FMA B ? Ouais nan ça m'a tué à force. L'animation est pas si superbe que ça comparé à d'autres séries, et puis ils passent encore trop de détails prestigieux à la casserole pour tout caser en 21 - 22 minutes. Je dois en être à deux ou trois épisodes de retard, et je m'en fous un peu ._.
Kayra, Arthur te fait peur ? Ca tombe bien, l'intro lui est destiné ! Une raison de plus pour se méfier o/ *SBAF
Comment ça les chapitres sont courts ? Dix pages c'est encore trop court ! XD Ah si vous voulez je poste tout d'un bloc, mais ça va faire long à lire, à chaque fois x')
Miko, génial, c'est sympa de te revoir ici, et merci pour tous ces compliments ! Pour les répétitions, ça oui, je l'ai vu moi-même. Rien que dans le dernier que vous venez de lire, justement, j'en ai croisé des bêtes. Relecture, relecture, relecture ! MAIS JE FAIS QUE CA *Meurt
Et lâche-moi ce facteur, femme indigne ! è_é
BREF ! Encore un petit break dans le postage. Ca fait durer l'attente, mais ça me permet de continuer à prendre de l'avance de mon côté. Donc les comptes en sont à... Chapitre 7 pour vous, là, maintenant, et moi je m'attaque à la deuxième partie du chapitre 10. Ca galope, hein ? *Sort
Donc voilà. On s'était arrêté aux chaleureuses rencontres de Donf avec Saïko en compagnie de la jeune femme mystérieuse, femme somnambule apparemment *SBAF* ... Donc on continue. Cette fois c'est la teuf, tout le monde est réunis `\o/
Mais ça veut pas forcément dire que tout va aller mieux.
Merci à tous pour vos commentaires, heureux de vous retrouver ! Et je vous laisse avec ce nouveau chapitre !
Je suis un requin.
Un petit mais redoutable requin.
Je mange mes semblables pour subvenir à mes désirs plus qu’à ma faim. Mes yeux noirs n’éprouvent ni de pitié ni de compassion.
Je suis un requin. Je n’ai pas de cri propre à mon espèce. Je suis un meurtrier silencieux. Je ne tue que pour mes envies.
Je nage dans mon environnement pendant que les autres autour de moi s’amusent, vivent leur vie. Et quand le désir me prend, j’en croque un.
Mes dents broient les os, déchiquettent les tendons, détruisent les corps qui tombent sous ma gourmandise.
Oui… Je suis un requin. Un petit, mais redoutable et dangereux requin…
Et souvent, je me fais peur…NightDreamers
Chapitre 7 ~ Le Manoir
Arthur regardait la jeune femme avec curiosité. Celle-ci, bien coincée sur les épaules de Hunter, était toujours profondément endormie. Saïko, lui, regardait la bâtisse avec curiosité et crainte. Qui l’attendait derrière ces hauts murs, protégés d’une grille en fer si imposante ? Le goupil avait l’impression de se jeter lui-même dans la gueule du loup. Et la présence de Hunter à ses côtés ne le rassurait qu’à moitié.
Ce dernier se dirigea vers la petite porte en fer aménagée dans la grille elle-même que Donf avait ouverte. Saïko le suivit à contrecœur, Zalosta et Sephyra sur ses talons. Ils traversèrent ensemble le parvis caillouteux, puis Donf ouvrit l’imposante porte d’entrée, laissant passer devant lui tous ses acolytes. Lorsque Saïko pénétra dans le manoir, il resta éblouit, le visage hagard. A ses yeux se présentait une entrée immense, illuminée par un magnifique lustre accroché au plafond haut. Devant lui se dressait deux grands escaliers, l’un partant vers la gauche l’autre vers la droite, mais qui menaient tous les deux au premier étage. Accoudé à la rambarde, au dessus desdits escaliers, un homme au costume-cravate noir et aux lunettes teintées les regardait entrer. Il fixa le groupe quelques instants, puis se dirigea vers les escaliers. Tous restèrent silencieux jusqu’à ce qu’il soit descendu. Le Patron se dirigea directement vers le seul renard du groupe.
- Saïko, je présume ? Demanda-t-il de sa voix grave et fatiguée en présentant sa main à son interlocuteur.
