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[Nouvelles] Tout et Rien...
Re : [Nouvelles] Tout et Rien...
« Répondre #15 le: Avril 28, 2011, 10:25:33 pm »
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"Attention : aucune réponse n'a été postée dans ce fil depuis au moins 120 jours.
À moins que vous soyez sûr de vouloir réagir à ce message, veuillez penser plutôt à commencer un nouveau fil de discussion."



Ben bien sûr que je suis sûre, c'est MON topic.

Ahem Ahem ... Salut les gens :) je sais pas si y'en a qui verront que j'ai rajouté un texte à cette épave de topic *souffle pour enlever la poussière*
Mais c'est un fait, j'ai un troisième texte à vous proposer ! Noooon trois textes en deux ans, mais c'est beaucoup trop de lecture, me direz-vous. A quoi je vous répondrai l'imparable argument bien connu du "Oh ça va".

Voilà donc, une troisième contribution ! Carrément enjouée en plus !

Enjoy !





Demain je t’emmènerai au parc.






Demain je t’emmènerai au parc.


Elle avait dit ça d’un ton tranquille, mais néanmoins convaincu. C’était un fait, c’était décidé: « demain, on ira au parc ». Pas la moindre once d’hésitation. Ca voulait dire « On ira se promener, toutes les deux, mère et fille. Demain, c’est promis, je t’emmène. Je sais que tu en rêves. Demain, je le ferai ».
Les promesses du lendemain, c’était une habitude. « Aujourd’hui je ne peux pas, mais demain, promis ! ». Toujours la même chose.


Demain je t’emmènerai au parc.


Journée tranquille, journée simple. Le bus de sept heures, le trajet du matin, l’arrivée au travail. Le travail. La pause déjeuner. Le travail. La pause café. Et encore le travail.
Et puis enfin dix-sept heures. Les dossiers qu’on laisse de côté pour le lendemain, le raclement sur le sol de la chaise que l’on ramène contre le bureau. Le manteau qu’on enfile et le sac qu’on saisit. Le départ du travail, l’attente à l’arrêt de bus. Et puis le bus. La lente montée dans le véhicule, le petit salut adressé au chauffeur qui répond par un sourire, et le siège qui nous attend sagement, comme d‘habitude. Le bus qui roule lentement en direction de la maison, en direction de l’enfant.


Demain je t’emmènerai au parc.


Et soudain la voiture. Le conducteur à l’œil brillant et fou, qui surgit de nulle part. L’expression de panique sur le visage du chauffeur de bus. Le bruit des freins sur la chaussée. Et le choc, inévitable. De ces moments durant lesquels même la vie s’arrête. Le temps n’est plus le même, tout est ralenti. Les hurlements déchirants des passagers qui ne comprennent pas, le bruit du verre qui éclate, et celui de la tête contre la vitre. Et puis plus rien.


Demain je t’emmènerai au parc.


Demain il n’y aura rien. Ni parc, ni avenir. Les rêves sont morts dans ce bus, sur cette route, à la seconde précise où le destin d’une vingtaine de personnes prend fin.





N’attendez jamais pour vivre ce qui vous fait envie. Cessez de tout reporter à demain.

Vivez sur l’instant.

Et profitez.





Je suis une fille gai. ~~

Si je vous dis que j'ai eu l'idée de ce texte durant un enterrement vous me croyez ou pas ?
« Dernière édition: Avril 29, 2011, 01:14:08 am par Cyber Rouge »
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Re : [Nouvelles] Tout et Rien...
« Répondre #16 le: Avril 28, 2011, 10:42:00 pm »
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Moi je dit que sait possible si tu tenais à la personne.
Sinon ton texte est bien fait. Et une belle moral.
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Re : [Nouvelles] Tout et Rien...
« Répondre #17 le: Avril 28, 2011, 11:19:39 pm »
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Je n'ai pas lu la première nouvelle, du peu que j'ai survolé, c'est classique. Je n'ai aucun commentaire pour la seconde. Deux surtout pour "demain je t'emmènerai au parc" : l'apostrophe suivi de l'accent grave m'agace sans raison, et si le bus était en ville je ne vois pas bien comment on a pu arriver à vingt morts.
Mis à part que chacun fait ce qu'il veut, pourquoi avoir illustré une morale déjà connue ? L'accident lui-même repose sur ce qu'on imagine se produire - freins, cris, etc... et n'apporte pas vraiment d'illustration.

