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Oh Miko, ça me rappelle le CP... On avait de belles images, avec un joli hérisson et un truc avec des haricots géants, même que sur notre manuel y'avait un lutin... SonicVSKnux (Ahah, raccourci)> Merci beaucoup pour le commentaire ^-^
Now, la suite. On retourne sur Terre.
Motoko était émerveillée. C’était la première fois qu’elle montait dans une limousine ! Le véhicule faisait presque six mètres de long, du point de vue de la jeune fille, comme elle n’en voyait pas le bout ! Elle avait presque peur de monter, ne se sentant pas assez « chic » pour ce genre de luxe. Mais avec une tape dans le dos de la part de son ami Manu, elle se sentit gonflé de courage. Elle n’allait pas perdre la face comme ça, bêtement devant le grand chef de sa section. Fallait qu’elle fasse bonne impression quand même. Chris s’était déjà installé dans un coin. Plus loin, il y avait une jeune femme qui tenait une interface tactile. C’était comme une plaque de verre, où se montrait diverse information. Cela servait aussi de bloc note, et de bien d’autre chose. Même de miroir, parfait pour se maquiller. Il y avait trois petits trous, d’environ trois centimètres de diamètre, qui servait de caméra, disposé en triangle équilatéral, tout en haut de la tablette. La demoiselle salua de la main les deux jeune gens, qui ne s’installèrent pas loin du scientifique, collé l’un contre l’autre. Les fauteuils étaient en velours, les vitres fumées, et il y avait un espace dingue, pour une limousine. Un grand et fin néon, qui faisait toute la longueur du véhicule, donnait une douce lumière. Chris sortit après le démarrage de la limousine un vieil ordinateur portable, qui datait du début du millénaire. Donc, depuis longtemps. « Comment quelqu’un comme vous peut garder ce genre d’antiquité ? » S’étonna Motoko, en regardant avec de grands yeux l’appareil. Des modèles comme ça, elle n’en avait vu que dans certains musées spécialisés ou dans les anciens territoires, transformé en décharge. Elle sortit elle-même le sien, a titre de comparaison. « Il n’y a pas de capteur optique… Ni d’interface holographique ! Mais comment faites vous pour travailler sans ça ! Aucun logiciel d’aujourd’hui ne peut fonctionner sans, et… » Manu l’arrêta net en lui plaquant les mains sur sa bouche. Lui et l’informatique, ça faisait deux. « Mais tu va te taire ! Fit-il en la secouant presque. Tu n’as pas honte de parler comme ça à une célébrité ? - Comment ! Et tu dis ça, a MOI, la seule qui a ne serait-ce une once de respect envers les adultes ! - Ne vous battez pas, tout les deux ! Ordonna Chris, en s’interposant. J’ai pris cette carcasse par sécurité. D’accord ? » Les jeunes lycéens se calmèrent soudain. Par sécurité ? Mais de quoi ? Motoko avait bien son idée… Folle, mais c’en était une. Elle demanda l’autorisation de le prendre, et elle le mit sur ses genoux. « Bon, c’est un vieux truc, où est passé le bouton… Ah c’est ça, le gros au milieu ? Merci… » Elle appuya sur le bouton, qui couina un peu, avant de faire allumer le reste du système, dans un grand bruit de ventilation. Le nom du système d’exploitation s’afficha, suivi de la petite musique d’ouverture, qui ressemblait plus à un horrible parasite aux oreilles de Motoko et Manu. Fenêtre de l’antivirus, ancien logiciel Wifi, et icônes des différents programmes s’affichèrent sur l’écran. La jeune fille était à la fois horrifiée par le fait qu’il n’y ait pas un seul hologramme au dessus de l’écran, mais à la fois impressionnée par le peu de matériel qu’utilisaient ses anciens. Le fond d’écran montrait une photo, d’un garçon, autour d’autres créatures… « C’est qui ça ? » Dit Manu en montrant du doigt l’écran. « Ah c’est bien un mec ça, aucune retenue… » Pensa Motoko, en soufflant. L’homme reprit l’ordinateur sur ses genoux, et regarda l’écran, avec un air de nostalgie. « Voyez les enfants, le gamin là au milieu, c’est moi, il y a longtemps. Autour, ce sont mes amis. Je vous les présenterai plus tard, on arrive sur la ville… - Attendez une minute, c’est là-dessus que sont installés… les codes, tout ça ? » Pas le temps d’avoir une réponse, la limousine s’arrête subitement en plein élan. Les lumières s’évanouirent soudain, pour laisser place à un petit néon bleu et rouge. Ils étaient arrivés aux frontières de la ville, et avaient droit au contrôle de police habituel. C’était l’équivalent des douanes, en beaucoup mieux. La voiture, enfin ici la limousine, passait sous un immense scanner, qui vérifiait déjà le contenu, les passager, les bagages, etc. Puis c’est le contrôle traditionnel des papiers d’identités. Tous cela durait environ une heure pour un citoyen de classe normale, mais pour une célébrité, environ dix minutes. Le temps de scanner, de voir rapidement les papiers, de reconnaître, et hop ils étaient parti. Manu profita de ce moment incroyable pour faire un geste obscène à un agent de police, qui ne pu que le regarder faire, et après qu’ils soient hors de vue, manger son képi.
