Owi il se tape tout seul...
Je suis contente qu'il reste des personnes qui lisent la fic, ça me touche ;o;
* Capita fait un calin général
Hood emmena Zalosta loin de la ville, hors de portée par la même occasion de diverses ondes d’énergies engendrées par les étrangers. Pour l’instant, il ne fallait pas qu’elle s’attarde là-dessus… Elle devait retrouver un aspect un peu plus « correct », bien qu’elle n’ait jamais approuvé ce terme. Il s’assura qu’ils étaient bien loin de toutes sortes de présence vivante, il soupira un coup et s’arrêta de courir… Zalosta sur ses épaules. La malheureuse s’était permise de s’installer sur lui, comme elle ne pouvait pas trop se dépenser dans l’immédiat. Il s’écroula par terre au bout d’un instant, en poussant un râle de douleur. Il n’en pouvait plus ! La hérissonne se retira de ses épaules, et se mit à genoux à côté de lui.
« Il y a une époque où tu pouvais faire le tour de la planète sans te fatiguer. »
Le hérisson rouge tourna la tête, essoufflé, et la regarda. Elle n’avait pas tord… Son petit temps passé dans le vide ne lui avait pas fait de bien… Pas du tout. Il se relève difficilement, aidé par Zalosta. Ils devraient marcher jusqu'à sa petite planque… C’est sans discuter qu’ils firent le reste du chemin. Personne ne parla de quoi que ce soit, même pas pour se plaindre de l’absence de route qui leur rendant la marche moins aisée. Le terrain, qui était tout sauf plane, ne permettait à une population d’y habiter. C’est pour cela que Hood avait choisi cet endroit, totalement désert. Au moins on y était tranquille et ce n’était pas tout le monde qui pouvait le traverser…
L’un aidant l’autre, ils arrivèrent enfin à l’entrée d’une petite caverne. Le hérisson rouge s’aventura en premier dans la grotte obscure, en tenant le bras de Zalosta. C’est cette dernière qui brisa le silence :
« C’est ici… Que tu as vécu pendant mon enfermement ? »
Pas de réponse, le hérisson avançait toujours, exerçant une plus forte pression sur le bras de la hérissonne qui ne put s’empêcher de grimacer. Il avait de la poigne ! Elle ne comprenait pas trop pourquoi il agissait comme ça… Il avait l’air tellement différent surtout…
Ils se mirent à descendre un peu plus dans la grotte, jusqu'à déboucher à un drôle d’endroit.
C’était une grande salle, qui aurait été creusée à même la pierre vu certaines marques. Il n’y avait aucune lumière ici jusqu'à ce que Hood allume une petite lampe qu’il posa sur une petite table. Enfin, Zalosta put voir ce qu’il y avait autour d’elle.
Devant, une paillasse et plusieurs couvertures entassées. Il y avait quelques coussins qui avaient l’air particulièrement moelleux ici et là. Au centre donc, la petite table en bois avec par-dessus la lumière. Sur un mur, il y avait quelques bouquins entassés ici et là, de l’autre côté aussi d’ailleurs. Il y avait également un petit coffre dans un coin, tout en bois, l’air misérable. Hood se mit assis sur un coussin, prit le coffre vers lui et l’ouvrit.
« Il doit bien y avoir quelque chose qui va t’aller … » Marmonna t-il, en sortant le contenu du coffret.
Habits divers, cape de rechange, objets magique, il y avait un peu de tout. Un parchemin roula aux pieds de la hérissonne. Pendant que son camarade grognait à n’en plus finir, elle le ramassa et l’ouvrit vers la lumière. Mais quelque chose l’intrigua fortement…
« Hood, j’arrive pas du tout à lire cette écriture… C’est quoi ? »
Le hérisson s’arrêta soudain, et la fixa bizarrement.
« Qu’est ce que tu raconte, c’est la langue… »
Il s’arrêta soudain, et s’excusa en silence. Il était vrai que Zalosta ne connaissait que l’ancien éveillé… Elle avait beaucoup de retard à rattraper. Il continua sa fouille silencieusement, laissant la hérissonne perplexe.
Elle regarda à nouveau le parchemin, une pointe de tristesse dans ses yeux.
