Salut les amies !
Désolée du retard, tout d'abord !
Sonik654 : Donc, bonne année 2009 à toi aussi :) !! Je suis heureuse que ce chapitre t'ai procuré autant d'émotion ! Et oui, mon Silver chouchou est un hérisson bien ^^ Je suis heureuse que ce chapitre t'ai autant plus, et j'espère que pour celui-là ce sera pareil ! Merci beaucoup de ton message !
Kouratine : Mon Silver est un mec bien ;) Je suis heureuse que ce chapitre t'ai plu autant ! A vrai dire, il était capital que la mère d'Amy meure, si Amy devait avoir des pouvoirs plus fort... Ca me soule de faire mourir des personnes, mais là je devais le faire... Enfin, merci quand même de ton message, il m'a beaucoup plus !
Shadtty : Je suis contente que tu as bien imaginé les sentiments des persos ^^ Je suis contente que ce chapitre t'ai plu, et j'espère qu'il en sera de même pour la suite ! Merci beaucoup de ton message !!
Voili voilou, nous allons voir dans ce chapitre le passé de Reagen... J'espère qu'il vous plaira !
Reagen
Chapitre XLVII, 11e et 12e jour :
Destruction totale.
Qu’ils sont mignons, ces deux là ! J’adore quand ils font comme ça… Mais je me retourne. Après tout, je n’ai pas vraiment à m’occuper d’eux, surtout dans ces cas là.
Je me rapproche de Rouge, qui est à côté d’Amy. Ces yeux pétillent d’une lueur inquiète.
-Ca va ? je demande.
La chauve-souris grise se retourne en sursautant.
-Heu… Oui ! Je m’excuse, je ne t’avais pas entendu.
-C’est pas grave…
Nous nous regardons en silence.
-Tu as peur pour Amy, n’est ce pas ?
-Exact. J’espère qu’elle ira mieux en se réveillant, mais après la mort de sa mère, Shama… Je ne pense pas. Elle a dû subir un de ces chocs… Elle ne s’en remettra pas avant plusieurs jours. Peut être même avant plusieurs mois.
-Tu as déjà connu ça ?
Rouge baisse la tête et ferme les yeux.
-Oui… Je n’ai jamais connu mon père. Quant à ma mère, c’est depuis que j’ai quitté la maison, je n’ai plus aucun contact avec elle.
Elle me regarde, devinant la question qui me brûle les lèvres.
-Si tu veux savoir, mon père avait été chassé par les hommes, pour une expérience. Je me demande encore comment j’ai pu les aider… dit-elle en serrant les poings.
-Les hommes ne sont pas tous les même, je réponds. Certain sont égoïstes, d’autres qui ne travaille que pour l’argent… Mais d’autres sont bons, et ont bon cœurs. Sauf que d’autres n’aiment pas la différence. Ils chassent tous ceux qui ne leur ressemble pas, comme ceux d’une autre couleur de peau, d’une autre religion, ou encore nous, parce que nous sommes extrêmement différents d’eux. Mais comme tous. Même les hybrides sont comme ça.
La chauve-souris m’observe, puis murmure :
-Oui…
Elle se retourne et regarde Sonic prendre Amy. Il la surveille.
Moi aussi, je me retourne. Je vais vers Tinamara qui regarde là où a disparut Devil. Elle me regarde puis me sourie. Je lui rends son sourire.
-J’ai remarqué que, lorsqu’Ayvi est tombée dans les pommes, Uemila se sentait mal… tu crois que c’est normal ? je demande.
-J’en suis sûre. Nous sommes comme des jumelles. Si tu t’étais fais mal… disons, au bras droit, j’aurais ressentit la douleur au même bras. C’est pareil pour les autres Gardiens et leurs Guides.
Je m’assoie.
-Et pour les Maîtres ? Et les Messagers ?
-Je ne pense pas.
Elle aussi s’assoie. Un vent chaud nous caresse. Je ferme les yeux. Les images de la bataille défilent dans ma tête. Le passage où Blaze s’est fait mal… Eninara avait mal, elle aussi. Et puis ce moment où Lunar, Lagoon et Lender, ainsi que Marine, Mettlea et Mitigat ont attaqué le démon avec la force des pierres qui nous représentent… Le Saphir et l’Améthyste de l’Equilibre, le Rubis et le Topaze de la Lumière, ainsi que le Diamant et l’Emeraude des Ténèbres… C’est là que Devil a disparu. Les Maîtres Eternel nous ont juste aidés, en fait… Si, ils ont attaqués à un certain moment.
