Erreur
Erreur
Derniers sujets discutés:


Dernières news :
Derniers articles :
Dernières vidéos :
Pages: 1 [2]
Hinsein
Re : Hinsein
« Répondre #15 le: Janvier 13, 2010, 08:20:33 pm »
  • Chaos Control Ruler
  • Beta Testers
  • Hors ligne Hors ligne
  • Messages: 1952
  • Waifu officielle de PSo
Feurnard : Je me suis marrer de ma faute avec "les deux gardes tenant la paroles". Je dois dire que le passage avec l'enfant fut assez difficile à écrire. Il faut donc que je concilie les connaissances du lecteur avec celles des persos, c'est bien ça ? J'admet aussi qu'effectivement, j'ai fait parler le porc d'une manière très bizarre xD ! Je prend bien en note toute tes remarques, merci ^^ !

Fils : Rooh, arrète de dire que t'es pas doué ! Hum, sinon, pour ma part, mon monde me semble pas si éloigné de la réalité... Faut dire que dans ma tête, Hinsein est déjà terminé xD Plus qu'a tout écrire o/. Sinon, l'expliquation du Fu, c'est effectivement car elle n'utilise avant de des raccourci de cette magie, et je ne pense pas que les porcs soient bêtes au points de mettre eux-même de quoi détruire leurs portes xD. Sinon, pour le Deus Ex, cela ne me semblait pas si compliqué O.o !

Miko : *se décale de quelque pas* Je suis encore plus décalé */PAN* Et zut, y'avais un tireur embusqué .o. ! Je vais tenter de remedier à cette difficulté de suivre le texte, qui doit être rebutente par moment. Merci aussi pour ton commentaire o/ !



Chapitre 3 : Folies

Une lueur... Un espace infini, blanc comme neige, et plat comme aucun lieu naturel ou fait par l'homme. Partout, des bulles de lumières. Des univers. La marche dans cet endroit semble sans fin. Que faire ? Je ne sais pas vers ou je vais, mais je sais que j'approche de mon but. Les univers se font de plus en plus espacé. Et d'un coup, il n'y en a plus. Je ne sais pas exactement ce que je ressens. Sans doute de la curiosité, peut être de la peur, et surement de l'incompréhension. En regardant à mes pieds, je vois qu'une ligne sur le « sol » empêche d'avancer les univers-bulles. Je vois des sillons par terre, et d'étrange symbole gravé plus loin. Ou suis-je ? Ne sachant que faire, mes pas continus vers ce but qui se rapproche. D'un coup, je vois une estrade triangulaire en or. Non, ce n'est pas de l'or. C'est de la couleur de l'or, mais ce n'est pas un métal. Le contact est... Intriguant. Quand je tente de la toucher, je ne sens aucun contact, mais ma main ne peut la traverser. Et sur cette estrade... Un énorme crystal, dont la couleur me semble impossible à décrire. Je le touche. La dernière impression que je garde de se monde est un jeune enfant, humain, aux cheveux d'argent qui me regarde en riant, alors que je suis emporté dans un tourbillon de souvenir.

Et soudain, je me rappelle.

Cinq ans se sont écoulé pendant la guerre d'Arès, qui ne s'est terminé que par l'invasion des porcins. Orion est né peu avant le début de cette tragédie. Dans le système solaire, il existait douze grands esprit. Ils avaient été immortalisé souvent sous la formes de dieux, tel les olympiens. Ces douze esprit formèrent des guildes reposant sur le principe qui les dirigeait. Orion était dans celle de la guerre, celle du dieu « Arès », et dut subir dès le plus jeune age une discipline spartiate. Jusqu'au jour... Il avait 7 ans, lors de l'invasion des porcins, et fut marqué à jamais par le plan qui arréta la guerre. Tout les Arès adultes furent exterminés, et les enfants furent confié à des familles d'accueil. Avant la fin de la guilde, un chant fut appris par cœur aux jeunes qui allaient survivre. Un chant les protégeant, et leur permettant d'accomplir quelque chose. Ils n'en surent pas plus... Et peu s'en souvinrent, traumatisé par le sang...

