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L'Atelier Fan Area => Ecriture => Discussion démarrée par: Cyber Rouge le Octobre 09, 2009, 11:01:22 pm



Titre: [Nouvelles] Tout et Rien...
Posté par: Cyber Rouge le Octobre 09, 2009, 11:01:22 pm
Salut les gens... Un moment que j'avais pas posté ici moi. Ca me rappelle mon tout premier post sur le forum (bwaah... Nostalgie T^T), brefouille, poursuivons.

Avant toute chose, je m'adresse aux modérateurs de la section Fan Fics. Ce que je souhaite ouvrir ici, c'est un topic ou je compte rédiger plusieurs nouvelles, sans liens aucuns les unes avec les autres, juste quelques petits textes courts par ci par là. Je savais pas trop dans quelle section poster, alors je l'ai calé là. Si il n'est pas à sa place, s'il vous plait, déplacez-le là où il doit se trouver ^^ J'suis un peu larguée moi avec le renouveau de la section FanFic ._.


Cela étant dit, je vous balance la suite... Au moins, celle-là, elle est finie :'D C'est pas comme mes autres fictions... Mais si, un jour j'trouverai l'courage de les reprendre =3

Je suis trop crevée pour blablater donc...






FUTUR POSSIBLE



 - Les enfants !
Mathilda-32 semblait pressée. Elle pénétra rapidement dans la salle à manger, saisit son sac d’une main fébrile et farfouilla nerveusement à l’intérieur, tout en continuant d’appeler :
- Les enfants ! Où êtes vous ?
Elle en extirpa enfin un petit boîtier qu’elle ouvrit d’un geste brusque. A l’intérieur se trouvait une petite puce électronique, qu’elle saisit et s’enfonca tout naturellement dans la nuque. La puce y entra avec un petit bruit métallique, et aussitôt, les yeux de la jeune femme se mirent à briller avec plus d’éclat.
- Ouf ! soupira-t-elle, je n’avais presque plus de batterie. Quelques minutes et je m’effondrais ! Je me surmène vraiment trop, il faut que je fasse attention.
Elle pivota sur elle-même, revint dans la cuisine et appela une nouvelle fois :
- Les enfants ! On va être en retard !
Enfin, dans la cuisine, un écran plasma s’alluma, relié à une caméra qui se trouvait dans la chambre des gosses,  et trois petites têtes blondes apparurent à l’intérieur, deux garçons et une petite fille :
- Oui Maman ? Tu nous as appelés ?
- Il faut partir, vous savez bien qu’on a rendez-vous chez le docteur. Il faut vous faire installer de nouveaux logiciels de défense, il paraît qu’il y a un virus particulièrement destructeur qui circule dans la communauté ces derniers temps. Descendez vite, on y va. Mathieu-252 et Louis-427, vous penserez à faire votre mise à jour. Sinon, vous risquez de planter à tout moment, comme c’est déjà arrivé à votre grand-père il y a quelques années ! Et vous savez bien qu’il a fallu ensuite le réinitialiser…
- Oui, répondit le dénommé Mathieu-252, mais Grand-père était d’un modèle dépassé et n’avait plus toute sa mémoire vive, ça devait arriver !
- On ne discute pas, jeune homme ! répliqua Mathilda-32. Dépêche-toi de faire ce que je t’ai demandé, sinon, je te débranche. Ah, et Louis-427, avant de descendre, n’oublie pas de brancher ta sœur, sa batterie est presque à plat.
Louis-427 acquiesça et pris sa petite sœur par la main, tandis que Mathieu-252 retournait dans sa chambre en maugréant : une mise à jour n’était jamais agréable, elle demandait du temps, et de la patience. Mais elle était nécessaire. Beaucoup de choses étaient nécessaires depuis quelques années. Depuis que le monde avait changé, en fait.
Les humains n’étaient pas assez résistants. Fragiles, ils tombaient souvent malades, ressentaient sans cesse le besoin de manger, ou de dormir, et si ces besoins n’étaient pas satisfaits à temps, les conséquences pouvaient être graves. Jusqu’à peu, il était impossible de tenir plus de trois semaines sans manger.
Mais de nouvelles recherches avaient eu lieu. Le but était de rendre l’homme plus résistant, plus fort, mieux préparé pour survivre au milieu qui l’entourait. On avait commencé doucement. Des puces, en premier lieu, avaient été commercialisées. Grâce à une petite opération, on les plaçait sous la peau du patient, et elles secrétaient des substances qui permettaient à l’utilisateur de ne ressentir aucun besoin de boire ou de manger pendant plusieurs jours. Au début, la population s’était montrée méfiante vis-à-vis de cette nouvelle technologie. On se raccrochait encore aux « valeurs de l’être humain », comme on les appelait. Puis, cette nouveauté avait finalement été bien acceptée par la communauté qui avait compris l’avantage de ce petit gadget. Un simple coup de bistouri, et hop, on nous offrait, pour peu de frais, de la tranquillité et une sensation grisante de bien-être durant un temps donné. Constatant la réussite du projet, les scientifiques avaient poursuivi leurs recherches, poussant toujours l’inventivité et la création un peu plus loin, au nom du bien-être et de la commodité de ce nouveau mode de vie. Des opérations chirurgicales avaient été proposées, afin de placer divers accessoires dans le corps humain, pour le rendre plus solide, plus résistant, plus endurant. Puis les opérations s’étaient effectuées sur le cerveau : puces, câbles, logiciels, rien n’avait été laissé de côté. Une révolution. Non : une évolution. Un changement normal, une mutation logique.  Mais pour que le système reste toujours à son plus haut niveau de performance, il fallait régulièrement mener diverses petites opérations, quotidiennes ou hebdomadaires, selon leur nécessité : mises à jour, installation de nouveaux programmes (pour les étudiants par exemple, on avait créé une gamme de logiciels spéciale, qui permettait d’injecter directement des cours et des informations dans le cerveau, plutôt que de perdre du temps en cours : on avait donc supprimé l’école), nettoyage, défragmentation, et parfois lorsque c’était nécessaire, en cas de grave maladie psychologique par exemple, la réinitialisation. Ainsi, le cerveau du concerné retrouvait toutes ses capacités et sa fraîcheur, débarrassé du problème en question.
Des ordinateurs vivants.
C’était ce que les hommes étaient devenus. Au fil du temps, ils s’étaient transformés. Avaient évolué. Toujours plus résistants. Toujours plus forts. Toujours plus modernes.
Toujours plus « high-tech ».
On avait supprimé les noms de famille. Trop long, trop compliqué, trop démodé. On ne voulait que du moderne, pour une société qui évoluait de jour en jour, se rapprochant chaque fois davantage de « l’homme parfait » : un être qui serait totalement maître de son environnement, sans devoir être soumis à ses lois ou à quoi que ce soit d’autre. On avait supprimé les noms de famille et attribué des numéros à la population, selon la date de mise en place de la puce qui gérait leur mémoire, au creux de leur cerveau. Ainsi, chacun était unique et personne ne possédait le même nom.
Tout s’était déroulé de façon logique, petit à petit, chaque nouvelle invention découlant de la précédente, chaque nouveauté venant compléter celle d’avant. Si bien que les gens avaient accepté. Tout, sans exception. Au nom du confort et de la modernité, ils avaient acceptés de ne plus être des Hommes. Ils avaient accepté de devenir des machines. Et ils en étaient fiers. A chaque coin de rue, on trouvait des affiches vantant les mérites de nouvelles puces ou de nouveaux logiciels toujours plus performants, toujours plus confort, afin d’inciter ceux qui n’étaient pas encore passés aux mains des chirurgiens à devenir des NéOmmes. Le nom parlait de lui-même : contraction de « néo » et d’ « homme », il désignait la nouvelle génération d’humains.
Les NéOmmes étaient partout. Et ils apparaissaient de plus en plus jeunes. Dès la naissance, on manipulait les enfants pour qu’ils bénéficient des avancées technologiques dès le plus jeune âge. A chaque génération, l’humanité s’enfonçait un peu plus dans le cyber-espace.
Les gens ne voulaient pas vieillir. Ne voulaient pas mourir. Ne voulaient pas souffrir. Des années auparavant, on utilisait la chirurgie esthétique pour tenter de donner l’illusion d’une jeunesse depuis longtemps perdue, mais ce procédé était dépassé. Désormais, on n’hésitait pas à remplacer un membre humain par un autre, en métal cette fois-ci, pour le préserver de l’emprise du temps. Ainsi, le moment fatal, redouté de tous, l’ultime minute, la mort, en un mot, s’éloignait. On avait l’illusion d’une immortalité qui, si elle n’était bien sûre pas totale, permettait néanmoins de vivre une bonne cinquantaine d’années supplémentaires. Le NéOmme contrôlait tout, même le temps.
Hallucinant.
Et c’est dans cette société nouvelle que vivraient Mathieu-252 et Louis-427, purs produits de la néo-génération.
Un monde froid, métallique, où les hommes croyaient régner en maîtres mais n’étaient finalement que les esclaves des machines. Un monde détruit de l’intérieur, insipide, où la technologie était au cœur de la vie.

