AHHAHHAHA Pile quand Miko fait le ménage je me décidais à poster ce que j'avais écris y'a un petit moment, à savoir la fin de la fic .o. Donc jposterais tous les 3/4 jours ptetre histoire d'achever ça et ce topic pour qu'il reste pas à trainer dans la section "abandonnée". Navrée Miko de pas avoir prévenu, désolée pour le dérangement, mais je compte bien reprendre mes petits projets. Et ça commence par donc terminer les vieux travaux !
Je précise que jusqu'au chapitre 10 c'est écrit "d'époque". Je repasserais dessus pour traquer les éventuelles fautes que j'ai pu faire mais je ne modifierais pas le contenu spécialement. Voilà, encore désolée de pas avoir donné la moindre nouvelle, j'avais un peu laissé de côté mes projets. Et j'aime pas laisser du boulot de côté .o.
Dernier sens
Chapitre 5
Second souffle
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Collée contre la vitre, Beato contemplait l'espace. La navette semblait avancer comme un escargot, la jeune femme avait l'impression d'être ici depuis cinq ans déjà... Faux, naturellement. La station avait l'air encore loin, pourtant.
Beato réajusta ses cheveux blonds correctement, sa couette refusant de coopérer depuis le début du trajet. Plus par stresse que par attention à son physique, elle ouvrit un miroir et se regarda. Tout ce qu'elle voyait, c'était ses grands yeux couleur vert d'eau caché derrière des verres de lunettes... Ainsi qu'une mèche rebelle. Rien d'inhabituel en somme. Soupirant, elle craignait d'être trop réactive, de rougir encore comme une idiote à la moindre question qu'on lui poserait.
« Ne t'en fais pas, ils ne sont pas très nombreux, et surtout, tous très occupés par leur propres expériences. » Lui assura sa voisine de siège.
Peu convaincue, Beato tourna la tête vers elle, faisant une légère grimace.
Les cheveux de Noroi n'avaient jamais été aussi bleus. Peut être le manque de lumière, ça devait accentuer ce malheureux détail. Cette coloration permanente était due à un vieil accident de laboratoire qui concernait des essais de nouveaux colorants… Et depuis, c’était resté. Au moins, ses yeux étaient aussi bleu, un bleu profond : elle pouvait se vanter de cette coïncidence dont elle se serait bien passée.
Noroi Asoko était l'amie et collègue de Beato. Elle travaillait dans la section biologie du laboratoire affilié au centre de recherche de l'ARK, tandis que Beato se trouvait dans la section des réseaux, constituée uniquement… d'elle même.
Ceci jusqu'à ce qu'elle décide de se créer un auxiliaire de recherche. Plutôt, une auxiliaire de recherche ; Beato avait décidé de lui donner ce genre. Plus psychologiquement qu'autre chose. Noroi lui en faisait souvent le reproche.
« Je paris tout de même qu'ils vont se moquer de toi. Je veux dire, tu n'as même pas voulu changer son corps avant d'y aller, lui dit-elle, sur un ton sarcastique.
- Non, sa seconde enveloppe n'était pas terminée... Il n'était pas question qu'elle tombe en pièce au moindre incident. Je veux dire... Comprend moi, je n'ai pas encore l'habitude. Et puis, Gladys n'est pas bien comme ça ?
- On avait dit quoi au sujet de l'humanisation ? » Lui reprocha soudainement Noroi, fronçant légèrement les sourcils.
Beato tourna ses pouces légèrement, commençant à rougir. Elle était dans la moitié de sa vingtaine, mais commençait déjà à développer un trop grand instinct maternel sur ce qui se rapprochait des enfants.
Finalement, elle appela la dénommée Gladys, qui arriva aussitôt, talonnée par un enfant.
