Erreur
Erreur
Derniers sujets discutés:


Dernières news :
Derniers articles :
Dernières vidéos :
Planete Sonic ForumsL'Atelier Fan AreaFanficsBest of[Terminée] NightDreamers [Avertissement pour les plus jeunes]
Pages: 1 ... 17 18 [19] 20 21 ... 35
[Terminée] NightDreamers [Avertissement pour les plus jeunes]
Re : NightDreamers
« Répondre #270 le: Février 26, 2010, 09:57:18 pm »
  • Chaos Control Ruler
  • Hors ligne Hors ligne
  • Sexe: Homme
  • Messages: 1139
  • Donfy
Si tu veux la suite, fais le 8 200 200 o/ *Fuit
Désolé du retard, j'étais en pleine convention Irl chez vous (les concernés se sentiront concernés), donc j'ai pas pu écrire depuis une semaine, j'ai pas pu poster, j'ai pas pu rien faire par contre ya plein de photos pas mal.

'Fin bref. J'vous file le début du chap' 21 ! Je repasserai vite ramener la suite, vous en faites pas. Bonne lecture et à bientôt =)







Passé, Présent, Futur ; l'Identité d'un passeur d'éternité (dessiné par Sephyra)



Qu’est-ce que je pouvais penser de tout ça…
Les révélations se bousculaient dans ma tête, et les images qui s’apposaient les unes à la suite des autres, sans ordre, finissaient par perdre ma conscience dans un désarroi total. J’étais perdu.
Qui suis-je réellement, quels liens est-ce que j’ai avec ces personnes, qu’est-ce qui me pousse à aller de l’avant, voilà toutes sortes de questions que je me posais sans parvenir à trancher l’une d’entre elle. Et le pire était ce doute inlassable, qui subsistait, et qui ne faisait que me perdre un peu plus dans ce brouillard opaque qui symbolisait ma mémoire.
Est-ce que toutes ces révélations ne sont pas des mensonges destinés à se servir de nous ?
Bien des années ont passé depuis mon réveil. J’ai maîtrisé cette ouverture qui se trouvait en moi grâce à eux, c’est vrai. Mais au fond, ne veulent-ils pas s’en servir ?
Ce monde… Ce que nous en voyons, tout n’est qu’illusions. Après tout, l’image que nous avons grâce à notre perception visuelle n’est qu’une donnée traitée par nos neurones et projetée dans le bon sens à l’intérieur de notre cerveau.
Nous avons tous cette défense immunitaire de notre conscience que nous empêche de voir les réalités les plus traumatisantes.

Mais dans ce cas là, comment discerner l’illusion de la vérité… ?



NightDreamers
Chapitre 21 ~ Départ


Loth remit le livre à la couverture cartonnée et poussiéreuse à sa place avant de parcourir l’étagère du regard. Son doigt s’arrêta sur la tranche d’un volume épais, vieux. Lorsqu’il le tira par la tranche, le carton se déchira légèrement. Pestant discrètement, il le prit avec un peu plus de précautions avant de le poser sur le bureau, derrière lui. Le jeune homme feuilleta les pages, ses yeux décrivant des allers-retours rapides entre les lignes griffonnées d’une écriture élancée à la vieille plume encrée de noir. Il prit plusieurs minutes à chercher ce qu’il voulait trouver depuis près d’une bonne heure parmi tous ces vieux livres. Mais peine perdue. Ce livre-là non plus n’était pas le bon.
-   Tu cherches quelque chose ?
Loth ne sursauta même pas. S’arrêtant dans son geste alors qu’il allait remettre le bouquin à sa place sur l’étagère, il jeta un coup d’œil en biais vers la porte d’entrée du bureau. Il avait reconnu son interlocuteur rien qu’au ton de sa voix. Une voix qu’il n’oublierait plus jamais, dorénavant.
-   Marvin. Quel mauvais vent t’amène ? Rétorqua le jeune fumeur en rangeant son livre, puis en se frottant les mains pour y essuyer la poussière.
-   C’est le bureau de Père. Et même après sa mort, les servantes nous ont toujours défendu d’y pénétrer.
-   Et donc ?
Loth se détourna pour faire face à Marvin. Les yeux rouges du garçon aux cheveux blonds brillaient dans la nuit d’une lueur menaçante. Mais au peu de la lumière que procurait la lune à travers la baie vitrée derrière Loth, celui-ci distinguait presque un semblant de sourire sur les lèvres de son demi-frère.
-   Qu’est-ce que tu cherchais ? Demanda copieusement le garçon en penchant légèrement la tête sur le côté.
-   C’est bizarre, ça…, répondit Loth en s’appuyant sur le bureau et en croisant les bras, tirant une grimace réprobatrice. On est dans le bureau du chef de famille, et pourtant… Y’a aucune trace de la généalogie de la famille.
Le sourire de Marvin disparut soudainement.
-   Pas un livre, pas une page…, continua Loth en feignant de ne pas voir le changement chez son interlocuteur. Pas même un petit papier griffonné. Pourtant c’est censé être une grande famille, non ? Et dans ce genre d’entreprise, on tient toujours à compte les liens généalogiques. C’est franchement pas normal…
Marvin éclata   alors d’un petit rire sauvage.
-   Pourquoi est-ce que tu cherchais ce genre de détails, voyons ? Demanda-t-il, le sourire plus large que jamais.
Loth fixa les dents que laissait entrevoir les lèvres ouvertes de son interlocuteur. L’espace d’un instant, il crut les voir s’affiner légèrement.
-   Et pourquoi pas ? Qu’est-ce qui me permet de croire à la véracité de tes révélations ?
-   Tu as toujours été ainsi… Loth. Toujours à tout remettre en questions, à douter… T’en as pas marre, à force ?
Le jeune homme ferma un instant les yeux en haussant les épaules.
-   Bah, c’est ce qui fait mon charme.
Marvin entra alors dans le bureau et s’approcha de Loth sans cesser de le fixer de ses yeux aux éclats sournois.
-   Ne fouine pas trop, conseil d’ami… Ce que tu pourrais découvrir ne ferait que te détruire un peu plus, Kishi.
-   Ki… Quoi ? Rétorqua Loth en fronçant les sourcils.
Marvin s’approcha un peu plus. Son visage était à quelques centimètres de son interlocuteur. Celui-ci ne se laissa pas impressionner et lui renvoya sans regard sans ciller.
-   J’espère qu’elle te tuera. Sinon, c’est moi qui m’en occuperai.
Loth crut voir une étrange ombre passer dans les prunelles rougeoyantes de Marvin.
-   Toi et moi… On est devenu des monstres. Comme je te l’avais dit, il y a si longtemps…
Ils se fixèrent. Loth, le visage fermé, les sourcils froncés ; Marvin, un sourire narquois aux lèvres, le regard meurtrier. Puis ce dernier recula finalement en détournant les yeux, avant de se retourner pour sortir de la pièce. Au moment de passer sur le pas de la porte, il leva son bras droit sans se retourner, comme pour dire au revoir. Puis il s’esquiva tranquillement dans le couloir avant de s’éloigner.
Loth resta quelques secondes à contempler l’entrée du bureau, avant de fermer les yeux en soupirant. Puis il passa une main sur sa nuque en grimaçant.
-   Tu parles d’une famille…
Il contourna le bureau en cherchant son paquet de cigarettes dans les poches de son manteau brun, et alluma sa clope avant de contempler le quart de lune qui brillait entre les nuages, derrière la baie vitrée. En replaçant le paquet dans sa poche, il serra le petit bout de papier plié qui s’y trouvait également.


