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L'Atelier Fan Area => Fics abandonnées => Discussion démarrée par: Shatten le Août 29, 2011, 07:01:24 pm



Titre: [Fan fic] Sonic and Shatten : Purple Dream
Posté par: Shatten le Août 29, 2011, 07:01:24 pm
[ Bien, je vais enfin pouvoir poster cette fanfic ~
Avant tout de chose, je tiens à préciser que mon récit se déroulera, au départ, sur la Terre, avec seulement des humains. Ne vous en faites pas, la partie avec des personnages Soniciens viendra par la suite. J'ai fais ce chapitre 1 de la sorte pour bien vous mettre dans le bain. Ah et, si le rêve de Shadow vous paraît étrange ou incohérent, c'est normal. Vous comprendrez par la suite.

Ainsi donc, sans plus de discours inutile, je vous souhaite une bonne lecture, eh oui ~ ]




Sonic & Shatten
Purple Dream

 

Tout avait été si merveilleux dans les débuts. Si les contes de fées n'avaient pas perdu tout leurs sens pour moi, j'aurais assurément cru que cette histoire en avait été un. Elle était si heureuse. J'aimais la voir sourire, même si ce n'était pas grâce à moi. C'est vrai que je regrettais parfois de ne pas avoir eu le premier rôle dans sa vie. Mais elle était si heureuse. Cela faisait déjà 3 ans qu'elle menait une telle existence de bienveillance et de réjouissance. Sa vie était devenue à la fois si paisible et si mouvementée… J'avais eu la chance de participer à chacun des évènements les plus importants de sa vie. Sa raison de vivre s'appelait : Max. Et puis, s'en ajouta rapidement deux autres, un peu plus infime malgré tout : Ookami et Forest. Tellement de bonheur… Personne n'avait eu la moindre idée, le moindre doute que tout allait changer, et de façon radicale. Oui, à partir de 3 ans, le rêve de cette gentille créature angélique se transforma en le plus affligeant et horrible cauchemar qu'il soit. Sa raison de vivre l'avait abandonné. Elle était dès lors perdue, condamnée à errer seule dans son épouvante infinie. Plus rien n'avait de sens, son regard devint vide. Elle pleura longuement, puis ayant épuisé son stock de larme, elle restait de marbre, posée dans un coin, à fixer ce que personne d'autre ne pouvait comprendre. Elle était déjà morte à cet instant là. Mais personne ne voulait l'admettre. On continuait désespérément de s'occuper d'elle et de sa famille désunie. Et un jour… ce qu'y devait arriver se produit. On l'a retrouva morte, assise contre le tronc d'un arbre, son enfant Ookami dans les bras. Elle s'était laissé mourir. La tristesse causée par son âme sœur l'avait tué. Et je n'avais… rien pu faire…


Furry ou hybride. C'est comme cela que l'on pourrait qualifier ces êtres à l'apparence et physionomie à la fois bestiale et humaine. Ce sont soit des animaux anthropomorphes (ayant des attributs humains), soit des humains présentant des aspects zoomorphes. Dans le cas qui nous implique, ces deux termes, désigneront des animaux-humanoïdes. Ils sont, et c'est de là que vient leur nom d'espèce "furry", couvert plus ou moins d'un pelage, en général très court, mais qui recouvre la totalité de leur corps. Le mot "hybride" insiste plus sur le fait que ces êtres sont une sorte de mélange entre l'homme et la bête. Bien sur, des particularités et différences existent d'une espèce à l'autre. Dans le cas le plus courant, celui d'un furry hérisson, les sujets ont un amas de gros piquants à l'arrière de leur crâne et de leur dos. Pour un furry du style félin, des oreilles pointues et une longue queue fine seront à noter. Dans un cas d'un reptile, longue queue effilé et mâchoires imposantes seront leurs exclusivités. Les êtres oiseau-ïdes seront ornés de quelques plumes et d'un bec. Toutes races hybridesques comprises connaissent et pratiquent couramment la langue humaine. Ils se déplacent sur deux pattes postérieures. En effet, leur colonne vertébrale et suffisamment droite pour qu'ils puissent marcher de cette sorte. Tous possèdent une paire de main. Leurs membres et différents aspects physiologiques font penser, en presque tout point, à ceux des humains. Si ce n'est certaines aptitudes physiques tels qu'une vitesse de jeux de jambe décuplée, une souplesse extraordinaire, une capacité de voler, et tant d'autres, dont sont capable ces créatures. Ils vivent tous en communauté, dans une société plus ou moins compliquée selon les peuplements. Malgré cela, il arrive qu'ils soient possédés par des instincts davantage animal qu'humain. Ils sont bien plus insouciants que beaucoup d'autres espèces. Ils font leurs maximums pour vivre comme ils l'entendent, sans la moindre contrainte.



