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[Conseils] La Fiction Sacro Divine
[Conseils] La Fiction Sacro Divine
« le: Septembre 17, 2006, 01:08:06 pm »
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 ~~~LA FICTION SACRO DIVINE~~~
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En avant garde, je précise que tout ce qui est cité ici n'est pas forcément à la portée de ma compétence, mais je vise d'obtenir tout ce qui est ici et le conseille à chacun. Tout conseils, j'aimerais qu'ils soient réunis ici, postés, et les regrouperais en faisant un édit à chaque fois.
   Ce guide a pour but d'aider, c'est pour cela qu'il a été créé. Il n'est surement pas exemplaire, et certes pas infaillible, et je le crée avec comme base mes propres connaissances en fan-fics et les échanges avec les ficeurs que j'ai eu. Il ne faut pas perdre de vue que,  comme on dit, la carte n'est pas le territoire ; je ne veux pas écrire votre texte à votre place. Aussi, prenez ce qui vous convient dans ce guide et oubliez le reste. Bonne écriture !

Sommaire :
I- A chose barbare, monde barbare.
II- Quand te reverrais je... Description tant rêvée...
III- Le style
           - Sous partie ; Erreurs à éviter
IV- Super Musclor et Belle Blonde
V- Les pêchés mortels ( inspiré de Solaris, revue canadienne de S.F )


   

I - A chose barbare, monde barbare

   
  Une fan-fiction est un moyen de combler l'attente des fans, en inventant soit même une suite. On a tous eu l'envie d'en savoir plus, et de ne pas attendre. La fan-fiction comble ce vide, à l'origine. Après, on en a fait pour écrire des histoires et avoir un appui, un monde de départ et des personnages pré-connus. Ce n'est pas plus facile, car il faut respecter tout éléments pré-existants, ce qui n'est pas toujours simple, respecter les caractères des personnages n'étant pas se faire une fleur. Mais cela peut inspirer. Un point de vue non négligeable pour l'auteur, qui s'il ne peut changer le monde à son profit, peut se servir de plein de choses inexplorés. Elle développe les points majeurs de l'original, et les présente à sa guise. Mais la fanfic peut aussi explorer les non-dits, les zones troubles de la psychologie des personnages, ou des thèmes qu'il ne serait pas correct de citer dans l'original. Bref, l'imagination de faire avec un élément de base une autre chose, une fiction.
Ne pensez pas être novateur ; chaque année des milliers de gens ont la même idée que vous, à dire " Tiens, et si j'écrivais une fiction ? ". Et le genre est bien épuisé aussi, la science fiction existe, en tant que tel de puis plus de 80 ans, la fantaisie depuis 200. Alors ne vous imaginez pas inventer un genre complètement nouveau, votre idée novatrice, il y a peu de chance pour qu'elle le soit ; elle exploitera surement un cliché. Je vous donne un conseil en conséquence, vous pouvez essayer d'être original, mais il y a peu de chances pour que vous le soyez vraiment, c'est peu probable, on trouvera toujours quelque chose de similaire. Donc, ne visez pas l'originalité. Visez la fiction. C'est si complexe, on évalue ceci sur tellement d'échelles différentes, que dire qu'une fiction est parfaite est impossible.
Mais je pense qu'une fiction pourrait suivre 4 points essentiels qui résument assez bien, à savoir :
- Les personnages.
- L'intrigue.
- Le style.
- Les idées.
 Si vous avez des idées intéréssantes et incroyablement imaginées, on vous pardonnera vos personnages peu consistants. Si vos personnages sont attirants et attachants, votre style lourd passera mieux la rampe.  Si vos textes sont un met délectable à lire, on ne verra pas que l'intrigue est tirée par les cheveux... Une seule véritable faille est acceptable dans un texte de fiction, même si généralement les auteurs ont un manque dans chaque ordinairement, et pas dans un point bien cerné.




II Quand te reverrais je... Description tant rêvée....


 C'est ce qui manque systématiquement aux fictions que je lis. Très peu échappent malheureusement à cette règle d'or de la fiction. Que du dialogue ! Machin dit un truc à machine, qui répond que c'est impossible ... Intéréssants, dans la mesure où qu'il ne fait pas main basse au reste et remplace son propre contexte.
J'exagère, c'est plus diversifié que ça. Mais j'insiste sur le fait que c'est répétitif et souvent inutile. Le dialogue attire plus, passione plus, est plus vivant, je vous l'accorde, mais il est loin, très loin de faire la fiction. Beaucoup d'auteurs débutant mettent du dialogue un peu partout, alors qu'on ignore tout des personnages et de l'endroit où ils sont. Il faut donc essayer de décrire les lieux, les personnages extérieurement et les actions avec force détails, les détails installant l'ambiance et plongeant le lecteur. De la poussière sur un meuble, par exemple, renforcera l'idée d'angoisse, du fait que personne n'est venu depuis longtemps. Le vent sifflant donnera l'impression d'un endroit hostile et périlleux. Il y en a pleins d'autres, les détails comptent dans la description, ce sont les petits riens qui font tout. Regardez Sonic, il est lui même bourré de détails. Il a des chaussures pointus ultrasoniques, des pics derrière la tête et dans le dos.  Très honnêtement, une fiction sans description gagne un énorme malus, pensez y. Une preuve : avez vous déjà vu un vrai livre sans ? S'améliorer en description est bon, en oublier le reste est négatif, il ne faut pas se focalier uniquement dessus. Un scénario le peut, non pas une oeuvre écrite... Décrire la scène contribue à partager une ambiance qui contribue grandement au roman. Vous vous souvenez de ces films d'horreur, ou d'une porte surgit un vampire ? Si il n'y avait pas eu avant la pluie qui inondait le perron, la poussière dans les coins et les bruits grinçants le vampire vous aurait tout autant surpris, mais ne vous aurez pas fait sauter au plafond... Celui qui vous lit, il lit pour diverses raisons, et aussi celle de l'émotion, de la sensibilité, puis également, de la personnalité de l'auteur qui s'égraine parmi les lignes... Si l'émotion est absente, le lecteur risque de s'ennuyer. Risque, je dis bien. Ressentir une frousse terrible, des frissons, des soupirs langoureux, que ce soit des romans à l'eau de rose ou à l'encre noire attire toujours plus qu'un bouquin de maths... sauf si vous vous appelez Kurt Gödel, mais là c'est votre problème, et non le mien.