Gladys questionna du regard Beato, qui se mit simplement à lui sourire. Noroi croisa les bras, soupirant légèrement, envers l'attitude de son amie. Gladys n'était rien d'autre qu'un être humanoïde doté d’une intelligence artificielle : son apparence était trompeuse, mais son grand serre-tête permettait d'indiquer son genre, tout comme ses yeux, étrangement jaune pour la norme humaine. Sa peau était plutôt pâle, mais accordée de sorte qu'au moins sa tête, son buste et ses membres supérieurs puissent passer pour entièrement humain. On ne voyait ses articulations qu'à ses genoux, puisqu'elle portait une robe, similaire à une blouse de chercheur. De son serre-tête sortait deux longues couettes blanches, sa frange par contre était noire. Habillée principalement de blanc, elle représentait la totalité des recherches du laboratoire condensée en un corps de petite fille humaine. Mais pour le moment, muette.
« Les patrons ont été un peu durs sur ce coup, je te l'accorde, fit Noroi à Beato. Abraham, tu ne t'ennuis pas trop, tout va bien ? » Demanda-t-elle à l'enfant derrière Gladys.
Le gamin se montra, un chapeau en papier sur la tête. Avant même de recevoir une remarque de Noroi, il lui dit :
« Je suis content de retourner à la maison ! C'est beaucoup plus calme ! »
Beato posa sa main sur son visage, soupirant. Noroi se contenta de ricaner légèrement, poussant son épaule sur celle de son amie.
« Mmh je sens l'habitude de l'espace ! Pas toi ? Fit-elle, avec un sourire surdimensionné.
- Je... Non, jamais je ne m'habituerai à ça. »
Noroi eut un rire léger, Abraham souri encore plus, réajustant son chapeau.
« Papa doit s'ennuyer beaucoup avec ses hommes. Il n'y a pas d'action sur une base de recherche. » Dit-il, se tournant vers Gladys.
Celle-ci ne put qu'acquiescer en silence. Puis après quelques instants, vint s'installer sur un siège tourné face à l'espace. Ses yeux jaunes brillaient légèrement, les petites diodes sur son serre-tête clignotaient vivement. Abraham vint vers elle, regardant à son tour l'espace.
« J'ai hâte de lui faire rencontrer Maria ! » Dit-il à Beato, posant son chapeau sur la tête à Gladys.
Tenant Real sur ses épaules, Heath résistait tant bien que mal aux coups répétés de son amie. Heureusement, plus la navette arrivait dans leur champ de vision, plus elle se calmait. Lorsqu'elle était à une centaine de mètre du pont, avant le sas d'arrivée, l'homme reposa la jeune fille à sa place dans la rangée de soldat, calmement, souriant presque.
La section du GUN affiliée à l'ARK au grand complet pour accueillir la navette. En tête, le plus haut gradé de la section, ses insignes représentant un Capitaine ayant fait beaucoup d'opérations sur Terre, visiblement réussies.
« Abraham, tiens toi tranquille ». Conseilla la mère du concernée, affairée à remettre de l'ordre dans la tignasse constituant les cheveux du gamin. Gladys les observait en silence, à côté, gardant un visage neutre. Madame Tower avait un peu de mal à s'habituer à la présence de l'humanoïde, et avait vivement « conseillé » aux deux scientifiques responsables de la surveiller.
Pointe de la technologie ou non, Madame Tower restait méfiante envers ces nouvelles créations. Tout comme son mari, qui lui restait tout de même un peu plus tolérant.
« Sinon, il n'aurait jamais accepté cette mission. » Songea-t-elle.
Plus la navette approchait, plus Real se sentait nerveuse. Tordant le bord de son t-shirt de fonction, Heath essayait de la rassurer :
« Peut-être qu'elle s'est calmée, depuis le temps qu'elle travaille là dessous ?
- Non, jamais de la vie. » Murmura Real, serrant légèrement les dents.
Et lorsque la navette se posa, elle croisa le regard du capitaine. Froid. Très noir.
« Je crois que ça veux dire quelque chose comme "Tais-toi" ? » Murmura Heath à la jeune fille, qui tira la langue au gradé sur une fraction de seconde.
