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Planete Sonic ForumsCommunautéCasino Night Zone[Fanfic Hors-Sonic] Les crocs sucrés
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[Fanfic Hors-Sonic] Les crocs sucrés
[Fanfic Hors-Sonic] Les crocs sucrés
« le: Décembre 28, 2005, 11:15:35 pm »
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Voilà, je travaille sur une fic mais hors-sonic, si vous trouvé mon topic inutile supprimé-le mais j'aimerais vraiment votre avis sur mon premier chapitre.

Chapitre 1: Une rencontre à saveur sucrée

Sur le coin de la rue, Émilie Tremblay tient ses moufles entre ses dents, le tissu rouge est givré par le froid saisonnier. Le café pas encore ouvert, dans le noir ressemble à une maison hantée. La neige molle et mouillée, tombe paisiblement transformant le paysage de manière enchanteresse. La jeune fille frigorifiée replace ses petites mitaines, vingt minutes passent.

Le propriétaire est en retard. pense-t-elle tout haut

La chocolaterie du coin ouvre, une bourrasque d’air chaud traverse les os gelés d’Émilie. Une odeur de brioches chaudes, enivre la jeune fille, la gourmandise transperce son estomac. Un jeune enfant passe, son visage collé sur la vitre, il cherche à absorber toute la nourriture dans la pièce d’un seul regard. Mais sa mère a tôt fait de le tirer par la capuche. À ce moment-là, Émilie aperçoit son petit chien, la langue pendouillant prête à l’assaut mouillé, le canidé saute et s’engouffre dans la chaleur corporelle de son amie. Émilie lui gratte les oreilles, sa queue bouge rapidement, l’odeur délectable sucrée lui emplit le museau. Le petit animal gigote, la jeune fille le retient de peur qu’il s’engouffre dans la boutique pour dévorer sucreries par sucreries.

-Dali, reste!ordonne l’adolescente d’un ton neutre

L’animal sous l’ordre prononcé, ne remue plus un cil. Les deux amis entrent dans la boutique, toutes les sucreries au goût de chocolat refroidissent sur le présentoir. Le jeune homme au comptoir semble empreint de la joie de vivre. Embarrassée l’adolescente reste plantée sur ses deux pieds à fixer le sol bêtement, surprise d’être aussi gênée, elle se redresse mais un seul regard du propriétaire la cloue sur le sol. Dali grognon, mort faiblement l’un des doigts d’Émilie pour la réveiller, la jeune fille furieuse laisse retomber son chien sur le sol. Le jeune homme ébahis regarde l’animal, le canidé sur ses deux pattes se regarde dans la glace fier comme un paon. Émilie en ayant plus qu’assez empoigne son chien et passe pour prendre une commande.

-Bonjour, auriez-vous du chocolat noir à fondue?demande l’adolescente irritée par le comportement bizarre de son chien
-Bien sûr!Mais il ne me reste que les plus fins, le prix s’élève à plus de cinquante dollars. Répond le jeune homme la mine désolée
-Bon, je reviendrai plus tard, excusez mon chien il n’est pas dans son assiette. Bredouille la jeune fille déçue mais contente à la fois de sortir de l’univers chocolaté de la boutique.

La froide température ne congèle plus Émilie, bouillante de rage elle saccage tous les présentoirs extérieurs d’un bon coup de pied. Le café maintenant ouvert, se fait envoyer promener par l’adolescente rageuse. De retour chez elle, la maison est vide.
Tant mieux, je pourrai me venger sur les monstres de jeux vidéos. pense la jeune fille

Le salon plutôt simple, est disposé de manière sympathique. Le sofa rouge est accompagné d’une couverture orange à pois noir, les coussins déformés par les nombreuses heures de télé intensives pendouillent mollement. La télé assez petite, est décorée de minis collants plutôt vieux jeux, en-dessous de celle-ci se trouve la console de jeux. Un jeu de dards prône sur le mûr arrière, la cible a été remplacée par une photo difforme d’Émilie. La bibliothèque est remplie de romans policiers, d’aventure et même deux trois d’amours, c’est l’endroit favori de l’adolescente après sa chambre. Par-contre aujourd’hui, même le nouveau jeu qu’elle s’est achetée ne la réconforte pas. Timidement, Dali entre dans la pièce pour se pelotonner en-dessous des jambes d’Émilie. L’adolescente lui ayant déjà pardonnée son geste, le prends dans ses bras et lui met sa laisse. L’argent de son allocation en main, elle ferme la porte et se dirige pour la deuxième fois aujourd’hui vers la chocolaterie. Les rues verglacées et bordées de neige donne l’impression de marcher sur un gâteau, encore une fois la jeune fille traverse l’intersection appelée ‘’Bouilli de chat’’ par les connaisseurs de l’endroit. La délicieuse boulangerie laisse sortir une délectable odeur de pain chaud, Émilie ne pouvant résister s’achète un croissant encore chaud et continue sa route l’estomac rempli d’une délicieuse collation. Dali jaloux grogne aux désespoirs, l’adolescente ne pouvant supporter de le voir ainsi se lamenter, lui achète un morceaux de pain aux fromages. Le petit chien heureux, se pourlèche les babines d’un geste simple mais efficace, les dernières miettes englouties, ils reprennent leur route vers la chocolaterie. Sur le long chemin, Émilie rencontre quelques enfants pleurnichant à la mort, plus ils approchent du lieu de gourmandise moins les enfants semble heureux. Arrivés, les deux amis sont essoufflés et haletants. La chocolaterie éclairée laisse entrevoir le mot suivant:

Parti déjeuner, de retour dans une heure.