PROLOGUE

L'alarme incendie résonna dans les dédales de couloirs et de salles qui composaient la station volante nommé Utopie, comme pour prévenir désespérément ses occupants d'un terrible danger. Son signal strident perforait les tympans et faisait naitre une peur et un stress impénétrable dans la conscience des êtres. L'agitation et l'angoisse se faisait de plus en plus croissante dans ce gigantesque abri. Chacun savait ce qu'il se passait, mais personne ne pouvait prédéfinir la suite avec certitude. La station spatiale, habituellement sombre ou éclairée faiblement, voyait à présent ses entrailles se tinter de rouge. Les ampoules d'alarme semblaient elles-mêmes terrifiées, crachant par à-coup des jets de lumière rougeoyant qui se reflétaient sur murs, plafonds, sols, consoles de commande et… êtres humains. Ceux-ci courraient dans tout les sens, en proie à la panique. Leur longue blouse blanche gênant parfois leurs mouvements affolés et désordonnés. Des bruits de pas sépulcral emplissaient les étendues de métal, communément vide et silencieuses : d'autres humains venaient de débouler dans les couloirs. Ils semblaient faire partie d'une autre race, avec leurs armures et combinaisons d'un noir ébène qui ne laissaient paraître aucune trace de peau. Des casques à visières rouge dissimulaient leur visage et leurs yeux animés par la répulsion. Leurs mains portaient un redoutable pouvoir, qui finissait toujours par devenir le plus terrible des fardeaux : celui de la décision de vie ou de mort des vivants. Ce fardeau se matérialisait sous la forme d'une arme à feu, instrument du mal, outil des enfers. Les humains de blancs vêtus devaient se plier devant leurs attaquants aux menaces malveillantes. Les hommes obscurs continuaient leur implacable assaut, accompagné par le son perçant de la sirène dont ils ne se souciaient guère. Rapidement, tous les habitants de l'Utopie furent maintenus en quarantaine dans la plus grande pièce du bâtiment cosmique. Mais on poursuivait les recherches. Un groupe d'individu armé se trouva barré par une porte de métal qui refusait obstinément de s'ouvrir, paraissant protéger le plus improbable des trésors. A force de volonté et d'effort, l'obstacle fut abattu, et le secteur concerné conquis. Une fillette se trouvait dans la salle. Une petite blonde en âge de puberté, innocente, d'une pureté sans égal, comparable à un ange. Elle se tenait là, vaillamment, devant les agresseurs de sa résidence, de son monde à elle. Le regard à la fois apeurant, suppliant, et pourtant déterminé, donna pendant quelques instants un sentiment de doute aux soldats équipés à tuer. Le devoir l'emporta sur la raison par l'acte démesuré d'un des guerriers qui pointa son revolver sur la pauvresse. Le danger et la mort la terrifiait, mais elle était résolu à protéger ce qui devait être protégé. Malgré les avertissements de son assaillant, elle ne bougea pas, gardant contre elle une masse non identifiable, tenu bien au chaud dans un nid de couverture. Son acte extrême eut en réponse une détonation sourde, couvrant même les implorations continuelles des alertes incendies, qui lui paraissait déjà si lointain. Puis plus un bruit, plus un geste, tout était flou, illusoire. Mis à part ce cri intense. Ce cri de souffrance, de répugnance et de haine indescriptible, emplissant chaque âme qui le perçoit d'émotions fortes, fut pire encore à entendre que le coup de feu lui-même.
-PAPA !!!

Shadow se réveilla en un sursaut incommensurable, démontrant l'angoisse influente qui l'avait sortit de son affreuse torpeur…