Le sang...


« Mais oui, le sang ! »

La voix d'Orion avait crié sans s'en rendre compte, tandis que les gardes le regardait, hébétés  Le chien venait de se souvenir. Le Chant du Sang n'était pas quelque pouvoirs absolus presque divins. C'était un moyen de fuir ! Il n'avait été inculqué aux enfant que pour la survis de la guilde. Et Orion devait survivre. Pour protéger Ishtaria. Une image lui revint en tête, l'image d'une famille qui l'attendait, lui et celle qu'il gardait. Sa famille. Alors que les gardes s'approchait de lui, il murmura le premier couplet du chant.

C'était le début d'une épopée racontant comment un soldat s'étant retrouvé dos au mur avait réussit à survivre. Le premier couplet racontait qu'il s'était concentré et avait analysé la situation, avant qu'un grand force entre en lui, et amplifie ses capacité physique. Tandis qu'il marmonnait le chant, Orion se concentra, et comprit qu'il n'aurait pas à se soucier des gardes en se battant contre l'homme ayant un démultiplicateur de force. Ils auraient trop peur de toucher ce qui semblait être leur supérieur. Le chien devait donc se battre contre lui au corps à corps, mais tenter d'être plus fort que son adversaire. Il devait trouver qu'elle pouvait être la faiblesse de son ennemi. Au fil de ses réflexions, il sentit une énergie nouvelle entrer en lui. Une énergie douce et chaude, qui s'insinuait dans le moindre recoin de son corps et de son âme. Il mit son arme droit devant lui, et fut surpris par la vitesse à laquelle allait ses bras.

Il se mit à courir vers l'homme, mais il n'eut besoin que d'un pas pour le rejoindre. La puissance offerte par le sabre était elle si forte que cela ? Il n'avait qu'a penser un endroit où il voulait frapper ou aller pour que ce qu'il veule se passe instantanément ! Qui avait besoin de stratégie avec un pouvoir pareil ? Personne ! En plus, le héros du Chant du Sang n'avait pas besoin de stratégie, bien qu'il en avait conçu un début ! C'était l'intention, les moyens utilisé ainsi que le but qui comptait. Le chien eut un rictus, et fondit vers l'homme pour frapper son thorax. Comme prévu, le mouvement ne lui prit qu'une misérable poigné de seconde. Mais l'humain avait évité son coup avec une facilité effroyable, en sautant en arrière. Furieux, Orion plongea sa lame avec une vélocité faramineuse vers le coté du militaire... Qui avait encore une fois évité le coup. Que se passait-il ? Etait-ce uniquement lui qui pensait aller vite ?  Il tenta de frapper de sa lame encore et encore l'homme, mais ne le touchait jamais. Il ne comprenait pas. Comment éviter quelque chose allant aussi vite ? La réponse fut si simple qu'il se sentit stupide de ne pas y avoir pensé plus tot. Il allait certes plus vite, mais ses coups étaient devenus simple à anticipé.

Alors qu'il songeait à cela, le militaire en profita pour envoyer un coup d'une grande violence dans le torse du chien, qui ne fut protégé que par la solidité de son exo-squelette. Orion fit un bond en arrière, et sortit un second sabre. Bien qu'ambidextre, le combattant d'Arès maitrisait bien mieux sa main gauche que sa main droite. Et ne se battait donc qu'avec les deux mains que dans certains cas. Comme celui ci. De plus, il s'était laissé griser par la puissance qui s'était injectée en lui. Il regarda son ennemi, et pensa à une chose idiote : Il fallait bien une source d'énergie, pour alimenter les circuit hydrolique de l'appareil. C'était surement une batterie à antimatière, forme ultime de stockage d'énergie, d'après les porcins. L'endroit ou il devait frapper.