Émilie pousse la porte, l’entrebâillement s’ouvre un peu laissant sortir une bourrasque d’odeur délicieuse. Dali impatient, passe entre les jambes de la jeune fille et court boire le chocolat en ébullition. Émilie plus réservée, entre avec prudence et referme la porte derrière elle, le chocolat fondu coulait d’un tuyau argenté, pour se rendre dans un grand chaudron. Le processus émerveille l’adolescente, le cacao fondu mélangé aux autres ingrédients avec divinité.

Quelle merveilleuse chose que le chocolat! pense Émilie en croquant un morceaux zébré.

Soudain, elle échappe son portefeuille qui dérape jusque sous une tablette, elle tire l’armoire de toute ses forces. Elle ne bouge point, l’adolescente continue son manège jusqu’à ce que elle aperçoive un long couloir se perpétuant à des milles à la ronde. L’obscurité soudaine aveugle Émilie, Dali n’y voyant goutte lui non plus avance avec les odeurs de l’endroit. Les parois faîtes de pierres sont étonnamment lisses laissant entrevoir un peu de luminosité. Un parfum sucré est retenu entre les parois, la jeune fille avance à tâtons et finalement aperçois la fin du tunnel. Enfin, c’est ce qu’elle crois, arrivée elle découvre un long escalier menant dans une sorte de caniveau. Les deux amis descendent rapidement, dès que leurs pieds touchent la dernière marche, un long ricanement leur parvient aux oreilles. Un frisson parcours l’échine d’Émilie, la voix continue de se propager partout dans le tunnel tel un échos. Soudain, Dali s’enfui vers la source du ricanement laissant l’adolescente seule en proie à sa peur. Le petit canidé traverse la pièce du plus vite qu’il le peut, quand soudain une horrible forme translucide se dévoile devant lui. Les yeux jaunes étincelants la créature l’attrape par le collet, l’animal essai de se dégager en vain, l’homme spectral se déplace en une sorte de glissement sur le sol. Arrivée devant la jeune fille, il s’arrête et laisse retomber le chien sans aucun remord. Émilie terrifiée fait un geste vite fait pour rattraper son chien et se replace à la défensive devant le fantôme. La créature regarde d’un œil perçant l’adolescente puis se met à ricaner.

-Depuis quand de jeunes filles viennent ici? Demande le ricaneur d’un ton grinçant
-J’ai échappé mon porte-monnaie qui s’est glissé dans le passage, de plus, vous ne me faîtes pas peur. Bredouille Émilie qui cherche à tout pris une parcelle de courage
-Bien, je vois que tu es une intellect, maintenant déguerpis, c’est mon coin ici, si tu reviens assume-en les conséquences. Réplique le spectre las de s’expliquer et surtout ennuyé de sa vie passé
-Vous ne m’empêcherez pas de venir, vieux fou et surtout j’ai autant de droit que quiconque d’être ici. Répond l’adolescente surprise d’avoir repris confiance
-Bon, ce n’est pas tout, mais j’ai autre chose à faire de mon temps que d’écouter les balivernes d’une petite enfant. Sur ces mots, le fantôme part vers un autre endroit plus sombre encore que celui-ci

Émilie se dirige vers un sofa en cuir noir, la qualité du meuble la surprend, de plus, un peu partout se trouve d’autre objet de haute gamme tous plus impressionnant les un que les autres. Une grande bibliothèque faîte de bois de rose lui tape à l’œil, jamais elle n’a vu telle grâce sur un bout de bois, tous les livres rangés avec soins lui donne envie de lire en ce moment précis. L’envie insoutenable, elle s’approche et allume une lampe pour voir chaque titre. Cependant, l’un des ouvrages lui semble mieux que les autres, sa reliure en cuir est scellée par des fils d’ors. L’adolescente saisie le livre et s’assois sur le sofa, dès qu’elle essai de soulever la page couverture, un tourbillon de couleur lui monte à la tête. L’univers se brouille pour laisser place à un tas d’image floues et croches, les couleurs de plus en plus voyantes apparaisse devant la jeune fille. Dali son chien, ressemble en ce moment à une œuvre de Picasso dans le réel. Le sofa noir est maintenant tacheté de bleu électrique et de orange brigadier, la tête de la jeune fille surchargée par le nombre infini de nuances tombe mollement sur le divan l’a laissant en proie à un mal imaginaire. Son sommeil agité ne semble point la déranger, seulement trois heures après, elle se réveille avec une nouvelle vue, plus claire plus nette et surtout complètement détraquée. Toutes les couleurs ont changées, maintenant chaque choses de l’univers réel s’est transformé en objets féeriques. Les chaises faîtes de bois, se tiennent mollement comme de la guimauve. Soudain, une jeune femme sort de derrière la porte en pain d’épice, ses vêtements psychédéliques surprennent l’adolescente, tout en l’émerveillant à la fois. Le haut rose bonbon est composé de languettes de gommes roses solides, sa jupe d’un noir étincelant sent la réglisse noir, affublée de petits chocolats blancs ailés qui virevolte autour de la pièce de vêtement. Ses chaussures, d’un vert lime sont en fait du chocolat à la menthe solidifié dans un univers inconnu. Soudain, Émilie remarque que la jeune femme l’observe depuis un moment.