La campagne était plongée dans le silence. Aucun réverbère pour combattre les ténèbres. La pénombre stagnait, forte, puissante, maîtresse de la nuit dans son voile invisible. Rika, debout, immobile sur le promontoire que lui offrait la colline, goûtait au silence et au repos des ténèbres. Les yeux fermés, elle sentait le vent léger frôler sa fourrure comme une caresse. Sa chemise grise, fermée au niveau de sa poitrine mais laissant entrevoir son sternum et son nombril, claquait doucement dans son dos.
Derrière ses paupières closes, une toute autre histoire défilait dans son esprit. Celle d’un passé dont elle n’était pas certaine qu’il était le sien. La tigresse ramena son bras droit au niveau de son cœur en grimaçant légèrement. Quelque chose s’était passé, mais quoi ? Qu’est-ce qui prouvait qu’elle était bien celle dont Marvin avait parlé ? Et qui était-elle, dans ce cas ?
Une réincarnation ? C’était illogique. Elle n’y croyait pas. De longs cheveux bruns passèrent alors dans sa vision. Une humaine… Puis deux garçons. L’un aux cheveux blonds comme les blés, l’autre aux cheveux bruns. Le garçon blond affichait un sourire franc, les mains sur les hanches. Celui aux cheveux bruns regardait dans sa direction avec un petit sourire en coin, le regard calme et posé. Il lui tendait une main. Mais à qui ? A elle ? Ces souvenirs lui appartenaient-ils vraiment ?
Rika ouvrit lentement les yeux, les lèvres entre-ouvertes.
-   Qui suis-je… ? Murmura-t-elle dans la nuit.
-   Cela importe-t-il réellement ?
La tigresse se retourna vivement, les sens en alerte. Assise nonchalamment sur un rocher, une jeune chatte l’épiait de ses yeux de félins. Elle sauta avec grâce et s’avança tranquillement aux côtés de Rika, les mains engoncées dans les poches de son pantalon de sport foncé.
-   Ne pas savoir qui on est, tu crois que ça a une quelconque importance ?
-   Qu’est-ce que tu en sais ? Répliqua la tigresse sans cacher la sauvagerie dans le ton de sa voix, troublée par le fait d’avoir été épiée sans même le sentir.
-   Bah, moi, ce que j’en dis, tu sais…
La chatte retira alors une main de sa poche. Un couinement plaintif suivit son geste. Elle porta devant ses yeux la petite souris blanche qu’elle tenait par la queue et qui se débattait mollement.
-   Qui on est, je pense juste qu’on s’en fout, dans le fond. Le plus important, c’est de rester en vie pour assister au dénouement final…
Rika regarda avec mépris son acolyte hybride lever son autre main en approchant dangereusement la griffe aiguisée de son doigt près de la souris.
-   La mort, quand elle vient te chercher, elle se fout du fait que tu puisses te connaître ou non. Alors vis. Ca sert à rien de se poser trop de questions. Pas vrai, ma petite… ?
Son museau se peignit d’un large sadique avant qu’elle ne transperce le ventre du petit animal d’un coup de griffe. Le sang goutta le long des poils de la souris qui agonisa en couinant dans la nuit. Rika détourna les yeux quand la chatte leva le petit corps sans vie de l’animal au-dessus de sa bouche pour reposer son regard sur l’horizon qui se perdait dans la pénombre.
-   Tu as toujours été cruelle, Shakti, dit Rika, la voix blanche. Même quand tu t’es décidée à les quitter pour nous rejoindre.
-   Vous rejoindre ? Répliqua son acolyte en se passant une main sur le museau après avoir jeté le reste de son repas derrière elle. Je ne rejoins personne. Je fais ce que je veux, où je veux, quand je veux, avec qui je veux. Les engagements et moi, ça fait deux.
-   Strife n’est pas avec toi ?
-   Il peut bien faire ce qu’il veut, ce con. Je suis pas derrière ses pompes à lui faire de la lèche. Bon, et toi, ça te dirait pas de faire quelques tours de maisons histoire de tuer deux ou trois gosses ? Ca me manque, moi.
La tigresse laissa le vent répondre à sa place.
-   Si tu veux, se ravisa-t-elle soudain alors que ses fentes ovales se rétrécissaient dans sa sauvagerie. J’ai besoin de me changer les idées.
-   Y a pas mieux pour ça !


L’élève courait à en perdre haleine dans le couloir du second étage. Derrière les portes à double-battant, à quelques mètres devant lui, quatre autres élèves surgirent alors tranquillement, lui barrant le chemin. Il se stoppa avant de faire demi-tour, mais il n’avait pas fait deux pas qu’il se rendit compte que la situation revêtait les mêmes formes en ce qui concernait l’autre côté. Bloqué, traqué comme une proie, en panique devant le danger, il regarda avec une crainte certaine les deux groupes d’élèves s’avancer lentement vers lui, des deux côtés du long couloir. Sur le visage de chacun d’eux, l’ombre d’un sourire. La peur étreignit la proie qui suffoquait presque dans sa panique. Alors il remarqua l’ascenseur à sa droite. Il se jeta sur le bouton d’appel et tapota dessus frénétiquement. Lorsque les deux portes coulissèrent, il se jeta dans le petit compartiment avant de tapoter à nouveau sur les touches plaquées contre le métal. Puis il se terra au fond de la cabine, à genoux, alors que les deux groupes de ses chasseurs se réunissaient à quelques mètres devant lui pour le regarder fixement. Ils tenaient chacun un cutter dans leur main, et l’épiaient de façon sauvage. Tremblant, il regarda ses chasseurs s’avancer et entrer dans la cabine en pleurant de peur. Ils formèrent un cercle autour de lui, puis ils se mirent à rire doucement.
Enfin, l’un d’entre eux leva son cutter en agrippant sa proie par les cheveux.


La lame du katana brillait à la lueur du jour qui perçait à travers les rideaux de la fenêtre. Zalosta contempla l’arme avec un respect certain. Sephyra, pour sa part, restait bien droite face à la fenêtre, tournant le dos à son amie.
-   C’est dommage que tu les délaisses…, remarqua la hérissonne en remettant le katana dans son fourreau.
-   Nous sommes dans les chaînes de montagnes d’Amelicäa, pas vrai ?
Zalosta se tourna pour regarder son amie qui lui tournait toujours le dos.
-   Comment l’as-tu su ?
La roussette eut un petit sourire triste aux coins des lèvres que la hérissonne ne put remarquer.
-   Je le sais, c’est tout.
-   Kane nous a amenées ici quand tu étais inconsciente, juste après le combat. Plus précisément, il nous a déposées là où se trouvait une de ces connaissances, qui t’a soignée. C’est elle qui m’a montré ce village. Et depuis que tu es alitée, nous n’avons pas bougé d’ici…
Sephyra resta silencieuse quelques secondes avant de reprendre.
-   Qui est cette connaissance ?
-   Je n’ai pas retenu son nom, répliqua la hérissonne avec une certaine froideur dans sa voix. Tout ce que je sais, c’est qu’elle est aveugle. Pourquoi, tu veux la rencontrer ?
-   J’aimerais la remercier de m’avoir sauvée.
-   Je ne sais pas si tu t’es assez remise de ta blessure, pour la voir il faut monter dans la montagne, et…
-   Je suis prête. On peut partir dès aujourd’hui.
La voix était formelle, sans contestation possible. Les mains croisées dans son dos, immobile devant la fenêtre, Sephyra imposait le respect et la détermination. Le timbre de sa voix avait changé en l’espace de quelques jours. La lueur dans ses yeux aussi, avait évolué. La roussette se retourna pour faire face à Zalosta.
-   On y va ?
La hérissonne grimaça en signe de contentement.


