Salut les gens... Un moment que j'avais pas posté ici moi. Ca me rappelle mon tout premier post sur le forum (bwaah... Nostalgie T^T), brefouille, poursuivons.
Avant toute chose, je m'adresse aux modérateurs de la section Fan Fics. Ce que je souhaite ouvrir ici, c'est un topic ou je compte rédiger plusieurs nouvelles, sans liens aucuns les unes avec les autres, juste quelques petits textes courts par ci par là. Je savais pas trop dans quelle section poster, alors je l'ai calé là. Si il n'est pas à sa place, s'il vous plait, déplacez-le là où il doit se trouver ^^ J'suis un peu larguée moi avec le renouveau de la section FanFic ._.
Cela étant dit, je vous balance la suite... Au moins, celle-là, elle est finie :'D C'est pas comme mes autres fictions... Mais si, un jour j'trouverai l'courage de les reprendre =3
Je suis trop crevée pour blablater donc...FUTUR POSSIBLE
- Les enfants !
Mathilda-32 semblait pressée. Elle pénétra rapidement dans la salle à manger, saisit son sac d’une main fébrile et farfouilla nerveusement à l’intérieur, tout en continuant d’appeler :
- Les enfants ! Où êtes vous ?
Elle en extirpa enfin un petit boîtier qu’elle ouvrit d’un geste brusque. A l’intérieur se trouvait une petite puce électronique, qu’elle saisit et s’enfonca tout naturellement dans la nuque. La puce y entra avec un petit bruit métallique, et aussitôt, les yeux de la jeune femme se mirent à briller avec plus d’éclat.
- Ouf ! soupira-t-elle, je n’avais presque plus de batterie. Quelques minutes et je m’effondrais ! Je me surmène vraiment trop, il faut que je fasse attention.
Elle pivota sur elle-même, revint dans la cuisine et appela une nouvelle fois :
- Les enfants ! On va être en retard !
Enfin, dans la cuisine, un écran plasma s’alluma, relié à une caméra qui se trouvait dans la chambre des gosses, et trois petites têtes blondes apparurent à l’intérieur, deux garçons et une petite fille :
- Oui Maman ? Tu nous as appelés ?
- Il faut partir, vous savez bien qu’on a rendez-vous chez le docteur. Il faut vous faire installer de nouveaux logiciels de défense, il paraît qu’il y a un virus particulièrement destructeur qui circule dans la communauté ces derniers temps. Descendez vite, on y va. Mathieu-252 et Louis-427, vous penserez à faire votre mise à jour. Sinon, vous risquez de planter à tout moment, comme c’est déjà arrivé à votre grand-père il y a quelques années ! Et vous savez bien qu’il a fallu ensuite le réinitialiser…
- Oui, répondit le dénommé Mathieu-252, mais Grand-père était d’un modèle dépassé et n’avait plus toute sa mémoire vive, ça devait arriver !
- On ne discute pas, jeune homme ! répliqua Mathilda-32. Dépêche-toi de faire ce que je t’ai demandé, sinon, je te débranche. Ah, et Louis-427, avant de descendre, n’oublie pas de brancher ta sœur, sa batterie est presque à plat.
Louis-427 acquiesça et pris sa petite sœur par la main, tandis que Mathieu-252 retournait dans sa chambre en maugréant : une mise à jour n’était jamais agréable, elle demandait du temps, et de la patience. Mais elle était nécessaire. Beaucoup de choses étaient nécessaires depuis quelques années. Depuis que le monde avait changé, en fait.
Les humains n’étaient pas assez résistants. Fragiles, ils tombaient souvent malades, ressentaient sans cesse le besoin de manger, ou de dormir, et si ces besoins n’étaient pas satisfaits à temps, les conséquences pouvaient être graves. Jusqu’à peu, il était impossible de tenir plus de trois semaines sans manger.
