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Continuons sur notre lancée! Et le 3ème chapitre depuis que je suis arrivée! Pour l'instant, je sais pas encore si finalement, je vais rallonger un peu la première partie... Du coup vous vous retrouverez avec 31 chapitres au lieu de 30. Mais chuis pas sûre que j'vais le faire, chuis pas sûre! On verra (ça dépend pas de vous!)...
@Hunter: Tu as apprécié ce chapitre... Bah que dire de celui qui arrive >.> N'empêche, tu es très mesquin! Et dire que tu attends déjà que j'ai posté pour être le premier à répondre...
@Mobius: Ton chapitre préféré? Ah c'est pu le 26? Bah, tant mieux que tu l'aies aimé! Moi aussi j'ai aimé l'écrire! Et oui le rêve se passe bel et bien sur l'ARK. Le premier aussi c'était le cas (mais Windy a toujours pas capté que c'était dans l'espace... heureusement pour elle, t'imagine le bide qu'elle se prendrait? "Merde j'peux pas m'échapper... Parce qu'on est dans l'espace! Ow, choquée!"
@Vanille: Une faute de frappe? Ouaaaaaaaaah au secours! J'espère que y en aura pas pour le prochain. De toute manière, c'était pas lever là où j'avais mit laver, mais lave! Hinhinhinhin... *private joke* Cherche pas à comprendre ^^ Chuis d'accord avec toi à propos de Tala, moi aussi chuis surprise, même ce soir elle est pas encore là! Et pour le prochain chapitre, tu rêves pas, il arrive.
Pari: Hunter postera premier, encore une fois (faut dire qu'il m'a déclaré sur MSN qu'il avait le doigt sur la touche F5 <.<")
Chapitre 29
La renarde resta assise dans le lit, vidée de toute capacité réflexive. Et aussi trop tourmentée pour se recoucher. Elle avait en mémoire toute cette nuit. Celle-ci, jamais elle ne l’oublierait. Ce qui s’était passé était bien trop horrible, et elle était sûre que plus jamais elle ne souffrirait autant physiquement. Et la douleur avait été cumulée en fatigue, qui elle-même s’ajoutait à celle de la veille. Elle se surprit à accorder sa propre respiration à celle des membres de sa famille. Elle se recoucha dans son lit, regardant en direction du plafond, bien qu’il lui fût invisible dans la pénombre.
Elle n’arrivait pas à dormir, son cerveau étant en ébullition. Les dernières paroles de Shadow l’avaient surprise.
« Quand j’ai dit que j’allais te tuer, c’étaient des paroles en l’air. C’était juste pour t’effrayer. Tout ce que je voulais, c’était te faire souffrir autant que tu m’as blessé. » Elle se rappelait qu’il avait tenté de tuer Grinat aussi. Mais finalement, est-ce qu’il avait vraiment projeté de le faire ? Il s’était peut-être contenté de la terroriser. Et quand il l’avait menacée avec la brochette, c’était aussi pour lui faire peur. Et puis en dehors de ça, il y avait ce bout de phrase qui l’avait choquée : « te faire souffrir autant que tu m’as blessé ». Il lui avait fait beaucoup de mal… Et elle se demandait quand elle lui avait fait subir quelque chose de semblable. Quand il avait dit ça, il y avait une telle sincérité dans sa voix, bien qu’il la cachait derrière un ton brusque, qu’il était indéniable qu’elle lui ait fait du mal. Mais quand ? Lors du précédent rêve ? Alors comment ? Elle n’en avait aucune idée. Et elle en avait marre. Finalement elle se leva, n’en pouvant plus de rester inactive. Elle s’installa à son ancienne place, près de la table basse, et coucha sa joue contre ses bras croisés au-dessus du meuble. Et sans y prendre garde, elle s’endormit.
Peu de temps passa, cependant, puisque les mômes vinrent réveiller tout le monde dans la chambre à coups de cris matinaux. Elle releva sa tête, qui était très lourde, et sentit son cœur battre à fond alors qu’elle regardait la porte, et qu’elle s’attendait à voir sortir ses frères ou sa sœur. Elle se sentit toute chose alors qu’elle voyait le museau de Mick pointer dehors. Le préadolescent se retourna vers la chambre pour crier à l’attention de son frère le plus proche en âge.
« Eh, Loïc, grouille-toi si tu veux qu’on aille chercher du poisson ! - Du poisson, du poisson ! Répondit la voix de l’intéressé. »
Elle entendait les voix de ses frères comme dans un rêve. Leur timbre avait terriblement changé. Et puis qu’est-ce que Mick avait grandi ! Quand elle était partie, il avait huit ans. Et aujourd’hui, ses épaules s’élargissaient et ses traits gagnaient en fermeté. Quand il se tourna vers la table, puis vers elle, il eut un instant d’arrêt. Ses yeux s’arrondirent de surprise. Il rappela son petit frère.
