Ah, 24 Décembre! Jour tant attendu par tous les petits nenfants du monde! Eh bien voilà, pareille à la mère Noëlle, je viens vous apporter une... une... TRIPLE suite de Tetrix.
Oui, vous avez bien entendu : une TRIPLE suite de Tetrix.
Avec TROIS FOIS PLUS d'action, TROIS FOIS PLUS de mots, TROIS FOIS PLUS de phrases et surtout TROIS FOIS PLUS DE TETRIX!!!!!!(...)!!!!
Donc, à qui viendra lire, je souhaite une excellente lecture et un très Joyeux Noël... Somme toute, Joyeux Noël mon très cher Blackdoom, merci infiniment pour votre commentaire et bonne lecture!
Rapport XI - Décision
Kerem se plaqua contre le mur du fond de la salle informatique. Ses yeux rivés devant lui, son coeur battant la chamade, il observait, tétanisé, ce monstre informe qui était en train de progresser lentement vers lui. Vers eux.
Postée devant lui, une jeune femme en uniforme bleu de Station Square visait la bête de son arme à feu, pointée devant elle. Elle restait immobile, ses yeux bleus fixés sur le monstre, inlassablement. Son regard, assombri par la casquette qui cachait le haut de sa tête, apparaissait dénué de tout sentiment. Mais la créature déjà blessée par d'autres attaques continuait d'avancer vers eux, ses crocs brandis, son regard furieux. Ces humains-là n'étaient que deux. Elle pourrait facilement en venir à bout.
Perdant patience, le monstre se décida alors à attaquer. Situé à un mètre de la jeune femme, il se dressa sur ses postérieurs puissants, avant de se jeter sur sa proie avec un rugissement tétanisant.
Kerem se cacha les yeux, gémissant de peur, tandis que trois coups de feu sonores retentissaient dans la salle informatique. Une balle dans la tête, une autre dans la gorge, une dernière dans le thorax. Ce fut de douleur que la bête hurla cette fois-ci. Elle ouvrit grand la gueule et s'effondra sur le sol, après une esquive de la jeune femme qui était dans sa trajectoire. Kerem resta stupéfait tandis que la créature glissait jusqu'à ses pieds. Le jeune informaticien s'écarta lentement de la créature sans la quitter des yeux, tandis qu'elle rendait son long et dernier soupir.
Kerem se tourna finalement vers la jeune femme, la bouche grande ouverte mais ne sachant que dire, encore choqué par ce qui venait de se passer. Pour sûr ; si cette tireuse de Station Square n'était pas venue le secourir, il aurait servi de repas supplémentaire au carnivore difforme.
- M... Merci... articula-t-il enfin, maintenant pétrifié non pas par le monstre mais par le regard glacé que lui accordait la jeune femme.
- Ne traînons pas, répondit simplement celle-ci en se retournant et en marchant vers la sortie. D'autres de ces monstres sont peut-être encore en vie.
Au passage, elle saisit ses longs cheveux blonds décoiffés par les événements et les laissa retomber en queue de cheval dans son dos. Kerem, toujours aussi stupéfait, se ressaisit et partit à sa poursuite, sans manquer de remarquer la grâce avec laquelle elle se déplaçait. Elle, un garde du corps d'Adrian? Pourtant, Kerem se devait de reconnaître qu'avec les armes à feu, elle semblait d'une efficacité diabolique...
Alidann stoppa sa course lorsqu'il l'aperçut enfin. Essoufflé, il constata avec horreur que la zone où elle se trouvait était elle aussi souillée par des litres de sang. Etait-elle blessée? Sans se préoccuper du reste, bravant sa nausée grandissante, il courut vers elle, sans s'arrêter, cherchant encore un semblant de souffle pour pouvoir appeler son nom.
Elle resta obstinément dos à lui jusqu'au moment où il arriva à son niveau.
- Candice! s'exclama-t-il finalement, en approchant sa main de l'épaule de la hérissonne.