Hunter et Donf s’échangèrent un regard. La boutique était déserte, le soleil allait se coucher dans peu de temps, les magasins allaient fermer. Le vendeur derrière son comptoir les fixa, mais ils se gardèrent bien de lui rendre son regard. Ils prirent ce dont ils avaient besoin, et s’enfermèrent chacun dans une cabine d’essayage. Ils en ressortirent quelques minutes plus tard en gardant les vêtements qu’ils venaient d’enfiler. Un maillot bleu à col et manches longues par-dessous un long manteau blanc pour Hunter, qui avait gardé son sempiternel pantalon blanc en guise de bas ; un pantalon brun, maillot blanc à col et chemise noire à manches longues par-dessous un manteau en cuir noir pour Donf. Tous deux avaient passé une cravate autour du cou. Une cravate de la même couleur rouge. Hunter lorgna Donf de manière méprisante.
-   T’as la même que moi. Va changer.
-   Je t’en prie fiston, c’est pas ma faute si t’as les mêmes goûts de chiotte que moi, répliqua le cuistot en détournant majestueusement les yeux.
-   T’es chiant.
Hunter ceignit sur son crâne un chapeau blanc sur lequel se démarquait une bande bleue à la base, puis ferma quelques boutons de son manteau.
-   T’es prête ?
Donf, après avoir coincé une cigarette entre ses dents, rangea son paquet dans la poche intérieure de son manteau en cuir avant de remonter la paire de lunettes sur son nez.
-   Quand tu veux, mon loulou.
Hunter s’approcha alors du comptoir, Donf sur ses pas. Le vendeur les regarda venir avec curiosité, les sourcils froncés.
-   Les vêtements à essayer sont à retirer avant l’achat.
-   Qui te parle d’achat ? Déclama Hunter en sortant son Desert Eagle de la poche de son manteau pour le pointer sur le front de l’homme dont les yeux s’écarquillèrent de frayeur en louchant sur le canon. C’est pour un emprunt.
-   Si on lui  laisse la vie ça ira, je pense, continua Donf de son côté en allumant sa cigarette.
Sans plus de cérémonie, Hunter retourna son arme dans sa main avant de frapper l’homme à la tête avec la crosse de son Deagle. Puis il fit le tour du comptoir pour désactiver les bornes antivol à la sortie du magasin. De son côté, Donf regardait avec curiosité un chapeau en cuir noir en fumant sa cigarette. Hunter lui tapota rapidement l’épaule avant de sortir le premier. Son ami lui embraya le pas, le chapeau noir sur la tête, un sourire ironique aux lèvres.
Et en effet, Hunter l’insultait quelques instants plus tard pour plagiat de chapeau en plus de la cravate.

*****
***
Journalisée
Donf : Vous êtes folles.
Rekkua : Je me demande ce que ça peut être, d'être folle, quand c'est toi qui qualifie la personne...

Niark! :] :
*ND ça veut dire glauque en fait? ok
Niark! :] :
*"putain ce château il est ND o_o
 
 
Re : NightDreamers
« Répondre #271 le: Février 26, 2010, 10:37:15 pm »
  • Rank C
  • Hors ligne Hors ligne
  • Sexe: Homme
  • Messages: 147


  • Journalisée
Arf, fait du bien de relire tout ça, de retrouver cette fic.
Toujours aussi bien hein, je trouve que c'est plus fluide, peut-être grace aux actions bien séparées. C'est plutôt calme en ce moment, espérons pour eux que ça le reste, en tout cas pour un temps.

-   Tu as toujours été cruelle, Shakti

Ahaha, je sens que ça va me plaire la suite ^_^, j'ai aucune idée de cette suite c'est encore mieux. Bon passage comique à la fin de cette moitié de chapitre. Heureux d'entendre parler de Loth à nouveau.
Et bah, je crois que c'est tout, j'attend la suite avec une certaine impatience je dois dire.
   
Re : Re : NightDreamers
« Répondre #272 le: Février 27, 2010, 12:33:04 am »
  • Supa Rank C
  • Beta Testers
  • Hors ligne Hors ligne
  • Sexe: Homme
  • Messages: 684
  • WWW
8 200 200 !

Ben elle est où la suite ????

Je fais ce que je veux, où je veux, quand je veux, avec qui je veux.

Non mais pourquoi dès que tu mets le personnage de rekkua en scène, il faut que je trouve une phrase à double sens. Ne me dit pas que c'est pas fait exprès, je ne te croirais pas !

Sinon, je comprends bien ce que tu me disais l'autre jour IRL quand on regardait le dessin de Donf et Hunter dans la pochette de Sephyra :)
Journalisée
Sephyra n'est pas plate !

Et si tu veux vérifier, demande Dieu au 8 200 200 !
 
 
Re : NightDreamers
« Répondre #273 le: Février 27, 2010, 01:50:21 am »
  • Supa Rank G
  • Hors ligne Hors ligne
  • Sexe: Homme
  • Messages: 349
  • Renard Scyzophrène
Faite place !

*Éclate tout le monde devant lui dans sa charge incontrôlable. S'arrête finalement en s'encastrant contre le mur du Topic*

Haha ! Toujours en retard pour changer ! ^o^
Comme d'hab', j'ai beau avoir oublié de commenter quelques chapitres précédents, l'ensemble est toujours aussi bien. On sent bien que l'aventure commence à prendre un tout autre tournant, ou alors c'est seulement en train d'approcher de la fin.
J'ai bien aimé ce chapitre. Un peu moins que l'autre mais quand même ^^. Nouveaux persos en plus ! Shakti... moi aussi cette histoire de souris blanche m'avait mis la puce a l'oreille ^^. Par contre Shakti, si tu tues vraiment ces gosses, sœur ou pas je te renie et te tranche gentiment la gorge ^o^ ! *SHBÖCK*
Et puis... "Strife" ? o_O On parles du blondinet à la grosse épée ou du double maléfique de Saïko ? Je sais que la question se pose pas alors je rectifie par... What dah Hell ??! °0°

Sinon, le grand retour aux sources de Sephyra approche. Étrangement, je me dis qu'une fois que ça sera fait, on va plus la reconnaitre la Mère Sephy XD. J'ai d'ailleurs hâte de voir ce qui l'attend là bas. Cette histoire d'aveugle me fait penser à l'un des seuls personnages aveugles que je connaisse. En plus c'est une femme, donc le doute n'est pas permis, c'est obligatoirement... ! J'aime pas gâcher ! XD On verra bien au prochain numéro.