- Oui…, répondit le concerné en serrant la main qu’on lui présentait, sans trop savoir quoi penser.
- Allons dans le salon, nous y serons mieux installés pour discuter. Donf ?
- Monsieur ?
- Sers-nous à boire. Vous désirez quelque chose en particulier ? Demanda-t-il au reste du groupe.
Chacun passa commande, puis l’homme se tourna vers Saïko.
- Vous souhaitez quelque chose ?
- Je veux bien un café, si ça ne vous dérange pas. Merci… répondit le renard en cachant du mieux qu’il pouvait son malaise.
Il ne se sentait pas en sécurité à l’intérieur de ce bâtiment. Et l’homme qui lui faisait face ne lui présageait rien de bon. Heureusement, Fox ne semblait rien discerner d’alarmant. Donf mémorisa la commande.
- Apporte-nous tout ça rapidement, Donf. Je pense qu’on va avoir d’un bon remontant pour emmagasiner les infos.
- Yes sir.
Pendant que le cuistot se dirigeait vers ses cuisines, à la gauche de l’entrée, le reste du groupe s’avança dans le salon, dans l’inverse direction. Hunter, lui, monta seul l’escalier pour aller déposer la jeune femme dans une chambre.
Saïko contempla la pièce avec le même émerveillement que l’entrée. Le salon était grand et luxueux. Les lustres accrochés au plafond (un peu plus bas que dans l’entrée, pour soutenir le premier étage) dispensaient une agréable lumière dans la pièce. Le sol était tapissé d’un immense tapis aux traits arrondis, qui semblaient représenter de vagues signes ésotériques. Un écran assez conséquent trônait en face de Saïko, accroché au mur. Trois canapés étaient disposés en cercle autour de la télé, entourant une petite table en verre. A droite, une longue table était disposée à l’intention des habitants de la maison. Une bonne dizaine de personnes pouvaient facilement y prendre place sans avoir besoin de se serrer. A gauche, plusieurs fauteuils étaient disposés en cercle autour de quatre petites tables à taille basse, sur lesquelles étaient empilés magazines, journaux et divers autres livres. Ca et là, trônant près des murs, gisaient des armoires imposantes et autres verrières.
Le petit groupe se posa sur les canapés, près de la télé. Prirent place sur celui de droite Sephyra et Zalosta ; sur celui de gauche le Patron et les deux enfants ; enfin sur celui qui faisait face à l’écran, Saïko, qui gardait une attitude réservée et à moitié anxieuse – bien qu’il essayait de cacher sa nervosité. Ils attendirent que Hunter redescende et prenne place aux côtés de son Patron avant de commencer.
- Bien…, commença ce dernier. Saïko, je voulais te parler.
- C’est au sujet des contre-natures ?
Zalosta et Hunter se lancèrent un regard intrigué.
- En effet. Tu es venu en aide à Hunter, et je t’en remercie. Si je t’ai amené ici – désolé d’avoir été aussi brusque, mais les circonstances m’y obligeaient -, c’est pour que tu me racontes un peu ce qui s’est passé ces deux derniers jours, et surtout pourquoi tu les chasses.
- Avant, j’ai une petite question à vous poser…
- Je t’écoute.
- Vous saviez que cette fille m’accompagnait. Pourtant je viens tout juste de la croiser, je ne sais même pas qui elle est. Quand j’ai rencontré Hunter je ne suspectais même pas son existence. Comment l’avez-vous su, et en si peu de temps ?
L’homme sourit, étirant quelque peu les traits fatigués de son visage.
- Je ne peux pas te répondre.
- Je vois…
- Acceptes-tu de me raconter quand même ce qui t’as amené dans cette ville, ce qu’il s’y est passé depuis que tu es arrivé, et pourquoi tu chasses ces « contre-natures » ?
Saïko se détendit quelque peu. Il ne savait pas pourquoi, mais l’atmosphère avait changé. Ou bien c’était lui qui s’était tenu inutilement sur ses gardes ? Peu importait. A ce moment, Donf entra à son tour dans le salon, portant un plateau-repas où étaient posées les diverses boissons de chacun.
- Voilà la commande !
Il déposa le plateau sur la petite table en verre au centre de tous, avant de s’asseoir à côté de Zalosta. Chacun prit son verre ou sa tasse.