À mon avis la conclusion compte moins que l'événement lui-même - le parc n'est qu'une excuse. Ce qui intéresse, dans cette nouvelle, c'est qu'une personne attendue ait un accident. L'attente d'un défunt, ce doit être un topos... La tension tient formellement dans le passage de la répétition à l'événement, un bon exemple de transition.
Peut-être aussi l'hésitation sur la personne (... le siège qui nous attend...) mais je ne crois pas que cela joue beaucoup. Et bien sûr le titre est justifié par, potentiellement, comme étant la dernière pensée de la mère.

Dommage de se reposer autant sur la mise en page.
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Re : Re : [Nouvelles] Tout et Rien...
« Répondre #18 le: Avril 29, 2011, 01:06:13 am »
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Ah, ce cher Feurnard et ses critiques qui ne l'abandonnent jamais. Cela dit c'est bien sûr ce genre de commentaires qui aide à s'améliorer ça va de soi. J'ai conscience que mon texte est un peu vide, je l'ai en effet rédigé en peu de temps, pressée de ne pas reléguer au placard cette nouvelle idée comme je le fais souvent. Comme mon cerveau est rouillé étant donné que je n'écris plus depuis longtemps, j'ai l'impression de ne plus produire grand chose. Cela dit j'ai suffisamment apprécié ce que j'ai écrit pour le poster ce soir, tout en sachant que ce n'est pas des plus phénoménal.

Donc !

Je n'ai pas lu la première nouvelle, du peu que j'ai survolé, c'est classique.

Développe. Qu'appelles-tu classique ?

Je n'ai aucun commentaire pour la seconde.

Là, j'ai pas suivi. Aucun commentaire, parce que t'as pas lu, ou parce que t'as vraiment mais genre VRAIMENT, pas aimé ?

l'apostrophe suivi de l'accent grave m'agace sans raison

Hm Comment ça , comment tu veux que j'écrive "je t'emmènerai" au juste ?

et si le bus était en ville je ne vois pas bien comment on a pu arriver à vingt morts.

Ba j'vois ça comme 20 personnes dans le bus, gros accident glauque, 20 morts dans le bus.

Mis à part que chacun fait ce qu'il veut, pourquoi avoir illustré une morale déjà connue ? L'accident lui-même repose sur ce qu'on imagine se produire - freins, cris, etc... et n'apporte pas vraiment d'illustration.

En fait, c'est un motif personnel. Comme je l'ai dit, l'idée m'est venue à un enterrement, lieu où l'on entretient un rapport étroit avec la mort, et la réflexion qui l'accompagne. On ne répète jamais assez qu'il faut profiter du présent, "cueillir le jour", etc ... Alors qu'on en a les preuves à chaque instant. Vivre sans regrets, c'est vivre pleinement. Au travers de cet écrit, je voulais faire ressortir cela, pour rappeler aux gens que non, rien n'est jamais acquis, il faut jouir de ce qu'on a chaque jour, comme si on allait le perdre le lendemain.


À mon avis la conclusion compte moins que l'événement lui-même - le parc n'est qu'une excuse. Ce qui intéresse, dans cette nouvelle, c'est qu'une personne attendue ait un accident. L'attente d'un défunt, ce doit être un topos... La tension tient formellement dans le passage de la répétition à l'événement, un bon exemple de transition.

Exact, le contexte n'a que peu d'importance. Ce qui compte, c'est la disparition et l'attente devenue inutile.

