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Blabla => Films, Séries, TV => Discussion démarrée par: shadowfox le Mai 26, 2010, 03:16:10 pm



Titre: [Cinéma] Prince of Persia : Les sables du temps.
Posté par: shadowfox le Mai 26, 2010, 03:16:10 pm
Voila des années déjà qu'en lisant mon Picsou Magazine je voyais marqué dans un coin : "Une adaptation cinématographique du prince de perse est en cours, mais jusque là, aucune réelle information n'a filtrée, le film devrais sortir courant 2005." 2005 ? Preuve que mes lectures de jadis avaient quelques problèmes avec les dates. Quoiqu'il en soit, nous l'attendions, nous l'avons ! Je vous présente aujourd'hui : Prince of Persia !

Impression générale :

JE VEUX ETRE CALIFE A LA PLACE DU CALIFE !

Bon, ok, j'exagère, mais malheureusement, on ne peut pas nier le fait que l'inspiration Iznogood soit passé par là. Ceux qui connaissent déjà la trilogie des Prince of Persia (sans compter le spin off next gen ainsi que le prochain qui se déroule entre le 1 et le 2), connaissent généralement bien la légende. Le Prince, en quête de gloire et d'honneur pour combler son père retrouve lors de l'invasion d'une cité, une dague antique permettant de contrôler le temps. Une fois de retour de bataille, le vizir, qui connait bien la légende des sables du temps lui demande de placer la dague dans le sablier, libérant ainsi les sables du temps et transformant tout le monde en monstres de sable hormis les détenteurs d'objets des sables : le vizir et son sceptre, le prince et la dague, Farah la princesse et son amulette. Sauf que ici... Bah... Où sont les zombies ensablés ? C'est tout simple, il n'y en a aucun. Et pour cause : les sables n'ont pas étés libérés ! Comment peut-on faire un Prince Of Persia sans déchainer les sables du temps sur un endroit quelconque ? Là j'avoue que sur le coup, j'ai été perplexe. Mais il faut admettre que malgré ce douloureux choix scénaristique, le rendu n'est pas si mauvais que cela.

Résumé :
Dastan, est un jeune homme pauvre, vivant dans les ruelles de la cité. Jusqu'au jour où il sauve un enfant de la cruauté d'un soldat de la ville, sous le regard de son souverain. Le roi, étonné par les capacités acrobatiques du garçon, tout autant par son courage et la force de son coeur, décide alors de l'adopter, pour qu'il soit son 3ème fils. Depuis, le temps passant, ce jeune homme qui n'avait rien, est devenu un noble guerrier accompli : courageux, fier et honnête, il est la fierté de son roi, tout comme ses deux frères. Les trois garçons et leur oncle, apprenant par l'un de leurs espions que la cité sacré créait des armes vendues à leur ennemis, décidèrent de l'attaquer afin d'en prendre le contrôle et de cesser ce trafic qui les menaçait. C'est durant cette bataille que Dastan récupère la dague du temps et la garde. Bien que curieux quand à son étrange design, elle n'est pour lui qu'un trophée de victoire. Quelques jours après, le roi retrouve ses fils dans la cité capturée, et se fait offrir par Dastan, un vêtement de cérémonie, qui malheureusement finira par empoisonner le roi. Accusé à tort d'être l'auteur du meurtre, le prince n'a d'autres choix que de s'enfuir avec la princesse de la cité, armé de la dague du temps.

Voila en gros, l'intrigue de départ. Et là, bien que j'ai utilisé les mots : prince, dague et temps. Vous avouerez que j'ai pas dis une seule fois le mot "sable" ni le mot "vizir" ! Et pour cause ! Ce n'est pas tant le sable le sujet de ce film, mais bel et bien la dague. Bien que je fais partie des puristes quelque soit la série, je dois avouer que cette reconversion, ne m'a pas tant choqué quant au background de l'histoire. Je me dis que c'est une version comme une autre, tout aussi correcte, qui n'a rien de honteuse. Nan, le véritable problème se situe par la suite.

Le coup de gueule :

Je te tiens, tu me tiens, par la dague du temps ! Le premier de nous deux qui lâchera se prendra une taule ! Je ne suis pas assez clair ? Bon je vais essayer de faire plus simple, ce film, je l'intitulerai tout aussi bien : Tom & Jerry et la dague du temps. Quoi ? Vous allez vraiment m'obliger à m'expliquer ? Bon ok.

