Je suis contente que ça plaise!
Voici la suite!
L’hérissonne orange se précipita de faire un balluchon avec le drap de son lit, et y mis les restes du dîner du soir. Bien sûr, elle prit sur elle l’article sur l’hérisson bleu. Elle empoigna la main de son amie et se dirigeait vers la porte. Le chat se mit en travers de la porte pour empêcher toutes bêtises de la part de son amie.
« Qu’est-ce qui te prend ? Demanda le chat noir d’un ton grave. Tu n’as pas l’intension de t’enfuir, j’espère.
- Si on reste ici, ils nous enverront nous faire robotiser! »
La renarde et le chat la regardèrent sans voix, perplexes. Puis le chat fut le premier à réagir, il prit la main d’Isis et entréna les deux filles dans le couloir. Tout en voyant les portes défilées, le petit groupe entendait les alertes se déclancher. Myosotis cria, deux rapbots leur couraient après et les rattrapaient à une vitesse effrayante. Le groupe arriva dans une intersection et ne savait quelle direction prendre. Ils n’étaient jamais allés aussi loin dans l’établissement, car les cours se déroulaient dans leur chambre commune. Ils n’avaient aucune idée s’ils étaient les seuls véritables prisonniers, ou s’il y avait d’autres hybrides. »
« Par là, cria Isis! » Et elle pointa du doigt une grande ouverture vers l’extérieur qui commençait à se refermer. Le chat regarda derrière eux et voyaient les effroyables robots qui ouvraient leurs gueules. Le chat serra la main de l’hérissonne qui fut sûr que sa main avait craquée sur la pression exercée. Ils courrirent le plus vite que leur permettaient leurs jambes. La porte était sur le point de se fermer, quand Isis fit passer la renarde. Il ne restait plus de place pour que l’hérissonne puisse passer, elle regarda le fond du long couloir plongé dans les ténèbre, pour y voir les deux monstres qui la menaçaient de lui sauter dessus. Elle ferma les yeux et baissa la tête, quand elle entendit un bruit mécanique. Elle tourna la tête et vit le chat qui par elle ne savait quel miracle, avait coincé une barre de fer qui empêchait la porte de se refermer.
« Vas y ! Grogna t-il. Ça ne tiendra pas longtemps! »
Isis hocha la tête et dans un geste rapide passa de l’autre côté. Elle prit dans ses bras la renarde effrayée et cria à son compagnon :
« Dépêche toi, les rapbots se rapproche! Tu peux encore passer!
- L’aventure s’arrête ici pour moi, répondit sereinement le chat noir. »
L’hérissonne dévisagea le chat, elle sentait les larmes lui venir aux yeux et reprit :
« Tu ne peux pas nous faire ça ! »
Sous les rugissements des rapbots, le chat comme dernier geste fit un sourire à ses amies, et arracha la barre de fer. La porte de métal se referma dans un bruit assourdissant en relevant un jet de poussière. Derrière la porte le chat noir était accotait sur la porte, encerclé par les deux machines. Il ferma les yeux et se dit : « J’arrive petit frère! »
Les deux jeunes hybrides regardèrent un moment la porte, derrière laquelle elles avaient vu pour la dernière fois leur ami. La renarde pleurait mais Isis restait interdite, figée devant l’action. Elle se leva et relava son amie, s’assura que la renarde n’avait rien et lui prit la main. Mais Myosotis ne bougea pas.
« Comment peux-tu partir et le laisser là? Sanglota la renarde verte.
- Il faut qu’on parte d’ici sinon les machines guerrières vont nous rejoindre et…
- On doit l’aider! Coupa la renarde.
- Je sais que c’est difficile, mais il ne s’est pas sacrifié pour qu’on se fasse capturer, il faut qu’on trouve la porte qui mène à Moebius. C’est ce qu’il aurait voulu. »
À ces mots, la petite renarde se tut et serra la main de Isis. L’hérissonne et son amie commença leur course folle dans la ville désertée de toute vie organique.
Plus d’une heure s’écoulèrent, quand elles décidèrent de faire une pause sur le toit d’un bâtiment assez élevé. Elles étaient exténuées, mais elles savaient très bien qu’elles devaient garder la distance qui les séparait de leurs poursuivants. Isis se leva et regarda la ville.
