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Planete Sonic ForumsL'Atelier Fan AreaFanficsBest of[Terminée] NightDreamers [Avertissement pour les plus jeunes]
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[Terminée] NightDreamers [Avertissement pour les plus jeunes]
Re : NightDreamers
« Répondre #345 le: Mai 01, 2010, 09:47:50 pm »
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Je confirme, arrête de fumer, fils è__é
Hem, sinon la suite, je l'avais lue presque en entier chez toi, donc je te répète que j'ai beaucoup aimé, c'était stressant à souhait et très bien rédigé. J'ai adoré en somme, et j'ai bien hâte de découvrir la suite, car ce sera une surprise complète cette fois ! Ah, et pardon pour le comm ridicule. Je me rattraperai la prochaine fois ^^

Bonne continuation !
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Niark! :] dit :
*tu me choques ._.
Cae-La ~ Télépathie Elric ! Connecte-moi ! dit :
*Désolée.
*('tain pour une fois que c'est moi qui te choque... )
 
 
Re : NightDreamers
« Répondre #346 le: Mai 02, 2010, 02:45:30 pm »
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Hum, j'avais pris du retard moi. J'avais même pas encore lu le chapitre 24 que déjà le début du 25 était sorti !
Bon, maintenant, j'ai rattrapé le train !

Bon, j'ai pas grand chose à dire en fait, je suis mauvais commentateur. J'ai beaucoup aimé la poursuite avec le gros monstre, surtout que la musique bien flippos collait très bien à l'ambiance. Très bon choix.
Maintenant, je ne veux qu'une chose : la suite ! XD

Ah, et mention spécial au Making Of de l'épisode 24, j'étais écroulé de rire !
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Sephyra n'est pas plate !

Et si tu veux vérifier, demande Dieu au 8 200 200 !
 
 
Re : NightDreamers
« Répondre #347 le: Mai 05, 2010, 04:12:46 pm »
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Saluuuut j'vous ramène la neige/pluie/tempête/vent/soleil (mentions à rayer selon votre position géographique) ^o^ *Meurt
J'ai remarqué un truc en regardant un peu mon dossier (compact) de NightDreamers sur mon ordi et j'me suis rendu compte... Que mine de rien on approche vraiment de la fin de la 3e partie de cette fic. Ca m'a sauté aux yeux sans prévenir et là j'me suis dit "merde, si je veux terminer de cette façon, va falloir radicalement bouger les choses ._.". DONC voilà le programme :
Après le pétage de plombs aux ténèbres du chapitre dernier et l'apparition d'une créature bizarre qui fait flipper ta race, on va remonter les manches de la chemise pour faire avancer le dram*SBAF le scénario. Non parce que mine de rien j'ai un quota de morts à respecter et jusque là je veux pas dire mais j'y suis allé léger, ça me démange les doigts ~~
Résumé : Nous en sommes au chapitre 25, je suis en train d'écrire le 26 (à moitié terminé), et la 3e partie devrait aller jusqu'au chapitre 29 logiquement. Le chapitre 25 que je poste actuellement étant d'une longueur assez conséquente, il sera posté en trois fois (je poste la deuxième maintenant et la dernière dans quelques jours, pour faire court).

Jusque là, la violence et les coups se faisaient à travers les paroles et l'avancée scénaristique, sans grand efforts visuels et sans effusion de sang/morts. Mais on va vraiment entamer la dernière étape de cette fic, pour le coup.
Vous êtes toujours prêts à me suivre ?
Au fait Capita, ton commentaire était délirant, j'étais plié XD

Merci à vous tous, je vous laisse avec la suite ! En gros ? Entre un remake de l'Exorciste et une scène romantique avec couteau à la main, vous allez vous en prendre plein la gueule. Pauvre Saïko, pauvre Hunter ~~ *Fuit
A la prochaine !



-   Elle t’a demandé de la laisser partir.
Hunter n’ouvrit pas les yeux. Il sentait qu’autour de lui, on bougeait. On parlait. Il sentait les liens qui le retenaient attaché à la chaise.
-   Tu sais déjà qu’elle n’ira pas en Enfer. Moi, à ta place, je m’en réjouirais.
La voix du démon résonna dans la tête de Hunter. Celui-ci laissa échapper un léger grognement.
-   Il est réveillé ? Entendit-il près de lui.
Des rires, puis d’autres paroles qu’il ne parvint pas à distinguer clairement. Il sentit clairement la gifle lui décrocher la tête sur le côté. Elle était arrivée sans prévenir, violente, impitoyable. Le jeune homme cracha une giclée de sang sur le côté avant d’entre-ouvrir des yeux cernés de fatigue. L’endroit était insalubre et peu lumineux. Des silhouettes se découpaient face à la seule ampoule accrochée au plafond bas. Des silhouettes qui lui faisaient face.
-   Allez réveille-toi, espèce de connard. C’est pas marrant de te torturer quand tu pionces.
De nouveaux rires. Quelque chose dérangea Hunter. Mais il ne sut pas quoi. Il était encore trop dans les vapes. Une silhouette s’abaissa à sa hauteur. Mais il ne distingua pas le visage de celui qui lui faisait face.
-   Eh, tu réponds quand on te parle.
On lui attrapa le nez pour lui remonter violemment la tête en hauteur.
-   Tu piges, sale con ?
-   Va te faire, articula Hunter.
Un craquement sonore. Le type lui déboita le nez d’un coup sec sur le côté. Hunter gémit de souffrance et serra aussitôt les dents, s’en voulant de suite d’avoir montré un signe de faiblesse. Mais la douleur se répercuta tout le long de son crâne. Il sentit son sang se déverser sur ses lèvres et son torse. L’autre lui cracha sur le visage avant de se relever.
-   A tout prendre, je finis par me demander si l’Enfer se trouve pas ici non plus…
Hunter recracha le sang qu’il avalait sans le vouloir. Celui-ci coulait à flot, et il ne pouvait plus respirer par le nez. La bouche grande ouverte à la recherche d’un second souffle, il s’étouffait presque avec son sang. Il toussa et cracha une nouvelle fois en baissant la tête du mieux qu’il pouvait.
-   Bon, il est réveillé au moins, éluda quelqu’un d’autre en croisant les bras et en souriant. On va pouvoir s’amuser !
-   On commence par quoi ? On pourrait le violer.
-   Va te faire foutre toi, avec tes conneries de pédé.
-   Bah sans aller jusque là on peut quand même s’amuser avec ce qu’il a entre les jambes. Ca lui fera les pieds quand il aura la tige de coupée !
-   Eh toi, file-moi ta clope !
On s’agenouilla face à lui. Hunter cru distinguer les traits d’un adolescent sur le visage qui lui faisait face en souriant sadiquement.
-   Ouvrez-lui la bouche et faîtes gaffe à ce qu’il vous croque pas les doigts. On va lui brûler sa putain de langue…
Les autres ricanèrent avant de s’approcher d’Hunter.
-   Tu comptes te laisser faire longtemps ?
Le jeune homme, mal en point, releva légèrement la tête. C’était des adolescents qui l’entouraient. Des gamins.
-   Tu connais la formule, mais c’est à tes risques et périls. Enfin là, de toute façon, vu comment c’est parti… T’as rien à perdre je pense.
-   Fais chier…
-   De quoi ?
Le gamin en face lui le dévisagea en grimaçant.
-   T’as dit quelque chose ? J’ai pas entendu. Répète voir ?
-   Eh, part’ner. Sans rancune hein ?
-   Fais ce que t’as à faire…
-   De quoi il cause, là ?
-   On va repeindre un peu cet endroit miteux. Ca pue la clope ici, il manque… Une petite touche de rouge. J’aime le rouge.
-   Je te fais confiance pour la déco. Tu te débrouilleras sans moi.
-   Il parle tout seul ?
-   Bon prenez-lui la bouche, il divague, là. On va le réveiller…
-   Bande d’abrutis, vous n’êtes que des gamins, persiffla Hunter. Réjouissez-vous, vous allez avoir un aperçu de l’Enfer… Montre-toi. Blowback.
Une expulsion brutale de force. Les adolescents furent projetés en arrière. Lorsqu’ils se relevèrent, ils contemplèrent avec stupéfaction l’aura blanche qui entourait leur prisonnier. Un rire sardonique, inhumain, résonna alors dans la petite pièce. L’ampoule au plafond clignota. Dans le noir, l’aura blanche se faisait d’autant plus visible qu’elle en devenait palpable, comme un fantôme bien réel. Hunter releva lentement la tête. Les adolescents reculèrent tous d’un pas, même ceux qui étaient jusque là restés un peu en retrait. Leur victime souriait largement. Ses pupilles s’étaient rétractées et ses iris avaient disparus. Deux fentes violettes restaient clairement visibles, même dans la pénombre. Deux des adolescents reculèrent jusqu’au mur derrière eux en jetant des regards effrayés vers Hunter. Un autre se releva en balayant l’air d’un poing rageur.
-   Arrêtez de mouiller vos frocs, il est encore attaché ! Il peut rien faire !
Les nœuds autour des poignets et des chevilles d’Hunter s’arrachèrent alors.
-   Oh, tu veux parler de ces attaches, gamin ?
La voix avait changé. Elle ne ressemblait en rien à ce qu’elle était auparavant. Perfide, menaçante avec son fond de moquerie sauvage et sadique, elle n’appartenait plus à Hunter. Elle venait de quelque chose d’autre. Quelque chose qui prenait possession de la pièce et de l’âme de ces enfants. La porte métallique, derrière les ados, eut un cliquetis sonore.
-   On va pouvoir s’amuser ensemble, vous et moi…
Hunter se passa une langue sur ses lèvres en se relevant de son trône de torturé avec un charisme non feint. Il porta sa main droite à ses côtés. Une flamme blanche lécha sa paume, avant qu’une silhouette prenne contenance. Celle d’une lame effilée, peu longue, toute blanche, comme auréolée d’une énergie spirituelle. Les adolescents se regardèrent, tétanisés de peur.
-   Bon, quel est le premier qui se dévoue pour perdre ses ongles l’un après l’autre ? Je compte jusqu’à dix, sinon j’en prends un au hasard…
-   On… On va pas se laisser faire ! Tenta de rétorquer le même qui avait essayé de faire bonne figure auparavant.
Il y eut un petit silence au cours duquel le démon pencha légèrement sa tête sur le côté. Puis il sourit un peu plus.
-   Sept. Sept contre moi. C’est trop peu, mais on fera avec… Ya combien de litres de sang par humain, déjà… ? Assez pour repeindre les murs de cette cave, j’espère…
Blowback ricana sardoniquement. Les adolescents sortirent leurs canifs ou autres couteaux, deux d’entre eux tremblant déjà de tous leurs membres. Le démon leva alors ses bras sur les côtés en ouvrant grand la bouche, exhalant son haleine toute droit venue des enfers, les yeux grands ouverts et la mine plus que réjouie, ses pupilles encore plus rétractées dans l’idée d’un bain de sang.
Et quand les gamins se jetèrent en hurlant sur lui, une effusion d’hémoglobine ne tarda pas à gicler dans tous les sens.


