J'suis crevé !
*Se prend une armoire Ikéa dans la gueule**Ressort difficilement de sous les planches de bois en se massant la nuque*Ca doit être Décembre, l'approche de l'hiver, le froid, le fait que je glande même en révisant pour le bac... Ou bien que j'écrive ND souvent jusqu'à 6h du matin, vu que je dors pas ._.
*Se reprend un meuble quelconque tapé Ikéa*Donc je le dit tout court, j'ai eu la flemme grave de corriger les fautes. Je suis vraiment désolé pour ceux qui lisent derrière, je repasserai dans les jours qui suivent. Bon, sinon, on en a parlé avec Hunter, donc il accepte de repasser après ma propre relecture, histoire de corriger celles qui traînent encore. Vu son niveau, vous en trouverez certainement moins x)
Merci à lui !
... Bon déjà je lis vos posts, et je trouve dès le début UNE EPIC QUOTE DE FOU signée Miko ! J'vous la laisse tellement c'est énorme, je suis encore plié XDD
quelconque lien de parenté entre Lost et Rika
Pas grave Miko on t'en veut pas, ça arrive à tout le monde XD Eh nan, je confirme, Matthew Fox n'a pas voulu signer le contrat pour ma fic !
Sinon Miko, je peux pas t'en vouloir pour ton retard, vu celui que j'accumule ces dernières semaines...
Kayra < *Rattrape sa fille, lui ébouriffe les cheveux <3* T'en fais pas, si t'as oublié quelque chose au début de la fic, les autres en sont au même point je pense. En même temps, les liens sont fait pour rester flous ^o^
Hawk < Arf les manques de précision en ce qui concerne la conduite... L'arrêt en première, le "déboîter", désolé je suis pas encore connaisseur x) Mais pas grave, on va souvent retrouver la voiture, alors autant se faire corriger de suite et retenir ! Merci d'être passé Hawky *Fuit
Saïko < Nan my bro, Lucia n'est pas le démon du géniteur d'Hunter XD En effet ils ont un lien (assez spécial), mais c'est pas ça. Bien tenté !
Sephyra < Dans Twilight c'est pas Robert, c'est Edward - à prononcer avec un anglais très très accentué ! Puis beau, beau... Si les filles de votre génération sont en kiffe sur les androgynes au teint blanc comme une merde de laitier, c'est pas ma faute ._. Mais la BA au cinéma pour le deuxième film est trop forte, j'adore "VAS-Y COURT JACOB !" quoi, mais merde, j'ai hurlé de rire au cinéma tellement c'était niais, j'me suis pris l'affiche avant que 2012 ne commence XD Ah putain... *Soupire
Et j'vous mémerde ! Evèèèèèèèèèèèèèèènement ! è__é Sinon merci pour la petite note sur votre perso, c'est avec plaisir et honneur ^o^ *Fuit
Bref veuwala, dans une heure je vais me faire torcher par Hunter sur Call Of, j'en rigole à l'avance, cet enfoiré va se foutre de ma gueule sur le Live ~~
Mais la vie continue ! Pas le rhume. *Se prend un panneau giratoire par sa femme*
Chapitre 16, chapitre transitoire, il se passe pas grand chose. Ce genre de chapitre qui permet surtout aux persos de se reposer un peu, et de tisser un peu plus les liens entre eux. Le premier qui remarque que Sephyra a l'air grognon dans ce chapitre remportera un paquet de Cracotte au chocolat. Vous savez, pour faire crac-crac dès le matin quoi ! o/ *Creuse lui-même sa tombe
Allez ! Sur ce, bonne lecture, et à la prochaine =)
Voilà. D’autres personnes sont maintenant au courant de ma non-appartenance à ce présent là. Pour être franc, leur attitude m’a plutôt étonné. Ils ne se sont pas montrés suspects ou hostiles envers moi, encore moins moqueurs. Ils m’ont cru, sans poser de questions. Maintenant, j’aimerais bien savoir qui ils sont, tous. Voyons…
Mon premier est un humain qui ne s’essouffle pas et qui détient un démon en lui.
Mon second est une hérissonne dont le jeune corps ne fait pas son âge réel.
Mon troisième est une roussette plate qui est arrivée au même moment que moi dans cette ville.
Mon quatrième est un cuistot à lunettes à la blague facile qui fait office de couteau-suisse.
Mon tout est un groupe de jeunes adultes, qui malgré les apparences, doit cacher un lourd et terrible secret… Mais lequel ?
