- Supa Rank F
- Hors ligne
- Messages: 417
- Attention : risque de chute de pavé !
|
Amy plaça ses mains devant sa bouche, apparemment troublée par ce que disait Shadow.
« Mais… Sonic est gentil ! - Ah ! Gentil. Naïf aussi. Et il n’est pas le seul à l’être ! se moqua le hérisson noir. S’il devait bien agir, il devrait créer un troisième camp, être à la fois contre Erreur et Eggman. - Erreur, c’est le monstre ? »
Shadow acquiesça.
« Et pourquoi Sonic ne créerait-il pas de troisième camp ? l’interrogea Amy - Parce qu’il fait confiance en Erreur ! - Mais toi, tu pourrais lui dire ! - Sonic se méfierait. - Et si j’essayais de lui parler ? - Il saura que c’est moi qui t’ai mise au courant, et donc il ne te croira pas plus. Et puis il te prend pour une imbécile, il ne voudra donc pas t’écouter. - Merci, c’est gentil… Bon, et Rouge ? - Mes relations avec elles sont très tendues en ce moment. Je ne peux pas lui confier mes soupçons, ou alors, elle va m’allumer sans m’écouter. »
Amy soupira, découragée. Elle ne pouvait pas s’en mêler non plus, et ça l’embêtait. Elle sentit sa solidarité envers Shadow se rafermir. Lui aussi devait mal vivre la situation. Il était complètement impuissant. Il n’allait pas se dresser contre le groupe des héros, il se ferait écraser.
« Mais… fit Shadow, je pense qu’Eggman est lui aussi inquiété par les évènements. Je suis en contact avec lui. Il sait que je ne le suis pas fidèle et pourtant, il s’est tourné vers moi. - C’est compliqué tout ça… se plaint Amy. »
Leur conversation fut interrompue alors que leurs tables étaient rejointes par les élèves de prépa. Il y avait deux nouveaux arrivants. L’un était un grand loup plein de charmes. Son pelage était jaune paille et ses yeux étaient bleu-gris. L’autre était une fille, une lapine beige au regard sombre mais au sourire omniprésent. Elle semblait très sûre d’elle et avait un physique assez avantageux. Elle était plutôt grande et dépassait même la taille de certains hybrides mâles. Elle ne ressemblait pas du tout à Cream ou Vanilla, qui représentaient la douceur incarnée. Cette lapine-là était apparemment assez énergique. Elle commença par s’adresser à la marguay.
« Alors, ça te dérange pas que je me mette avec Scrounch et Maël ? »
Maël, ça devait être le loup.
« Tu fais ce que tu veux Dorie. Je me doutais de toute façon que tu allais me le demander. L’an dernier, tu n’étais pas avec parce que tu venais de SVT. Tu faisais déjà les DL avec eux, alors je savais que ça finirait comme ça. - Tu n’as qu’à te mettre avec moi et Bismuth ! demanda Aurélien, souriant. - Mouais… C’est ce que je vais faire… Mais les colles avec vous, ça va pas être aussi bien, et puis vous avez un meilleur niveau que moi ! Au moins, Scrounch avait les mêmes notes que moi. - Te plains pas ! remarqua ce dernier. Moi aussi je vais devenir le souffre-douleur des profs ! Dorie bosse comme une dingue, et Maël, bah tu le sais bien, c’est presque le meilleur. - Et puis ne t’inquiète pas, la rassura Aurélien. Si je suis 5/2, c’est pas pour rien… Et je te jure que tu ne regretteras pas qu’on soit dans le même groupe de colles ! - Bon. »
Ceux qui n’étaient pas concernés par la conversation se jetèrent des coups d’oeils perplexe. Moon, la chauve-souris qui était en arts appliqués demanda des éclaircissements.