-Mon nom est Malizéa, tu sais, c’est un miracle que tu es touchées à ce livre. Divulgue la jeune femme à Émilie tout en gardant son merveilleux sourire
-Et, pourquoi donc? Questionne l’adolescente visiblement éberluée de la suite des événements.
-Dans mon univers, nous cherchons des jeunes qui voudraient essayés de replacer la surface du monde, depuis plusieurs années, un complot s’est propagé contre la terre. Le grand chef de ce plan machiavélique est Ludovic Marllow, tu sais le grand chef d’entreprise. Seulement, notre peuple est trop vieux pour le remettre à sa place, nous avons donc entrepris de trouver des volontaires qui voudraient nous aider, seulement personne n’a accepté, depuis nous engageons par obligation. J’espère que tu n’as pas trop souffert durant la métamorphose, tu auras quelques pouvoirs en plus et bien sûr ton chien aussi. Je dois te laisser, maintenant fais attention, ne divulgue jamais ceci à quiconque et surtout n’use pas tes pouvoirs pour rien.  Malizéa s’entoure d’une bulle dorée et retourne dans son village.

La jeune adolescente reste clouée sur place, l’événement l’empêchant de bouger tellement le choc est grand. Ses pieds plus mous que de la guimauve se laisse tomber sur le divan, le sommeil vient rapidement. Les minutes passent, puis elle se met à rêver, se pensant à l’abri de tout. Ça elle pouvait bien le croire.


Bon, malgré que j'ai eu aucun commentaire, je vais posté le chapitre 2.

Chapitre 2:Les perles de Bancarth


Ces derniers temps, les rêves d’Émilie sont comblés d’un vide noir et bouleversant, cette fois c’est bel et bien une forme réelle qu’elle entrevoit dans son univers ensommeillé. Une route cahoteuse jonchée de tulipes et de roses, un homme en selle avance au trot d’un rythme régulier jusqu’à un immense château juché sur une colline. La jeune fille suit le jeune homme depuis une heure, pourtant la fatigue ne se lit pas en elle.

Bizarre, je devrais ressentir un élan de fatigue. pense-t-elle

Arrivée au palais, l’homme disparaît laissant place à une somptueuse salle de réception, l’adolescente se dirige vers l’une des places libres. Plusieurs personnes sont assises, le fantôme ricaneur à sa droite qui ne cesse de remplir son verre de vin, le chocolatier au bout à gauche qui lui piaille comme une pie avec les autres invités, Malizéa en face mange goulûment tout en lançant des regards désapprobateurs à la créature translucide, finalement un homme inconnu d’une incroyable beauté l’observe de ses yeux bleus océan. Émilie croit même y apercevoir une plage et le soleil d’un simple regard, encore une fois l’univers change pour laisser place à un nuage fait de caramel. Le sol mou rend la traversé difficile, Émilie perçoit au loin une rivière d‘un bleu clair enchanteur, l’invité inconnu s’y trouve l’attendant, l’invitant d’un regard amusé. La jeune fille bifurque vers une sorte de glace, la paroi lisse laisse entrevoir dans le fond de l’eau un banc de poissons multicolores. L’adolescente continue sa traversée vers la rivière, ses pieds s’enfoncent dans le sol, comme si il était fait de neige collante. Elle entreprend de courir, quand tout à coup, Émilie entrevoit un couteau fendre l’air pour prendre une part de l’univers mou. Le sol devenu fragile cède, laissant tomber la jeune fille dans un gouffre noir sentant bizarrement, l’haleine de chien! Sous cette puanteur, l’adolescente ouvre les yeux et voit dans son champ de vision deux yeux globuleux marrons, une langue rose mouillée lui lèche la joue la tirant entièrement de son sommeil.

-Arrête Dali, s’il te plaît. Supplie la jeune fille d’un air faussement désespéré
-Tu crois qu’il va te répondre, petite sotte. Répond une voix grinçante familière qui sans aucune permission arrache des mains d’Émilie un bout de papier
-Encore toi, fantôme ricaneur, tu n’en avais pas assez de m’énerver, il faut en plus que tu sois ivrogne. Réplique l’adolescente d’un ton hautain et dédaigneux envers le ricaneur
-Je n’ai jamais été ivrogne, ou cherches-tu ça? Tu dois être folle, ou tout simplement en proie à la fatigue. Suppose le fantôme le doute empreint dans la voix
-Bon, je n’ai aucune envie de converser avec toi, maintenant je m’en vais. Termine la jeune fille tout en se dirigeant vers les escaliers menant au couloir

L’obscurité de la pièce aveugle un instant Émilie, mais ses yeux maintenant plus performants s’habituent rapidement. Cette fois, l’armoire cachée devant le passage est lourdement posée. L’adolescente sent son échine se glacer, comment peut-elle sortir du tunnel si le passage est bouché? Des bruits de pas s’amplifient, la jeune fille regarde partout, même sur les parois lisses d’où elle voit son reflet. Le chocolatier bifurque d’un coin, il attrape la jeune fille par le collet et l’entraîne dans une pièce de style sobre où sont regroupés plusieurs personnes. Le plus impressionnant de tous étant le renard affublé d’un chapeau doré. Dès l’arrivée d’Émilie, il ne cesse de la scruter avec dédain, ses poils d’un roux magnifiques, ne mette qu’en valeur la couleur noisette de ses yeux. Assis sur un pouf rouge, il lui montre la place où elle doit se placer, pour participer à la conversation officielle.