Tout était morne et froid. Le sol s'était densifié sous le poids de la couche de glace. Même le ciel semblait dur, compact, monotone, gris… Et au milieu de ce monde de désolation, deux êtres. Debout face à face, le cœur serré, ils se regardaient dans les yeux. De frêle et léger flocons de neige commençaient leur descente lente et douce sur le monde. L'un avait le regard glacial, horriblement blessant, rude et dédaigneux. L'autre, un regard empli de souffrance, de tristesse et d'implorations. Bientôt des gouttes tièdes et pourtant amères réchauffèrent ses joues. Leurs sillages laissaient une trace humide et brillante sur la fine fourrure de l'être qui sentait son âme trembler sous l'émotion vive et atroce que l'on ressent lorsqu'une personne chère nous abandonne sans jeter le moindre coup d'œil derrière lui. L'expression du premier devint hautaine, détestable, haineuse. Celui qui lui faisait cette scène de sentiment était une fille. Et il la méprisait de tout son cœur et de toute son âme. Son esprit la rejetait de toutes ses forces. Il la portait en son cœur comme une croix, un poids. Ses yeux foudroyaient tout son mépris jusqu'à la fillette. Elle lui lança alors, d'une voix enrouée par les sanglots la seule phrase qu'y lui vint à l'esprit.
-Je te déteste.
Elle brandit son bras en tremblant, auquel une montre-bracelet était attachée. Puis lentement, avec hésitation, elle la détacha de son bras, et la laissa tomber au sol. L'objet rencontra lourdement le sol, sur une terre gelée. Sentant soudain son cœur se déchirer et son estomac se tordre, elle se laissa tomber à genoux, laissant des torrents de larmes glisser de ses yeux. Et lui ne présenta pas la moindre marque d'attendrissement ou de compassion. Bien au contraire, son dégout et sa rancœur avaient encore décuplé. Il dit simplement d'une voix forte, en essayant de cacher toute l'aversion qu'il ressentait :
-Tu sais, en sortant avec toi je ne mettais pas rendu compte à quel point tu étais aussi moche à l'intérieur qu'à l'extérieur. Pff, tu me fais vraiment pitié ! Je ne veux plus jamais entendre parler de toi.
Il partit alors, dos à la personne qu'il maudissait. Et il s'éloigna sans empressement et sans jamais faire mine un seul instant de ralentir ou de se retourner, sous l'œil annihilé de sa passionnée. Il fut prit d'écœurement pendant encore quelques instant, puis il oublia tout ce qui la concernait en un coup de vent. Elle ne faisait plus partie de sa vie. Quant à elle, elle se releva d'un bond, ne pouvant en supporter davantage. Elle fit demi-tour et courra en continuant de larmoyer. Sa silhouette disparut dans le brouillard qui s'était levé. Elle savait qu'elle venait de perdre sa raison de vivre. Elle était perdue, finie, sans but. La douleur faisait trembler son corps, troubler sa raison, faiblir sa conscience et son corps entier. Sa raison l'obligeait à renoncer, mais pas sa mémoire et ses sentiments. Au loin, des hurlements de loups ce firent entendre. Seul, commençant à être ensevelit sous une fine pellicule de neige, le bracelet-montre perdait peu à peu la notion du temps…


-Sandra…!!!
Paniqué, Sonic se redressa d'un bond, sortit trop brusquement et trop violement de sa léthargie effroyable. Il haletait, perdu entre la réalité et le cauchemar atroce qu'il venait de faire. Toujours à demi-inconscient, il porta son regard sur l'ensemble de la chambre dans laquelle il se trouvait actuellement. Elle était assez petite, mais suffisante pour un célibataire toujours en vadrouille tel que lui. Ne comportant comme seuls meubles et ornements qu'un canapé dont il se servait aussi de lit, une table basse en osier d'une qualité et d'une finesse admirable, une guitare électrique d’un bleu métallisée posée dans un coin de la pièce, des dizaines de feuille de partition dispersées un peu partout autour, et un petit frigo tout juste acceptable pour un solitaire. Une baie vitrée donnant sur un balcon, dominant lui-même sur un magnifique paysage de verdure, avait été soigneusement installé sur le mur en face du sofa où avait dormit l'hybride hérisson. Il resta ainsi, à reprendre haleine et raison pendant plusieurs minutes. Puis, se rendant compte que ses yeux lui picotaient, il tapota doucement ses tempes. Il fut déconcerté de voir qu'elles étaient humide. Il regarda le bout mouillé de ses doigts. Il avait du mal à croire qu'il avait vraiment pleuré dans son sommeil. C'était un phénomène assez inhabituel chez lui. Et surtout, il ne s'était pas rendu compte jusque là que cet évènement l'avait à ce point bouleversé, brouillé au plus profond de lui. Il se sentait soudainement abattu. Pendant une seconde, durant son rêve, il avait pensé que sa très chère amie était encore en vie, et qu'il y avait possibilité de la sauver, d'empêcher le pire d'arriver. L'espoir, si petit soit il, qu'il avait ressentit venait tout d'un coup de lui être enlevé. Ce n'avait été qu'un rêve, un évènement fictif construit de toute pièce par son subconscient. Désormais, il sentait une énorme déception le ronger de l'intérieur. Lié à cela, l'amertume et les regrets laissés par ses souvenirs le hantaient. Le calme et le silence de son humble demeure, auparavant si rassurante et agréable, lui semblaient soudain si lourd à supporter, si désagréable. Il avait envie de hurler, de supplier le ciel de lui rendre sa petite protégée. Et la solitude de l'espace clos où il se trouvait l'encourageait davantage dans ce sens. Pourtant, il se leva après une longue réflexion dans laquelle il se remémorait de petit épisode du temps où il partageait beaucoup de moment avec son idolâtre hybride. C'était souvent des faits futiles, sans grandes importances. Mais il aimait s'en rappeler. Il se rappelait de chaque expression de son visage, et s'efforçait surtout de revoir les plus belles, les plus attendrissantes. Il se souvenait de l'une de ses manies : celle de s'ébrouer vivement les piquants en secouant sa tête, à la manière d'un chien. Il trouvait cela toujours si drôle. Le hérisson se dirigea vers la baie vitrée qu'il ouvrit en faisant coulisser l'un des stores. Il s'accouda à la muraille du balcon, admirant encore une fois la beauté du jour qui se levait sur son monde. Il songea à aller courir pour se changer les idées, cependant, il n'en fit rien. Son moral était au plus bas, et pour une fois dans sa vie, il ne ressentait aucune envie d'aller courir, de sentir le souffle tiède de l'après midi sur son visage, ou le vent frais du soir faire voler ses piquants. Les images de son amie continuaient inlassablement à défiler dans sa tête. Il essaya d'abord de lutter, puis finalement il se laissa totalement aller. Toujours accoudé à son balcon, il croisa ses bras et plaça son visage entre, le posant sur la pierre dur qui composait la murette,  détruit comme il ne l'avait jamais été…