Et le passage avec les joyeux drills Hunter et Donf est pas mal. Un peu Stéréotypé mais c'est quand même mieux qu'un "J'veux tes lunettes, ta veste, tes bottes, ton chéquier, ta carte de retraite et ton sandwich ! è_é" XDD
Mais je suis l'avis d'Hunter : non au plagia ! Vive l'originalité ! Et puis trop de manteaux tue le manteau... même chose pour la cravate et le chapeau ! XD

Et dernière chose par rapport au dessin : il est super comme d'hab' mais c'est dingue comment j'imaginais pas du tout Loth comme ça ! XD
Là, il me fait penser à un croisement Hunter/Donf... ... je l'savais ! Bande de gros dégueulasses va ! >o<" *Crève*

Encore une fois, bien joué Bro ! Bonne chance pour la suite ! Wink
Journalisée
Kazhnuz~ : Un plus ou moins Débile Onirique Non Froid (DONF)? *meurt*
Saïko : je dirais plutôt
Kyliam : mais XD
Saïko : Débile Original au Nom Fallacieux
Kyliam : XDD
Kazhnuz~ : +42 Saïko
 
 
Re : NightDreamers
« Répondre #274 le: Février 27, 2010, 08:43:16 am »
  • Supa Rank C
  • Hors ligne Hors ligne
  • Sexe: Femme
  • Messages: 710
  • BAD FOOD !
Kick ! Punch ! è_é
*saute sur Saïko et le transforme en goupil-coussin en 2secondes 6 dixième. S'installe dessus sans ménagement.*

J'imagine bien Donf et Hunter dévaliser un Kiabi, déguisés en bonne femme, bizarrement c'est une super idée que voilà. L'est gentil Hunter de pas dégommer les caissiers/vendeurs XD

Et... WTF, Shakti, Strife ici ? oOo L'une sadique et l'autre... abonné absent pour l'instant, je suis déçue. *SBAF

Sinon, dans la série "FAITES PLACE", je vois bien Saïko encastré sur un côté de post... ( j'ai pas ma tablette sous la main pour le faire o3o')

Et j'suis d'accord pour le croisement Hunter/Donf, on s'y perdrait. Je dis pas non plus que c'est le fils illégitime de ces deux derniers... un lointain parent ? oô

'Fin breeeef ^0^ Voyons la suite avant de sortir trop de connerie. Et c'est pas Loth visiblement, mais Kishi. Ou alors il est schizo, au choix.

*Se fait trainer par la sortie par des hommes en blanc en faisant un signe de main pour faire "A plus ^0^"*
Journalisée
 
 
Re : NightDreamers
« Répondre #275 le: Février 27, 2010, 09:28:46 am »
  • Chaos Control Ruler
  • PSo Staff
  • Hors ligne Hors ligne
  • Sexe: Femme
  • Messages: 1755

Tiens donc de nouveaux personnages ? En lisant le passage de la souris de Shakti j'ai immédiatement visualisé son avatar. ^^ C'est agréable de voir des personnalité connues chez les "méchants" ca change. Toujours pas trop d'action mais là quelques révélation. Loth a vraiment une drôle de famille. J'aimerais pas assister à leur réunion familiale ca doit être mortel. Au sens propre du terme. J'aime beaucoup la manière de Donf et Hunter de faire les magasins. C'est très économique. o_o Sephy et Zalos commencent un voyage initiatique en quelque sorte je suis certaine qu'elles en ressortiront changées toutes les deux.

La faute du jour :
Citation
Son museau se peignit d’un large sadique avant qu’elle ne transperce le ventre du petit animal d’un coup de griffe.
Manque un mot. ^^
Journalisée
Avatar de Clover
 
 
Re : NightDreamers
« Répondre #276 le: Février 27, 2010, 02:56:37 pm »
  • Supa Rank D
  • Hors ligne Hors ligne
  • Sexe: Femme
  • Messages: 645
  • Batteuse du groupe Feather Dreams
Coucou !!

J'ignore pourquoi mais la personne qui a soigné Sephyra m'a fait pensé à quelqu'un... Mais je me garderai bien de dire qui c'est ^^ *Se fait taper*
En tout cas, lire le mot "Strife" a été une véritable surprise pour moi ^^ Ca va être dur pour le véritable Saïko. Et voir Shakti m'a un peu étonné aussi ^^ Au passage, maman, non, je n'aime pas les chats quand ils sourient maléfiquement >.<

A par ça, c'était un chapitre génial ! J'aime beaucoup la façon d'écrire, et l'illu est très belle aussi ^^
Mais pauvre petit dans l'école ! J'espère qu'il s'est pas fait massacré, ils sont fous les gens qui veulent le tuer à coup de cutter ! Je me demande ce qu'il leur a fait... (Rien, certainement, mais pourquoi ces élèves lui en veulent au point d'en arriver à là ?)
Et pauvre souris T.T Je la plein. Ca a pas du être bien beau à voir... La pitite souris a du souffrir en plus de ça !!
Sinon, ce début de chapitre était génial. De nouveau perso, l'intrigue avec Loth et Marvin, Hunter et Donf qui se mette à dévaliser un magasin... et le plagiat de Donf XD

Super chapitre, j'ai hâte de voir la suite !! =)
Journalisée

Avatar by Mad-chan ! Merci !
 
 
Re : NightDreamers
« Répondre #277 le: Février 27, 2010, 08:23:00 pm »
  • Rank A
  • Hors ligne Hors ligne
  • Messages: 202
12 heures....

Voilà le temps que ça m'a pris, aujourd'hui, pour lire l'intégralité de la fiction... Je vous interdis de dire que je suis folle ! ... Grosse tarée serait plus exact >.>

Que puis-je en dire ? Non mais sérieusement... Donf... Tu sais que je t'adore, mais tu n'as pas honte de me faire déprimer au fur à mesure que je lis ? Je te maudis va, tu écris vraiment trop bien (si on enlève les fautes disséminées partout dans ton texte, mais sur la fin, il y en a de moins en moins, c'est très bien !).

Un vocabulaire riche, des descriptions à vous en couper le souffle... Des personnages qui conservent tous les mystères qui les entourent, et qui sont attachants... Le suspens à son comble... Non mais sérieusement, tu remets en question mes ambitions pour publier un libre *part pleurer*

Le pire, c'est que tout se lit de façon assez fluide. Y'a des passages calmes, de l'humour, des passages sanglants (qui, en théorie, aurait du me conduire aux toilettes pour régurgiter, mais dans la mesure où j'en ai envie depuis un moment, ça a fait l'effet inverse, et je t'en remercie !) et surtout... Toutes ces réflexions philosophiques quoi ! Oui je sais, on va me dire que c'est bizarre de citer ça dans les points forts... Mais il n'empêche que la conversation entre Saïko et Myosotis, sur la vie est restée ancrée en moi... Tu exploites tellement de choses auxquelles on pense de façon inconsciente... Et là, je me demande pourquoi j'ai tout lu en pleine période d'introspection...

La réponse est ici : il est impossible de décrocher de cette histoire, si j'en retire mes yeux, j'ai un sentiment d'insatisfaction (j'ai failli hurler quand on m'a appelée pour manger, alors que Sephyra se faisait transpercer de toutes parts par son immonde jumelle).

Continue de nous faire rêver, de nous plonger dans un autre univers qui sort de l'ordinaire. Continue avec les magnifiques citations à la fin de chaque chapitres.
Ne baisse pas les bras, on est derrière toi !

Merci, en lisant, j'ai pu au moins passer une bonne journée ^^ Je sais mon commentaire semble inutile, mais la prochaine fois, promis, je relèverai les fautes ! ;)

PS : OMG, c'est la première fois que je poste sur l'un de tes topics... Et sois assuré que ce ne sera pas la dernière fois ^^
Journalisée
Avatar fait par ma Sephy <3

Sephyra n'est pas plate, ça suffit ! Le 8 200 200 le confirmera pour vous !
 