*****
***

Myosotis et Saïko marchaient d’un pas tranquille sur le chemin de terre. A leur gauche, une longue lisière de forêt parcourait quelques bons kilomètres, d’où leur provenaient des hululements et d’autres bruits nocturnes. A leur droite, un champ de blés s’étendait sur une vaste étendue, dont un léger vent froid annonciateur de l’hiver faisait frémir les tiges d’un calme bruissement dans le silence de cette nuit sans lune. Saïko n’avait aucun mal à voir dans la pénombre ; quant à Myosotis, sa vision humaine s’habituait peu à peu à l’obscurité totale de la pleine campagne au fur et à mesure des nuits qu’elle passait à marcher en compagnie du goupil. Et quand les ténèbres se faisaient vraiment trop persistantes, Saïko n’avait qu’à enflammer légèrement une de ses mains et la tenir levée à ses côtés pour illuminer de son pouvoir la pénombre étouffante.
La jeune femme s’était réveillée dans la journée. Elle n’avait pas parlé dès lors, restant plongée dans ses pensées comme un pantin ayant perdu son âme dans quelque profondeur obscur. Saïko, bien qu’inquiet pour son amie, avait repris la route et marchait juste devant en ouvrant le passage, respectant le besoin d’introspection de la jeune femme. Après tout il ne la connaissait pas, ni elle, ni son histoire ; ni ce qui avait bien su passer durant sa léthargie de plusieurs jours pendant lesquels il n’avait pu que rester campé à ses côtés en attendant son réveil.
Saïko jeta un rapide coup d’œil derrière lui pour s’assurer qu’elle le suivait toujours. La silhouette de la jeune femme se découpait difficilement de la pénombre, mais il l’aperçut à quelques pas derrière lui, les bras croisés comme de coutume, la tête légèrement baissée. Il s’arrêta pour attendre qu’elle le rejoigne.
-   Ca va aller… ? Demanda-t-il d’une voix calme lorsqu’elle fut arrivée à sa hauteur.
Une nouvelle fois, comme à chacun de ses essais pour briser le silence entre eux, elle se contenta de stopper sa marche, sans rien répondre, sans même un geste. Le goupil soupira en détournant le museau sur le côté. Puis il leva les yeux sur le ciel nocturne. Ca et là, quelques étoiles perçaient les masses nuageuses qui traversaient l’horizon.
-   Je ne sais pas ce qu’il s’est passé exactement, mais…
-   Sais-tu ce qu’est le meurtre ?
Saïko regarda la jeune femme en arquant les sourcils de surprise. Celle-ci le fixait. Mais dans la nuit, il ne parvenait pas à distinguer clairement son regard.
-   Tu veux dire, la raison pour laquelle un être peut en tuer un autre ? On a tous plus ou moins ressenti cette pulsion un jour dans notre vie, mais… La différence se fait entre ceux qui sont capable de se retenir, et d’autres qui n’ont pas eu cette chance. Les raisons peuvent être infinies.
-   Non.
Le goupil se retourna tout à fait pour faire face à son interlocutrice, les sourcils froncés en signe d’incompréhension. Voilà plusieurs heures qu’elle s’était éveillée et n’avait pas ouvert la bouche, et la première fois que cela lui arrivait, c’était pour engager la conversation sur le meurtre en pleine nuit ? Le renard avait du mal à comprendre où elle voulait en venir.
-   Non, reprit Myosotis en décroisant les bras. Il existe déjà une différence considérable entre un meurtre et un massacre. Il existe des personnes qui tuent des gens sans raisons, et en grande quantité. Il en existe d’autres qui ne tuent qu’une seule personne, et qui ont une raison pour le faire. Mais sais-tu la différence qu’il existe vraiment entre les deux ?
Le goupil secoua la tête en signe de négation.
-   L’éthique d’être humain. Tuer une personne, sais-tu ce que c’est… ?
-   Je me suis déjà battu de nombreuses fois, mais je n’ai jamais été jusqu’à tuer quelqu’un proprement dit… Mais où veux-tu en venir exactement ?
Myosotis s’avança lentement pour faire face à Saïko. Son visage reposait à quelques centimètres seulement de son museau.
-   Lorsqu’on tue quelqu’un, on perd son éthique d’être humain. Tu comprends ? Peu importe la raison ou le nombre de victime. Dès le moment où on a pris la vie d’un être qui nous ressemble dans notre éthique, dans notre morale, on ne peut plus se baser comme étant similaire à notre victime. Quelque chose se brise en nous. A jamais. Saïko…
Le goupil resta tendu.
-   Pourquoi mes yeux voient la mort…
La jeune femme trembla. Le renard la prit par les épaules avant de la serrer doucement contre lui. Heureusement, Myosotis n’était pas très grande pour une humaine. Ils étaient de la même taille.
-   Tu n’as jamais demandé à avoir ce pouvoir, tu n’as pas à t’en vouloir, tu sais…
-   Mais pourquoi… Oui, pourquoi est-ce que je ressens ça, pourquoi je le sais au fond de moi, ce sentiment… C’est si étrange, si… Paradoxal…
La jeune femme passa ses bras dans le dos du goupil et s’y cramponna, enfouissant son visage dans sa douce fourrure.
-   Qu’est-ce que tu ressens ? Demanda-t-il posément.
-   C’est envers toi… C’est quelque chose de puissant et d’éphémère, aussi… Doux, comme les ailes d’un papillon… Mais pourquoi, pourquoi…
Myosotis se cramponna un peu plus en répétant le même mot. Saïko ne comprenait plus. Soudainement, la jeune femme se balança en avant, les faisant tomber tous les deux à la renverse. Le goupil se retrouva allongé par terre, la jeune femme à califourchon sur lui. Il tenta de se relever en s’aidant des coudes, mais Myosotis plaqua une main sévère sur son torse, le calant à terre.
-   Que… Qu’est-ce que tu fais… ?
Saïko tenta de distinguer le regard de la jeune femme malgré la pénombre. Mais elle gardait le visage baissé. Ses mèches brunes se balançaient devant son visage en même temps qu’elle respirait lentement mais fortement. Sa main posée sur le torse du renard descendit alors le long du ventre dans une longue caresse.
-   Myosotis, arrête…, souffla Saïko en grimaçant.
-   Oui, c’est ça…, murmura-t-elle. Comme les ailes d’un papillon… Doux et fragile à la fois…
-   Tu n’as pas envie de faire ça, et moi non plus. Alors ne va pas plus loin, s’il te plaît…
La main de Myosotis se stoppa sur le ventre du renard. Plus précisément sur le haut de son pagne. Son autre main disparue un instant dans son dos. La seconde d’après, elle brandissait son couteau au-dessus du goupil. Celui-ci fixa la lame qui brillait à la faveur des étoiles sans comprendre comment ils en étaient arrivés là. Myosotis releva alors la tête pour regarder sa victime dans les yeux. Un sourire étrange, entre la tristesse et le plaisir, baignait ses lèvres.
-   J’ai envie de te tuer, Saïko…, souffla-t-elle sur un ton frôlant l’excuse.
-   Pourquoi… ? Murmura le renard.
-   Parce que je t’aime…
Une larme se fraya un chemin dans la fourrure du renard. Puis une autre. Myosotis pleurait. Elle leva son couteau. Saïko tenta de se relever, pris d’une angoisse grandissante. Mais elle le retint de force contre le sol en plaquant à nouveau une main ferme sur son torse.
-   Myosotis, arrête… !
-   Je t’aime…
La lame accrocha un instant la lumière des étoiles alors qu’elle filait dans un bruit furtif en direction de sa victime.

*****
***
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Donf : Vous êtes folles.
Rekkua : Je me demande ce que ça peut être, d'être folle, quand c'est toi qui qualifie la personne...

Niark! :] :
*ND ça veut dire glauque en fait? ok
Niark! :] :
*"putain ce château il est ND o_o
 
 
Re : NightDreamers
« Répondre #348 le: Mai 05, 2010, 05:04:15 pm »
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Nooonn !!! Saïko, ne meurs pas ! T.T

Heu...
Coucou ^^"

Le chapitre est vraiment génial ! J'adore comment c'est décris *o*
La première partie... Pauvre Hunter >.< J'aurais pas aimé être à sa place, franchement ! >.< En tout cas, j'ai bien aimé, particulièrement parce que c'était super bien décris et qu'on imaginait bien comment Hunter voyait.
Par contre, j'arrive pas à croire que des enfants aient pu faire ça ! Ils sont vraiment affreux >.< Je n'irais pas jusqu'à dire qu'ils méritent bien leur fin, les pauvres, mais bon ! Et Blowback fait vraiment peur, avec ses idées bizarres de peinture sur les murs Oo
Il me semble avoir vu un oubli de mot dans cette partie, mais je vois pas quoi >.<

La deuxième partie était trop bien décrite. Je me répète, mais ne meurs pas, Saïko !! >.< Je veux pas que tu meurs !! >.<
En tout cas, ils sont trop choux avec Myosotis... Mais bon, tuer quelqu'un parce qu'elle l'aime, elle est un peu tarré cette fille Oo *Se fait tuer*
Je suppose que c'est un souhait presque impossible, mais je t'en prie, survit, Saïko !! T.T
Quoiqu'il en soit, à sa place j'aurai eu peur tout de suite !! *Cours se cacher*
Pas grand chose à dire sur cette partie, j'en suis désolée...
En tout cas, superbe deuxième partie de chapitre ! J'ai hâte de voir la troisième !! >w<

Bon courage pour la suite ! =D
Journalisée

Avatar by Mad-chan ! Merci !
 
 
Re : NightDreamers
« Répondre #349 le: Mai 05, 2010, 05:28:28 pm »
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  • BAD FOOD !
Quand tu disais quota de mort, j'imaginais pas à ce point !! è_____é Ah et ravie que mon précédent commentaire te plaise o3o

Non mais j'suis en KYAAAH mode là o_o déjà Hunter qui péte un cable justifié et MYOSOTIS OMG QUI FAIT SA DECLARATION COMME CA C'EST UBER CLASSE O_o Mais ça ramène au quota de mort, t'es vraiment en manque ou quoi, Donf ?! èOé

M'enfin ! J'dis GG pour l'idée de "pédé" XDDDD J'ai eu une mauvaise image de rape sur Hunter là o_o ça aurait terni l'image de ND à jamais, puisqu'on sait tous que c'est Donf ou Saïko qui doit le faire. */va mourir.

Non mais Myomyo quoi o_o C'est, c'est juste mais KYAAAAH QUOI, les reflexions puis VAZY j'te fous par terre, je t'aime et je te tue paske j'ai faim ;o;....

...

Euh non. */SBAF Non mais zut quoi j'ai hâte de voir la troisième partie, ça fait too much là, des morts, des morts, des presques morts ! Déjà Donf et Sephy qui se font presque food, Blowback qui se régale et MyosotisXSaïko qui tourne au drame.
Non mais là o_____o c'est de la TRIIIIICHE, je voulais un BIZOO d'abord, APRES le meurtre ! Par un moyen X ou Y ça aurait accentué le bordel. */fausse conviction/*

Bien et donc troisième partie... J'ai hâte de voir ce que ça va être encore comme foutage de gueule oWo */agite ses bras dans tous les sens, se rue vers une Sephy ou une Sora qui va sûrement poster en braillant à tout va/*
Journalisée
 
 
Re : NightDreamers
« Répondre #350 le: Mai 05, 2010, 09:12:57 pm »
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OBJECTION !

Normalement, saymoi qui tue les gens parce qu'ils en aiment d'autres ! *meurt aussi*

Bon alors, je t'avoue que quand Hunter se fait décalquer le nez, j'ai eu mal aussi... Il est sympa Blowback, je l'appellerai quand j'aurai envie de repeindre ma chambre en rouge ^o^ (et je lui fournirai une bande d'étudiants à dépecer, ça le changera des ados).

