SoraBon alors je résume, on a une histoire de porte, de jour de la promesse qui doit coïncider avec l'histoire des sacrifices...
... Ca me fout les boules, dit comme ça, ça fait vraiment trop FMA :'D
Je ne veux pas spoiler. Mais comme d'habitude, faîtes attention aux apparences. C'est tout ce que j'ai à dire. Qui sait, peut-être que l'importance de l'histoire ne réside pas là où vous le pensez... ^o^
Zalos''Fin ! J'suis patraque, j'éditerais après, dodo pour l'instant.
Elle s'est toujours pas réveillée XD
Ca y est les gars, Zalosta hiberne, on va pouvoir piquer le frigo ! *SBAF
CocoJe sais ce que tu vas penser... On ne se connaît pas...
Enchanté de faire ta connaissance, moi c'est Donf (ou Donfy, n'importe) ! *Serre la main*
Voilà maintenant on se connaît =)
Tout d'abord je te remercie d'avoir lu ma fic, ça fait toujours plaisir de pouvoir compter sur un lecteur de plus. D'autant que maintenant je pense un peu terminer avec ceux qui sont déjà là, vu qu'il y a du boulot pour tout lire depuis le début X'D
Tout est bien. Les descriptions (ouais la poitrine à Sephyra ! *SBAF*), l'intrigue, l'histoire en général et surtout... du SANG (owi), un zeste d'humour (mention spécial à Donf), etc.
°° Toi et moi on va bien s'entendre !
Enfin voilà, je te remercie pour tous ces compliments. La "pauvreté" de ton commentaire, comme tu le dis, me fait plaisir (je trouve pas ça pauvre moi justement). Donc voilà, merci d'avoir laissé un petit commentaire, c'est gentil ! J'espère que la suite te plaira toujours autant ^^
MikoSi tu postes pas la suite t'es mort. Je sais où tu habites. Mouhahaha !!
>< Merde ! Mais j'ai un bon truc pour me défendre ! Mon CHAT (véridique, demande à Sephyra.)
KayraHaw, merci papou =3
Pa... Papou... TOT C'est trop chou *Va cajoler sa fille /mode papa-gâteau*
Pour Hunter et Donf... Arf, y ont pas de chance tout les deux >.< J'espère tout de même qu'ils s'en sont sortis, parce qu'avec l'accident du train et la phrase de Loth, c'est pas vraiment partit pour...
Mais si ils vont s'en tirer ! Parce que ce sont des hommes ! Et comme des hommes, ils sont plus violent que le cours du torrent, plus ardant que le feu des volcans, et plus puissant que les ouragans ! *Intente un procès à Cyber Rouge, Sephyra, Moona et Sora pour lui avoir collé cette maudite chanson dans la tête*
GrognasseLe truc du "vous allez mourir ce soir" mais qu'en fait genre c'est qu'un gros fake, ça fait trop penser à FMA quand Mustang incinère Maria Ross pour de faux *HEADSHOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOT*
*Continue les headshot en rafale, alors que la tête de Sephyra ne ressemble plus qu'à de la purée de tomates avec des morceaux de cervelle comme croûtons*
*Souffle sur son shotgun et se fout une paille de chez macdo entre les dents* Saletée ~~
Bon, suite et fin du chapitre 22 ! Bonne lecture =)
Tant que j'y pense, vous aurez bientôt droit à un nouveau post spécial. Comme à noël quoi, le chapitre en entier et quelques illustrations (peut-être moins qu'à noël quand même mais ce qui compte c'est le chapitre, non ? >> ME FAÎTES PAS CES YEUX LA C'EST MA FIC QUE VOUS ÊTES CENSÉS LIRE, PAS LES DESSINS ! *SBAF)
Voilà voilà ! A la prochaine ! x)
Saïko et Myosotis marchaient tranquillement sur le petit chemin de campagne. A leur droite, la colline s’élevait ; à leur gauche, elle plongeait de manière vertigineuse sur plusieurs mètres. Le paysage était constitué de véritables cuvettes herbeuses, sur lesquelles se trouvaient bâties quelques rares maisons de campagne. Le ciel était d’un bleu pur. Quelques nuages, fins comme des bouts de cotons, traversaient paresseusement son horizon infini. Le soleil resplendissait et ses rayons réchauffaient les deux voyageurs, ce qui n’était pas sans joie venue car la nuit avait été froide, et la température restait fraîche, même en journée.
