Capita : Mon clavier!! -_-
Euh... merci d'avoir commenté en tout cas ^^ Mais ne t'en fais pas ; d'autres morts arrivent. Soit patiente ^^
*met du parfum anti-Saïko* On sait jamais...
Merci à toi ! ;3
willow : T'as un autre clavier pour moi aussi? ^^ Eh non, Sha-Lin n'était pas le chef de la Résistance à l'époque de la mort d'Héméra. En revanche, elle était le chef du clan, et ça lui suffisait pour avoir de l'autorité sur Ferox et les autres membres.
C'est vrai aussi que les gentils sont fait pour crever mdr.
Bref, un grand merci d'être passée !
Hunter : Je vais plutôt prier pour que tu postes en dernier x3 ça changera... En tout cas, merci beaucoup de rester fidèle à cette histoire qui me vaut des accidents de clavier :'D
Dirt : Ah, c'est la première fois que tu postes, non? Merci beaucoup d'avoir pris la peine de lire autant que possible ^^ En effet, Héméra est morte. Mais bon, c'est la vie... *regarde le ciel* Euh... Merci encore !
Mad : Toi aussi, c'est ton premier post ici ^^ Merci beaucoup pour ton commentaire qui m'encourage vraiment ^^ La cinquième et dernière partie ne va pas tarder, car dans deux suites la quatrième est terminée. Mais si vous êtes sages (lol) j'écrirai une nouvelle fic nommée Terre de Rêves. Merci à toi !
PS : Si tu veux, j'ai écrit une autre histoire sur le forum, The Black Spies. Va donc y jeter un oeil à l'occasion, c'est une fic que j'ai bien mieux réussie que celle-là je pense.
Ca, c'est Héméra.
http://img299.imageshack.us/img299/7281/dessinshmrarouge2pq9.jpgC'est sanglant car symbolisant la mort de cette pauvre fille. Niéhéhé. ^^
Et voici une suite assez courte, avant-dernière suite de cette quatrième partie. Bonne lecture !
Personne ne risqua mot suite au récit de Ferox. Seul le vent osait encore s'exprimer en soufflant sur le sommet des montagnes, ébouriffant leurs cheveux et vêtements. La neige, quant à elle, s'était mise à tomber sur les montagnes blanches, et commençait déjà à recouvrir leurs traces.
- Je ne sais pas comment j'ai fait pour survivre à ça... confia ensuite Ferox à ses proches. Peut-être est-ce parce qu'un jour, Héméra m'avait fait promettre de continuer à vivre et à me battre, si jamais elle devait me quitter pour une raison ou pour une autre.
Il regarda alors le ciel, sa maison. Leur maison, celle qu'il n'avait jamais quittée depuis que son amie l'avait quitté.
- Oui... au fond, c'est la seule chose qu'il me reste à faire. Si je ne peux pas ramener les morts à la vie, en revanche, je peux protéger la mienne... pour eux.
Tous considérèrent Ferox avec tristesse, mais ses paroles leur rendirent également courage. De toute évidence, il les préparait aussi à l'éventualité que d'autres morts dans leur camp surviendraient. Caela tourna avec timidité son regard vers Kaly, qui avait baissé la tête. Elle tenta de s'imaginer la vie tout en sachant que son amie aurait été tuée par les humains, ou soit morte de quelque manière que ce fut. Elle frémit légèrement, balayant instantanément ces pensées funestes. Il leur restait du temps et de l'espoir. L'heure n'était pas à songer au pire.
Le petit groupe n'eut pas le temps de se détendre beaucoup encore. Après un autre espionnage de Ferox qui revint très vite au camp improvisé, tous sautèrent sur leurs pattes : les humains seraient là dans moins de dix minutes.