Dans l'histoire d'origine, votre but est de traverser les milles et un pièges du palais pour arriver au sablier afin d'inverser le cours de l'histoire en empêcher la libération des sables. Le fait que vous ayez la dague est acquis. Ici... Bah... On est loin du compte. Dastan se fait voler la dague 4, 5 fois, et franchement, à la fin, ça devient soulant. Les sables, qui sont censés dévaster et transformer le monde n'ont aucune de ces caractéristiques : tout le monde est vivant, et bien vivant, car Dastan n'a jamais libéré les sables. Et là je dis : pas content ! Soyons honnêtes, sur 2h de film, vous avez 1h30 de Tom & Jerry qui tentent de se repiquer l'un l'autre la dague, et quand ils se mettent enfin d'accord, c'est Iznogood qui pique la dague. Nan mais franchement, à quoi ça ressemble tout ça ? A pas grand chose...

Le coup de cœur du chroniqueur :


Les 20 premières minutes. C'est con à dire, mais les 20 à 30 premières minutes du films sont de loin les plus intéressantes. Tout le reste (hormis la fin) n'est là que pour combler le gros vide scénaristique de ce film. Mais ce début est franchement, excellent. On retrouve véritablement le prince du premier opus : combattif, malin, à la recherche de gloire, et même, avec un peu de sagesse. Entre les acrobaties, sa manière de combattre et son caractère, c'est une véritable bouffée de plaisir qui nous prend, surtout si l'on a préféré le premier opus du jeu (comme moi). Franchement, c'est bien dommage que le reste ne suive pas cette belle ligne droite, le film aurait alors été une véritable bombe. Personnellement, si vous voulez ne regarder un jour que la moitié d'un film, regardez le début de Prince of Persia, vous ne serez pas déçus.

Les + :

- Comme d'habitude pour ce genre de films : le dépaysement. Costumes, ambiance chaude, architecture, de quoi donner envie de passer ses vacances là bas.

- Les effets d'utilisation de la dague sont plutôt réussis, dommage qu'on entende pas le son caractéristique de son utilisation dans le jeu, ou un son du même genre.

- Le Prince est mieux réussis que je ne le pensais. Bon par contre, il a récupéré un humour qui ne lui ressemble pas, mais dans le début, cela lui va tout à fait, j'hésitais lorsque j'avais vu que cet acteur prenait le rôle, mais pourtant, on a pas à s'en plaindre : défi relevé et réussi.

- C'est pas un prince, c'est un kangourou ! Même si ce ne sont pas les cascades les plus impressionnantes du jeu, la majeure partie est là ! Sauts sur des appuis très petit, balancement sur des pieux dans les murs, salto avant ou arrière, course sur les murs. Franchement, on envie le prince de savoir en faire autant.

Les - :

- Spoiler : Le méchant n'est pas le vizir, mais l'oncle. On regrette que son combat final n'ait pas été plus soigné, même en fin de vie, celui-ci ne réclame dans le film que la couronne, alors que l'autre voulait avant tout l'immortalité, puis la couronne. Dans le premier, bien que peu puissant côté attaque, il restait d'une étonnante défense, difficile à transpercer, dommage que cet aspect n'ait pas été retenu.

- Le sablier, pourtant le moteur essentiel de l'intrigue du jeu, n'apparait qu'à la fin, pour justifier le retour en arrière de Dastan pour éviter que son oncle ne réussisse son plan.

- Butez moi ces Hassassins. L'exemple le plus typique de bouche trous du scénario : aucune info, si ce n'est qu'ils ont pervertis certains membres des protecteurs de la dague, aucun caractère, rien. Au lieu de les utiliser, ils auraient mieux fait de modifier un peu la manière d'utiliser le sable et transformer certaines personnes en monstres de sable. Ca aurait conserver le scénario tout en respectant un peu plus le jeu. Mais ces mecs là franchement, sont décevants.

- Saviez vous que dans la Perse antique, le Mardi et le Jeudi, il y avait des courses d'autruches ? Nan mais franchement, quitte à nous donner un repère temporel, nous balancez pas les jours de la semaine à cette époque... Soyez crédibles...