Mais de nouvelles recherches avaient eu lieu. Le but était de rendre l’homme plus résistant, plus fort, mieux préparé pour survivre au milieu qui l’entourait. On avait commencé doucement. Des puces, en premier lieu, avaient été commercialisées. Grâce à une petite opération, on les plaçait sous la peau du patient, et elles secrétaient des substances qui permettaient à l’utilisateur de ne ressentir aucun besoin de boire ou de manger pendant plusieurs jours. Au début, la population s’était montrée méfiante vis-à-vis de cette nouvelle technologie. On se raccrochait encore aux « valeurs de l’être humain », comme on les appelait. Puis, cette nouveauté avait finalement été bien acceptée par la communauté qui avait compris l’avantage de ce petit gadget. Un simple coup de bistouri, et hop, on nous offrait, pour peu de frais, de la tranquillité et une sensation grisante de bien-être durant un temps donné. Constatant la réussite du projet, les scientifiques avaient poursuivi leurs recherches, poussant toujours l’inventivité et la création un peu plus loin, au nom du bien-être et de la commodité de ce nouveau mode de vie. Des opérations chirurgicales avaient été proposées, afin de placer divers accessoires dans le corps humain, pour le rendre plus solide, plus résistant, plus endurant. Puis les opérations s’étaient effectuées sur le cerveau : puces, câbles, logiciels, rien n’avait été laissé de côté. Une révolution. Non : une évolution. Un changement normal, une mutation logique. Mais pour que le système reste toujours à son plus haut niveau de performance, il fallait régulièrement mener diverses petites opérations, quotidiennes ou hebdomadaires, selon leur nécessité : mises à jour, installation de nouveaux programmes (pour les étudiants par exemple, on avait créé une gamme de logiciels spéciale, qui permettait d’injecter directement des cours et des informations dans le cerveau, plutôt que de perdre du temps en cours : on avait donc supprimé l’école), nettoyage, défragmentation, et parfois lorsque c’était nécessaire, en cas de grave maladie psychologique par exemple, la réinitialisation. Ainsi, le cerveau du concerné retrouvait toutes ses capacités et sa fraîcheur, débarrassé du problème en question.
Des ordinateurs vivants.
C’était ce que les hommes étaient devenus. Au fil du temps, ils s’étaient transformés. Avaient évolué. Toujours plus résistants. Toujours plus forts. Toujours plus modernes.
Toujours plus « high-tech ».
On avait supprimé les noms de famille. Trop long, trop compliqué, trop démodé. On ne voulait que du moderne, pour une société qui évoluait de jour en jour, se rapprochant chaque fois davantage de « l’homme parfait » : un être qui serait totalement maître de son environnement, sans devoir être soumis à ses lois ou à quoi que ce soit d’autre. On avait supprimé les noms de famille et attribué des numéros à la population, selon la date de mise en place de la puce qui gérait leur mémoire, au creux de leur cerveau. Ainsi, chacun était unique et personne ne possédait le même nom.
Tout s’était déroulé de façon logique, petit à petit, chaque nouvelle invention découlant de la précédente, chaque nouveauté venant compléter celle d’avant. Si bien que les gens avaient accepté. Tout, sans exception. Au nom du confort et de la modernité, ils avaient acceptés de ne plus être des Hommes. Ils avaient accepté de devenir des machines. Et ils en étaient fiers. A chaque coin de rue, on trouvait des affiches vantant les mérites de nouvelles puces ou de nouveaux logiciels toujours plus performants, toujours plus confort, afin d’inciter ceux qui n’étaient pas encore passés aux mains des chirurgiens à devenir des NéOmmes. Le nom parlait de lui-même : contraction de « néo » et d’ « homme », il désignait la nouvelle génération d’humains.
Les NéOmmes étaient partout. Et ils apparaissaient de plus en plus jeunes. Dès la naissance, on manipulait les enfants pour qu’ils bénéficient des avancées technologiques dès le plus jeune âge. A chaque génération, l’humanité s’enfonçait un peu plus dans le cyber-espace.
Les gens ne voulaient pas vieillir. Ne voulaient pas mourir. Ne voulaient pas souffrir. Des années auparavant, on utilisait la chirurgie esthétique pour tenter de donner l’illusion d’une jeunesse depuis longtemps perdue, mais ce procédé était dépassé. Désormais, on n’hésitait pas à remplacer un membre humain par un autre, en métal cette fois-ci, pour le préserver de l’emprise du temps. Ainsi, le moment fatal, redouté de tous, l’ultime minute, la mort, en un mot, s’éloignait. On avait l’illusion d’une immortalité qui, si elle n’était bien sûre pas totale, permettait néanmoins de vivre une bonne cinquantaine d’années supplémentaires. Le NéOmme contrôlait tout, même le temps.
Hallucinant.
Et c’est dans cette société nouvelle que vivraient Mathieu-252 et Louis-427, purs produits de la néo-génération.
Un monde froid, métallique, où les hommes croyaient régner en maîtres mais n’étaient finalement que les esclaves des machines. Un monde détruit de l’intérieur, insipide, où la technologie était au cœur de la vie.
« Un monde parfait. »Cette fiction est donc terminée. La suivante, je ne sais pas quand elle viendra, ni sur quoi elle portera, elle viendra, c'est tout. ^^