-Mon nom est Lune-Noire, prenez place je vous pris chère demoiselle, nous allons commencer la discussion, qui je n’en ai aucun doute, vous intéressera. Aborde le canidé le ton solennel, mais qui sans aucun doute démontre la puissance de son être
-Merci, mon nom est Émilie, j’ai été choisie pour replacer l’équilibre du monde en quelque sorte. Répond la jeune fille, non sans fierté dans la voix
Un rire traverse l’assemblée.
-SILENCE!Vil crétin, interrompre notre invitée n’est que démence en ces lieux. Réplique Lune-Noire sans aucune sympathie pour les membres du groupe.
Le silence atteint l’audience.
-Nous désirons vous parler de certains de vos nouveaux pouvoirs, mon nom est Christophe, je suis le nouveau chocolatier et chef de la troupe, ici présente, aborde le propriétaire qui n’ose croiser le regard du renard en ce moment.
-Bon, merci bien, c’est un sujet, qui pour l’instant m’intrigue un peu, lui répond l’adolescente visiblement gênée par-cette réplique.
-Pourrais-je lui expliquer?O u, vous voulez vous donnez toute la gloire, même si, vous devriez savoir que nous sommes tous é g a u x. Hasarde Lune-Noire courroucé, qui par son mépris, dialogue avec Dali en attendant une réponse.
Un frisson envahit l’assemblée qui fixe Christophe en essayant de percevoir une émotion.
-Tu peux lui en parler, mais j’aimerais tout de même lui en glisser mot. Réplique le chocolatier impassible.
-Bon et bien, je vais commencer mon exposé, il y a plus de 300 ans notre peuple vivait encore fort et robuste à la vue des humains. Un jour, l’un des nôtres fut tués pour être offert en cadeau au seigneur Wildonnel, souverain du royaume sud. Le seigneur insatisfait, décida de dévaster notre population, une chance, nous partirent à temps. Depuis ce jour, nul humain ne sait que nous sommes là, sauf ceux qui osent regarder plus loin que ce qui leur est permis. Pour en revenir à vos pouvoirs, ils sont générés par des perles sacrées, venues des abysses de Bancarth, d’où nous serions principalement nés. Seulement, depuis quelque temps, la cité ne peut plus vivre, nous avons reçu un appel au-secours il y a de cela 2 jours. Pour restaurer Bancarth, vous devrez affronter plusieurs dangers, traverser la vallée du désespoir pour vous rendre dans un temple. Arrivée là-bas, vous rencontrerez sûrement Malizéa. Évitez-là! C’est un ordre, la folie l’a atteinte, elle croit qu’un certain Ludovic nous veut du mal. Pour terminer, l’un de vos nouveaux pouvoirs est le don de parole avec les animaux, pas juste moi, qui est doté de cette langue naturellement. Vous pourrez aussi, vous retrouver dans une autre dimension inaccessible pour la majorité d’entre nous, elle vous permet de parler aux humains. Vos autres pouvoirs, à vous de les apprendre de votre propre savoir. Explique le renard sans mâcher ses mots.
L’adolescente hoche la tête.
-Devrais-je y aller seule? Demande Émilie incertaine de la réponse.
-Je vous accompagnerai, Dali sera lui aussi de la partie et l’un de mes amis en bordure de la forêt devrait se rajouter lui aussi. Répond Lune-Noire visiblement fier de lui
-Bon, allons-y, cette pauvre cité à assez attendue. Réplique la jeune fille impatiente d’entreprendre la route.

Les trois camarades traversent le couloir, les parois renvoies une lueur dorée aveuglante venant du chapeau pendouillant de l’animal à poils roux. L’odeur alléchante du chocolat leur caresse les narines, mais, Lune-Noire à tôt fait de leur mordre la jambe d’un coup sec. Arrivés dans la rue, le soleil brille à l’horizon, la neige hivernale habituelle est remplacée par des touffes de gazon grasses. La surprise est empreinte sur le visage de l’adolescente, ses cheveux bruns volent dans le vent, emportés par la chaude brise. Le renard se tient sur deux pattes et fixe l’horizon, comme s’il espère y voir un signe quelconque. Il retombe mollement sur le sol déçu, les trois membres du groupe reprennent la route, vers un long chemin, rempli d’obstacle et de problèmes.
   
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« Répondre #1 le: Décembre 31, 2005, 02:24:17 pm »
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Bon, je poste le chapitre 3, mon premier post devient illisible:

Chapitre 3:Les frontières de la ville


Voilà deux heures que les trois compagnons marchent, essoufflés, ils s’arrêtent à un restaurant rapide pour manger un brin. L’endroit est plutôt rustique, les bancs en cuirs rouges laissent baba Lune-Noire, qui semble apprécier la couleur des banquettes. Le renard pousse un long soupir, un des serveurs fait parti de l’assemblée, il s’approche d’eux et leur dit :

-Prenez place, je vous sers dans deux minutes.
Nul ne dit mot, le silence pèse, puit les trois compagnons décident de s’asseoir.

La banquette est plus dure qu’elle ne le semble, de plus, le menu laisse à désirer. Tout de même, le serveur vient et leur demande ce qu’ils veulent commander. Émilie choisit une énorme assiette de frites bien droites et dorées. Le canidé au magnifique poils roux écarquille les yeux, quand le jeune sert les trois amis, Lune-Noire pousse un hurlement déchaîné.

-JAMAIS DE MA VIE, JE NE MANGERAI PAREIL ATROCITÉ! REPOSEZ CETTE ASSIETTE SUR LE COMPTOIR, PUIS SERVEZ NOUS UNE SALADE POUR TROIS. Tranche le renard, la voix ni écorchée, ni éreintée.