La Ville. Avec une majuscule. C’était la plus grande de toute la planète, avec sa tour qui s’élevait jusqu’aux nuages. Une vraie tour de Babel. Megapolis s’étendait à perte de vue. Comme la tour Emeraude, dont on ne voyait pas le bout à travers le ciel. Il y avait un but précis, ce n’était pas pour la décoration qu’elle était si grande. Le but était de relier l’ARK au sommet de cette tour, pour la rendre accessible au reste de la planète. La station suivait son orbite, tandis que les travaux de la tour avançaient, petit à petit. Ils étaient sur le point de finir, d’ici quelques mois ils pourraient faire fusionner les deux plus grandes œuvres que l’humanité n’ait jamais faites. Relier la terre aux étoiles, cela ressemblerait à de la science fiction, mais maintenant ils en sont capable. Et naturellement, il y avait toujours ce vieux dossier qui traînait, dans l’ombre de celui là. Relier la terre à Mobius. Mais pour cela, il fallait obtenir les codes, cachés quelques parts, et seul Chris le savait. Et depuis son retour, il n’en avait toujours pas parlé. Les premières années étaient les plus dures, il fallait résister à la forte pression qui était exercé sur lui, par les médias, les dirigeants qui s’intéressaient particulièrement à ce genre de voyage, aux scientifiques, et à l’entourage. Pendant plusieurs semaines, plusieurs mois, il était resté cloîtré chez lui, sans contact extérieur. Sauf un… La version officielle montre un acharnement contre un pauvre jeune homme à cette période, mais il avait été aidé. Aujourd’hui, il voudrait bien retrouver ladites personne, mais il n’a d’elle qu’un pseudo, et un visage inconnu. Impossible de la retrouver dans ces conditions, bien que la technologie d’aujourd’hui permet de mettre un nom à un visage. Mais la tête était bien trop plongée dans l’ombre. Juste, une grande paire d’yeux se reflétait à la lumière de l’écran. De grands yeux bleus. Une voix féminine, mais modifiée via un logiciel simple, la sauvait des balayages sonores. Mais depuis que Chris était tranquille vis-à-vis des curieux, elle disparut, comme par magie. Adresse erronée, pseudo de ce genre, incalculable… Plus aucune trace. Parfois, avec un élan de nostalgie, l’homme qu’était devenu Chris regardait les anciennes photos d’elle, ses grands yeux… Il pensait la retrouver à Megapolis, c’est un peu pour ça qu’il s’était installé dans cette ville, mais c’était tellement grand ! Finalement, depuis tout ce temps passé ici, aucun résultat. En parallèle, il a pu étudier le phénomène de la cybernétisation, qui était un fait extraordinaire dans cette ville, ou un habitant sur cinq porte un élément cybernétique, dont un sur dix sont entièrement cybernétisé. Plusieurs lois avaient vues le jour suite à cela. Le chef d’état devait être humain a au moins cinquante pourcent, ainsi que tout les chef de partis. Le corps humain, passé la limite de la nature, devenait ainsi aussi vulnérable qu’une machine ou qu’un ordinateur, et donc tout aussi piratable. Là est le problème. Mais le problème est que le taux d’humain qui choisit la cybernétisation est croissant, sans connaissance de cause, et la pratique au noir, moins cher que l’officiel, donnait majoritairement la mort de ceux qui voulais changer leur humanité. Pour sa part, Chris était resté humain à cent pourcent. Souvent, on lui ventait le fait qu’une mémoire externe pourrait lui faire du bien à la tête, mais c’était pour lui hors de question d’avoir une partie de lui-même à la porté de tous. Pourtant, la cybernétisation avait fait de merveilleux progrès, surtout du côté de certains problèmes de motricité. Hélène, sa compagne, avait les jambes et une partie de la colonne vertébrale cybernétisé, ainsi que quelques nerfs par ci par là, nécessaire au fonctionnement des nouvelles jambes, construites sur son modèle ADN. En plus, grâce a une technique soit disant secrète, les éléments métalliques ne sont pas rejetés. D’ailleurs, ils ne trempent pas directement avec le reste du corps, cela aurait été une vraie catastrophe ! Imaginez, un bras cyborg implanté sur un corps complètement humain. Le bras peut soulever environ cinquante kilos à bout de bras, mais attaché au reste du corps… Vous voyez ça, votre bras se détacher de tout le reste ? Il y a eu beaucoup de problème de ce genre sur les premières personnes qui ont bénéficiés des prothèses synthétiques, mais cela s’est vite résolu, grâce aux chercheurs et à leur budget illimité. Ce n’est plus un problème donc, de se faire cybernétiser un œil, un rein, un foie, une mâchoire ou n’importe quoi d’autre à Megapolis. C’est bien la seule grande ville qui a à disposition les meilleurs médecins en cybernétique du monde entier.
