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[Fanfic] Sonic Rebirth: Beyond the Riddle
[Fanfic] Sonic Rebirth: Beyond the Riddle
« le: Mai 16, 2005, 09:29:28 am »
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Salut tout le monde, je suis un ptit nouveau sur le forum et j’ai remarké que beaucoup de monde postait ces fanfic. Etant un grand fan de Sonic depuis un peu plus de 10 ans, je me suis décidé à envoyer le prologue de la mienne pour commencer. Elle reprends les personnages de base mis à part le fait qu’ici, il s’agit du projet Sonic (et non du projet Shadow) qui consiste à créer un puissant mutant à partir d’un humain afin de servir les desseins de ce cher Eggman. Les échidnés seront également présent et on retrouvera à peu près tout les personnages issues de l’univers de Sonic mais sous forme humaine. Cela étant, je tiens à préciser que tout les protagonistes garderont les traits de caractères propres à leurs homologues virtuels (la bouffonnerie et le style néanmoins très « dark » de Eggman, l’aggressivité et l’humilité de Knuckles…..) mais seront adultes et donc un peu moins con que dans Sonic X par exemple…
Alors si vous êtes fan de X-Men, de Resident Evil, de Predator et de roman de SF/ suspense, n’hésitez pas à lire et à me donner vos impressions.


                                             SONIC REBIRTH

                                          BEYOND THE RIDDLE

PROLOGUE :

Spring Yard City, le 23 décembre 2119 à 07h13

Les murs sombres et crasseux m’apparurent soudainement au moment où mes yeux cernés et injectés de sang s’ouvrirent. Il est vrai que lorsque je m’abandonnais à ce sommeil relaxant et sans rêves, j’oubliais l’aspect sordide et « ghetto » de cette minuscule et hostile à tout confort, chambre louée au Sweet Spring Motel. « Le gros Earl », comme il aimait se faire appeler, m’avait d’abord regardé avec ce regard vitreux et ingrat, typique des réceptionnistes de motel de seconde zone, avant de me faire payer 50 crédits pour une chambre sans téléviseur, avec un lit doté d’un matelas rongé par les mites ; à deux jours de Noël.
« Faut bien vivre » avait-il dit en me tendant les clés.
Mon dos me faisait atrocement mal, très certainement en raison de ma luxueuse couche ; mes jambes étaient engourdies jusqu’au niveau des cuisses et pour couronner le tout, Morphée m’avait fait tomber sur la tête, m’offrant une affreuse migraine me rappelant les fins de soirée au Green Café. Je me décida à me lever au bout d’une longue demi-heure, évitant de justesse les restes d’une pizza margharita male digérée et me dirigea vers la salle de bain en m’attendant à trouver un sol jonché de cafards et des sanitaires remplis de tout et n’importe quoi. En ouvrant la porte, je vis une couleur dont je ne soupçonnais quasiment plus l’existence. Une baignoire d’un blanc aveuglant se trouvait devant moi, avec au-dessus d’elle un rideau de douche neuf décoré de petits poissons. Sur ma droite, un lavabo blanc lui aussi, qui semblait ne jamais avoir été utilisé. En me regardant dans le miroir, je vis le reflet de ce qui me semblait être un soldat revenant du front et portant toute la tristesse des innocents sur son visage ; une barbe de trois jours sombre et négligée, des yeux minuscules et à peines ouverts et des cheveux fillasses, trempés d’une substance dont je préfèrerais n’en jamais connaître l’origine. Une chance incroyable s’offrait à moi en découvrant une petite armoire en métal, remplie de vêtements, de savons et de serviettes en parfait état. J’ôtais mes haillons trempés et contempla brièvement mes multiples contusions. Ces saletés d’androïdes ne m’avaient pas raté ; ma jambe avait subit l’éraflure d’un laser à court portée, utilisé pour stopper une éventuelle agression, mon dos était couvert d’hématomes dues aux coups portés par ces foutues machines. Je me mis dans la baignoire et ouvrit le robinet d’eau chaude. Je sentit l’agréable sensation d’une eau limpide, s’écoulant sur mon corps traumatisé et négligé depuis une semaine.
Après cette douche qui allait devenir, après ma sortie du motel, le meilleur moment de cette nouvelle journée d’angoisse et de doutes, j’enfilais des chaussettes sèches et blanches, un pantalon propre et un T-shirt griffé « It’s stronger than you » et terminais de coiffer mes cheveux brillant et doux. Je terminais de ranger le reste de mes affaires dans mon sac, pris les clés et m’arrêta un instant sur le pas de la porte puis regardant une dernière fois cette pièce immonde qui m’avait néanmoins accueillit, je repensais brièvement à ma toilette d’il y a dix minutes.
« N’importe quoi » pensais-je avant de refermer la porte. Un grincement des gonds fit détaller un chat qui passait. Je descendit lentement les marches du longs escalier car il est évidant que le service de dépannage de l’ascenseur est encore surchargé avant de passer rendre les clés au réceptionniste barbu ; il me regarda fixement.
« Merci et bonne journée monsieur Prower. »