Armes préparées, Caela et Luceria en tête, ils se mirent en route calmement. Continuant leur route droit vers le nord, ils intercepteraient les humains qui pour leur part se dirigeaient vers le sud-ouest ; ainsi l'attaque frontale serait évitée et ils pourraient immédiatement repartir en direction de Nham-Oridès. Tout allait se jouer dans peu de temps. Caela marchait lentement dans la neige, tremblante, son coeur tambourinant dans sa poitrine. Une main sur son carella, elle scrutait droit devant elle, puis une immense étendue s'ouvrit à eux, étendue sur laquelle une petite patrouille d'humains marchaient. Ils devaient être une dizaine, pas plus ; ils avaient tous pied à terre sauf deux ou plus peut-être qui se trouvaient dans une machine, fermant la marche. C'était une sorte d'araignée-robot, mesurant deux mètres de haut environ, et qui progressait derrière les alliés de Nelson en perçant la neige de part et d'autre avec ses huit pattes. C'est alors que ce qui lui servait de tête et de cockpit pivota brutalement en direction des mobiens, qui se dressaient à l'issue de la plaine, quelque vingt mètres plus loin. Un faisceau rouge balaya les résistants et l'alerte était donnée une seconde plus tard.
Caela sentit un frisson intense la parcourir lorsqu'elle fit brutalement demi-tour, pour fuir à toute vitesse vers le sud. A ses côtés, ses amis revenaient sur leurs traces, et Ferox, qui volait légèrement au-dessus du sol, lança un regard au loin. Ils avaient eu de la chance de miser sur la météo : la neige qui tombait à gros flocons avait déjà achevé de dissimuler leurs traces qui venaient d'Odori.
- On fonce au sanctuaire ! cria l'aigle en entendant les secousses métalliques du robot se rapprocher à vive allure.
Ses paroles n'accrurent pas la frénésie avec laquelle ils couraient déjà.
Le sergent Krowder fusilla du regard les ennemis qu'il vit s'enfuir à vive allure.
- Dépêchons! hurla-t-il pour couvrir le bruit du vent. Il faut les capturer, ce sont certainement des chiens d'Odori!!
La machine à ses côtés hâta son pas déjà vif tandis qu'il se mit à courir à son tour, sortant son fusil, escorté de ses hommes. La neige se battait devant leur vue, gelant leur visage crispé par la colère.
- Ne les laissez pas s'échapper! tonna Krowder.
Il monta sur la machine à l'aide d'un marche-pied, malgré la vitesse à laquelle elle avançait déjà. Il monta jusqu'en son sommet, et tenta de viser avec son fusil les formes qui se mouvaient au loin. Les deux plus proches étaient blanches et se confondaient avec la neige ; et la machine, malgré sa grande stabilité, était quand même ballottée de toutes parts sous le rythme de la course et la fureur du vent. Le sergent sut qu'il ne parviendrait jamais à les atteindre dans ces conditions.
- Au pire, laissez tomber leur capture, cria-t-il ensuite à ses hommes déjà exténués. Il faut les arrêter, vivants ou morts!
- Mais imaginez qu'ils se rendent à Odori? Il faut les suivre! suggéra l'un des soldats, qui courait en tête.
Krowder décocha un sourire mauvais, et regarda droit devant lui. Les mobiens n'étaient plus si loin, et malgré leur grande vitesse, ils auraient tôt fait de se faire rattraper. La neige s'était déjà un peu calmée, mais le vent continuait de souffler comme un dément, sans relâche.
- Ils rusent certainement, déclara alors le sergent, assez fort pour être entendu de tous. Il faut nous hâter ; nous devons les stopper! En avant!!
La machine-araignée passa à la vitesse supérieure tandis que les soldats approuvaient en choeur d'un cri énergique.
Tout autour d'elles, c'était la jungle à présent : après être descendues d'Odori, elles se trouvèrent dans une forêt si vaste et si impressionnante qu'elle semblait totalement vierge. Les arbres avaient des troncs si larges que même Nelson ne saurait sans doute pas les déraciner sans mal. Les feuillages, denses, laissaient à peine filtrer quelques rares rayons, qui éclataient de toute leur splendeur dans les clairières parsemées. L'herbe y était souvent basse, et l'air, pur : l'atmosphère s'était bien réchauffée depuis les montagnes, ici divers oiseaux exotiques poussaient leurs chants mélodieux en jouant entre les lianes, ou se laissaient bercer par l'air doux et le bruit du vent dans les feuilles.
- Vous avez bien choisi votre endroit, dit alors Keiko, tandis qu'elles progressaient sur un petit chemin tortueux, slalomant entre les troncs et les fougères. On dirait que les humains n'ont pas l'habitude de voyager par ici.
- C'est bien vrai, répondit Sephyra en écartant les lianes et les branches encombrantes. Avec leurs grosses machines, il leur serait tout simplement impossible de circuler sans mal...
