C'est une idée de fic qui m'est passée par la tête. Mon autre fic n'est pas abandonnée, loin de là. Mais j'avais besoin d'écrire autre chose. M'enfin, je vous laisse lire. La seule précision que je pourrais apporter est que le titre est mal choisi. Enfin, disons que c'est une des choses qu'il pourrait arriver à Hunter.

Je n'en dis pas plus. Bonne lecture !




07:45

Merde.
Merde, merde, merde ! Je suis à la bourre ! Chier !
Quelque chose remue dans le lit à côté de moi.

« Désolé ! »

Je laisse ma copine en plan. Désolé, mais là, je suis à la bourre. J'ai cours, moi.
J'enfile rapidement l'uniforme posé sur mon bureau, à côté d'innombrables CD gravés et de deux ordinateurs. Pas éteints d'ailleurs. Mais pas le temps ! Meeeeerde !
Je viens de renverser une pile de CD. Les voisins gueulent. Tant pis.
Je sors dans la rue, ma chemise à moitié ouverte, mes lacets pas faits, mais comme je l'ai déjà dit ... Enfin, on sait. Et là, c'est le drame.
Le bus, là, en face ! Mais faut que je traverse la rue ! Et il y a trop de voitures ! Tant pis !
Je m'élance, esquive, une voiture, deux ... Et la troisième m'embarque avec elle. Ça fait mal ... Mais pas le temps de penser à ça. Le chauffeur s'arrête, me gueule dessus, mais je m'en fous. J'ai déjà filé vers le bus ... Qui ferme ses portes et démarre sans moi.

« Arrête-toi, merde ! »

Quel enfoiré ce type ! Au moment où je brandis le poing, il accélère, me laissant en plan. Je me retrouve comme un con au milieu de la rue. Les passants me regardent de travers, avec ma chemise débraillée et mon bras en sang ... Tiens, je saigne ? Sûrement à cause de l'autre chauffard qui m'a renversé ... Quoique c'est un peu de ma faute. Mais passons.
Je regarde ma montre. 07:52 ... Et je dois y être à huit heures. Merde. Ca commence à bien faire. Mais bon, vu que j'ai pas le choix, je crois que je vais devoir y aller en courant. Seulement, ce serait plus rapide par les toits. Mais je pense que ça la foutrait mal d'arriver au lycée comme un voleur.
Eh ouais. Je suis au lycée; Je m'appelle Hunter et j'ai seize ans. Je suis en première dans un lycée que je ne connais même pas ... Je viens d'être transféré suite à un incident. Mais j'ai pas envie d'en parler maintenant, surtout que je dois pas perdre mon souffle si je veux arriver à l'heure.
La prochaine fois, je prendrai la moto ...

08:13

« Monsieur ... Veuillez accepter ... mes plus plates ... excuses ... »

Je suis complètement essoufflé, à moitié recouvert de sang et de transpiration, et par-dessus tout ... Je suis à la bourre. Encore. Je dois avoir un don pour ça. Dès qu'il y a un rendez-vous important dans ma vie, j'arrive en retard. Je crois même que ma petite copine m'en veut encore d'être arrivé si souvent en retard. M'enfin, ça vous regarde pas, c'est ma vie.
Pendant que le professeur me sermonne, j'observe ma nouvelle classe. Pas de doute, ce lycée tient bien sa réputation : devant moi, je vois une majorité de racailles et de nanas qui ne me donnent pas envie de faire plus ample connaissance. Mais je vois quand même par-ci par-là quelques élèves qui m'ont l'air sympa.

« ... Et comment comptez-vous avoir un emploi avec un quart d'heure de retard ? »

Je dévisage lentement ce hérisson aux petites lunettes carrées. Il a une moustache grisâtre, tout comme son pelage, et ses yeux marrons sont vifs et acérés. En voilà un qui cache bien son jeu.
Une tension s'installe entre nous. Je sens qu'il attend une réponse, et je l'ai déjà. Mais je n'ai pas envie de lui répondre ... Tant pis, même si ça me vaut un aller simple vers le bureau du proviseur.

« Cela ne concerne que moi, monsieur ... ? »

Bizarre, il arrive plus à articuler maintenant. Ce type est vraiment prof ? M'enfin, ça me fait des vacances. Je vais m'asseoir au fond, sous le regard d'une trentaine d'élèves qui m'observent avec des yeux ronds.

« ... Ben quoi ? »

Ah ouais, j'avais oublié. Je suis en sang. Mais on s'en fout ...
Je jette un regard au prof. Il vient de fermer sa grande gueule pour de bon, on dirait. Et il ne m'a pas envoyé chez  le dirlo. Bon. Ma réputation est-elle si bonne que ça ?
Non, là, je me monte un peu la grosse tête. Je viens d'un établissement privé pour garçons, c'est vrai. Je suis dans les élites, c'est vrai. Mais bon ... Je pensais que ce prof connaissait un peu la raison de mon transfert ici. Tant pis pour lui. Quoique, après le regard que je venais de lui envoyer en pleine face, je ne voyais que peur dans le sien.
Après un temps, le hérisson gris m'adresse à nouveau la parole.

« Je suis monsieur Takeshi, professeur d'histoire. »

Ceci explique cela. Moustache, lunettes, bégaiement ... typique des profs d'histoire, ça.
Je juge peut-être un peu vite, mais croyez-moi, je peux vous assurer que ce type est en vérité une lopette. La preuve, il ne m'a même pas envoyé dans le bureau du proviso alors que je lui ai manqué de respect. M'enfin.
Le cours commence. D'où je suis, j'entends bien les murmures des autres élèves. Je fais mine de ne pas les entendre en palpant mes blessures. J'ai deux morceaux de verre plantés dans le bras, et une entaille au-dessus de l'œil gauche. Et j'ai rien pour arrêter le saignement.
Enfin, c'est ce que les gens croient. Moi-même, je ne sais pas trop ce que c'est. Tout ce que je peux dire, c'est que ça provient d'une cicatrice que j'ai sur le torse. Cicatrice cachée sous ma chemise, et heureusement d'ailleurs, parce que sinon je sens que le prof d'histoire nous aurait fait un malaise.
Mais reprenons. Les discussions des élèves sont assez intéressantes. La plupart ne parlent que de mon arrivée, tandis que certains – sûrement les têtes de classe – écoutent le cours et se foutent complètement de ce qui les entoure. Et pas loin de moi, j'entends distinctement quelque chose de bien intéressant ...