« Hood… Depuis combien de temps ? »
Il se releva à nouveau, s’apprêtant à râler. Il fut immédiatement coupé :
« Répond à ma question, et dis moi depuis combien de temps j’étais enfermée.
- On s’en fiche complètement…
- Pas moi ! »
Elle donna un grand coup sur la table qui se gela à moitié, éteignant la lumière. Hood marmonna un juron, et attrapa la petite lampe, qu’il ralluma aussitôt. Avant qu’elle ne dise quoi que ce soit, il lui attrapa le bras fermement :
« Tu ne te rappelles donc de rien ? D’avant l’enfermement, où tu étais ? Ce qu’on t’a fait ? Ce qu’on m’a fait ? »
Surprise, elle ne put s’empêcher de baisser les yeux, réfléchissant. Hood relâcha prise, et reprit d’une voix plus douce :
« Tu ne te rappelles de rien, visiblement. »
Elle le regarda, et baissa à nouveau les yeux.
« Ne t’en fais pas, tu retrouvera bien ce passé dans pas longtemps. Tu viens seulement de reprendre pied sur le monde des vivants, je n’aurai pas dû te brusquer, excuse moi… »
Zalosta soupira, se leva, et se coucha sur les diverses couvertures. Elle s’enroula dedans, et ne bougea plus sous le regard de Hood.
« … T’es pas logique toi, tu sors d’un long sommeil et tu vas encore te reposer… »
Pas de réponse, elle devait s’être déjà assoupie. Il continua de fouiller dans son coffre, et en tira quelques affaires qu’il posa sur le côté, en espérant que ce ne soit pas trop court pour elle. Puis il referma son affaire et le remit à sa place en poussant un long soupir.
« On est maudit décidément… Toi et moi. »
Il passa une main sur son bras recouvert de bandages usés… La douleur était toujours présente, partout dans son corps, et ne voulait vraiment pas partir… Il s’assura que Zalosta était bien endormie d’un coup d’œil, et retira lentement le bandage qui lui recouvrait tout le bras…
Sa blessure n’avait même pas commencée à cicatriser. Il restait du sang séché un peu partout sur lui, et ça saignait toujours, un tout petit peu sur certains endroits… Il eut une grimace en effleurant cette immonde blessure, et serrait les dents en la cachant à nouveau avec son bandage qui ne servait plus à grand-chose.
Il entendit quelque chose remuer par derrière. Tien, elle ne trouvait pas le sommeil ? Ah, vu comme elle gigotait, elle devait faire un mauvais rêve…
« Elle changera jamais… »
Il s’avança vers la boule de couverture, et posa sa main dessus. La tête de Zalosta ressortit soudain, la main du hérisson sur elle. Puis elle retourna aussitôt dans son amas de couverture.
« Arrête de t’agiter, tu vas jamais te reposer sinon… »
Grognement de la part du tas de couverture.
Hood avait bien fait de choisir cet endroit. En plus d’éviter divers éboulements ou d’autres soucis souterrains, il y faisait chaud. Comme dans un nid. Au moins Zalosta n’embêtera pas le monde avec sa capacité à traîner le froid derrière elle. Et aussi, il savait qu’elle aimait bien les coins doux, assez paradoxale quand on contrôle le froid mais cette espèce de hérissonne était décidément très étrange. Si ça existait sur la planète, elle dormirait dans un frigo… Elle n’a jamais été sensible aux changements de températures, de toute façon.
Le hérisson poussa un nouveau soupir, et se coucha contre la masse de couverture, entre quelques coussins… On était tellement bien ici… Puis ça gigota à nouveau. Elle n’avait pas fini ?!
Ça se calma à nouveau, jusqu'à ce que Zalosta apparaisse à côté de lui, le tas de couvertures toujours sur elle.
« Excuse moi, je fais du bruit.
- Ravi que tu t’en rendes compte. »
Grand silence. Zalosta posa ses mains sur le bras de Hood, qui ne put s’empêcher de tirer une grimace.
« Tu as ça depuis combien de temps ?
- Très longtemps.
- Depuis que je suis partie ?
- Environ. »
Elle s’apprêta à demander quelque chose, lorsque des bruits de pas se firent entendre. Hood se figea soudain, et s’hérissa. Il envoya un coussin sur la tête de Zalosta pour la faire taire, et lui glissa :
« Bouge pas, j’y vais. »
« Abeliaaaa ! S’il te plait, quand est-ce qu’on arrive ? Il fait sombre, j’ai peur ! »
L’Esprit râla, Sonic-kun se mit à gémir encore plus.
