hérisson descendit du vaisseau. C’était en fait Crépuscule. Il s’approcha de Blue, qui lui tendit la Chaos Emerald. Crépuscule la prit dans sa main, et la regarda, la pierre illuminant son visage qui affichait un sourire de contentement. L’émeraude émanait une magnifique lumière.
« Tu sais où est Night ? Demanda soudain le hérisson.
- Non, répondit l’échidné. Il est à la recherche d’une émeraude, sûrement.
- Comment ça s’est passé pour toi ? »
  Blue n’eut pas le temps de répondre. Un ricanement se fit entendre à l’intérieur du vaisseau. Un ricanement que l’échidné et le hérisson reconnurent tout de suite. Le docteur apparut, épaulé par Rock et Shadow, qui faisait apparemment la tête.
« Muahaha !!! Alors, vous avez trouvé une émeraude ?
- Oui, docteur Eggman, répondit Blue, docile. Tenez, la voici. »
  Il tendit sa Chaos Emerald à Robotnik, qui l’attrapa d’un geste sec, qui déplut à Crépuscule. Il allait lancer une remarque déconcertante, mais se ravisa. Inutile d’énerver le docteur. Il le laissa donc faire, bien que l’envie le titillait de le remettre à sa place. Il remarqua que Blue avait serré son poing libre, comme s’il se retenait lui aussi d’être désagréable.
« Bien… Bien… Murmura le docteur en observant la pierre. Où en est votre autre coéquipier ?
- Aucune idée, répondit simplement le hérisson vert.
- Alors appelle-le ! Je veux des nouvelles de MES émeraudes. »
  Il avait bien insisté sur le "MES", ce qui n’aida pas Crépuscule à se calmer. Non mais ! C’est nous qu’on les a trouvées ! Il serra les poings et les dents. L’envie le démangeait de remettre ce vieux à sa place. Pourtant, il obéit.
  Il sortit son talkie-walkie, et appuya sur le bouton. Un grésillement se fit entendre, avant de laisser place à une voix grave et roque, qui était pourtant discrète.
« Ouaip, qu’est-ce qui a ?
- Tu as trouvé l’émeraude?
- Ben, j’suis en train, mais là tu m’déranges. Je suis censé être discret, et parler dans un talkie-walkie, c’est pas ce qu’il y a de plus discret. J’vous rejoins, vous inquiétez pas pour moi ! »


Voilà!!! C'est tout pour l'instant!! J'attends les critiques! Enjoy!! ^^


Titre: Re : Re : Ombre the Hedgehog
Posté par: Darkraid le Novembre 08, 2010, 08:56:16 pm
- Tu as trouvé l’émeraude.
Tu mettrais pas un "?" ?

Cette personne dit vrai


Titre: Re : Ombre the Hedgehog
Posté par: Anzen le Novembre 08, 2010, 11:02:19 pm
J'ai autant aimé cette suite que les autres, même si il avait pas assez d'action... 'tout cas, c'est selon moi mais bref bravo continue !  ::):


Je crois que je ne suis pas le seul à attendre la suite ! :D

(J'imagine les personnes qui ont sauter sur le topic en croyant qu'elle a poster une fic)


Titre: Re : Ombre the Hedgehog
Posté par: Miko le Novembre 11, 2010, 08:24:17 am
Merci d'éviter les post inutiles et puis si vous pouviez argumenter un peu votre avis j'suis certaine qu'Ombre apprécierait. Je supprime vos posts.


Titre: Re : Ombre the Hedgehog
Posté par: Light the cat le Novembre 11, 2010, 11:22:16 am
HA HA HA HAAAAAA! SUPER-CORRECTRICE DÉBARQUE!

Je constate surtout que tu t'es lâchée sur la fin, n'hésite pas à prendre ton temps en faisant des pauses =p

Citation
Elle n’avait jamais ressentit

ressenti

Citation
des yeux orange

oranges Non Les adjectifs de couleurs venant d'un fruit ou autre ne s'accordent pas à l'exception de rose.

Citation
Fit la voie

la voix

Citation
ne rien avoir pu faire

Cha fait un peu bizarre, "n'avoir rien pu faire" ça le ferait mieux, je trouve.

Citation
lorsqu’il les vu acquiescer

HA! Lorsqu'il les vit!

Citation
vous vous serez la main

Serrez, sinon ça fait le verbe être XD *Alors, vous vous serez la main, et moi je serais le pied *SHOOT*)

Citation
leur tête surprises

surprise

Citation
L’émeraude émanait une magnifique lumière.

Le verbe ne va pas, avec celui-là, "Une magnifique lumière émanait de l'émeraude" marcherait mieux, ou sinon tu mets plutôt... je sais pas, "irradiait d'une magnifique lumière", par exemple?

Citation
Il tendit sa Chaos Emerald à Robotnik, qui l’attrapa d’un geste sec, qui déplut à Crépuscule.
J'aime pas cette phrase =x

Citation
C’est nous qu’on les a trouvées !

XD C'est fait exprès? Sinon ça serait plutôt "qui les avons trouvées!"

Citation
roque

rauque

Citation
qu’est-ce qui a

Qu'est-ce qu'y a, ou en entier qu'est-ce qu'il y a.

Et puis sinon, bah j'ai aimé ^w^ Batman est arrivé (sans s'presser-er... ah non c'est pas ça XD) avec ses potes, Ombre s'est échappée (bon, d'un vaisseau certainement à deux mille mètres du sol... du coup pas très crédible XD)... D'ailleurs il y a un petit quelque chose entre Batman et Ombre, nah? *W* Je sens que ça va bouger pour la suite. Et je VEUX que ça bouge èwé


Titre: Re : Ombre the Hedgehog
Posté par: Miko le Novembre 11, 2010, 04:25:11 pm
C'est sympa de corriger ses fautes mais évite d'en corriger qui n'en sont pas. ^^ C'est la seconde fois que je te reprends sur les adjectifs de couleurs. Lorsque tu n'es pas certaine abstient toi ou demande confirmation. Sinon c'est sympa de la corriger.
Niveau fic j'attends toujours de originalité et moins de dialogues pour que se soit intéressant. Bon courage.


Titre: Re : Ombre the Hedgehog
Posté par: Light the cat le Novembre 11, 2010, 04:54:46 pm
... Ah, j'avais pas vu la première fois ^^' Pourtant j'avais vérifié... google est parfois traître << Bon ben je le saurais pour la prochaine fois x) ... Aaargh trahie par mon ami de toujours D: Pardoooooon! Bon, maintenant c'est pour moi les blouses blanches *PAW*

J'aurais appris quelque chose aujourd'hui XD Merci Miko!


Titre: Re : Ombre the Hedgehog
Posté par: Ombre the Hedgehog le Novembre 16, 2010, 09:49:55 pm
Hello les gens!!!
J'ai la flemme de corriger les fautes de la partie précédente XD Oh j'le ferai... Plus tard XD
Pour les descriptions, j'fais de mon mieux ^^ et pour l'originalité aussi...

Bon, je poste la suite!! Cette fois, elle sera plutot longue:

  Il raccrocha. Légèrement vexé, mais compréhensif envers son ami, Crépuscule rangea son talkie-walkie. Le docteur Robotnik, qui avait tout entendu, retourna dans le vaisseau. Shadow et Rock ne le suivirent pas. Ils attendirent que Blue et Crépuscule entrent dans le vaisseau, ce qu’ils firent. Crépuscule fut surpris de voir un large sourire sur les lèvres du chat. Ce chat… Il ne lui inspirait pas du tout confiance. Au contraire : il lui faisait presque peur, et le rendait plus méfiant qu’il ne l’était déjà. Le hérisson l’évita, avant de se diriger vers la salle où se trouvait la Master Emerald. Il ferma la porte derrière lui, pour être un peu seul. Il s’approcha de l’émeraude géante. Il posa la main dessus et ferma les yeux. La salle se plongea dans une lumière blanche et aveuglante.
  Quand Crépuscule ouvrit les yeux, il n’était plus dans la salle de la Master Emerald, mais dans une forêt sombre et menaçante, très dense. Il frissonna. Il faisait froid. Il leva la tête vers le ciel : les arbres étaient tellement proches qu’il était impossible de voir le ciel. Cette forêt aurait pu effrayer n’importe quel hybride ne s’attendant pas à se retrouver dans une forêt pareille. Pourtant, Crépuscule n’était nullement apeuré, presque moqueur. Il avait déjà vu cette forêt plusieurs fois ; il la connaissait bien. Aucune forme de vie, mis à part la végétation très présente, ne s’y trouvait.
  Soudain, il se raidit. Quelque chose venait de faire du bruit, et ce n’était pas le vent. Il s’arrêta de respirer, et ne fit plus aucun mouvement, l’oreille aux aguets. Le bruit se reproduisit. Il sentit son sang se glacer dans ses veines lorsqu’il sentit une lame lui effleurer le cou. Il ne fit aucun mouvement, attendant que le nouveau venu ne parle, ou ne fasse autre chose.
« Tu oses encore t’introduire dans cette forêt ? Fit une voix. »
  Il se raidit encore plus, sentant un frisson glacé lui parcourir tout le corps. Réveille-toi ! Réveille-toi ! Il avait soudain peur. S’il ne sortait pas toute suite de cet état second, cette voix deviendrait son assassin. Il la connaissait, cette voix, mais jamais il n’avait vu celui à qui elle appartenait. Déjà, c’était un garçon, il en était certain. Une voix loin d’être jeune. Il aurait pu croire à un sage, mais les sages ne tuaient pas pour le plaisir. Sûrement un vieux fou vivant dans ce monde. Vivant ? Impossible. Ce monde n’avait pas assez de ressources pour y accueillir un être animal.
« Que voulez-vous ? Demanda-t-il. »
  La lame se rapprocha un peu plus de sa gorge. Il n’avait plus aucune chance d’attaquer son ennemi.
« Tu n’as pas le droit d’être ici, lui murmura la voix, narquoise et menaçante. Tu violes les règles des êtres, vivants et morts. Seul moi ai le droit d’y accéder. Ce monde… »
  Son ennemi relâcha un peu la garde, et le hérisson en profita pour lui envoyer un coup de coude dans le ventre. Le propriétaire de la voix poussa un cri de douleur étouffé, avant de tomber à genoux. Seulement, en tombant à genoux, il dessina une entaille longeant le bras de Crépuscule. Celui-ci poussa un cri, avant de s’éloigner de son assaillant. Il se tint le bras, la douleur augmentant au fur et à mesure. Il se risqua à y jeter un coup d’œil. Ça saignait abondamment, et plus il perdait de sang, plus les forces s’en allaient. Il put pourtant enfin regarder le propriétaire de la voix. C’était un loup, qui lui sembla étrangement familier. Un assez vieux loup noir aux yeux jaunes, habillé de cuir. Crépuscule avait une impression. Il avait l’impression de connaitre ce vieux fou. Ses yeux lui rappelaient quelque chose.
  Soudain, le loup se releva et fonça sur le hérisson, qui l’évita de justesse. Il était affreusement ralenti par son bras blessé, qui lui faisait un mal de chien. Pourtant, il se lança à l’attaque. Il bondit, fit un salto pour déstabiliser l’adversaire en lui faisant croire à un spin-dash, puis se rattrapa à la branche d’un arbre, tournoyant autour d’elle à une vitesse fracassante, avant de la lâcher, lui donnant une force de propulsion incroyable, et fit l’équivalent d’un homing attack, droit sur le loup, qui en était resté bouche bée. L’impacte fut tellement violent que Crépuscule en eut mal lui aussi. Il fut repoussé par sa propre force, avant de retomber accroupi. L’attaque avait marche. Le loup était à terre, inconscient. Seulement, cette attaque demandait beaucoup d’énergie, et le hérisson était épuisé. Il regarda autour de lui. Il y avait du sang un peu partout. Son propre sang. Il tressaillit. Il en avait perdu beaucoup trop. La vision du rouge lui donna le tournis, et il finit par s’évanouir.

  Ombre se réveilla en sursaut. Elle avait comme l’impression qu’on lui avait entaillé le bras avec un couteau. Tout le long du bras… Elle regarda. Elle n’avait rien. Pourtant, elle souffrait. La douleur augmentait vite, la laissant échapper un cri de douleur. Elle se tint instinctivement le bras, outrée. Elle n’avait aucune idée de se qui se passait. La douleur augmentait, augmentait, la faisant haleter, puis tout à coup, plus rien. Surprise, elle lâcha son bras.
  Elle s’était endormie sur la branche d’un arbre. Elle était cachée par les feuilles, bien qu’il n’en restait que très peu. C’était l’arbre le plus feuillu qu’elle avait trouvé aux alentours de l’endroit où elle s’était arrêtée. Elle avait assez bien dormi, un bras et un pied pendants dans le vide. Sa nuit avait été un peu agitée. Depuis que la Master Emerald n’était plus sur son autel, elle ressentait d’étranges sensations. Là, cette douleur, elle ne s’y attendait pas du tout. Le pire, c’est qu’elle avait disparu aussi vite qu’elle était arrivée.
  Elle s’assit sur la branche. Elle détacha ses épines, et les laissa un peu au vent. Elle les détachait rarement, car elles la gênaient. Elle n’aimait pas spécialement avoir les épines pendantes. Elle ferma les yeux, laissant le vent guider ses sens. Elle se sentait bien. Calme. Apaisée. Un léger sourire se dessina sur ses lèvres.
  Pourtant, quelque chose mit vite fin à son plaisir. La douleur revint, encore plus violente que la dernière fois.

  Crépuscule ouvrit les yeux. Il était dans la salle de la Master Emerald, allongé à plat ventre sur le sol. Il regarda son bras. L’entaille était bel et bien réelle. Il grimaça. Il baignait dans son propre sang. Yeurk… Dégouté, il se leva, tenant à peine debout, vacillant au moindre geste. La main sur son bras, il sortit de la salle. Il se dirigea à l’aveuglette dans les couloirs du vaisseau, se prenant les murs à la moindre occasion. Il crut voir une silhouette marcher vers lui, mais il retomba, inconscient.

  Shadow rattrapa Crépuscule. Le hérisson semblait en assez mauvais état, comme s’il sortait d’une bataille. Son bras n’était pas beau à voir. Il avait une vilaine entaille, partant de l’épaule et descendant jusqu’au poignet. Il se demanda comment il avait pu se faire ça. Il l’apporta à Robotnik.
« Comment s’est-il fait ça ? Demanda celui-ci.
- Je ne sais pas. Je l’ai trouvé dans le couloir en train de se cogner à tous les murs, et il est tombé inconscient. »
  Le docteur semblait perplexe. Shadow se sentit épié. Il regarda autour de lui ; il se raidit lorsqu’il aperçut l’œil bleu glacé de Rock, tapi dans l’obscurité. Ce chat ne lui inspirait pas confiance.
  Eggman prit le hérisson vert, et le posa sur une table en métal. Il appela Blue, qui se présenta rapidement.
« Il faudrait que tu arrêtes les saignements de ton ami, lui expliqua Robotnik. »
  L’échidné s’avança jusqu’à Crépuscule, passa sa main au dessus de la plaie, la désinfectant. Il demanda une bande au docteur, qui la lui donna. Il fit un pansement précis, arrêtant le saignement. La bande devint vite rouge sang.
« Il a perdu beaucoup de sang, fit Blue, inquiet. Vous savez ce qui s’est passé ?
- Non, Shadow l’a trouvé dans cet état, répondit Eggman.
- Il va falloir le laisser se reposer. Après avoir perdu autant de sang, il va lui falloir un moment avant de reprendre. Crépuscule est peut-être quelqu’un de résistant, il n’est pas non plus une machine. »

  La douleur était terrible, impossible à décrire, d’une puissance à lui faire perdre connaissance. Ombre vacilla, ne sentant plus son bras. Elle serra les dents, se retenant de pousser un cri de douleur. Elle tomba de l’arbre, perdant son équilibre, ne pouvant même pas se rattraper en volant à cause de son manque de concentration dû à la douleur. Elle tomba tête la première, manquant de se briser la nuque, finissant par un violent plat sur le dos. Elle en eut le souffle coupé, et eut beaucoup de mal à reprendre sa respiration. Elle n’arriva même pas à la reprendre. Elle fut prise de panique, une sueur froide lui coulant dans le dos. Elle faisait de son mieux pour se calmer, mais ne se contrôlait plus. Elle avait peur. Elle avait la bouche béante, et cherchait désespérément à aspirer l’air vital qui était en train de lui manquer. Je vais mourir !
  Sa vision devint floue, au point qu’elle n’y vit presque plus rien, ses muscles se raidirent, puis plus rien. Le trou noir. Le paysage d’automne avait disparu, laissant place au vide. Plus aucune sensation. Elle n’y voyait plus, ne sentait plus, n’entendait plus… Elle porta sa main à son cœur. Ou du moins, elle essaya. Aucun de ses muscles ne réagit. Elle était comme paralysée. Une sensation affreuse, si on pouvait appeler ça une sensation, s’empara d’elle. Elle ne la connaissait pas, mais elle était bien pire que tout ce qu’elle avait ressentit dans sa vie, qui n’avait jamais été facile. Puis soudain, plus rien.
  Une douce lumière s’empara d’elle, ainsi qu’une agréable chaleur. Ses pieds ne touchaient pas le sol. Elle ferma les yeux, et se laissa entraîner. Elle sentit une course effrénée, le vent fouettant son visage, cette sensation de liberté… Puis une énergie bienveillante, proche de l’émerveillement, comme lorsqu’elle avait failli toucher la Master Emerald… Et vint une sensation étrange, qu’elle avait déjà ressentie. Cette indignation de la vie, qui ne venait même pas d’elle-même. Non. Elle venait d’ailleurs. Une énergie noire, où on pouvait à peine discerner de la lumière... Puis ce fut, encore une fois, le trou noir, avant qu’elle ne se retrouve dans une forêt. Elle l’avait déjà vue dans ses rêves. Sombre, froide, inhospitalière, dépourvue de vie animale. Seule la végétation peuplait ce monde étrange.
  Elle aperçut soudain une silhouette étendue sur le sol, immobile. Une silhouette verte foncée, qu’elle avait déjà aperçue. Elle s’approcha prudemment, et reconnut de suite l’individu. Crépuscule…
  Il ouvrit soudain les yeux, comme si sa pensée l’avait réveillé.
« Qu… »
  Il se leva d’un bond, manquant de la bousculer. Elle recula d’un pas, surprise. Il la dévisagea un instant, stupéfait, avant de se remettre sur ses gardes, le visage empli par la haine. Elle remarqua son bras blessé.
« Tu es de son côté ! Rugit-il. »
  Hébétée, elle le dévisagea un instant, perplexe, avant de répondre :
« Mais de qui parles-tu ? Tu es blessé ! »
  Il regarda son bras, avant de se le tenir de sa main valide.
  Elle observa un instant le bras du hérisson. Une entaille longe, lui prenant de l’épaule jusqu’au poignet, sûrement causée par une lame tranchante… Un couteau. Elle en resta figée, le regard ne pouvant se détacher le la plaie. Mais… C’est sa douleur que j’ai ressentie ?
« Je crois que oui, répondit-il en se détournant.
- M… Mais tu lis dans mes pensées ! »
  Il ne répondit pas. Il avait les oreilles plaquées contre son crane, et il serrait les dents. Son teint était pale. Il souffrait. Ombre le sentait. Il essayait de le cacher. Elle le savait.
« Mais alors… Cette douleur… C’était… toi ? Bégaya-t-elle. »
  Encore une fois, il resta silencieux comme un rocher, le regard perdu dans le vide, fixé sur le sol.
« Je ne comprends pas… Ajouta-t-elle après un long moment de silence. »
  Cette fois, il se tourna vers elle, une expression moqueuse sur le visage.
« C’est pourtant simple, railla-t-il, essayant de cacher ses tremblements de douleur. C’est comme un lien… PROVENANT DE CE STUPIDE POUVOIR PSYCHIQUE !!! »
  Il avait dit cette phrase non sans colère. Il était presque furax. Ombre eut un mouvement de recul. Il se reprit, visiblement peiné par le fait qu’elle ait peur de lui. Elle le sentit.
« Tu as peur, n’est-ce pas ? Demanda-t-il. Tu me crois fou ? »
  Il y eut un instant de silence. Elle ne savait pas quoi répondre. Dans un sens, oui, elle avait peur. Mais pas de lui. De ce lien. Elle ne connaissait rien aux pouvoirs du hérisson.
  Mais dans l’autre sens, elle percevait, derrière cette image du mal que Crépuscule avait, cette méchanceté qu’il avait en lui, elle perçut un peu de bien en lui. L’air de la hérissonne se changea soudain. Son regard devint peiné, au point qu’elle ne put plus supporter son propre poids. Elle s’écroula, vite rattrapée par le hérisson. Elle ne réagit pas sur le moment. Cette sensation qui venait de l’envahir… C’était de la tristesse. Une tristesse terrible, qui la rongeait depuis longtemps… Trop longtemps, et qui ressortait maintenant.
« Ça va ? Demanda le hérisson, bien qu’il savait que non.
- Je… Oui, ça va. »
  Elle essayait de lui cacher son désarroi. Pourtant, elle ne put retenir une larme, qui coula lentement sur sa joue. Crépuscule vit l’essuyer doucement, surprenant Ombre. Elle leva la tête vers lui. Il la tenait toujours, agenouillé. Son expression avait changée… Et il la couvait d’un regard protecteur. Mais son expression changea vite. Il la lâcha, se releva. Elle le sentit se renfermer, et redevenir froid. Elle baissa les yeux, et n’essaya même pas de se relever. Elle ne comprit pas pourquoi i avait eu ce geste de recul. Elle n’avait, de toute façon, jamais vraiment compris les réactions des gens… Et en particulier de sa propre mère. Mais elle préféra ne pas y penser.
« Il faut sortir de ce rêve, lança soudain le hérisson vert.
- M… Oui, tu as raison. Mais comment ? »
  Le hérisson ne répondit pas tout de suite. Lui aussi semblait perdu. Finalement, il secoua la tête, avant de murmurer :
« Je ne sais pas, mais il faut faire vite, avant qu’il arrive… »

  Le bâtiment était calme. Très calme. On entendait presque les mouches voler. Le silence était à peine percé par le doux balancement des feuilles d’une plante en pot. Personne ne pouvait se douter que quelqu’un, aussi discret qu’une ombre, pourrait s’introduire dans ce bâtiment si bien gardé. Cette ombre se déplaçait à une vitesse incroyable, aussi légère et silencieuse qu’une plume. Elle s’arrêta soudain, accrochée au plafond, au dessus d’un bureau de bois ancien, valant sûrement une fortune. Mais il n’avait pas le temps de s’attarder sur ça. Il cherchait quelque chose de précis, et ce quelque chose se trouvait dans ce bureau. Il atterrit sur le sol avec une souplesse à faire peur, avant d’ouvrir soigneusement les tiroirs un à un : il trouva finalement ce qu’il cherchait ; un joyau, magnifique, d’une superbe couleur bleue.
« La Chaos Emerald ! Enfin… Murmura-t-il, satisfait. »
Sa mission s’arrêtait normalement là. Seulement, l’envie le titillait d’aller chercher autre chose. Il savait que cette demeure appartenait à des riches. Autant désobéir au patron, je veux ma paye ! Toujours aussi discret, il se glissa rapidement dans les couloirs du château. Il faisait noir, mais ses yeux perçants l’aidaient à voir. Il restait prudent, même s’il était un cambrioleur hors pair. Soudain, pendant un moment d’inattention, il se sentit tiré vers le sol. La lumière s’alluma. Il se raidit, piégé. Il était allongé sur le sol, la Chaos Emerald à la main, et n’avait aucune chance de partir. Ça m’apprendra à vouloir jouer les malins.
  Il remarqua qu’en fait c’était quelqu’un qui l’avait percuté, et qui lui avait donné l’impression d’être attiré vers le sol. Une hybride louve au pelage blanc comme la neige, aux longs cheveux blonds brillants et soyeux, aux yeux bleu persan. Elle portait une légère chemise de nuit, qui la rendait pourtant élégante. Elle avait les cheveux en bataille, et avait les yeux marqués par la fatigue.
  Le voleur était en fait un loup, lui aussi, gris, avec des cheveux en bataille, quelques mèches rebelles partant dans un peu tous les sens. Ses yeux étaient ambrés, très beaux. Il avait une légère touffe de poils blancs sur le torse, et était habillé d’un gilet noir à manches longues ouvert, laissant découvrir un torse musclé, d’un pantacourt abimé et retroussé et de bottes noires et blanches. Il portait des bracelets et un collier ornés de dents, dont on ne savait pas trop de quel animal elles provenaient. Il portait ça tel un trophée.
  La louve avait le visage marqué par la terreur. Le cambrioleur se leva, et la louve fit de même. Il se demanda comment elle avait allumé la lumière alors qu’elle venait de le renverser. Il la dévisagea perplexe. Soudain, les traits de la fille s’assombrirent. Elle recula, avant de demander :
« Qui êtes-vous ? »
  Il ne répondit pas tout de suite. Comment allait-il expliquer pourquoi il était là ? Il l’ignorait. Il était piégé. L’émeraude qu’il tenait dans sa main ne l’aidait pas.
- Mon nom est Night, répondit-il finalement.
- Que faites-vous ici ? »
  Là, il ne sut que répondre. Le regard de la louve s’était transformé. Il était devenu froid, presque agressif. Lui répondre serait la mettre en colère. Il devait s’en aller le plus vite possible. Pourtant, il ne pouvait détacher son regard des yeux de la fille, qui le fixait de ses yeux bleus.
« J… Je… Essaya-t-il d’articuler.
- Tu étais venu voler ma Chaos Emerald, sauf que tu es tombé dans le piège, fit-elle non sans cacher son amusement. C’est ça que tu cherches, n’est-ce pas ? »
  L’émeraude apparut dans sa main, brillant beaucoup plus que celle que venait de voler Night. Elle tenait la vraie. Une sueur froide coula dans le dos du loup. Il avait volé une faussé émeraude, qui ne lui servait absolument à rien. Il sentit la colère bouillonner en lui, tellement que l’émeraude qu’il tenait dans sa main devint de la cendre. C’était son pouvoir. Il était capable réduire un objet en cendres, à distance ou en contact avec.
« C’est bête, tout ce travail discret pour rien, continua-t-elle pour le rendre fou de rage. T’introduire dans ma maison n’a pas du être facile, et trouver le bureau où elle se cachait non plus. Tout ça, pour une fausse émeraude… Que ressens-tu, Night le loup ? »
  Ce ton, il le détestait. Il serra les poings, comme pour se retenir de la frapper. Il aurait aimé qu’elle s’arrête, car le pousser à bout était dangereux. Il pouvait en venir à faire des choses qu’il ne voulait pas faire. Ses pouvoirs étaient dangereux. Il pouvait non seulement détruire des objets, mais en plus, il lui était arrivé de réduire une personne en cendres, alors qu’il ne voulait pas. Cette personne-là l’avait poussé à bout. Cette personne-là était sa propre soeur.
  Il plaqua ses oreilles contre son front, tomba à genoux et se tint la tête Cela lui faisait revenir une foule de souvenirs terribles et douloureux.


Titre: Re : Ombre the Hedgehog
Posté par: Ombre the Hedgehog le Novembre 16, 2010, 09:51:42 pm
Double-post, désolée, mais c'est à cause de la limite de caractères:

C’était une après-midi comme les autres. Night n’avait que douze ans. Il jouait avec son vieux kart dans le jardin, quand sa sœur de quatorze ans arriva, apparemment folle de rage. Elle poussa le loup, qui tomba lourdement au sol, laissant le kart partir tout seul et s’encastrer dans le mur.
« Mon kart !!! hurla Night. Tu l’as fait exprès !
- Et toi tu as fait exprès de me casser mon miroir ! Aller, avoue-le ! Tu l’as cassé !
- C’est pas vrai !
- Si ! Arrête de le nier, tu n’as aucune chance, contre moi, abruti ! AVOUE !!!
- Je n’ai pas cassé ton miroir pourri ! »
  Sa sœur le prit par le col de son pull. Elle le souleva de quelques centimètres. Ils étaient front contre front, se regardant tout deux haineusement. C’est alors que vint l’accident. La haine de Night provoqua une réaction, les enveloppant d’une lumière noire inquiétante. Le loup vit pour la dernière fois le visage de sa sœur, marquant une expression terrifiée, avant que la lumière se fasse aveuglante. Il retomba lourdement au sol, les yeux fermés. Quand il les rouvrit, sa sœur n’était plus là. Sur le sol se trouvait un tas de cendres…

« ça va ? Demanda la louve, le tirant de ses pensées. »
  Surpris, il leva la tête. Elle le tenait par les épaules, et son expression avait totalement changée. Elle semblait inquiète.
« Tout va bien ? Répéta-t-elle.
- Oui, juste une foule de souvenirs… Horribles. Je… Désolé, je m’en vais. »
  Sans ajouter un mot, il se détacha de la louve, et essaya de s’en aller. Seulement, elle s’était levée plus rapidement que lui et venait de lui attraper la main. Surpris, il se tourna vers elle. Elle le regardait d’un regard insistant, mais il ne comprit pas pourquoi.
« Pourquoi t’en vas-tu ? demanda-t-elle. »
  Elle me tutoie maintenant ! Il ne répondit pas. Il se dégagea doucement, et, agile, il sauta sur le plafond, et, aussi rapidement qu’il était entré, il ressortit, laissant la louve seule.

