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Je me décide enfin à vous répondre. C'est un peu arrogant de dire ça comme ça, mais en période de bac blanc, j'espère que vous comprendrez le fainéantisme dont j'étais témoin :'D
Tala => Pourquoi est-ce que tu lis un truc qui te rend malade alors ? XD Sinon pour la perte de mémoire, ou le truc qui y ressemble, et bien oui, ça paraît bizarre, n'est-ce pas ? Vive le suspens :'D
Cyber Rouge => Hum oui, j'admet qu'il y a une ressemblance entre Racème et Voldemort, mais je ne vois pas exactement où moi non, plus :'D Ce n'est pas les horcruxes, puisqu'il s'agit d'une sorte de résérvoir d'âme en cas de secours, au cas où il meurt. Enfin je crois. Ca fait un bail que j'ai terminé le 6 et le 7 moi XD
Maëva, Miko => Merci à toutes les deux, mais j'ai pas eu le temps de corriger vos erreurs :'D Je le ferais, bien sûr, je n'y manquerais. Pour ce qui est des "rideaux tirés et fenêtres fermées", j'ai voulu reprendre une tournure que j'avais trouvé je sais plus où, mais apparement j'arrive pas à bien encore la maîtriser. Donc je la changerais, de toute façon ça tuera personne XD
Et pour finir, merci à vous tous... toutes, même, d'ailleurs :'D
Enfin, après 20 jours (l'art du détail que voulez-vous) de... De non-suite, voilà le chapitre 6 ~~ Bonne lecture :
Chapitre 6 Fugues
« Ce bruit… C’est comme une goutte tombant dans une flaque d’eau.» L’obscurité s’estompa en une atmosphère rouge et inquiétante. « Le rouge est tellement sinistre… » Une goutte tomba dans cet univers rougeâtre et le fit trembler en émettant diverses ondulations. « On dirait du sang… » L’univers s’estompa peu à peu pour laisser apparaître une nouvelle vision resplendissante : une plaine remplie de fleurs aux pétales blanches et soyeuses, sous la nuit où les étoiles éparses du ciel brillaient de mille feux. Un homme s’agenouilla alors devant cette vision, tenant dans sa main gantée une de ces fleurs. Mais celle-ci dégoulinait d’un étrange liquide rouge, dont les gouttes tombaient les unes après les autres sur la terre ocre. Un étrange vent fit plier les fleures et bruisser leurs pétales. « J’ai tellement… soif. » A ce moment, l’homme, dont on ne voyait pas le visage, tendit la fleur trempée de rouge. - Buvez ceci, Princesse. Et votre soif sera rassasiée. « Ce nectar… Il dégage un parfum voluptueux. Qu’est-ce donc ? » L’homme sourit étrangement. - C’est une boisson pour les personnes comme nous, Princesse. Libitina tendit la main et recueillit la fleur des doigts de cet homme qui la lui tendait. - Buvez, princesse. Buvez… « J’ai tellement soif… »
Libitina ouvrit brutalement les yeux. Elle se leva lentement et se dirigea vers la salle de bain où elle s’épongea le museau à l’eau clair. Puis elle contempla de nouveau ce museau aux poils mauves qu’elle n’avait pas l’habitude de voir. Deux yeux verts se fixaient à travers le miroir, immobiles, hantés par un souvenir aussi vieux que le monde. Mais elle chassa ce souvenir en s’ébrouant silencieusement, avant de sortir de la salle de bain. En revenant, elle fut surprise d’entendre un faible gémissement. S’avançant à pas de loups vers le salon, elle tomba nez à nez avec un renard vert qui tournait et se retournait sur le petit canapé dans lequel il était allongé. - Tails doit faire un cauchemar, pensa simplement la renarde. Soudain, une impression horrible lui étreignit le cœur : l’impression que c’était de sa faute. Car effectivement, tout était de sa faute. Tails murmura une phrase incompréhensible, à mi-voix. Libitina restait immobile. - Pourquoi a-t-il fallu que je tombe sur lui ? Murmura l’hybride d’une voix éteinte à travers la pénombre de l’appartement. Elle fit lentement demi-tour avant de s’allonger sur le lit. Puis elle se laissa bercer par le sentiment de culpabilité qui étreignait son cœur, et ce souvenir originel qui envahissait son esprit…
Tails se réveilla par terre, le drap sur la tête. Il se releva en posant le drap sur le canapé et s’appuya sur le rebord de la fenêtre. La journée était entamée, mais le soleil était caché par de nouveaux nuages grisonnants. Le renard se dirigea vers la salle de bain, but une gorgée d’eau fraîche et se passa le museau sous l’eau avant de remarquer qu’il manquait quelque chose : Libitina était absente. Il revint dans le salon, après avoir remarqué que son lit avait été refait, et s’assit sur le canapé. - Où est-ce qu’elle a bien pu aller ? Les mains jointes sous son museau, il essayait de deviner les pensées de l’hybride qui lui avait sauvé la vie plus d’une fois, mais en vain. D’un seul coup, une idée lui traversa l’esprit. Une idée tellement farfelue qu’il l’avait rejeté au début, mais qui parvenait de plus en plus à prendre son importance. Avait-il rêvé tous les évènements qui s’étaient produits… ? Rapidement, il se leva et attrapa le téléphone situé sur une petite étagère dans l’entrée de l’appartement. Il composa le numéro de son ami le professeur. Le silence pesait. Dans le récepteur résonnait régulièrement le même bruit. Les secondes s’écoulèrent lentement, au rythme des battements de cœur du renard. Soudain, une voix endormie répondit de l’autre côté. Tails sursauta. Mais ce n’était que le répondeur. Le renard resta à l’écoute : entendre la voix de son ami lui fit du bien. Mais cela ne le rassura pas pour autant. Il raccrocha lentement le combiné, déçu, la peur au ventre.