En tout cas, ils ont tous un point qui les relie entre eux : leur Patron. D’après Donf, il était censé être mort. Il l’a lui-même aspergé d’essence avant de mettre le feu au manoir. Ca n’a rien de logique. Les morts ne reviennent pas à la vie, pourtant…
… Pas vrai ?NightDreamers
Chapitre 16 ~ Réunification
Saïko ouvrit lentement les paupières, encore à moitié endormi. La voiture roulait à allure modérée sur une petite route de campagne. Le renard, en voulant s’étirer, se rendit compte que les deux hybrides à ses côtés le tenaient comme une vraie peluche. Sephyra était collée à lui, la respiration lente, plongée dans un profond sommeil réparateur ; Zalosta, le museau renversé en arrière, dormait la bouche à moitié ouverte, un discret petit filet de bave aux commissures de ses lèvres, la tête calée sur l’épaule gauche du goupil. Ce dernier bougea discrètement pour s’asseoir correctement contre le siège, tout en prenant bien soin de ne pas réveiller les deux hybrides. Il bailla à s’en décrocher la mâchoire, puis étira ses bras en fronçant les yeux.
- Enfin réveillé ? Demanda Donf en le regardant dans le rétroviseur intérieur.
- Oui, répondit simplement Saïko en lui souriant. On a roulé toute la nuit ?
- Sans s’arrêter une seule fois ! Je vais reprendre du service en taxi, je crois, ironisa le conducteur en rigolant légèrement.
- Hunter s’est endormi aussi ? Demanda le renard en regardant le siège à sa droite.
Le jeune homme avachi dessus bougea légèrement en grognant, signe que non. Saïko, ne prenant pas à mal la réponse pour le moins grincheuse, regarda à travers la vitre à sa droite. Le soleil s’était levé depuis à peine quelques heures, tout au plus. C’était le petit matin, calme et tranquille, qui prenait place après ces dernières heures mouvementées.
- Tu dois être fatigué, ça va aller ? Demanda-t-il en regardant à nouveau le reflet de Donf dans le rétroviseur.
- Ca va, je tiens le coup. Reprendre le volant donne de l’entrain, ça faisait un petit moment, répondit le jeune homme sans quitter la route des yeux.
- On est bientôt arrivés… ? Demanda alors une voix endormie.
Zalosta, le regard dans le vide, encore endormie, regardait à travers la vitre.
- Je prendrai un chocolat et un croissant…, dit-elle lentement en articulant avec peine, les yeux de nouveau fermés.
- Pas encore Zalos’, mais bientôt ! Lui répondit Donf.
La hérissonne s’étira sur son siège en poussant un long geignement de sommeil.
- T’es sûre de pas avoir de double-personnalité ? Se moqua gentiment Saïko en la regardant tendrement. Quand tu es colère on dirait une vraie machine à tuer sans aucuns sentiments, mais là je te découvre toute mignonne et presque enfant !
Pour toute réponse, Zalosta plaqua la paume de sa main sur le front du renard.
- Toi tu te tais et tu continues de me servir d’oreiller, avant que mes soupçons sur toi ne reprennent le dessus, rétorqua-t-elle paresseusement en se plaquant à nouveau contre le goupil. Je préfère un oreiller tout doux plutôt qu’un en glace… Murmura-t-elle avant se rendormir à nouveau la bouche ouverte.
Saïko la regarda bizarrement.
- Ne t’en fais, intervint doucement le conducteur en souriant. Si elle ne t’a pas déjà tué, elle ne le fera plus maintenant.
- Merci, ça me rassure ! Lança Saïko en riant nerveusement.
A ce moment, Sephyra bougea dans son sommeil. Elle raffermit sa prise autour du ventre du renard, et caressa lentement son museau contre l’épaule du goupil qui n’osait pas bouger.
- Athem…, murmura-t-elle doucement.
Une petite heure plus tard, la voiture s’arrêtait devant un chalet en bois de taille modeste. Comprenant un étage, il était bâti avec de solides planches repeintes en marron. La peinture s’écaillait cependant par endroits, signe que la couche avait été appliquée depuis un bon moment sans être rénovée récemment. Une sorte de terrasse de plein air abritée par un toit en bois faisait office de perron familial, et la porte d’entrée doublée d’une moustiquaire se situait au milieu. A la droite du perron se trouvait un vieux rocking-chair poussiéreux, à la gauche une petite table rectangulaire contre laquelle quatre petites chaises blanches en plastique se tenaient en équilibre sur leurs deux pieds avant. Les rideaux étaient tirés sur les quelques fenêtres qui s’offraient à la vue des visiteurs, non contents d’être enfin arrivés. Les quelques cailloux et branchages crissèrent et craquèrent sous leur pas. Le chalet se tenait en plein milieu d’une forêt de sapins très dense, abrité du regard de tout autre curieux. Un véritable repaire au fin fond des bois, habitacle rêvé des trappeurs vétérans et autres gardes-chasses. Le seul repère vivant le plus proche se tenait à quelques kilomètres d’ci, et revêtait la forme d’un petit village tranquille, sans histoire particulière.
