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Planete Sonic ForumsL'Atelier Fan AreaFanficsFics abandonnées Corruption ~ Saison I : Mobius sous les Ténèbres
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Corruption ~ Saison I : Mobius sous les Ténèbres
Re : [FanFic] Corruption ~ Saison I : Mobius sous les Ténèbres
« Répondre #15 le: Septembre 26, 2009, 11:03:44 am »
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Le scientifique observa ses ennemis. Ils portaient une sombre armure noire avec des traits bleus. Un casque cachait leur visage, deux fentes leur permettaient de voir, et ils semblaient dépourvus de bouche. Trois pointes leur sortaient de la tête, partant vers le haut et l’arrière. Des pointes leur hérissaient le dos. Leurs bottes étaient assorties en noir et bleu. Des épaulières noires aux formes gracieuses leur couvraient les épaules, surmontées de larges lames. Sous leurs armures, ils portaient une combinaison grise qui tranchait avec le noir du reste de leurs équipements. Une lente respiration à la Dark Vador s’échappait régulièrement de sous leurs casques.

Eggman demanda d’un ton agressif mais inquiet tout de même:
- Qui êtes vous ? Et que voulez-vous ? Est ce que vous vous rendez compte de…
- Silence ! Coupa le premier.
- Non, justement, pas silence ! Vous allez regrett…
- SILENCE !!! Hurla de nouveau l’étrange ennemi.
Il fonça sur Eggman et, avec une vitesse surprenante, traversa les quelques dix mètres le séparant du mur du fond et y plaqua le scientifique en le tenant par le cou.
- Arrête, lança son compagnon qui n’avait pas encore ouvert la bouche. On a besoin de lui…
- Tu penses sérieusement que c’est lui que nous cherchons ? répliqua le premier. Je me l’imaginais franchement plus coopératif et intelligent.
- Pour la coopération, vous n’avez pas encouragé la chose dès le début, suffoqua Eggman.
- Nous devions bien vous avertir que nous étions là, répondit le troisième, celui qui avait tiré. Désolé de nos manières quelque peu brusques, nous ne sommes pas habitués à cette planète.
- Bon, on passe à la suite des opérations, dit le deuxième. Va prévenir le général Phi que l’opération se déroule comme prévu, ajouta-t-il en s’adressant au troisième.
Ce dernier s’inclina, et sortit de la pièce.
Quant aux deux autres, ils se retournèrent vers Eggman, leurs regards le transperçant comme des pics de glace acérés.


Traversant les différentes couches de désordre qui s’étalaient par terre, Sonic s’approcha alors du plateau où étaient posées les autres montres, et désigna ces dernières :
- Laquelle est à qui ?
Tails s’approcha pour mieux voir de quelle montre parlait le hérisson.
- La bleue, c’est pour toi…
- Naturellement, ricana Sonic.
- La jaune est à moi, dit-il en désignant la sienne, déjà à son poignet
- La rose pour Amy, la rouge pour Knuckles dès qu’il repassera et la noire pour Shadow…
- Shadow ? s’exclama Sonic. Pourquoi lui ? Je pensais que tu ne l’aimais pas ?
- Euh, c’est vrai…mais…Rappelle toi qu’il à sauvé Knuckles la dernière fois, quand il s’est trompé de salle…
- Mouais, marmonna-t-il, pas vraiment convaincu.
- Et les deux dernières, c’est…au cas où l’auteur aurait prévu de nous faire rencontrer un nouveau pendant les mois qui suivent.
Sonic sortit une feuille de papier de son sac, qu’il avait gardé sur son dos tout ce temps, et la lut.
- Mouais, trop long à lire, soupira-t-il. Il aurait pu penser à faire moins long…
- Pas ma faute si j’ai tant d’imagination ! répliqua une Voix Lointaine.



- Bon, bah, revenons-en aux montres, marmonna le hérisson. Je suppose que…
- Je les donnerai aux autres dès qu’ils repasseront, oui. Termina Tails.
- Eh bien ça peut attendre un peu. Bon, j’ai une sieste à terminer, moi. Les chaises longues sont dans la remise ? demanda Sonic.
- Euh…oui, deuxième porte à droite. Répondit Tails
Le hérisson sortit de l’atelier, prit l’escalier à droite, descendit les marches blanches vers le couloir du sous-sol et prit la deuxième porte sur la droite, comme le renard l’avait expliqué. Elle s’ouvrit en grinçant. Sonic traversa le fouillis d’objets pour finalement dégoter une chaise longue bleue qu’il transporta tant bien que mal vers la sortie, en luttant contre les féroces armées de cartons bourrés à ras bord. Au prix de mille efforts digne d’entrer dans la légende, il s’extirpa de la pièce, sa chaise sous le bras, et se dirigea vers le jardin en traversant la véranda où ils aimaient faire la fête ou bien manger les soirs d’été, au crépuscule. Il pénétra dans le jardin aux larges proportions, où trônait un arbre unique. Une haie soigneusement entretenue entourait le tout.
Sonic se dirigea vers le centre, en plein soleil, déplia sa chaise, s’allongea et bailla à s’en décrocher la mâchoire.
- Si tu savais ce qui t’attend…, ricana silencieusement la Voix Lointaine.


Il n’y avait pas d’autres façon de décrire cet endroit : Chaos.
Partout, des épaves gigantesques jonchaient le sol, certaines encore fumantes, laissant même entrevoir des filets de flammes rouges. Des vaisseaux qui devaient mesurer plusieurs centaines de mètres étaient couchés, retournés, brisés en divers morceaux. Ces morceaux allaient de la taille impressionnante d’un immeuble à celle d’un ridicule pancake, sans le goût, à moins d’avoir vraiment faim. Entre ces cadavres monstrueux, de petits restes de chasseurs des deux camps couvraient les parties du sol que les gros croiseurs n’avaient pas réussi à remplir avec leur design de saucisse géante.

Il se tenait au-dessus des décombres, sa petite trouvaille à la main. Elle rayonnait d’un bel éclat vert qui s’échappait de son cœur. De petite taille, magnifique et resplendissante, c’était l’une des sept mythiques Chaos Emeralds. Mais lui ne prêtait pratiquement aucun intérêt à la superbe pierre, plus concentré sur les silhouettes noires des croiseurs qui s’en allaient, repartant vers les étoiles d’où ils venaient, quelque part dans cet immense univers. Il s’avança, donna un coup de pied dans une plaque de métal qui lui barrait la route, trouvant cela moins fatiguant que de l’atomiser.

Par delà les ruines d’acier se tenait la forme de vie suprême, un hérisson noir aux bandes rouges zébrant ses longs pics, des anneaux en or entourant ses poignets musclés et ses chevilles, et il portait une paire de chaussures blanches et noires aux bords rouges métallisés. Il portait des gants blancs qui tranchaient avec sa peau noire. De petites oreilles situées au sommet de sa tête lui donnaient l’air d’un diable. Ses grands yeux et ses iris d’un rouge mortel, ainsi se présentait Shadow the Hedgehog, l’éternel et l’immortel.
 
- « Tu ne t’en tires pas si mal, Eggman, soupira-t-il
Il monta sur l’épave d’un speeder noir qui appartenait à l’ennemi, écrasa sans y prêter attention le pilote de l’appareil qui pendait hors de la vitre brisée du cockpit, son masque fracassé, et continua.

- Amis et ennemis, bientôt, votre combat ne sera plus. Je n’aime pas cet avenir, je le changerai. Mais force est d’admettre que je n’y arriverai pas seul. »
Il cracha par terre quand il eut cette pensée.

- «  Il n’y en a qu’un qui puisse m’aider, c’est Sonic. Je trouverai bien un prétexte en chemin pour qu’il me suive sans faire d’histoire. Tout ça, c’est pour tenir ma promesse…cette promesse d’il y a cinquante ans, faite à Maria.

Protéger Mobius et ses habitants

- Inutile de traîner ici, direction Saphir City !»

Il tendit la Chaos Emerald verte face à lui, concentra son pouvoir, et, dans une étincelle violette impressionnante suivie d’un bourdonnement, il disparut, laissant les ruines des croiseurs fumer à leur aise.
« Dernière édition: Avril 14, 2010, 12:15:10 pm par Omega Ridley »
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Re : [FanFic] Corruption ~ Saison I : Mobius sous les Ténèbres
« Répondre #16 le: Octobre 03, 2009, 04:30:28 pm »
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(Double post motivé par le fait que je doive poster un nouveau chapitre *Oméga Ridley se mange un
coup de pied dans ses bijoux de famille*
)

Eh bah ? Pas de commentaires depuis une semaine ? Ça me donne l'impression qu'on ne me lit plus, ça...pas cool. M'enfin vous n'êtes pas non plus obligés, hein ! :-)
Un chapitre plus long que les précédents, qui m'obligera à faire un double post, s'annonce. (Eyh mais ça va faire un quadruple post, ça !? Si un modo passe par là, qu'il me pardonne ce coup, c'pas ma faute ! Ce sont les lecteurs qui commentent pas :'O)

Allez, letseugoh !

Corruption ~ Saison I : Mobius sous les ténèbres
Chapitre IV : Fureur Echidnée


Robotnik était attaché sur sa propre chaise de torture, dans sa propre salle de torture, dans sa propre base, dans sa propre planète, dans son propre…bon, on recommence. Le savant était solidement accroché, et n’avait aucun espoir d’issue. Les instruments de torture s’alignaient par centaines, adossés ou accrochés aux murs de la salle. On y trouvait des couteaux de taille impressionnante, des hallebardes affûtées comme des rasoirs, des marteaux qui se terminaient par des lames pour bien hacher le client, des fouets aux longues épines, etc…

Mais ils étaient tous restés aux murs gris et froids de la large salle où ne pendouillait qu’une seule lampe. Cette dernière n’éclairait que faiblement l’endroit, mais assez pour que l’on y distingue deux silhouettes d’environ un mètres trente habillées en noir, des lignes bleues zébrant ce qui semblait être une armure faite d’un métal inconnu.

Après l’avoir ficelé, les étranges ennemis avaient emporté Robotnik en le traînant sur le sol, indifférents à tous ses noms d’oiseaux et autres menaces. Ils s’étaient alors dirigés vers la salle de torture, sans même chercher. On aurait dit qu’ils savaient où elle se trouvait. Une fois sur place, ils l’avaient libéré quelque instants, l’un d’eux braquant son arme sur le docteur, pour le rattacher ensuite au siège incliné en cuir de vache belge.

Les mystérieux ennemis semblaient attendre quelque chose. L’un d’eux tripotait sa longue arme qui avait déjà décimé pas mal de robots du scientifique, l’autre se contentait de soupirer, assis sur une chaise proche, laissant parfois échapper un sifflement de rage. La porte de la pièce s’ouvrit finalement, avec un « pshiii », libérant un rayon de lumière qui fit luire le large front dégarni d’Eggman. Au milieu de cette lumière se tenait un nouveau venu, vraisemblablement le type qui était parti avertir…le général ? Il disposait au moins d’une information : Ils étaient hiérarchisés ! C’étaient pas des cons !
- Et des cons t’auraient vaincu si facilement ? sifflota la Voix Lointaine.

- Alors, tu l’as ? demanda le premier en se levant de son siège.
- Oui, marmonna le nouveau venu en guise de réponse, et il provient directement du Général. Nous aurons donc un bon contrôle sur lui, dit-il en regardant Robotnik de ce qui semblait être une expression cruelle et sauvage, mais masquée par le casque noir qu’il portait.
Il tendit au premier ce qui semblait être une petite gourde transparente où Eggman put apercevoir un liquide bullant bleu à l’intérieur. La chose contenue dans la gourde ne cessait de bouger, bien que cette dernière soit pratiquement immobile. Le deuxième, posant son arme, alla chercher près du mur une seringue propre. Il la décrocha soigneusement, revint vers ses « collègues » et la leur tendit. Le premier ouvrit la seringue et y versa l’étrange matière bleue en prenant soin de ne pas en renverser. Une fois remplie, il referma la seringue et la gourde et s’approcha d’un air menaçant vers Robotnik. Ce dernier se mit à se débattre, à lancer des menaces du genre « Si vous me touchez encore, vous aurez affaire à mes Ananas en Deltaplane ! ».

- Mais oui, mais oui, se contenta de répondre l’ennemi en rabattant la tête d’Eggman sur le dossier de la chaise pour le tenir tranquille. Inutile, car le scientifique continuait de se débattre comme un fou, hurlant maintenant. Pas de terreur, mais de rage, de colère. Il ne voulait pas qu’on lui injecte cette chose. Quoi que ce fût, cela ne pouvait être que mauvais, encore plus profondément mauvais que lui-même. Il ne voulait pas.

Devant cet accès de fureur, l’ennemi soupira et posa sa main sur le large front luisant du scientifique en marmonnant « Du calme, du calme. » Aussitôt, Robotnik se calma. Il ne savait pas pourquoi. Il avait senti des ondes positives et calmantes affluer en lui depuis la main gantée de l’adversaire.
Les deux autres s’approchèrent et maintinrent plus fermement le scientifique, histoire d’éviter que le premier ne se prenne un pied dans le cul dos dès qu’il aurait enfoncé la large et menaçante seringue dans le bras du scientifique. Mais ce dernier ne semblait plus avoir envie de se débattre. Il souriait, comme s’il venait de découvrir la plus belle chose du monde.

Les ennemis semblaient à présent convaincus que le scientifique ne bougerait plus, mais ils continuèrent à le maintenir assez fermement pour éviter tout risque. Le premier s’approcha alors, souleva sa large manche à manchette jaune pour découvrir un bras plus musclé qu’il n’y paraissait. Il mit la pointe en position et…
- Non, répliqua le deuxième. Le bras ne donnera pas une soumission totale. Fais-le au cœur !
- Tais-toi et tiens-le ! Ordonna sèchement le premier en guise de réponse.

Et il enfonça la pointe dans le bras, piquant loin dans les vaisseaux sanguins.
- Bientôt, des nôtres, tu seras…bientôt, un Twyllord, tu seras !


Quelques oiseaux gazouillaient gaiement dans l’unique pommier situé au milieu du jardin. L’un deux picorait l’une des pommes rouges et appétissantes, cherchant à y trouver un quelconque ver bien juteux, bien crémeux.

La main pendant par-dessus le rebord de sa chaise longue, le paresseux hérisson continuait sa sieste entamée ce matin à Green Hill Beach, interrompue par un appel d’un renard, et continuée dans le jardin de ce même renard. Il émit un grognement quand une forme fécale d’un oiseau importun vint s’écraser sur sa chaussure rouge à bande blanche dont il avait encore nettoyé l’attache dorée le matin même. Il essuya la saleté d’un geste agacé et reprit son activité qui demandait tant de discipline, d’entraînement et de concentration : le glanding.

- « C’est la belle vie », songea-t-il, en se retournant sur sa chaise afin d’être plus confortablement installé.
Il aimait rester comme ça, tranquille, à ne rien faire pendant des heures, profitant de ce qu’un quelconque dieu avait crée, penser à ses aventures passées et futures, où il avait chaque fois mis sa vie en péril pour sauver celle de ses amis de toujours. Il n’avait qu’à penser à chacun d’eux pour se remémorer tant de belles courses folles et autres loopings-de-la-mort-qui-tue-sa-race. Il pensa à Amy, toujours aussi drôle et obstinée, à Tails, et ses machines qui lui avaient tant de fois servi, à Cream, et son inséparable chao Cheese, à Shadow, le hérisson noir qui ne supportait pas la compagnie des autres, à Blaze…

Sa réflexion fut interrompue quand il entendit du bruit dans la maison. Sans doute Tails avait-il raté une expérience et avait enflammé la robe rouge d’Amy, et elle le poursuivait en tentant de l’écraser avec son énorme marteau que Sonic soupçonnait d’être rempli de substances illicites. Il y’eut divers bruits de verre brisé, un choc sourd, et le calme revint si l’on exceptait un léger grognement.

- « Eh bien voilàààà, songea le hérisson, pas la peine de s’inquié… »
Il n’eut pas le temps de terminer sa phrase en pensée qu’un choc violent venait lui briser l’échine, l’envoyant valser à travers le jardin comme une feuille tombant d’un arbre. Il atterrit près de six mètres plus loin, le dos en compote de pommes, le nez dans l’herbe respirant la fraîche odeur de gazon, des étoiles dansant devant ses yeux, et une envie irrésistible de dire « Aïe ».

Premier signe rassurant : Il parvenait à respirer, il n’était donc pas encore en route vers la lumière et Dieu le père.
Deuxième signe rassurant : Son dos lui faisait mal, et un mort n’avait pas mal.
Troisième signe rassurant : L’auteur vous demande d’aller vous faire foutre parce qu’il en a pas trouvée de troisième.

Sonic se releva tant bien que mal, s’aidant de ses mains, ralenti dans ses gestes par son corps endolori.
Il ouvrit les yeux, lâcha un grognement de douleur et se retourna pour voir ce qui l’avait frappé. A coté de la chaise longue désormais chaise brisée se tenait une silhouette rouge, aux gants blancs et répondant au nom de…

- Knuckles ?

Son ancien rival et ami était bien là, debout, dans le jardin, ses gants à double pointe luisant au soleil.
Il était aussi grand que Sonic, bien que mieux bâti question musculation et moins bien question intelligence. Des dreadlocks rouges pendaient de sa tête vers son dos, surplombant deux larges épaules musclées. Une demi lune couchée était tracée sur sa poitrine. Ses chaussures étaient plates, recouvert de ce qu’on aurait pu prendre pour une brique grise. Une bande verte terminait l’ensemble de ses chaussures.

- Salut Knuckles ! Alors, on t’a encore volé ton gros caillou ? Lança le hérisson, ironique.

Il regretta immédiatement ses paroles quand il vit un poing lancé à une vitesse impressionnante voler droit sur son nez. « Quelque chose cloche », pensa Sonic, en esquivant le deuxième coup de poing, ralenti par son dos blessé. Le hérisson atterrit deux mètres plus loin dans l’herbe, regardant de plus près pour voir ce qui poussait l’échidné à attaquer aussi violemment. Mis a part qu’il était fou furieux, l’échidné ne présentait aucun symptôme étrange…Le poing s’abattit de nouveau, faisant voler les touffes d’herbe dans tous les sens. Sonic esquiva de justesse en faisant une roulade façon break-dance vers l’arrière. D’un nouveau coup, de pied, cette fois-ci, Knuckles défonça le mur du labo et laissa un trou assez profond à l’endroit même ou la tête de Sonic se trouvait il y’a à peine une seconde !

Le hérisson tenta de frapper l’échidné pour l’immobiliser afin de savoir ce qui poussait ce dernier à l’attaquer si violemment. Il bondit en l’air, d’un saut prodigieux de près de deux mètres, puis tourna sur lui-même et fonça vers Knuckles le pied en avant. L’hybride rouge vit le coup venir et attrapa la chaussure du hérisson pour envoyer valser ce dernier dans les rosiers. Le choc fit horriblement mal à Sonic qui, sentant des dizaines d’épines se planter dans son dos, laissa les larmes de douleur monter.
Il s’écarta le plus vite possible des buissons à pointes et sauta dans l’arbre central du jardin après être passé de justesse entre les jambes de Knuckles.
- Ca commence à devenir intéressant ! Ricana-t-il.