-Amy !! Amy s’est réveillée !
Je rouvre les yeux. Tout le monde s’approche de la hérissonne, un sourire qui se veut consolant aux lèvres. Je me lève d’un bon et m’approche d’elle moi aussi.
-Ca va, ne vous inquiétez pas… Je suis juste chamboulée, c’est tout…
La hérissonne rose baisse les yeux à la deuxième phrase. Etrangement, Ayvi ne pose pas de question. Elle s’approche d’Amy, pose une main sur son épaule et lui sourie. La hérissonne rose la regarde, d’abord surprise, puis lui sourie elle aussi. Elle a donc tout entendu… Ca veut dire qu’elle n’était pas vraiment inconsciente à ce moment ?
Ayvi s’éloigne, rejoignant son chéri. Sonic tient la main d’Amy, qui a rebaissé la tête. Je vois des larmes tomber au sol. Je me retourne. Je ne veux pas la voir pleurer. Sinon, je pleure moi aussi.
Je me rassoie et me souvient de la réaction de Devil. Ses yeux étaient si doux, au début… Je croyais qu’on n’aurait pas à le détruire. Mais il a dû croire qu’on faisait ça pour le distraire et pour mieux l’attaquer ensuite, alors il a eu cette réaction.
-Bon, on bouge ou on reste planter comme des idiots ici ?
Je me retourne en sursaut. Shadow. Sa voix, tel un murmure, est si sombre que j’ai failli ne rien entendre.
-Et Amy ? s’exclame Sonic.
-Quoi, Amy ?
-On ne peut pas partir comme ça ! Elle vient de perdre sa mère !
-Oui, et puis ?
La réaction de Shadow surprend à vue d’œil Sonic. Il ne sait pas quoi répondre. Baissant la tête, le hérisson supersonique sert les poings. Il se lève d’un coup, s’approche du hérisson noir…
-Arrête, Sonic !
C’est Amy qui vient de parler. Son chou s’arrête de marcher et se retourne.
-Ne t’en fait pas pour moi. Ca va aller.
-Tu es sûre ?
-Sûre et certaine.
La hérissonne se lève, puis, se tournant vers nous, elle demande de sa voix cassée par la tristesse :
-Vous venez, les amis ?
Je me lève à mon tour. Les autres nous rejoignent et nous partons tous en marchant, du côté où le soleil est en train de se coucher.
Je sens que nous n’allons pas dormir, cette nuit. Je soupire et me met à voler, chantonnant une chanson que ma mère me chantait souvent, quand j’étais petite.
-Vitre cassée,
Lumière oublié.
Chant si lointain
D’un horizon plein.
Battement du cœur,
Oublie la douleur,
Du passé traversé.
Ton regard
Plein d’espoir
Fait vivre le monde.
Je m’arrête de chanter. Mes paroles vont dans le vent, tel un oiseau sans but.
Tel un oiseau perdu.
Je serre les poings, essayant de ne rien laisser paraître aux autres.
Vous me manquez, papa et maman…
Je regarde le crépuscule. Les nuages, devenu roses, annoncent le beau temps de demain. Le ciel est violet. Le soleil baisse lentement dans le ciel, une lueur jaune orange émanant de lui.
-Que c’est beau… je murmure.
Je monte plus dans le ciel, afin d’apprécier ce spectacle. Un léger vent nous rafraîchit tous. Il caresse mes joues, me fait frissonner…
« Ne nous oublie jamais, mon cœur. Jamais. »
-Maman…
C’était la dernière phrase qu’elle m’avait dit, avant de disparaître à jamais avec mon père. Avant de disparaître dans les ténèbres…
Une larme perle sur ma joue et se laisse porter par le vent, comme une bulle d’air dans l’eau. Je comprends Amy pour sa douleur.
Le soleil descend de plus en plus bas dans le ciel, jusqu’à ce qu’il disparaisse de notre vue. La lune le remplace, laissant les étoiles apparaître.
