Capita : *fait un câlin à Capita* Première, bravo ^^ Merchi bôcoup pour ton comm. Si tu veux, la prochaine fois, je demande au Super-Sayen de te ramener un éclair à toi aussi ^^
Katia : Merci d'être passée, j'espère que l'envie de lire cette fic ne finira pas par te quitter ^^
Kayra : Un grand merci pour tes encouragements, et pour avoir relevé ma faute ^^ Je constate que ma relecture est encore loin d'être parfaite. Faut que je fasse gaffe... ( Nahru : Tu dis ça à chaque fois... Moi : Et alors? )
Sinon, j'espère que la suite te plaira toujours ^^ Encore merci ;3
Sonic vs Knuckles : Ok, je note !
- FAN CLUB DU SUPER SAYEN TROP BEAU TROP GRAND -
n°1 - Capita
n°2 - Mad-Chan
n°3 - Kayra
n°4 - Katia
n°5 - Sonic vs Knuckles
...
Voilà ^^ Et au fait, dans une petite BD style manga du début de Terres de rêve, Nahru traite son super-sayen de Sangoku, et pas de Végéta ^^ lol
Enfin, un grand merci pour ton comm ! J'espère que la suite te plaira toujours, je vais faire de mon mieux.
Mad-chan : Ah oui, tu ne me le fais pas dire, que Athem est canon... c'est pas mon chéri pour rien... lol.
Merci pour ton comm x3 Et souhaitons que Capita-san continue à poster en prem's ! Lol !
Yoh : Ok, rien que pour toi :
- FAN CLUB DE LA -HEM- ADORABLE NAHRU -
n°1 : Yohvui
...
Inscrivez vous encore ! mdr
Merci pour ton comm, cher compatriote ! Je vais tâcher d'être à la hauteur pour la suite ( même si j'a déjà fini d'écrire la fic en entier, à vrai dire x3 )
Hunter : Ah, te voilà toi ! Tu auras une heure de colle pour ton retard ! *lui file un coup de katana*
*Hunter contre la lame et Seph' se la plante toute seule dans le pied*
Aïeuuh...
Merci d'avoir relevé ma faute ! Mais... mais ça fait mal ce truc !
*retire la lame*
Bordel... Merci quand même x3
Saïko : Le meilleur pour la fin, hein ? Un grand merci à vous, cher Seigneur ténébreux ! Je suis également ravie que Nahru vous plaise. En fait elle a l'air de plaire à un peu tout le monde, et ça me fait grand plaisir ^^
Et t'entends quoi par "folle à lier"? Heiiiin ? è_é
Et merci pour ta remarque sur le côté clicheteux de notre Super-Sayen ! Je voulais aussi lui refiler de l'égoïsme et de l'orgueil, mais je sais pas trop si c'est vraiment bien passé à travers les écrits.
Quoiqu'il en soit, j'attendrai toujours votre venue, cher Seigneur ténébreux ! Je vous annonce d'ores et déjà que je donnerai deux suites par semaine, une le mercredi, et une le dimanche ! La fic étant déjà entièrement rédigée ( et ça m'a pris qu'un mois et une semaine... ) je vais pouvoir faire des post très réguliers.
Encore merci à vous ! A très bientôt j'espère ! *s'incline*
Allez, encore un merci général, et voici la suite ^^ Pas gaie, mais vous le valez bien, vous aussi...
- Une chasseuse ?!
Anetham était assis dans le salon, en tailleur sur un magnifique tapis brodé. Sephyra était dans la même position, en face de lui, la tête légèrement baissée. Athem et Katejina étaient un peu en retrait, ayant tenu à assister à la scène.
- Oui... père, avait répondu la roussette avec timidité.
- Pourquoi ? s'était contenté de demander le vieux loup, réticent.
C'était à ce moment là que Sephyra avait redressé la tête et s'était exclamée, les poings serrés sur ses genoux :
- Parce que moi aussi, je dois choisir ma voie ! J'ai beau me voiler la face... prétendre être une louve... je sais au fond de moi que je ne serai comme vous, père.
Surpris, ce dernier considéra sa fille adoptive avec tristesse. Derrière celle-ci, Athem et Katejina avaient affiché la même expression, mêlée à la stupeur. C'était la première fois que la roussette lâchait ce que contenait son coeur ; elle avait dû y réfléchir pendant des jours, des semaines, des mois... avant de prendre cette décision. Celle d'amasser de l'argent, pour survivre elle-même.