Partie technique, la description peut être divisée en plusieurs choses ;
- La description extérieure, qui décrit divers choses qui n'ont pas un rapport direct avec l'histoire, comme un réverbère dans une course de voiture. A moins que la voiture ne le percute, il n'est là que pour une meilleur plongée et meilleure compréhension du texte.
- La description intérieure au personnage, qui analyse comportement et personnalité. Cela aide à mieux cerner le protagoniste, on comprends mieux sa mentalité et l'état d'esprit dans lequel il se trouve. On peut y trouver le personnage en train de se poser des questions, ex : Georges attendait Flora. Que faisait t'elle ? Où pouvait être alors qu'il l'attendait ? Lui avait t'elle posé un lapin ?
- La description de l'action. Elle est généralement à un temps plus actif que par rapport à un autre, qu'il soit au passé, présent ou futur, ex : ( alternance imparfait - passé simple ) J'étais seul dans l'arêne. Le vent soufflait et soulevait les ossements de gladiateurs vaincus, morts que le désir de sang des spectateurs avait provoqués. J'étais seul... Quand soudain, la porte s'ouvrit et un homme apparut, sombre. Glacial. Il fondit sur moi.



III Le style


  Le style, c'est la manière personnelle de chaque personne de s'exprimer. C'est sa façon d'écrire les phrases, de choisir ses mots... On a un style plus ou moins léger, plus ou moins rébarbatif. Une fiction véritable ne peut se faire sans style, sans part véritablement personnelle de l'auteur. Certains écrivent avec leur coeur, d'autres avec leur têtes, mais d'aucuns n'omettent leur style. Réfléchir plusieurs minutes sur une seule phrase peut aboutir à bien des changements. Mûrir une phrase est comme une pomme rouge sur un pommier, il lui faut du temps, au risque qu'elle soit gâtée. Evidemment, cela n'est pas toujours vrai et moi même est été sous le proie d'une émotion intense qui m'a dépourvue de toute notions de patience, sauf que prendre son temps n'est jamais inutile. Un style est une empreinte, qui devrait être unique à chaque personne. Si vous possédez un style banal, ce n'est pas irréparable, bien sur, mais évidemment un point négatif énorme que seul une perfection dans tous autre points rattrape, si on peut dire rattraper. Un style, ce n'est pas seulement un vocabulaire diversifié, mais surtout des mots qu'on sens choisis, pas pris au hasard ou tirés au Loto. Un style pas cohérent apporte des migraines, alors que votre style soit aussi clair que de l'eau de roche !
Non seulement, ne visez pas uniquement la clarté, mais bel et bien aussi la complexité, la richesse de votre style. Semez les métaphores et les tournures, récoltez les applaudissements.
   Mais maintenant, comment avoir un bon style pas trop lourd et pas trop gluant ? Ce qui nous amène à la question :

  Quelles erreurs à évitez dans mon style ?

  A) Evitez les participes en ant. Première chose. Allez, je vais vous pousser une exagération pour vous le faire rentrer dans le crâne, car c'est une erreur malheureusement quasi systématique !

" Ayant réussi une fusion presque parfaite, faisant des étincelles et semant des étoiles, éblouissant et regardant tous les détails, l'alchimiste s'aperçu que ce faisant, en ne s'occupant que du dosage, en mélangeant, il avait introduit des mandagores. "

Quand même, à l'oreille on sent bien que ça sonne faux, alors pourquoi on s'en aperçoit à l'écrit ?

  B) Evitez les phrases  à rallonge si vous n'êtes pas capable de les maîtriser entièrement.
 
 " Alors, que faire, lui qui n'avez plus un sou vu que son propriétaire lui avait tout raflé et que la mort guettait chacun de ses pas puisqu'il était pauvre et dont la condition ne pouvait encore pour l'instant s'améliorer, mais en améliorant sa culture, peut être pourrait il en même temps pousser son aspect pitoyable et ainsi passer un stade dans sa vie de mendiant clochard miséreux qui ne pouvait plus qu'à peine tendre la main pour ameuter les pigeons, humains ou véritables, car il ne pouvait désormais plus qu'à peine les différencier. "

Personne ne s'appele Proust ici ! En attendant que vous soyez un grand talent, contenez vos élans de phrases fleuves ! Jouez avec que si vous êtes capable suffisament cohérent et assez bon jongleur avec les prépositions.