« Euh excusez-moi… Vous parlez de groupes de colles ? C’est quoi cette histoire ? - Ouais c’est bien ça ! fit Aurélien. Quand t’es en prépa, on te donne deux colles d’une heure chacune par semaine. Les gars qui ont inventé ça devaient être frustrés parce que certains des gens entrant en prépa n’avaient jamais été retenus. Et donc, ils ont dû trouver très jouissif de se dire qu’ils collaient des élèves de prépa. Mais en fait, ça n’a rien à voir avec les colles que les profs vous donnent. - Ah bon ? Tant mieux. - Tant mieux ? Oh non ! Parce que justement, c’est encore pire ! Pendant une heure, on est dans une classe avec un prof et les deux autres personnes de notre groupe de colles. On est devant le tableau, et le prof nous interroge sur notre cours. Et c’est noté. - Le pire, c’est en maths, commenta Scrounch. La plupart des profs de maths détestent quand on ne connaît pas notre cours, alors qu’on peut avoir une colle avec un prof d’S.I. ou de physique sans se faire engueuler. En maths, quand tu vas avoir une sale note, tu le sais, parce que le prof te casse. Mais si tu vas avoir la moyenne, tu ne le sais pas toujours, parce qu’en général, le prof te dis « t’as pas appris ! » là aussi. En physique, tu sais pas quand tu vas avoir une mauvaise note, parce que le prof ne s’énerve pas… Si t’as 8, il te l’annonce qu’à la fin en te disant que tu connais pas ton cours. - Et bizarrement, le pire de tous en colle… C’est Kenobi ! ajouta Shakti. - C’est clair, renchérit Aurélien. Lui, il aime bien les sarcasmes… Dès que t’écris un truc pas bon il te dit « mais tu fais quoi, là ? c’est pas machin, c’est truc ! ». - Enfin Shakti, tu peux parler, s’interposa Maël, mais si tu penses à une certaine colle, c’est normal que tu te sois fait cassée ! T’avais pas appris. - Bah j’ai découvert la veille de la colle que j’avais pas compris le cours. J’ai eu beau avoir révisé toute la soirée, ça ne m’a rien donné de plus. - Franchement, continua Scrounch, là, t’avais fait le summum de la colle pourrie ! Enfin… C’est vrai que t’avais pas appris… Mais le prof, il t’avait pas loupé non plus ! - Bah attends, dès le début il m’a demandé « Shakti, toi, tu vas me faire la somme alternée des coefficients binomiaux ». - C’était facile, ça faisait 0, trancha Maël. - « Mais qu’est-ce que t’écris là, y a pas de factorielles ! » « Tu ne connais pas la formule du binôme ? » « En plus je vous ai redémontré ça hier ! » « Mais c’est facile ! » « Franchement, je devrais te foutre dehors ! » « 0 parmi n, ça fait quoi ? Non c’est pas ça ! T’as vraiment rien appris ! Ecris-moi ce que font 0 parmi n, 1 parmi n, n-1 parmi n et la formule de p parmi n. » « Mais pourquoi tu développes ? » « Pfffff ! » « Bon, tu vas me prouver que ceci est un sous-groupe. » « Tu ne sais pas ce qu’est un sous-groupe ? » « Mais tu l’as eue, la petite feuille que j’ai distribuée, avec le programme de colle de cette semaine ? » « Qu’est-ce que je vais pouvoir te donner, vu que tu connais pas ton cours ? » « Je vais pas te noter, sinon, ça sera vraiment trop bas, t’as intérêt à rapprendre ton cours. Tu me déçois, je te faisais confiance ! » « C’était pas compliqué un sous-groupe, pourtant… » « Quand tu me dis que tu n’as pas compris le cours, j’ai du mal à le croire, parce que t’es astucieuse ! » « Eh bien dans ce cas, tu viens à la fin de l’heure, et tu me demandes ! Mais j’ai quand même du mal à croire que t’es pas compris… » « Je te referais passer ta colle au ski, d’ici-là, j’espère que tu apprendras… Mais non, j’déconne... » - Tu te souviens de tout ça ? fit Scrounch. Il t’a vraiment traumatisé le prof, ce jour-là ! - J’ai rien compris… Fit Julien. - T’inquiète, continua Shakti. Moi non plus j’avais rien compris… - Je l’avais vue cette colle-là, dit Bismuth. C’était l’heure juste avant le nordique, on était tous dans la classe. T’as même demandé au prof « dites-leur de dégager ! ». C’était marrant. - C’était pas marrant du tout ! trépigna la marguay. Vous me rendiez encore plus nerveuse ! Déjà que je connaissais pas le cours… Et le prof tout ce qu’il a trouvé à dire c’est : « C’est pour ça que tu es si nerveuse ? Fait pas attention à eux… ». Mais bon, au moins, il s’est un tout petit peu calmé après. Au début de la colle, il était juste sarcastique, puis après, quand il a compris que je savais rien sur rien, il s’est foutu en colère… il a fallut qu’il y ait l’alarme incendie pour qu’il se calme ! En plus, après il m’a harcelé dans les escaliers, argh ! Et y avait un autre prof de maths qui l’avait rejoint et qui se moquait de moi : « Tu ne sais vraiment pas ce qu’est un sous-groupe ? ». - T’as quand même eu du pot qu’il t’ait pas noté ! - Tu parles, ça l’a pas empêché de me filer une colle supplémentaire à la rentrée ! Mais là, j’ai pas envie d’en parler tout de suite… Demain peut-être. »
C’était pour ça que le prof avait demandé à la marguay dans une file d’attente ce qu’était le coefficient binomial ? Amy ne comprenait toujours pas en quoi ce prof était formidable. Bien au contraire, les dires de l’étudiante ne l’avaient rendue que plus sceptique concernant Mr Kenobi. Suite à cette discussion, les lycéens proposèrent aux étudiants de venir avec eux au cinéma, le samedi, puis les conversations se réengagèrent sur des sujets plus joyeux que les colles. Le hérisson noir repartit sans un au revoir, tandis que les autres daignèrent se lever… Pour rejoindre un restaurant. Après avoir mangé, ils restèrent encore deux heures en ville. Quand ils rentrèrent, il était assez tard, la journée du lendemain allait être difficile !