« Loïc, viens voir et dis-moi si tu as aussi des hallucinations ! »
Elle vit son autre frère sortir, puis la regarder. Lui aussi avait grandi, avant il était tout grassouillet, et maintenant, il s’était élancé, bien qu’il faisait une tête de moins que son grand frère. Elle avait les joues en feu mais ne s’en offusqua pas, surtout que les deux autres étaient encore plus embarrassés. Finalement, ils vinrent vers elle, tout en continuant à la dévisager. Elle leur fit un sourire timide.
« Salut les garçons, comment ça va ? »
Cette phrase sembla débloquer quelque chose, puisque les visages de ses deux frères se radoucirent, tandis que Mick répondait avec chaleur, les yeux brillants.
« Impec’, désolé de pas avoir pu aller aussi à l’école ! - T’as des fringues ! S’enthousiasma Loïc. - Et t’es devenue canon ! Continua Mick. »
Windy éclata de rire devant sa remarque. La seule personne au monde qui trouvait son physique agréable, c’était Mick. Il fit une grimace.
« Mais comme t’es plus féminine, on pourra plus jouer ensemble ! - Tu vas rester avec nous pour toujours, n’est-ce pas ? Cria Loïc. »
Windy baissa les yeux, attristée. Elle se doutait que les mines heureuses de ses frères s’étaient défaites en voyant son changement d’expression.
« Désolée… »
Elle n’eut pas le courage de parler plus. Une tension terrible s’installa entre eux. Jusqu’à que Mick parle sur un ton coléreux.
« Tu nous abandonnes ? Ton rêve, t’en fais quoi ? On a toujours dit qu’on irait vivre un jour à la surface ! Et tu t’en fous maintenant ? T’as vécu là-haut, alors ça y est, tu te dis que tu veux plus jamais vivre comme ça ? - Non, c’est plus compliqué que ça… Répondit Windy, le ton suppliant. - Oh tout de suite ! S’énerva Mick. Comme si on pouvait pas comprendre parce qu’on est des gosses et qu’on n’est pas cultivés ! - Mick… Fit Windy en fermant les yeux. Tais-toi. »
Elle rouvrit les paupières pour apercevoir l’air de défi qui flottait sur le visage du renardeau. A ce moment, elle pensa qu’il était un sale môme de treize ans qui ne savait rien faire d’autre que provoquer et se vanter. Elle fronça les sourcils, puis haussa le ton.
« Tu sais pas ce qu’il se passe, alors ta gueule ! J’étais là-haut, et j’ai eu plus de problèmes là-bas qu’ailleurs ! En ce moment, t’as pas l’air de comprendre que j’ai d’autres soucis que d’élever la famille à un niveau supérieur ! Et puis que je vienne vous voir, t’en as aussi rien à foutre, parce que toi, tout ce que t’as en tête, c’est le luxe que tu pourrais gagner ! Fait chier, j’aurais mieux fait de pas venir, là, tu vois, mon rêve, tu ne me donnes pas envie de le réaliser ! »
Mick ne répondit rien, sidéré par sa réaction. Loïc lui-même ne la reconnaissait plus. Elle vit aussi la figure craintive de sa petite sœur, qu’elle avait à peine connue. Sandra. Elle aussi avait changé. Avant, elle tenait à peine sur ses pattes et avait un langage très peu développé. Et elle se doutait que pour la petite, elle était un peu inconnue. Ses traits semblaient autrefois à peine moulés, et maintenant, elle apparaissait comme une vraie petite poupée. Peu de temps après, ce fut sa mère qui passa curieusement sa tête, le petit dernier caché derrière sa jambe. Elle l’observa un instant puis ses yeux s’humidifièrent. Windy ne savait plus quoi faire. Elle vit sa mère lui foncer dessus, sans retenir ses larmes, lui tomber dessus, et lui étreindre le cou si fort qu’elle l’étranglait à moitié.
« Windy, ma petite fille, ma chérie, oh Windy ! »
La renarde répondit avec hésitation à son étreinte. Elle sentait ses propres yeux la picoter, mais elle retint ses larmes.