Qui se retourna brusquement, tous ses piques ensanglantés pointés vers lui, son oeil brillant de haine. L'espace d'une seconde, Alidann s'était stoppé, nez-à-nez avec la créature la plus terrifiante qu'il avait jamais vue. Sans rien comprendre. Il resta longuement immobile, bientôt tremblant de peur, la main tendue vers cette pure incarnation de la mort. Cette dernière le fixait d'un oeil tétanisant, tous ses piques prêts à l'assaillir et à lui faire subir le même sort que la créature qui baignait dans son propre sang, non loin.
Mais, progressivement, son regard changea. La hérissonne se mit elle aussi à trembloter, ses piques redescendirent auprès du sol, et son seul oeil visible était passé de la colère noire à la surprise, voire à la peur. La peur d'elle-même, de ce qu'elle était devenue, l'espace d'un instant.
La peur de ce qu'elle avait failli faire.
- A... Alidann?... balbutia-t-elle maladroitement, les larmes aux yeux.
Toujours aussi bouleversé, Alidann ne répondit pas. Il se contenta de lui rendre son regard triste et de loucher sur sa gauche. Le monstre était étalé au sol, il ne bougeait plus... Il était mort? Quelqu'un l'avait tué?... Elle l'avait tué?...
Le visage d'Oliver lui revint en mémoire. Puis les cris de panique qui avaient précédé sa déchéance. Il n'avait pas rêvé, Candice avait bien mis un terme à ses jours... Et elle venait tout juste de recommencer. Une tueuse, selon les scientifiques. C'était ce qu'on avait murmuré dans les couloirs, après cet événement tragique. Côtoyer Candice était devenu dangereux. Plus dangereux que jamais. Quatre homme étaient morts rien que de l'avoir approchée. Il l'avait presque oublié.
Il sentit que sa tête devenait lourde, et un mal de tête soudain commença à le faire souffrir. Alidann regarda Candice avec surprise, et cette dernière laissa retomber ses piques sur le sol ; alors la pression retomba d'un coup et sa migraine disparut. Avait-il rêvé?... L'espace d'un instant, le jeune garçon avait cru subir le même sort que d'autres avant lui...
Soudain, sans crier gare, Candice se jeta sur Alidann et se mit à pleurer son son épaule. Abasourdi, le jeune garçon l'enlaça maladroitement, entre la crainte et la joie de la retrouver. C'était plus fort que lui : il ne pouvait encore être parfaitement sûr qu'il était sans risque de la côtoyer. Non, c'était risqué : le moindre flux de colère pouvait la rendre différente, dangereuse. La moindre contrariété pourrait même conduire à la mort, qui sait...
Mais Alidann chassa rapidement ces idées de son esprit, et il tenta quelques murmures pour consoler la hérissonne, qui pleurait toujours dans ses bras en serrant son pull avec ses deux petites mains. Le jeune garçon ne put s'empêcher de remarquer que sa robe était tachée de sang, et sa nausée faillit revenir à la charge lorsqu'il entendit des pas précipités venir du nord du laboratoire.
- Alidann! cria une voix. Alidann, où est-tu?!
C'est alors que toute une troupe de nouveaux venus arriva dans l'allée, et se stoppèrent lorsqu'ils virent le cadavre du monstre, puis Candice, ensanglantée, qui s'était agrippée à Alidann. Ce dernier se retourna vers les nouveaux arrivants, tout étonné, et bientôt mécontent. Il venait de reconnaître son père, essoufflé mais bien vivant, qui marcha vivement vers son fils en s'exclamant, bientôt suivi par les autres :
- Alidann, qu'est-ce qui te prend?! Eloigne-toi d'elle, tu ignores donc qu'elle est dangereuse?!
- Il a raison, il faut vous éloigner, répliqua l'un des gardes du corps d'Adrian, pistolet en main. Hâtez-vous, avant qu'il ne soit trop tard!