Rouge avait la maison de Tails pour elle toute seule. Elle savait que Knuckles n’était pas rentré. Elle n’avait pas grand-chose à faire, alors elle investit la chambre de ce dernier. Elle regarda la Master Emerald. Quel intérêt y avait-il à voler la pierre si son gardien était ailleurs ? Elle s’en détourna et sauta sur le lit à pieds joints. De son piédestal, elle observa la chambre. Il n’y avait rien de personnel ici, juste les meubles que Tails avait fait installés. Elle se laissa tomber sur le lit, bras croisés derrière la tête. Qu’est-ce qu’elle s’ennuyait… En ce moment, le président ne lui donnait aucune mission, et elle n’avait pas envie de chasser de trésors, son esprit étant préoccupé par le gardien, quand ce n’était pas par Erreur. Elle se redressa, puis sortit de la maison et alla se dégourdir les jambes en passant dans la forêt derrière chez Tails. Après une marche d’une heure, elle se décida à rentrer. En passant à proximité de la plage, elle se tendit en croisant un certain échidné.
Ils s’arrêtèrent tous deux, à quelques mètres l’un de l’autre, se jaugeant du regard. L’estomac de Rouge faisait des ravages, et elle ne doutait pas qu’il devait en être de même pour l’échidné. Elle se sentait déchirée. Elle hésitait entre aller faire ses excuses au gardien, bien que c’était plutôt lui qui devait en faire, et lui reprocher son comportement de la dernière fois. Cependant, elle resta indécise, pour la simple et bonne raison qu’elle avait perdu la parole. Elle se rendait compte à quel point ce qui c’était passé lui avait fait du mal, et en même temps, elle sentait que l’échidné lui avait manqué… Et malgré qu’elle fusse en fasse de lui, il lui manquait toujours autant, voir plus. Tous ses sentiments refoulés étaient en train de bouillonner à l’intérieur de son corps. Elle voulait courir vers lui, tomber dans ses bras, pleurer, lui demander mille fois pardon, l’embrasser, lui redemander pardon, s’enfuir avec lui, loin de tout, loin d’Erreur. Mais par ailleurs, elle était tellement souillée qu’elle se disait que la seule voie qui lui fut autorisée maintenant était celle dans laquelle elle s’était avancée. Elle sentit un chagrin immense l’emplir alors que les yeux mauves se détachèrent des siens sans rien exprimer. Elle regarda l’échidné s’éloigner, puis elle se laissa glisser pour s’asseoir par terre. Elle n’était pas heureuse.
Quelque temps après, Sonic, Tails et Erreur arrivaient, venant du hangar. Ils discutaient de la journée qu’ils avaient passé, tout aussi peu fructueuse que la précédente. Elle chassa ses idées noires de sa tête, et se redressa pour afficher un visage aimable. Elle parvint même à plaquer un sourire enjôleur sur ses lèvres. Alors qu’ils apparaissaient, elle les apostropha de loin.