De la limousine, Motoko et Manu pouvait voir justement plusieurs personnes qui ont eu affaire aux fameux docteurs. Depuis petits, c’était devenu presque un jeu, pour les enfants, de reconnaître un adulte humain d’un adulte cyborg. Aspect de la peau, démarche, cheveux, quelques tics du visage, œil, un rien pouvait trahir la nature de la personne. Des fois il y avait des gros ratés, par exemple la taille anormale d’une articulation, ou encore des vrais bijoux, comme certaines riches adolescentes en pleine crise, qui passe du stat de boulémie à celui de top star… Il n’y avait pas d’age pour se faire cybernétiser. Autant un nouveau née atteint d’une grave maladie qu’un vieillard voulant profiter de ses dernières années. Par contre, pour un enfant en pleine santé, il faut attendre l’age de treize ans pour qu’il prenne sa propre décision, ou bien avant sous autorisation parentale. Le taux de cybernétisation d’un humain s’effectue en pourcentage, selon la « place » que garde votre humanité dans votre corps. De la classe des deux adolescents, il y avait trois cas de cybernétisation très léger, à cause des accidents. Un professeur avait bénéficié d’un changement radical, laissant son humanité aux mains des médecins, à cause d’une maladie cardiaque, et d’un début de cancer du poumon. Il ne restait d’humain chez lui d’un morceau de vertèbres et quelques tissus de la peau ici et là. Qui sait, le contact mystérieux de Chris serait peut être une intelligence artificielle ? La limousine s’arrêta en douceur devant un immense édifice, qui s’étendait haut dans le ciel. En cachant leur cheveux sous leur capuches, Motoko et Manu suivirent Chris et la jeune femme dans les bâtiments, passèrent de grandes portes en verres, de longs couloirs, virent de nombreuses personnes dont la plupart étaient connu… Jusqu'à un vaste bureau. Sur la porte, ou pouvait lire « Chris Thorndyke », suivis d’un titre illisible, effacé par le temps. « Cette tour a été construite en même temps que la tour Emeraude, et aurait pu atteindre sa taille… Mademoiselle, voulez vous bien les accompagner dans le laboratoire ? » La dame hocha de la tête de haut en bas, et emmena Motoko et Manu à travers d’autre couloir. Et dire qu’ils n’étaient qu’au rez de chaussé…
« … D’horribles expériences, avec d’horribles sujets, d’horribles pratiques, le tout fait par d’horribles personnes, et dans un horrible laboratoire rongé par d’horribles cafards puants ! Et ce n’est pas le tout, il y a aussi une horrible moisissure qui recouvre la majorité des murs, et tout ça… Dans une cave en dessous d’un cimetière ! » Motoko éclata de rire. Vu la tête de Manu, ce n’était pas l’effet prévu. « Mais… Pourquoi tu n’as pas peur ? Un jour, je leur ai sorti ça en classe, ils ont tous eu peur… » Et en s’accoudant contre les parois de l’ascenseur, il soupira. Manuelo trouvait Motoko pas très rigolote… Sur la minute, qui permettait à la cabine de rejoindre les labos, il n’avait pas réussi à avoir un sentiment de peur, même pas un soupçon, sur le visage de la jeune fille. La secrétaire, elle par contre, risque d’avoir un sommeil agité ce soir… Puis ils purent enfin se dégager de l’ascenseur. « Des couloirs, des couloirs, toujours des couloirs ! Il est composé de quoi d’autre, à part de couloirs, votre pavé ? Rouspeta Manu, qui en avait marre de voir des… couloirs. - Ce n’est pas vous qui êtes obligé d’avoir affaire à eux les trois quarts du temps… Enfin, avec monsieur Thorndyke, heureusement, on les évite. Là par contre, ce vieux laboratoire se trouve