Titre: Re : [Fan fic] Sonic and Shatten : Purple Dream
Posté par: Miko le Août 29, 2011, 07:18:12 pm
Bien déjà je vois que ça rentre dans un seul post ce n'est pas si long. ^^ Ensuite point négatif on va commencer par ça. Quelques fautes stupides, je suppose des fautes de frappes ou d’inattention. Le Positif c'est rare mais j'arrive pas à me faire une idée de l'histoire d'entrée. ^^ Ca m'intrigue donc et me donne envie d'en savoir un peu plus. Le début est très confus mais je n'arrive pas à déterminer si c'est la tournure du texte avec des descriptions intéressantes et recherchées ou plutôt un effet recherché pour le prologue. Je penche pour la seconde hypothèse néanmoins. Bref je suis curieuse de voir la suite.

Attends une bonne semaine avant de poster la suite laisse le temps à d'éventuels lecteurs de poster.


Titre: Re : [Fan fic] Sonic and Shatten : Purple Dream
Posté par: Shatten le Août 29, 2011, 07:32:33 pm
Bien déjà je vois que ça rentre dans un seul post ce n'est pas si long. ^^ Ensuite point négatif on va commencer par ça. Quelques fautes stupides, je suppose des fautes de frappes ou d’inattention.
Oui, je m'en suis rendue compte aussi que ça fait pas si long que ça dans un post, finalement =p. Mais je vais pas m'en plaindre.
Des fautes ?! OO' Je me suis pourtant relue un bon nombre de fois... Cependant, je crois que le fait de lire et relire son texte, on finit par survoler les fautes sans même les voir, il faudrait que je sois plus attentive...

Le Positif c'est rare mais j'arrive pas à me faire une idée de l'histoire d'entrée. ^^ Ca m'intrigue donc et me donne envie d'en savoir un peu plus. Le début est très confus mais je n'arrive pas à déterminer si c'est la tournure du texte avec des descriptions intéressantes et recherchées ou plutôt un effet recherché pour le prologue. Je penche pour la seconde hypothèse néanmoins. Bref je suis curieuse de voir la suite.
Merci beaucoup.  ::): J'ai beaucoup bossé le début. Je voulais qu'il soit parfait, je désirais justement que les lecteurs ne sachent pas du tout à quoi s'attendre. Je cherchais à leur donner envie de lire, que ça bouillonne en eux, qu'ils puissent accrocher presque tout de suite. Tu as raison, cet effet était voulu. Et je suis ravie d'y être parvenue =p !

Attends une bonne semaine avant de poster la suite laisse le temps à d'éventuels lecteurs de poster.
C'est ce que je comptais faire, ne t'en fait pas. Un récit bien raconté doit être pourvu de quelques moments de pause pour faire un peu cogiter les lecteurs et permettre de maintenir un bon suspense. Merci de tes conseils, en tout cas.  :;):


Titre: Re : [Fan fic] Sonic and Shatten : Purple Dream
Posté par: Ombre noire le Août 29, 2011, 08:31:42 pm
Comme il s'agit du tout début (et d'un prologue en plus), il est trés difficile de se faire une idée sur ton histoire. Donc ben je vais attendre la publication des prochains chapitres.^^
Sinon on voit que tu as passé du temps à l'écrire. Les déscriptions sont vraiment superbe, et le texte est bien aéré et parfaitement lisible. Donc rien à redire, si ce n'est que j'ai l'impression que ta fic est bien partie pour être trés plaisante à lire.
Bonne continuation.