« Mais de qui parles-tu ? »
  C’était Ombre qui avait parlé. Elle venait de se relever, et interrogeait Crépuscule du regard. Soudain, elle le vit se figer, et le sentit tendu, presque effrayé. Il fixait quelqu’un derrière elle, les yeux ronds.
« Lui, répondit-il, le souffle court. »
  Voyant son expression tendue, elle se retourna lentement. Le loup était là. Cette fois, ce n’était pas un couteau qu’il tenait, mais une Chaos Emerald. Les yeux de Crépuscule se mirent à briller.
« Il a une Chaos Emerald… L’entendit-elle murmurer. »
  Le loup ne semblait en rien agressif. Pourtant, quand il l’avait vu, Crépuscule avait semblé terrifié. Pourquoi ? Elle ne savait le dire.
« Je peux vous aider à retourner dans votre monde, dit soudain le vieillard. »
  Ombre se tourna vers le hérisson. Il avait les oreilles plaquées contre le crane, son expression était entre moqueuse et tendue. Il sembla murmurer un juron, un truc comme : « Comme par hasard, quand c’est question de me faire partir… Quel… » Elle l’avait entendu. Elle ne savait pas vraiment comment. Elle soupira, avant de se retourner vers le loup.
« Je vous écoute, fit-elle.
- Je peux vous renvoyer dans votre monde grâce à cette Chaos Emerald, expliqua-t-il. C’est le seul moyen. Seulement, je vais devoir vous faire passer par les couloirs du temps. Je ne vous garantie pas que vous reviendrez dans votre monde comme vous êtes maintenant. »
  Crépuscule semblait réfléchir. Ombre ne sut trop que répondre. Elle frissonna. Elle regarda ses pieds, et remonta lentement, se disant que si elle acceptait l’aide du vieux loup, elle ne serait peut-être plus jamais pareille. Si ce loup se rate, je reviendrais lui arracher les tripes ! Surprise, elle se tourna vers le hérisson vert. Elle avait reconnu sa voix dans son esprit. Donc, il pouvait lui parler par télépathie. Et si il captait la moindre de ses pensées, ou de ses sentiments ? Elle déglutit à cette idée, avant de se retourner vers le loup.
« Moi j’accepte, fit Crépuscule en venant se camper à côté d’elle. Mais je vous préviens. Si vous vous ratez, je reviendrais dans ce monde, et je vous arracherais les tripes ! Fais-gaffe à toi, le loup ! Quand je dis quelque chose, je le fais !
- Jeune hérisson, il te faudrait apprendre qu’on ne règle rien par la violence.
- Ce n’est pas ce que vous m’avez fait comprendre la dernière fois. »
  Il désigna son bras ouvert, puis sa gorge, qui était irritée par la lame de couteau qui l’avait effleuré.
« Moi aussi j’accepte, fit Ombre pour détendre l’atmosphère.
- Bien. »
  Le vieillard s’approcha d’eux. Crépuscule fit un pas en arrière. Arrête de faire l’idiot ! On a besoin de lui ! Il sembla avoir entendu, car il lui jeta un regard noir, et finit par revenir à côté d’elle.
  Le loup prononça des paroles dans une langue qui leur était inconnue. L’émeraude s’éleva dans les airs, brillant d’une lueur impressionnante. Ombre se sentit soudain très mal. Elle tomba à genoux, ne sachant plus trop où donner de la tête. D’ailleurs, celle-ci lui tournait. Trop de choses se bousculaient dans sa tête, et elle ne savait même plus où elle était. Soudain, ce fut de nouveau le trou noir. Le vide complet. Plus rien. Elle eut peur que le loup se soit raté. Pourtant, elle avait étrangement confiance.
  Soudain, tout se bouscula de nouveau, et elle crut qu’elle allait entrer dans une crise de démence.


Voilà!! C'est tout pour le moment!! Et pour la partie d'avant, c'est vrai,j'me suis un peu lâchér, mais parce que quand je l'écris, je suis tout le temps fatiguée. Donc c'est dur de pas faire de fautes XD j'aimerais faire des pauses, mais c'est la faute des cours XD
Bon,  j'attends vos critiques!! Enjoy!! ^^



Titre: Re : Ombre the Hedgehog
Posté par: Wolf le solitaire le Novembre 18, 2010, 09:20:43 pm
Hum, j'ai lu ta fics et ça été un vrai régal. J'ai particulièrement aimer tes diecriptions, que se soit des personnages ou de l'action qui se déroule, mais surtout de leur émotions (notamment quand Ombre ressent la même douleur que Crépuscule). Et tu entretien aussi trés bien le suspens. Il me tarde lire la suite.


Titre: Re : Ombre the Hedgehog
Posté par: Light the cat le Novembre 20, 2010, 12:38:12 pm
Mouahaha. Wonderwoman est dans la place 8D *PAF*

Waw! Génial! Moi aussi j'ai beaucoup aimé les descriptions! Deux/trois fautes par-ci par-là, mais rien de trop grave:

Citation
L’impacte

Impact

Citation
L’attaque avait marche

Nyeuh, marché, nah? x)

Citation
crane

N'accent circonflexe sur le a, pareil pour "pale" juste après.

Citation
pourquoi i avait eu

T'aurais pas oublié un l, quelque part? x)

Citation
Je ne vous garantie pas

garantis

J'attends la suite avec impatience 8D (dis-moi, il est susceptible, ton Night XD)


Titre: Re : Ombre the Hedgehog
Posté par: Ombre the Hedgehog le Novembre 20, 2010, 10:20:18 pm
Hello les gens! I'm here with the sequel! XD
Déjà, merci d'avoir commenté, je suis heureuse que cette partie vous ai plu.
Light: Oui, mon Night il est susceptible XD Il a tué sa propre soeur O_o le méchant XD

La suite!


  Crépuscule ouvrit doucement les yeux. Il avait senti le défilement d’émotions qu’avait ressenti Ombre. Il essaya de se lever (car il était allongé sur le ventre) mais retomba lourdement au sol. Il n’était plus vraiment maitre de son corps. Comme si… Oh non ! Il regarda ses mains. Ses gants avaient disparu. Qu’est-ce qu’il remarqua ? Ses mains n’étaient plus vertes, comme dans son corps de hérisson, mais beige-rose pale. Soudain pris de panique, il se leva d’un bond. Ses jambes s’étaient allongées. Ses bras aussi. Soudain pris de vertige, il mit ses mains à sa tête. NON ! Mes épines ! A la place de ses épines, il avait des cheveux. Il ne put dire de quelle couleur. Il se toucha le visage. Tout avait changé. Il n’était plus un hérisson. Il était un humain.
  Il se demanda soudain où était passée Ombre. Il regarda autour de lui. Rien.

  Ombre ouvrit les yeux. Elle se sentait patraque. La tête lui tournait. Elle se releva doucement, et se rendit compte, comme Crépuscule avant elle, que ses jambes s’étaient allongées. C’est quoi ce bordel ? Elle regarda ses mains. Plus de gants, ni ses mains rouges de hérissonne, mais des mains beiges, légèrement bronzées. Elle écarquilla les yeux, avant de jeter des coups d’œil inquiets autour d’elle. Crépuscule n’était pas là. Elle était dans une clairière baignée par la lune. Le ciel était le même que Mistica et Mobius. Pourtant, elle avait l’impression de se trouver encore dans un nouveau monde. Un monde qui lui semblait cruellement familier.
  Cette clairière était pleine de fleurs blanches, sentant extrêmement bon. Elle se trouvait en fait sur une falaise perdue dans un lac géant où se reflétait la pleine lune. Le paysage était magnifique. Et si Ombre avait regardé ça avec des amis, elle se serait sentie encore mieux. Elle se sentit nostalgique. « Ne pense pas à nous, fit la voix de Mina dans sa tête. Profite de la vie, on sera toujours près de toi, Ombre. » La hérissonne leva la tête vers le ciel. Elle crut voir la silhouette de la renarde, mais finit par se dire qu’elle avait rêvé. Mina était morte, et elle ne reviendrait jamais. Une larme chaude coula sur sa joue.
  Elle entendit soudain un bruit. Elle fit volte-face. Rien. Elle sentit paniquer. Son cœur battait de plus en plus vite, cognant dans sa poitrine à l’en faire presque mal. Mais il n’y avait rien. Aucune des fleurs n’avait tressailli, absolument rien de suspect. Elle se dit alors qu’elle avait dû rêver, et retourna à sa rêverie. Seulement, ce qui se passa lui fit comprendre de suite qu’elle n’avait pas rêvé. Quelqu’un l’attrapa par le menton et la soulevant de quelques centimètres au dessus du sol. Elle se rendit alors compte que son ravisseur la tenait au dessus du vide, et que s’il la lâchait, elle tomberait, et se tuerait, probablement.
« Alors, on essayait d’échapper à ma compagnie, Emilie ? Fit son agresseur. »
  C’était un homme d’une vingtaine d’années, pas très grand, plutôt trapu, aux yeux noirs et aux cheveux bruns foncé. Son air était moqueur, et son regard empli de méprise.
« J… Je ne vous connais pas ! Rétorqua Ombre. Je ne sais même pas qui est Emilie… Aïe ! »
  Il avait resserré sa main, lui déboitant presque la mâchoire et l’empêchant de parler. Son expression s’était durcie. Il la regardait rageusement.
« Bon, t’arrêtes de jouer ton cirque et tu me suis ! »
  Il resserra encore sa main, puis envoya violemment Ombre au sol. Sa mâchoire se cassa dans un bruit sec, lui arrachant un cri de douleur. Elle retomba violemment, en poussant un soupir étouffé. Elle était tombée sur le dos, et avait de nouveau la respiration coupée. Un filet de sang perla sa lèvre. Sa mâchoire la faisait affreusement souffrir. L’homme s’approcha de nouveau, s’apprêtant à la prendre par le bras, mais Ombre cria. Elle ne sut dire si un son était sortit de sa bouche, mais elle appelait mentalement à l’aide.
  Agacé, son agresseur l’attrapa. Ombre vit soudain une silhouette apparaitre derrière l’homme, qui fut vite projeté à terre. La hérissonne put voir qui est-ce qui l’avait sauvée. Un jeune homme, d’une quinzaine d’années sûrement, se tenait au dessus du corps de l’agresseur. Il semblait très calme. Pourtant, son visage trahissait sa rage, et son dégout.
  Il était plutôt beau. Il avait de magnifiques yeux verts, des cheveux châtains, et quelques taches de rousseur à peine visible sur ses joues. Il n’était pas vraiment grand  -en tout cas, il était plus petit que l’agresseur- et monté sur un corps plutôt solide.
« Allez, relève-toi, sale lâche ! Cracha-t-il. »
  Ombre reconnut de suite cette voix. Elle savait à qui elle appartenait. Il l’avait entendue…
  L’intéressé se releva, faisant face à celui qui venait de l’empêcher de (sûrement) tuer sa proie. Il décocha un coup de poing dans le nez de son ennemi, qui sembla ne même pas y faire attention. D’ailleurs, celui-ci se prépara à lui assener un puissant coup de poing. Ombre se sentit parcourir d’un frisson d’horreur en voyant que le poing de son sauveur était soudain entouré de sortes de fines spirales d’électricité. Elle ne put réagir assez vite. Il avait mis le coup de poing dans le ventre de l’agresseur, qui fut secoué d’une violente convulsion, puis, ses yeux se voilèrent, avant qu’il tombe au sol, raide mort. Ombre en resta là, les yeux écarquillés par l’émotion. Tout c’était passé si vite !
  Son sauveur tourna soudain la tête vers elle. Il la regarda d’un regard étrange, avant de s’avancer vers elle et de lui tendre la main.
« On est à peine arrivés dans ce monde que tu t’attires déjà des ennuis ? Ricana-t-il. »
  Elle ne put répondre. Sa mâchoire la faisait trop souffrir. Elle s’essuya la bouche du revers le sa main. Quand elle la regarda, elle était couverte de sang.
« C… Crépuscule ? Réussit-elle à articuler. »
  Il sourit, avant de l’aider à se relever. Il la soutint, car elle tenait à peine debout. « Parle-moi par télépathie » Fit la voix de Crépuscule dans son esprit.

  Crépuscule frissonna. Il faisait soudain froid. Ombre n’était vraiment pas bien. Il ne l’avait pas reconnue tout de suite, avec sa forme humaine.
  Elle était assez belle, avec des yeux châtaigne clair, de longs cheveux châtains très clairs, avec quelques mèches blondes foncé. Elle avait les lèvres légèrement gonflées, sans pour autant être grosses. Seulement, sa mâchoire était tordue. Il avait assisté à la fracture. Lui-même avait entendu le bruit terrible que ça avait fait, et il se doutait de la douleur qu’elle éprouvait. D’ailleurs, il le savait. Il ressentait cette douleur terrible.
« Comme ça ? Demanda-t-elle par télépathie.
- Oui. Maintenant, on pourra parler comme ça. Pas tout le monde n’entendra nos discussions. »
  Elle acquiesça pensivement. Elle essayait de ne pas penser à sa mâchoire, qui lui faisait extrêmement mal, et se rendit compte que Crépuscule n’avait plus sa blessure au bras.
« Crépuscule, ta blessure, elle a disparu ! S’exclama-t-elle. »
  Il regarda son bras, et se rendit compte qu’elle avait vu juste.
« Ouais, t’as raison, approuva-t-il.
- C’est super !
- Ce serait génial, si ta mâchoire ne s’était pas cassée.
»
  Elle baissa la tête, avant de porter sa main à sa mâchoire. Elle était tordue, et elle sentit le sang dégouliner sur ses doigts. Elle fit une grimace en son fort intérieur.
« Allons-nous en, fit Crépuscule. Je ne suis pas tranquille… On est trop à découvert, et on ne pourra pas se battre, surtout qu’on ne sait pas encore si on peut utiliser nos pouvoirs avec cette forme… De plus, tu es blessée.
- Tu as raison
, avoua-t-elle. Mais comment ? Cet endroit est comme une île, de plus entourée de falaises…
- Je connais un chemin, viens, tu peux marcher ?
»
  Il la lâcha, elle vacilla un peu, avant de retrouver son équilibre. Elle acquiesça. Il marcha jusqu’à une extrémité de l’île. Là se trouvait une aubépine. Il y avait un léger passage, assez grand pour que quelqu’un s’y faufile. Crépuscule passa, suivi d’Ombre. Ils se retrouvèrent face à un fin chemin en pente plutôt abrupte. Ombre fut un instant prise de vertige.
« Ne t’inquiète pas, la rassura Crépuscule, presque moqueur. Ça a l’air dangereux, mais il n’en est rien. Laisse-toi glisser, tout ira bien. »
  Pas très rassurées, elle écarquilla les yeux. Il haussa les épaules, avant de la pousser. Elle tomba sur les fesses, pas très consciente de ce qui venait de se passer, et dévala la pente en glissant. Quand elle comprit ce qui s’était passé, elle était en bas de la pente, debout, chancelante. Elle allait tomber, quand Crépuscule la rattrapa. Elle poussa un soupir. Elle était épuisée, elle mourait de faim et de soif, et en plus, elle souffrait à cause de sa mâchoire.
« Je vais te trouver un endroit où tu seras cachée, et j’irais chercher de quoi manger. »
  Elle acquiesça, l’air absent. Il la prit dans ses bras, voyant qu’elle ne pouvait plus marcher. Il marcha un moment, avant d’arriver devant une sorte de grotte. L’ouverture était très petite, et était protégées par un rideau de fougères. Parfait.
« Ombre, j’ai… »
  Il se rendit compte qu’elle s’était endormie. Il sourit, avant d’entrer, non sans difficultés, dans la grotte. Il déposa Ombre dans un coin, qui semblait assez confortable. Il faisait noir et froid. Crépuscule vit la fille frissonner. Il soupira, avant d’enlever sa cape, et de s’en servir de couverture pour Ombre.
« Ne meurs pas de froid pendant mon absence, pensa-t-il assez fort. »
  Elle gigota un peu, en poussant quelques soupirs. Il sourit, avant de sortir de la grotte. Le soleil se levait à peine, l’éblouissant presque après l’obscurité quasi-totale de la grotte. Il marcha un moment, traversant des champs de maïs, de blé, et de pleins d’autres choses, avant d’arriver devant un ruban d’asphalte. Jamais il n’avait vu ça dans Mobius. Des monstres métalliques passaient à des vitesses folles en lassant derrière eux un remous d’air pollué. Il fronça le nez, dégouté par cette odeur nauséabonde.
  Il marcha un moment le long de la route, avant d’arriver devant une ville. Il y avait toujours tous ces monstres métalliques, et l’odeur était encore plus insupportable. Il se força pourtant à entrer dans cet endroit. L’odeur fut un peu atténuée par plusieurs senteurs de nourritures diverses, venant de restaurants. Crépuscule ne savait pas trop où aller chercher sa nourriture… Ou plutôt, où la voler. Il allait devoir faire appel à ses pouvoirs. Heureusement qu’Ombre dort. Je vais pouvoir enfin atténuer ma soif. Si elle était avec moi, elle aurait trouvé ça trop terrible.
  Il entra dans un petit fast-food chinois. Il y avait peu de monde. Tant mieux. Il s’approcha du comptoir, et passa sa commande. L’homme qui le servait était plutôt petit, avec des cheveux noirs, la peau légèrement jaunâtre, et les yeux un peu étirés. Il lui sembla plutôt vulnérable. Parfait.
  Le petit homme partit lui chercher sa commande. Crépuscule attendit patiemment. Il réfléchissait le plus vite possible. Il n’avait pas d’argent. Il allait devoir utiliser son pouvoir. Tant mieux. Je commence à être en manque. L’homme revint avec les commandes, les déposa sur le comptoir.
« Ça vous fera cinquante dollars, fit-il avec un léger accent. »
  C’était le moment. D’un bond agile, Crépuscule passa au dessus du comptoir, se retrouvant à côté de l’homme. Avec une rapidité impressionnante, il mit deux de ses doigts sur la gorge de l’homme. Le point de contact. Sa victime n’eut pas le temps de réagir. Le transfert avait commencé. Crépuscule aspirait l’énergie vitale du pauvre homme comme un vampire aurait bu son sang. Il se revigorait, sa faim d’énergie diminuant progressivement. Elle ne fut totalement atténuée que lorsque l’homme retomba au sol, vidé de toute énergie vitale. Mort. Haletant de plaisir, Crépuscule soupira. C’est seulement à ce moment qu’il entendit un cri d’horreur, et sentit de la consternation en lui. Il tourna la tête vers où venait le bruit. C’est alors qu’il se figea. Ombre se tenait là, une expression horrifiée sur le visage. Elle avait tout vu.

Et voilà!! That's all for the moment! Y'avait un peu d'action XD Enjoy!! ^^

Comme je vois que personne n'a commenté, je ne posterais donc pas la suite. Je n'attends pas de commentaires, vous n'avez pas envie de commenter, c'est vous qui voyez, ça m'embête pas. J'arrête de poster ici, donc. Voilà!


Titre: Re : Ombre the Hedgehog
Posté par: Lune the Cat le Novembre 27, 2010, 08:55:25 pm
Hey salut ! ( lol désolé du retard, problème d'Internet, le mechant ! Lol xD)

Bha j'aime ta fics. Ta améliorer les descriptions sa se voit  :;):
Sinon l'histoire est assés cool lol =)
Oo trop dommage que t'arrête ! J'voulais lire la suite moi! =(
 Enfin, dommage lol.


Titre: Re : Ombre the Hedgehog
Posté par: Light the cat le Novembre 27, 2010, 09:20:55 pm
Roh, quelle impatiente celle-là >.<

OH MY FICKIN GAD Crépuscule is a VAMPIRE!... Bon, j'y étais presque, Batman => Chauve-souris => Vampire ! MUAHAHAHA!

J'ai lu un peu beaucoup avant, mais je me souviens pas avoir vu de fautes graves O: Moi aussi j'aurais voulu lire la suite >.<


Titre: Re : Ombre the Hedgehog
Posté par: Ombre the Hedgehog le Novembre 27, 2010, 09:42:06 pm
Roh!!! Je posterais la suite, vous inquiétez pas... Nan, mais en fait ça fait je sais pas combien de temps que vous m'aviez pas répondu, donc je commençais à me dire que personnne ne commenterait. ça fait quand même une semaine que j'ai posté la suite. Merci Lune d'avoir rafraichi la page ^^ Je sais que t'as pas beaucoup le temps d'aller sur le forum, et que t'avais des problèmes avec internet, donc je te grondrerais pas parce que t'as pas commenté les derniers chapitres *SBAFF*
Merci a ma Light d'avoir commenté aussi, toujours aussi fidèle XD *meurs*

« C… Crépuscule ? Réussit-t-elle à articuler malgré son indignation et sa mâchoire. Pourquoi ? Ajouta-t-elle par télépathie. Pourquoi t’as fait ça ?
- Ombre…
»
  Elle avait presque les larmes aux yeux. Sa mine se durcit. Il ne sut dire ce qu’elle ressentait à ce moment là. Il sentait la confusion, comme si le lien tremblait. Comme s’il… Devenait instable… Il faut que je me réconcilie avec elle avant que l’instabilité devienne dangereuse.
« J’entends tes pensées, Crépuscule, rétorqua-t-elle. »
  Déstabilisé par la remarque cinglante qu’elle venait de lui faire, il bloqua ses pensées. Il savait très bien le faire. Son père avait aussi un pouvoir dans le genre du sien, et avait toujours lu dans ses pensées. Crépuscule avait toujours détesté son père. Ces souvenirs lui firent monter les larmes aux yeux. Seulement, il les retint. Ce n’était pas le moment de montrer un signe de faiblesse.
  Il sauta par-dessus le comptoir et se retrouva face à face avec Ombre, qui le toisait durement. Elle lui demanda :
« Qu’as-tu à me dire comme explication ? »

  « Secret, ça fait plus de deux jours qu’on la cherche ! Laisse tomber ! »
  C’était Rouge qui venait de parler. Le soleil se couchait, et le groupe était épuisé. Seulement, Secret refusait de s’arrêter. Il n’avait aucune envie de laisser Ombre. Pourtant, il finit par se stopper à cette remarque. Ses jambes le faisaient souffrir, et ses yeux se fermaient tous seuls. Il attendit que Knuckles réponde. L’échidné l’avait soutenu tout le long du chemin, tenant tête à Rouge. Seulement, là, il prit le parti de la chauve-souris.
« Rouge a raison, Secret. Il faut qu’on se repose. Si tu veux, je reprends les recherches avec toi demain. »
  Après un long soupir, Secret acquiesça. De plus la pluie commençait à tomber, et le chemin de terre devint vite un tas de boue impraticable. Rouge monta dans l’arbre et s’allongea sur une branche, tandis que le chat et l’échidné restaient en bas.
  Après un moment de silence, Secret demanda à Knuckles :
« Crois-tu qu’on va retrouver Ombre ? »
  L’échidné se tourna vers lui, surpris par la question. Il ne répondit pas tout de suite.
« Et bien… Je n’en sais rien, avoua-t-il. Le monde est si vaste… Et si ça se trouve, Ce débile d’Eggman l’a envoyée dans un autre monde.
- Avec un peu de chance, elle est sur Mistica en ce moment, murmura le chat.
- Tu devrais dormir, tu es épuisé.
- Mais…
- Dors, je surveille. »
  Le chat ne protesta pas plus longtemps. Il ferma les yeux, ne tardant pas à trouver le sommeil. 

  Il se retrouva dans une clairière. Une clairière qu’il connaissait bien. Seulement, au lieu qu’elle soit ensoleillée, comme à son habitude, le ciel était gris, et souvent transpercé d’éclairs. Il fut pris de vertige lorsqu’un éclair passa juste devant ses yeux et manqua de le toucher. Il poussa un cri de surprise avant de se mettre à courir comme un fou. Les éclairs le manquaient à chaque fois de peu. Il courait tellement vite qu’il ne sentait même plus se pieds toucher le sol. Il tremblait de peur. Soudain, il trébucha, fit un roulé-boulé, se ramassant sur lui-même, avant de se retrouvé allongé sur le sol. Il n’arrivait plus à se relever. Pris de terreur, il hurla :
« JULIA !!! »

  Le chat se réveilla en sursaut. Il était sous l’arbre, en compagnie de Knuckles. L’échidné le regardait avec de gros yeux. C’était lui qui venait de le réveiller.
« Bin dis-donc ! Fit-t-il, rassuré. Tu fais beaucoup de bruit, quand tu dors ! On t’a sûrement entendu jusqu’à l’autre bout de Mobius ! »
  Perplexe, Secret le dévisagea un instant, avant de comprendre ce qu’avait voulu dire Knuckles.
« Qui est Julia ? »
  Secret ne répondit pas tout de suite. Il était surpris par la question.
« On… On m’a entendu crier ?  Demanda-t-il.
- Oui, comme je te le disais tout à l’heure, tout Mobius a dû t’entendre ! Mais tu n’as pas répondu à ma question… »
  L’échidné n’eut pas le temps de poursuivre. Un peu au loin, la voix de Rouge se fit entendre. C’était un cri d’effroi, d’horreur, mélangé à la surprise. Knuckles et Secret se levèrent d’un bond, alertés par le cri. Ils coururent à une vitesse folle vers l’endroit d’où provenait le cri. Rouge se trouvait là, penchée sur quelque chose. Secret ne put retenir un cri de consternation quand il s’en approcha et découvrit sur quoi était penchée Rouge.
« Non… C’est pas possible… Murmura-t-il avant de hurler : OMBRE !!! »

   [Pendant tout ce temps, du côté de Sonic]
  « Mais qu’est-ce que c’est ? On dirait un hérisson… »
  C’était Cream qui avait posé cette question. Sonic, elle et Vanilla étaient descendus dans le creux qu’avait causé la chose mystérieuse tombée du ciel. La chose en question était en effet un hérisson, rouge et noir, à l’expression sanguinaire, à faire peur malgré ses yeux fermés. Sonic frissonna. Il était entouré de huit anneaux de différentes couleurs qui semblaient avoir perdu toute leur lueur.
« Il est vivant ? Demanda Vanilla. »
  Sonic s’agenouilla, et mis son doigt sur le cou du hérisson, pour prendre les battements de son cœur. Il ne put retenir un cri de surprise lorsque la main de l’autre hérisson l’arrêta violemment. Il serra tellement fort que Sonic poussa un cri, mais de douleur, cette fois. Le hérisson avait ouvert les yeux. Ils étaient rouges, avec une expression terrible se lisant dedans. Une sorte de mélange entre un désir de vengeance et réjouissance. Il fixait Sonic de ses yeux à faire peur, puis il baissa les yeux, un sourire sadique sur le visage.
« Les anneaux m’ont libéré… Murmura-t-il, avant de dire, plus fort, d’un ton effrayant : J’ai réussi ! »
  Voyant que Sonic essayait de se dégager, il le lâcha si violemment qu’il l’envoya voler contre une paroi du creux. Il se leva, puis regarda autour de lui, avant de murmurer :
« Les anneaux m’ont libéré, mais je ne sais pas où je suis… En tout cas, je ne suis plus sur Mistica, je le sens. »
  Sonic se releva avec difficulté, avant de demander :
« Qui es-tu ? »
  Le hérisson rouge se tourna vers lui, avant de cracher :
« Mon nom est Dark, sale vermine bleue. Je ne vais pas m’attarder ici. Je n’ai pas besoin de trainer avec un petit minus comme toi.
- Quel culot de traiter monsieur Sonic comme ça ! S’indigna Cream. Il ne cherche qu’à vous sauver la vie ! »
  Dark se tourna vers la lapine, une expression noire sur le visage, qui fit la fit blêmir.
« Je n’ai pas besoin d’aide ! Rétorqua-t-il. Ni de lui, ni de toi et ta mère ! A votre place, je fuirais, avant que je m’énerve ! Allez, hop !! Déguerpissez ! »
  Prise de panique, Cream se réfugia dans les bras de sa mère, qui recula d’un pas, en fixant le hérisson rouge. Sonic se mit devant elle, une expression menaçante sur le visage.
« Le hérisson bleu veut se battre, comme il voudra, ricana Dark. Mais je vous préviens, je suis capable de tout lorsque quelqu’un se met en travers de ma route. »
  Avant que Sonic ne puisse réagir, le hérisson rouge attrapa un des anneaux, qui se mit à luire. Il fut enveloppé d’une lumière aveuglante, et tout se passa à une vitesse hallucinante. Même Sonic n’eut pas le temps de réagir. D’ailleurs, celui-ci se prit sûrement le plus violent des coups de poing dans le ventre qu’il avait reçu dans sa vie. Un coup de poing alimenté en plus par l’électricité, ce qui lui envoya une terrible décharge, qui aurait tué n’importe quel hybride.
  Sonic tomba au sol, inerte, sous les yeux horrifiés de Vanilla et Cream.
« Ça vous suffit comme preuve que je suis capable de tout ? Cria Dark, secoué par un rire diabolique. »
  Il flottait à un mètre du sol, entouré d’un halo noir. Cream tremblait, et Vanilla était morte de peur.
« Allez-vous--en, maintenant ! »
  Les deux lapines ne se firent pas prier. Vanilla prit Sonic dans ses bras et elles foncèrent le plus loin possible de Dark.
  Il fut pris d’un terrible rire diabolique. Je vais conquérir cette planète, et je serais prêt à tout pour y arriver ! Et cette fois, cette stupide hérissonne et son copain ne seront pas là pour essayer de m’en empêcher !