« Un monde parfait. »


Cette fiction est donc terminée. La suivante, je ne sais pas quand elle viendra, ni sur quoi elle portera, elle viendra, c'est tout. ^^



Titre: Re : [Nouvelles] Tout et Rien...
Posté par: Blackdoom le Octobre 09, 2009, 11:29:23 pm
Et bien, et bien ! Je m'apprêtais à jouer à SSX On tour et sur qui je tombe ? La frangine trop dark lol de l'autre roussette bigleuse, avec en prime un texte parfait pour aller se pieuter juste après ! Et bien Cyber, je me sens fier, je sais pas pourquoi ._.
Je connaissais déjà ton talent pour l'écrit via ton blog, mais alors là c'est hallucinant. En une page word à peine tu nous présentes un monde cybernétique, tu nous ponds une évolution de la race humaine qui semble tellement logique à travers tes mots, et aussi tellement effrayante ! On comprend rapidement le message : méfiance.
Il y a peu de fautes proprement dites, c'est surtout de l'orthographe, donc rien de très méchant :
Citation
Le nom était parlait de lui-même
Citation
Les NéOmmes était partout
Citation
Les gens ne voulaient pas vieillir. Ne voulait pas mourir. Ne voulaient pas souffrir.
Citation
On avait l’illusion d’une immortalité qui, s’il elle (si elle) n’était bien sûre
Citation
que vivaient Mathieu-252 et Louis-427, purs produits

Voilà, peu de chose tout compte fait au vu de la qualité de la narration. Le sujet est parfaitement maîtrisé, c'en est bluffant. Je ne peux que t'encourager ! L'idée d'écrire de courts textes quand on a pas la motivation ni l'inspiration pour sa fic, c'est le meilleur moyen de se ressourcer et de passer le temps.
En espérant voir un nouveau bout de texte bientôt ! ^^

PS : Au fait, si ce n'est pas une fiction sur Sonic, ça va en "hors-sonic", justement. Comme la fic sur FMA de ta saleté de soeur à la poitrine ridic*SBAF. Bon, c'est pas une fiction, mais ça rejoint le même domaine.


