Light : Oui, je sais, plein de p'tites fautes inattention ^^" Oui, bon, pour la bagarre, y'en a encore un peu dans ce chapitre, mais après, ça va se calmer. En tout cas, merci =3
Anzen : Oui, encore ^^ Elle a pas de chance cette mâchoire =P Merci ;)
kyré : Wah!! Voilà un commentaire constructif!!
Bah, pour commencer, il y a le surnombre de personnages. Je trouve que tu en fais défiler pas mal sans forcément les décrire suffisamment. Pour ça, de temps en temps, je me sens perdu, ne sachant plus qui est qui. =/
Ah ouais... Maintenant que tu le dis ^^" c'est vrai, j'ai beaucoup de personnages. J'essaierais d'arranger ça. Pour les pouvoirs... Oui, aussi ^^ Mais... 'fin, moi dans ma tête (mais je suis très débile) j'me dis que découvrir les pouvoirs au fur et à mesure, c'est mieux. M'enfin, c'est vrai que comme l'histoire est basée sur Ombre, j'aurais pu les expliquer plus tôt.
Ouais... Pour l'action qui défile vite, c'est un de mes gros défauts dans l'écrit =S J'essaierais de corriger.
En tout cas, merci d'être passé, ça fait plaisir =)
Bref, la suite!! Encore un peu de baston, mais ça se calme après ^^ Bref, bonne lecture!!
Ombre marchait seule dans l’étendue de glace. Ce monde semblait infini. Mais elle ne regardait pas vraiment les paysages, qui étaient pourtant plutôt beaux à voir. Elle pensait. Ou du moins elle réfléchissait. Sa vie avait tellement changé depuis qu’elle avait quitté sa planète. Elle avait fait des rencontres plutôt extraordinaires, et avait trouvé des hybrides possédant des pouvoirs plus puissants que les siens, même si elle savait qu’elle était loin d’être la meilleure. Seulement, dans son monde, elle n’avait trouvé que peu de personnes de son niveau.
Ce changement a bouleversé ma vie… Dans le bon et le mauvais sens… Quelque chose la tourmentait. Dark. Ce hérisson rouge était en fait son grand frère, qu’elle croyait mort.
Il ne peut pas être vivant… C’est totalement impossible. Jena l’a tué en même temps qu’Estigane. Nan, j’ai sûrement eu des hallucinations. Les morts ne ressuscitent pas. Elle pensa alors à Crépuscule. Elle l’avait ramené à la vie avec un retour dans le temps… Et si quelqu’un avait ramené son frère à la vie ? Allait-il encore essayer de s’emparer des planètes ? Allait-il semer le néant comme il l’avait fait sur Mistica à l’aide d’Estigane ?
Je suis sûre qu’il va encore se trouver le pire des alliés… Il faut qu’on retourne le plus vite possible sur Mobius ! Même si ce n’était peut-être qu’une hallucination, on ne sait jamais… Elle sentit soudain un brusque changement de température. Elle crut qu’elle allait succomber tellement il fut brutal. Elle tomba à quatre pattes. La chaleur était insupportable. Le changement brutal faisait encore plus l’impression de chaleur aride. La hérissonne mit un moment avant de s’y habituer. Elle était tout de même en sueur, dégoulinante. Elle se releva, et s’essuya le front d’un revers de main. Elle poussa un long soupir.
Je me rends compte que j’étais loin de connaître ce monde… Elle continua de marcher, mais plus lentement, la chaleur lourde. Elle respirait avec difficultés.
Vivement que je retrouve Mobius ! Elle arriva devant une énorme bête ressemblant à un chameau géant. Elle écarquilla les yeux, mais sentait une certaine satisfaction.
Cette bestiole va me servir à traverser ce désert. Elle s’avança vers le chameau, et se prépara à sauter pour se retrouver sur son dos. Seulement, l’animal semblait s’être rendu compte que la hérissonne était là. Il poussa un cri rauque, avant de faire volte-face vers elle. Surprise, elle fit un bond en arrière. Elle ne voulait pas endommager la bête, qui serait sûrement le seul moyen de transport qu’elle trouverait avant un moment. Seulement, voyant que le chameau allait l’attaquer, elle n’eut pas d’autre réflexe que de se défendre. Elle bondit, et mit un coup de pied dans le museau de l’animal, qui poussa un autre cri, avant de faire un pas pataud en arrière. Ombre retomba au sol, un genou à terre. Elle était déjà hors d’haleine.