- L’hiver ne sera pas un problème pour moi, dit alors Saïko en marchant tranquillement, mais il va falloir te trouver une bonne couverture si notre voyage perdure dans le temps.
La jeune femme hocha la tête en signe d’acquiescement. Cela faisait maintenant quelques jours qu’ils étaient partis. Jusque là, ils avaient toujours réussis à trouver une demeure accueillante qui avait accepté de les nourrir dans la journée, à défaut de les héberger pour la nuit.
- Quand on s’est rencontré, tu m’as sauvé la vie, reprit le goupil après quelques minutes de marche silencieuse. Mais ce n’est pas pour moi que tu étais intervenue, n’est-ce pas ? Qui était ce Michael euh… Machin ?
- Micheal Roa Valdamjong, le corrigea Myosotis. …C’est celui qui m’a éveillée de mon sommeil, répondit-elle ensuite après un court silence, le regard perdu dans le vague.
- Eveillée ?
- Qui a éveillé ma conscience en tant qu’être humaine, je suppose. Et c’est peut-être lui qui m’a donné ces yeux capables de voir la mort. Je ne sais pas.
- Tu ne sais pas… Mais ça ne te pose pas de problème, de ne rien savoir ?
Myosotis tapa doucement du pied contre un caillou qui traînait. Celui-ci valdingua sur lui-même, ricochant sur le chemin de terre.
- Cette gamine m’avait dit que j’étais une spirale… C’est ça que j’aimerai comprendre en priorité.
Le goupil la regarda de biais en haussant un sourcil interrogateur.
Le professeur termina de faire l’appel dans le calme. Personne ne manquait. Il referma son cahier, un stylo bic entre les doigts avec lequel il s’amusait sans y faire attention, puis embrassa la classe du regard.
- Bien, nous allons reprendre le cours d’hier. J’espère que vous avez bien compris l’exercice qui était à faire, on va passer à la correction, enchaîna-t-il en se retournant après avoir pris une craie blanche à la place du stylo.
Il se retourna face au tableau noir et commença son cours en explications mathématiques. Derrière lui, les élèves faisaient silence, semblant suivre son cours avec une attention toute particulière. Un peu trop particulière. Mais après tout, il n’avait pas à se plaindre. Il aimait ce genre de situation, quand les élèves ne braillaient pas d’idioties aussi grosses que leur niveau intellectuel le leur permettait. Un cours dans le silence, c’était tout ce dont pouvait rêver un professeur qui ne voulait que faire ses heures de boulot pour toucher sa paye. Le reste, il s’en moquait.
C’est alors qu’un projectile heurta violemment le tableau, juste à côté de sa main droite. Le professeur sursauta, avant d’avaler significativement sa salive en découvrant l’objet qui avait l’avait loupé à quelques centimètres près. Un ciseau gisait par terre.
- Qui a fait ça ?! S’écria-t-il en se retournant brusquement.
Silence dans la salle. Les élèves, immobiles, le fixaient tous avec un léger sourire sur les lèvres.
- Vous vous rendez compte de ce que c’est ? De ce qui aurait pu arriver ? Je veux savoir qui a lancé ce ciseau, immédiatement !
- C’est moi, monsieur.
Un élève se leva, rangée de gauche, troisième table. Il le fixait avec cette même lueur qui habitait les yeux de tous, et ce même sourire étrange.
- Christopher… Mais qu’est-ce qui t’as pris enfin ?! Ce que tu viens de faire est extrêmement dangereux !
- J’ai fait exprès.
Le professeur fixa son élève sans y croire. Il posa ses deux mains à plat sur son bureau, le visage sévère. La craie roula sur le bois avant de tomber par terre.
- Tu peux répéter ? Demanda l’homme en foudroyant le jeune élève du regard derrière les verres de ses lunettes.
- J’ai fait exprès.
- Tu vas me suivre au bureau du directeur.
- Monsieur, l’interrompit une autre élève en se levant à son tour. Moi aussi je suis coupable.
Le professeur regarda la jeune fille, incrédule. Celle-ci était d’ordinaire une élève discrète, sans histoire. Le genre de fille intelligente sans être précoce, qui se débrouille pour avoir la moyenne sans difficulté et qui ne se fait pas remarquer.
- Qu’est-ce que tu racontes Vanessa, il n’y a eu qu’un seul ciseau de lancé…
- Ca peut s’arranger, professeur…, intervint alors un troisième élève en se levant.
Les chaises crissèrent sur le carrelage de la salle de cours quand tous les autres élèves l’accompagnèrent d’un même geste. Ciseau en main. Le professeur jeta un regard circulaire, semblant ne pas croire à ce qui se déroulait devant ses yeux.