Titre: Re : [Nouvelles] Tout et Rien...
Posté par: Sephyra le Octobre 10, 2009, 05:38:03 am
Citation de: le taré du dessus
La frangine trop dark lol de l'autre roussette bigleuse
è_é  Alors toi Donfy tu arrêtes d'être insolent TOUT DE SUITE sinon je te débranche è_é
*poursuit Donf et lui balance des puces électroniques remplies de cours d'Allemand*

En tout cas, ça fait vraiment plaisir de relire du Cyber Rouge! J'ai bien aimé ta nouvelle soeurette, ne serait-ce que grâce à la maîtrise parfaite de tes mots et de ton français ^^ Il y a juste quelques incohérences scénaristiques selon moi (la suppression de l'école par exemple : plus d'élèves moyens, donc plus d'apprentissages, et plus de boulots comme coiffeur ou plombier? Et puis les profs, ils sont devenus quoi? :'D )
Mais à part ça c'était très intéressant à lire! J'ose espérer qu'on finira pas tous comme ça :'D

J'ai très hâte de lire ta prochaine histoire! Je suis avec toi soeurette! ^0^


Titre: Re : [Nouvelles] Tout et Rien...
Posté par: Katos le Octobre 10, 2009, 07:54:49 am
Ouah, ça, c'est du baléze, comme nouvelles ! Dans le style, le thème, c'est très proche des Utopiae, un livre de l'Atalante qui regroupe des nouvelles d'auteur internationals de SF. Bon je ne peux pas dire laquelles des merveilles de mon livres préféré ça me rappelle le plus, mais la qualité de l'écrit me rapelle "Le dernier des fumeurs" (une nouvelle sublime, que je conseille à tous !).

Enfin bon, déjà, maitrise faramineuse du sujet, tant que la psychologie de l'homme (crainte de la mort, le fait de vouloir du "moderne"), que sur la technologie utiliser. Enfin, même si je dois dire que je me demande un peu comment la puce peux secréter des substances (en prenant le controle des cellules autour, modifiant alors leurs ARN messager (L'ADN, ça fait trop de cancer xD), pour qu'ils produisent les protéines voulues ?)

La façon dont les mots de l'informatique sont utiliser sur les humains... J'trouve que ça fait froid dans le dos ! Enfin bon, ce qui m'étonne, c'est qu'il n'y ai pas de rebelles quelque peu hippies sur les bord, pour contester ce nouvel ordre technocratique. Technocratique... Je crois bien que c'est la chose contre quoi ta nouvelle met en garde ! Enfin bon, je trouve ta nouvelle admirablement bien faites !


Titre: Re : [Nouvelles] Tout et Rien...
Posté par: Lukeskywalker62 le Octobre 10, 2009, 08:51:09 am
WOOOOUUUUUUU-HOOOOOOUUUUUUU !!!!!!! * crève *

Mais merde, c'est quoi ça ? Mes pauvres petits yeux, mon pauvre petit bordel cérébral ! Tu les as massacrés ! Tu peux être fière, c'est malin, ça ! * s'auto-massacre à coup de pelle *

Sérieux, mais que dire ? Que demander ? A part ... Comment t'as fait ? Comment as-tu osé imaginer une telle histoire ? Comment as-tu osé aussi bien maîtriser la langue française ? Comment as-tu osé imaginer une telle chute ? Comment ... * crise cardiaque *

Nan, franchement, j'ai adoré cette nouvelle. Drôle, bien narrée, et pourtant si mordante ... La chute était super bien pensée. Ca, c'est du bon français ! Tu ferais bien écrivaine, nouvelliste ou philosophe, toi ! ^^
Le thème était également admirablement choisi et maîtrisé. T'es une vraie nouvelliste, on aurait dit du Maupassant ! J'espère que t'en fera d'autres !

Bonne chance ! YOSH !!!


Titre: Re : [Nouvelles] Tout et Rien...
Posté par: SpaceMoule le Octobre 10, 2009, 09:29:07 am
J'avais lu ça hier avant de me coucher...
J'ai fais de drôles de rêves ensuite °^°

Nan, franchement, j'aime beaucoup cette façon que tu as de raconter comment l'humanité a évolué. Ensuite, bon, si je puis me permettre, mais ce n'est qu'un avis subjectif, je m'attendais plus à une "chute", une sorte de retournement de situation que l'on lit à la toute dernière ligne de la nouvelle.

Toutefois, j'ai bien aimé, justement les derniers mots, Un monde parfait, même si j'avoue que je m'y attendais, à une phrase du genre.

En gros, continue ^^


Titre: Re : [Nouvelles] Tout et Rien...
Posté par: Miko le Octobre 10, 2009, 09:35:03 am
C'est pas mal mais cela aurait mérité d'être approfondi d'en faire une vrai nouvelle. Cela pourrait servir de trame à quelque chose de bien plus intéressant. ^^

Il se dégage un sentiment d'insécurité de ce texte, d'un futur ou la liberté est bafouée. D'un future qui semble improbable et fictif mais dont nous ne sommes finalement pas si loin mais le texte est trop court pour vraiment s'y attarder c'est dommage. Je déplace au bon endroit et j'attends avec impatience tes prochaines nouvelles.


Titre: Re : [Nouvelles] Tout et Rien...
Posté par: Cyber Rouge le Octobre 10, 2009, 10:10:49 am
Merci les gens =]

Avant toute chose, merci à toi Miko d'avoir déplacé, ça a été ma première pensée du matin: "Naaan ! Malheur ! J'ai pas posté au bon endroit ! ><". En fait j'étais vraiment crevée quand je l'ai postée, cette nouvelle, je ne l'ai terminée hier soir tard. Cela pour plusieurs raisons: si je ne la postais pas au moment où j'y pensais, telle que je me connais elle n'était pas sur le forum avant longtemps. Puis également parce que je voulais absolument la poster sur le forum de Donf, car j'avais promis de poster il y a deux semaines et que je ne l'avais pas fait.
J'ai donc posté tard, ce qui explique également l'orthographe désastreuse que tu as pu soulever Donf ._. J'ai halluciné quand j'ai vu mes fautes, c'est vraiment des trucs bêtes en plus. Et ensuite, ça explique ma chute quelque peu brève: en effet Spacem', tu disais t'attendre davantage à un retournement de situation. Moi aussi, à vrai dire, j'aurai aimé écrire une fin comme monchériadoré Bernard Werber, qui parvient toujours à surprendre ses lecteurs. Mais voilà, ça n'est pas venu, et c'est donc le coup du "monde parfait" qui est arrivé à la place.