Concernant Saïko et Myosotis... Bizarrement, j'ai pas été aussi transportée que je l'aurais cru... P'tet à cause du dernier truc que j'ai écrit/fini en date, 'fin bon... Tu aurais peut-être pu t'attarder sur le regard de Saïko (mais sachant que ça s'enchaîne assez vite, saynormal)... T'aurais du ralentir la scène pour qu'on voie bien le goupil en train de souffrir °w° (OMG, Eska a déteint sur moi !).

Sinon, j'ai vu une faute, un oubli de mot... Mais j'ai oublié de relever, donc je confie ça à Sephy qui passera après moi à mon avis ^o^. A plus tard pour la fin du chapitre é___è.
Journalisée
Avatar fait par ma Sephy <3

Sephyra n'est pas plate, ça suffit ! Le 8 200 200 le confirmera pour vous !
 
 
Re : NightDreamers
« Répondre #351 le: Mai 05, 2010, 09:22:05 pm »
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Woh putain, on comprend rien ! Mais c'est trop bien !
*PAF
Bien, bien. J'ai hâte d'en savoir plus sur ces comportements étranges, et puis... Savoir comment on en est arrivés là. C'est encore des rêves à tous les coups mais... En effet comme tous tes persos le disent si bien, "comment discerner le mensonge de la vérité?"
Bref, je me pose des tonnes de questions... Comme de coutume. Mais j'attends la suite avec une impatience certaine!

C'est toujours aussi extra et j'attends avec hâte le dénouement de cette fiction hors du commun! Bon courage fils <3
Journalisée
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Niark! :] dit :
*tu me choques ._.
Cae-La ~ Télépathie Elric ! Connecte-moi ! dit :
*Désolée.
*('tain pour une fois que c'est moi qui te choque... )
 
 
Re : NightDreamers
« Répondre #352 le: Mai 05, 2010, 11:26:12 pm »
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Heeeeeeyyyyyh ?! *Cri d'exclamation Sardonique (j'aime ce mot Cool)*

Wha dah föck ?! Je savais que Myomyo (Trop forte Capita ! X3) s'attaquerait à Saïko, mais je pensais pas aussi rapidement ! Shocked En plus la scène du "J'ai envie de te tuer", je l'imaginais aussi dite avant la tentative, ce qui à mon sens aurait donné une plus grosse montée d'adrénaline et d'incompréhension ! x)

Mais "Wha dah Föck ?!" quand même là !
Surtout que "Pauvre Saïko, pauvre Hunter ~~", c'est plus Saïko qui va prendre là XD ! Hunter, un nez pété ça se remplace ! Au pire il se met ensuite à la Pop et il devient Roi *SHBÖCK*, mais Saïko, se faire perforer le cœur c'est déjà plus problématique ! XD
Mais la scène est pleine d'incompréhension, rappelez moi de ne jamais sortir avec une fille comme Myo' ! ._. J'espère quand même que Saïko va pas se laisser faire sans réagir, c'est une torche vivante quand même ^^. Et surtout pour quelqu'un qui a autant peur de la mort, mourir si facilement que ça, ça serait con XD *Saïko par se serrer contre Kayra en pleurant* Ouiiiiin, je veux pas mourriiiiir ! T^T (Ou du moins pas tout de suite >3>"...) ! Je veux pas servir non plus de nourriture pour Mante Religieuse après qu'elle ai utilisée mon corps pour satisfaire ses envies sexuelles ! T^T *Fuit*

La partie de Hunter est plus amusante dans le sens où c'est LUI qui tue des gens ! En plus j'ai jamais vu Blowback réellement à l'action donc c'est parfait ! °D On va voir ce que ce symbiote satanique a dans l'ventre !

Hâte de voir la suite ! Mais j'espère que Saïko s'en sortira quand même un peu è_é ! Hunter, je m'en fait pas pour lui, il gère sa race ! XD
Mais habituellement dans les films, c'est toujours le noir qui meurt en premier (Hunter ? *SHBÖCK*)alors ça serait pas juste ! T^T
Enfin bref, bonne continuation ! Smiley

PS : Moi aussi je voulais qu'il y ait Bizoo en plus... é0è
Journalisée
Kazhnuz~ : Un plus ou moins Débile Onirique Non Froid (DONF)? *meurt*
Saïko : je dirais plutôt
Kyliam : mais XD
Saïko : Débile Original au Nom Fallacieux
Kyliam : XDD
Kazhnuz~ : +42 Saïko
 
 
Re : NightDreamers
« Répondre #353 le: Mai 08, 2010, 09:57:06 pm »
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Ehhhhhhh mais c'est quoi ce bordel ? *SBLAF*
Alors là ça y va fort... Déjà le "vilainmonstrepabô" qui veut (ou plutôt : a cru) bouffer de la roussette *PAF* et Donf... La paranoïa dans toute sa dimension...

Après on va vers le "relativement" dégueulasse, avec Hunter et son nez pété, qui saigne de partout; des ados sans pitié (ouais, c'est ça...); sa... transformation (?); l'arrivé de Blowback (qui c'est celui-là ?); et de peindre les murs en rouge sang... qui plus est, avec du VRAI sang (et de la chair par-ci, par-là *AQUESBLAF*)...

Et, comme beaucoup de mond le sait, "les histoires d'amour finissent mal"... Pour preuve, Saïko qui est de beau draps (tachetés de sang... *PAF*) avec une Myosotis au bord du désespoir (quoique, elle l'est peut-être déjà)
Nan j'déconne, j'espère qu'il s'en sortira bien, c'est tout ce qu'on lui souhaite. *SBAF*

Et en plus, il est pas fini le chapitre ? On attend la suite, come d'hab !

Si ça se trouve, j'vais peut-être t'engager comme co-scénariste pour mon projet de BD *SBAFFA*


 
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Re : NightDreamers
« Répondre #354 le: Mai 11, 2010, 09:31:32 am »
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Merci à vous tous !
Six commentaires, quatre filles pour deux mecs. Cependant, il suffit qu'un membre de la gente masculine se trouve présent pour configurer la syntaxe au masculin. Que voulez-vous, le machoïsme perdure encore et toujours... Et c'est pas une mauvaise chose parfois ~~ *Fuit
Non en fait je suis en train de retrouver ce que j'avais perdu de vue depuis un petit moment. Je m'en rends pas compte puisque c'est toujours le cas, mais en revisitant d'autres fics à côté (je vais bientôt m'atteler à laisser quelques commentaires, vous inquiétez ^o^"), je regarde mes six commentaires, et je me dis que j'en ai, de la chance.
Merci à vous, vraiment. Merci. De lire, de commenter, même ceux qui sont en retard et dont j'ai des nouvelles, même ceux qui lisent sans commenter. Merci à tous.
Voilà, je poste la dernière partie de ce chapitre. C'est une nouvelle fin pour, peut-être, un recommencement ? L'aventure NightDreamers aura été pour moi une incroyable dose de créativité et aussi d'agréables surprises.
J'aimerais remercier en priorité les personnes qui m'ont offert le droit d'utiliser leurs persos...

...

Nan je déconne pour le générique de fin et les remerciements on verra ça dans quelques mois, la fic est pas encore terminée (même si on s'en approche).
J'arrête mes conneries et je vous laisse la fin de ce chapitre x)
Hunter, si tu passes par ici, sache que deux des trois paragraphes de cette dernière partie te sont inconnus. Sephyra, elle, par contre, les as lu avant toi puisqu'elle les a corrigé en même temps XD
Merci très chère <3
Sur ce, bonne lecture, et à la prochaine ! Je repasserai poster la preview pour le prochain chapitre un peu plus tard =)




Donf frappa à trois reprises contre la porte en haut des marches. Un silence lui répondit tout d’abord, avant que des pas de l’autre côté de la cloison ne leur signale que quelqu’un venait leur ouvrir. Et en effet, la porte en bois coulissa bientôt sur ses gonds pour laisser apparaître sur l’entrée la silhouette d’une femme.
-   Salut Nat’, dit simplement Donf d’une voix faible en esquissant un léger sourire, presque gêné, à la faible lumière qui transparaissait de l’entrée de la maison.
-   Tiens donc, un revenant, lui répondit la femme en passant un rapide regard d’ensemble sur son interlocuteur. T’as l’air en vie. Ca fait un bail, depuis la dernière fois. T’as grandi, on dirait.
-   J’étais pas petit ! S’exclama Donf en grimaçant, avant de serrer un peu plus sa main au niveau de son cœur en soupirant. Bon, on peut rentrer ? Désolé de te déranger, c’est juste pour la nuit. Ca te dérange pas ?
La femme distingua alors la silhouette de Sephyra derrière Donf. Elle lui adressa un signe de tête auquel la roussette répondit par un sourire et un discret « bonsoir ». Puis elle reporta son attention sur le jeune homme qui avait l’air mal en point – elle ne le remarquait qu’à l’instant. Elle soupira.
-   Allez, entrez. Je vais quand même pas vous laisser à la porte. Mais t’as pas intérêt à vider le frigo, j’ai fait les courses qu’hier.
-   Merci Nat’, soupira Donf en fermant les yeux, un sourire rassuré sur les lèvres.
Il se retourna vers Sephyra et l’enjoignit à passer devant. Celle-ci remercia poliment leur hôte de les accepter, puis entra dans la maison, suivit de près par Donf. La propriétaire des lieux referma la porte derrière eux, puis elle leur fit face. Sous la lumière, Sephyra put enfin détailler le physique de la jeune femme. Proche de la trentaine, elle portait une paire de lunettes ovales sur le nez. Pas très grande, elle ne devait faire que quelques centimètres de plus que la roussette seulement. Son visage, sévère en apparence, mettait en relief ses petits yeux marron qui respiraient la sagesse et la convivialité. Elle portait un gilet gris par-dessus un pull en laine, pour se protéger du froid qui s’installait lentement mais sûrement à l’approche de l’hiver. Mais Sephyra n’eut pas plus le temps de s’arrêter sur la physionomie du personnage. Donf venait en effet de se reposer de tout son poids contre la cloison de l’entrée, la respiration forte, le visage fermé dans la douleur. Sephyra le prit par les épaules.
-   Il a besoin de s’allonger, dit-elle simplement en regardant la femme.
-   Je vois ça. Aide-le à monter, la chambre est à l’étage. Suis-moi.
L’escalier faisait face à l’entrée, au bout du couloir. Sephyra traversa celui-ci sur les pas de la maîtresse de maison, un bras du cuistot entourant ses épaules pour qu’il puisse prendre appui sur elle. Le jeune homme en attendant continuait de respirer fortement, par saccades. Les yeux fermés, il n’avait que la force de poser un pied après l’autre. Sephyra se demandait combien de temps allait-il tenir avant de sombrer dans l’inconscience. Car c’était visiblement ce sur quoi il se concentrait : éviter de flancher. La roussette espérait qu’il tiendrait au moins le temps de monter les escaliers.
Une marche après l’autre, ils grimpèrent alors, leur hôte les attendant en haut. Puis elle passa devant en prenant sur la gauche, et ouvrit une porte sur le mur attenant aux escaliers.
-   C’est la chambre d’amis, vous dormirez là ce soir, l’informa la femme en tenant la porte ouverte. Allonge-le sur un des lits, je reviens.
Sephyra l’entendit descendre l’escalier. Elle s’assit sur le lit avec Donf, puis l’allongea doucement sur le côté avant de replacer correctement ses jambes. Elle retira les chaussures de son ami et les posa sur le côté du lit. Enfin elle soupira doucement en contemplant le visage de l’ancien cuistot. Nathalie ne tarda pas à revenir avec une ample couverture sur les bras. Mais accompagnée cette fois-ci d’un homme qui la dépassait d’une tête. Celui-ci arbora un sourire radieux quand il croisa le regard de la roussette. Il portait un pull aux manches retroussées sur ses avants-bras. Ses cheveux étaient coupés courts.
-   Aah, regarde-moi ça…, rouspéta la femme en s’approchant pour couvrir Donf avec la couverture. Il revient après toutes ces années et la seule chose qu’il trouve à faire, c’est tomber dans les pommes sitôt arrivé. Non mais je vous jure…
-   Que vous est-il arrivé ? Demanda l’homme d’une voix calme et sereine en s’asseyant à côté de Sephyra après avoir jeté un regard sur Donf, endormi.
La roussette ouvrit la bouche mais s’arrêta aussitôt. L’idée qu’une telle histoire puisse déranger la situation, qu’elle se trouvait chez des personnes qu’elle ne connaissait pas, qu’elle ne savait pas comment ils allaient réagir en apprenant des faits si incroyables – car elle-même ne parvenait pas à croire ce qu’ils venaient de vivre – lui effleura soudainement l’esprit. Et elle se dit qu’elle ne pouvait tout simplement pas raconter à ces étrangers leur dernière aventure.
-   On s’est fait interpeller par une bande de types qui n’avaient pas l’air très gentils, et on a dû courir pour éviter les ennuis. Quand on a réussi à les semer, c’est là qu’il a commencé à se sentir mal. Il avait du mal à respirer, et semblait avoir mal au cœur…
-   Alors ça continue…, éluda Nathalie d’une voix éteinte en fixant le jeune homme qui dormait à côté.
-   Vous pensez que ça provient du fait qu’il fume trop… ? Demanda alors Sephyra en plongeant ses yeux verts dans ceux de la femme.
-   Quoi ? Il fume ? Demanda l’homme en regardant tour à tour sa compagne et la roussette.
Un silence tendu prit place entre eux trois.
-   Vous ne saviez pas ?
-   Comment on aurait pu le savoir ? Maugréa la femme. Depuis qu’il est parti, il n’a pas appelé une seule fois pour donner de ses nouvelles.
Nouveau silence. Puis Nathalie s’approcha du lit et fixa Donf comme si celui-ci les écoutait en faisant semblant de dormir. Elle croisa les bras.
-   Alors comme ça monsieur se met à fumer et ne prévient même pas sa grande sœur, hein ?

