^ Ouais, d'accord, joyeux annif à ton frère !
< J'adore. Ce matin y avait pas de bloqueurs, MAIS il y avait toujours les barricades. Personne n'a cherché à les enlever (pourtant y en a du monde qui n'aime pas les blocages dans ma classe !) et on est passé par les sorties de secours. C'qui veut dire que y a même pas besoin de bloqueurs, chez nous, pour que le blocage soit maintenu !
Ceci dit, on est rentré à 7h50 comme prévu... Mais le DS a commencé à 8h13, n'importe quoi x_x Sinon j'ai trouvé le sujet pas très facile. La traduction notamment était à mon avis plus dure que ce que l'on a aux sujets de concours.
v A fait la grasse mat' -.-
@SM:
A.− [En parlant d'une pers. ou d'un être surnaturel]
1. Qui est enclin à faire du mal, du tort à autrui. À voir cette peur du malin démon, il semble en vérité que les jansénistes, même quand ils élevaient Racine, aient déjà eu en idée Voltaire (Sainte-Beuve, Port-Royal, t. 3, 1848, p. 460). Les esprits des morts, les génies malins de toute sorte en sont [des forces religieuses mauvaises] des formes personnifiées (Durkheim, Formes élém. vie relig., 1912, p. 585) :
1. Qui se délivrera de ce mot [Moi]? Il y a pourtant des fous qui ont la sagesse de parler d'eux-mêmes à la troisième personne! Tous les autres sont des possédés, habités par un esprit malin qui prétend s'appeler moi.
Valéry, Mauv. pens., 1942, p. 172.
− Emploi subst. masc. Satan, le démon. Depuis bien des années il est inscrit au livre des fables; mais les hommes n'en sont pas pour cela devenus meilleurs : ils sont délivrés du malin, mais les malins sont restés (Nerval, Faust, 1840, 1re part., p. 104). Tandis que le mal n'exprime que l'absence du bien, ou qu'un état de péché personnel, le malin est une puissance active, indépendante de nous (Gide, Journal, 1916, p. 593).
2. Qui fait preuve d'ingéniosité, de ruse, de roublardise. Jouer au plus malin; ne pas être (très) malin; se croire (bien) malin. Ils sont plus malins que vous, mais je suis aussi maligne qu'eux (Dumas fils, Ami femmes, 1864, iv, 2, p. 155). Quand, comment, se formera la situation révolutionnaire?... Bien malin qui peut le prévoir! (Martin du G., Thib., Été 14, 1936, p. 65) :
2. Devenu philosophe à la longue, le drôle choisissait ses types et n'eût eu garde de perdre son temps à se frotter aux Parigots, lesquels, nés malins, ainsi que chacun sait, avaient vite éventé la mèche et deviné le dessous des cartes.
Courteline, Train 8 h 47, 1888, 1re part., 2, p. 25.
♦ Malin comme un singe. Vous l'avez rendue folle exprès, par vice; vous êtes malin comme un singe. Elle finira par se détruire, vous l'aurez assassinée... On en guillotine qui sont moins coupables que vous (Bernanos, Joie, 1929, p. 622).
− Emploi subst., rare au fém. Petit, vieux malin; faire le/son malin. Décidément, les malignes refusent le combat et me narguent (Renard, Lanterne sourde, 1893, p. 78). Tout de même, c'était sa nièce, cette fille qui faisait tant sa maligne (Queneau, Enf. du limon, 1938, p. 202) :
3. Dès lors, le père Antoine ne sortit plus sans son Prussien. Il avait trouvé là son affaire, c'était sa vengeance à lui, sa vengeance de gros malin.
Maupass., Contes et nouv., t. 2, Saint-Antoine, 1883, p. 196.
♦ Expr. proverbiale. À malin, malin et demi*.
Rem. Dans ce sens, la forme fém. maline tend à se substituer à celle de maligne.
Habituellement, c'est maligne. Mais on fait une distinction entre "maligne" qui signifie diabolique et "maligne" qui signifie rusée. Et dans le second cas, et bien c'est comme le dit le CNTRL: la tendance est de remplacer maligne par maline.