Merci à vous six pour vos commentaires, j'avais perdu l'habitude de poster en FanFics et ça me fait chaud au coeur de les lire ^^.

Merci Donf pour tous ces compliments ^^ ça me fait très plaisir de voir que tu apprécies de lire mes textes comme ça. Mais si tu continues à manquer de respect à ma frangine j'envoie Kadajnounet te régler ton compte, lui si viril, si mignon, si sexy ... *SBAFF

Soeurette, merci également, et t'as bien raison, viens on va l'bombarder de puces remplies de cours bien chiants ce goujat è_é

Katos:
Citation
je me demande un peu comment la puce peux secréter des substances
Bah moi aussi mais t'inquiète que eux ils vont bien finir par trouver ^^ Pour les rebelles, oui il y en a, mais ils sont rapidement éradiqués par la population qui ne veut pas de ces gêneurs, à la manière des prôneurs de la paix éliminés à la WW1 quand tout le monde souhaitait la guerre. Je n'ai pas dû insister assez sur leur présence ^^

Le Jedi du bon côté d'la force: Haha, merci ^^ Mais pour un métier d'avenir, je n'envisage pas écrivain parce que ... *jette un regard penaud à Miko* ... Parce que je n'arrive pas à finir ce que j'entreprends en écriture, donc si je stoppe mon bouquin au milieu de l'histoire, ça va pas le faire...

Pour Miko: oui c'est exactement ce sentiment d'insécurité et cette idée de futur incertain que j'ai voulu transmettre. Parce que ça me fait peur. Parce que j'y pense, des fois, même si je voudrais ne jamais y penser... Parce que c'est sûr qu'un jour l'humanité va perdre ce qui fait d'elle une société Humaine. Il ne faut pas être pessimiste, mais quand on voit à quel rythme progresse la technologie, ça fait peur.
Mon texte est court, oui, mais tu sais mieux que personne que je n'arrive pas écrire des trucs trop longs, je me lasse et je ne finis pas... J'ai honte d'ailleurs, j'ai promis à plein de gens de finir mes fics en cours mais je n'y arrive pas.
Alors cette fois-ci je ne donne aucune date pour la prochaine nouvelle, pour ne pas faire de promesses que je risque de ne pas tenir :'D

Merci encore =]

*La Jumelle de l'ombre tro lol du darkess tro dark s'enfuit


Titre: Re : [Nouvelles] Tout et Rien...
Posté par: Moona the hedgehog le Octobre 10, 2009, 11:50:16 am
Mince! Pas postée assez vite...  Je viens de la lire, enfin:
C'EST SUPER!!! J'ai adoré, c'est parfaitement maitrisé, tout est si bien, c'est trop beau!!! L'idée est parfaite, (c'est drôle, ça me fait penser au Borg dans Star Trek, ils on du commencer comme ça) et c'est parfaitement écrit! Le truc des prénom avec des chiffres c'est un peu flippant, et j'aimerais pas être là dedans... Commentaire hyper court, mais il y a si peu a redire...
Voila!
En fait, je trouve ton idée d'un topic spécial pour les nouvelles très bonne, je peux me faire un topic comme toi? (j'ai pas mal d'idées de nouvelles, alors) Enfin, j'ai hate de ton prochain texte!


Titre: Re : [Nouvelles] Tout et Rien...
Posté par: Blackdoom le Octobre 10, 2009, 12:42:25 pm
Ah mais je plussoie l'idée que d'autres suivent le même chemin que Cyber ! Vous avez le droit c'est fait pour je pense, si on a rien dit à Cyber, on dira rien aux autres. Faîtes juste gaffe de poster le topic au bon endroit (pas dans les fanfics quoi, sauf si vos nouvelles auront à voir avec l'univers Sonic).
Je suis pressé de voir une nouvelle mode en marche se faire ! o/


Titre: Re : [Nouvelles] Tout et Rien...
Posté par: Cyber Rouge le Octobre 10, 2009, 12:58:23 pm
Merci Moona =] Et bien sûr que tu peux te faire un topic comme le mien, je n'ai pas l'exclusivité des nouvelles.

Citation
Je suis pressé de voir une nouvelle mode en marche se faire ! o/
Wai ! Une nouvelle mode ! Une nouvelle génération de nouvellistes ! UNE NEO GENERATION DES FANFICS ! *crève


Titre: Re : [Nouvelles] Tout et Rien...
Posté par: Cyber Rouge le Mars 05, 2010, 10:31:09 pm
Bonsoir les gens... Je fais une petite pause dans mes Naruto Shippuden pour poster ce petit texte... Très court je vous l'accorde, mais peut-être que je le retoucherai par la suite, si j'en ai l'envie.

Voili voilou :


L’homme qui avait décidé de mourir.