« Salut les garçons ! Alors, cette journée ? - Sans commentaire… grommela Sonic. - Encore quatre bases à essayer, soupira Tails. - Shadow m’a dit que ça n’était pas la peine de chercher ses bases. Que vous faisiez fausse route, leur apprit Rouge. - Oui, bah je l’emmerde, Shadow ! fit sèchement Sonic. - Parce qu’il sait où est Eggman, peut-être ? renchérit Tails. - Apparemment, oui ! acquiesça Rouge. - Ah, vraiment ? Tu as tort de l’écouter. Si Eggman lui donne des informations, elles doivent être très certainement fausses. Et surtout, il est possible que Shadow soutienne Eggman. - Je n’y avais pas pensé… murmura Rouge. Tu dois avoir raison, en ce moment, je suis un peu en froid avec lui. Ce n’est peut-être pas qu’à cause de nos fréquentations respectives. Il est possible qu’il me cache des choses, des projets… Après tout, on parle de Shadow. - Bon, on rentre ? trépigna Sonic. - Oui, oui, le calma Tails.
Les deux amis rentrèrent ensemble. Rouge sentit l’agacement la gagner en remarquant qu’Erreur était toujours là. Cela devait se voir qu’elle n’était pas très contente car le codrille se tourna vers elle, et il ne semblait pas de très bonne humeur. Il s’approcha d’elle rapidement, apparemment en colère. Elle commençait à avoir peur. Elle commença à reculer, mais il était déjà trop près. Il agrippa ses poignets avec force, puis il siffla.
« A quoi tu joues ? »
Elle haussa les sourcils.
« De quoi tu parles ? - As-tu oublié notre marché ? Je t’ai dit de ne pas aider ! - Mais je ne faisais que leur répéter ce que j’ai entendu ! - Je m’en fiche ! Si tu commences comme ça, tu vas croire que tu pourras rajouter de plus en plus ton grain de sel ! Il n’en est pas question. Je te préviens, si tu recommences, tu cours droit aux ennuis ! - C’est une menace ? gronda Rouge. »
Elle sentit une douleur dans ses poignets alors qu’elle sentait la poigne du codrille se resserrer.
« Une menace, et même un fait ! cracha Erreur. »
Il la relâcha, puis s’en alla à grands pas vers la demeure. Elle ne bougea pas. Il s’arrêta. Il se retourna, apparemment calmé.
« Au fait, qu’est-ce que tu fais là ? - Je venais aux nouvelles, mentit-elle. - D’habitude, tu nous attends dans la maison. - Oui, mais j’ai fait une balade dans la forêt, juste avant. Comme j’ai coupé par là, je me suis arrêtée et me suis dit que vous arriveriez bientôt. »
Il réfléchit sur ses paroles.
« Viens, lui demanda-t-il. »
Elle obéit et le rejoint. Ils marchèrent côte à côte en direction de la propriété.
« Je suis fatigué ce soir. J’aurais besoin d’un peu de réconfort, lui dit le codrille. »
Elle ressentit un pincement au cœur tandis que sa gorge se nouait. Elle saisissait clairement le sous-entendu.
« D’accord, pas de soucis… »
Elle sentit le bras du codrille se placer derrière son dos et la main en son bout englober sa hanche. Elle se rendait compte que ce n’était pas du tout un geste affectueux. Il avait l’air assez possessif. Il ne l’aimait pas, mais il la considérait comme un objet. Il l’avait prouvé tout à l’heure en réfrénant la liberté qu’elle croyait avoir. Ca lui faisait peur. Elle se rendait compte que si elle voulait récupérer Knuckles, elle devrait peut-être risquer la vie de ce dernier. Une fois arrivée et après avoir monté les escaliers, Rouge repéra dans la chambre de l’échidné ce dernier qui discutait avec Sonic. Elle entendait juste des voix. S’ils allaient dans la chambre du codrille, Knuckles risquait de comprendre ce qu’il se passait. Elle expliqua ce détail à Erreur. Elle proposa ensuite d’aller dans la chambre que Tails lui avait léguée au départ. Il approuva. Elle sentit le poids dans son estomac s’alourdir encore plus. Elle se sentait coupable de trahison. Le codrille fut le dernier à entrer. Il ferma la porte derrière lui à clé, pour être certain que personne ne les surprendrait. Rouge était mal à l’aise. Elle sentait qu’il y avait une certaine tension entre eux deux qu’il n’y avait eu pas dans la matinée.