Sonic s’accrocha d’une main à la branche la plus proche, se hissa pour éviter le coup de poing qui laissa une marque profonde dans le tronc de l’arbre. Le hérisson sauta de branche en branche quand il sentit l’arbre bouger fortement. Knuckles avait entreprit de déraciner le pommier ! Secoué comme un prunier (L’auteur tient à préciser que ce terme se trouve là par le plus pur des hasards et non pas parce qu’on parlait déjà d’arbres fruitiers) , l’hybride s’accrocha à une branche basse et s’y cramponna de toutes ses forces pour éviter la chute brutale.

Mais qu’est ce qui poussait Knuckles à attaquer comme ça ? Il était déjà arrivé que, par le passé, le hérisson et lui se soient disputés et même battus, mais jamais Knuckles n’avait été aussi cruel et féroce. Quelque chose n’allait pas…peut-être l’avait-on drogué ? Ou hypnotisé ?

Dans un craquement tellement sinistre que le voisin d’en face tourna la tête vers eux,( Qu’est ce qu’il fout là, lui ? Et la bataille ne l’a pas intéressé jusqu’à maintenant ?) l’arbre se déracina du sol, laissant entrevoir un large trou de terre où quelque vers solitaires semblaient s’être perdus. D’un mouvement de rotation, Knuckles tourna sur lui-même et balança l’arbre contre le mur blanc du laboratoire.

Sous le choc, Sonic dégringola, on aurait pu dire juste à temps étant donné que la branche où il se trouvait il y’a encore une secondé était maintenant écrasée par des pierres lourdes de plusieurs centaines de kilos. Le hérisson atterrit face contre terre et grogna de douleur. S’aidant de sa main valide, l’autre s’étant presque écrasée dans le mur avec l’arbre et était maintenant invalide, il se releva pour tenter d’arrêter son rival cinglé. Il jeta un regard dans toutes les directions, cherchant un objet qui…


La porte se referma en lâchant un petit sifflement aigu, laissant le scientifique, enfin libéré, seul dans la pièce. Il ne bougeait plus. Il était immobile. Il réfléchissait. Il connaissait les instructions qu’il devait exécuter.

Il prit sa décision : Autant commencer tout de suite ce qui était le plus important. Il s’approcha de la large porte de la pièce, pressa sa main gantée sur le panneau noir qui jouxtait cette dernière, et sortit de la pièce en marchant d’un pas plus calme et aisé qu’il y a quelques minutes. Il appela deux robots de service qui passaient par le couloir d’en face, et continua sa route, les deux mécanoïdes suivant son pas. Il traversa divers couloirs, tous du même genre : Des murs d’un gris argenté, des lampes intégrées dans la structure murale, couvertes par des plaques de verre qui laissaient passer la lumière afin qu’elle éclaire bien chaque recoin de la base. Le sol verni et poli environ quarante-sept fois par jour brillait sous le pantalon noir moulant du scientifique. Le petit groupe atteignit la remise de la base, où les Libérateurs avaient laissé une boite noire d’environ deux mètres de large pour un mètre de haut. Il connaissait déjà son contenu : c’était le même que celui que les extraterrestres lui avaient injecté il y a environ dix minutes.

Il ordonna aux deux robots d’attraper la caisse et de le suivre. Ces derniers peinèrent un peu à transporter le lourd paquet cadeau sans ruban rose. Robotnik traversa environ un kilomètre à pied à travers sa base pour trouver ce qu’il cherchait : Un salle bien grande et vide de tout objet superflu. Il alla se poster au centre, et ordonna au deux robots d’approcher.
-Creusez-moi un trou ! Exécution ! Ordonna-t-il sèchement.
Les robots, se demandant sans doute si leur mètre avait pété une durite, voire même deux, s’exécutèrent quand même et sortirent un rayon laser d’entre leurs doigts. Ils le concentrèrent sur le sol afin de tracer un rectangle d’environ trois mètres sur deux, puis enlevèrent la plaque détachée du sol pour la déposer quelques mètres plus loin. Eggman, silencieux, observa la scène en se retenant de lancer des « Plus vite ! »

Sous la zone dégagée apparaissait un trou, ce qui avançait le scientifique : Au moins n’aurait il pas à appeler les robots creuseurs. Il s’approcha de la boite noire pour l’ouvrir. Une petite attache argentée en ornait le sommet. Il la décrocha et regarda les bords tomber, révélant une chose aussi belle que fascinante.

Un cœur de Phaaze.

L’objet ressemblait vraiment à un cœur. Il était haut d’environ un mètre et large d’un bon mètre cinquante. Ses traits s’entremêlaient, ne laissant voir qu’un immense sac de nœuds. Il était d’un bleu azur translucide qui permettait de voir à l’intérieur. De petites bulles bleu nuit flottaient et roulaient dans tout les sens à l’intérieur de cet énorme cœur bleu. Des veines énormes traversaient de par et d’autre cet objet magnifique et effrayant. Et il battait. Et on trouvait ça à n’importe quel Brise-ko du coin.

Il ordonna au deux machines d’introduire le cœur dans le trou. Cette opération terminée, le savant posa sa main sur le cœur. La réaction fut presque immédiate : L’organe s’activa dès le contact avec la main infectée du docteur. Eggman recula pour admirer la façon dont des tentacules gluants s’extirpaient du trou, sous l’énorme Cœur, pour commencer à ramper à travers la salle et s’attacher à tout ce qu’ils trouvaient. L’un des tentacules attrapa la jambe d’un robot et commença à le ligoter, lui injectant une étrange matière. Le deuxième mécanoïde ne mit pas longtemps avant de subir le même sort que son compagnon et être lentement infecté par cette substance qui s’échappait des trous situés sur les tentacules. Robotnik se dirigea vers la sortie puis regarda le macabre spectacle des machines lentement aspirées vers le centre de la salle qui brillait abondamment, d’une lueur bleue et fantomatique. D’autres serpents bleus s’échappèrent de l’endroit d’où venait toute la matière bleue, l’endroit où l’énorme organe battait de plus en plus. Des taches bleues apparurent sur les murs, des pics d’un métal inconnu poussèrent partout dans la pièce, la salle elle-même sembla se mouvoir dans un ballet irréel. Eggman éclata de rire devant le spectacle des robots qui se débattaient pour s’échapper, d’un rire plus cruel que d’habitude.
« Dernière édition: Avril 14, 2010, 12:18:04 pm par Omega Ridley »
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Re : [FanFic] Corruption ~ Saison I : Mobius sous les Ténèbres
« Répondre #17 le: Octobre 03, 2009, 04:32:08 pm »
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- « Opération CorruptEgg, partie un terminée », songea le scientifique…


Sonic remarqua le tuyau d’arrosage, qui semblait ne pas avoir servi depuis un moment, Tails ayant inventé un arroseur robotisé bien plus pratique.
Il esquiva le coup de son ennemi qui défonça le mur en sautant sur le côté, puis se saisit du vieux tuyau dont le robinet semblait couvert de rouille et se mit à courir à travers le jardin. Le hérisson espérait juste que le tuyau soit suffisamment long…Ô pitié faites qu’il soit suffisamment long…

Sonic contourna, de sa vitesse légendaire, un Knuckles un peu déboussolé. L’échidné ayant compris son petit jeu, il tenta de déchirer le tuyau grâce aux épines situées sur le dos de ses gants. Hélas, c’était de la fabrication cent pour cent pur Tails, conçue pour résister. Le hérisson s’arrêta net et tira un dernier coup sec. Le tuyau enroulé autour de l’échidné se resserra d’un coup et ligota Knuckles qui poussa un cri sauvage. Sonic souffla : Pour quelques minutes, il avait la paix. Alors que faire ?

1) Recommencer à bronzer.
2) Aller voir ce qu’il y’avait à la télé.
3) Emmener le paquet cadeau situé face à lui dans un lieu où il ne pourrait pas s’échapper.

Il opta pour la solution consistant à enfoncer Knuckles quelque part où il ne pourrait se libérer. Il se souvint que Tails possédait, dans les caves du laboratoire, une pièce avec des cages électriques qui permettaient au renard d’étudier divers spécimens Mobiens très agités. Par miracle, Tails avait expliqué en long et en large à un hérisson jemenfoutiste comment elles marchaient. Il attrapa le pauvre Knuckles et le flanqua sous son bras et courut vers la porte de la cave. Rapidement, il eut traversé la véranda et le hall d’entré bondé par des outils divers et atteignit la porte en bois qui menait au sous-sol. Il la repoussa d’un coup de pied et continua.

Knuckles, qui jusque là se contentait de mordiller le tuyau pour se libérer, mordit à belle dents la queue bleue du hérisson qui poussa un cri de douleur aigu. Il donna une gifle à l’échidné qui ne se calma pas pour autant. Sonic avait failli tomber dans l’escalier ! Il dévala les marches quatre à quatre, sauta sur le sol et tourna sur la gauche pour continuer. Le couloir du sous-sol comportait plusieurs portes, toutes en métal poli, réfléchissant la lumière projetée par des lampes au plafond blanc. Les murs étaient recouverts d’un papier peint blanc nacré du plus bel effet. Mais ce n’était pas le moment d’admirer la décoration.

Le hérisson atteignit le bout du couloir et ouvrit la porte située sur la gauche d’un coup de pied. Elle s’écrasa contre le mur de la pièce qu’elle révéla.

C’était un bazar total : des feuilles, des liasses de billets, des crayons, des outils, des écrous et quelques vis traînaient partout dans la pièce, volant en tout sens dans la pièce aux murs gris sombre tirant vers le noir. Trois cages dont les barreaux métalliques formaient des demi-lunes étaient encastrées dans les murs, chacune sur un mur. Au centre de la pièce se trouvaient les bureaux au mille et une manettes qui permettaient de les faire fonctionner. Sonic fonça vers les commandes de la première, son paquet toujours sous le bras, et actionna l’ouverture de la cage de droite en enfonçant un gros bouton vert. Il lança Knuckles dans l’ouverture et referma immédiatement la cage en ré-appuyant sur le bouton. Pour terminer son travail, il actionna le levier noir qui permettait d’électrifier les barreaux en métal. Ils se mirent alors à projeter des étincelles violettes autour d’eux avant de passer eux-mêmes dans cette couleur. C’était terminé, songea le hérisson, enfin terminé.

Dans un bruit de succion, le tuyau céda et Knuckles put de nouveau se mouvoir pleinement…sur environ cinq mètres carrés ! La cage l’empêchait de bouger pleinement dans tous les sens et il reculait en hurlant chaque fois qu’il entrait en contact avec les barreaux. Il semblait fou de rage, toujours sous l’emprise d’on ne sait quel bizarrerie.

Se souvenant que beaucoup de bruit avait résonné dans la maison, Sonic eut une pensée pour ses amis, peut-être blessés à mort par l’échidné. Il sentit son cœur faire trois sauts périlleux. Malgré son état de fatigue et son dos saignant presque déchiré par les griffes de Knuckles, il monta les escaliers métalliques. Arrivé en haut, il bifurqua à gauche vers la porte de l’atelier principal et constata l’ampleur des dégâts. Des machines étaient renversées, d’autres défoncée comme si on avait lancé quelqu’un dessus, des livres et plans traînaient n’importe où, des caisses à outils s’étaient ouvertes et avaient répandu leur contenu sur le sol, des taches de ce qui semblait être du sang, plusieurs tuyaux à gaz percés répandaient une vapeur grisâtre dans la pièce et par terre…Tails et Amy, blessés et couverts de sang !

Sonic s’approcha pour vérifier leur état et Tails entrouvrit les yeux, réveillé par le bruit.Voyant son meilleur ami, il sourit et demanda d’une voix faible :
- C…comment va Knuckles ?
- Dans la cage électrique, je n’ai pas eu vraiment le choix…répondit gravement le hérisson
- Bonne idée, mais…que lui est-il arrivé ?
- Aucune idée. Comment va Amy ?
- J’ai connu des jours meilleurs, merci, marmonna une voix étouffée à l’autre bout de la pièce.
Sonic se précipita et l’aida à se dégager de sous une poutre métallique tombée du plafond. Tails se mit debout tout seul, malgré son état de faiblesse.
- Que s’est il passé ? demanda Sonic.
- Eh bien, répondit Tails, il est apparu au seuil de la porte de l’atelier, et a commencé à détruire tout ce qui passait sous son poing…
- Et comment a-t-il été envoyé dans le jardin ?
- J’ai eu le temps de sortir mon marteau, répondit Amy en ramassant ce dernier. Mais une poutre qu’il avait frappée avant est tombée sur moi et…
Sonic se dit que les femmes étaient vraiment bizarres. Tantôt paisibles, tantôt des furies.

Elle ramassa son large marteau, nommé Piko-Piko, de couleur jaune et rouge et à la taille impressionnante. C’était un véritable maillet à tuer, et personne ne savait où Amy arrivait toujours à le cacher.
- Quels sont les dégâts ? demanda Sonic.
- Quelques machines, rien d’important…répondit Tails
- Et sur vous ?demanda Sonic en massant son dos endolori.
- J’ai la jambe blessée…je ne crois pas qu’elle soit cassée, mais j’i quand même mal, il m’a eu avec un coup, Amy à l’épaule fracturée et la jamabe blessée aussi, et ton dos semble être ouvert, ton sang coule à flot. Je soignerai ça dans quelques instants, répondit le renard.
- Je vais chercher la trousse médicale ? Ou bien on va d’abord voir Knuckles ?
- Je m’occupe de Knuckles, et tu peux aller chercher la trousse…
- Amy, tu restes la et tu te reposes, dit Sonic en voyant l’hérissonne se lever.
- Mais…dit Amy en tremblant sur sa jambe blessée.
- S’il te plait, c’est pour ton bien ! Dit-il. Je vais chercher le matériel de soin.

Il sortit de la pièce et se dirigea vers la cave, dans le couloir souterrain, il ouvrit de nouveau une porte, cette fois-ci celle de la cave, qui était située sur la droite,  et alluma la veille lumière. Constatant que l’endroit était aussi en désordre que si cinq Knuckles étaient passés par la, il préféra sauter par-dessus le désordre et chercha les soins médicaux. Il promena son regard vert sur la pièce et les repéra non loin d’un interrupteur vert, près du mur du fond et se dirigea directement vers la pochette blanche, ou en tout cas aussi directement que le lui permettait le labyrinthe d’objets. En repoussant un carton, il fit tomber deux petits objets sur le sol.
Il tourna la tête et vit une légère lueur étincelante émaner de derrière un carton. Il se pencha pour voir.

En revenant vers la salle de la cage, Sonic entendit Knuckles essayer de se libérer en se jetant contre la cage électrique, et rebondir en hurlant, électrifié par les barreaux. Il pénétra dans la pièce, qui semblait à présent mieux rangée, et vit Tails à coté de son panneau de contrôle, toujours aussi faible.

Il déposa la trousse blanche à croix rouge sur le sol et demanda :
- Alors ?...

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Re : [FanFic] Corruption ~ Saison I : Mobius sous les Ténèbres
« Répondre #18 le: Octobre 12, 2009, 06:04:15 pm »
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Bon, je vois que personne poste...ou commente..ou lit...ou regarde...ou essaye au moins de lire...snifsnifbouhouhouuu...

Bref, première partie du chapitre cinq, qui n'est pas encore totalement terminé, mais la deuxième partie arrive bientôt. 8D

Bref, cette fois, essayez de critiquer un peu, je veux pas me choper un ban' pour avoir posté quarante fois sans personne entre mes messages...Si vous n'aimez pas, dites au moins ce que que je dois améliorer, ça me donne la triste sensation que personne ne lit.

Corruption ~ Saison I : Mobius sous les ténèbres
Chapitre V : C'est grave, docteur ?


Il avait l’impression d’avoir encore la lame d’acier du Twyllord sous la gorge. Et au final, peut être que c’est ce qu’il aurait préféré. Son ennemi avait abattu la lame sur lui. Il avait exécuté une roulade pour l’éviter, et la pointe s’était fichée dans le sol de marbre. Après ça, sans dire un mot, ils l’avaient laissé là, seul sur la terrasse dans les hauteurs. Et ils avaient pris l’objet qu’il avait tant tenu à défendre…

La grille se referma avec un bruit sec derrière le lynx qui s’effondra à terre, vidé de toute énergie. Il avait passé la nuit en garde à vue, après encore une journée d’interrogatoire. « Traître » était le mot désormais utilisé pour le qualifier. Après sa longue et pénible course à travers la cité, il y a deux nuits, il était revenu à sa chambre, tout courbaturé et encore choqué de sa rencontre avec l’un des vingt-quatre généraux de l’armée des Twyllords. Une troupe de gardes de la cité l’y attendait, accompagnés du seigneur de la cité céleste, Lord Onnay. Ce dernier l’avait immédiatement fait arrêter et interroger pour complicité avec l’ennemi.

Il souffrait, et il savait que Lord Onnay aussi, car c’était son grand-père. Toutefois, l’ancien n’avait rien laissé paraître en sa présence. Il n’avait cessé de lui hurler « Grand-père, je t’en prie, ne fais pas ça, non ! », mais ce dernier était resté de marbre, sourd aux appels de son petit-fils.

Pour résumer, il n’avait pas dormi depuis près de quarante heures et avait des cernes monstrueuses sous les yeux. Après sa course, il avait été arrêté, interrogé, jugé devant la cour céleste pour trahison, et mis en garde à vue pendant encore dix heures, avant qu’on ne décide de l’amener encore devant son grand-père, cette fois dans les appartements royaux, où ce dernier, après une longue dispute, avait presque tenté d’étrangler le lynx sous l’effet de la colère. Et maintenant, on le balançait dans une cellule sous l’une des tours flottantes de la gigantesque ville aérienne.

C’est donc presque avec soulagement qu’il rampa faiblement jusqu’à la couchette en acier qui sortait du mur où s’entrelaçaient d’élégantes formes incurvées aux couleurs vert sombre et dorées. Il se hissa jusque sur la couchette, s’étala dessus et, avant de s’endormir, jeta un oeil autour de lui. Il n’avait que rarement visité ces cellules, où l’on enfermait les pires criminels du peuple. Elles étaient larges d’environ cinq mètres, longues de quatre, et hautes de trois. Des motifs s’entrelaçaient sur les murs, formant des nœuds de toutes sortes, de couleur marron, vert sombre ou bien dorée. Une unique fenêtre donnait sur l’extérieur, juste au-dessus du réacteur qui maintenait la tour en suspension dans le ciel nuageux. Dehors, il faisait nuit noire. S’il avait voulu s’échapper, ça n’aurait pas été par là, la moindre chute aurait été fatale, malgré son agilité presque parfaite depuis qu’il vivait ici, à s’escrimer à sauter le plus haut et le plus loin possible.

