Aujourd'hui, c'est Mercredi, la sortie de Tron : Legacy ! *applaudissements furieux de cette rime ravageuse.*
Tron Legacy est la suite de Tron, film mythique des studios Disney sorti en 1982. Film avant-gardiste, narrant l'histoire de Kevin Flynn, brillant informaticien qui s'est vu être le premier à pénétrer dans l'univers de Tron, le film a été un échec commercial, mais devenu par la suite un objet de culte pour la plupart des geeks de la planète. Tron Legacy se place donc comme héritier direct du premier Tron.
Synopsis :Sam Flynn a 27 ans. Brillant informaticien et fils du disparu Kevin Flynn, il vagabonde malgré son statut d'héritier de la grande entreprise informatique de son père. C'est le genre de personne à plus apprécier les belles bécanes que de diriger une multi-nationale.
Un soir, Alan, un des protagonistes du premier opus, débarque chez Sam et lui signale que son beeper a reçu un message, beeper n'ayant jamais reçu de message depuis plus de 20 ans. Sam se rend donc à la salle de jeu de son père disparu, et découvre une borne d'arcade portant un nom bien particulier : Tron.
Interloqué par un détail, il remarquera que la borne cache derrière elle une porte dérobée...
Mon avis :"P'tain, on est où, là ? M'dame, vous pouvez me dire où se trouve le cinéma des Gobelins ?"
Ouais, en fait, c'est juste qu'avec Saïko, on s'est perdu et on arriva un peu à la bourre. Mais Ô joie, le cinéma a visiblement succombé au virus TFI, c'est à dire d'innombrables pubs qui ne font que retarder la séance. Enfin, bref...
Armés de nos Lunettes 3D "In-design Megazord 3000 Kitusarass", on découvrait un début de film un tant soi-peu classique et sentant bon l'américanisation : un père, Kevin, au chevet de son fils, lui racontant les milles et une merveilles qu'il voyait dans l'univers de Tron. Classique, certes, mais le film ne tardera pas à démarrer.
En effet, on atterri heureusement assez vite dans l'univers de Tron. On veut des bandes fluos, on veut du flashy ! Et on peut dire que artistiquement parlant, ce film est juste une véritable tuerie.
Look lisse et épuré, motifs luminescents sur les habits, méchants qui sentent bien bon la classe sobre avec leur loupiotes oranges (car oui, l'orange, cay le mal !), architectures minimalistes et compliquées à la fois. On nage en véritable univers de cyber-fiction, avec des motos sur-designées qui arrachent la rétine tellement je veux la même, et des combats de disque bien classieux. En 20 ans, l'univers de Tron a terriblement évolué, et dans le bon sens. Surement l'un des chocs visuels de cette année, à ne pas en douter.
D'ailleurs, en parlant de Tron, je rappelle qu'il s'agit du personnage du premier opus aidant Kevin contre le Maitre Contrôle Principal, méchant du premier. Basons nous donc sur les personnages, en premier sur celui de Sam.
Certes, ça reste un peu le cliché de base, qui conduit la moto comme un dieu et a une tête de beau gosse, mais ce dernier côté n'est pas mis en avant dans le film. On se retrouve avec un héros perdu dans l'univers informatique, mais qui toutefois, ne semble pas étrangement plus déboussollé que ça.
Ceci n'est pas un spoil car on le voit sur l'affiche : Kevin Flynn, le père de Sam et créateur original de cet univers informatique, est un véritable Obi-Wan des temps modernes. Sage et déterminé, adepte de la zen-itude. Je le clame haut et fort : je veux sa veste !
Kevin Flynn s'oppose à son clone, le CLU. Et là, je ne parlerai pas de ce personnage mais plutôt des prouesses techniques qui ont été faites dessus. En effet, CLU est un programme physiquement semblable à Kevin, toutefois, en tant que programme, il a échappé au ravage des ans. Ainsi, on peut observer une opposition entre un Kevin vieux et jeune, eux deux joués par le même acteur, Jeff Bridges. CLU est le modèle exact de Jeff Bridges en 1982, quand il tourna Tron. Un rajeunissement qui pousse encore plus loin la technologie d'aujourd'hui, le visage de CLU étant incroyablement réaliste. On jurerait qu'il s'agit d'un vrai acteur.
Je terminerais avec une mention spéciale pour le "Vanitas de Kingdom Hearts Birth by Sleep en plus moderne" d'après Saïko et une scène de vol d'appareil volant par un Kevin au sommet de sa gloire.
Ma crainte a été le "Walt Disney" qui accompagnait le logo du film. Aujourd'hui, cette entreprise est surtout bonne à faire de la guimauve mauvais marché. Toutefois, et là, attention, scène choc, tenez votre copine par le bras avant qu'elle s'évanouisse, on peut voir du SANG dans Tron !
...
Bon, ok, trois gouttes juste pour montrer que Sam n'est pas un programme mais un être fait de chair et de sang, mais quand même !...Ah, ça vous impressionne pas ? Ah bon...Toutefois, je tiens à signaler que niveau scénario, c'est tout à fait potable, mais Disney oblige, certains éléments arrivent un peu comme un cheveu sur la soupe.
Terminons par la musique signée par le duo français Daft Punk. Une bande-son d'excellence pour un duo qui n'a plus rien à prouver depuis longtemps. Ne se contentant pas seulement de faire de l'électro, le duo signe aussi quelques pistes nettement plus symphoniques, mais toujours dans l'ambiance du film. Un pur régal pour les oreilles.
Les + :- Univers artistique sidérant de génie.
- Une bande son signée Daft Punk. Ces derniers font d'ailleurs une apparition assez marrante dans le film.
- Avancée technologique au niveau de la motion-capture.
- Jeff Bridges qui pue la classe en Obi-Wan moderne et pour son clone de lui-même en jeune.
- Humour léger mais qui arrache le sourire (ah ok, le chauve soumis, va ._.)
Les - :- La caméra qui ne donne des fois pas le meilleur angle pour suivre les combats.
- On veut plus de scènes de bécane, merde ! ><
- On aurait aimé que Tron en lui même soit plus mis en avant.
- Des détails du scénario choquent un peu, vers les scènes finales par exemple, on sent la patte Disney.
Au final :Indéniablement un bon film. Tron Legacy ne sera peut-être pas aussi mythique que son ainé, mais une chose est sure, c'est que sa patte graphique ne laissera pas indifférent. Ode au cyber-univers et à l'électronique, ce film est un très bon divertissement qui nous autorise à fantasmer sur un troisième Tron qui pourrait exploiter de manière plus intense cet univers de haute volée.