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Entre dos Aguas
Entre dos Aguas
« le: Août 26, 2010, 08:39:38 pm »
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  • Ma fanfiction : L'école Mobienne !

(Ouah ça fait 300 ans que j'ai pas posté ici >_<)

Bon voici ma nouvelle fic. Elle n'a aucun rapport avec le monde de Sonic, ni de bento ni même d'hybride ou quoi que ce soit d'autre. C'est une histoire basé sur la vie de milliers de personne. Personne qui croient au rêve américain. Mais la vérité est amère...

Ce chapitre est TRES court mais je fait de mon mieux car elle est basée sur une pièce de théâtre que j'ai jouée cette année et que ma prof m'a proposé d'écrire en roman. Or une pièce de théatre, c'est assez dur à adaptez en roman. Enfaite la pièce était entièrement en espagnol, elle à été traduite par mes soins mais j'ai laissé le poème en espagnol. Le titre veut dire "Entre deux eau"

Enjoy !

Entre dos Aguas
Candombe de los Cartoneros.

Candombe de los cartoneros
Se salve que pesca primero
Cargando la cuidad entera
Desangrando su carazon

Sandra Rumolino : Candombe de los cartoneros

Buenos Aires. Symbole d'un dynamisme secouant une région du monde ayant subi maintes dictatures, lui permettant de se relever des malheurs du passé. Quand nous, européen, pensons à l'Amérique du sud, soit nous voyons Pinochet, soit nous voyons les ruines d'un empire défunt de la cordillères des Andes, soit nous voyons un exotisme tropical. Mais même si nos yeux portent sur d'autres choses que celle dites plus hauts, notre vision n'est jamais complète. C'est pour cela que nous vous faisons découvrir la vie de ceux qui profitent le moins de cette vie. Et de ceux qui veulent la fuir. Nous allons vous parler des Cartoneros. Et d'une en particulier...

Vingt heures et quarante-cinq minutes. Le soleil se couche doucement, oubliant peu à peu d'éclairer les quartiers bourgeois de Buenos Aires se vidant sous le regard amusé de quelques félins de passage bien perché sur leurs gouttières, en train les moeurs des hommes. De ces riches rues meurt bientôt toute activité de ce monde aux poches plus garnies que celles des autres, après que les hommes aient déposé dans la rue des sacs opaques contenant leurs ordures et tout ce dont ils ne voulaient plus. Après cela, ils rentrent chez eux, non sans s'être salués aux passages, pour aller travailler, dormir, ou parler entre hommes fortunés.

Les derniers bars ouverts ferme leurs portes. Il est vingt-et-une heure. Rapidement, dans les rues bordées de pavillons identiques jusqu'à la moindre petite brique, véritable armée de clones sans âmes et sans imagination, la nuit jette son voile noire sur les sacs poubelles restés seul dans le froid nocturne.

Peu après, on entend des bruits venant de la rue, certain bourgeois râlent encore contre ce vacarme qui croit en décibel de plus en plus, mais en général, ils savent que c'est obligatoire pour que les rues soient propres. Le « boucan » vient des tristement célèbres Cartoneros, Personnes, sans emplois, qui trient les poubelles pour tenter de trouver des choses revendables ou recyclables. Cependant, les cartoneros ne se plaignent pas de leurs conditions de vie. Pour eux, c'est le seul moyen de vivre donc ils font ça dans la joie, chantant, et jouant comme si de rien n'était.

Tous sauf une. Alicia. Une qui semble moins assuré que les autres. Une qui reste dans son coin avec son sac poubelle. Une qui fouille dans sa poubelle, dégouté des saletés. Et qui ne garde que ce qui est le plus acceptable. Une qui se met dans un coin caché en espérant que personne ne la connaissant ne la voit. Elle sait qu'elle n'a pas d'ami, ni de camarade, mais elle a peur quand même. Pour elle, ne n'est pas un métier ce qu'elle fait, mais juste la seule chose qu'il la maintient à la vie. Elle regarde parfois ses « camarades » et voit qu'ils sont extasiés devant une vulgaire bouteille en plastique. Elle ne comprend pas, pourquoi pour elle c'est une vulgaire bouteille ?