- Nous sommes arrivés en gare de Perpète-l’infini-trou-du-cul-du-monde, et c’est notre Terminus, dit Donf en tapotant le toit de la voiture avec la paume de sa main, réveillant les endormies, Hunter s’arrêtant à ses côtés. En espérant vous avoir offert un agréable voyage au sein de notre compagnie, tout le monde descend !
Saïko, cachant sa gêne du mieux qu’il pouvait, prit Sephyra par l’épaule en l’agitant doucement, lui soufflant de se réveiller. Zalosta quant à elle s’étirait une nouvelle fois en baillant. Elle descendit de la voiture en se frottant les yeux, puis lâcha un murmure ébahi devant le chalet qui se présentait à elle.
- On se croirait en vacances ! Déclara-t-elle, toute joyeuse.
Sephyra, pour sa part, émergeait lentement du pays des rêves. Quand elle croisa le regard de Saïko, elle resta un moment interdite, puis se rendant compte qu’elle se tenait encore collée à lui, un bras autour de son ventre, elle se détacha immédiatement, profondément gênée.
- Je… Désolée !
- C’est pas grave, tu devais être en plein rêve, répondit sagement Saïko.
Puis il sortit à son tour de la voiture, et, se retournant, passa la tête à travers l’ouverture.
- On est arrivés !
La roussette détacha sa ceinture et ouvrit la portière de son côté, avant de contempler le chalet. Elle referma la portière sans quitter la maison en bois des yeux, puis contourna la voiture et s’arrêta entre Donf et Hunter.
- Les gars, ce soir je veux manger barbecue ! Déclara Zalosta en les pointant du doigt. Vous vous démerdez pour trouver des trucs à faire griller !
Puis, toute contente, elle se dirigea la première vers le chalet, monta les quelques marches du perron, puis toqua à la porte l’air de demander s’il y avait quelqu’un. Elle se retourna et cria à Donf de lui envoyer les clés. Ce dernier obéit tout en s’avançant, la pochette en cuir brun contenant les fameux livres au creux du bras. Hunter, derrière le petit groupe, vérifia discrètement le chargeur quinze coups du pistolet qu’il avait trouvé dans la voiture. S’assurant qu’il était plein, il chargea le Beretta 92F, communément appelé M9, puis le soupesa en passant un coup d’œil sur le canon argenté. Semi-automatique de calibre neuf millimètres, c’était un pistolet simple, sans fioriture, basique mais utile. Enfin, il scruta les environs du chalet. Tout autour, les sapins se dressaient, immobiles. La forêt les protégeait. Ou les enfermait.
- Question de point de vue, murmura le jeune homme entre ses dents en glissant le M9 dans son dos, le coinçant contre son pantalon blanc.
Puis il s’avança à son tour derrière Sephyra et Saïko, qui étaient déjà rentrés à l’intérieur.
Myosotis regardait le soleil se lever paresseusement derrière les hauts immeubles qui faisaient face à la ruelle. Lentement, elle avança une main en avant, dans le vide… Avant que ladite main ne s’arrête contre quelque chose d’invisible. La jeune femme soupira.
- Toujours pas…
Elle ferma les paupières un instant, puis les rouvrit, utilisant sa perception particulière. Alors elle vit distinctement une sorte de barrière translucide s’étirant pile à la limite de la ruelle entre les deux bâtiments, offrant un écran invisible et inviolable entre le petit espace restreint et sombre et le trottoir public. Inviolable… Enfin presque. Myosotis pouvait y voir les lignes de la mort palpiter, comme vivantes. Mais elles semblaient calmes. Comme si la barrière sentait d’elle-même que le temps de sa mort n’était pas encore arrivé. Myosotis soupira, ferma les yeux pour revenir à une vision normale, puis fit demi-tour pour retourner au petit abri en bois dans lequel dormaient les deux enfants. Après leur petite conversation dans la nuit, Millie s’était retirée dans un profond mutisme, ne répondant plus aux questions de la jeune femme. Puis les deux gamins, rompus de fatigue, s’étaient tous les deux allongés sur le seul lit miteux, et étaient partis dans un pays lointain, onirique, propre à chacun. Myosotis attendait depuis lors, divisée entre le fait que la personne qui les avait fait s’évader ne lui était pas inconnue, et donc qu’ils devaient rester ici jusqu’à ce qu’il revienne leur donner des explications – c’était d’ailleurs, et très certainement, le but du kekkai. Mais Myosotis avait horreur de se sentir enfermée contre son gré. Alors qu’elle se demandait une nouvelle fois si elle ne devrait pas plutôt briser ce maléfice et s’enfuir d’ici, une ombre se dressa devant elle. Elle recula vivement, scrutant l’apparition du mieux qu’elle pouvait. Malgré le soleil qui se levait lentement, les immeubles qui entouraient la ruelle étaient de hauteur assez conséquente, et la pénombre régnait encore dans le petit chemin étroit. Myosotis était acculée. Derrière elle, la barrière magique. Et derrière cette apparition, les enfants. C’est alors que l’ombre disparut, et fit place à une silhouette un peu plus humanoïde.