La navette se posant, Gladys retourna sagement vers Beato, laissant Abraham et sa mère seuls. Noroi souri, ajustant les couettes de l'humanoïde correctement, tandis que Beato confiait un carnet à sa création.
Lui tendant un crayon, elle lui dit :
« Si tu ne peux pas parler, utilise ça. »
Gladys prit le crayon, le regardant avec attention. Il y avait à son bout quatre sélecteurs de couleur, un vert, rouge, noir et bleu. Ses doigts glissant un peu sur le plastique du crayon, Beato lui montra comment faire sortir la couleur choisie convenablement, avec le pouce. Ceci fait, Gladys s'entraina à refaire l'action sur les autres sélecteurs colorés. A des rythmes différents.
« Non, ça c'est du morse. » Fit un autre scientifique, à l'arrière.
Se rendant compte de l'erreur, Beato rougit légèrement, et corrigea Gladys en lui montrant comment écrire.
« Oui, les petits enfants mettent du temps à faire au moins un rond correctement... Mais utilise un guide, quelque chose comme ton traitement de texte interne. Il faut juste reproduire les lettres sur le carnet. Comme ça. »
Après avoir inscrit son prénom, elle invita Gladys à faire de même avec le sien.
Et tout ce qui apparut... Fut une étrange série de point et de barre, de manière successive.
010001110100110001000001010001000101100101010011
« Et ça, c'est du binaire. » Conclu Noroi, en tapotant l'épaule d'une Beato déconfite.
L'accueil s'effectua sur un garde-à-vous, dès la sortie des premières personnes de la navette. Même Real était calme cette fois, ce qui rassura grandement Heath.
« Pourquoi on doit faire ça déjà ? Murmura-t-elle tout de même.
- Politesse. » Répondit simplement son ami.
Une brochette de scientifique arriva en premier, saluant tout le beau monde venu les accueillir. La première équipe de scientifique les attendait juste un peu plus loin, par sécurité. L'équipe sortie, la section du GUN put à nouveau vaquer à son occupation principale : s'ennuyer en attendant que quelque chose se produise.
Seuls Real, Heath et le capitaine restèrent.
La voix d'un gamin appelant son père raisonna : Abraham sauta littéralement dans les bras du capitaine, qui le rattrapa en le soulevant. Real était étonnée, et demanda à Heath comment une telle personne pouvait avoir un gosse. Puis, une femme, qui apparut, pressant le pas vers le capitaine.
« Diantre, une famille au complet. » Ironisa Real, un frisson parcourant sa peau. Jamais, jamais elle n'aurait cru que le capitaine s'était permis de fonder une petite famille. Elle trouvait, par contre, que ça le rendait plus humain.
Elle sourit donc en voyant cette scène touchante, peu commune en plein espace.
Soudain, sa bouche changea de forme, effectuant une symétrie horizontale de sa position d'origine.
« Ma petite Risa ! »
Hurlant, Real n'eut pas le temps d'échapper à Noroi. La scientifique la serra fort, trop fort dans ses bras, de sorte que la petite soldate tomba dans les pommes aussi sec.
« Eh bien ?
- La surprise, sûrement. » Fit Heath, toussotant pour éviter de rire à gorge déployée.
Beato approcha à son tour, timide, Gladys derrière elle.
« Je te présente Beato Newmelt, elle bosse aux réseaux sur Karragia. C'est la... seule, d'ailleurs. »
La jeune femme s'approcha, salua Heath d'un signe de tête.
« Beato, voici Heath Ytterbium, il fait parti de l'unité du GUN désignée pour la station. »
A nouveau, léger signe de tête.
« Et c'est pas fini ! » Fit Noroi, ses cheveux bleu chatouillant le nez de Real, qui émit un râle de douleur, plus psychologique que corporelle.
Gladys se montra alors dans le champ de vision de Heath.