« Non mais vous l'avez vu, celui-là ? Il se pointe comme ça, il envoie chier le prof ... Bon, ok, j'avoue, il a bien fait, Takeshi est un connard. Mais il se prend pour Dieu ou quoi ? »

Dans mon coin, je ne peux retenir un sourire. Ce renard-là avait un jugement intéressant. Mais son attitude ne me plaisait pas du tout. Je retiens ton visage, petit. On parlera plus tard, si t'as un problème.
Ah, ces jeunes ... Normalement, je n'agis pas comme ça avec les profs. Mais ce con de Takeshi s'était complètement foutu de mon état physique, il m'avait directement collé l'étiquette du 'type toujours à a bourre'. Et ça ne me plaisait pas du tout. M'enfin, tu joues avec ta vie, coco. Je déteste que l'on me manque de respect.


10:00

Je me suis fait chier pendant ces deux heures. Bien comme il faut, en plus. Prof à la voix pourrie, nanas qui essayent de me draguer pendant le cours, mecs qui me balancent des objets ... M'enfin, ça me remplit ma trousse, surtout que je l'ai oubliée aujourd'hui. Bande de cons.
Je marche tranquillement sur une étrange voie qui relie les différents bâtiments du lycée. Cette 'route' est entièrement sous verre. C'est assez impressionnant, mais qu'est-ce que ça garde la chaleur ! Heureusement, quelques parois en verre peuvent s'ouvrir, laissant passer un agréable courant d'air. Je ne comprends pas pourquoi on a fait ce genre d'installation dans un lycée pareil. D'ailleurs, on voit tout de suite pourquoi il ne fallait pas faire ça : pas mal de parois vitrées sont taguées, et la voie en elle-même pue la peinture des bombes. Quel dommage.
Enfin, ils n'ont pas fait la même erreur partout. Les bâtiments sont en tôle et en béton, tous deux de couleur grise. Bon, c'est vrai qu'on voit bien les tags là-dessus, mais c'est moins dommage que de dégrader ce couloir de verre. M'enfin.
Je rentre dans ce qu'ils appellent « Bâtiment trois ». Apparemment, le cours de maths c'est par là. Deux heures dans le fion. C'est reparti ...


10:08

Le prof arrive à la bourre. Je sens que je vais bien m'entendre avec lui. Mais ce qui m'a le plus foutu sur le cul ... C'est que ce type, je le connais.

« Hé ! »

Ouais ! Je le connais même un peu trop bien ... Ce type-là, c'est le frère de ma copine. Seulement, je savais pas qu'il était prof ici. Je le plains. M'enfin, lui aussi c'est un échidné, et les échidnés forcent le respect. En tout cas, c'est ce qui se dit.

« Tiens tiens tiens ... Je te connais, toi.
- Ben ouais. Espèce d'abruti.
- Ta gueule, toi. Je te connais que de vue. »

Sympa ... Enfin, je le comprends. Il ne m'aime pas trop, parce que je lui ai piqué sa sœur. Mais passons.
L'échidné roux ouvre la porte, et je le suis. Je me place au fond, mais cet enfoiré me replace devant. Direct. J'ai même pas eu le temps de souffler.

« Tu m'en veux, hein ?
- Non, tu es nouveau ici, alors je te place devant. »

Tout ça dit avec un regard sadique. Les autres élèves rentrent, et je vois le renard roux de tout à l'heure entrer en pouffant comme une gonzesse. Apparemment, l'avant n'est pas une bonne place, avec Kanaga. Putain ... tout ça parce que j'aime sa sœur. C'est dégueulasse.
Le cours commence. Pendant deux heures, j'ai encore eu droit aux objets volants non identifiés dans la gueule, et, en plus, aux coups de règle de Kanaga lorsque je me retournais pour lancer un regard assassin à mon voisin de derrière qui s'amusait à me planter son crayon dans le dos.


12:00

« Viens voir par ici, toi. »

Je l'ai coincé, cet enfoiré. Saloperie.

« Ca t'amuse de me faire chier en cours, hein ? T'aimes bien quand Kanaga me fout des coups de règle, hein ? »

Je dois faire peur quand je suis énervé, vu la gueule que tire le chien qui est devant moi. Son pelage est aussi blanc que je suis noir. Ses deux oreilles en pointe sont rabaissées, et ses deux yeux bleus dont baissés derrière ses lunettes rectangulaires. Instinctivement, il a placé ses deux bras en crois devant sa tête. Non, je peux pas le frapper, c'est pas possible.
Je me radoucis.

« Comment tu t'appelles ? »

Il tremble. J'ai fait aussi fort que ça ? Eh ben, vaut mieux pas que je m'énerve trop, alors.
Seulement, il ne veut pas me parler, alors j'élève le ton.

« Réponds-moi !
- Je ... Je m'appelle White.
- Hum. Moi c'est Hunter. Mais bon, on s'en fout. Pourquoi tu me faisais chier en cours ? »

Nouveau silence, ponctué par les quelques tremblements de White qui semble se calmer. Il baisse lentement les bras.

« Tu ... Tu ne vas pas me frapper ?
- Vu la tronche que tu tires, je pense pas.
- ... »

Hé ! Le type vient littéralement de se jeter sur moi en pleurant. Mais qu'est-ce qu'il a ? J'y comprends plus rien ...
Lentement, il se calme, et me lâche. Dans ses yeux pleins de larmes, je vois à présent plus de joie que de crainte.

« Merci ! Enfin quelqu'un de gentil ! Je n'en peux plus de tous ces types qui n'arrêtent pas de me harceler. Si j'ai fait ça ce matin, c'est parce qu'on m'y a forcé. Ils ont menacé de me frapper et de me voler mes affaires si je ne le faisais pas ... »

Je ne m'étais donc pas trompé quant à la manière de penser des gars d'ici. Ce gars-là devait alors être le bizu du lot. Mais j'aime pas abuser des faibles. Mais faut que je le fasse parler, ce White.