Titre: Re : [Fan fic] Sonic and Shatten : Purple Dream
Posté par: Feurnard le Septembre 03, 2011, 07:37:35 am
Tu as tendance à faire des paragraphes massifs, qui mériteraient d'être un peu plus découpés. Par exemple dans le paragraphe de Sonic, lorsque tu décris les lieux, cela pourrait former un paragraphe à part.
C'est dans l'idée d'aérer le texte.

J'ai remarqué que ton style repose essentiellement sur les adjectifs et adverbes, tes phrases en sont truffées et tu te reposes massivement dessus pour donner vie à ton texte. C'est le "désespérément" de l'alarme qui me fait dire cela, entre autres choses. Parfois, tu en fais trop, justement dans ce cas où le grave danger accentue déjà assez la détresse.
D'ailleurs, dans le cas de l'alarme, plus loin tu fais remarquer que les soldats ne s'en soucient pas. Cela neutralise en grande partie l'idée qu'elle était importante, avec ce vrillage de tympan et autres. Un léger manque de cohérence sur ce détail.
Un autre exemple serait la "léthargie effroyable" de Sonic. Son animation laisse déjà entendre qu'elle est terrible, et le mot de léthargie est assez fort.

Je dois dire que pour moi, le tout premier paragraphe - en italiques - résume déjà ce que dit le prologue. J'ai donc eu l'impression qu'on me répétait inlassablement la même chose, avec beaucoup de pathos, et j'ai un peu saturé.
Et j'avoue que côté pathos cela va parfois vraiment loin, comme caractériser une porte de métal. Tu refuses même de dire "soldats" avec toutes les périphrases possibles, et j'avoue n'avoir pas saisi l'effet qui devait être produit, puisqu'au final on sait que ce sont des soldats et ils ont même une hésitation humaine.
Quelque part, donc, tu en fais trop.

Ma conclusion serait que tu as vraiment tout misé sur les émotions, parfois trop, et c'est criant surtout avec les trois points d'exclamation - un seul suffirait.


Titre: Re : Re : [Fan fic] Sonic and Shatten : Purple Dream
Posté par: Shatten le Septembre 04, 2011, 08:28:09 am
Sinon on voit que tu as passé du temps à l'écrire. Les déscriptions sont vraiment superbe, et le texte est bien aéré et parfaitement lisible. Donc rien à redire, si ce n'est que j'ai l'impression que ta fic est bien partie pour être trés plaisante à lire.
Bonne continuation.
Je te remercie beaucoup, Ombre noire, tes compliments font chaud au coeur ! ;) J'espère que la suite ne te déplaira pas.

J'ai remarqué que ton style repose essentiellement sur les adjectifs et adverbes, tes phrases en sont truffées et tu te reposes massivement dessus pour donner vie à ton texte. C'est le "désespérément" de l'alarme qui me fait dire cela, entre autres choses. Parfois, tu en fais trop, justement dans ce cas où le grave danger accentue déjà assez la détresse.
D'ailleurs, dans le cas de l'alarme, plus loin tu fais remarquer que les soldats ne s'en soucient pas. Cela neutralise en grande partie l'idée qu'elle était importante, avec ce vrillage de tympan et autres. Un léger manque de cohérence sur ce détail.
Un autre exemple serait la "léthargie effroyable" de Sonic. Son animation laisse déjà entendre qu'elle est terrible, et le mot de léthargie est assez fort.

Je dois dire que pour moi, le tout premier paragraphe - en italiques - résume déjà ce que dit le prologue. J'ai donc eu l'impression qu'on me répétait inlassablement la même chose, avec beaucoup de pathos, et j'ai un peu saturé.
Et j'avoue que côté pathos cela va parfois vraiment loin, comme caractériser une porte de métal. Tu refuses même de dire "soldats" avec toutes les périphrases possibles, et j'avoue n'avoir pas saisi l'effet qui devait être produit, puisqu'au final on sait que ce sont des soldats et ils ont même une hésitation humaine.
Quelque part, donc, tu en fais trop.