 
Re : NightDreamers
« Répondre #278 le: Mars 05, 2010, 09:55:43 pm »
  • Supa Rank A
  • Hors ligne Hors ligne
  • Sexe: Femme
  • Messages: 869
  • Bras gauche de Saïko Strife
Mais c'est que j'ai toujours pas commenté, moi o__o
Eh bien, cette suite que j'ai eu le plaisir de découvrir en avant première, qui plus est dans votre propre antre (les preuves sont sur facebook) fut un véritable honneur pour moi. Et aussi pour vous, car j'ai pu corriger votre orthographe miséreuse ~~ *PAN*

Bien, un chapitre qui apporte comme à ton habitude son lot  d'action comme de mystères... L'aveugle ça sent une certaine renarde que j'ai dessiné maintes fois XD D'ailleurs tu m'as même craché le morceau. Y'a même plus de suspense. Bon ok, j'ai fouillé dans tes dossiers confidentiels sur ND, mais... mais voilà quoi!

Allez, je vais te souhaiter une excellente continuation, et j'espère avoir la suite sous peu! L'attente, pour nous autres lecteurs innocents, est bien difficile tu sais? é___è
Bon courage !
Journalisée
Citation
Niark! :] dit :
*tu me choques ._.
Cae-La ~ Télépathie Elric ! Connecte-moi ! dit :
*Désolée.
*('tain pour une fois que c'est moi qui te choque... )
 
 
Re : NightDreamers
« Répondre #279 le: Mars 06, 2010, 11:35:56 pm »
  • Chaos Control Ruler
  • Hors ligne Hors ligne
  • Sexe: Homme
  • Messages: 1139
  • Donfy
Huit commentaires, et ben... J'ai pas le temps de faire une réponse pour chacun d'entre vous, mais sachez que je vous remercie ! J'espère que la suite continuera de vous tenir en haleine, en attendant je fais de mon mieux pour construire un scénar' en béton =)

Voilà la suite corrigée par Sora (elle en a chié *SBAF) ! Je passerai plus rapidement la prochaine fois x)




Saïko regarda le chalet avec une pointe de mélancolie. Il n’avait pas fermé la porte. Il n’avait même pas les clés, de toute façon.
-   Je me demande ce qu’ils sont partis faire, ces deux là… J’espère qu’il ne leur est rien arrivé.
-   Si les recherches ne s’étendent pas sur tout le continent, ils s’en sortiront, répondit Myosotis, juste derrière lui.
-   Ils auraient pu nous prévenir avant de partir…
-   Je pense qu’ils veulent endosser les derniers événements à leur manière. Ils se considèrent comme faisant parti d’un tout. Et ils ne nous voient pas à l’intérieur de ce tout. Ce qui est arrivé pendant le dernier combat, la mort de ces deux gosses, ce n’est pas censé être notre affaire.
-   Mais l’ouverture de la Porte, si.
Saïko ferma les yeux en soupirant, puis se détourna avant de s’éloigner. Myosotis marcha à ses côtés, le bas de son kimono frôlant ses bottines avec légèreté. Ils en avaient déjà parlé ces derniers jours. Elle ressentait comme une attirance, un point vital au creux de la terre, dans les tréfonds du sol. Ils avaient décidé de suivre ce point vivant qui bouillonnait de plus en plus au fil des jours. Myosotis était certaine qu’en laissant sa perception suivre l’origine de cette trace, ils parviendraient à retrouver le fil de cette organisation. Et Saïko avait décidé de l’accompagner. Son FireFox n’avait rien dit devant elle, mais au fond, le renard savait très bien ce qu’il en pensait. Saïko n’avait pas besoin de Myosotis pour retrouver ces contre-natures. Le pouvoir de son esprit protecteur lui suffisait amplement. Mais il voulait savoir qui était cette femme, quelle était l’étendue de son pouvoir, et surtout, l’origine de ce qu’elle ressentait. Plus que l’organisation qui se cachait soi-disant derrière tout ça, il sentait au fond de lui que quelque chose grouillait dans la nature, dans les saisons. Quelque chose qui se cachait, qui attendait le bon moment, qui patientait avant de passer à l’action.
Une tempête d’une ampleur sans équivalent.


Un brouhaha intensif au  beau milieu du réfectoire. Tous les gamins s’étaient agglutinés en cercle et criaient, les poings levés. La cuisinière laissa là ses fourneaux pour faire le tour du comptoir avant de s’approcher des enfants, les sourcils froncés. Grande, costaud et le visage peu commode, elle imposait le respect aux gamins - qui n’osaient pas contester les plats qu’elle leur préparait. D’autant plus qu’il s’agissait d’une petite école, et qu’elle était seule à s’occuper de la distribution des repas quand sa collègue n’était pas là – ce qui arrivait les trois quarts du temps.
En tout cas, cette fois-ci, elle eut du mal à jouer de son influence pour calmer les gamins. En fait, sa tentative de crier haut et fort « tout le monde à sa place ! » tomba tout simplement à l’eau puisque personne ne l’entendit. Elle se résolut à jouer des coudes pour pénétrer le cercle d’élèves. Alors qu’elle pestait contre ces gosses irrespectueux et mal élevés, un profond silence s’abattit sur le réfectoire. La cuisinière, interrompue dans ses insultes à bas mots, se tut pour lever ses yeux en direction du centre du cercle. Là, un gamin se tenait immobile, dos à elle, les épaules voûtées. Craignant un accident, elle mit un peu plus d’énergie à pénétrer dans le cercle jusqu’à atteindre le centre. Là elle resta pétrifiée d’horreur. En trente-trois ans d’expérience dans le domaine, elle en avait vu, des conneries de gosses. Des bagarres immatures qui tournaient mal, aussi, quelques fois. Mais jamais à ce point là.
Dans le centre du cercle, un enfant gisait allongé dans son propre sang, l’œil gauche perforé. Le coude de son bras droit formait un angle bizarre avec le reste. Et cette gigantesque tâche de sang au beau milieu de son maillot bleu. Un maillot déchiré par le nombre de coups de couteau qu’on lui avait asséné. A travers le tissu, la chair déchirée, visqueuse, suintante de sang gisait là, alors que le gamin respirait encore par saccades en agonisant atrocement.
Incapable du moindre geste, les yeux fixés sur cette horreur, la cuisinière ne vit pas l’autre garçon se retourner lentement vers elle. Dans sa main gauche, il tenait un couteau ensanglanté. Il fixa la cuisinière calmement, en restant immobile.
Quand elle s’en aperçut, elle eut un mouvement de recul. C’était juste avant de se rendre compte que tous les gosses du réfectoire la regardaient maintenant avec une lueur sadique dans les yeux. L’enfant au centre du cercle sourit alors de manière perceptible avant de murmurer quelques mots.
-   Va… men… Ca…co… cer… Ca va… Commen… cer… Maintenant.
Il hurla alors comme un forcené, et son cri fut repris en chœur par tous les autres élèves.
Ils se jetèrent tous sur la cuisinière en levant leurs couteaux.


Il était midi passé. Le soleil baignait le toit du complexe scientifique de ses rayons réchauffant, illuminant avec une grâce certaine les contours du visage de la jeune femme. Quand la porte derrière elle s’ouvrit en grinçant sur ses gonds, elle ne se retourna pas, gardant les yeux fermés, retranchée dans ses pensées.
-   A quoi penses-tu, Lena ? Demanda Nicolas d’une voix calme en s’avançant aux côtés de sa subordonnée.
La jeune femme releva lentement les paupières en gardant les yeux baissés. A ses pieds gisait la capitale du continent, vivante, grouillante de vie en cette journée ensoleillée. Son gilet mauve boutonné sur le devant l’empêchait d’avoir trop chaud.
-   Il fait bon, pour cette saison, remarqua-t-elle d’une petite voix.
-   En effet…, répondit son patron en contemplant la ville d’un regard morne. Mais ce n’est certainement pas ça qui te torture l’esprit, n’est-ce pas ?
Lena caressa évasivement son bras gauche, mal à l’aise, en détournant la tête.
-   Je suis désolée d’avoir agi contre vos ordres…
-   Nous en avons déjà parlé, Lena. Le mal est fait. Et je comprends en partie les motivations qui t’ont poussées à aller jusque là.
La jeune femme ingurgita difficilement sa salive en plissant légèrement les yeux.
-   Vous êtes certain qu’elle n’est pas morte… ?
-   Connaissant Kane, je ne pense pas, non. J’ai une vague idée concernant sa position actuelle, mais je ne peux faire que des suppositions. Ils ne nous sont plus importants, dorénavant.
-   Oui… Et concernant le dernier sacrificiel ?
-   Nous l’avons trouvé. Les éléments sont déjà en route pour se réunir au moment fatidique.
Lena soupira doucement en fermant les yeux, sa main droite tenant toujours son bras gauche.