Le serveur reprend le tout, puis, de nouveau amène le repas commandé. Cette fois, le canidé se tait et déguste lentement, sans rechigner, une salade rassis et brunâtre. Émilie regarde le plat, le sent, mais ne peux se décider à y goûter, son chien faisant de même. Soudain, un jeune garçon blond entre dans le bâtiment ancien, sans trop savoir pourquoi, l’adolescente le trouve différent des autres. Le jeune homme prend place devant l’horloge rustique, ses yeux bruns fixent la jeune fille, même si théoriquement il ne pourrait pas la voir. Le coucou faussement suédois pousse un petit cri, à ce moment-là, Émilie se lève pour changer de banquette, au deuxième hurlement, elle est déjà aux-côtés du blond charmant. Sans qu’elle le remarque, l’univers qui l’entoure crée des vagues irréelles, seul Lune-Noire et Dali voit le spectacle affreux. L’adolescent blond n’est pas humain, sa peau semble faîte de caramel mou, difforme et sous la chaleur elle perd sa forme pour devenir liquide. Émilie ne voit rien, juste le champ de blé qui se trouve sur le crane du jeune homme. Elle s’approche à pas feutré de l’inconnu, les vagues sont de plus en plus fréquentes, quand, des crocs se plantent dans le mollet d’Émilie. Une douleur atroce lui transperce le bas de la jambe, elle se retourne, puis aperçoit Lune-Noire, qui les dents bien serrées, retire son attaque, bien sûr de l’avoir réveillée. L’adolescente les yeux embués de larmes avance tant bien que mal, jusqu’à la banquette, à mi-chemin, sa jambe s’écroule sur le sol, la poussière de la céramique remonte les dalles du plancher et s’élève au-dessus des clients. Dali attrape l’un des bras d’Émilie puis la tire doucement, jusqu’au lieu de repos. L’adolescente ouvre les yeux, son champ de vision est trouble, une lueur dorée rétablit ses yeux, le chapeau de Lune-Noire pendouille devant Émilie jusqu’à ce qu’elle soit entièrement guérie. Mais, peu de temps après le ciel s’obscurcit laissant place a une purée de pois calciné en guise de repère. À ce moment-là, un bruit semblable a un tintement de cloche se fait entendre, des créatures spectrales apparaissent dans la pièce vide, leurs corps semblent fait de lait frappé tant la consistance est mousseuse. L’un d’eux ricane, puis s’approche en glissant vers l’adolescente, son bras tremble et le spectre-frappé s’en empare avidement. Il semble aspirer quelque chose, la jeune fille blanchit à vue d’œil tandis que le fantôme mousseux lui reprend une forme humaine. Il se dirige vers Dali, le chien grogne, mais l’inconnu ne s’en soucie guère et recommence son manège laissant le canidé au poil crème s’évanouir. Seul Lune-Noire y échappe, les fantômes semblent ressentir en lui une force inquiétante et tout autant mystérieuse. Le renard s’approche des deux maladifs, il pose son museau sur eux ce qui semble les ramener quelque peu à la réalité, leur visage blême horrifierait facilement un petit enfant. Il les pousse d’un coup de tête en les forçant à avancer, leurs pas sont lents et indéterminés, plusieurs fois les deux amis tombent sur le sol. Arrivé à l’extérieur un spectacle les stupéfient, à la place du métro se tient un avion fait de cristal, les trois s’y engouffrent et referment la porte. Un vrombissement sonore se fait entendre et le Boeing-747 prends son envol. Ville après ville, ils traversent le pays, puis atterrissent en face d’un bois. Arrivé, ils descendent et l’air pur leur redonne la pêche. À la lisière de la forêt, se tient Émilie accompagnée de Lune-Noire et Dali. Leurs passages dans le restaurant maudit a laissé des séquelles, Émilie hallucine des événements futurs, quant à Dali il est tourmenté par des cauchemars incessants qui s’avèrent devenir vrai. Le canidé roux s’engage sur un sentier sinueux, les ronces s’emmêlent dans son magnifique poil lustré. Les deux autres hésitent, puis s’avancent dans le chemin de terre. Lune-Noire s’arrête pour se repérer et il reprend sa route aussi vite qu’il s’est arrêté. Le chien de l’adolescente geignent, ses pattes douloureuses le force à ralentir l’allure. Le renard émet un grognement de mécontentement, le souffle court Dali reprend de la vitesse à grande peine. Finalement, le canidé roux fait halte face à un chêne de grande envergure, les feuilles roussies tombent mollement créant un amoncellement. Une douce lueur fantomatique émane du vieil arbre, la jeune fille s’approche puis, une forte pression s’étampe sur son mollet droit. Les crocs de Lune-Noire la retenant de faire le moindre pas, le canidé tire l’adolescente jusqu’au campement et chuchote d’un ton morne :

-N’approchez point cet arbre, mon ami y habite et son humeur est exécrable ces derniers temps.
-Mais pourquoi donc mon ami? Qu’est ce qui fait qu’il est de si mauvaise humeur? demande avec délicatesse l’adolescente tout en se tortillant une mèche rebelle
-Il a disons quelques problèmes avec le parallèle des mondes, plusieurs porte d’univers sont chez lui. À presque chacun de ses pas il se retrouve dans un nouvel endroit, plus dangereux que le précédent. explique le renard un peu embêté par la curiosité émanant d’Émilie.