Metropolis, le même jour, 15h18

« La réunion des généraux est à 16h00…BIP… l’inspection des laboratoires, à 17h30…BIP…l’inauguration de la nouvelle cuisine à 18h05…BIP…votre repas est à 19h00…BIP… et votre nièce a téléphoné…BIP », faisait la voix synthétique du petit droïde protocolaire de matricule E-43 Bêta.
- J’avais totalement oublié la cuisine, s’exclama le docteur Ivo Kintobor, responsable de la sécurité intercontinental et du secteur recherche et développement du centre de contrôle du centre de contrôle de Metropolis, l’un des plus grands et des plus fonctionnel jamais construit. L’homme était affectueusement surnommé « Eggman » par ses proches et ses collègues en raison de son embonpoint caractérisé et assumé.
- Que voulait-elle ? Répondit-il de sa voix imposante qui n’a d’égal que son incroyable génie et son imposante stature.
- BIP…RESTITUTION DE LA COMMUNICATION…BIP… fit le bazar électronique. Une voix de jeune femme se fit entendre :
- Bonjour mon oncle ! Tu me manque beaucoup ici. Je passe en 2ème année d’étude technologique de l’aéronautique. J’ai enfin trouvé du travail aux labos de ARK et je commence lundi. Rappel moi vite pour que je puisse te donner plus de détail. Je t’embrasse très fort…BIP…FIN DE LA TRANSMISSION.
- Brave petite, dit le docteur Kintobor
- Affirmatif, fit l’artificiel ; cette réponse n’avait aucune spontanéité, juste un message programmé. Le grand professeur poussa un long soupir.
Depuis sa sortie à 21 ans de l’université générale de la robotique, il vouait toutes ses recherches et ses travaux à l’intelligence artificielle. Selon lui, l’Homme était un être fourbe, pourvu de sentiments tels que la peur, la pitié ou le désespoir que même les manifestations d’amour, dont il faisait rarement preuve, ne suffisaient pas à compenser et à justifier sa liberté. Il créa des systèmes mécaniques d’une perfection jamais égalée, des machines à usages quotidien d’abord puis à usage militaire. Ses travaux étaient humblement respectés dans le monde entier et il possède de nombreuses usines, stations stellaires, satellites et autres casino. Son attitude envers l’humanité devint réellement hostile lorsqu’il reprogramma les droïdes responsables de la sécurité et qu’il en fit des êtres intelligents et dangereux pour la population qui, au lieu de faire régner l’ordre dans le calme, n’hésitaient pas à abattre les fauteurs de troubles. Il fut arrêté alors qu’il tentait un forage dans une pyramide en plein milieu du désert de Sandopolis. Il fut jugé et passa vingt ans de sa vie dans une prison de haute sécurité conçue par lui-même. Il fut libéré pour bonne conduite puis par la suite, nommé responsable en chef de la sécurité au sein de GUN Security afin de lutter efficacement contre l’insécurité grandissante dans des grandes villes comme Metropolis. Son génie lui permit de monter en grade et pu récupérer ses actions et devenir le dirigeant de GUN.
Il lui restait un peu de temps avant sa première réunion ; il prit un ascenseur qui le conduisit dans les souterrain du centre de sécurité, dont lui, quelque techniciens et généticiens étaient les seuls à en connaître l’existence.
- Où en est-on, dit-il à un des praticiens qui scrutait un écran plein de graphiques.
- Il réagit mieux que prévus, son corps subit pour l’instant toutes les modifications primaires et il ne semble pas y avoir de problème.
- Alors que cela continu dans cette voie.
Il s’approcha d’une vitre blindée et légèrement bleutée. Des écrans de LASER verts et bleus fendaient l’atmosphère oppressante et à la fois immense de la pièce située derrière. Au centre de celle-ci, un caisson cylindrique dans lequel on pouvait distinguer des formes humaines.  
- Bientôt nous nous rencontrerons enfin mon cher Sonic. Je t’attends comme un père attend son premier enfant. Il est temps que tu me rejoignes pour pouvoir accomplir ta mission et me faire devenir le plus heureux des pères.
- Modifications du squelette accomplis à 25%, dit la voix mécanisée par le micro d’un ingénieur assis en haut d’une tourelle de contrôle.
- Nous allons bientôt arriver à la phase délicate Docteur Kintobor, il va nous falloir l’homme de la situation d’ici 48 heures.
Il fit un signe à un homme que personne n’avait remarqué jusqu’à ce qu’il fasse son apparition dans la pièce. Il était vêtu d’un long manteau noir et portait des lunettes teintées.
- A-t-on retrouvé cet imbécile de Miles ? Grommela Kintobor.
- Pas pour l’instant, l’équipe est encore en repérage mais on tient son amie.
- Son nom ?
- Amy Rose.
- Et peut-elle nous dire où il se trouve ?
- Laissez moi m’en charger patron, je peux vous promettre qu’elle vous dira tout.
- Non Gamma, laisse moi faire, occupe toi plutôt de retrouver Miles et de me l’amener vivant.
- Bien compris, fit l’homme et il quitta la pièce aussi vite qu’il y était entré.
- Modifications squelettiques accomplis à 30%
« Bientôt mon cher Sonic, bientôt. »


FIN DU PROLOGUE.
   
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