Le poème posté un peu plus loin dans cette section m'a fait repenser à une poésie que j'ai rédigé il y a quelques années pour témoigner de mon amour pour Sonic, à une époque où je jouais beaucoup pour dirons-nous, oublier le reste...

Enjoy^^


Carrés de liberté

Le vent qui fait danser la cime des cyprès
Me désole de ne pouvoir être plus près
De ces monts de beauté aux herbes d’émeraude,
Dont la simple foulée tue ce qui me taraude.
Cette bourrasque vive et timide à la fois,
Que mon corps ignore, mais que mon cœur perçoit,
Rend les Plaines fraîches et plus belles encore,
Sous le bleu de ce ciel, mes craintes s’évaporent.

Ce monde, un bon million de fois je l’ai foulé,
A chaque fois que je me faisais refouler,
Traversé ces zones d’une course rapide,
A l’image de mon caractère intrépide.
Mes semelles déçues ont déjà déplacé
La terre des chemins, la neige des glaciers,
L’eau des bords de marais, le sable fin des plages,
Les herbes folles des pâturages sauvages.

J’en ai parcouru des kilomètres de voies,
De roc, de métal, de cristal ou bien de bois,
Des bois majestueux, les plus chauds des déserts,
Des palaces cachés, des cités dans les airs,
Des palais immortels, des jardins irréels,
De beauté indéniable et de charme éternel,
Courant sous les fruitiers, les cerisiers en fleur,
Sous les feuilles roses pour mon plus grand bonheur.
Difficile dès lors d’émettre des regrets,
Si ce n’est au moment où je dois tout quitter.

Car s’il n’y a que ces lieux purs qui me consolent…
Le mal me reprend dès que j’éteins ma console.

Utopique et futile idée que de vouloir
Echapper aux pressions en m’évadant le soir
Dans ces contrées de mon cœur dont l’attrait est tel
Que je ne me sens mieux qu’entouré de pixels.

Haha pas mal, je salue l'initiative du gamer !
Un joli texte plein de nostalgie, quoique dénonciateur d'une certaine génération. Les uns aimeront et se reconnaîtront, les autres s'écriront "voilà ce que font les jeux vidéos à nos enfants".

Tout du moins l'effet est là : on ressent l'émotion. Il n'y a pas de réelle poésie sans sentiments ; quoiqu'un auteur est avant tout un créateur. On pensera à celui qui a écrit un livre entier et adulé sur le ressenti des femmes et qui s'est révélé être... un homme.

Je ne pourrais juger du style, faute de m'y connaître sérieusement en poésie. Mais en tant que simple lecteur, cette petite parenthèse dans la journée m'a offert un peu fraîcheur.
Quoique.
J'ai du mal à saisir exactement le sens à donner à cette phrase et à ce qui suit. On a une liste des différents paysages enchanteurs du monde Sonicien, d'accord, mais il y a comme un mauvais lien, sans compter la répétition de "bois". Je ne saurais être plus expressif. Une petite gêne, c'est tout.
C'est le seul point qui a retenu mon attention.

Le reste coule de source ! Bravo !