Parce qu'au fond, elle ne serait jamais une louve.
Anetham avait fermé les yeux, avant de questionner sa fille à nouveau :
- Qu'est-ce qui t'a mis cette idée dans la tête ? Tu ne vas pas tous les jours à Station Square, non ?
- C'est Alex... le marchand, qui vient toutes les semaines, avait avoué l'intéressée. Il me rapporte les nouvelles de la ville, et souvent, il me raconte des histoires sur les chasseuses...
- Cet étranger est à l'origine de cette envie soudaine de partir ?! s'était énervé le loup. Je laisse Nelson faire ce qu'il veut dans son coin, mais alors qu'il me laisse mes enfants chez moi !
- Je ne suis pas votre fille... père.
C'était à cet instant précis que Katejina s'était mise à pleurer.
Accablée par la douleur, sa petite soeur aussi.
Deux semaines plus tard, Alex était revenu pour les marchandises habituelles au village, mais également des vêtements de chasseuse pour Sephyra. C'était un jeune ours qui habitait Station Square et était marchand ambulant comme l'avait été son père, avant lui. Il avait ramené des haillons d'occasion et à peine réglementés ; mais ils avaient fait l'affaire aux yeux de la roussette. Puis, après une dernière semaine au village, elle était partie. Alex lui avait indiqué la voie à suivre, et elle s'était débrouillée ensuite. Parce qu'elle savait qu'elle aurait toujours une maison où rentrer, au cas où les choses se passeraient mal...
C'est ces doutes et ces larmes dans le coeur qu'elle continuait d'agiter ses ailes dans le ciel obscur. Il faisait frais, mais la capitale n'était déjà plus très loin. Plus que quelques kilomètres... Les immeubles lumineux se rapprochaient peu à peu. Le soleil levé, elle irait postuler pour devenir une chasseuse -Alex l'avait bien renseignée sur le sujet- en comptant sur ses récents talents à manier le katana. Une nouvelle vie commençait pour elle.
Les nuages s'écartèrent alors. La lune, ronde et brillante, lui rappelait la cité où elle avait grandi.
Ronde et brillante, elle lui arracha une larme.
Helem était vraiment la caricature de la ville minière. Nahru se souvenait qu'elle en avait vu des images diverses dans ses livres ; elle connaissait la mine, le charbon, les wagonnets... En descendant du train, qui d'ordinaire servait surtout aux marchandises, les deux voyageurs s'étaient retrouvés sur un quai de bois, puis, en sortant de l'édifice un peu noirci par le temps, s'étaient aventurés dans la ville. Les maisons étaient de bois, le sol était de pierre ; les gens se baladaient avec des pioches ou d'autres outils sur l'épaule ; une casquette ou casque et des vêtements noircis par le travail de la mine. Et justement, la hérissonne trouva qu'ils n'avaient pas vraiment bonne mine. En fait, ils avaient réellement l'air déprimés. C'est vrai que le travail minier devait être épuisant, mais pour qu'ils aient l'air si accablés...
- Reste près de moi, avait conseillé le lycaon à la hérissonne.
Celle-ci s'était exécutée sans oser demander pourquoi ils avaient tous l'air si tristes. On risquait de l'entendre, ça pourrait faire plus de peine encore...
Elle vit aussi des feuilles de journal noircies éparpillées sur le sol, dans diverses rues où les boutiques semblaient fermées malgré la pancarte "OUVERT" attachée sur leur vitrine. Les touristes et clients ne devaient pas abonder...
Le lycaon, pour sa part, semblait ravi de la situation. Naturellement, après avoir appris le décès des Héros, en plus d'être exploités par Station Square, les habitants d'Helem devaient avoir juste un fond de courage pour survivre. Même si la nouvelle était très récente, que le drame s'était passé deux jours auparavant, ils n'osaient déjà plus en parler. Ils n'étaient pas assez forts pour tenter quoi que ce soit, dans leur petite ville. Ils allaient attendre de voir ce qu'allait faire Nelson, mis à part écrire des discours émouvants auxquels on adhérait pendant cinq minutes.
Nahru, pour sa part, était de plus en plus gênée. Elle voyait des enfants habillés de tissus noircis et délabrés, d'autres leur quémandant une pièce, insistant avec désespoir auprès des deux voyageurs. Avec leurs vêtements impeccables, on devait les traiter de "riches" à tout bout de champ... La hérissonne déglutit.