Dommage de se reposer autant sur la mise en page.

Pas faux, c'est vrai que j'essaie de jouer pas mal avec les espaces et les italiques parce que j'aime avoir ce genre d'effet dans un bouquin... En quoi cela est-il un défaut ? Est-ce parce que ça donne l'impression de combler un vide, ou un truc du genre ?

J'espère que tu vas repasser pour répondre à mes questions, it is interesting . (:

PS: En fait le titre en rouge, c'est surmoche, j'avais pas vu. Je remets en noir, peut-être que la transition apostrophe - accent grave passera mieux dans ces conditions ;]
« Dernière édition: Avril 29, 2011, 10:21:15 am par Cyber Rouge »
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Re : [Nouvelles] Tout et Rien...
« Répondre #19 le: Avril 29, 2011, 08:01:17 am »
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Pour la première nouvelle, classique au sens où on a déjà transposé notre réalité quotidienne dans bien des domaines, c'est-à-dire remplacer les hommes par des animaux, par des robots, par des clones, etc... toujours avec cette idée de leur faire vivre notre vie (une sorte de mise à distance). La phrase de la mère à ses fils, où je me suis arrêté, m'a convaincu que c'était ça : seul son vocabulaire est affecté, sinon elle parle comme on s'attendrait qu'une mère parle.
Pour la seconde nouvelle, je n'ai vraiment rien à dire. Pour citer le texte : "Il est difficile d’expliquer comment il se représentait la chose." Dès lors on peut la représenter comme on veut, et c'est pour cela que je n'ai rien à dire. C'est un de ces textes qu'il faut juste lire.

Pour l'apostrophe et l'accent comme je l'ai dit il n'y a pas de raison derrière, j'ai personnellement croché dessus, une remarque gratuite et sans fondement. Il y aurait une ironie malvenue, cela dit, à écrire "demain je te conduirai au parc".
Je ne peux pas vraiment être d'accord quant au motif personnel. Nous avons même un proverbe de ne rien reporter au lendemain, la morale de vivre "au jour le jour" est partagée. Cette morale était d'ailleurs encore plus forte au Moyen-Âge avec l'idée de la fortune et sa roue. Et comme dit, l'accident se justifie autrement - sinon il est un peu trop spectaculaire pour cette morale.

Je ne peux pas dire que la mise en page "comble un vide", elle est plutôt employée comme on emploierait d'autres moyens pour produire des effets sur le lecteur. Par exemple la conclusion "en entonnoir" peut imiter le temps fuyant. Et sur des textes aussi courts elle se justifie d'autant plus.
Maintenant j'ai l'impression que la majorité des effets produits dépendent de la mise en page. Il y a plus bien sûr, le choix des nominales pour la descriptions, le jeu de sonorités avec "ni... ni avenir" et "destin... fin", et ainsi de suite. Mais au final on retient surtout la mise en page, et en cela c'est dommage. Le reste du texte est dans l'ombre.

Voilà voilà voilà.
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Re : Re : [Nouvelles] Tout et Rien...
« Répondre #20 le: Avril 29, 2011, 10:20:49 am »
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Pour la première nouvelle, classique au sens où on a déjà transposé notre réalité quotidienne dans bien des domaines, c'est-à-dire remplacer les hommes par des animaux, par des robots, par des clones, etc... toujours avec cette idée de leur faire vivre notre vie (une sorte de mise à distance). La phrase de la mère à ses fils, où je me suis arrêté, m'a convaincu que c'était ça : seul son vocabulaire est affecté, sinon elle parle comme on s'attendrait qu'une mère parle.

Je suis d'accord que je n'apporte rien de neuf dans mes textes pour le moment, sauf peut-être le deuxième, et tu as raison c'est peut-être un "défaut", même si je ne considère pas que ce soit un critère pour dire "je m'arrête dès le début parce que c'est vu revu et revu, j'aime pas". Tu aurais pu lire jusqu'à la fin ne serait-ce que pour te forger une opinion complète, à moins que tu aies particulièrement détesté le style d'écriture, mais je ne crois pas étant donné que tu as lu les deux autres.