Il se propulsa de nouveau dans la bataille grâce à la force du Chant, et envoya un coup de sabre dans le ventre de l'humain, coup qui fut bien évidemment paré. Il fit un bon de coté, et comme il s'attendait, il fut derrière son ennemi. Il trancha le dos de l'imperméable de son adversaire, mais il n'y avait pas la moindre trace de batterie. Cela aurait été trop évident. En tout cas, les batteries étaient surement à l'extérieur de l'armure, pour éviter de trop graves blessures en cas d'explosion de la batterie. Le chien refit un tour autour de son adversaire, et para un coup qui arriva vers sa tête.  Ou pouvait se trouver la batterie ? Elle devait bien être protégée... Surement sur le ventre, ou l'homme pouvait la protéger.

Le chien regarda son adversaire dans les yeux, puis refit une attaque, et fit un coup vers le coté de l'abdomen du militaire, qui utilisa sa lame pour empêcher la lame de continuer sa course. Orion appuya sur sa lame, pour forcer l'homme à lâcher. Avant de trancher la devant de l'imperméable de l'humain, révélant deux tube transparent, contenant une sorte de liquide brillant. Gagné. Le fils d'Adam et Eve était en échec. Le liquide était de l'hydrogène, ou de l'anti-hydrogène emprisonner dans des molécules particulière. Orion leva sa lame, et l'abattit sur la batterie.

Il songea d'un coup au danger de ce qu'il venait de faire. Comme dans un rêve, il vit les deux liquides couler au ralentit, avant de se mélanger... Il y eut un violent flash, et Orion n'eut le temps de faire un saut en arrière avant d'être emporté par le souffle d'une terrible explosion. Il ne dut sa survie encore une fois qu'a la solidité de son démultiplicateur de force. Par contre l'appareil était irrémédiablement détruit.

Il vit entre ses yeux mi-clos les gardes qui levaient leur pistolet, ne semblant pas contents de ce qui venait de ce passer. Il se hatait pour murmurer plus vite, mais le temps jouait. Il approchait de la fin, mais les doigts se tendèrent sur la détente de l'arme. Les coups de feu retentirent au même moment que la syllabe finale, et Orion se sentit emporté avec une légèreté. Mais il sentait autre chose. Une morsure dans sa cote. Il regarda son sang couler d'une blessure causé par une balle.

Il retomba lourdement d'un seul coup dans une charrette, sans la moindre transition. Il porta son regard sur le banc en bois sur lequel il était allongé, et surtout sur la jeune femme, qui, sans poser de question, s'approcha de la blessure pour la nettoyer, après avoir retirer la carcasse du démultiplicateur. Orion sourit, il avait réussi à rejoindre Ishtaria. La maitre du Fu nettoyait la plaie sans rien dire, c'était dans ses habitude d'agir avant de poser les questions. Un fois la plaie bander, elle lui demanda depuis quand il savait se téléporter.

« C'est une vielle technique de fuite. » répondit le chien. « Mais elle me donne mal au crane ! »

Sans répondra, l'humaine fouilla dans un sac, qui était juste à coté du souriceau qu'ils venaient de sauver. L'enfant regarda avec curiosité ce qu'elle faisait, semblant vouloir savoir ce qu'elle cherchait, mais n'osant pas demander. Il ne portait plus la tenue sale de l'usine, mais une chemise, et un jean, semblant mal à l'aise avec cette tenue. Ce qui frappa le plus Orion, c'était le fait que l'enfant portait un foulard indiquant qu'il était apprenti en Fu.

« Ta pris la souris comme disciple ? » demanda d'une voix fiévreuse le chien.

« Je suis pas une souris ! » protesta l'enfant. « Je suis un octodon ! C'est pas pareil ! »

Ishtaria rigola, et fit oui de la tête, avant de trouver ce qu'elle chercha. En voyant un effervescent, le chien déglutit. Il haïssais ces horreurs. Mais il fallait bien se soigner, même si des fois il se demandait si le but des médicament était d'être le plus dégueulasse possible... Orion soupira, avant de prendre le verre avec la saloperie blanche qui se dissolvait dans l'eau. Il attendit que le médicament immonde soit totalement disparu, avant de boire le verre d'une traite. Après cela, Ishtaria lui présenta plus précisément le jeune octodon, car n'oubliez pas, ce n'est pas une souris, même l'auteur se trompait ! Orion apprit donc le nom du nouvel apprenti de la maitre du Fu : Maxime. Il appris aussi qu'il savait déjà quelques sort mineurs.