- La princesse... Moteur de notre action dague du temps. Elle introduit très mal je trouve, la légende des sables, et on aurait préféré que son caractère se rapproche plus de celui de Farah. Ce qui n'est hélas, pas le cas. Belle et intelligente certes, mais loin de valoir notre acolyte du premier opus.

La note : 15/20

Et oui, dans le fond, Prince of Persia est loin d'être mauvais, on pourrait le comparer au Spider-man premier du nom : plutôt bien fait, mais qui a tout de même des défauts qu'on ne peut négliger. Le gros défaut ici, sera de garder correctement votre attention entre le début et la fin du film. Les extrémités ont beau êtres très bonnes, le corps du film, est franchement à refaire.

On se retrouve après le 14 juillet pour Toy Story 3 !


Titre: Re : [Cinéma] Prince of Persia : Les sables du temps.
Posté par: SpaceMoule le Mai 26, 2010, 03:29:07 pm
A 19 heures, je m'en vais le voir avec un pote, je dirai ce que j'en pense après :]


Titre: Re : [Cinéma] Prince of Persia : Les sables du temps.
Posté par: SpaceMoule le Mai 26, 2010, 08:53:16 pm
Double post mais tant pis pour une fois:/

Alors, alors…le pitch de l’histoire ? Je ne vais pas vraiment vous faire un pavé, shadowfox l’a déjà fait. Je vais plutôt vous conter mes impressions générales en causant des gens qui se trouvent derrière ce film.
C’est avec un ami que je suis allé voir ce film, avec une idée de départ : on allait voir une adaptation de jeu vidéo au cinéma. Donc, autant dire qu’on était sur de voir tout, sauf un film qui marquera le septième art. Un film pop-corn, qui divertit, mais qui ne marquera pas durablement. Pour moi, la seule adaptatation de valable fut celle de Silent Hill de Christopher Gans, petit français qui nous avait livré un film certes perfectible mais qui sentait bon la bonne volonté, le réalisateur étant fan de l’univers. Faire de cet univers vidéoludique un assez bon film n’était pas une mince affaire. Pari relevé avec Prince of Persia ?

Ce qu’il y a à savoir.


Il suffit de voir un œil à la production du film pour cadrer exactement ce que l’on va voir d’avance : Mike Newell à la caméra, en tant que réalisateur.
De lui, on en retient que c’est celui-là qui nous a pondu le plaisant « Quatre Mariages et un enterrement », mais à mon avis, ce nom dira quelque chose à plus grand monde si je dis qu’il fut aussi réalisateur de « Harry Potter et la Coupe de Feu ».
Mais le nom qui ressort du lot est celui du producteur : Jerry Bruckeimer. Un monsieur qui s’y connait dans les films à grand spectacle et qui savait dans quoi il se lançait dans ce Prince of Persia, car il s’agit quand même du producteur de la trilogie de « Pirates des Caraïbes » avec Johnny Depp et compagnie.
Sachant que ces deux personnages étaient aux manettes de ce Prince of Persia, j’aurais parié ma main droite (donc, celle avec laquelle je dessine, ce qui est assez chiant quand même du coup) que en compensation d’un grand film, j’allais passer un très bon moment à regarder ce film pop-corn, avec un scénario tenant sur la partie ficelle du string de Gemma Aterton, l’actrice jouant la princesse Tamira, et à l’exotisme arabe en pur toc 100% garanti pur chameau du souk de Marrakech (très jolie destination, je vous la conseille d’ailleurs).
D’ailleurs, parlons-en du scénario. Je l’ai dis, je ne vais pas le raconter vu que mon voisin du dessus de mon post du dessus en a parlé, par contre, je pense qu’il est quand même très important de dire qu’il a été co-écrit par le créateur originel du premier Prince of Persia de 1989 (pour les jeunots qui ne le savent peut-être pas, Ubisoft n’a certainement pas créé la licence Prince of Persia et elle ne date pas de la trilogie des Sables du Temps), j’ai nommé le discret Jordan Mechner. Et oui, le papa de l’univers du Prince a participé lui-même à la conception du film, gardant un œil sur le patrimoine qu’il esperait proche du jeu.
Maintenant que le pitch des personnages importants est fait, que je vous dise ce que j’ai pensé du film.