  « Partons d’ici avant que quelqu’un ne s’aperçoive de ce que tu as fait. »
  C’était Ombre qui venait de penser ça. Son air était grave. Elle en voulait à Crépuscule… Et pas qu’un peu. Elle se sentait habitée par une rage terrible. Il acquiesça, sachant qu’elle avait raison. Ils sortirent de la boutique comme si de rien n’était. Quand ils furent arrivés au bout de la rue, ils entendirent un cri venant du fast-food. Tous les habitants s’y ruèrent. Crépuscule et Ombre en profitèrent pour s’enfuir discrètement. Une fois qu’ils furent dans un coin isolé, ils s’arrêtèrent. Crépuscule se retrouva face à Ombre. Il s’attendait à un regard noir, et à des attentes d’explications, mais il n’en fut rien. Ombre avait baissé les yeux. Ses yeux brillaient, les larmes prêtes à couler.
« Tiens, tu avais oublié ça, murmura-t-elle intérieurement en lui tendant sa cape. »
  Son ton était triste, à peine audible, même si l’échange se faisait par la pensée. Elle n’avait pas levé les yeux. Il attrapa doucement sa cape, touchant sans le faire exprès la main d’Ombre. Celle-ci eut un violent geste de recul. Elle avait enlevé sa main, et se la massait nerveusement.
« Je ne suis pas un monstre ! Ragea-t-il.
- Tu n’as fait que me prouver le contraire aujourd’hui. Mais enfin t’es débile ! Quelle idée de tuer quelqu’un ! C’est la deuxième fois que tu tues ! Tu veux avoir des ennuis ? »
  Il devait avouer qu’elle n’avait pas vraiment tort.
« Ecoute, ce monde je le connais bien, continua-t-elle. Je tenais à t’aider, je voulais être ton amie, je commençais à avoir confiance en toi, je pensais que même si tu étais du côté de Robotnik tu avais un cœur… Mais je me suis trompée. Je regrette de t’avoir laissé une chance. Maintenant, débrouille-toi tout seul. Je ne veux plus te voir. »
  Sur ce, elle tourna les talons et s’en alla. Il resta un moment là, seul, à contempler le vide. Il finit par réagir en jetant violemment sa cape par terre, et cria :
« Foutu pourvoir psychique ! »
  Il tomba à genoux, comme incapable de tenir debout. Il était fou de rage. Ce besoin de se nourrir d’énergie vitale avait été déclenché par la Master Emerald lorsqu’Ombre et les autres avaient débarqué sur Mobius. Ce besoin ne pouvait être apaisé que par la Master Emerald ou l’énergie de personnes.
  Peuh… De toute façon, j’ai pas besoin d’elle. Je m’en sortirais très bien tout seul !
  Il se releva, et commença à s’éloigner de la ruelle.

  « Crépuscule, réponds bon sang ! »
  C’était la désolation dans le laboratoire. Robotnik faisait de son mieux, tapait sur ses machines, cherchait un moyen pour rendre la respiration au hérisson. Blue était penché sur le corps de son ami, le secouait, tenait sa blessure pour empêcher le sang de couler… Rien à faire. Le hérisson blêmissait de plus en plus, son vert devenant presque blanc. Sa respiration était bien trop faible pour lui permettre de vivre. Son cœur ne battait plus depuis déjà quelques secondes. Shadow ne savait que faire. Il restait là, à observer la scène, impuissant.
  Robotnik avait placé une électrode sur le torse de Crépuscule, pour évaluer ses battements de cœur. Soudain, le trait devint droit, et la machine se mit à émettre un bruit aigu. La salle devint silencieuse. Seuls les bruits des machines brisaient ce silence insupportable. C’est alors qu’un cri déchirant vint se mêler aux machines. C’était Blue. Il venait de crier son abattement. Son corps était secoué par de violents sanglots, et des larmes coulaient sur ses joues.
  Crépuscule était son meilleur ami. Malgré son caractère souvent imprévisible et froid, il avait souvent de bons conseils, et Blue l’avait apprécié et admiré dès le jour où ils s’étaient rencontrés. Ils étaient devenus de supers amis, ils avaient toujours tout fait ensemble, et voilà que maintenant, le hérisson vert le laissait seul. Seul face à un monde que l’échidné avait toujours trouvé très inhospitalier.
« C… C’est impossible, murmura-t-il. Il ne peut pas… CREPUSCULE !!! »

  Ombre marchait sans vraiment savoir où elle allait. Elle devait se débrouiller seule maintenant. Elle sentait une touche de regret en elle. Je n’aurais peut-être pas dû le laisser…  Elle écarta vite cette pensée. Non. Il n’avait pas à faire ça. Elle commença à réfléchir. Elle ne connaissait pas beaucoup de monde sur terre… Sauf… Ah non ! Jamais je n’irais les voir ! Pourtant, en réfléchissant bien, elle se dit en soupirant : Rah… J’ai pas le choix… Je vais devoir les trouver…
  Elle se demanda comment elle pourrait les trouver. Il va falloir que je sois dans les airs pour les trouver… Elle passa dans une ruelle vide, et sauta sur un toit. Comme elle était hors de vue, elle s’envola, assez haut pour ne pas être repérée.
  Elle vola un moment avant d’apercevoir la base qu’elle cherchait. Elle frissonna. Elle n’était pas très amie avec ces gens… Ou plutôt ces hybrides. C’était des hybrides qui possédaient cette base. Elle se posa au sol, puis marcha lentement vers la base. Elle s’arrêta devant la porte, prit une grande respiration et toqua à la porte. Ce fut une hybride qu’elle connaissait bien que trop. Elle ne l’avait jamais spécialement appréciée. Elles étaient même rivales.
  C’était un écureuil blanc, habillée d’une robe noire assez simple et de bottes grises. Ses cheveux bruns étaient attachés en queue de cheval. Ses yeux noirs semblaient vides de sentiments.
  Au début, l’écureuil la regarda d’un air interrogatif. Apparemment, elle ne me reconnait pas, sous cette forme humaine… 
« Bonjour, Plume… Murmura Ombre. »
  L’intéressée recula d’un pas. Elle semblait stupéfiée, et dévisageait la fille qui se tenait devant elle. Elle l’avait reconnue à sa voix, apparemment.
« Ombre ? Bredouilla-t-elle, pas très sûre d’elle, avant de vite changer de ton, pour passer à un ton agressif. Que veux-tu ? Et pourquoi ta mâchoire est-elle dans cet état? »
  L’intéressée soupira. Plume n’avait pas changé, à ce qu’elle voyait.
« Je viens en paix, rétorqua Ombre. Et pour ma mâchoire, ça te regarde pas. »
  L’écureuil sembla se détendre.
« Entre, il fait froid dehors, fit-elle en se poussant un peu pour la laisser entrer. »
  Ombre entra, plutôt timide. La base n’avait pas changée. Les murs, abîmés, n’avaient toujours pas été repeints, et étaient gris à donner des frissons. Pourtant, il faisait une chaleur agréable. Ombre se rendit compte qu’il faisait en fait assez froid dehors.
  Plume l’emmena dans une salle qu’elle connaissait bien : le bureau de Chaos. Celui-ci était assis sur son siège, les pieds sur son bureau. Il dormait. C’était un chien noir, avec des yeux marron. Il était habillé d’un débardeur gris, et d’un pantalon marron. Il avait une ceinture, où était attaché un révolver. Il ne changera jamais celui-là…
« Hey Chaos ! Ricana Plume. La sieste est finie ! Regarde qui est là ! »
  Si Ombre aurait toujours été une hérissonne à ce moment là, elle aurait plaqué ses oreilles contre son crâne. Elle détestait sa forme humaine… Ou du moins, elle n’y était pas habituée.
  Le chien ouvrit un œil, avant de s’assoir comme il faut. Il rassembla les papiers qu’il y avait éparpillés sur son bureau, pour faire plus sérieux. Ses cheveux étaient ébouriffés, lui donnant un air débile.
« Oui, je t’écoutes, Plume, fit-il.
- Et bien… C’est Ombre, et elle veut… Essaya d’articuler l’intéressée.
- PARDON ?! Fais-là déguerpir d’ici !!! »

Voilà! C'est tout pour l'instant!! Enjoy!! ^^
Ps: J'aurais fait au moins deux heureuses...


Titre: Re : Ombre the Hedgehog
Posté par: Anzen le Décembre 04, 2010, 01:31:28 am
Moi aussi je suis heureux de ta suite !

Super suite, beau travail ! Continue et n'arrête surtout pas !


Titre: Re : Ombre the Hedgehog
Posté par: Light the cat le Décembre 04, 2010, 07:57:24 am
WAIS! WAIIIIIS!!

Citation
Réussit-t-elle

Réussit-elle

Citation
tous seuls

tout seuls


... omg c'est tout ce que j'ai trouvé O_O

Sinon j'aime toujours autant, non, plus, passke c'est bien. Et bah wais, toujours fidèle èwé



Titre: Re : Ombre the Hedgehog
Posté par: Ombre the Hedgehog le Décembre 04, 2010, 08:33:08 am
Coucou les gens!! Heureuse que cette suite vous ai plu, je poste la suite!! XD Dans cette suite, les évènements défilent vite et j'ai eu du mal à faire les descriptions, donc c'est normal si vous trouvez qu'il y a trop de dialogues, ou si vous n'y comprenez rien XD Bonne lecture!!

Ombre baissa la tête, avant de commencer à sortir du bureau. Seulement, elle n’en eut pas le temps. Plume lui attrapa le bras pour la stopper. La fille tourna la tête vers l’écureuil. Celle-ci n’avait pas bougé. Elle lui avait attrapé le bras sans détourner ses yeux du chien noir. Elle le fixait d’un regard mauvais, noir.
« Tu ne lui laisses même pas une chance ! La défendit-elle. Je te rappelle que c’est ta faute si elle nous en a voulu ! Elle n’est pas venue en tant qu’ennemie ! Tu l’as traitée comme un objet lorsque tu as découvert qu’elle avait des pouvoirs ! Tu as eu peur, tu as fait faire toutes sortes d’expériences sans te rendre compte que son état se dégradait ! Tu la considérais comme différente, comme un robot, alors qu’elle est vivante, tout comme nous ! Elle ressent des sentiments, abruti ! Quand le comprendras-tu ? Si tu ne veux pas d’elle, moi je veux. Je ne la laisserais pas sous prétexte qu’elle est devenue notre ennemie le jour où tu as commencé les expériences ! Je suis de son côté, maintenant. Je te rappelle que c’est un peu grâce à elle que nous vivons, nous et les habitants de la terre et Mistica ! Mais tu ne peux pas comprendre… Tu as toujours voulu avoir raison. Viens, Ombre, allons-y. »
  Chaos était resté bouche-bée devant le comportement de Plume. Mais il n’était pas le seul. Ombre aussi, était surprise. Jamais Plume n’avait pris sa défense. L’écureuil avait d’habitude une attitude froide envers elle. La voir prendre son parti était étonnant.
  Plume sortit du bureau, suivie d’Ombre. Elles sortirent du bâtiment.
« Où allons-nous ? Demanda Ombre. Je dois t’avouer que je meurs de faim.
- Je connais un petit resto en ville, on pourrait aller y manger…
- On peut éviter la ville ? »
  Plume resta perplexe. Elle la regarda de travers, avant de demander :
« Pourquoi ? »

  Secret tomba à genoux près du corps sans vie d’Ombre. Son visage était déformé par la douleur, ses poings serrés, les pics qui lui servaient de mèche étaient n’importe comment…
  Il eut envie de pleurer. Seulement, seule une larme ne vint. Il était incapable de pleurer. Ombre était pourtant une de ses meilleures amies !
« Je suis désolée… Murmura Rouge. Sans mon égoïsme, tout ça ne serait jamais arrivé. »
  Il y eut un long blanc. Secret gardait le regard fixé sur les yeux encore ouverts d’Ombre. Ils étaient éclaircis par le voile de la mort. Ça lui fit froid dans le dos. Il se demandait comment elle avait pu mourir. Ombre avait pourtant toujours été quelqu’un de résistant, de prêt à tout pour réussir, intuable, pleine de vie, presque énergique malgré une maladie qui aurait pu tuer n’importe qui, une vraie tête brûlée, et voilà qu’il la voyait comme ça, immobile, raidie, le regard voilé, une expression d’horreur sur le visage. Elle était morte.

  Crépuscule marchait dans les rues de la ville, perdu. Il marchait depuis plus de dix minutes déjà. Il se sentait seul. Ce n’était pas qu’il n’aimait pas la solitude… Mais il sentait un vide en lui. Sans Ombre, il était seul dans ce monde. Il s’arrêta. [i)Pourquoi je pense encore à elle ?[/i] Il soupira. Comment l’oublier ? Il arriva devant ce qui ressemblait à un distributeur d’argent. Il s’en approcha, regarda autour de lui. Personne ne le regardait. Il posa ses mains sur le distributeur et ferma les yeux. Une douleur le prit. Il avait l’habitude. Plusieurs données traversèrent son esprit, puis il tomba sur celle qu’il voulait. Il se concentra. La douleur cessa. Il rouvrit les yeux. Plusieurs billets sortirent de la machine. Il les prit, et les mit dans sa poche. Il se retourna et se prépara à partir, mais quelqu’un l’avait vu. Un homme, qui se trouvait sur le trottoir d’en face. Il était louche, habillé d’un costard noir, de chaussures cirées. Ses cheveux étaient gris, bien coiffés. Crépuscule sursauta, avant de commencer à s’éloigner rapidement, mais il sentit une main se poser sur son épaule. Il se raidit, puis s’arrêta. Sa respiration s’accélérait.
« Excusez-moi, fit une voix rauque. Comment avez-vous fait sortir les billets de ce distributeur ? »
  La voix n’était en aucun cas agressive, ni accusatrice. Crépuscule ne se détendit pas pour autant. Il hésitait à répondre. Il ne mentait pas très bien. S’il ratait son coup, il était fichu. Ou alors… Non, je ne veux pas utiliser mes pouvoirs cette fois.Pourtant, il lui était impossible de dire la vérité.
« Qu’est-ce que ça peut vous faire ? Demanda-t-il sèchement. »
  L’homme sourit. Crépuscule frissonna. Cet homme ne lui inspirait pas confiance.
« Vous êtes Crépuscule, n’est-ce pas ? »
  Soudain, le jeune garçon fit un bond, pour s’écarter de cet homme étrange.
« Comment connaissez-vous mon nom ?! Demanda-t-il.
- Je peux vous rendre votre forme de hérisson, fit l’homme sans se soucier de ce que disait l’ancien hérisson. »
  Celui-ci sembla soudain plus s’intéresser à cet homme.

  Ombre et Plume marchaient lentement et pensivement. La fille avait tout raconté à l’écureuil. Celle-ci l’avait écoutée, soucieuse. Elle allait répondre, lorsqu’elles entendirent quelqu’un les appeler. Ombre regarda autour d’elle. Personne. Elle haussa les épaules, avant de détourner son attention sur Plume. Seulement, l’appel se reproduisit, et elles purent apercevoir un loup courant vers elles. Un loup qu’Ombre connaissait très bien.
« Vous… Ragea-t-elle.
- Pas le temps de se disputer ! Haleta-t-il. Votre ami court un grave danger !
- Crépuscule… »

  Crépuscule avait suivi l’homme. Celui-ci l’avait emmené dans un laboratoire. Il lui avait expliqué comment se déroulerait la procédure. Qu’est-ce que j’ai à perdre, de toute façon ? Ils entrèrent dans une salle étrange, où était disposé tout un matériel étrange. L’homme fit signe à Crépuscule de monter sur une plateforme, ce qu’il fit.
« Je peux au moins vous demander votre nom ? Demanda Crépuscule.
- Oh… Appelle-moi Greg. »
  Greg attacha les poignets et les chevilles du garçon, qui se laissa faire.
« Simple précaution, lui expliqua-t-il. Ça risque de faire un peu mal.
- Je ne suis pas douillet, lâcha sèchement l’ancien hérisson.
- Tant mieux. »
  L’homme lui fit un signe, avant de commencer à s’éloigner vers la salle des machines.

  Ombre, Plume et le loup couraient à toute vitesse pour arriver au laboratoire au plus vite. Ils entrèrent en catastrophe, défonçant la porte. Ombre ne savait pas pourquoi, elle tremblait. Elle avait peur pour Crépuscule. Pourquoi j’aurais peur pour cet abruti alors que je n’ai pas peur pour ma vie ?
« Ombre ? Je t’entends… »

  C’était la voix de Crépuscule. Elle se sentit rassurée. Il semblait calme.
« Je vais retrouver ma forme de hérisson ! »
« Il est fichu, fit le loup, comme s’il avait entendu. Vite ! »
  Ils se précipitèrent vers la salle où était Crépuscule. Il était attaché. Ombre crut que son cœur allait exploser. Elle avait peur.
« MUAHAHA !!! Entendirent-t-ils. C’est trop tard ! »
  Crépuscule se raidit. Il ne comprenait pas ce qui se passait. Il essaya de se dégager, mais c’était impossible. Il était retenu par les liens.
« Salaud ! Cria-t-il. Vous m’avez berné !
- Et tu n’as pas été assez intelligent pour t’en apercevoir, idiot de hérisson ! »
  Ombre sentit la rage bouillonner en Crépuscule, seulement, il ne pouvait rien y faire.
  Soudain, il y eut un bruit sourd, puis une lame bleue commença à s’abaisser. Elle allait séparer la pièce en deux parties. Ombre entendait l’homme ricaner, comme s’il avait gagné quelque chose. Elle essaya de bouger, mais se sentit soudain affaiblie. Elle tomba à terre. Son énergie la quittait. Elle entendit Plume crier son nom. Elle leva la tête. Plume avait l’air de se sentir très bien. C’en était de même pour le loup. Elle tourna la tête vers Crépuscule. Il semblait aussi affaibli qu’elle. Elle crut apercevoir comme de la poussière d’étoile s’échapper de lui, et le vide s’emparer d’elle. C’est alors qu’elle comprit. Crépuscule semblait avoir compris aussi. Ils crièrent leur nom en même temps, comme si ce cri pourrait empêcher cette lame de s’abaisser, et de couper leur lien à jamais. Une larme coula sur la joue d’Ombre. Elle murmurait le nom de Crépuscule, tout en s’agrippant avec ses ongles au sol.
  La lame toucha le sol. C’était fini. Le lien était coupé. Ombre resta immobile, comme vidée de toute source d’énergie. Plume la secouait, sans résultat. Soudain, il y eut une lumière aveuglante, puis tout redevint paisible. Crépuscule et Ombre avaient retrouvé leur forme de hérisson. Mais il manquait quelque chose. Une partie d’eux les avait quittés. Une partie d’eux était partie, comme ce lien. C’était une terrible déchirure, comme un enfant qu’on arrache à sa mère. Ni Ombre, ni Crépuscule ne bougeait. Le hérisson était par terre, devenu trop petit pour que les attaches ne le retiennent.
  Plume prit Ombre dans ses bras, l’assit, et la serra contre elle. Ombre avait blêmi, et elle transpirait. Ses anneaux avaient perdu toute leur lueur, et étaient presque transparents. Elle respirait avec difficultés, et avait le regard perdu dans le vide. Elle ne serait plus jamais la même. Ni Crépuscule, d’ailleurs…

Et voilà!! Je m'arrête là!! MUAHAHA!! *se fait buter* Je vous laisse le suspens!! Enjoy!! ^^


Titre: Re : Ombre the Hedgehog
Posté par: Anzen le Décembre 04, 2010, 01:00:40 pm
Yeah ! Ils sont redevenu des hérissons ! ...

Plus sérieusement, c'est très bien même si j'ai cru voir des fautes mais pas si graves que ça ;) Continue, c'est super !


Titre: Re : Ombre the Hedgehog
Posté par: Ombre the Hedgehog le Décembre 06, 2010, 08:43:15 pm
Merci Anzen! Je suis heureuse que ça t'ai plu!! Et maintenant... *roulement de tambours* la suite de ma fic!!! *sort* Attention, ames sensibles, veuillez vous abstenir, il y a des scènes un peu gores vers la fin ^^ Bonne lecture:

  Night arriva au vaisseau. Il était au sol, à son grand étonnement. Il avait pourtant entendu dire que le docteur n’aimait pas trop se retrouver à terre. Il s’avança, et ouvrit la porte principale. Il marcha un moment. Tout était silencieux.
  Un cri perça vite le silence. Night reconnut Blue. Il courut, pour aller voir ce qu’il se passait. En chemin, il percuta quelque chose, et tomba lourdement sur le sol. Il se releva, et remarqua que l’obstacle qu’il avait percuté était Lilas. Il l’aida à se relever. Elle lui sembla un instant sonnée.
« Ça va ? Lui demanda-t-il. »
  Elle leva son regard vert vers lui, le regard un peu perdu. Elle mit un moment avant de le reconnaitre.
« Oui, j’ai entendu Blue crier, répondit-elle finalement. »
  Elle se libéra du loup avant de courir vers la salle. Night la suivit. Ils entrèrent ensemble. Quand le loup comprit ce qu’il s’était passé, il en eut le souffle coupé, et crut qu’il allait s’évanouir. Blue se tenait là, penché sur le corps sans vie de Crépuscule. Eggman était affalé dans son siège, le regard perdu et désespéré. Shadow regardait la scène, impuissant, et il restait une silhouette tapie dans l’obscurité… Un œil bleu glacé, et un œil jaune sans pupille… Et un visage teinté d’un sourire sadique. Night frissonna, et eut envie d’aller frapper le chat. Comment osait-il sourire alors que le corps de Crépuscule se retrouvait sans vie ? Lilas lui tint le bras. Elle avait dû sentir sa colère.
  Quand Blue remarqua Night, il alla se jeter dans ses bras, secoué de violents sanglots. Le loup baissa les yeux. Crépuscule était un coéquipier hors pair. Sans lui, Blue et Night n’étaient rien. Crépuscule était l’âme et le cœur du groupe. Une larme coula sur la joue du loup. C’était fini.
« Vous n’allez pas pleurer juste parce que cet abruti de hérisson est mort ! »
  Night jeta un regard à l’importun. C’était Rock. Il les regardait, méprisant. Le loup détestait ce chat. Seulement, ils allaient devoir suivre le plan de Crépuscule jusqu’au bout, et supporter le chat.
« La-ferme, abruti ! Fit Robotnik. Va plutôt chercher la Master Emerald ! Sans Crépuscule, on ne peut plus vraiment la contrôler.
- Bien, chef… Railla Rock, avant de s’exécuter. »
  Il sortit de la pièce, et la porte automatique se referma derrière lui. Il se retrouva devant la porte de la salle de la Master Emerald. Il l’ouvrit, et entra. Il fut pris d’un sursaut lorsqu’il sentit qu’on l’attrapait violemment par la gorge. Il se débattit un peu, mais se retrouvait un peu plus étranglé à chaque moment.
« Calme-toi, le chat, ricana une voix. Je cherche le docteur Robotnik. »
  Rock réussit à se dégager. Il fit volte-face, et se retrouva face à son assaillant, qui le regardait d’un air moqueur. C’était un hérisson rouge et noir… C’était Dark.

  Il y avait beaucoup de monde dans le centre ville. Les hybrides se bousculaient, marchaient vite, étaient pressés, ne faisaient pas attention aux autres. Une hérissonne rose essayait de se frayer un chemin dans cette foule croissante. Elle tenait plusieurs sacs sur ses bras, et chancelait à la moindre bousculade. Ça faisait déjà plus d’une heure qu’elle essayait de sortir de la ville.
  Elle finit par réussir, et soupira de soulagement. Elle se dirigea vers chez elle. En chemin, elle aperçut deux silhouettes qu’elle connaissait bien. Elle se dirigea vers elles, et elle lâcha se sacs, et poussa un cri, lorsqu’elle vit que son amour de toujours était inerte dans les bras d’une des lapines.
« Sonic ! Fit-elle avant de courir vers lui. »
  Cream la retint, car Vanilla tenait à peine debout.
« Que s’est-il passé ? Demanda la hérissonne rose, affolée.
- Sonic a été attaqué par un hérisson étrange, mademoiselle Amy, répondit-elle poliment.
- Shadow ?
- Non, ce n’était pas lui. Lui, il faisait plus peur que monsieur Shadow. »
  Amy se gratta la tête. Quel hérisson pouvait blesser Sonic à ce point à part Shadow ? Elle l’ignorait.
  Vanilla posa le hérisson bleu par terre, avant de s’écrouler de fatigue au sol. Amy la rattrapa.
  Elles restèrent un moment immobile, là, avant que Sonic ne commence à remuer. Il ouvrit faiblement les yeux, et commença à murmurer des paroles inaudibles. Il tourna les yeux vers les deux lapines et la hérissonne, avant de réagir à toute vitesse et de se lever d’un bond. Il alla se réfugier derrière un arbre.
« Sonic… Murmura Amy, agacée. »
  Quand il vit qu’elle restait là et le regardait d’un regard noir, il revint vers elles, et aida Vanilla à se relever.
« Je me demande qui peut être ce hérisson… Murmura Sonic, comme pour lui-même. »
  Vanilla le regarda. Son regard reflétait encore de l’inquiétude. Elle risquait de ne jamais oublier ce hérisson étrange qui les avait attaqués alors qu’ils avaient essayé de lui sauver la vie. La plupart des gens ne sont pas reconnaissants quand on leur vient en aide… Le hérisson bleu soupira. Il regarda autour de lui d’un regard distrait. Il croisa le regard d’Amy, qui le fit sursauter. Il remarqua qu’elle ne lui avait pas sauté au cou cette fois. Au contraire. Elle le regardait d’un regard triste. Il ne savait pas vraiment ce qu’elle avait.
  Il y eut un long moment de silence. Personne ne parla, ou ne bougea.
  Ce qui déchira ce silence pesant fut un appel familier. Une voix qui appelait Sonic. Celui-ci réagit rapidement en se dirigeant à la vitesse du son vers la voix. Il se retrouva face à un échidné rouge, qui n’était autre que Knuckles. Il avait le regard bas, et semblait abattu.
« Que se passe-t-il ? Demanda Sonic. »
  Knuckles répondit en montrant quelques chose derrière lui avec son bras. Sonic se pencha pour voir, et vit Rouge, à côté d’un chat qui semblait encore plus abattu que l’échidné rouge, et qui tenait un corps sans vie dans ses bras. Le hérisson bleu s’approcha pour mieux voir. C’était une hérissonne rouge, aux longs pics rouges et noirs. Ses yeux étaient clos, et elle semblait morte.
« Elle est… Commença Sonic.
- Non, fit une voix moqueuse et inconnue. »
  Ils levèrent tous la tête. Dans un arbre, sur une branche plutôt haute, se tenait un vautour, accroupi. Il avait de longues plumes bleues, rouges, et quelques une noires. Ses yeux étaient robotisés, ainsi que ses deux bras. Il était habillé d’un simple jean. Il les regardait d’un air méprisant, et moqueur.
« Elle n’est pas morte, continua-t-il. Son esprit a tout simplement quitté son corps. Vous, stupides hybrides, ne pouvez pas comprendre.
- Qu’est-ce que tu en sais ? Tu es un hybride toi-aussi ! Rétorqua Rouge. »
  A peine eut-elle finit sa phrase qu’ils furent éblouis par une puissant lumière. Elle disparut très vite. Quand ils rouvrirent les yeux, le vautour n’était plus là. A la place, il y avait un être étrange… Il ressemblait à un humain… Mais pas vraiment. Il avait un visage fin, de beaux yeux gris, ne laissant s’afficher aucun sentiment. Ses cheveux étaient noirs, un peu en bataille. Il était grand, musclé, mince et élancé, habillé d’un pantalon noir. Il avait de drôles d’oreilles, plus allongées que celles des humains. Fines et longues. Sa peau était très claire, presque blanche. Il avait juste les joues un peu rosées. Il avait de longues ailes noires, le distinguant encore plus.
  Ce personnage étrange fit froid dans le dos des hybrides. Il ne resta pas plus longtemps. Il se mit debout sur la branche, vacilla un peu, puis s’envola habilement, laissant les hybrides bêtes.

  Le silence complet était tombé dans la salle. Plume s’approcha d’Ombre, et s’agenouilla à côté d’elle.
  Un rire horrible éclata. C’était Greg. A ce moment là, Ombre se leva doucement, les yeux fermés. Crépuscule, lui, se leva d’un bond, comme surpris. Il fixa la hérissonne, inquiet.
« Ombre ? Ça va ? Demanda-t-il, la voix tremblante. »
  Greg ricana de plus belle. Il cria, triomphant :
« Elle est sous mon contrôle, maintenant ! MUAHAHA !!! Séparer ce lien m’a permis non seulement de prendre le contrôle de vos esprits, mais en plus de gagner une énergie puissante !!! Ha ha ha !!! »
  Seulement, quand Ombre ouvrit les yeux, la voix du mégalomane se brisa. Il sembla soudain apeuré, les yeux écarquillés. Plume avait dû s’écarter violemment, prise de peur également. Crépuscule resta raide, le regard fixé sur la hérissonne. Pourquoi ils étaient tous effrayés ? Parce que l’expression d’Ombre n’était plus la même. C’était une expression terrifiante, à pétrifier n’importe qui. Un regard noir, vide de sentiments, où s’animait le désir de meurtre. Un visage déformé par une colère infinie, un halo noir entourait maintenant la hérissonne, lui donnant un air encore pire. Son pelage avait presque changé de couleur.
  Et puis tout se passa à une vitesse incroyable. Toutes les caméras de la salle explosèrent, les machines ne fonctionnèrent plus, la lumière commença à clignoter… Puis Ombre disparut. Ou plutôt elle s’était élevée dans les airs, un anneau dans la main, passant du violet foncé au noir. L’anneau qu’elle avait montré à Knuckles. Elle le tenait d’une main ferme, et semblait se nourrir de son pouvoir. Elle avait le regard fixé sur Greg. Un regard horrible. Pétrifiant. L’homme était raide. Il était mort de peur.
« P… Je ne comprends pas ! Je devrais la contrôler ! »
  A eut-il dit ça qu’Ombre fonça à une vitesse hallucinante sur lui. Elle y mit un coup de poing d’une puissance à peine croyable, avec la main qui tenait l’anneau. L’homme poussa un cri étouffé. Seulement, il était loin de se douter que ce coup de poing ne serait pas le pire coup qu’elle lui porterait. Alors qu’elle avait toujours son poing dans son ventre, un couteau énorme se matérialisa à la place de l’anneau, s’enfonçant dans le ventre de Greg, le faisant pousser un hurlement de douleur horrible. Le sang gicla, puis ruissela sur le sol. Ombre avait du sang plein les mains, le tee-shirt et la figure, donnant à son pelage l’air encore plus rouge qu’il ne l’était déjà. Elle approcha doucement sa bouche de l’oreille de Greg, avant de murmurer :
« Tu as voulu la mort… Tu vivras à jamais dans l’ombre… »
  Elle enfonça encore plus le couteau, puis le retira. Greg tomba au sol, baignant dans son propre sang. Il était mort. Ombre le regardait avec mépris, sans aucune pitié. Elle poussa le corps de son pied avec ennui. Elle ne réagit que lorsque Crépuscule ne commença à s’approcher d’elle. Elle fit volte-face, avant de croiser son regard. Il essayait de la faire revenir normale. Il s’avançait vers elle doucement, plongeant son regard dans le sien. Il ne s’arrêta que lorsqu’il ne fut plus qu’à quelques centimètres d’elle. Elle n’avait pas bougé, et soutenait son regard. Il posa ses mains sur son visage, entrant en contact avec elle. Il essaya de rechercher une parcelle de sentiments, mais il se heurta à un mur. Elle ne le laissait pas accéder à ses pensées. D’ailleurs, elle se détacha de son étreinte, et sauta, s’envola, défonça le plafond et partit, sous le regard abattu et inquiet de Crépuscule. Il avait pu tirer une information, qui n’était pas pour le rassurer.
« Elle va tuer tous ceux qui lui ont fait du mal… Murmura-t-il. Elle n’aura aucune pitié… Elle est prête à tuer n’importe qui. »


Et voilà!! J'espère que ça vous aura plu!! Enjoy!! ^^


Titre: Re : Ombre the Hedgehog
Posté par: Anzen le Décembre 07, 2010, 09:47:47 pm
C'est vrai que c'est gore comment elle a tué Greg mais bon, ça m'a fait aucun effet même que j'imaginais très bien la scène (nan 'suis pas psychopathe)

Belle suite, m'enfin, comme toute les autres suites que tu as faits, quoi !