Si dans le village, le soleil aidait à conserver la chaleur lorsqu’on se trouvait sous ses rayons, ce n’était pas le cas dans les montagnes. Les hautes cimes enneigées cachaient l’astre du jour, et les éléments semblaient se déchaîner contre les deux hybrides qui traversaient les chemins de neige avec une volonté inébranlable. Sephyra serrait d’une main le manteau en cuir rouge qui était devenu le sien, et de l’autre s’aidait d’un bâton pour avancer. Zalosta, à l’aise dans son élément naturel, gardait le silence tout en avançant tranquillement, la mine cependant renfrognée.
-   On est encore loin ? Demanda Sephyra en élevant la voix pour que son amie, à quelques pas devant elle, puisse l’entendre à travers le vent givré.
Pour seule réponse, la hérissonne s’arrêta de marcher et pointa du doigt une grotte, un peu plus en amont, que cachait par intermittence le vent avec ses flocons de neige. A la vue de leur objectif, Sephyra pressa encore le pas en enfonçant son bâton avec détermination dans la neige.
Quelques minutes plus tard, elles arrivèrent devant la grotte. Quand elles en furent assez proches, elles purent apercevoir une silhouette, debout devant l’ouverture, bravant la tempête avec une immobilité déconcertante. Zalosta siffla avec mépris entre ses dents, alors que Sephyra s’avançait déjà en direction de l’hybride inconnu.
-   Bonjour, Cae-La, déclama alors calmement la jeune hybride quand Sephyra fut assez proche. Tu t’es bien remise de ta blessure. J’en suis heureuse.
La roussette demeura quelques secondes interdite. Quelques secondes durant lesquelles elle détailla la louve qui se présentait à ses yeux. Elle paraissait plus jeune qu’elle, entre l’enfance et l’adolescence. Son physique ramenait à l’image d’une simple gamine, mais le ton de sa voix et sa manière de parler laissaient entrevoir une maturité bien au-dessus de son apparence physique. L’hybride portait une tunique blanche, simple, dont quelques bandes jaunes rehaussaient les formes et les lignes. Du reste, elle était chaussée de sandales blanches, gardait les paupières closes, et tenait dans sa main droite un étrange bâton serti d’une pierre luisante de beauté et d’éclats en son embout. Sur son front était dessiné, à même la peau, mais sans aucune marque de cicatrice, une sorte de flamme bleue.
La louve pencha la tête sur le côté en riant légèrement.
-   Ne sois pas étonnée, c’est moi qui t’aie sauvée, voyons, reprit-elle devant le mutisme de la roussette, de sa voix toujours calme et posée, claire comme celle d’une enfant mais profonde comme celle d’une vieille femme. Il est normal que je sache qui tu es. Tout comme il est normal que tu sois venue chercher tes réponses, Cae-La.
A ce moment, Zalosta se pointa derrière Sephyra, le regard détourné, les sourcils froncés.
-   Bonjour, Zalosta.
-   Salut, répondit simplement la hérissonne en croisant les bras, le regard ailleurs.
-   J’ai quelques questions à vous poser, reprit alors Sephyra sans se rendre compte du mutisme évident de son acolyte derrière elle. Si vous voulez bien m’accorder un peu de temps, bien entendu.
-   Je t’en prie, lui répondit la louve en la gratifiant d’un petit sourire. Entrez à l’intérieur, le feu vous réchauffera.
Alors que la louve se plaçait sur le côté pour laisser monter ses deux invitées jusqu’à la grotte, Sephyra s’arrêta à ses côtés.
-   Comment vous appelez-vous… ?
-   Flake, répondit la louve en levant pour la première fois ses paupières, découvrant des yeux entièrement bleus, pâles, vides de pupilles.
Aveugle.


Le Président fit signe à ses hommes de sortir du bureau d’un simple mouvement de doigts. Ceux-ci inclinèrent la tête avec respect avant de refermer la porte derrière eux. Soupirant de lassitude, le Président Mitchell ouvrit un placard de son bureau dans lequel se trouvait une bouteille de porto. Prenant le verre qui s’y trouvait également, il posa le tout sur la surface de bois polie et se versa un verre. Puis il se leva, verre en main, pour regarder à travers les grandes vitres qui couvraient l’intégralité du mur derrière son bureau. Portant la boisson à ses lèvres, il en but une gorgée en plongeant son regard à travers les arbres du jardin de la maison Présidentielle. Le soleil se couchait sur le côté, plongeant lentement les environs dans l’obscurité. Les néons n’allaient pas tarder à s’allumer. Il ne sursauta même pas quand un bruit de pas se fit entendre derrière lui. Levant son verre sur le côté sans même se retourner, il demanda :
-   Vous voulez un verre ?
-   Non merci, ça ira, répondit l’hybride en s’arrêtant face au bureau.
-   Vous m’avez foutu un sacré bordel, Kane…
Le Président ramena une nouvelle fois le verre à ses lèvres, alors que son interlocuteur ne reprit pas la remarque à son compte.
-   Je vous remercie d’avoir joué le jeu.
-   Ce n’est rien, ce n’est rien, rétorqua l’échidné présidentiel, visiblement irrité. Et en ce qui concerne ce laboratoire…
-   Un de leurs employés. Qui n’est pas normal, comme chacun d’eux.
-   Oui, je devrais m’en douter après tout.
Le Président Mitchell se retourna alors pour faire face à son interlocuteur. Kane portait toujours sa même longue parka noire, la capuche cette fois rabaissée. Mitchell ne pouvait s’empêcher de tressaillir à chaque fois qu’il découvrait ces yeux entièrement blancs fixés sur lui. Pour se redonner contenance, il termina son verre d’une traite, puis le reposa de manière sonore sur la table en soupirant.
-   Bien. Quelle mauvaise nouvelle me ramenez-vous cette fois-ci, Kane ?
-   Il est temps. Ca va commencer.
Mitchell laissa l’information gamberger quelques secondes dans son esprit, le temps qu’il assimile bien tout ce que cela sous-entendait.
-   Je vois… Rétorqua-t-il après un instant, le ton de sa voix prenant soudainement un coup de vieux. Très bien. Nous ferons comme nous l’avions prévu.
-   Je vous fais confiance, Mitchell.
Le Président se prit à sourire. Il fixa la bouteille quelques secondes.
-   Vous êtes sûr de ne pas vouloir trinquer un coup, Kane ? En souvenir du bon vieux temps ?
-   Je vous remercie, mais je ne bois plus.
-   C’est regrettable… Et bien, je vais le faire pour deux, dans ce cas.
L’échidné reprit alors la bouteille pour se verser un verre. Puis il le leva d’une main en direction de son interlocuteur.
-   A la nôtre, Kane. Que nos actions puissent illuminer ces ténèbres qui s’apprêtent à fondre sur nous…
-   Vous ne devriez pas prophétiser ainsi, Monsieur le Président, rétorqua calmement l’échidné aux yeux blancs avec un petit sourire en coin. C’est vous qui dirigez, après tout.
Mitchell fut secoué d’un petit rire sec. Puis dans un même mouvement, il porta le verre à ses lèvres et le termina d’une traite.


