Oro ! La suite arrive.
Merci à tous pour m'avoir permis de changer de section ^^ Heureusement que vous êtes là, tous, pour m'encourager et me lancer des épées si besoin est... Et bienvenue à toi, Bledengor ! J'espère que la suite te plaira aussi.
Avant ça, un petit dessin de Luna et Ludovic que j'avais promis à Sonic vs Knuckles ^^
http://img185.imageshack.us/my.php?image=dessinslunaludovicdy8.jpgEt ici, une petite composition avec Nahru, Aokura et Rendy.
http://img220.imageshack.us/my.php?image=dessinsterresdervesituaat1.jpgEt maintenant, ladite suite. Au risque de vous décevoir, on ne peut pas dire que les choses s'y arrangent ^^'
Bon, trève de bavardages. Bonne lecture !
Deux nouveaux jours s'étaient écoulés. La rumeur au sujet d'Yvanesca était remontée à Station Square très rapidement, et bientôt, tout Mobius fut au courant. La ville du nord semblait plongée dans un hiver éternel, comme victime d'un maléfice antique. Une Hydre ? Un magicien maléfique ? Un événement naturel ? Non... personne n'avait la bonne explication, mais la même rage. Des cadavres de mobiens par milliers avaient été retrouvés dans les bâtiments maintenant pareils à des montagnes de glace ; et nombre de chasseuses de Station Square partirent aider les autorités à évacuer les cadavres hors de la ville. Par bonheur, un grand nombre de prisonniers fut également découvert, et ces mobiens innocents avaient été directement évacués à l'extérieur de la cité. Selon leurs dires, c'étaient des humains qui les avaient tous enfermés. Et leur chef était un homme aux cheveux et aux yeux d'une pâleur à peine croyable... mais celui-ci avait été assassiné par le sorcier Aokura. C'était aussi lui qui avait éliminé tous les agresseurs, sans la moindre pitié. Il n'avait pas dit pourquoi aux mobiens venus enquêter, mais ceux-ci croyaient en sa parole et l'avaient laissé veiller sur Yvanesca. Quant aux mobiens décédés, ce n'était pas le froid qui les avaient tués. Ils étaient tous criblés de balles... dont le calibre correspondait aux fusils retrouvés à l'extérieur. C'étaient ces humains-là, guidés par un général phénylcétonurique, qui avaient assassiné tous ces habitants de la cité. Le lycaon l'avait affirmé à tous ; il n'y avait pas d'erreur possible. Et à présent, tous les mobiens se posaient la même question : qui leur avait ordonné de faire feu ? Qui était le supérieur ultime, le "maître", de ce général aux cheveux clairs ?
Qui était réellement derrière le massacre d'Yvanesca ?
Une fois la ville vidée de ses cadavres, ceux qui y avaient gardé des racines, les survivants, l'abandonnèrent. Les hommes et mobiens de Station Square tournèrent le dos à cet hiver éternel, pour aller chercher des réponses directement à la capitale humaine. Et, rapidement, la situation s'y dégrada. De plus en plus de gens accusaient Nelson d'avoir mené cette escouade pour détruire Yvanesca, qui commençait à être une rivale sérieuse pour Station Square. Tout semblait cohérent aux yeux de la population de Mobius. Peu de chasseuses et de soldats crurent encore en Nelson... mais suffisamment pour que le gouvernement ne soit renversé.
Le président de l'immense cité dut réciter un nouveau discours devant la population de Station Square. Gardant son calme face à leur mécontentement, il avait dû jurer n'avoir été impliqué en rien dans cette histoire. Il avait dû jurer tant de choses... et rapidement, les humains de Station Square et ceux de Londor, une petite ville qui s'en trouvait non loin, reprirent peu à peu confiance envers Nelson. Mais de nombreux mobiens se rebellaient toujours. Et la situation dégénéra pour de bon, un peu moins d'une semaine après le discours.