Le chameau semblait furax.
A force, je vais finir par croire que je cherche les ennuis… Elle refit un saut, plus haut, et se retrouva sur le dos de l’animal, qui commença à ruer et à se débattre. Elle s’accrocha à une bosse, seule prise qu’elle trouva. La bête se fatigua vite. Elle se calma, et finit par se montrer docile. Ombre poussa un soupir de soulagement et d’épuisement. L’animal commençait à marcher seul, et Ombre posa sa tête sur la bosse à laquelle elle s’était accrochée, ferma les yeux et, bercée par les mouvements patauds du chameau, s’endormit.
Elle ouvrit les yeux. Elle était dans le monde réel. Il faisait nuit. Crépuscule était accroupi près d’elle, recroquevillé, sûrement endormi. Heureuse de s’être réveillée, elle se mit à genoux, se mit derrière Crépuscule, et le serra contre elle. Elle n’était vraiment pas câline, mais ça lui avait échappé. Elle s’était rendu compte qu’elle aimait ce hérisson… Et qu’elle serait capable de beaucoup de choses pour lui. Elle le sentit se redresser un peu, et l’entendit dire d’une voix ensommeillée :
« Ombre ?... »
Surprise, elle le lâcha, et s’apprêtait à reculer, lorsqu’elle sentit une main chaude lui agripper le bras. Elle crut que son cœur allait cesser de battre. Elle pensait qu’elle venait de faire une terrible erreur. Elle avait oublié que ce Crépuscule là ne savait pas tout ce qui s’était passé.
Le hérisson se tourna vers elle, tenant toujours son bras. Il la fixait, mais ne semblait pas contrarié. Elle ne connaissait pas l’expression qu’elle voyait dans son regard. Tout ce qu’elle savait c’était que son cœur menaçait d’exploser tellement il battait vite.
Il lui attrapa les deux mains, puis rougit. Elle se sentit rougir elle aussi.
« J… Je… Bégaya-t-elle, incapable de prononcer correctement. »
Elle allait réussir à prononcer quelque chose, mais il la fit taire. Comment ? Il venait tout simplement de l’embrasser. Elle n’essaya pas de se défaire de l’étreinte du hérisson.
Elle ferma les yeux, les émotions se mélangeant dans son esprit. La tête lui tournait, elle ne savait plus vraiment où elle était. C’était du bonheur. Un bonheur qu’elle n’avait jamais vraiment ressentit. Mais aussi, une tristesse horrible, comme des regrets. Elle ne tenait plus. Elle s’effondra, les larmes aux yeux. Inquiet, Crépuscule la rassit.
« Ça va ?! Demanda-t-il, confus. Je… Je n’aurais pas dû…
- Ce n’est pas toi… Murmura-t-elle. Ce n’est pas ta faute… Je ne me sens pas très bien, c’est tout… »
Il la serra encore plus fort. Elle sourit, malgré son état.
« Il ne faut pas que je me rendorme, ajouta-t-elle. Je ne veux pas retourner là-bas… Je veux rester avec toi. Il faut qu’on retourne le plus vite possible sur Mobius. »
Elle se détacha à regret du hérisson, puis se leva. Elle tenait à peine debout. Elle sauta, pour s’envoler, mais retomba lourdement sur les côtes.
Quoi ?! Elle se releva, se mit à courir, ressauta, et retomba. Les larmes aux yeux, elle se releva, et réessaya, rageusement, jusqu’à ce qu’elle ait trop mal pour continuer. Elle avait les mains et les genoux en sang, et ses habits étaient tachés de terre et de sang.
Elle s’était assise, et regardait ses poignets. Ses anneaux avaient perdu leur lueur. Une couleur grise fade…
Nan… C’est impossible ! Elle les enleva, les remit, rien n’y faisait. Elle serra les dents, et baissa la tête, les yeux fermés.
« C’est impossible…
- Ombre… Que se passe-t-il ? Demanda le hérisson. »
Elle tourna son regard brillant vers lui. Elle se releva, repéra une fleur, et essaya d’utiliser la télépathie. La fleur ne bougea même pas. De plus en plus inquiète, Ombre essaya de lancer de l’eau, ce qui échoua également. Elle tremblait. Pas de froid. Elle ne comprenait pas ce qui lui arrivait.