« Ta fille cachée ? » Grimaça Real avec un sourire sarcastique.
Beato murmura un « Non » amusé, puis présenta rapidement Gladys, ses fonctions au laboratoire Karragia, terrestre, associé à l'ARK, spatial, puis se répéta :
« Les laboratoires Karragia, c'est un très petit équivalent terrestre à l'ARK, expliqua-t-elle en plus. On fait des recherches, des découvertes, on les échange avec ici, et on les ... test. On a plus de matériel pour ce dernier détail, et surtout plus d'espace, sans jeux de mots. »
La jeune fille au bandage ne put s'empêcher d’émettre un nouveau ricanement, retrouvant son souffle, Noroi l'ayant relâchée. S'assurant que sa tête se trouvait dans le bon axe de son corps, elle demanda :
« Autant la famille du chef je comprend, mais vous, vous faites quoi ici ?
- Informations, répondit simplement Noroi. Malgré toute cette technologie, le flux d'information concernant les expériences, toutes les données relatives, c'est beaucoup trop énorme pour faire le voyage de la station à la Terre ! Gladys se charge d'emmagasiner les informations.
- Pourquoi ne pas avoir simplement laissé ... Gladys, venir ici ?
- Pour la simple et bonne raison que son corps humanoïde est trop jeune pour se balader trop longtemps hors de Karragia. Trop fragile aussi, la peau synthétique. »
Aussitôt dit, Noroi vint attraper Gladys par la joue. Ce n'était absolument pas aussi élastique qu'une peau humaine : elle arracha au moins cinq centimètres carrés de peau du visage de l'humanoïde ! Cette dernière eut un léger mouvement de recul, sans protester d'avantage. Ce détail provoqua l'apparition de grands yeux ronds chez Real.
« Elle vient d'avoir un... Non. Dites, ce n’est pas normal ça. »
Puis, murmurant tout bas :
« Heath, fait quelque chose ! »
L'homme s'approcha de Gladys, et s'agenouilla pour être à sa hauteur. Beato observait, curieuse de savoir ce qu'il allait dire.
« Tu ne parles pas beaucoup pour quelque chose d'aussi perfectionné. Elles t'ont données un caractère timide ? »
Mouvement de tête horizontal de Gladys.
« Donc tu devrais parler normalement. »
Léger mouvement vertical.
« C'est à causes des informations qu'elle contient ? Demanda Heath, se tournant vers Beato. C'est une intelligence artificielle. Pas un enfant qui doit garder un secret. Vous devriez lui redonner la parole vite fait, pour qu'elle puisse interagir avec les êtres vivants. Sinon, les gens ne vont pas comprendre. »
Retournant vers leurs quartiers, Real demeurait sous le choc de cette étrange invention. Elle demanda à Heath pourquoi il avait conseillé aux filles d'autoriser l’usage de la parole à Gladys. C'était bien trop flippant à son goût.
« Tu n'as pas vu ? Elles se comportent comme si Gladys était un être vivant. Asoko semble garder les pieds sur terre un minimum, mais sa collègue porte trop de sentiment. C'est peut être sa propre invention, mais elle devrait faire plus attention.
- Raison de plus pour la garder muette !
- Gladys doit garder une interaction vocale avec tout le monde. Si jamais il se passe quelque chose, tu y penses ? Ce n’est pas un être organique je te rappelle. Newmelt et Asoko ont besoin d’informations pour mener à bien leur expérience, mais je ne tiens pas à ce qu’elles tombent sur la moindre poussière d’alien. »
Le visage de Real se renfrogna. Elle n’avait pas songé à ce détail.