- Je vais le faire. Ce soir.
La phrase était tombée dans le silence d’une froide nuit d’hiver. Comme ça, sans prévenir. Simplement. Le ton n’était pas triste, ni résolu, ni empreint d’une quelconque tonalité qui aurait exprimé une fatalité ou un regret. C’était une phrase comme une autre. Il aurait tout aussi bien pu dire « je vais me faire un café » ou « je vais prendre une douche ». Mais ses paroles avaient un tout autre sens ce soir. « Je vais mourir ». La raison à cela ? Il n’y en avait aucune. C’était dans l’ordre des choses, ça devait arriver. Ce soir. Mais rien n’était prévu ; il l’avait décidé. De lui-même, en tout homme qu’il était, il avait pris la décision de quitter la vie. Le suicide ? Pas pour lui. C’était trop lâche. Trop faible. On ne se suicide pas quand on n’en a aucune raison. Mais comment alors ? Tout simplement. Il s’en allait. Sans douleur ni blessure, il partait. C’était aussi simple que ça. Un départ comme un autre. C’était seulement un plus long voyage.

« Je vais mourir ». Ca voulait dire quoi au juste ? Il y avait tant de choses contenues dans ces trois mots. C’était « je pars », bien sûr, mais c’était aussi « j’ai fini ce que je devais faire »,
« j’ai accompli ce pourquoi j’étais venu sur Terre ». Comme quand on quitte la salle de classe, à la fin de l’année, pour passer dans la classe supérieure. « Je vais mourir », c’était « je monte au niveau au dessus ». C’était aussi « je ne reviendrai plus ».

Pourquoi ce soir ? Il ne savait pas précisément. Il l’avait senti. Et accepté, sans peur ni tristesse. Sans colère et sans regret. Dans quelques minutes ce serait fait.
Il est difficile d’expliquer comment il se représentait la chose. Il sortirait sur le balcon de son petit appartement. Respirerait une dernière fois l’air parisien. Admirerait les couleurs des lumières de la ville qui flamboyaient tout autour de lui. Le regard tourné vers l’horizon, il dirait au revoir à la capitale. Et son esprit s’envolerait vers les cieux. Emportant à jamais le souvenir d’une vie qui l’avait comblé.

Il avait tout. Il avait tout eu. Et il aurait tout probablement tout eu par la suite également, s’il avait décidé de continuer à vivre. Il avait quarante-trois ans. Il avait décroché son diplôme de médecine à vingt-huit ans et avait exercé jusque là. Il avait une femme, douce et aimante, et un fils de vingt-deux ans, qui était bien parti pour devenir un excellent avocat. Il habitait un appartement spacieux dans le 11ème, n’avait pas de problèmes d’argent, avait beaucoup d’amis. Une vie comme beaucoup en souhaiteraient.
Abandonner tout cela ? Abandonner ceux qui lui étaient chers ? Il n’eut pu s’y résoudre. Mais la question ne se posait pas, puisque ce n’était pas le cas. La mort, ce n’était pas nécessairement la séparation. Il savait que l’amour qu’on a en soi, on l’emporte avec soi. Il ne les quitterait jamais totalement, finalement. Ils seraient tous à jamais réunis.

L’Amour, quel pouvoir démentiel.

Il ouvrit la fenêtre, s’accouda au balcon et s’égara un instant dans la contemplation de la
Ville-Lumière. C’était cette vision qu’il voulait pour dernière.
La vie, quel cadeau merveilleux. Mais il fallait la rendre maintenant, elle ne lui avait été que prêtée et il avait profité jusqu’à l’ultime instant. Il ne regrettait rien, c’était plutôt un intense sentiment de satisfaction qui l’envahissait à cet instant. Il était heureux, tout simplement. Heureux comme on peut l’être quand on sait qu’on a fait quelque chose de bien.



Décidément, la vie était incroyablement belle.




Adieu, Paris.
Adieu, la vie.
Je pars.


Bonne soirée à tous :)


Titre: Re : [Nouvelles] Tout et Rien...
Posté par: Lukeskywalker62 le Mars 06, 2010, 03:08:48 pm
W00t, Cyber est revenue ! :P

Pas mal, cette nouvelle nouvelle. ( Comment ça, répétition ? )

Le point de vue est pour le moins intéressant, comment prendre la mort après une vie réussie ...? Bonne réflexion de ta part, mais ca ne m'étonne pas venant de notre ficeuse d'argent. ^^ Peut être un peu court, par contre.
Je regrette un peu l'absence de chute finale, mais bon ... Quand c'était écrit "il avait 43 ans", j'ai quand même été un peu chamboulé. Je veux dire, mourir à cet âge, quoi ... wow. C'était un excellent rebondissement.
On fait dans le philosophique ? xD

Je te souhaite de tout coeur de continuer à nous faire réfléchir comme nous faire plaisir ! ^^

Bonne continuation, et t'schuss ! ^^


Titre: Re : [Nouvelles] Tout et Rien...
Posté par: Cyber Rouge le Mars 07, 2010, 03:10:21 pm
Salut Luke :)
Merci de ton commentaire. Oui tu as vu c'est court... x') J'étais pas très inspirée, ça vient sûrement du fait que je ne lis plus grand chose... Mais l'idée de ce texte m'était venue comme ça, un jour. Parce que la mort, on y pense. Tout le temps. Donc malgré tout j'ai voulu l'écrire, cette idée qui squattait mon esprit.
Mourir à 43 ans, oui c'est tôt, mais il me fallait une mort peu commune, pas quelqu'un de trop jeune, ni trop vieux, un mec dans la force de l'âge quoi.
Pour la "réflexion philosophique" comme tu dis, c'est parce qu'il faut bien que je mette en application mes cours de philo ... A quoi ça sert, sinon ?
Bref, je te remercie, y'aura probablement de nouveaux textes bientôt, dèq que j'aurai de bonnes idées à exploiter ~~


Titre: Re : [Nouvelles] Tout et Rien...
Posté par: Blackdoom le Mars 17, 2010, 01:30:32 pm
C'est difficile de ne pas faire le lien entre cette nouvelle et le dernier article en date sur ton blog. La mort t'aurait-elle obsédée ces derniers temps ? Ou bien, comme tu le dis, ce serait "tout le temps" ? Chaque jour à sa manière, elle revient ?
C'est pas faux. Ca paraît morbide, mais ça ne l'est pas. On peut facilement imager ta façon de penser : chaque jour est un nouveau jour, le soleil se lève, il naît. La journée passe, puis se termine, et vient l'aurore du soir, celui où le soleil se couche. Et c'est la mort, la fin, la nuit qui vient planer, sombre, ténébreuse.
Et puis tout recommence. La vie, c'est ça ? Dans ce cas, ce serait idiot d'avoir peur de la mort, ou plutôt de trop y penser.