La jeune fille satisfaite retourne vers le tas de feuilles colorées, puis s’endort d’un sommeil profond. Son chien lui, se retourne en proie à ses cauchemars habituels. Cette fois, le néant s’empare de Dali, une jeune fille traverse un buisson fait d’os pointus, le sol rugueux est empreint d’une odeur de pourriture. Quand la petite fille sort du feuillage osseux, son corps est couvert de cicatrices et ses yeux auparavant couleur vermeille sont devenus vitreux. Le ciel d’un gris morose est nuancé de noir. De gros chacals aux poils grisâtres grognent devant un morceau de viande pourrie. Leurs yeux luisent dans la nuit, le regard projeté par les animaux laisse entrevoir une lueur de démence. Le poil dru de leur fourrure est taché de sang sec, l’un des deux avance tranquillement vers Dali, puis le petit chien se réveille en sueur. L’adolescente est déjà levée depuis quelque temps, chaque fois que son poil couleur crème perle de sueur la jeune fille remet en question sa mission. Les yeux marrons du canidé sont empreint d’horreur, un spasme de terreur traverse son corps en entier puis grelottant il se relève. Lune-Noire renifle le sol avec dédain, puis la volonté en main, il traverse les broussailles gluantes de rosées, pour se rendre au chêne gigantesque. L’écorce est nuancée de gris et parsemée de signes mystérieux, le plus étrange représente une sorte de croc dans une étoile. Le renard respire un coup, puis cogne dans le coin de résonance, un grognement s’élève de nulle part, puis une frimousse grisâtre ouvre un pan de l’arbre.

-Mouais vous désirez? grogne l’inconnu mécontent
-C’est moi Lune-Noire, puis-je te parler mon ami? pose avec délicatesse le canidé confiant
-Mon ami! Quel plaisir que de te revoir, Dieu seul sait à quel point je m’ennuie ici. s’exclame le vieil ami euphorique!
-J’ai amené deux amis à moi, peuvent-ils entrer? questionne le renard soudainement plus inquiet
-Mais oui, la visite est si rare que je peux bien faire entrer des inconnus! acquiesce le vieux rabougris.
-Merci Indigo, de plus je dois te parler de quelque chose ma foi très important. ajoute Lune-Noire tout en esquissant un sourire.

Le vieil ami entre dans sa demeure et invite les trois compagnons à le suivre. Malgré que les murs soient tous pareil, la maisonnette reste invitante avec sa table en bois de rose recouverte d’une nappe rouge vin. Les couverts faits de diamants purs brillent d’un éclat inhumain. L’armoire en cristal est remplie de documents anciens écrits dans un dialecte inconnu. Une fenêtre est placée face à l’entrée, sa splendeur est incroyable, d’un blanc immaculé et soigneusement polie, elle laisse pénétrer un flot de lumière. Un vieil os traîne sur le rebord de la porte, la clarté de la pièce illumine un objet insolite, une bague d’un bleu envoûtant. Indigo fixe Dali d’un œil suspect.

-Parle espèce de corniaud, je sais que tu en es capable! s’exclame le loup tenaillé par la suspicion.
-Comment osez-vous le reprocher ainsi? Il n’est pas doter de la parole comme vous. réplique Émilie furieuse
-Non non, il a raison, je peux parler. confesse le fautif tout en baissant les yeux, gênés.
-Quoi!Mais pourquoi ne m’avoir rien dit Dali? demande l’adolescente éberluée par la vitesse des événements.
-Lune-Noire m’y a obligé, de plus il t’a caché d’autres choses, certaine anodines d’autres très importantes. Tout d’abord, je ne suis pas un petit chien de ruelle mais un grand basset griffon vendéen pure-race, je n’ai peut-être pas grande taille mais je compense par mon esprit de stratège. De plus, les perles c’est lui qui les a et non pas la cité, comme il voulait te le faire sous-entendre, c’est ce qui a fait fuir les fantômes du restaurant. J’ai moi aussi de grands pouvoirs, mon premier étant de contrôler l’un des univers parallèles que nous devrons traverser. Comme tu dois le savoir, ces derniers temps je fais d’atroces cauchemars qui s’avèrent être notre futur dans l’univers le plus dangereux de tous, avoue le chien racé d’un ton quelque peu effrayé.
Émilie stupéfaite ne dit mot, Lune-Noire regarde Indigo à la recherche d’un soutien mutuel entre vieil ami.
-Canaille va, montre nous ces perles! aborde le loup un brin de malice dans la voix.
-Attention vos yeux, leurs beautés est destructrice et un peu trop enchanteresse. explique Lune-Noire inquiet de la puissance cachée du bijou.

Le canidé au poil lustré fouille ses bagages, puis en sort de magnifiques perles d’un noir absolu. Un seul regard vers elle et votre cerveau sera engourdi tel un morceau de confiture laissé à 40oC au-dessous de zéro, gelé et complètement déraillé. Émilie observe l’objet de prédilection d’un regard avide, ses yeux brillent de désir pour ce bijou des dieux. Lune-Noire voit bien ce qui se passe, d’un coup sec il mord la jambe droite de l’adolescente pour la retenir d’un danger bien réel. Dali fait de même avec le mollet gauche de la jeune fille, des larmes de douleurs perlent le long de l’oculaire d’Émilie. Mais rien n’arrête sa volonté, finalement, Indigo pousse une série d’hurlements tribaux empreint de sorcellerie, une voix grésille dans la tête de l’adolescente la forçant à se boucher les oreilles. La jeune fille sent qu’une volonté surfaite se dissipe en elle, les deux mâchoires d’aciers lâchent prise. Le loup rabougris esquisse un sourire puis, met dans un écrin le bijou fautif. Le silence pèse depuis bientôt trente minutes, seul Indigo brise la monotonie en chantant un air tribal ancien, les paroles égaillent les trois compagnons. Émilie brûle d’envie de poser une question, son excitation très démonstrative fait sourire le vieux loup.