  C) Apprenez à manier virgule et point. J'avoue que ça fait con quand je dis ça ^^ Mais tout de même, je n'ai JAMAIS rencontré de ficeurs qui les maîtrisait. Qui savez véritablement quand mettre l'un, quand intercaler l'autre, quand ils n'étaient pas indispensables, voir carrément inutiles. Pour vous aider, on mets une virgule pour séparer :
- Des propositions qui ne sont pas en rapport l'une avec l'autre
- Un nom, exactement comme ce que je suis en train de le dire ^^ ( apposé )
- Apprenez, à mettre la virgule après un verbe à l'impératif.
- Pour séparer deux éléments, quoi ....
  Pareil pour le point, sauf que lui sert surtout à mettre fin à votre tirade. Et puis, je sais pas comment l'expliquer moi, une virgule il faut sentir comment la mettre ^^ Ptet que le talent interfère là dedans, en tout cas on remarque le manque de lecture :) Lire, toujours et encore lire !

IV Super Musclor et Belle Blonde


 Un personnage...  Quelles doivent être ses qualités ? Simplissime, il doit tout simplement être attachant. Qu'il sauve le monde, qu'il découvre un serum d'immortalité est très intéressant bien sur, mais son caractères et ses goûts le sont plus. Qu'il aime la choucroute ou les lasagnes est plus important que de savoir qu'il s'appele Olenomkidechir, dernier descendant du peuple des tro lumineu! . Qu'il sauve le monde ou le détruit m'attire moins que la couleur de ses chaussures... car tout ceci nous dépeint sa personnalité, ses goûts et on peut ainsi s'attacher au personnage. La plupart du temps, je vois des personnages insipides vivrent des aventures miraculeuses sans qu'ils aient un seul sentiment. Je ne les vois même pas indifférent à l'histoire, seulement avec une dose d'humanisme et de haine, d'amour égal à un pois chiche. Il faut qu'on s'intérésse à eux, qu'ils aient une personnalité intéréssante et pas fade, le superhéros de base avec 100 pourcent de muscles et 0 pourcent de cervelle est un architype qu'il faut éviter. Super Musclor, Belle Blondes aux Yeux Bleus, Grand méchant stupide, il faut éviter tout ça dans un texte de fiction, sauf si vous le destiner entièrement à l'humour. Après tout, on ne voit ça que dans les dessins animés, un abruti qui veut détruire le monde et le héros pas mieux qui gagne toujours par hasard... Soyons sérieux, la personnalité d'un personnage est comme une huître ; si vous la travaillez bien ce pourra être une vraie perle ! C'est dommage que la plupart n'y pensent pas, et rangent le protagoniste au rôle de présentoir en carton destiné à faire évoluer l'intrigue sans plus d'actions. C'était des mollusques, qui se bornaient à leurs rôles de Super Musclor et de Belle Blonde, aux muscles et aux seins, c'est dire... Hem ... En conséquent il faut penser à inventer une personnalité qui non seulement convienne au rôle du protagoniste mais de plus une personnalité qui ne se contente pas d'être passive et celle d'un légume. Si le lecteur arrive à se mettre à la place du héros, alors c'est parfait, on ne peut mieux captiver ! Le plancher des vaches regorge de lecteurs qui ne demandent qu'à vivre des aventures, et c'est à vous de leur enseigner le sens de ce mot ! On vous demande pas la lune quand même, juste un personnage avec un minimun de personnalité ! Même la racaille qui vous rackette à la porte du bahut a de la personnalité, à défaut de jugeote... Vous êtes plus malin que lui quand même, rassurez moi ^^




V Les péchés mortels


  Dans la fiction, beaucoup de jeunes auteurs font des erreurs très communes. J'en ai retrouvé personnelement des dizaines au cours de mes péripéties sur le net, qu'il faut absolument éviter par leur manque de logique et autres. Voici les plus courantes que j'ai pu relevés :



Amnésie

  Moyen peu couteux de n'inventer aucun passé au personnage, très courant dans les textes de fantastiques. Evites à l'auteur de se fatiguer et c'est très commode à écrire, puisque il n'y a rie, - ceci ne s'applique que si l'amnésie n'est pas guérie en cours de texte. C'est donc une forme d'anonymat.



Anonymat

  Habitude fréquente et irritante des auteurs. Tout ce que l'on sait d'un personnage c'est son grade et son matricule, si on a son nom on peut jouer au loto. Que mon héros s'appelle Georges et qu'il ait 47 ans ne joue aucun rôle. Et que Georges soit comptable, architecte ou chef-cuisinier est généralement sans importance; il est très rare de voir un personnage exercer sa profession. Ce qui est important pour un texte, c'est de savoir si Georges est un coeur tendre ou un trou de cul; s'il aime l'humanité plus que les livres; s'il collectionne les armes à feu ou les contraventions; s'il vote, pour qui et pourquoi. Mais ces détails-là manquent systématiquement aux protagonistes anonymes. De ce fait, ce sont des personnages qui ne suscitent aucun intérêt de la part du lecteur. Les protagonistes anonymes sont fréquemment des victimes innocentes dans les textes de fantastiques.