- C'est lui le riche, pas moi ! s'était-elle intérieurement exclamée après son quinzième refus de donner de l'argent aux pauvres qu'elle croisait. Faites-lui les poches à lui, et laissez-moi tranquille...
De plus en plus de gens arrivaient pour les supplier, leur bouchant la vue, les encombrant en leur tendants leurs mains sales. Les gêneurs s'accumulaient... jusqu'à ce qu'une nouvelle apparition les éloigne tous en un clin d'oeil.
Le lycaon se stoppa en plein milieu d'une grande place et invita Nahru à faire de même. Juste devant eux, à quelques mètres, armés, s'étaient postés deux humains en uniforme bleu foncé. Ils s'étaient chuchoté quelque chose avant de fixer la hérissonne avec insistance. Cette dernière avait ensuite remercié intérieurement son compagnon de voyage de porter des vêtements si amples, derrière lesquels elle avait pu se cacher. Les hommes vinrent vers eux, avec un sourire faussement aimable, et l'un d'eux s'adressa au lycaon avec un sourire :
- Monsieur, nous aurions besoin de nous entretenir avec cette jeune demoiselle... Pouvez-vous nous laisser un instant ?
- Hors de question, je suis responsable d'elle, répliqua le lycaon derechef avant même que Nahru n'aie le temps d'avoir peur.
- Ca, c'est vous qui le dites... songea-t-elle ensuite, pourtant plus confiante envers l'individu qui l'avait enlevée qu'envers ces deux types louches en uniforme.
- C'est juste pour une vérification d'identité, insista l'homme qui tendit sa main vers ce qui dépassait de Nahru, toujours cachée derrière son "responsable légal".
- Désolé, mais cette "demoiselle" est en danger et je dois veiller sur elle, déclara ce dernier.
- Vraiment ? Et qu'a-t-elle à craindre ? questionna l'homme en faisant un discret signe de tête à son équipier.
Celui-ci venait de sortir son fusil. Nahru étouffa un cri de peur, lorsque son protecteur se jeta sur les deux humains en brandissant un imposant sceptre en bois d'ébène, surmonté d'une sphère turquoise maintenue par des sortes de racines.
Elle n'avait pas saisi d'où il l'avait sorti, mais cela lui importait peu.
Parce que même la suite, elle ne la comprit qu'à moitié.
C'est seulement en voyant son ange gardien se battre qu'elle se mit à avoir vraiment de l'estime pour lui. La main serrée sur l'unique bretelle de son sac, elle réalisa qu'il était en réalité un redoutable combattant. Imbattable, plus exactement. C'est le premier mot qui lui vint à l'esprit. Ses vêtements, malgré leur ampleur, disparaissaient tant sa vitesse était incroyable ; et le sceptre immense qu'il avait sorti de nulle part avait déjà tranché en deux chacun des deux fusils des timbrés de service. Il avait déjà esquivé deux coups de feu et bloqué un troisième qui avait été tiré en direction de la hérissonne, lorsque les deux humains se retrouvèrent désarmés, une croix dessinée sur la poitrine, complètement abasourdis par la puissance de leur adversaire. Nahru remarqua alors, malgré sa terreur et ses genoux tremblants, que le bout du sceptre d'ébène était pointu comme une lance. C'était sûrement ça qui avait joliment découpé l'uniforme des agresseurs.
Ceux-ci firent un pas en arrière, mais le lycaon les défendit de repartir en brandissant la sphère bleue dans leur direction :
- Si vous passez par Station Square... informez bien votre boss de la situation ici, si c'est là-bas qu'il se terre. Je serai déjà parti, de toute façon.
- Bien sûr... haleta l'un des hommes, encore sous le choc. Mais nous embarqueront cette fillette, que vous le vouliez ou non. C'est trop tard pour qu'on recule, maintenant !
Le second homme venait de sortir un pistolet de son uniforme, et avait vivement redressé son arme en direction du lycaon. Cette fois-ci, il ne fut pas assez rapide ; Nahru poussa un hurlement de peur en écho au coup de feu tiré dans la direction de son compagnon de voyage.