Mon avis :

Je vais essayer de me placer du point de vue du spectateur lambda, mais sachant qu’on cause d’une adaptation d’un univers en film, je laisserai quand même parler ma fibre fan de la saga.

Premier détail qui fera bondir plus d’un de sa chaise, un tant soi peu qu’il soit connaisseur de la série : le Prince a un nom, Dastan. Véritable sacrilège pour le puriste, car non, le nom que donne le Prince à la fin du premier PoP n’est pas le sien mais celui d’un personnage d’un conte que racontait la mère de Farah.
De là, on pourrait se dire « ah bah merde, merde, merde, ils ont déconné grave avec le scénar’ ! », du moins, c’est ce que je me suis dis au début du film et même avant la séance, ayant fais quelques recherches sur le pitch avant que j’aille le voir. J’ai été en effet  assez perplexe sur les origines du Prince, toutefois, avec du recul, je me suis dis : calmos, tu vois un film, et non un jeu. De plus, on découvre nettement plus la famille du Prince. Seul Sharaman est une tête connue.
Là se situe toute la nuance et au final, le travail emprunt d’excellence de Mechner pour faire de Prince of Persia un film qui tire son épingle du jeu par rapport aux jeux. Le scénario diffère méchamment du premier opus de la série dont le film en porte justement le nom, mais c’est au final un choix totalement judicieux. Pas de réadaptation bête et méchante qui aurait contraint Mike Newell à tourner le film avec des règles d’or à respecter, mais une totale liberté qui laisse le réalisateur faire ce qui lui fait plaisir.
Les fans de la saga vidéoludique ont donc le droit à une adaptation ne gardant au final que le vrai, le jus, ce qui fait l’essence même du jeu en gardant une petite part de surprise pour les dit-fans : la notion des Sables du Temps, le Prince, la Dague.  Une force face au scénario de Silent Hill qui reprenait presque point pour point le scénario du deuxième opus.
Alors oui, le scénario est très simpliste : un méchant qui veut remonter le temps pour régner sur le royaume Perse, mais à ça, je vous répond que le produit de base brille surtout par son gameplay et son univers que son scénario : un Prince devant faire face à un grand méchant sur fond de Sables du Temps. On a la même chose en gros, et c’est tant mieux comme ça.

De fil en aiguille, nous avons un Prince virevoltant, aux costumes variés (les fins limiers reconnaitront un clin-d’œil au costume de Warrior Within lors du siège de la cité vers le début du film), mais aux cheveux toujours aussi beau, aussi lisses, aussi « L’Oréal Paris : Parce que je le vaux bien ».
Du point de vue du néophyte, on a de bonnes scènes de cascades inspirées de cette discipline française (cocorico !) qu’est le Parkour, ce sport consistant à emprunter des chemins peu orthodoxes de la ville et de bondir de toit en toit. D’ailleurs, Jake Gylenhaal, jouant le rôle du Prince, a suivit un entrainement par le créateur originel de cette discipline.
Pour les fans, c’est un vrai plaisir de retrouver ce qui fait l’essence de la série : des acrobaties, un Prince qui court sur les murs,  acrobate comme jamais, et a gardé ce caractère arrogant du premier épisode, même si l’humour, pas de grande facture mais jamais lourdingue, diffère des jeux.

L’univers, quant à lui, diffère vraiment des jeux, mais je comprends tout à fait ce choix. Les jeux se résument en très très gros à un méga-parcours du combattant parsemé de monstres divers et variés. Peu de personnages, voir très peu, donc voir des foules entières est généralement assez rare dans la série. On a donc un film qui vit nettement plus que les jeux de la licence, ce qui est plus judicieux comme ça je trouve...
Les décors, par contre, sont de très très bonne facture. Tous aussi flamboyants les uns que les autres, mais aussi très flashy, des fois tellement que le décor en devient…artificiel (le film assure côté effets spéciaux, mais ils ont un peu trop abusé des fois, j’ai pas trouvé les serpents super crédibles), reflètent bien cette époque d’une Perse peuplée de magie. Mais d’aucun monstre, d’ailleurs…ce qui fait aussi la force de la série, c’était les monstres de sable.
Là, niet, juste des Hassassins (j’adore l’arabisation du terme), épouvantails noirs virevoltant et nettement mieux sapés que James Bond niveau gadget. Bon, c’est déjà ça de prit…