Titre: Re : Ombre the Hedgehog
Posté par: Ombre the Hedgehog le Décembre 07, 2010, 09:52:11 pm
Merci Anzen, encore une fois, heureuse que ça t'ai plu!
Citation
(nan 'suis pas psychopathe)
Bin moi suis sadique et folle, alors c'est pas mieux XD
M'enfin, je poste la suite (j'avais de l'inspiration ^^) encore un peu gore, mais beaucoup moins que la partie d'avant ^^

Ombre survolait la Terre à une vitesse hallucinante. Elle cherchait un endroit bien précis. A cet endroit, il y avait une personne à qui elle en voulait plus que tout. Cette personne lui avait fait beaucoup de mal dans le passé, et elle comptait le lui faire payer. Elle ne se contrôlait plus vraiment ; seule la vengeance était présente. Elle mangeait à une vitesse hallucinante chaque partie de son esprit. Etait-ce parce que le lien était brisé ? Ça, elle l’ignorait. En tout cas, elle ne se sentait plus vraiment la même. Elle sentait un énorme vide en elle-même. Un vide… Plus grand qu’il l’était déjà avant de tomber sur Mobius. Elle détestait cette sensation. Pourtant, elle allait devoir la supporter. Sans s’en rendre compte, elle se posa sur le sol, et entra dans un bâtiment. Lorsqu’elle reprit ses pensées, elle était devant un bureau… Un chien se trouvait derrière, assis contre le mur, transpirant, mort de peur. Elle se rendit compte qu’elle tenait l’anneau, qui se transforma en couteau… Le couteau qu’elle avait utilisé pour tuer Greg. Oh mon dieu ! Cet anneau me contrôle ! Sans le lien, je ne peux rien contre lui… Il faut que je le lâche !!! Vite ! Rien n’y fit. Ce chien, elle savait qui c’était. C’était Chaos.

  Plume se raidit. Si Ombre était prête à tuer pour se venger, elle savait très bien qui elle tuerait en premier. Sa tête lui tournait. Sans réfléchir, elle se mit à courir, sortit du bâtiment, et courut à toute jambes vers le bâtiment dans lequel elle vivait. Quand elle arriva, elle manqua de défoncer la porte tellement elle était pressée. Elle entra dans le bureau de Chaos. A son grand soulagement, elle n’arrivait pas trop tard. Seulement, elle devait faire vite. Ombre brandissait déjà son couteau au dessus de Chaos, qui lui, était mort de peur. Plume ne réfléchit pas. Elle tenait trop à Chaos, et pas assez à Ombre. Elle bondit, et se mit devant le chien au moment. Tout se passa à une vitesse hallucinante. L’écureuil s’était jetée juste au moment où La hérissonne faisait un mouvement violent pour planter le couteau dans le ventre de Chaos. Seulement, Plume servit de barrière, et se prit le coup à la place du chien. Elle poussa un cri terrible, empli de douleur.
  Crépuscule arrivait à ce moment là, et avait tout vu. Ombre allait regretter ce qu’elle venait de faire toute sa vie. Il hurla un « NON !!! » à faire de la peine. Il était arrivé trop tard. Le loup déboula derrière lui.
« Ombre… Murmura le hérisson vert. Qu’as-tu fait ? »
  Elle ne répondit pas. Son regard était fixé sur Plume. L’écureuil la regardait de ses beaux yeux noirs. Ils devenaient vitreux. Un filet de sang perla sa lèvre. Le sang dégoulinait de son ventre. Une larme coula sur sa joue. Une larme ensanglantée, qui tacha sa belle fourrure blanche. Elle pleurait silencieusement.
« Au revoir… Ombre… Murmura-t-elle, avant de tomber au sol, morte. »
  Dans son esprit, Ombre était figée. Morte de honte. Accablée. Elle ne contrôlait plus son corps. Elle avait entendu Greg dire qu’il la contrôlait… Mais elle l’avait tué alors qu’elle était sous son contrôle. Et si l’anneau avait fait un effet contradictoire ? S’il avait modifié la puissance émie par la lame ? Peut-être que… C’était l’anneau lui-même qui la contrôlait. Son corps, elle ne le contrôlait plus. Elle contrôlait pourtant encore ses pensées. Elle essaya d’entrer en contact avec l’esprit de Crépuscule. Mais c’était impossible… Le lien avait totalement disparu. C’est alors qu’elle sentit une sensation qu’elle n’avait jamais ressenti. Elle tourna la tête, croisant le regard de Crépuscule. Son cœur battait la chamade. Le hérisson vert s’avançait lentement vers elle. Elle se sentit bouger le bras tenant le couteau, le retirant du ventre de Plume, et faisant un mouvement vers Crépuscule. Elle sentit son sang se glacer dans ses veines. Non ! Crépuscule va t’en ! Elle crut qu’elle allait le tuer, mais il n’en fut rien. Il avait attrapé son bras. Il la fixait posément, même si son regard était empli d’inquiétude, et d’une certaine colère. Le cœur de la hérissonne battait de plus en plus violemment. Elle crut qu’elle allait s’évanouir. Le hérisson vert reposa ses mains sur son visage, mais cette fois, il colla son front au sien. Elle sentit une terrible douleur l’envahir. Elle poussa un cri. Sa respiration s’accéléra, tellement qu’elle n’arrivait presque plus à respirer. Puis le monde disparut, il y eut un instant de vide, puis un autre univers apparut autour d’elle.
  C’était magnifique. C’était une forêt de saules pleureurs. Elle marcha un peu, et se retrouva au bord d’une rivière. Elle se réjouit de voir qu’elle était maître de ses mouvements. Pourtant, elle savait que ce n’était pas le monde réel. Elle attendit que Crépuscule vienne, car elle savait que c’était lui qui l’avait emmené dans ce monde. D’ailleurs, il ne mit pas longtemps à arriver. Il se campa à côté d’elle.
« Crépuscule… Murmura-t-elle en tournant la tête vers lui. »
  Il ne la regarda même pas. Il semblait en colère.
« Tu as tué une amie à toi, et tu as essayé de me tuer, moi, lui répondit-il sèchement. »
  Elle sentit les larmes lui monter aux yeux. Elle ne savait comment décrire ce qu’il s’était passé. Elle-même n’avait pas compris. Elle voulait qu’il lui pardonne. Elle voulait qu’il comprenne qu’elle n’était pas fautive. Pourtant, elle n’eut même pas le courage de lui expliquer. Elle tomba à genoux, des larmes dégoulinant sur ses joues. Elle était épuisée, et abattue. Elle avait tué Plume. Elle s’en voulait à mort.
« Ombre… Murmura-t-il, comme s’il s’en voulait. »
  Elle le sentit l’attraper doucement par les épaules.
« Laisse-moi… Murmura-t-elle. Je ne mérite rien… »
  Pourtant, il ne la lâcha pas. Il semblait vouloir la rassurer.
« Je sais que ce n’est pas toi qui a voulu ça, fit-il, soudain compréhensif. Mais il faut que je te fasse redevenir normale. Tu es trop dangereuse sous cette forme.
- ça m’est déjà arrivé… Murmura-t-elle, se souvenant d’affreux souvenirs. Et cette forme n’a disparu que lorsque… »
  Elle serra les dents. Des sanglots lui parvinrent. Elle ne voulait pas pleurer devant le hérisson, pourtant, il lui était impossible de se retenir. Elle éclata en sanglots.
« Comment ? Insista-t-il pourtant. »
  Elle se leva violemment, et fit volte-face vers lui, le surprenant. Il la regardait d’un regard posé, pourtant, et la laissa parler.
« Quand ma soif de vengeance a été assouvie... Quand j’ai tué ma propre mère. »
  Elle avait dit ça d’un ton sec. Les sanglots étaient partis. Rien que de penser à sa mère, le cœur de la hérissonne devenait béton.
  Le hérisson vert ne répondit pas. Il avait baissé le regard.
« Qui il te reste à tuer ? Demanda-t-il. »
  Elle se raidit. Il y avait trop de gens qu’elle voulait tuer… Trop de personnes qui lui avaient fait du mal et de qui elle voulait se venger.
« Non. Fit-elle finalement. Je ne peux pas. Il faut trouver un autre moyen.
- Il faut recréer le lien, fit-il en serrant les dents. »
  Il ne voulait pas renouveler le lien. Ça lui serra le cœur. Elle ne sut pas vraiment pourquoi.
« Bon, je nous renvoie dans le monde réel, continua-t-il finalement. Il va nous falloir une énergie extraordinaire pour recréer le lien. Toutes les Chaos Emeralds sont chez le docteur…
- Hors de question que j’aille chez cet abruti ! Protesta Ombre.
- Tu veux tuer encore d’autres personnes ? »
  Elle baissa la tête. Il avait raison. Ils n’avaient pas le choix. Elle acquiesça à contre cœur.
« Bien, ne t’étonnes pas si je suis obligé de t’assommer une fois qu’on sera revenus dans le monde réel. »
  Elle acquiesça encore, puis tout disparut. Elle se retrouva dans le monde réel, et comme elle s’y attendait, Crépuscule l’assomma violemment comme une brute. Elle poussa un cri, avant de s’évanouir.

  « Que veux-tu ? »
  Dark poussa un soupir d’agacement. Rock le regardait de travers, ce qui ne lui plaisait guère. Seulement, s’il voulait s’allier au docteur, il fallait rester sympathique avec ses alliés. Il resta donc poli, et répéta :
« J’aimerais aller voir le docteur pour lui proposer un marché. »
  Le chat soupira, avant d’aller prendre la Master Emerald, et de faire signe au hérisson de le suivre.

  Ombre rouvrit les yeux. Elle allongée dans l’herbe. Elle savait que ce n’était qu’un rêve. Elle sentit quelqu’un s’approcher, puis s’allonger à côté d’elle. C’était Jena. Son doux regard rassura Ombre. L’hybride avait toujours été une amie très chère à ses yeux. Sa mort avait été une déchirure. Se retrouver avec elle, même si c’était dans les rêves, lui faisait extrêmement plaisir.
« Courage, Ombre. Il faut surmonter cette épreuve. Tes amis feront tout pour t’aider, et Crépuscule en particulier. Tu sais, il t’apprécie beaucoup.
- En tout cas, y’a des moments où il n’en a pas l’air.
- Il le cache, c’est tout. Tu devrais faire plus attention à lui. Il est plus fragile que tu ne le penses. Et il faudrait peut-être que tu découvres ce que tu éprouves pour lui. »
  Ombre resta perplexe un moment. Seulement, quand elle voulut demander à Jena de quoi elle voulait parler, tout avait disparu. C’était le vide complet. « Il faudrait peut-être que tu découvres ce que tu éprouves pour lui… » Cette voix résonnait dans sa tête. La hérissonne ne comprenait pas la signification de cette phrase… Mais elle le découvrirait. Elle attendit donc que quelque chose vienne la tirer de son sommeil…


Et voilà!! C'est tout pour le moment!! Enjoy!! ^^


Titre: Re : Ombre the Hedgehog
Posté par: Anzen le Décembre 08, 2010, 12:13:41 am
Citation
Bin moi suis sadique et folle, alors c'est pas mieux XD

Sadique un peu, je suis x) Je crois qu'on va ce comprendre XD

Sinon good suite, manque un peut d'action sinon c'est super, continue !


Titre: Re : Ombre the Hedgehog
Posté par: Ombre the Hedgehog le Décembre 09, 2010, 04:38:50 pm
Merci Anzen!! Je vois que tu préfère ma fic a mes dessins!! *se fait buter* t'as raison, mes dessins sont horribles ^^
M'enfin... Pourquoi je poste? Pour poster la suite!!! *sort*

On la tira violemment, la bouscula, l’assit sur une chaise, et l’attacha avec des liens en métal, l’immobilisant. Elle n’avait même pas eu le temps de se réveiller totalement. Ses yeux étaient entre-ouverts, la vision encore trouble, elle n’avait pas vraiment compris ce qui s’était passé. Quand sa vision fut plus nette, elle put apercevoir plusieurs humains. Certains habillés en blouse blanche, d’autres en uniforme bleu marine, avec des ceintures, où était accroché un révolver. Elle frissonna. La lumière l’éblouissait légèrement, mais elle put distinguer un hybride… Un hybride qu’elle connaissait bien. Elle eut envie de se lever, et d’aller lui mettre une tarte. Mais les liens la retenaient. Cet hybride était un cochon d’inde roux et blanc. Il portait une blouse blanche, comme la plupart des hommes, et portait des lunettes.
« Luck… Siffla-t-elle entre ses dents. »
  Il se tourna vers elle. Il l’avait entendu, visiblement.
« Où est Crépuscule ? Cracha-t-elle.
- Qui ? S’étonna le cochon d’inde. Ah, tu veux parler du hérisson vert télépathe ? Il est en lieu sûr.
- Salaud… »
  Elle sentit une violente gifle lui brûler la joue. Elle serra les dents. Une goutte de sang perla sa lèvre. Sa rage augmentait rapidement. Elle avait peur que sa forme dark ne revienne. Pourtant, elle n’y pouvait rien. Elle regardait le docteur d’un regard noir de rage.
« Qu’est-ce que tu veux, abruti ? Demanda-t-elle agressivement.
- Tu ne te rends pas compte que tu as tué deux personnes…
- ça ne te regarde pas ! Relâche-moi et casse-toi sale… »
  Elle se prit un coup dans le nez, qui la fit saigner. Elle renifla, ravalant son sang dans un certain dégout. Mais le sang coulait abondamment, l’obligeant à respirer avec la bouche. Elle força sur ses poignets, se faisant mal, mais elle devait s’en aller.
« Je disais, répéta le cochon d’inde, tu as tué deux personnes, dont une qui était ma coéquipière…
- Ce n’était pas elle que je visais, se défendit rageusement la hérissonne, risquant un autre coup. C’était ce chien débile que je visais ! »
  Elle se reçut un terrible coup de poing dans l’œil, venant du cochon d’inde. Elle poussa un terrible cri. Il avait une bague au doigt, qui lui fit une horrible entaille, partant de quelques centimètres au dessus de l’œil, jusqu’à quelques centimètres en dessous. Ça lui faisait terriblement mal, et ça saignait abondamment. Elle ferma les yeux et serra les dents de plus belle. Elle souffrait, mais essaya de son mieux de le cacher. Elle ne devait montrer aucun signe de faiblesse. Au contraire. Là, elle leur donnait l’impression d’avoir gagné.
« Saleté de cochon d’inde… Tu n’es qu’un c*n*rd… Ricana-t-elle en relevant la tête, ne faisant même plus ce qu’elle faisait. »
  Consterné, le cochon d’inde leva les yeux au ciel.
« Tu n’es pas coopérative… Murmura-t-il.
- Comment tu veux que je sois coopérative avec quelqu’un qui m’a fait tant de mal ? Tu as fait des expériences moi, comment veux-tu que je te pardonne ? »
  Il ne répondit pas. Un humain vint lui murmurer quelque chose à l’oreille. L’hybride refusa d’un geste sec du bras. Il s’approcha lentement d’Ombre, qui eut un mauvais pressentiment. Elle le laissa s’approcher sans rien dire. Pourtant, elle avait une envie terrible de le tuer, de le faire souffrir comme il l’avait fait à elle. De plus, ce qu’il avait fait, avec l’aide des hommes, la faisait encore plus rager. Elle le fixait d’un regard noir, et ne le lâchait pas des yeux. Il approcha sa bouche de l’oreille de la hérissonne.
« Je te propose un marché. Tu me laisses faire des expériences sur toi, et je relâche ton ami, et toi quand j’aurais fini.
- Et si je refuse ? »
  Luck recula, dévisageant la hérissonne.
« Et bien, vous resterez enfermés dans une prison aux systèmes de défense ultra sophistiqués. »
  Elle eut un terrible sourire, avant, avec les forces qui lui restaient, elle se concentra sur les liens qui lui tenaient les poignets et les chevilles. Ses anneaux s’illuminèrent. Elle comptait utiliser le pouvoir de l’ombre. Dangereux pour elle, mais encore plus pour ceux qui se trouvaient autour d’elle. Elle ferma les yeux, et les liens explosèrent. Elle entendit un cri de douleur. Quand elle rouvrit les yeux, un humain était touché, et s’était effondré sur le sol. Luck la fixait d’un regard noir. Alors, elle répondit :
« Je refuse ! »
  Un sourire s’afficha sur ses lèvres. Se sentant victorieuse, elle allait s’envoler, laissant les hommes bouche bée, mais n’en eut pas le temps. Elle sentit une aiguille s’enfoncer dans son bras. Elle poussa un cri de surprise, avant d’envoyer un revers de main gauche à la personne qui venait de lui faire ça. C’était un des hommes en blouse blanche. Il tomba lourdement au sol. Elle se prépara à l’achever, mais sentit ses jambes s’écrouler. Elle tomba à quatre pattes, avant de se retrouver à quatre pattes, comme vidée de son énergie.
« Mais... Que…
- Tu nous as pris pour plus bêtes qu’on est. »
  Elle ferma les yeux, avant de sombrer dans l’inconscience.

  Lorsque Crépuscule se réveilla, il était dans une cellule étrange. Une cellule de fer, comme une prison, mais seule, pas entourée d’autres cellules. Autour, il y avait une sorte de bulle de verre, et derrière, de l’eau. Il frissonna. Il était piégé. Il regarda autour de lui, et remarqua Ombre. Elle était dans un sale état. Le nez qui saignait, une entaille sur l’œil toute récente, qui saignait abondamment, la joue rouge, et une perle de sang sur les lèvres. Elle ne semblait pas respirer. Il se précipita vers elle, et prit son pouls. Il poussa un soupir de soulagement lorsqu’il le sentit. Il la secoua un peu pour la réveiller. Elle ouvrit doucement les yeux, avant de faire un mouvement brusque, et d’envoyer une violente claque dans la tête, l’envoyant au sol. Elle regretta aussitôt son geste, et l’aida à se relever.
« Pardon… Murmura-t-elle, la voix cassée. J’voulais pas…
- Qu’est-ce qu’ils t’ont fait ? La coupa-t-il. »
  Elle fut surprise qu’il s’inquiète autant pour elle. Elle plongea son regard dans le vert infini des yeux du hérisson vert. Celui-ci sembla tressaillir. Elle lui faisait voir par ses yeux ce qu’il s’était passé.
« C’est horrible… Ragea-t-il doucement, avant de rajouter, plus fort. Comment ont-ils pu te faire ça ?! »
  Encore une fois, elle resta perplexe devant la réaction du hérisson. Pourtant, elle secoua la tête, et fit :
« Peu importe. Il faut partir, viens. »
  Elle se releva, et lui tendit la main pour l’aider. Il l’accepta. Ils s’avancèrent main dans la main vers la porte de la cellule.
« J’aurais besoin d’un peu de ton énergie, lui expliqua-t-elle en resserrant son étreinte sur la main. Je te la rendrais après.
- Comment ça tu… »
  Elle ne lui laissa pas le temps de parler. Elle avait déjà démoli la porte.
« Prêt ? »
  Elle ne lui laissa, encore une fois, pas le temps de répondre. Elle avait démolit la vitre. Il y eut un vacarme épouvantable puis l’eau envahit à une vitesse folle la cellule. Bizarrement, Crépuscule se rendit compte qu’il respirait encore, même sous l’eau. Il se rendit compte aussi qu’Ombre avait encore resserré sa main, presque à lui en faire mal. Elle commençait à nager nerveusement vers la sortie. Elle respirait aussi, grâce au pouvoir de l’eau, mais le sentait plus faible que d’habitude. Et s’il lâchait ? Ils mouraient, sans doute. Nan, je ne mourrais pas noyée ! Elle nageait, mais faiblissait rapidement. Soudain, l’étreinte se desserra, et Crépuscule lâcha sans le faire exprès. Il poussa un cri étouffé par l’eau. Il lui était impossible de respirer. Ombre, prise de panique, lâcha son pouvoir. Elle se précipita, privée de respiration, récupérer Crépuscule, qui se débattait nerveusement contre l’eau. Elle lui rattrapa la main, avant de réenclencher le pouvoir. Elle remonta rapidement, et ils réussirent à sortir. Seulement, Ombre avait été obligée de briser une autre vitre, et de retenir l’eau, pour qu’elle n’envahisse pas toute la prison et que les autres prisonniers ne meurent pas noyés.
  Elle avait lâché la main de Crépuscule, et lui cria :
« Fait évacuer le bâtiment, vite !
- Mais… Et toi ?
- Fais ce que je te dis ! »
  Il soutint son regard un instant, avant de faire ce qu’elle lui avait demandé. Il fit sortir tous les prisonniers, enclencha l’alarme, et rapidement, tout le monde fit dehors. Seulement, il manquait quelqu’un à l’appel…
  Les fenêtres du bâtiment explosèrent dans un fracas abominable.
« OMBRE !!! Hurla le hérisson vert avant de se précipiter à l’intérieur du bâtiment. »
  Il courut aussi vite qu’il le pouvait, comme si sa vie en dépendait, évitant tous les débris. Il arriva à l’endroit où il avait laissé la hérissonne. Elle était étendue, là, sur le sol, les yeux entre-ouverts, et la respiration très faible. Crépuscule se précipita vers elle, s’en voulant à mort de l’avoir laissée. Il s’agenouilla, et pris la tête de la hérissonne sur ses genoux. Il lui enleva doucement les épines qu’elle avait devant les yeux.
« J’ai froid… Murmura-t-elle. »
  Il l’assit, et la serra contre lui, pour la réchauffer. Elle était trempée, épuisée, et elle mourrait de froid.
« Je suis désolé… Murmura Crépuscule. Vraiment… »
  Elle répondit en lui prenant la main avec les forces qui lui restaient.
« Ce n’est pas ta faute… Tout le monde est sauvé ? »
  Elle leva la tête vers lui. Il acquiesça avec un petit sourire forcé. Elle lui répondit par un faible sourire, avant de rebaisser la tête.
  Crépuscule entendit des bruits de pas de course. Il tourna brusquement la tête vers le son. Un homme courait vers eux. Le hérisson vert posa doucement Ombre, avant de se lever d’un bond et de faire face à l’homme. Celui-ci s’arrêta à quelques mètres d’eux. Il tenait une seringue à la main. Ombre poussa un petit cri. C’était cet homme qui l’avait plongé dans l’inconscience. Elle se leva avec la force du désespoir, et vint se camper aux côtés de son ami. Celui-ci tourna la tête vers elle.
« Ombre, tu n’es pas en état de te battre…
- Il faut que tu évites cette seringue, c’est avec ça qu’ils ont réussi à m’endormir… Attends… »
  Avant qu’il n’ait eu le temps de réagir, elle bondit, et atterrit, une main sur le bras libre de l’homme, et l’autre, elle se planta l’aiguille de la seringue dans la main…


Et voilà!!! Je m'arrête là!!! Pour vous faire ch**!! *SBAFF* La suite bientôt, je suis inspirée en ce moment!! Enjoy!! ^^


Titre: Re : Ombre the Hedgehog
Posté par: Anzen le Décembre 09, 2010, 09:53:41 pm
J'aime le bout où Ombre insulte le cochon d'inde et les humains *sort*

Sinon ben manque d'action encore *SBAF!* sinon ben vivement la suite !
Ah oui, j'oubliais : *Frappe Ombre pour son ''Pour vous faire ch**!!''*


Titre: Re : Ombre the Hedgehog
Posté par: Light the cat le Décembre 10, 2010, 10:52:07 am
WAZZAAAAAH!

ç'fait un moment que j'suis pas venue O: Et bah j'aime beaucoup, nah! Rien que pour te faire les pieds, je suivrais tout JUSQU'AU BOUT! C'est courageux, ce qu'a fait Ombre à la fin... J'ai deviné pourquoi, mouahahar. *Et maintenant, passons aux fautes... XD*

Citation
entre-ouverts

Entrouverts

Citation
révolver

Revolver

Citation
ne faisant même plus ce qu’elle faisait.

... WTF?!

Citation
Elle tomba à quatre pattes, avant de se retrouver à quatre pattes,

WUTUFU?!

Citation
Elle ouvrit doucement les yeux, avant de faire un mouvement brusque, et d’envoyer une violente claque dans la tête, l’envoyant au sol

Je sais qu'on est pas idiots et que c'est Crépuscule qu'elle frappe, mais faudrait le dire x)

Citation
Elle avait démolit

Elle avait démoli

Citation
Ils mouraient

Ils mourraient

Citation
Fait évacuer

Fais

Citation
tout le monde fit

Fut (sinon c'est le verbe faire)

Citation
entre-ouverts

Je l'ai dit plus haut O:

Citation
Il s’agenouilla, et pris

prit

Citation
mourrait

Mourait

C'est que la dernière partie, avant, bah j'en ai pas trop trouvé, et si y en avait je les ai zappés, pas trop dans mon assiette aujourd'hui. J'attends la suite 8D


Titre: Re : Ombre the Hedgehog
Posté par: Ombre the Hedgehog le Décembre 13, 2010, 06:13:08 pm
Merci les gens! Light est de retour!!! *se fait buter* Oui bon... Des fautes débiles ^^
Bon, la suite!! Trop de dialogues, je sais, j'y peux rien!! enfin si mais... *SBAFF* Bonne lecture!!!


  Elle poussa un cri strident de douleur. L’homme avait violemment basculé en arrière, et en retombant, avait appuyé sur la seringue, déversant le sérum dans le sang de la hérissonne. Celle-ci se releva brusquement, l’aiguille lui transperçant la main, et la seringue pendante. Elle la retira avec une violence inouïe, avant de retomber au sol.
  Crépuscule se précipita vers elle. Il lui mit la main sur le front. Elle était brulante de fièvre, et commençait à délirer. Elle était secouée de soubresauts. L’inquiétude tirailla le hérisson vert. Et la colère, aussi. D’ailleurs, il se leva, entouré d’un halo noir. Son expression était noire, rageuse. Son regard était animé par un désir de meurtre horrible. Il s’approcha à pas lents de l’humain, qui commença à trembler de peur.
« Hm, ricana l’hybride. Tu n’as plus de seringue, maintenant, que peux-tu contre un hybride qui s’apprête à te tuer en aspirant ton énergie ? »
  L’homme eut encore plus peur. Ses yeux étaient écarquillés. Crépuscule s’accroupit à côté de lui, un sourire sadique aux lèvres.
« Tu as peur ? Tu as raison. Je vais te faire ressentir la douleur qu’Ombre a ressentie quand vous l’avez frappée ! »
  A peine eut-il terminé cette phrase qu’il assena un violent coup de poing dans le nez de l’homme. Celui-ci poussa un cri pitoyable. Crépuscule ne s’arrêta pas là. Il lui mit un autre coup, encore plus violent, dans la mâchoire. Il y eut un craquement sec. Il lui avait cassé la mâchoire. Le sang dégoulinait de la bouche et du nez de l’homme. Celui-ci pleurait, vulnérable, et suppliait le hérisson avec des phrases presque inaudibles et incompréhensibles. Mais Crépuscule n’avait jamais eu aucune pitié pour personne, alors pourquoi en aurait-il pour cet imbécile qui avait osé faire du mal à une de ses amies ? Il lui envoya donc une violente claque pour le faire taire. L’homme retomba lourdement, et sa tête tapa sur le sol. Il poussa un cri. Il sanglotait violemment.
« Pitié… Je vous en supplie… »
  Le hérisson le regarda, le regard dénudé d’expression, avant de le plaquer au sol, sa main aplatissant sa gorge, l’étranglant presque. Il aspira alors toute l’énergie vitale. Il en avait besoin, après en avoir donné à Ombre. D’ailleurs, quand l’homme se trouva vidé de son énergie, mort, Crépuscule retourna rapidement vers la hérissonne. Celle-ci était dans un sale état. Elle ne bougeait plus, et son pouls était très faible. Trop faible. Crépuscule, prit de peur, décida de lui transmettre de l’énergie. Il est hors de question que je te laisse mourir après tout ce que tu as fait pour moi, ma grande ! Je t’interdis de nous laisser ! Mais quand il posa ses doigts sur sa gorge pour lui transmettre l’énergie, il n’y avait plus de pouls. Il sentit les larmes lui monter aux yeux. Non…
« NON !!! Hurla-t-il. Ne t’en vas pas ! »
  Les larmes dégoulinèrent sur ses joues. Désespéré, il fixa la hérissonne. C’était comme si elle dormait. Mais c’était différent. Elle est si belle… Non, elle ne peut pas partir… Elle mérite plus de vivre que moi… Tant pis… Il approcha sa tête de la sienne, et l’embrassa. Il sentit son énergie se transférer dans le corps de la hérissonne, et le quitter. Il était prêt à mourir pour lui rendre la vie. Elle lui avait pardonné ce qu’il avait fait… Il devait la remercier. De plus, il venait de s’en rendre compte, mais, il l’aimait. Plus que tout au monde. La voir mourir était insupportable pour lui.
  Quand le transfert fut terminé, elle ouvrit brusquement les yeux. Crépuscule tomba à côté d’elle, les yeux clos, vidé de son énergie. Surprise, elle s’assit, et le regarda. Il respirait faiblement.
« Crépuscule ? Je… Hé ho ? »
  Elle le secoua un peu. Il ouvrit doucement ses yeux verts, luisant d’un bonheur infini.
« Tu es sauvée… Murmura-t-il faiblement.
- Mais… Et toi ? Fit-elle, les larmes aux yeux.
- T’occupe pas de moi… C’est pas grave… oublie-moi, tu seras plus heureuse sans moi… »
  Révoltée, elle rétorqua :
« Tu te moques de moi ou quoi ? »
  Il soupira, avant de fermer les yeux, de plus en plus affaibli.