Abelia avait ressenti une présence plus que familière, et s’était empressée de sortir de l’auberge en reprenant un corps matériel. La petite chatte l’avait donc suivi, curieuse de savoir ce qu’elle avait sentit. Heureusement pour elle, c’était avant que les ennemis ne déclanche une tentative de capture. La chatte aux yeux blancs avançait d’un pas sûr, ressentant cette étrange présence de plus en plus. La petite s’accrocha enfin à son bras, commençant à avoir de plus en plus peur.
Et finalement, une tornade rouge apparut dans le font de la petite caverne.
« Euh Abelia, demi tour, y’a quelque chose qui fonce sur nous…
- Ne dit pas de bêtises… »
Elle se heurta soudain à un mur invisible. Surprise, elle recula, et se heurta à nouveau à un autre mur. Sonic-kun ne regardait que cette tornade rouge qui arrivait droit sur eux… Et de cette tornade rouge, il en sortit un bras – rouge bien entendu, qui attrapa la chatte par le col ! La tornade souleva la petite chatte et la propulsa sans trop de mal à quelques mètres au dessus. Ce n’était pas destiné à lui faire mal, mais elle se mit quand même à couiner, provoquant la colère d’Abelia. Elle se jeta sur la tornade, l’arrêtant soudainement, et lui envoya une boule de lumière dans la figure, qui explosa. Un cri se fit entendre, et un hérisson encapuchonné tomba au sol. Abelia retourna vers Sonic-kun, la relevant, et se posta devant elle pour éviter que cet adversaire si particulier ait à les attaquer à nouveau… Mais la surprise fut assez surprenante : il n’y avait plus personne devant elle.
Elle para juste à temps un coup qui venait de derrière, et repoussa son opposant tout en gardant Sonic-kun près d’elle.
« Abelia ! Gémit la chatte, pourquoi on est venu ici ? »
Pas le temps de répondre, elle para un nouveau coup. Puis finalement, on les mit à terre avec une facilité déconcertante.
« Que faites vous ici, étrangères ? »
La voix se voulait dure, mais Abelia pouvait nettement sentir que son opposant ne pourrait pas faire de coups supplémentaires. Ses jambes tremblaient, et du sang coulait sur ses bras… Non, ça ne pouvait pas être elle. Elle n’y était pas allée si fort. Se voulant discrète, Sonic-kun elle prit panique. Elle eut un léger cri de peur, et pointa timidement, en restant derrière Abelia, les blessures du hérisson.
« Il saigne Abelia, il est blessé !... Oh s’il vous plait arrêtez de vous battre ! Abelia tu as des bleus aussi ! »
Comparé au hérisson, la chatte aux yeux blancs n’avait presque rien. Elle se releva, méfiante, en aidant Sonic-kun.
« Nous ne sommes pas venues ici pour nous battre, hérisson. Ta puissance a simplement attirée ma curiosité…
- Tu n’aurais jamais dû me suivre… »
Il commença à douter, sondant leurs marques énergétiques… Elles avaient beau venir d’une planète étrangère, mais cette énergie… Oui, ça lui disait quelque chose. Impossible de dire quoi… Mais il avait l’impression de les connaître. Il fixa Sonic-kun, qui se cacha derrière l’épaule d’Abelia.
« Vous n’êtes pas de Mobius… Ni de la Terre… »
Abelia ouvrit de grands yeux, surprise, ainsi que Sonic-kun. Elle se décala légèrement de la chatte aux yeux blancs, un peu plus confiante. Il ne devait pas être méchant, sinon il les aurait tapé…
« Qui es-tu ? » Demanda t-elle.
Il eu une expression figée, et ne répondit rien. Abelia lui posa la même question, insistant encore plus. Le hérisson bredouilla, marchant encore plus vers le fond de la caverne. Il y avait quelque chose au fond, Abelia le sentait.
« Nous ne sommes pas tes ennemies… »
Il les emmena alors au fond, sans dire mot. Sonic-kun tenait la main d’Abelia, qui suivait le hérisson rouge.
« La curiosité est un vilain défaut vous savez. Qui sait sur qui vous auriez pu tomber.