Alidann les observa, un par un. Il remarqua trois parmi les quatre gardes du corps d'Adrian, ainsi que ce dernier qui était resté légèrement en retrait. Derrière Shutarô, blouse ouverte et fiole à la main, qui se retenait de se ruer sur son fils pour l'éloigner de Candice, Alidann reconnut également Laurier qui était sorti de la salle de réunion avec quelques autres courageux. Bientôt, il vit également arriver Kerem, à son plus grand soulagement, dont le visage était encore plus pâle que d'habitude. Il était accompagné d'une femme en uniforme bleu sombre, au regard particulièrement effrayant. Cette dernière salua Adrian en le rejoignant, mais son chef ne lui accorda pas même un regard.
- Alidann, pour la dernière fois... reprit Shutarô en serrant fort sa fiole remplie d'ammoniaque dans sa main.
- Quoi? se décida alors à rétorquer ce dernier, lançant un regard de défi à son père, Candice toujours agrippée à lui. Je sais ce que vous voulez tous, vous voulez l'enfermer encore une fois dans sa cellule?! Mettez-vous à sa place un peu, c'est cruel ce que vous lui faites subir!
Le jeune garçon s'étonnait lui même à parler ainsi et à dire ce qu'il pensait. Surtout face à son père, et avec des dizaines de témoins. Il mourait d'envie de lui cracher tout ce qu'il pensait à la figure, mais d'un autre côté, le moment n'était certainement pas venu. La paix était retombée dans le laboratoire, pour l'instant... et il y avait une affaire bien plus importante à résoudre.
C'est alors qu'Adrian s'avança vers Alidann, calmement, dépassant Shutarô qui le regarda passer avec un air abasourdi. L'envoyé de Station Square s'arrêta à moins d'un mètre des deux enfants enlacés, et leur jeta un regard dénué de sentiment.
- Qu'est-ce que vous lui voulez? questionna Alidann en jetant un regard noir à l'homme qui fixait Candice avec intérêt.
Adrian ne répondit pas et regarda ensuite la créature qui gisait morte, ensanglantée. Les piques démesurés de Candice l'étaient aussi. Coïncidence?
- C'est bien elle qui a tué ce monstre, n'est-ce pas? questionna Adrian à voix haute en se retournant vers Shutarô et les autres scientifiques présents sur les lieux. Elle est bien dangereuse, mais heureusement, elle ne tue pas que des hommes...
L'envoyé de Station Square accorda un sourire malicieux à la hérissonne qui ne lui rendit pas, les yeux encore embués de larmes.
- Shutarô, lança soudain Laurier en se rapprochant du jeune scientifique. Tous les monstres ont été abattus, il nous faut vite rechercher d'où est-ce qu'ils proviennent. Candice attendra, de toute façon elle a l'ai bien calme... Je sais que c'est imprudent, mais...
- Vous aussi, les mots de mon fils vous ont fait réfléchir? questionna Shutarô. Eh bien, je trouve que nous leur donnons un piètre exemple, à ces enfants.
Le jeune scientifique décocha un sourire gêné en regardant Candice et Alidann, à présent séparés. Mais craintive, la hérissonne avait gardé comme par précaution un bras accroché à celui de son seul et unique ami. Ils avaient réussi... pour l'instant. Du moins, jusqu'à ce qu'une véritable décision soit prise. Et en attendant, une plus grosse affaire les attendaient.
Le laboratoire mit du temps à se remettre de l'agression. Tandis que le personnel du bâtiment entreprenait de nettoyer les lieux, les plus grandes personnalités entreprirent de rechercher les origines de cette attaque. Shutarô, Laurier, Kerem, Adrian et ses gardes du corps mais aussi Candice et Alidann se voyaient maintenant prêts à enquêter sur cette sombre affaire. Le jeune fils de Shutarô n'en revenait toujours pas que son père aie accepté de le voir se joindre à l'enquête. Quant à Candice, elle avait échappé à sa prison de peu... Exceptionnellement, elle avait été autorisée à quitter sa cellule pour aider les adultes à retrouver les comploteurs du massacre. Pour l'instant, il fallait du moins retrouver d'où venaient ces monstres... Et de par ses aptitudes à ressentir la présence de ces derniers et à les combattre, la hérissonne leur serait certainement d'une grande aide.