Finalement, il était sortit. Une pluie fine et froide s’était mise à tomber alors qu’il descendait la ruelle. Celle où tout avait commencé. Il passa devant le même distributeur, et ne fut pas surpris de constater vaguement que celui-ci n’était pas cassé. Pas une goutte de sang, pas de trace de combat, pas même un seul petit bout de verre. Rien. Rien pour affirmer qu’il n’avait pas rêvé. Tails continua son chemin. Il repassa ensuite devant le même café où l’histoire avait commencé. Où il avait eu pour la première une certaine forme de peur quant à l’existence d’un monstre sanguinaire. La pluie se fit plus forte, et Tails n’était pas couvert. Il tremblait, les poils ruisselants et le regard vide. Etait-ce son corps qui ressentait les vibrations du froid, ou plutôt son cœur ? Il continua de déambuler à travers les rues de la ville, seul. Il finit par se retrouver inconsciemment devant l’appartement de son ami. Il monta les escaliers et s’arrêta devant la porte, le cœur battant. Il sonna, et attendit plusieurs minutes, immobiles, priant pour que celui qu’il connaissait ouvrit la porte de son air décontracté habituel. Mais les minutes passaient, et pas un bruit ne se faisait entendre de l’autre côté de la porte. Il sonna une nouvelle fois, en restant un peu plus longtemps sur le bouton, énervé et en même temps apeuré. Lorsqu’il entendit enfin une porte s’ouvrir, ce ne fut pas celle qu’il attendait, mais celle de la voisine. Tails la connaissait vaguement, de vue en tout cas. Elle aussi. Elle lui répondit qu’il n’était pas là, qu’elle ne l’avait pas vue depuis deux jours. « Et vous, ça va mieux ? La dernière fois que je l’ai vu il partait pour l’hôpital, il m’a dit qu’il allait vous voir. Qu’est-ce qu’il s’est passé ? ». Tails bafouilla vaguement une réponse avant de descendre les escaliers. La voisine le regarda, intriguée, puis lui lança du haut de la rambarde : - Allez voir à l’école, il y est sûrement ! Tails releva vivement la tête. Mais bien sûr ! Il se jeta à travers la pluie, courant à s’en enflammer les poumons, le souffle coupé par le froid glacial qui le torturait de tous les côtés. Il s’arrêta une fois arrivé devant l’enseigne d’une école primaire, reprenant son souffle à travers la buée que formait le froid devant son museau. Il s’avança dans l’enceinte de l’école et gagna l’accueil. Une petite femme rondouillette se tenait derrière le comptoir, un magazine « people » sur les jambes. Elle fut étonnée de voir débarquer un hybride en pleine matinée, mais sa réaction eut vite fait de laisser place à ce qui semblait être son air habituel, menaçant et arrogant. Tails lui posa la question. Celle qu’il se demandait depuis qu’il avait commencé sa course folle. Le visage de la femme se fit beaucoup moins « accueillant ». Même plutôt gênant, voir inquiet. Le renard sentit la douce chaleur meurtrière de la peur étreindre son cœur. - J’ai entendu dire qu’il se trouvait à l’hôpital, cette fameuse nuit… Il resta immobile, le regard fixe. Son cœur s’était arrêté de battre dans sa poitrine. Il ne sentit plus ses jambes se dérober sous son poids, ni sa tête cogner lourdement le sol.
Tails entendit la voix du médecin. Son pronostic était positif, bien qu’assez chargé. Le renard n’essaya pas de comprendre les mots scientifiques que le médecin employa. Les yeux fermés, il savait juste qu’il était encore en vie, quelque part… dans un hôpital. A cette pensée subite, Tails ouvrit les yeux et se releva sur son matelas, mais une violente douleur au crâne le ramena en arrière. - Non, pas un hôpital, pas encore…, murmura-t-il. Le médecin lui parla. Lui demanda s’il entendait sa voix. - Bien sûr que oui, grogna-t-il. Il lui toucha alors le front, avant d’écarquiller de force ses yeux fermés. - Mais arrêtez ! S’écria le renard. - Vous devriez vous calmer. Vous êtes tombé sur le sol la tête la première. On a du vous poser quelques points de suture. Somme toute, ce n’était pas si grave, juste assez « spectaculaire ». Tails ne comprit pas le dernier terme. Tomber, sol, tête, points de suture… ? Rien qu’à cette idée, l’odeur du chloroforme lui remplit déjà les narines. - Quand est-ce que je pourrais repartir d’ici ? Demanda-t-il d’un ton irrité. - Si tout va bien… Le renard regarda le médecin, attendant la réponse. - 2 jours, je pense. « Quoi ?! », pensa intérieurement le renard. - Mais…, reprit-il à voix haute. Le médecin posa sa main sur l’épaule de l’hybride. - Allons, vous vous en êtes plutôt bien sortis, après tout. 2 jours à l’hôpital, ce n’est pas une punition. Il sourit. Tails détourna le regard. - Vous pouvez dire que vous êtes un chanceux, en tout cas. Vous avez plutôt l’air d’être en forme, termina-t-il en riant simplement, avant de repartir en refermant soigneusement la porte derrière lui. Tails regarda la salle dans laquelle on l’avait mit. Il ne reconnut pas le style du premier hôpital. Apparemment, on l’avait transféré dans un lieu différent de la dernière fois. Un qui n’avait pas encore été attaqué… - De la chance ? Murmura le renard, seul dans sa chambre, allongé sur son lit d’hôpital. Tu parles…
« Dernière édition: Janvier 26, 2008, 11:13:03 am par Blackdoom »
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