« Et bien, tu traine pas ! » fit le chien en se frottant l'arrière de la tête.

Ne lui répondant que par un sourire, la jeune femme lui indiqua qu'ils allaient se diriger vers le montagne du continent d'Ishtar, continent duquel provenait son nom. Orion ne s'étonna pas du choix de la magicienne. Les maitres du Fu étaient en recherche constantes de plus d'éléments pour comprendre l'origine de cet art. Et les plus grand maitres faisaient leur recherche dans les montagnes. En fait, pour l'instant, tout allait pour le mieux. Le chien songea au voyage, qui n'annonçait pour lui rien de nouveau. Il continuerait à protéger la maitre du Fu, et à combattre ses ennemis avec honneur, et maintenant qu'il se souvenait du chant... Il ne l'utiliserait plus. Orion avait renoncé à son statut de Arès, qui l'empêchait de se tourner vers son but.

Et maintenant, ce but retournait dans les montagnes. Bien, ça.
Journalisée
 
 
Re : Hinsein
« Répondre #16 le: Janvier 13, 2010, 08:22:41 pm »
  • Chaos Control Ruler
  • Beta Testers
  • Hors ligne Hors ligne
  • Messages: 1952
  • Waifu officielle de PSo
Pendant ce temps, quatre jeunes profitaient de leur week-end, ne songeant qu'à s'amuser dans un ville proche de Cambridge, malgré l'interdiction de sortir de l'enceinte de l'établissement pour les internes. C'était une des rare fois ou l'Azure Thunder se déplaçait à une vitesse raisonnable dans les rue. Il fallait préciser que c'était surtout du au sermon de la jeune Kathi que le pilote ne se donnait pas totalement à son péché de luxure de la vitesse. L'appareil avançait dans les rues pavés, et Seweca regardait tout en conduisant les marché par la fenêtre. Quand tout d'un coup se profila devant eux... Une animalerie. Le jeune lycanthrope freina net, se gara, et entra dans le magasin ou les odeurs de plus et de fourrure s'entremêlaient pour le plus grand bien des fanatiques d'animaux. Une sorte de chaleur se dégageait de ce magasin, qui semblait familier. Tandis que nos quatres jeunes adolescent, vêtus de l'éternel uniforme de l'établissement, visitaient l'animalerie, devant leurs yeux ébahis se profila un superbe perroquet.

« C'est un ara ! » fit Seweca en le regardant. « Ce sont de beau oiseau, mais plutôt cons. »

« J't'emmerde ! » rétorqua la petite voix de crécelle de l'animal.

Cela provoqua des rires dans le petit groupe, alors que s'approchait un vendeur. Tendis que le viel homme leur demanda ce qu'il pouvait faire pour eux, le perroquet laissa échapper un « Poly veux un biscuit ! » des plus classiques. Tandis que Seweca expliquait à Ki que c'était la phrase la plus commune que l'on prêtait au perroquet, le vendeur racontait au jeunes filles qu'il n'avais jamais vendu l'oiseau. Comme pour prouver ce que disait le vendeur, l'oiseau laissa s'échapper une nouvelle phrase, un peu moins classique.

« Poly veut de la bière ! »

Tandis que le jeune kistune se demandait ce qu'il y avait de drole, ses trois amis éclatèrent de rire. Le comportement du perroquet les amusaient beaucoup. Il était en effet des plus étrange, on voit rarement des oiseaux poivrot, non ? Faut dire qu'ils s'écrasent contre des murs avant. L'oiseau se gratta avec ses pattes le haut de la tête, avant de continuer à démontrer son à quel point il profitait de la vie.

« Poly veut de la coke ! »

Et maitenant, un perroquet junkie ! Les rires des trois amis de Ki redoublait, tandis que l'enfant renard ne savait pas du tout ce qu'il y avait de drôle dans les paroles de l'oiseau ! Il se sentait largué par un humour qui n'était pas le sien, et auquel le plus profond de la sagesse de son peuple à laquelle il avait accès ne pouvait rien. Le perroquet finit par decider d'achever les enfant, car sa petite voix emblable à un violon percé recommença à s'occuper du classique à la manière de l'oiseau.