- Désolé de t’avoir fait attendre, dit une voix masculine, posée et grave, presque fatiguée.
- On a un problème, déclara Zalosta en descendant les escaliers en bois sombre.
Donf, qui avait élu la cuisine comme sa propriété, referma un placard vide et s’avança près du bar – qui délimitait la cuisine du reste du rez-de-chaussée. Hunter détourna les yeux du grand téléviseur qui se trouvait à l’opposé de la cuisine, et qui était à peu près le même modèle que celui qu’ils avaient au manoir, directement accroché au mur, pour interroger la hérissonne du regard. Sephyra, affalée sur le canapé trois places qui faisait face à la télé, fit de même. Quant à Saïko, il se retourna sur son fauteuil, placé à gauche du canapé.
- Ouais, ya pas grand-chose à bouffer, répondit Donf à la place de Zalosta.
- Non, pas ça. On a un problème avec les lits, rétorqua la hérissonne en pointant l’étage supérieur du pouce.
- Pas assez de lits ? Bah, je dormirai sur le canapé, c’est pas un problème, répondit Hunter d’un air blasé.
- Y a bien cinq places, répliqua une nouvelle fois la hérissonne en fixant le jeune homme du regard. Mais…
Tous restèrent suspendus à ses lèvres.
- Trois lits simples, un lit deux places, conclut-elle finalement.
Un silence de mort s’abattit sur le chalet. Donf rigola nerveusement.
- Hé hé… C’est le moment de savoir qui est en couple avec qui, entre nous.
- Te marre pas abruti, le fustigea Hunter. Bon, tant pis, je dormirai dans le canapé comme je l’ai dit, ça me pose pas de problème.
- Attendez, je peux très bien dormir dans le lit deux places avec Zalosta, ça me pose pas de problèmes, intervint Sephyra en regardant les autres, avant de poser ses yeux sur Zalosta. Pas vrai Zal…
Elle se stoppa d’elle-même en découvrant le regard de son amie, fixé sur Saïko. Un regard glacial, impénétrable, froid comme la mort. Un nouveau silence s’abattit entre eux, Saïko ne baissant pas les yeux face à Zalosta, les autres assistant à la scène sans mot-dire.
- Il y a une chambre avec deux lits, je dormirai dans celle-là avec Saïko, proféra-t-elle lentement. Je préfère te prévenir à l’avance, le goupil… Je ne dors toujours que d’une oreille. Et encore, quand il m’arrive de m’endormir, ce qui est relativement… Rare.
Hunter et Donf se regardèrent du coin de l’œil. Ils pensèrent la même chose. Si demain, au réveil, ils retrouvaient un renard décédé dans la chambre, il ne faudrait pas se poser de questions. Sephyra restait silencieuse. Saïko se massa la nuque en riant nerveusement.
- D’accord…, répondit-il en relevant ses yeux sur la hérissonne, souriant sagement. Je comprends, et je me plie à tes exigences. Si tu souhaites garder un œil sur moi, ça ne me dérange pas.
- Très bien ! Rétorqua Zalosta en fermant les yeux le temps de quelques secondes.
Puis elle releva les paupières, et s’avança vers le bar. Souriante, elle apostropha Donf de manière ironique.
- Bon ! Qu’est-ce qu’on bouffe pour le petit-dèj’, chef cuistot ?
Le jeune homme se passa une main dans les cheveux, grimaçant légèrement, comme s’il n’attendait que ça pour passer à autre chose.
- Ya pas grand-chose, ça, c’est formel. Mais j’arriverai bien à nous faire un petit truc quand même, va !
Pendant que Zalosta rejoignait son acolyte dans la cuisine, à la recherche de la moindre petite chose mangeable à se mettre sous la dent, Saïko interrogea Hunter du regard. Celui-ci haussa les épaules, l’air de dire que ce qui venait de se passer n’était pas de ressort, et contempla à nouveau l’écran de la télévision. Le renard regarda alors Sephyra, et celle-ci lui sourit, gênée, sous-entendant que tout se passerait bien… Peut-être…