« Si tu savais comme tu m’as manqué, si tu savais ! - A moi aussi Maman… »
Elle se sentait bien dans ses bras là, le nez dans la fourrure à l’odeur maternelle qu’elle avait oublié et qui la faisait retourner en arrière dans le temps. Elle se rappelait quand elle était petite, la joue appuyée contre la poitrine de sa mère, alors que celle-ci l’étreignait doucement en fredonnant. Sa gorge se nouait, et l’adolescente avait du mal à s’empêcher de pleurer elle aussi, tellement elle était heureuse de voir sa mère. Elle avait été séparée d’elle pendant cinq ans, et ça lui faisait quelque chose de revoir ce visage aimé, qui ne l’avait jamais regardé avec colère, même quand elle faisait une bêtise. Elle ferma les yeux, s’enivrant de la présence réconfortante de sa parente. Mère et fille restèrent quelques temps comme ça, dans des retrouvailles silencieuses. Puis Windy rouvrit ses yeux. Et son sourire naissant s’effaça, tandis que ses joues refroidissaient. Quel brusque retour à la réalité que de voir Shadow l’observer, inexpressif. Elle se dégagea de sa mère, la gorge sèche, et l’estomac tout retourné. Elle n’en croyait pas ses yeux. Elle espéra un moment qu’elle était encore dans un rêve. Tandis que plus que jamais, elle haïssait ce foutu hérisson noir. Il l’avait vue avec sa famille, et en plus de ça, il osait prêter ce regard hautain, qui n’était pas en accord avec le reste. Windy se leva et jeta un regard meurtrier à ce personnage qui était entré trop loin dans son intimité. Elle lui cria dessus.
« Toi ! Toujours là pour briser mon bonheur ! »
Le hérisson ne répondit pas, mais elle crut voir un éclat furieux passer dans le regard de son ennemi. Elle attendit qu’il parle, mais aucun son ne sortit de sa gorge. Elle s’approcha de lui à grands pas et plissa les poings, tandis qu’elle s’immobilisait devant lui et tentait de lui transmettre sa frustration. Elle ne fut que plus en colère quand il accepta de lâcher quelques mots.
« Tu m’ennuies. »
Et en plus de ça, il osait faire ça avec indifférence… Il l’énervait, il l’énervait ! Elle continua sur le ton le plus acide qu’elle put trouver.
« Tu m’énerves ! - Oh, que je m’en veux ! Ironisa Shadow, la voix extrêmement froide. - Tu pues ! - A qui tu le dis ? - T’es moche ! - Même réplique que tout à l’heure. - T’es con ! - Tu es sûre que c’est mon portrait que tu es en train de faire ? - Bébé ! - Je suis plus vieux que toi… - Alors vieillard ! - Qu’est-ce que tu penses d’Enki ? - Connard ! - Quel manque d’inspiration… - Bâtard ! - Ca, j’en sais rien. - Fils de pute ! - Hum, hum… Fit Shadow en jetant un coup d’œil à Jo. - Enculé ! - Regarde mes fesses, tu verras que tu te trompes ! »
Windy sentit l’inspiration lui manquer suite à cette phrase. Elle était… Choquée. Comme tout le monde dans la salle, y compris Shadow, bien qu’il ne le montra pas. Il se rendait compte à quel point Blaze l’avait bien entraîné à force de le casser.
- Tu m’énerves ! - Je sais. - Tu m’énerves vraiment ! - Je le sais aussi. - Mais tu ne sais quand même pas à quel point tu m’énerves ! - Alors tu me sous-estimes. »
Windy fit une grimace, puis regarda le plafond à la recherche d’une prochaine insulte à lancer. Elle laissa échapper un soupir insatisfait, puis dirigea à nouveau son regard vers le visage de Shadow. Et elle sentit la colère faire une pointe alors qu’elle percevait dans les yeux du hérisson une lueur victorieuse non dissimulée. Elle ne put se retenir plus longtemps et tenta de le gifler. Pas la peine d’être devin pour prédire que Shadow lui retint le poignet, mettant en rogne la renarde. Et sans lui prêter plus attention, il l’écarta de son chemin, et baissa les yeux sur Jo. Il s’adressa à elle.
« Et après, tu me demandes de devenir son beau-père… - QUOI ? Réagit Windy. Ne me dis pas que t’as fait ça ! - Pourtant… Fit Jo en soupirant. Vous avez l’air de bien vous entendre. - Non maman, je le déteste, je le hais, je le déteste, je le hais, je ne le supporte pas ! S’énerva Windy. - Moi de même… Fit calmement Shadow. - Vous vous trompez… C’est parce que entre père et fille, il y a toujours de la chamaillerie et que ni l’un ni l’autre ne veut reconnaître son amour pour l’autre, et que… et que… et que… »
Il y eut un instant de silence alors que Jo cherchait ses mots.
«Vous c’est pareil, voilà ! - N’importe quoi … Fit le hérisson en roulant des yeux. - On ne se chamaille pas, c’est beaucoup plus grave que ça ! Fit Windy si sérieusement que Loïc éclata de rire. - Je suis sûr que si vous passiez un peu de temps ensemble, vous vous adoreriez. - Rêve pas, M’man ! - Je crois qu’elle serait morte. - Oh toi ta gueule ! Tu parles, mais tu n’agis pas ! - Ca peut s’arranger ! »
Elle se tendit, restant droite comme un I alors qu’elle vit le hérisson avancer du coin de l’oeil. Elle préféra ne pas se tourner vers lui. Elle commença à parler sur un ton extrêmement courtois.