Mais c'est encore autre chose dans ton texte. C'est une assurance qui laisse le lecteur perplexe. "Mais comment est-ce qu'il peut savoir ?" "Comment peut-il en être sûr ?".
C'est étrange, ça fait peur, et en même temps, le ton est calme. Le personnage l'est aussi. Il n'y a aucune peur, aucun sentiment de malaise, sauf chez le lecteur qui se demande bien si ce n'est pas là une blague. Comment concilier un suicide avec la paix ? Comment voir dans cet homme le calme qu'il projette dans sa propre mort ? Comment le comprendre, même !
Alors on lit. Et chaque mot nous paraît éloigné de l'affreuse vérité dont on pare la "mort" au quotidien. Comme si avec tes mots tu décolorais toutes ces couleurs sombres, pour nous dévoiler rien qu'un blanc, ou plutôt un gris. Un gris qui laisse à réfléchir, qui n'est pas menaçant, ni terne.
Et malgré le fait qu'il n'y ai pas de "chute" à proprement dire, on se laisse avoir par la fin. "Qu'est-ce que ça signifie ?"
Et on ne comprend pas. Pas tellement. Mais peut-être un jour, qui sait ?


Titre: Re : [Nouvelles] Tout et Rien...
Posté par: Cyber Rouge le Avril 28, 2011, 10:25:33 pm
"Attention : aucune réponse n'a été postée dans ce fil depuis au moins 120 jours.
À moins que vous soyez sûr de vouloir réagir à ce message, veuillez penser plutôt à commencer un nouveau fil de discussion."



Ben bien sûr que je suis sûre, c'est MON topic.

Ahem Ahem ... Salut les gens :) je sais pas si y'en a qui verront que j'ai rajouté un texte à cette épave de topic *souffle pour enlever la poussière*
Mais c'est un fait, j'ai un troisième texte à vous proposer ! Noooon trois textes en deux ans, mais c'est beaucoup trop de lecture, me direz-vous. A quoi je vous répondrai l'imparable argument bien connu du "Oh ça va".

Voilà donc, une troisième contribution ! Carrément enjouée en plus !

Enjoy !





Demain je t’emmènerai au parc.






Demain je t’emmènerai au parc.


Elle avait dit ça d’un ton tranquille, mais néanmoins convaincu. C’était un fait, c’était décidé: « demain, on ira au parc ». Pas la moindre once d’hésitation. Ca voulait dire « On ira se promener, toutes les deux, mère et fille. Demain, c’est promis, je t’emmène. Je sais que tu en rêves. Demain, je le ferai ».
Les promesses du lendemain, c’était une habitude. « Aujourd’hui je ne peux pas, mais demain, promis ! ». Toujours la même chose.


Demain je t’emmènerai au parc.


Journée tranquille, journée simple. Le bus de sept heures, le trajet du matin, l’arrivée au travail. Le travail. La pause déjeuner. Le travail. La pause café. Et encore le travail.
Et puis enfin dix-sept heures. Les dossiers qu’on laisse de côté pour le lendemain, le raclement sur le sol de la chaise que l’on ramène contre le bureau. Le manteau qu’on enfile et le sac qu’on saisit. Le départ du travail, l’attente à l’arrêt de bus. Et puis le bus. La lente montée dans le véhicule, le petit salut adressé au chauffeur qui répond par un sourire, et le siège qui nous attend sagement, comme d‘habitude. Le bus qui roule lentement en direction de la maison, en direction de l’enfant.


Demain je t’emmènerai au parc.


Et soudain la voiture. Le conducteur à l’œil brillant et fou, qui surgit de nulle part. L’expression de panique sur le visage du chauffeur de bus. Le bruit des freins sur la chaussée. Et le choc, inévitable. De ces moments durant lesquels même la vie s’arrête. Le temps n’est plus le même, tout est ralenti. Les hurlements déchirants des passagers qui ne comprennent pas, le bruit du verre qui éclate, et celui de la tête contre la vitre. Et puis plus rien.


Demain je t’emmènerai au parc.


Demain il n’y aura rien. Ni parc, ni avenir. Les rêves sont morts dans ce bus, sur cette route, à la seconde précise où le destin d’une vingtaine de personnes prend fin.





N’attendez jamais pour vivre ce qui vous fait envie. Cessez de tout reporter à demain.

Vivez sur l’instant.

Et profitez.





Je suis une fille gai. ~~

Si je vous dis que j'ai eu l'idée de ce texte durant un enterrement vous me croyez ou pas ?


Titre: Re : [Nouvelles] Tout et Rien...
Posté par: RagaSonic le Avril 28, 2011, 10:42:00 pm
Moi je dit que sait possible si tu tenais à la personne.
Sinon ton texte est bien fait. Et une belle moral.


Titre: Re : [Nouvelles] Tout et Rien...
Posté par: Feurnard le Avril 28, 2011, 11:19:39 pm
Je n'ai pas lu la première nouvelle, du peu que j'ai survolé, c'est classique. Je n'ai aucun commentaire pour la seconde. Deux surtout pour "demain je t'emmènerai au parc" : l'apostrophe suivi de l'accent grave m'agace sans raison, et si le bus était en ville je ne vois pas bien comment on a pu arriver à vingt morts.
Mis à part que chacun fait ce qu'il veut, pourquoi avoir illustré une morale déjà connue ? L'accident lui-même repose sur ce qu'on imagine se produire - freins, cris, etc... et n'apporte pas vraiment d'illustration.