« C'est quoi encore cette classe ? Et puis, qu'est-ce que tu fous dans un lycée comme celui-là ?
- Eh bien ... Mes parents sont très pauvres, et nous sommes cinq enfants. Ils ne peuvent pas nous payer de scolarité dans un établissement privé. La classe dans laquelle tu as atterri existe depuis la sixième. Nous avons tous suivi le même chemin, pour le meilleur mais souvent pour le pire. Je n'aime pas me battre et je déteste la violence. Du coup, les autres en ont profité et abusent de moi comme tu as pu le voir. Mais maintenant, tu vas m'aider, hein ?
- Ola, t'avance pas trop vite petit ... »

Bien sûr que je vais t'aider, baka ! Même si ça va me valoir pas mal d'ennuis ... Mais bon, je me suis sorti de pire que ça.
Un gargouillement sonore se fait entendre. Je baisse les yeux vers mon estomac ...

« Dis, tu connais pas un bon endroit ou bouffer ? J'ai la dalle, et j'ai pas envie de manger à la cantine du bahut. »

Le chien s'élance à toute vitesse vers la sortie, m'intimant de le suivre. Je le suis avec un sourire. On dirait vraiment un gamin.

*arrive à tire-d'ailes et se pose sur le bureau de Mr. Takeshi en faisant un clin d'oeil à Hunter*

Hey, voyez-vous ça ? Une nouvelle petite merveille pour notre cher forum de PSo F ?
Ortho impeccable, humour marrant ( pléonasme, je sais... ), descriptions précises et concises ( c'est le cas de le dire ! ), enfin tout est impec' quoi...
J'ai bien hâte de continuer à suivre les aventures de Hunter dans ce lycée de fou ^^ Tu comptes inclure des persos de forumeurs dans le lycée ? Pour savoir, parce que c'est un cadre propice à ce genre d'expérience, un bahut ^^
 
Prem's au fait. Mais quoiqu'il en soit, je te félicite chaudement pour ce chapitre et j'attends la suite avec impatience. Bon courage mon cher Hunter !

*file un coup de katana à Mr. Takeshi et repart en volant par la fenêtre ; sauf qu'ayant mal visé elle se paye une vitre et retombe inconsciente sur le sol, générant un blanc inquiétant dans la salle*

*réveille Sephyra*

Bien visé.

Eh bien, oui, je 'recherche' certaines personnes à mettre dasn cette fic. Comme tu l'as dit, je trouvais ça intéressant de rajouter mes forumers préférés dans cet écrit-là ^^

Bref, pour les intéressés, faites-moi signe ! Je proposerai aussi des postes à certains. x)

Content que ça te plaise.

Edit : je fais mes débuts sous Open Office, et, en me relisant, je constate que les tirets utilisés pour les dialogues ont disparu. J'ai édité tout ça, et je serai plus vigilant à l'avenir.

Ouaouh nouvelle fic! Elle me plaît beaucoup!

Je remarque que t'y mets beaucoup du tiens là-dedans: ton perso passe en 1ère, il atterrit dans un nouveau lycée, et celui-ci est pourrit! Dis-moi, tu sors quand-même pas avec la soeur de ton prof de maths xD? A part ça, le coup de la voiture qui heurte Hunter m'a fait rire, parce que lui, il se prend une voiture, il se relève, ne pense qu'au fait qu'il va être en retard, et se dit à peine "oh je saigne...", alors que pour toute autre personne, bah ça aurait été fatal >.> Le mec qui l'a heurté a dû être surpris! J'aime beaucoup le début: "merde merde merde!". Quand tu dis ça, tu parles à mon subconscient, ah! Merde est un mot magnifique, même si les profs l'aiment pas >.>

En khôle, je me suis retrouvée plusieurs fois à dire merde, bah ils ont été plus choqué par ça que par les trucs que j'inventais au tableau! Le prof de français m'a proposé quelques alternatives dont je ne me rappelle pu, le prof de méca m'a dit que c'était pas bien ("tu sais, plus tard, il faudra que tu adaptes ton langage à ton interlocuteur: à ton patron, aux ouvriers, aux techniciens..."), celui de maths m'a dit "comment tu causes!" (et c'est lui qui parle "d'exemples foireux" et de "courbes qui servent à rien" quand il nous écrit son cours)... Y a pas une khôle où j'ai pas dit merde! Même en anglais j'ai dû le faire...

Les profs d'histoire-géo, c'est vrai, ils ont tous des lunettes. Pour la moustache et le bégaiement, pas vrai du tout. Mon prof de l'an dernier avait une voix d'hôtesse de l'air (il nous avait prévenu à l'avance), et celui de l'année d'avant il avait un chapeau, il racontait beaucoup de conneries, il disait qu'on était des coyotes, voir des mamouths, il avait l'internationnale comme sonnerie de portable, il parlait tout le temps du congo (d'où il venait)... Mais celui de l'année d'encore avant, lui, il l'avait, le bégaiement. Mais pas la moustache. Il avait des pantalons à carreaux >.>

Tiens, j'y pense! C'est ça que j'ai hâte de voir! Hunter en anglais.

prof: Good morniing ev'ry bodyyyyyy! Ooooow! Daaaaaarling! What's your naaaame?
hunter: Shut up.
prof: Ow! That is a shaaaame!
hunter Yes, fuck."

...

En TP de physique-chimie? Bataille de pissettes, quand le prof est retourné, dessinage de bites pour les plus cons, sur la blouse de leurs voisins...

En sport. Tout le monde est mis K.O. par Hunter qui en profite pour se défouler.

Le prof: Mais... C'était pas boxe!
Hunter: Ah bon? Pas grave...

En SI, prof d'électro louche (à moins que tu veuilles mettre SVT). En TP, il arrive par derrière et chuchotte à l'oreille de Hunter.

"Je suis pédobeaaaaaaaar!"


...
Bref.

ROWI !

°W°

J'adore. Vraiment. L'histoire, les gens, les descriptions, l'humour, etc...
Nan mais, elle commence bien ton histoire.
L'idée est pas mal, et surtout bien exploitée. Et puis blablabla...