-Tu veux savoir de quelle tribu je viens n’est ce pas? demande avec malice Indigo tout en épluchant un oignon pour le repas
-Oui, j’aimerais bien, la chanson que tu chantes est très spéciale, elle rend joyeuse même si je ne comprends point le sens des paroles. réplique l’adolescente la curiosité piquée
-Bon, je viens d’une vieille tribu nommée Keerocth, mais il y a longtemps qu’elle s’est éteinte. explique le loup attristé mais à la fois heureux d’en parler
-Je suis désolée, comment ça s’est passée? Tu as du tant souffrir, perdre ta famille et tes amis! s’exclame la jeune fille les larmes aux yeux
-Bof, le pire n’est pas là, veux-tu la traduction de ma chanson? demande Indigo soudainement plus attristé par son passé
-Oui s’il te plait, elle m’a l’air tellement remplie de joie. dit l’adolescente sans se soucier des larmes perlant sur les yeux du canidé grisâtre
-Bon voilà, attention, tu pourras la trouver dure ou non mais c’est la réalité:

Un jour la joie était là, c’était dans un passé lointain, les frimousses chocolatés par les fleurs de cacaos et le soleil infini. Les fleurs de lys touchaient nos pieds et leur nectar égaillaient notre journée. Un jour le malheur vint nous frapper, une porte invisible c’était formée. Chaque soir l’un des nôtres s’y engouffraient ou était aspiré. Mon père fut le premier, le vent soufflait tel un ouragan, une odeur de pain au fromage émanait de l’endroit, sa gourmandise l’a tué, il essayait de sortir mais impuissant il disparut vers un autre monde. L’un de mes amis courait, une porte invisible s’ouvrait l’avalant sans demander son reste, un bruit de succion se fit entendre et des os retombèrent sur le sol, ce fut le dernier signe de sa vie. Cependant, j’ai appris le contraire et même la mort est moins pire que ce châtiment. Ils restaient tous enfermés dans un monde inconnu, effrayant et pire encore dangereux. Tous avait atterri dans un lieu dangereux pour eux, leur volonté était peine perdue là-bas, une journée j’ai failli m’y engouffrer pour retrouver les disparus. Mais, plus personne n’aurait pu me sauver, j’ai rebroussé chemin me rappelant encore une fois leur visage apeuré avant de partir vers une autre destinée.

Quelques secondes passent avant que sa mémoire ne la ramène vers la réalité, son visage baigné de larmes fend le cœur en deux d’Émilie qui elle aussi se met à pleurer, mouillant son doux visage. Les souvenirs atroces du loup font frémir Dali,la réalité le frappe et il se surprend même à penser:

Dans quoi nous sommes-nous embarqués?

Le petit chien racé se tourne vers la table et aperçoit le repas du soir, Indigo a continué à cuisiner pendant que les deux compagnons horrifiés vivaient cet événement du passé. Le fumet qui s’en échappe allèche les deux canidés, ils se rapprochent de la table et se servent un petit pain maison. La miche tendre se dévore avec délectation par les invités, la suite du menu est encore mieux, une délicieuse entrée de crevettes au citron accompagnée d’un mince filet de beurre est savourée avec minutie par les trois compagnons, le repas principal est dévoré d’un regard, une aile tendre de faisan rôti assaisonné aux trois fromages et cornichons, une sauce au ketchup maison est placé au côté des pommes de terres gratinés juste à point. Le loup s’avance avec le dessert, une douce arôme chocolatée leur flatte les narines, un immense gâteau au chocolat nappé d’un coulis de framboise-vanille. Une seule bouchée de la pâtisserie suffit à transporter les trois aventuriers dans un univers de saveur délectable, raffiné et surtout débordant de sucreries. Les effets du chocolat se dissipe quelques secondes après, Émilie ne s’est même pas rendue compte de son regard clairsemé de malices et de joies, en une seule seconde tout lui paru merveilleux et beau. Le loup les scrute depuis voilà deux minutes, jamais de toute sa vie il n’a vu pareille délectation, il esquisse un sourire et sort de table pour se rendre à l’extérieur. La lune telle un disque argenté illumine le sol, le reflet projeté sur l’eau ne montre pas le loup rabougri d’avant mais bel et bien un nouvel Indigo, plus joyeux et moins attristé. Voilà 10 ans qu’il n’avait point souri, Émilie et ses amis lui ont démontré la beauté de la vie, le loup se retourne et entrevoit la chevelure brunâtre de l’adolescente, une larme de joie perle sur ses yeux et il décide de retourner à l’intérieur.

L’odeur de la forêt est un parfum merveilleux!pense le loup tout en scrutant le sol

Un banc de pivoines pendouillent mollement dans la clairière, Indigo en cueille quelques unes puis respire le doux parfum qu’elles propagent, il reprend sa route vers le chêne et arrive quelques minutes après. La chaleur ambiante le réchauffe de la froideur extérieure, qui bizarrement a dégringolée en peu de temps, Émilie regarde le loup d’un œil attentif, sa frimousse d’un gris clair est mouillée par la rosée extérieure, sur son museau, un petit pétale de pivoine s’apprête à tomber sur le sol. L’adolescente s’approche du canidé et lui enlève avec délicatesse, le cœur d’Indigo bat la chamade mais la jeune fille n’en remarque rien, sa tâche terminée elle part se coucher sur un grand lit, le matelas est si moelleux qu’il lui fait penser à la texture d’un nuage. Le sommeil vint vite, Dali part lui aussi s’endormir mais Lune-Noire reste avec son vieil ami pour discuter.