« Poly veut des meufs ! »

Ki prit un air blasé. C'était encore cet humour stupide donc Kathi et Seweca faisait preuve à longueur de journée... C'était lourd, à la longue, pour le Kitsune... Les trois autres adolescent, eut, était mort de rire du caractère du perroquet et décidèrent d'emblée d'acheter le volatile et, sans que Ki n'est rien pu faire, le groupe repartit avec l'oiseau, qui insultait les passants.

Le groupe repartit vers le Azure Thunder, qui démarra avec fracas, avant de reprendre la route avec une vélocité incroyable, comme à l'habitude des adolescents. Ils ne mirent pas beaucoup de temps à retourner à l'académie, et se garèrent à la place habituelle de Seweca. Il allait falloir entrer discrètement dans l'établissement, pour ne pas subir de punition de l'établissement.

Malheureusement, l'absence de jeunes ici dans un plan du gouvernement de la planète, ainsi que celle de la fille du gouverneur, cela ne passait point inaperçus. Un cochon les attendaient, et les fixait de ses petits yeux porcins, se tenant au milieu de l'allée qui permettait d'accéder au dortoirs. Il semblait bien s'amuser de la situation, et il poussa un cri très haut dans l'aigue, vrillant les tympans des jeunes fugueurs. Deux autres cochons arrivèrent, portant la même caractéristique que le premier : une ligne d'argent sur leur dos. Les trois porcs avancèrent sur l'asphalte vers les fuyards. Un pour chacun, voilà ce que à quoi songeait surement les quadrupèdes... Et bien, si ce qu'ils voulaient, c'était une bataille... Ils allaient en trouver une !

Seweca s'avança prêt de son adversaire, retirant les gants d'un blanc lilial de son uniforme, laissant apparaître deux mitaines ambré desquelles des lames surgirent, comme des prolongation du dos de sa main. Il savait que ces cochons la ne les surestimaient pas, car ils seraient venue bien plus nombreux. Le lycanthrope regarda attentivement le porcin, mais rien ne somblait montrer la présence d'arme ou autre.  C'était perturbant. Même l'administration semblaient les prendre pour des monstres assoifés de sang qu'il faudrait enfermer à jamais, et voilà que d'un coup trois cochons se ramenaient sans rien pour les arrêter. Une hypothèse traversa l'esprit de Seweca. Mais cette idée était énervant, agaçant... La direction se serait-elle jouée d'eux ? Aurait-elle fait exprès de distiller ces rumeurs ? En plus, les yeux du porc le regardant avec un calme perturbant. Et surtout, le regard du cochons semblait dire au jeune loup garou qu'il ne valait rien contre lui.

Plus loin, Ki regardait le cochon qui lui faisait face, l'analysant a partir des connaissances auxquelles il avait accès. La ligne d'argent sur le dos symbolisait que c'était un cochon militaire. Il pouvait donc faire apparaître des armes à volonté. Comme tout les autres cochons, il maitrisait la furie, technique l'entourant d'une aura flamboyante de destruction, et il pouvait également former des pales d'hélicoptère dans son dos. Les porcs avaient l'air ridicule, mais cela ne les rendaient que plus dangeureux.

Mais Kathi aussi était prête au combat. Son ombre s'était étendu en un cercle autour d'elle, dégageant une noire fumée, symbole de la magie obscure qu'elle s'apprêtait d'user. La jeune sorcière venait d'ouvrir les portes de la magie, sceaux dont se servaient les sorcières pour apparaître comme des être humain normaux au yeux de la population. La jeune fille eut un rire, avant de se mettre à ironiser sur le courage des porcins, dans le but d'énerver son opposant.