  Après avoir s’être remis de la visite de l’homme étrange, et après avoir enterré la hérissonne, les hybrides s’étaient rendus chez Amy Rose. Knuckles, Secret et Rouge étaient affalés sur le canapé, désespérés. Vanilla et Cream étaient rentrées chez elles, laissant donc les deux hérissons seuls avec les endeuillés. Sonic était assis sur une chaise dans la cuisine, les pieds sur la table, en train de boire un café qu’Amy lui avait servi.
« Tu la connaissais, cette hérissonne ? Demanda celle-ci.
- Nan. Je me demande comment Knux a pu la connaitre, seul sur son île ! »
  Amy acquiesça pensivement, avant d’aller servir un café aux hybrides sur le canapé.

  « Ombre, il faut partir ! La prison va sauter dans quelques instants ! »
  La hérissonne refusait de laisser Crépuscule là. Le loup était revenu, et la regardait d’un regard suppliant. Un des prisonniers avait prévu, avant que l’eau n’envahisse la prison, de faire sauter celle-ci. D’une seconde à l’autre, tout pouvait exploser. Le hérisson était inerte, et sa camarade refusait de le lâcher.
  Le loup, désespéré, sortit son couteau et menaça la hérissonne.
« Si tu ne me suis pas, j’te jure que je suis capable… »
  Ne voulant plus souffrir, Ombre jeta un dernier regard larmoyant à Crépuscule, avant de le poser doucement au sol. Les larmes aux yeux, elle s’en alla avec le loup. Ils coururent à toute vitesse en dehors du bâtiment, s’éloignèrent un peu, avant qu’il y ait un tremblement, et que le loup se jette au sol, emportant Ombre avec lui. Il y eut une terrible explosion. La chaleur augmenta à une vitesse considérable, et quelques débris vinrent toucher la hérissonne et son camarade. Celle-ci se leva d’un bond et hurla, les larmes aux yeux :
« CREPUSCULE !!! Non !!! »
  Elle tomba à genoux, ses jambes ne la soutenant plus.
« Nan… Murmura-t-elle. »
  Elle resta comme ça, à regarder la prison en flammes. Crépuscule n’était plus, et cette fois pour de bon. Elle se leva, s’approcha du loup, folle de rage, et le plaqua au sol, le tenant par la gorge.
« C’est de ta faute !! lui cria-t-elle. Fais-le revivre ! Allez ! Comme tu l’as déjà fait ! »
  Le loup baissa la tête en fermant les yeux, désolé. La violente étreinte d’Ombre se desserra. Elle pleurait des larmes chaudes, et regardait maintenant le loup d’un regard suppliant.
« Je ne peux plus… Je… Je suis désolé, je ne contrôle plus le monde qui sépare les vivants des morts… »
  Ombre le lâcha, avant de rouler sur le sol, désespérée. Le vide qu’elle ressentait se fit encore plus grand. Pourquoi m’as-tu laissée ? Pourquoi m’as-tu sauvée en sachant que tu allais mourir ? Ne te doutais-tu pas qu’après ça je ne pourrais vivre sans toi ? Ou étais-tu vraiment idiot ? Crépuscule… Pourquoi ne m’en suis-je pas rendu compte avant ? Elle regarda le ciel. Elle crut entendre la voix de Jena lui murmurer : « Courage… »
  En l’espace de même pas dix minutes, Ombre avait tout perdu. C’était la pire torture qu’on aurait pu lui faire subir. Pourtant, elle savait qu’elle ne devait pas se laisser abattre, et qu’elle devait résister. Elle le ferait pour lui, parce qu’il était mort pour lui rendre la vie.
« Ombre, on devrait peut-être s’en aller. »
  Elle tourna la tête vers la voix. C’était le loup qui venait de parler. Il s’était relevé, et tendait la main à Ombre pour l’aider. Les muscles engourdis, elle l’attrapa. Il sortit la Chaos Emerald, et ils se téléportèrent. Ils atterrirent dans le monde étrange du loup. Ombre soupira, puis demanda avec espoir :
« Tu crois qu’il est ici ? »
  Désolé, le loup baissa la tête en faisant signe que non. La hérissonne baissa les yeux.
« Je vais te passer la Chaos Emerald, et te fournir l’énergie nécessaire pour que tu rentres sur Mobius, déclara le loup. Arrivée là-bas, il faudra que tu récupères la Master Emerald et toutes les Chaos Emeralds. Dès que tu les auras, il faudra que tu rassembles tous les Misticains, pour les ramener dans ton monde.
- Mais comment pourrais-je savoir qui sont tous ceux qui sont tombés sur Mobius ? »
  Il ne répondit pas. Il donna l’émeraude à Ombre, puis cria :
« Chaos… Control ! »
  Tout disparut. Ombre crut qu’on la cognait à des murs invisibles. Elle allait crier, lorsque tout cessa. Elle entendit un cri de surprise et de joie, avant de sentir qu’on l’enlaçait. Elle reprit ses esprits. C’était Secret. Il l’avait lâchée, et la regardait, rayonnant de bonheur.
« Mais… Tu étais morte ! S’exclama-t-il.
- J’ai pas le temps d’expliquer. Knuckles ! »
  L’échidné se leva, surpris.
« On part à la recherche des Chaos Emeralds !
- Mais Robotnik les a toutes ! Protesta Rouge. »
  Ombre eut un sourire sur les lèvres. Elle recula, puis alla vers la porte.
« Ombre… Tu es sûre ? »
  C’était Rouge qui avait demandé. L’intéressée se retourna vers la chauve souris, avant de déclarer :
« Vous faites comme vous voulez, moi, je vais chercher les émeraudes ! »
  Elle ouvrit la porte, sortit, avant de courir à toute vitesse vers un endroit où elle pourrait repérer la forteresse du docteur…


Voilà!! Je m'arrête là! C'est nul, je sais... *se prend un mur* M'enfin, Enjoy!! ^^


Titre: Re : Ombre the Hedgehog
Posté par: Anzen le Décembre 13, 2010, 09:51:40 pm
NOOOOOOOON ! CREPUSCULE ! Bande d'humain conna.... *se mange un poteau*

Bah à part le manque d'action *SBAF!* Cette suite était nécessaire pour le bon fonctionnement de l'histoire *Va se cacher avant qui lui arrive quoi que se soit*

Continue, c'est bien ^^


Titre: Re : Ombre the Hedgehog
Posté par: Ombre the Hedgehog le Décembre 16, 2010, 08:18:40 pm
Merci Anzen ^^ Contente que ça te plaise toujours =D Je poste la suite:

  Elle traversa un grand champ, avant d’apercevoir un poteau d’électricité. Elle bondit, puis se retrouva au sommet. Elle chercha le vaisseau des yeux. Je ne le trouverais sûrement pas ici… A quoi bon le chercher ? A peine eut-elle dit ça que le vaisseau se posa juste en face d’elle.

  Dark et Rock arrivèrent dans la salle où se trouvaient le docteur et Shadow. Robotnik se leva en voyant arriver les deux nouveaux venus. Il fronça les sourcils. Le chat lui apporta la Master Emerald, avant de pointer le hérisson rouge du doigt et de déclarer :
« Ce hérisson voulait vous parler… »
  Il n’eut pas le temps de dire quoi que ce soit de plus. Le vaisseau s’écrasa sur le sol. Ils poussèrent tous un cri, avant que le docteur ne commence à bidouiller sur son ordinateur, pour savoir d’où venait ce disfonctionnement. Seulement, il n’eut pas le temps de faire grand-chose. Le vaisseau trembla, et il y eut un bruit de fracas épouvantable. Tous se précipitèrent vers le bruit. La porte principale venait d’exploser, mais il n’y avait personne. Il y eut un autre tremblement, une autre explosion, venant cette fois de la salle de la Master Emerald. Robotnik s’y précipita le premier.
« M**de ! Entendirent-ils. »
  Tous s’entassèrent à la porte. Ombre était dans la salle, et les fixait, en position d’attaque. Seulement, elle se figea lorsqu’elle croisa le regard de Dark.
« D… D… Dark ?! S’étrangla-t-elle. »
  Le hérisson rouge aussi la regardait de travers. Il se fraya un chemin, et se retrouva face à la hérissonne. Ils se dévisagèrent un moment. Dark ne semblait pas très heureux de voir Ombre. Celle-ci non plus, d’ailleurs. Elle semblait avoir envie de lui sauter à la figure pour le défigurer. D’ailleurs, elle se demandait ce qui l’en empêchait.

  Il faisait sombre… Mais plutôt chaud. Un hérisson était tapi dans l’obscurité. Il se releva lentement. Il regarda autour de lui. Le désert total. De la terre sèche, avec des creux à certains endroits. Il savait où il était, et il savait pourquoi. Il était ici parce qu’il venait de perdre la vie pour sauver la personne qu’il aimait le plus au monde. Pourtant, il refusait d’admettre qu’il était à cet endroit là.
  Il regarda autour de lui. Il y eut soudain un tremblement, plutôt violent, et une créature gigantesque sortit du sol. Le hérisson se mit sur ses gardes, prêt à attaquer si le besoin se présentait.
  La créature était une sorte de faucheuse. Elle portait un vieux capuchon marron tout déchiré, on ne voyait pas son visage, ou c’était le vide complet. Elle n’avait pas de jambes, seulement de courts bras, tenant une faux. Wow… Elle a sorti l’artillerie… Il recula d’un pas. La chose dit d’une voix rauque :
« Tu es mort… Tu ne devrais pas être encore conscient… »
  Le hérisson eut un sourire narquois, avant de répondre, non sans avoir envie de ricaner :
« C’est pas la première fois que je me retrouve devant vous. Sauf que vous avez jamais réussi à m’enlever ma vie, et c’est pas aujourd’hui que vous réussirez ! »
  Le hérisson fit un bond, suivi d’un salto, avant de sortir son épée de son fourreau, et d’attaquer sauvagement. Seulement, ça traversa la chose, sans lui faire aucun mal. Il retomba accroupi au sol, surpris. Il tourna la tête vers la faucheuse, mais un peu tard. Il se prit un terrible coup en pleine figure, qui le fit voler, puis faire un plat sur le dos. Il poussa un cri, avant de penser : Ombre, je t’en supplie ! Aide-moi !

  La hérissonne fixait toujours le hérisson rouge, lorsqu’elle se sentit mal. Sa tête lui tournait, et elle avait comme l’impression qu’on l’appelait. Elle n’arrivait plus à se concentrer, et finit par tomber à plat ventre au sol, inconsciente.

  Elle apparut aux côtés du hérisson qui essayait d’échapper aux portes de la mort. Elle se retint de pousser un cri de joie. Seulement, il la fit taire, et lui montra la chose. Ombre crut qu’elle allait pousser un cri, mais de stupeur, cette fois.
« Comment allons-nous faire ? Demanda-t-elle. »
  Il baissa la tête, avant de dire, visiblement à contre cœur :
« On n’a pas vraiment le choix… Attention… Tu risques de manquer un peu d’énergie.
- Je m’en fiche, dépêche-toi ! »
  Il acquiesça, avant de lui mettre la main sur le cou. Elle se laissa faire. Elle sentit son énergie commencer à s’en aller, donc elle faiblissait, mais elle s’en fichait. Elle sentait l’immense satisfaction de rendre la vie à un être qu’elle aimait. Elle crut ressentir tout ce que le hérisson ressentait. Elle percevait toutes ses pensées. C’était comme s’il s’ouvrait à elle, mais involontairement. D’ailleurs, elle le sentait gêné. Elle voyait qu’il faisait de son mieux pour masquer ses pensées mais qu’il n’y arrivait pas. Elle tomba sur une pensée terrible… Une peur… Un souvenir… Terrible…

  C’était sur une colline. Un hérisson vert, Crépuscule, et une lynx étaient assis côte à côte, main dans la main, et regardaient le soleil couchant. La lynx avait un beau pelage sable, et de magnifiques yeux ambrés. Elle était habillée d’une belle robe à manches longues violette, aux plis élégants sur les hanches. Sur les manches, au niveau du coude, se trouvaient des rubans violet plus clair. Elle portait plusieurs bracelets, une dizaine environs, argentés au niveau de son poignet gauche. Elle avait deux petites boucles d’oreille à l’oreille, gauche également. Elle portait des bottes, à légers talons, noires et violettes. Ses longs cheveux roux étaient longs et ondulés. C’était une fille très jolie.
[en voyant ce souvenir, Ombre se sentit jalouse.] 
  Le soleil était presque couché lorsque la lynx demanda, en se détachant de la main du hérisson :
« Tu vas encore devoir tuer demain ? »
  Il baissa les yeux. Devait-il lui dire ou garder le secret ? S’il lui disait, elle l’empêcherait… Et si elle l’empêchait, il était fichu. Pourtant, il lui était impossible de lui mentir…
« Oui, avoua-t-il. Et ça risque de pas te plaire, Sacha. »
  Celle-ci soutint son regard, plongeant ses yeux ambrés dans les yeux verts du hérisson. Celui-ci ne pouvait plus reculer. Il devait lui dire la vérité, ou se taire, au risque de la perdre dans les deux cas.
« Je… Commença-t-il, hésitant. Je suis chargé de tuer Melia. »
  Il crut qu’elle allait s’évanouir. Il déglutit. La peur lui tordait le ventre, et la honte lui serrait le cœur. Il savait très bien ce qu’elle allait répondre.
« Mais c’est ma meilleure amie ! Protesta-t-elle, comme il l’avait prévu. Tu ne peux pas… »
  Il soupira, avant de se lever. Inutile de s’attarder. Elle allait lui faire la morale, et il n’avait pas spécialement envie de l’écouter. Il commença à s’éloigner, lorsqu’elle lui lança quelque chose d’assez dur. Il se retourna. C’était un des bracelets. Il le ramassa, puis fixa la lynx, qui lui dit :
« Je veux que tu saches juste une chose, Crépuscule le hérisson. Sache que si je devais mourir, j’aimerais que ce soit de ta main… »
  Ces paroles le touchèrent, mais il ne comprit pas vraiment pourquoi elle disait ça. Il allait lui poser la question, mais elle s’était déjà éloignée.


  Ce souvenir là terminé, elle en vit un autre, terrible, frustrant… Ombre en eut presque les larmes aux yeux. Même si elle était comme jalouse de la lynx, ce souvenir lui retourna le cœur…

  Tout se passait devant le portail d’un bâtiment étrange. Un individu étrange, avec un capuchon noir cachant son visage (il se trouvait que cet individu était Crépuscule) se tenait face à une panthère des neiges. Celle-ci était habillée d’un petit haut gris, s’arrêtant au nombril, lui laissant le ventre à découvert, et d’une jupe, grise également, s’arrêtant quelques centimètres au dessus des genoux. Elle portait des bottes grises aussi, et des boucles d’oreille aux deux oreilles. Ses cheveux étaient courts et noirs, et ses yeux bleu glacé.
   Elle était en position de combat, et fixait le hérisson d’un regard mis effrayé, mis hargneux.
  Crépuscule se prépara à donner son attaque, qui devait être assez puissante pour donner le coup fatal d’un coup. Il prépara son poing, qui fut entouré d’une énergie étrange… Une énergie noire, mauvaise, meurtrière… Une chose qui était capable d’aspirer toute l’énergie de quelqu’un par un simple contact, qui serait capable de tuer quiconque se mettait en travers de la route de celui qui utilisait le pouvoir.
  Crépuscule fit un mouvement en avant pour donner le coup de poing. Mais ce n’est pas sa cible qu’il toucha. C’était quelqu’un qu’il était loin de vouloir viser. Il croisa son regard… Sacha… Elle le fixait dans les yeux, les larmes débordant presque. Le hérisson crut qu’il allait s’évanouir. La lynx s’écroula sous ses yeux, à l’agonie, presque totalement vidée de son énergie. Elle haletait, s’agrippait au sol comme si elle s’agrippait au reste de vie qu’il lui restait. Elle s’arrêta de gesticuler lorsqu’elle croisa le regard du hérisson.
« C… Crépuscule… »
  Il s’agenouilla près d’elle, et la prit sur ses genoux. Il poussa doucement une des mèches qui barrait la figure de la lynx, et s’aperçut qu’elle était brulante de fièvre. Il sentit les larmes lui monter aux yeux, et son cœur se briser en milles morceaux. Il savait ce qu’il allait se passer. Sacha n’avait plus aucune chance de s’en sortir. Sa voix résonna dans sa tête : « Si je devais mourir, j’aimerais que ce soit de ta main… »


  Crépuscule repoussa violemment la hérissonne rouge, avant de lui adresser un regard noir. Le transfert semblait terminé, mais ils étaient toujours dans le monde de passage vie-mort. Ombre entendit la créature ricaner. Crépuscule cracha :
« C’est ta façon de dire qu’on a perdu, hein ? »
  La réponse fut un rire plus perçant, puis, la faucheuse essaya de refermer ses mains sur lui. Il l’évita juste à temps, avant de courir autour d’elle à toute vitesse, comme un fou-furieux, lui donnant le tournis. Il était essoufflé, mais ne devait pas s’arrêter. Sa vie, et celle d’Ombre qu’il venait de risquer pour rien étaient en jeu. Il n’y avait qu’un seul moyen d’échapper à cette faucheuse, mais le pouvoir de Crépuscule n’était pas suffisant. Ou du moins, il ne l’était plus, ou il refusait de l’utiliser.
  Ses jambes menaçaient de lâcher, son cœur allait exploser, et sa respiration devenait difficile. C’est alors qu’il découvrit qu’Ombre l’aidait. Elle tournoyait dans les airs à une vitesse incroyable autour de la créature. Celle-ci vacillait, tanguait, criait, essayait de sortir de ce piège.
« Ombre ! Cria le hérisson vert. As-tu encore l’anneau suprême ? »
  Elle ne répondit pas tout de suite. Elle fouilla dans sa poche, sans s’arrêter de tourner, avant de sortir l’anneau, brillant d’une énergie noire et mauvaise.
« Tiens, attrape ! »
  Elle lui lança. Il l’attrapa, avant de s’arrêter. Il fixa la faucheuse. Je n’ai pas le choix… J’avais promis de ne plus utiliser un tel pouvoir… Mais je dois le faire… Au moins pour sauver la vie d’Ombre. Il tendit l’anneau devant lui, puis le lâcha. La source d’énergie plana seule dans les airs, seulement reliée par une sorte d’électricité au hérisson vert. Ombre s’était arrêtée de tourner pour voir ce qu’il se passait. La faucheuse aussi fixait Crépuscule. Celui-ci était en concentration intense ; la moindre erreur pourrait lui coûter la vie, ainsi que celle de la hérissonne. Il serra les dents, se chargea d’énergie. Il y eut une explosion, et Ombre fut aveuglée. Elle mit son bras devant ses yeux, jusqu’à ce que la lumière s’estompe.
  Quand elle enleva son bras, Crépuscule planait dans les airs. Ses yeux étaient devenus étranges. Noir à la place du blanc, et rouge à la place de son vert habituel. Son corps aussi avait changé de couleur. Sa cape était tombée par terre, laissant découvrir un corps élancé et souple, tout en étant plutôt musclé. Son corps était devenu orange, et ses taches (le bout de ses épines et autour des yeux) étaient devenues rouges. Son regard semblait empli de haine. Autour de ses poings, une énergie noire… Ombre l’avait déjà aperçue… C’était cette énergie qui avait tué cette Sacha.
  « Crépuscule… » Murmura la voix de la lynx dans la tête de celui-ci, qui eut un pincement au cœur. Je suis désolé, Sacha… Je dois le faire… Il ferma les yeux, prit un élan, puis fonça sur la faucheuse, le poing devant lui.


Et voilà!! C'est tout pour l'instant!! Enjoy!! ^^
Ps: je sais, la nouvelle forme de Crépuscule n'est pas originale (de toute façon, mon p'tit Crépuscule ne l'est pas spécialement non plus :/)


Titre: Re : Ombre the Hedgehog
Posté par: Anzen le Décembre 16, 2010, 10:51:01 pm
Cool la suite !

Citation
Ps: je sais, la nouvelle forme de Crépuscule n'est pas originale (de toute façon, mon p'tit Crépuscule ne l'est pas spécialement non plus :/)

J'avoue tu aurais pu trouver autre chose xD Pas grave, en autant qu'il ne devient pas un ornithorynque mutant quand il se transforme, ça va aller x)


Titre: Re : Ombre the Hedgehog
Posté par: Ombre the Hedgehog le Décembre 19, 2010, 10:55:00 pm
merci Anzen de continuer à commenter  ::): ça me fait plaisir de voir que quelqu'un me lit.

La suite! (trop de dialogues, je sais...)

Il y eut un choc assourdissant, une lumière éblouissante emplissant le monde des morts dans toute sa longueur et largeur, puis une explosion terrible. Ombre fut percutée par une énorme pierre. Celle-ci l’atteignit à la tête, lui faisant une méchante plaie. La hérissonne tomba au sol, et retapa la tête contre le sol, et un cri de douleur lui échappa. Elle était raide, et peinait à bouger ses muscles. Elle sentit que Crépuscule lui attrapait le bras et la relevait.
« Vite ! Fit-il. Il faut s’en aller avant que tout explose ! »
  Il prit la hérissonne dans ses bras, voyant qu’elle ne pouvait pas vraiment bouger, puis s’envola, toujours sous son étrange forme. Ils devaient essayer de s’en aller au plus vite. Dans quelques secondes, le monde allait disparaître.
« Ombre, essaye de prendre l’anneau qui est dans ma poche ! »
  Elle obéit, les muscles frêles. Elle se retrouva avec l’anneau brillant de toute sa splendeur dans sa main.
« Tu maîtrise leurs pouvoirs, n’est-ce pas ? »
  Elle acquiesça, ne comprenant pas vraiment où il voulait en venir. Elle sentit son étreinte se resserrer. Il avait les mains brulantes. Elle savait qu’il était en manque d’énergie. Il allait en avoir besoin rapidement, mais pour ça, elle se doutait qu’il allait falloir revenir dans le monde des vivants.
« Il doit sûrement avoir un pouvoir, un truc machin chose qui nous permettrait de rentrer dans notre monde…
- Oh Crépuscule… Commença-t-elle. »
  Elle se stoppa de suite. Elle ne savait pas comment elle savait ce qui lui venait à l’esprit. C’était comme une voix qui le lui soufflait.
« Ombre… Qu’y a-t-il ? S’inquiéta-t-il. »
  Elle soupira. Elle n’avait pas le choix. Elle devait lui dire, même si elle n’en était pas sûre.
« Crépuscule… Si tu mets un pied dans le monde des vivants… Tu te dématérialiseras… »
  Il crut que le monde s’écroulait autour de lui. Il n’avait donc aucune chance de s’en sortir ?
« Mais j’ai déjà réussi à m’en aller d’ici plusieurs fois…
- Tu tiens vraiment à retourner sur terre au risque de disparaitre, à jamais ? »
  Il hésita. Il s’arrêta, et plongea son regard dans celui d’Ombre. Elle avait les larmes aux yeux. Il eut l’impression de voir le regard de Sacha avant sa mort, ce qui lui serra le cœur.
« Qu’en penses-tu ? Lui demanda-t-il. »
  Elle baissa les yeux, avant de répondre :
« Je ne peux décider à ta place…
- Tu ne connais pas un monde où il se pourrait que je ne me désintègre pas ? »
  Une lueur d’espoir apparut dans les yeux de la hérissonne. Elle devait faire vite. Elle tendit l’anneau devant elle, avant de hurler des paroles incompréhensibles. Une lumière les enveloppa. Ombre ne sut pourquoi, mais les larmes lui montèrent aux yeux. C’était comme quand… On avait coupé le lien avec Crépuscule. Elle hurla, mais cette fois de douleur. Les larmes dégoulinaient sur ses yeux. Elle ne comprenait pas ce qui se passait. Elle sentait Crépuscule qui la serrait fort contre lui, et elle sentait que lui aussi souffrait. Elle s’agrippa à lui, et le serra à son tour. Etait-ce le lien qui était de retour ? Ou le reste du lien qui s’en allait à jamais ? Etait-ce la douleur que l’on ressentait lorsqu’on mourrait ?

  Blue, Lilas et Night étaient sortis du vaisseau. L’échidné et le loup avaient décidé d’abandonner le docteur Robotnik. Le plan ne pouvait plus marcher sans Crépuscule. Lilas les avait suivis car elle appréciait beaucoup l’échidné bleu, et qu’elle ne voulait pas le laisser seul.
  Ils s’étaient éloignés du vaisseau, et s’étaient assis sur des rochers, au bord d’une rivière, et regardaient l’eau passer. Ils étaient tous autant nostalgiques les uns que les autres. Le plus triste était quand même Blue. Il avait la tête basse, et ses yeux étaient perdus dans le vide.
  Night allait dire quelque chose, lorsque le temps s’arrêta… 