Sephyra posa une main sur la couverture. Donf lui tournait le dos et roupillait gentiment dans un sommeil profond. La discussion qu’elle venait d’avoir autour d’une tasse de thé avec la sœur et le beau-frère de son ami lui revenait par bribes.
« Il nous a juste averti qu’il avait peut-être trouvé du boulot. Et puis il est parti, comme ça, le jour même, sans vraiment prévenir. Il n’est pas revenu depuis. Ca doit faire… Bien trois ans, déjà. »
Puis Sephyra s’était enquit de l’état de santé du jeune homme. Ses « crises » ne dataient pas d’aujourd’hui. Et plus dérangeant, elles ne semblaient pas avoir de lien avec le fait qu’il fume.
« Il avait déjà des problèmes depuis son enfance. Il ne fumait pas quand il vivait ici. Ca ne peut pas venir de ça. On n’a jamais su vraiment d’où ça provenait. Toujours est-il que ça arrivait quand il se sentait mal psychologiquement, dans la plupart des cas. Difficulté à respirer, tressautement du cœur, douleurs dans les poumons… C’est toujours comme ça qu’il nous a décrit ce qu’il ressentait quand ça lui arrivait. Il a toujours eu peur de mourir ainsi, du jour au lendemain. Une crise plus forte que les autres et hop, le cœur lâche. »
Enfin, Nathalie lui avait un peu parlé de leur situation familiale. Une situation extrêmement complexe, dont Sephyra avait encore du mal à comprendre beaucoup de liens. Mais elle avait retenu dans le lot que la femme et son mari restaient les deux seules personnes que Donf côtoyait niveau famille.
« Il n’a jamais connu son père. Sa mère l’a quitté alors qu’elle était enceinte. Ils n’ont jamais eu de très bons rapports non plus, tous les deux. Ca provient du fait que sa mère l’a enregistré dans une école spécialisée pour enfants surdoués, quand Donf était petit. Il ne lui a jamais pardonné. Ben, mon mari, était psychologue dans cet institut. »
« J’ai tout de suite remarqué que Donf était différent des autres. Il cachait ses capacités à tout le monde, même à ses professeurs. En vrai cancre, il avait un bulletin scolaire catastrophique, et perturbait les cours. Quand les dirigeants de l’établissement ont décidé de le renvoyer, c’est moi qui l’ai pris sous mon aile. Nous nous étions beaucoup rapprochés, lui et moi. Encore aujourd’hui, j’ai l’impression qu’il avait trouvé en moi un grand frère. Ou peut-être l’image d’un père qu’il n’a jamais eu… »
Donf tressauta dans son sommeil. Sephyra s’approcha de lui, anxieuse. Le jeune homme avait la mâchoire serrée, et son visage exprimait quelque chose de désagréable – la colère ou la peur ? Elle n’aurait su le dire. Mais il tremblait. Elle retira avec soin les lunettes de son compagnon et les posa sur un petit meuble attenant au lit. Enfin, sans plus penser à autre chose qu’à sa propre fatigue et à son inquiétude vis-à-vis de tout ça, Sephyra s’allongea doucement aux côtés de son ami. Elle ramena la couverture que lui avait passé Nathalie sur elle, puis passa timidement un bras autour de la taille du jeune homme.
-   Désolée d’avoir douté de toi…, murmura-t-elle avant d’enfouir son museau contre l’épaule de l’ancien cuistot.

*****
***

Loth ouvrit les yeux avant de les refermer aussitôt. La lumière était aveuglante dans cette chambre toute blanche. Mais les souvenirs de son dernier sommeil en date lui revinrent à l’esprit, et il se força à se balancer sur le côté, les membres endoloris, la tête lancinante d’un mal de crâne atroce. Il tomba du matelas et se réceptionna à quatre pattes sur les dalles blanches en poussant un sourd grognement. Il était habillé. Son manteau l’attendait sur le dos d’une chaise, à côté. Il le passa sur ses épaules après s’être levé en titubant, puis se frotta les tempes avec énergie, les yeux plissés. Un impératif tambourinait dans son âme et faisait sauter son cœur. Un ordre sans possibilité de s’y soustraire. Un malaise qui faisait tourner le monde autour de lui, comme s’il n’était plus que spectateur de son propre destin. Il devait la retrouver et partir d’ici.
Maintenant.

-   Eh ! Vous, là, attendez ! Vous n’avez pas le droit de…
Une masse noire, filandreuse, transperça le visage du scientifique en plusieurs endroits. Il s’étala lourdement en arrière. Une flaque sombre ne tarda pas à l’inonder. Loth parcourait les couloirs trop blancs à son goût d’un pas rapide, presque en courant. Les scientifiques qui se dressaient sur son chemin devaient avoir eu pour mission de le surveiller dans son sommeil. Combien de temps exactement avait-il dormi ? Il n’en avait aucune idée. Mais il se trouvait au quatrième étage du complexe. L’étage où on gardait les personnes identifiées comme pouvant servir aux plans de l’organisation. L’étage où on avait patiemment surveillé Myosotis et les deux gosses quand ils les avaient capturés quelques semaines plus tôt.
Et l’idée que Loth puisse se réveiller à cet étage là ne lui était pas du meilleur goût. Soudain, tournant sèchement au détour d’un couloir, il se heurta contre quelqu’un. S’apprêtant à relancer une attaque, il stoppa son geste en découvrant Lena. Ils se fixèrent un long moment. La jeune femme semblait essoufflée. De profondes cernes soulignaient ses yeux.  Elle avait un regard étrangement contrasté entre la peur et la colère. Comme une bête folle sortie de cage qui cherchait à se situer dans un environnement hostile. A ce moment, Loth comprit qu’ils étaient tous deux dans la même galère.
-   Mais qu’est-ce qui se passe ? S’exclama-t-il, les premiers mots depuis son réveil, en laissant éclater son incompréhension et sa colère.
Lena baissa les yeux en reprenant sa respiration.
-   On doit fuir, éluda-t-elle d’une voix faible. Nous n’avons plus rien à faire ici. Ils vont nous tuer.
-   Mais pourquoi ?!
-   Parce que nous avons trop appris sur ce qu’ils voulaient nous cacher !
Un silence s’étira entre eux deux. Lena fixait Loth. Son regard accrocha le sien et ne le perdit pas.
-   Fuis avec moi, souffla-t-elle sans décrocher ses yeux, opérant son maléfice.
Un instant, le jeune homme sembla perdre son agressivité et redevenir l’agréable petit toutou qu’elle avait su contrôler il y avait encore quelques semaines. Avant que ne s’opère le changement.
Avant qu’il ne comprenne. Et c’est exactement ce qu’il se passa encore à cet instant. Les sourcils de Loth se froncèrent, son regard reprit sa teinte habituelle, et il serra la mâchoire.
-   C’est vous…
-   Ca ne marche plus…
-   C’est vous qui avez fait en sorte qu’elle et moi nous détestions !
Lena fixa Loth une nouvelle fois. Mais sans chercher à opérer son maléfice cette fois.
-   Ca ne fonctionne plus depuis que tu le sais. Au fond de toi.
Loth resta interdit plusieurs secondes. Son cœur tambourinait dans sa poitrine. Des scientifiques apparurent alors derrière Lena, à l’autre bout du couloir. Ils pointèrent leurs doigts dans leur direction. La jeune femme ferma un instant les yeux en laissant un étrange sourire baigner ses lèvres.
-   On se reverra peut-être un de ces quatre.
Un cri déchira alors l’étage. Un cri féminin. Le cœur de Loth manqua un tressautement.
-   Ou pas…, termina Lena. Vas-y. C’est ton destin. Nos chemins se séparent ici.
Elle s’élança alors en avant. En passant tout près du jeune homme, elle lui tapota discrètement l’épaule gauche en murmurant ces mots pris dans le feu de l’action.
-   J’espère te revoir vivant, Kishi…
Un nouveau cri hystérique résonna dans l’étage entier. Loth se reprit et fonça droit devant lui alors que Lena venait de disparaître dans un couloir adjacent, derrière. Il terrassa les scientifiques sans problème. Bien malgré lui et à sa plus grande surprise, ses pas le dirigeaient comme un automate. Il se retrouva bientôt devant la porte d’une énième chambre. Un cri féminin lui parvint de derrière la cloison. Loth ouvrit la porte en vitesse et resta à l’entrée, les idées et les souvenirs embrouillés dans son esprit par ce qui se trouvait face à lui. Debout devant un miroir, Rika se tenait le visage de ces deux mains, au bord de la crise de nerfs. Et c’était peu dire.
Elle était humaine.
De longs cheveux noirs se balançaient sur son dos. Elle était habillée d’un maillot blanc trop grand pour elle et d’un pantalon blanc. Une internée. Comment Loth pouvait-il savoir qu’il s’agissait de Rika ? Aucune idée. Mais il le savait. Le ressentait. Au fond de lui. La jeune femme tourna bientôt son regard effrayé sur lui. Elle dut s’y reprendre à plusieurs fois avant de murmurer enfin de manière audible le prénom du jeune fumeur.
Loth fit un bond en avant. Derrière lui, deux scientifiques brandissaient un pistolet en leur criant de se stopper. Le jeune homme brandit son bras droit en avant, attrapa Rika par la taille, puis se retourna pour faire face à ses agresseurs. Il n’eut que le temps de leur jeter un regard haineux alors qu’une fumée ténébreuse l’enveloppait lui et elle.
Une seconde ils étaient là. La seconde d’après, la chambre était vide.