-Indigo, je sais de quoi traite ces documents, tu ne devrais pas leur cacher! s’exclame le renard furibond
-Je comptais leur en parler dès l’aurore, tu sais que je ne suis pas un lâche. tranche le loup indigné
-Bon je vais te croire, mais tu le sais aussi bien que moi, tarder ne fera qu’empirer les choses. termine le canidé au poil roux qui en baillant se dirige vers un petit lit à baldaquin
-Tarder empire toujours les choses. murmure pour lui-même Indigo fatigué par l’heure tardive

Dans les rêves d’Émilie, cette fois l’univers est fait de gâteau, chaque objet se mange et a un goût. Une forteresse s’élève au loin, les tourelles faîtes de pain d’épices sont décorées fièrement de bonbons multicolores, le pont-levis en crème fouettée durci est recouvert d’une épaisse tranche de réglisse noire. Les fenêtres principalement composées de sucre et de chocolat se font dévorées tout rond par des ogres miniatures ailés, plutôt qu’une bouche ils sont affublés d’un long bec doré barbouillé de crème. Le soleil dans cet univers est fait de meringue, son odeur citronnée se rend jusqu’à l’adolescente qui se trouve pourtant à des millions de kilomètres de celui-ci. Une rivière de caramel fondu velouté s’écoule tranquillement le long des parois de chocolats en grain, un gros bouchon entouré de sucre glace se tient dans le creux du liquide. Bizarrement, il semble prendre tout l’espace, l’un des petits ogres descend vers l’adolescente. La jeune fille apeurée hurle de terreur et saute dans la matière molle, une énorme bouffée d’air sucrée lui emplit les narines. La créature ailée continue sa poursuite vers Émilie, ses vêtements collés l’empêchent de faire le moindre geste. L’affreux bonhomme la tire de là, une goulée d’air frais traverse son visage et une odeur inhabituelle d’œuf à la coriandre lui ouvre les yeux. Le loup prépare le déjeuner rapidement et lui pointe une armoire remplie de vêtement de son menton, le chien déjà levé attend son assiette avec impatience, tandis que Lune-Noire lui étudie les documents poussiéreux. L’adolescente prend le premier ensemble de la pile, un chandail rose rayé noir et un jean bleu foncé, associé ensemble les deux pièces donnent un effet grandiose, la jeune fille entre dans la cuisine et le loup ne peut s’empêcher de siffler sa beauté. Émilie se sert une portion d’œuf au plat à la coriandre avec un soupçon d’herbe séchée, les quatre s’assoit à la table et Indigo prends la parole:

-Voilà, depuis quelques années je travaille sur les portes d’univers parallèles, ces documents sont l’aboutissement de cinq années de recherches intensives, ils sont très détaillés et nous guiderons quand nous traverserons le premier univers. explique le canidé au poil grisâtre tout en enfourchant une rôtie recouverte de gelée de groseilles
-Quoi!Nous devrons traverser ces univers, mais ils sont dangereux n’est ce pas? pose Émilie surprise qui ne manque pas de s’étrangler avec sa bouchée d’œuf
-Oui, maintenant déjeuner en vitesse, le départ sera à huit heures tapantes, que je vous vois arriver en retard et ça ira mal. tranche le loup tout en terminant sa tranche de pain

La fin du repas se fait dans l’anxiété de Dali et d’Émilie, les deux amis sont apeurés par la nouvelle et ont de la difficulté à prendre goût au succulent menu. Le chien racé le moment venu se lève et s’avance devant la porte, attendant que l’adolescente lui ouvre. La jeune fille s’entortille une mèche de cheveux tout en ouvrant le pan de l’arbre, les deux autres canidés attendent à l’extérieur les retardataires. Indigo tient dans ses mains l’écrin si précieux et pointe un cercle tracé dans l’herbe, la jeune fille et son chien prennent place à l’intérieur et attende l’arrivée du loup. Le spécialiste des portes parallèles s’élance vers eux et leurs tend un bracelet en or orné de saphir.

-Mettez-les, ils sont le seul moyen d’aboutir au même endroit tous les quatre, en un morceau. tranche le loup tout en se plaçant en vitesse dans l’herbe fraîche

Le vent souffle dans leur direction, le soleil surplombe le bois en projetant ses rayons de chaleur, le thermomètre indique 30oC au-dessus de zéro. À huit heures précises, un rayon translucide traverse la forêt déformant pendant une seconde le paysage, arrivé au cercle, il s’arrête et tournoie sur lui-même entraînant le groupe dans un espace temps inconnu. Émilie se retrouve seule dans une salle aux parois vitrées, devant elle se tient une femme d’âge mure aux cheveux magnifiquement attachés en un chignon simple mais extravagant. Sa robe d’un rouge étincelant scintille face à la lumière, elle se retourne vers la jeune fille et prend la parole:

-Bonjour, je me nomme Élizabeth du Mont-Fleuri, autrefois princesse et noble d’un temps ancien. Je tiens tout simplement à te dire que je travaille pour la même cause que toi, mais plusieurs choses ont changées, tout d’abord, les humains peuvent vous voir. Ensuite, nous avons guéri tes hallucinations passagères, mais tu continueras quand même à faire des rêves étranges. Je tiens à t’informer que chaque fois que tu réussiras à sortir d’un univers parallèle tu auras la chance de sauver la vie future d’un de tes compagnons, maintenant, je te souhaite bonne chance et je te renvois avec eux. explique Élizabeth d’un ton quelque peu enjoué mais toujours noble

Émilie disparaît de la salle et se retrouve dans un amoncellement de couleurs multicolores, puis un grand PAF se fait entendre, les quatre amis tombent dans une matière poudreuse blanche. Un simple regard sur le paysage sert à déprimer Dali, des landes et des landes de neige et ce à perte de vue.
   
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