J'adore²

Rekkua ... Ah putain, X'D

J'adore ton commentaire. t'as une imagination débordante, tu le sais, ça ? En tout cas, je suis resté plié pendant cinq minutes après avoir lu ton commentaire. Ça fait plaisir autant d'enthousiasme.

Pour le prof d'histoire, bah, faut pas le dire, mais j'ai un peu pompé sur celui que j'ai cette année ^^" Bon, j'avoue, tous les profs d'histoire ne sont pas comme ça, mais bon ...

Rahputain, XDDD

... Je viens de me refaire ton commentaire.

Merci ! =3


Van', ça me fait plaisir que tu aimes. Je vois que t'aimes pas trop le blabla, alors juste merci pour le com. =3

Tiens, et j'ai oublié pour achever mon commentaire (ou t'achever toi, je sais pas...)!

En méca, c'est UNE prof. Archi sexy, tu te demandes ce qu'elle fout là en gros, puis lors d'un des cours, elle veut montrer le fonctionnement d'un verrin >.>
Tous les mecs de la classe bavent sur leur table alors qu'elle exprime comment rentre et sort la tige, tandis qu'elle parle de la pression qui se libère, et bla et bla, puis rebla. Le tout avec la voix sensuelle et peut-être même des petits couinements de sa part pendant que l'inspiration fait qu'elle se contorsionne...

Hum.
Je devrais censurer?


*s'enfuit en rampant*

Je ne ferai aucun commentaire là-dessus. Mais j'approuve ... Ah, merde, j'ai commenté.

Dis, tu veux pas écrire à ma place ? *sort*

Enfin. Tu sais quoi ? Je t'y mettrai bien, dans cette fic ... Ça te dit, un rôle de prof ? x)

Je suis très inspiré, so, suite.


12:24

« Hé ! T'aimes le chinois, j'espère ! »

Quelle question. Bien sûr, que j'aime !
White m'a emmené devant un resto chinois assez classe. Je connais de nom. Enfin ... J'espère qu'ils ne se souviennent plus de moi, là-dedans, sinon je suis grillé.
Sans dire un mot, je pousse la porte du resto. Nous arrivons dans une antichambre plutôt sympa, décoré dans le pur style chinois, avec du rouge, des dragons et tout et tout. A ma droite et à ma gauche, il y a deux miroirs. Et là, c'est le choc le plus gros de toute ma vie, ou presque : ces uniformes sont laids ! J'avais pas fait gaffe ce matin, j'avais trop de trucs à penser. Mais là ... Quelle horreur ! La tenue est composée d'une veste et d'un pantalon gris, et en-dessous, d'une chemise blanche ... Tiens, pas de cravate ?
Je me tourne vers White.
Ah, merde. Y avait une cravate dans le lot. Rouge sang. M'enfin.
Je sais pas si les gars du resto vont me laisser entrer, vu l'état de mes vêtements. Mon pantalon et ma veste son HS sur le côté gauche. La manche gauche de ma chemise pend lamentablement. Mais bon, j'ai rien d'autre à me mettre. Faudrait peut-être que je pense à passer à la maison pour aller piocher dans le rab qu'on m'a fourni.

Au bout d'un laps de temps qui me semble interminable, un panda habillé d'une robe rouge dans le pur style chinois vient nous accueillir. A ma vue, je vois ses yeux s'agrandir.

« Vous ...
- Sans rancune, j'espère ? »

Faut croire que non, vu que le gars nous ouvre la porte. Il nous installe à une table pour deux, dans de petits poufs rouges. Décidément, c'est la couleur qui domine, ici.
Toutes les tables sont séparées par de petits murets de bois sombre, mais nous avons quand même une vue sur l'entrée. A ce que je vois, personne n'entre après nous, et, vu le silence qui règne dans l'établissement, nous devons être les premiers.
Nous passons rapidement commande auprès du panda qui était venu nous ouvrir. Timidement, White lève les yeux vers moi.

« Pourquoi tu as dit 'sans rancune' au serveur ? »

Je soupire. Mais bon, j'avoue que c'était quand même un bon moment. Je me remémore les faits, et je jure que mon sourire s'élargit.

« Ben ... Disons qu'on a eu quelques emmerdes avec mes amis, et qu'on a du fuir. Quand on est passés à proximité du resto, une voiture m'est rentré dedans et je suis passé à travers le sas d'entrée ... Et j'y ai laissé mes traces. D'ailleurs, c'est sûrement pour ça que ça paraissait neuf. »

Oui ... Dans mes souvenirs, il n'y avait ni dragons, ni miroirs. M'enfin. On s'en fout. N'empêche que c'était un moment sympa de ma vie. Même si j'ai morflé. Ou bien était-ce la voiture qui avait morflé ? On s'en fout, encore une fois. Je suis vivant.

Pendant tout le repas, j'ai fait parler White. Il m'a raconté à peu près tout ce que je devais savoir sur les élèves de la classe. Impressionnant, ce petit. Il a une capacité d'observation et de déduction des plus élaborées. Du coup, il m'a même donné le nom du renard roux sans que je lui demande. Il m'a aussi dit que c'était le 'chef' d'une bande de racailles de la classe, et qu'apparemment, ils m'en voulaient.
Merci petit, mais ça, je le savais.


12:47

« Merci, et à bientôt ! »

Ça sonnait presque faux dans la bouche du panda. Mais bon, vu que c'était moi qui avait réglé, il s'en foutait pas mal.
En sortant, White était tourné vers moi, et ce qui devait arriver arriva. Il heurta quelqu'un, et tout deux se retrouvèrent à terre.

« C'est ballot ... »

Tiens ... ? La personne que le chien a heurté me dit quelque chose. Hum ... Cet uniforme gris ? Ces cheveux bleus ? Merde, je suis sûr d'avoir vu cette nana quelque part.