Chute

Fin surprenante à une histoire. Les histoires à chute, contrairement à ce que l'on croit, sont difficiles à réussir, et tout particulièrement celles de fiction. Cela tient à ce que le lecteur de fantastique ou de science-fiction s'attend à des surprises tout le long du texte. Quand un lecteur chevronné entame une fiction qui débute par « Jacques mit son chapeau », il ne prend rien pour acquis. Jacques n'est peut-être pas un être humain, il n'est pas forcément vivant, son chapeau est peut-être un couvre-chef magique, Jacques ne le met pas forcément sur sa tête...
Il arrive très souvent, particulièrement en fantastique, que la chute de la nouvelle tombe complètement à plat, parce que l'auteur ne fait que présenter l'idée de base de son texte sous cette forme. Exemple: Jacques rencontre Linda, une fille super-cool, qui lui plaît énormément. Elle est un peu bizarre, par contre: elle est blême, n'a jamais faim et il ne peut jamais la voir que le soir. La dernière phrase du texte: « Et Jacques comprit alors que Linda était... une vampire! » Êtes-vous tombé de votre chaise? Moi non plus.Une bonne chute doit surprendre.
 Mais comme la chute force le lecteur à réévaluer tout ce qui précède, une bonne chute doit aussi augmenter l'impact de l'histoire. Prenons la pire chute imaginable: « Tout cela n'était qu'un rêve! » La chute est mauvaise parce qu'elle enlève rétroactivement toute signification à ce qui s'est passé jusqu'ici. Exactement le même effet se produit si on remplace le rêve par la réalité virtuelle: le combat féroce de Jacques contre l'extra-terrestre, sa découverte du sérum d'immortalité, sa révolte contre un régime totalitaire, tout cela ne voulait rien dire. Alors à quoi bon nous l'avoir raconté? Une mauvaise histoire à chute, c'est comme un farce plate au dépens du lecteur.


Cliché

Raccourci de narration consistant à évoquer une idée toute faite, que le lecteur connaît bien. Il existe des clichés à tous les niveaux: celui du style (« une chevelure blonde comme les blés ») comme celui de l'intrigue. Les clichés sont à proscrire; c'est relativement facile à faire pour les clichés de style, mais plus difficile quand c'est toute la nouvelle qui se retrouve être un cliché!
On peut transcender le cliché, lorsqu'on utilise un motif ultra-connu mais qu'on le traite d'une façon nouvelle. Cela peut se faire en prenant le contre-pied du cliché, mais on risque alors de se retrouver avec un autre cliché. Une meilleure stratégie est d'explorer les nuances de l'idée centrale. Par exemple, si je mets en scène un dragon rouge crachant du feu, j'emploie un cliché. Si mon dragon ne crache pas le feu, n'est pas rouge, ne vole pas, je prends le contre-pied du cliché. Si mon dragon rouge vole et crache le feu, mais que j'explore les divers aspects de ce dragon, que je lui donne une personnalité, que je le décris physiquement pour le rendre plus réel aux yeux du lecteur, je vais plus loin que le cliché.



Complot

Sinistre machination visant à manipuler le protagoniste d'un texte (généralement à le faire mourir). La paranoïa peut produire des textes forts valables, mais on voit trop souvent des complots gigantesques, impliquant des ressources colossales, centrés sur un but final totalement insignifiant -- c'est surtout vrai en science-fiction. Pour prendre un exemple assez courant, admettons que l'État trouve qu'il a trop de citoyens et veut réduire sa population. Est-il nécessaire de créer une mise en scène complexe impliquant des dizaines de figurants afin de pousser un seul honnête citoyen au suicide, quand on peut aussi bien couper les fonds aux hôpitaux et laisser mourir des milliers de malades qui coûtent cher et qui, eux, n'apportent rien à la société?
Une histoire de complot repose beaucoup sur son atmosphère: il faut que la paranoïa du protagoniste soit contagieuse pour le lecteur. Aussi, ça aide si le personnage est réellement important; ce n'est donc plus lui qui est paranoïaque, mais le texte en lui-même.



Destin inévitable

On n'échappe pas à son destin! Voilà la morale bouleversante d'originalité de ce cliché, dans lequel un personnage reçoit une prophétie sur sa mort prochaine et ne parvient pas à l'éviter. La version où ce sont ses efforts désespérés qui causent sa mort est plus intéressante que celle où la mort rattrape le protagoniste suite à son étourderie ou par un deus ex machina plus ou moins ridicule. Mais dans les deux cas, le motif est usé et prévisible. Et l'argument philosophique ne tient pas davantage, puisque tout est truqué dans un texte: évidemment que les personnages ne peuvent pas échapper à leur destin.


Deus ex machina

Intervention gratuite, arrivant à point nommé, d'une entité supérieure qui vient arranger la situation. Le deus ex machina est facile à interpréter comme un signe de paresse de l'auteur. Le deus ex machina qui sauve les personnages au dernier moment est irritant, mais pas autant que celui qui les condamne.