Par contre, là où ça fait mal, parce que il y a quand même pléthores de gros défauts et je me refuse à placer ce film comme culte,  c’est le petit logo au dessus du film…mais siii, voyez, là. Walt Disney.
‘fallait encore que la firme de Mickey nous pourrisse  le tout avec ses happy-end moralistes et sa censure de la violence. Très peu de sang alors qu’il y a de la charcute, par contre, même si ça se finit bien, je dois quand même avouer qu’on ne va pas dans la mièvrerie gratuite. Une production Disney, oui, mais de qualité supérieure de ce qu’ils nous pondent depuis ces dernières années.
La bande-son de ce film m’a exactement laissé la même impression que celle de Warrior Within : un truc bien mené, oui, qui accompagne bien, oui, mais qui, dommage, ne met pas dans l’ambiance de l’univers.
J’aime bien le hard-rock, mais j’ai pas aimé le fait d’en retrouver dans Warrior Within.
J’aime bien le symphonique, mais j’aurai préféré qu’ils nous fassent quelque chose de plus arabesque sur le coup. Quoique, on a bien une poursuite avec ce genre de musique, mais bon…
La maigreur du scénario est une qualité, mais aussi un défaut. Il y a certes cet échange de dague entre gentils/méchants, pouvant être un peu vu comme une rallonge artificielle des fois. Toutefois, je n’irais pas jusqu’à utiliser ce terme péjoratif de « Tom & Jerry », c’est assez réducteur pour un échange qui fait au final avancer l’intrigue. Maladroitement, mais surement.  
Bon, la scène des autruches, par contre, je sais pas ce qu’il a pris Mechner, mais je veux la même chose. Déjà, le coup des jours, mais quand même, j’ai assez halluciné tellement ça me semblait hors-contexte. Vraiment une scène prétexte pour introduire deux personnages qui auront une importance par la suite.
Quelques éléments maladroits : si on y fait gaffe, on pense à la scène des serpents qui attaquent le Prince en pleine nuit. Utilisant la dague, nous n’avons aucune indication quant au fait qu’il ait utilisé tout le sable. J’ai donc été surpris de voir qu’il restait un peu de sable quand son frère a utilisé le pouvoir de la dague. De plus, on aurait aimé plus de clarté quant au fait de savoir pourquoi le monde n’a pas été détruit par les sables.
Plus personnel, j’aime beaucoup Jake Gylenhaal, mais à côté des autres rôles qu’il a faits, je le trouve assez fade en prince aventurier, il m’a arraché un petit sourire avec sa gonflette d’ailleurs.

Au final :

Les + :

- De l’action, et de la bonne.
- Clins d’oeils fréquents aux trois opus de la trilogie, une sorte de fourre-tout sympatoche qui plaira aux fans (marques sur le bras du Prince lors de l’utilisation de la dague, rappelant le Dark Prince, costume de Warrior Within)
- Un scénario signé Mechner : simple, mais cohérent avec l’univers, et surtout, avec le fait qu’on a là un film et pas un jeu.
- Pas d’utilisation abusive de la dague, on sait comment elle marche et n’a pas d’utilisation en trop.
- Je m’oppose à Roy sur le point du sablier. Il est là en tant que leitmotiv de l’intrigue bien avant la fin du film, au moins, le Prince avance vers un but qu’il atteint vers la fin, je trouve donc tout à fait logique que le sablier apparaisse seulement à la fin du film.

Les - :

- Question musiques, pas assez dans l’ambiance.
- Signature Disney : pas beaucoup de sang, film clairement grand public.
- Décors des fois pas naturels.
- Les cheveux du Prince.
- Une trahison assez navrante : le Prince a un nom, et j’aurais préféré les monstres des sables à la place des Hassassins…

Je le dis : Prince of Persia est une bonne surprise. Mais bonne surprise dans le sens où il s’agit d’une bonne adaptation en film d’une licence vidéoludique. Pas ce naufrage nanardesque comme Street Fighter avec le mythique JCVD, ou cette destruction cataclysmico-atomique de la licence Mario.Bros. Parce que bon, quand je me relis, on dirait qu’on tient là un film d’excellence, mais cela reste encore assez perfectible. On est très loin d’un Seigneur des Anneaux, mais question divertissement, c’est quelque chose à voir.