Ma conclusion serait que tu as vraiment tout misé sur les émotions, parfois trop, et c'est criant surtout avec les trois points d'exclamation - un seul suffirait.
Tu as raison Feurnard, j'ai beaucoup misé sur les émotions et les gros paragraphes très détaillés pour le prologue. C'est pourquoi j'ai utilisé des adjectifs plutôt fort pour faire ressentir ces émotions aux lecteurs.
Le paragraphe en italique du début n'est pourtant en rien un "résumé du prologue". Navrée que tu es compris ça =S. C'est encore une affaire à part entière qui trouve sa source à la fin du récit. Je ne spoilerais pas plus de ce coté là. Je vous laisse découvrir =).

Ne t'en fais pas, les prochains paragraphes ne seront pas aussi... lent. Les actions s'enchaineront de plus en plus au fil du temps. Et les descriptions seront moins lourdes et étayer. Contrairement au reste de la fanfic, je n'ai jamais supprimé et refait à zéro le prologue. C'est pourquoi je n'ai fait que l'améliorer et le "perfectionner" pendant 2-3 ans. Mais à vouloir trop bien faire, il arrive que ce soit trop, et je suis d'accord avec ce que tu as dit.

Normalement, je met des alinéas pour aérer d'autant plus mon texte. Mais il est difficile de reproduire des alinéas lorsque l'on post sur un forum... Ou alors, c'est moi qui ne suis pas douée.
Pour les trois points d'exclamations, je suis entièrement d'accord, cela ne fait qu'exagérer les émotions des personnages. C'est pourquoi j'éviterais de mettre autant de ce genre de ponctuation, à présent.
Merci, en tout cas, d'avoir pris le temps de me conseiller  ::):.

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[ Finallement, place à la suite. Comme je l'ai dit précédemment, le premier chapitre portera sur des humains. Il faudra un peu patienter pour voir entrer en scène nos petits furries adorés. Je vous promet plus d'action dans les prochains posts. ]




Partie 1 : Red Sunlight



     Dans l’univers, il existe des centaines de milliers de galaxies différentes. Chaque galaxie est composée de plusieurs milliards d’étoiles. Dans l’une de ses galaxies, gravitant autour d’une énorme boule de feu et de gaz extrêmement chaud appelé Soleil, neuf planètes [si l’on compte Pluton]. Dont l’une a le privilège d’abriter la vie. Une vie riche et déjà bien développée. Cette planète a reçu le nom de Terre par ses habitants principaux : les humains. La Terre est surtout composée d’eau, la source même de la vie. Mais elle possède aussi des continents, lieux où se multiplient et vivent la race humaine. C’est, dit-on, la race dominatrice de ce monde. Les humains ont toujours eu la particularité d’être de nature assez curieuse et de s’intéresser à leur monde et souvent encore plus aux mondes d’ailleurs. Le rêve de beaucoup serait d’apprendre l’existence et de rencontrer une autre forme de vie venant d’un autre monde. Rien de semblable n’a encore été découvert. Néanmoins, il ne faut pas perdre patience ! Car loin, très loin, à deux années lumières de la Terre, dans la galaxie la plus proche du système solaire de l’humanité, la galaxie d’Andromède, existe une planète tout à fait semblable à la Terre abritant aussi… la vie…
 
***

    Chaque matin d’automne, alors que les gouttes de rosée perlaient et ruisselaient le long des arbres, des feuilles aux couleurs rouges et brunes et des brins d’herbes jaunies des pelouses, je montais la rue jusqu'à mon arrêt de bus, cachée derrière une veste d’un vert sombre, portant un jean aux extrémités larges et des baskets noirs, couvertes de tribal violet, commençant à être usées. Baissant la tête recouverte par une capuche, marchant à pas lents et réguliers dans le silence lugubre de la nuit encore présente, suivant le trottoir éclairé à quelques endroits pas des réverbères. D’où émanait une lumière orangée, faible, silencieuse, et froide… Pour m’arrêter finalement devant le petit abri de l’arrêt de bus encore vide de monde.
Je relevais alors la tête et fixais l’horizon qui commençait seulement à se jaunir derrière les arbres de la forêt qui s’étendaient au loin comme un groupe d’ombres. Les étoiles étincelaient faiblement d’une harmonie enchanteresque. Le vent se mettait alors à souffler doucement, retirant ma capuche en quelques petites rafales. Ce qui dévoilait ainsi au ciel le visage pâle d’une jeune fille âgée de 16 ans.
Le vent agitait et faisait danser mes longs cheveux blonds. Je fixais toujours l’horizon. Puis mes yeux d’un bleu clair et pur s’illuminaient et s’écarquillaient légèrement : un premier rayon de soleil venait de percer les nuages d’une lumière semblant fraiche, nouvelle et débordante de vie.
L’aube cristalline apportait les espoirs et les rêves qui émerveillaient mon existence. En regardant ce ciel, j’avais l’impression de reprendre confiance en moi. Oui, je suis… … … Shatten.
   