*****
***

-   A quel jeu jouez-vous ?
Kane resta silencieux et immobile face à la hérissonne.
-   Ce n’était pas ce qui était convenu. J’ai joué mon rôle jusque là mais rien ne se passe comme vous l’aviez prévu. Ou en tout cas comme vous me l’aviez expliqué. Et je n’ai pas du tout aimé le coup du clone. Si vous tentez de me manipuler, vous allez vous en mordre les doigts.
L’échidné gardait sa capuche au-dessus de la tête. Autour des deux interlocuteurs, l’atmosphère était bien plus froide qu’elle ne devrait l’être. Un combat silencieux et psychologique se déroulait entre eux alors qu’ils se tenaient immobiles l’un face à l’autre.
-   Expliquez-vous, ordonna Zalosta d’une voix ferme.
-   Très bien, éluda Kane en hochant discrètement la tête, avant qu’un portail de fumée ténébreuse n’apparaisse à ses côtés. Suis-moi.

Ils étaient cinq. Cinq assis autour de la table ovale où ne reposait qu’une simple bougie, dans ce bureau vierge de tout meuble, leurs visages cachés sous les capuches.
-   Et bien Kane, tu nous ramènes une visiteuse ? Prononça l’un d’eux, une voix d’homme.
Toutes les capuches se tournèrent vers Zalosta, qui se tenait immobile aux côtés de l’échidné. Elle seule n’avait pas de capuche. Les sourcils froncés, le regard levé, elle ne se laissait pas intimider et fixait ces regards qui se cachaient sous la pénombre des vêtements.
-   Prends place, Zalosta, dit alors Kane en posant une main sur l’épaule de la hérissonne. Tu voulais des explications, n’est-ce pas ?
L’échidné se retourna et empoigna les deux portes qui faisaient office d’entrée et d’unique sortie.
-   Et bien tu vas tout savoir, conclu-t-il en les refermant.




Le monde est paradoxe.
La jalousie amène la haine, la colère, elle est l’un des pires défauts humains. Mais aussi la preuve d’amour la plus irrémédiable qui puisse exister.
L’amour peut être le bonheur le plus dense de notre histoire, celui qui nous maintient en vie, le sentiment le plus agréable et le plus profond. Mais l’amour peut aussi devenir le plus cruel des mobiles pour la vengeance.
Tout est contenu dans son entier et dans son contraire. Le Yin est contenu dans le Yang, mais il est aussi son contraire.
Les spirales se font face, mais elles n’ont qu’une seule origine et qu’une seule et unique fin.

Mauvaise moralité : Pour ne pas souffrir, ne pas aimer. Ne pas ressentir. Rejeter tout ce que la vie peut nous offrir de meilleur. Parce que tout a une fin.
Bonne moralité : La vie fait souffrir. Mais une fois qu’on en a conscience et qu’on l’accepte, on peut vivre du mieux qu’on le doit, profiter de tout tant qu’on le peut. Pour ne pas avoir de remords ni de regrets.


Ad Lunam
« Dernière édition: Mai 11, 2010, 09:33:29 am par Blackdoom »
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Donf : Vous êtes folles.
Rekkua : Je me demande ce que ça peut être, d'être folle, quand c'est toi qui qualifie la personne...

Niark! :] :
*ND ça veut dire glauque en fait? ok
Niark! :] :
*"putain ce château il est ND o_o
 
 
Re : NightDreamers
« Répondre #355 le: Mai 11, 2010, 11:08:50 am »
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Bon ! Avant de commenter, je vais faire le relevé des fautes >.> (oui, pour une fois, j'ai pas eu la flemme)... Bon ok, certaines relèvent d'avantage du chipotage, mais chut !

Citation de: Donf
Les scientifiques qui se dressaient sur son chemin devaient avoir eu pour mission de le surveiller dans son sommeil.
Le "eu" n'est pas nécessaire.

Citation de: Donf
-   Parce que nous avons trop appris sur ce qu’ils voulaient nous cacher !
Parce que nous EN avons trop appris"

Citation de: Donf
-   Ce n’était pas ce qui était convenu.
Mets le premier verbe au présent ^^.

Citation de: Donf
Ou en tout cas comme vous me l’aviez expliqué.
Alors ici, j'ai un doute... Il ne manquerait pas le "pas" ? (ce qui donnerait "Ou en tout cas, pas comme vous me l'aviez expliqué")

Citation de: Donf
Elle seule n’avait pas de capuche. Les sourcils froncés, le regard levé, elle ne se laissait pas intimider et fixait ces regards qui se cachaient sous la pénombre des vêtements.
Un emploi du passé simple, pour "laisser" et "fixait" aurait peut-être était plus judicieux... Mais je chipote ^^.

A présent, pour le chapitre en lui même... Deux choses ! Très très très très importante !

Citation de: Donf
Alors qu'une fumée ténébreuse l’enveloppait lui et elle.
Une seconde ils étaient là. La seconde d’après, la chambre était vide.
OMG, WTF, WTH ! Loth est le 15e membre de l'Organisation XIII et tu ne me l'avais jamais dit ! *SCHBAF*

Ensuite, autour de la table, avec les capes et tout... Pareil hein ! Kane il est membre aussi ! En fait, ils sont tous potes et ils se foutent totalement de tous les protagonistes, en train de boire leur thé en mangeant des gâteaux ! *se fait latter la tronche*

Bon, exit les délires, concentrons-nous sur le contenu ! (c'est dans le désordre, mea culpa ~~)

Zalosta qui se retrouve au beau milieu d'une table bizarre, la pauvre, qu'est-ce qu'elle va découvrir avec les portes du Kingdom Hearts ? J'ai de plus en plus de mal à cerner Kane, c'est lui qui manigance tout, à tous les coups !

Retour de Léna, mais intervention très rapide... D'où il s'appelle Kishi, Loth ? J'ai encore raté quelque chose ? Ma vie est foutue, c'est ça ? ;w; Apparition d'une nouvelle Rika, la pauvre, elle doit être complètement perturbée, à se retrouver dans cet état... Mais au final, Loth, n°XV, le fumeur *se prend un pavé* lui sauve la vie des scientifiques... Mais bon, faudrait lui rappeler, à ce brave monsieur, que Rika a juré de le tuer ^o^.

Et on va conclure sur la première partie. Pourquoi ? A mon goût, c'est la meilleure. Bizarrement, je me suis sentie touchée par ce qui arrive à Donf... Et par son passé également. Abruti, je me suis sentie mal, t'as encore essayé de me faire pleurer hein ? Bah t'as failli réussir, je te hais ~~ (en fait non, mais c'est pour le style *PAN*).

Donc voilà ('tain, je t'ai écrit un long commentaire, je fais jamais ça d'habitude è____é)... Ah sinon !

La citation d'Ad Lunam... J'ai été surprise pour le coup, je m'attendais pas à le voir, celui-là ! (d'ailleurs, t'aurais pas oublié le "un" pour "Le monde est paradoxe" ?) Quoi qu'il en soit, j'ai du mal à voir à quoi cette phrase peut faire référence... A qui... J'espère pour toi que je le découvrirai dans les prochaines parties, sinon... Je te z0riserai la tronche è____é !

J'ai hâte de voir la preview maintenant, vilain ! °O° Continue comme ça mon grand, l'étau se resserre de plus en plus ! Et je t'interdis de me faire pleurer, tu me lis ??? *meurt pour la dernière fois de son post*
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Sephyra n'est pas plate, ça suffit ! Le 8 200 200 le confirmera pour vous !
 
 
Re : NightDreamers
« Répondre #356 le: Mai 11, 2010, 12:20:43 pm »
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*/se casse la gueule sur le topic, de la salle d'info du lycée*

Ce chapitre, d'un point de vue externe, est une véritable bouffée d'oxygène o_o avec les gens qui me font marrer à côté, c'est dur de rester serieux dans ce chapitre.

Donc, Sephy et Donf vont chercher asile politique chez les proches de ce dernier. C'est pas plus mal, ça marque bien une pause en général.
Et donc à côté, Loth, Rika et Lena qui runaway de leur endroit ! Visiblement on ne peut même plus se fier à ce qu'il y avait au début, vis à vis des actions, des faits, des.... De tout ce qui semblait les composer avant. Même Rika est (re ?)devenue humaine. Lena ne peux plus opérer son maléfice sur Loth. Le gros-bo-rdel. Je paris que les deux groupes, ces trois là et les autres, vont bien se rejoindre à un moment.
Hunter fait donc cavalier seul, pas de nouvelle encore pour la fin de ce chapitre. D'ailleurs tu m'as fait presque flippé sur le début, baka, que c'était la fin etc.
Et Zalosta qui va tomber dans un truc là ! Kane c'est une évidence qu'il prépare quelque chose. Par contre, dur de dire avec précision ce que c'est, à proprement dit.

Et puis, et puis la citation finale, Ad Lunam. On peut dire que ça fait un bail qu'on l'avait pas vu celui là. Sinon, Sora, on peut se soustraire du déterminant/machinfrançais, pour "Le monde est paradoxe", d'après moi en tout cas. Non pas que ce soit bien compliqué, il faut juste faire attention à quoi on va pouvoir le rapporter... Autant pour ce qu'il s'est passé, et ce qu'il se passera.

Donc voilà, petit commentaire... Je m'attendais pas à voir un chapitre à cette heure d'ailleurs. Heureusement qu'on a pris possession de la salle info', sinon j'aurai pas vu avant ce soir. C'est chouette entre deux, pourquoi on peut pas disserter/commenter là dessus en français ? ._. la prof prend des fan fic, et ... Et puis c'est quoi ce fantasme o_o */SBAF

*/s'tire, balance un coussin dans le coin de la pièce pour marquer son territoire./* Je reviendrai ! è_é

EDIT de dernière minute : Et d'abord, Ad LunaMIAMIAMMIAAAM. DE LA FOOD CA ENCORE, NE CHERCHEZ PLUS, J'AI CAPTURE SEPHYRA EN OTAGE POUR CELA. */va se faire assassiner/*
« Dernière édition: Mai 11, 2010, 07:59:07 pm par Capita »
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Re : NightDreamers
« Répondre #357 le: Mai 14, 2010, 09:18:12 am »
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Coucou papa ! Et désolée pour le retard T.T

Voilà voilà, le chapitre est excellent ! On en apprend plus sur Donf... Le pauvre n'a pas eu une vie facile. Par contre sa soeur ne lui ressemble pas... Mais son mari a l'air bien sympa ^^

Je me demande bien d'où provient cette drôle de maladie. J'espère qu'il s'en sortira en tout cas ! Ca m'a l'air d'être compliqué pour lui. Et je ne pensais pas qu'il nous cachait ça...

Loth... Son vrai nom, c'est donc Kishi ? Mais pourquoi avoir changer de nom ? Et de quelle fille parlent-ils ? De Rika ? Nan, ça m'étonnerait...
Mais en tout cas Rika doit avoir du mal à s'en remettre... Ca doit pas être simple de redevenir humaine. D'ailleurs, je me demande comment elle a fait pour redevenir humaine...
Ah oui, j'avais remarqué une faute dans ce chapitre :
Citation
ces deux mains,

"ses deux mains" ^^

Enfin bref, j'ai beaucoup aimé cette partie. Ah, et cette Lena, quelle manipulatrice !
>.<

Pour la dernière partie je me demande ce que Zalosta va découvrir... Enfin, je veux dire quelle est cette vérité. Notre Zalosta nationale va avoir une longueur d'avance sur les autres !! ^^ *Se fait taper*
Quoiqu'il en soit, chapitre génial, comme d'hab !! De superbe descriptions, des révélations... J'ai hâte de voir la suite !! Et j'espère que Saïko va pas mourir T.T

Bon courage pour la suite !
Journalisée

Avatar by Mad-chan ! Merci !
 