  Tout avait disparu. C’était le néant complet. Etaient-ils morts ? Cette question restait sans réponse.
  Soudain, une lumière éblouissante fit son apparition. Ombre et Crépuscule furent éblouis par cette lumière, et mirent un certain moment avant de s’y habituer.
  Lorsque ce fut le cas, ils remarquèrent qu’ils flottaient dans les airs. Crépuscule avait retrouvé sa forme normale. Ombre regarda la main dans laquelle elle tenait l’anneau. Elle poussa un cri lorsque celui-ci partit en poussières.
« Oh nan… S’étrangla-t-elle. »
  Crépuscule se tourna vers elle, la regardant avec les yeux ronds.
« Quoi ? Demanda-t-il.
- L’anneau… Il est parti en poussières… »
  Il crut qu’il allait s’écrouler. Sans l’anneau, il leur serait impossible de partir. Ils étaient coincés. Il regarda autour de lui. Ce monde était d’une étrangeté incroyable. Il était vide de traces de vie. Ils étaient comme dans une sorte de tuyau, un tourbillon de couleurs vives qui donnait le tournis. Crépuscule ignorait complètement où ils se trouvaient, mais Ombre avait l’impression d’être déjà venue.
« Tu sais où on est ? Demanda le hérisson vert. »
  Elle sembla ne pas l’entendre. Elle avait les yeux qui parcouraient le paysage. Elle crut voir des ombres, ou plutôt des fantômes… Avec des formes qu’il lui semblait déjà avoir vues. Elle restait figée. Elle tremblait, et ses pupilles n’étaient plus qu’un petit point noir. Elle avait réussi à placer un nom sur un des fantômes. Son sang se glaça dans ses veines. Cette ombre, elle la redoutait. Elle eut l’impression que le fantôme s’approchait d’elle et allait la frapper. Elle se recroquevilla et hurla, sans même essayer de se défendre.
  Crépuscule jeta un regard surpris à la hérissonne. Lui, ne voyait rien.
« Nan… Maman, laisse-moi ! Ne me frappe pas ! Cria Ombre, effrayée. »
  Quoi ? Le hérisson vert regarda autour de la hérissonne. Rien. Mais pourquoi criait-elle ? Avait-elle des hallucinations ? Il essaya de s’approcher d’elle, mais percuta un mur invisible. Mais…
  Ombre sentit comme un terrible coup dans le dos, et poussa un gémissement pitoyable… Elle crut entendre sa voix d’enfant, et sa mère lui crier dessus. Son esprit faisait comme un tour dans le passé, puis revenait. Elle avait l’impression de devenir folle. La tête lui tournait. Elle releva la tête. Sa mère était apparue bien clairement, une belle hérissonne noire, au corps élancé, des piquants assez courts, tous pendants, sauf un, beaucoup plus long, attaché par une lanière. Elle la regardait méprisamment avec ses beaux yeux gris. Elle était habillée d’une longue robe pourpre.
  Ombre frissonna, les larmes aux yeux. Sa mère était morte, assassinée, quand elle avait douze ans. Qui l’avait tuée ? Elle-même. Elle avait tué sa propre mère. Pourquoi ? Elle n’en avait pas vraiment compris la cause. Déjà, parce que sa mère l’avait battue lorsqu’elle était petite. Mais il y avait autre chose… Qu’elle ne comprenait pas. Mais peu importait. Elle se retrouvait en face d’elle, et ne savait que faire. Elle commença par se lever, et de faire face à sa mère, bien droite, la tête haute. Sa respiration s’accélérait rapidement. En réalité, elle craignait sa mère.
  Crépuscule la fixait sans comprendre. Il se demandait face à qui était la hérissonne. Il aurait aimé que le lien soit toujours présent, il aurait pu savoir ce qu’il se passait.
  D’autres ombres vinrent se poster autour de la hérissonne. Elle reconnut Jena, Mina, Plume,  son père (un hérisson couleur bordeaux aux yeux orange), et une petite fille d’à peu près douze ans aux cheveux bruns et aux yeux bleus. Cette fille, elle l’avait connue grâce à Secret. Elle ne l’avait jamais rencontrée, mais elle était exactement comme le chat la lui avait décrite.
« Où suis-je ? demanda finalement la hérissonne.
- Tu te trouves dans les couloirs du temps, répondit la jeune fille d’une voix douce et claire, presque divine. Nous savons pourquoi tu es ici, inutile de nous expliquer. Tu veux rendre la vie à Crépuscule, n’est-ce pas ? »
  Le cœur se gonflant d’espoir, Ombre acquiesça. Ses yeux luisaient.
« Je tiens à te prévenir tout de même, coupa sa mère, les bras croisés, leur tournant le dos. C’est assez risqué. Nous pouvons te renvoyer dans le temps, avant que ne sautes comme une abrutie sur cet humain, et que tu ne te plantes cette aiguille dans la main. Si tu trouves assez de courage en toi, tu pourras dévier ton saut, et éviter le contact mortel.
- Tu sauveras Crépuscule, et ta vie en même temps, continua son père. Le problème, c’est que Crépuscule ne se rappellera pas de tout ce que tu as fait pour le ramener la vie. Il se peut que tu perdes toi-même la mémoire, et que tu ne te souviennes plus de rien. C’est un risque. »
  Crépuscule en avait trop entendu. Il tapa sur le mur invisible en criant un « Non ! » ferme. Ombre tourna la tête vers lui. Elle semblait comme triste, mais son air était déterminé. Il crut que ses jambes allaient le lâcher. Il n’avait aucune chance de la convaincre. Ombre… Ne fait pas ça... Elle sembla l’avoir entendu, car elle baissa la tête. Il tomba à genoux. Elle s’approcha du mur invisible, sortit un stylo de sa poche, et marqua: Excuse-moi, Crépuscule. Je dois le faire… Pour toi… Je t’aime.
  Il sentit son cœur se serrer, et les larmes lui monter aux yeux. Il se releva d’un bond, et protesta :
« Et si ça ratait ? Tu imagines…
- Et si ça réussissait ? Le coupa-t-elle. Tout sera mieux… Crépuscule, fais-moi confiance. »
  Il plaqua ses mains contre le mur, et y colla son front, les larmes dégoulinant sur ses joues, et se perdant dans le vide coloré sous ses pieds. Il sentit comme une douce chaleur sur ses mains. Il releva la tête. Ombre avait posé ses mains sur les siennes, et le regardait tristement, les larmes aux yeux,  mais avec un faible sourire sur les lèvres.
« Si jamais je ne reviens jamais, je veux que tu saches que je t’aime. Sois brave, mon guerrier… »
  Elle fit demi-tour, et retourna vers les fantômes. Elle acquiesça lentement. Ils firent un cercle autour d’elle, et lièrent leurs mains. Une lumière aveuglante l’éblouit, et elle se recroquevilla sur elle-même. Elle fut envahie par un tourbillon d’émotions, qui lui firent tourner la tête. Puis, tout devint noir. Quand elle rouvrit les yeux, elle était dans la prison, face à l’homme à la seringue. Le cœur battant, elle sauta. Son sang se glaça dans ses veines. Elle n’avait pas été assez rapide pour éviter l’accident… C’était fichu. Elle ferma les yeux. Nan… Elle sentit un violent choc dans son abdomen, et elle retomba violemment sur le sol. Quand elle ouvrit les yeux, elle crut voir la silhouette de son père.
« Oh… »
  La silhouette disparut aussitôt. Elle resta bête. Son père avait-il senti sa détresse ? Où avait-elle elle-même réussi à dévier sa trajectoire, et qu’elle avait tout simplement eu des hallucinations ? Des questions qui restaient sans réponse.
  L’homme la regardait d’un regard surpris. Elle lui fit une sorte de grimace, avant de se relever d’un bond, les jambes molles. Crépuscule vint se camper à ses côtés. Dire qu’il ne sait pas tout ce que j’ai fait pour l’aider… Ou du moins, il ne se rappelle pas…
« Si tu tiens à la vie, fit Crépuscule à l’homme, à ta place, j’me casserais en courant et en criant comme une fillette. »
  Ombre eut envie de rire, mais elle se retint. L’homme les regarda avec les yeux ronds, hésitant. Il finit par reculer, puis partit en courant. La hérissonne eut un sourire, avant de tourner la tête vers Crépuscule. Il la regardait avec un sourire moqueur.
« Allons-y, lui murmura-t-il. Inutile de nous attarder ici. »
  Elle acquiesça. Ils sortirent tranquillement. Mais Ombre se souvint, trop tard, qu’une bombe avait explosé. Ils furent projetés violemment vers l’extérieur, se recevant des morceaux de béton, et se brûlant. Ombre retomba sur la tête, et manqua de se briser la nuque. Crépuscule, lui, fit un mauvais plat sur le ventre.
  Le hérisson vert se releva le premier. Du sang coulait lentement, partant de son torse. Il avait de nombreuses brûlures, et impacts sur tout le corps. Il souffrait, mais ignora la douleur. Il s’approcha d’Ombre, s’assit, et la prit sur ses genoux. Elle s’était évanouie. Il soupira. La prison était en cendres. Seuls quelques murs tenaient encore. Si on était restés à l’intérieur, on serait morts.
« Vous vous en êtes sortis ! Ombre a réussi à retourner dans le passé !
- Hein ? »
 Crépuscule tourna la tête vers la voix. Le loup qui les avait aidés courait vers eux. Il s’accroupit près d’eux, ses yeux jaunes brillants.
« Quel passé ? Demanda le hérisson vert, plutôt agressif. De quoi parles-tu, vieux fou ? »
  La queue du loup fouetta l’air, avant qu’il ne souffle, agacé :
« D’abord, je m’appelle Hiro. Et puis Ombre t’expliquera, lorsqu’elle sera en état. Pour l’instant, tu dois me suivre. »
  Le hérisson hésita un instant, avant d’acquiescer. Il se leva et prit Ombre dans ses bras. Il échangea un regard avec le loup. Un regard dénudé de sentiments. Ils se firent un signe de tête, avant de commencer à marcher vers une destination inconnue.

Et voilà!! Pas assez d'action, je sais ^^ Enjoy!! ^^


Titre: Re : Ombre the Hedgehog
Posté par: Anzen le Décembre 19, 2010, 11:05:12 pm
Pas assez d'action amis nécessaire pour ... *SBAF!* J'l'ai déjà dis celle là xD
Comme t'as dis, trop de dialogue mais ça reste super quand même, continue !  ::D:


Titre: Re : Ombre the Hedgehog
Posté par: Ombre the Hedgehog le Décembre 23, 2010, 06:08:32 pm
Merci Anzen <3 Je suis heureuse que tu continues à lire Même si t'es un des seuls *SBAFF* Mais je m'en fiche!! XD
La suiteuh!! ^^


  Ce monde… Pourquoi je reviens toujours ici ? Pourquoi ai-je toujours été maudite ? Qu’ai-je fait ?
« Le futur est déjà construit, ton destin est déjà tracé, jeune hérissonne. On ne peut faire face à son destin… »
  C’était une voix masculine, claire, mystérieuse… Ombre se retrouvait encore dans ce monde, le monde qu’elle avait nommé « Antartica » lorsqu’elle était âgée d’à peine six ans. Elle se retrouvait souvent dans ce monde, où le paysage n’était que de glace… D’où le nom Antartica… Cela faisait quand même un bout de temps qu’elle n’était plus venue. Le paysage n’avait pas changé. Mais elle n’avait jamais eu de réponse à ses questions. Elle avait souvent vu des esprits, des fantômes, se balader ici, mais jamais aucun de lui avait répondu.
« Si on ne peut faire face à son destin, ou au futur, pourquoi ai-je réussi à faire un saut dans le passé, et changer le futur ? Demanda-t-elle d’un ton provocateur. »
  Aucune réponse cette fois. Elle avait eu un sourire en disant cette phrase, mais l’avait vite perdu. Son expression venait de se changer en terreur. Elle fit un bond en arrière. Un monstre horrible venait de sortir du sol. Il était gigantesque, et devait faire plus de vingt fois sa taille. Elle était pétrifiée. C’était une sorte de dragon, ou du moins juste son squelette, fait en glace, avec des yeux de flammes. Il poussa un cri à en percer les tympans, faisant tomber la hérissonne sur le dos. En reprenant ses esprits, elle remarqua que le monstre avait un cavalier sur le dos. Un elfe. Plus particulièrement celui que Sonic et les autres avaient rencontré. Mais là, sur son dragon, il faisait vraiment peur. A vous en couper le souffle.
  Ombre se releva, une douleur terrible dans le dos. Impossible… Je suis dans un rêve !
« C’est ce que tu penses, ma grande ! Ricana l’elfe. Tu n’es pas vraiment dans un rêve… Ou alors, c’est un rêve, tout ce qu’il y a de plus réel. Si tu meurs ou te blesse ici, tu mourras ou tu te blesseras dans l’autre monde aussi. »
  Elle sentit son sang se glacer dans ses veines. Elle se sentit soudain rageuse, elle ne sut pas vraiment pourquoi. Elle s’approcha à pas posés du monstre, puis s’arrêta à quelques mètres. Elle se tenait droite, la tête haute, et ne montrait aucune faiblesse. L’elfe murmura :
« Tu vas payer pour ton erreur… Tu vas payer pour avoir violé les règles du temps ! »
  Elle eut à peine le temps de frissonner qu’elle se reçut un violent coup de patte du monstre dans la tête. Elle fut projetée à plusieurs mètres en arrière, la mâchoire se brisant de nouveau. Elle poussa un cri de douleur, avant de se relever, tremblante. Elle mit sa main sur sa mâchoire, tordue, déboitée et brisée. Elle eut une grimace de dégout lorsqu’elle regarda sa main, qui était couverte de sang.
  Emportée par la colère, elle ignora la douleur et se jeta rageusement sur le dragon. Elle ne réfléchissait même plus. Mais comment réfléchir avec une douleur pareille, de toute façon ? Elle attrapa la patte avant avec ses dents, lui faisant traverser une nouvelle douleur, glacée. Elle mit ses mains, et ferma les yeux pour essayer de se concentrer. Elle comptait utiliser le pouvoir de l’ombre. Il y avait le risque qu’elle meure, mais si elle laissait faire le monstre, elle mourait de toute façon. Son pelage devint gris, et ses yeux totalement noirs. Elle était secouée de violentes convulsions, mais les ignorait. L’ombre traversait le monstre, qui poussait des cris stridents. L’elfe descendit d’un saut, sortit un sceptre de glace, et le pointa vers Ombre.
« Meurs, sale mortelle ! Cria-t-il. »

  Ils marchaient depuis quelques minutes déjà lorsque Ombre se mit à se débattre dans les bras du hérisson. Quand elle le mordit, il poussa un cri, et la lâcha. Elle retomba au sol, et continua de se débattre en poussant des cris. Mais que se passe-t-il ?! La mâchoire de la hérissonne se brisa, sous les yeux horrifiés de Crépuscule et de Hiro. Elle poussa un terrible gémissement, avant que son pelage ne devienne gris. Crépuscule se précipita à son chevet, et la secoua.
« Ombre ? Tu m’entends ? Ombre, reviens ! »
  Il était inquiet, et ses gestes étaient brusques, ses paroles aussi. Hiro poussa un cri.
« Il est en train de la tuer ! Elle a traversé les couloirs du temps, il est fou de rage ! S’étrangla-t-il. »
  Le hérisson vert se retourna vers lui, sourcils froncés, perplexe. Quand il vit l’expression de terreur dans les yeux du loup, une sueur froide lui coula dans le dos.
« Qui ? »
  Hiro était pétrifié. Il n’osait plus parler. Il tremblait. Celui dont il parle doit être vraiment dangereux si un immortel a peur de lui… Crépuscule retourna la tête vers Ombre. Elle avait pâli, et se débattait de plus en plus faiblement.

  L’elfe l’avait attrapée et lui avait fait lâcher l’emprise. Elle l’entendit pousser un cri lorsqu’il entra en contact avec elle, mais elle sentit son pouvoir se dissiper.
« Quoi ?! Mais… »
  Elle commençait à faiblir. Pourtant, elle continuait à se débattre. Elle réussit à envoyer un violent coup de poing dans la tête de l’elfe, qui la lâcha. Il poussa un cri, avant de rager :
« Personne ne s’oppose à moi ! Personne ne s’oppose à Dimo, Maître du temps et de la glace ! »
  Il pointa son sceptre vers elle.  Le sang se glaça dans les veines de la hérissonne. Elle n’avait aucune chance. C’était un immortel. Pourtant, elle devait l’affronter, et lui infliger le plus de dégâts possible. Elle lui fit face, donc. Le cœur battant, elle bondit, et d’un geste de main, envoya de l’eau, qu’elle essaya de faire le plus chaud possible, sur l’elfe. Son sceptre fondit. Il poussa un cri de surprise, avant de se jeter sur la hérissonne. J’ai aucune chance… Il sait voler lui aussi… Elle se prit un coup de poing dans le nez, et elle retomba lourdement sur le sol, faisant craquer et se fissurer la glace. Elle poussa un cri lorsqu’elle tomba dans une eau glaciale. Elle n’avait pas eu le temps d’utiliser son pouvoir, donc elle avala une goulée d’eau glacée, et eut la sensation de mourir d’un arrêt cardiaque. Elle battit des bras et des jambes, et essaya de remonter à la surface. Elle se cogna à la glace. L’ouverture qui l’avait engloutie avait disparue. Paniquée, elle tapa désespérément sur la glace pour essayer de la briser. Rien à faire. Elle était bloquée, en train de se noyer dans une eau plus que glacée.
  La tête commençait à lui tourner, et ses gestes étaient de plus en plus lents et mous. Elle manquait d’air. Elle commençait à sentir la mort l’envahir. Est-ce ça que Crépuscule a ressentit quand il s’est sacrifié ? Elle allait perdre tout espoir, lorsqu’elle sentit un bras l’agripper et la sortir de l’eau. Elle se retrouva sur la glace, tremblante. Elle n’eut pas la force de regarder son sauveur, trop épuisée pour ça. Pourtant, lorsqu’elle entendit la voix de son sauveur, elle fut intriguée, et elle releva la tête. C’était un elfe étrange… Il avait de longues ailes multicolores, et une queue de renard. Il portait d’assez longs cheveux roux, et la peau plutôt bronzée, mais elle ne voyait pas ses yeux. Il était habillé d’un simple pantalon gris, et ne portait pas de chaussures. Il semblait jeune, d’une quinzaine d’années, même pas. Il se tenait debout, droit, et faisait face à son semblable.
« Dimo ! Laisse cette hybride tranquille ! »
  Un sourire méprisant apparut sur les lèvres de l’intéressé. Il s’adossa à son dragon. Il semblait à la limite de ricaner.
« Jester, Jester… lâcha-t-il. Te crois-tu vraiment de taille à affronter le maître du temps et de la glace… Seul ? Ton maitre ne sera pas là pour te sauver la mise cette fois… Et tu sais très bien pourquoi. »
  Il sembla se raidir. Ombre se releva, et vint se camper à ses côtés, malgré le peu de forces qu’il lui restait. Elle devait faire deux ou trois têtes de moins que l’elfe. Elle ne le connaissait pas, mais devait l’aider. Après tout, il venait de lui sauver la vie.
« Je t’interdis de parler de mon maître ! Ragea-t-il. Tu vas payer pour avoir essayé de tuer une mortelle sans défense… »
  Ombre lui envoya un coup de poing qui le fit vasciller.
« Sans défense ? Tu te moques de moi ?! Cracha-t-elle.
- Je vous laisse vous disputer tranquillement, mais écoute moi bien, Jester, je vais faire un relevé de ton comportement à Ragnar, et ça risque de mal aller pour toi ! J’ai toujours su que les elfes qui maitrisaient la lumière ne servaient à rien… Après tout, un maitre en moins, un concurrent de moins à éliminer. Au revoir, jeune elfe de lumière. »
  Dimo remonta d’un bond sur son dragon. Celui-ci s’envola, envoyant une puissante rafale sur la hérissonne et l’autre elfe. Ombre, ne tenant plus sur ses jambes, tomba lourdement au sol, à moitié gelée, et morte de fatigue.
« Ça va ?! »
  Ombre soupira, tremblante, mais ne répondit pas. L’elfe ne savait pas trop quoi faire.
« Je veux rentrer dans mon monde, murmura finalement la hérissonne. S’il te plait, renvois-moi là bas…
- Je… Il m’est impossible de te renvoyer dans ton monde. Seul Ragnar en serait capable…
- Alors donne moi de l’énergie… S’il te plait… »
  Soupirant, l’elfe de lumière, n’ayant comme but que l’aider, lui transféra une vague d’énergie bienfaisante et revigorante, et en même temps la réchauffa. Une fois le transfert terminé, Ombre se leva, et le remercia d’un signe de tête.
« Merci, je t’ai assez attiré d’ennui comme ça. J’irai voir Ragnar toute seule. See ya ! »
  Elle s’éloigna, laissant l’elfe seul. Ce monde, qui lui avait été familier, étaient devenu hostile. Pourtant, dans mon enfance, c’était un monde agréable, que j’avais l’impression de connaître par cœur… Elle soupira. Le monde réel ne l’avait jamais gâtée. Ce monde l’avait souvent réconfortée dans ses moments les plus noirs. Pourquoi était-il devenu comme ça ? Elle l’ignorait, mais elle comptait avoir une réponse.
  Elle marchait posément, loin d’être pressée. Sa mâchoire et son nez brisés la faisaient énormément souffrir. Mais elle ne devait pas se laisser abattre. Elle devait revenir dans son monde. Elle pensa à Crépuscule. Je me demande ce qu’il pense à ce moment… Il y a des moments où j’aimerais que le lien revienne. Mais je l’aurais fait souffrir… Finalement, peut-être que tout ce qu’il s’est passé DEVAIT se passer… Et si ramener Crépuscule à la vie était une erreur ?

  Le temps sembla comme se rembobiner. Ombre avait mélangé le temps en revenant dans le passé. Il y avait un remue-ménage terrible. Ragnar mit un coup dans un mur de son palais, faisant une fissure. Le grand seigneur était un colosse puissant. Il possédait une musculature saillante, et portait de cours cheveux rouge sang. Ses yeux étaient petits, et étaient totalement noirs. On aurait pu les confondre avec des yeux de blaireau. Il avait des oreilles de blaireau, et avait deux marques noires partant de son front, et allant jusqu’en bas de son visage. Il paraissait plutôt effrayant.
  Quelqu’un toqua à sa porte.
« Entrez ! Fit-il d’une voix rauque et forte. »
  La porte s’ouvrit. Un nain, assez svelte et fatigué, entra.
« Maître Dimo désire vous voir, messire.
- Qu’il entre ! Ça tombe bien, j’avais deux mots à lui dire ! »
  Le nain s’inclina, avant de laisser entrer l’elfe maitre de la glace et du temps. Celui-ci paraissait sérieux, et avait pris un air grave, mais dans sa tête c’était totalement différent. Il savait que le grand Ragnar, malgré ses puissants pouvoirs, ne pouvait pas lire dans ses pensées. Dans celles-ci se trouvait un mélange d’ambition et d’impatience. Voilà plusieurs années que Dimo voulait écraser les elfes de lumière, et Jester en particulier.
  Il s’inclina respectueusement, un genou à terre.
« Maître… Murmura-t-il. Puis-je parler ? »
  Un sourire apparut sur les lèvres du colosse. Il tourna le dos, les bras croisés, et regarda par la fenêtre.
« Je t’écoute, Dimo. Pourquoi es-tu venu ? Tu peux te relever. »
  L’intéressé se releva, bien droit, il expliqua :
« Notre cher petit Jester a encore commis une erreur, Maître, répondit-il avec un sourire sadique aux lèvres. Et il s’est trouvé une alliée… Qui vient d’un autre monde. »
   Ragnar, qui était en train de boire tranquillement un verre de vin, recracha le tout contre le mur.
« Quoi ?! S’étrangla-t-il en faisant volte-face. »
  L’elfe eut un peu peur sur le coup, et recula d’un pas. Ragnar jeta son verre par terre, qui se brisa, étalant plusieurs morceaux de verre.
« Extermine-là !!! Cria-t-il. »

Et voilà!! Je coupe ici!!! *sourire sadique* MUAHAHA!! *crève*


Titre: Re : Ombre the Hedgehog
Posté par: Light the cat le Décembre 23, 2010, 06:55:28 pm
Citation
elle mourait de toute façon.

Mourrait

... Je suis certaine d'en avoir vu d'autres, mais flemme d'aller les chercher.

Et bah moi, je trouve ça super. La bagarre c'est pas tout non plus, c'est ennuyeux de se mettre sur la tronche tout le temps >.< Je trouve pas non plus qu'il y ai trop de dialogues, les descriptions sont suffisamment détaillées pour faire tout passer. Vraiment, j'aime beaucoup ^w^


Titre: Re : Ombre the Hedgehog
Posté par: Anzen le Décembre 23, 2010, 10:31:30 pm
Encore déboîter la mâchoire ?! Mais c'est une manie ! *SBAF!*
Pas mal ce monde de glace ^^ Continue, c'est super ! xD 


Titre: Re : Ombre the Hedgehog
Posté par: kyré le Janvier 08, 2011, 09:34:00 pm
Bon bah, J’ai tout lu. =)
Et bien, c’est sympathique à lire. Tes descriptions des lieux et des émotions sont plutôt bien développés et assez bien écrit. Et puis les rapports entre les personnages sont assez plaisants à lire. ^^

M’enfin, il y a trois petite choses qui m’on chagriner (‘part se cacher’).
Bah, pour commencer, il y a le surnombre de personnages. Je trouve que tu en fais défiler pas mal sans forcément les décrire suffisamment. Pour ça, de temps en temps, je me sens perdu, ne sachant plus qui est qui. =/
Et, c’est un peu pareil avec les pouvoir que tu donne aux personnages. Je trouve qu’ils ne sont peut-être pas assez bien expliqués. (Par exemple, quand Ombre et Crépuscule sont dans la prison enfermée sous l’eau, je crois que tu aurais pu décrire le pouvoir pour respirer sous l’eau au début de l’histoire, ou quelque chapitre avant plutôt qu’en plein milieu de l’action.)
Et un autre dernier petit point. Je trouve que l’action se défile vraiment trop rapidement. Et de mon coté, ça m’a donné assez de mal à comprendre certain point important de ton histoire. Par exemple, le fait qu’ombre et crépuscule puissent passer d’un monde à l’autre. 

Enfin, je dis ça… perso, c’est ce que j’ai ressenti. Après, je ne suis surement pas une référence. x)
Mais sinon, mise à part ça, ton histoire se laisse aimablement lire. Pour ma part, j’ai bien apprécié ta dernière partie (je ne suis pas trop fan des elfes ><, mais je sens que ça peut devenir intéressant.).
Bon et bien voila…
Je serais attentif à la suite, bon courage pour ta prochaine partit. =3





Titre: Re : Ombre the Hedgehog
Posté par: Ombre the Hedgehog le Janvier 12, 2011, 12:53:52 pm
Light : Oui, je sais, plein de p'tites fautes inattention ^^" Oui, bon, pour la bagarre, y'en a encore un peu dans ce chapitre, mais après, ça va se calmer. En tout cas, merci =3

Anzen : Oui, encore ^^ Elle a pas de chance cette mâchoire =P Merci ;)

kyré : Wah!! Voilà un commentaire constructif!!
Citation
Bah, pour commencer, il y a le surnombre de personnages. Je trouve que tu en fais défiler pas mal sans forcément les décrire suffisamment. Pour ça, de temps en temps, je me sens perdu, ne sachant plus qui est qui. =/
Ah ouais... Maintenant que tu le dis ^^" c'est vrai, j'ai beaucoup de personnages. J'essaierais d'arranger ça. Pour les pouvoirs... Oui, aussi ^^ Mais... 'fin, moi dans ma tête (mais je suis très débile) j'me dis que découvrir les pouvoirs au fur et à mesure, c'est mieux. M'enfin, c'est vrai que comme l'histoire est basée sur Ombre, j'aurais pu les expliquer plus tôt.
Ouais... Pour l'action qui défile vite, c'est un de mes gros défauts dans l'écrit  =S J'essaierais de corriger.
En tout cas, merci d'être passé, ça fait plaisir =)

Bref, la suite!! Encore un peu de baston, mais ça se calme après ^^ Bref, bonne lecture!!

  Ombre marchait seule dans l’étendue de glace. Ce monde semblait infini. Mais elle ne regardait pas vraiment les paysages, qui étaient pourtant plutôt beaux à voir. Elle pensait. Ou du moins elle réfléchissait. Sa vie avait tellement changé depuis qu’elle avait quitté sa planète. Elle avait fait des rencontres plutôt extraordinaires, et avait trouvé des hybrides possédant des pouvoirs plus puissants que les siens, même si elle savait qu’elle était loin d’être la meilleure. Seulement, dans son monde, elle n’avait trouvé que peu de personnes de son niveau. Ce changement a bouleversé ma vie… Dans le bon et le mauvais sens…
  Quelque chose la tourmentait. Dark. Ce hérisson rouge était en fait son grand frère, qu’elle croyait mort. Il ne peut pas être vivant… C’est totalement impossible. Jena l’a tué en même temps qu’Estigane. Nan, j’ai sûrement eu des hallucinations. Les morts ne ressuscitent pas.
  Elle pensa alors à Crépuscule. Elle l’avait ramené à la vie avec un retour dans le temps… Et si quelqu’un avait ramené son frère à la vie ? Allait-il encore essayer de s’emparer des planètes ? Allait-il semer le néant comme il l’avait fait sur Mistica à l’aide d’Estigane ? Je suis sûre qu’il va encore se trouver le pire des alliés… Il faut qu’on retourne le plus vite possible sur Mobius ! Même si ce n’était peut-être qu’une hallucination, on ne sait jamais…
  Elle sentit soudain un brusque changement de température. Elle crut qu’elle allait succomber tellement il fut brutal. Elle tomba à quatre pattes. La chaleur était insupportable. Le changement brutal faisait encore plus l’impression de chaleur aride. La hérissonne mit un moment avant de s’y habituer. Elle était tout de même en sueur, dégoulinante. Elle se releva, et s’essuya le front d’un revers de main. Elle poussa un long soupir. Je me rends compte que j’étais loin de connaître ce monde…
  Elle continua de marcher, mais plus lentement, la chaleur lourde. Elle respirait avec difficultés. Vivement que je retrouve Mobius !
  Elle arriva devant une énorme bête ressemblant à un chameau géant. Elle écarquilla les yeux, mais sentait une certaine satisfaction. Cette bestiole va me servir à traverser ce désert.
  Elle s’avança vers le chameau, et se prépara à sauter pour se retrouver sur son dos. Seulement, l’animal semblait s’être rendu compte que la hérissonne était là. Il poussa un cri rauque, avant de faire volte-face vers elle. Surprise, elle fit un bond en arrière. Elle ne voulait pas endommager la bête, qui serait sûrement le seul moyen de transport qu’elle trouverait avant un moment. Seulement, voyant que le chameau allait l’attaquer, elle n’eut pas d’autre réflexe que de se défendre. Elle bondit, et mit un coup de pied dans le museau de l’animal, qui poussa un autre cri, avant de faire un pas pataud en arrière. Ombre retomba au sol, un genou à terre. Elle était déjà hors d’haleine.
  Le chameau semblait furax. A force, je vais finir par croire que je cherche les ennuis… Elle refit un saut, plus haut, et se retrouva sur le dos de l’animal, qui commença à ruer et à se débattre. Elle s’accrocha à une bosse, seule prise qu’elle trouva. La bête se fatigua vite. Elle se calma, et finit par se montrer docile. Ombre poussa un soupir de soulagement et d’épuisement. L’animal commençait à marcher seul, et Ombre posa sa tête sur la bosse à laquelle elle s’était accrochée, ferma les yeux et, bercée par les mouvements patauds du chameau, s’endormit.