Le sifflet du train hurla le départ en partance. Courant à travers les quelques personnes encore présentes sur les quais, Hunter et Donf s’échinaient à attraper le train qui commençait à s’ébranler sur ses rails.
-   Merde, si t’avais pas passé autant de temps à te garer, abruti !
-   Nan mais tu te rends pas compte, toi ! Laisser une bagnole comme ça, toute seule ! C’est contraire à mon éthique !
-   Tu fais chier, t’es con et tu parles pour rien dire ! Cours espèce d’emmerdeur !
-   La ferme, je fais ce que je peux !
Donf sauta alors pour attraper la barre qui se trouvait tout près de l’entrée du wagon. Se projetant d’un même mouvement dans l’enceinte du train, il se retourna tout de suite pour aider son compagnon.
-   Allez, saute !
-   Oh ta gueule, et pousse-toi !!
Hunter sauta au moment où Donf recula. En une seconde, ils se retrouvèrent tous les deux dans le wagon ; Donf essoufflé, Hunter en train de remettre le col de sa cravate en position.
-   Vous êtes pas bien malins…
-   Ca va toi, on t’a pas sonné, rétorqua Hunter en fronçant les sourcils.
Puis il regarda Donf en train de chercher un second souffle, une main sur la poitrine. Une expression dédaigneuse se peignit fugitivement sur ses traits.
-   Tu devrais arrêter de fumer.
-   Ouais…, rétorqua le jeune homme en riant doucement.
Hunter soupira, puis il laissa son ami se relever avant d’ouvrir la porte coulissante du wagon. Personne. Il se passa une main sur la nuque en avançant parmi les sièges légèrement inclinés avant de s’asseoir sur l’un d’eux, près de la vitre. Il avait choisi les quatre sièges du milieu du compartiment, ceux qui se faisaient face et qui laissaient de la place entre eux. Dont prit place sur le siège en face du sien. Le paysage défilait déjà à travers la vitre.
Faisant silence, ils se plongèrent tous les deux dans leurs pensées alors que le soleil se couchait derrière les collines de la campagne que le train traversait à toute vitesse.

La lame qui s’effilait devant ses yeux écarquillés. L’attaque qui plongeait avec une vélocité dangereuse et inévitable sur la seule personne qui comptait pour lui. Le bruit du sang qui se projetait sur le sol. Le faible cri de souffrance de cette fille quand son attaquant retira la lame de son corps avec un plaisir malsain. Celui de rage qui était sorti du plus profond de son âme à lui, alors que son esprit se faisait dévorer tout entier par l’entité qui profita de ce moment pour prendre possession de lui et abattre toute sa colère sur ceux qui l’entouraient. Le rire, sadique, profondément méchant, d’une cruauté sans borne, qui s’était échappé de sa gorge alors qu’il n’était plus le maître de ses actions ni de ses désirs. Le sang de ses ennemis sur ses mains, sur ses vêtements, qui tâchait, qui s’imprégnait de l’odeur de la mort alors qu’il éclatait de rire, seul vivant parmi tous ces corps démembrés par la seule puissance de cette entité.

Le wagon trembla sur les rails. Hunter ouvrit les yeux. Son visage reposait sur son poing refermé. Il se massa la joue en grognant silencieusement avant de détourner le regard sur la vitre. Il ne voyait rien à travers. Il faisait nuit, et les lumières du wagon ne renvoyaient sur le carreau que la propre image de son reflet. Il soupira en faisant craquer ses cervicales endolories par un sommeil inconfortable. Donf dormait paisiblement sur le siège en face du sien, la tête renversée sur le côté, les mains jointes sur ses genoux, tenant son chapeau noir. Hunter le regarda quelques instants avant de se lever en silence. Il traversa le wagon, ouvrit la porte qui coulissa sans bruit, puis gagna le petit compartiment des toilettes. Le jeune homme se regarda dans la glace. Derrière ses cheveux bruns, ses yeux violets se fixaient, renvoyant l’image altérée d’une personne souffrante au plus profond de lui-même. Les cernes sous ses yeux terminaient de lui prouver sa propre solitude renfermée.
Faisant couler l’eau froide du robinet, il posa son chapeau sur le côté avant de se passer un peu d’eau sur le visage. La peau ruisselante d’humidité, il se fixa à nouveau, comme en colère contre lui-même, mais asservi à sa propre souffrance qu’il acceptait sans pouvoir rien n’y opposer. Il se passa une main sur le visage en soupirant discrètement, puis balaya les traces d’humidités en agitant ses doigts dans le vide avant de remettre son chapeau en place. Il sortit du compartiment en laissant la porte entre-ouverte. Alors qu’il allait se retourner pour revenir dans le wagon, une ombre attira son attention de l’autre côté. Dans l’autre wagon, à l’autre bout, une silhouette se tenait immobile.
Pressentant un danger, Hunter resta quelques secondes à tenter de discerner cette silhouette floutée par la porte qui séparait le wagon de là où il se trouvait. Mais la personne se tenait à l’autre bout. Sans hésitation, les sens aux aguets, le jeune homme s’avança alors vers la porte pour l’ouvrir. Elle coulissa sans bruit, révélant le wagon vide hormis la silhouette qui restait immobile à l’autre bout.
Alors le visage d’Hunter passa de la stupéfaction à une colère sourde. Ses poings se serrèrent contre lui, et ses lèvres s’étirèrent en un affreux rictus de rage.
A l’autre bout, Loth lui souriait, sa malle dans une main, l’autre tenant sa cigarette allumée sur laquelle il inspira avant de rejeter sa fumée.





Eve se promenait dans le jardin d’Eden lorsque le serpent s’approcha d’elle.
« Mange cette pomme », lui dit-il.
Eve, que dieu avait instruite, refusa.
« Mange cette pomme, insista le serpent, tu dois te faire plus belle pour ton homme.
-   Je n’en ai pas besoin, répondit-elle, il n’a pas d’autre femme que moi. »
Le serpent rit :
«  Bien sûr que si ! »
Et, comme Eve ne le croyait pas, il l’emmena jusqu’en haut de la colline où se trouvait un puits.
« Elle est là, au fond. C’est là qu’Adam l’a cachée. »
Eve se pencha et vit dans l’eau du puits l’image d’une belle jeune femme. Alors, sans hésiter, elle croqua la pomme que le serpent lui offrait.


Maktub, Paulo Coelho
« Dernière édition: Mars 06, 2010, 11:41:04 pm par Blackdoom »
Journalisée
Donf : Vous êtes folles.
Rekkua : Je me demande ce que ça peut être, d'être folle, quand c'est toi qui qualifie la personne...