« Déshabille-toi, ordonna le codrille. »
Elle ne broncha même pas et obéit. Elle se disait que si il était exécrable, c’était à cause de sa dure journée. Elle retira ses bottes et ses gants, puis sa combinaison moulante, laissant son corps blanc à nu, puis elle alla s’allonger sur le lit. Erreur la rejoint ensuite, son shirt étant déjà dans un coin de la pièce. Elle croisa son regard. Il n’y avait aucune affection dans ses pupilles. Elle craignait pour la suite. Ce matin, il avait voulu lui faire plaisir en même temps qu’il avait pris son pied, mais cette fois-ci, elle constatait que ce serait différent. Elle vit au passage que la colère qu’il avait eut à son égard n’était pas dissipée. C’était très mauvais pour elle. Ce n’était pas du réconfort qu’il cherchait, mais du défoulement ! Elle se redressa.
« Il faut que j’aille aux toilettes d’abord, donna-t-elle comme excuse. »
Erreur attrapa le menton de la voleuse puis fit tourner son visage vers lui. Elle comprit ce qu’il cherchait à voir et colla sur ses traits un masque de pure impassibilité. Il regarda un moment. Elle fit celle qui s’impatientait.
« Allez vite ! Ca presse ! Tu m’embrasses, oui ou non ? »
Elle savait que ce n’était pas ce qu’il voulait. Il cherchait juste à voir si elle mentait ou non. Quand à elle, ça lui permettait de faire croire au codrille qu’elle se méprenait sur la raison pour laquelle il l’observait. Quand il se pencha sur elle pour posséder sa bouche, elle comprit qu’elle avait réussit à le berner, sinon, il l’aurait traitée de menteuse et l’aurait certainement rejetée sur le matelas. Ce qui prouva que ce n’était pas non plus dans ses projets de l’embrasser fut que le baiser fut rapide, montrant clairement qu’il était impatient.
« Dépêche-toi, ordonna-t-il. - Ne t’inquiète pas… le rassura-t-elle d’un ton presque tendre. »
Elle se rhabilla vite fait, chercha à ouvrir la porte, se souvint qu’elle était verrouillée. En abaissant la main vers la serrure, elle vit que la clé n’y était plus. Elle s’arrêta. D’un côté, c’était mieux comme ça. Ca lui donnait l’occasion de s’échapper par la fenêtre. Elle passa à nouveau à travers la pièce, écarta les battants.
« Qu’est-ce que tu fais ? Demanda Erreur sur un ton mécontent. - Tu as fermé la clé, et tu as mis la clé je ne sais pas où. Ca sera certainement plus rapide par là ! - Tu aurais pu me demander d’ouvrir, tu sais… - J’aurais pu, mais ça revient au même. Si je fais du surplace, je vais avoir encore plus de mal à me retenir ! »
Elle ne lui souhaita pas un au revoir alors qu’elle se laissa tomber par la fenêtre. Elle savait que le codrille allait se pencher par-dessus l’ouverture, alors elle contourna la maison de sorte à lui faire croire qu’elle allait vers la porte d’entrée. Une fois hors de vue, elle s’envola et battit des ailes le plus rapidement possible, dirigeant son vol vers Central City. Elle allait plus vite que les voitures, ce qu’elle ne faisait jamais d’habitude. C’était très fatigant, et la distance n’était pas négligeable. La nuit était bien avancée quand elle arriva à son casino. Elle se laissa tomber sur le sol du salon. Elle n’en pouvait plus. Il était hors de question qu’elle se relève. Elle s’en fichait, elle dormirait là ! Mais elle n’eut pas à s’inquiéter de son confort, puisque Shadow se leva exprès pour la porter dans sa chambre, en prenant bien garde de ne pas la réveiller ou de lui faire mal. Il la plaça doucement dans son lit et alla même jusqu’à la border. Il comprenait qu’elle avait volé jusqu’ici quitte à s’épuiser. Pour que quelque chose la pousse dans ses retranchements, il fallait qu’elle eut de sacrés ennuis, voir qu’elle eut risqué sa vie. Heureusement que le sommeil n’était pas essentiel pour lui… Ca avait ses avantages d’être un artifice. Il veilla toute la nuit sur Rouge sans connaître le besoin de dormir.
Ce chapitre-là, j'ai eu un mal de chien à le découper en 2 parties... Restriction des caractères =_=
« Dernière édition: Décembre 19, 2009, 06:12:14 pm par rekkua »
|