Peu à peu, les jeux entre les cartoneros prirent fin et chaque personne récupèrent leurs sacs poubelles, se saluant, se disant tous que la journée a été meilleur que la précédente et qu'il allait pouvoir enfin gagner vraiment leur vie. Espoir vain ou chance ? Nul ne le sait. Le soleil n'allait pas tarder à montrer le bout de son nez lui aussi. Mais il restait quelqu'un. Une seule personne. Soupirant de cette vie qui était trop peu stable. Certaines journées pouvait être acceptable d'autre non. Celle-là n'était pas dans la première catégorie. Elle regardait son sac, qu'avait-elle ? De 3 à 8 bouteilles, elle ne les avait pas comptés une dizaine de boite de conserves vide et des paquets de chips vides, une vielle télécommande dont il manquait les ¾ des boutons et un vieux téléphonne portable qui semblait ne plus très bien marchait ... Pouvait-on appeler cela un « trésor » comme le dirait ces « collèges » ? Elle n'avait même pas 15 ans et était déjà obligé de vivre comme ça.

Alicia erra un court moment dans le parc municipal de la capital de l'Argentine, elle tenait encore son sac poubelle, remplit de ses trouvailles, elle ne voulait pas tout de suite allait les vendre, elle voulait réfléchir avant de continuer. Elle s'installa à un banc tranquillement posant le sac a côté d'elle et regardant le ciel. Pas un nuage. Une belle journée allait commencer surement. Elle n'avait pas l'heure, mais pensait qu'on devait s'approcher des six heures vu où était le soleil. Il faisait frais en ce début de juin.

Peu à peu les rues s'animèrent, des personnages qu'Alicia ne connaissait pas avançait très vite sur les trottoirs de Buenos Aires. Les gens avançaient vite, sans regarder devant eux. Il devait être pressé surement. Affaires en cours ? Ou tout simplement en retard à leurs boulots ? Tout était possible. L'adolescente regarda les personnes avec intérêt, un mélange de jalousie, d'envie et de rêve en voyant ces messieurs-dames en costume, leurs portes documents noirs semblant bien remplit et leur Iphone et autre téléphone collé a leur oreille comme si l'application de ces machines était de les maintenir en vie. Elle se leva pour saluait quelqu'un, elle avait envie de rencontrer, de discuter pour oublier son propre sort. Elle salua quelqu'un mais celui-ci ne cligna même pas de l'oeil. La seconde personne non plus ne réagissais pas d'un pouce. Le troisième la repoussa en maugréant. Pareil pour la quatrième ... Mais qu'avait-elle ? Elle n'avait pas le peste !

Elle tenta de saluer une cinquième personne, mais sans faire exprès tomba sur lui, le faisant tomber contre le trottoir, elle entendit les rires fusaient autour d'elle. La personne qu'elle avait renversés sans le faire exprès se releva très vite et sans la laisser le temps de se remettre debout lui donna un gros coup de pied dans les cotes la planquant contre le sol, coupant son souffle. Il lui redonna un second coup de pied pour bien la ridiculiser et lui crachat dessus.

Les rires durèrent un petit moment puis arrêta, les personnages étaient trop occupés pour s'occuper d'Alicia. Celle-ci tenta de se relever puis retourna proche de son banc. Elle avait les larmes aux yeux, elle ne pouvait plus se retenir, qu'avait-elle donc fait pour recevoir ça ? Elle vu que son sac poubelle avait disparu, elle le chercha et trouva vite deux garnements le tenant et le jeter dans l'étang en gloussant de rire. Ce fut la goutte d'eau qui fit déborder le vase, elle se leva, ses yeux toujours remplit de larme et gifla l'un des deux mioches. L'autre partit sans demander son reste. Elle ne songea pas à récupérer son sac poubelle, coulant dans l'étang et partit vers un banc isolé dans le parc. Elle s'installa et fondit en larmes. Pourquoi ? Pourquoi elle ? Le fait qu'elle soit une cartoneros la déshumanisé ?

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« Dernière édition: Août 26, 2010, 08:42:05 pm par Blackus The Cat »
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Re : Entre dos Aguas
« Répondre #1 le: Septembre 23, 2010, 05:32:23 pm »
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Bon double post mais bon... Second chapitre.

Chapitre 2 : El viaje del abuelo.