- J’ai manqué quelque chose ? Demanda Donf en sirotant son Coca.
- Notre invité allait commencer son récit, lui répondit le Patron en tendant au concerné sa tasse de café.
Le renard la prit en remerciant son hôte, souffla doucement sur le liquide fumant, puis prit délicatement une petite gorgée avant de continuer.
- Malheureusement je n’ai pas grand-chose à vous révéler… Je peux au moins vous raconter ce qu’il s’est passé ces deux derniers jours. Tout commence en compagnie de Hunter, alors que celui-ci se faisait attaquer par un jeune homme dont je ne connais pas l’identité…
Saïko raconta ainsi ses deux journées. Il se garda cependant de révéler l’existence de Fox et l’utilité de son médaillon, et ainsi donc de mentionner sa discussion avec l’esprit sur la « tempête ». Malgré tout, il détailla les deux combats auquel il avait participé, relatant la venue de cette étrange inconnue qui l’avait sauvé, inconsciemment ou non… Le petit groupe resta silencieux du début à la fin, chacun intéressé par le récit de leur visiteur, leur boisson à la main qu’ils buvaient par petites touches de temps à autre.
- Je comprends… Très bien, dit le Patron une fois que Saïko eut terminé. Pourrais-tu maintenant me dire comment tu es arrivé dans cette ville, et pourquoi tu es à la recherche de cette étrange organisation ?
Les questions sensibles. En y répondant, Saïko dévoilait tout ou parti de ses motivations et de ses secrets. Aussi but-il la dernière gorgée de son café puis, en reposant la tasse sur le plateau-repas, il répondit d’une voix sage mais ferme :
- Je ne crois pas pouvoir vous répondre. Vous me cachez certaines choses, je me dois de faire de même. Nous ne nous connaissons pas assez pour que certains secrets soient dévoilés… Vous comprenez, n’est-ce pas ?
Le Patron eut un étrange sourire. Zalosta quant à elle soupira intérieurement. Elle aurait bien aimé en savoir un peu plus sur le personnage, mais ne saurait dire pourquoi… Ce qui l’intriguait au fond d’elle.
- Je comprends tout à fait. Libre à toi de garder ces informations. Sur ce, je ne t’en demanderai pas plus ce soir. Ce que tu nous as raconté était fort utile. Maintenant, c’est à nous de continuer. Hunter, Zalosta et Sephyra vont te faire le récit de leurs périples. Moi, je vous laisse. Donf ?
- Monsieur, reprit le jeune homme en suivant des yeux son Patron alors que celui-ci se levait.
- J’ai besoin de toi dans la bibliothèque. Suis-moi.
- Ok Boss, répondit-il promptement en se levant à son tour.
L’homme en noir tourna une dernière fois ses verres teintés vers le renard.
- Tout comme celle qui t’accompagne, je t’invite à passer la nuit ici. Tu n’as pas à t’inquiéter, il ne vous arrivera aucun mal. A toi comme à elle.
Le goupil acquiesça d’un mouvement de tête, avant que son interlocuteur et Donf ne sortent du salon.
Hunter échangea un coup d’œil avec Zalosta et Sephyra, puis il posa sa bière sur le plateau-repas.
- Bon, je vais commencer alors…
Et ainsi Hunter dévoila à Saïko ce que ce dernier avait raté avant son interruption. Puis ce fut au tour de Sephyra et de Zalosta d’embrayer, détaillant leur étrange et fatiguant après-midi. Sephyra eut à nouveau un haut-le-cœur en se souvenant de la vieille dame. Décidément, ce passage de l’histoire ne passait vraiment pas. Au fond, elle s’en voulait. C’était de leur faute. Elle était du reste étonnée et un peu apeurée par l’aplomb dont faisait preuve son amie la hérissonne, qui avait raconté cet épisode avec un tact naturel, comme s’il s’agissait d’un fait anodin. Elle se garda néanmoins d’en faire la remarque.
Leur long récit s’arrêta sur l’information que leur avait finalement révélé le renard à la faux après une longue poursuite : l’invitation. Saïko se montra intéressé.
- Dans deux jours à dix-neuf heures ? Une invitation, hein… ?