  Elle ouvrit les yeux. Elle était dans le monde réel. Il faisait nuit. Crépuscule était accroupi près d’elle, recroquevillé, sûrement endormi. Heureuse de s’être réveillée, elle se mit à genoux, se mit derrière Crépuscule, et le serra contre elle. Elle n’était vraiment pas câline, mais ça lui avait échappé. Elle s’était rendu compte qu’elle aimait ce hérisson… Et qu’elle serait capable de beaucoup de choses pour lui. Elle le sentit se redresser un peu, et l’entendit dire d’une voix ensommeillée :
« Ombre ?... »
  Surprise, elle le lâcha, et s’apprêtait à reculer, lorsqu’elle sentit une main chaude lui agripper le bras. Elle crut que son cœur allait cesser de battre. Elle pensait qu’elle venait de faire une terrible erreur. Elle avait oublié que ce Crépuscule là ne savait pas tout ce qui s’était passé.
  Le hérisson se tourna vers elle, tenant toujours son bras. Il la fixait, mais ne semblait pas contrarié. Elle ne connaissait pas l’expression qu’elle voyait dans son regard. Tout ce qu’elle savait c’était que son cœur menaçait d’exploser tellement il battait vite.
  Il lui attrapa les deux mains, puis rougit. Elle se sentit rougir elle aussi.
« J… Je… Bégaya-t-elle, incapable de prononcer correctement. »
  Elle allait réussir à prononcer quelque chose, mais il la fit taire. Comment ? Il venait tout simplement de l’embrasser. Elle n’essaya pas de se défaire de l’étreinte du hérisson.
  Elle ferma les yeux, les émotions se mélangeant dans son esprit. La tête lui tournait, elle ne savait plus vraiment où elle était. C’était du bonheur. Un bonheur qu’elle n’avait jamais vraiment ressentit. Mais aussi, une tristesse horrible, comme des regrets. Elle ne tenait plus. Elle s’effondra, les larmes aux yeux. Inquiet, Crépuscule la rassit.
« Ça va ?! Demanda-t-il, confus. Je… Je n’aurais pas dû…
- Ce n’est pas toi… Murmura-t-elle. Ce n’est pas ta faute… Je ne me sens pas très bien, c’est tout… »
  Il la serra encore plus fort. Elle sourit, malgré son état.
« Il ne faut pas que je me rendorme, ajouta-t-elle. Je ne veux pas retourner là-bas… Je veux rester avec toi. Il faut qu’on retourne le plus vite possible sur Mobius. »
  Elle se détacha à regret du hérisson, puis se leva. Elle tenait à peine debout. Elle sauta, pour s’envoler, mais retomba lourdement sur les côtes. Quoi ?! Elle se releva, se mit à courir, ressauta, et retomba. Les larmes aux yeux, elle se releva, et réessaya, rageusement, jusqu’à ce qu’elle ait trop mal pour continuer. Elle avait les mains et les genoux en sang, et ses habits étaient tachés de terre et de sang.
  Elle s’était assise, et regardait ses poignets. Ses anneaux avaient perdu leur lueur. Une couleur grise fade… Nan… C’est impossible ! Elle les enleva, les remit, rien n’y faisait. Elle serra les dents, et baissa la tête, les yeux fermés.
« C’est impossible…
- Ombre… Que se passe-t-il ? Demanda le hérisson. »
  Elle tourna son regard brillant vers lui. Elle se releva, repéra une fleur, et essaya d’utiliser la télépathie. La fleur ne bougea même pas. De plus en plus inquiète, Ombre essaya de lancer de l’eau, ce qui échoua également. Elle tremblait. Pas de froid. Elle ne comprenait pas ce qui lui arrivait.
« Ombre… Murmura le hérisson en baissant la tête. C’est ma faute… »
  Elle leva la tête vers lui, les yeux luisant de colère. Elle lui en voulait. Pourquoi ? Parce qu’il venait de s’accuser. Les sourcils froncés, elle rétorqua :
« Non ! Ce n’est pas ta faute ! »
  Il la fit taire d’un signe de main, en même temps désolé et agacé.
« Si, trancha-t-il. Mais crois-moi ce n’est pas moi qui l’ai décidé. Quand je t’ai embrassée… Nos esprits sont entrés en contact. Je ne maîtrise pas bien mes pouvoirs, il a dû y avoir un transfert d’énergie qui a complètement vidé tes anneaux de leur énergie. Je suis vraiment désolé, crois-moi. »
  Elle avait réussi à soutenir son regard, même si la tête lui tournait. Elle ne pouvait rien faire sans ses anneaux, et l’anneau suprême était parti en cendres lors du voyage dans les couloirs du temps. Elle était tout simplement une hérissonne comme les autres, sans pouvoirs.
  Un long silence, qu’aucun des deux amis ne brisèrent. Aucun des deux n’avait envie de parler. Ce fut la voix familière de Hiro qui brisa le silence. Il arrivait en marchant tranquillement, et s’arrêta à leur hauteur.
« Elle s’est enfin réveillée, c’est bien, nous allons pouvoir rentrer sur Mobius, fit-il. »
  Les deux hérissons tournèrent la tête vers lui. Crépuscule lui jeta un regard noir, et Ombre un regard confus. Celle-ci soupira, avant de s’éloigner un peu de ses deux amis. Elle eut l’impression de sentir que le hérisson allait essayer de la retenir. Non. J’ai besoin d’être seule. Curieusement, ce fut comme si il avait entendu, car elle l’entendit murmurer :
« Comme tu voudras… »
  Elle fut surprise sur le coup, mais fit comme si de rien n’était.
  Elle marcha un moment, sans but précis. Elle ne regardait même pas les paysages qui défilaient lentement au rythme de ses pas. Son regard sans lueur était porté sur ses pieds, auxquels elle ne faisait même pas attention.
  Il faisait frais. Elle commençait à sentir les gouttes de rosée se poser délicatement sur ses épines et son pelage. Elle frissonna, puis s’arrêta. Elle se rendit compte qu’elle était épuisée. Ses jambes la supportaient à peine, seulement, elle ne voulait pas dormir. Elle ne voulait pas se retrouver dans l’autre monde.
  Elle se retrouva devant un lac gigantesque, et elle manqua de tomber dedans. Surprise, elle leva la tête pour admirer le paysage. Elle tomba à genoux ; l’image de sa mère se reflétait dans l’eau. Les yeux de celle-ci affichaient une expression terrifiée, suppliante, une bouche béante… Elle était blessée, également. Du rouge se faisait voir à certains endroits sur son pelage noir ébène. Elle fixait quelque chose… Quelque chose qui l’effrayait. Ombre savait très bien ce que c’était. Elle connaissait ce regard.
  Une larme coula sur la joue de la hérissonne. Elle se remémora la scène. Elle ne voulait pas revivre ça. C’était un souvenir, même si cet acte l’avait libéré d’un poids.

  C’était une froide journée d’automne, il pleuvait plutôt fort, le ciel était gris. C’était un temps à ne pas mettre un chat dehors. Dans un plutôt grand bâtiment, une alarme retentit. Cela déchirait le silence pesant de cette sombre journée.
  Dans la base, une hybride courait, poursuivie par une autre. Elle cherchait à s’enfuir. Elle venait de voler un des biens les plus chers des membres de la base. Un anneau suprême, source d’énergie incroyable, capable de doubler la puissance d’un individu sachant les contrôler. Une fois que les neuf anneaux existants sur la planète étaient réunis, la personne les possédant pouvait, selon la légende, devenir surpuissant et imbattable.
  L’hybride voleuse était en fait une hérissonne noire, plus exactement la mère d’Ombre, habillée d’un chandail orange, et d’un short en jean déchiré, qui avait sûrement servi de pantalon auparavant. Elle courait pour échapper aux foudres de celle qui la poursuivait, qui n’était autre qu’Ombre. Celle-ci n’avait ici qu’entre dix et douze ans.
« T’as intérêt à me rendre l’anneau ! Cria la hérissonne rouge, folle de rage. »
  Faisant la sourde oreille, sa mère réussit finalement à sortir de la base. Seulement, elle ne s’était pas attendue à ce que le portail principal (car avant qu’Ombre ne retourne sur terre, la base était entourée de grilles en métal électrifiées) ne soit fermé.
  Coincée, l’hybride fit volte face. Ombre se tenait à la hauteur de la porte, en position de combat, la main à portée de sa poche, où il semblait y avoir quelque chose. Son regard était empli de hargne. Pourtant, sa mère sembla comme se moquer d’elle.
« Alors… Tu crois pouvoir m’arrêter comme ça ? Toi, la gamine qui se laissait taper sans rien dire, faible comme un petit oisillon tombé du nid ? Fit-elle d’un ton narquois.
- Crois-moi, j’ai changé, répondit l’autre d’un ton ferme.
- Ah oui ? Prouve-le. »
  La jeune hybride sortit ce qu’elle avait dans la poche, et le pointa vers sa mère. Un petit révolver, pas très effrayant à vue d’œil, mais qui pouvait causer beaucoup de dégâts, jusqu’à tuer.
  La hérissonne noire eut un petit moment d’hésitation, avant que son sourire moqueur ne revienne. Pourtant, elle était tendue. Elle n’était pas tout à fait sûre de la réaction de sa fille.
« J… Tu n’en serais pas capable, cracha-t-elle, méprisante malgré sa peur. »
  Elle fit un bond, et allait attaquer la jeune hérissonne, qui eut pour réflexe d’y mettre un coup de pied dans le ventre, puis un coup de crosse dans le nez. L’assaillante poussa un cri de surprise mélangé à la douleur et retomba lourdement sur le dos, avant de se relever lentement, pataude. Elle tourna un regard effrayé vers sa fille. Le regard du lac : une expression terrifiée, la bouche béante.
  Ombre avait son arme pointée vers elle, et les doigts positionnés sur la détente, prête à tirer. Elle avait les larmes qui dégoulinaient sur les yeux. Elle était déchirée entre l’amour qu’on portait à sa mère, et la haine qu’elle avait amoncelé toutes ces années contre celle-ci.
  Un bruit sourd retentit, un cri étouffé… Puis plus rien.
« Que se passe-t-il ?! »
  Un chien noir et un écureuil blanc, n’étant autre que Chaos et Plume, arrivaient en courant. Ils s’arrêtèrent au niveau d’Ombre, qui avait le regard rivé sur le corps sans vie de sa mère, baignant dans son propre sang. La jeune hérissonne avait tiré.
  Elle ne semblait pas se rendre compte de ce qu’elle venait de faire, car son regard était incrédule.
« Ombre… Murmura Plume. Qui est-ce ? »
  L’interpellée ne sembla pas l’entendre tout de suite. L’écureuil allait reposer la question quand l’intéressée tourna la tête vers elle, les mains tremblantes, lâchant son arme.
« Ma mère, répondit-elle. »

  Ombre se reprit. L’image avait disparue. J’ai dû rêver, je suis tellement fatiguée que j’ai des hallucinations.
  Elle se releva, ou du moins elle essaya, car elle retomba. Elle était épuisée. Elle regarda ses mains, et poussa un petit cri de stupeur. Ses mains étaient pleines de sang. Elle écarquilla les yeux. Mais qu’est-ce que ça veut dire ?!
  Plusieurs voix se bousculaient dans sa tête. Elle arrivait à peine à distinguer à qui elles appartenaient et ce qu’elles disaient. Il y avait celle de sa mère, emplie d’une colère incroyable, une rage impossible à décrire, qui disait : « Tu es désolée ?! C’est tout ce que tu trouves à dire ?! Tu as tué ton propre père ! » Puis celle de son frère, qui l’avait tant effrayée dans des temps assez reculés maintenant, bien que moins que celle de sa mère : « Un coup de poing et tu es déjà à terre ? C’est pitoyable, comment peut-on partager les mêmes gènes ? »
  Ce furent les seules deux voix qu’elle put vraiment identifier et comprendre.
  La tête lui tournant, elle s’effondra, ne pouvant plus tenir, et perdit connaissance, en sombrant dans un sommeil profond, où elle retournait dans l’autre monde.


Et voilà, je coupe là, Enjoy!! ^^


Titre: Re : Ombre the Hedgehog
Posté par: Anzen le Janvier 12, 2011, 11:09:03 pm
Elle a du culot de tuer sa mère et avec un revolver en plus ! x) Bon, j'préférai mourir sans souffrance alors le revolver c'est ok *SBAF!* (Woua m*rde désoler des grosses lettres)
J'ai pas vue de fautes et je n'est pas porté importance sur ça mais il a dû pas y en avoir beaucoup si je les ai pas vue *Se fait tuer de la même façon que la mère d'Ombre*

Vivement la suite !


Titre: Re : Ombre the Hedgehog
Posté par: kyré le Janvier 14, 2011, 11:26:37 pm
Salut,
Ta suite est bien sympathique. ^^ On apprend pas mal de chose sur Ombre. (Rhoo… la méchante ! Elle a tué sa mère >_<). Et puis une petite scène amoureuse entre Ombre et Crépuscule bien plaisante. (Ce que ressent Ombre à ce moment là et d’ailleurs très bien décrit). Je prends plaisir à découvrir progressivement ton personnage.

Par contre j’ai un petit truc à signaler (ouai, je suis désolé. Mais j’aime bien critiquer ce que je lis ^^’’).
Je crois que t'as peut-être un peu de mal pour enchainer les actions. Par exemple, quand Ombre rencontre le chameau. Ayant un petit moment d’inattention, je n’ai pas tout de suite comprit ce qu’il ce passait. ^^’ En fait, tu écris d’un seul coup sans enchainement « Elle arriva devant une énorme bête ressemblant à un chameau géant ». Dit comme-ça, on croirait que ce n’est pas un détail important. (Enfin, je l’ai ressentit comme ça ^^).

Mise à part ce petit détail, ta suite révèle certaines choses que je n’avais pas comprises. Le simple fait qu’Ombre essaie ces pouvoirs (qui ne fonctionnent pas ><) nous permet déjà de comprendre ce qu’elle sait faire habituellement.

Aussi, ne te crois pas débile parce que tu veux montrer les pouvoirs de tes personnages au fur et à mesure. C’est un choix tout à fait respectable et appréciable si tu les décris suffisamment pour que ça paraisse logique. (du moins, je le vois comme ça ^^)

Bon et bien… Bon courage pour la suite ! =3


Titre: Re : Ombre the Hedgehog
Posté par: Light the cat le Janvier 15, 2011, 07:03:41 am
Buh D:

(Yay, un elfe alcoolo! *SHOOT*) UN BISOU! UN BISOU! WWWWWAIIIIIIIS *Meurt*

Hou la vilaine ._. Elle a pas été gâtée, dis donc D: Bin... j'ai pas trouvé de fautes, moi, et puis j'ai beaucoup aimé la suite! Bah, comme je suis pas bonne en critique de fic', je dis juste que je continue à suivre, fidèle lectrice que je suis >w<

Bonne chance!


Titre: Re : Ombre the Hedgehog
Posté par: jena le Janvier 26, 2011, 09:17:01 am
 oh pas de suspens , je l'ai déjà lu , autre part.

Bonne chance pour la suite !

C'est ta petite Sora de world !


Titre: Re : Ombre the Hedgehog
Posté par: Ombre the Hedgehog le Février 19, 2011, 06:18:54 pm
Merci tout le monde =) Kyré, oui, en effet, maintenant que tu m'le dis, c'est vrai que ça fait un effet zarb' x) j'espère l'avoir corrigé dans cette partie qui vient.
Sur ce, bonne lecture!!


  Le hérisson vert avait envie d’aller voir si Ombre allait bien. Seulement, il la respectait trop pour aller à l’encontre de ses besoins. Elle avait besoin d’être seule, il la laisserait seule. Le problème était qu’il avait un mauvais pressentiment. Très mauvais.

  Ombre se réveilla sur le dos de son chameau. Il s’était arrêté à une sorte de frontière, et attendait sagement que la hérissonne descende pour repartir. Celle-ci ne se fit pas prier. D’un bond agile, elle se retrouva à terre. L’animal repartit, la laissant seule.
  Ce monde était vraiment étrange. Devant elle s’étendait maintenant un paysage pluvieux, gris, sombre. Frissonnant, elle traversa la frontière et fut rapidement assaillie par l’averse. Inutile d’aller s’abriter, elle était déjà trempée jusqu’aux os.
  La route était en pierre, comme toutes les maisons qui se trouvaient dans cette ville. Enfin une forme de vie civilisée ! Rassurée, Ombre s’approcha d’une des maisons, et toqua à la porte. Aucune réponse. Ben ça alors ! Elle abandonna cette maison pour se diriger vers une autre, puis une autre, mais personne ne semblait y habiter. Quelle chance ! Déçue, elle continua sa route. Aucune trace de vie, même pas animale. C’était presque effrayant. Elle était maintenant persuadée que personne n’habitait cette ville étrange.
  Seulement, elle était loin de se douter que Dimo l’observait, tapi dans l’ombre. Il la fixait de ses yeux gris. Il attendait le meilleur moment pour bondir, la surprendre à l’en tuer. Il en frissonnait d’impatience. Il allait enfin pouvoir tuer, facilement, en plus, celle qui avait traversé le temps et l’avait défié.
  Ombre fut prise d’un sursaut, et n’eut même pas le temps de pousser un cri. Dimo venait de bondir avec une rapidité et un silence à faire peur, et avait mis sa main sur la bouche de la hérissonne, et son autre bras, entourait sa gorge, l’étouffant presque.
  Elle essaya de se débattre, mais elle était comme vidée de ses forces. Elle porta ses mains au bras qui tenait sa gorge, et essaya vainement de le retirer pour pouvoir respirer. Elle sentit se souffle chaud de l’elfe se rapprocher de son oreille, et elle l’entendit murmurer :
« Tu vas payer pour t’être mesuré à Dimo, Maître du temps. »
  Puis elle perdit connaissance, en manque d’air.
  Voyant que la hérissonne avait cessé de débattre, Dimo la laissa tomber au sol, l’air méprisant. Un sourire de satisfaction apparut sur ses lèvres. Il fit apparaître son sceptre, et le pointa vers l’inconsciente. Il allait la tuer, mais quelque chose bloqua ses mouvements. Une force étrange, ni mauvaise ni bonne, l’empêchant d’agir. Fou de rage, il essaya de se débattre contre cette emprise, mais rien à faire.
  Un hybride se matérialisa devant lui. L’elfe ne pouvait pas voir son visage, car il était caché par une capuche. Ce qui était sûr, c’est que ce n’était pas le nouveau-venu qui l’empêchait de bouger. Celui-ci s’avançait prudemment vers le corps de la hérissonne, qu’il prit dans ses bras, avant de faire un signe de main. Dimo sentit l’étreinte qui l’empêchait d’agir se desserrer, puis une voix prononçant fort des paroles presque incompréhensibles, une lumière aveuglante, l’empêchant d’agir, et, quand elle disparut, les trois intrus avaient disparu.

  Les hybrides qui avaient sauvé Ombre de ce monde étaient en fait Crépuscule et Hiro. Le corps venant du monde irréel avait fusionné avec le corps réel de la hérissonne, qui ouvrit les yeux et se leva d’un bond et, avec une rapidité effrayante, mit un coup dans le nez au loup, qui, ne s’y attendant pas, tomba lourdement sur le dos. Se rendant compte de son geste, Ombre l’aida à se relever en bredouillant des excuses presque inaudibles.
  Une fois que tous furent remis de leur « aventure », la hérissonne leur jeta un regard d’incompréhension. Ce fut le hérisson vert qui prit la parole :
« On t’a retrouvée à moitié morte sur la rive, là-bas. Comme j’étais un peu en contact avec tes sensations et tes pensées,  j’ai aperçu ce monde étrange dans lequel tu étais. Quand ce gars a surgit, on est allés te sauver. Il faut que tu remercies Hiro et son émeraude. »
  Ombre tourna son regard vers le loup, qui tenait sa Chaos Emerald dans la main. Celui-ci souriait.
« Merci vous deux, murmura la hérissonne. Je sais pas comment vous remercier…
- En nous aidant à rentrer sur Mobius ? Proposa le hérisson vert. »
  Elle acquiesça, bien qu’un peu perplexe. Elle ne comprit pas tout de suite comment elle pouvait les aider. Hiro avait l’Emerald, donc logiquement,  ils pouvaient facilement  retourner sur Mobius. C’est alors qu’Ombre se rappela que le loup venait de la ramener d’un autre monde, dans lequel il s’était rendu grâce à cette même Emerald. Il était sûrement épuisé, car utiliser le pouvoir des Chaos Emerald devait être fatiguant. Ses deux amis allaient sûrement lui demander de les aider en associant leurs énergies.
  Mais ce fut à ce moment là qu’Ombre se rappela de l’état de ses anneaux. Elle porta son regard vers eux. Comme elle s’y attendait, ils n’avaient pas retrouvé leur lueur. Toujours d’un gris fade. Elle soupira, avant de lever tristement la tête vers eux. Elle ne savait pas trop quoi dire.
« Je… Je suis désolée, finit-elle par prononcer. Sans mes anneaux, il m’est impossible de vous fournir de l’énergie. »
  Elle remarqua tout de suite la mine abattue du hérisson vert. Disons qu’elle l’avait senti aussi. Le lien semblait s’être retissé depuis qu’ils s’étaient embrassés. Dans un sens, ce n’était pas pour lui déplaire, car ce lien n’était pas si désagréable, même si elle avait bien failli mourir à cause de celui-ci.
  Seulement, Crépuscule ne semblait pas vivre ce changement pareil qu’elle. Il s’était un peu crispé lorsqu’il avait remarqué qu’Ombre avait senti ce qu’il pensait, et avait construit comme un mur dans sa tête, empêchant la hérissonne de voir n’importe laquelle de ses pensées.
  Elle fut surprise, mais ne fit rien.
  Hiro prit finalement la parole, n’étant pour le rien du monde perturbé.
« Rah, c’est rien ! On a qu’à aller chercher une autre Chaos Emerald dans ce monde ! »
  Les deux hérissons se tournèrent vers lui en lui jetant un regard noir. Le loup perdait sûrement la raison. Plus le temps passait plus il disait des bêtises. Consternée, Ombre soupira. A ce moment là, elle voulait rentrer sur Mistica, et reprendre son petit train-train quotidien. Elle n’en pouvait plus de devoir se tordre la tête. Elle avait déjà beaucoup perdu. Maintenant, elle n’avait plus aucun pouvoir, parce qu’elle avait été trop ignorante et insouciante. Même Crépuscule n’aurait pas eu la force de lui remonter le moral, enfin, du moins s’il l’avait voulu, car pour le moment, il ne faisait rien pour l’aider.
  Voyant que les deux jeunes désapprouvaient, Hiro soupira, avant de s’asseoir. Outrée, Ombre sentit la colère monter en elle.
« Vous croyez que c’est en restant assis qu’on va rentrer sur Mobius !? Debout, vieux fou ! »
  Surpris par la conduite de la hérissonne rouge, ses deux camarades la regardèrent avec de gros yeux.
« Ombre, je pense qu’il est inutile de devenir grossière ! S’emporta Crépuscule. Toi aussi tu pourrais réfléchir ! Et je te signale qu’on vient de te sauver d’un monde où tu aurais pu mourir ! Un peu de respect ! »
  Ombre pouffa d’un rire nerveux.
« Respect ? Tu te moques de moi, j’espère ! Ok, je vais réfléchir, mais toute seule ! Je trouverais bien quelqu’un pour m’aider ! Tchuss ! »
  Sur ce, elle tourna les talons. Crépuscule n’essaya même pas de la retenir. Il n’en avait pas l’intention, de toute façon. Hiro hésita, mais une fois qu’il eut jeté un regard vers Crépuscule, il se résigna à rattraper la hérissonne, qui était déjà loin maintenant.

  Nan mais pour qui il se prend ?! Je vois pas pourquoi j’écouterais un pareil abruti ! Mais comment ai-je pu l’aimer… 
  Les poings serrés, retenant ses larmes, Ombre marchait d’un pas ferme, sans but précis. Il y avait un mélange de tristesse et de rage en elle. Aussi un vide… Un frisson glacé la parcourut. Crépuscule et elle n’étaient peut-être pas faits pour s’entendre, finalement. Elle se rendit alors compte que depuis qu’ils s’étaient embrassés, ils n’étaient plus les mêmes. Etait-ce ça qui les avait conduit à cette dispute ? Allaient-ils se réconcilier ? L’aimait-elle vraiment, finalement ? Tant de questions se bousculaient dans son esprit qu’elle en avait mal à la tête.
  Un bruit la tira de ses pensées. Elle s’arrêta brusquement et regarda en direction du mouvement. C’était un humain, pas très grand. Il devait faire à peine une tête de plus qu’elle. Elle ne pouvait pas voir sa tête, car elle était cachée par une capuche. De toute façon, il faisait trop sombre, et elle n’aurait pas vraiment pu voir le visage du nouveau venu.
« Tu es perdue ? » Fit une voix de petite fille, qui surprit un peu Ombre. Celle-ci hésita avant de répondre :
« Non, je réfléchis. Enfin, je réfléchissais, mais tu es venu interrompre le cours de mes pensées.
- Excuse-moi, je voulais pas te déranger. Mais là tu es dans mon jardin, et si papa te voit, surtout que tu es une hybride, il risque d’appeler la police. 
- Tu sais que je suis une hybride ? »
  La petite fille lui expliqua alors comment elle avait connu les hybrides. Elle lui raconta l’histoire de Sonic et Shadow, les deux hérissons qui avaient sauvé la terre de la destruction, quand elle était toute petite. Elle lui expliqua que plus tard, d’autres hybrides avait été vus sur terre. Un monstre destructeur et dangereux allié à un hérisson rouge dangereux avaient failli prendre le contrôle de la terre, mais encore une fois, des hybrides étaient venus les sauver. Jena… Pensa Ombre.
« Je vais m’en aller. Mais dis-moi, tu saurais où pourraient se trouver d’autres hybrides que moi ? Demanda la hérissonne. »
  La petite humaine sembla réfléchir un instant, avant de répondre :
« Oui, depuis quelques temps, y’a une bande d’hybrides louches qui trainent près de la cascade. Fais attention, ils ont l’air dangereux.
- Merci. »
  Ombre fit un signe de tête à la petite avant de partir dans la direction indiquée. C’était un endroit sombre, peu accueillant. L’eau de la cascade était salle, et c’était assez repoussant. Dans un frisson, Ombre descendit la pente douce qui menait derrière la jetée d’eau. Plus elle s’approchait, plus la hérissonne voulait faire demi-tour.
  Elle s’arrêta devant la cascade. Les éclats de l’eau la mouillaient un peu, déposant les petites gouttelettes sur son pelage. Elle frissonna. Un trou noir béant s’étendait devant elle. Impossible d’y voir. Si elle rentrait, elle risquait de se faire attaquer, et sans ses pouvoirs et sa vue, elle n’avait aucune chance. La peur commença à vraiment s’emparer d’elle.
  Une ombre sembla s’approcher. Des bruits de pas régulier se faisaient entendre. La personne qui venait ne semblait pour le moins du monde se sentir menacée. L’ombre se trouvait en fait être un jeune hybride âgé d’une vingtaine d’années à la mine fatiguée. C’était un équidé au pelage sombre. Ses cheveux étaient ébouriffés et noirs. Il était habillé d’un gilet de cuir, d’un jean large et de chaussures bleues. Son regard était éteint, comme si quelque chose lui avait fait perdre toute lueur de vie, de joie du corps de l’hybride. Un mort-vivant, mais encore conscient.
  Ombre eut du mal à trouver les mots. Elle était surprise par l’état du pauvre cheval. Elle s’attendait à voir apparaitre un gars louche et mauvais, comme le lui avait expliqué la petite fille, et elle se retrouvait face à un pauvre animal.
« Je… Je ne voulais pas vous déranger… »
  L’équidé ne sembla pas comprendre de suite. Il la regarda, incrédule. Ombre allait dire autre chose, mais il la devança :
« Tu ne me déranges pas. Que veux-tu ? »
  Surprise par la soudaine réaction de l’hybride, elle répondit :
« Je chercherais à retourner sur Mobius, auriez vous un moyen ? »
  Il se crispa quand elle prononça le mot « Mobius ». Il la fixa un instant de ses yeux sombres, et elle fut un instant prise de vertige. Ce regard était déconcertant. Il y avait une force qu’elle avait l’impression d’avoir déjà rencontré.
  Perdue dans ses pensées, elle ne s’était pas rendu compte qu’un autre hybride était apparu aux côtés du cheval. C’était une hybride un peu plus humanisée qu’eux, un visage humain à la peau très pale, des oreilles et une queue de fennec. Elle avait de profonds yeux bleus, et un visage fin, légèrement creusé par les rides. Ses cheveux étaient longs et fins, bruns, avec certains endroits où ils viraient au blanc. Elle ne portait qu’un morceau de tissus blanc lui servant de robe, et elle était pieds nus. Elle semblait elle aussi fatiguée, mais son visage reflétait encore des émotions. Mais son regard était de glace, et Ombre commença à se demander si elle recevrait de l’aide de cette hybride.
  Un frisson la traversa lorsque la nouvelle venue ouvrit la bouche pour parler. Seulement, aucun son ne sortit de sa bouche. Elle semblait comme pétrifiée, soudain, et fixait la hérissonne d’un regard terrifié, ce qui fit frissonner celle-ci. L’hybride fennec s’approcha d’Ombre, qui hésita un instant à reculer.
« Merlina… Murmura le cheval, soudain effrayé. »
  L’interpellée ne réagit pas. Elle était concentrée sur la hérissonne. Une fois qu’elle ne fut plus qu’à quelques doigts de la hérissonne, elle s’arrêta, sans pour autant la lâcher des yeux. Elle tendit doucement sa main vers le cœur d’Ombre, qui voulut faire un pas en arrière, froissée. Seulement, une force étrangère l’en empêcha. Ses muscles étaient pétrifiés, elle pouvait à peine respirer ou cligner des yeux. Ses battements de cœur s’accélérèrent. Elle commençait à stresser, d’autant que ses mains tremblaient.
« Lâchez-moi… Fit-elle d’une voix faible mais ferme, presque avec une note d’agressivité.
- Tu n’es pas un être vivant normal, toi… Murmura Merlina, apparemment concentrée. Il y a quelque chose en toi qui me permet d’utiliser mes pouvoirs. »
  Perplexe, Ombre ouvrit grand les yeux. L’hybride ne la lâchait pas des yeux. Sa main se déplaçait de haut en bas, comme pour scanner le corps de la hérissonne, sans pour autant lâcher l’emprise qu’elle avait sur elle. . Celle-ci se raidit, emparée d’une soudaine sensation d’étreinte violente, lorsque l’hybride fennec arriva à son bras gauche et à une partie de sa poitrine.
  Ombre poussa un gémissement sourd, emparée d’une soudaine douleur.
« On l’emmène au chef, déclara Merlina. Je pense qu’elle sera parfaite pour la machine. »
  La hérissonne ne put réagir tant la douleur était violente. Même si elle avait été libre, elle n’aurait pas eu la force de s’enfuir. D’ailleurs, quand Merlina la lâcha, elle s’écroula au sol, inerte.