- Vous pensez que Nelson rasera cette forêt, un jour?
- Si on ne gagne pas la guerre, ça ne fait aucun doute.
La roussette ne parla plus jusqu'au bout du chemin.
Caela buta sur une pierre cachée et manqua de tomber, mais Luceria l'attrapa vivement par la main et l'entraîna à nouveau dans la course. Il leur fallait se hâter, le sanctuaire n'était plus si loin.
Malheureusement, tout ne se déroula pas comme prévu. Le petit groupe fut contraint de s'arrêter, exténué et abasourdi, non pas car il avait atteint son but, mais parce qu'une énorme masse de neige se dressait maintenant devant eux, sûrement écroulée d'un pic voisin lors d'une avalanche, et les dominait de si haut qu'elle leur cachait le soleil. La neige s'était arrêtée et le vent s'était tu, mais ils se trouvaient à présent dans un cul-de-sac. Caelum se retourna, horrifié, constatant que les humains n'étaient plus qu'à quelques dizaines de mètres et qu'ils seraient tous capturés d'ici peu, s'ils ne trouvaient pas vite un moyen de s'en tirer.
- Ecartez-vous, tous! tonna alors Seneka, en serrant les dents et en bondissant sur une paroi rocheuse voisine, comparable à une petite falaise.
Il lui donna un puissant coup porteur d'une énergie concentrée, et un grondement sonore retentit dans toute la zone. Seneka recula ensuite précipitamment après de ses amis, tandis qu'une grosse quantité de neige chutait de la falaise, en s'étalant dans toutes parts. Elle chuta devant eux, défila comme un torrent, s'étala de tous côtés. Caela protégea son visage avec ses bras, en gémissant. C'est alors que le sol gronda une nouvelle fois, mais juste sous leurs pieds, et la neige qui était sous eux commença à s'affaisser. Devant eux, l'araignée-robot surgit soudain, bravant la neige, et un homme en sortit bientôt pour les viser avec son fusil. Il tira un unique coup de feu en direction de Caela et Luceria, légèrement à l'écart, mais n'eut pas le temps d'user plus de son arme. Le petit groupe, et la machine prise dans la neige s'effondrèrent soudainement avec le morceau de roche où ils se trouvaient, et tous entreprirent une longue chute jusqu'à la vallée voisine, surmontée de quelques pics de basse altitude. Caela poussa un cri de frayeur, sentant le vide se creuser sous elle et le vent siffler à ses oreilles, voyant Ferox tournoyer non loin d'elle, perdant l'usage de ses ailes, et devinant ses autres amis, impuissants, emportés par la neige à ses côtés, la machine déjà plus bas à cause de son poids important. Elle l'entendit d'ailleurs se fracasser sur une roche pointue, les humains dedans hurlant de douleur, et les larmes lui montèrent aux yeux. La peur l'envahit soudain, le froid se fit torride et elle s'effondra au sol à son tour.
Sephyra s'avança la première sur une falaise, qui n'était autre qu'une énorme roche se détachant d'une des deux rives du torrent, pour se dresser fièrement au dessus des flots. Le courant était fort, et la nourriture abondante ; il faisait peu humide en ce jour, par contre la douce chaleur était toujours là. Les oiseaux continuaient leurs chants variés, et les nuages, visibles à présent, continuaient de circuler dans le ciel légèrement sombre en dissimulant de temps à autre le soleil. La roussette leva la tête, et respira l'air pur de la forêt.
- Ca me rappelle mon enfance, confia-t-elle à Keiko. C'est dans une forêt comme celle-là que j'ai vécu mes premiers jours.
- Où êtes vous née, exactement? questionna la hérissonne ocre, en faisant à son tour quelques pas sur le rocher.
- A Euresias, une petite île tout au sud de cette région. Elle s'est fait dévaster par une Hydre il y a... ça doit faire treize, ou quatorze ans, maintenant.
Keiko baissa les yeux.
- Vous aussi, vous avez souffert de voir disparaître votre ville natale... C'est sûr que c'est une douleur qui demeure.
Sephyra se tourna vers Keiko, sans répondre. Celle-ci avait sorti son téléphone, soudain légèrement frémissante, et y avait jeté un oeil. Elle clot son regard un instant, avant de déposer son mobile sur le sol. Puis elle se redressa lentement, tête basse.
- ... Keiko?