Dialogue

Échange de paroles entre deux personnes. Sous l'influence de la télé et du cinéma, les dialogues sont fréquemments utilisés pour faire passer de l'information au lecteur quand une autre stratégie serait préférable. Signe qui ne trompe pas: quand les deux interlocuteurs savent déjà ce qu'ils se disent. Dans une nouvelle ou un roman, la narration directe peut informer le lecteur de façon transparente; elle est à priori toujours préférable. Exemples:
-- Que se passe-t-il, ingénieure Dandurand? demanda l'homme en uniforme.
-- C'est terrible, capitaine Hébert! Nos huit moteurs interstellaires sont tous tombés en panne! Si je n'arrive pas à en réparer trois d'ici quinze minutes, notre vaisseau, le CosmoCaniche, va s'écraser sur le soleil!
et
L'ingénieure Andrée Dandurand était terrifiée: les huit moteurs interstellaires du CosmoCaniche venaient tous de tomber en panne. Sans la poussée d'au moins trois des moteurs, le vaisseau sous les ordres du capitaine Nicolas Hébert irait s'écraser sur le soleil dans moins de quinze minutes!
Ce deuxième passage n'est pas particulièrement génial, mais il réussit à faire passer plus d'informations que le premier, sans que l'ingénieure ait à rappeler au capitaine comment il s'appelle et combien de moteurs compte le CosmoCaniche.
Il est de bonne guerre d'utiliser des dialogues explicatifs quand l'un des personnages est véritablement ignorant, mais si le personnage n'existe que pour qu'on lui explique ce qui se passe, ça ne marche pas. Un cliché de la science fiction  des années 40 en passant, c'est la fille du professeur, une blonde pulpeuse et complètement idiote, qui est dans l'histoire pour servir d'objet de désir de la part du jeune astronaute viril mais surtout pour demander qu'on lui explique comment au juste fonctionne le réacteur atomique de la fusée spatiale inventée par son père...



Complexe de L'Everest

Le complexe de l'Everest, c'est la manie de ne s'intéresser qu'à la montagne la plus haute du globe, comme si aucune autre ne valait la peine d'être escaladée. Si vous mettez en scène un matheux, Dieu ne fait pas qu'il soit le plus brillant plus fort que Einstein.
Un des dangers de cette stratégie, c'est que votre imagination ne soit pas à la hauteur des prétentions du texte. Par exemple, votre personnage principal est la femme la plus riche du monde: avez-vous une idée plus que très vague du train de vie des milliardaires? C'est une physicienne dix fois plus brillante qu'Albert Einstein: comprenez-vous le génie et les théories d'Einstein, pour être en mesure d'imaginer comment on pourrait être encore plus intelligent?
Vous diminuez souvent la crédibilité de votre histoire en utilisant cette stratégie, car il n'est pas facile de convaincre le lecteur de vos affirmations. De plus, il est rare que cette surenchère soit nécessaire. Si votre personnage principal, au lieu d'avoir conquis l'Everest trois fois de suite à l'âge de 21 ans, est simplement un avide alpiniste amateur, neuf fois sur dix l'histoire ne s'en portera pas plus mal, bien au contraire. Votre savant n'a pas forcément besoin d'être si brillant que ça; ça serait peut-être même plus intéressant que ce soit un savant médiocre.



Mauvaise Fin

Beaucoup de textes de fantastique finissent au moment où ils devraient commencer. Dans les dernières lignes, l'auteur affirme que les éléments fantastiques sont bien réels... et il arrête le texte sur cette « révélation ». Ceci se produit même quand il ne s'agit pas en soi d'un texte à chute. Or, pour moi qui sais d'avance qu'il ne s'agit pas d'un texte réaliste, la fantasticité de la nouvelle est une donnée à priori; c'est le contraire qui me surprendrait!
La littérature fantastique est devenue à la mode à la fin du 19e siècle; le mouvement symboliste de l'époque réagissait contre le positivisme triomphant en affirmant la primauté de l'irrationnel. Un siècle plus tard, la situation n'est plus la même: un texte qui met en scène une malédiction et qui se contente de dire qu'elle est vraiment efficace n'a plus du tout la même charge intellectuelle et politique qu'en 1880. Il n'est ni provoquant ni surprenant, surtout pas s'il est publié dans une revue qui s'affiche comme vouée au genre!
Avec un siècle et quart de fantastique derrière nous, écrire « Il était une fois... un vampire! Fin. » n'est plus une stratégie adéquate; il faut désormais aller bien plus loin: « Il était une fois un vampire qui... et qui... et qui... » Les éléments fantastiques ne suffisent plus en eux-mêmes à l'histoire; il faut bâtir quelque chose par-dessus.



Folie

Façon bien commode de motiver un personnage ou de conclure un texte. Les histoires de SFF écrites par des débutants regorgent de fous. Un personnage qui est fou n'a pas à respecter la moindre logique dans ses actes: il peut agir comme l'auteur en a envie pour orienter l'histoire dans une direction voulue, et ça crève les yeux.
On peut aussi conclure un texte en faisant sombrer le personnage principal dans la folie; typiquement, dans une histoire fantastique, le protagoniste qui est témoin de phénomènes surnaturels perd à jamais la raison. Cela équivaut à le faire mourir; c'est tout aussi banal et inintéressant comme fin.



Force irrésistible et mystérieuse

La force irrésistible et mystérieuse se rencontre souvent dans les textes de fantastique. Par exemple, quand le protagoniste se trouve seul dans une rue obscure et qu'une force aussi mystérieuse qu'irrésistible le pousse à pénétrer dans une maison menaçante plutôt qu'à s'enfuir. Le lecteur aguerri se rend compte tout de suite que cette force a pour nom... l'auteur. Si vous n'arrivez pas à motiver les actions de vos personnages et que vous devez les contraindre à s'auto-détruire, votre texte ne sera pas convaincant.