« Désolé, Sephyra ... »

Sephyra ? Je retiens. Elle doit être dans notre classe, je pense. Et vu la couleur qu'a prit le visage de White, je crois qu'il a le béguin pour elle. M'enfin, je garde ça pour moi ... Ou pas.
J'attrape la main des deux hybrides. Cette Sephyra a la peau aussi noire que moi. Ça fé plaisiw dé voiw des conmfwewes dé la même espèce.
... Hein ?  Rooh, si on a même plus le droit de déconner ... M'enfin.
La nana me lance un regard reconnaissant. Waah, les jolis yeux verts ! Presque comme ceux de Fly. Elle pourrait me faire craquer, moi aussi ... Je comprends le petit, maintenant.
Alors que nous nous éloignons, je place un coup de coude dans les côtes de mon camarade, qui me lâche un « quoi ? » tout en rougissant.

« Dis-moi petit, elle te fait craquer la petite Sephyra, hein ?
- Mais ... Mais mais mais non ! Non non no ! Pas du tout ! »

On me la fait pas, celle-là. Je suis passé avant, laisse tomber. Et puis, quand on devient rouge comme ça, juste à cause d'une petite connerie ... Je t'arrangerai un coup. Ou pas.
Tiens, au fait, maintenant que j'y pense ...

« Hé, on a quoi cet aprem ? Je sais même pas dans quelle section j'ai atterri, ça craint. »


13:23

« Attends-moi ici, je peux pas te laisser monter avec tout ce bordel. »

finalement, on est allés jusque chez moi. J'ouvre la porte de l'appartement, qui n'est pas verrouillée. Pas normal ... En plus, tout est sombre là-dedans. Putain, sa mère lui a jamais dit qu'il fallait ouvrir les fenêtre ? Mon appart sent la nana !
M'enfin, c'est pas moi qui vais m'en plaindre.
Je ferme lentement la porte, et là ...

« Tayooooo ! »

Un truc vient de me percuter. Un truc roux avec des dreads. Un truc qui sent la nana.

« Hé, arrête, tu m'étrangles ! »

S'ensuivit une scène de lutte fictive que je ne vous raconterai pas, vu qu'elle est un peu trop cochonne pour vous. (Arrêtez de baver, bande de pervers !)
Au bout d'un moment, Fly me lâche, et je l'aide à se relever. J'entends White qui tambourine à la porte.

« Ça va, gamin ! J'arrive dans deux minutes ! »

Je m'avance rapidement vers ma chambre, ouvre l'armoire et y trouve de quoi me changer. Pendant ce temps, ma copine va à la porte d'entrée, regarde par le judas, puis revient se coller contre moi.

« Dis, c'est qui, le petit à la porte ?
- C'est White. Il est dans ma classe ... Le problème, c'est qu'il est un peu faible. Donc j'ai décidé de le surveiller un peu.
- Du Hunter tout craché. Dis, tu finis à quelle heure ? Parce que j'ai pas cours, moi.
- Chanceuse ... J'en sais rien. »

Elle me tire la langue et me fait un clin d'œil allumeur. Ah, qu'elle est mignonne ... Je ne me passerai jamais d'elle.
Je finis de me changer. Elle n'a rien dit quant à mes vêtements déchirés. Faut dire qu'on commence à avoir l'habitude, tous les deux. Avec toutes les emmerdes qu'on a eu ...
Je prends deux casques sous le lit, et une paire de clés sur mon bureau surchargé. Faut vraiment que je débarrasse tout ce bordel ...

« Tu prends la moto ?
- Ouais. Ça te dérange pas ?
- Non, c'est bon, de toute façon je comptais juste aller courir un peu.
- Ok. Allez, j'y vais, on va être à la bourre. »

Elle se précipite vers la porte et l'ouvre ... Hé, mais elle est folle ? En soutif, elle va faire faire une crise cardiaque au petit !

Je tire White par le bras tandis qu'il regarde Fly avec des yeux ronds. T'emballe pas, petit, c'est ma nana ...
Arrivés en bas, je lui enfonce un casque sur le crâne. J'ouvre la porte du garage.

« Waaah ! Hunter, chanceux ! »

Il s'attendait sûrement à une mob. Eh béh non ! Mais bon, au lieu de baver sur tes pompes, tu ferais mieux de monter, sinon on va être à la bourre.

Si un jour vous voyez un échidné noir sur une moto de la même couleur, écartez-vous.


13:31

« Merde, on est à la bourre !
- Mais non, regarde, c'est la porte, là ! »

Je sais pas si c'était une bonne idée de l'ouvrir d'un coup de pied. M'enfin, pas le temps. En tout cas, c'était une entrée 'fracassante'. Je crois que j'ai pété le verre de la porte en la faisant claquer contre le mur.

« Désolé pour ...
- C'était pour me dire 'Bonjour, excusez-nous de notre retard' ? C'est très gentil à vous. Tellement que je me sens obligée de vous rendre la pareille ! Allez vous asseoir en attendant. »

Sympa, la prof. Troisième fille aux yeux verts de la journée, moins sympa des trois. C'est officiel, j'aime pas cette prof. D'ailleurs, c'est quoi comme matière, ça ?
Je reviens en arrière et regarde la plaque sur la porte.
...

« Heiiiiiiin ? C'est quoi, ça ? 'Électronique' ?
- Désolé, mais ici, c'est pas le lycée privé je-sais-pas-trop-quoi. Ya pas de première S, ici. »

Ah, la merde ! Je m'sens roulé. Bon, tant pis, je vais faire avec. Vaut mieux que je reste avec White, je pense qu'il va m'expliquer le truc.
Par contre ... Vaudrait mieux que j'enlève mon casque.


17:30

Ça sonne, enfin. J'en peux plus ... La prof, là, Sly, putain ... Elle et ses sarcasmes, je m'en passerai bien. Je ne crois pas qu'elle m'aime beaucoup, et qu'elle se rassure, c'est réciproque.
Nouveau passage dans le couloir de verre. Bizarrement, ça sent moins la peinture. A mon avis, demain, ça sentira de nouveau ...Peut-être que je devrais investir dans un masque à gaz, si je reste longtemps dans ce bahut.
Plus loin, devant nous, le groupe du renard roux ricane bêtement. Je ne sais pas ce qui les fait rire, m'enfin, on verra, ou pas. Je m'en branle.  C'est leur vie, après tout.

Sauf que quand ils interfèrent avec ma vie, ça me regarde.

« Ma bécane ! »

Bordel ...