Clandestina Madrugada
 Que te vio partir un dia
Mueca Oscura de la suerte
Que te empuja en te partida

Inmigrante, Bajo el Mundo
Vas por la calles desertas
La estrailla de la mañana
Golpeara un dia tu puerta

Sandra Rumolino : Entre dos Aguas.

Elle voulait rester seule, toute seule, comme ce que la société à décider d'elle. Un cartoneros ne semblait pas être humain, c'était juste une personne qui servait, comme un esclave... Elle était tranquille mais triste. Elle ne voulait qu'une chose. Etre humaine, comme eux, comme ses personnes, aux costards et aux ordinateurs, bravant seulement les problèmes de la vie quotidienne, elle voulait être une personne « correcte » de cette société fondée sur la vitesse et l'indifférence.

Elle n'allait pas être seul très longtemps, elle le savait bien, mais voulait rester à l'ombre de ce chêne pour pouvoir souffler un peu, elle se sentait un peu mieux, mais ne comprenez toujours pas pourquoi les gens la considérait comme une bonne à rien. Était-elle humaine ou non ? Elle en était sûre, mais eux non. A un moment un petit vieux arriva, il était chauve et marchait à l'aide d'une canne, il portait aussi une boite de biscuit où l'étiquette était à moitié déchirée. Elle le regarda s'installer sans l'aider, il avait ses problème, elle avait les siens... Le petit vieux lui demanda à l'heure, mais elle ne l'avait pas donc elle le fit remarquer et replongea dans sa réflexion. L'homme âgé regarda les feuilles, les passants puis regarda la jeune fille. Elle n'était pas dans son assiette, ça se voyait bien. Décidé a vouloir l'aider, il tenta de commencer la discussion :

«-Bonjour jeune fille ! Dis-moi ? Est-ce que tu est étudiante ? »

Oups ? Il avait peut-être était un peu trop rapide dans ses propos, il était possible que ceux-ci peuvent la brusquer... Il devait faire attention de ne pas trop forcer la jeune fille à se confier... Ça pourrait l'énerver... Il attendit donc la réponse de la fille avant de continuer à la questionnée pour pouvoir savoir ce qu'elle avait.

« -Non ...
  -Ah ? Tu travailles déjà ?
  -Oui... mais... Non. C'est-à-dire ... Je ne sais pas. Je ne sais pas... »

Elle fondit en larmes, elle ne savait pas si c'était par inattention ou pas, mais le vil homme avait touché la corde sensible... Le vielle homme vit donc la jeune fille pleurer, il ne comprit pas tout de suite, ce n'est qu'au bout d'une poignée de seconde qu'il réalisa sa « boulette ». Elle ne devait sûrement être que chômeuses... L'état argentin n'assurait que très très mal l'assurance et les allocutions chômage... Il reprit la parole rapidement et légèrement rouge de honte :

« -Mais ma fille, regarde ! Comme le ciel est bleu ! Comme la nature est belle ! Eh ! Tu veux voir des photos ?
  -Euh... Pourquoi pas ? »

Le vielle homme prit sa très vielle boite a gâteau, dont l'étiquette était a moitié dechiré et où il avait écrit "Photo", et l'ouvrit, elle était remplit entièrement de photo pour la plupart en noir et blanc. Deux ou trois seulement était en couleur. Alissia regarda attentivement les photos, elle montrait l'homme enfant, adulte... Elle sentait sa tristesse s'envolait, quelqu'un s'intéressait à elle. Elle s'arrêta sur une photo où on pouvait voir l'homme enfant, à coté d'une femme d'un certaine âge (sûrement sa mère.), devant un bateau, un grand bateau, mais la fiabilité de ce bateau sur la mer n'était pour elle pas sur, elle ne pensait que pas que ce bateau puisse amener ses passagers à bon port.

« -Vous partiez en voyage ?
  -Mhh... Oui et non... Enfaîte je quittais mon pays natal avec ma mère pour rejoindre ce pays. C'était l'époque des rêves de voyage, d'Eldorado et des cités d'or... L'Europe était en pleine explosion démographique... On était pauvre là-bas et le rêve américain était avec nous.
  -Ah ? »

Ce viel homme était donc un immigrant, venu d'Europe. Quand on lui disait Europe, elle pensait à un des trois pôle de la triade, un continent donc extrêmement riche, contenant les pays les plus riches comme la France, le Royaume-Uni et l'Allemagne. Elle continua donc de contemplait les photographies du grand père...