Lorsqu’il s’installa sur la couchette dénuée de draps ou d’oreiller, il fut soulagé d’avoir sa belle coiffe rousse foncée qui lui tint lieu d’oreiller. Un rayon de lune berça la pièce, dessinant de beaux motifs sur le sol.

Il ferma les yeux et sombra, presque avec gratitude, dans le sommeil.


Knuckles se débattait toujours comme un fou, un filet de salive pendant à ses lèvres. Il se jetait dans tous les sens, faisait toutes les grimaces imaginables, et hurlait à s’en défoncer les cordes vocales.
Tails prit son temps avant de répondre, puis finalement :
- Ce n’est pas brillant, marmonna-t-il.
- Qu’est ce qu’il a ?demanda Sonic
- Pas la moindre idée…
- Et ?
- Commence par…m’apporter les deux câbles dans le fond du labo, le vert et le jaune.

Sonic se retourna et vit traîner un petit amas de câbles de toutes tailles et de toutes sortes. La salle avait beau être moins désordonnée qu’avant, le fouillis était encore épais. Il chercha un peu puis ramassa deux câbles plutôt poussiéreux mais qui semblaient encore bien marcher. Il les ramena près de Tails qui dit :
- Branche-les sur le compteur électrique à ta gauche.
Le hérisson s’exécuté, branchant les câbles d’alimentation sur différentes bornes, puis releva la tête. Une petite lampe s’était allumée sur le dessus du petit panneau de contrôle noir. Elle passait du rouge au vert rapidement. Levant encore les yeux, Sonic vit que des rayons étranges semblaient sonder Knuckles, l’analysant, l’identifiant. Le hérisson comprit que c’étaient les câbles branchés qui avaient permis cette opération. La petite lampe cessa de briller de toutes les couleurs et s’arrêta sur le rouge.

- Elle est rouge ! s’exclama-t-il.
- Tu en es sur ?demanda Tails en tournant distraitement la tête vers le compteur.
- Regarde ! Elle est bien rouge.Ca veut dire quoi ? Demanda le hérisson
- Qu’on est mal…répondit le renard en serrant les dents, une lumière rouge signifie une analyse sanguine négative, donc qu’on ne pourra peut-être plus le sortir de cet état de fureur…
- Alors les explications sont pour plus tard ! Dis moi ce que je dois faire ! Vite !
- A droite, l’interrupteur. Position maximum !
Sonic poussa l’interrupteur sur puissance maximum, et regarda Tails qui semblait très agité, alors qu’il semblait très faible. Puis fit volte-face et courut vers l’armoire située au fond de la salle pour y trouver un cylindre transparent d’environ dix centimètres de diamètre et remplit d’un liquide blanc. Il était marqué : Nettoyant sanguin. On pouvait lire au dos que ce produit faisait passer un filtre de pureté dans le sang pour le nettoyer de toutes ses imperfections et ajoutait à delà des globules rouges et blancs supplémentaires.
Il revint en courant vers Tails, tandis que Knuckles poussait un hurlement qui n’avait rien de Knucklessien en tentant de détruire les barreaux super résistants de sa cage.
- Bien, dit Tails, en voyant Sonic revenir. Maintenant, verse-le dans le trou face à toi, sur le tableau de contrôle, s’il te plait.

Le hérisson fit ce qu’on lui demandait, plus docilement qu’à l’habitude, car il ne tenait vraiment pas à ce que Knuckles reste dans cet état pour toujours. Le liquide coula rapidement du tube vers le tableau de contrôle, plus précisément dans un petit trou noir ouvert à cet effet. Le trou se referma, et un bras mécanique sorti du plafond attrapa la petite capsule qui tenait dans le panneau, dans laquelle Sonic venait de verser son produit.

Le bras robotique emmena la petite capsule remplie vers une seringue de taille monstrueuse située au plafond, l’emboîta dedans, et attrapa la totalité de la seringue pour la diriger vers Knuckles. Sonic lança :
- On ne pourrait pas l’endormir ?
- Je ne crois pas, non, car il est tellement hyperactif que ça n’aurait sans doute pas trop d’effet, et lui injecter plusieurs grammes de somnifère dans le sang pourrait être dangereux…
- Bon…Et un prélèvement de sang ? demanda le hérisson
- Déjà fait, avant que tu n’arrives, répondit le renard en lui montrant un flacon rempli de sang. Mais quelque chose clochait, ce sang était plus bleu que rouge. Beaucoup plus bleu. On aurait dit que des petites bulles y flottaient. Étrange.

- Maintenant, on le soigne et on croise les doigts pour que ça marche, dit Tails
- Comment? demanda Sonic.
- On approche le bras qui porte la seringue et on espère que tout fonctionne.
Le bras armé s’approcha de la cage, quand Sonic lança :
- Attends, je vais le distraire !
Et il se plaça devant la cage en faisant les plus belles grimaces possibles, tirant la langue, rotant, se défigurant, tout pour attirer l’attention de l’échidné et également assouvir un besoin de moquerie envers Knuckles qui sortait si facilement de ses gonds. Cette fois, en tout cas, il ne sortit pas de ses gonds mais s’en arracha et hurla comme un fou en tentant de casser la figure au hérisson à travers les barres de la cage. Il ne remarqua pas le lourd engin que tant de patients du dentiste craignent et fuient comme la peste, et qui vint se planter dans son dos, au moins trois centimètres.

Le nettoyant sanguin s’écoula lentement dans le sang de l’hybride rouge, la seringue se retira d’un mouvement sec, et l’échidné s’écroula au sol. Tails quitta sa chaise et boita jusqu’à la cage pour voir comment réagissait Knuckles au « médicament ». Sonic aida le renard à se maintenir debout tandis que leur ami était saisi de convulsions, crachotait, bavait, se convulsionnait, adoptait des positions très érotiques et grimaçait comme un fou.

Au beau milieu d’un spasme nerveux, il s’interrompit, grogna, ferma les yeux et s’écroula sur le sol, immobile. Le hérisson s’approcha, lui prit la main et sentit le pouls battre.
- Il n’est pas encore mort, dit-il.
Il attrapa l’échidné et le secoua par les épaules, lentement, puis plus fortement. La réaction fut presque immédiate, le poing vola, et Sonic sentit son ventre enfoncé par le coup de Knuckles. Il fit un vol d’environ deux mètres et atterrit sur le sol, au milieu des papiers et outils.
- Pas besoin de me secouer, Sonic, lança une voix rauque connue que Sonic entendit avec plaisir.
Le hérisson se releva, son ami rouge faisant de même, en face de lui. Knuckles the Echidna, de retour de chez les psychopathes, se tenait face à lui, l’air faible, mais heureux. Le filet de bave qui pendait à ses lèvres avait disparu, et il avait de nouveau l‘air normal, ou tout du moins aussi normal que pouvait l’être l’échidné. Tails, resté sur place, à moitié écroulé sur sa jambe cassée, fut secouru par Knuckles qui l’aida à se relever et à s’asseoir. Le renard s’assit et dit :
- Tu devras nous raconter ce qui t’est arrivé, Knuckles…
- Pas maintenant, c’est assez long, répondit-il, et vous avez besoin de soins.
- Mais tu as l’air trop faible pour monter, et moi j’ai la jambe cassée, répondit le renard.
Leurs regards se tournèrent vers Sonic qui soupira.
« Dernière édition: Avril 14, 2010, 12:22:20 pm par Omega Ridley »
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Re : [FanFic] Corruption ~ Saison I : Mobius sous les Ténèbres
« Répondre #19 le: Octobre 25, 2009, 07:02:13 pm »
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Robotnik s’assit face à son large bureau métallique, d’une sombre couleur noire. Des centaines de boutons très utiles chacun étaient disposés en rangées parfaites, entourés par quelques manettes et interrupteurs de diverses couleurs qui juraient horriblement avec le noir du bureau. La salle autour était remplie de bureaux derrière lesquels s’affairaient les robots chargés de l’encryptage des données dans l’immense banque de données de la station. Ce bureau-ci, auquel le s’avant s’était installé dans un gros fauteuil en cuir, était celui qui était directement relié au système central et donc à Brahmâ, son ordinateur mère.
Il se plaça face à un petit orifice au bout du quel pendouillait un petit câble noir, directement relié à Brahmâ, et souleva le petit objet qu’il avait placé à côté du trou. On aurait dit une boule bleue d’environ dix centimètres de circonférence, entourée par d’autres boules azur plus petites, et quelques petits tentacules qui pendouillaient tristement.

Robotnik l’enfonça dans le trou, le plus profondément possible. La petite boule glissa et disparut. Le docteur sourit, l’opération était réussie. Il devait s’assurer, maintenant qu’il était sous l’emprise de cette matière étrange, que ses robots et ordinateurs le reconnaissent encore parfaitement. En effet, ils utilisaient un scanneur ADN pour détecter si le personnage devant eux était bien le docteur. Pareil pour l’ordinateur central qui utilisait la reconnaissance digitale et devait donc être corrompu également. La matière mutagène qu’il utilisait désormais pouvait également influer sur la conscience et l’IA d’un robot, ce qui représentait en soi un avantage. La réaction fut rapide, un écran  bleu transparent holographique apparut face à lui, lui montrant une tête squelettique qui prononça les paroles suivantes :
- « Ordinateur central sous contrôle total. Corruption terminée. J’attends vos ordres, maître »
- Fais préparer ma navette personnelle et mes gardes Sygma, je vais rendre une petite visite au président dans une heure…

Dix minutes plus tard, le scientifique était adossé à un nouveau dossier en chintz, un peu plus loin dans la pièce, pour écrire ses nouveaux fichiers afin que les lecteurs de la fic comprennent un peu mieux certaines choses. Il approcha ses doigts du clavier virtuel blanc transparent et commença à écrire, les lignes de texte défilant sous ses yeux.

- Dossier NUT 226
    Nom : Phazon


Le Phazon est un minerai radioactif aux propriétés biologiques et mutagènes. N’importe quelle créature ou être vivant qui entrera en contact avec cette substance se mettra à muter dans d’atroces souffrances pour donner une créature plus puissante, plus résistante et plus performante. La première fois qu’il fut observé pour de vrai par des êtres vivants, ce fut sur les lointaines planètes du nom de Tallon IV et Ether. Les peuples qui y vivaient en firent les frais.
L’origine du Phazon remonte presque à la création de l’univers, lorsque le Sang Fut Colère. Il rencontra un astre vide de toute vie et s’y logea. Il en fit une planète entièrement constituée de Phazon. Cette planète fut nommée Phaaze. Il est naturellement de couleur bleue, bien que des gisements rares de couleur rouge puissent être observés dans des zones où la concentration est surélevée, comme les zones d’impact de Léviathans.

Le docteur se frotta la moustache, ravi de savoir des choses que les lecteurs ne savaient pas, et maudissant l’auteur de la fic pour les révéler dans les dossiers suivants. Enfin, tant qu’on lui versait son salaire…

- Dossier NUT 227
   Nom : Phaaze


Phaaze fut le premier des astres de Phazon. C’était une planète vivante, différant de toutes celles qui l’avaient précédée. Elle fut crée lors de l’impact du premier léviathan avec une planète nue et désertique. Depuis, elle tenta, comme tout être vivant doté d’une conscience, de faire perdurer son espèce en enfantant des léviathans afin que ces derniers corrompent d’autres planètes. Malheureusement, toutes ses tentatives furent déjouées par une odieuse chasseuse de primes qui vint, seule, à bout de près de six léviathans, empêchant Phaaze de se reproduire. La planète elle-même fut détruite lors de l’assaut de la Fédération Galactique et de la chasseuse il y a cinq mille ans.

Et encore un pour la route, Robotnik devant prendre sa navette dans quelques minutes.

- Dossier NUT 228
    Nom : Les Léviathans


Les Léviathans sont couramment appelés «  Enfants de Phaaze ». Leur but est de traverser l’espace dès que Phaaze repère une planète à corrompre, et de s’y enfoncer pour y déverser le Phazon qu’ils contiennent. Pour faciliter leurs déplacements, ces créatures ont la capacité d’ouvrir des failles spatio-temporelles grâce à un organe interne qui se crée chez eux à l’adolescence. Ils naissent dans les profondeurs de la planète, et restent dans une matrice jusqu’à l’adolescence, où ils partent rejoindre leurs frères déjà nés en surface, et où ils termineront leur croissance vers l’âge adulte. Pendant cette croissance, ils développent un noyau de Phazon, qui leur servira à corrompre la planète dans laquelle ils s’enfonceront.
Lorsqu’ils s’écrasent, ils meurent rapidement, mais corrompent rapidement un être dans la zone d’impact, généralement le plus puissant, et lui injectent des quantités massives de Phazon afin de servir à la protection du noyau. Si le noyau venait à être détruit, tout le Phazon qu’il a enfanté et libéré sur la planète disparaîtra et la corruption s’arrêtera.

- « Bien, maintenant, allons-y. » se dit le savant. Il éteignit son ordinateur, se leva de son fauteuil et traversa la pièce en sens inverse. Il passa devant ses robots qui travaillaient dur à l’entretien de l’énorme base. En parlant de cette base, il avait cette fois été très prévoyant dans la création de son nouveau QG et l’avait séparé en quatre grandes parties, chacune alimentée par un réacteur d’énergie géothermique nommé Ecolo-Egg, et séparées les unes des autres par d’énormes murs antiexplosions afin d’éviter l’explosion totale, si explosion il y’avait.
Il passa la porte qui s’ouvrit avec un « pshitt », et se dirigea vers un ascenseur proche, escorté de trois robots gris sombre. Ils pénétrèrent dans la cage d’ascenseur qui s’éleva immédiatement après que le dernier mécanoïde y soit monté. L’ascenseur était assez grand, son sol de couleur argentée avait été poli le matin même, et les murs qui défilaient autour de la plate forme ronde étaient gris foncé. L’ascenseur s’arrêta brusquement devant une porte qui s’ouvrit automatiquement, laissant entrevoir une lueur crépusculaire : Il était de retour à la surface.

La vue en cette fin de journée était tout simplement grandiose. Tout le canyon baignait dans la lueur du soleil et offrait des paysages de feu vivants. Aux deux extrémités, on pouvait apercevoir la mer qui scintillait.
Il sortit, ses robots se positionnèrent sur l’avant d’un petit pont qui menait à une large plate-forme de verre azur transparent sur laquelle se trouvait sa navette personnelle. Il s’approcha de l’engin d’où sortirent cinq robots rouge sombre hauts d’environ deux mètres, se déplaçant sur une paire de minuscules roues. Deux longs bras tenaient un long bâton noir au bout duquel se trouvaient trois sortes de griffes qui pouvaient s’électrifier histoire de paralyser ou bien griller sur place le premier qui s’approcherait trop près de leur maître. Ils se placèrent autour de ce dernier qui observa sa navette d’un air pensif, histoire de se remémorer son plan.

- « Je dois commencer par rencontrer le président, songea-t-il, inutile de passer par l’entrée, on va en créer une dans le mur de son bureau, tout en douceur, et histoire d’éviter les gardes. Ensuite, lui insuffler la graine de Phazon sans perdre de temps, et le réduire à l’esclavage. Il n’aura qu’à trouver un prétexte valable pour faire arrêter Sonic et les autres, une fois sous les verrous, ce sera simple de les corrompre à leur tour. Le président pour diriger le pays et eux ensemble à mon service sans espoir d’en réchapper, voilà qui plaira aux Twyllords, ça leur facilitera la tâche quand ils décideront de corrompre tout Mobius… ».

Et il embarqua à bord du petit vaisseau, suivi par ses cinq gros gardes Sygma, en montant par une petite passerelle qui sortait de l’arrière du vaisseau. Il s’assit dans le cockpit et regarda le sol s’éloigner sous ses pieds.

- « Bientôt, l’univers nous appartiendra… »


Sonic pénétra dans la pièce souterraine, un plateau avec cinq verres et une carafe posés dessus entre les mains, et suivi par une Amy un peu fatiguée. Ils s’assirent, et Knuckles attrapa la carafe pour la vider à moitié en quelques gorgées. Il la reposa et grogna :
- Raaaah ça fait du bien !

- Bon, Tails, pourrais-tu nous expliquer ce que tu as trouvé sur le cas de Knuckles ? demanda Sonic. En termes simples, bien sûr…
- Hem, eh bien, voilà, dit le renard. L’étrange maladie dont a souffert Knuckles et dont il souffre d’ailleurs toujours maintenant, je vous expliquerai après pourquoi, est une maladie qui n’a jamais été répertoriée sur Mobius. J’en viens donc à croire qu’elle vient de l’espace. Je n’ai malheureusement pas encore réussi à déterminer son origine exacte.
- C’est déjà pas mal, ricana Sonic, maintenant on sait où chercher.
- Je continue. Donc, comme nous avons vu chez Knuckles, elle provoque d’énormes troubles psychologiques. En fait, comme vous le savez, c’est le cerveau qui commande au corps, n’est ce pas ?
Les autres acquiescèrent, se tortillant sur leurs tabourets en bois.
-Eh bien, le virus qui semble provoquer cette maladie va couper cette liaison. Il va s’installer au niveau du cœur, surtout pas du cerveau, sinon il s’isolerait du reste du corps lui-même, et ne saurait pas le contrôler. Il s’installe donc dans la région cardiaque, et commencer à infecter le corps très lentement, en « corrompant » les globules rouges et bleus, au fur et à mesure, d’abord lentement, puis plus rapidement. Il va commencer à couper les systèmes nerveux, les messages électriques, biomagnétiques, etc…bref, il va prendre le contrôle du corps et le gouverner à la place du cerveau.
Ce virus semble aussi posséder une mémoire tactile. Si une personne qui est immunisée contre ses effets le touche, la maladie va absorber un peu de son ADN et se soumettre aux ordres et à la volonté de cette personne. C’est sans doute pour cela que Knuckles devait obéir à un certain « maître » …
- Quoi ? S’exclama Sonic, faisant sursauter une Amy encore un peu endormie, Mais tu ne nous as pas parlé de ça, Knux…
- Pas eu le temps, répondit l’échidné un peu pris au dépourvu.
- Euh…je continue ? demanda Tails. Bon, alors, ce virus doit bien posséder une forme, une base, au début, donc j’ai fait quelques analyses, et j’ai découvert que c’était une sorte de graine minuscule qui s’était enfoncée non loin du coeur de Knuckles. Elle était très étrange, quelques billes bleues entourées de minuscules tentacules de la même couleur…Bref, pour utiliser un terme précis, je dirais que ça a « Corrompu » Knuckles pendant un certain temps. En utilisant le nettoyant sanguin, on a réussi à nettoyer d’un coup le système sanguin entier de Knuckles et à rétablir les liaisons nerveuses du corps en un coup. Le virus en fut totalement déconcerté et a perdu tout contrôle quand des hordes de globules frais l’ont attaqué. Il n’a cependant pas totalement disparu et pourrait revenir à la charge prochainement. En attendant, Knuckles est OK et semble redevenu normal. Le taux d’infection est de cinq pourcent, comparé à quatre-vingts neuf auparavant…
- Tu veux dire que…ça pourrait reprendre tout à coup ? Et que nous perdrions Knuckles à jamais, si c’était le cas ?... demanda Amy

- Oui…répondit Tails, sentant tous les regards posés sur lui…

« Dernière édition: Avril 14, 2010, 12:24:22 pm par Omega Ridley »
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Re : [FanFic] Corruption ~ Saison I : Mobius sous les Ténèbres
« Répondre #20 le: Novembre 22, 2009, 07:11:39 pm »
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Bien cru que je finirais jamais ce foutu chapitre...mais bref le voilà, pour ceux qui lisent encore.
Je vous souhaite une bonne lecture, six pages word, enjoy it ! Wink

Corruption ~ Saison I : Mobius sous les ténèbres
Chapitre VI : Le récit de Knuckles



- Ciel de Mobius
Deux jours avant les évènements du Laboratoire de Tails.