« Qui est l'enculé qui a crevé mes pneus ? »

Le groupe d'abrutis rigole. Mais ça va pas se passer comme ça ! Oh que non !
Devant toute la classe, je chope le renard et lui envoie une droite dans le pif. D'après le craquement, je crois que je lui ai pété. Mais j'en ai rien à foutre. Ca va chier !

« Tu vas payer pour ça ! Allez, parle ! Dis-moi qui a fait ça ! »

Coup de genoux dans le ventre. Ce con me crache du sang au visage. Je le relâche et lui enchaîne un balayage qui le met à terre. Il est complètement sonné. Ses potes ont la pétoche. Les gens forment un cercle autour de nous. Lentement, le renard lève la tête vers moi.

« Connard ... Tu paieras pour ça.
- Et toi tu paieras pour ma moto. Allez,je sais que c'est toi. Tu te marrais bien, avec tes potes, non ? »

Mais tout à coup, je sens que l'on m'attrape par derrière. Je tourne la tête et vois deux profs, donc Kanaga.

« Lâchez-moi ! Ce type a crevé les pneus de ma moto !
- T'as une preuve ?
- Kanaga, déconne pas ! Tu le sais très bien que j'accuse personne pour rien !
- Tu diras ça au dirlo ! Et arrête de me tutoyer ! C'est comme si je ne te connaissais pas ! »

Quel connard. Il se venge, encore et toujours. Pourtant, je traite sa sœur comme une reine. Je ne l'ai jamais maltraitée. Je ne comprends pas ... Pourquoi cette haine ?
On m'entraîne dans le bureau du proviseur. Je vois d'ici un grand bureau en bois sombre, et un peu partout des tableaux ou des photos montrant telle ou telle personne. Et je ne m'étais pas trompé.


21:08

Trois heures et demie à me faire gueuler dessus par un loup barbu et grisonnant. Il m'a fallu une heure pour lui faire comprendre que je n'avais ni parents ni tuteurs. Une heure de plus pour lui démontrer les faits. Et lui, il lui a fallu deux minutes pour me foutre un jour d'exclusion. Je suis dégoûté.
Je n'arrête pas de revoir le sourire de Kanaga. Ce sourire sadique et triomphant. C'est dégueulasse. Ça sent le coup monté, j'en suis sûr.
Il fait nuit maintenant. Je prends mon portable et appelle un ami qui pourra s'occuper de ma moto. Il m'assure arriver dans moins de dix minutes avec des pneus neufs. Je le remercie et m'assois sur la selle, casque sous le bras.


21:10

« Vous croyiez que je ne vous avais pas vus arriver ? »

Une dizaine de mecs cagoulés m'encerclent. Deux ont un couteau, et les autres des bâtons.
Sans plus de paroles, je lance mon casque vers un des types au couteau, et je me précipite sur un autre. Je lui arrache son bâton des mais, lui frappe la nuque avec, et je le finis avec un coup de pied retourné qui l'envoie se fracasser contre un poteau. Aussitôt, deux autres se jettent sur moi. J'accueillis le premier d'un coup de bâton en plein milieu du ventre, lui coupant la respiration. Le deuxième se mange un  coup de pied identique à celui que son collègue a mangé, et mes deux adversaires s'écroulent dans un tas de chair.
Le type au couteau indemne se relève et gueule un bon coup. Pour tout réponse, je lui fais un doigt et fracasse d'un coup de bâton un gars qui s'approchait trop près. Je reste comme un con avec un morceau de bois dans la main ... C'est quoi cette qualité de merde ?
Tous les autres se jettent sur moi. Je pare un premier coup de bâton, puis un deuxième, et j'envoie un type au tapis grâce à un violent coup de poing. Tout à coup, une douleur aiguë me transperce le dos. Je me retourne violemment et attrape la main du type au couteau, imprimant une torsion. J'entends ses os se briser dans un craquement atroce.
Mais le couteau planté au bas de mon dos me fait souffrir, surtout que les autres essayent de taper dessus. Il remue dans mes chairs, les abîmant, les coupant, et bientôt la douleur devient insoutenable. Je m'écroule, et je sens les types me refiler des coups de pied. Et puis c'est le néant.

Ouais, t'es inspiré.

Mais c'est bien. Moi j'aime toujours.
Et que ça me fait chier de devoir faire style de pas poster pour des prunes.
Il faut que je fasse un peu de blabla, pour rallonger un peu tout ça.

Nan vraiment, c'est bas de crever les pneus de la moto super troklass.
Mais où est la bande de fumeurs de beuzons qui squattent l'entrée du lycée ?

Voilà, jpense avoir assez blablaté.

Eh ben, on dirait que se faire renverser par les voitures est une habitude chez hunter!
Fly, j'l'aurais pas cru comme ça xD Dans ton autre fic, elle était pas aussi explosive! Mais c'est marrant à lire!
Hunter qui ne sait même pas qu'il est en STI! Ca c'est pas mal >.>" Il vient au lycée, comme ça, les mains dans les poches, sans trop savoir pourquoi il est là...
Tu m'as fait passé pour une méchante, en prof, par contre xD Oh, c'est vrai, je t'ai autorisé à le faire >.>
En tout cas, je vois que ton perso a déjà des ennuis, c'est pas très juste! 2ème chapitre, une bagare! Rapide! Ce lycée, j'aimerais vraiment pas y être.

Moi non plus^^.

Personnelement j'ai pas trouvé de fautes : c'est pas drôle, j'ai rien à redire et j'avais pas envie de poster pour ne rien dire (c'est ce que je fais? pardon * va se cacher dehors*)

Plus sérieusement ta fic démarre super bien je trouve, on peut tout de suite identifier les personnages à des gens qu'on connaît et ça c'est génial.
Euh que dire de plus? En attente de la suite.

Je m'en souviendrai !

Première apparition x3 Déjà, je pensais pas arriver si vite ^^ Merci Hunter ^^
Bah sinon le chap est toujours aussi impeccable, c'est vrai que j'ai pas tellement de reproches à faire moi non plus. L'ortho est encore une fois impeccable... Donc je me dois de te souhaiter bon courage pour la suite. Allez Hunter, tue-les tous ! La prochaine fois j'espère que je pourrai te filer un coup de main, avec mon katana chéri x3 A moins que je sois plutôt là pour te mettre des bâtons dans les roues... On verra ^^

Continue, c'est génial ^^

Si j'arrive à garder cette inspiration, vous aurez droit à une suite par jour.