Pour moi, le second film potable sur un jeu vidéo à côté de Silent Hill. Chapeau à Mike Newell, et j'espère un PoP 2 de cette qualité, voir mieux, si il en sort un autre. Ce qu'il compte faire si ce PoP marche, d'ailleurs.

Ma note : 17/20 en tant que film tiré d’un jeu, 14/20 en tant que film traditionnel.


Titre: Re : [Cinéma] Prince of Persia : Les sables du temps.
Posté par: Fox Gungrave le Mai 26, 2010, 09:17:06 pm
Je trouve vraiment chiant de toujours s'en prendre à ces vieilles adaptations foireuses mais devenues cultes dans le monde du nanard alors qu'il y a tellement de quoi faire de nos jours... Tiens, pour reprendre Street Fighter, y'a The Legend of Chun-Li dans le genre nawak-qui-bute-la-licence ou encore le futur énième épisode de la saga pas horrifique Resident Evil.

Du reste, j'ai pas vu Prince of Persia mais c'est juste parce que je n'aime pas cette licence et la bande-annonce m'a vraiment pas donné envie donc je passe.


Titre: Re : [Cinéma] Prince of Persia : Les sables du temps.
Posté par: SpaceMoule le Mai 26, 2010, 09:22:25 pm
Je préfère au moins parler de ces licences que j'ai vu, pas envie de me risquer à dire par exemple DBZ Evolution qui est d'après tout le monde une daube, mais dont mes yeux n'ont pas eu le malheur de poser leurs prunelles dessus. Et puis, vu que c'est culte, au moins ça parle à pas mal de monde.

Pour tout te dire, je n'ai pas vu The Legend of Chun-Li, mais j'imagine que j'aurais pu le citer si tel aurait été le cas.


Titre: Re : [Cinéma] Prince of Persia : Les sables du temps.
Posté par: Le hérisson du passé le Juin 02, 2010, 03:36:55 pm
Bon, voilà mon analyse sur Prince of Persia que j'ai vu jeudi dernier, je ne poste que maintenant, car ce n'est que maintenant que j'ai un clavier sous les mains. Et faire un pavé à l'iPhone...

Donc, comme l'as dis Shdowfox, le début est vraiment tripant, par contre je ne trouve le "tom & Jerry" si chiant que ça, ça fait avance l'intrigue. Par contre le coup du mardi et jeudi et de l'armageddon -_-
Vous n'avez donc jamais ouvert un livre d'histoire ou quoi les gens? L'adptation vis-à-vis du jeu ne me choque pas trop. Je vois mal disney faire un film avec trois personnages. Parlons en de Disney, ça s'égorge à tous bous de champs pour une seule scène avec du sang et une petite goutte après. Whaow!
Grosse déception au niveau des acrobaties le Prince saute partout comme un singe, mais jamais au grand jamais il ne cours sur les murs. C'est pourtant l'acrobatie la plus connues des jeux!
Le fait que le prince est un nom n'est pas trop gênant, je me voyait mal le faire s'entendre appeller "prince" pendant deux heures.
les Hassassins, bof pas de problèmes particulier avec eux, fallait bien quelque chose pour remplacer les monstres de sables. Ainsi donc, la libération des sables aurait castré le scénario vu que le seul objet de sable présent et la dague. Dague dont le sable restent dans le réservoir est laissé au bon vouloir de Disney, vu qu'on ne voit la dague se vider uniquement lors de la première utilisation.
Enfin pour finir j'adore le sablier du film qui n'a aucun lien de parenté avec celui du jeu, ça ressemble d'ailleurs à tous sauf à un sablier. 

Je donnerai donc une note de 15/20 à ce film. c'est loin d'entrer dans la légende d'Hollywood, mais au moins on n'est pas là pendant deux heures à ce dire BORDEL, quand-est-ce que finir cette daube!!!!!!!!!!!!