Un oiseau blanc solitaire volait paisiblement dans le ciel azuré de Mobius. Il se trouvait à plusieurs centaines de mètres du sol, ou plutôt de la mer, qui étendait ses magnifiques et paisibles étendues couleur saphir qui scintillaient doucement au soleil. Au loin, l’on pouvait apercevoir une superbe île, aux grandes plages de sable fin, à la végétation luxuriante et aux cours d’eau où il était si agréable d’aller noyer ses copains les jours de sortie du cours de SVT. Cependant, cette île ne ressemblait à une autre. Pas par sa forme, mais surtout par sa place, car elle n’était pas gentiment ancrée dans le sol, mais dérivait plutôt gentiment dans la mer. Le nom de cette île magnifique : Angel Island.

Notre bel oiseau que vous aviez sans doute déjà oublié continuait son vol, profitant au mieux de sa capacité de voler. Il sortit d’un nuage et descendit en planant vers les flots…et arrêta d’un coup son vol, sa course et sa vie dans un « BONG » retentissant. Il venait de heurter quelque chose, mais pas n’importe quoi, quelque chose d’invisible, d’intouchable. Un vaisseau de l’immense flotte Twyllord, camouflée au regard, qui se dirigeait vers Angel Island.

- Nous arrivons, mon général, Lança une voix à l’intérieur du vaisseau, tandis que la masse de plumes blanches difformes tombait en piqué vers l’océan, encore plus vite que votre chien qui se jette sur le facteur pour lui montrer à quel point il lui est sympathique.

Pour vous faciliter la tâche d’exploration, apprenez que notre oiseau à heurté le vaisseau situé au sommet de la flotte, un gros croiseur de guerre, commandant de la vingt-et-unième flotte, bordé de nombreux canons, cachés par un champ de camouflage mais que l’auteur vous propose quand même de découvrir sinon vous z’y captez kedal, voici le Terentor, dernier né des croiseurs de classe démentium. Suivi plus bas d’un croiseur moyen de classe Simiis, plus petit que son voisin du dessus, mais aussi bien armé, et entouré d’une escadrille de vaisseaux qui ressemblaient à moustiques face à une bonne flaque de sang, le Covenenn. Tous deux mesuraient un bon kilomètre de long, et deux cent mètres de plus au moins pour le Terentor.

L’oiseau continua sa course, passant non loin du Renegade, vaisseau d’environ cinq cent mètres de long de classe Philantrof(insistez bien sur le Z). Il était de notoriété que les vaisseaux ennemis soient grands, bien armés et dotés d’une apparence de malââât. La flotte Twyllord ne dérogeait pas à la règle et ses vaisseaux étaient presque entièrement noirs, teintés d’argent à certains endroits, laissant apercevoir des fois des zones transparentes qui semblaient être des postes d’observation, et couverts de petits traits bleu saphir qui couraient tout le long de leurs coques et s’entrelaçaient pour former d’étranges motifs. Des canons de tous types et formes se trouvaient ça et là sur la coque, prêts à descendre toute mouette qui s’approcherait de trop.

L’intérieur des vaisseaux ressemblait à l’extérieur, à dire que les murs étaient noir brillant, des traits bleus les parcourant en long et en large, un sol gris quadrillé gris foncé, les salles étaient remplies de dispositifs sombres aux utilités diverses. Des machines de commande, des consoles, des manettes, des plantations non cultivables de leviers et de boutons, des sièges flottants aux formes design sur lesquelles étaient assis des scientifiques Twyllords, dans leurs sombres armures noires et bleues.

- Enfin, marmonna le général interpellé par l’un de ses soldats.

Ils se trouvaient dans la chambre de commandes du Terentor, également la salle du trône du général. Elle était un peu plus spacieuse que les autres pièces, environ cinquante mètres de long sur vingt-cinq de large, avec au fond un trône fait dans un métal rare de couleur bleue, le Phazite. Il présentait des motifs marbrés d’un bleu clair qui se mêlait au bleu nuit, passant presque par le blanc. On obtenait le Phazite seulement en durcissant longuement du Phazon.

Le général assis sur le grand siège se leva. Il ressemblait à s’y méprendre à un ptérodactyle. Il était haut de près de quatre mètres, doté d’une têtes allongée vers l’avant, formant une sorte de bec à la pointe relevée, juste au-dessus d’une grande bouche pleine de dents à vous couper en deux un bloc de béton, et deux yeux noirs à la pupille rouge sang. Une longue queue mesurant près de six mètres, séparée en segments métalliques et terminée par une longue pointe d’acier lui tombait entre les « fesses », juste en dessous d’une plaque d’acier dorsale où l’on distinguait les articulations d’une paire d’ailes immenses, actuellement repliées, mais qui devaient bien donner une envergure de douze mètres une fois déployées. Une paire de bras mi-robotiques mi-organiques se situait en haut de son torse, qui était recouvert de deux plaques métalliques formant un V. Enfin, une paire de jambes musclées à la Rambo lui permettaient de se mouvoir aussi bien debout qu’à quatre pattes, voire en volant. Sur son torse était gravé dans l’acier la lettre grecque Phi Φ.

- Parfait, restez en formation dans le ciel, je m’occuperai moi-même de l’opération, puis vous interviendrez, dit-il.
- A vos ordres, général Phi Ridley…

Il s’avança dans la salle et franchit la porte du fond. Il traversa le dédale de couloirs qui lui étaient accessibles au vu de sa taille, et rejoignit l’aire de lancement du vaisseau. C’était un gros hangar aux murs sombres, des caisses d’outils aux fonctions mystérieuses posées un peu partout, entourant des chasseurs d’environ quatre mètres, aux ailerons divers, canons situés un peu partout et vitre en Phazite translucide pour éviter le traditionnel gag de la vitre qui se brise
et du pilote qui est aspiré dans le vide.

Phi déploya ses ailes immenses et s’approcha de la porte. Quatre Twyllords équipés de JetPacks s’approchèrent de lui, chacun ayant dans les bras une sorte de pierre brune allongée comme le bout d’un cigare, orné d’un joyau bleu et strié de petites veines blanches.
- Bien, allons-y, pour la gloire de notre Empire, il est impératif que Mobius nous soit soumise, lança Phi Ridley d’une voix sifflante.

Et il s’élança dans le superbe ciel bleu de Mobius, suivi de ses quatre sbires, volant en direction de l’île qui dérivait toujours tristement dans l’eau. Au passage, il remarqua une forme blanche qui chutait, non loin derrière eux. Aucun intérêt. Il se rapprochèrent d’Angel Island et se posèrent le moins délicatement possible.

-Bien, selon Maître *Censuré par l’auteur pour éviter le Spoil (j’en connais un qui va voir baisser son salaire !)*, l’entrée ne serait pas loin, dit Phi en observant les alentours. L’île était en grande partie recouverte par des forêts, quelques rivières, au loin s’élevait un autel destiné à accueillir une énorme Emeraud, et même quelques ruines anciennes. Justement, c’était une de ces ruines qu’ils étaient venus trouver.

- Là, mon général, lança l’un des sbires, qui étaient chacun partis en exploration. Je crois que j’ai trouvé. Je sens des restes de Phazon…
Tous s’approchèrent. En effet, le Sbire avait vu juste. Une trappe de pierre était cachée par d’énormes lianes, recouverte de ronces, et fissurée par endroits.
- Reculez, ordonna sèchement le général.

Il leva sa queue aussi longue que tranchante, faite des pointes d’acier accrochées les une aux autres, et l’abattit dans un grand fracas sur le sol, puis se mit à tourner sur lui-même. Sa queue balaya le sol, déracina les arbres, déchira les troncs et trancha même la pierre. Après une dizaine de secondes, il s’arrêta, et regarda son travail. Pour un peu, on aurait pu croire qu’un cyclone venait de passer ici, car il avait creusé un cercle vide d’une douzaine de mètres de diamètres, ou il ne restait que l’énorme dalle de pierre, à présent découverte. En s’approchant, on distinguait dessus des signes anciens semblables à des hiéroglyphes. Elle était presque brisée, à présent. Les soldats Twyllords se chargèrent de déplacer la grosse dalle et de la cacher dans un buisson. Ceci fait, il empoignèrent leurs pierres et descendirent dans les ténèbres. En attendant, Phi repensa au plan, car il ne devait y avoir aucune erreur.

L’un des hommes les plus puissants de cette planète, Robotnik, nous appartient déjà. S’il exécute correctement les ordres, il aura tôt fait de rebâtir son arme ultime et de mettre le pays à sa botte. Avec le piège tendu, il attirera Les Nuisibles dans sa base et les infectera. Une fois cela fait, nous lancerons l’offensive, accompagnés d’un Léviathan… »

Il fut tiré de ses songes par les soldats qui ressortaient par la trappe. Ils n’avaient plus en main les pierres, l’opération était un succès. Les Twyllords remirent leurs JetPacks et décollèrent, pour rejoindre la flotte immobile cachée dans les nuages. Au loin, Phi aperçut une silhouette rouge qui se dirigeait vers l’île. Il se hâta de rejoindre le pont du Terentor.

Plus tard, dans la salle du Trône, alors que les aéronefs étaient en orbite autour de Mobius, Phi Ridley ordonna d’une voix sèche :
- Lancez l’Hyperespace, je dois faire mon rapport au Maître.
Les soldats mécaniciens qui se trouvaient dans la salle exécutèrent l’ordre et manipulèrent quelques instruments sur leurs tables de contrôle. Une secousse ébranla le vaisseau entier et toute la flotte disparut, aspirée dans l’espace.


- Arrête de bouger, maugréa Amy.
- J’y peux rien, ça fait mal, grogna Sonic.
Ils étaient rassemblés dans le laboratoire de Tails, dans la petite salle du sous-sol. Après leur petite discussion musclée, ils avaient besoin de soins. Heureusement, la trousse médicale miracle de l’auteur était dans la pièce. Couverts un peu partout de bandages, Knuckles et Tails étaient déjà soignés, pendant que Amy tentait de transformer Sonic en momie

- Bon, on y va, dit Tails. Knuckles, raconte nous en détails ce qu’il t’est arrivé, s’il te plait…
- Ca va être long, alors ne m’interrompez pas où on sera encore là l’année prochaine. Lors de notre dernière grande bataille avec Eggman, j’ai récupéré les Chaos Emeralds et la Master Emerald et je suis retourné vers Angel Island. En chemin, je suis tombé sur Shadow. Il m’a volé une Emerald et s’est enfui. Je n’ai pas encore compris pourquoi, d’ailleurs. Arrivé à la côte, j’ai vu l’île qui dérivait tristement dans l’océan. Usant du pouvoir des Emeralds et de ma capacité à planer, j’ai volé en ligne droite jusqu’à elle. En chemin, j’avais cru vois une sorte de dragon qui s’envolait vers les nuages, mais je crois que j’ai rêvé.

J’ai regardé ou je me trouvais sur l’île, et, une fois repéré, je me suis dirigé vers le Temple au sommet.
Pendant mon voyage vers le cœur de l’île, je ne devrais pas vous rappeler qu’Angel Island est grande, que la parcourir prend du temps, et que moi-même je ne la connais pas par cœur, j’ai trouvé une sorte d’entrée dans le sol, presque invisible depuis le ciel et le sol, à moins de se trouver à quelques mètres. Elle se trouvait dans une zone dévastée, comme si quelqu’un était déjà venu. J’aurai bien voulu y entrer, mais je devais d’abord m’occuper de remettre les Chaos Emeralds et la Master Emerald à leur place, j’ai donc marqué l’endroit pour le retrouver après, et j’ai tracé semé des pierres pour retrouver l’endroit.

Arrivé à l’autel, j’ai posé les Emeraudes qui me restaient à leurs emplacements, j’ai vérifié que tout allait bien, et je suis retourné en arrière. Après une heure, j’ai retrouvé l’endroit, et j’y suis entré. C’était effrayant, pour tout vous dire. Un long couloir s’étendait devant moi, dans les ténèbres, et des portes le bordaient. Ma curiosité l’emporta, et je suis parti en avant. Le couloir semblait traverser toute l’île en sens inverse. Au bout d’un moment, j’ai aperçu des torches aux murs, signe que l’endroit était soit habité, soit que quelqu’un était passé là il n’y a pas longtemps, soit que l’auteur a inventé le feu inextinguible.
- T’as rien capté, souffla une Voix Lointaine.

Après les torches, les escaliers, poursuivit l’échidné. Car bientôt, j’arrivai au sommet d’un immense escalier qui s’enfonçait dans le noir car les torches n’étaient plus allumées, plus bas. Arrivé en bas de ce long passage, j’arrivai sur une grosse dalle de pierre brune, sur laquelle se trouvaient quatre pierres en forme de demi cigare, ornées de pierres brillantes bleues. Elles étaient situées au bord de cette plaque qui devait former un carré d’environ trois mètres de côté. La seule lumière émanait des joyaux placés sur ces stèles, pour le reste, c’était le noir total. J’avançai encore d’un pas, puis d’un autre, pour arriver au centre…

- Et que s’est il passé ensuite ? Demanda Amy, impatiente.

- Tout s’est alors passé très vite, reprit Knuckles. Au moment où j’ai posé mon pied au centre, les quatre stèles se sont illuminées, et la salle entière s’est révélée sous mes yeux. Elle était simplement immense, avec d’énormes torches accrochées aux murs, qui se sont allumées à l’illumination des pierres. D’étranges motifs et dessins ornaient les espaces sur les murs qui n’étaient pas occupés par les torches. Je n’ai presque pas au le temps de réagir, avant que les quatre stèles ne lancent un faisceau lumineux sur moi. Elles m’ont paralysé, et je me suis presque évanoui.

« Dernière édition: Avril 14, 2010, 12:35:37 pm par Omega Ridley »
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Re : [FanFic] Corruption ~ Saison I : Mobius sous les Ténèbres
« Répondre #21 le: Novembre 22, 2009, 07:13:37 pm »
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Ensuite, j’ai seulement de vagues souvenirs, mais l’essentiel est resté. Quand je me suis réveillé, les quatre stèles étaient encore dans la pièce, mais la pièce en elle-même avait totalement changé. On aurait dit un laboratoire sombre, avec des tubes d’une étrange matière bleue situés au plafond, et la pièce était sombre, comme dans les films Star Worms qu’on se passe le soir quand je fais un passage au labo. J’étais solidement attaché sur une sorte de chaise longue à torture, et des êtres étaient penchés sur moi. Ma vision était brouillée, je ne distinguais pas bien leurs visages, mais je voyais bien qu’ils portaient des casques à trois pointes orientées vers l’arrière. Quand elles m’ont vu me réveiller, les personnes se sont agitées, m’ont maintenu alors que j’étais déjà attaché.

Dans le fond, j’apercevais, en tournant de la tête, deux silhouettes. L’une était énorme et ressemblait presque à un dragon, l’autre était plus petite, à peu près deux mètres, semblait porter une cape et avait une tête disséminée dans l’ombre, si bien que je ne pouvais distinguer que ses formes. La personne semblait posséder des pics qui formaient des S sur les côtés de sa tête, et un qui partait en l’air. Je n’en ai pas vu plus car un des êtres m’a caché la vue.

J’ai senti une longue seringue pénétrer dans mon bras, et m’injecter quelque chose, sans doute le liquide dont Tails nous a fait une analyse il y a peu. Toute volonté propre m’a alors quitté, et je me suis senti très faible. Les créatures sont parties, sauf les deux silhouettes du fond qui se sont approchées. La plus petite m’a posé la main sur le front et a marmonné des paroles incompréhensibles.

- « Tu as une semaine, échidné Knuckles, lança la silhouette de dragon, pour préparer l’arrivée de nos forces sur Mobius. À ce moment, la planète devra être prête, et nous obtiendrons enfin ce que nous sommes venus y chercher. Maintenant, va… »

Il retira sa main de mon front, et une lumière m’engloba. Je compris qu’il me renvoyait sur Angel Island. Avant de partir, j’ai cru les entendre marmonner :
- « N’aurait il pas mieux valu le piquer dans le coeur, Maître ? »
- « Ne t’inquiète pas, Iota, ça suffira, et ma simple présence à sans doute comblé ce détail insignifiant. » lui répondit l’être plus petit.

Quelques instants plus tard, je me retrouvai à l’autel des Emeralds. Toutes celles que j’avais ramenées étaient encore là.
Mon esprit était tourmenté. Rapidement, je me suis retrouvé près du bord de l’île et j’ai plané vers le sol, survolant la mer pour arriver facilement jusqu’à la première ville visible. Mon objectif : préparer l’arrivée des ennemis. J’ai massacré les forces policières du coin, détruit des maisons entières, ravagé tout sur mon passage…j’étais comme un cyclone. Je ne me contrôlais pas. Je merdais, et au fond de moi, je ne voulais pas du tout faire ça…

Même Prison Island a pris un coup quand je suis arrivé. De cet endroit, j’ai volé jusqu’à Saphir City.
Poussé par un instinct soudain, j’ai eu envie de me rendre chez Tails. Je pensais que c’était vous, les seuls à pouvoir me soigner. Et la suite, vous la connaissez, bien entendu… »


Le Lynx grogna dans son sommeil. Visiblement, ce n’était pas la couchette qui l’ennuyait. C’était dans sa tête que ça se passait. Et justement, sa tête, l’auteur vous propose d’y faire un tour en flash-back…

« - Planète Oxymion, dix ans auparavant. »

- C’est pas bon, ça, grogna le général. Nos troupes perdent du terrain. Encore quelques jours et ces maudits Twyllords nous auront vaincus, voire pire, corrompus.
Ils étaient installés dans une tente noire, quelques caisses de matériel et d’armes posées sur les bords, une table au centre avec une carte de la région déployée dessus…pas de doute, nous étions sur le front.