«  -Regarde, là nous étions tous sur le pont du bateau pour partir vers l'Argentine, nous étions deux trois familles español, mais il y avait de tout ! J'ai vu des Irlandais fuyant la famine, des Russes fuyant leur régime totalitaire, des allemands communiste condamné à l'exil par leur empereur... Mais aussi des français, des italiens, des serbes, des turcs ... De tout !
  -D'où venez-vous exactement ?
  -Je viens de loin, de très loin ! De l'autre côté de l'océan. Mais seul mon corps est ici... Mon coeur est resté la-bas... Aujourd'hui, je suis entre deux eaux...
  -Ah ... Et que c'est-il passé d'autres dans le bateau ?
  -Rien de spécial... Ah si ! A un moment, il y a un type qui à volé le sac de ma mère, quand on l'a attrapé, je peux dire qu'il a payé ! Puis après deux jours sans incident, nous sommes arrivé à La Plata*... »

Elle sentait son coeur s'envolait... Elle rêvait de ses récits de voyage elle avait toujours rêvait de partir vers de nouvelle contrés mais son statu social ne l'a permettait pas de pouvoir se payer un voyage, donc elle revait, la seule chose qui était encore gratuite et libre dans ce monde, où l'injustice et les privilèges dirigent? Elle se sentait dans le bateau à prendre la mer vers d'autre contrée, explorait de nouvelles régions pour pouvoir vivre autrement, vivre mieux, vivre... heureux. C'était si beau, peut être que...

« - Quand nous somme arrivé, nous nous sommes dirigés vers la ville, enfin, nous, c'était moi surtout, ma mère remplissait des papiers prouvant que nous allions devenir de citoyen argentin et nous reçûmes notre lot de terre.
  -Qu'avez vu là-bas ?
  -Quand je me suis dirigé vers le centre de La Plata, j'ai vu deux danseurs de tango. Il dansait incroyablement bien, on avait l'impression qu'il dansait ensemble depuis qu'il était né. A la fin, je leur ai donné trois peseta. Puis ma mère ma prit, et nous sommes allées vers l'hôtel des immigrants. »

Elle continuait d'écouter et peu à peu, une idée germa dans sa tête... La jeune cartoneros réfléchissait et si... Et si... Et si elle partait ? Et si elle quittait l'Argentine ? Et si elle quittait une fois pour toute le pays où elle était né ?  Elle savait qu'elle n'avait pas d'avenir dans ce pays sud-américain... Mais si elle partait elle ? Où ? Pour ça elle savait, enfin elle hésitait quand même entre l'Europe où les États-Unis. Pour elle le « plus » simple restait les États Unis. Plus proche et pas d'océan à traverser. Elle sauta au coup du vielle homme et l'embrassa.

« -Merci ! Merci Beaucoup Monsieur ! Je sais ce que je vais faire ! Je vais immigrer moi aussi !
  -Bonne idée, ma fille. Mais n'oublie pas, la santé est plus importante que la richesse. Réfléchit bien avant de quitter ton pays.
  -Oui monsieur !»

Elle était folle de joie, sa tristesse c'était envolé d'un seul coup, tel une mouette que partait de son nid, maintenant elle savait qu'elle avait un but dans sa vie et qu'elle avait une place. Mais celle-ci n'était pas en Argentine, Ni en Amérique du Sud. Elle était loin. Elle était aux Etats-Unis ! Après avoir embrassée le vielle homme encore une dernière fois, elle courra hors du parc, ramassant son sac poubelle qui était revenue a la surface de l'étang après avoir été jetée dedant et couru vers son appartement. Demain, elle sera partie !

Une fois arrivé à sa maison, elle commença à faire ses affaires, elle prit tout ce qu'elle avait comme argent, elle avait 800 Peso** sur elle, sortit de ses dernières sortis en tant que « Cartoneros ». Ensuite elle prit ses affaires de toilettes et ses affaires personnelles. Enfin elle remplie son sac de vêtement et couru vers la gare. Tout aller se passer bien !

*Port à 60 Km à l'est de Buenos Aires.
**Environ 152 €
« Dernière édition: Septembre 24, 2010, 06:02:59 pm par Blackus The Cat »
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