Niark! :] :
*ND ça veut dire glauque en fait? ok
Niark! :] :
*"putain ce château il est ND o_o
 
 
Re : NightDreamers
« Répondre #280 le: Mars 06, 2010, 11:37:07 pm »
  • Chaos Control Ruler
  • Hors ligne Hors ligne
  • Sexe: Homme
  • Messages: 1139
  • Donfy
"Tu devras veiller sur un trésor inestimable. Pour cela je t’offre mes pouvoirs, et tu me prêtes ton regard. Je te laisse l’éternité, je te laisse le contrôle du froid. Donne-moi tes yeux que je puisse voir le monde. "

-   Tu as découvert quelque chose ? Demanda discrètement la roussette à sa compagne.
-   Peut-être. Sûrement, même. Mais attendons de voir cette statue pour en être sûre.
-   Ca a un rapport avec « eux » ? Chuchota alors Sephyra en fronçant les sourcils, regardant Zalosta de biais.

Il est apparu dans ma vie le jour de mes neuf ans. Il avait une marque en forme de flamme bleue sur le front qui m’avait hypnotisée à l’époque. Son regard, je m’en souviens, m’avait fait peur. Il était vide et froid.

-   Une nouvelle guerre se prépare.

Ma famille, mes amis… Tous étaient fiers que je sois l’Elue. J’ai accepté le marché que me proposait le Dieu Gardien. Et ce pacte a été le début de mon Histoire.

-   On s’est foutu dans un sacré merdier, sérieusement…, termina Donf en rangeant son paquet dans la poche de son jean.

Depuis ce jour, je vis dans le noir. J’ai depuis longtemps oublié les couleurs, les formes. Mon univers n’est fait que d’obscurité et de froid. Et j’ai longuement attendu en comprenant rapidement tout ce que sous-entendait cette éternité qu’il m’avait offert.

-   Nous ne sommes que des pions sur l’échiquier, mais peut-être avons-nous encore le moyen de changer les mentalités. Je l’espère de tout cœur. Oui, c’est ce que je souhaite…

"Le jour de la promesse, tu comprendras.
Le jour de la promesse nous briserons le pacte…"

-   Vous allez mourir cette nuit, messieurs.





NightDreamers
Chapitre 22 ~ Complot
Journalisée
Donf : Vous êtes folles.
Rekkua : Je me demande ce que ça peut être, d'être folle, quand c'est toi qui qualifie la personne...

Niark! :] :
*ND ça veut dire glauque en fait? ok
Niark! :] :
*"putain ce château il est ND o_o
 
 
Re : NightDreamers
« Répondre #281 le: Mars 07, 2010, 09:55:28 am »
  • Supa Rank A
  • Hors ligne Hors ligne
  • Sexe: Femme
  • Messages: 869
  • Bras gauche de Saïko Strife
Le jour de la promesse = Yakusoku no Hi = le jour promis... Merci Arak*PAAAF*

Encore un magnifique chap, ou plutôt fin de chapitre. On dirait qu'il va y avoir du frittage intensif avec l'autre taré intoxiqué. Et oui, Donf, arrête de fumeeeer >.< *SBAF*

Citation
Et je comprends en partie les motivations qui t’ont poussées à aller jusque là.
T'as laissé passer une tite erreur, Sora! "qui t'on poussée" ^0^

Enfin bon, comme d'hab la qualité est irréprochable, et la partie dans le réfectoire c'est plus que malsain. Le pire c'est la description du gamin mutilé qui crève lentement avec un oeil enfoncé et un coude pété. Les gamins sont effrayants de nos jours, mais heureusement que ce ne sont pas non plus de tels bourreaux...

Et l'arrivée de Flake! Ca fait plaisir de la voir, enfin une perso mature dans tout ce bordel *se fait tuer joyeusement par les petits nenfants*


Allez, je te souhaite une bonne continuation très cher Blacky, en espérant que la force restera avec toi pour les chapitres à venir. En attendant, bon courage à toi, tu as tout mon soutien ^0^
Journalisée
Citation
Niark! :] dit :
*tu me choques ._.
Cae-La ~ Télépathie Elric ! Connecte-moi ! dit :
*Désolée.
*('tain pour une fois que c'est moi qui te choque... )
 
 
Re : NightDreamers
« Répondre #282 le: Mars 07, 2010, 10:05:27 am »
  • Chaos Control Ruler
  • PSo Staff
  • Hors ligne Hors ligne
  • Sexe: Femme
  • Messages: 1755
Flake quelle surprise !!!
-_- Bon ok je triche je savais déjà depuis un moment qu'elle apparaitrait. ^^

Alors je présents un bel affrontement dans le train. Un texte splendide comme d'ordinaire. Il reste la faute que Sephy a trouvée. Celle que je t'ai signalée en MP mais qui en fait n'est pas très grave. J'suis sûrE que presque personne ne va remarquer. ^^ Et un petit pléonasme.
Citation
Le sifflet du train hurla le départ en partance.

Un départ en partance, c'est un peu la même chose. La phrase est redondante.
"Le sifflet du train en partance hurla" ou "le sifflet du train hurla le départ" mais pas les deux. 

Vivement la suite.

« Dernière édition: Mars 07, 2010, 10:08:31 am par Miko »
Journalisée
Avatar de Clover
 
 
Re : NightDreamers
« Répondre #283 le: Mars 07, 2010, 11:54:51 am »
  • Supa Rank C
  • Hors ligne Hors ligne
  • Sexe: Femme
  • Messages: 710
  • BAD FOOD !
Je proteste lourdement ! T_T Les passages en italiques de la preview sont présents dans la bio de Flake, que j'ai validée hier TOT

*S'met à chouinée, dépitée*

Sinon Loth le retour è_è ! Visiblement ça va faire mal aux fesses pour Donf et Hunter. Décidément, ce dernier n'a pas de bol.
Et l'attitude de Zalosta envers Flake, j'trouve ça chou o3o J'suis bien d'accord, enfin un perso mature dans ce barda XD

Hâte de voir la suite, ça promet des bastons du côté Donf/Hunter o3o
Journalisée
 
 
Re : NightDreamers
« Répondre #284 le: Mars 07, 2010, 01:08:15 pm »
  • Rank A
  • Hors ligne Hors ligne
  • Messages: 202
*part se jeter du haut d'une falaise*
Je le savaiiiis, j'en étais sûre qu'il allait rester des fauuuuuutes :'(

Bon, un peu plus sérieusement...

J'aime pas Kane, j'arrive toujours pas à savoir ce qu'il veut... Ses motivations et tout le barda ! C'est frustrant... Et à cause de toi, je veux pas que mon petit frère aille manger à la cantine de l'école primaire ! T'es fier hein ? Avoue que tu es fier !

Zalo et Sephy qui ont fait leur bonhomme de chemin et qui rencontrent Flake, je suis curieuse de savoir ce qui va ressortir de cet entretien ! De même que Myosotis et Saïko sont mis à part d'une certaine manière... Est-ce qu'ils vont trouver cette fameuse porte ? Et puis c'est qui, le dernier à offrir en sacrifice ? è__é

Loth revient, plus puissant et charismatique que jamais ! Qui va y passer le premier : Hunter ou Donf ? xD Allez, soyons gentils ! *sort une grenade et fait exploser le train*

Walà, pas de jaloux ^o^ *se fait tuer*

Bon allez, tu continues comme ça, la prochaine fois, tu me files pas la correction à 23h *PAN* et tu continues de casser le rythme narratif sérieux avec une toute petite phrase d'humour, ça fait du bien dans ton univers stressant !
Journalisée
Avatar fait par ma Sephy <3

Sephyra n'est pas plate, ça suffit ! Le 8 200 200 le confirmera pour vous !
 
 
Pages: 1 ... 17 18 [19] 20 21 ... 35

Planete Sonic ForumsL'Atelier Fan AreaFanficsBest of[Terminée] NightDreamers [Avertissement pour les plus jeunes]