Nelson était debout devant sa baie vitrée, il regardait l'extérieur. De l'autre côté de son bureau, à bonne distance, Sephyra se tenait droite, vêtue de sa tenue de chasseuse. Elle aussi, elle s'inquiétait beaucoup au sujet de l'avenir, et de ce qui s'était tramé à Yvanesca. En cet instant... que pensait son père Anetham de la situation ? Et Athem, Katejina ? A quoi songeaient-ils, et qui soupçonnaient-ils ? Nelson, ou bien quelqu'un d'autre, caché dans l'ombre, qui aurait fait croire à tout le monde que le président était seul responsable ?
- Bravo pour ta dernière réussite de mission, dit alors Nelson sans se retourner, tirant la roussette de ses pensées.
- Je... merci beaucoup, répondit Sephyra en le saluant.
L'homme se retourna vers elle. Ses yeux azur n'étaient pas aussi confiants qu'avant, et son regard était plutôt sombre. Sephyra le considéra avec peine.
- J'ai reçu un rapport détaillé de ce qu'il s'était tramé à Yvanesca, déclara alors le président. Je voulais t'en faire part. Ils semblerait qu'un groupe d'une centaine d'hommes aient placé Yvanesca sous leur domination, avec une facilité étonnante. Ils ont empêché les gens de quitter la ville ou d'y entrer, ce sans éveiller les soupçons à l'extérieur.
La roussette fronça les sourcils. Comment une telle chose avait pu être rendue possible ?
- Apparemment, ils étaient guidés par un dénommé Rendy Krossord.
- Rendy... Krossord ? répéta Sephyra, pensive. Le dirigeant de la base militaire du Nord ?
- Alors toi aussi tu connaissais son nom. Lui et moi étions très proches dans le temps, ajouta Nelson en détournant le regard. Et il a ordonné le massacre de milliers de mobiens... comment est-ce possible ? D'autres ont survécu, mais ce qu'il s'est passé au nord reste un événement effroyable. Je ne sais ni ce qui lui a pris, ni quelles étaient ses intentions, mais je suis presque certain d'une chose.
Le président regarda alors Sephyra dans les yeux, et celle-ci frémit.
- Il n'agissait pas de son propre chef. Il était à la botte de quelqu'un... ou de quelque chose.
La jeune chasseuse baissa les yeux. Alors ce Rendy était quelqu'un d'influençable... mais qui savait aussi influencer son entourage, puisqu'il avait mené une troupe de cent hommes participer à son carnage. Cependant, les réponses n'étaient pas plus évidentes pour autant. Il restait trop de zones d'ombre dans cette triste histoire.
- Rendy est mort, assassiné de la même façon que ses camarades, reprit alors Nelson. Par un sorcier venu libérer les mobiens prisonniers, m'a-t-on dit. Et peut-être que d'autres sont simplement morts de froid.
Sephyra acquiesça, puis regarda Nelson. Pour sûr, elle croyait en son innocence, et ne voulait pas que les autres l'accusent à tort et à travers. Mais elle devrait en parler à son père avant de se faire une véritable opinion ; elle le savait bien.
- Me soupçonnes-tu, Sephyra ?
La roussette afficha surprise, et son rythme cardiaque s'accéléra. Elle regarda Nelson, étonnée, et en même temps inquiète. Sans savoir comment, elle parvint à soutenir son regard. Pour la première fois. Oui... le soupçonnait-elle ? Ou bien le président de Station Square était-il toujours aussi innocent qu'elle le pensait, à l'entente de la première rumeur sur des mécontentements extérieurs ?
C'est alors qu'un coup de feu retentit à l'extérieur du bureau. Sephyra se retourna brusquement, entendant des voix dans le couloir. Des voix effrayées, d'autres pleines de colère... Nelson, sourcils froncés, sortit de derrière son bureau noir, et la roussette s'avança jusqu'à la porte. Mais elle s'ouvrit avant, par le violent coup de pied d'un mobien armé d'un pistolet.