Je vais rejoindre les autres et me pose. Nous nous arrêtons tous. Chaque Défenseurs se sépare pour la nuit, Blithe et Keen se tenant par la main, comme Ayvi et Silver. Je tombe dans le sol, épuisée.
J’observe un moment les étoiles brillées, puis me tourne pour enfin fermer les yeux.
Dans un dernier soupir, je m’endors.
Je regarde autour de moi. Le vide complet. Même mes jambes ne reposent pas sur un sol, et pourtant je ne vole pas ! On dirait un sol invisible…
Je marche, à la recherche d’un mur ou de quelque chose qui soit normal. Non, rien. Je ne trouve rien.
Je tourne la tête vers ma droite. On dirait un sanglot… Quelqu’un pleure ? Afin d’en avoir le cœur net, je marche dans cette direction.
Je m’arrête soudainement. Quelqu’un, assis, les jambes repliées et la tête enfouie dedans, les bras entourant ses jambes, pleure.
Je me mets à genoux, approche une main…
La personne lève la tête. Je sursaute.
C’est une jeune chauve-souris blanche, d’à peu près sept ans, avec des yeux de couleur jaune clair. Elle me ressemble trait pour trait ! D’ailleurs, elle paraît aussi étonnée que moi.
Elle se met dans la même position que moi. Nous avançons nos mains, les touchons… On dirait qu’un mur invisible nous sépare.
Je regarde les yeux de la jeune chauve-souris. Dans ces yeux, je peux lire sa tristesse. Dans ses yeux, je peux voir des silhouettes…
Une grande chauve-souris, elle aussi de couleur blanche avec des cheveux longs regarde la petite chauve-souris. Elle lui murmure des mots. La personne à côté d’elle, une chauve-souris garçon grise clair, prends la main de la petite, qui se sert contre lui, les yeux embués de larmes. Les deux grands se regardent. Gentiment et doucement, la personne fait reculer la petite chauve-souris, lui parle avec des mots doux. La jeune hybride hoche la tête. Les deux adultes se tournent, et, avant de courir en guerre pour battre un monstre de feu, la femme hybride lui dit d’autres mots.
« Ne nous oublie jamais, mon cœur. Jamais. »
-Maman !! je crie.
Je me réveille en sursaut, regardant autour de moi. Personne d’autre que moi n’est réveillé. Je soupire, replis les jambes sur moi-même, les yeux grands ouverts.
Ces personnes… C’étaient mes parents. Et cette petite qui pleurait… C’était moi.
Je remarque à ce moment que mon cœur bat la chamade et que des larmes coulent sur ma joue. Ma respiration est rapide, aussi.
Je soupire, essayant de me calmer. Ce n’était pas qu’un cauchemar, c’était mon passé. Et ce monstre de feu…
Je sers les poings. Ca ne peut être que l’Iblis.
Je me lève, remarquant qu’il fait presque jour. Puis, j’avance dans le sable. Etrangement, une ombre se trouve à quelque mètre, regardant l’aurore.
Recess.
Je cours la rejoindre. Je sais qu’elle m’a remarqué, mais elle ne jette même pas un œil sur moi. Je m’assoie à côté d’elle, qui est debout. Nous restons comme ça un long moment, le silence nous dominant.
-Tu as rêvé ? je demande timidement.
C’est vrai qu’elle me fait peur, Recess. Je sais pas pourquoi, mais on dirait une lionne prête à bondir sur sa proie. Et puis, ce regard rouge foncé me donne des frissons !
-Non, répond-elle sèchement, comme à son habitude.
Je la regarde. Son regard se dépose sur moi. Je frissonne lorsque ses yeux rouges croisent les miens. On pourrait croire qu’elle peut me tuer rien qu’en me regardant. Je baisse mes yeux et prend une poignée de sable. Je tends la main et fixe ma paume. Les grains se mettent à voler un à un, jusqu’à ce qu’il n’y en ait plus du tout dans ma main. Je laisse ensuite tomber les grains.
-Qu’est ce que tu fiches ? me demande, toujours aussi sèchement, la chauve-souris noire.
-Je m’amuse, je réponds en souriant. C’est comme ça que je passe le temps.
Ma coéquipière lève les yeux au ciel, qui devient d’ailleurs de plus en plus bleu.
