Bon double post mais bon... Second chapitre.
Chapitre 2 : El viaje del abuelo.
Clandestina Madrugada
Que te vio partir un dia
Mueca Oscura de la suerte
Que te empuja en te partida
Inmigrante, Bajo el Mundo
Vas por la calles desertas
La estrailla de la mañana
Golpeara un dia tu puerta
Sandra Rumolino : Entre dos Aguas.
Elle voulait rester seule, toute seule, comme ce que la société à décider d'elle. Un cartoneros ne semblait pas être humain, c'était juste une personne qui servait, comme un esclave... Elle était tranquille mais triste. Elle ne voulait qu'une chose. Etre humaine, comme eux, comme ses personnes, aux costards et aux ordinateurs, bravant seulement les problèmes de la vie quotidienne, elle voulait être une personne « correcte » de cette société fondée sur la vitesse et l'indifférence.
Elle n'allait pas être seul très longtemps, elle le savait bien, mais voulait rester à l'ombre de ce chêne pour pouvoir souffler un peu, elle se sentait un peu mieux, mais ne comprenez toujours pas pourquoi les gens la considérait comme une bonne à rien. Était-elle humaine ou non ? Elle en était sûre, mais eux non. A un moment un petit vieux arriva, il était chauve et marchait à l'aide d'une canne, il portait aussi une boite de biscuit où l'étiquette était à moitié déchirée. Elle le regarda s'installer sans l'aider, il avait ses problème, elle avait les siens... Le petit vieux lui demanda à l'heure, mais elle ne l'avait pas donc elle le fit remarquer et replongea dans sa réflexion. L'homme âgé regarda les feuilles, les passants puis regarda la jeune fille. Elle n'était pas dans son assiette, ça se voyait bien. Décidé a vouloir l'aider, il tenta de commencer la discussion :
«-Bonjour jeune fille ! Dis-moi ? Est-ce que tu est étudiante ? »
Oups ? Il avait peut-être était un peu trop rapide dans ses propos, il était possible que ceux-ci peuvent la brusquer... Il devait faire attention de ne pas trop forcer la jeune fille à se confier... Ça pourrait l'énerver... Il attendit donc la réponse de la fille avant de continuer à la questionnée pour pouvoir savoir ce qu'elle avait.
« -Non ...
-Ah ? Tu travailles déjà ?
-Oui... mais... Non. C'est-à-dire ... Je ne sais pas. Je ne sais pas... »
Elle fondit en larmes, elle ne savait pas si c'était par inattention ou pas, mais le vil homme avait touché la corde sensible... Le vielle homme vit donc la jeune fille pleurer, il ne comprit pas tout de suite, ce n'est qu'au bout d'une poignée de seconde qu'il réalisa sa « boulette ». Elle ne devait sûrement être que chômeuses... L'état argentin n'assurait que très très mal l'assurance et les allocutions chômage... Il reprit la parole rapidement et légèrement rouge de honte :
« -Mais ma fille, regarde ! Comme le ciel est bleu ! Comme la nature est belle ! Eh ! Tu veux voir des photos ?
-Euh... Pourquoi pas ? »
Le vielle homme prit sa très vielle boite a gâteau, dont l'étiquette était a moitié dechiré et où il avait écrit "Photo", et l'ouvrit, elle était remplit entièrement de photo pour la plupart en noir et blanc. Deux ou trois seulement était en couleur. Alissia regarda attentivement les photos, elle montrait l'homme enfant, adulte... Elle sentait sa tristesse s'envolait, quelqu'un s'intéressait à elle. Elle s'arrêta sur une photo où on pouvait voir l'homme enfant, à coté d'une femme d'un certaine âge (sûrement sa mère.), devant un bateau, un grand bateau, mais la fiabilité de ce bateau sur la mer n'était pour elle pas sur, elle ne pensait que pas que ce bateau puisse amener ses passagers à bon port.
« -Vous partiez en voyage ?
-Mhh... Oui et non... Enfaîte je quittais mon pays natal avec ma mère pour rejoindre ce pays. C'était l'époque des rêves de voyage, d'Eldorado et des cités d'or... L'Europe était en pleine explosion démographique... On était pauvre là-bas et le rêve américain était avec nous.