 
Re : NightDreamers
« Répondre #358 le: Mai 17, 2010, 04:37:06 pm »
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  • Donfy
Hey hey trois longs commentaires, rien que ça ! Je vous remercie les filles ^o^

Oui, en fait Loth est le dernier membre secret de l'Organisation XInfInI ~~ *SBAF
A propos, "le monde est paradoxe", c'est voulu.

Oh oui, disserter sur ND en littérature ! \o/

Par contre sa soeur ne lui ressemble pas...

Kaya qui détient toujours LA petite remarque qui passe inaperçue mais qui est pleine de vérité... T'as le don de mettre le doigt sur le petit détail qui tue, toi ! XD

Bon je viens juste poster la preview en fait, vous enquiquinez pas à la commenter, j'éditerai pour poster le prochain chap' plus tard.
Le chapitre 27 est en cours d'écriture (5e page), je compte le terminer avant de poster, ce qui ne devrait pas prendre trop de temps et m'assurer comme d'hab un petit chapitre d'avance. Sur ce, à la prochaine ! =)




Il y a bien longtemps, j’ai été recrutée par ces personnes qui souhaitaient découvrir la vérité.
Aidés par une mystérieuse fable et la page d’un ancien livre religieux dont la totalité des Ecritures s’est perdue dans le temps, ils se sont mis d’accord pour pousser notre monde au bout de ses limites. Pour voir jusqu’où cela pourrait les mener.


Celia éclata d’un rire sonore.
-   Vous êtes tellement drôles ! Vous avez tout. Tout ! Mais vous cherchez toujours plus haut, toujours plus loin dans votre arrogance. Soit ! Vous voulez jouer ? Et bien jouons ensemble…

Aujourd’hui l’Homme ne rêve plus. Il vit comme un automate. Ses rêves perdurent au fond de lui, mais il sait que les principales découvertes ont déjà été faites et qu’il ne reste plus rien à explorer comme avant. Tout a déjà été fait, tout a déjà été créée, tout a déjà été découvert. L’Homme est triste.

Lucia leva très lentement ses bras alors que deux chaînes métalliques sortaient de l’ombre derrière elle pour venir danser à ses côtés.
-   Il est temps d’apposer le sceau de ma vengeance sur ce que vous m’avez fait il y a dix ans, susurra-t-elle alors que sa voix prenait une teinte diabolique et inhumaine.

Alors il ne reste plus qu’à savoir comment le monde s’en sortirait en le poussant dans ses derniers retranchements. Pourrait-on éviter la fin du monde ? Comment les gens de cette Terre réagiraient ?

-   J’ai vécu tout ce temps en me donnant l’illusion que je te haïssais…
-   ARRÊTE ! S’écria alors Rika en brandissant son pistolet sur son compagnon, des larmes perlant sous ses paupières, le visage déformé par la tristesse et l’incompréhension.

C’est ce qu’ils cherchaient à savoir. Alors ils ont mis en place un fabuleux jeu de rôle. Le plus grand et le plus machiavélique jamais conçu jusque là. Qui aurait pu penser qu’ils l’appliqueraient avec autant de réussite au sein de notre monde, en trompant les milliers d’individus que le composent ?

-   Je me demande parfois ce que ça fait…

Il y a bien longtemps, très longtemps pour eux, peu pour moi, ils ont mis en place les règles de ce présent. Et ils ont appelés ce plan le projet…

-   D’être humain.




NightDreamers
Chapitre 26 ~ Vérité




EDIT 17/04
Hop, chapitre !
Woops Sora >>
Attention scène gore, début du chapitre !




Il y a bien longtemps, j’ai été recrutée par ces personnes qui souhaitaient découvrir la vérité.
Aidés par une mystérieuse fable et la page d’un ancien livre religieux dont la totalité des Ecritures s’est perdue dans le temps, ils se sont mis d’accord pour pousser notre monde au bout de ses limites. Pour voir jusqu’où cela pourrait les mener.
L’Homme a tout inventé. Il y a quelques décennies, beaucoup rêvaient d’explorer l’espace, d’y découvrir d’autres mondes, de pouvoir voler librement à travers les nuages. Tellement de rêves… Brisés par l’avancée technologique et scientifique. Aujourd’hui l’Homme ne rêve plus. Il vit comme un automate. Ses rêves perdurent au fond de lui, mais il sait que les principales découvertes ont déjà été faites et qu’il ne reste plus rien à explorer comme avant. Tout a déjà été fait, tout a déjà été créée, tout a déjà été découvert. L’Homme est triste.
Alors il ne reste plus qu’à savoir comment le monde s’en sortirait en le poussant dans ses derniers retranchements. Pourrait-on éviter la fin du monde ? Comment les gens de cette Terre réagiraient ? S’entraideraient-ils, ou bien serait-ce l’avènement d’un final « chacun pour soi » emblématique de l’orgueil et de la vanité humaine comme l’ont si bien démontré les sceptiques et les railleurs ?
C’est ce qu’ils cherchaient à savoir. Alors ils ont mis en place un fabuleux jeu de rôle. Le plus grand et le plus machiavélique jamais conçu jusque là. Oh, le scénario en lui-même n’est pas si original que ça. Mais qui aurait pu penser qu’ils l’appliqueraient avec autant de réussite au sein de notre monde, en trompant les milliers d’individus que le composent ? En trompant même ces dizaines d’humains et de mobiens qui ne se doutent encore de rien, mais qui commencent à percevoir l’ironie sardonique qui se cache derrière ce petit jeu ?
Il y a bien longtemps, très longtemps pour eux, peu pour moi, ils ont mis en place les règles de ce présent. Et ils ont appelés ce plan le projet…



NightDreamers
Chapitre 26 ~ Vérité


Zalosta regarda à tour de rôle les différentes capuches tournées sur elle. Puis Kane reposa une main sur son épaule et l’enjoignit à avancer dans la pièce circulaire. Celle-ci ne contenait que la table ovale autour de laquelle étaient assis les cinq mystérieux personnages cachés dans leur grand manteau de cuir noir. Au fond se dessinait une grande baie vitrée derrière laquelle les lumières de la ville flamboyaient en contrebas. Ils se trouvaient au dernier étage d’un grand building. Pour seule lumière, hormis celles de la ville, ne venait éclairer la scène qui se dessinait sous les yeux de la hérissonne qu’un simple cierge posé au centre de la table. L’hybride dégagea la main de Kane d’un geste sec de l’épaule, puis fit en pas en direction des inconnus qui la regardaient sans mot dire.
-   Alors comme ça vous continuez votre petit jeu de rôle. C’est sympathique.
L’homme en bout de table, en face d’elle, rabattit alors sa capuche en arrière. Le visage arrogant de Nicolas, empreint d’un sourire fin, apparut.
-   Cela faisait bien longtemps, Zalosta. Nous savions que tu te doutais de tout depuis le départ.
-   Comment aurais-je pu en douter. Il n’y a que vous pour mettre au point un plan aussi vaseux. C’est votre signature de foirer tout ce que mettez en place, dîtes-moi ?
L’un des inconnus pesta dans sa capuche. Un autre hocha la tête sans rien dire de plus. Kane dépassa la hérissonne pour prendre place sur l’une des trois chaises de libre.
-   Bien, nous voici réunis, reprit Nicolas en ignorant la remarque de Zalosta. Il est temps de faire le point.
-   Les choses avancent plutôt bien, intervint l’un des inconnus – un homme, d’après sa voix. Il nous était impossible d’anticiper la désynchronisation à l’avance, de toute façon.
-   Le problème étant qu’on ne sait pas ce que nos pions ont appris dans cet intervalle de temps…, continua un autre, une femme cette fois, en faisant un geste vague du bras.
-   Tant pis, éluda Nicolas de sa voix grave et lente. Nous devons faire avec et nous en tenir au plan. Le Temps avance et les règles tiennent jusqu’ici. Tout fonctionnera comme nous l’avons prévu.
-   C’est toujours autant le foutoire votre histoire.
A nouveau, toutes les capuches se tournèrent sur Zalosta, qui était restée prostrée devant la table, les bras croisés. Son regard balaya froidement la pénombre sous les capuches.
-   La ferme, décréta le même homme qui avait pris la parole une minute plus tôt. Tu n’es qu’un pion, toi aussi.
Les sourcils de Zalosta s’arquèrent de colère. L’homme fut pris d’un tremblement violent. Ses mains se portèrent à son cou alors qu’il laissait échapper un léger râle.
-   Répète un peu, voir… ? Susurra la hérissonne.
-   Zalosta.
La hérissonne soupira faussement en haussant les épaules. L’homme en question posa les poings sur la table en reprenant son souffle. Puis sa capuche se tourna vers celle qui l’avait attaqué, et il sembla lui adresser un regard lourd de haine. Kane reprit enfin la parole après avoir fixé Zalosta un petit moment :
-   Il y a quelques années nous avons mis en place ce projet et tu nous as bien aidés par tes facultés.
-   Pour en revenir aux origines de cette histoire…, commença Nicolas en croisant les bras à son tour.
-   Pourquoi ce silence radio après la désynchronisation de Megami ? Le coupa la hérissonne.
-   Parce que tu n’étais pas conviée à  la fête, tout simplement ! Ne te prend pas pour le nombril du monde, petite hérissonne chétive…