- Le Patron ne nous a donné aucun ordre pour le moment, dit Zalosta. Il doit sûrement y réfléchir. En ce qui me concerne, je serais tentée d’y aller…
- Se jeter ainsi dans la gueule du loup ? C’est trop dangereux, répondit Sephyra avec empressement.
Son attitude la troubla soudain. Elle avait dit ça en le pensant sincèrement, mais cette scène lui paraissait étrange. Le matin même, elle avait appris les méthodes de cette organisation. Elle avait été prête à partir et à les dénoncer. Et ce soir, elle prenait part à leur combat, et parlait comme si elle faisait partie du groupe.
- Mouais, ça pue le piège à des kilomètres à la ronde ce truc… Reprit à son tour Hunter, les bras croisés, affalé sur le canapé.
- Mais dîtes, on pourrait tous les manger ? Intervint soudain Arthur en se mordillant un doigt.
Sephyra le regarda étrangement. Saïko, lui, restait pensif.
- Que cherchent-ils à faire en vous invitant… Le piège est trop grossier, ce n’est pas possible. Hunter, tu as bien dis que cet homme qui t’as piégé voulait s’assurer que vous n’interviendriez pas dans leurs affaires, selon ses termes ?
- C’est ça. Mais ses méthodes sont trop excessives pour que je laisse passer ça. Si je le croise à nouveau il entendra ses propres os craquer, ce fumier.
- Alors ce serait… Une mise en garde ?
Zalosta et Hunter restèrent pensifs.
- Tu veux dire, pour nous avertir, c’est ça ? Demanda Sephyra au goupil.
Les deux hybrides s’échangèrent un drôle de regard. La roussette avait toujours en tête leur discussion alors qu’elle avait traversé le désert. Et le renard gardait en mémoire leur entrevue et sa critique sur sa poitrine… Qu’il trouvait toujours ridicule malgré le manteau en cuir rouge qu’elle portait.
- C’est bien ça. En plus, l’information vous a été donnée à vous deux. On peut se demander si par là la « Maîtresse » de ce renard cherchait à vous inviter vous, ou à tenir informé votre Organisation toute entière.
- De toute évidence, ils sont au courant de notre existence, conclut Zalosta sur un ton glacial.
Un silence tendu s’empara de la pièce, avant d’être brisé par Millie.
- Je suis fatigué…, dit-elle d’une petite voix, alors qu’Arthur baillait bruyamment.
- Oh, c’est vrai qu’il est assez tard, avec tout ça… Répondit la hérissonne en regardant l’horloge, derrière elle, près de la grande table. Je vais conduire les enfants au lit. Qu’est-ce que vous faîtes, vous ?
- Je te suis, je suis fatiguée aussi, répondit Sephyra.
- Je vais mater la télé, reprit Hunter en s’étirant. Et l’autre abruti est jamais là quand il faut, va falloir que je me lève pour aller chercher ma bière…
Tous les regards convergèrent vers Saïko, qui était resté silencieux, plongé dans ses pensées. Lorsqu’il se rendit compte qu’ils attendaient sa réponse, il répondit avec un bâillement :
- Je veux bien savoir quelle chambre on m’a attribué !
Hunter regardait la télé déblatérer ses absurdités en somnolent. Pourquoi ne montait-il tout simplement pas se coucher ?
- Flemme, répondit-il pour lui-même.
Il appuya plusieurs fois sur les touches de la télécommande, zappant d’une chaîne à l’autre. Il s’arrêta sur une chaîne d’informations.
« - … tandis que les recherches n’aboutissent pas. La voiture était seule sur cette route peu empruntée, et il semblerait que le corps ait tout simplement disparu. La police a effectué des recherches dans toute la zone, mais rien n’a été trouvé. Des témoignages ont été recueillis dans les villages voisins, mais aucun d’eux ne se trouve en mesure de faire avancer l’enquête. Les forces de l’ordre ont bien entendue songé à interroger la famille de la victime, mais cette dernière se trouve mystérieusement disparue, elle aussi.
Encore un drame inexpliqué, que les agents ne pensent pas pouvoir élucider sans faits nouveaux pour l’enquête. Rappelons que ce n’est pas la première fois qu’une telle chose se produit… N’est-ce pas Frank ?