Plusieurs personnes se trouvaient dans la tente. On y voyait le général Shiny the Hedgehog, ses deux poignards en argent attachés à sa ceinture, il regardait la carte en ayant l’air de réfléchir. À côté de lui se trouvait un soldat félin prêt à apporter les ordres aux autres. Et sur une boîte, assis là tranquillement alors que des coups de feu et de rayons résonnaient dehors sans interruption, se trouvait notre cher petit Lynx, alors âgé de seulement six ans.

- Que faisons nous, mon commandant ? Demanda le soldat ; un peu nerveux. Il était habillé d’un casque vert, portait une ceinture avec quelques sacoches pour le petit matériel, une arme à rayon pendait de sa ceinture. C’était un chat brun, avec quelques touffes de poils grises ici et là, et des yeux bleus. Son attitude nerveuse s’expliquait par le fait que les troupes ennemies mettaient à terre la plupart de ses hommes.

- Je ne vois qu’une seule solution…si je ne veux pas ordonner la retraite, je vais venir me battre avec vous, et non me traîner ici tel un lâche. Un vrai guerrier, s’il meurt, le fait au moins avec honneur. Fiston, tu restes ici, lança t’il au petit Lynx qui voulait sans doute sortir de la tente par curiosité. Décidément, les enfants…

C’était sans doute la dernière fois que le petit voyait son père bien vivant. Il observa une dernière fois ce paternel avec qui il aimait tant jouer, lire, faire des chatouilles…Shiny the Hedgehog était un hérisson de couleur bleu foncée, avec une touffe de poils gris sur le ventre et dans les cheveux. Il avait une veste militaire, un pantalon du même genre, et deux poignards en argent qui pendaient à sa ceinture. Ces armes ne le quittaient jamais. Même quand il dormait et que ça faisait chier madame.

Il sortit de la tente et regarda autour de lui. Ils se trouvaient à l’orée d’un petit bois, face à une grande plaine découverte, assez désertique et sableuse, où se déroulaient les combats. Quelques tranchées étaient creusées dans le sol, des soldats s’y terrant pour échapper aux rafales mortelles de l’ennemi. Ces ennemis, au nombre d’un bon millier, avançaient à l’horizon, accompagnés d’énormes chars lévitants à gros mortiers. Ces derniers crachaient des salves de tirs bleus sur les Félians cachés, et provoquaient des ravages dans les rangs.

Shiny se lança en avant, zigzaguant entre les tirs ennemis, accompagné de son soldat, pour rejoindre les hommes cachés dans les tranchées. Un tir explosa à quelques mètres de lui, le projetant sur le côté de manière brutale et brouillant un court instant sa vision. Reprenant ses esprits, il se releva et vit son soldat baignant dans une flaque de sang, le tir ennemi l’ayant presque coupé en deux. Son visage exprimait la terreur du dernier instant où il avait pu vivre, son corps inanimé couché sur le sol. Shiny sut immédiatement qu’il était trop tard, et ferma les yeux un instant. Peu importe les tirs qui sifflaient à ses oreilles, d’après lui, un soldat méritait un hommage, aussi petit soit-il. Après quelques secondes de silence, il se décida à continuer, laissant là le corps du défunt, et parcourut au pas de course les derniers mètres pour se jeter dans une tranchée proche.

- Mon commandant ! S’exclamèrent quelques soldats, réjouis de le voir. Il faut nous aider, vite, lança un soldat. Ça fait presque quatre heures qu’ils nous bombardent, on a perdus pas mal d’hommes…
L’un des guerriers derrière lui prit une balle dans la tête et s’écroula au même moment.
- Je suis là pour ça. On va leur montrer qu’on n’est pas des chatons qui se cachent dans leur panier, les gars ! Lança le général, une balle frôlant sa tête. Sa remarque déclencha des cris d’enthousiasme parmi les réfugiés.
- On va faire une percée, les gars, lança le soldat qui avait parlé la première fois. Avec nous,  commandant !
- Que la fête commence ! Ricana Shiny, en sortant ses poignards.

Et ils sortirent en courant, par dizaines. Les soldats d’à côté ayant vu le mouvement, ils les imitèrent et rapidement, plus d’une centaine de soldats hurlaient des rage en brandissant leurs longues mitraillettes laser, suivant le commandant qui bondissait à leur tête. Ses sauts couvraient presque dix mètres d’un seul coup. Lorsque les deux armées se rencontrèrent, Twyllords contre Félians, le bain de sang commença. Bien que les ayant vu venir, les Twyllords avaient étés un peu décontenancés par cette attaque fulgurante. Shiny bondissait, tranchait, déchirait ses ennemis avec une étonnante facilité. Ses soldats, derrière lui, tentaient de l’imiter en bourrinant avec leurs grosses armes. Plusieurs tombèrent, déchirés par les longues lames que les Twyllords avaient aux bras droits, armés d’armes au plasma dans leurs bras gauches. La bataille était réellement engagée, et personne ne cédait face à l’ennemi, d’aucun côté.

L’un deux fut plaqué au sol par un Twyllord. Ce fut sa dernière vision en tant que soldat libre. Il put voir le masque noir de son ennemi de plus près que bien d’autres. Le soldat Twyllord était habillé d’une armure noire parcourue de traits bleus, un nez pointu et métallique qui lui sortait du casque. Deux espèces de pointes sortaient de ses épaules et formaient des lames qui remontaient à droite et à gauche de sa tête. L’ennemi maintint le soldat Félian au sol, enleva son gant métallique noir et plaça sa main sur le front du soldat. Un liquide bleu remuant, taché de blanc, se déversa de sa paume directement dans le front du soldat. Celui-ci cessa rapidement de se débattre. Un sourire cruel était apparu sur ses lèvres…

Tous deux se relevèrent, se jetèrent un regard et se jetèrent en même temps sur le soldat Félian le plus proche. Surpris par l’assaut d’un ennemi comme de son camarade, il ne put se défendre et s’écroula au sol, dans une large flaque de sang…

Le soldat nettoya son arme couverte de sang en la frottant dans un bout de tissu, et regarda son ancien compagnon mort d’un regard cruel.

Il ricana. Il était corrompu. Il n’était plus qu’un esclave au service du mal.

« Dernière édition: Avril 14, 2010, 12:48:39 pm par Omega Ridley »
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Re : Re : [FanFic] Corruption ~ Saison I : Mobius sous les Ténèbres
« Répondre #22 le: Décembre 24, 2009, 11:37:14 am »
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Voilà, enfin le chap' 7, un peu en retard vu que j'ai repris mon avance sur les chapitres suivants. Allez, enjoy, parce que je suis pas d'humeur à faire un long discours Tongue

Corruption ~ Saison I : Mobius sous les ténèbres
Chapitre VII : Analyses et discussions


- Mmmh…
Tails réfléchissait, assis dans son fauteuil. Ils étaient tous les quatre remontés du sous sol vers le premier. La maison-laboratoire était bâtie à peu près de la manière dont l’auteur va vous en proposer le plan écrit. Bah non pas d’image, la production, c’est tous des feignasses, et puis c’est mieux de s’imaginer les choses. C’est ce qui fait le charme de l’écriture. Mais revenons-en à nos hérissons.

Le laboratoire était constitué d’un sous sol, formé d’un couloir unique bordé de portes qui menaient à la remise, à un entrepôt, un laboratoire d’analyse et une porte dans le fond qui menait à quelque chose mais on sait pas quoi. Rez-de-chaussée, vous avez la porte d’entrée qui mène dans le hall, à gauche, le labo-atelier principal, à droite le dépôt à bidules. Au fond, deux escaliers, un qui mène vers le sous sol, un vers le premier. Juste à côté, z’avez une porte qui mène à la véranda arrière et au jardin. Et au premier, c’est la zone confort, avec salon, chambres, cuisine, salle à manger, salle de bain, etc…et justement, nous on est dans le salon.

Comme dans tout salon qui se respecte, il y avait au mur une télévision MED écran plat, une lecteur Bou-rey, une montagnes de boîtes de Dévédés, tout ça au mur du fond. En face, c’était la porte de l’escalier qui menait au rez-de-chaussée, et entre les deux, sur un espace de près de quinze mètres, il y avait quelques fauteuils ultra chics dans lesquels se trouvaient nos amis. Aux murs des côtés, il y’avait des fenêtres qui offraient de superbes panoramas sur le paysage de campagne qui se trouvait derrière le laboratoire, ce dernier se trouvant en bordure de la ville. Retour au salon, sous les fenêtres, on trouvait des petites commodes sur lesquelles se trouvaient des dizaines de bibelots, comme des collections de moules de l’espace, d’huîtres épicées, de statuettes blanches et noires ramenées de Mazuri, et tout un tas de trucs inutiles que la prod’ jugeait bon de foutre là, parce que mine de rien, un salon qui fait riche, c’est trop la classe.

- C’est confortable, dit Knuckles en s’installant plus confortablement dans son fauteuil.
- Oui, mais…laissez-moi quelques secondes pour réfléchir. Demanda Tails
Il cherchait une solution pour éviter que l’échidné ne sombre à nouveau dans cet état de folie.
- Je crois que…commença Tails.
- Il vaille mieux que tu ailles faire une analyse sur le liquide ? Termina Sonic.
- Oui, c’est la seule solution si je veux arrêter la propagation de cet espèce de virus.
Il se leva, et sortit de la pièce en ne prononçant pas un mot. Ces dernières minutes, une vague de silence glacial s’était abattue sur la petite équipe, encore pire que l’épidémie de grippe R2D2 qui vous rentre dans le lard et qui n’en sort plus.
- Amy, retourne te coucher, je vois que tu es fatiguée, dit Sonic
- Mais…non, je reste ici, si tu as quelque chose à dire, tu nous le dis à tous, répliqua la hérissonne
- S’il te plait, ça ne te concerne pas, Amy.
- Mais…
- Tu es fatiguée, même assise, tu trembles un peu, alors s’il te plait, va te coucher.
- Ca ne te ressemble pas d’être aussi amical avec moi…mais bon, j’y vais, répondit la hérissonne rose en se levant également pour retourner dans sa chambre, un petit sourire sur les lèvres. Arrivée sur le pas de la porte qui menait aux chambres, elle s’arrêta et se retourna pour regarder gravement le hérisson dans les yeux, et murmura à voix basse :
- Uniquement parce que c’est toi qui me le demandes.
 Elle franchit la porte située à gauche, pénétra dans le couloir et s’en fut.

- En effet, ça ne te ressemble pas, Sonic, renchérit Knuckles. Tu veux que je m’en aille ou bien…
- Non, reste, je voulais te parler en tête à tête, Répondit le hérisson.
- De quoi ?
- De ce que tu comptes faire maintenant ? Je m’explique rapidement : Tu as détruit des centaines d’installations, des complexes, des villes, des immeubles, de vies. D’une manière ou d’une autre, tu devras payer tes crimes, voulus ou pas.
- Mais je…je ne l’ai pas voulu, justement !
- Et on a une superbe preuve pour le démontrer. Quand la police viendra, on leur présentera l’échantillon et on verra si…

- J’ai trouvé ! s’exclama une voix en provenance du sous sol.
Sonic et Knuckles sursautèrent. Amy apparut de nouveau derrière la porte du couloir, entra et suivit les deux autres. Les trois hybrides descendirent jusqu’au sous-sol et rejoignirent Tails qui semblait avoir fini son analyse du liquide.


- C’est si calme…pensa le président.
Il roulait sur une route bordée d’arbres pour qui l’automne avait pris un peu d’avance. Les pneus de la limousine Corbillac noire crissaient sur le bitume, d’un bruit quand même assez doux, rendant le moment assez agréable.

Au loin se dressait Central City, ses hauts immeubles donnant l’impression de gratter les nuages de leurs nombreux étages. C’était la capitale, située au nord de Saphir City, deuxième grande ville du pays, et également au nord de Green Hill. Elle était vachement grande, bondée comme les rues de Nouillorque par heure de pointe, et toujours à la pointe de la technologie. Ici se trouvait également la maison présidentielle, aussi nommée la « Baraque Blanche », où justement nous nous rendions.

- Mr. Le Président…c’est une grave affaire, que devons nous faire ? demanda la secrétaire, anxieuse, assise sur un siège situé latéralement à l’intérieur de la voiture. La plupart des complexes militaires sud ont été détruits, et nos forces armées grandement diminuées. Si les extraterrestres passaient à l’assaut maintenant, nous serions presque assurément perdus…

Le président regarda d’un air embêté sa secrétaire, préparant mentalement sa réponse. La jeune femme devait avoir environ vingt-cinq ans, cheveux blonds châtain, nez de Cléopâtre et décolleté rouge large offrant un joli panorama. Encore plus que les arbres dehors, d’ailleurs. Et pour finir, un ordinateur portable Machintruc sur les genoux.

- Après les attaques extraterrestres dans le sud du pays il y a deux jours, et maintenant cet échidné fou…Buggles, c’est bien cela ?...Qui ravage nos installations, nous voilà bien vulnérables, en effet. Heureusement que l’affaire du sud ait été étouffée, ou le pays aurait été en alerte maximale. Il ne faut surtout pas que la population apprenne que des Aliens se trouvent actuellement au-dessus de nos têtes, constata le président avec amertume.

Il était d’apparence normale, pour un président. Cheveux brun foncé coupés courts, nez aquilin, menton pointu, yeux bleus, costume bleu foncé avec cravate rouge, et une carrure normale pour un homme de quarante ans.

- Faites lancer un recrutement discret. Disons à l’est. Et faites acheter de nombreux canons antiaériens afin de les contrer. Je ne veux pas que le pays tombe à leurs mains, est-ce clair ?
- Oui, Monsieur, répondit la secrétaire. Je note…

Entre-temps, la limousine était parvenue à franchir les infranchissables murs de voitures et d’accéder à la « Baraque Blanche ». Elle s’arrêta dans un crissement de pneus, et le président sortit, faisant craquer le gravier sous ses pieds, et suivi de sa secrétaire. Au passage, visite rapide des lieux, à savoir une grande baraque blanche avec deux grandes ailes sur les côtés (nan, pas les ailes qui servent à voler mais celles qui appartiennent à une grande maison, on utilise le jargon approprié, à la prod’, nous.), des fenêtres partout là où il n’en faut pas, et un grand jardin avec fontaines et arbres orangés.

En pénétrant dans le vaste hall d’entrée, le président fut accueilli par ses traditionnelles suites de gardes du corps, costume noir cravate, profil d’armoires à glace et crâne chauve. Il s’avança et monta les marches de l’escalier en marbre situé au centre du hall, pour monter au premier et ainsi rejoindre son bureau et réfléchir aux problèmes du pays. En haut, de nouveaux gardes rejoignirent les premiers, donnant l’air d’une bande de moutons suivant leur berger. Arrivé à la porte de son bureau, il l’ouvrit, laissa entrer deux ou trois gardes pendant que les autres montaient la garde à l’entrée. Il vit alors son premier ministre, auquel il avait demandé de faire sécuriser encore plus l’endroit, en raison des Extraterrestres qui pouvaient attaquer à n’importe quel moment.

- Ah, bonjour, Mr. Le président ! Lança le ministre. Avez-vous fait bonne route ?
- Oui, merci, mon cher. Avez-vous, comme je vous l’ai demandé, bien fait tout assurer ?
- Comme vous pourrez le constater, monsieur, j’ai fait bien plus que tout assurer, répondit-il en triturant sa cravate rouge. Vous venez de pénétrer dans la zone la plus sécurisée de toute la planète…

Le mur derrière lui explosa en morceaux.

Une fumée épaisse se répandit dans le bureau, des éclats du mur volèrent en tous sens. L’un d’entre eux toucha à la tête le ministre, qui s’écroula dans une mare de sang, suivi par l’un des trois gardes. Immédiatement, les deux derniers se précipitèrent pour aider le président et le protéger.

La fumée disparut lentement, et ils purent voir l’ampleur des dégâts. Chaises et meubles renversés, bureau présidentiel ayant jugé plus confortable le lustre du plafond au tapis du sol qui était maintenant déchiré, plusieurs fenêtres brisées, et deux corps au sol. L’un des gardes restants se pencha et prit le pouls des deux victimes.

- Aucun survivant, annonça t-il de sa voix grave. Nous ne pouvons plus rien pour eux, monsieur…monsieur ?

Mais le président ne le regardait pas, il regardait plutôt le mur qui avait explosé. Ce n’était pas un attentat, sinon la bombe aurait été plus puissante et mieux placée. Derrière les nombreux gravats se dressait une silhouette. Celle d’un homme grand, à la moustache démesurée et au ventre plus que rebondi.

- Bonjour, Mr. Le président, annonça calmement Robotnik en s’avançant, pendant que tous les autres gardes du corps se ruaient dans la pièce, alertés par l’explosion.


Un geyser de sang gicla devant le hérisson, tandis qu’il s’avançait, fonçant en boule, avec ses poignards, sautant et écrasant ses ennemis. Mais depuis quelques minutes, les choses avaient changé.

En lançant une riposte surprise, les Félians avaient pensé que la victoire serait à portée de main. Ce fut une erreur. Les hommes tombaient, déchirés par les lames que les Twyllords portaient sur les épaules, par leurs épées, ou par les énorme obus à Phazon que projetaient les chars d’assaut ennemis. Shiny remarqua que c’étaient justement ces machines, au nombre de trois, qui faisaient les plus gros dégâts. Il trancha la gorge d’un Twyllord proche, se fit entailler la jambe par une lame ennemie, faisant gicler du sang. Il s’écroula à moitié avant de voir celui qui lui avait infligé cette blessure. C’était un commandant, repérable par son armure argentée et non noire. C’étaient des soldats génétiquement modifiés et beaucoup plus entraînés que les ennemis normaux.

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Re : Re : Re : [FanFic] Corruption ~ Saison I : Mobius sous les Ténèbres
« Répondre #23 le: Décembre 24, 2009, 11:38:23 am »
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- Toi, tu vas payer, chuchota le hérisson en se relevant, un poignard lancé en avant.
L’ennemi esquiva sans problème le coup et envoya un coup de genou dans le ventre du hérisson qui fit un vol plané avant de ratterrir sur le sol dur. Le commandant se rua sur lui, lame au bras, visant sa nuque. D’un geste rapide, le hérisson se retourna, et roula sur le côté. Une vive douleur lui transperça l’épaule, quand il comprit que son esquive avait foiré. Il se releva, sauta au dessus de son ennemi et lui envoya son poing dans le dos. L’ennemi arrêta le coup en se retournant sur place, puis balança Shiny sur le côté, où sa tête heurta un rocher. Sonné, il parvint tout juste à éviter la lame de l’épée du Commandant Twyllords qui s’enfonça dans une pierre à l’endroit où sa tête s’était trouvée une seconde auparavant. Shiny se retrouva sous le ventre du Twyllord, qui lui envoya un coup de pied dans le tibia en essayant de sortir son épée du roc. Dernière option disponible : Lever le bras pour enfoncer les poignards dans le corps du Commandant.