- Mais enfin, qu’est-ce que vous avez tous…
- Mais professeur, on veut du sang, voyons…, lui répondit le premier élève en face de son bureau.
Son sourire s’élargit alors de manière significative, alors que quelques uns rigolèrent légèrement. Lorsque le professeur se risqua à faire un pas en arrière, tous les élèves levèrent leurs ciseaux en visant l’homme.
Rika et Loth se présentèrent au bureau de leur chef à l’heure convenue. Immobiles face au bureau, bien droit, ils regardaient l’homme qui les commandait sans faillir.
- Le rapport est probant. Vous avez fait du bon boulot, tous les deux.
Nicolas reposa la feuille sur son bureau avant de croiser les mains devant son visage, coudes posés contre le bois. Son regard fermé passait de l’hybride au jeune homme.
- C’est plutôt intriguant, compte tenu du fait que vous ne vous portez pas en haute estime, tous les deux.
- La mission passe avant tout, répliqua Rika d’un ton monocorde sans baisser les yeux.
Loth crut bon ne pas renchérir derrière son acolyte. Nicolas pivota alors légèrement sur sa chaise de bureau en gardant un coude posé sur la table, caressant sa joue droite de ses longs doits fin, l’air songeur.
- Nous n’avons plus qu’à attendre que les évènements se mettent en place d’eux-mêmes. Le moment arrivera quand le Destin le voudra bien. Mais nous devons nous assurer qu’aucun contretemps n’agira dans nos plans.
- Alors nous devons éliminer les gêneurs, résuma Loth sans cesser de fixer son patron.
Celui-ci hocha discrètement la tête en signe d’acquiescement.
- Et en ce qui concerne l’autre partie du plan ? Demanda Rika d’une voix blanche.
Nicolas se leva de son fauteuil en soupirant, puis se dirigea vers la baie vitrée. Derrière la grande vitre, le ciel était gris, morose. Presque sombre.
- Nous devons recouvrir le sol de cette planète du sang de ses habitants.
- Autrement dit…, commença Loth en fronçant les sourcils.
Leur chef fixa les nuages sombres, un mince sourire sur les lèvres.
- Une nouvelle guerre se prépare.
- Monsieur le Président, vous êtes maintenant au courant de ce qui se trame un peu partout. Ces évènements ne concernent pas seulement notre continent. Des soulèvements et autres émeutes ont été signalés chez nos voisins également.
- Nous ne pouvons pas tolérer ces agissements, monsieur le Président. Vous devez prendre des mesures radicales afin d’endiguer toute menace de rébellion !
Le Conseiller Principal à la Présidence et le Chef des Forces Armées du Continent fixèrent l’hybride d’un long regard appuyé. Le Président Mitchell, quant à lui, restait silencieux, ses mains reposant sur ses genoux. Il était assis en tailleur sur sa chaise, une position qui pouvait prêter à confusion au premier abord mais dont tous ses conseillers s’étaient habitués. Sa longue et large écharpe reposait le long de son épaule gauche.
- Monsieur le Président…, tenta une nouvelle fois le Conseiller Principal.
- Cela suffit, le coupa Mitchell d’un ton ferme. Vous avez raison, certes, mais je ne vous laisserai pas intervenir plus longtemps en coupant la parole aux autres représentants assis à cette même table.
Les concernés approuvèrent d’un signe de tête. Le Conseiller Principal et le Chef des Forces Armées se rassirent sans mot dire, grimaçants. Le Président jeta alors un long regard circulaire aux personnes présentes. Ses yeux se stoppèrent sur sa secrétaire personnelle.
- Je donnerai une conférence publique demain midi pour tenter d’apaiser les esprits. Je souhaite également (son regard bifurqua sur un chien au regard ferme et autoritaire coiffé d’une casquette rectangulaire sur laquelle était apposée une étoile jaune) que les forces de sécurité soient mises au pied d’œuvre pour endiguer toute violence. Mais rappelez-vous bien ceci…
Mitchell s’accorda une pause en regardant à nouveau tous ceux qui étaient attablés. Son ton devint plus solennel.
- Nous sommes les représentants de notre continent, mais nous ne sommes pas au-dessus des autres. Notre but est de protéger nos concitoyens, tenez-le vous pour dit une bonne fois pour toute. Nous ne prendrons parti pour aucun camp, quelles que soient nos origines et nos mœurs. Il est hors de question qu’une nouvelle guerre raciale voit le jour, m’entendez-vous ?