tout au bout, là bas. - Vous voulez notre mort, ce n’est pas possible ! Ah les femmes ! Gémit-il en se tenant la capuche. - Mademoiselle… Euh mademoiselle comment déjà… S’empressa de dire Motoko pour changer de sujet. - Alix Brown. Mais pas de mademoiselle, s’il vous plait, juste Alix… - D’accord, mais tutoyer nous dans ce cas, ça marche ? Lui dit la jeune fille avec un sourire. - Comme tu veux ! … Ah, ce n’est pas tous les jours qu’on trouve de jeunes personnes comme toi et ton ami ici… - Une tour de vieux, t’a vu ça Motoko ? » En conclu Manu, qui se reçu un coup de coude dans les côtes en guise de réponse. Ce qu’ils n’avaient par remarqué, c’était les petites étincelles qui avaient accompagnées le choc. Ils passèrent la porte, et firent face à plusieurs rangés de table blanche, et entre chaque ligne, un petit évier. « Ici, c’est la salle qu’on utilise pour les expériences mineure. Elle a été nettoyée suite au récent incident… Dites, vous m’écoutez ? » Motoko était en grande conversation avec Manu, et mimait de grand geste avec violence. « … Et c’est là qu’ils se sont fait tous tué, sans qu’on ait pu retrouver le coupable ! Dit, Alix, tu en penses quoi ? - Et bien… J’en pense que les autorités doivent attraper celui qui a fait ça, au plus vite. Sinon, d’autres personnes risques de se faire tuer… - T’as raison, n’empêche, si il peut attaquer un ou deux … » Le jeune homme n’a pas eu le temps d’en dire plus, qu’il se prit un autre coup de Motoko. « Non mais tu n’as pas honte ? »Lui dit-elle, comme une mère qui sermonne son fils. Il marmonna quelques excuses, et se tu, jusqu'à ce que la secrétaire de Chris reprenne le cour de sa phrase. « Bien, comme je disais, nous n’avons rien à craindre. Asseyez vous ici, s’il vous plait. » Elle leur désigna deux tabourets, d’une table de la première ligne. Ils s’exécutèrent, en posant leurs sacs qu’ils avaient gardés sur eux pendant le voyage. Ils prirent le jus en se touchant. La secrétaire s’installa sur un autre tabouret, devant les deux autres, et sortit le même appareil que Chris avait à l’école. Comme la dernière fois, l’engin émit un bip sonore. « Mais ça sert à quoi ce truc en forme de radio ? Demanda Manu, qui commençait à en avoir marre de ce bruit de fond. - Il servait dans le passé à détecter les Emeraudes du Chaos. Vous savez, ces étranges pierres précieuses ? Enfin, vous avez sûrement lu vos cahiers, alors je ne vous expliquerai rien… Monsieur Thorndyke les a toujours gardé non loin de lui, je ne sais pas pourquoi… » Motoko regarda un instant les cheveux de son ami, et les siens. Ce serait ça, la cause de leur couleur ? Elle frappa Manu à l’épaule. Une bref lumière se montra, et disparu. « Trop drôle, j’ai l’impression de taper dans une ampoule ! » Se dit à voix haute la jeune fille, en recommençant, sous les plaintes du jeune homme. Elle s’arrêta enfin, après quelques minutes. « Je ne sens plus mon bras… Se mit à gémir Manu, en se tenant ledit bras. - Mais alors ça veut dire qu’on a des pouvoirs ? Demanda Motoko à Alix, qui était restée bouche bée devant ces effusions de lumière. - Euh, oui, sûrement… Alors, essayer… » Elle se mit à réfléchir, essayant de se souvenir une des fonctions des Emeraudes… « … De vous téléporter dans le bureau de Monsieur Thorndyke. » Et Motoko disparu.
Je comptais mettre qu'un morceau, mais finalement j'en ai mis deux. J'avais la place en plus, yaha. Orange sur le bûchaaay.
« Dernière édition: Décembre 22, 2009, 08:15:18 pm par Capita »
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