Une demi seconde plus tard, le hérisson recevait un gros corps inerte sur la tête. Il le repoussa et contempla rapidement son œuvre. Le corps portait deux grosses marques que les lames d’argent lui avaient infligées, et du sang bleu s’écoulait de ces trous. Du sang corrompu.

Shiny lança un regard autour de lui : Les ennemis prenaient l’avantage, corrompant les troupes. Par bonheur, deux des gros chars avaient commis l’erreur de prendre le même régiment de Félians pour cible et s’étaient trop rapprochés l’un de l’autre. Le résultat avait été une collision et une explosion immense.

Il se relança dans la bataille, tuant tous ceux qu’il rencontrait. Une dizaine de soldats tomba, l’un d’eux faillit crever un œil à Shiny, qui esquiva, mais fut touché à l’oreille. Il commençait à souffrir, les blessures devenaient trop nombreuses.
- Que ça s’arrête, s’il vous plait, que ça s’arrête…pensait-il. Mais rien ne s’arrêtait. Un groupe de ses propres hommes tenta de l’attaquer, mais fut repoussé. Les hommes corrompus s’arrêtèrent devant les Félians qui étaient venus aider leur meneur. D’un habile coup de sa grosse queue touffue, l’un des Félians fit tomber les ennemis au sol, où ils furent achevés.

- Nos pertes sont trop importantes, mon général, lança l’un d’eux. Nous avons l’avantage, mais…
- Alors il faut en profiter, dit le général. Honorons les âmes de nos guerriers qui sont tombés au combat en finissant ce qu’ils ont commencé.
- Bien, mon général ! Lancèrent les hommes.

Epaulé par ses quelques soldats, il se relança dans la bataille…

Dix têtes coupées plus tard.

Au loin, le tank restant faisait des ravages. Shiny décida d’attraper une grenade, tombée du corps d’un Twyllord mort, et pas encore dégoupillée. Il bondit avec ses jambes musclées vers la masse imposante d’acier noir et bleu qui défonçait tout sur son passage. C’était une grosse machine à large mortier, flottant environ une cinquantaine de centimètres au-dessus du sol. C’était juste parfait, songea le hérisson en approchant.

À deux mètres de l’énorme machine, il lança son pied en avant et exécuta une glissade pour se retrouver sous le véhicule. C’était le moment où jamais. Il prit l’un de ses poignards, et l’enfonça dans la coque blindée. Une arme normale n’y serait pas arrivée, le blindage étant très solide. Le poignard, lui, y parvint. D’un mouvement du bras, le hérisson traça un cercle dans le métal et retira la partie qu’il avait découpée. Le char se mit en mouvement au moment ou Shiny pénétrait dedans. À l’intérieur, il vit des tableaux de commandes, verts fluo, avec des quantités de boutons inutiles et utiles, et trois soldats Twyllords qui l’avait entendu. Il fut plaqué sur le tableau de bord, une lame sur la gorge, une deuxième qui se levait pour le trancher.

- Oh ! S’exclama-t-il. Un kiwi alpiniste !
Le Twyllord, bien qu’il ne se retourna pas pour regarder le kiwi qui grimpait réellement au mur du fond du char, eu un moment d’hésitation, qui permit au hérisson de lui mettre un bon gros coup de pied dans ses deux inexistantes, et ainsi de se dégager de l’emprise de l’ennemi, qui se tordait à présent de douleur sur le sol, et qui fut achevé d’un coup de lame. Les deux autres se jetèrent sur le guerrier sans hésiter, lames en avant. Les armes Twyllord étaient variées, mais leurs épées étaient quand même le genre d’arme qu’on aime bien avoir avec soi, étant donné qu’elles mesurent près d’un mètre, pèsent cinquante kilos et coupent des cheveux en deux dans le sens de la longueur. En gros, quand y’en a deux qui vous tombent dessus ; c’est pas la joie. Mais c’est avec le sourire que Shiny roula sur le sol et passa sous les lourdes armes de guerre qui se plantèrent dans le tableau de commandes d’où jaillirent des étincelles.

Le hérisson acheva d’un seul coup ses deux ennemis, leur tranchant la gorge avec l’un de ses poignards. En regardant le dernier corps tomber à terre, il ne put s’empêcher de souffler un peu, de soulagement, apparemment. « Pourquoi faut-il toujours que je sois si téméraire ? » Se demanda t-il intérieurement. Il passa alors à la véritable raison de sa présence en ces lieux, à savoir faire péter la machine. Il prit les commandes du tank, et se dirigea vers un groupe important de réfugiés Twyllords, qui bondit de joie en voyant la lourde machine s’avancer pour leur prêter main forte. Il dirigea le canon vers un groupe de Félians qui tentaient d’attaquer les Twyllords, feintant de les prendre pour cible. Il dégoupilla la grenade, la place dans un trou d’où elle ne pourrait pas rouler sur le sol, et ressortit rapidement par le trou sur le sol. Il exécuta une roulade sur le sol, passant sous l’arrière du Tank, puis regarda l’engin se diriger vers le groupe d’ennemis qui comprit trop tard, en voyant Shiny ressortir, qu’ils avaient été bernés. Malheureusement, il était trop tard, et le char explosa devant eux, créant un gros champignon noir et rouge qui consuma les ennemis qui n’avaient pas encore été éjectés.

Au loin, il ne restait que quelques Twyllords, encerclés par les Félians survivants. Quelques tirs de blaster laser étaient encore perceptibles, et les ennemis ne semblaient pas vouloir lâcher prise, mais il ne fallut pas logntemps pour les vaincre, tuer les trois quarts et faire des derniers des prisonniers.

Vingt minutes plus tard, la petite armée de survivants revenait au campement, avec quelques prisonniers bien ficelés en prime. Ils laissèrent derrière eux le champ de bataille, les centaines de corps sans vie, si on exceptait qu’ils ramenaient les corps de leurs blessés à eux en même temps. Shiny alla s’installer dans sa tente, et s’assit à table pour rédiger son rapport de bataille à l’attention du Quartier général. Il n’avait pas remarqué que son fils n’était plus assis sur la boite de munitions, au fond de la tente.

Le petit se baladait gaiement dans le campement, à l’insu de tous, si petit qu’on ne le remarquait pas. Ce n’était d’ailleurs pas très difficile, avec son poil beaucoup plus brun et terne qu’il portait à son enfance. Ses petites chaussures brunes à la bande noire seraient plus tard remplacées par des modèles plus grands, et sa coiffe ne faisait pas encore le volume normal. En gros, impossible à repérer, l’espion idéal, le céréale killer par excellence, le meilleur dégraissant pour votre évier, le…veuillez excuser ce moment d’égarement de l’auteur.

Il avait toujours été d’un naturel joyeux et joueur. Il détestait les batailles, ayant déjà assistées à certaines d’entre elles. Que faisait-il sur un champ de bataille, alors ? La réponse était que la mère était trop occupée à superviser les réparations en ville, les baby-sitters manquaient, et ce n’était qu’en l’emmenant ici qu’il y avait le moins de risques.

Bref, le lynx gambadait joyeusement dans le camp, ne se souciant pas beaucoup des quelques adultes blessés passant par là. Il entendait des cris de douleur s’élever de l’infirmerie, mais ne s’y rendit pas, car, bien que jeune et d’un naturel curieux, il n’avait jamais pris goût à la violence et à la souffrance, préférant se réfugier dans les livres.

Il vit deux soldats qui s’amusaient à lancer des cacahuètes en l’air, pour les rattraper en bouche juste après. L’un d’eux avait un paquet bien rempli dans la main. Il adorait les cacahuètes, on lui en donnait souvent quand il était sage…peut-être, vu qu’il était resté dans la tente pendant que son papa combattait, il pourrait avoir le sac de cacahuètes ? Il s’approcha, bondit furtivement pendant que les deux soldats regardaient en l’air, regardant une cacahuète faire des sauts périlleux, et attrapa le sachet sans que son propriétaire ne s’en rendre compte. Il alla se cacher derrière une tente et prit une poignée de cacahuètes pour les manger.

- Hein ? Mes cacahuètes ! s’exclama le soldat, se rendant compte que son paquet n’était plus là.
- Je parie que c’est le gosse…marmonna le second. Il adore ça, et en plus, il est vachement rapide quand il saute. Faudra qu’on m’explique son truc, un jour…

Derrière la tente, le petit pouffa de rire et s’enfuit, son trophée en main, avant de sentir une bourrasque de vent passer dans sa coiffe.

Une ombre gigantesque, semblable à celle d’un monstrueux dragon, passa sur le sol devant lui. Levant les yeux, il vit passer, à environ quinze mètres d’altitude, la créature à laquelle appartenait cette ombre, à savoir…


- Qu’est ce qu’il y a, Tails ? Demandèrent en même temps Sonic, Knuckles et Amy, se ruant à travers l’encadrement de la porte du laboratoire souterrain. Le renard se retourna, une loupe en main, ses deux queues suivant le mouvement du corps.

Ils se rapprochèrent tous de la table où Tails travaillait, et regardèrent ce que le renard avait trouvé. Au milieu de quelques papiers volants et d’écrous, un microscope était braqué sur une partie du prélèvement du liquide.
- J’ai découvert deux, trois choses intéressantes. Premièrement, ce virus, appelons-le comme cela, est très mutagène, en gros, tu aurait rapidement été changé en autre chose, Knuckles.
L’échidné se contenta d’émettre un grognement, mais on y percevait un certain soulagement.

- Ensuite, poursuivit Tails, ce virus peut se reproduire très rapidement, et sans l’aide de cellules hôtes. Il peut ainsi, de quelques gouttes, se transformer en une énorme masse gélatineuse. J’en ai fait l’expérience, jetez un œil, dit-il en pointant son doigt sur la table d’en face.
Un petit pot s’y trouvait, rempli de cette chose. Tails n’y avait versé qu’une goutte, il y avait environ dix minutes. Maintenant, on aurait facilement pu remplir un pot de yaourt à la banane non bio avec.

- Et ce truc semble avoir une mémoire…disons tactile, ou génétique. Bref, si une personne le touche ou est infectée, le virus gardera en mémoire un peu d’ADN de cette personne. Ici, on peut en retrouver deux, l’un venant de Knuckles, l’autre…
- De son agresseur, termina Amy. Ca semble logique.

« Analyse terminée », lança une voix derrière eux. « Merci d’utiliser les Analyseurs Vatfèrfout, et au revoir. » Ils se retournèrent et regardèrent la machine qui avait annoncé le message ô combien miraculeux permettant de faire avancer le scénario.
- J’ai fait une analyse avant votre arrivée, expliqua le renard, pour retrouver l’ADN de l’agresseur. Et maintenant...
Il pianota un instant sur le clavier de l’énorme ordinateur, et une série de chiffres s’afficha à l’écran, remplacée ensuite par des images diverses, et enfin, le résultat de recherche montra une image tridimensionnelle de ce que l’ordinateur avait trouvé.
Et enfin, ils le virent, le mystérieux personnage qui semblait être la cause de cette histoire depuis le début. Amy ne put retenir un « beurk » et Tails un regard de dégoût, tous comme les deux hybrides restants. Ce n’était pas très difficile, d’ailleurs…

On aurait dit une sorte d’étrange dragon très incomplet, à savoir que ses ailes n’étaient qu’un squelette sans membrane, son poitrail laissait libre certains organes, il lui manquait la moitié des jambes et des bras, et sa queue ne se finissait que par quelques fils de chair qui pendouillaient…

- Comment un truc pareil peut vivre ? demanda Sonic, écœuré.
- je crois…répondit Knuckles…je crois, si je me souviens bien, que c’était bien ça, mais il avait un corps entier. Mais il était dans l’ombre.
- Il devait être cybernétiquement modifié, alors, dit Tails
- Quoi ? demanda Sonic
- Robotisé, pour être plus précis, répondit le renard. Cette chose est à moitié robotique, et mon analyseur d’ADN ne peut analyser que ce qui est vivant, pas mécanique, c’est pourquoi on ne peut pas voir entièrement cette créature…

- Je maintiens ce que j’ai dit, lança Amy. Beurk quand même !

« Dernière édition: Avril 14, 2010, 12:53:10 pm par Omega Ridley »
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Re : [FanFic] Corruption ~ Saison I : Mobius sous les Ténèbres
« Répondre #24 le: Janvier 03, 2010, 02:18:57 pm »
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J'ai déjà fait la remarque sur Hinsein, je le refais ici. Les interventions du narrateur, les techniques comiques de type "école de kévins" minent constamment l'atmosphère. Ce n'est pas drôle parce que le sujet est censé être sérieux et ce n'est pas sérieux parce que les remarques se veulent drôles.
Fais l'un ou l'autre, les deux ensemble se neutralisent.

D'autres seront mieux placés pour critiquer en long et en large le caractère des personnages, puisque tu as le courage d'utiliser la Sonic Team. Exemple parmi d'autres, Sonic faisant la leçon à Knuckles sur "la loi est dure mais c'est la loi". Ils ont la désagréable tendance à agir comme cela t'arrange et non selon leur personnalité.
Point important, tu as tendance à être technique. Tu nous décris la taille des pièces, la hauteur de lévitation d'un char, la méthode de découpage du sol pour creuser un trou, etc... j'y adjoindrais aussi les blessures avec le combat de Knuckles, hautement invraisemblable mais surtout profondément inutile et qui te fait recourir au deus ex explicite de la trousse de secours.
L'histoire tourne beaucoup trop autour du "on dit", souvenirs d'il y a deux jours ou dix ans, scènes digressives, depuis quelques chapitres la bande à Sonic ne fait que commérer sur tout et n'importe quoi en se tournant les pouces. Il faut soit déplacer le point d'attention, donc, ne plus en faire les héros, soit retendre un peu les fils en les envoyant à l'aventure.
Enfin les discours sont dépourvus de fonction. Ils servent en général à cet effet comique constamment déplacé ou à transmettre l'information par paquets. Cela donne des dialogues plutôt plats et vides de sens pour le lecteur.

Le plus urgent serait de mettre fin à ces interventions du narrateur. Prends ton histoire au sérieux.
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Re : Corruption ~ Saison I : Mobius sous les Ténèbres
« Répondre #25 le: Janvier 16, 2010, 04:21:40 pm »
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Tout d'abord, Feurnard, MERCI. Également merci à tous ceux qui lisent sans pour autant laisser un petit commentaire, c'est bien sympa aussi. Le dernier commentaire m'a ouvert les yeux. Je vais donc, avant de poster le chapitre huit, m'attarder un petit moment sur la grosse remarque.

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J'ai déjà fait la remarque sur Hinsein, je le refais ici. Les interventions du narrateur, les techniques comiques de type "école de kévins" minent constamment l'atmosphère. Ce n'est pas drôle parce que le sujet est censé être sérieux et ce n'est pas sérieux parce que les remarques se veulent drôles.
Fais l'un ou l'autre, les deux ensemble se neutralisent.
Je m'étais déjà posé plusieurs fois la question : Dois-je écrire avec humour, moi qui ai toujours été plus tourné vers ce domaine dans la vie réelle, ou dois-je écrire avec le plus grand sérieux, l'univers Metroid étant assez sombre dans l'ensemble. Pendant l'écriture de la plupart des chapitres, je me suis souvent attardé sur ces détails humoristiques. To lol or not to lol ?
Il m'aura fallu du temps pour comprendre : Si l'humour ne disparaitra pas entièrement, subsistant sous la forme de petites répliques peu nombreuses, il sera en grande partie viré et ne sera plus là. Si l'univers de notre hérisson préféré est assez tourné vers l'humour, celui de Metroid prime, c'est le contraire : Sombre et inquiétant. Je ne tenais pas à ce que ça vire au point d'en devenir idiot. Bref, comme je l'ai dit, l'humour va peu à peu disparaitre, et les précédents chapitres sont en réécriture pour correction de ces détails. Je n'ai pas tout enlevé, certains demandant des longues retouches, je ne m'y suis pas attardé.
Mais dans quelques jours, les chapitres en V.2 arriveront.
Citation
D'autres seront mieux placés pour critiquer en long et en large le caractère des personnages, puisque tu as le courage d'utiliser la Sonic Team. Exemple parmi d'autres, Sonic faisant la leçon à Knuckles sur "la loi est dure mais c'est la loi". Ils ont la désagréable tendance à agir comme cela t'arrange et non selon leur personnalité.
Également un point sur lequel je suis attentif dans la réécriture : Le caractère qui m'a déjà valu des coups de bâton de la part de VD. J'ai tendance à m'imagnier la scène sous les yeux, histoire de voir ce que ça donnerait si c'était réellement comme ça. Quand ça ne colle pas, j'essaie de trouver une solution. D'ailleurs, tu auras remarqué le caractère agressif de Tails au début, chap 1. C'est corrigé, d'autres passages, également. Si l'histoire reste globalement la même après cette réécriture, il est recommandé de peut-être relire les premiers chapitres. Aussi, tu as tapé sur le passage que j'ai le plus eu de difficulté à comprendre moi-même. Dura lex sed lex, ça n'a rien à voit, je m'en rends compte, donc merci.
Citation
Point important, tu as tendance à être technique. Tu nous décris la taille des pièces, la hauteur de lévitation d'un char, la méthode de découpage du sol pour creuser un trou, etc...
Eh bien, c'est parce que je suis très technique, comme tu le dis. Moi, ça ne m'a jamais dérangé d'écrire comme cela, vu que je trouve que ça permet de mieux s'imaginer les choses, mais peut-être que ça bride également toutes les idées que l'on pourrait se faire, donc, j'essaierai de corriger ça à l'avenir.
Citation
j'y adjoindrais aussi les blessures avec le combat de Knuckles, hautement invraisemblable mais surtout profondément inutile et qui te fait recourir au deus ex explicite de la trousse de secours.
Depuis quand un combat avec Knuckles est-il invraisemblable ? Depuis des années, Sonic et Knux étaient rivaux, et se sont maintes fois combattus(Sonic adventure, Sonic X, etc...)Donc je ne vois pas ce que ça à d'invraisemblable. De plus, qui a dit que notre cher échidné était dans son état normal ?
La "trousse de secours était assez inutile, je l'admets, mais elle faisait faire le détour que j'espérais à Sonic.
Citation
L'histoire tourne beaucoup trop autour du "on dit", souvenirs d'il y a deux jours ou dix ans, scènes digressives
J'ai l'habitude de faire progresser mes personnages séparément en leur collant à chacun une ou plusieurs scènes par chapitre. C'est mon style, on n'y changera rien.
Citation
depuis quelques chapitres la bande à Sonic ne fait que commérer sur tout et n'importe quoi en se tournant les pouces. Il faut soit déplacer le point d'attention, donc, ne plus en faire les héros, soit retendre un peu les fils en les envoyant à l'aventure.
Là, autre point sur lequel tu tapes fort mais que je justifierai ici : Metroid prime est un univers très scientifique. Il fallait donc que je trouve le moyen de mettre en scène ces jeux dans Sonic sans tout défigurer, donc d'expliquer en gros ce qu'était le Phazon. Et ça permet aussi aux lecteurs de comprendre peu à peu. Mais inutile de s'inquiéter sur le fait de les envoyer à l'aventure, ce sera pour bientôt(Ce qui ne signifie pas dix chapitres, rassurez-vous.). Bref, bientôt, il y'aura plus d'action du côté Sonic. Prends aussi en compte le fait que, tant que Sonic & cie font blabla, je fais progresser les autres personnages, donc le point d'attention était bel et bien déplacé.
Citation
Le plus urgent serait de mettre fin à ces interventions du narrateur. Prends ton histoire au sérieux.
Je pense que le message est clair dans mon esprit maintenant. Je prends le style plus sérieux, et on repart sur d'autres bases.