- Nelson !! hurla alors ce dernier.
Un chat blessé, tigré, des yeux noirs pleins de colère, venait de redresser son arme sur le président. La roussette eut à peine le temps de réaliser ce qu'il se passait. Sans doute, les alliés de l'agresseur s'étaient occupés des gardes, et le temps que les renforts arrivent, il lui restait juste le temps de tirer...
Un attentat. La roussette sentit son coeur bondir dans sa poitrine. Alors, c'était ici que cet homme mourrait ? C'était en ces lieux que Nelson, président de Station Square, qui avait donné une vie de rêve à tant de chasseuses, allait perdre la vie ?
Le chat tigré, son visage déformé par une rage sans nom, n'attendit pas plus et tira sur Nelson. Mais un peu en retard.
Juste avant, Sephyra avait eu le temps de se jeter devant le président. Ce fut elle qui reçut la balle, en plein dans l'abdomen, perçant son joli corset de chasseuse.
Elle s'écroula sur le sol, entendant vaguement son nom crié par Nelson. Elle perdit rapidement connaissance, tandis que les gardes arrivaient en masse pour maîtriser les agresseurs. Finalement, et grâce à elle, l'attentat avait échoué... Elle vit alors le visage du président se pencher sur elle, avec une expression étrange. Elle distingua comme une profonde inquiétude, ainsi qu'une interrogation : "pourquoi" ?
Elle ne répondit pas, mais sourit faiblement. Elle venait de sauver celui qui l'avait peut-être sauvée, en lui permettant, aujourd'hui encore, de vivre la vie qu'elle souhaitait. Même si en mourant maintenant... elle rendrait son père désemparé...
Mais elle avait agi sans comprendre pourquoi. Elle n'avait pas eu le temps de réfléchir. Elle avait juste agi.
- Sephyra, tiens bon ! entendit-elle s'exclamer la voix de Nelson.
Son regard s'était voilé, et elle n'entendit bientôt plus ses appels. Elle perdit alors connaissance, sans avoir vraiment réalisé son geste.
Tout s'était passé si vite.
Elle avait juste sauvé quelqu'un de cher.
Ce fut en ce jour que la guerre commença. Ce jour que Nelson déclara publiquement la guerre à tous les mobiens du monde, en réponse de cet attentat, et de la blessure mortelle reçue par l'une de ses meilleures chasseuses. Une guerre qui commença par ces agressions et ces révoltes, entre mobiens vivant partout dans Mobius, et les humains de Station Square et de Londor, plus la très grande majorité des chasseuses de la capitale. Des conflits éclatèrent dans les jolies landes à l'herbe rase. Leurs armes brandies, guidés par leurs chefs, les soldats partirent combattre. Les peuples qui n'avaient jamais vu Station Square de leurs yeux se mirent également à lutter pour venger Yvanesca, et se venger de Nelson, certainement le seul responsable de l'atroce massacre de milliers de mobiens. Quant aux humains, ils combattaient pour pour punir les mobiens d'avoir tenté d'assassiner leur chef suprême, et aussi sauver l'honneur d'une fidèle chasseuse grièvement blessée, que même les hôpitaux de la ville ne sauraient peut-être pas sauver.
Pendant trois mois, la guerre balaya toute la joie sur Mobius, ne laissant que la crainte, l'odeur de la mort, l'empreinte de la violence, indélébile... et d'un noir absolu.
Et, pendant cette grande guerre, d'étranges et funestes événements eurent lieu un peu partout sur la planète. D'immenses incendies prirent dans les plus belles forêts, des raz-de-marée faillirent inonder deux villages mobiens du sud. Ces catastrophes ne firent qu'augmenter la colère des mobiens, ainsi que leur conviction que c'étaient bien les humains, les responsables du massacre, les responsables de tout.