À mon avis la conclusion compte moins que l'événement lui-même - le parc n'est qu'une excuse. Ce qui intéresse, dans cette nouvelle, c'est qu'une personne attendue ait un accident. L'attente d'un défunt, ce doit être un topos... La tension tient formellement dans le passage de la répétition à l'événement, un bon exemple de transition.
Peut-être aussi l'hésitation sur la personne (... le siège qui nous attend...) mais je ne crois pas que cela joue beaucoup. Et bien sûr le titre est justifié par, potentiellement, comme étant la dernière pensée de la mère.

Dommage de se reposer autant sur la mise en page.


Titre: Re : Re : [Nouvelles] Tout et Rien...
Posté par: Cyber Rouge le Avril 29, 2011, 01:06:13 am
Ah, ce cher Feurnard et ses critiques qui ne l'abandonnent jamais. Cela dit c'est bien sûr ce genre de commentaires qui aide à s'améliorer ça va de soi. J'ai conscience que mon texte est un peu vide, je l'ai en effet rédigé en peu de temps, pressée de ne pas reléguer au placard cette nouvelle idée comme je le fais souvent. Comme mon cerveau est rouillé étant donné que je n'écris plus depuis longtemps, j'ai l'impression de ne plus produire grand chose. Cela dit j'ai suffisamment apprécié ce que j'ai écrit pour le poster ce soir, tout en sachant que ce n'est pas des plus phénoménal.

Donc !

Je n'ai pas lu la première nouvelle, du peu que j'ai survolé, c'est classique.

Développe. Qu'appelles-tu classique ?

Je n'ai aucun commentaire pour la seconde.

Là, j'ai pas suivi. Aucun commentaire, parce que t'as pas lu, ou parce que t'as vraiment mais genre VRAIMENT, pas aimé ?

l'apostrophe suivi de l'accent grave m'agace sans raison

Hm Comment ça , comment tu veux que j'écrive "je t'emmènerai" au juste ?

et si le bus était en ville je ne vois pas bien comment on a pu arriver à vingt morts.

Ba j'vois ça comme 20 personnes dans le bus, gros accident glauque, 20 morts dans le bus.

Mis à part que chacun fait ce qu'il veut, pourquoi avoir illustré une morale déjà connue ? L'accident lui-même repose sur ce qu'on imagine se produire - freins, cris, etc... et n'apporte pas vraiment d'illustration.

En fait, c'est un motif personnel. Comme je l'ai dit, l'idée m'est venue à un enterrement, lieu où l'on entretient un rapport étroit avec la mort, et la réflexion qui l'accompagne. On ne répète jamais assez qu'il faut profiter du présent, "cueillir le jour", etc ... Alors qu'on en a les preuves à chaque instant. Vivre sans regrets, c'est vivre pleinement. Au travers de cet écrit, je voulais faire ressortir cela, pour rappeler aux gens que non, rien n'est jamais acquis, il faut jouir de ce qu'on a chaque jour, comme si on allait le perdre le lendemain.


À mon avis la conclusion compte moins que l'événement lui-même - le parc n'est qu'une excuse. Ce qui intéresse, dans cette nouvelle, c'est qu'une personne attendue ait un accident. L'attente d'un défunt, ce doit être un topos... La tension tient formellement dans le passage de la répétition à l'événement, un bon exemple de transition.

Exact, le contexte n'a que peu d'importance. Ce qui compte, c'est la disparition et l'attente devenue inutile.

Dommage de se reposer autant sur la mise en page.

Pas faux, c'est vrai que j'essaie de jouer pas mal avec les espaces et les italiques parce que j'aime avoir ce genre d'effet dans un bouquin... En quoi cela est-il un défaut ? Est-ce parce que ça donne l'impression de combler un vide, ou un truc du genre ?

J'espère que tu vas repasser pour répondre à mes questions, it is interesting . (:

PS: En fait le titre en rouge, c'est surmoche, j'avais pas vu. Je remets en noir, peut-être que la transition apostrophe - accent grave passera mieux dans ces conditions ;]


Titre: Re : [Nouvelles] Tout et Rien...
Posté par: Feurnard le Avril 29, 2011, 08:01:17 am
Pour la première nouvelle, classique au sens où on a déjà transposé notre réalité quotidienne dans bien des domaines, c'est-à-dire remplacer les hommes par des animaux, par des robots, par des clones, etc... toujours avec cette idée de leur faire vivre notre vie (une sorte de mise à distance). La phrase de la mère à ses fils, où je me suis arrêté, m'a convaincu que c'était ça : seul son vocabulaire est affecté, sinon elle parle comme on s'attendrait qu'une mère parle.
Pour la seconde nouvelle, je n'ai vraiment rien à dire. Pour citer le texte : "Il est difficile d’expliquer comment il se représentait la chose." Dès lors on peut la représenter comme on veut, et c'est pour cela que je n'ai rien à dire. C'est un de ces textes qu'il faut juste lire.

Pour l'apostrophe et l'accent comme je l'ai dit il n'y a pas de raison derrière, j'ai personnellement croché dessus, une remarque gratuite et sans fondement. Il y aurait une ironie malvenue, cela dit, à écrire "demain je te conduirai au parc".
Je ne peux pas vraiment être d'accord quant au motif personnel. Nous avons même un proverbe de ne rien reporter au lendemain, la morale de vivre "au jour le jour" est partagée. Cette morale était d'ailleurs encore plus forte au Moyen-Âge avec l'idée de la fortune et sa roue. Et comme dit, l'accident se justifie autrement - sinon il est un peu trop spectaculaire pour cette morale.