Les représentants acquiescèrent d’un signe de tête, murmurant un « bien sûr » entendu. Tous un peu étonnés par le ton adouci et conciliant de leur Président, pourtant réputé très ferme. Ce dernier baissa justement le museau en soupirant discrètement.
- Nous ne sommes que des pions sur l’échiquier, mais peut-être avons-nous encore le moyen de changer les mentalités. Je l’espère de tout cœur. Oui, c’est ce que je souhaite…
Les représentants se regardèrent, incrédules.
- Faîtes votre travail. C’est tout ce que je vous demande. Cette réunion est terminée.
- Respire à fond, puis relâche tes muscles. Libère-toi de tes pensées. Visualise un ciel bleu.
Sephyra, en position du lotus sur le sol, à même la caverne, inspira un grand coup en se mettant bien droite, puis expira très lentement, les lèvres entre-ouvertes. Les paupières closes, les mains tenant ses genoux, elle tenta la visualisation dans son esprit.
- Je n’arrive pas à voir le ciel sans nuages, remarqua-t-elle doucement.
- Quand tu y arriveras, ce sera le signe de la paix intérieure, lui répondit Flake d’un ton professoral. Entraîne-toi.
Un peu en retrait, Zalosta assistait silencieusement au cours de méditation. Le manteau rouge de Sephyra entre ses bras croisés, appuyée contre le mur rocailleux et humide de la caverne, elle gardait les sourcils froncés et la mine renfrognée.
Sephyra grimaça.
- Je n’y arrive pas. J’ai du mal à garder l’image du ciel bien visible dans mon esprit.
- Tu vois d’autres choses ?
- Des souvenirs… Pas très joyeux.
Flake contourna la roussette pour se positionner derrière elle, et posa avec légèreté sa main droite sur les cheveux de sa disciple, sa main gauche tenant toujours son étrange bâton.
- Dans la méditation il n’existe ni passé, ni avenir. Tu dois endiguer le flot de tes pensées. Apprendre à contrer tes cauchemars. Tu dois ressentir l’infini et l’éphémère en toi, la puissance de ton existence alliée à celle de la nature. Tu dois être en paix. Il n’existe aucun autre ennemi que toi-même, durant l’entraînement.
Zalosta siffla silencieusement entre ses dents en détournant la tête. Sephyra soupira en grimaçant une nouvelle fois. Puis elle ouvrit les yeux en posant ses mains à terre.
- C’est difficile… Mais je comprends ce que tu veux dire. Je vais m’exercer.
La renarde sourit gentiment tandis que la roussette se relevait en époussetant ses fesses. Puis elle trembla. Zalosta s’approcha alors pour tendre son manteau à Sephyra. Celle-ci l’enfila sans mot dire en repliant ses ailes sous le cuir.
- Ca ne te dérange pas d’avoir les ailes sous le vêtement ? Lui demanda Zalosta pour changer de sujet.
- Elles sont devenues un peu insensibles depuis le temps que je ne m’en suis pas servie, répondit Sephyra en haussant les épaules. Quoi qu’il en soit… Je te remercie, Flake, reprit-elle se retournant vers la renarde.
Celle-ci acquiesça d’un signe de tête, les paupières toujours closes.
- Bon, on rentre ? Intervint froidement la hérissonne.
- Oui. Flake, fais attention à toi.
- Je comprends que vous ne vouliez rien me dire, mais je pressens une grande menace au-dessus de nous. Faîtes attention à vous aussi.
- Tout ce que tu as à faire, c’est garder ton trésor, répliqua Zalosta en se détournant pour quitter la caverne. Tu peux au moins faire ça, c’est tout ce qu’on te demande.
La renarde retint son bâton un peu plus durement dans sa main. Son sourire s’évanouit de ses lèvres.
- Oui, je peux bien le faire. Puisque telle est ma destinée…
Sephyra en conçu une indescriptible peine.
- Tout se passera bien. J’en suis certaine.
Flake hocha la tête en retrouvant son sourire mélancolique. Sephyra le lui rendit, même si son interlocutrice ne pouvait le voir.
La roussette et son acolyte redescendirent la montagne sous le vent givrant après de rapides adieux. La renarde resta prostrée devant l’entrée de son antre, le museau levé, le bâton planté bien droit dans le sol. Sephyra ne se retourna qu’une seule fois.
Mais la neige qui s’éparpillait dans le vent avait déjà recouvert l’horizon.