Une silhouette venait d’apparaître derrière Zalosta. Celle-ci se retourna lentement avant de contempler froidement la nouvelle arrivante qui portait la même et longue cape noire avec capuche rabattue sur la tête. La seule différence était que cette inconnue là faisait la taille d’un enfant.
-   Nous ne t’attentions pas aussi tôt, éluda une des silhouettes assises à la table, à la gauche de Nicolas.
La voix profonde et caverneuse d’un homme sous la capuche qui le cachait.
-   Bienvenue, Celia, continua Nicolas en souriant.
-   Ah la la…, maugréa celle-ci en rabattant sa capuche en arrière, révélant le visage d’une jeune fille aux longs cheveux d’un rouge pourpre qui semblaient faire corps avec la semi-pénombre de la pièce. Pourquoi vous continuez de porter ce costume pourri, vous vous prenez pour une organisation secrète ? C’est ringard…
-   Ca faisait un bail, Gouvernante des Ténèbres…, susurra Zalosta, le regard plus froid que jamais.
La jeune fille eut un haussement d’épaules suivi d’un petit rire sardonique. Puis elle leva son bras gauche et tira une chaîne en avant. Elle s’avança alors de quelques pas, et la chaîne qu’elle tenait et qui s’étirait derrière elle révéla au bout un homme nu enchaîné par le cou qui la suivait à quatre pattes. Kane se contenta de fermer les yeux. Deux des silhouettes eurent un léger tremblement, et Nicolas grimaça. L’homme qui avait parlé en dernier se signa en baissant la tête.
-   Alors, pourquoi une nouvelle réunion ? Reprit Celia en s’avançant derrière les sièges, en direction de la baie vitrée. Tout ne se passe pas comme prévu ?
-   Au contraire, tout avance bien, lui répondit une voix féminine assise à la gauche de Kane. Les sacrificiels sont presque en place. Il ne nous manque plus que…
-   « Ca » ?
Celia venait d’arriver en face de la baie vitrée. Elle fit signe à son humain attaché en laisse de s’avancer devant elle et de rester en place, puis elle s’assit sur son dos en croisant les mains sur ses genoux, un sourire satisfait baignant ses lèvres. Malgré la pénombre, Zalosta arrivait à voir les multiples traces de coups et blessures qui recouvraient le corps du pauvre homme. Nicolas fit pivoter son siège pour faire face à la Gouvernante.
-   L’as-tu ramenée ? Demanda-t-il en prenant bien soin de ne pas déposer son regard sur l’esclave.
Pour toute réponse, Celia tendit sa main gauche en avant, poing replié. Lorsqu’elle présenta paume ouverte vers le plafond, un étrange objet se tenait là, noir, presque brillant dans la semi-pénombre. Un sourire se peignit sur les lèvres de Nicolas. Kane, pour sa part, eut un imperceptible mouvement de tête vers l’avant. Toutes les capuches se tenaient fixées sur la jeune fille qui arborait un air triomphant. Puis elle referma sa main et l’objet disparu.
-   Voilà ! S’exclama-t-elle en souriant comme une enfant.
-   Attend, nous en avons besoin, reprit Nicolas, qui avait perdu son sourire.
-   Aucun problème, je vous suivrai pour ça. La Boussole ne répond qu’à moi. Vous n’avez pas les capacités nécessaires pour vous en servir. Vous êtes… Juste humains, après tout.
-   Ou pas, rétorqua froidement Zalosta.
Celia émit un soupir de lassitude. Puis elle sembla perdre son équilibre. Sautant de son perchoir, elle se tourna ensuite vers son esclave. Celui-ci respirait faiblement. Ses bras tremblaient.
-   Aah, décidément… C’est ça, le jeu. On joue, on joue, et on perd des pions au fur et à mesure. Comme ce pauvre Valdamjong…
La Gouvernante tendit son bras droit sur le côté. Une paire de ciseaux apparut dans sa main. Puis elle balança un coup de pied dans les côtes de son esclave. Celui-ci tomba sur le côté en poussant un gémissement de douleur.
-   La finitude humaine est à regret ce que la fleur est à la guêpe, prophétisa la jeune fille en continuant de balancer des coups de pieds dans le corps de l’homme qui ne se débattait même pas.
Zalosta assistait froidement à la scène, en compagnie de tous les autres. Celia éclata d’un rire sonore.
-   Vous êtes tellement drôles ! Vous avez tout. Tout ! Mais vous cherchez toujours plus haut, toujours plus loin dans votre arrogance. Soit ! Vous voulez jouer ? Et bien jouons ensemble…
Celia tourna son esclave sur le dos et se mit à califourchon sur lui. L’homme respirait fortement, les yeux fermés.
-   Vous avez une homogénéité dans vos formes et dans vos sens qui fait de vous une créature presque parfaite. Un amas de chair organisé surplombe une carcasse d’os endurcis, qui eux-mêmes protègent vos organes vitaux. Vos neuros-transmetteurs à l’intérieur de votre cerveau captent et signalent chaque son, chaque goût, chaque odeur, chaque image. Tout un système de mémoire, de souvenirs, de préférences se met en marche pour juger, appréhender, connaître. Vous êtes une ode à la Création !
Celia éclata d’un nouveau rire. Puis elle transperça le visage de son esclave d’un regard machiavélique en avançant la pointe de ses ciseaux vers la gorge de sa victime. Les bouts tranchants s’enfoncèrent lentement sous la peau. L’homme poussa un long râle de souffrance alors que Celia enfonçait ses ciseaux dans la gorge avec une délicatesse mal venue.
-   Je me demande ce que ça fait…, murmura-t-elle, concentrée sur son geste tout en application. D’être humain. D’avoir une fin. Des choix. Une vie à accomplir. Un destin. Parfois…
Quand les ciseaux furent plongés tout entier dans la gorge, elle appuya férocement sur les deux embouts ronds. L’arme se releva en cisaillant la chair de l’intérieur. L’homme hurla.
-   J’aimerai être humaine… Ne serait-ce que pour ressentir cette délicieuse souffrance qui se peint sur vos traits, et dans vos yeux. Le sang a un goût tellement incroyable !
Elle se lova contre le torse de l’homme avant de lécher le sang qui abondait de la blessure. Puis elle reprit son ciseau des deux mains et le leva au-dessus de la tête de sa victime. Celui-ci agonisait déjà, la carotide broyée, s’étouffant sous son propre sang. Celia perdit son sourire. Ses yeux se plissèrent sur son parfait sadisme.
-   … Non. C’est juste pitoyable, éluda-t-elle en abaissant son arme avec une férocité contrastante grandement avec le calme de ses paroles.
Le ciseau se perdit en plusieurs endroits différents sur le visage. Zalosta ne ferma pas les yeux et assista de bout en bout au saccage. Les capuches des autres, pour la plupart, convergeaient vers le centre de la table, comme si leurs propriétaires tentaient de mettre le plus de distance psychologique entre la scène et eux-mêmes. Nicolas avait détourné son regard sur un point invisible, loin derrière la baie vitrée ; Kane restait immobile, les bras croisés. L’homme à la voix profonde et caverneuse, assis à la droite de Nicolas, se signa à un moment en murmurant quelque chose.
Quand Celia eut finit de se défouler, l’homme était déjà mort depuis un bon moment. Son visage ne ressemblait à plus rien d’humain. Seul ne ressortait que le nez comme point de repère, sous la chair boursouflée et les giclures de sang. Quelques bouts d’os se frayaient un chemin ici et là, contrastants de blanc sous le rouge profond qui marquait la moquette du sol. Le ciseau était planté dans une orbite crevée. Celle de droite. La jeune fille se passa un revers de main et se macula en même temps la joue d’une trace sombre. A peine essoufflée, elle contempla son œuvre en souriant distraitement.
-   Bien ! Celui-ci n’était même pas un pion de toute façon. Seulement un bout de vie et de sang sur lequel perdre un peu de temps…
-   Celia, pour la boussole…, tenta d’intervenir Nicolas en gardant bonne figure.
-   Contentez-vous de réunir les sacrificiels aux points stratégiques. Toi, continua-t-il en pointant Nicolas du doigt. Quand tu y seras, j’y serai également. J’ai assez de pouvoir pour m’accorder quelques petites libertés. Quand les sceaux seront ouverts…
Celia se releva lentement, les bras ballants sur les côtés. La flamme de la bougie, sur la table, vacilla dangereusement. Un immense sourire, perverti par un mal sans nom, se peignit sur les lèvres de la jeune fille quand elle fit face à ses interlocuteurs. Elle releva ses bras à ses côtés, puis s’exclama d’une voix qui n’était déjà plus la sienne, perdue par des millénaires d’errances au fond des ténèbres :
-   Ce monde sera la proie des ombres… !

*****
***

Jack déambula dans les couloirs de l’hôpital après avoir demandé son chemin à l’accueil. Il avait eu du mal à retrouver la piste de ses fugitifs. En y réfléchissant, toute cette affaire lui apparaissait étrange. Le manoir incendié, des jeunes pris en chasse pour une raison obscure… Deux humains et trois hybrides. Pourquoi leur en voulait-on ? Et qu’avaient-ils à voir avec le manoir ? Il était indéniable que ces jeunes gens avaient un lien mystérieux avec le propriétaire mort dans l’incendie. Mais les avis de recherche n’expliquaient rien, aucun motif n’étant apposé. Les questions qu’il avait posées aux commissariats relevaient de la sourde oreille. Personne n’en savait rien. Et les avis avaient disparus aussi vite qu’ils étaient apparus. Après avoir enquêté sur ce manoir et s’être renseigné sur le propriétaire – inutilement, puisque le détective n’avait pratiquement rien découvert de plus qu’il ne savait déjà, il avait passé plusieurs coups de fil pour retrouver la trace de ces cinq fugitifs. Autant dire que les relations qu’il entretenait ici et là l’avaient pas mal aidé dans ses recherches. Il avait à disposition les enregistrements de diverses caméras de surveillance, ainsi que les noms et prénoms de ceux qu’il traquait maintenant. Heureusement que le directeur de cet hôpital était une de ses connaissances et qu’il avait retrouvé pour lui les fiches médicales de ces personnes dans ses registres.
Jack se dirigeait donc maintenant en direction de la chambre que ses fugitifs avaient occupés voilà quelques semaines. On lui avait assuré qu’elle était vide et n’avait plus resservie depuis lors. Il y entra sans bruit et resta sur le pas de la porte en jetant un regard circulaire à la pièce qui contenait six lits. Les fenêtres s’alignaient face à l’entrée. Le soleil était déjà couché depuis une petite demi-heure. Le détective passa une main sur sa joue. Ses doigts râpèrent doucement sur sa barbe de trois jours. Il s’avança lentement dans la chambre en laissant son regard s’habituer à la semi-pénombre. Quelque chose le dérangeait. Comme une aura. Ou un résidu de présence. Quelque chose qui flottait dans l’air, pesait sur l’atmosphère ambiante. Jack se remémora la discussion qu’il avait eue avec son ami le directeur, au téléphone, avant d’entreprendre le voyage jusqu’ici.
« Dernière édition: Mai 17, 2010, 05:31:13 pm par Blackdoom »
Journalisée
Donf : Vous êtes folles.
Rekkua : Je me demande ce que ça peut être, d'être folle, quand c'est toi qui qualifie la personne...

Niark! :] :
*ND ça veut dire glauque en fait? ok
Niark! :] :
*"putain ce château il est ND o_o
 
 
Re : NightDreamers
« Répondre #359 le: Mai 17, 2010, 04:38:57 pm »
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-   Quoi… ? Avait-il murmuré, dubitatif.
-   Comme je te le dis, les électrocardiogrammes ont tout enregistrés. Malgré le fait que ces personnes aient retiré leur ventouse en se réveillant, les machines ont continués de fonctionner. Ca relève de l’impossible, mais telle est bien la réalité.
-   Je n’arrive toujours pas à comprendre ce qu’ont pu enregistrer ces machines si les ventouses n’étaient collées à rien d’autre que du vide… Les palpitations de l’air, peut-être ? Avait répliqué le détective, railleur dans cette situation incompréhensible.
-   Toujours est-il que c’est pour ça que les médecins de garde ne sont pas accourus dans la chambre. Depuis les postes de surveillance, les machines fonctionnaient normalement. Et comme tu le sais, il est interdit de placer des caméras à l’intérieur des chambres.
-   Mh…