« Mais que vois-je ? » railla-t-elle. « C'est bien la première fois que je vois des cochons qui se battent autrement qu'en étant une trentaine face à un petit enfant. »

« Ces cochons-là ne valent rien, face à nous ! Bien qu'ils soient la part supérieur du peuple, ils restent du peuple ! Ils ne servent pas au combat, mais à assurer la légitimité de notre grande impératrice Zanie ! » rétorqua le porc-soldat d'un ton indifférent, quoique doucereux.

« Ils seraient ravies de l'apprendre ! » ironisa la jeune sorcière

« Mais ils le savent ! Ils sont même ravie d'être la base de l'immense édifice qu'est l'empire solaire ! » répliqua son adversaire.

Tandis que le cochon éclatait d'un grand rire, Kinami décida de s'éloigner du champ de bataille. La jeune fille ne s'était jamais battu. Tandis qu'elle se rapprochait de l'Azure Thunder pour être à l'écart, un bruit de moteur se fit entendre. Au dessus de sa tête, un hélicoptère, avec un « G » majuscule gravé sur le coté. C'était un hélicoptère personnel de la famille Gatou. Et la personne à bord ne laissait aucun doute sur son identité.

« Ô ma chère et tendre Kinami, de la grandissime et glorieuse famille Nakoko ! Bien qu'étant entrainé au combat, je peux comprendre la peur que tu as eut, kidnappé par ces véritables monstres hérétiques au grand empire éternel du système solaire ! Qu'Hélios, le grand dieu guidant les pas de notre vénérée chef  Rosie Aldéphine Marie Adélia Zanie, me garde prononcer un mensonge à ce sujet ! Je te fournirait la plus grande projection possible, ainsi qu'un bonheur des plus grand, celui de porter mes enfants, après des nuits inoubliables avec le grand MOI ! Viens avec moi, ton père à donner sa bénédiction pour notre mariage ! Il a même tout prévu, et se seras à mes coté que tu vivra ta vie de première femme de la planète ! »

« Poly veut que tu ferme ta gueule » fit le perroquet.
Même les cochons semblaient fatigué du discourt d'Ernesto Gatou. Mais la plus fatigué fut Catherine, qui concentra de l'ombre en sa main, pour s'en servir de projectile sur l'héritier de l'entreprise multiplanétaire de Mercure, qui oublia sa proie pour se concentrer sur un tir qui visa la sphère de noirceur, qui éclata telle une petite bombe.

« Quoi ? Comment à tu seulement tenté de me toucher avec ta magie du Malin ? » s'écria l'héritier. « Tu as provoqué mon courroux ! Sache qu'en t'attaquant à moi, tu es maintenant passible de prison à vie, créature du Diable ! J'ai le droit en cas d'attaque de faire tomber sur toi les foudres de mes flèches vengeresse ! Et les flèches suivent le malandrin qu'elle veulent punir... »

Deux missiles furent tiré vers la jeune sorcière, qui avait bien comprit que cela s'agissait de missile à tête chercheuse. Elle ne bougea pas, laissant les missiles s'approcher d'elle. Ses amis poussèrent des cri d'effroi en voyant les projectiles de la mort s'approcher de l'adolescente. Elle prit sa respiration, et se changea d'un coup en ombre. Les missiles la traversèrent pour aller s'écraser sur le cochon à qui elle avait tourné le dos pour s'attaquer à Ernesto Gatou. Le cochon fut transformé en une cote de porc, qui était en train de bruler.

« Non ! » cria un de ses allié. « Si elle brule, on pourras pas le retransformer ! »

En entendant ça, la sorcière eut un sourire sadique, un de ceux que l'on imagine volontiers des membres de son peuple. Deux large pique sortirent de l'ombre de la cote de porc, qui, bien que les piques étaient loin d'aller à une grande vitesse, ne put évidemment pas se protéger du pique. La jeune fille avait alors les bras sur sa poitrine et elle les écarta d'elle brusquement, provoquant l'éloignement des deux piques, et le déchiquetage des restes du cochon.