Pour la seconde nouvelle, je n'ai vraiment rien à dire. Pour citer le texte : "Il est difficile d’expliquer comment il se représentait la chose." Dès lors on peut la représenter comme on veut, et c'est pour cela que je n'ai rien à dire. C'est un de ces textes qu'il faut juste lire.

Ah Ah ^^. On ne m'avait jamais dit cela sur ce texte ! Je m'attendais plutôt à des remarques concernant la manière dont j'amène l'évènement (et je maintiens mon accent grave à "évènement"), savoir si ce n'est pas trop lent, ni trop rapide; s'il n'y a pas d'incohérences flagrantes, etc... Vu que tu n'as rien dit je suppose que ça va.

Pour l'apostrophe et l'accent comme je l'ai dit il n'y a pas de raison derrière, j'ai personnellement croché dessus, une remarque gratuite et sans fondement. Il y aurait une ironie malvenue, cela dit, à écrire "demain je te conduirai au parc".

J'adore. C'est le genre de remarque qui ne peut venir que de toi. En ça, ça me fait rire. :D

Je ne peux pas vraiment être d'accord quant au motif personnel. Nous avons même un proverbe de ne rien reporter au lendemain, la morale de vivre "au jour le jour" est partagée. Cette morale était d'ailleurs encore plus forte au Moyen-Âge avec l'idée de la fortune et sa roue. Et comme dit, l'accident se justifie autrement - sinon il est un peu trop spectaculaire pour cette morale.

Mais, tu ne peux pas ne pas être d'accord pour le motif ^^. Etant donné qu'il m'est propre. Enfin si on parle du même motif. Je veux dire par là, ce qui m'a conduit à écrire ce texte, de cette façon, pour en arriver à cette morale, c'est ce que j'ai expliqué plus haut. Pour l'accident en soi, il est "spectaculaire", tu trouves ? Je ne partage pas vraiment, c'est pas comme si j'avais créé un malade qui foncerait vers elle pour la poignarder, ou un truc du genre. Les accidents routiers arrivent tous les jours, bon après au niveau du nombre de morts IL EST VRAI queee, ça donne une dimension assez dramatique. Mais je n'ai jamais vu cet accident comme un élément clé, juste un élément perturbateur.

Je ne peux pas dire que la mise en page "comble un vide", elle est plutôt employée comme on emploierait d'autres moyens pour produire des effets sur le lecteur. Par exemple la conclusion "en entonnoir" peut imiter le temps fuyant. Et sur des textes aussi courts elle se justifie d'autant plus.
Maintenant j'ai l'impression que la majorité des effets produits dépendent de la mise en page. Il y a plus bien sûr, le choix des nominales pour la descriptions, le jeu de sonorités avec "ni... ni avenir" et "destin... fin", et ainsi de suite. Mais au final on retient surtout la mise en page, et en cela c'est dommage. Le reste du texte est dans l'ombre.

Ah Ah ça me rappelle mes cours de Français ! Une fois , on a étudié cette image, et on m'a demandé "Pourquoi le personnage a les cheveux ébouriffés ?". Moi j'ai juste répondu "Ben, parce qu'il y a du vent." "Non, c'est parce qu'il est agité de passions violentes, et son pas en avant symbolise son désir d'ascension sociale, blablabla". "Ah ..."

Je dis ça parce que tu as parlé "d'imiter le temps fuyant", c'est bien trouvé mais j'avoue n'y avoir pas pensé une seconde ! ;]
Je te suis pour dire que beaucoup d'effets sont produits par la mise en page et je continue de penser que le texte est un peu vide, cela dit, cette mise en page je l'ai faite absolument consciemment, c'était donc voulu.


Voilà voilà voilà.

Parfait. Merci. A la prochaine. ;]
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