Jack avait de suite réservé son billet pour le jour suivant. Et aujourd’hui il se trouvait dans cette chambre. Que les électrocardiogrammes aient pu continuer de prendre le pouls de quoi que ce soit alors que les ventouses n’étaient raccrochées à rien, voilà qui n’était pas commun.
Paradoxe de la girouette, comme dirait Nestor, se prit à railler Jack en souriant ironiquement.
Le détective revint sur ses pas et appuya sur le bouton mural. Les néons au plafond clignotèrent et réfléchirent leur lumière blanche sur les dalles brillantes du sol et sur les murs de la même couleur qui entouraient la pièce. Les rambardes métalliques des lits s’amusèrent à jouer sur les reflets. Le détective se replaça au milieu de la pièce, se prit le menton d’une main, et réfléchit. C’est alors qu’un cliquetis se fit entendre derrière lui. Comme si quelque chose de métallique avait frôlé l’une des rambardes des lits. Jack se retourna. L’espace d’un instant, il lui sembla voir la silhouette floue d’un être humain se tenant debout. Les longs cheveux noirs qu’il devina plus qu’il ne les vit distinctement, le temps que l’illusion s’opère, lui fit comprendre qu’il s’agissait certainement d’une fille.
Ou d’une femme, remarqua-t-il pour lui-même.
Mais la silhouette floutée ne dura qu’une seconde à peine. Celle-ci écoulée, Jack resta silencieux quelques secondes de plus le temps de se demander s’il n’avait pas rêvé.
C’est à ce moment là que la lumière faiblit soudainement. Des grésillements animèrent les néons alors que la lumière allait et venait, plus ou moins forte. A un moment, quand la lumière fut faible, la silhouette sembla revenir à la même place que précédemment, avant de disparaître lorsque la lumière se fit plus forte. Cette fois, Jack sut qu’il n’avait pas rêvé. L’atmosphère se fit plus pesante. Puis les néons se coupèrent tout à fait. La chambre fut plongée dans la pénombre.
-   Quelle agréable surprise de te revoir, Jack Olwen…
La voix de la femme, invisible mais bien présente, s’insinua lentement dans l’esprit du détective. Les mots léchèrent tout d’abord le sol, comme s’ils rampaient en sa direction, avant de l’atteindre et de remonter rapidement le long de son dos dans une longue sueur froide, de caresser sa nuque tendue et de s’enrouler autour de sa gorge où palpitait chaudement sa carotide. Lentement, Jack se retourna. Et fit un pas en arrière.
Face aux fenêtres, près de lui, une ombre mouvante se tordait dans la pénombre. Elle se distinguait par sa masse beaucoup plus ténébreuse que la nuit environnante. Le détective fit un nouveau pas en arrière alors qu’une jambe sortait de l’ombre. Puis un corps humain suivit la sortie de la deuxième jambe. Il s’agissait d’une femme, jeune en apparence, nue, simplement recouverte de bandelettes pour cacher ses parties les plus intimes, ainsi que ses yeux. Ses longs cheveux noirs se balançaient lentement à ses côtés, comme vivants. Jack eut un sourire, entre la grimace et la surprise. Un sourire qui laissait transparaître son dégoût, mais aussi sa peur.
-   Lucia Hevard…, murmura-t-il dans un souffle.
Son haleine se transforma en buée devant lui. Il prit conscience qu’il tremblait. Lucia s’avança alors lentement vers lui. Ses pieds nus ne touchaient pas le sol. Elle flottait.
-   Alors c’est toi qui t’occupe de cette affaire, Jack. Quelle ironie de se retrouver après tant d’années dans cette situation… Ca te fait quel effet, dis-moi ?
Sa voix était sinueuse. Ses mots rampaient littéralement, s’attachaient à donner des sueurs froides au détective avant de l’étrangler de terreur. Jack comprit alors qu’il ne respirait plus. Il se laissait submerger par la peur qui baignait l’atmosphère de la chambre.
-   Nous t’avions pourtant enfermée, répondit-il en tâchant de reprendre une respiration normale. Nous avions fait en sorte que tu ne ressortes pas de ce tombeau.
Les lèvres de Lucia s’étirèrent en un mince sourire alors qu’elle continuait de s’approcher. Quelques feuilles posées sur une table de chevet s’envolèrent et glissèrent alors sur les dalles. Un lit bougea lourdement sur le côté en grinçant. Les carreaux des fenêtres se mirent à vibrer. Tout autant que le rythme cardiaque du détective. Lucia leva très lentement ses bras, alors que deux chaînes métalliques sortaient de l’ombre derrière elle pour venir danser à ses côtés.
-   Il est temps d’apposer le sceau de ma vengeance sur ce que vous m’avez fait il y a dix ans, susurra-t-elle alors que sa voix prenait une teinte diabolique et inhumaine.
Les draps sur les lits s’envolèrent de leur place. La porte, derrière Jack, trembla à son tour. Des ramifications d’ombre léchèrent les dalles du sol pour se rapprocher du détective. Alors que ce dernier se laissait à nouveau submerger par la peur, Lucia perdit soudainement son sourire. Les vibrations cessèrent. Elle laissa mollement retomber ses bras à ses côtés.
-   Dommage. Je n’ai pas le temps de m’occuper de toi.
Soudain, elle se jeta sur lui. Jack manqua un battement de cœur. Le corps de la femme le transperça aussi violemment que si elle lui avait poignardé le cœur d’un coup de couteau. Puis la nuit reprit ses droits. L’ombre ténébreuse avait disparu. Dans la pièce, Jack restait seul, essoufflé, la sueur perlant son front d’une angoisse profonde qui ne s’acheva pas encore même quand les néons se rallumèrent. Dans son esprit résonnaient les derniers mots que lui avait laissés Lucia en le traversant comme un fantôme, promesses de retrouvailles à venir :
Ce n’est que partie remise…

*****
***

Là où le soleil venait de se coucher sur le continent où se trouvait Jack, la nuit régnait en maîtresse absolue lorsque Loth et Rika sortirent en trombe de la fumée opaque qui venait d’apparaître. Essoufflés, encore sous le choc, Loth se laissa tomber sur le sol à quatre pattes, tête baissée pour reprendre son souffle, alors que Rika s’accouda tant bien que mal sur un mur adjacent, une main sur le visage, l’autre serrée. Plusieurs secondes passèrent ainsi le temps qu’ils reprennent leur respiration. La fumée s’était déjà évaporée. Ils se trouvaient dans une ancienne planque, perdue entre deux flancs de collines, près d’une chaîne de montagnes.
Après quelques minutes, Loth se redressa lentement en s’aidant d’une main appuyée sur son genou. Rika laissa retomber sa main de son visage. Ils se fixèrent. Puis à eux deux, ils eurent le même reflexe. Se souvenant où se trouvaient les armes dans leur ancienne planque, ils se jetèrent chacun sur un meuble. Rika ouvrit brutalement une armoire au risque d’en décrocher la porte en bois et saisit un pistolet avant de faire volte-face. Au même moment, Loth venait d’ouvrir un tiroir et de prendre un autre flingue en se retournant aussi vivement que son homologue féminin. Ils se braquèrent réciproquement de leurs armes.
Loth put alors juger de la nouvelle apparence de Rika. Dans le feu de l’action, il n’avait pas eu le temps de laisser la place à son étonnement. Mais ce n’était plus le cas présent. Rika pour sa part était complètement perdue. Elle regarda un court instant son bras qui avait dorénavant perdu sa précieuse fourrure pour devenir nu et blanc.
Elle était humaine.
-   Qu’est-ce qui s’est passé ?! Vociféra-t-elle en levant un peu plus son arme, agressive.
Les paroles de Lena résonnaient dans la tête du jeune homme.
-   Ca ne fonctionne plus depuis que je le sais, au fond de moi…, répéta-t-il faiblement en fixant Rika.
Celle-ci grimaça d’incompréhension.
-   Même ainsi, rien  ne change entre nous, reprit-elle.  Rien ne changera jamais !
Loth ouvrit la bouche, sur le point de rétorquer. Mais il s’interrompit avant même de commencer. Une lueur étrange éclaira brièvement son regard, avant qu’il ne baisse la tête. Ses mèches brunes dansèrent devant son visage alors que son corps était secoué d’un rire nerveux. La jeune femme retint un peu plus son arme dans sa main.
-   Depuis tout ce temps, je me suis toujours demandé, au fond, pourquoi je te haïssais à ce point…, murmura le jeune homme. Mais j’ai trouvé ma réponse.
Rika ouvrit les yeux d’étonnement et d’incompréhension. Puis sa grimace s’évapora, et le masque de colère sur son visage se transforma en crainte.
-   Non… Non, c’est impossible, pas ça…, répliqua-t-elle faiblement.
-   La haine et l’amour sont deux sentiments très proches, reprit Loth en relevant la tête, fixant son interlocutrice. La haine rassemble la tristesse et la colère, l’amour le bonheur et le malheur. Ce sont tous deux des sentiments très forts, poussés au paroxysme d’un paradoxe commun : la colère pour l’un, l’amitié pour l’autre, conclu-t-il en s’approchant lentement de Rika, son arme toujours levée.
-   Arrête… ! Ne continue pas ! S’exclama Rika en faisant un pas en arrière, pointant sa cible de son canon.
-   J’ai vécu tout ce temps si près de toi, sans savoir ce qui nous reliait…
-   Tais-toi !
La jeune femme se cogna alors contre une commode derrière elle. Elle était coincée. Ne voulant faire face à la réalité, elle ferma les yeux en secouant la tête, rabattant ses oreilles maintenant humaines de ses deux mains pour couvrir les paroles véridiques de Loth qui continuait de s’avancer.
-   Et j’ai vécu tout ce temps en me donnant l’illusion que je te haïssais…
-   ARRÊTE ! S’écria alors Rika en brandissant son pistolet sur son compagnon, des larmes perlant sous ses paupières, le visage déformé par la tristesse tout autant que par une crainte profonde rattachée à un passé qu’elle n’entrevoyait que par bribes.
Le canon de l’arme se trouvait à deux centimètres du torse de sa victime.
-   Alors qu’au fond, depuis tout ce temps…
Loth fit un dernier pas. Le canon du pistolet toucha son torse. Il la regarda dans les yeux.
-   Je t’aimais…, murmurèrent-ils au même instant dans un souffle à peine audible.
Une larme se fraya un chemin sous la paupière gauche de Rika et descendit lentement le long de sa joue vierge de fourrure. Ils se fixèrent un court instant, avant que la jeune femme ne laisse son bras retomber mollement à ses côtés. Le pistolet qui glissa de ses mains cogna contre le sol dans un bruit sourd. Loth fit deux pas énergiques avant d’empoigner Rika par la taille. Leurs lèvres n’eurent pas besoin de se chercher. Elles connaissaient déjà le chemin. Le jeune homme posa son arme sur la commode, derrière sa compagne, avant de serrer fortement cette dernière contre lui. Elle-même empoigna le dos du jeune homme d’une main vigoureuse, passant une deuxième main dans ses cheveux sombres sans arrêter de l’embrasser.
La passion qui les unissait et qu’on avait travesti pendant toutes ces années retrouvait à nouveau sa réelle existence.
Rika retira activement le manteau de Loth avant de l’empoigner à nouveau contre elle, glissant sa main droite sur la joue de celui qu’elle aimait. Lui la prit par les fesses pour l’asseoir sur la commode, et se pencha un peu plus pour l’embrasser à pleine bouche. Le pistolet tomba sur le sol, juste à côté du premier. Mais oubliant la fausse rancœur qui les avait paradoxalement maintenus unis jusqu’ici, ils se laissèrent porter par leurs sentiments débordants et réciproques. Combien de fois exactement avaient-ils rejetés ces idées, ces envies, de retrouver le corps et le cœur de l’autre, de revivre une de ses nuits d’amour qu’ils avaient laissés derrière eux voilà bien des années, avant qu’on ne les manipule ?
Ils se déshabillèrent mutuellement dans des gestes rapides et saccadés, débordants de passion. Loth passa une main sur la poitrine de Rika. Celle-ci lui mordit la lèvre. Le jeune homme laissa la langue de sa compagne pour descendre ses lèvres le long du cou de celle-ci. La lune qui s’élevait dans le ciel perça à ce moment la masse compacte de nuages pour éclairer la petite maison de campagne, anodine en apparence.
Ce qu’il se passa ensuite, la nuit en fut le témoin secret.

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« Dernière édition: Mai 17, 2010, 06:37:14 pm par Blackdoom »
Journalisée
Donf : Vous êtes folles.
Rekkua : Je me demande ce que ça peut être, d'être folle, quand c'est toi qui qualifie la personne...

Niark! :] :
*ND ça veut dire glauque en fait? ok
Niark! :] :
*"putain ce château il est ND o_o
 
 
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