« En plus de m'avoir attaqué, tu provoque le meurtre d'un honnête cochon-millitaire, avant d'achever son âme ? Pour cela tu seras pourfendu de ma vengeance ! Grands soldats ! Attaquez-les, offrez-leur le chatiment qu'ils mérites ! »

Après son minuscule discourt, il se retourna vers Kinami, avant de constater qu'elle n'était plus à l'endroit ou elle était avant. Il vit Kathi en train de fuir en tenant la jeune princesse dans ses bras. Il eut un cri d'horreur, et toussota pour déclamer de nouveau.

« Quoi ? Et maintenant, tu kidnappa ma dulcinée ? Que veut tu lui faire ? Tu serais bien du genre à être... »

« Pas le temps ! La sorcière se casse avec ta meuf ! » cria un cochon qui lui servait de co-pilote dans l'hélicoptère.

Dans un cri de rage, Ernesto enfonça la manette des mitrailleuse automatique. Remarquant vers ou allait la jeune humaine aux attribut félin, il ne comprit que trop tard qu'elle comptait monter dans l'Azure Thunder. Une fois dedans, la jeune fille fut en sécurité. Surtout que Gatou Junior allait avoir des ennuis ! En effet, pendant ce temps là, Ki était passé sous la forme spectrale de son peuple, et avait pu prendre possession de son adversaire, qui était totalement sous le contrôle du petit Kitsune. Le possédé commença à tirer sur son allié, qui était face à Seweca.

Le soldat eut une réaction inattendu. Il décida de fuir, surement pour chercher des renforts. Et contre toute attente, Ernesto le suivit, ne désirant point avoir affaire ou trois en même temps. Mais n'étant pas stupide, les deux couard activèrent la fermeture du portail de l'établissement, empéchant toute retraite de la pars des jeunes.  

Une fois seuls, la première action des jeunes fut de décider de ce qu'ils allaient faire. Ils avaient à peu prêt la même idée de ce qu'il fallait faire. Ce casser à toute vitesse avec l'appareil de Seweca. Le problème, c'est que la jeune princesse voulait aussi se barrer avec eux, mais que le lycanthrope ne voulait pas.

« Attend, t'es la fille du gouverneur, et tu veux te casser avec des non-citoyens ? » s'étonna Seweca.

- « Ouais, et alors ? » rétorqua-t-elle.

Le lycanthrope hésita un moment, sans savoir quoi répondre... Comment lui dire que c'était une histoire de principe, qu'une princesse n'avait pas à partir en fuite avec des non-citoyens ? Mais la jeune fille semblait trouver que partir en fuite était d'excellente vacance... De plus, le manque de réponse ne lui échappa pas.

- « En gros t'a aucun argument ? T'es con ou tu le fais exprès ? » reprit-elle avec vigueur.

- « La première hypothèses ! » s'écria Poly

- « Ta gueule, le piaf ou je te plume ! » s'énerva le loup garou.

Tandis que le perroquet et Seweca se disputait, un cri retentit de l'Azure Thunder. C'était la voie de Kathi, qui était au volant et qui lui disait de se dépêcher, s'il ne voulait pas rester ici. Seweca et le piaf fondirent vers le véhicule, en hurlant « Mais c'est MA bagnole ! » pour le jeune pilote. Une fois enfourné dans l'appareil de course, Ki leur fit remarquer le portail. Seweca, qui venait de reprendre sa place de pilote, ricana, tout en assurant que ce n'était pas un problème.

« Pilote fou à sorcière ch'tarbé ! Me recevez vous ? » rigola le lycanthrope en faisant marche arrière, c'est à dire en allant vers l'établissement.

- « 5/5, Pilote Fou » répondit d'un air très sérieux la jeune fille aux oreille de chat.

- « Pilote Fou demande tremplin pour décoller » fit le pilote.