J'aurai pu me dire que ton commentaire n'était là que pour me discréditer. Je le prends comme un beau paquet de conseils et je te remercie. Écrire une fic est souvent difficile, et les conseils sont toujours les bienvenus. On m'avait prévenu pour tes critiques qui font bien mal, je confirme, mais ça fait plus de bien que de mal, au final.^^


Maintenant, si vous le voulez bien, c'est parti pour le chapitre huit, que j'ai corrigé en me servant de ce que Feurnard m'a dit. Toutefois, j'ajouterai de nouveau que l'humour disparaitra peu à peu, donc faudra encore quelques chapitres. allez, go !^^

Corruption ~ Saison I : Mobius sous les ténèbres
Chapitre VIII : Le complot


Eggman prit son temps pour entrer dans la salle à moitié démolie, faisant face à un président et deux gardes bien armés. Ces derniers braquèrent leurs armes sur le savant, pendant qu’un autre troupeau de gardes se ruait dans la pièce pour secourir le président. Eggman se contenta de sourire et de ne fixer que le président, avant de sortir un petit objet de la poche de son large manteau rouge, et d’appuyer sur le bouton qui surmontait le petit objet.

Un étrange phénomène se produisit. En quelques fractions de secondes, la Baraque entière fut englobée dans une sorte de grosse bulle bleue. Les gardes présents dans la pièce et le reste du personnel présent dans la maison furent comme paralysés par l’action du scientifique. On aurait presque cru se trouver dans une autre dimension, tant le temps semblait suspendu. Seul Eggman et le président étaient encore debout, sans difficultés apparentes. Le chef d’état semblait stupéfait que tous les gardes soient tombés, et que lui ait survécu.
- Comment faites-vous cela ? demanda-t-il au savant.

- Très simple, mon cher, répondit Robotnik. En usant d’un système de camouflage, j’ai largué quelques balises autour de cet endroit, créant ainsi la bulle impénétrable autour de la maison. Personne ne viendra nous déranger.
- Et les gardes ? S’inquiéta le président. Sont-ils… ?
- Oh, simplement évanouis. Et un bon moment, si vous voulez mon avis. Pour cela, j’ai simplement usé un diffuseur d’ultrasons, réglé sur leurs fréquences d’oreillettes. Le bruit les a assommés, et pour un moment. Mais revenons-en à notre discussion.

Eggman s’assura que personne ne soit encore éveillé, puis se lança :
- Venons-en rapidement aux faits. Vous gouvernez ce pays, je cherche à le conquérir depuis longtemps…
- Mais sans succès, à cause de…
- Ce maudit hérisson, oui. Mais cette fois, je ne suis plus seul, et ce n’est pas seulement le pays que je vise. Cette fois, la planète sera à moi.
- Vous êtes fou, comme d’habitude, répliqua le président. Jamais vous n’y parviendrez.
- Oh que si, j’y parviendrai. Et apprenez que je ne suis pas fou, juste illuminé d’intelligence.
Il reste moins d’une semaine avant que la planète ne soit complètement à moi. Vous souvenez-vous de l’attaque dans le sud du pays, il y a quelques jours ? À voir votre expression, je dirais que oui. Eh bien sachez que…
- C’était vous ? Vous êtes responsable de tout cela ! S’exclama le président.
- Encore une fois, c’est faux ! Et cessez de m’interrompre, maintenant ! Non, ce n’est pas moi. C’est eux. Mes nouveaux alliés. Leur puissance défie l’entendement, rien ne les arrêtera. Dans moins d’une semaine, Mr. Le Président, la planète leur appartiendra, et Mobius ne sera plus qu’esclave et ombre d’elle-même.

Décidément, le savant était fou, fou à lier, songea le Président. Bien que les faits qu’il racontait soient justes et vérifiés, on ne voyait en lui que folie.
- Et l’attaque de l’échidné Knuckles qui a détruit la moitié de vos complexes…reprit Eggman.
- Ca aussi, vous le savez ? Comment, cette fois ? Pour l’attaque aussi, comment êtes-vous au courant ?
- J’ai mes petits secrets, et ça ne vous regarde actuellement pas. Et il y a les Nuisibles que vous ferez bientôt arrêter…
- Les Nuisibles ? demanda le chef d’état.
- Sonic et sa petite bande, si vous préférez. Nous les appelons ainsi.
- Nous ? Les extraterrestres ? Vous êtes de mèche avec eux ? Je n’y comprends plus rien…
- C’est logique, je vous ai un peu brutalisé avec mon discours. Maintenant, si vous voulez bien ne pas bouger…

Le savant siffla deux gardes robotisés rouges qui étaient restés dans la navette au bord de la terrasse.
Ces derniers vinrent se placer aux côtés du président, et le maintinrent, tandis qu’un troisième offrait au savant une large seringue remplie d’un liquide bleu. Du Phazon.

- Que faites-vous ? Noooooon ! Hurla le président, lorsque l’aiguille lui rentra dans la chair du bras. Le Phazon coula rapidement, remplissant les veines de l’homme qui se débattait.
Mais c’était terminé, il était sous l’emprise d’Eggman. De la corruption.

Les gardes relâchèrent l’homme politique, mais restèrent tout de même près de lui. Eggman vit à l’expression du président qu’ils étaient à présent du même côté. Il sourit, et dit :
- Alors, comment on se sent ?
- Je vais bien, quoi d’autre, maintenant ?
- Faites lancer un avis de recherche. Concernant…les Nuisibles. Il nous les faut. Ils sont la dernière menace qui plane sur Mobius, et qui nous empêchera de mettre notre plan à exécution. Corrompus, ils ne pourront plus rien, et nous seront même bien utiles.
- Bien, répondit le président.
- Faites comme si de rien n’était, comportez vous normalement, ordonna le savant. Personne ne doit découvrir que vous êtes avec nous, ou tout serait perdu.

Les gardes du corps commencèrent à remuer. Eggman s’empressa de remonter dans la navette, et annula le champ de force qui entourait la bâtisse. Le pilote de la navette réactiva le champ de camouflage, et il s’envola vers d’autres cieux.

Les premiers gardes du corps étaient rétablis, et ils se précipitèrent sur le président. Aucun d’eux ne remarqua le petit trou formé par la seringue lorsqu’elle lui avait pénétré le bras. Ils étaient simplement trop occupés à regarder comment se portait l’homme politique.

- Vous n’avez rien, Monsieur ? Demandèrent plusieurs d’entre eux. Ce savant fou ne vous a rien fait ?
- Non, je n’ai rien. Je n’ai pas bien compris ce qu’il voulait, mais j’ai pu réfléchir à la façon dont nous pourrions régler les problèmes du pays.
Il regarda à travers l’une des fenêtres brisées, où un effrayant spectacle commençait à prendre forme. Des nuages noirs, plus noirs que l’encre de chine renversée sur un poème, plus noirs que l’humeur du poète qui chiale juste à côté, teintés de bleu et de violet à certains endroits, s’approchaient lentement.
Le plan est en marche…pensa-t-il pour lui-même avant d’ajouter à l’attention des gardes :
- Capturez l’échidné Knuckles et exécutez-le. Toute personne qui sera avec lui sera considérée comme un complice, et devra subir le même sort.
- Bien, monsieur, répondirent les armoires à glace, légèrement interloquées.

Et ils sortirent de la pièce, laissant seul le président.


- Tails, tu peux en apprendre plus sur lui ? Demanda Amy.
- Je vais essayer…
Il tapa quelques fois sur son clavier, mais la machine ne découvrit qu’une seule chose.
- « Le liquide analysé semble très présent dans le système organique de la créature. Aucune autre donnée disponible.»
- Bon, on aura au moins essayé, dit Amy.
- Il y a quelque chose qui m’inquiète, dit Tails.
- Qu’est ce qu’il y a ? Demandèrent les autres.
- Eh bien…dans le récit de Knuckles…Eh bien il parlait d’un laboratoire sombre, non ?
- Oui, avec plusieurs êtres présents dans la pièce, répondit l’échidné.
- Si j’en crois ce que tu as dit, je crois qu’il y avait quatre scientifiques, une sorte de dragon, et un dernier à côté du dragon. C’est bien ça ?
- Exact, confirma l’échidné.

- Eh bien, je suppose que, d’après ce que tu as dit, ce dragon était entier, celui que nous avons à l’écran est incomplet, donc j’avais raison. Si c’est bien la même créature, alors j’avais raison, et elle est cybernétiquement modifiée.
- Bon, on en sait de plus en plus. C’est reparti pour sauver Mobius, comme au bon vieux temps ? demanda Sonic.
- Ne t’emballe pas trop vite, s’il te plait, Sonic, demanda le renard. Je ne crois pas que ce sera aussi simple.
Il sembla s’égarer dans ses pensées, la main pincée devant les lèvres. Il marmonnait quelques paroles dans son gant, distrait.
- Youhou, Tails, ça va ? Demanda Sonic.
- Hein…oh oui, j’arrive, montons.

En arrivant dans le hall d’entrée, ils remarquèrent que la nuit tombait déjà. D’après sa nouvelle montre, il était déjà huit heures du soir. Ils montèrent dans la partie confort pour prendre un repas simple, soupe aux tomates, qui leur semblait bien fade, tous remuaient dans leurs têtes les événements de la journée. Récapitulons donc : Appel à Green Hill pour le retour au labo, les nouvelles montres, l’attaque de Knuckles, la façon dont ils l’avaient soigné, son récit, et les analyses et discussions. Et le scénario qui a du mal à décoller vraiment…

Après le repas, ils allèrent se coucher, sauf Tails qui prétexta devoir aller aux toilettes, et qui descendit l’escalier vers le rez-de-chaussée. Sonic commençait à s’inquiéter à propose de son ami. Avait-il, en analysant le liquide, également été infecté ? Son comportement au cours des dernières lignes de la fic était assez étrange…

Petites ablutions terminées, il se glissa sous la couette de sa chambre. Il ne dormait pas souvent au labo, préférant dormir dans la nature les jours où il sortait pour des petites escapades.

Il s’endormit rapidement, laissant les rêves le submerger.


- Et merde !
Tel fut le cri de rage qui résonna dans la nuit, provenant de la bouche du hérisson noir et rouge qui avait atterri dans un palmier.

Shadow se releva. Il avait atterri sur un palmier, sur la Laguna Beach, à l’est. Apparemment, il avait eu un problème.
- Oui, j’en ai un ! Lança-t-il à l’auteur.

D’un bond, il sauta jusqu’au pied du palmier, dix mètres plus bas. Cette plage n’était pas l’endroit où il avait prévu de se rendre. Et il savait pourquoi. Pendant qu’il voyageait, grâce au Chaos Control, dans la dimension parallèle nommée la « toile du chaos », il avait vu une étincelle bleue, un visage souriant cruellement, et l’émeraude avait disparu de sa main.

- Maintenant, ils savent aussi manipuler l’espace-temps, songea-t-il. Ca rend le problème encore plus grave. Si la toile du Chaos est en leur possession, ça s’annonce vraiment mal.

La Toile du Chaos est une dimensions parallèle qui ressemble à s’y méprendre à une toile d’araignée géante sur fond noir. Chaque fil qui s’y trouve est en réalité le trajet que parcourt une personne usant du Chaos Control, où usant d’un quelconque autre moyen de voyage spatio-temporel. En général, on ne peut y pénétrer que par ces moyens, mais les méchants, ils ont trouvé un autre moyen qui sera expliqué plus tard. Aussi, reprenons l’exemple de Shadow. Il partait du point A vers le point B. Sachant que l’Emeraude qu’il avait en sa possession lui permettait un déplacement à trois fois la vitesse de la lumière, qu’il a voyagé 0,0005 secondes, calculez le moment où il serait arrivé à sa réelle destination si ses ennemis ne l’en avaient pas empêché.

Quoi, je m’égare ? Bref, reprenons l’histoire.

Le hérisson regarda la mer. Malgré qu’il ne soit pas d’excellente humeur, il parvint à se calmer en regardant les vagues déferler calmement sur le rivage, le reflet de la pleine lune blanchissant les vagues sombres. Il regarda la très vieille montre qu’il portait au poignet droit, cadeau de Tails il y a des années. Ce n’est pas l’objet auquel il tenait le plus, mais il l’avait gardé, touché par le grand cœur du petit renard.
« Dernière édition: Avril 14, 2010, 12:55:42 pm par Omega Ridley »
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Re : Corruption ~ Saison I : Mobius sous les Ténèbres
« Répondre #26 le: Janvier 16, 2010, 04:23:00 pm »
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Selon la petite carte qu’on y voyait, il se trouvait bien à Laguna Beach, à l’est du pays. Au sud, les Pics Astraux, que l’on pouvait d’ailleurs voir depuis cet endroit, formaient une sorte de mur infranchissable, avec à leurs pieds le Grand Canyon d’où il venait, et où la bataille entre Eggman et les Twyllords avait fait rage. Au nord, le pays rétrécissait un peu, et l’on voyait au centre Saphir city qui s’étendait jusqu’à la côte ouest, au dessus, les plaines vertes, les forets vierges et Green Hill, et encore plus au nord, la capitale. Il était loin de l’endroit où il voulait initialement se rendre, à savoir Saphir City. Il devait trouver Sonic et lui parler. Cette fois, les ennemis lui empêchant l’accès à la toile, il devait s’en remettre aux autres. Son Chaos Control étant relativement limité sur les courtes distances, et sans émeraude, il devrait faire la route à pied. Tant pis, le sport c’est la santé.

Et il fila tel le vent vers le nord, espérant qu’il arriverait encore à temps.


Les étoiles peuplaient les rêves de Sonic. Il dormit mal, cette nuit là.

Il marchait dans une route de montagne, le paysage s’étendait autour de lui, et il avait froid. Tout à coup, il vit passer devant lui un ananas en deltaplane, un œuf à la coque monté sur roues et un kiwi qui escaladait la falaise qui était soudainement apparue devant lui. Se demandant s’il ne devenait pas fou, il se frotta les yeux et regarda de nouveau. Ils avaient disparus. Il leva les yeux pour voir un ciel noir. Soudain, le paysage changea, et il se retrouva sur une petite plate-forme d’acier. Il était dans l’espace, mais il parvenait à respirer. Sous lui, il apercevait Mobius. La planète était recouverte presque entièrement de nuages noirs et bleus, teintés parfois de violet. Et juste sous lui, une énorme bataille spatiale faisait rage. On aurait presque cru que c’était la fin du monde.

Silencieusement, une colonie spatiale abandonnée flottait au loin…

La plate-forme sous ses pieds bougea. Le hérisson baissa les yeux. Le métal était devenu bleu et…liquide ? C’était cette espèce de virus qu’ils avaient trouvé. Des bulles et des tentacules poussèrent à la plate forme, qui attaqua l’hybride. Il chuta dans le vide et se mit à tomber vers Mobius.

Au-dessus de lui, la chose bleue prit l’aspect d’une créature ailée. Elle descendit en piqué vers Sonic, et l’attrapa au vol. Il vit alors vraiment le visage répugnant de son ennemi. C’était indescriptible tellement c’était affreux.

- Tu seras des nôtres ! Hurla le monstre en posant sa main sur le front du hérisson.
Aussitôt, Sonic se sentit étrange…mal…il avait envie de vomir…et tout devint noir.

Il se réveilla dans une caisse sombre. Quelques fentes permettaient de voir à l’extérieur. Il tenta de soulever le couvercle qui, en dépit des apparences, ne pesait pas si lourd que sur Mobius, où les gens qui créent des caisses (ça à un nom, ça ?) sont jamais foutus de faire des couvercles légers. Même un pot de Nutella fait la moitié de son poids grâce au couvercle.

Sonic sortit la tête de la caisse. Il se trouvait dans une sorte de salle déserte, aux murs blancs, et avec nombre d’autres caisses dans la pièce. Il sortit de sa propre boite. Une fenêtre permettait de voir à l’extérieur.

En s’approchant, la salle entière fut ébranlée, et il tomba à terre. Il ne comprenait pas ce qui se passait ici. D’abord la route de campagne, puis l’espace…

Le hérisson regarda par la fenêtre, et resta bouche bée. Si la bataille spatiale qu’il pensait avoir quittée était encore là, ce n’était pas le cas de la planète en contrebas, qui n’était plus qu’une planète bleue et blanche. Cet astre était-il Mobius ? Est-ce que c’était le sort qui attendait la planète, après les nuages sombres ?

La pièce trembla une nouvelle fois, et Sonic fut projeté en arrière. Sa tête heurta une caisse, et il s’évanouit une fois de plus.

Encore une fois, il se réveilla. Cette fois, il était sur une plate-forme à l’air libre (façon de parler), juste au-dessus d’un immense vaisseau blanc, en plein milieu, encore une fois, d’une immense bataille. Il vit à côté de lui quelques uns de ses compagnons, comme Tails ou Shadow. Tous regardaient en l’air, face à eux. On pouvait distinguer une grande forme ailée. Pas comme celles de l’étrange dragon. Non, plus grande encore. Cet être chargeait une attaque, formant une énorme sphère bleue teintée d’argent au-dessus de lui.

Et tout disparut dans une lumière bleue aveuglante.


Shiny écrivait tranquillement son rapport pour l’état major. Quand soudain…une bourrasque…la toile de la tente vibra, se déchirant par endroits…Le hérisson se retrouva plaqué au sol, coincé sous une énorme patte moitié chair moitié métal. Des griffes de plusieurs dizaines de centimètres se trouvaient à seulement quelques centimètres de sa gorge, menaçant de le transformer en rondelles au moindre mouvement suspect. Le reste de la toile fut déchiré en deux et poussé sur les côtés. L’énorme dragon n’hésita pas à rugir férocement, lançant un cri de victoire. Déjà, sa proie était à lui, et il pouvait en faire ce qu’il voulait.

Shiny souffla un coup. Écrasé par cette espèce de permis poids-lourd, il n’arrivait presque plus à respirer. Il leva la tête et regarda dans les yeux son agresseur. Ses pupilles plongèrent dans des yeux noirs et rouges appartenant à la tête allongée de…

- Gamma Ridley ! Songea le petit Lynx.