 
    Chapitre 1 : Red Start


Cependant, la magie du spectacle que la nature, chaque matin d’automne, m’apportait, était toujours interrompue par la venue de quelques personnes. Celles-ci s’installaient sur le banc, disposé sous l’abri, sans prendre le temps d’admirer la beauté du ciel. Beaucoup d’autres adolescents arrivaient. Le bus s’arrêtait devant l’arrêt vingt minutes après mon arrivée. On embarquait tous à son bord et celui-ci nous emmenait, comme tous les jours, à un autre arrêt, non loin de mon lycée, situé en pleine ville.

***

Nous sommes en 2159. Les Etats-unis ont vu leur économie, il y a une centaine d’année, chuter violement au profit de tous les autres pays.  Ils ne s’en relevèrent jamais. Leur puissance désormais détruite, pourtant sans renom depuis les années 1900, fut totalement annihilée, pour le plus grand bonheur du Japon, et éventuellement de la Chine, qui eurent tôt fait d’imposer leur modèle économique et culturel sur le monde. Cette mondialisation avait même atteint les pays d’Europe. Finies les Bandes Dessinées et les romans, les librairies ne vendaient presque que des mangas, très prisés des plus jeunes. Plus de films américains d’Hollywood avec des héros qui sortent toujours vainqueur des combats les plus désespérés, seulement des films asiatiques sur les samouraïs, les arts martiaux, des légendes sur des Kamis et des esprits, ou même sur n’importe quelle autre thème, pourvu que chaque histoire donne suite à une moral, où le personnage principal se sacrifie pour le bien d’autrui. Terminés les paysages typiquement européen, Tokyo ou le mont Fuji deviennent des espaces de renom, dont l’ont peut retrouver des représentations dans les espaces verts de tout pays.
Les yeux bridés s’approprient toutes les chaînes de télévision, tous les clips, tous les dessins animés et les séries.Les jeux vidéo et les consoles inondent les marchés du monde. Malgré tout, notre environnement technologique stagne depuis des dizaines d’années. Certains pensent qu’il ne nous est pas possible de nous améliorer plus dans ce domaine, que les progrès ne sont plus possibles. Peut-être avons-nous atteint nos limites ?
Mêmes les architectures datant du Nippon Ancien était devenue une grande mode. Les nouvelles habitations Européenne sont abritées d’un toit de tuile noire, ou chaque extrémité est relevée ; et comportent des chambres traditionnelles, avec des matelas au sol faisant office de lit. Une table basse, posée sur un tapis en fibre de bambou et entourée de coussins en tissus de lin, représentaient la décoration incontournable d’une salle à manger. L’intérieur était toujours en bois, du parquet jusqu’au plafond, en passant par les fines séparations de toiles blanches entre les pièces. Dans chaque maison, un petit bonzaï, arbre minuscule taillé avec soin par ses propriétaires, plantait ses racines dans la terre humide de son bac rectangulaire et peu profond.
Et que dire des jardins ? Les jardins les plus récents reprennent les plus vieilles traditions. Etrange contraste… Les plus connus sont les « Karesansui », ou « paysages secs », ne comportant que du sable et des roches. Les roches au milieu de l’étendu de sable représentent le Japon perdu dans l’océan. Les « Chaniwa », signifiant « Thé », sont des jardins comportant une maison à Thé, dont l’accès n’est possible que par des pierres de progressions disposés au sol. L’objectif n’est autre que la sérénité. Avec des bambous toujours vert, symbole d’éternel jeunesse, des pins tordus sans aucun doute différent des arbres droits des autres continents,  des magnolias très fleuries et colorés…

A notre époque, le Japon est devenu le Leadership du monde, n’étant plus sous la concurrence écrasante de l’Amérique. Personnellement, cette situation ne me déplait pas, et m’arrange même cruellement. Je n’imagine pas la vie que devait mener les Européens avant notre époque. Quand j’y pense, j’ai l’impression de voyager dans un film de Science Fiction.