Merci pour vos commentaires ! ^o^


Sur ce, voici la suite.




21:13

« On dirait que tu as à nouveau besoin de moi. »

Je m'en serai bien passé, mais faut croire que j'ai pas le choix. Les images que le démon me transmet ne peuvent qu'accentuer ce sentiment.

« Allons-y. »

Ça fait longtemps que nous n'avons pas 'collaboré'. Disons que je n'aime pas trop partager mon corps avec cet esprit fou. Je suis sûr que c'est l'odeur de mon sang qui l'a réveillé.

« Exactement. D'abord ce matin puis maintenant. »

Putain, je manque beaucoup trop de vigilance. Mais tant pis.
Nous poussons un hurlement à l'unisson.


21:16

Je reprends ma conscience unique peu à peu, adossé à un poteau. La lumière qui dégage m'éclaire, ainsi que la dizaine de corps dans une position peu commune, baignant dans une mare de sang. Je suis moi-même plein de sang, mais je ne crois pas que ce soit le mien.

« Ca me fait toujours flipper quand je te vois te battre comme ça. »

Une main grise se place sur mon épaule. Axel.

« Moi aussi, ça me fait flipper. Tu peux me rendre un service ? Retire le couteau que j'ai dans le dos. »

Il sait que je ne plaisante pas avec ça. C'est pas la première fois qu'on a affaire à des situations pareilles. Je serre les dents, et, sans prévenir, il retire la lame d'un coup sec. Je crache un peu de sang.

« Merci. »

Sans un mot, nous allons jusqu'à son fourgon. Nous prenons ce qu'il faut, et nous nous mettons au boulot. Petit à petit, une conversation prend forme entre nous. Ce loup gris est un taciturne. Ses yeux sont de la même couleur que son pelage, et il porte toujours un bleu de travail. Son dada, c'est la méca. Il adore bricoler les motos, les voitures ... Bref, tout ce qui a un moteur, il bricole. C'est d'ailleurs lui qui a boosté notre 125. M'enfin, chut, les flics doivent pas le savoir.


21:35

« Je suis ren... »

Elle s'est endormie devant la fenêtre. Qu'elle est belle quand elle dort ...
J'enlève mes vêtements imbibés de sang, puis prend ma douce dans mes bras. Je l'amène au lit, l'y dépose et la borde. Elle est vraiment belle ...  Mon vieux, t'en as de la chance. Prends bien soin d'elle, parce que t'en trouveras pas deux comme ça. Enfin.
Vaut mieux que j'aille à la douche.


JOUR 2

07:20

J'ai l'impression d'avoir loupé quelque chose. Je me passe la langue sur les lèvres. C'était là, il y a quelques secondes. Quelque chose de chaud ... J'ouvre les yeux. Et je me rends compte que je suis allongé, seul, dans mon lit.
Je me lève. Direction les chiottes. Faut que je pisse.
Passage rapide à la salle de bain. Je regarde ma blessure d'hier : elle a presque totalement disparu. Faut croire que j'ai pas trop perdu en capacité de régénération.
Petit déj' peinard, musique tranquille ... Aucun risque que j'arrive en retard, aujourd'hui, c'est ma journée d'exclusion.
On sonne à la porte.
Hmmm ... Qui ça peut être ? Fly qui a oublié ses clés ?
Je vais ouvrir.

« Monsieur, vous allez devoir venir avec nous. »

Génial ...

07:56

Retour chez le dirlo. Avec les flics en prime. J'ai pris ma tenue de lycéen, pour pas passer trop mal. En même temps, avec une veste en cuir ... M'enfin, passons. Ya le dirlo et un flic qui commencent à me les gonfler. Ils agitent des petits morceaux de papier sous mon nez.
« ... Et vous osez prétendre que vous n'y êtes pour rien ?
- Vous êtes bouchés ou quoi ? On a crevé les pneus de ma moto, et après, on a tenté de me tuer. Et vous, tout ce que vous avez à me dire, c'est que j'ai agi volontairement ? Selon la loi, ce que j'ai fait, c'était seulement self-défense. C'est dans mes droits, vous n'avez pas le droit de m'envoyer en taule pour ça ...
- Mais ... Ces clichés vous montrent pourtant, vous, au milieu des corps de plusieurs élèves ... Tous KO ...
- C'étaient des élèves ? Je savais pas. Mais avez-vous déjà été en danger de mort, Monsieur le Directeur ? Je pense que l'inspecteur peut confirmer que ce que j'ai fait est légal, d'une, et que la façon dont j'ai agi est une réaction tout à fait naturelle. »

Putaain ... Heureusement pour moi que mon démon n'est pas visible sur ces photos. D'ailleurs, je me demande qui a bien pu les prendre. Je n'ai pas le souvenir d'une autre présence ...
L'inspecteur est assez confus. A vrai dire, je pense qu'il ne sait pas lui-même ce qu'il fout ici. Il sait parfaitement que j'ai raison, mais d'un autre côté, j'ai l'impression que c'est au proviseur qu'on a remis les clichés. Ce qui veut dire ... Que c'est quelqu'un du lycée qui m'a pris en photo. Ça voudrait donc dire que cette personne était de mèche avec les autres élèves. Qui c'étaient, d'ailleurs ? Sûrement ceux de ma classe.

« Qui étaient ces élèves ? »

Le dirlo cherche dans ses papiers.

« Toshiro, de la 1GET. »

Je n'écoute même pas les autres noms. Je vois les visages de ces personnes dans ma tête. Toshiro, c'est le renard roux. Je peux donc deviner sans peine les neuf autres gars qui sont tout le temps collés à son cul. Mais je ne vois pas le onzième gars. Tant pis.

« Vous êtes en droit de porter plainte pour dégradation de biens privés et pour tentative de meurtre.
- Vous croyez que ça colle vraiment avec moi ? Non, je ne peux pas faire ça. Ce serait stupide de gâcher leur vie comme ça. Mais dites-moi, où sont-ils, à présent ?
- A l'hôpital. »

Putain, j'ai fait fort. J'écoute la suite du rapport de l'inspecteur. Trois côtes, un poignet, un bras, deux jambes et deux nez cassés, plus deux traumas crâniens. Eh beh. Si j'avais pas été en position de self-défense, j'aurais eu taule à perpète. Remercions ... En fait, non, je crois pas en Dieu.