Ce ne fut ni long ni complexe : deux techniciens de surface, en nettoyant un couloir, avaient remarqué une porte qu'ils n'avaient jamais vue avant, grande ouverte et donnant sur une petite pièce étrange et visiblement dénuée d'éclairage. Au lieu d'explorer cet endroit suspect, ils étaient partis immédiatement avertir les scientifiques, Shutarô à leur tête. Les enquêteurs de fortune étaient rapidement arrivés sur les lieux, pour se retrouver nez-à-nez avec la salle mystérieuse. D'après Shutarô, il s'agissait là d'un ancien débarras condamné à cause de la fuite de substances chimiques dangereuses, il y avait de cela quelques années. A présent la pièce était vide, sa porte automatique d'habitude fermée était alors grande ouverte, et le boîtier qui devait permettre son ouverture était cassé depuis tout ce temps...
- Comment est-ce possible? questionna Laurier en s'avançant à petit pas dans la pièce. Vous pensez qu'il existe un autre moyen de l'ouvrir?
- Ca ne fait aucun doute, déclara Kerem, non moins intrigué que son supérieur.
Shutarô entra à son tour dans la petite pièce sombre. Il examina les murs avec attention, jusqu'à remarquer, sur celui de gauche, une longue fente verticale qui partait du sol et s'arrêtait à deux mètres de haut sur le mur. Il tâta la surface lisse jusqu'à rencontrer ensuite un petit boîtier sur la gauche, qui contenait plusieurs touches avec des numéros inscrits dessus. Le scientifique recula avant d'attirer l'attention des autres. L'un des gardes du corps d'Adrian arriva avec une lampe de poche pour éclairer le mur dans son ensemble.
- ... Une porte?...
Rapport XII - Complot
Kerem s'avança vers le boîtier avec curiosité.
- Celui-là n'est pas cassé, mais de toute évidence il faut un code... Laissez-moi faire, je pense que je peux traficoter tout ça...
Sans attendre l'avis des autres, il chercha un tournevis dans sa poche et commença à défaire le boîtier avec. Pendant que le jeune informaticien tentait de forcer le mécanisme, les autres restaient interdits devant la porte secrète de la salle.
- Avant, quand la salle était accessible, il y avait une grande étagère contre ce mur, informa Laurier. Jamais personne n'a dû remarquer la porte... Et quand tout a été enlevé, je suppose que les déménageurs n'ont pas fait attention...
- Et j'aurais fait de même à leur place, soupira Adrian en détournant le regard. Une porte cachée? Peu importe, je suis certain qu'elle ne mène nulle part. C'est peut-être une autre pièce condamnée, rien de plus.
Shutarô lança un regard pensif à Adrian, sans rien dire.
- Oh, je crois que ça y est... lança soudainement Kerem, après s'être débattu avec les fils électriques pendant quelques minutes.
Une lumière sur le petit écran du boîtier s'alluma, une faible sonnerie retentit et la porte s'ouvrit enfin dans un glissement sonore.
Le sourire triomphant de l'informaticien fondit en un instant : il recula précipitamment en apercevant le contenu de la salle. Shutarô fronça les sourcils, Adrian fit quelques pas en avant, et Laurier détourna le regard en empêchant les deux enfants de voir ce qui se dévoilait à présent sur les lieux.
Shutarô sortit son bloc-notes avec désolation et saisit un stylo. Il prit la troisième page et y relut ses propres mots : "Attaque du 18 Avril, quatre créatures, vingt morts..."
Il raya son dernier propos. Vingt-et-un.