La jeune fille éclata de rire, puis concentra ses pouvoir, tandis que le pilote appuyait sur un bouton. La magie de la sorcière fit se détacher l'ombre du portail de son support, pour venir former un cercle quelques mètres devant l'appareil azur. Une sublimation sembla s'opérer ensuite sur l'ombre qui s'éleva en volute d'une noire fumée, se condensant ensuite en une plaque d'une matière noir dont la solidité semblait douteuse. Pendant ce temps, le tableau de bord de Seweca avait changé de forme, laissant place à deux manette sur le haut, et deux pédale que personne ne pouvait voir, à l'exception du lycanthrope. Il expliqua qu'avec ses mains il activerait chacun des réacteurs de l'arrière de l'Azure Thunder, et qu'avec ses pieds, se seraient les deux plaque à antigravité qu'il controlerait.

« Et c'est parti ! En avant pour la liberté ! » hurla-t-il avant de tourner la clef, activant la puissance du moteur plasma.

Le véhicule s'ébranla, comme si la vie était entrée en lui, comme si une puissante force était entrée en lui. L'appareil azur semblait prit d'une vitalité, d'une vigueur terrible et sublime à la fois. On vit bon nombre de cochons arriver, et hurler de rage en voyant ce qui allait se passer. Un second hurlement de Seweca transperça tout le monde.

« Hasta la Vista, Bebe ! »

D'un coup, le lycanthrope tira les manettes, le véhicule démarrant à une vitesse fulgurante, et fut propulsé en l'air par le tremplin d'ombre, avant de virer après être passé au dessus du portail, disparaissant dans le soleil qui se couchait. Un troisième hurlement retentit, mais de rage cette fois, poussé par Ernesto Gatou. La colère se lisait sur ses traits, ses cheveux chatain s'agitait sous l'ire et le courroux. Il semblait presque fou, et sa voix semblait prise d'une puissance inquiétant lorsqu'il se mit à crier :

« Tiens bon, ma mie ! Je te sauverais de ses monstres ! Ils m'ont échappé une fois de plus, mais ce seras la dernière fois ! Je les retrouverais, pour les tuer, que leur dépouille serve d'exemple à ceux qui tente de resister à ma puissance, celle de celui qui contrôleras à la fois la terre et la plus grande compagnies commerciale de tout les temps ! Je traquerais le loup garou comme la bète sauvage qu'il est mais que personne ne veut voir en lui ! Je ferais payer à ce Kitsune les acts de résistance de son stupide et misérable peuple d'inférieurs ! Et surtout... Cette sorcière... »

Sa voix sembla s'éteindre, et de son regard ne subsistait plus qu'une lueur de folie vengeresse. Un grognement sortit de sa gorge, et se transforma petit à petit en un rire, un rire terrible et fou, un rire qui transperçait tout les cochons présent, un rire qui agitait le corps svelte de l'héritier.

« Il existait une loi, il y a fort longtemps... Je pense qu'il serait temps de la remettre en fonction... Qu'il serait le temps de ramener... Le Malleus Maleficarum ! »

Un rire le reprit, mais un rire qui fut cette fois partagé par les cochons en présence... Le Marteau contre les Sorcière allait revenir... Il allait profiter de l'influence de son père pour s'occuper de cela... Et surtout, en racontant au gouverneur que sa fille s'était fait enlever par une sorcière...

Jamais la psychologie ne pourra dire sur la folie la vérité,
puisque c'est la folie qui détient la vérité de la psychologie.
« Dernière édition: Janvier 13, 2010, 08:25:33 pm par Katos »
Journalisée
 
 
Re : Hinsein
« Répondre #17 le: Février 27, 2010, 09:17:32 am »
  • Rank C
  • Hors ligne Hors ligne
  • Sexe: Homme
  • Messages: 147


  • Journalisée
Ah, il était temps que je lise la suite d'Hinsein moi, ça m'étonne que personne n'est posté avant m'enfin, vu quand j'écris j'ai rien à dire...
Et bah c'est un bon chapitre je trouve, un beau combat d'Orion contre le militaire et une sorte de Disciple, si j'ai bien compris, pour la maître du Fu.
Puis la suite avec le groupe en voture. Ernesto me fait bien rire avec ses discours.
Sinon j'ai rien trouvé qui me semblé bizarre ^_^
Bon, je dis pas grand chose cependant j'ai aimé ce chapitre, c'est le plus important je pense. Bonne chance pour la suite.
   
Pages: 1 [2]