  Le réveil fut plutôt brutal. La hérissonne était secouée, déplacée, puis au final attachée aux poignets par des barres métalliques. Quand elle reprit ses esprits, elle put voir nettement la pièce où elle se trouvait. Un endroit bien éclairé, même un peu trop, aux murs gris métal, vide. Elle se trouvait au milieu de cette sale étrange, agenouillée, les poignets meurtris attachés par liens en métal positionnés sur une sorte de poteau en métal également.
  La peur commença à s’emparer de la hérissonne. Elle se leva, et essaya de se dégager ; seulement, elle ne faisait qu’empirer sa douleur aux poignets. Elle voulait hurler, briser les liens, s’enfuir, mais ce fut comme si ses muscles ne lui obéissaient plus, et elle retomba à genoux en poussant un râle douloureux. Ne voulant pas souffrir plus, elle arrêta d’essayer de bouger, et attendit, silencieuse, que quelque chose se passe.
  Ses oreilles étaient attentives au moindre petit bruissement, que ce soit sa respiration, ou n’importe quel autre bruit. Ses yeux parcouraient nerveusement la pièce à la recherche d’un mouvement, d’une preuve qu’elle n’était pas seule. Son nez essayait de sentir n’importe quelle odeur, mais tout ce qu’il lui apportait, c’était une odeur bizarre et désagréable.
  Comment ai-je pu être assez stupide pour croire que ces hybrides débiles allaient m’aider… Quelle idiote je fais… J’aurais dû écouter cette gamine… La culpabilité s’empara d’elle, ainsi qu’une sensation qu’elle avait souvent ressentie. Elle détestait être enfermée dans un bâtiment, ou y rester trop longtemps. Cela devait faire longtemps qu’elle se trouvait en cet endroit étrange et détestable.
  Son cœur fit un bond dans sa poitrine lorsqu’une porte s’ouvrit. Ses pupilles se rétrécirent à ne devenir qu’un petit point noir au milieu du blanc de ses yeux. Elle connaissait le personnage qui venait d’entrer. Elle le connaissait trop. Son visage lui était trop familier, trop connu. A chaque fois qu’elle voyait ce visage, elle ressentait une colère infinie, une rage impossible à décrire, mais aussi un élan de nostalgie terrible. Ce personnage était Dark, son frère, le hérisson rouge et noir, dont le regard rouge sang lui donnait des frissons.


Voilà, c'est tout pour le moment. J'espère que ce chapitre vous a plu, et si vous avez des critiques à faire, dîtes-le. Je suis un peu fatiguée en ce moment, donc il est possible qu'il y ai quelques laisser aller dans mon écrit. Enjoy!! ^^


Titre: Re : Ombre the Hedgehog
Posté par: Anzen le Février 19, 2011, 06:54:18 pm
Manque d'action mais bon, 'pas grave ^^

Dark, le retour *SBAF!* Je l'aime c'type là :D Vivement la suite !

(bon je sais le commentaire pas forcé mais je suis las...)


Titre: Re : Ombre the Hedgehog
Posté par: kyré le Février 20, 2011, 12:06:55 pm
Hi ! ^^

Ta suite est sympathique, je ressens une certaine amélioration sur quelques points. J’ai ressentit que les actions s’enchainaient plus proprement et on se sentait déjà moins perdu.

Mais je ne peux pas m’empêcher de faire des remarques sur certains points.
Encore une fois, Ombre voyage beaucoup, c’est pourquoi ce serait plus sympa de pousser tes descriptions. Je les trouvais un peu faible. Par exemple :

Citation
Ce monde était vraiment étrange. Devant elle s’étendait maintenant un paysage pluvieux, gris, sombre. Frissonnant, elle traversa la frontière et fut rapidement assaillie par l’averse. Inutile d’aller s’abriter, elle était déjà trempée jusqu’aux os.
  La route était en pierre, comme toutes les maisons qui se trouvaient dans cette ville.

Je trouve que ça aurait pu aller plus loin, déjà pour bien nous situer et surtout pour donner plus de vie et de signification à ce que tu écris.

Ensuite, il faut que tu ralentisses un peu le rythme de l’histoire. J’ai vraiment le sentiment que tout va trop vite. On a à peine le moment de s’intégrer dans une action qu’on est déjà partit sur une autre. Je pense sérieusement que ça aiderait à apprécier d’avantage la fiction.

Et il faudrait aussi diversifier les actions. Ombre n’arrête pas de se faire battre par plus fort qu’elle et se retrouve une nouvelle fois capturé. Changer un peu cette idée directrice ne ferait surement pas de mal, à moins que ce ne soit ce que la fic cherche à nous faire comprendre. ^^’

Bon, niveau ortho, je peux rien dire (Tu dois savoir d’avance que ce n’est pas sur moi qu’il faut compter xD). D’après mon correcteur sur word, c’est du tout bon. xD

Bon donc, voila. J’ai sentis que cette suite se démarquait peut-être des autres grâce à un vocabulaire et une façon de dire les choses plus poussée que précédemment.
Je te souhaite un bon courage pour la suite, et pour te soigner de ta fatigue. =)
Good luck !


Titre: Re : Ombre the Hedgehog
Posté par: Ombre the Hedgehog le Février 21, 2011, 09:16:49 pm
Anzen ==>  T'l'aime bien mon Dark? Moi aussi, mais il restera pas bien longtemps ^^ ('va pas mourir, hein, j'l'aime mon Dark!! >.<) Pour le manque d'action... Je crois que ça devrait aller pour le DÉBUT de la partie suivante ^^ En tout cas, merci de continuer à me lire <3

kyré  ==> Bin, en fait, elle a pas changé de monde, au début. Ce que je voulais faire comprendre, c'est que dans le monde des "elfes", il y avait des frontières où, derrière, l'environnement est très différent, qu'on peut passer d'un climat de désert à un royaume de glace ^^" Mais c'est vrai que je pourrais pousser mes descriptions plus loin. Pour le rythme de l'histoire, je dois t'avouer que j'ai beaucoup de mal ) ralentir le tout. J'écris tout ce qui me vient sans vraiment faire attention à la vitesse des enchainements.
Pour Ombre, c'est vrai, maintenant que tu me le fais remarquer, j'ai tendance à la faire trop plonger dans le Mary Sue. Je vais essayer d'améliorer ça à l'avenir ^^
Pour l'ortho, c'pas grave, mon correcteur à moi m'indique que des fautes de grammaire que j'ai fait volontairement x)
Merci de continuer à lire toi aussi. Pour la fatigue, disons que je fais rien pour améliorer tout ça ^^ La preuve, depuis que je suis en vacance, je me couche à 2h30 du matin et j'me lève à 9h XD *SBAFF*

Bref, voilà la suite, un peu longue, je crois ^^ Bonne lecture =)


« Dark… S’étrangla-t-elle. »
 Elle s’attendait à voir un sourire sadique sur les lèvres du hérisson, mais le visage de celui-ci reflétait une expression presque neutre, mais avec une touche de tristesse. Il s’approcha d’elle et lui murmura à l’oreille :
« Courage, Ombre. Pour une fois, je ne serais pour rien dans tes ennuis. Au revoir, nous nous reverrons, là bas… Avec  papa… »
  Sa voix s’était brisée. Ombre sentit des sanglots lui monter, et ses larmes couler, ruisseler sur ses joues. Elle leva son regard brillant de larmes vers son frère, qui avait les yeux baissés sur elle et qui, pour une fois, ne la regardait pas de haut.
« Qu’est-ce qui va se passer, maintenant ? Demanda-t-elle d’une voix tremblante.
- Tu verras bien. C’est ta destinée. »
  Il lui tourna le dos, et sortit à pas lents de la salle. Elle le regarda s’éloigner, et remarqua même qu’avant de sortir, il lui jeta un dernier regard. Elle eut à ce moment là une sensation qu’elle ne pensait pas avoir envers son frère. Elle voulait qu’il reste. Elle voulait avoir quelqu’un qu’elle connaissait bien à ses côtés. Elle savait qu’au fond d’elle, même après tout ce que son frère avait fait, tout ce qu’il avait fait pour essayer de l’éliminer, elle l’aimait.
  Seulement, elle n’eut pas le courage de lui demander de rester avec elle. Peut-être par peur de passer pour une dégonflée, ou alors c’était autre chose…
  Son frère était sorti depuis un moment déjà lorsque les lumières s’éteignirent brusquement. Une sueur froide lui coula dans le dos. Son cœur battait à une vitesse hallucinante, tellement qu’il menaçait de lâcher à n’importe quel moment. Elle avait un pressentiment. Elle sentait sa mort approcher. Elle n’avait pas peur. Elle avait juste des regrets. Elle regrettait tout ce qu’elle avait fait dans sa vie, bien que si elle s’arrêtait là, elle aurait été courte. Elle avait été la cause de la mort de son père, elle avait tué son père, Jena avait trouvé la mort pour lui sauvé la vie, elle avait assassiné Chaos, avait brisé le cœur de Crépuscule… Elle avait fait trop de choses horribles pour se le pardonner, et elle ne s’en rendait compte que maintenant.
  Elle baissa les yeux. Il était trop tard maintenant. Elle n’avait aucune chance de revenir en arrière.
« HA HA HA HA HA !!! Ricana une voix qu’elle n’avait jamais entendue, ou qu’elle n’avait pas envie d’identifier. J’ai enfin trouvé une source d’énergie assez puissante pour alimenter ma machine destructrice ! Prépare-toi, hérissonne, ton heure est venue ! Tu détruiras le monde comme tu as tué tes amis et ta famille !
- C’EST FAUX ! Hurla-t-elle, secouée de violents sanglots. Je ne voulais pas… Ce n’est pas ma faute ! Et je n’ai aucune envie de vous aider à détruire la planète !
- Mais tu n’as pas le choix, jeune insolente. Prépare-toi… Ha ha ha ha !! »
  Un bruit terrible se produisit, avant qu’une sphère étrange n’entoure la hérissonne rouge. Elle poussa un hurlement long, douloureux. Elle était secouée de convulsions, et ressentait un mal tel que c’était comme si elle était posée sur un poteau électrique chargé au maximum. Elle sentit que son nez commençait à saigner, que ses mains se contractaient, et crut que sa tête allait exploser. C’était trop violent. Si elle avait eu la volonté de résister, elle aurait pu tenir, seulement, elle n’avait plus de force morale. Ses yeux commençaient à se fermer doucement. Elle était en train de perdre la vie.
  Est-ce que c’est ça que ressentent les gens que tue Crépuscule ? Quand il leur aspire leur énergie ?
  Est-ce que je mérite ma mort ? Est-ce qu’elle aurait dû venir plus tôt ? Aurais-je fait moins de mal sur ces planètes ? Etait-ce vraiment ma destinée de faire du mal aux gens, et de les tuer ? Est-ce parce qu’on a fait des expériences sur moi, que ma mère m’a battue, que j’ai vu tant de malheurs que je suis devenue mauvaise ? Est-ce ma faute ?  

  Et une voix qu’elle aimait plus que tout lui répondit. Une voix qui lui parut si mélodieuse, si agréable par rapport à la douleur qu’elle ressentait à ce moment là. « Ombre ! Tu n’as pas à te poser ces questions stupides ! Tiens bon, j’arrive !! Ne me lâche pas, je t’en supplie ! » Le cœur de la hérissonne fit un bond dans sa poitrine.
« Crépuscule… »  
  Il ne lui répondit pas, mais elle le sentait en elle. Elle voulait faire ce qu’il lui demandait, seulement, il était trop tard. Elle n’avait plus d’énergie. Son corps était presque totalement vidé. Elle entendit le ricanement de l’homme qui lui avait parlé tout à l’heure. Il riait de la voir ainsi, à l’agonie par sa faute, mourir d’une façon aussi stupide.
« Je ne peux plus, Crep… Fit-elle par la télépathie. Je suis en train de succomber…
- Ombre !! Tu peux faire péter la machine avec l’énergie qu’il te reste ! Utilise ta force mentale, tu es déjà reliée au serveur ! J’arrive ! »

  Elle n’avait pas trop le choix. C’était ou elle mourait sans avoir rien essayé, ou elle essayait et il y avait des chances que cela réussisse.
  Elle se concentra, ferma les yeux, et vida son esprit de toute pensée parasite.  Le plus dur fut d’éloigner sa douleur, mais elle y parvint. Tout disparut autour d’elle. Il ne restait plus que la machine et elle. Une machine à la technologie effrayante. C’était comme si elle possédait une âme. Elle apparaissait devant la hérissonne sous une forme d’hybride… Le choc qu’elle reçut lorsqu’elle reconnut le visage du raton-laveur. C’était Lilas, cette jeune enfant aux beaux yeux verts et aux cheveux mi-courts.
« Lilas ?!
- Tu avais raison Ombre… Le docteur n’était pas si gentil… En fait, il s’est servi de mon pour améliorer les performances de sa machine, puis il s’est rendu compte qu’il manquait quelque chose pour que sa machine fonctionne. Il m’a alors regardée, puis il m’a attrapée de force, et mis à l’intérieur de sa machine. Je suis la chose qui la fait fonctionner. Si tu veux survivre, il va falloir m’achever, ou alors toi, puis tous les habitants de la planète succomberont. »
  Outrée, la hérissonne fixait le raton-laveur. Elle ne voulait pas croire à cette histoire. Elle n’avait aucune envie de tuer cette enfant, qui en plus d’être très jeune, était son amie. Seulement, elle savait que si elle écoutait son cœur, elle mettait la vie des habitants de la planète en danger. Elle était déchirée entre sa responsabilité et ses sentiments.
  Elle choisit sa responsabilité, bien que cela lui faisait mal. Elle essaya d’oublier qui se tenait devant elle. Elle fronça les sourcils, son visage n’affichant qu’envie de rage et de vengeance. A ce moment là, elle pensait à tous les gens qui lui avaient fait du mal.
  A ce moment même, elle n’était plus capable de contrôler ses pouvoirs. Ses anneaux devinrent lumineux, et ses bras s’entourèrent d’une aura noire. Elle serra les dents, le visage empli de fureur. D’un geste rapide et précis, ramenant son bras vers sa tête, puis le relâchant en coupant l’air devant elle, elle laissa échapper des sortes de spirales d’ombre, qui frappèrent le raton-laveur de plein fouet.
  Il y eut alors un effet étrange. L’enfant fut entourée de ces spirales, qui progressaient progressivement à une vitesse hallucinante autour d’elle. Il y eut alors une lumière aveuglante, puis un brouhaha insupportable. Des crissements, des voix, même des ultrasons. C’était presque insupportable. Ombre fit alors appel à toute sa puissance. Quitte à mourir, elle allait la détruire cette machine, et complètement.
  Elle ferma les yeux, et se laissa porter par un vent venu de nulle part. Son cœur battait la chamade, mais sa concentration lui donnait la tête qui tournait. Plus la puissance s’accumulait, plus elle avait l’impression que son corps allait la lâcher. Elle n’allait pas réussir, elle le savait. Il était trop tard.
  Au moment où elle allait tout abandonner, une force nouvelle s’empara d’elle, et ce fut comme une poussée d’énergie qui s’empara de son corps meurtri. Sa chance se présentait, elle devait la saisir. Aillant accumulé assez de puissance et de courage, elle se mit un boule et effectua un violent spin-dash, qui percuta le raton-laveur de plein fouet. Celle-ci ne se débattit pas, elle fit même de son mieux pour que la hérissonne puisse la tuer plus facilement. Le choc dura quelques secondes, avant qu’il y ait une violente explosion. Ombre fut violemment éjectée en arrière, et retomba sur la tête, inerte.

  Le réveil fut dur. La hérissonne ouvrit tout de même les yeux. Elle n’était pas morte, visiblement. Elle n’était pas non plus dans la salle de ses souffrances. Elle s’assit. La tête lui tournait. C’était terrible. Elle avait eu cette sensation de mourir, et pourtant, à cet instant là, elle était bien vivante.
  Elle regarda autour d’elle. Elle se trouvait dans une clairière d’herbe verte, le soleil brillait, et il n’y avait pas un seul nuage dans le ciel. Elle savait qu’elle ne se trouvait pas sur la Terre. Elle le ressentait. Etait-elle sur Mobius, sur Mistica, ou sur une autre planète ? Elle l’ignorait, mais son cœur se gonfla d’espoir. Un sourire se dessina sur ses lèvres, et une larme coula sur sa joue. Elle était déchirée entre la tristesse et le bonheur.
« Ombre ! Tu es enfin réveillée ! »
  Le sourire de la hérissonne s’élargit lorsqu’elle entendit cette voix. La voix grâce à laquelle elle s’en était sortie, la voix de celui qu’elle aimait, la voix de Crépuscule. Elle se releva d’un bond, et se tourna vers lui. Il se tenait à quelques mètres d’elle, et la regardait avec un sourire heureux. Elle le dévisagea un moment, radieuse. Ils restèrent un moment comme ça, leurs regards plongés l’un dans l’autre.
  Le cœur battant, elle s’approcha de lui à pas lents, ne le lâchant pas des yeux. Plus elle s’approchait, plus ses pas s’accéléraient. Elle se jeta dans les bras du hérisson, et le serra contre elle, ne voulant plus jamais le lâcher. Il referma doucement ses bras autour d’elle, et la couva d’un regard bienveillant. Elle ne voulait plus le lâcher, ne voulait plus jamais se défaire de cette étreinte. Elle sentait les doux battements de cœur de Crépuscule, et sa respiration calme, qui la rassurèrent.
« On est rentrés sur Mobius ? Demanda-t-elle.
- Oui, ça y est, répondit-il d’une voix tout aussi rassurante. Robotnik est resté sur la terre, à essayer de trouver un moyen de la conquérir malgré la destruction de sa machine.
- Mon frère est resté avec lui ? »
  Surpris de la question, Crépuscule desserra l’étreinte, et la regarda dans les yeux.
« Ton frère ? Répéta-t-il.
- Oui, le hérisson rouge qui se trouvait avec lui.
- Il n’y avait personne avec lui… »
  Déçue de la réponse, elle ne posa pas plus de questions sur le hérisson rouge et noir.
  Elle demanda où était passé Hiro. Là, elle sentit que Crépuscule n’avait soudainement plus envie de lui répondre. Il se contenta de baisser les yeux, ce qui suffit largement à Ombre pour comprendre. Elle eut comme une violente décharge au cœur, ce qui la fit tomber à genoux au sol. Un violent mal de tête venait de s’emparer d’elle.
« Ça va ? Demanda le hérisson vert, inquiet. »
   Elle hocha la tête affirmativement, malgré ses dents serrées. Elle se releva, le souffle court. Elle n’avait pas compris pourquoi elle venait d’avoir une réaction comme celle-ci. Etait-ce qu’elle avait dépensé beaucoup d’énergie plus tôt, au moment où elle devait éliminer la machine de Robotnik ? Il était fort possible que son corps avait encore du mal à se remettre, et il y avait des choses qu’il ne s’en remette jamais. Par contre, elle sentait comme quelque chose de changé dans sa tête…
  Mais elle n’eut pas le temps de s’attarder dessus qu’un cri familier l’interpella. On l’appelait, et c’était une voix qu’elle connaissait bien. Elle se tourna vers la provenance du son. Son meilleur ami, Secret, le chat rouge et noir aux yeux rouges se tenait là, à une centaine de mètres, et la fixait, haletant.
« Secret !! S’enthousiasma la hérissonne avant de courir vers le nouveau venu et de le serrer dans ses bras amicalement. Je suis si heureuse de te revoir ! »
  Elle le lâcha et s’éloigna un peu. Il lui fit un grand sourire complice. Il n’était pas seul. Derrière lui, un peu en retrait, se trouvaient Knuckles, Rouge, Tails, Sonic, Amy, Night  et Blue. Crépuscule s’approcha, et salua chaleureusement ses deux amis. Ombre se contenta de saluer Knux, car les autres, elle ne les connaissait pas.
  Ils firent donc les présentations. Ils avaient tous l’air bien sympathique, chacun à sa manière. Rouge, malgré son air de dragueuse et de voleuse, dégageait un esprit empli d’affection. Tails, avait un regard doux et innocent, empli d’intelligence, et semblait dévoué à ses amis. Sonic, lui, avait un air de défi et un regard malicieux, un esprit libre au cœur pur. Amy, elle, semblait amicale, et avait un regard malicieux. Night et Blue, eux par contre, attiraient moins la confiance d’Ombre. C’étaient des amis de Crépuscule, certes, mais quelque chose lui disait de s’éloigner d’eux. Pourtant, elle fit comme si de rien était.
« Maintenant qu’on a retrouvé Ombre, commença Tails. On va pouvoir commencer le processus pour que vous retourniez chez vous. »
  Le renardeau avait parlé au chat et à la hérissonne. Celle-ci n’était pas ravie d’entendre ça. Elle jeta un regard d’appel à l’aide à Crépuscule, mais celui-ci avait baissé les yeux. Elle acquiesça mollement, le regard vide et maintenant pointé vers le sol. Secret lui demanda si tout allait bien, elle lui répondit que oui. Mais elle lui mentait, et elle détestait ça. Elle ne voulait pas quitter Mobius. Elle ne voulait pas partir loin du hérisson vert. Elle avait appris à le connaitre, de puissants liens s’étaient formés entre eux, et voilà qu’elle le laissait ?

  Quelques jours plus tard, tout était prêt. Tails avait conçu une machine incroyable. Une machine pour voyager « à travers les espaces temporels et parallèles », et avait expliqué au chat et à la hérissonne le procédé technique et comment elle fonctionnait. Elle devait leur permettre de retourner sur leur planète sans encombre. Tout était fin prêt, sauf une chose : Ombre. Depuis quelques jours, elle passait ses journées au bord d’un lac où, le soir, se reflétait les étoiles, la plongeant dans un autre univers. Crépuscule n’était pas revenu lui parler depuis l’annonce de la nouvelle. La hérissonne se demandait s’il lui en voulait, et si oui, pourquoi.
  Elle voulait en savoir plus, mais elle n’avait même pas le courage d’aller chercher le hérisson pour parler avec lui. Elle ne voulait pas lui faire plus de mal qu’elle ne lui en avait déjà fait. Elle préférait le laisser maîtriser les choses à sa façon.
« Ombre ? »
  Elle sursauta. Elle ne s’était pas attendue à ce que quelqu’un lui rende visite. Elle n’avait pas reconnut la voix qui venait de lui parler. Elle se leva, et se tourna vers le nouveau venu. C’était Knuckles. L’échidné rouge semblait gêné, anxieux, il tanguait comme s’il était nerveux. Ombre lui demanda ce qu’il se passait.
« On prévu une fête pour vous dire au revoir, à toi et Secret…
- Mais vous nous connaissez presque pas ! Protesta l’intéressée, surprise.
- Crépuscule sera là. »
  Elle ne sut pas quoi répondre tout de suite. Dans un sens, elle mourrait d’envie d’aller à cette fête, mais dans l’autre sens, elle pensait que faire ce regroupement risquait de rendre le départ plus dur. Elle baissa la tête, et essaya de paraître le moins déstabilisée possible.
« Je pense qu’il vaut mieux que je n’aille pas à cette fête, surtout s’il y a Crépuscule. Il vaut mieux que je ne le voie pas avant de m’en aller ou je risquerais d’avoir plus de mal à partir que j’en ai déjà. Désolée… »
  Elle partit à toute vitesse sans attendre la réponse de l’échidné. Elle ne voulait pas qu’il essaie de la persuader de venir, car elle savait qu’elle aurait cédé. Elle courait, donc, sans but précis, elle ne voulait pas affronter le regard du hérisson vert. Elle ne voulait pas partir de ce monde, mais en même temps, elle mourrait d’envie de retrouver tous ses amis de Mistica, sa petite vie qui avait commencé à devenir tranquille jusqu’à ce qu’elle se retrouve comme par miracle sur Mobius. Son cœur se retrouvait coupé en deux.
  Elle ne s’arrêta de courir que lorsqu’elle ne le put plus. Elle était devant une falaise, où devant elle s’étendait un vide immense, un grand trou noir. Elle n’avait pas peur. Elle avait limite envie de se jeter dedans. C’était comme si ce trou béant l’appelait, lui disait de venir.
  Elle tremblait de fatigue, de rage et de tristesse, et ses jambes menaçaient de la lâcher. Son cœur battait tellement fort qu’elle crut qu’il allait exploser. Autrefois, elle aurait pu courir plus sans ressentir une telle fatigue, mais depuis qu’elle avait affronté la machine, ses capacités à encaisser les efforts n’était que de plus en plus faible, mais son esprit semblait s’être endurcit. Elle réussissait à comprendre avec beaucoup plus de facilité tout ce qu’on lui expliquait. Quand Tails lui avait expliqué comment il avait conçu sa machine, et comment elle allait leur permettre de retourner chez eux, elle avait compris tout ce langage scientifique et mathématique qu’elle n’aurait jamais été capable de comprendre autrefois.


Titre: Re : Ombre the Hedgehog
Posté par: Ombre the Hedgehog le Février 21, 2011, 09:19:33 pm
  Une présence la tira de ses pensées. Elle n’eut pas besoin de tourner la tête pour savoir qui était à côté d’elle. C’était Sonic. Elle l’avait ressenti. Il se trouvait derrière elle, et l’observait. Elle venait de découvrir une nouvelle de ses facultés développées à cause de la machine : savoir qui se trouvait avec elle sans avoir besoin de le voir, et où il se trouvait.
« Je sais que tu es là, Sonic, s’exaspéra-t-elle. Ça fait exactement vingt et une secondes que tu es derrière moi et que tu m’observes. Que veux-tu ? Si c’est pour me convaincre d’aller à la fête, tu peux t’en aller. »
  Il vint se poster à côté d’elle. Elle le sentait détendu, libre, comme il l’était d’habitude, apparemment.
« Je ne suis pas venu pour la fête, mais pour te demander de l’aide, commença-t-il en tournant les yeux vers elle. »
  Ombre tourna la tête vers lui, soudain intriguée, mais gardant un regard froid comme la glace.
« Je t’écoute, lâcha-t-elle sèchement.
- Promets d’abord que t’en parleras à personne. »
  Septique, elle lui jeta un regard noir. Elle lui dit qu’il ne la connaissait qu’à peine et qu’elle ne comprenait pas pourquoi c’était à elle qu’il s’adressait, alors qu’il avait beaucoup d’amis. Il lui jeta un regard suppliant, et elle céda en poussant un long soupir et en acquiesçant.
« Bon, voilà. J’ai remarqué que tu comprenais tout le langage bizarre que Tails utilise… Et puis, tu es une fille, et complètement inconnue de Mobius, tu es la personne parfaite !
- Explique au lieu de te réjouir trop vite. Et puis qui te dit que je vais accepter ? »
  Alors il lui exposa son problème, et son plan. Il comptait récupérer une information vitale pour la vie de ses amis qui se trouvait dans un ordinateur d’un bâtiment ultra surveillé. Il ne voulait pas mêler ses amis à cette histoire, ne voulant pas les mettre plus en danger, et il avait besoin de quelqu’un de confiance, assez intelligent et fort pour être capable de l’aider. Il dessina un plan de la base sur le sol, et expliqua à Ombre comment elle allait devoir entrer. Elle allait devoir se déguiser en une sorte de secrétaire, puis entrer dans le bâtiment, et pirater le système de l’ordinateur pour récupérer le dossier. Pendant ce temps, le hérisson bleu allait s’occuper des systèmes de surveillance.
« Et comment je pourrais ressembler à une secrétaire ? Demanda-t-elle.
- En portant une robe, en te maquillant et en te coiffant correctement…
- Alors ça sera sans moi ! »
  Elle lui tourna le dos et commença à s’en aller. Il la supplia d’attendre, que ses amis étaient en danger et que s’il ne récupérait pas l’information, Mobius risquait beaucoup. Elle s’arrêta, hésitante. Elle tourna la tête vers le hérisson. Il la regardait, empli d’espoir. Elle soupira, avant de faire un sourire en coin, comme pour lui dire que c’était entendu, qu’elle l’aiderait. Il la couvrit d’un tas de remerciements.
« On y va quand ? Demanda-t-elle.
- On te déguise, et on y va. »

  Quelle humiliation… Ombre avait dû s’habiller d’une robe bleu marine moulante et assez courte, avec une sorte de ceinture blanche, et un décolleté avec des boutons, blancs eux aussi. Elle devait porter des collants en filet et des chaussures à talon, puis elle avait dû se coiffer d’une manière qu’elle détestait. On avait attaché ses épines différemment, beaucoup plus bas que d’habitude, puis on avait mis du gel sur les quatre épines sur son front pour les faire un peu plus partir en arrière. Elle s’était un peu maquillée, aussi.
  Quand elle sortit de la salle de bains, et que Sonic la vit, il ne put s’empêcher de pouffer.
« Il est hors de question que je sorte comme ça, tu m’entends ? Cracha-t-elle. Ce plan débile, ça sera sans moi !
- Oh Ombre ! J’ai rit parce que je trouvais juste que ça changeait de te voir comme ça, tu seras parfaite, il faut faire vite ! »
  Elle poussa un soupir agacé, mais le suivit tout de même dans ce plan qui risquait de leur couter beaucoup.


Voilà, pour le moment. Enjoy!! ^^ Et désolée pour le double-post.


Titre: Re : Ombre the Hedgehog
Posté par: Anzen le Février 22, 2011, 01:04:53 pm
Pauvre Ombre ! J'préfère rester dans la machine que me faire habiller comme ça xD

Elle est bien cette suite mais... est-ce qu'on reverra bientôt Shadow ? *SBAF!* Je crois que l'action ira dans le chapitre suivant ^^
Je veux la suite maintenaaaaant ! *RE-SBAF!*



Titre: Re : Ombre the Hedgehog
Posté par: kyré le Février 26, 2011, 07:13:22 pm
Cette suite m’a bien plu. ^^
C’est surement du fait que t’aies fais des liens avec le début de l’histoire et que certains détails, restés un peu flou, commencent à s’éclaircir.

Aussi, le problème d’enchainement des actions reste encore un peu gênant (Encore une fois, on sort d’une grande scène d’action pour repartir vers une autre). Mais sinon, j’ai bien eut l’impression que le texte semblait plus fluide et que les phrases s’enchainaient plus agréablement.

Autre pitite remarque :
Citation
L’enfant fut entourée de ces spirales, qui progressaient progressivement

Tu as fait quelques phrases de ce genre, formulés un peu maladroitement. Il n’y en a pas beaucoup non plus, mais ça reste un peu gênant. =S

Quoiqu’il en soit, cette infiltration dans des bâtiments avec une Ombre relooké promet quelque chose de sympathique.
Continue à t’améliorer et écrit nous une bonne suite ! 
Bon courage ! =3