Je ne peux pas dire que la mise en page "comble un vide", elle est plutôt employée comme on emploierait d'autres moyens pour produire des effets sur le lecteur. Par exemple la conclusion "en entonnoir" peut imiter le temps fuyant. Et sur des textes aussi courts elle se justifie d'autant plus.
Maintenant j'ai l'impression que la majorité des effets produits dépendent de la mise en page. Il y a plus bien sûr, le choix des nominales pour la descriptions, le jeu de sonorités avec "ni... ni avenir" et "destin... fin", et ainsi de suite. Mais au final on retient surtout la mise en page, et en cela c'est dommage. Le reste du texte est dans l'ombre.

Voilà voilà voilà.


Titre: Re : Re : [Nouvelles] Tout et Rien...
Posté par: Cyber Rouge le Avril 29, 2011, 10:20:49 am
Pour la première nouvelle, classique au sens où on a déjà transposé notre réalité quotidienne dans bien des domaines, c'est-à-dire remplacer les hommes par des animaux, par des robots, par des clones, etc... toujours avec cette idée de leur faire vivre notre vie (une sorte de mise à distance). La phrase de la mère à ses fils, où je me suis arrêté, m'a convaincu que c'était ça : seul son vocabulaire est affecté, sinon elle parle comme on s'attendrait qu'une mère parle.

Je suis d'accord que je n'apporte rien de neuf dans mes textes pour le moment, sauf peut-être le deuxième, et tu as raison c'est peut-être un "défaut", même si je ne considère pas que ce soit un critère pour dire "je m'arrête dès le début parce que c'est vu revu et revu, j'aime pas". Tu aurais pu lire jusqu'à la fin ne serait-ce que pour te forger une opinion complète, à moins que tu aies particulièrement détesté le style d'écriture, mais je ne crois pas étant donné que tu as lu les deux autres.

Pour la seconde nouvelle, je n'ai vraiment rien à dire. Pour citer le texte : "Il est difficile d’expliquer comment il se représentait la chose." Dès lors on peut la représenter comme on veut, et c'est pour cela que je n'ai rien à dire. C'est un de ces textes qu'il faut juste lire.

Ah Ah ^^. On ne m'avait jamais dit cela sur ce texte ! Je m'attendais plutôt à des remarques concernant la manière dont j'amène l'évènement (et je maintiens mon accent grave à "évènement"), savoir si ce n'est pas trop lent, ni trop rapide; s'il n'y a pas d'incohérences flagrantes, etc... Vu que tu n'as rien dit je suppose que ça va.

Pour l'apostrophe et l'accent comme je l'ai dit il n'y a pas de raison derrière, j'ai personnellement croché dessus, une remarque gratuite et sans fondement. Il y aurait une ironie malvenue, cela dit, à écrire "demain je te conduirai au parc".

J'adore. C'est le genre de remarque qui ne peut venir que de toi. En ça, ça me fait rire. :D

Je ne peux pas vraiment être d'accord quant au motif personnel. Nous avons même un proverbe de ne rien reporter au lendemain, la morale de vivre "au jour le jour" est partagée. Cette morale était d'ailleurs encore plus forte au Moyen-Âge avec l'idée de la fortune et sa roue. Et comme dit, l'accident se justifie autrement - sinon il est un peu trop spectaculaire pour cette morale.

Mais, tu ne peux pas ne pas être d'accord pour le motif ^^. Etant donné qu'il m'est propre. Enfin si on parle du même motif. Je veux dire par là, ce qui m'a conduit à écrire ce texte, de cette façon, pour en arriver à cette morale, c'est ce que j'ai expliqué plus haut. Pour l'accident en soi, il est "spectaculaire", tu trouves ? Je ne partage pas vraiment, c'est pas comme si j'avais créé un malade qui foncerait vers elle pour la poignarder, ou un truc du genre. Les accidents routiers arrivent tous les jours, bon après au niveau du nombre de morts IL EST VRAI queee, ça donne une dimension assez dramatique. Mais je n'ai jamais vu cet accident comme un élément clé, juste un élément perturbateur.

Je ne peux pas dire que la mise en page "comble un vide", elle est plutôt employée comme on emploierait d'autres moyens pour produire des effets sur le lecteur. Par exemple la conclusion "en entonnoir" peut imiter le temps fuyant. Et sur des textes aussi courts elle se justifie d'autant plus.
Maintenant j'ai l'impression que la majorité des effets produits dépendent de la mise en page. Il y a plus bien sûr, le choix des nominales pour la descriptions, le jeu de sonorités avec "ni... ni avenir" et "destin... fin", et ainsi de suite. Mais au final on retient surtout la mise en page, et en cela c'est dommage. Le reste du texte est dans l'ombre.

Ah Ah ça me rappelle mes cours de Français ! Une fois , on a étudié cette image (http://1.bp.blogspot.com/_I2C9CWMPuG8/S79oAg3lIAI/AAAAAAAAAAU/bPn_kppQWdg/s1600/friedrich-voyageur-nuage-349255603.jpg), et on m'a demandé "Pourquoi le personnage a les cheveux ébouriffés ?". Moi j'ai juste répondu "Ben, parce qu'il y a du vent." "Non, c'est parce qu'il est agité de passions violentes, et son pas en avant symbolise son désir d'ascension sociale, blablabla". "Ah ..."

Je dis ça parce que tu as parlé "d'imiter le temps fuyant", c'est bien trouvé mais j'avoue n'y avoir pas pensé une seconde ! ;]
Je te suis pour dire que beaucoup d'effets sont produits par la mise en page et je continue de penser que le texte est un peu vide, cela dit, cette mise en page je l'ai faite absolument consciemment, c'était donc voulu.


Voilà voilà voilà.

Parfait. Merci. A la prochaine. ;]