« On va devoir rester ensemble plus longtemps, toi et moi, conclu-t-elle. Je ne tiens pas à me retrouver seule face à Gladys si elle demande quoi que ce soit à ce sujet. »
Puis, serrant petit à petit ses bras, elle murmura :
« Elle a eu un mouvement de recul. Un robot ça n’a pas de mouvement de recul… Elle ne peut pas être si perfectionnée. C’est paramétré, tu penses ? »
Répondant qu’il n’en savait rien, le jeune homme lui conseilla de ne plus s’occuper de ce détail, sous peine de développer une paranoïa pour les êtres artificiels. Ils avaient mieux à faire, gérer un stress venant d’une si petite intelligence artificielle était plutôt mal venu. Lui soufflant l’idée d’aller voir Maria pour se changer les idées, Heath ajouta :
« Avec la famille Tower au grand complet, je crains le pire. La femme du Capitaine n’aime pas ce qui sort de l’ordinaire. Faisons-nous tout petit. »
Déboulant dans les couloirs, Real manqua de percuter Beato Newmelt. Celle-ci tenait dans ses mains un petit manuel contenant le plan de l’ARK, penché à la verticale. Gênée de se retrouver devant Real dans cette situation, elle demanda en rougissant où se trouvait le labo personnel de Haraway. Réagissant à ce nom peu amical, Real lui indiqua à contre cœur la direction, oubliant l’idée de perdre Beato dans les entrailles de l’ARK à titre de vengeance psychologique.
« Au fait, Newmelt, tu n’es pas sensée être aux réseaux ? La salle centrale, c’est à l’opposée, fit remarquer Real, curieuse.
- Oh je sais, mais je ne suis pas encore qualifiée pour m’occuper de cet endroit. Il y a bien déjà assez de gens pour s’en occuper, pas vrai ? » Répondit-elle, sur un grand sourire.
Légèrement surprise de cette réaction, la jeune fille enchaina :
« Pourquoi … pourquoi vous avez créé Gladys ? Je veux dire, pourquoi lui avoir donné une forme humaine spécialement ? Emporter un ordinateur, ça n’aurait pas été amplement nécessaire ?...
- L’interface humaine fait partie du test. Comme ça, même si nous ne sommes pas dans les locaux même de Karragia, Gladys continue de stocker des informations sur les êtres qui l’entourent.
- Un peu spécial comme concept, ça fleure bon l’espionnage des faits et gestes d’autrui. »
Surprise de cette idée, Beato secoua vivement la tête :
« Non, non du tout, ce n’est pas dans ce sens qu’il faut voir la chose !... Elle stocke des informations pour… Comment dire, pour son propre compte. C’est pour sa propre évolution. Le développement de Gladys, c’est aussi un élément majeur du test. Si elle réussit à être autonome dans un milieu inconnu, en plus, ça nous fera des éléments de taille pour la suite des recherches. Je pourrais perfectionner son programme aussi ! »
Toute enjouée, elle balaya aussitôt la majorité des doutes de Real. Au final, ça ne devrait pas être si… menaçant, cette fille qui n’en était pas une ?
« Mais elle donnera quand même une alerte s’il se passe quoi que ce soit, non ?
- Bien sûr, une de ses consignes est de veiller à la sécurité de tout être vivant sur l’ARK, une autre même lui souffle de veiller au bon déroulement des tests, quels qu’ils soient… Et ainsi de suite, on a fait en sorte de lui inclure une éthique irréprochable. Sinon, elle ne serait jamais sortie de la section de Noroi.
- C’est elle qui a fait ce corps ?
- Bien sûr, d’ailleurs ça va faire quatre ans, presque ! Elle n’aime pas beaucoup le bricolage robotique, mais elle était la seule à s’y connaitre suffisamment pour que ça ressemble à quelque chose de commun. Je ne voulais pas que Gladys sorte trop des normes. »
Real se retint de lui signaler qu’il y avait peu de gens avec des couettes blanches qui se baladaient dans la rue. Beato rangea le manuel dans une petite sacoche, et remercia vivement la jeune fille au bandage en filant vers le laboratoire de Haraway.
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Oui oui bon OK J'AI OUBLIE Y'A UNE LIMITE DE CARACTERE, prochain morceau dans 3/4 jours donc. Ou deux.