Adrian fut le premier à oser pénétrer dans la salle. Il contourna le cadavre informe qui gisait sur le sol métallique, et observa les lieux avec attention. La salle, banale à première vue, était éclairée par de puissants néons, reflétant la blancheur immaculée des murs qui contrastait avec l'écarlate partiel du sol. Le seul élément qui était à même de surprendre était une immense cage poussée contre le mur du fond ; cage grande ouverte dont les barreaux semblaient avoir été rongés par quelque créature furieuse. Quelques rares autres meubles s'alignaient contre les murs, et un unique ordinateur reposait, écran allumé, sur l'une des tables aussi blanches que les parois de la salle.
L'envoyé de Station Square s'en approcha tandis que Shutarô, suivi de près par les assistants de Laurier, pénétrait à son tour dans la pièce. Il contempla d'abord le cadavre qu'Adrian n'avait pas même daigné regarder, écoeuré. Les tripes ressortaient à l'air libre et les côtes avaient été grignotées ou cassées pour la plupart ; les morceaux de vêtements restant étaient en lambeaux, la tête de la victime avait disparu. Ses membres écorchés ne ressemblaient plus qu'à un amas de chair écoeurant, encore baignés du sang qui s'était répandu partout alentour. Shutarô se ressaisit bien vite, conscient que la victime serait difficile à identifier. C'est alors que la voix d'Adrian, debout devant l'ordinateur, attira son attention.
- Venez-voir... pria-t-il, sans se retourner vers les autres.
Intrigués, ceux-ci s'approchèrent à leur tour de l'ordinateur, bientôt imités par Laurier qui avait convaincu les enfants de rester à l'extérieur.
- Qu'est-ce que... commença Kerem, interdit.
L'écran était vierge, à peu de choses près. Sur son fond bleu clair était inscrit, en lettres noires : "je ne suis pas seul"
Alidann était assis contre le mur non loin de la salle mystérieuse, près de Candice. Les yeux rivés dans le vide, il restait bouleversé par les derniers événements, même s'il regrettait quelque peu de ne pas avoir le droit d'en savoir autant que les adultes.
Candice, à ses côtés, pencha la tête vers lui et le chercha du regard.
- Alidann? articula-t-elle.
L'entente de son nom tira le jeune garçon de ses pensées. Il regarda son amie avec un petit sourire avant de lui rétorquer :
- Désolé, j'étais dans mes pensées. Ca va, toi? Tu n'as pas faim?
Candice hocha la tête négativement. Le jeune garçon fut surpris. C'était rare qu'elle comprenne ainsi tout du premier coup. D'autant qu'il avait moins articulé ses propos que d'habitude. Contemplant le sourire innocent de son amie avec délice, il ne comprenait pourtant toujours pas comment cette dernière pouvait, elle qui n'avait jamais été élevée normalement, réussir à s'exprimer plus ou moins et à comprendre ce qui se disait autour d'elle, pour peu que ce soit suffisamment articulé. Avait-elle simplement de grandes aptitudes linguistiques?
- Ah, vous êtes là tous les deux. J'ai une mauvaise nouvelle pour vous.
Tirés de leurs pensées, les deux enfants regardèrent à leur gauche. Dressée de toute sa hauteur, tenue avec une posture impeccable, la garde du corps d'Adrian leur accorda un regard plus chaleureux qu'à son habitude.
- Au fait, on n'a pas été présentés, ajouta la jeune femme tandis que Candice et Alidann se relevaient. Je suis Thélia Emilen, garde du corps de Lawrence Adrian.
Elle tendit sa main fine et blanche au jeune garçon qui s'empressa de la saisir.
- Je suis navrée, vous devez vous sentir à l'écart tous les deux, continua Thélia en caressant amicalement la tête de Candice.
Cette dernière leva ses yeux roses vers la jeune femme, surprise par cet excès de tendresse soudain. Elle se rapprocha d'Alidann, légèrement intimidée.
- Vous avez fait de nouvelles découvertes? Vous savez ce qui s'est passé? questionna alors Alidann, la curiosité inondant son regard.
- Eh bien... Désolée, on a trouvé une nouvelle victime.
Alidann baissa les yeux. Mais il se ressaisit bien vite :
- Et ensuite?...
- Un message codé, répondit Thélia énigmatiquement.