Mais celui-ci, alors qu'elle le croyait déjà mort, revint à la charge et s'attaqua cette fois-ci non pas seulement à l'uniforme, mais à la chair du tireur. Il lui dessina une profonde entaille dans la poitrine ; l'homme poussa un hurlement de douleur et s'effondra sur les cailloux de la ville minière, ruisselant de sang. Nahru était tombé assise sur le sol ; les mains sur la bouche, tremblante, suante, les larmes aux yeux. La balle avait dû se loger dans l'épaule du lycaon, pour que ce dernier se soit mis à la tenir en serrant les mâchoires. Sa vie n'était donc pas en danger, même s'il devait souffrir atrocement. L'homme restant eut un petit rire nerveux qui cachait mal sa peur. Il ne semblait pas avoir d'arme de secours pour sa part ; et celle de son compère avait fait un vol plané de quelques mètres, loin derrière lui. Il maugréa alors :
- Ne vous en faites pas, on vous éliminera aussi... Les descendants des Héros doivent mourir... Ordre de notre chef suprême !
- Dont tu vas citer le nom, je te prie, siffla le lycaon en pointant son sceptre sur l'humain.
Nahru regarda ce dernier avec surprise. Encore sous le choc, elle osa demander pourquoi il s'en prenait à elle... L'homme eut un nouveau rictus tout aussi détestable que le premier. Puis il répondit, malgré l'ordre du mobien de se taire absolument :
- Parce qu'ils doivent rejoindre leurs aînés, bien entendu. Ne me dis pas que tu n'es pas au courant ?...
Il avait saisi un journal dans sa veste et l'avait jeté en direction de Nahru. La seconde suivante, la pointe du sceptre avait traversé sa gorge, et il était mort. Nahru regarda les feuilles s'éparpiller autour d'elle, tandis que les gens fuyaient la scène, maintenant bain de sang. Et elle avait lu la première de couverture, tombée à plat sous ses yeux, ignorant l'homme qu'elle venait de voir mourir : ce n'était pas la mort de cet individu qui l'intéressait.
C'était celle de son père, celle des sept Héros. Tout était écrit noir sur blanc. La nuit de son enlèvement, ils avaient été tués. Peut-être même avant. Et ainsi, selon les dires de cet homme, les descendants étaient maintenant traqués...
Nahru saisit sa tête avec ses deux mains, et se mit à pleurer. Elle était seule, en cet instant, et tout s'était passé trop vite. Elle demeurait seule avec ces réponses, cette peur, cette tristesse.
Seule, seule...
Nahru rouvrit les yeux. Elle se redressa en sursaut, espérant se réveiller dans sa maison, après un bien mauvais cauchemar. Mais elle se trouvait dans un endroit inconnu. Un de plus. Elle n'avait pas rêvé. Non, tout s'était bien déroulé. La veille peut-être ; ou plutôt le matin même. Elle s'était réveillée dans une petite chambre d'hôtel semblait-il ; peut-être le seul d'Helem. Une petite pièce, vraiment minuscule, sans salle de bain apparemment. Il y avait un parquet clair au sol -du toc- et des murs ornés d'une tapisserie bleu marine en piètre état, avec une frise verte au milieu. Elle avait reconnu être dans la ville minière en regardant dehors ; la vitre étant juste à côté de son petit lit aux draps bleus. A travers les vitres sales, elle avait remarqué la rue au sol noir, rocheux, et les maisons de bois entre lesquelles circulaient des mobiens déprimés. Maintenant, elle partageait leur douleur. Quoique ; sa peine à elle était pire encore. Ses poings se serrèrent sur sa couverture fine. Elle se remit à trembler, et les larmes lui montèrent aux yeux.
Elle entendit alors le faux parquet craquer derrière elle ; et se retourna en sursautant. C'était le lycaon. La première fois qu'elle le vit sans sa cape ; il avait aussi retiré sa manche droite pour mettre un bandage sur son épaule, suite à sa blessure par balle. Nahru remarqua qu'il était vraiment mince, comparé à ce qu'il avait l'air d'être, avec tout son attirail habituel. Et il avait l'air désolé. Vraiment, profondément navré. Et ce que la hérissonne ressentit également, avec certitude, c'était qu'il avait aussi mal qu'elle.
Elle ne comprit pas pourquoi. Elle ne pouvait pas comprendre.
Mais elle ne s'était pas débattue, lorsqu'il était venu s'asseoir sur le bord de son lit, pour l'étreindre avec douceur. Elle ne l'avait pas rejeté, et s'était mise à pleurer sur son épaule meurtrie. Lui, peu lui importait. Il se souvint à cet instant qu'il avait réellement perdu son ami. Les sept Héros, ceux que tout Mobius admiraient.
Ils avaient perdu leurs amis à tous.