-N’importe quoi, chuchote-t-elle du bout des lèvres.
Je souris et continue à jouer. La chauve-souris m’observe curieusement, même si son regard peut prouver le contraire. Elle soupire, tourne la tête puis regarde une nouvelle fois le ciel. Je fais de même, oubliant mon petit jeu. Le temps passe avec pour seul bruit le vent qui souffle.
Le soleil apparaît complètement. Nous plissons les yeux. Nos coéquipiers se lèvent un à un, puis tout le monde se réveille. Tous nous accompagnent. Je me lève, ouvre les ailes et vole vers Blithe qui m’accueille avec un large sourire. Je pose mes pieds sur le sable.
-Ca va ? me demande-t-elle.
-Oui, et toi ?
-Je suis en pleine forme !! J’espère qu’on sera tous comme ça !
J’acquiesce puis observe les autres. Sonic baille à s’en décrocher la mâchoire, mais tous paraissent en pleine forme. Tous… enfin, sauf Amy. Elle semble triste, ce qui est normal, mais aussi très fatiguée. Elle a dû se réveiller beaucoup de fois cette nuit, et faire un paquet de cauchemars… La pauvre… Ce n’est pas facile de perdre sa mère, surtout lorsqu’elle veut sauver votre vie.
Je détourne le regard.
Sonic baille une nouvelle fois, puis, nous regardant à tour de rôle, nous demande :
-On mange ? J’ai faim !
-Sonic, tu as toujours faim, lance Knuckles.
Le hérisson bleu lui lance un regard noir puis rajoute comme si l’échidné n’avait rien dit :
-Alors ?
Nous nous regardons, puis hochons la tête. Nous nous départageons les tâches. Les volants (dont moi) repère le peu de fruits qu’il y a sur cette partie de planète. Nous devons rester groupés car les Défenseurs de l’Equilibre volants doivent avertir avec la télépathie les rapides, qui doivent ensuite récupérer les fruits (sauf Amy, sous un bref ordre de Sonic). Ensuite, il retourne avec le plus de fruits possibles et les puissants s’occupe de la cuisine (sous les ronchonnements de Knuckles, Yusari, Konesomer et Yaniros qui disent qu’ils détestent ça. Rouge en profite pour taquiner l’échidné rouge, qui lui répond par des hurlements et des secouements de poings, près à s’acharner sur la chauve-souris). Les volants les retrouvent après s’être reposé. Et les nageurs dans l’histoire ? (Vous devez vous demandez qui c’est. Et bien, c’est Lunar, Lagoon, Lender, Mettlea, Marine et enfin Mitigat !) Eux, comme il n’y a pas d’eau ici, s’occupe de la cuisine, avec les puissants. Les Maîtres Eternel vérifient simplement si les fruits ne sont pas pourris.
Les volants commencent à s’envoler. Je me mets à gauche de Tinamara, et à droite de Techno qui est à côté de Klarissere. Nous nous positionnons un peu plus haut que la hauteur des arbres pour ne pas perdre de vue les fruits.
Au bout d’un moment, nous nous posons, épuisés. Nous continuons tout de même à marcher pour voir s’il n’y a pas des fruits.
Soudain, je trouve un arbre majestueux, qui ressemble un peu à un pommier mais avec un tronc beaucoup plus gros. Ses fruits sont allongés et orange. Ils ont l’air délicieux !
-Regardez ! je m’exclame.
Les autres suivent la direction que mon index pointe. Rouge, Toranas, Tails et Karisay semblent soulagés puis contactent les autres.
-Ils vont arriver, dit Tails. Pour l’instant, reposons-nous.
Nous nous posons en un seul et unique soupire.
Les rapides ne mettent pas longtemps à venir. Nous ne parlons pas, mais ils repartent, chargés de fruits, aussi vite qu’ils étaient venus.
Je souffle un bon coup, puis me pose sur le sable. Mon ventre gargouille, brisant le silence.
-Pardon ! je m’excuse en m’asseyant et en tenant mon ventre.
-Nous devrions rentrer, propose Tinamara.
-Bonne idée, lance Recess. Comme ça, j’aurais moins à vous supportez.
Rouge se lève d’un bon.
-Comment, potiche ? s’exclame-t-elle en appuyant bien sur « potiche ».