Fourmilière

La Fourmilière est un cliché de science-fiction: dans un monde futur surpeuplé, où tout le monde est astreint à un travail éreintant (mais où on peut être mis à la porte si on arrive deux secondes en retard), un homme souffre. Il n'est évidemment pas le seul, le bonheur ayant été à toutes fins pratiques interdit même si ce n'est jamais dit dans ces termes. Seule consolation dans son malheur: une femme, qu'il aime généralement de loin, sans pouvoir lui parler. Elle lui est enlevée (assignée à un travail ailleurs ou assassinée), et dans son désespoir, il se suicide. Commentaire des autorités qui dirigent la Fourmilière: « Enfin, il s'est tué! Un de moins à nourrir! »
La Fourmilière est non seulement basée sur une notion usée jusqu'à la corde, celle de la surpopulation incontrôlable, mais aussi sur une exagération des malheurs de tout un chacun dans notre société contemporaine. Je suis le premier à reconnaître que le marché du travail n'est pas un jardin de roses, mais le monde qui est décrit ici est absurde; c'est un délire de persécution où le patron chiant du club vidéo devient un tyran qui condamne le travailleur en retard à une éternité de chômage.



Logique

Mot honni par bien des auteurs, en particulier de fantastique, qui le confondent avec « rationalité ». Que ça soit vrai dans la vie ou pas, dans la fiction, le comportement des gens et des choses doit dépendre d'une certaine logique. Ceci ne veut pas dire que les personnages doivent se comporter de façon rationnelle; mais qu'ils ont des raisons pour agir comme ils le font. Et ces raisons doivent dépendre d'eux-mêmes, non pas des nécessités de l'histoire.
Antoine est un homme colérique et borné. S'il rencontre un martien dans son jardin, il peut a) sortir sa carabine et lui tirer dessus, b) aller se cacher dans sa cave, terrorisé, c) se convaincre que le martien n'est pas vraiment là. Aucune de ces trois actions n'est rationnelle, mais chacune suit une logique interne, selon que la réaction dominante d'Antoine est la colère, la peur ou le déni. Par contre, si Antoine accueille le martien en lui offrant un petit café, c'est en contradiction avec sa personnalité, et donc illogique.
Si le comportement d'un personnage ne respecte pas la logique, il est insatisfaisant: c'est le signe que l'auteur ne s'est pas forcé (voir aussi Folie).
La logique s'applique de façon plus générale au niveau de l'intrigue: on peut aussi parler de cohérence interne. Cette cohérence s'applique du présent vers le passé, et du présent vers le futur. Du présent vers le passé, parce que ce que vous inventez doit avoir une cause, ou une justification quelconque. Du présent vers le futur, parce que si vous mettez en scène un élément radicalement nouveau, il doit avoir des conséquences; vous ne pouvez pas vous permettre de les ignorer.



Sisyphe 2000

Un des clichés de fantastique les plus communs, qui rappelle le châtiment de Sisyphe, condamné par les dieux de l'Olympe à rouler une pierre au sommet d'une colline. La pierre retombait toujours au dernier moment, forçant Sisyphe à recommencer éternellement son labeur.
Les histoires qui suivent ce cliché mettent en scène un protagoniste anonyme (quand il n'est pas carrément amnésique) prisonnier dans un environnement dépouillé dont il ne peut jamais s'échapper malgré tous ses efforts. Un espoir de fuite se présente au deuxième tiers du texte, mais il se révèlera bien sûr illusoire ; on en restera au même point. L'aspect fantastique tient au sentiment très clair que cette situation ne finira jamais -- on a souvent l'impression qu'elle dure aussi depuis toujours. Par exemple, le protagoniste est prisonnier d'une île déserte; un bateau se manifeste à l'horizon, approche de l'île... et passe sans voir les signaux que lui envoie « Sisyphe ». Fin de la nouvelle dans le désespoir total.
Sisyphe 2000 est un cliché exaspérant parce que l'auteur met en scène un protagoniste sans personnalité et donc sans intérêt, dans un environnement simpliste. « Sisyphe » est peut-être en enfer, ou en tous cas puni pour une faute quelconque, mais on ne saura jamais laquelle. Dans ces conditions, sa souffrance est gratuite.



Numéro

   Pour accentuer le phénomène de la fourmilière ou l'anonymat, l'auteur se croit obligé de nommer ses protagonistes que par des nombres. Ainsi, Robert devient 2034, employé de l'entreprise X89E en tant qu'ouvrier O98I. Il s'était marié avec 9465 et avait eu un enfant, 7265...  Donner des nombres est stupide, car pourquoi n'utiliserait pas des petits surnoms verbaux à la place de ses chiffres compliqués, bien plus simple à retenir ?



Effet Star Strek

Dans Star Strek, le vaisseau possède une technologie supra avancée qui lui permets de se téléporter où elle veux, trouver qui elle le désire, allez plus vite que la lumière. C'est fade. Alors, les scénaristes sont bien obligés d'inventer quelque chose, une tempêtes de ions, un virus dans l'ordinateur central ou n'importe quoi, enfin bref, quelque chose qui coince le capitaine sur cette foutue planète...
Le syndrome de Star Trek se traduit par la mise en scène d'une technologie hyper-puissante qu'il faut tout de suite après réduire à l'impuissance par une pirouette. Le remède consiste à ne pas donner de pouvoirs démesurés aux technologies qu'on invente. Le rayon mortel imparable, le vaisseau spatial plus rapide que la pensée, l'ordinateur géant qui possède absolument toutes les réponses, voilà autant d'éléments qui tendent à détruire un texte de par leur surpuissance. On rejoint ici le complexe de l'Everest.