« Ombre… Murmura le hérisson en baissant la tête. C’est ma faute… »
Elle leva la tête vers lui, les yeux luisant de colère. Elle lui en voulait. Pourquoi ? Parce qu’il venait de s’accuser. Les sourcils froncés, elle rétorqua :
« Non ! Ce n’est pas ta faute ! »
Il la fit taire d’un signe de main, en même temps désolé et agacé.
« Si, trancha-t-il. Mais crois-moi ce n’est pas moi qui l’ai décidé. Quand je t’ai embrassée… Nos esprits sont entrés en contact. Je ne maîtrise pas bien mes pouvoirs, il a dû y avoir un transfert d’énergie qui a complètement vidé tes anneaux de leur énergie. Je suis vraiment désolé, crois-moi. »
Elle avait réussi à soutenir son regard, même si la tête lui tournait. Elle ne pouvait rien faire sans ses anneaux, et l’anneau suprême était parti en cendres lors du voyage dans les couloirs du temps. Elle était tout simplement une hérissonne comme les autres, sans pouvoirs.
Un long silence, qu’aucun des deux amis ne brisèrent. Aucun des deux n’avait envie de parler. Ce fut la voix familière de Hiro qui brisa le silence. Il arrivait en marchant tranquillement, et s’arrêta à leur hauteur.
« Elle s’est enfin réveillée, c’est bien, nous allons pouvoir rentrer sur Mobius, fit-il. »
Les deux hérissons tournèrent la tête vers lui. Crépuscule lui jeta un regard noir, et Ombre un regard confus. Celle-ci soupira, avant de s’éloigner un peu de ses deux amis. Elle eut l’impression de sentir que le hérisson allait essayer de la retenir.
Non. J’ai besoin d’être seule. Curieusement, ce fut comme si il avait entendu, car elle l’entendit murmurer :
« Comme tu voudras… »
Elle fut surprise sur le coup, mais fit comme si de rien n’était.
Elle marcha un moment, sans but précis. Elle ne regardait même pas les paysages qui défilaient lentement au rythme de ses pas. Son regard sans lueur était porté sur ses pieds, auxquels elle ne faisait même pas attention.
Il faisait frais. Elle commençait à sentir les gouttes de rosée se poser délicatement sur ses épines et son pelage. Elle frissonna, puis s’arrêta. Elle se rendit compte qu’elle était épuisée. Ses jambes la supportaient à peine, seulement, elle ne voulait pas dormir. Elle ne voulait pas se retrouver dans l’autre monde.
Elle se retrouva devant un lac gigantesque, et elle manqua de tomber dedans. Surprise, elle leva la tête pour admirer le paysage. Elle tomba à genoux ; l’image de sa mère se reflétait dans l’eau. Les yeux de celle-ci affichaient une expression terrifiée, suppliante, une bouche béante… Elle était blessée, également. Du rouge se faisait voir à certains endroits sur son pelage noir ébène. Elle fixait quelque chose… Quelque chose qui l’effrayait. Ombre savait très bien ce que c’était. Elle connaissait ce regard.
Une larme coula sur la joue de la hérissonne. Elle se remémora la scène. Elle ne voulait pas revivre ça. C’était un souvenir, même si cet acte l’avait libéré d’un poids.
C’était une froide journée d’automne, il pleuvait plutôt fort, le ciel était gris. C’était un temps à ne pas mettre un chat dehors. Dans un plutôt grand bâtiment, une alarme retentit. Cela déchirait le silence pesant de cette sombre journée.
Dans la base, une hybride courait, poursuivie par une autre. Elle cherchait à s’enfuir. Elle venait de voler un des biens les plus chers des membres de la base. Un anneau suprême, source d’énergie incroyable, capable de doubler la puissance d’un individu sachant les contrôler. Une fois que les neuf anneaux existants sur la planète étaient réunis, la personne les possédant pouvait, selon la légende, devenir surpuissant et imbattable.
L’hybride voleuse était en fait une hérissonne noire, plus exactement la mère d’Ombre, habillée d’un chandail orange, et d’un short en jean déchiré, qui avait sûrement servi de pantalon auparavant. Elle courait pour échapper aux foudres de celle qui la poursuivait, qui n’était autre qu’Ombre. Celle-ci n’avait ici qu’entre dix et douze ans.