Station Square avait été quittée par les opposants à Nelson, et était désormais gardée par les plus grands militaires humains, et quelques chasseuses de haut rang. Ces dernières étaient un peu déchirées entre leurs terres natales et leur maison actuelle, mais dans la vie, il fallait faire des choix. Et, normalement, elles étaient toujours sous les ordres de Nelson. Tant que les conflits les plus grands pourraient être évités, elles pouvaient espérer que la guerre s'achève, le plus tôt possible. Ce conflit était presque insensé, personne n'ayant de vraies preuves... excepté Nelson, que les mobiens avaient bien attaqué.
Dans le plus prestigieux hôpital de la ville, portant le nom de Kinado, les malades et les blessés lors des conflits arrivaient par dizaines chaque jour. Et l'un des cas les plus préoccupants, dans tout l'établissement, n'était autre que celui de la chasseuse Sephyra.
Dans une vaste chambre blanche, dont la petite fenêtre laissait passer les rayons du soleil matinal, la roussette était allongée. Un masque à oxygène sur le visage, ses yeux clos, recouverte d'une couverture couleur neige. Des produits et médicaments s'entassaient sur les étagères voisines, et seul un homme était debout dans la salle. Son costume d'un brun sombre était parfaitement repassé et nettoyé, sa chevelure couleur encre lui retombait presque sur ses yeux azur, et son visage avait comme perdu toute trace de bonheur. Dressé aux côtés du lit, il continuait de regarder la chauve-souris, sa belle fourrure noire, ses longs cheveux blond sombre aux pointes légèrement rousses. Son cas était critique, mais elle avait été sauvée à temps.
Nelson ne lui parla pas. Mais il la regarda longuement. Il ignorait si les personnes plongées dans le coma entendaient vraiment les voix de leurs proches. Cette chasseuse... elle lui avait sauvé la vie... et pourquoi ? N'avait-elle pas lu dans ses yeux, la toute première fois, par la lucidité de son propre regard, l'ombre maléfique qui voyageait dans ces iris azur ? N'avait-elle pas compris que, définitivement, ils ne pourraient jamais se ressembler, ni marcher dans la même direction ?
Sephyra ouvrit lentement les yeux. La première chose qu'elle vit, ce fut cette chambre blanche, encore floue, avec un homme élégamment vêtu à ces côtés. La première chose qu'elle entendit, ce fut un murmure provenant de cette silhouette, encore si vague pour elle, dont le visage était encore trop vaporeux pour qu'elle puisse le reconnaître. La première chose qu'elle réalisa, ce fut que cet homme venait de se retourner, et de quitter la salle à petits pas, après lui avoir laissé ces mots, ces mots qu'elle avait bien entendus, qu'elle avait reconnus, mais qu'elle n'avait pas compris...
Elle gémit faiblement en tendant sa main vers lui. Mais il ne se retourna pas. Il ouvrit la porte, sortit, et la referma derrière lui.
Pas un regard de plus.
Sephyra laissa retomber sa main, épuisée. Elle avait usé de toute sa force, de toute son énergie restante, pour tenter de le retenir. Pourquoi ne voulait-il pas répéter ce qu'il venait de lui dire ? Pourquoi, voulait-il qu'elle se débrouille seule avec ces paroles ?
Elle ferma les yeux en gémissant son nom. Les mots de Nelson allaient et venaient dans sa tête. Elle sourit faiblement, puis se mit à pleurer.
La guerre ne régna pas pendant plus de trois mois. Après de grandes frayeurs, des morts, des coups de feu et des flammes, le conflit se décida à s'éteindre. En effet, les catastrophes sur Mobius ayant cessé, et les humains demeurant à Londor ou Station Square, bientôt, les mobiens n'eurent plus vraiment de preuves pour accuser leurs adversaires. La plupart des maires mobiens vivant à proximité de la capitale rappelèrent peu à peu leurs armées, leur ordonnant de cesser le combat. Et, aussi, Nelson, à la nouvelle que Sephyra était définitivement guérie, avait décrété qu'il n'avait plus de raison de se battre.