- J’en suis consciente. Sonic-kun n’aurait pas dû me suivre.
- Maieuh ! »
Le hérisson tourna la tête vers elle.
« Toi, tu t’appelles Sonic-kun ?
- Euh… Oui… Non… Euh si, si !
- C’est son surnom, et moi je suis Abelia, coupa cette dernière. »
Le hérisson répéta leurs noms, pensifs… Surtout celui d’Abelia. Il trouvait ça très… Poétique.
Mais elle avait sentit Zalosta, donc il ne pouvait rien lui cacher… Il redoutait la réaction de la hérissonne surtout. Mince, mais pourquoi ces deux là arrivaient, juste au mauvais moment ? … Et pourquoi il les emmenait déjà ?! Il y avait quelque chose chez Abelia qui ne lui revenait pas…
La lumière était éteinte au bout. Mince ?
« Oh-oh.
- Quoi ? Il y a un problème ? Demanda Abelia.
- Il fait toujours tout noir ! Brailla Sonic-kun, les larmes aux yeux, s’agrippant de toutes ses forces à Abelia.
- Cristal, je t’en prie… »
La petite chatte râla. Elle n’aimait pas qu’on l’appelle par son prénom.
Etrangement, on ne sentait plus personne dans la cavité, à part Hood peut être. Le hérisson chercha la table, et constata qu’il n’y avait plus la loupiotte dessus… Ah mais qu’il est bête, il n’avait qu’a claquer des doigts pour qu’elle s’allume… Ce qu’il fit.
La lumière s’alluma au fond, et le visage de Zalosta apparut. L’ombre portée par la lumière mettait en valeur des grosses cernes sous les yeux, la rendant d’un coup tout à fait effrayante.
« Qui sont ces étrangères ? » Demanda t-elle d’un air lugubre.
Et pendant ce temps, sur Terre…
Le peu d’adulte qui osait s’exposer étaient réunis dans la salle de réunion de la Tour Emeraude, dernier endroit assez sûr. Plus personne n’osait se connecter à un appareil de peur de se faire pirater, et de perdre à son tour la raison.
Au fur et à mesure du temps, on avait aperçu une nette décroissance au niveau des effectifs ennemis. Une grande chance pour tout le monde.
Puis un jour, on apprit que le commandement ennemi était parti on ne savait où, et le reste suivis petit à petit. La Terre était redevenue calme, à la grande surprise de tous.
Cette réunion avait donc pour but de remettre les choses en ordre. Buzz, malgré le fait qu’il ne soit pas un adulte, assista à la réunion.
A la fin, on n’en tira pas beaucoup de conclusion…
« Et on a toujours pas retrouvé Motoko et Manu ! Râla l’ado, en tapant l’épaule de l’assistant.
- Mais ! Ils doivent être occupés sur une autre planète !
- T’en a d’autres aussi stupides en réserve ?! »
Hélène intervint à temps, et sépara les deux hommes.
« Calmez vous un peu ! Chris est sûrement en train de maîtriser la situation… A l’heure qu’il est, je suis sûre, il doit faire de bonnes choses. »
« Echec… Mat ! »
Chris grogna. Voilà on ne savait combien de fois que Eggman le battait… Les journées passaient tranquillement, sans que personne ne fasse quoi que ce soit. On pourrait presque parler de vacances. Le Docteur ne faisait rien de méchant, même qu’il avait perfectionné son invention suprême : Un toaster automatique. Très pratique, sans intérêt, mais que voulez vous, il fallait entretenir son génie.
Par contre, Chris avait fait une chose plus raisonnable. La construction d’un échec en trois dimensions, au grand plaisir de son presque camarade Eggman. Depuis, ils n’arrêtent pas de jouer, se racontant des anecdotes comme deux vieux amis.
La secrétaire s’occupait dans la maison d’Amy, et Schnee jouait avec ses camarades virtuels.
Il était retourné dans l’ancienne base d’Eggman pour aller les voir. Malheureusement pour eux, ils n’avaient plus de nouvel de System 32 depuis bien longtemps… La barrière temporelle avait retrouvé tout son usage, et une puissance informatique empêchait toute connexion avec les planètes voisines.
C’est dans ce climat de tranquilité, avec quelques nuages de doutes, que les humains et les hybrides passaient leurs journées…