« C’est incroyable, ça fait au moins deux heures qu’on courre dans la ville et on en est même pas à la moitié! Et pour couronner le tout, ces robots nous débusquent toujours même dans les cachettes les plus subtiles! »
Des bruits étranges coupèrent les réflexions de l’hérissonne qui n’arrivait pas à en trouver la source. La renarde qui était encore essoufflée regarda son amie inspecter les escaliers qui menaient au toit, personne. Pourtant, c’était le seul moyen de les atteindre et les bruits se rapprochaient de plus en plus. C’est alors qu’elle comprit et se précipita vers le bord du toit pour vérifier son hypothèse. Elle avait vu juste, des rapbots grimpaient sur les parois de l’immeuble à l’aide de leurs griffes.
« Comment ils font pour nous repérer à chaque fois? Pensa Isis. Il doit bien y avoir un truc ! »
Par un éclair de clairvoyance, elle remarqua un objet sur une des chaussures de Myosotis. Les machines destructrices se rapprochaient et les raclements de leurs griffes de métal se faisaient plus clair. L’hérissonne orange se pencha sur les chaussures de son amie qui commençait à s’inquiéter. Dans la boucle de la chaussure, Isis découvrit un petit objet. Les rugissements et les raclements s’intensifiaient dangereusement. Le petit objet en métal émettait des clignotements d’une légère lumière rouge.
« Un mouchard! » S’exclama Isis.
Elle regarda ses chaussures et effectivement, sur l’une d’elle il y avait le même appareil. La petite renarde remarqua la présence des robots qui étaient prêts à bondir sur le toit. L’hérissonne prit la main de son amie et l’entréna dans les escaliers. Elles descendirent les marches quatre à quatre. Arrivées en bas, elles pouvaient voir les rapbots détruisant le toit avec avidité, ou elles s’étaient reposées. C’est en voyant ce qu’elles avaient évitées qu’Isis prit une décision importante.
« Myosotis, tu vas partir de ce coté.
-Quoi! Tu me laisses seule!
- Regarde, Isis montra le mouchard, c’est avec ça qu’ils nous retraçaient. Je vais prendre tous les mouchards sur moi, comme ça tu pourras quitter la ville sans risques. »
Myosotis sécha ses larmes et pris dans ses bras Isis, puis elle courra vers la direction indiquée par son amie.
« On se reverra-a ! Cria la jeune renarde tout en disparaissant dans une rue. »
Maintenant que l’hérissonne savait son amie hors de danger, elle reprit sa course dans les petites ruelles. Les rapbots la suivaient de très près, mais elle savait qu’elle n’avait aucune chance de leur échapper avec les mouchards. En étant plus attentif au décor, elle remarqua que les habitations vides avaient quelque chose de changer. Si on y regardait d’un peu plus près, on pouvait voir que les maisons étaient en meilleur état. Tout en courant et en entendant son cœur battre, Isis se rappela des maisons vieillies par le temps qu’elle avait vu quand elle s’était échappé de la prison. Cela signifiait peut-être qu’on avait démesurément agrandit la ville pour empêcher quiconque de trouver la porte, avant d’être attrapé par les rapbots.
Soudain elle se retrouva à terre dans un carrefour, elle avait trébuché sur une roche qui trénait. Elle mis ses mains sur son pieds et serra les dents, quand elle releva la tête, elle vit les machines mortelles qui s’agitaient devant elle. Elles balançaient leur tête et ne cessaient d’avancer. On pouvait facilement imaginer le filet de bave qui s’échapper de la gueule ouverte du faux dinosaure qui s’avançait. Il était prêt à dévorer sa proie qu’il avait traquée si farouchement pendant tout le jour, rien au monde ne l’en empêcherait. L’hérissonne n’osait bougé de peur d’exciter encore plus les fauves, puis tous ce passa très vite.
Ne vous inquiétez pas, les autres personnages viendront... :wink:
J'attends de voir vos avis et vos critiques sur cette partie.
Merci de la lecture!