Un traité fut rapidement signé suite à cette mauvaise expérience. Il y avait eu des morts et des blessés à vie, la guerre, comme toute les autres, avait été horrible et impitoyable ; mais même à contrecoeur, il leur fallait tirer un trait dessus. C'était ensemble que mobiens et humains comprendraient qui était derrière les massacres dans le monde et ces catastrophes si étranges.
Sephyra avait fini de se rhabiller. Elle refit le noeud de son corset, passa sa main dans sa chevelure, essaya de sourire devant la glace. Mais ses yeux avaient conservé une profonde tristesse, une crainte et une mélancolie qu'elle ne parvenait pas à chasser. Elle était seule dans sa petite chambre de chasseuse de rang 4. Mais alors qu'elle s'apprêtait à sortir, bagages en main, on toqua à la porte.
- Qui est-ce ? questionna la roussette, en reposant ses affaires sur son lit.
Ce fut Luceria qui ouvrit la porte. Les deux filles s'échangèrent un simple regard, puis l'échidnée grise entra, avant de refermer la porte derrière elle. Elle ne se sourirent même pas.
- Je suis soulagée de te savoir en vie, déclara Sephyra.
- Et moi donc, répondit Luceria. Pendant que tu étais hospitalisée, je suis passée rang 4, moi aussi.
- Oui, on me l'a dit.
Un petit silence s'ensuivit. Les deux amies ne se regardèrent que très peu, visiblement gênées.
- Alors, tu t'en vas ? demanda finalement l'échidnée, osant briser le silence.
- Oui, répondit son amie. J'ai pris ma décision. Ca fait tellement longtemps que je n'ai pas vu Anethie, ou ma famille adoptive... j'ai besoin de savoir s'ils vont bien.
- Mais tous les conflits n'ont pas cessé ! s'exclama Luceria. Nelson a besoin de toi, en ce moment, alors attends encore un peu !
- Pardonne-moi, mais je dois y aller.
La roussette récupéra son sac et ses affaires, contourna son amie restée muette de colère, puis ouvrit la porte et s'apprêta à sortir. Mais avant, l'échidnée se retourna brusquement et lança à son amie :
- Je pensais que cette vie avait recouvert l'ancienne ! Et puis, Nelson n'était pas d'accord pour te laisser partir ; si ?!
- Je sais qu'il comprendra... déclara Sephyra sans se retourner. Si je ne reviens jamais en tant que chasseuse, alors je serai son ennemie.
- Qu'est-ce qui... qu'est-ce qui te prend ?... souffla Luceria, abasourdie et aussi effrayée. Ca veut dire quoi, ça ?...
Lentement, Sephyra tourna sa tête vers son amie. Ses yeux émeraude pénétrèrent en elle, la faisant frémir de peur. Comment, pourquoi, la chauve-souris avait-elle tellement changé ? Où était passée l'apprentie qu'elle avait bousculée devant le palais de Station Square, un an de cela ?
- Nelson sera d'accord, quoi qu'il arrive, déclara la roussette avec un calme effrayant. Tout ça parce que... lui aussi le savait...
Luceria se détendit légèrement :
- Savait... quoi ?
Sephyra se retourna, fit quelques pas dans le couloir, puis leva la main pour faire un signe d'adieu à son amie. Jamais, jamais un seul instant elle ne s'était doutée de ce que ce geste allait signifier, à l'avenir.
Sephyra quitta Station Square.
Par la voie du ciel, elle quitta les immeubles gigantesques, ainsi que celui où elle avait habité si longtemps, la petite chambre où elle avait laissé sa meilleure amie bouche bée, immobile, craintive et maintenant, attristée.
Elle quitta sa meilleure amie, après lui avoir laissé les mots du doute et de l'inquiétude.
"
Il savait... qu'on ne pourrait jamais se ressembler, lui et moi."