« - Tout à fait, il suffit de revenir sur la disparition mystérieuse de cet hybride politique d’extrême, qui prônait la révolution de son espèce sur la tyrannie des hommes et leur soi-disant « régime politique de la violence ». Enfin, dans ce cas, sa perte n’est pas vraiment un problème pour nous autres ! »
L’image se coupa soudain, puis revint, entrecoupée. Le son grésillait. Hunter leva un sourcil étonné. Lorsqu’apparut à la place de la chaîne des points blancs et noirs clignotants, le jeune homme se leva du canapé en grognant, et posa sa bière sur la table en verre avant de s’approcher de l’écran.
- Ca tombe toujours en panne quand il faut pas, ces machins là…
Soudain, il sentit un mouvement derrière lui. Il fit aussitôt volte-face. Son regard balaya la pénombre. Toutes les lumières étaient éteintes, hormis celle de la télé qui jetait à la pièce une lueur blafarde et peu accueillante. Un peu plus loin, en dehors du salon, l’entrée et le réfectoire étaient plongés dans la pénombre. Hunter balaya la pièce du regard, quand soudain l’image se stabilisa dans son dos, sur l’écran. Il se retourna, et fixant la télé, écarquilla les yeux en serrant ses poings. Une jeune fille était assise sur une moto noire, souriante. Le jeune homme resta muet et immobile devant cette brusque apparition qui fit tomber son cœur dans la plus profonde tristesse. L’image bougea alors, et la voix de la jeune fille résonna dans le cœur de Hunter.
- Alors, qu’est-ce que tu fais ? Viens, dépêche-toi !
- Une seconde, je prenais la photo…
Celui qui avait répondu, c’était lui, Hunter. Derrière l’objectif de l’appareil, il apparut, une veste noire sur le dos. Ses cheveux étaient un peu plus courts.
- Pourtant t’es pas le genre de type à collectionner les photos dans un album ! S’exclama la jeune fille en éclatant d’un petit rire cristallin.
Le Hunter de la vidéo s’approcha d’elle et l’empoigna à la taille, avant de poser ses lèvres sur les siennes, un casque à la main.
Puis l’image grésilla à nouveau, avant qu’un autre cliché n’apparaisse. Cette fois, la scène se présentait à travers les yeux de celui qui tenait la même jeune fille. Celle-ci était allongée par terre, le buste tenu par son compagnon. Une traînée de sang s’écoulait de ses lèvres entre-ouvertes d’où un mince filet de vie s’échappait. Ses yeux, à demi ouverts, regardaient Hunter tendrement.
- J’aurai au moins pu te dire au revoir avant… Murmura-t-elle d’une voix affaiblie.
Les lèvres de Hunter tremblaient. Face à l’écran, il posa une main sur son cœur battant à toute allure.
Lentement, sur la vidéo, la jeune fille ferma les yeux, un sourire triste sur ses lèvres.
- Je t’aime…
Elle rendit son dernier soupir sur ces mots.
Hunter tomba à genoux, la tête entre les mains. Son cœur venait littéralement de fondre dans sa poitrine. Pourquoi ? Qui ? Qui avait fait ressurgir ces souvenirs ? Qui venait de le tuer une seconde fois ?
C’est alors qu’une voix grésilla à son oreille droite, comme si quelqu’un ou quelque chose se tenait juste derrière lui en lui susurrant :
- Nous sommes dans ton ombre, Hunter…
Le jeune homme ouvrit brutalement les yeux en se relevant sur le canapé. Plusieurs secondes, il resta immobile, le regard perdu, la respiration haletante. Puis il se redressa et s’assit sur le canapé, les poings et les dents serrés. Les informations, à la télé, continuaient. Les présentateurs étaient passés à la météo, qui s’annonçait catastrophique ce week-end. Hunter balaya les alentours du regard. Puis il soupira longuement, le cœur en feu. Il éteignit la télé en appuyant sur la télécommande, puis se releva et prit sa bière sur la table en verre avant de se diriger vers les escaliers…
La fin du chapitre est assez courte (4 pages), et... Pas d'action. Donc elle va débarquer rapidement, histoire de passer rapidement à la suite o/
PS : Je remercie Hunter pour avoir posté la suite la dernière fois, comme il en a l'habitude maintenant x)