« Excusez-moi, très chère mère, mais vous rendez-vous compte de l’identité de la personne que vous logez sous votre toit ? Il s’agit d’un criminel. Un célèbre serial killer. Un psychopathe. Un pédophile. Un violeur… - Tu parles… Grogna Sandra. Il a même pas voulu me faire de bisous hier soir ! - Et il a refusé de coucher avec moi ! Enchaîna Jo. - Hum, passons. Donc il ne sera ni pédophile, ni violeur, mais pour le reste, c’est la vérité. Euh il est aussi pyromane, cleptomane, nymphomane… - Puisque je t’ai dit qu’il n’a pas voulu coucher avec moi hier soir ! J’ai voulu qu’il vienne dans la salle de bain et… - Oui, oui, passe les détails, merci ! Donc il est pyromane, cleptomane, mythomane… Ouais c’est ça, j’ai confondu nympho et mytho ! Il est aussi très mesquin… Vous pouvez pas savoir à quel point ça me fait plaisir de le rabaisser ! Et donc il est mesquin, il est sadique, il est cruel, il a un regard de psychopathe. - On s’en doute ! Fit Shadow. T’as dit que j’étais psychopathe, alors c’est normal que y ait le regard qui va avec ! - Tais-toi, je te sauve la mise ! - Je ne te savais pas si généreuse… - Nia nia nia nia, pas comme certains… Bref, il est monstrueux, il n’aime pas le chocolat, il a peur du noir… - Nan, ça tu l’enlèves, ça va me rendre sympathique à leurs yeux ! - OK, alors il a pas peur du noir, il mange les p’tits enfants, surtout quand ce sont des renards, il est ignoble, il est… - Shadow… Arrête d’acquiescer à tout ce qu’elle dit, qui la croirait ? La coupa Jo, fatiguée. - Moi justement... Répondit innocemment le hérisson. »
Jo s’en tira les cheveux. Ces deux-là étaient infernaux. Puis contre toute attente, elle prit un ton tragique.
« Ma fille, tu n’as aucune ambition. Te rends-tu compte que tous ces efforts, je les fais pour pouvoir vivre plus haut ? - Quoi ? C’est juste pour ça ? Ca vaut pas le coup… - De toute façon, je refuse de me mettre en ménage avec elle, conclut Shadow. »
Et il sembla que ce fut là-dessus que s’acheva ce formidable et palpitant dialogue. Cela jeta un sacré froid à l’ambiance, bien que Shadow était très satisfait d’avoir pourri la vie de tout le monde et… Uh ? Oh non, la patronne arrive, pardon, je vais m’interrompre.
A tous les lecteurs. Je suis désolée pour tous les désagréments que vous avez encourus, mais la narratrice s’est éprise de folie. Je ne sais pas, c’est peut-être la chaleur qui lui a grillé les neurones… Et vous subissez du coup sa crise. Malheureusement, il est déjà trop tard pour retourner en arrière, et donc vous devrez tentez d’oublier cette scène ridicule. Toutes mes excuses, j’essaierais de changer de narratrice pour la fin de la première partie de l’histoire.
C’est bien gentil… Mais moi je reprends où maintenant ? Je suis perdue ! Bon, je vais faire simple. Et ainsi l’histoire s’acheva…
Mais vas-tu arrêter d’enquiquiner tout le monde?
Attends que je conclue ! Justice bannit Enki et prit sa place, Zéphyr et Erreur sortirent ensemble, ils eurent beaucoup d’enfants, Shadow devint le neveu de Windy, parce qu’en fait, ils étaient retournés dans le passé, et que elle s’était éprise du frère de Gérald… Ah non, celui de Black Doom, c’est encore mieux ! Bref elle fut aussi sa belle-sœur, car il se maria avec Sandra. Quant à Enki, il devint alcoolique, parce qu’il était secrètement amoureux de Shadow. Blaze s’en retourna dans son pays, avec Sylphide, puis ils devinrent le père Noël et la mère Noël, et en fait, Karim et Grinat servirent de rênes. Et je crois que je n’ai oublié personne. Ah si ! La fille que Sylphide a dragué, ben elle a couché avec lui ! Enfin ça, je pense que vous l’aviez deviné…
J’ai honte de ce qu’elle a écrit… (nda : ouais, j’crois que ça devient lourd comme chapitre !) Hum passons cette phase de délire. La narratrice reviendra dans quelque temps, je vais l’obliger à prendre une douche froide peut-être qu’elle sera plus calme.
« Dernière édition: Décembre 19, 2009, 06:50:23 pm par rekkua »
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