Sexe mortel

 Notre protagoniste est là toujours un homme, qui croisera sur son chemin une beauté fatale ( généralement une vampire ou une succube ). Dans un monde de plaisir il aura un moment de nirvana, voir l'orgasme ultime, puis périra. Le texte se présente d'ordinaire comme une histoire à chute. Hélas, on savait depuis le début comment allait finir notre baiseur imprudent...




 Que ceux qui auraient quelque chose à ajouter l'ajoute en postant, je m'efforcerais de l'ajouter



Ah, j'ai en effet oublié un truc, qui est l'article d'où j'ai tiré mes clichés à éviter ! Voici donc l'article de Solaris, "Comment ne pas écrire des histoires", par Yves Meynard, ancien rédacteur en chef du journal canadien Solaris. http://www.revue-solaris.com/special/cnpedh.htm


                                 
      \~~~ Fin ~~~/
Journalisée
Et pourquoi pas ?
 
 
[Conseils] La Fiction Sacro Divine
« Répondre #1 le: Septembre 17, 2006, 01:26:16 pm »
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Wah que de conseils dans un tel écrit !
Cela a dû te prendre énormément de temps, mais ça en vaut la peine. Il faudrait que tous les jeunes écrivains novices dans le monde de la fanfic jettent un oeil sur ce post, cela les aiderait grandement en leur donnant de nombreuses idées.
Bonne initiative Dark Revenge, je mets le topic en post it. ^^
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Dragon Œuf
 
 
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« Répondre #2 le: Septembre 17, 2006, 02:08:49 pm »
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Mwais, très bonne idée. Tout est bien relaté dans les détails près.
Seulement une chose : pourquoi "Sacro divine" ?
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Donf : Vous êtes folles.
Rekkua : Je me demande ce que ça peut être, d'être folle, quand c'est toi qui qualifie la personne...

Niark! :] :
*ND ça veut dire glauque en fait? ok
Niark! :] :
*"putain ce château il est ND o_o
 
 
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« Répondre #3 le: Septembre 17, 2006, 03:08:56 pm »
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Pourquoi ne pas fusionner ce topic avec celui de Viper Dragoon : "Les commandements de la fan fic" ?
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Citation
INAME TA FINI DE MARTIRILISER TOUS LE MONDES JE ME VENGEREAIS EN PLUS JE PARI QUE TU EST CONNECTE SEULEMENT SUR SE SITE ET TU EN N'AS PAS D'AUTRE JE TE MES UN COUP PRESSION TU TE CALMMMEEEEEEEE!!!!!!
 
 
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« Répondre #4 le: Septembre 17, 2006, 03:14:58 pm »
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Je préférerais pas, car nous parlons tous les deux de choses différentes et visons un but différent. Le mien sera en constante évolution, et chacun pourra y ajouter quelque chose. Celui de Viper Dragon est fini, et ne nécessite plus d'aide ultérieure, du moins je crois ^^
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« Répondre #5 le: Novembre 18, 2006, 09:44:11 pm »
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Je mets le lien à tout hasard, n'ayant pas trouvé la source dans ton message. Il se peut que tu sois cette personne mais tes modifications me font plutôt pencher pour un emprunt de son travail.
Il s'agit juste de donner la source, partant du postulat que tu t'en inspires, par honnêteté intellectuelle, non pour une quelconque critique. Les informations que tu fournis dans ce sujet sont très précieuses pour qui veut écrire, sois-en remercié.

Voici donc l'article de Solaris, "Comment ne pas écrire des histoires", par Yves Meynard.

J'en profite pour ajouter un second lien, celui d'une vague et vieille méthode d'écriture fondée sur mes archaïques connaissances de débutant. Arrogance diront certains, besoin de rendre mon message constructif pourront penser d'autres.

Warhammer-forum, "Méthode de travail" par Feurnard.

Une bonne journée à tous et bonne écriture.
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La force est une faiblesse, la faiblesse est une force.
 
 
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« Répondre #6 le: Novembre 20, 2006, 08:43:11 pm »
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Hum... Très bon tout ça, vraiment.

Le seul problème que je vois c'est que tu prend en compte que ceux qui font des Fan-Fictions sont plus ou moins en âge de comprendre les mots écrits, c'est un gros problème car la plupart des "écrivains" de ce genre littéraire ont entre 9 et 16 ans (en moyenne, il ne faut pas croire) et donc sont sensés l'apprendre à l'école ou ne l'ont pas encore appris, ce qui donc pose problème. "Mais pourquoi faire une Fan-Fiction si l'ont ne sait même pas la moitié des règles d'écritures ?" Simple, pour essayer de se faire bien voir avec la "Fic dla mor ki tu tro lol MDR !!!!" (mes doigts ont hontes d'avoir écrit ça...), hélas...
Bien sûr, il y a des personnes qui ont un potentiel mais l'exploite mal et c'est dans ces cas là que ce que tu nous a mit est vraiment nécessaires.

Bien, maintenant voyons les chose où je ne suis pas vraiment d'accord...

...

...

Bon, ok, y a vraiment pas grand chose.