« T’as intérêt à me rendre l’anneau ! Cria la hérissonne rouge, folle de rage. »
Faisant la sourde oreille, sa mère réussit finalement à sortir de la base. Seulement, elle ne s’était pas attendue à ce que le portail principal (car avant qu’Ombre ne retourne sur terre, la base était entourée de grilles en métal électrifiées) ne soit fermé.
Coincée, l’hybride fit volte face. Ombre se tenait à la hauteur de la porte, en position de combat, la main à portée de sa poche, où il semblait y avoir quelque chose. Son regard était empli de hargne. Pourtant, sa mère sembla comme se moquer d’elle.
« Alors… Tu crois pouvoir m’arrêter comme ça ? Toi, la gamine qui se laissait taper sans rien dire, faible comme un petit oisillon tombé du nid ? Fit-elle d’un ton narquois.
- Crois-moi, j’ai changé, répondit l’autre d’un ton ferme.
- Ah oui ? Prouve-le. »
La jeune hybride sortit ce qu’elle avait dans la poche, et le pointa vers sa mère. Un petit révolver, pas très effrayant à vue d’œil, mais qui pouvait causer beaucoup de dégâts, jusqu’à tuer.
La hérissonne noire eut un petit moment d’hésitation, avant que son sourire moqueur ne revienne. Pourtant, elle était tendue. Elle n’était pas tout à fait sûre de la réaction de sa fille.
« J… Tu n’en serais pas capable, cracha-t-elle, méprisante malgré sa peur. »
Elle fit un bond, et allait attaquer la jeune hérissonne, qui eut pour réflexe d’y mettre un coup de pied dans le ventre, puis un coup de crosse dans le nez. L’assaillante poussa un cri de surprise mélangé à la douleur et retomba lourdement sur le dos, avant de se relever lentement, pataude. Elle tourna un regard effrayé vers sa fille. Le regard du lac : une expression terrifiée, la bouche béante.
Ombre avait son arme pointée vers elle, et les doigts positionnés sur la détente, prête à tirer. Elle avait les larmes qui dégoulinaient sur les yeux. Elle était déchirée entre l’amour qu’on portait à sa mère, et la haine qu’elle avait amoncelé toutes ces années contre celle-ci.
Un bruit sourd retentit, un cri étouffé… Puis plus rien.
« Que se passe-t-il ?! »
Un chien noir et un écureuil blanc, n’étant autre que Chaos et Plume, arrivaient en courant. Ils s’arrêtèrent au niveau d’Ombre, qui avait le regard rivé sur le corps sans vie de sa mère, baignant dans son propre sang. La jeune hérissonne avait tiré.
Elle ne semblait pas se rendre compte de ce qu’elle venait de faire, car son regard était incrédule.
« Ombre… Murmura Plume. Qui est-ce ? »
L’interpellée ne sembla pas l’entendre tout de suite. L’écureuil allait reposer la question quand l’intéressée tourna la tête vers elle, les mains tremblantes, lâchant son arme.
« Ma mère, répondit-elle. »
Ombre se reprit. L’image avait disparue. J’ai dû rêver, je suis tellement fatiguée que j’ai des hallucinations.
Elle se releva, ou du moins elle essaya, car elle retomba. Elle était épuisée. Elle regarda ses mains, et poussa un petit cri de stupeur. Ses mains étaient pleines de sang. Elle écarquilla les yeux.
Mais qu’est-ce que ça veut dire ?! Plusieurs voix se bousculaient dans sa tête. Elle arrivait à peine à distinguer à qui elles appartenaient et ce qu’elles disaient. Il y avait celle de sa mère, emplie d’une colère incroyable, une rage impossible à décrire, qui disait :
« Tu es désolée ?! C’est tout ce que tu trouves à dire ?! Tu as tué ton propre père ! » Puis celle de son frère, qui l’avait tant effrayée dans des temps assez reculés maintenant, bien que moins que celle de sa mère :
« Un coup de poing et tu es déjà à terre ? C’est pitoyable, comment peut-on partager les mêmes gènes ? » Ce furent les seules deux voix qu’elle put vraiment identifier et comprendre.
La tête lui tournant, elle s’effondra, ne pouvant plus tenir, et perdit connaissance, en sombrant dans un sommeil profond, où elle retournait dans l’autre monde.
Et voilà, je coupe là, Enjoy!! ^^