-Ah ? »
Ce viel homme était donc un immigrant, venu d'Europe. Quand on lui disait Europe, elle pensait à un des trois pôle de la triade, un continent donc extrêmement riche, contenant les pays les plus riches comme la France, le Royaume-Uni et l'Allemagne. Elle continua donc de contemplait les photographies du grand père...
« -Regarde, là nous étions tous sur le pont du bateau pour partir vers l'Argentine, nous étions deux trois familles español, mais il y avait de tout ! J'ai vu des Irlandais fuyant la famine, des Russes fuyant leur régime totalitaire, des allemands communiste condamné à l'exil par leur empereur... Mais aussi des français, des italiens, des serbes, des turcs ... De tout !
-D'où venez-vous exactement ?
-Je viens de loin, de très loin ! De l'autre côté de l'océan. Mais seul mon corps est ici... Mon coeur est resté la-bas... Aujourd'hui, je suis entre deux eaux...
-Ah ... Et que c'est-il passé d'autres dans le bateau ?
-Rien de spécial... Ah si ! A un moment, il y a un type qui à volé le sac de ma mère, quand on l'a attrapé, je peux dire qu'il a payé ! Puis après deux jours sans incident, nous sommes arrivé à La Plata*... »
Elle sentait son coeur s'envolait... Elle rêvait de ses récits de voyage elle avait toujours rêvait de partir vers de nouvelle contrés mais son statu social ne l'a permettait pas de pouvoir se payer un voyage, donc elle revait, la seule chose qui était encore gratuite et libre dans ce monde, où l'injustice et les privilèges dirigent? Elle se sentait dans le bateau à prendre la mer vers d'autre contrée, explorait de nouvelles régions pour pouvoir vivre autrement, vivre mieux, vivre... heureux. C'était si beau, peut être que...
« - Quand nous somme arrivé, nous nous sommes dirigés vers la ville, enfin, nous, c'était moi surtout, ma mère remplissait des papiers prouvant que nous allions devenir de citoyen argentin et nous reçûmes notre lot de terre.
-Qu'avez vu là-bas ?
-Quand je me suis dirigé vers le centre de La Plata, j'ai vu deux danseurs de tango. Il dansait incroyablement bien, on avait l'impression qu'il dansait ensemble depuis qu'il était né. A la fin, je leur ai donné trois peseta. Puis ma mère ma prit, et nous sommes allées vers l'hôtel des immigrants. »
Elle continuait d'écouter et peu à peu, une idée germa dans sa tête... La jeune cartoneros réfléchissait et si... Et si... Et si elle partait ? Et si elle quittait l'Argentine ? Et si elle quittait une fois pour toute le pays où elle était né ? Elle savait qu'elle n'avait pas d'avenir dans ce pays sud-américain... Mais si elle partait elle ? Où ? Pour ça elle savait, enfin elle hésitait quand même entre l'Europe où les États-Unis. Pour elle le « plus » simple restait les États Unis. Plus proche et pas d'océan à traverser. Elle sauta au coup du vielle homme et l'embrassa.
« -Merci ! Merci Beaucoup Monsieur ! Je sais ce que je vais faire ! Je vais immigrer moi aussi !
-Bonne idée, ma fille. Mais n'oublie pas, la santé est plus importante que la richesse. Réfléchit bien avant de quitter ton pays.
-Oui monsieur !»
Elle était folle de joie, sa tristesse c'était envolé d'un seul coup, tel une mouette que partait de son nid, maintenant elle savait qu'elle avait un but dans sa vie et qu'elle avait une place. Mais celle-ci n'était pas en Argentine, Ni en Amérique du Sud. Elle était loin. Elle était aux Etats-Unis ! Après avoir embrassée le vielle homme encore une dernière fois, elle courra hors du parc, ramassant son sac poubelle qui était revenue a la surface de l'étang après avoir été jetée dedant et couru vers son appartement. Demain, elle sera partie !
Une fois arrivé à sa maison, elle commença à faire ses affaires, elle prit tout ce qu'elle avait comme argent, elle avait 800 Peso** sur elle, sortit de ses dernières sortis en tant que « Cartoneros ». Ensuite elle prit ses affaires de toilettes et ses affaires personnelles. Enfin elle remplie son sac de vêtement et couru vers la gare. Tout aller se passer bien !
*Port à 60 Km à l'est de Buenos Aires.
**Environ 152 €