-Oh, du calme ! s’écrie ma double.
Les deux chauves-souris lui lance un regard noir. Je vois que ma double frissonne. Je m’avance.
-Ecoutez-moi. Si on se dispute, on ne risque pas d’avancer. Alors, s’il vous plaît, arrêtez.
Même si je vois qu’elles ne sont pas d’accord, elle se remettent en place, en ligne. Nous les rejoignons puis nous volons pour rentrer.
Le voyage semble moins long qu’avant, et, étrangement, nous sommes moins fatigués.
Les plus forts ont déjà coupés les fruits.
Nous nous installons et commençons à manger. Nous sommes réunis par Défenseurs, les filles avec les filles, et les garçons avec les garçons. Nous rigolons souvent (hormis les Défenseurs du Mal qui ne font que parler, et encore), et le repas est plutôt bruyant.
Voilà maintenant des cinquantaines de minutes que nous avons commencé le repas, et quelques minutes à peine que nous avons finis. À mon plus grand étonnement, nous avons été tranquilles !
Je suis maintenant sur une dune, à observer le ciel, puis le sable.
Personne ne vient me voir. C’est l’un des rares moments de solitude que j’apprécie. Les autres fois, je n’aime pas être seul (c’est d’ailleurs l’une des seules choses que je n’aime pas).
Je pense à ce rêve, et à mes parents. Comment sont-ils morts ? Je ne l’ai jamais su. Mais ce dont je me souviens, c’est le jour où on m’a appris leur mort…
J’étais encore enfant. Ce n’était pas le plus beau matin que j’avais connu, mais ça passais… et puis je m’y étais habituée. Pour tout dire, les immeubles étaient détruits, et de nombreuses personnes avait disparu. Le sol était d’une couleur rouge flamboyante, et plusieurs parties avait été détruire, mangées par les flammes dévastatrices.
L’Iblis Trigger. Dans ce monde, tous redoutait son nom. Dans ce monde, tous redoutait la mort.
J’ouvris la porte. Une nouvelle maison était brulée, et il était de notre devoir de secourir les personnes victimes de cet incendie. En fait, mes parents étaient des sortes de sauveteur, depuis que l’Iblis était apparu.
Ma mère me pris la main et celle de papa. Nos voisins, des koalas gris et noirs, des adultes (les rares de cette espèce en ce monde) sortirent en même temps que nous. Ils avaient une tête d’enterrement. Il faut dire que nous n’avions pas beaucoup dormi, cette nuit là. Les flammes avaient détruit beaucoup de maisons. À chaque seconde, nous devions nous levez pour aider les victimes, faisant la chaine pour éteindre le feu avec l’eau qu’il nous restait encore.
Je sentis la main de maman serrer plus fort la mienne. Je la regardais. Ces yeux bleu saphir étaient soulignés de cernes. Normal, c’était elle qui avait le plus travaillé.
Nous marchâmes rapidement vers la maison. Le feu avait presque tout envahit, hormis le grenier : c’était de là d’où venait les appels aux secours.
Je courus vers la maison. Mes parents me suivirent, et nos voisins aussi. Il n’y avait pas que nous, mais les autres faisaient la chaine. Nous étions les responsables du sauvetage.
-Reagen, tu sais comment ça marche ? me demanda papa en me regardant de ses yeux marron.
-Exact. Je vole les repérer et amène les plus petits. Ensuite, vous y allez et amenez les plus grands. Monsieur et Madame Koala les soigne.
-Bonne réponse, lança Madame Koala en souriant.
Je sautai et volai au secours des personnes. C’est une maison que je connaissais bien, car ma meilleure amie, Rose la chauve-souris bleue y habitait.
Il y avait un trou dans le grenier, assez gros pour que je puisse m’y infiltrer. Je rentrai dedans.
Les chauves-souris bleues y attendaient, les enfants pleurant dans les bras de leur mère. Celle-ci me regarda d’un regard chargé de tristesse, mais elle n’avait pas assez de force pour pouvoir parler. Je pris rapidement les enfants (heureusement qu’il n’était pas bien nombreux) et les emmena dehors. Une fois arrivé, mes parents volèrent à leur tour. Ce ne fut que là que je remarquais qu’il manquait quelqu’un. Une personne que je connaissais bien.
Rose.