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    Un bruit strident me sortit soudainement de mes rêveries. Ce n’était pas le bruit aigu et vif d’une cloche comme celle présente dans mon ancien collège, mais un bruit grave, rauque et continuel de la sonnerie du lycée. Toute la classe semblait prit alors d’une incroyable réjouissance. Beaucoup, comme moi, dormaient presque, assis sur leur chaise, vautrés sur leur table de travail sous le poids écrasant de l’ennui accablant… En face, le professeur de français se tenait debout, droit comme un soldat à l’armée, vêtu grossièrement d’une chemise à rayure rentrée à moitié dans un vieux pantalon de campagne tombant sur de vieux souliers bruns. Ses lunettes rondes et dorées ainsi que ses cheveux rasés très courts et blancs, sans aucune autre nuance de couleur, rajoutaient encore une pointe « d’ancienneté » au look du personnage. Il parlait toujours avec un large sourire, semblant aimer s’entendre parler et se plaisant à nous réciter des fables et citations littéraires en tout genre pendant ses cours. Et grand malheur s’abattait sur celui qui osait l’interrompre ou qui manquait d’attention ! Derrière lui, sur un tableau noir-verdâtre, était écrit plusieurs titres d’œuvres et d’auteurs du moyen âge. Le cours de deux heures avait été uniquement consacré sur ce sujet. Pendant que le professeur s’amusait à nous faire une liste interminable de pièces de théâtre et de romans ainsi que la vie de tonnes d’auteurs, nous étions tous censés prendre quelques notes. Mais comme tous les autres élèves, j’avais finis par décrocher quelques temps avant la fin du cours. Les devoirs furent notés à l’arrache dans un agenda et les affaires furent bien vite rangés dans un sac de cours durant un vacarme et une pointe d’agitation. 

Comme tout adolescent qui se respecte, nous étions divisés en groupe, élaborés par affinité, par entente ou par profit dans certains des cas. Personnellement, je passais beaucoup de temps avec trois garçons du même âge que moi, par obligation plutôt que par amusement. Restée seule signifiait s’exposer aux regards désobligeant des autres élèves, de leurs moqueries, de leur sarcasmes, de leur méchanceté… Il n’était pas bon de se joindre à la solitude. On devenait alors des proies faciles dans ce monde hostile et réduite à une bassesse d’esprit irritante.  Si cela ne tenait qu’à moi, je resterais isolée à toutes ces personnes insignifiante afin de prendre garde à ne pas me laisser influencée par leur nature repoussante et superficiel et les décourageraient du regard de vouloir venir sympathiser avec moi. Mais pour les raisons citées plus haut, je me suis forcée à me faire des « amis ». Ou plutôt, des « faux amis », qui me servent juste de bouclier fasse à la stupidité et la cruauté des autres.
En attendant, il était vrai que l’on passait de bons moments ensemble. L’année scolaire passerait ainsi un peu plus vite.

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« Les loups de retour dans nos forêts » était le titre d’un journal que lisait silencieusement Anthony, assis à une table d’une de salles de lecture de la médiathèque, située aux abords de notre lycée. Il faut croire que sous ses allures rebelles et délinquantes, ce dernier s’intéressait donc à autre chose que les sports de combats, et plus particulièrement à son club de boxe. Son air sérieux et timide me ferait presque oublier son insolence inébranlable envers les professeurs.
Alexandre, fièrement installé devant un écran d’un poste multimédia, ne naviguait pas sur internet pour ses études, loin de là. Accroc aux jeux vidéo en ligne, ceux-ci étaient devenu sa seule préoccupation, le laissant négliger ses résultats scolaires pourtant honorable jusque là. Malgré cet instant de détente qui lui était offert, on ressentait en lui une crispation et un empressement continuels.
Je venais de les rejoindre, accompagnée de Jérémy qui s’empara soudainement du journal que détenait Anthony. Ce dernier voulut broncher, puis se retint en voyant que c’était là l’œuvre d’un de ses camarades. Il avait l’habitude du comportement de Jérémy, à présent.
Toujours souriant et impulsif, le petit chenapan deplia en grand le journal sous mes yeux, où l’on pouvait lire d’un seul coup d’œil le titre écrit en gras et en une grande police de texte.
-Regarde ! Regarde ! Me répétait-il, exalté.
Agissant de la sorte, il faisait penser à un gamin immature. Il est vrai que la responsabilité n’est pas son fort. Cependant, sa bonne humeur est son dynamisme sont des qualités à ne pas omettre.
-Ca alors, quelle bonne nouvelle ! Fut ma seule réponse.
Je cherchais à cacher la flamme qui animait mon regard et mes intonations vis-à-vis de ce bougon d’Alexandre. Il m’aurait surement fait une remarque s’il n’était pas plonger dans son univers pixellisé.
-Je te l’emprunte ! Chuchotais-je de loin au boxeur. Et n’oublies pas : ne soyez pas en retard ce week end. Tu le diras aussi à Alex’.
Il me fit un signe d’approbation, et se leva chercher un nouvel ouvrage à se délecter.

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