« Bon, je peux m'en aller, maintenant ? Je suis censé être exclu, aujourd'hui. »

Le dirlo me dévisage. Il est blême, et son costard noir n'arrange rien. Après un temps, il me fait un mot disant que je suis réintégré pour la matinée. Je file donc en cours.

8:11

« Encore en retard. Je crois que je vais te faire rattraper tes retard ... En colle.
- Hé ! J'ai une excuse valable !
- Je m'en fous. Hier, t'as défoncé la porte de ma salle. Aujourd'hui, tu payes. »

Bordel de merde ... Sly, je t'aurai. Pas la peine de protester avec cette mégère, de toute façon. Elle va encore tenter de me rabattre.
Elle pose un billet sur mon bureau. Deux heures, cet aprem. Sortie quatre heures. Fait chier. Le type du magasin de grattes va me tuer ...


12:12

« A plus, White ! »

Je laisse le petit rentrer chez lui. En attendant, je squatte un peu devant le lycée.
Putain, tous les bahuts sont les mêmes ... A l'entrée, ya une bande de types
, beuzons en main ... Sans déconner. N'importe quoi. M'enfin.
Bon, je fais quoi ? Je reste ou je rentre ? Parce que rentrer, c'est synonyme d'arriver à la bourre.
Je continue à squatter l'entrée du lycée. Mais si je reste ici trop longtemps, je vais finir shooté.


12:14

Putain, y zont pas encore fini ?


12:17

Pas trop tôt. Enfin l'air pollué de la ville sans extraits de THC. Merci.
Quelle merde ... Et dire que je dois attendre jusqu'à deux heures ... Fait chier.


12:20

Je baille.

12:21

Je me gratte les -.


12:23

Hé ! Pourquoi ce type a un coquard ? Louche.
Tiens, un deuxième. Et un autre. Bizarrement, ils ont tous l'air amochés. Yen a un qui se tient l'entrejambe, l'autre qui se masse l'épaule ... Et, bizarrement, ils sortent tous d'une ruelle à côté du lycée. Et si j'allais voir ?


12:24

Ya une nana, là-bas. J'ai l'impression d'avoir déjà vu ces cheveux violets quelque part ...
Elle semble ramasser quelque chose qui est tombé par terre.

« Hé ! »

J'aurais peut-être mieux fait de la fermer. Parce que là, je souffre.

« Je ... comprends pas ... J'ai fait quoi ? »

Ça fait mal, un coup où je pense. Mais j'avoue que j'ai pas pigé. Quoique ... Ces types, je crois qu'ils ont tenté un truc qu'ils n'auraient pas du essayer de faire. Mais moi, je voulais pas, merde !

« T'es pas un de ces pervers ? »

Hein ? Je comprends pas. Ça doit se voir, vu la gueule que je tire. Je suis pas un pervers ...

« Ho, pardon ! Désolée ! Je t'avais pris pour un de ces obsédés ... »

Un peu tard pour s'excuser. Mais bon, j'apprécie le geste.

« Et ... Je peux savoir comment tu t'appelles ?
- Hein ? Moi ? Ryuuzaki. Zalosta Ryuuzaki.
- Ah, ok. Moi, c'est ...
- Hunter, le nouveau. Je me trompe ? »

Non. Visiblement, tout le monde me connait, mais moi je connais personne. Je passe pour un con, non ?


12:26

Après quelques minutes de souffrance intense que seules les hommes peuvent comprendre, nous sortons de la ruelle en bon termes. Je suis pas un pervers. M'enfin.

« Ça te dit, un resto ? »

Je me recule vite fait, vu le regard qu'elle me lance. Mais en fait, après réflexion, c'est juste qu'elle n'a pas de pupille. Ça m'a un peu fait flipper. N'empêche qu'elle a l'air menaçante ...

« Je disais ça comme ça, hein ! Libre à toi d'accepter ! Ya pas de sous-entendu ! J'ai déjà une copine ! »

Là, je passe vraiment pour un con. M'enfin, je lui ai laissé le choix, et elle a refusé, prétextant des 'choses' à faire.
Je me retrouve à nouveau seul, devant le bahut.


14:02

J'ai trouvé le moyen de m'assoupir devant le bahut. Et maintenant, je suis encore à la bourre. En plus, je me souviens plus de la salle dans laquelle je dois aller pour ma colle. Au pif, j'essaye la salle d'électro.
J'ouvre la porte à la volée. C'est vraiment pas une bonne habitude, ça. En tout cas, j'ai de la chance, la prof est là.

« Madame Sly, désolé ...
- Pour le retard, c'est ça ? Moi aussi, je suis désolée. Surtout que ce sera trois heures de colle cet après-midi, pas deux. Et c'est mademoiselle. »

Je vais me la faire, un jour ! Je le jure !


17:03

« T'as l'air tout mou, mon chou. »

Haha, très drôle. Je viens de passer trois heures à subir le sadisme de mademoiselle Sly ... J'en ai ras le cul. Faut vraiment que je trouve le moyen de ne pas arriver à la bourre.
Enfin, petite touche de bonheur dans la journée, Fly est venue me chercher. En moto. Je t'aime, ma chérie.

17:12

« Grand fou ! Tu t'es vu quand tu conduis ? »

Ah, les femmes ... Non mais sérieux, je sais qu'elle aime ça. Elle me taquine juste un peu. Et puis elle, quand elle conduit, elle me fait peur ... Mais bon, je vais pas lui dire, sinon elle va me faire la gueule. Et j'aime pas quand elle est triste.


17:22

Après dix minutes de course-poursuite acharnée avec les flics, nous arrivons enfin chez nous ...

« Salut ! »

Merde. Qu'est-ce qu'elle fout là ? Fly va me tuer ...

Je m'aime.

Et je previens les gens malintentioné que IRL, c'est même traitement.

X3

Hunter mon fils, je t'aaaaaime \w/