Le paquet de cacahuètes s’écrasa à terre, répandant son contenu sur le sol boueux et crasseux du campement. Le jeune hybride regarda la gigantesque forme ailée fondre sur le campement, une centaine de mètres plus loin. Sur la tente de son papa.

Il bondit, franchissant près de cinq mètres d’un seul saut, tentant d’arriver à temps. Il espérait seulement qu’il arriverait à temps pour pouvoir aider son père, sinon…il avait beau être jeune, il ne voulait pas y penser, car il avait déjà vu cette créature saccager sa ville, et ils ne l’avaient repoussée que par miracle, et le dragon était venu seul. Le petit lynx, lui, s’était caché derrière des maisons, terrifié par ce que le ptérodactyle avait fait, en brûlant et détruisant des immeubles.

Cette fois-ci, il ne se conduirait pas aussi lâchement, il se battrait pour aider son père, même si intérieurement, ça le terrorisait.
Quand il parvint aux décombres de la tente verte, il vit, écrasé presque à mort sous la patte de Gamma, son père.

- Cette fois-ci, ce sera différent, dit le ptérodactyle en regardant d’un regard plein de haine celui qui l’avait repoussé la dernière fois. Tu es en mon pouvoir, et aucun de tes pitoyables petits soldats (il prononça le nom presque en crachant) ne te viendra en aide, cette fois.

D’un large mouvement de sa grosse queue métallique, il balaya les soldats qui tentaient de s’approcher silencieusement de lui par derrière, les envoyant valser dans les décombres. Il leva un instant les yeux. Un petit lynx arrivait en bondissant, suivi d’assez près par d’autres soldats. Il connaissait cet enfant. Il l’avait déjà vu lors de l’attaque qu’il avait menée contre Kirvanna, la principale ville des Félians dans ce secteur de la planète.

Le petit Lynx vit le ptérodactyle ouvrir la bouche et charger un rayon dévastateur. Instinctivement, il se jeta à terre devant lui, en entendant les « À couvert ! » des hommes derrière lui. Plusieurs furent touchés gravement, d’autres complètement coupés en deux par le rayon bleu qui s’échappait de la gueule de leur ennemi. Les corps sans vie s’effondrèrent au sol, vidés de leur sang et de leur vie. Seules trois personnes restaient debout, à savoir le petit hybride, son père le hérisson et Gamma.

- Tu es venu sans hommes ? demanda le hérisson à son ennemi. Tu ne crains pas d’être vaincu trop vite, comme la dernière fois ?
- Ravale ta fierté, aujourd’hui, le vainqueur, c’est moi, répliqua sèchement le ptérodactyle en resserrant son emprise. Regarde-toi : Tu es en mon pouvoir, aucun de tes hommes ne tient encore debout, et le seul qui est en mesure de t’aider, c’est ce mioche qui nous contemple.

- Eh, je suis pas un mioche, s’pèce de gros pigeon en grille-pain ! répliqua l’enfant.
- N’insulte pas mon fils, ça ne regarde que toi et moi… Lança Shiny au ptérodactyle.
L’énorme créature éclata de rire. Visiblement, les insultes ne lui avaient rien fait.
- Hahaha…alors c’est ton fils, c’est ça ? Quelle belle photo de famille…avant ce soir, il manquera deux personnes dans l’arbre généalogique.
Il reporta son attention sur le hérisson écrasé et leva les griffes acérées de sa main droite.
- Et on va commencer par toi ! Hurla-t-il en abattant le bras sur Shiny.

Le hérisson ferma les yeux. En un clin d’œil, sa vie défila devant ses yeux. Il attendit. Après une seconde d’hésitation, il ouvrit les yeux. Son ennemi avait les griffes couvertes de sang. Mais de qui…

- NON ! Hurla-t-il en voyant le corps de son fils à terre, deux mètres plus loin. Non ! Espèce de sale…
L’enfant s’était jeté sous les griffes du ptérodactyle, espérant pouvoir protéger son père. Si il avait réussi à empêcher l’un, il ne pourrait malheureusement pas empêcher l’autre. Les griffes lui avaient profondément entaillé la chair, et il ne bougeait presque plus.

- NOOON ! Hurla son père, rempli de désespoir, les larmes aux yeux. Pas ça…mon fils !
- Une chose de faite, ricana l’énorme ptérodactyle, on va passer à la suivante…mais ?
Pris d’une rage folle, le hérisson avait placé ses mains sur son torse, retournées, et soulevait à présent l’énorme patte d’acier qui auparavant l’écrasait. Gamma appuya avec plus de force. En vain. Si son fils était en danger, le hérisson était invincible. Au prix d’un ultime effort, il souleva la créature et la projeta en arrière.

Aussi, pour essayer de mettre les lecteurs dans une ambiance correspondante, voici une musique facultative à mettre en fond sonore pour terminer le chapitre.

Le ptérodactyle s’écrasa sur une tente, faisant tomber avec lui diverses caisses. Shiny se précipita près de son fils blessé à mort, et le retourna. L’enfant ne respirait presque plus, et du sang s’échappait à flots par les deux larges entailles laissées en travers de son corps.
- P…papa…murmura-t-il de sa douce petite voix.
- Je suis là ! Oh non, mon fils ! Se lamenta le hérisson. Tu n’aurais pas du faire ça…
- Maman d...disait toujours…que quelqu’un de notre famille ne…pouvait pas laisser un autre membre…en danger…et…
- Tu n’avais pas à faire ça ! Je ne peux pas…non…idiot, va…

Il s’interrompit. À quatre pattes devant son fils, il baissa les yeux vers sa poitrine, d’ordinaire recouverte par une belle fourrure blanche. Cette fois, il n’y vit qu’une large pointe d’acier bleue d’où coulait du sang. Il regarda son fils, et son fils le regarda.

Derrière eux, Gamma s’était relevé. Il sourit, puis retira d’un coup sec la pointe de sa longue queue d’acier du corps du hérisson, qui s’affala sur le sol. Le petit lynx regarda son père. Les larmes se mirent à couler rapidement. Malgré ses larges blessures, il rampa jusqu’au corps de son père. Ce dernier lui lança un regard plein de tendresse, de tout l’amour qu’il éprouvait pour lui, et le prit délicatement dans ses bras. Il lui murmura quelques paroles…
- De toi dépendent…bien plus de choses que de moi. Tu n’es pas seul, mon fils…tu recevras un jour de l’aide…
- Papa, non…murmura-t-il.
- Bonne chance…Zénith, dit le hérisson en fermant les yeux.

En seulement quelques instants, un être cher à cette planète et à son peuple avait quitté ce monde.

En seulement quelques instants, un grand malheur s’était abattu sur le campement.

En seulement quelques instants…

« Dernière édition: Avril 14, 2010, 12:57:19 pm par Omega Ridley »
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Re : Corruption ~ Saison I : Mobius sous les Ténèbres
« Répondre #27 le: Janvier 21, 2010, 06:03:16 am »
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Ca y est j'ai enfin fini de la lire. Le concepts est intéressent, je ne connais pas Metroid et j'avais un peu peur d'un cross over mais finalement ca passe très bien. Contrairement à Feurnard je trouve tes descriptions relativement bien, détaillées et correctes. Ca change d'ordinaire on en a pas. La ou je le rejoint c'est pour l'humour. C'est vrai que les interventions du narrateur sont un peu lourdes parfois. Par contre, je suis pour le garder sous forme de dialogues ou de situations cocasses. C'est toujours agréable de rire un peu dans une fic même si elle est sérieuse et sombre. Ca permet une lecture plus fluide, plus sympathique.

En ce qui concerne le caractère des protagonistes hum parfois je suis un peu surprise, je ne les reconnais pas mais après tout ca passe assez bien.

Citation
J'ai l'habitude de faire progresser mes personnages séparément en leur collant à chacun une ou plusieurs scènes par chapitre. C'est mon style, on n'y changera rien.

Hum là encore je ne suis pas d'accord avec Feurnard, mais c'est une question de point de vue et d'appréciation personnelle. J'aime ce style un peu complexe de retour en arrière. Ces souvenirs, rêves et moments racontés. Il n'y a que le récit de Knuckles que j'aurais fait passer autrement. Il commence comme un dialogue du protagoniste puis se mêle de l'action comme un récit normal. C'est un peu maladroit. Sinon le reste est très bien fait. J'aime beaucoup aussi que tu sautes d'une groupe à un autre par petit bout. La encore ca facilite la lecture, ca apporte du changement. Je n'ai eu aucun mal à lire cette fic. Je continuerais à la suivre. Par contre ce que je ne comprends pas c'est qu'il y ai si peu de commentateur. Je trouve ca vraiment déplorable.

Je sais que certains n'approuveront pas mon choix, notamment Feurnard, mais je m'en fiche complètement. Cette fic passe en best-of.
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Re : Corruption ~ Saison I : Mobius sous les Ténèbres
« Répondre #28 le: Février 27, 2010, 01:44:39 am »
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Ouf ! Enfin terminé, j'en voyais plus la fin mais c'était un régal !

J'avais commencé à te suivre au début mais la flemme, ajoutée à d'innombrables empêchements m'ont écarté du fil de lecture, c'est désormais chose rectifiée ! Miko a raison, c'est hallucinant de voir quasiment personne poster sur cette fic, à part des critiques certes détaillées et constructives mais à la limite du sadisme et de la méchanceté gratuite (Viper, le coup du 3/10, là franchement ... ce n'est pas un devoir de français !).

Alors oui, ta fic n'est pas exempt de défauts, en particulier sur la forme. Les répétitions sont archi-nombreuses (les trois quarts sont facilement évitables avec un peu de vocabulaire ; prends un dico de synonymes), les fautes d'orthographe aussi mais en chute libre depuis le chapître 5.
Certaines de tes descriptions, notamment celles des premiers chapîtres, était beaucoup trop fournies et abondaient en détails inutiles qui les rendaient vraiment pompeuses, heureusement cela s'est arrangé par la suite.
Quant à tes passages comiques et de narrateur, d'un côté certains m'ont vraiment fait rire, mais dans l'ensemble ils ne conviennent pas trop à l'ambiance teintée de Metroïd et nuisent à l'immersion.

Passons aux qualités maintenant. Tout d'abord, tu sais que je suis fan de Metroïd et même si je n'ai (toujours !)pas Metroïd Prime 3, j'ai facilement repéré tous les clins d'oeil et les références à la série que tu as brillamment distillé dans tes chapîtres. Inutile de te dire que je me suis régalé !
L'intrigue est rondement menée, la corruption est progressive comme il faut et commence vraiment à mettre la pression, il ne manque que la musique d'ambiance pour se mettre dans le bain pleinement. Shiny est très attachant et espiègle, son histoire dans les derniers chapîtres me fait furieusement penser à une certaine héroïne ...
Comme je l'ai cité plus haut, à part certaines descriptions beaucoup trop chargées, grâce à elles, aucun problème pour visualiser les lieux et l'action ! Elles sont relativement complètes, tu es bien meilleur que moi dans ce domaine ! Bravo !
Enfin, dernier bon point, tu t'améliores constamment. On voit vraiment la différence entre le premier chapître et le dernier. Surtout, continue comme ça !

Voilà, j'attends la suite avec impatience, et en attendant que le nombre de commentaires augmente un peu plus, je te souhaite bon courage et bonne continuation ! Prends ton temps surtout, ne te précipite pas et ponds-nous un truc d'enfer !

A plus !
   
Re : Corruption ~ Saison I : Mobius sous les Ténèbres
« Répondre #29 le: Février 27, 2010, 09:31:00 pm »
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Je passe dans le coin comme ça, sous les conseils de knuckèv j'ai décidé de lire cette fiction.

Bon, apparemment il y a de grosses tartines tout en haut, alors je vais commenter ce que lis en ce moment sinon mon commentaire final tiendra en trois messages. xD
Allez, tout ceci concerne les paragraphes de la page précédente.

Tout d'abord j'ai bien aimé le premier chapitre, avec notre ami le lynx. Saloperies de Twyllords quand même. J'ai retenu ta description du protagoniste, l'effet du miroir est super bien pensé. J'ai sourit au moment où tu évoques la tapisserie avec l'homme oiseau ( clin d'oeil aux Chozos, hein ? xD ). Les actions étaient bien pensées et drôlement ponctuées ( Moment où il manque de tomber dans le vide, ces petits détails à la con enrichissent grandement le récit ). Aussi, la description de l'endroit ... Encore un clin d'oeil à MPC ? C'est Celestius, hein ? xD J'ai particulièrement apprécié le combat entre le fugitif et les Twyllords, il était bien fluide et très ordonné. Au juste, ce foutu dragon, c'est Meta Ridley ou quoi ? xD

C'était pour les points positifs, maintenant passons à moins drôle : les défauts. Le plus notable et qui revient assez souvent est les blagues dans les descriptions. C'EST LA DERNIERE CHOSE A FAIRE !!! Ce sont des lourdeurs horripilantes et bien qu’elles m’arrachent parfois un sourire, elles n’ont pas leur place dans le récit. Tu peux faire des blagues dans les dialogues, ou alors quand un point de vue descriptif est fait sous la pensée d’un perso. Mais pas dans les descriptions pures. Et surtout, mais alors là surtout pas avec des smileys ! Il faut éviter ça à tout prix, sinon ta fic ressemblera à une parodie ! M’enfin je n’ai pas lu la suite, alors je ne peux pas savoir si tu as supprimé ça par la suite.
Un autre défaut est que tu donnes trop d’indications de couleurs. Relax max, ne te prend pas la tête avec ça ! Ce n’est pas si important ! ;) Moi, j’vais finir par faire un badtrip avec toutes ces jolies couleurs dans tous les sens ! xDDD *coup de pelle* Concentre-toi plus sur la forme, à la rigueur, ou même ne fait rien. Tu as des lampes qui éclairent un couloir, dis qu’il y a des lampes, ne précise pas qu’elles sont bleues, parce qu’à la limite ce n’est pas important ! Ou mieux encore, essaie de faire en sorte que cela ait un impact sur la situation : « les lampes éclairaient faiblement, mais c’était suffisant pour qu’il puisse voir où il allait. ». Facile, hein ? ^^
Enfin, je l’ai déjà dit, mais l’humour est trop présent et surtout trop en contraste avec certaines situations. Exemple, le coup des « dents du grand méchant loup ». Mettre des allusions au supervilain type de l’enfance dans un contexte de danger ne fait pas bon ménage. Essaie plutôt de faire des comparaisons en rapport avec la situation : « des dents énormes, qui pouvaient sûrement déchiqueter n’importe quel être vivant. ». Classe, non ?

Je tiens aussi à te signaler une erreur scénaristique : au début, tu dis que le contenu de son sac émet une lueur verte, mais par la suite, cette lueur est bleue. Alors, bleue ou verte ? xD

C’était pour le prologue avec le lynx, qu’en général j’ai bien aimé. J’ai vu dans le passé que tu n’avais pas expliqué ce qu’était un Twyllord, ton explication nouvelle est très enrichissante, mais n’était pas forcément nécessaire : tu aurais très bien pu laisser planer le doute sur ces créatures et ne révéler leurs habilités plus tard. M’enfin, fais-le comme tu le sens.
La mort du lynx était plutôt bonne et bien décrite, j’ai vraiment de la compassion pour ce pauvre type. Au sujet de la lame, je t’aurais suggéré d’ajouter « avant de redescendre rapidement vers le lynx et le transpercer en une giclée de sang » histoire d’insister sur le fait qu’il le tue, parce que sur le coup je n’avais pas compris.



Ensuite, les passages avec Sonic & Co’. J’ai pas mal de choses à dire là-dessus.

Il y a du bon humour de temps en temps, le coup des projets de mariages est stylé. Tu vois, de l’humour dans les dialogues, c’est ce qu’il y a de mieux. J’ai bien aimé le système d’Egg News, franchement bien pensé et expliqué. Ca rend les choses pour le moins intéressantes, j’espère que ce n’est pas la dernière fois qu’on en entend parler, car c’est bougrement intéressant. Une chaine exclusive, stylé quoi. xD La conversation entre Eggman et les Twyllords m’a fait délirer aussi, bien joué ! Encore de l’humour, certes un peu extravagant, mais bien inséré et qui fait pas tâche. Le docteur me fait délirer ( J’VOUS AI POURRIIIIIII ! xDDDD ).
J’aime beaucoup ces nouvelles montres de nos héros, bien que je les trouve un peu overbookées de fonctions me paraissant inutiles. La télécommunication par hologramme, stylé quoi. xD

Concernant les défauts, voici ce que j’ai remarqué :
- Certaines descriptions sont un poil trop fournies, on sait comment est Sonic, pas la peine de nous faire une analyse complète avec le moindre détail ! xD
- Les caractères ne sont pas exceptionnellement respectés, Sonic se la pète un peu trop, Tails est un peu trop extraverti … Tu fais trop dans l’hyperbole, sois un peu plus sympa avec tes persos ! xD On a presque l’impression qu’ils arrêtent pas de se clacher ! xD C’est violent, les rapports hybrides.
- Un truc que je n’aime pas mais qui ne concerne que moi, c’est que tu rapproches trop notre façon de vivre et nos références à ton histoire. ( Gode froid de Brouillon, F.B.Aïe … ) C’est certes drôle, mais je trouve que ça rend ton histoire un peu trop ridicule à force. Essaie d’être un peu plus sérieux dans tes propos. L’humour que tu utilise est un peu chelou et me fait presque penser à une parodie. M’enfin, après c’est peut-être ton style d’écriture et dans ce cas, ne te gêne pas avec ça et écrit l’esprit tranquille.

Voilà voilà … aussi, une deuxième erreur : la pupille est le point noir des yeux ; ce qui est émeraude chez Sonic est donc l’iris. ;)

Bref, je vais lire les prochains paragraphes et je continue mes commentaires par la suite. Je me demande bien quelle est cette histoire de corruption … Et ce que veulent les Twyllords, surtout.

Merci d’avoir lu ce commentaire foireux, j’espère ne pas t’avoir trop ennuyé avec mes analyses ultra-poussées. J’ai essayé de te donner le maximum de conseil, mais surtout, si tu ne te sens pas capable de tous les appliquer, ne te prends pas la tête avec ça. Ecrire doit avant tout rester un plaisir, pas une obsession de faire au mieux. Alors déchaine-toi et écrit à ta guise ! Enfin, j’dis ça mais j’ai pas lu les grosses tartines au dessus, donc j’ai dû zapper des améliorations de ta part … Bon, ben voilà. Je te souhaite bonne chance pour la suite de cette fic, je reviens bientôt pour commenter la suite ! ^^

T’schuss !
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~ Un peu de Sonamy, beaucoup de Knouge, du Silvaze passionnément et du Taismo à la folie ~

Ma nouvelle fic :
Mémoires Enfouies
Passez donc la voir, ça me ferait très plaisir !

Et mille mercis à Kayra pour mon avatar !
 
 
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