Plus sérieusement (et ouais, ça m'arrive), la logique me gène un peu car chacun à sa propre logique. (la preuve en est que si tu donne une arme à un enfant "X", selon sa propre logique il va y avoir une infinité de possibilités même si la probabilité qu'il l'utilise, même par accident, est grande et qu'il fasse autre chose avec est faible.)
Tout est une question de probabilité et de relativité.



Eh bien ! Je te souhaite bonne continuation, sinon, et j'aimerais vraiment voir à quoi ressemble un/e de tes Nouvelles / Romans / Fan-Fictions / Choucroutes.


PS : ça m'fais penser que tu trouverais ton bonheur dans la seule fic que j'ai jamais écris, mais le début à été fait y a 3-4 ans alors c'est mauvais, mais aprés ça s'améliore, menfin on va croire que je fais ma pub...
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Le jour où j'arrêterai de niérker ce serait que je suis mort.

Allez donc ici: Niérk
 
 
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« Répondre #7 le: Janvier 14, 2007, 01:02:34 pm »
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C'est vrai que ca donne bien des informations içi.Strawberry va essayer de suivre les conseils,merci! :chinois:
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« Répondre #8 le: Février 15, 2007, 07:35:30 pm »
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Ralalalala, vous me faîtes honte, tous ! Personne ne veut faire un guide ENFIN complet et décisif dans l'étape de chaque ficeur ? Personne ? Remuez vous, lisez, commentez !

Non mais oh, il faut que ce topic soit LU, qu'il soit compléter ! Je rêve de mettre le mot fin à ce guide, alors, bougez vous !
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« Répondre #9 le: Mars 26, 2007, 06:22:31 pm »
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J'ai tout lu.
Une forme d'art caramel a coulisse sur les portes d'un niagara en chute.
Une étoile parmi les autres qui se veut briller plus verte que les blanches.
Je ne dis pas que je vois cette étoile partout, ou ce pot de caramel dans tout les rayons de la boutique souvenirs des chutes du Niagara.
Malgré le fait que ce soit déja vu, j'aime le reflet vert de cette étoile.
Ou la belle couleur de ce caramel luisant aux rayons de lune.
Attirant malgré sa banalité, son déja-vu...
Mais mes paroles, elles se répètent, hélas.
Je retourne près de mon pommier, me reposer de ces temps qui me lassent.
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« Répondre #10 le: Avril 10, 2007, 05:26:28 pm »
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Il y a un sens à tes paroles ? Serait ce un... post inutile et hors sujet ... Hmm  8)
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Re : [Conseils] La Fiction Sacro Divine
« Répondre #11 le: Mai 11, 2008, 10:23:36 pm »
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Petite annotation pour ce topic : pourquoi ne pas le mettre dans la partie tutoriels ? Et éventuellement ensuite de supprimer mon message qui ne sert strictement à rien d'autre qu'à attirer l'attention sur ce topic :'D

Edit : J'en ai trouvé un deuxième ! Mais mieux vaut n'avoir qu'un message a supprimé.
Fan fic : l'envers du décor
Ensuite c'est vous qui voyez...

Et pour en ajouter encore, il me permet préférable aussi d'attirer l'attention sur ce lien que nous propose Feurnard un peu plus haut sur ce même topic. Ne ratez pas le premier message, évidemment, mais jetez aussi un coup d'œil au dernier, qui peut être bien utile... En faire une citation, ou même carrément un nouveau sujet ? A vous de voir.
« Dernière édition: Mai 11, 2008, 10:34:57 pm par Blackdoom »
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Donf : Vous êtes folles.
Rekkua : Je me demande ce que ça peut être, d'être folle, quand c'est toi qui qualifie la personne...

Niark! :] :
*ND ça veut dire glauque en fait? ok
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Re : [Conseils] La Fiction Sacro Divine
« Répondre #12 le: Mai 12, 2008, 09:10:27 am »
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En faite il y a trois topics concernant les tutoriels qui sont déjà regroupée dans la section appropriée sous forme de posts sur le topic les commandements de la fan fic.

Mais il est vrai que maintenant qu'on a une jolie sous section, autant la rempir avec des trucs utiles. d'autant plus que cela ne traite pas vraiment des même sujets.  Je vais arranger ça. Merci de m'avoir rappelé sa pésence. 
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Re : [Conseils] La Fiction Sacro Divine
« Répondre #13 le: Mai 12, 2008, 10:42:12 am »
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Certains sont des conseils, des fiches, voir des espèces de directives pour aider les nouveaux ; d'autres sont plutôt des réflexions poussées par différents fan-ficeurs. Je pense que tous sont aussi intéressants pour les nouveaux - voir même pour les plus anciens, on a tous toujours quelque chose à apprendre d'un autre.
Pour en revenir au lien de Feurnard (j'y tiens :'D), tu comptes faire quelque chose Miko ? En tout cas je met ce qu'il y a d'intéressant en citation plus bas. Merci d'avoir fait attention.

Edit : Par manque de place (dépasse les 2000 caractères autorisées), je ne mettrais pas en citation. Mais je tiens quand même à ce que tu ailles voir ça de plus près, Miko. Il y a quelque chose à faire de ces deux posts sur cet autre forum.
« Dernière édition: Mai 12, 2008, 10:45:37 am par Blackdoom »
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Donf : Vous êtes folles.
Rekkua : Je me demande ce que ça peut être, d'être folle, quand c'est toi qui qualifie la personne...

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